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OBSERVATOIRE DES DECHETS ISSUS DES FILIERES REP (Responsabilité Elargie des Producteurs) à Mayotte Rapport annuel - bilan 2012 – 2013 Dans le cadre du partenariat CCI / ADEME, la CCI est en charge de réaliser un bilan annuel des déchets issus des filières REP à Mayotte. Un observatoire a été mis en place à la fin de l’ année 2013, permettant la réalisation du premier bilan pour les années 2012 et 2013. Chaque année, au mois d’ Avril, le bilan de l’ année précédente sera finalisé. Rédaction : Rachel Rossignol, chargée mission CCI Mayotte – [email protected] Contribution : Audrey Champion, Chargée de mission ADEME Mayotte, [email protected] Validation: Christel Thuret, Responsable ADEME Mayotte, [email protected]

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ObservatOire des dechetsissUs des FiLieres reP

(Responsabilité Elargie des Producteurs)à Mayotte

Rapport annuel - bilan 2012 – 2013Dans le cadre du partenariat CCI / ADEME, la CCI est en charge de réaliser un bilan annuel des déchets issus des filières REP à Mayotte. Un observatoire a été mis en place à la fin de l’ année 2013, permettant la réalisation du premier bilan pour les années 2012 et 2013. Chaque année, au mois d’ Avril, le bilan de l’ année précédente sera finalisé.

Rédaction : Rachel Rossignol, chargée mission CCI Mayotte – [email protected] : Audrey Champion, Chargée de mission ADEME Mayotte, [email protected]: Christel Thuret, Responsable ADEME Mayotte, [email protected]

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3Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

SOMMAIRE 1. contexte et enjeux ................................................................................................................................................41.1. Objectifs de l’ observatoire .................................................................................................................................. 41.2.Rôle de l’ ADEME et la CCI ................................................................................................................................... 41.3.Rôle des acteurs du territoire .............................................................................................................................. 41.4.Rappel de la réglementation : le principe de la responsabilité élargie du producteur ................. 42. etat des lieux des filières reP à Mayotte ...............................................................................................62.1. Les éco-organismes opérationnels à Mayotte .............................................................................................72.1.1. Les déchets d’ équipements électriques et électroniques - les lampes (DEEE) : RECYLUM 82.1.2. Les déchets d’ équipements électriques et électroniques : ECO-SYSTEMES .........................102.1.3. Les déchets d’ emballages ménagers: ECO-EMBALLAGES .............................................................132.1.4. Les déchets de piles et accumulateurs usagés : COREPILE ..............................................................172.1.5. Les déchets d’ activités de soins à risques infectieux (DASRI) : DASTRI ..................................... 182.1.6. Les déchets d’ éléments d’ ameublement (DEA) professionnels: Valdélia ................................ 192.2. Les éco-organismes bientôt à Mayotte .....................................................................................................202.2.1. La filière des textiles usagés : Eco TLC .....................................................................................................202.2.2. Les papiers graphiques : Eco- folio .............................................................................................................212.2.3. Les déchets diffus spécifiques ménagers : ECO DDS .......................................................................222.2.4. l’ ameublement : Eco mobilier ....................................................................................................................232.2.5. Les médicaments non utilisés : Cyclamed .............................................................................................242.3. Les filières de déchets sans éco-organisme – démarches locales/volontaires .........................252.3.1. Les produits de l’ agrofourniture : Adivalor .............................................................................................252.3.2. Les pneumatiques et batteries automobiles .........................................................................................262.3.3. Les Huiles de moteurs usagées, lubrifiants ............................................................................................272.3.4. Les véhicules hors d’ usages ........................................................................................................................ 282.3.5. Les fluides frigorigènes ................................................................................................................................. 282.3.6. Les bouteilles de gaz .......................................................................................................................................292.3.7. Les consommables bureautiques ..............................................................................................................293. bilan Quantitatif ................................................................................................................................................ 303.1.Bilan Quantitatif 2012 .........................................................................................................................................303.2.Bilan Quantitatif 2013 ..........................................................................................................................................314. analyse des problématiques rencontrées et leviers d’ actions .............................................. 344.1. Réglementation/communication ..................................................................................................................344.2. Adhésion ..................................................................................................................................................................344.3. Export et valorisation locale ............................................................................................................................344.4. Taux de collecte ....................................................................................................................................................354.5. Coût des filières en l’ absence des éco-organismes ..............................................................................35Conclusion .......................................................................................................................................................................36Les filières REP en quelques mots ........................................................................................................................37

