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JEUDI 20 OCTOBRE 2016 - 18 MOUHARAM 1438 - N° 7926 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX

Le temps desopportunistes

Par Mohamed Makhdari (P. 10)

Contributions Et si 2016 était l’annéela plus chaude

de l’histoire modernedu climat ?

Par Cherif Rahmani (P. 11)

l APRÈS LES RÉCENTES SORTIESDE GLD ET D’EX-MILITAIRES

l TIRAGE AU SORT DE LA 31e PHASE FINALE DE LA CAN DE FOOTBALL

l MSP

Les mises aupoint du ministère

de la Défense

La énième offrede servicesde Soltani

l UN DEMI-MILLION D’ERREURS RECENSÉ SUR UNEANALYSE TOUCHANT TROIS DISCIPLINES SCOLAIRES

Editio

n du C

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- ISSN

IIII -

0074

Les chiffresalarmants duministère del’Éducation PAGE 7

l RCD : MOHCINE BELABESRÉPOND À BOUTEFLIKA :«Vos choixcondamnentl’Algérie à voirson espérancedémocratique

différée» PAGE 6

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Bouteflikainaugurera l’Opérad’Alger aujourd’huil Abdelaziz Bouteflika inaugurera, aujourd’hui jeudi, dans l’après-midi,le nouvel Opéra d’Alger, sis à Ouled-Fayet. Ce joyau architectural devrait

être baptisé, officiellement, du nom du défunt Boualem Bessaïeh.K. A.

La Tunisie et leSénégal au menu

des Vertsl Les dès sont jetés ! L’Algérie sait désormais à quoi s’en tenir à

l’occasion de la phase finale de Gabon-2017, sa dix-huitième depuisEthiopie-1968. Tête de série avant le tirage au sort, l’EN algérienne

sans coach depuis le 11 octobre dernier et la démission-limogeage deMilovan Rajevac se frottera, dans un groupe B relevé, avec le Sénégal,et le Zimbabwe. Les Verts ouvriront leur compétition le 17 janvier à

Franceville face au Zimbabwe. PAGE 16

Un jour, un sondage

OUI : 24,80%

NON :67,60%

S. OPINION : 7,50%

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Assemblée nationale va observer un reculpar rapport à l’avant-projet de loi sur la retraite ?

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que l’équipe d’Algérie de football est tombéedans un groupe abordable ?

PP

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

DonatLe ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a annoncé que dans le pro-

gramme cinématographique que son département lance, après un film quasi-ment bouclé sur saint Augustin, il en est prévu un autre sur Donat.

Le personnage est si peu connu que certains journalistes rapportant cetteinformation ne savent pas orthographier correctement le nom.

Eh bien, l’évêque Donat était un Berbère comme vous et moi qui, dans laNumidie du IVe siècle, combattit la dictature de l’Eglise romaine à imposer leclergé en Afrique.

Avec 70 de ses pairs, Numides comme lui, il élit un évêque bien de cheznous. Puis le donatisme entre en rébellion pour être considéré parfois commeun schisme, et souvent comme une hérésie. Purement religieux et un peu poli-tique, si l’on ose dire, à l’origine, le mouvement donatiste prendra bientôt unvirage social et même révolutionnaire. Il sera rejoint par les circoncellions, desouvriers agricoles itinérants, qui forcent par la violence les propriétaires terriensà annuler les dettes et à affranchir les esclaves.

C’est une idée de génie que de faire un film sur ce personnage partout connudans le monde et si peu ou pas chez lui. L’Algérie ne commence ni en 1954, niau 7e siècle. C’est une vieille nation, comme dirait l’autre, qui est bien inspiréed’assumer son histoire. Toute son histoire.

A. T.arrisetouffan@yahoo.frarrisetouffan@yahoo.fr

C’est finalement la société SPA Swissport qui va être l’opérateur pour l’exercice des servicesC’est finalement la société SPA Swissport qui va être l’opérateur pour l’exercice des servicesd’assistance en escale au niveau de l’aéroport international d’Alger. Au début de sa création,d’assistance en escale au niveau de l’aéroport international d’Alger. Au début de sa création,Swissport était une f i l iale de Swissair, ensuite el le est passée sous la coupe desSwissport était une f i l iale de Swissair, ensuite el le est passée sous la coupe desBritanniques puis des Espagnols. Depuis 2015, Swissport est devenue une entreBritanniques puis des Espagnols. Depuis 2015, Swissport est devenue une entre--prise dont le capital est détenu, majoritairement, par des Chinois.prise dont le capital est détenu, majoritairement, par des Chinois.

L’amphi Naït MaziUn amphithéâtre de l ’EcoleUn amphithéâtre de l ’Ecole

s u p é r i e u r e d e j o u r n a l i s m es u p é r i e u r e d e j o u r n a l i s m ed’Alger (ESJ) devrait porter led’Alger (ESJ) devrait porter lenom de Noureddine Naït Mazi.nom de Noureddine Naït Mazi.

L ’hommage à celui qui fut ,L ’hommage à celui qui fut ,durant de longues années, ledurant de longues années, ledirecteur général du quotidien directeur général du quotidien ElElMoudjahid Moudjahid doit avoir lieu en prédoit avoir lieu en pré--sence des ministressence des ministresde l’Information etde l’Information etde l’Enseignementde l’Enseignementsupérieur.supérieur.

Le Grand Prix Mohamed Dibdécerné demain

Placé sous l’égide de Sabiha Benmansour, prési-dente de l’association la Grande Maison de Dib, et deses deux vice-présidentes, Afifa Brerhi et NadjetKhadda, le Grand Prix Mohamed Dib sera décerné cevendredi 21 octobre 2016 à Tlemcen. Le jury qui dépar-tagera les nominés est composé desécrivains Badr’Eddine Mili,Mohamed Sari, Habib Tengour,Mourad Yelles, Leïla Hamoutene,Denise Brahimi ainsi que de AmiraBekkat, Charles Bonn, RéginaKeil, François Desplanques etAnne Roche, spécialistes de la lit-térature de Dib. En marge de lacérémonie, plusieurs conférenceset ateliers seront organisés surle thème «Littérature maghrébi-ne postcoloniale et construc-tions identitaires : nou-veaux enjeux».

Jeudi 20 octobre 2016 - Page 5

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOP

«Swissport» pour l’assistance

SOI T D IT E N PA SSA NTSOIT DIT E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où l’on réali-se qu’il y a belle lurette que l’on arompu avec la surprise et l’étonne-

ment. Par contre, il n’y a pas besoin defaire de grands efforts pour être stupéfaitpar certains comportements. C’est quoi lepatrimoine ? De grands édifices commel’hôtel El-Aurassi, Riadh El-Feth ou cettepetite baraque sans prétention, nichée aufond d’un bois ? Est-ce que restaurer despetites maisons forestières pour fairerevivre cette sensation de ne pas couperle cordon ombilical avec le patrimoine,c’est cela militer en faveur d’une protec-tion de celui qui restitue, à la mémoire,les lustres d’antan ? Sans aucun doute

que c’est aussi cela ! Il n’est pas un seuljour où en longeant les rues d’Alger laBlanche, ce n’est pas un hasard si onl’appelle ainsi, l’on ne découvre pas, enlevant la tête, un pan de son histoire, àprésent rudoyé. Ne pas avoir, dans sonADN, un penchant pour la destructiontient, aujourd’hui, du fait miraculeux. Ilfaut dire que l’on se garde de plus en plusd’évoquer ces travers ou ces mauvaisexemples qui inspirent un comportementque tout le monde dénigre ou, au contrai-re, porte aux nues.

Je me souviens de ce qui se racontaità propos de l’un de nos ministres del’Intérieur. Il avait fait enlever des piliers

de ruines romaines juste pour en décorersa maison et en mettre plein la vue à sesfréquentations. Je n’ai jamais vraimentcompris pourquoi certains individuséprouvaient le besoin d’impressionnerleur entourage ou de donner l’illusiond’une élévation par rapport aux autresdans l’échelle sociale. ça confère peut-être, je ne sais pas, je n’ai jamais pensé àdévaster des ruines d’éléments qui ren-seignent sur une organisation socioéco-nomique et culturelle qui a fait les beauxou mauvais jours de siècles qui ont parti-cipé à la construction de l’Algérie avantnotre ère. Il y en a beaucoup qui n’éprou-vent aucune gêne à s’inventer des ori-

gines et un raffinement qu’ils n’ont pas.Beaucoup pensent que l’on ne peut pasêtre acteur de sa propre vie si l’on nes’assoit pas sur l’histoire des autres. Aufait, c’était quoi le sujet ? C’était agréablede dériver.

M. B.

Par Malika Boussoufmalikaboussouf@yahoo.fr

Le patrimoine, c’est quoi ?

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE7

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -La réponse du RCD a été transmiseà travers une lettre adressée àAbdelaziz Bouteflika et signée par leprésident du parti, Mohcine Belabes.«Monsieur le Président, votre direc-teur de cabinet nous a adressé unemissive traitant de la désignation duprésident de la dernière instance quevous comptez installer en prévisiondes prochaines échéances électo-rales», écrira Mohcine Belabes avantd’entrer, immédiatement, dans le vifdu sujet. «Consulter, c’est demanderavis afin de faire le bon choix. Or, àtravers la terminologie utilisée dansce courrier, il nous est demandé deporter un jugement sur une personnephysique sur la base d’un curriculumvitae la présentant comme un com-mis de l’Etat au service de l’exécutifdepuis 1999.» Une manière bien sub-tile de contester l’impartialité de l’an-cien ministre et ex-ambassadeurchoisi par Bouteflika. Mais au-delà dela personne, c’est l’Instance de sur-veillance, telle que «concédée» parle pouvoir, que le RCD conteste aufond.

«Nous savons tous que la loiorganique relative à la Haute-Instance indépendante de surveillan-ce des élections stipule, dans sonarticle 7, que les membres del’Instance ne doivent être affiliés àaucun parti politique ni titulaires

d’une fonction supérieure de l’Etat»,notera encore le président du RCDavant d’enchaîner, allusif et incisif,que «plus fondamentalement, cha-cun sait que le vote est un droit civilet politique du citoyen. Il est un élé-ment central dans le renforcement dela confiance du peuple dans le pro-cessus électoral et, donc, de ladémocratie qui en découle. Le votelibre confère surtout de l’autorité etde la légitimité au gouvernement».

Plus explicite encore, MohcineBelabes poursuit sa missive en yinsérant une multitude de formes defraudes qui émaillent les processusd’élection en Algérie. «Un scrutinjuste et équitable est une élection quipermet aux différents partis en lice deconcourir dans un environnementcaractérisé par la confiance, la trans-parence, l’équité dans l’accès auxmédias publics (…)»

De même, «un scrutin véritable-ment démocratique exige que soientrespectés la liberté d’expression etde la presse, la liberté de réunion etd’organisation et un climat oùseraient bannis les intimidations etles passe-droits. C’est à ces seulesconditions qu’on pourra permettreaux électeurs de faire enfin un choixéclairé entre des alternatives poli-tiques distinctes».

La transition étant toute faite,Belabes reviendra à l’origine même

de cette «concession trompeuse» deBouteflika, «une instance davantageconçue pour mettre les partis à l’écartdu processus que pour leur garantirun scrutin régulier».

«Les fraudes projettenten première ligne la responsa-

bilité du chef de l’État»«C’est cette conception qui a

notamment motivé notre offre poli-tique proposant la constitutionnalisa-tion d’une instance de gestion desélections. Or, la Haute-Instance desurveillance des élections que vousavez introduite dans la nouvelleConstitution condamne, en attendantune nouvelle révision, l’Algérie à voir,cette fois encore, son espérance

démocratique différée. (...) Lesfraudes électorales, outre qu’elleshypothèquent la crédibilité de lanation, projettent en première ligne laresponsabilité du chef de l’Etat. Vousaurez compris, Monsieur lePrésident, à quel point nos concep-tions de la vie politique sont dissem-blables.» Ne se faisant pas d’illusionssur le déroulement de la prochaineélection législative à laquelle il a déci-dé de prendre part, le RCD expliquequ’à travers sa participation, il vise «àinsuffler une culture de surveillancecitoyenne, à l’instar de celle déjà envigueur dans les villages de Kabylieoù seul le vote des corps constituéspose problème puisqu’il échappe à lavigilance populaire et peut, de ce fait,fausser les résultats électoraux et les

rapports de force politiques, surtoutquand le taux d’abstention estélevé». Cumulant une longue expé-rience en la matière, à travers lesnombreuses élections qu’il avaitaffrontées depuis 1990, le RCD affir-me, sous la plume de son président,qu’il sera présent «là où noussommes en mesure de réduire lesfraudes, manœuvres consubstan-tielles à l’accès, l’exercice et la repro-duction du pouvoir en Algérie».

Interpellant directementBouteflika, Mohcine Belabes mettraen garde contre les conséquencesnéfastes d’une fraude généraliséedans un environnement national etrégional des plus aléatoires.«Demeure une donnée sur laquellenous nous faisons un devoir d’attirervotre attention : les fraudes électo-rales durent tant que la confiscationdu Trésor public, le monopole desmoyens de communication et lechantage à la sécurité pèse sur lequotidien du citoyen. Vous êtes bienplacé, Monsieur le Président, poursavoir, compte tenu de toutes lescontraintes nationales et internatio-nales qui nous engagent, s’il est réa-liste d’infliger, à nous, à notre pays,d’autres épreuves en reconduisantdes pratiques qui sont à l’origine denos problèmes passés et présents.»Pour tout dire, ce ne sera certaine-ment pas une instance de «dési-gnés» qui va garantir des électionsrégulières mais bien la volonté deceux qui organisent réellement cesprocessus électoraux incluant, aupassage, la nomination des membresconstituant cet instrument présidépar Derbal, en l’occurrence l’exécutifet son chef suprême, AbdelazizBouteflika.

K. A.

RCD : MOHCINE BELABES RÉPOND À BOUTEFLIKA :

«Vos choix condamnent l’Algérie à voirson espérance démocratique différée»

Mohcine Belabes, SG du RCD.

MSP

La énième offre de services de Soltani

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - Visiblement, BouguerraSoltani appuie davantage sur lechampignon, son objectif de fairearrimer le MSP à nouveau au «cerclede prise de décisions» conféré à soninitiative étant visiblement en marche.

En politique rusé, l’ex-présidentdu mouvement, qui ne perd jamaisl’espoir de reprendre le pouvoir auMSP, sait que le mot d’ordre de parti-cipation aux prochaines électionslégislatives constituerait l’option lour-de au sein des instances du parti.Une option que le conseil consultatifnational du mouvement devra entéri-ner lors d’une session extraordinaireprévue au tout début du mois denovembre prochain.

«La doctrine politique du MSP estla participation car on ne croit pas enla politique de la chaise vide et labouderie de la scène politique. Enboycottant, on provoque un dysfonc-tionnement dans les équilibres qu’im-pose la nature des trois grands cou-rants ; à savoir le courant islamiste, lecourant nationaliste et le courantdémocratique», soutenait, hier mer-credi, Bouguerra Soltani, dans uncourt entretien au quotidien arabo-phone El Bilad. Et de conclure que,

partant de là, «la participation s’impo-se et le boycott ne constitue qu’uneexception et que ceux qui le prônentdoivent justifier pour convaincre lesmembres du conseil consultatif duparti à l’effet d’adopter pareille

option». A plus forte raison, explique-t-il encore, qu’aussi bien l’Instance deconcertation et de suivi de l’opposi-tion et la coordination pour les liber-tés et la transition démocratique dontle MSP est membre, ont laissé auxpartis qui les composent de s’enremettre, chacun, à ses instancespour choisir son option concernantles prochaines élections».

Suite à quoi, fait-il remarquer,«des partis ont choisi de participeravec le souci de sauvegarder leursunités organiques», comme pourmontrer la voie à ses pairs du conseilconsultatif qui devront trancher la

question des législatives, dans unesession extraordinaire de l’Instance.Une session à l’occasion de laquelleSoltani ne présentera pas sa fameu-se initiative, préférant le faire lors dela session ordinaire prévue pour la finde l’année en cours ou au tout débutde l’année prochaine.

Une initiative que le président dumouvement n’a du tout pas appré-ciée surtout que son promoteur a pré-féré en faire la promotion via lesmédias et pas au sein des instancesdu parti. Ce dont se défend Soltani,affirmant que les «médias s’intéres-sent à ce que déclarent les instances

du mouvement qui a de tout tempsconstitué, selon lui, ce facteur d’équi-libre, la première force politique ducourant islamiste ou encore le ther-momètre avec lequel on mesure lavivacité des partis islamistes de parsa capacité de mobilisation et de par-ticipation, et ce, malgré les nom-breuses dissensions qu’il aconnues».

Ce qui s’apparente à une véri-table «offre de service» l’énième, àqui de droit en haut lieu où il y auraitdes «velléités» de se passer, cettefois-ci, de la «caution verte».

M. K.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie arépondu, officiellement, hier mercredi, à la présidence dela République au sujet de la désignation de AbdelwahabDerbal à la tête de «l’Instance indépendante de surveillan-ce des élections». Une réponse politique globale, au fait,traitant de la problématique de l’organisation et de lasupervision des élections, en Algérie, de leur surveillanceet, donc, de la hantise de la fraude, en général.

Flairant des «velléités» en haut lieu de se passer d’unequelconque caution, dont celle islamiste à l’occasion desprochaines élections législatives, l’ex-président du MSPrappelle à qui de droit que le mouvement cher à feuNahnah constitue ce «facteur d’équilibre», cette «premiè-re» force politique du courant islamiste ou encore le «ther-momètre» avec lequel on mesure la vivacité des partisislamistes».

APRÈS LES RÉCENTES SORTIES DE GLD ET D’EX-MILITAIRES

Les mises au point du ministère de la DéfenseLes toutes dernières (re)montées

au créneau d’éléments ayant apparte-nu aux Groupes de légitime défense(GLD) et aux Patriotes, ainsi que d’an-ciens militaires, ne sont pas tombéesdans l’oreille d’un sourd. Le ministèrede la Défense a, en effet, répliqué parle biais d’un communiqué officiel,mardi en fin de journée.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cetteréponse n’est pas faite pour plaire aux protesta-taires qui, rappelons-le, se sont mis depuis plu-sieurs mois à réclamer que soit reconnu leur statutd’ayant droit aux avantages sociaux, retraite etautres avantages attachés à leur qualité d’auxi-liaires des forces combinées des services de sécu-rité ayant participé à la lutte anti-terroriste. Dansson communiqué, le MDN dit vouloir surtout appor-

ter des éclaircissements aux citoyens appartenantaux Groupes de légitime défense (GLD) et aux mili-taires rayés des rangs de l’Armée par mesures dis-ciplinaires. Ainsi, pour les GLD, le MDN affirmeque depuis la réunion de travail tenue le 1er juin der-nier avec des représentants des citoyens volon-taires (Patriotes) ayant participé aux opérations delutte contre le terrorisme, au côté des éléments del’Armée nationale populaire, les services sociauxdu ministère de la Défense nationale, de concertavec ceux du ministère du Travail, de l’Emploi et dela Sécurité sociale, s’attellent à l’étude et la régula-risation, au cas par cas, des dossiers relatifs àleurs pensions de retraite proportionnelle excep-tionnelle, par le biais de la Caisse nationale deretraite. L’opération demeure toujours en cours jus-qu’à la régularisation de tous les dossiers concer-nés, assure le ministère de la Défense.

Quant aux citoyens appartenant aux Groupesde légitime défense (GLD), mais ne font pas partiede la catégorie des citoyens volontaires (Patriotes),

pour l’ANP : «Les textes réglementaires régissantl’activité de cette catégorie de citoyens, qui ont étéarmés dans le but d’assurer la défense de leursfamilles et leurs biens, ne leur permettent pas deprétendre au bénéfice d’aucune forme d’indemni-sation ou de pension.» Pour les militaires ayant faitl’objet de mesures disciplinaires puis rayés desrangs de l’armée, le MDN le dit on ne peut plus clai-rement : «Ils n’ouvrent pas droit au bénéfice d’unepension, conformément aux dispositions du codedes pensions militaires».

Pas sûr, bien entendu, que cette mise au pointcalme les ardeurs des protestataires. Quoi qu’il ensoit, le MDN se dit demeurer «attentif, à travers sesservices compétents, aux doléances des citoyensayant servi dans les rangs de l’Armée nationalepopulaire et ceux volontaires (Patriotes) ayant par-ticipé aux opérations de lutte contre le terrorisme,et continuera à œuvrer jusqu’à la régularisation detous les dossiers».

M. Azedine

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Salima Akkouche - Alger (Le Soir) -La démarche est une première du genre.Le ministère de l’Éducation nationale amobilisé une armada d’experts universi-taires et inspecteurs pédagogiques pen-dant une année pour identifier quels sontles principaux types d’erreurs que com-mettent les élèves. Cette armée de spécialistes a experti-

sé des copies d’examens des élèves desclasses de la cinquième année primaireet du brevet. Ces experts ont analysé lescopies de trois matières fondamentalesconsidérées comme étant des matières àéchec, à savoir, la langue arabe,(255 000 copies), la langue française,(plus de 125 000 copies), et les mathé-matiques (plus 270 000 copies). Farid Benramdan, conseiller pédago-

gique au ministère de l’Éducation natio-nale a révélé hier les résultats de ce tra-vail lors de son passage à la Radio natio-

nale Chaîne 3. Le département deBenghabrit a recensé 464 000 erreursrépétitives commises par les élèves deces deux cycles dont 240 erreurs sontcommises en langue arabe. En moyen-ne, un élève commet entre 6 à 8 erreursen langue arabe et en français et jusqu’à12 erreurs en mathématiques. «Nousavons fait un travail de diagnostic trèsméticuleux, encadré par des universi-taires et des inspecteurs pour dégager etcatégoriser les types d’erreurs domi-nants sur les copies des élèves, maiscertaines erreurs relèvent du processusmême de l’enseignement», a soulignéM. Benramdan. Selon ce pédagogue, les matières

scientifiques enregistrent les moyennesles plus basses contrairement auxmatières littéraires où la moyenne natio-nale varie entre 12 et 14/20. En 2012, illustre t-il, la moyenne natio-

nale en mathématiques au brevet étaitde 8,99/20 et en 2016, elle est de 8,40sur 20. En 2012, en langue française, lamoyenne nationale était de 8,43 sur 20et en 2016, la moyenne est de 6,87 sur20. «Quand il n’y pas une maîtrise deslangages fondamentaux, on ne peut pasaller loin», estime l’invité de la rédaction.

Ce dernier a rappelé que le taux de réus-site est de 66% au BEM et de 96% en 5eannée primaire. Cependant, dit-il,lorsque 96 % des élèves de la cinquièmeannée primaire passent au moyen letaux de redoublement en premièreannée moyenne est de 25%. Soit, surles 96 élèves sur 100 qui passent aumoyen, il y a 25% qui échouent en pre-mière année moyenne. Sur les 66% d’élèves qui obtiennent le

BEM, 15% repassent la première annéesecondaire. Cela veut dire, poursuit M.

Benramdan, que 76% de ces élèves ontune moyenne inférieure à 10 dans lestrois examens nationaux en mathéma-tiques. Ainsi, 25% des élèves seulementobtiennent une moyenne de 10 enlangue arabe et 16% en français. Pour diminuer de l’échec scolaire et

de l’abandon, la ministre de l’Éducationnationale propose une nouvelledémarche qui est la remédiation pédago-gique. «La remédiation va remplacer lesystème actuel des sanctions pour amé-liorer la qualité de l’enseignement et del’apprentissage, à travers la remédiation,l’enseignant va donner une réponsepédagogique à l’erreur de l’élève à laplace de la sanction», a expliqué l’invitéde la Radio.

S. A.

Le Soird’Algérie Actualité

Le ministère de l’Éducation nationale a rendu hier public les résultatsde l’enquête sur les principaux types d’erreurs scolaires. Le projet qui aconcerné 9 wilayas pilotes et a ciblé les copies d’examens des élèves dela 5e année primaire et de la 4e année moyenne révèle des chiffres alar-mants. Près d’un demi-million d’erreurs récurrentes ont été identifiéessur un échantillon de copies d’examens dans les matières en languearabe, en langue française et en mathématiques. Un élève commet entre6 à 8 erreurs dans les langues arabe et française et jusqu’à 12 erreurs enmathématiques.

Jeudi 20 octobrte 2016 - PAGE8UN DEMI-MILLION D’ERREURS RECENSÉ SUR UNE ANALYSE TOUCHANT TROIS

DISCIPLINES SCOLAIRES

Les chiffres alarmants du ministèrede l’Éducation

BENGHABRIT À PARTIR DE BLIDA :

«Il ne faut pas prendre l’élève en otage»Présente pour donner le

coup d’envoi à la journéed’études sur la remédiationpédagogique qui a eu lieu hierà Blida, la ministre del’Education nationale, NouriaBenghabrit, est revenue, enmarge du séminaire, sur la der-nière grève de deux jours desenseignants, rappelant que ledialogue avec les différentspartenaires sociaux et autressyndicats de l’éducation restetoujours ouvert. Ce qu’elle avance, dit-elle, est

loin d’être un langage démago-gique puisque, précisera-t-elle,elle a organisé trois rencontresavec ces partenaires dont le der-nier en date remonte au 15 dumois en cours. Ainsi, elle informaque des ateliers ont été tenuspour mettre en exergue l’état deslieux sur le sujet de la retraiteanticipée, au terme desquels,précisera-t-elle, des résultats pri-maires concernant l’explicationdu motif ayant poussé les ensei-gnants à vouloir partir à la retrai-te avant l’âge légal ont été débat-tus. Toutefois, elle mentionneraque les syndicalistes revendi-quaient une rencontre directeavec le ministre du Travail et del’Emploi au moment où, rappelle-ra-t-elle, les directeurs générauxde la CNR et de la Sécuritésociale étaient présents à cesateliers.«Nous avons demandé à

chaque secteur présent demettre en relief les consé-

quences qui s’en dégagent, lecas échéant où la retraite antici-pée reste maintenue», dira laministre de l’Education nationale.A ce titre, elle prendra

l’exemple de l’enseignant du pri-maire qui a cumulé une longueexpérience dans l’éducation.Pour elle, celui-ci peut resterdans le secteur aux fins d’accom-pagner les nouveaux instituteurs.En d’autres termes, il sera leurtuteur sans être obligé de resterdans les classes, ajoutera-t-elle.

Et de conclure que ce tutoratsera comptabilisé à l’enseignantexpérimenté. Et c’est la raisonpour laquelle elle a affiché sonmécontentement vis-à-vis de ladernière grève des enseignants,qui, pour elle, perturbe le secteurde l’éducation.«Il ne faut pas prendre l’élève

en otage», tonnera la ministre.Car pour elle, c’est l’élève qui estle perdant dans cette situationalors que son département s’at-telle, insistera-t-elle, à aller vers

un enseignement de qualité.Quant à la question relative auxrecours des parents à inscrireleurs enfants aux cours particu-liers, la ministre déclarera qu’ellea toujours dit que c’est en amé-liorant la qualité de l’enseigne-ment et de l’apprentissage auniveau de l’école que les consé-quences sur la recherche descours privés en dehors des éta-blissements scolaires étatiquespourraient diminuer.Notons enfin que l’objectif de

cette journée d’études est de lut-ter contre la déperdition et leredoublement par la mise enplace d’une stratégie pour remé-dier aux erreurs récurrentesémises par les élèves notam-ment ceux de la 5e année primai-re et du collège où il a été relevé500 000 erreurs sur les 65 000copies d’examens corrigées,d’où l’intérêt d’élaborer une stra-tégie à même d’éviter dans lefutur ces erreurs aux élèves.

M. B.

L’Organisation nationale pour laprotection de la richesse intellectuel-le (Inapri) a recensé à ce jour plus de246 inventions sur le territoire natio-nal qui sont d’ailleurs exposées surson site.

Naoual Boukir - Alger (Le Soir) - Lesdomaines dont il est question sont trèsvariés, allant de l’éducation à l’agriculture etautres disciplines. Le président de l’Inapri,Abdelatif Benoumhani, a assuré lors duforum du quotidien El Moudjahid que la cam-pagne de recensement des inventeurs algé-riens lancée depuis plus d’un an avec leministère de l’Industrie et des Mines est tou-

jours à l’ordre du jour. Parmi ces 246 projetscréatifs, A. Benoumhani juge que 150d’entre eux «ont le potentiel de relever l’éco-nomie algérienne et de lui donner l’élan dontelle a besoin». La valorisation de ces innova-tions par leur référencement vise égalementà protéger leurs concepteurs et à les mettreparallèlement en relation avec le réseau adé-quat à leur épanouissement.Effectivement, minimiser le phénomène

de la fuite des cerveaux est également unautre objectif que l’Organisation s’est fixé àtravers ce type d’actions puisque plus de 200000 inventeurs algériens activent aujourd’huià l’étranger et au profit du développement

d’autres économies. «C’est toute cette matiè-re grise ayant quitté le pays qui constitueréellement la plus grosse perte pourl’Algérie.» Dans ce sens, le président del’Inapri dit que son organisation dispose debureaux représentants aux Etats-Unis, Qatar,Canada, entre autres, pour rétablir le lienentre ces cerveaux et leur patrie et que «lefeed-back est plutôt positif». Toutefois, en l’absence d’un environne-

ment national, juridique notamment, propiceà l’affirmation et à l’épanouissement desœuvres de l’esprit, ce lien restera tout demême fragile et difficile à renouer.

N. B.

ORGANISATION NATIONALE POUR LA PROTECTIONDE LA RICHESSE INTELLECTUELLE

Plus de 246 inventions algériennesrecensées

Benghabrit propose la remédiation pédagogiquepour diminuer l’échec scolaire.

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Le Soird’Algérie Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE 9Actualité

Younès Djama - Alger (LeSoir) - Le DG d’Algex, ChafikChiti, a soutenu qu’un pays nepeut s’avérer compétitif que«si sa chaîne logistique estperformante». Il perd donc encompétitivité si les coûts enre-gistrent des niveaux trop éle-vés. «Ou bien on est perfor-mants dans cette chaîne(logistique et transport) et onarrive à être pérennes et fairedes exportations régulières,ou bien on restera bons der-niers de la classe», a lancéChafik Chiti. Un début decoopération entre les exporta-teurs algériens et l’armateurCMA-CGM a été amorcé. Le DG d’Algex admet que

«depuis des années, on n’ajamais débattu publiquementde sujets aussi complexes», àl’instar de la logistique et letransport maritime. De son côté, le directeur

général de CMA-CGM Algérie,Jean Pascal Giorda, a estiméque «l’Algérie est en train dedévelopper sa filière exportsous l’impulsion des pouvoirspublics, un développementque nous voulons accompa-gner à CMA-CGM». Et d’ajou-ter : «Bien sûr, nous y avonsdes intérêts, mais c’est aussidans les intérêts des exporta-

teurs algériens. Car, il y a lieude savoir que 85% des expor-tations sont dominées par 5%des gros exportateurs, lereste ce sont les tout petitsexportateurs. C’est dans cecadre-là que nous voulonsouvrir aux exportateurs algé-riens le même droit à l’expor-tation en sachant que la filièredevra quand même s’organi-ser et se standardiser». Selon M. Giorda, on ne

devient pas exportateurcomme ça, il y a lieu de respec-ter certaines règles techniquesmais aussi commerciales. Ilfaut savoir que l’importateurétranger a des exigences.L’armateur français affirme quedes discussions sont menéesavec les exportateurs sur l’en-semble des aspects en rapportavec l’acte d’export, promettantde leur faciliter le travail desexportations. Principalement, CMA-

CGM propose de mettre à ladisposition des exportateursalgériens ses réseaux à tra-vers ses 600 agences dissé-minées un peu partout à tra-vers le monde. «Noussommes en mesure de mettreen contact les exportateursalgériens avec des importa-teurs étrangers dans la pers-

pective d’une collaborationcommerciale», a indiqué lepatron de CMA-CGM Algérie.Pour ce faire, l’armateur asélectionné trois principalesdestinations pour les exporta-tions algériennes que sontl’Afrique de l’Ouest, la Russie,le golfe Persique et le Moyen-Orient. «Nous ouvrons cetteporte mais nous pouvons enouvrir ensuite d’autres ailleursdans le monde», a soutenuJean-Pascal Giorda qui relèveque la question de la réduc-tion des coûts de transport està l’étude pour ce qui concerneles exportations algériennes.«S’il y a lieu de revoir lescoûts de la manutention ou lefret pourquoi pas, après çareste une discussion commer-ciale entre l’armateur et l’ex-portateur et cela de façon à ceque le partenariat soitgagnant pour l’exportateurmais aussi l’armateur», a-t-iltenu à signaler.L’aspect lié à la logistique

et au transport maritime dansl’export est, en outre, au cœur

des pourparlers entre lesexportateurs algériens et leministère du Commerce dansle cadre de la cellule d’écoute(ministère-exportateurs) ins-tallée, selon Saïd Djellab,directeur général du commer-ce extérieur. «Pour rendre unproduit compétitif, il faut rédui-re les coûts de transport.Donc, cet élément joue ungrand rôle dans le coût à l’ex-portation», affirme Djellab quisalue l’initiative organiséesous l’égide du ministèreentre Algex et CMA-CGMdont la finalité est de voir«comment les entreprises detransport maritime peuventcontribuer à diminuer le coût àl’exportation», et aussi voircomment utiliser les banquesde données des importateursétrangers au profit des expor-tateurs algériens. Il y a eu l’ex-périence de la Russie, nousallons faire le bilan de cetteexpérience et voir commentaméliorer cette mécanique», asouligné le responsable.

Y. D.

LOGISTIQUE ET TRANSPORT MARITIME À L’EXPORT

L’armateur CMA-CGM courtiseles exportateurs algériens

La réduction des coûts comme objectif.

Après avoir lancé avec suc-cès, le 1er octobre courant, la4G dans trois wilayas, à savoirConstantine, Sétif et Djelfa, eten attendant l’autorisation del’ARPT (Autorité de régulationde la poste et des télécommuni-cations) pour la couverture desautres wilayas, Djezzy a organi-sé une conférence de pressehier matin à Alger.Le président-directeur général,

Vincenzo Nesci, accompagné de sonéquipe notamment Tom Gutjahr, directeurgénéral, et Yacine Barihi, directeur com-mercial, qui se sont félicités de la réussitedu lancement de la 4G, a annoncé le lan-cement de nouvelles offres commercialesavec notamment le retour des cartes derecharge prépayées, proposées avec denouvelles offres disponibles dèsaujourd’hui jeudi 20 octobre, à savoirDjezzy Liberty et Djezzy Millenium. Ces deux offres sont proposées pour

les clients, chacun selon ses besoins.Des offres qui s’accompagnent de la gra-tuité de l’internet, des SMS et des com-munications, selon la formule choisie.Des offres qui s’ajoutent à celles déjà dis-ponibles sur le marché, à savoir la Playdans ses différentes offres. Le retour de la carte Djezzy, trois ans

après son arrêt, fait suite aux doléancesdes clients qui avaient réclamé son retour,

a précisé Vincenzo Nesci, patron del’opérateur de la téléphonie mobile, quiaffirme que Djezzy «œuvre pour la satis-faction du client avec la meilleure quali-té». «On n’est pas venu les mains videsaujourd’hui. Djezzy se prépare à gagnerla bataille du digital. Ce ne sont pas quedes paroles, mais des actes. Djezzy, quireste à l’écoute de ses clients, œuvre tou-jours dans l’intérêt de ces derniers pourleur offrir le meilleur service, la meilleurequalité et la meilleure couverture».Avec comme ambition de devenir lea-

der digital en Algérie, le patron de Djezzy,qui n’a pas omis de remercier le FNI et sesautres partenaires, annonce que le groupe

Vimpelcom compte investir un milliard dedollars US dans le lancement de la 4G etson déploiement sur tout le territoire natio-nal avec la meilleure qualité. D’ici la fin del’année en cours, Djezzy compte moderni-ser son réseau 2G, assurer la couverturedes 48 wilayas en 3G et déployer la 4G sur20 wilayas «avec la meilleure qualité et lameilleure couverture». Les dépositaires de Djezzy, qui ont

invité leurs partenaires notamment le pré-sident de l’USM Alger, Rebouh Haddad,et ses agents distributeurs, comptentouvrir de nouvelles boutiques digitalesaux grands standards.

Ahmed Ammour

Avec la bataille de Mossoul quia commencé lundi, est-ce le débutde la fin pour Daesh ? Pour denombreux observateurs et com-mentateurs, ça y ressemble.Depuis juin 2014, date de procla-mation du califat par Abou Bakr Al-Baghdadi à Mossoul, Daesh paraîten perte de vitesse. La premièregénération de cadres dirigeantsappartenant au premier cerclede l’organisation – dont le numéro deux Mohamed Al-Adlani et le chef militaire Tarkhan Batirachvili dit Omar leTchétchène – a été éliminée. La plupart des villesconquises par Daesh – Kobané et Palmyre (Syrie),Ramadi, Fallouja (Irak) pour ne citer que les lieux impor-tants – n’ont-elles pas été reprises par les forces syriennes,kurdes et irakiennes ? Qui plus est, l’EI vient de perdre la«bataille» de Dabiq, cette localité syrienne où, comme il leclamait dans sa propagande religieuse, doit avoir lieu labataille décisive entre les forces de Dieu et les forces dumal, juste avant le jugement dernier et la fin du monde !Mossoul sera reprise. Reste que la deuxième ville

d’Irak, où Arabes sunnites majoritaires, chiites, chrétiens,Kurdes, Turkmènes, Yazidis ont cohabité durant dessiècles, cristallise, plus que toute autre région irakienne,toutes les tensions ethnico-confessionnelles accumuléesdepuis la chute du régime de Saddam Hussein, en avril2003. Non que sous le pouvoir de Saddam ces groupessocio-ethniques aient vécu en totale harmonie, mais le faitque Washington ait décidé de détruire l’Etat irakien et sesinstitutions – dissolution de l’armée et de la police – au lieude ré-institutionnaliser le tissu socio-politique irakien dansune perspective moderniste et démocratique, a empêchél’Irak de se doter d’une armée nationale et d’institutionstranscendant les clivages ethnico-confessionnels. En effet, sous l’impulsion de Paul Bremer, alors admi-

nistrateur de l’Irak (2003-2005), la«reconstruction» du paysvoulue et imposée par Washington s’est faite sur des basesethnico-confessionnelles. Ce qui a concouru à alimenter etaggraver les crispations sectaires existantes, à confession-naliser et ethniciser la vie politique, ouvrant ainsi la voie àl’implosion du pays en trois entités : kurde dans le nord,chiite dans le sud, sunnite dans le Nord-est irakien.Et lesrares formations politiques irakiennes ayant tenté de mettreen avant une citoyenneté commune ont disparu dès lespremières élections de janvier et d’octobre 2005, pour lais-ser place à des partis confessionnels et ethniques. La reprise de Mossoul n’effacera malheureusement

pas cette réalité. Les vrais problèmes naîtront après lalibération de la ville. Les forces militaires lancées à saconquête (plus de 40 000 hommes dont 30 000 Irakiens)constituent une alliance hétérogène et fragile. PourBaghdad, le but est clair : réintégrer Mossoul dans le gironnational irakien. Mais pour leurs alliés de circonstance, lesKurdes, l’objectif est d’agrandir leur territoire : pas certainque les villages repris depuis lundi par les Peshmergassoient ensuite cédés à l’Etat irakien. Qui plus est, laTurquie – plus de 1 500 soldats turcs, encadrant lesmilices sunnites de Hashd Al-Watani, participent à labataille – joue aussi sa propre carte : pas question queMossoul et sa région qui regorge de pétrole, retombenttotalement dans le giron du pouvoir chiite irakien soutenupar l’Iran. Ankara entend avoir sa part du gâteau pétrolieret imposer sa présence régionale. Pour leur part, les Etats-Unis, sans qui cette offensive n’aurait pas eu lieu, n’ont,officiellement, qu’un objectif, et nous sommes priés de lescroire : éliminer Daesh de la région ! Mais curieusement,aux premières heures de l’offensive contre Mossoul, les F-16 américains ne sont pas intervenus contre une colonnede Daesh fuyant vers la Syrie. Quant au 1,5 million d’habi-tants de Mossoul, otages d’une guerre qui les dépasse,personne ne semble s’en soucier, malgré les alertes desONG humanitaires. En Syrie, la partie d’Alep sous contrôle de Fatah Cham

(ex-Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda) et de sesalliés d’Ahrar Cham et Djeich al-Islam, continue d’êtrebombardée par les Russes et les Syriens. Et dans cetteaffaire, sous prétexte de faire cesser les bombardementsciblant les civils, Washington et ses alliés veulent, en réa-lité, sauver la mise des djihadistes de Fatah al-Cham.Raison pour laquelle Paris a opposé une fin de non-rece-voir à la proposition de l’envoyé spécial de l’ONU, Stephande Mistura, acceptée par Moscou, préconisant que Fatahal-Cham quitte Alep en contrepartie de l’arrêt des bombar-dements. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que labranche syrienne d’Al-Qaïda n’est pas reconnaissanteenvers ses protecteurs occidentaux : elle accuseWashington, qui lui a pourtant livré des missiles Tow, devouloir «diviser» les «moudjahidine» et d’être une «forced’occupation» !

H. Z.

Par Hassane Zerroukyhzerrouky@hotmail.com

Daesh, les batailles perdues de Dabiq etMossoul,... et après ?