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1. Contexte et enjeux

1.1. Objectifs de l’ observatoire Au regard des obligations réglementaires européennes, la France se doit d’ assurer le suivi quan-titatif des filières REP dans le but de justifier de l’ efficacité des mesures mise en place. l’ ADEME nationale assure le suivi des déchets des filières REP à l’ échelle de la France.

l’ observatoire mahorais des filières REP, constitue un outil incontournable ayant pour objectifs de :

• Contribuer au suivi des filières de déchets à Mayotte, dans le cadre du PEDMA (plan d’ élimi-nation des déchets ménagers et assimilés) ;

• Informer de l’ état des lieux des filières, et compléter les données nationales par des données locales plus fines ;

• Evaluer les performances des filières au regard des objectifs nationaux et locaux ;• Identifier les difficultés rencontrées sur le terrain auprès des entreprises ;• Faire des propositions d’ améliorations aux organisations compétentes.

Par ailleurs, le suivi chiffré des ces indicateurs (taux de recyclage, volume collecté, etc.) est essen-tiel pour l’ appui et l’ obtention des demandes de financement auprès de l’ Europe.

1.2. rôle de l’ adeMe et la cci l’ ADEME, à l’ échelle nationale, assure le suivi quantitatif des filières REP et la mise en place de mesures d’ amélioration. A l’ échelle de Mayotte, l’ ADEME collabore avec la CCI pour la mise en place de l’ observatoire local. La CCI assure, pour le compte de l’ ADEME, la collecte des indica-teurs et l’ animation de l’ observatoire, avec l’ appui de la chargée de mission ADEME. Par ailleurs, ce partenariat fort, couvre plusieurs actions concernant la gestion des déchets des entreprises à Mayotte.

1.3. rôle des acteurs du territoire La constitution de cet observatoire nécessite la précieuse contribution des acteurs locaux, et des éco-organismes nationaux, détenteurs d’ indicateurs chiffrés. Chaque année, un travail de col-lecte des indicateurs est instauré pour la mise à disposition de ces données.

1.4. rappel de la réglementation : le principe de la responsabilité élargie du pro-ducteurLe principe de la responsabilité élargie du producteur a été défini au niveau européen par la directive 75/442/CEE du 15 juillet 1975 modifiée : « Conformément au principe du "pollueur-payeur", le coût de l’ élimination des déchets […] doit être supporté par le détenteur qui remet des déchets à un ramasseur ou à une entre-prise […], les détenteurs antérieurs ou le producteur un produit générateur de déchets. ».

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La loi européenne a ensuite été transposée en droit français traduite par la loi Grenelle 2. Les producteurs, importateurs et distributeurs peuvent s’ acquitter de leur obligation en mettant en place des systèmes indivi-duels de collecte et de traitement des déchets ou en mettant en place des systèmes collectifs tels que les éco-organismes. Dans ce cas, les entreprises versent une contribution financière à l’ organisme et trans-fèrent leurs obligations. Les entreprises assurent la gouvernance de l’ organisme. Les systèmes individuels sont approuvés par l’ État et les éco-organismes doivent être agréés par l’ État. La validation par l’ Etat, s’ effectue pour une durée maximale de six ans, renouvelable. Les producteurs, importateurs ou distributeurs doivent prouver de leurs capacités techniques et financières pour répondre aux exigences d’ un cahier des charges fixé par arrêté interministériel.

Les cahiers des charges des éco-organismes prévoient notamment : 1° les missions de ces organismes ; 2° que les contributions perçues par ceux-ci, soient réutilisés dans leur intégralité pour ces missions ; 3° que les éco-organismes ne poursuivent pas de but lucratif pour ces missions.

Les filières REP sont les suivantes :

Les flux de déchets concernés par la R.E.P. de la directive européenne :• piles et accumulateurs usagés ;• déchets d’ équipements électriques et électroniques (DEEE) professionnels et ménagers ;• automobiles / véhicules hors d’ usage (V.H.U.).

Les filières REP françaises, issues des directives européennes :• déchets d’ emballages ménagers ;• fluides frigorigènes fluorés ;• médicaments non utilisés (MNU) ;• lubrifiants, huiles moteurs usagées.

Les filières REP nationales : • pneumatiques usagés ;• textiles usagés ;• papiers graphiques ;• déchets d’ activités de soins à risques infectieux (DASRI) ;• déchets diffus spécifiques ménagers – produits chimiques ;• ameublement ;• bouteilles de gaz (consigne).

Les REP nationales basées sur un accord volontaire : • produits de l’ agrofourniture ;• consommables et bureautiques ;• mobil-home.