CE MONDE QUI BOUGE

L’Agence nationale de promotion du commerceextérieur (Algex), en partenariat avec l’armateurmarseillais CMA-CGM, a organisé hier à son siègeles premières rencontres interprofessionnellespour l’optimisation de la logistique et du transportmaritime à l’export. L’objectif recherché est d’ap-porter des réponses pratiques aux entreprisesdans la mise en place de solutions logistiques envisant certains marchés afin de réduire les coûts.

Djezzy relance la carte de recharge prépayée

IRIS obtient sa certification ISO 9001Iris, la marque commerciale de l’entreprise algérienne Saterex créée en 2004,

spécialisée dans la fabrication des produits électroniques et électroménagers,annonce à ses clients, fournisseurs et partenaires la certification de son système demanagement qualité, selon les exigences de la norme ISO 9001: 2008.Ce certificat lui a été délivré par l'organisme certificateur allemand TÜV

Rheinland pour les activités de fabrication, montage et commercialisation des pro-duits électroniques et électroménagers ainsi que les activités de service après-vente. Cette certification illustre parfaitement l’aptitude de l’entreprise à fournir unproduit conforme aux exigences des clients et aux exigences légales et réglemen-taires applicables.«L’aboutissement à cette certification et à cette reconnaissance est le fruit d'un

engagement et d'une implication totale des premiers responsables de la marque, maisaussi de l'ensemble du personnel de la société qui, depuis toujours, œuvre au quoti-dien afin de satisfaire ses clients et fournir des produits conformes», a indiqué Iris quiexplique qu’il faut continuer dans cette lancée pour maintenir cette certification et amé-liorer sans cesse l’efficacité du système de management de qualité de l’entreprise.

Ah. A.

Phot

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Le Soird’Algérie Contribution

L’ auteur de ces lignes a fait par-tie des nombreux citoyens surlesquels s’est abattue la lourde

main de la SM – l’ancêtre du DRS —,après le coup d’Etat du 19 juin 1965.Certains pourraient en déduire qu’il estla personne la moins indiquée pour par-ler avec objectivité de la police politique.Il aurait été tentant, les yeux voilés par leressentiment, de saisir l’occasion des

attaques récurrentes contre le généralToufik pour régler de vieux comptes enfaisant chorus avec ceux qui veulentcharger la Sécurité militaire (quels quesoient l’époque et le sigle : DGPS,DCSA, DRS) de tous les maux et detous les échecs algériens depuis que cetimportant démembrement de l’ANP a étéérigé en police politique par Houari Bou-mediène. Il était primordial, au momentoù certains de mes compagnons et moi-même avons donné notre version desévènements de cette période, de nejamais parler de ce qui s’était passédans les sous-sols de quelquescasernes d’Alger. C’était notre façon dedissocier l’ANP des violences de lastructure de répression qu’un homme,fou de pouvoir, a lovée, pour plus de dis-suasion, au sein de l’armée. Le général Toufik et l’ancien DRS

n’ont, évidemment, aucune responsabili-té dans les actes de la SM, versionKasdi Merbah. Réchauffer de vieillesvindictes, c’était se placer dans l’esca-dron, dont les rangs ont grossi avec letemps, des arlequins costumés pourl’hallali. Certains, les crocs aiguisés surle marbre où le bon Lafontaine a gravéla devise du plus fort, avaient fait dansl’amalgame et s’en sont donné à cœurjoie. On oublie de parler du rôle et desméthodes de la police politique depuis laréunion du CCE du Caire en août 1957,pour se focaliser sur les heurs et mal-heurs d’une personne.

Abdelhamid Brahimi ouvre le balAbdelhamid Brahimi, ancien chef de

gouvernement de Chadli Bendjedid aumilieu de la décennie 1980, longtempsauto-exilé à Londres, avait été le premierà ouvrir le bal. Il avait tiré à bouletsrouges sur Toufik. Ce dernier n’étantplus en charge de responsabilités, il necraignait plus ses foudres. «Toufik épluchait les pommes de

terre et les carottes.» (A l’époque, Brahi-mi, lui, faisait sans doute partie d’un pre-mier collège de l’ALN exempt des tâchessubalternes).Toufik n’a pas été critiqué pour sa

gestion particulière des crises nées descontradictions, des antagonismes, del’arriération et de la propension à la

violence d’une partie de la société algé-rienne, ou encore pour sa responsabilitépersonnelle dans le rebond et le main-tien du système en place sous le prétex-te que ce système est le seul garant dela stabilité du pays, mais pour sa préten-tion, selon ses détracteurs, à vouloir,dans l’ombre, régenter le pays par lamanipulation...Un ministre, hier tout fier d’étaler sa

proximité avec Toufik, avait accusé sou-dain ce dernier d’avoir fabriqué des dos-siers contre des personnes à des finsinavouables. Ce n’était donc pas la nécessité de

restructurer un service pour le rendredavantage apte à son but et à sa fonction qui avait inspiré les change-ments, mais, nous avait dit ce ministre,la colère d’avoir vu ce même serviceentreprendre des actions contraires àcertains intérêts. Quand le désir de plai-re à tout prix conduit aux pires mal-adresses ! Un autre, responsable departi celui-là, n’en finit pas de rappeler àl’ancien chef, hier tout-puissant du DRS,la vieille et triste histoire du citron pres-sé. Certains ont la peau épaisse et dure.Et celui-là l’avait ainsi sans doute. Il seretrouva, quand sa saison passa, parceque citron quand même, dans la fosse àrebuts, vidé de sa substance. Lesanciens parlent de bouc émissaire. Lerôle du bouc émissaire est d’être chargéà fléchir de tous les péchés du clanavant d’être mené à l’autel sacrificiel. Legénéral Toufik, qui voit ses basquesmordillés chaque jour un peu plus parles petites dents des créatures qu’il a lui-même usinées, peut méditer à loisir surl’implacable logique du système qu’il atant protégé.

Le summum de l’irresponsabilitéL’écumant secrétaire général du FLN

tient Toufik pour responsable de tous lesdrames qu’a connus le pays : l’attaquede Tiguentourine, les manifestations deAïn Salah contre l’exploitation du gaz deschiste, l’affaire des moines de Tibhirine,les désordres de Ghardaïa, et la listedes «turpitudes» de Toufik, gageons-le,ne s’arrêtera pas là.Beaucoup s’offusquent, à juste rai-

son, que des ministres, que des cadresapplaudissent un discours irrespon-sable, un discours de règlement decomptes et de division. Les officiersissus de l’armée française ? Qui anommé au poste de vice-ministre de laDéfense A. Guenaïzia, un des plusemblématiques des DAF ? Commentose-t-il contredire le président de laRépublique qui a rappelé à l’occasion du5 Juillet ce qu’a fait l’ANP pour la

sauvegarde de l’Algérie républicaine ?L’ANP n’était-elle pas commandée en1992 par d’autres DAF ? Commentapplaudir un homme qui dénie au com-mandant Azzedine, à Yacef Saâdi, àZohra Drif, à Lakhdar Bouragaâ, entreautres grands patriotes, de s’exprimersur l’état actuel du FLN ? On applauditun homme qui affirme que l’instabilitévécue par Ghardaïa a été fomentée parles Services ? C’est un outrage à tousles cadres, à tous les hommes, tousdémembrements de l’Etat confondus,qui se sont investis pendant des annéespour ramener la concorde entre lescitoyens dans cette région de l’Algérie.Un homme qui laisse entendre que ledrame de Tiguentourine a été provoquéou facilité par les mêmes Services ?Personne n’a envisagé, avant

d’applaudir, les conséquences de tellesassertions : le retour de flamme dans larégion du M’zab et les questionnementsdes chancelleries étrangères, surtoutcelles dont les ressortissants ont perdula vie à Tiguentourine.Saâdani et son parterre de clercs

euphoriques savent-ils le bénéfice quevont tirer de leur show ceux qui, depuisdes années, par les moyens de la désin-formation ou de la justice internationale,veulent atteindre l’ANP à travers ses chefs à la retraite ou encore en acti-vité ? Savent-ils que le général Toufikn’intéresse les lobbies des droits del’homme, les officines de quelques pays«frères», les résiduels du parti défait etles excités de la Compétence universel-le qu’en tant que figure de proue desServices qui ont tant donné pour la sécu-rité du pays et sa stabilité ? Saâdani aoffert à tout ce beau monde ligué pourcréer un foyer d’instabilité en Algérie desarmes qu’ils sauront mettre en batterie.Les listes accusatoires sur lesquellesfigure la fine fleur de notre Institutionmilitaire vont être réactivées. Le procheavenir nous le démontrera.Pendant des années, des hommes de

bonne volonté – avocats, journalistes,représentants de la société civile,anciens combattants de la guerre delibération et aussi militaires à la retraite— se sont mobilisés, dans l’anonymat leplus total, pour défendre leur pays etl’institution militaire. Ils ont lutté pied à pied, par leurs

écrits, leurs témoignages, leurs actionscontre les ténors de la désinformationanti-algérienne.

Ils ont apporté un soutien non négli-geable aux autorités officielles attelées àla tâche de préserver les intérêts et lastabilité de l’Algérie. Comment se faire entendre des

autres quand la voix autorisée du secré-taire général du FLN prend à «contre-pied» tous leurs arguments d’une façonaussi tonitruante ?Au-delà du destin de Toufik, on peut

parler, pourvu qu’on prête l’oreille aux

échos qui parviennent de derrière toutesles façades des ONG «spécialistes» del’Algérie et de certains parquets euro-péens de désastre moral pour l’Algérie.

La nouvelle configurationAvec le départ de Toufik, l’ère de la

police politique toute puissante par lacouverture de l’ANP est-elle vraimentrévolue ? Beaucoup ne le croient pas.Un débat autour de cette question auraitintéressé les Algériens. Nul doutequ’avec la nouvelle configuration ducommandement de cette structure à latête de laquelle ont été placés des offi-ciers engagés pour leur pays et expéri-mentés, les missions basiques de la SM(encore une fois, quel que soit son sigle)resteront les mêmes mais les change-ments qui sont intervenus – c'est-à-direqui dépend de qui ?— sont une excellen-te chose pour l’ANP parce qu’ainsi elledemeurera éloignée des tâches de poli-ce politique. Elle a déjà fort à faire sur leterrain. Elle le démontre tous les jours. Dire cela, ce n’est pas se positionner

aux côtés de ceux qui se sont réjouis del’opprobre jeté sur l’ancien chef du DRSpour d’autres raisons. L’atmosphère par-ticulière qui a régné dans le pays aprèsles déclarations outrancières de person-nalités qui voulaient «régler son comp-te» à Toufik avait faussé la bonne per-ception de la portée des mesures posi-tives qui avaient été prises par le prési-dent de la République. Les changements (de positionnement

géographique) qui ont eu lieu, il y aquelque temps, au-delà des vraies rai-sons qui les ont motivés, auraient puêtre l’occasion d’une réflexion globalepour évaluer l’impact sur le pays de ladémarche imaginée et mise en œuvrepar le pouvoir politique depuis 1962 etqui a consisté à impliquer l’ANP dansune gestion policière de la société algé-rienne. Cela n’a pas été fait. L’arbre acaché la forêt.

Un chef innovantAttentif aux grands équilibres de la

société algérienne, «entremetteur» intel-ligent (au sens noble du terme), créateurde passerelles et de liens entre les diffé-rents acteurs de la vie politique algérien-ne, Toufik a été assurément un chefinnovant à la tête du DRS. Son style et sa méthode n’ont copié

en rien ceux de ses prédécesseurs.Kasdi Merbah a sévi à un moment parti-culier de l’histoire du pays. Houari Bou-mediène, son donneur d’ordres direct,ayant pris le pouvoir par le coup d’Etat etne pouvant le garder que par la force,dans un moment où de grands acteursde la Révolution, écartés par Ben Bella,prétendaient revenir sur la scène poli-tique, avait fait de la SM le bras frappantde son régime.

Beaucoup s’offusquent, à juste raison, que desministres, que des cadres applaudissent un discoursirresponsable, un discours de règlement de comptes

et de division. Les officiers issus de l’arméefrançaise ? Qui a nommé au poste de vice-ministre

de la Défense A. Guenaïzia, un des plusemblématiques des DAF ? Comment ose-t-ilcontredire le président de la République qui a

rappelé à l’occasion du 5 Juillet ce qu’a fait l’ANPpour la sauvegarde de l’Algérie républicaine ?

L’atmosphère particulière qui a régné dans le paysaprès les déclarations outrancières de

personnalités qui voulaient «régler son compte» àToufik avait faussé la bonne perception de la

portée des mesures positives qui avaient été prisespar le président de la République.

Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE 10ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX

Le temps des opportunistesPar Mohamed Makhdari

Le Soird’Algérie ContributionLa nouvelle donne internationale, les

changements au sein de la société algé-rienne, le multipartisme, la naissanced’une presse indépendante et pugnace,le développement des réseaux sociaux etla démarche prudente du pouvoir poli-tique, contraint de feindre la démocratiepar l’artifice, ont contraint la police poli-tique à s’adapter et à mettre en place desmachineries soft : les partis «champi-gnons» maîtrisés par les quotas ou lesstrapontins, ceux ayant une assise dansla société, rebelles aux ukases, soumis àl’humiliation des délitements internes parl’action mercenaire de «redresseurs», lesconsultations électorales contrôlées parle double fond de l’urne, les médias tenusen laisse par le robinet de la pub, à secici, goutte à goutte là-bas, plein débit plusloin, la vassalisation de la haute adminis-tration par la gestion des carrières, ladévitalisation de la société civile par l’an-goisse de la sonnerie de l’aube (réminis-cence de l’époque de la SM de FerhatZerhouni). C’est cette ingénierie com-plexe et le style particulier de son maîtred’œuvre qui ont fait le mythe de Toufik. Le déchaînement du terrorisme salafo-

djihadiste a amené le DRS à disposer deressources financières, humaines etmatérielles importantes pour faire face àl’offensive. Il est devenu, par la force deschoses, une armée au sein de l’armée,ensuite un Etat au sein de l’Etat. Toufikn’a jamais été ce que d’aucuns ont pensé(ou espéré) : une sorte de contre-pouvoirpouvant jouer les censeurs, les correc-teurs ou les opposants dans un systèmedont il était l’un des concepteurs. Formatédans la loyauté – plutôt que dans l’allé-geance –, il est allé jusqu’au bout de salogique, exécutant sans état d’âme son«job». Le passage en force de 2008,auquel il a prêté mainforte, a été son pointde non-retour. Bouteflika et Toufik, hommes de paix,

avaient été rapprochés par la convergen-ce des buts et la similitude de ladémarche. Houari Boumediène agissaitpar l’exclusion et Kasdi Merbah veillait àtarir tout effet négatif ; Bouteflika par lerassemblement et Toufik, par la consulta-tion et le dialogue, mettait en place lastructure, les étages courants et la façadede l’édifice. L’Algérie des dogmes, despassions, des accès de colère cycliqueset ravageurs et de la démesure en toutdoit être — la démarche du chef du DRSle démontre en tout cas — régentée plutôtque gouvernée. Pour certains peuples, ladémocratie ne peut être que prudente etmaîtrisée. L’ouverture débridée de la finde la décennie 1980 a conduit à la guerre

civile. Nul mieux que lui, et pour cause, nesavait la détermination, les moyens, lesbuts et les appuis extérieurs de ceux quiont réussi, à un moment donné, à entraî-ner dans leur aventure criminelle une par-tie de la jeunesse algérienne. Nul mieuxque lui ne pouvait mesurer qu’elle auraitété le prix à payer pour une solution uni-quement militaire. Dès lors, la démarche de paix d’Abde-

laziz Bouteflika ne pouvait que lui conve-nir. Sa proximité avec le chef de l’Etatétait fondée sur la conviction que seul cedernier pouvait instaurer la concordeentre les Algériens. Il le soutiendra de toutes ses forces,

quelquefois malgré les réticences de

compagnons outrés par les propos sati-nés du président en direction des «éga-rés». «Quand on veut ramener la paix, onutilise un langage de diplomate», seborne-t-il à répondre quand les ires alen-tour montaient crescendo. Son parti pris le mènera à fabriquer

une classe politique de «service» et uneopposition utile, sans se rendre compteque le délitement moral des chargés demission agira, par son effet soporifique,sur l’ensemble de la société au point de larendre indifférente aux affaires de la cité.Distant et austère, probe et propre, il n’aété à l’écoute des citoyens que pourveiller à la case R.A.S. Réservé et inac-cessible, il n’intervenait jamais au bénéfi-ce de quelqu’un, fut-il un compagnon deroute, sauf une fois, quand il sera troptard... La solitude d’un chef commencelorsqu’il ne sait pas défendre les siens.Cet homme en apparence froid qui désar-çonne le vis-à-vis par le silence et la fixitédu regard avait pour les grands soldats desa génération – «les anciens» comme ilaimait les appeler — beaucoup de consi-dération, surtout pour celui, souvent pré-sent sur la scène médiatique, dont il avaitpu apprécier l’abnégation et le couragede la décision au moment des grandspérils. Indifférent à l’argent et jaloux dubon renom de ses Services, les excrois-

sances véreuses, grâce à sa vigie, neseront jamais que tangentielles au troncprincipal, indemne, ce dernier, de la pour-riture. Mediène a su éviter à l’institutionmilitaire, qui affrontait le déferlement ter-roriste, le piège de l’isolement en don-nant à de nombreux citoyens et auxmoudjahidine l’occasion de servir leurpays aux côtés de leurs jeunes frères del’ANP. Le commandant Azzedine fut deceux qui répondirent à son appel. Bou-zegza et Zbarbar furent les lieux où El-Mekhfi, soutenu par Azzedine, infligeaaux GIA leurs premières défaites. En évoquant les «14» par le ricochet

de Toufik, et en les décrivant comme desmarionnettes, Saâdani démontre son

ignorance du poids et de la densité desliens qui unissent les gens de l’ALN àceux de l’ANP. Il ignore leur attachementviscéral aux valeurs portées jadis par leFLN dont ils furent l’âme et la substancecharnelle. Mais Saâdani ignore tant ettant de choses…L’erreur du général Toufik au moment

où, plus tard, voyant le président affaiblipar la maladie, il avait voulu mettre enplace une alternative pour le plus grandbénéfice du pays, a-t-il sincèrement cru,est de n’avoir pas accordé suffisammentd’importance à la nouvelle configurationdu pouvoir au sommet, pouvoir, malgréles apparences, plus que jamais robusteet imaginatif. Il n’a pas vu les raisons pourlesquelles cette nouvelle configuration nepouvait pas être déconstruite. Lui quiavait veillé avec tant de soin sur le bonrenom du corps qu’il commandait, n’avaitpas su – sans doute dépassé par lamécanique — préserver l’aura et le pres-tige de l’institution présidentielle, aumoment de la triste affaire Chakib, facili-tant ainsi d’intolérables et injustes amal-games. Il a été au-delà de ce qui lui a étépermis. La confiance ébranlée, ses joursétaient comptées. Ses adversaires ont pucraindre, à un moment donné, une résis-tance de sa part. C’était mal connaîtrel’homme. La stabilité du pays lui importait

plus que son destin personnel. Le souffleet le soufre de la déflagration d’octobre 88ont marqué sa vareuse d’une façon indélébile. Pour rien au monde il ne vou-lait revivre l’angoisse et les affres qui l’onttorturé lui et ses compagnons pendantces journées de braises où le pays a faillibasculer dans l’inconnu. Quand l’heurede partir lui fut signifiée, il se retira digne-ment, stoïque sous l’avalanche des quoli-bets, indifférent au concert indécent descalomnies.

Le mytheSa discrétion et son humilité l’ont

conduit trop longtemps à vivre à l’écartdes tumultes. Il est devenu, dans l’imaginaire populaire, une sorte desphinx, d’énigme, d’ombre tangible à l’en-trée de la caverne au fond de laquellebruissent les machineries mystérieuses etcomplexes du «système». Un «RabDzaïr» doté de plusieurs bras telle Kali, ladéesse hindoue de la transformation, dela préservation et du châtiment. Autant detitres qui collent parfaitement à l’hommeet à sa machine. Ce mythe de Toufik, qui rejaillissait sur

ses compagnons des autres corps desécurité, faisait croire à beaucoup d’Algé-riens que quels que soient les périls, l’Al-gérie aura les moyens de rester debout. Pour les Algériens, le DRS et son

ancien chef, le DRS et ses chefs, tous seschefs, au moment où les conséquencesde la gestion hasardeuse de Chadli Bend-jedid et de ses commis ont désarticulé lepays et placé à la merci des démagoguesdu FIS, le DRS a été le fer de lance desinstitutions républicaines de l’Etat qui ont,avec une extraordinaire abnégation,sauvé la République. Sauvé la République en répondant à la

violence par des actions adéquates, sansjamais tomber dans le piège de la respon-sabilité collective. Sauvé la République, surtout par le

choix délibéré de la persuasion et du dia-logue, y compris avec ceux qui ont prisles armes contre leur pays. Certainsmythes tiennent un pays debout. Le vide, pour l’instant comblé par la

main, le regard d’Abdelaziz Bouteflika, etpar son charisme, peut-il devenir demainun trou noir aspirant, giratoire, toutes lesaspérités à l’entour ? Ce chef, pourtant parfaitement averti

des faiblesses, des égoïsmes et de la fra-gilité de la parole des hommes politiques,a semblé surpris par le manque d’égardset de gratitude de ceux qui lui doivent tantde choses. Les Algériens aussi.

M. M.

Son parti pris le mènera à fabriquer une classepolitique de «service» et une opposition utile, sans serendre compte que le délitement moral des chargés

de mission agira, par son effet soporifique, surl’ensemble de la société au point de la rendreindifférente aux affaires de la cité. Distant et

austère, probe et propre, il n’a été à l’écoute descitoyens que pour veiller à la case R.A.S.

Jeudi 20 octobre 2016 - PAge 11

L’année 2015 a été la pire année de l’histoiremoderne du climat, cumulant sécheresse, mon-tée des eaux, inondations, records absolus de

température et augmentation des gaz à effet de serre.C’est là le constat, objet de ma dernière contribution.Mais il semble que l’année 2016, au vu des statis-

tiques climatiques, n’est pas en reste : l’Agence océa-nique et atmosphérique américaine (NOAA) annonceque les sept premiers mois de 2016 ont été les pluschauds avec 1,03°C au-dessus de la moyenne du 20esiècle.L’année 2016, au vu des dernières statistiques clima-

tiques, sera probablement la plus chaude de l’histoiremoderne du climat : c’est assez dire l’augmentation ten-dancielle des températures dans le monde.

Le mois de juillet 2016 a été le plus chaud de l’histoire moderne du climat

A preuve, le mois de juillet 2016 a été, selon les scien-tifiques, le mois le plus chaud de l’histoire moderne du

climat, c’est-à-dire depuis le relevé des températures ini-tié il y a plus d’un siècle, le mois de juillet étant tradition-nellement le mois le plus chaud sur terre.Cette hausse n’est pas spécifique à une région. Elle

a été enregistrée sur les six continents. Des épisodesparticulièrement pénibles ont été observés en Nouvelle-Zélande, dans les pays du Golfe et particulièrement àMitribah, au Koweït, avec une pointe de 52,5°C le 22juillet 2016.

L’année 2016 en voie de dépasser le record de 2015

L’année 2016 est en voie de dépasser de plus 0,19°Cle record que j’évoquais dans notre précédent article. Cesont là autant d’alertes lancées par la planète à la veillede la Conférence des Nations-Unies sur les change-ments climatiques qui débutera le 8 novembre 2016 àMarrakech, au Maroc. Cette conférence réunira chefsd’Etat, académiciens, think-tank, chefs d’entreprises,

gouvernements régionaux et locaux, associations inter-nationales, sociétés civiles (1).Et c’est précisément la constante action d’explica-

tions des sociétés civiles, incubateurs de passerelles,qui a imprimé un nouveau rythme aux négociations surle climat et a rapproché des mondes souvent opposés.Il reste à espérer que cette dynamique mondiale à

l’œuvre se poursuivra et s’amplifiera afin d’aider à lamétamorphose de nos modèles économiques.

C. R.* Ambassadeur des Déserts et des terres arides

(Convention des Nations unies pour la lutte contrela désertification), président de la Fondation desdéserts du monde, ancien ministre.

1) La Fondation des Déserts du Monde (FDM) par-ticipera à cette conférence onusienne.

Et si 2016 était l’année la plus chaudede l’histoire moderne du climat ?

Par Cherif Rahmani(*)

Ce chiffre a été annoncé par leprofesseur Hanane Djedi, médecin-chef du CAC, relevant du Centre hos-pitalier universitaire (CHU) deAnnaba. 40% des 2 000 maladesaccueillis mensuellement par lecentre viennent pour des cancers dusein, précise la même source. C’étaitlors des portes ouvertes qui ontdébuté mardi dernier au sein de cetétablissement sanitaire mis en servi-ce début 2015 et dont le rayonne-ment englobe une demi-douzaine dewilayas de l’extrême est du pays.

Programmée sur deux jours, l’initia-tive tend à informer et sensibiliser surune pathologie qui ne cesse deprendre de l’ampleur en milieu féminin.Elle vise également à faire connaîtreles moyens disponibles au sein duCAC depuis la cellule d’accueil, lematériel de dernière génération acquis

par ce centre jusqu’aux droits despatientes dans le transport en passantpar l’affiliation à la Caisse nationaledes assurances sociales (Cnas).

Outre ces deux journées, le CACprévoit les 20 et 27 du mois courantdeux séances de psychothérapie auprofit des atteintes du cancer du sein.Pour la journée du 22 octobre et avecla collaboration de la commune deAnnaba, d’associations de maladeset de groupes de bénévoles, un standsera érigé sur le cours de laRévolution pour se rapprocherdavantage de la population en vue derépondre à toutes les questionsconcernant cette maladie.

Les représentants du CAC aborde-ront notamment le dépistage précocede la maladie pour un traitement dontles résultats sont souvent positifs. Desdépliants et autres vidéos dans les deux

langues (arabe et français), réalisés pardes psychologues, sont mis à cetteoccasion à la disposition du public.

Ces journées portes ouvertesentrent dans le cadre de l’initiative«Octobre rose», consacrée chaqueannée à travers tous les pays du

monde à lutter contre cette patholo-gie. L’activité physique est égalementrecommandée par les initiateurs deces journées. Et dans cette optique,les organisateurs ont programmé unecourse au stade Chabou-Abdelkader.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Jeudi 20 octobre 2016 - PAGe 12Régions

CANCER DU SEIN

3 000 cas recensés au CAC de Annaba Trois mille cas entre patientes déjà traitées et suivies

périodiquement du cancer du sein et de nouvellesmalades actuellement en traitement ont été recensés auCentre anticancer (CAC) de Annaba.

M'SILA

1 mort et 2 blessésdans un accident

de la routeDimanche après-midi, les élé-

ments de la Protection civile de laville de Bou Saâda sont intervenuspour secourir des passagers vic-times d'un accident de la route sur-venu vers 17h 5mn sur le CW n°9,au lieudit «entrée de M'cif», dansla commune de Khoubana situé à50 km au sud du chef-lieu, suite àun télescopage entre une voiturede marque Peugeot 505 et uneRenault Mégane faisant un mort,un homme S. B. âgé de 32 ans, etdeux autres grièvement blessés,âgés de 20 et 23 ans qui ont étéévacués au service des urgencesde l'hôpital Rezig-Bachir de la villede Bou Saâda.

A. Laïdi

Chute mortelled'une femme du 3e étage

On a aussi enregistré le décèsd'une femme âgée de 40 ans, suiteà une chute qui s'est produite hiervers 7h du matin du 3e étage d'unimmeuble, dans la cité des 570logements à M'sila.

La victime a été déposée à lamorgue de l'hôpital Zehraoui deM'sila par les éléments de laProtection civile.

Les services de sécurité ontdéclenché une enquête pour éluci-der les causes de cette chuteentraînant la mort de cette femme.

A. L.

BÉCHAR

Mouvement de protestationcontre le wali

Des centaines de citoyens ontmanifesté leur mécontentementdevant le siège de la Wilaya deBéchar, ce mercredi 19 octobre,demandant ainsi le départ du premier responsable de la wilaya,en l’occurrence M. MohamedMedjdoub, en fonction à la tête dela wilaya de Béchar, rappelons-le,depuis juillet 2015. Les raisons quiont poussé les citoyens à agir de lasorte, nous dit-on, c’est la goutted'eau qui a fait déborder le vase, lanon-libération de la liste des béné-ficiaires des lotissements pourconstruction, que le wali a toujoursrenvoyée aux calendes grecques.

On apprend, également, quel’intervention des forces anti-émeutes a fait dégénérer d’un cranla manifestation. B. Henine

Disparition énigmatique de 30 millions de centimes à laposte d’El-MéridjaLa brigade de la Gendarmerie

nationale d’El-Méridja, une paisiblecommune située à 70 km du chef-lieu de la wilaya de Béchar, aouvert en enquête à la suite de ladisparition inexpliquée de 30 mil-lions de centimes de la caisse del’agence d’Algérie Poste de cettelocalité. Les faits remontent audébut de la semaine en cours,quand l’agent du guichet, semble-t-il, a quitté l’agence postale pourrevenir un moment après, etconstater la disparition énigma-tique de la somme en question, a-t-on appris. B. H.

La raison de cette résiliation, leretard accumulé dans la réalisation decette infrastructure. Dans la même lan-cée, il a exhorté le bénéficiaire du projetde réalisation d'un lycée d'une capacitéde 800 places pédagogiques d'achever

les travaux de cet établissementsecondaire avant la date du 30 juin2017 quitte à engager trois équipes demain-d’œuvre en vue d'achever celycée car le projet en question connaîtlui aussi un retard flagrant.

Lors de sa tournée dans lesdouars et localités de la daïra deOulhaça, le wali a visité le projet d'unbureau de poste à Zghar Hedahda etle chemin de wilaya CW 01 qui est envoie d'achèvement, et d'autres routesqui devront désenclaver de nom-breuses localités à l'instar de SidiLaâredj, Ouled Bencherif OuledBouzina et Ouled Boubhar, OuledBencheikh où leurs populations peu-vent s'adonner à leurs activités quoti-

diennes sans se soucier du problèmed'accès au chef-lieu de daïra ou leschefs-lieu de commune. Lors de sonentrevue avec la population de ceslocalités à vocation typiquement agri-cole, le wali a promis que d'autres pro-jets de développement local serontinscrits dans ces localités pour boos-ter le développement d'une part etd'autre part pour maintenir ces popu-lations dans leurs terres agricoles.

S. B.

AÏN-TEMOUCHENT

Le wali résilie le contrat d'un entrepreneur à OulhaçaEn marge de sa visite de travail à la daïra de Oulhaça, le

chef de l'exécutif et au cours de l'inspection des projets lancésdans cette daïra, n'y est pas allé avec le dos de la cuiller pourdécider de résilier le contrat d'un entrepreneur en charge de laréalisation du nouveau siège de la commune de Souk Letnine.

Une Chevrolet se serait, pour uneraison inconnue, déportée dans unemauvaise direction, percutant uncamion Shacman. Le bilan de cetaccident de la route est lourd : un

mort et deux blessés graves. D'aborddans un état critique, le conducteurdu premier véhicule est finalementdécédé peu de temps après sonadmission à l'hôpital Okbi, de la ville

de Guelma, révèle une source hospi-talière.

Grièvement blessés, les deuxautres passagers, deux hommesâgés de 20 et 24 ans, ont été éva-cués par les secouristes vers lepavillon des urgences de la mêmestructure hospitalière, où ils sont prisen charge. La circulation a dû êtreperturbée momentanément dans lesdeux sens, le temps d'évacuer lesvictimes et les véhicules, selon destémoignages. D'importants moyens

de secours ont été déployés pourdégager les trois victimes : un grouped'éléments de la Protection civile,deux ambulances et un médecin.

Présents sur les lieux, les servicesde sécurité ont ouvert une enquêteafin d'éclaircir les faits. C’est la éniè-me fois qu'un accident mortel se pro-duit sur cette portion de la RN 21. Cenouveau drame justifie donc uneréflexion profonde qui contraindraitles usagers à réduire leur vitesse.

Noureddine Guergour

ACCIDENT DE LA ROUTE À GUELMA

Un mort et deux blessés graves à Héliopolis Une violente collision entre un véhicule léger et un

poids lourd s'est produite dans la nuit de mardi à mercre-di, vers 1 h 45 sur le tronçon de la RN 21 reliant Guelma etAnnaba, au lieu-dit «Base de vie», à la sortie d'Héliopolis,a rapporté hier la cellule de communication de laProtection civile de la Wilaya.

Des recherches ont été diligentéesà l’aide de moyens technologiquessophistiqués, chose qui a permis l’ar-restation du coupable, d’autant plusque celui-ci a essayé de faire chanterla victime en lui exigeant une forte

somme d’argent, à défaut il publieratoutes les photos et vidéos quecontient le smartphone, sur lesréseaux sociaux.

L’opération a conduit à l’arrestationdu présumé coupable ainsi que trois

de ces acolytes et la récupération duproduit dérobé.

Présentés devant le procureurauprès du tribunal de Mila, une miseen détention provisoire a été ordonnéeà l’encontre de trois malfaiteurs alorsque le 4e a bénéficié d’une citationdirecte. La deuxième affaire a trait àune tentative de vol et d’escroquerie,lorsque le propriétaire d’une voiture detourisme immatriculée à l’étranger aconfié, pour une quelconque raison,son véhicule à une de ses connais-

sances et que ce dernier, au lieu derestituer le bien à son propriétaire, adécidé de le vendre à une tierce per-sonne et que cette dernière l’a encorerevendu une 2e fois, avec la complicitéd’une autre personne.

L’enquête a mené à l’arrestationdes quatre mis en cause, qui ont ététraduits devant le procureur qui, à sontour, a ordonné la mise en détention duprincipal coupable et la mise souscontrôle judiciaire des trois autres.

A. M’haïmoud

MILA

8 malfaiteurs neutralisés Suite à une plainte déposée par un citoyen auprès du

service de cybercriminalité, relevant de la police judiciairede la Sûreté de wilaya, relative au vol de son smartphoneau niveau d’une salle des fêtes à Mila, les éléments de cettebrigade ont immédiatement déclenché une enquête.

Le coup d’envoi a été donné le 1er

octobre dernier et la campagne nes’achèvera que le 31 décembre pro-chain. Quelque 670 000 doses devaccin pris en charge par l’Etat sontmises à la disposition des vétérinairesmandatés dont le nombre avoisine la

trentaine. Pour l’éleveur, la vaccina-tion de ses ovins est effectuée gratui-tement alors que le vétérinaire perçoit20 DA par tête versés par l’Etat.

M. Amroun, le vétérinaire aveclequel nous avons pris attache, nousa confié que la campagne de vacci-

nation est en cours et elle ne s’achè-vera qu’à la fin de l’année.

Des foyers de clavelée ont étédétectés dans plusieurs localités dela wilaya, à savoir celles de MostefaBenbrahim, Tilmouni, Sidi-Bel-Abbès,Zerouala, Mérine, Boukhanefis,Telagh, Oued Sefioum, Tenira. Cettedéclaration de maladie installera l’im-munité chez l’ovin affecté et ce der-

nier ne sera pas vacciné. La vaccina-tion ne concerne que les sujets sains.M. Amroun a tenu à nous soulignerque la clavelée ne tue pas l’ovin,encore moins pendant la périodechaude de l’année car le virus esttrès sensible à la chaleur.

La clavelée n’a aussi aucune inci-dence sur la santé de l’être humain.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

La campagne de vaccination contre la clavelée bat son pleinLa campagne de vaccination contre la clavelée (rougeo-

le) des ovins bat son plein dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès.

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DR

Fidéliser les clients par une connectivité permanenteLe décollage de la vidéo en streaming dans les réseaux

mobiles à très haut débit est en train de provoquer une véri-table mutation dans les normes d’étude de comportementsdes utilisateurs de smartphones vis-à-vis de leurs opérateurstélécoms. C’est le fournisseur des solutions IT Ericsson quil’affirme dans une étude publiée sur son site web. Pour rap-pel, au cours des deux dernières années, les performancestechnologiques relevées dans le domaine du codage de l’infor-mation ont permis le lancement de nouvelles applications delive-streaming comme Periscope et Meerkat, ainsi que l’enri-chissement des applications déjà existantes pour les doter deces nouvelles fonctionnalités de diffusion vidéo en direct. Lapossibilité de regarder en live des contenus vidéo en strea-ming, générés par les usagers eux-mêmes devient effective

dans plusieurs espaces numériques dont Facebook. La gratui-té de ce service a suscité un important engouement des usa-gers du plus important réseau social. Le rapport de l’équipe-mentier suédois indique que les utilisateurs de smartphonesregardent en moyenne 600 minutes de vidéo en streaminglive par mois, soit l’équivalent de 12 Go de volume data. Cequi provoque une montée en charge de la quantité de don-nées circulant dans les réseaux des opérateurs mobiles.

Cette explosion des usages en matière de données mobilesne risque pas de saturer les réseaux cellulaires puisque desaméliorations ont été apportées via le processus de migrationde la 3G vers la 4G. Selon le dernier rapport d’Ericsson sur lamobilité, 50% de la population mondiale est couverte par lesréseaux 4G. Ceci a engendré une croissance accélérée du traficdes données. La redéfinition des lignes de l’expérience de laconnectivité doit donc s’effectuer avec une vigilance accrue

des opérateurs mobiles. Désormais, la connectivité condition-ne la fidélité de leurs clients. L’idée de se focaliser sur desavantages tarifaires pour garder un abonné semble venird’une époque révolue d’avant la 4G. En effet, les opérateursne peuvent plus se contenter d’offrir seulement une bonnecouverture radio et un système tarifaire attractif. Les adeptesde la vidéo en streaming live, qui seront de plus en plus nom-breux dans l’avenir, attendent des opérateurs une meilleurefluidité de navigation plutôt que d’être informés sur la portéede leur couverture réseau. L’internaute mobile de demainpaiera plus pour regarder une vidéo en streaming de hautequalité sans coupures.

F. F.

Par Farid Farah

Ericsson :l'expérience dustreaming vidéo

détermine lafidélité des

clients mobiles

GoogleTransparency

Report :l’Algérie n’a

introduit qu’uneseule requêted’information

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Le Soir d’Algérie 13Jeudi 20 octobre 2016N°3

Ericsson, Opérateurs, Mobiles, Data, 3G, 4G, Periscope,Meerkat, Live-Streaming

L’e-paiementavance à pas

très modestesen Algérie

l Le paiement électronique est enfin lancé enAlgérie. Ses pas sont toutefois très modestes. Etpour cause, l’information n’est pas suffisammentdisponible pour les usagers, alors que les agentsdes grands facturiers concernés n’en savent pas

plus sur le fonctionnement de ce nouveausystème. Les interfaces web de certains grandsfacturiers ne sont pas suffisamment prêtes.

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l Au premier semestre 2016, l’Algériea introduit une seule demande

concernant un compte d’utilisateur deGoogle, indique le dernier «Rapport detransparence» du géant de la recherchesur internet. C’est la première requête

introduite par l’Algérie depuis lelancement du rapport en 2009.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieJeudi 20 octobre 2016 - PAGE14 Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE15

Phot

os :

DR

N°3

Ericsson : l'expériencedu streaming vidéo déterminela fidélité des clients mobiles

E ricsson vient de publier sonrapport intitulé «Experienceshapes mobile customer

loyalty» (l’expérience détermine lafidélité des clients mobiles). Ce rap-port met en lumière le comportementen ligne avec les applications vidéode plusieurs profils d’utilisateurs desmartphones. Il analyse les enjeuxde l’évolution du développement dustreaming vidéo et les stratégiesd’amélioration de la vitesse deconnexion des réseaux. Desréseaux plus performants devraientse généraliser à l’avenir pour faireface aux changements d’habitudesde consommation des internautesmobiles, devenus très exigeants via-à-vis de la qualité de la connexion.

Selon ce rapport, la qualité deconnexion est devenue l’élémentvital de la fidélité des clients enversles opérateurs. Le document révèleque les mesures de fidélité desclients dans l’industrie des télécom-munications ont changé de métho-de. Désormais, le système du NetPromoter Score (NPS - taux derecommandation) ne parvient plus àdéterminer la préférence des utilisa-teurs parmi les opérateurs de la télé-phonie mobile, puisqu’il ne tient pascompte de l’évolution des attentesdes usagers en matière de perfor-mances réseau lorsqu’ils consultentles applications vidéo de haute qua-lité. «Le système NPS peut être utileà un haut niveau, mais il indique uni-quement une petite partie de l’histoi-re. Lorsque les consommateurs veu-lent utiliser les services ou produitsd’un opérateur, ils comparent tou-jours les alternatives disponibles. Ilspeuvent bien recommander le choix

d’un opérateur tout en donnant unavis positif sur d’autres. Ce quiillustre parfaitement le besoin decomprendre la fidélité des consom-mateurs dans un contexte concur-rentiel complet », lit-on dans le rap-port établi par l’observatoireConsumerLab de la compagnie sué-doise.