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2. Etat des lieux des filières REP à MayotteTYPOLOGIE DECHETS ECO-ORGANISME OPERATIONNEL

À MAYOTTE DATE

Filières REP, associées d’ un éco-organisme agréé

Piles et accumulateurs usagésCOREPILE oct-13

Déchets d’ équipements électriques et électroniques (DEEE) professionnels et mébagers

Eco-systèmes (pour les DEEE ménagers)

2011

Eco-système (pour les DEEE professionnels)

2014

RECYCLUM (pour les lampes exclusivement)

2008

Déchets d’ emballages ménagersECO_EMBALLAGES 2012

Médicaments non utilisés (MNU)CYCLAMED

Textiles usagés ECO-TLC

Papiers graphiques ECOFOLIO

Déchets d’ activités de soins à risques infectieux (DASRI)

DASTRI fév-04

Déchets diffus spécifiques ménagers - produits chimiques

ECODDS

Ameublement

ECO MOBILIER (pour les déchets ménagers et professionnels)

VALDELIA (pour les déchets professionnels)

oct-13

Filières REP associées à des démarches volontaires

Produits de l’ agrofournitureADIVALOR, non agréé, volontaire

Pneumatiques usagés et batteries d’ automobile

ALIAPUR organisation nationale non agréée

AVIPUR organisation nationale non agréée

Consommables et bureautiques Aucun eco-organisme

Mobil-homeECO mobil-home organisation nationale non-agréée

Bouteilles de gaz (consigne) Aucun éco-organisme

Lubrifiants, huiles moteurs usagées Aucun éco-organisme 2011

Automobile / véhicules hors d’ usage (V.H.U.)

Aucun éco-organisme 2011

Fluides frigorigènes fluorés Aucun éco-organisme

Filières opérationnellesà Mayotte

Filières en phase de mise en place

Filières nonopérationnelles

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2.1. Les éco-organismes opérationnels à Mayotte

Les filières REP se mettent en place progressivement à Mayotte. A ce jour, il existe 6 éco-orga-nismes présents sur le territoire :

2008 2011 2012 2013

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2.1.1. Les déchets d’ équipements électriques et électroniques - les lampes (DEEE) : RECYLUM

Historique et agrémentRecylum est agréé depuis le 15 novembre 2006 et gère les déchets d’ équipements électriques et électroniques de lampes et néons.

l’ éco-organisme Recylum est présent à Mayotte depuis l’ année 2008.

Les objectifs nationaux• Pour les DEEE ménagers, l’ objectif est de collecter 6kg/hab/an avec +1kg/hab/an jusqu’en

2014• Pour les DEEE professionnels, l’ objectif est de collecter 25% des produits mis sur le marché

en 2015

Les objectifs locaux• Non déterminé à ce jour

La collecte en chiffreENZO Recyclage assure la collecte et le traitement et est le relais de RECYLUM sur le territoire de Mayotte.

Actuellement on compte 26 points de collecte à Mayotte. Peu de points de collecte sont fonc-tionnels à ce jour. Le premier semestre 2014 sera l’ occasion de faire un bilan des points de col-lecte opérationnels et de renouveler le maillage.

En 2012, 988 kg de lampes & Néons ont été collectés. Pour l’ année 2013, ce sont 912 kg qui ont été collectés.

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Communication

En 2008 une large campagne de communication s’ est déroulée sur le territoire de Mayotte, composée de la diffusion d’ affiches, de spots radio et d’ annonces dans les médias. Plusieurs animations se sont tenues dans les points de vente autour des box de collecte. En 2012 et 2013, des animations dans les magasins Hyper discount, EDM, Sodifram ont eu lieu, réalisées en partenariat avec les Naturalistes de Mayotte.

Le contact national : Vanessa MONTAGNE - [email protected] - tél : 01 56 28 95 90Le contact local : Andrian TOILIBO - Enzo Technic Recyclage - tél : 02 69 63 78 68

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2.1.2. Les déchets d’ équipements électriques et électroniques : ECO-SYSTEMES

Historique et agrémentEco-systèmes est agréé depuis le 15 novembre 2006 et gère les DEEE.

Depuis le 1er janvier 2011, Mayotte est intégré au dispositif national de collecte et de recyclage des Déchets d’ Équipements Électriques et Électroniques. Le dispositif pour le DEEE professionnels est opérationnel depuis 2014.

Les objectifs nationauxl’ objectif national de collecte est :• Pour les DEEE ménagers, 6kg/hab/an avec +1kg/hab/an jusqu’en 2014• Pour les DEEE professionnels, 25% des produits mis sur le marché, collectés en 2015

Les objectifs locaux• Non déterminé à ce jour

La collecte en chiffre ENZO Technic recyclage est prestataire de collecte et d’ empotage. Le traitement s’ effectue en Métropole.