L’étude menée par Ericssonrévèle également que deux usagersde terminaux intelligents sur cinqaffirment qu’ils font face à plus de 11problèmes par semaine. Ces pro-blèmes vont du manque de signal oude couverture à la lenteur de l’affi-chage des pages web et de la lectu-re des contenus vidéo, en passantpar le ralentissement du télécharge-ment des applications issues dustreaming vidéo, des sites web etmédias sociaux. «Globalement, 26%des utilisateurs de smartphonesdisent qu’ils rencontrent quotidien-nement des perturbations liées austreaming vidéo. Ce taux augmenteà plus du tiers dans des pays à fortedensité téléphonique mobile commele Brésil, l'Inde et l’Indonésie. Bienque la couverture mobile à largebande se soit améliorée, l’évolution

technologique des applications etles nouveaux comportements dustreaming vidéo font appel à plusd’efficacité dans les performancesdes réseaux mobiles», indique lerapport.

Les usagers de smartphones ne sontpas génériques

Les rédacteurs du rapport révè-lent aussi que les performances duhaut débit mobile sont une source demécontentement chez 73% des usa-gers de smartphones dans lemonde. Plusieurs personnes parmieux se plaignent de coupures et dys-fonctionnements lors de la lecture enligne des fichiers de la vidéo enstreaming. «L’expérience que l’utili-sateur a du haut débit mobiledemeure ainsi l’accélérateur de lafidélité vis-à-vis d’un opérateur»,affirme le document d’Ericsson. Lerapport de la firme suédoise conclutque l’enclin de la fidélité des usagersreste difficile à atteindre dans le planbusiness d’un opérateur mobile. Cesutilisateurs peuvent rester attachésà leurs opérateurs pour diverses rai-sons en dépit de leurs déceptionssuite à la mauvaise qualité des ser-vices. «Un manque de défection dela clientèle n’indique pas forcémentla présence d’une fidélité chez elle.Les usagers de smartphones ne

sont pas génériques obligeant alorsles opérateurs à répondre auxbesoins et comportements desclients.

Alors que les réseaux Broadbandmobiles se sont améliorés avec letemps, les applications ont égale-ment évolué, intégrant de nouvellesfonctionnalités, comme la vidéo, cequi fait apparaître d’autres exi-gences dans la performance desréseaux», note l’étude. «Les nou-velles applications continueront àémerger et le comportement d’usa-ge va encore évoluer, la performan-ce des réseaux sera alors l’élémentmoteur de la fidélisation des utilisa-teurs de smartphones envers leursopérateurs», conclut le rapport.Selon Ericsson, les opinions expri-mées qui ont été examinées dans lecadre de cette étude, réalisée enfévrier 2016, proviennent de 15 000utilisateurs de smartphones, âgésde 18 à 69 ans, dans 14 pays :Suède, Brésil, Corée du Sud, Chine,Allemagne, Inde, Indonésie, Oman,Pologne, Russie, Irlande, Ukraine,Etats-Unis et Royaume-Uni. A l’ex-ception de l’Inde où 2 000 personnesont participé à l’enquête en ligned’Ericsson, 1 000 usagers dans cha-cun des 13 pays restants ont répon-du au questionnaire de l’enquête.

F. F.

l L’expérience de la connectivitépermet aux opérateurs de la

téléphonie mobile decomprendre et d’appréhender en

profondeur le niveau de lafidélité de leurs clients. Ce sontles experts de l’équipementiersuédois Ericsson qui l’affirmentdans une étude publiée sur lesite web de l’entreprise.

Par Farid Farah

Google Transparency ReportL’Algérie n’a introduitqu’une seule requête

d’informationAu premier semestre 2016, l’Algérie a intro-

duit une seule demande concernant uncompte d’utilisateur de Google, indiquele dernier «Rapport de transparence» du

géant de la recherche sur internet. C’est lapremière requête introduite par l’Algériedepuis le lancement du rapport en 2009.

L’Algérie fait son entrée dans leRapport de transparence de Google pour la

période allant du 1er janvier au 30 juin 2016. Avant cela, les autorités algé-riennes n’avaient jamais demandé des informations sur des utilisateurs desproduits de Google comme Gmail et YouTube. Le «nombre de demandesd'informations» adressées par des gouvernements à Google a atteint unnouveau record passant à près de 4 943 (concernant 76 713 utilisateurs) au1er semestre 2016, contre 40 677 requêtes (81 311 comptes) six mois plustôt et 35 365 demandes (68 908 utilisateurs) au 1er semestre 2015. Le pour-centage de demandes auquel Google affirme avoir accédé, en fournissantune partie ou l’intégralité des informations demandées par des «organismeschargés de l'application des lois» est de l’ordre de 64% aussi bien au 1er

semestre 2016 que pour les deux autres périodes considérées. «Nous exa-minons chacune des demandes pour nous assurer qu'elle respecte à la foisl'esprit et le texte de la loi, et sommes parfois amenés à refuser de fournirles informations demandées ou à les limiter», affirme Google dans sonTransparency Report. L’Algérie n’est pas le seul pays à être cité pour la pre-mière fois dans ce rapport lancé en 2009. D’autres ont formulé leur premièrerequête durant le premier semestre 2016. Il s’agit de la Biélorussie, duSalvador, des îles Cayman, des îles Fiji et de l’Arabie Saoudite. Les Etats-Unis et l’Allemagne, respectivement 1re et 2e, totalisent à eux seuls plus de51% des demandes d’informations pour cette période, avec respectivement14 168 et 8 788 requêtes sur un total de 44 943. La Tunisie et le Maroc nefigurent pas dans les chapitres «demandes d’informations» des rapportsGoogle Transparency publiés entre 2009 et 2016, mais ont déposé des«requêtes de suppression de contenus» en 2014, pour le Maroc, et en 2015,pour la Tunisie.

Facebook et Twitter également sollicitésLe site de micro-blogging, Twitter, reçoit lui aussi des demandes d’infor-

mations ou de suppression de contenus. Dans son dernier Rapport de trans-parence comptant pour le 1er semestre 2016, Twitter fait état de 5 676demandes d’informations, concernant 13 152 comptes, provenant de gou-vernements, «généralement dans le cadre d'enquêtes criminelles», maisaussi 131 requêtes non-gouvernementales. Depuis la publication de sonpremier rapport semestriel en 2012, aucun pays du Maghreb ne figure parmiles pays ayant formulé des demandes d’informations ou suppressions decontenus. Comme pour Google, le gros des requêtes au 1er semestre 2016provient des Etats-Unis (2 520 demandes concernant 8 009 comptes), laFrance (572 demandes pour 686 comptes), la Turquie (280 demandes / 443comptes), l’Espagne (117/295), et l’Arabie Saoudite (99/156), Canada(65/69). Le nombre de demandes gouvernementales d’informations adres-sées à Facebook, au 2e semestre 2015 (le plus récent rapport disponible enligne), a atteint 46 710, concernant 65 858 comptes FB. L’unique requête enprovenance de l’Algérie a été enregistrée au 2e semestre 2014. La demanded’information concernait un seul compte. Selon les rapports de transparencede Facebook publiés depuis 2013, Algérie n’a jamais demandé une «sup-pression de contenu».

A. Z.

Abdelkader Zahar

Google, Twitter, Facebook, Transparency Report,Algérie, France, USA, YouTube, Tunisie, Maroc

Ericsson, Opérateurs, Web, Fidélité, Clientsmobiles, Vidéo, Streaming

L’e-paiement avance à pas trèsmodestes en Algérie

Si attendu par les Algériens, le paie-ment à distance a été lancé depuis deuxsemaines. Lancé ce n’est pas vraimentle cas, puisque de grandes lacunes enmatière d’information des usagers sub-sistent. Le portail Bitakati.dz fournitquelques informations de base, essen-tiellement en langue française, et permetde commander la carte interbancaire(CIB) et le mot de passe auprès de labanque de l’usager. Mais de là à passerau e-paiement, la démarche n’est pasaussi facile. Le e-paiement est censépermettre aux usagers de s’acquitter deleurs factures d’eau (Seaal), de télépho-ne (Algérie Télécom, Mobilis, Djezzy etOoredoo), de transport aérien (AirAlgérie), d’assurances (Cnas et Amana),comme l’explique l’onglet «Où utiliser macarte ?» du site Bitakati.dz. La sociétéd’eau et de l’assainissement d’Alger(Seaal) et Algérie Télécom (AT) sont,selon le ministre délégué auprès duministre des Finances, chargés de l’éco-nomie numérique et de la modernisationdes systèmes financiers, MouatassemBoudiaf, le noyau du e-paiement enAlgérie. Le citoyen évitera les longueschaînes d’attente au niveau desagences, comme il peut régler sa facturele week-end et/ou pendant la nuit enseulement quatre étapes faciles à mani-puler : accéder à l’espace privé du clientsur le site du web marchand, faire entrerses informations personnelles, faireentrer son mot de passe et enfin validerl’opération. Tout paraît simple, maisencore faut-il expliquer certaines étapesà l’utilisateur et afficher clairement l’es-pace paiement électronique sur les sitesweb. Parmi les grands facturiers, laSeaal semble s’être déjà préparéedepuis quelque temps. La société propo-se depuis au moins deux bimestres, sursa facture eau et assainissement, uneclé de paiement électronique renouve-lable avec chaque nouvelle facture. Ils’agit d’une clé de 22 chiffres que l’abon-né fait rentrer dans quatre cases diffé-rentes consultable sur la page «réglervotre facture d’eau avec votre CIB» surle site de Seaal afin de pouvoir payer enligne sa facture tout en passant par lesétapes déjà citées. Les clients de la

Seaal semblent partisans de cette for-mule de paiement. C’est, en tout cas, ceque révèle un sondage effectué par lasociété concernant les préférences deses abonnés concernant le mode depaiement. Ainsi, 57,9% des participantsau sondage disent opter pour le e-paie-ment pour régler leurs factures, contre10,5% seulement qui privilégient le paie-ment au niveau des agences clientèles.Contrairement au site de Seaal où l’es-pace de paiement en ligne est présentésur la page d’accueil, l’option e-paiementn’est pas mise en avant sur le site élec-tronique d’Algérie Télécom. L’usagerintéressé par cette formule de paiementen ligne doit donc bien chercher cetteoption furtive dans les différentesrubriques proposées par la plateformeweb de l’opérateur historique, avant d’ar-river à l’icône «Espace client» qui ren-voie vers les deux types d’abonnement4G (sans fil) et Idoom (Téléphonie fixe etADSL), pour « gérer, recharger etconsulter votre compte client»), puisclient «particulier» ou «professionnel»sur lesquels on peut effectuer l’opérationde e-paiement après avoir créé uncompte client.

Plus simple chez les opérateursmobiles

Le paiement via carte bancaire a étélancé depuis quelque temps déjà par lestrois opérateurs mobiles (Mobilis, Djezzy,Ooredoo) dans le cadre de partenariatsavec certaines banques. La nouveautécette fois, depuis le lancement institu-tionnel du e-paiement, c’est que le paie-ment en ligne est possible avec lescartes de l’ensemble des établissementsbancaires membres de la carte interban-caire. Les espaces de paiement électro-

nique sont visibles sur les pages d’ac-cueil des sites web des trois opérateurs.Il s’agit des icônes «E-rselli» pourMobilis, «My Djezzy»qui renvoie vers e-Flexy et e-Facture, et «e-Storm» pourOoredoo. Les procédures pour ces fac-turiers sont les mêmes. Il faut d’abordcréer un compte utilisateur lié au numérode téléphone de l’usager, dans lequelsont demandées les informations néces-saires à l’identification de l’abonné (nom,prénoms, adresse).

Sur les espaces de e-paiement dechacun des trois opérateurs mobiles, ledétenteur de la carte CIB doit introduireun numéro de téléphone auquel est des-tiné le chargement et le montant derechargement avant de valider l’opéra-tion sur le site de l’opérateur. A partir decette étape, et quel que soit l’opérateurmobile, les clics de validation de l’opéra-tion de recharge d’un numéro de télé-phone renvoient tous vers la «plateformede paiement par carte interbancaireCIB» de la Satim (Société d'automatisa-tion des transactions interbancaires et demonétique), l’opérateur monétique inter-bancaire en Algérie. Dans cette ultimeétape de l’opération de e-paiement, leclient doit inscrire le numéro de sa carteCIB, le cryptogramme CVV2 (trois der-niers chiffres inscrits sur le dos de laCIB), le mois d’expiration, nom et pré-noms du détenteur de la carte, sonadresse et le code postal.

Sonelgaz… un grand absentQuant à Sonelgaz, le ministre des

Finances, Hadji Baba Ammi, a laissé

entendre, le jour du lancement officiel due-paiement, que le Groupe ne tarderapas à être de la partie. «Nous travaillonspour faire rejoindre Sonelgaz» a-t-il indi-qué. Contrairement au paiement des fac-tures de la Seaal qui peut être effectuédans n’importe quelle agence dans unemême wilaya, celles de Sonelgaz doi-vent l’être dans l’agence commerciale del’abonné. Il faut souvent consacrer unematinée pour effectuer cette tâche, sil’agence en question ne se trouve passur le parcours habituel de l’abonné. Lee-paiement sera donc le bienvenu. Mais,à ce jour, les trois filiales de la société(SDA, SDE et SDO) ne permettent quela consultation de la facture via un lienqui mène vers la filiale «Elit Spa» (ELDjazaïr Information Technology), char-gée de l’activité Systèmes d’Informationdu Groupe Sonelgaz. Selon le ministredélégué auprès du ministère desFinances, deux jours après le lancementdu e-paiement, 260 transactions ont étéenregistrées (il ne précise pas si elles ontété effectuées par des entreprises oudes particuliers), et 6 000 visites pour lesite Bitakati dont un millier à partir del’étranger. Sur 1,3 million de cartes CIBen circulation, seulement 500 000 motsde passe sont délivrés. Selon la mêmesource, une campagne de sensibilisationest prévue pour bientôt, dans les troislangues (arabe, tamazight et français),sous forme de supports vidéo et via desSMS, ainsi qu’un numéro Vert (3 020)accessible gratuitement à partir de lignesfixes et mobiles.

L. A.

l Le paiement électronique est enfin lancéen Algérie. Ses pas sont toutefois trèsmodestes. Et pour cause, l’information

n’est pas suffisamment disponible pour lesusagers, alors que les agents des grandsfacturiers concernés n’en savent pas plussur le fonctionnement de ce nouveausystème. Les interfaces web de certains

grands facturiers ne sont passuffisamment prêtes.

Par Lynda Abbou

e-paiement, facture, Mouatassem Boudiaf, CIB, carteinterbancaire, Algérie Télécom, Djezzy, Mobilis,Ooredoo, Sonelgaz, finance, Hadji Baba Ammi

Vodafone Australie arrêtera sonréseau GSM l’année prochaine

Vodafone Australie a annoncé qu'il va fermer son réseau GSMl'année prochaine en raison de l'absence d’exploitation par les usa-

gers mobiles qui utilisent principalement les réseaux 3G, ainsi que la4G. Vodafone Australie a lancé son service 2G en 1993. Depuis, leréseau de l’opérateur a rapidement évolué. La 4G de VodafoneAustralie transporte près de 80% du trafic total de données de l'en-treprise. Le réseau 2G porte maintenant sur moins de 1% du traficde données de l'opérateur, et environ 2% de son trafic voix. Le direc-teur général de la technologie chez Vodafone Australie, KevinMillroy, a déclaré que la société va entamer une campagne sur 12mois pour déplacer de manière proactive les clients restants hors deson réseau 2G existant. «Nous voulons être totalement francs ettransparents avec nos clients en leur donnant un préavis de la fer-meture de notre réseau 2G à la fin de l'année prochaine», a déclaréM. Millroy. «Nous allons travailler en étroite collaboration avec nosclients 2G pour que cette transition soit aussi simple que possible»,a-t-il déclaré. Plus de 600 000 clients de Vodafone ont déjà «raccro-ché» leurs appareils 2G depuis janvier 2013. Cela a permis à l’opé-rateur de dégager la voie d’une partie de son spectre 2G pour letransférer vers les services 4G. L’arrêt du réseau GSM est prévupour le 30 septembre 2017.

GSMA, la loi «Net Neutrality»des Pays-Bas est contraireaux règlements de l’UE

La loi «Net Neutrality» adoptée récemment par le Sénat desPays-Bas est contraire aux règlements de l’UE. La décision nuira audéveloppement de services innovants et au libre choix du consom-mateur, a averti GSMA, l’association des opérateurs mobiles. LaGSMA souligne que la nouvelle loi est incompatible avec l'OpenInternet Regulation de l’UE, en vigueur depuis novembre 2015. Enoutre, la mise en œuvre de la loi «Net Neutrality» nuit aux intérêtsdes consommateurs en étouffant l'innovation et en limitant le choixdes services offerts aux citoyens néerlandais. «Nous sommes trèsdéçus par le résultat du vote. Nous croyons que la loi néerlandaise«Net Neutralité» va bien au-delà de l'intention du règlement de l'UE.Nous demandons donc à la Commission européenne de veiller à lamise en œuvre harmonisée des règles de l'internet ouvert

d'Europe», a déclaré Afke Schaart, vice-président Europe GSMA.L’association rappelle que l’UE a établi, «après un long débat», desnormes internet «ouvertes» et «solides», pour permettre «d’amélio-rer les services aux consommateurs et aux entreprises comme l'e-santé, les voitures connectées et le très haut débit».

VimpelCom choisit CiscoJasper comme plateforme«Smart Connectivity»

VimpelCom Russie a choisi Cisco Jasper pour être la plateformeControl Center de gestion intelligente de connectivité à travers sespropriétés d'opérateur de réseau mondial. Le partenariat vise à amé-liorer les possibilités commerciales à l'échelle internationale pour lesegment business-to-business de Vimpelcom. En utilisant la plate-forme Internet des Objets (IdO), Control Center, les clients d'affairesde VimpelCom seront en mesure de mettre en œuvre, gérer et

monétiser les services M2M/IdO, tels que la gestion de la flotte et lescompteurs intelligents, grâce à la connectivité des périphériquessans soudure. La plateforme Control Center offre une visibilité et unegestion des connexions M2M en temps réel, à la base des servicescommerciaux IdO. Cisco Jasper est en partenariat avec 33 groupesd'opérateurs mobiles qui représentent plus de 120 réseaux d'opéra-teurs mobiles dans le monde. Selon Kalle Ward, directeur généralEMEAR, IdO Cloud à Cisco Jasper, ce partenariat «permettra auxentreprises globales innovantes de capitaliser sur les services IdO,de capturer leur part du marché des services connectés et d'introdui-re de nouveaux modèles d'affaires».

La prochaine mise à jour majeure deWindows 10 prévue début mars 2017Microsoft prévoit au moins deux grandes mises à jour de

Windows 10 l'année prochaine, et la première (dont le nom de codeest Redstone 2) arrivera probablement en mars. Il est attendu que

Microsoft donne des détails sur ce que lacompagnie envisage d'inclure dans sa pro-chaine mise à jour majeure de Windows10 lors d’un événement spécial«Surface PC» prévu à la fin de cemois. Microsoft a déjà commencé àtester quelques nouvelles fonctionna-lités de Windows 10 avec WindowsInsiders, mais la plupart des change-ments ont été relativement mineursjusqu'à présent. Microsoft prévoit d'ap-porter une fonctionnalité de réductionde la lumière bleue dans la MàJ deWindows 10, à côté de l'amélioration deCortana pour aider à combler l'écart entre lesappareils mobiles et les PC. Microsoft envisage également une fonc-tion «HomeHub» pour Windows 10 pour gérer les périphériquesintelligents. Toutes ces nouveautés devraient être annoncées lors del'événement de Microsoft, le 26 octobre prochain.

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FOOTBALLTIRAGE AU SORT DE LA 31e PHASE FINALE DE LA CAN DE FOOTBALL (GABON DU 14 JANVIER AU 5 FÉVRIER 2017)

La Tunisie et le Sénégalau menu des Verts

l Les dés sont jetés ! L’Algériesait désormais à quoi s’en tenir àl’occasion de la phase finale deGabon-2017, sa dix-huitième depuisEthiopie-1968. Tête de série avant letirage au sort, l’EN algérienne sanscoach depuis le 11 octobre dernier etla démission-limogeage de MilovanRajevac se frottera, dans un groupe Brelevé, avec le Sénégal, et leZimbabwe. Les Verts ouvriront leurcompétition le 17 janvier àFranceville face au Zimbabwe.

Très redouté par nombre d’ob-servateurs, le tirage de la CAN-2017 a été, tout compte fait, clé-ment pour les Algériens qui ont,grosso-modo, évité les gros brasdu football africain. Car, hormis leSénégal que l ’Algérie a déjàaffronté et battu lors de la dernièremanifestation disputée exception-nellement en Guinée-Équatoriale,les deux autres adversaires desFennecs lors du premier tour dutournoi gabonais, le Zimbabwe etla Tunisie, sont jouables. Unesélection tunisienne qu’on avaitcroisée en 2013, lors de la CANsud-africaine où les joueurs deVahid Halilhodzic ont perdu malgréune domination territoriale. Pour leZimbabwe que les équipiers deMandi rencontreront d’entrée de lacompétition, la dernière fois quel’Algérie a croisé les Warriors

remonte au 18 juin 2005 à Oran(2-2) en qualifications du Mondial-2006.

Il y a lieu d’espérer que l’ordredes rencontres de ce premier tourde la CAN-2017 soit favorable auxAlgériens. Gagner lesZimbabwéens tout en ayant l’œilsur le duel Tunisie-Sénégal, puisaffronter respectivement les Aiglesde Carthage et les Lions de laTéranga peut, en fait, offrir uneopportunité de passer la premièrephase du tournoi avec succès. Lefutur sélectionneur de l’EN, quisera connu, au début de la semai-ne prochaine aura, de son côté, du

pain sur la planche, lui qui n’auraque le match du Nigeria, le 12novembre à Uyo (2e journée desqualifications au mondial-2018),pour se fixer sur la valeur de sonteam et ses chances durant letournoi africain de l’hiver 2017. Le14 janvier à Libreville, le Gabon,pays hôte, ouvrira le tournoi contrela Guinée-Bissau qui sera à sapremière participation à une phasefinale de la Coupe d’Afrique desnations.

Les Verts joueront leurs deuxpremiers matchs à FrancevilleLa Confédération africaine de

football a organisé mercredi untirage au sort pour déterminer lessites où évolueront et hébergerontles seize nations qui animeront la31e édition de la CAN. Ainsi, si leGabon et la Côte d’Ivoire savaientd’avance qu’ils seront domiciliésrespectivement à Librevil le etOyem, les équipes d’Algérie et duGhana devaient attendre la jour-née d’hier et le tirage au sort desmatchs du tournoi de football deGabon-2017 pour connaître lesvilles ou elles éliront domicile.Aussi, les Algériens ont héritéd’une domiciliation dans la ville deFranceville et seront hébergés à

l’hôtel Héliconia à Moanda, villedistante de Franceville de 60 kilo-mètres environ. Ce qui devrait per-turber le séjour des Verts sachantque pour s’entraîner, les cama-rades de Medjani devront effectuerun trajet aller-retour de 120 kilo-mètres/jour sans oublier les désa-gréments à prévoir le jour de lacompétition. À moins qu'ils pren-nent possession du stade limi-trophe à cet hôtel. Le Ghana ira,quant à lui, à Port-Gentil, capitaleéconomique où les Black Starspartageront les chambres de l’hô-tel du Parc (Ile de Mandji) qu’ilsvont partager avec une autresélection de leur poule (D). LesVerts devront aller à Port-Gentillors de la troisième journée.

Les 4 poules du 1er tourGroupe A : Gabon, Guinée-Bissau, Cameroun, Burkina Faso.Groupe B : Algérie, Zimbabwe,Sénégal, Tunisie.Groupe C : Côte d’Ivoire, Togo,Maroc, RD Congo.Groupe D : Ghana, Ouganda,Egypte, Mali.

Les matchs de l’Algérie au 1er tour15 janvier 2017(17h) à Franceville :Algérie-Zimbabwe19 janvier 2017(17h) à Franceville :Algérie-Tunisie23 janvier 2017 (20h) à Port-Gentil :Sénégal-Algérie

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FOOTBALL

LIGUE 1 (8e JOURNÉE)

Faux pas interdit pour l'USMA,le MC Oran à l'affût

l L'USM Alger, plongée dansle doute après sa défaite face auMC Alger lors de la précédentejournée, n'aura pas droit à l'er-reur lors de la réception de la JSKabylie, un autre club en pleinezone de turbulences, si elle veutgarder son fauteuil de leader àl'occasion de la 8e journée duchampionnat de Ligue 1 algé-rienne de football qui se jouerajeudi, vendredi et samedi. L'USMA, championne

d'Algérie en titre, tentera pourl'occasion de se réconcilier avecses supporters, très remontéscontre leur équipe et surtout leurentraîneur, Jean-Michel Cavalli,qui s'est engagé à quitter sonposte dès que la direction duclub lui trouve un successeur. Et si le technicien français a

préféré assurer l'intérim en atten-dant de trancher l'identité de sonremplaçant, le coach de la JSK,Kamel Mouassa, lui, a carrémentabandonné le navire, craquantface à la montée au créneau deses joueurs avec lesquels le cou-rant ne passait plus. Le dauphin,le MC Oran, accueillera le NAHussein-Dey tout en ayant un œilsur le match du stade Omar-

Hamadi. I l priera pour unecontre-performance des Algéroisà même de lui permettre de lesrejoindre aux commandes ou lesdépasser. L'ES Sétif (4e) et le CS

Constantine (5e) auront, eux, latâche moins compliquée pour serapprocher des premiers enaccueillant respectivement le CABatna (7e), qui vient d'enregistrerle départ de son président FaridNezzar et son entraîneur Toufik

Rouabah, et le RC Relizane, lalanterne rouge. Pour sa part, leDRB Tadjenanet (7e), qui restesur une série de trois défaites derang, espère profiter de la venuede l'O Médéa (11e) pour arrêterl'hémorragie. Même objectif duCR Belouizdad (11e), lui aussimal en point et qui n'est plus dis-posé à gaspiller d'autres points àdomicile lorsqu'il recevra l'USMBel-Abbès (13e). Enfin, la JSSaoura (7e), qui retrouve le souri-

re après les quatre points obte-nus lors des deux précédentesjournées, ambitionne de restersur cette dynamique de bonsrésultats lors de la venue del'USM El-Harrach (13e), une équi-pe revigorée par son premiersuccès de la saison samedi der-nier. Le match MO Béjaïa-MCAlger est reporté à une date ulté-rieure pour permettre auxBéjaouis de préparer la finale dela Coupe de la Confédération.

LIGUE 2 MOBILIS(7e JOURNÉE)

CABBA-ASO àl'affiche, Paradouvers l'échappéeLe match CA Bordj Bou-Arréridj - ASO

Chlef, entre le 6e qui accueille le 3e, sera àl'affiche de la 7e journée de Ligue 2 Mobilis,prévue ce week-end, au moment où le lea-der Paradou AC sera probablement sur duvelours en accueillant le nouveau promu,l'US Biskra mal en point.

Outre leur statut d'anciens pension-naires de l'élite, le CABBA et l'ASO affi-chent une assez belle forme en ce débutde saison, et restent l'un comme l'autreclub sur un bon résultat, puisque lesCriquets ont ramené un nul de leur dépla-cement au Khroub, au moment où lesChélifiens ont battu sur le fil le MC Saïda(2-1). Un chaud duel donc, entre deuxprétendants à l'accession, qui permettraau vainqueur de se rapprocher du leader,le Paradou AC, qui reste sur un précieuxsuccès (2-1) chez la lanterne rouge, leGC Mascara et qui accueillera vendredile nouveau promu, l'US Biskra. Le PACdevra néanmoins se méfier de la réactionde la bête blessée, car l'USB reste surune défaite à domicile face au MC El-Eulma (2-1) et aura peut-être envie de seracheter auprès de ses supporters, enréussissant un bon résultat face au lea-der. Les rencontres MC El-Eulma-WABoufarik, entre autres anciens pension-naires de l'élite, et JSM Béjaïa - ASKhroub, entre le 2e qui accueille le 7e,devraient également valoir le détour, sur-tout que ces équipes affichent une assezbelle forme en ce début de saison,comme en témoignent leurs bons résul-tats en ce début de saison. Les«Tortues» du CRBAF, qui avaient mené(2-0) à Boufarik avant de subir unincroyable retournement de situation (3-2), auront peut-être l'occasion de serelancer ce week-end, en accueillantl'ASM Oran, même si ce match se jouerasans public, en raison du huis clos quipèse sur le club hôte. De son côté, laJSM Skikda (5e) accueille l'Amel Bou-Saâda (9e), au moment où les lanternesrouges, RC Arbaâ et GC Mascara joue-ront en déplacement, respectivementchez le MC Saïda et l'USM Blida. Unemission difficile pour les mal-classés, carappelés à aller défier de coriaceséquipes, qui ont tout autant besoin depoints qu'eux.

USM ALGER

Cavalli conforté par Haddadl La séparation entre le

Français Jean-Michel Cavalli etles Rouge et Noir de Soustaran’est pas pour demain. Acculépar les fans usmistes au lende-main de la défaite devant leMCA, dans le derby algérois dis-puté à Blida, l’entraîneur fran-çais avait annoncé qu’il est prêtà céder sa place assurant qu’ilrestera au service du club jus-qu’à ce que ce dernier lui trou-ve un successeur.Hier, lors de la conférence

d’avant-match, Cavalli a semblé«rassuré» par l’engagement duprésident du club à le conserver.«Je ne suis pas partant dans la

mesure où le président m’ademandé de rester. Il a d’ailleurscontinué à me soutenir au fil desjours. De mon côté, je n’ai rien àreprocher au club. Il n’y a doncpas de raison pour que je parte»,a confié l’ex-coach du MCO quiavait remplacé Adel Amrouche,qui a quitté l ’équipe usmisteavant le début du championnat.Invité à se prononcer sur la

possibilité de le voir abandonnerle navire unioniste en cas denouvel échec lors du classiquedevant la JSK, samedi prochain,l’ex-sélectionneur des Verts secontentera de répondre : «Mondevoir est de préparer l’équipepour le match contre la JSK, degagner ce match et de redonner

du plaisir à ce club.» Par ailleurs,la direction de l’USMA compte

procéder à l’aménagement dustade Omar-Hamadi deBologhine. Aussi, une entrepriseespagnole spécialisée a été solli-citée pour opérer des travaux auniveau de l ’enceinte de l ’ex-Saint-Eugène. Ces travauxconsisteront en la pose de siègesau niveau des tribunes, l’aména-gement d’espaces pour la restau-ration (buvettes) des supporterset l’installation d’une toiture surles tribunes sud (virage) et nord(nouvelle tribune) sans oublier lamodernisation des vestiaires deséquipes visiteuses. Selon le sitedu club algérois, le projet seralivré au début de la saison pro-chaine (2017-2018).

M. B.

MOUAZ BOUAKAZ (ENTRAÎNEUR EN CHEF DU RC RELIZANE) :

«L'équipe mérite mieux encore»l Le coach Mouaz Bouakaz

considère que son équipe pro-gresse lentement et que celle-cicommence à réaliser de bonsrésultats à commencer par cenul enregistré face auxEntentistes. Mouaz estime quele Rapid de Relizane méritemieux. Ecoutons-le.Revenons au match face

aux Ententistes et ce nul…Ecoutez, c’est la fatigue qui

nous a joué un mauvais tour lorsde cette rencontre. On aurait pugagner le match et même le tueren première mi-temps où on abien résisté. Cependant, enseconde période, on s’est relâ-

ché et puis la fatigue a eu le des-sus.Beaucoup de regrets alors

dans ce match, non ?Non pas du tout. Pour notre

part, le point du match nul, c’estbon pour le moral car on méritaitréellement mieux au vu de l’ho-norable prestation de mesjoueurs. Ces derniers ont bienjoué malgré la fatigue qui nous ajoué un mauvais tour.Qu’allez-vous faire mainte-

nant ?On continuera à s’entraîner

normalement et d’ici le week-endprochain, on récupérera pouraffronter les gars de Constantine,une équipe imbattable à domicile

et redoutable en déplacement.Que pensez-vous de votre

prochain adversaire, le CSConstantine ?Le CS Constantine out est

une équipe compétitive et mieuxclassée que nous. Le CSConstantine joue avec la fermevolonté pour confirmer son der-nier succès et prouver qu’il est lemeilleur.Le dernier mot …L’équipe joue bien, pratique

un bon football et peut prendre lemeil leur sur les meil leureséquipes du championnat. Malgréle jeune âge de nos joueurs etleur inexpérience, ils peuventrivaliser avec les meil leurs

joueurs du championnat, il fautles ménager et les encourager.

Propos recueillis parA. Rahmane

JUDOLe calendrierde la saison

2016-2017 révéléLa saison 2016-2017 sera riche en acti-

vités pour le judo algérien qui, outre lespassages de grade et les stages de forma-tion pour les techniciens et les arbitres,disputera plusieurs compétitions natio-nales, selon le calendrier publié par laFédération algérienne de judo (FAJ). Lechampionnat national d'excellence (Top-16) se déroulera le 6-7 janvier et sera suividu championnat national inter-ligues(cadets), prévu les 13 et 14 du mêmemois. Cette compétition sera suivie deschampionnats nationaux inter-liguesjuniors et seniors, prévus respectivementles 27-28 janvier 2017 et les 3-4 février, etqui précèderont les championnats natio-naux (par équipes) des catégoriesminimes, cadets, juniors et espoirs, prévusdans l'ordre, entre le 24 février et le 4mars. Les épreuves par équipes serontsuivies des championnats nationaux dansla formule individuelle et occuperont toutela fin du mois de mars, ainsi qu'une bonnepartie du mois d'avril. Les championnatsnationaux (par équipes) de première etdeuxième Division sont programmés,quant à eux les 5 et 6 mars, alors que laCoupe d'Algérie minimes, cadets, juniors,seniors se déroulera les 8 et 9 juin 2017.

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FOOTBALLLIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (PHASE DES POULES, 3e JOURNÉE)

Mahrez et Slimanis'illustrent, Brahimi respire

l Riyad Mahrez et IslamSlimani, qui ont permis àLeicester City d'enchaînerune troisième victoire dans laphase de poules de la Liguedes champions d'Europe, ontvolé la vedette à leurs troisautres coéquipiers en sélec-tion algérienne concernés parles rencontres de la premièrepartie de la troisième journéemardi soir. Mahrez et Slimani ont

contribué grandement dans lesuccès du championd'Angleterre en titre face auxDanois du FC Copenhague (1-0). Le premier a inscrit le seulbut de la rencontre sur unepasse décisive du second.Mahrez porte à 3 son capital-buts dans cette épreuve, alorsque Slimani se contentejusque-là d'un seul. Leicester, en difficulté en

Premier League, a besoin seu-lement d'un point pour assurersa qualification aux huitièmesde finale pour sa première par-ticipation internationale. Unrêve que le FC Porto, où évo-lue l ' international algérienYacine Brahimi, peut se per-mettre après s'être relancé

dans la course pour le comptedu même groupe G. LesPortugais sont allés battre leFC Bruges à Bruxelles (2-1).Menés au score depuis la 12ejournée, les Dragons ont réussià refaire leur retard après l'en-trée en jeu de Brahimi à la 62e.Le joueur algérien, relégué austatut de remplaçant cette sai-son, aura marqué des pointspour la circonstance à mêmede lui permettre de gagnerdavantage en temps de jeu

lors des prochaines sorties deson équipe. En revanche, lesdeux autres internationauxalgériens engagés avec leursclubs respectifs dans cettecompétition, Hilal Soudani etRachid Ghezzal, ont passé unemauvaise soirée. Dinamo Zagreb (Croatie) et

l'O Lyon (France) sont tombésà domicile face respectivementaux Espagnols du FC Séville etaux Italiens de la Juventus surle même score (1-0). Deux

défaites qui compliquent latâche des deux attaquantsalgériens et leurs équipes dansla course à la qualification. Pis,le Dinamo est pratiquement éli-miné, en échouant à obtenir lemoindre point en trois matchs.Le sixième joueur des Vertsconcerné par la C1, en l'occur-rence Fawzi Ghoulam, affron-tait avec son équipe italienneNaples, les Turcs de Besiktas,hier soir en clôture de cettetroisième journée.

EUROPA LEAGUE (3e JOURNÉE)

Manchester Unitedretrouve van Persie,l'Inter face au videManchester United tentera de prendre les

commandes de son groupe face auFenerbahçe de son ancienne star Robin vanPersie, lors d'une 3e journée d'Europa Leaguedéjà décisive pour l'Inter Milan, obligé de s'im-poser face à Southampton. Après leur défaiteinaugurale face à Feyenoord, les Red Devils deZlatan Ibrahimovic, Paul Pogba et JoséMourinho, 3e du groupe A, n'auront pas vrai-ment le droit à l'erreur, alors qu'Old Trafford varetrouver une de ses récentes idoles en la per-sonne de van Persie. Le Néerlandais vientd'ailleurs d'être honoré du prix du plus beau butinscrit dans l'histoire de la Premier League pourun joueur à plus de 100 réalisations. Une dis-tinction quelque peu étonnante puisqu'elle neconcernait donc que 25 joueurs, depuis 24 ansque le championnat d'Angleterre a pris cettedénomination. Mais tous les supporteurs deMU se rappellent forcément de sa reprise devolée en pleine course face à Aston Villa enavril 2013, qui avait assuré le vingtième titre dechampion d'Angleterre. L'émotion sera fortepour van Persie et d'une tout autre nature quela frayeur vécue mercredi, lorsque l'avion lemenant lui et ses coéquipiers à Manchester adû atterrir d'urgence à Budapest en raison d'unhublot endommagé par un oiseau. Dans legroupe K, l'Inter Milan est quant à elle très malembarquée, après deux revers concédés. LesNerazzurri devront obligatoirement l'emporter àSan Siro face au Southampton de Claude Puel,qui partage pour l'heure la tête avec l'étonnantclub israélien Hapoel Beer-Sheva. Sans quoil'entraîneur Frank De Boer sera un peu plusencore fragilisé. Enfin, à noter du côté de l'ASRome, plutôt bien parti dans le groupe E dontelle est leader avec 4 points, le possible 100ematch européen de l'éternel Francesco Totti,qui a fêté ses 40 ans le 27 septembre.

Votre week-end sportifFOOTBALLLigue 1 (8e journée)Jeudi 20 octobre (17h) CS Constantine-RC Relizane Vendredi 21 octobre (16h)CR Belouizdad-USM Bel-Abbès MCO-NA Hussein-Dey Samedi 22 octobre(15h) : DRBT-O Médéa (17h) : USMA-JS Kabylie (17h) : ESS-CA Batna (19h) : JS Saoura-USM El Harrach *MO Béjaïa-MC Alger reporté à unedate ultérieure.Ligue 2 (7e journée)Vendredi 21 octobre (15h30) MCEE-WA Boufarik CRBAF-ASM Oran (à huis clos) JSMS-Amel Bou-Saâda CABBA-ASO Chlef Paradou AC-US Biskra USMB-GC Mascara MCS-RC Arbaâ Samedi 22 octobre (18h) JSMB-AS Khroub

Division Nationale Amateur (7e journée)Groupe CentreVendredi 21 octobre (15h)MC Mekhadma-NARB Réghaïa (à huisclos) IB Khemis El Khechna-RC Boumerdès CR Béni Thour-MB Rouissat (à huisclos) US Béni Douala-IB Lakhdaria USM Chéraga-RC Kouba JS Haï El-Djabal-WR M'sila JSD Jijel-US Oued Amizour Exempt : CRB Dar El-Beïda Groupe OuestVendredi 21 octobre (15h)WA Tlemcen-US Remchi (Huis clos) ES Mostaganem-WA Mostaganem CRB Ben Badis-ESM Koléa RCB Oued Rhiou-CRB Sendjas USMM Hadjout-IRB Maghnia (à huisclos) ASB Maghnia-MB Hassasna SKAF Khemis-SA Mohammadia OM Arzew-SCM OranGroupe EstVendredi 21 octobre (15h)USM Khenchela-US Tébessa

AB Chelghoum Laïd-HB ChelghoumLaïd AS Aïn M'Lila-USM Annaba NC Magra-MO Constantine Hamra Annaba-US Chaouia USM Aïn Beïda-AB Merouana ES Guelma-NRB Touggourt (à huisclos) E. Collo-CR Village Moussa

Championnat Inter-régions (6e journée)Centre-EstJeudi 20 octobre (16h)OM Ruisseau-WA Rouiba Vendredi 21 octobre (15h)AS Bordj Ghedir-IRB Berhoum ES Berrouaghia-CRB Ouled Djellal JS Azzazga-NRB Achir USM Sétif-MB Hassi Messaoud CRB Ain Djasser-IRB Aïn Lahdjar CA Kouba-Hydra AC FC Bir El Arch-ES Ben Aknoun Groupe OuestVendredi 21 octobre (15h)JS Sig-CRB Sfisef HB El Bordj-CR Témouchent SC Mecheria-JSM Tiaret ZSA Témouchent-JR Sidi Brahim JS Emir Abdelkader-MB Sidi Chahmi CRB Hennaya-CC Sig USM Oran-IS Tighennif IRB El Kerma-EBK TindoufGroupe EstVendredi 21 octobre (15h)WM Tébessa-AB Barika WA Ramdane Djamel-NRB Grarem MSP Batna-NASR El Fedjoudj ES Bouakeul-ASC Ouled Zaoui NRB Teleghma-OS Ouenza CRB Kaïs-NRC Boudjelbana ESB Besbès-NT Souf IRB El Hadjar-IRB Robbah Groupe Centre-OuestVendredi 21 octobre (15h)ORB Oued Fodda-IRB Aflou IRB Boumedfâa-CRB Froha ESB Dahmouni-IRB Laghouat CRB Boukadir-JSM Chéraga DRB Baraki-SC Aïn Defla MBC Oued Sly-FCB Frenda ARB Ghriss-WAB Tissemsilt USB Tissemsilt-CRB Aïn Oussera