Des points d’ apport volontaire de collecte ont été installés dans les communes de Mayotte.

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Les magasins partenaires de la collecte et du recyclage des DEEE à Mayotte effectuant la reprise du 1 pour 1 et les points de collecte depuis 2010 :

La liste des points de collecte :

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PAM : petits appareils ménagers ; GEM HF : gros électroménagers hors froid ; GEM F : gros électroménagers froid

En 2012, au niveau national, Eco-systèmes a collecté 334 000 tonnes de DEEE, soit 7kg par habitant et par an, qui correspondent à 37,5 millions gestes d’ apports des consommateurs. En moyenne, ces anciens appareils ont été recyclés à plus de 79% sous forme de matières premières secondaires.

À Mayotte, en 2012, 61,62 tonnes de DEEE ont été exportés, soit un taux de 0,29kg/an/habitant sur l’ année. Pour l’ année 2012, seulement 2 producteurs ont déclaré leurs importations, repré-sentant 300,927 de tonnes importées. Ce chiffre ne représente pas la totalité des importations. l’ année 2013 a permis la collecte de 24,173 tonnes soit un taux de 0,11 Kg/hab/an.

La communication Une communication à grande échelle, axée sur la reprise du 1 pour 1, s’ est déroulée à partir du 4 avril 2013, lors de la semaine du développement durable.

Une conférence de presse a été organisée pour le lancement de la campagne. Un habillage pein-ture des conteneurs maritimes et des panneaux d’ informations ont été posés sur les conteneurs. Des affiches 4 x 3 m, des annonces presse, des spots radio, spots TV, ont été mis en place pour informer les citoyens des villages de Mayotte.

Une formation des agents des collectivités locales s’ est déroulée en 2013, sur le tri des DEEE afin de préciser la méthode de déclanchement des enlèvements, et informer sur le devenir des appareils.

Une 2ème phase de communication de proximité, axée sur les points de collecte des collectivités locales s’ est déroulée au mois d’ août 2013 lors de la fête de l’ Aïd.

Le contact national : Rita VESPIER, [email protected] - tél : 06 73 09 86 70Relais local : Alexia HACHET, Env’île - [email protected] - tél : 06 39 00 81 38

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2.1.3. Les déchets d’ emballages ménagers: ECO-EMBALLAGES

Historique et agrémentEco-emballages est agréé depuis le 12 novembre 2013 et gère les déchets d’ emballages ména-gers.

Une Convention a été signée en septembre 2012 avec les collectivités mahoraises pour qu’au mois de septembre 2013, Eco-emballages assure : • la collecte sélective des déchets d’ emballages ménagers ;• le tri et le recyclage ;• la sensibilisation des ménages.

Les unités de tri ont été inaugurées officiellement en octobre 2013.

Les objectifs nationaux• l’ objectif national précise que le taux de recyclage devra atteindre 75% en 2012.

Les objectifs locaux • Collecter 300 tonnes d’ emballages ménages dès la première année. Le détail des objectifs

est le suivant, 50 tonnes de bouteilles et flacons plastiques, 150 tonnes d’ acier et aluminium et 100 tonnes de verre.

• Le tonnage atteindra 1000 tonnes d’ emballage / an après 5 années de fonctionnement, en 2018.

La collecte en chiffre Les structures en charge de la collecte sont : Mamoudzou, Koungou et le Sidevam 976. Les pres-tataires de collecte sont ENZO recyclage et la STAR. Le prestataire de tri est la STAR. Le presta-taire pour l’ export est Green Bird. Le relais local d’ Eco-emballages est Insidens. Un centre de tri a été créé et est opérationnel depuis le mois d’ octobre 2013 à Longoni.

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Les trois premiers mois d’ activité pour l’ année 2013, ont permis de collecter 38,8 tonnes d’ em-ballage avec la répartition suivante :

Il est important de noter que les chiffres annoncés ci-dessus concernent seulement les 3 premiers mois de l’ activité d’ Eco-emballages à Mayotte et qu’ils ne peuvent pas être mis au regard des objectifs à atteindre. Il faudra attendre le bilan 2014 pour juger du bon fonctionnement d’ Eco-emballages à Mayotte. Les premiers bilans pour le début de l’ année 2014 sont très favorables à l’ atteinte des objectifs locaux.

162 Tri-O sont répartis en 52 points de collecte installés dans les 16 communes de Mayotte à compter du 23 octobre 2013.

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15Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

La liste des points de collecte :

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La communication Une campagne de communication a commencé au mois d’ août 2013. Une caravane du tri à cir-culer dans chaque village doté de bornes de tri sélectif pour expliquer le fonctionnement des ces nouveaux outils. Une campagne d’ information radio et presse a permis de diffuser largement le message et les bonnes pratiques.