Europa League (3e journée)Jeudi 20 octobre (18h)

Groupe GCelta Vigo-Ajax AmsterdamStandard Liège-PanathinaikosGroupe HShakhtar Donetsk-La GantoiseKonyaspor-BragaGroupe IKrasnodar-Schalke 04Salzbourg-NiceGroupe JSlovan Liberec-FiorentinaQarabag-PAOK SaloniqueGroupe KHapoel Beer-Sheva-Sparta PragueInter Milan-Southampton Groupe L Steaua Bucarest-FC ZürichOsmanlispor-Villarreal 20h05Groupe A Manchester United-FenerbahçeFeyenoord-Zorya LouganskGroupe B Olympiakos-Astana Young Boys Berne-APOEL NicosieGroupe CSaint-Etienne-Gabala Mayence-AnderlechtGroupe DDundalk FC-Zenit Saint-PétersbourgAZ Alkmaar-Maccabi Tel-AvivGroupe EAS Rome-Austria VienneViktoria Plzen-Astra Giurgiu Groupe FGenk-Athletic BilbaoRapid Vienne-Sassuolo

Angleterre (9e journée)Samedi 22 octobre (15h)Bournemouth-Tottenham (12h30) Arsenal-Middleborough Burnley-Everton Hull-Stoke Leicester-Crystal Palace Swansea-Watford West Ham-Sunderland Liverpool-West Bromwich (17h30) Dimanche 23 octobreManchester City-Southampton (13h30) Chelsea-Manchester United (15h15)

Espagne (9e journée)Vendredi 21 octobre (19h45)Osasuna Pampelune-Betis Séville

Samedi 22 octobreEspanyol Barcelone-Eibar (12h)Valence-FC Barcelone (15h15) Real Sociedad-Alaves (17h30) Grenade-Sporting Gijon (19h45) Dimanche 23 octobreCelta Vigo-Deportivo La Corogne (11h) Séville FC-Atletico Madrid (15h15) Villarreal-Las Palmas (17h30) Malaga-Leganes (17h30) Real Madrid-Athletic Bilbao (19h45)

Allemagne (8e journée)Vendredi 21 octobre (19h30)Hambourg-Francfort Samedi 22 octobre (14h30)Leverkusen-Hoffenheim Berlin-Cologne Ingolstadt-Dortmund Darmstadt-Wolfsburg Fribourg-Augsburg (16h30)Bayern-Mönchengladbach (17h30) Dimanche 23 octobreLeipzig-Brême (14h30)Schalke-Mayence (16h30)

Italie (9e journée)Samedi 22 octobreSampdoria Gênes-Genoa (17h) AC Milan-Juventus Turin (19h45) Dimanche 23 octobre (14h) Udinese-Pescara (11h30) Atalanta Bergame-Inter Milan Cagliari-Fiorentina Crotone-Naples Empoli-Chievo Vérone Torino-Lazio Rome Bologne-Sassuolo (17h) AS Rome-Palerme (19h45)

France (10e journée)Vendredi 21 octobre (18h)Monaco-Montpellier Samedi 22 octobre (19h)Lyon-Guingamp (16h) Angers-Toulouse Bordeaux-Nancy Dijon-Lorient Lille-Bastia Nantes-Rennes Dimanche 23 octobreCaen-Saint-Etienne (14h) Metz-Nice (16h) Paris SG-Marseille (19h45)

Portugal (8e journée)Vendredi 21 octobrePaços Ferreira-Nacional Madeira (19h)Maritimo-Boavista (21h)Samedi 22 octobreFeirense-Vitoria Setubal (16h)Sporting Lisbonne-Tondela (18h15)FC Porto-Arouca (20h30)Dimanche 23 octobreMoreirense-Rio Ave (16h)Estoril-Vitoria Guimaraes (18h)Sporting Braga-Chaves (20h)Belenenses-Benfica (20h15)

HANDBALLDivision Excellence Dames (2e journée)Vendredi 21 octobre (15h)GS Pétroliers-CHB Bachdjarah Samedi 22 octobre (11h)OJS Constantine-JS Awzellaguen HBC El-Biar-HC Mila FS Constantine-HHB Saïda HBCF Arzew-NRF Constantine Division nationale Excellence messieurs(3e journée)Groupe AJeudi 20 octobre (17h45)GS Pétroliers-MC Saïda Vendredi 21 octobre (15h)OEO-HBC El Biar ICO-JSE Skikda Exempt : CRB MilGroupe BVendredi 21 octobre 2016 (15h)CRBBA-MC Oran MBT-CR El Arrouch CCL-CRB Baraki Exempte : ES Aïn Touta

VOLLEY-BALLDivision Nationale Une dames (4e journée)Vendredi 21 octobre (15h)ASW Béjaïa-RC Béjaïa (10h30) ASV Blida-Seddouk VB GS Pétroliers-MB BéjaïaWA Béjaïa-WA Tlemcen Samedi 22 octobre (11h)NC Béjaïa-NR Chlef

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE 19

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Spécialistes en littérature,historiens et universitaires espa-gnols et algériens ont, notam-ment, évoqué le contexte histo-rique, politique et religieux de laMéditerranée, en ces temps-là,à partir de l’expérience de lacaptivité de Cervantès.Fait prisonnier en mer par

des corsaires en 1575 avec sonfrère Rodrigo, Miguel Cervantèspassera cinq années à Alger, àl’époque sous la Régence otto-mane. Il fera quatre tentativesd’évasion dont une qui leconduira à se réfugier dans lacélèbre grotte, située sur leshauteurs de l’actuel quartier deBelouizdad et qui porte toujoursson nom. Ce passage à Alger (ilbénéficiait d’une relative liberté)et les écrits que ce séjour ontinspiré à Cervantès a permis

aux historiens d’analyser lesparticularités du pouvoir poli-tique et militaire de la Régenced’Alger, le «cosmopolitisme» desa population, ou encore lesenjeux économiques de cetteépoque. Dans son intervention,Emilio Sola Castano (Espagne)a fait le lien entre la «modernité»des écrits de Cervantès et la for-mation d’une «bourgeoisie»,incarnée par les «renégats», cescorsaires de diverses origineseuropéennes convertis à l’Islam.Outre ces éclairages histo-

riques, les intervenants à ce col-loque, organisé par l’Institut Cer-vantès d’Alger et l’ambassaded’Espagne en Algérie, ont égale-ment proposé une approche del’œuvre davantage centrée surdes aspects biographiques de lavie de Cervantès et sur l’«expé-

rience humaine» de sa captivité.Analysant les différentes biogra-phies de Cervantès écrites entreles XVIIIe et XIXe siècles, le spé-cialiste en littérature médiévale,José Manuel Lucia Megias, aévoqué les «zones d’ombre»dans la vie de l’écrivain et laconstruction d’un «mythe Cer-vantès» dans ces biographies,notamment à cause de l’influen-ce de l’immense succès de sonœuvre littéraire.L’universitaire chilienne Isa-

bel Soler considère que les cinqannées algéroises de MiguelCervantès ont «changé sa visiondu monde» à travers ses rela-tions humaines et rencontres(janissaires, populations mauresou juives expulsées d’Espagneaprès la chute de Grenade en1492, compagnons de captivité,etc.). Des écrivains ont vu, parailleurs, dans cette épreuve dela captivité une des sourcesd’inspiration de Don Quichottede la Manche, l’œuvre la pluscélèbre de Cervantès, publiéeen 1605. Joaquin Pérez Azautrea ainsi interprété l’attitude et lesvaleurs portées par le personna-ge principal de ce livre sous leprisme des propres souffrancesde l’auteur et de son parcourstumultueux, parfois douleureux.Miguel de Cervantes Saavedra

(29 septembre 1547 à Alcalá deHenares - 22 avril 1616 àMadrid) est romancier, poète etdramaturge. Son roman L’ingé-nieux hidalgo Don Quichotte dela Manche, publié en1605, estreconnu comme étant un deschefs-d’œuvre de la litératureuniverselle. Dans son aventu-reuse vie, il fut d’abord soldat.C’est en tant que soldat qu’il futcapturé en 1575, aprés l’attaquede la galère espagnole El Sol,par trois navires turcs comman-dés par le renégat albanaisArnaute Mami. Il restera à Alger jusqu’en

1580. C’est après son retour enEspagne qu’il deviendra écri-vain. La Galatée publiée en1585 aurait été commencéedurant la détention à Alger. Infor-mación de Argel (Informationd'Alger) a été publié en 1580.

Outre ses écrits biographiques,des œuvres comme les comé-dies Los tratos de Argel, Losbaños de Argel et Le récit ducaptif inclus dans la premièrepartie de Don Quichotte, don-nent des informations sur leséjour de Cervantès à Alger (il aégalement été à Oran). La grotteCervantès à Alger (et ses envi-rons) fait actuellement l’objet detravaux de réhabilitation.D’ailleurs, les participants auColloque international à la Biblio-thèque nationale d’Algérie (El-Hamma, Alger) ont effectué unevisite à la grotte Cervantès.Deux expositions ainsi qu’unetraduction en langue arabe deDon Quichotte de la Manchesont également programméesdans le cadre de «L’Année Cer-vantès en Algérie».

K. B.

Phot

o : D

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La plupart des photo-graphies sur la manifes-tation des Algériens àParis, dans la nuit du 17octobre 1961, ont étéprises par Elie Kagan(1929-1999). En effet, cesoir-là, le photographefrançais, qui a toujourstravaillé en indépendant,fut pratiquement le seulà s’aventurer, boîtiers enmain, dans Paris, photo-graphiant des dizainesde manifestants souventensanglantés.Son témoignage pho-

tographique a été impla-cable sur le degré de larépression, lui qui s’estensuite battu pour fairetoute la lumière sur cetteaffaire. Malgré ça, il resteméconnu en Algérie.

K. B. bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Elie Kagan, Paris le 17 octobre 1961

Par Kader Bakou

À L’OCCASION DU 400e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE L’ÉCRIVAIN ESPAGNOL

Une «Année Cervantès en Algérie»Un grand nombre d’activités culturelles figurent au programme de l’«AnnéeCervantés en Algérie», initiée à l’occasion du 400e anniversaire de la mort del’écrivain espagnol. Dans ce cadre, l’influence de «la vie algéroise» sur l’œuvrede Miguel de Cervantès (1547-1616) et sa vision du monde, inspirées par sacaptivité à Alger, ont été au centre d’un colloque international organisédernièrement à la Bibliothéque nationale d’Algérie à Alger.

Une exposition de peinture réunissant lesœuvres d'une quinzaine de peintres etsculpteurs algériens établis au Canada a

été inaugurée lundi au Musée des beaux-artsd'Alger. Organisée dans le cadre des 1res Jour-nées scientifiques et culturelles des membres dela communauté algérienne au Canada, l'exposi-tion se décline en deux modes d'expression pic-turale : la peinture sur toile et la sculpture. L'artiste-licière Seddiki Khadidja dévoile huit

tableaux dans lesquels elle évoque des lieuxanciens d'Algérie qu'elle peint également à tra-vers la mer et le désert, notamment dans untableau intitulé «Timimoun». Les œuvres de cettepeintre sont réalisées par un mixage, peinture ettissage, au moyen duquel cette diplômée desBeaux-Arts d'Alger explore un univers qui plongeses racines dans les traditions ancestrales. L'ar-tiste Katia Challal présente, pour sa part, trois

tableaux à travers lesquels elle explore la tech-nique de l'acrylique sur toile. Ses peintures illus-trent son attachement aux origines, a expliquécette artiste autodidacte, établie au Canada.

Le jardin parfumé, L'envol ou encore F'louka(felouque) sont, entre autres, les tableaux quisuggèrent le voyage et la séparation avec la terrenatale. Pour sa part, l'artiste Hamida Mehelexpose une série d'œuvres sculptées au titre de«Fragments». Présentés en grand format, sestableaux qui explorent de nouveaux matériauxcomme la porcelaine, le verre ou encore lapoudre de marbre, invitent au voyage et à laméditation. L'artiste explique son choix pour lasculpture par le besoin d'«insuffler à ses œuvresde l'émotion, du mouvement et une dynamiqueafin de briser les ‘’frontières’’ entre le récepteur etl'artiste», dit-elle. L'exposition se poursuit jus-qu'au 24 octobre au Musée des beaux-arts.

MUSÉE DES BEAUX-ARTS D’ALGERDes peintres et sculpteurs algériens

du Canada exposent à Alger

La grotte Cervantès à Alger.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)Vendredi 21 octobre à 10h 30 :Pièce pour enfants Village de quiétu-de. Mise en scène : Souad Sebki.Samedi 22 octobre à 18h : PièceL'Ennemi du peuple. Texte de HenrikIbsen, mise en scène par Haider Ben-Hassine.LIBRAIRIE DES BEAUX-ARTS (RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Samedi 22 octobre à 14h30 : SarahHaidar signera son livre La morsure ducoquelicot, paru aux éditions Apic.GALERIE SIRIUS (139 , BD KRIM-BELKACEM, TELEMLY, ALGER)Jeudi 20 octobre de 16h à 19h :Rencontre poétique avecAbderrahmane Djelfaoui à l’occasionde la sortie de son ouvrage AnnaGréki, les mots d'amour, les mots deguerre paru aux éditions Casbah. Auprogramme : présentation et lecture depoèmes d'Anna Gréki, suivies d'unevente-dédicace.Jusqu'à la fin du mois d’octobre :Exposition collective «Palettesdifférentes» avec les artistes ValentinaGhanem Pavlovskaya, AlexandraGillet, Naïma Doudji, Jamal Matari,Allmuth Bourenane, Karim Sergoua,Nacib Rachid et Ahmed Stambouli.GALERIE D’ARTS AÏDA (ALGER) :Jusqu’au 5 novembre : Exposition«Qebqab» de Nourdine Hammouche. MAISON DE LA CULTURE DE LAWILAYA DE DJELFAJusqu’au 24 octobre : Journéesnationales du film révolutionnaire«Révolution dans la semaine» Jeudi 20 octobre :À 14h : Film Hors-la-loi de Rachid

Bouchareb. À 18h : Film Colonel Lotfide Ahmed Rachedi.Vendredi 21 octobre :À 14h : Film Patrouille à l’Est de AmarLaskri. À 18h : Film Bouamama deBenamar Bakhti.Samedi 22 octobre :À 14h : Film Les Déracinés de LamineMerbah. À 18h : Film Le Vent desAurès de Lakhdar Hamina.Dimanche 23 octobre À 14h : Film Moisson D’acier deGhouti Bendedouche. À 18h : Film LesEnfants de Novembre de MoussaHaddad.Lundi 24 octobre À 14h : Film La Bataille d’Alger de GilloPontecorvo. À 18h : Film Sana’oud deSlim Riad (Hommage à la Palestine).PALAIS DE LA CULTURE IMAMA(TLEMCEN)Dimanche 23 octobre à 18h : Dans lecadre de l'événement «Prix littéraireMohammed-Dib», l'association LaGrande Maison organise un concertde Lila Borsali. Entrée libre.MAISON DE LA CULTUREMOULOUD- MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jusqu’au 21 octobre : Exposition«Inspirations diverses» de l’artistepeintre Lyazid Chikdene.SEEN ART GALLERY (156,LOTISSEMENT EL-BINA, DÉLY-IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 5 novembre : Exposition«Graphic & Vous» de l’artiste plasticienYassine Belferd.GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Jusqu’au 22 octobre : Exposition del’artiste Abdesslam Bouzar.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE

D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI,LES DEUX-BASSINS, BENAKNOUN, ALGER)Jusqu’au 31 octobre : Exposition depeinture par l’artiste Djahida Houadef. GALERIE DAR-EL-KENZ (LOTBOUCHAOUI 2, N°325, CHÉRAGA,ALGER)Jusqu’ au 31 octobre : Exposition«Quand l’Art est en je... » de l’artisteMohamed Massen. MUSÉE NATIONAL DU BARDO(AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT,ALGER) Jusqu’au 31 octobre : Expositioninternationale d’art contemporain «Al- Tibaq». Avec les artistes MaziaDjab (photographie, peinture murale),Mo' Mohamed Benhadj (liveperformance), Albert Coma Bau(peinture, installation- Espagne), AmelBenmohamed (photographie), AmineAïtouche (peinture murale), Hind FaizaO. (photographie), Claudio Burei(installation-Italie), Elena Bellantoni(video art-Italie), Giuliana Bellini(installation-Italie), Mounir Fatmi(installation, peinture murale etphotographie-Maroc), Ulla Karttunen(installation-Finlande), ValentinaFernandez (video art-Allemagne/Italie).Jusqu’à la fin de l’année : Exposition«L’Algérie dans la préhistoire.Recherches et découvertes récentes».PALAIS DES RAÏS (BASTION 23,ALGER) Jusqu’au 27 octobre : Exposition«Cartographie des forteresses d’Oran»du Centre géographique de l’arméeespagnole. SALLE DES ISSERS (BOUMERDÈS)Du 20 octobre au 5 novembre : 3séances : 14h-17h-20h, film Zabana !de Saïd Ould-Khelifa.

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«Y a vécu»

1- LES ANGESNOIRS DUTRÔNE2- DELIVREZ-NOUS DU MAL

3- LES SEXES

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5- LES AUTRES

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L I V R E Z N O U S D UE D E N O R T U D S R ML E S A N G E S N O I AF S E O R LR A L Y D LA U S E U EN T E S O SC R U T R O T S E L F SE E S N O U R R I T S ES E E M U F S E R U E X

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

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N - C A N T O N - P A S - E U MG L O U T O N - P A - A S E - AO - U N I R - P E R I M E - C LL A V E R - R A R E T E - V R DE R E S - T E - M N A - P A I RR E R - S A P A I T - R I - N O- S - M E N A I T - T U E R - IS - G I N - R E - P R I S - U TA M E N A I T - L I O N - O S ES E L E C T I O N - P A S S E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

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- N S - P O - - - - C U M U L AC E - S A I N S - T A R T E - IL - M A I R E - C A L E E - S AA M O U R S - F O R M E - D E -S O I R S - R E N D E - B A N CS T - A - S U R G I - M O N T AE - M I L I E U O F F E N S I F

LETTRES DELETTRES DEMAYOTTE (LÎLE)MAYOTTE (LÎLE)

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Le Soird’Algérie Détente Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE 20

Son nom----------------Son prénom

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Boues----------------Partira (inv)

Préposition----------------Cellules----------------Interjection

Parente----------------Fédération

Conjonction----------------

FleuvePossessif----------------Cartouche----------------Version

Roche----------------Admirateur----------------GrecqueFigées

----------------Période

Villes----------------Dissimula

Elégance----------------

Mise

Sonposte

1- OUED ET

AFFLUENT

2- PAYS

3- MONTS

4- VILLE

5- MONTAGNES

6- PAYS

7- VILLE

8- CULTURES

MEDJERBA

1

2

3

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6

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12

LETTRES DE : Medjerba

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE 21

Détente----------------Erbium

Têtesblondes

----------------Gravir

Verdure----------------

PurImplique

----------------Naturel

Osmium----------------Ex-UE----------------Elevées

Arsenic----------------Dans laminute----------------Infinitif

Article----------------Elongation

Compagnie----------------Voyelledouble----------------Agréable

Mi-glossine----------------Meutes----------------Feuilletons

Organisationnationale (dés)----------------Durée----------------ThéâtreArme

----------------Exclure

Poils----------------Réserves

Mime----------------Greffer

Mangerl’herbe----------------EutsommeilNote

Figer----------------Revenus----------------Plante

Comptoir----------------Divinité (ph)

ChefDinar

----------------Chatons

Erbium----------------Pronom(inv)----------------Pronom

Vires----------------Espèceanimale----------------Aperçu

Passage----------------Possessif

Film deHamina----------------Organisationinternationale

Vaisseaux----------------Sombres

TouffuesPouffé

----------------Fin de

verbe (inv)Change-ment

----------------Sans relief

Vaines----------------Obséda----------------MotsArsenic

----------------Consonnedouble

Polonium----------------Entreprise

Sucent----------------Roche (dés)----------------SalieTurbulences----------------Cédera

Flatteur----------------Pousser

Rongeur----------------Pronom

Dévolu----------------Façonner

Bouquets----------------Poissons

Possessif----------------

ArmeClore

----------------Escalader

Radon----------------Placées

Coutumes----------------

Fin desoirée

Avant lamatière

----------------Elevées

Infinitif----------------Ternes----------------FatiguéDécodées----------------Poisson

Excepté----------------Flambée

Directives----------------Souverain

Mesure----------------File----------------Offerte

Presser----------------Mesures

Tellure----------------Joyeux

Hésiter----------------Dispositif----------------AppritLogis

----------------Apprécier

Aliéné Arbre

Arbre----------------Quelconque

Report

Petites----------------

ArideIdiotie

----------------Thallium

Utilisation----------------

GosseConjonction----------------

Ile

Saintespagnol

----------------Bloquait

Article----------------Voyelledouble

Rejoint----------------Intelligence----------------Pièced’échecsPays

----------------Doués

Zoo----------------Réfuter

Issue----------------Monnaie

Redouble----------------Attachés

Calcium----------------Nickel----------------VoyelledoubleDans lafosse

----------------Shoot

Charmant----------------Nouveau

Article----------------Société

Fit feu----------------

Fauve

Volées----------------Dans l’œil

Note----------------Titane----------------Démonstratif

Baudet----------------Précieux

Saint----------------Possessif----------------Grecque

AssombrieEnlever

----------------Négation

Zones----------------

SituéDoublures----------------

Tamis

Ce sont des petits versblanchâtres qui font entre undemi et un centimètre de long.Ils vivent bien au chaud dans legros intestin.

Comment ça s’attrape, lesoxyures ? Pour en choper, il faut mangerun œuf qui va se développerdans l’intestin ! Oui, mais unœuf d’oxyure, c'est quasimicroscopique ! Où ça setrouve ? Les femelles pondentleurs micro-œufs au niveau del’anus. Elles s’activent le soir.Et ça démange. Si ça gratte,vous vous retrouvez avec desœufs d’oxyures sous lesongles. Et si vous les rongez,vous entretenez tout seul votre

élevage perso ! Si vous serrezla main à quelqu’un, vouspouvez lui refiler un œuf et s’ilporte son doigt à la bouche il aaussi des oxyures.

Comment on sait qu’on ades oxyures Si le soir au coucher, ça vousgratte, c’est que vous en avezpeut-être ! Si vous avez du malà vous endormir, c’est peut-êtreà cause de ça. Certaines

personnes découvrent un versdans leurs selles...

Comment on soigne lesoxyures Facile, il y a un traitement àprendre en une seule fois. Leplus connu est un sirop. Il suffitd’avaler une cuillère à café etc’est fini. Oui, mais il faut quetoute la famille prenne letraitement le même jour. Eneffet, on se contamine entreparents et enfants. Onconseille de faire un deuxièmetraitement une dizaine de joursaprès. Pourquoi ? Parce que sivous avez des oxyures sousles ongles, vous pouvez vousrecontaminer dès que vousvous êtes soigné(e) !

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 20 octobre 2016 - PAGE 22

magfemme03@yahoo.fr

1 botte d'épinards, 300 gde poulet haché, 1 oignon,4 c. à s. de chapelure, selet poivre noir Pour la sauce : 4 goussesd'ail, 1 tomate, 1 feuille delaurier, 4 c. à s. de coulisde tomate, 1/2 c. à s. deconcentré de tomates, selet huile d'olive, poivre noiret rouge, des pois chichescuits (facultatif) Cuire les épinards avec unpeu de sel et un filet d'huiled'olive (sans rajouter d'eau).Les égoutter ou bien lespasser quelques minutes à lapoêle pour les faire sécher.Laisser refroidir. Préparer lasauce : mettre à chauffer unpeu d'huile, ajouter l'ailécrasé, la feuille de laurier,les épices et le concentré detomates. Laisser revenir

quelques secondes sur feudoux, puis joindre le coulisde tomate, la tomateépluchée, épépinée etcoupée en petits dés. Arroseravec 1 verre d'eau chaude.Laisser bouillir. Mélanger lesépinards avec le poulet,l'oignon râpé, le sel et lepoivre noir. Rajouter petit à petit lachapelure, jusqu'à avoir uneboulette qui se tient en main(elles ne sont pas aussifermes que celles faites avecde la viande de bœufhachée). Plonger les boulettes dans lasauce en ébullition et laissercuire une quinzaine deminutes. Ajouter les pois chichesprécuits quelques minutesavant d'éteindre le feu.

Drainer Le système lymphatique,parallèle aux artères et auxveines, assure le drainage del’eau, en complément dusystème veineux. La graisseet/ou la fibrose peuventfreiner localement son flux. Si le volume des jambesfluctue dans la journée (plusgonflées le soir), il s’agitd’une rétention d’eau que l’onpeut contrer par un drainagelymphatique professionnel :un kiné procède à deseffleurages du pied auxciternes où est collectée lalymphe dans l’abdomen. A la maison, unegymnastique adaptéeest conseillée : lebout du pied posésur le nez d’unemarche, on faitdescendre le talon leplus possible pourétirer les musclesprofonds à l’arrière dela jambe et chasserainsi le sang veineux et lalymphe.

Masser C'est éveiller les structuresendormies par un massage«mécanique». La cible ? Le tissu conjonctifconstitué d'adipocytes, maissurtout de fibroblastes quifabriquent les fibres decollagène et d’élastine. Lacirculation des réservesgraisseuses disgracieusesdépend des mouvementsqu’on lui imprime. Les grands(activité physique)

comprennent une

marche de 20 minutesquotidienne pour brûler lesgraisses remises encirculation. Les petitsstimulent par«mécanotransduction» lesfibroblastes. Mais pasquestion de casser oudécoller la cellulite : malaxerpour assouplir, pétrir à deuxmains. Les crèmes sont unexcellent appoint qui facilitentle palper-rouler ; inversementle palper-rouler accélère lapénétration des principesactifs (caféinés en tête).

Bouger Plus on a de muscle plus onbrûle de l’énergie enmouvement. Mention spécialepour le rameur et, mieuxencore, l’aquagym : ontravaille en résistance (12 foisplus que dans l’air !) lesmuscles agonistes etantagonistes. La circulation etle drainage sont optimisés.À 28°C aussi, la dépenseénergétique est supérieuredans l’eau.

Une femmeménopausée depuispeu de temps peut seprémunir en : - Suivant un traitementhormonal de substitution àbase d'œstrogènes. Il s'avère très efficace pourlimiter la perte osseuseengendrée par un arrêt deproduction naturelled'œstrogènes. En absence detraitement, la perte osseuseest très importante. - Pratiquant une activitéphysique régulièrement.Marche en plein air,promenades... rien de tel pourbénéficier de l'effet combinéde l'exercice physique et del'ensoleillement. Il constitueune source de vitamine D

nécessaire à l'absorption ducalcium dans l'organisme. - Consommant du calcium àraison de 1 200 mg par jourpour les femmes

ménopausées sous traitementhormonal et 1 500 mg par jourpour les femmesménopausées ne suivantaucun traitement.

Il est conseillé, après 50 ans,de consommer au minimumchaque jour 1 litre de lait oul'équivalent en produitslaitiers.

Agir sur la cellulite sous trois angles d’attaque

Trucs &Astuces

*Les objetsen pyrexgarderontouretrouverontleur brillantsi vous les mettez à bouillirde temps à autre dans unesolution d'eau vinaigrée.

*Pournettoyer etdésinfecterun thermosen verre ouen inox, il

suffit de mettre dans lethermos un peu de sel etde l’eau de Javel sur lequelon verse de l'eaubouillante. Laisser agir 5minutes, pas plus, sanstoutefois fermer le thermos(si vous fermer et laissertrop longtemps vousrisquez d'abîmer labouteille). Il faut ensuitebien rincer.

*Pour fairebriller unévier enaluminium,frotter avecun chiffonimbibé de vinaigre.Brillance garantie.

*Pourséparer desverres quicollent misl'un dansl'autre,

versez de l'eau froide danscelui placé au-dessus àl'intérieur et plongez l'autredans de l'eau chaude.

*Pour rendre leurtransparence à des verrestachés decalcaire,plongez-lesenvironune demi-heure dansde l'eau froide vinaigrée(4/5 d'eau, 1/5 de vinaigre)à laquelle vous ajoutez unepomme de terre cruecoupée en petitsmorceaux.

BON À SAVOIR

Femme et calciumBoulettes d'épinardsau poulet en sauce

Les oxyures, c’est quoi ?

Le mal de gorgeUn mal de gorge peut avoir demultiples causes : la première quinous fait consulter est l’angine ou larhino-pharyngite. Les autres causessont des irritations dues à lapollution, au tabac, à une irritationmécanique comme de parler tropfort, trop longtemps, de se racler lagorge, une allergie, la présence d’une tumeur bénigne oumaligne… Face à un mal de gorge persistant, il est conseilléde consulter votre médecin, il examinera votre gorge et ferale nécessaire pour vous soulager.

Les croissants250 g de farine, 50 g desucre semoule, 125 g debeurre ramolli, 20 g de levurede boulanger, 10 cl d'eau, 1/2cuillère à café de sel, 1 jauned’œuf Dans une terrine, versez lafarine tamisée. Ajoutez le sel,le sucre et la levure délayéedans de l’eau tiède. Pétrissezla pâte jusqu’à ce qu’elle ait unaspect homogène. Ajoutez unpeu d’eau si la pâte est tropferme et pétrissez de nouveau.Couvrez à l’aide d’un torchonet laissez monter la pâtependant 2 heures, dans unendroit chaud (entre 24° et 26°C), jusqu’à ce qu’elle ait doubléde volume. Ensuite, mettez lapâte, toujours couverte d’untorchon, dans le congélateurpendant 30 minutes. Reprenezla pâte et abaissez-la en unrectangle 3 fois plus long quelarge. Étalez le beurre ramollisur la moitié de la surface puisrabattez la moitié non beurréesur l'autre moitié. Abaissez lapâte en un rectangle 3 fois pluslong que large. Rabattez les 2extrémités vers le centre.Mettez dans le réfrigérateurpendant 30 minutes. Sortez lapâte et recommencezl'opération précédente. Mettez

au réfrigérateur pendant 30minutes. Reprenez la pâte etabaissez-la en un rectangle de15 cm de largeur sur 5 mmd'épaisseur. A l’aide d’uncouteau, coupez des trianglesde 10 cm de base sur 15 cmde hauteur. Roulez lescroissants en partant de labase. Courbez pour former descroissants que vous disposerezsur une plaque, en veillant àlaisser un espace de 5 cmentre les croissants.Badigeonnez la surface descroissants avec le jaune d'œufdilué dans un peu d’eau.Laissez gonfler dans un endroitchaud (24 et 26° C) et à l'abrides courants d'air pendant 1heure. Enfournez à four trèschaud (entre 220 et 250° C)pendant 20 minutes.Remarque : vous pouvezconfectionner une grandequantité de pâte que vouscongèlerez pour une utilisationultérieure, en fonction de vosbesoins.

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quittés notre très cher et regrettéMahleb Mohamed dit ChabaneEn ce douloureux souvenir, son épou-

se, ses enfants, ses proches et ses alliésdemandent à tous ceux qui l’ont connu etaimé d’avoir une pieuse pensée à samémoire.

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Parlons football et particulièrementde l’équipe nationale. J’ai déjàécrit qu’il était exagéré et absolu-

ment grotesque de faire monter «vic-torieusement» une sélection de foot-ball sur un bus défilant dans les ruesde la capitale pour une simple qualifi-cation au deuxième tour de la Coupedu monde (édition 2014) ! De nom-breuses équipes africaines sont par-venues à ce stade, et même plus loin,sans céder à ce «voyeurisme» dépla-cé ! Même le finaliste de cette épreuvene l’a pas fait ! A tout seigneur, touthonneur : seul le Onze allemand étaità sa place sur le car paré aux cou-leurs de la Mannschaft. A ce moment-là, les patrons du football national – etcertainement les responsables poli-tiques – avaient poussé le bouchonun peu trop loin. Certes, il y eut unprécédent : la qualification d’OumDourman. Mais on pouvait considérerque cette joute héroïque et qui nousremettait sur selle après une longueabsence au Mondial – et dans lesconditions que l’on sait – valait cetour d’honneur dans les rues de lacapitale.En fin de compte, il serait peut-être

utile de tout relativiser en se penchantsur le bilan des Verts de ces dernièresannées. Deux qualifications succes-sives à la Coupe du monde après uneparenthèse de plus de trois décenniesdonnent, certes, du baume au cœur etdes ailes aux rêves les plus fous maisce n’est ni le sacre, ni la preuve quetout baigne dans notre football, obligéde faire appel aux Algériens formés etjouant en France pour bâtir un Onzevalable. A moins de considérer que sequalifier est une fin en soi ! Au coursde ces deux phases finales, qu’avons-nous réalisé qui vaille d’être citécomme une œuvre grandiose ?Avons-nous, par exemple, gagné unecoupe d’Afrique ? En Coupe dumonde : aucune victoire en 2010 (unnul et deux défaites). Un matchhéroïque contre l’Angleterre maissans résultat positif et puis, plusrien… En 2014, le bilan fut légèrementmeilleur en phase éliminatoire (unedéfaite, une victoire et un nul). C’étaitsuffisant pour nous envoyer en hui-tièmes de finale et puis ce fut cegrand match contre l’Allemagne, ce

moment inoubliable de combativité,de générosité dans l’effort et de soli-darité dans le jeu qui ont ébloui lemonde. Mais tout cela n’a pas suffi àrééditer le coup de 1982 face à laRépublique fédérale d’Allemagne ! Aufinal, triste bilan pour deux participa-tions : quatre défaites, deux nuls etune pauvre victoire ! Les chiffres sontimpitoyables ; ils ne frissonnent pasquand retentit l’hymne national, ils nebrandissent pas les drapeaux, ne secolorent pas le visage de vert sur lesgradins enflammés: ils sont froidsmais tristement authentiques ! Unepetite victoire pour sept matchs ! Et leparadoxe est que nous avons pavoisépour ces maigres résultats !En Coupe d’Afrique, rien à signaler,

hormis cette qualification en demi-finales contre l’Egypte où les Vertsfurent étrillés par les vaincus d’OumDourman, dans un match-revanchetypique. Evidemment, nous nous enprenions à l’arbitre et nous agréâmesla sortie des Algériens pour saluer lesVerts et dénoncer le parti-pris du refe-ree mais, avec le recul, il faut recon-naître que les Verts n’étaient guèrebrillants à un stade de la compétitionoù seuls les «puissants» peuvent for-cer les portes de la qualification.Et ce classement de la FIFA ? Il fut

certes justifié car, sur tous les matchsqu’elle a disputés, en phases qualifi-catives africaines comme en joutespré-mondiales, les victoires se succé-daient aussi bien sur le terrain fétichede Blida (l’est-il toujours ?) qu’à l’ex-térieur. Ayant acquis une rigueur tac-tique remarquable et une bonnedéfense sous Saâdane, les Verts seremettaient à croire en leurs possibili-tés offensives sous Halilhodzic. Ledernier épisode avec Gourcuff futcelui du renforcement des acquis,d’une maîtrise presque parfaite du jeucollectif et d’un généreux penchantpour l’offensive, point fort de l’entraî-neur breton. On était donc sur la pente ascen-

dante et, au moment où l’on s’atten-dait à voir Gourcuff continuer le tra-vail admirable de Saâdane etHalilhozidc et en tirer le meilleur pro-fit, voilà que le coach français décidede partir, interrompant l’immensechantier entamé une décennie aupara-

vant. Au lieu d’agir vite – on était àquelques encablures de la premièrerencontre contre le Cameroun ! –, enfaisant appel à un entraîneur de hautstanding pouvant communiquer avecles joueurs, la FAF, qui a parfois deschoix hasardeux, fit appel à un coachcertes qualifié mais qui a besoind’un… interprète pour parler à sespoulains ! Il semble aussi que le cou-rant ne soit pas bien passé entre lui etcertains joueurs. En tout cas, il y aquelque chose de cassé au sein decette équipe.Le match perdu contre un

Cameroun facilement prenable carn’étant plus ce team tant redouté parle passé, fut justement le match à nepas perdre ! Dans un groupe de lamort qui n’est certainement pas sortipar hasard (a-t-on idée de ne pasmettre ces puissances du football afri-cain que sont l’Algérie, le Nigeria, leCameroun et même la Zambie, dans lemême pot du tirage au sort ?), chaquerencontre vaut son pesant d’or mais ils’agit surtout d’éviter les faux-pas àdomicile. Un maigre point dès le pre-mier match at home, ça devient unevraie catastrophe quand, au mêmemoment, le Nigeria – grand favori –glane trois points à l’extérieur. Mais cette situation a un avantage

certain. Nous n’allons pas perdrenotre temps à compter les points et àfaire des calculs inutiles ! Le hasard afait que le tout prochain match sejouera au Nigeria et là, mes frères,l’équation est toute simple : on perd –ce serait logique – et nous voilà à cinqpoints du premier, donc ce sera foutupour Moscou ; on gagne et nous pas-sons devant le Nigeria : l’espoir d’yarriver resterait intact ! Donc, tout sejouera au cours de ce prochain duel etsi l’on perd, il ne faut surtout pas croi-re ceux des plateaux TV, hyper-natio-nalistes mais nuls en foot, qui nousdiront que c’est encore jouable ! Enfait, ce qui attend les Verts le 7novembre à Uyo est un véritable«quitte ou double» !Personnellement, je ne crois pas

que le Nigeria se laissera faire. Cettepuissante machine qui voit arriver,année après année, une pléiade dejeunes joueurs talentueux des catégo-ries inférieures, a tout pour s’imposer.

Les Algériens, qui ont multiplié lesmaladresses à Blida et péché par un«esthétisme» de mauvais goût, encherchant parfois la manière au détri-ment de l’efficacité, doivent retrouverla rigueur tactique et un jeu techniquedépouillé et sans déchets. Mais ilsdoivent surtout retrouver l’âme guer-rière d’Oum Dourman ! Serait-ce pos-sible avec des éléments dont beau-coup sont parés du titre de «stars»alors que ceux du Soudan étaient desinconnus dans le gotha mondial ?Je suis sceptique parce que je

continue de penser que nous avonsperdu la qualification face auCameroun. Avec ces équipes vigou-reuses et bien huilées, lâcher deuxpoints à domicile se paie cher…Maintenant si le miracle se produit –après tout, le football ne serait plus lefootball sans les surprises qui en sontla marque de fabrique – je dirai que jem’étais trompé et j’attendrai la suitedes événements avec l’espoir de voirle même miracle se reproduire enterres camerounaise et zambienne !Pourquoi pas ?

M. F.

L’improbable voyage des Verts en Russie

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Malgré la crise et les mesures d’austérité prises parles autorités, le Conseil constitutionnel

… passe de 9 à 12 membres !

Justement ! Cet exergue tombe bien ! Le Conseilconstitutionnel ! Abdekka, en l’installant dans sanouvelle version, 12 membres au lieu de 9, l’aappelé à «consolider l’Etat de droit». Mon Dieu, lebel appel que voilà ! Depuis la création duConseil constitutionnel, tous ceux qui l’ont instal-lé et bichonné lui ont ordonné de «consoliderl’Etat de droit». Je ne sais plus vous dire combiende fois ce Conseil a été ainsi appelé à «consoli-der l’Etat de droit». Mais de l’avis d’amis bâtis-seurs, de copines et copains travaillant dans lebâtiment et l’architecture, autant d’appels répétésà «consolider l’Etat» devraient avoir fait de notrepays la plus solide des nations sur terre.Inébranlable Algérie ! D’ailleurs, à ce niveau del’ouvrage, j’ouvre une parenthèse : il devrait êtreformellement interdit aux oiseaux de mauvaisaugure de nous pomper l’air tout le temps en

voulant, coûte que coûte, zaâma, attirer notreattention contre ceux qui «veulent attenter à lastabilité du pays». Mais qui va faire ça, khouya ?Qui aura l’inconsciente frivolité de s’attaquer à lastabilité légendaire d’une contrée dont le Conseilconstitutionnel passe son temps à la consolider ?Faut être barge pour perdre son temps à vouloirdéstabiliser un bled «indéstabilisable».Parenthèse fermée. Quoique ! Pas tout à fait !Savez-vous que dans les grandes écoles d’archi-tecture et dans les encore plus grandes écolesdes ponts et chaussées du monde, le Conseilconstitutionnel algérien et ses méthodes deconsolidation sont étudiés et enseignés en tantque module à part entière ? Eh ouais ! Et lesexperts internationaux sont formels, plans, règleset crayons à la main : encore une décennie devotes, de scrutins et d’élections algériennes, et lepeuple, totalement consolidé, stabilisé et murédans le béton, ne pourra plus bouger. Même paspour fumer du thé et rester éveillé à son cauche-mar qui continue.

H. L.

Consolidé, stabilisé, jusqu’à en dire fixe !

Par Maâmar Farahfarahmadaure@gmail.com

LES CHOSES DE LA VIE