La mise en place de partenariats avec les associations, Femmes leaders et FMAE a permis à Eco-Emballages de mettre en place un réseau de référents assurant le relais du message dans chacune des communes et villages. Aujourd’ hui on compte 280 référents sur le territoire. Divers animations sont organisées de manière volontaire.

Le contact national : Philippe MOCCAND - [email protected] tél : 01 81 69 06 80Relais local : Anissa ABOUDOU - [email protected] - tél : 06 39 06 73 30

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2.1.4. Les déchets de piles et accumulateurs usagés : COREPILE

Historique et agrémentCorepile est agréé depuis 2009 pour les déchets de piles et accumulateurs des ménages.

COREPILE a fait ses débuts à Mayotte en 2011. l’ éco-organisme a contrac-tualisé avec la STAR Mayotte pour l’ année 2013-2014. Le contrat porte sur la collecte, la mise à disposition de fûts de réserves, et le traitement.

Insidens est le relais local de Corepile à Mayotte.

Les objectifs nationaux• La collecte de pile et accumulateurs portables devra atteindre 25% en 2012 et 45% en 2016.

Les objectifs locaux • Non déterminé à ce jour.

La collecte en chiffre A ce jour, 3 adhérents sont identifiés à Mayotte. 4,2 tonnes seraient importées, un chiffre qui ne représente pas la totalité des importations.

Une dizaines de points de collecte sont disponibles sur le territoire, la plupart sont disposés dans les magasins SODIFRAM.

Les quantités collectées ne sont pas disponibles pour les années 2012 et 2013.

La communication La campagne de communication est programmée. Des spots radio seront programmés en 2014, avec une première campagne de diffusion prévue du 25 au 30 Mai, une deuxième campagne du 9 au 13 Juin, une troisième campagne du 21 au 25 Juillet 2014.

Le contact national : David TURMEL ; [email protected] ; tél : 01 56 90 30 91

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2.1.5. Les déchets d’ activités de soins à risques infectieux (DASRI) : DASTRI

Historique et agrémentDASTRI est l’ éco-organisme créé en 2012 et agréé en 2013, en charge de la gestion des déchets d’ activités de soins à risques infectieux, perforants, pour les patients en auto-traitement.

L’ Eco-organisme DASTRI, national a contractualisé avec STAR Mayotte en mai 2013.

DASTRI est venu à Mayotte au mois de février 2014 pour présenter son programme. l’ ARS est l’ organisme facilitateur sur le territoire. Ils sont en train de discuter de la possibilité d’ un relais local.

Les objectifs nationaux• Collecter 60% des DASRI.

Les objectifs locaux • Non déterminé à ce jour .

La collecte en chiffre 17 points de collecte dans les pharmacies se sont mis en place dès février 2014 et un point de collecte au CHM.

La communicationUne campagne de communication adaptée au territoire de Mayotte débutera au mois d’ avril 2014. A l’ occasion de la semaine du développement durable.

Le contact national : Laurence BOURET - [email protected] - tél : 01 45 05 70 79Contact local : Alexia HACHET - [email protected] - tél : 06.39.00.81.38

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2.1.6. Les déchets d’ éléments d’ ameublement (DEA) professionnels : Valdelia

Historique et agrémentValdelia a été créé en 2011 par des fabricants de mobilier professionnel pour répondre à la régle-mentation Grenelle 2 et plus particulièrement à la REP Meubles professionnels. Cet éco-orga-nisme est agréé depuis 2012 et est opérationnel depuis le 1er mars 2013.

Valdelia a contractualisé avec la STAR jusqu’au mois de décembre 2014. STAR Mayotte est à la fois le collecteur (pour les gros volumes de DEA professionnels), le point apport volontaire (point de dépôt de DEA professionnels pour tout détenteur) et centre de traitement.

Les objectifs nationaux• 75% des DEA professionnels doivent être recyclés et réutilisés ;• Une augmentation de réutilisation de 50%.

Les objectifs locaux • Non déterminé à ce jour.

La collecte en chiffre 1 point de collecte.

La communicationUne conférence de presse est prévue en 2014. Une campagne de communication est en cours d’ élaboration en Métropole auprès des détenteurs de mobiliers professionnels et sera déployée à Mayotte en 2014, avec le soutien de la CCI.

Le contact national : Florence de MENGIN FONDRAGON - [email protected] tél : 06 25 50 49 42

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2.2. Les éco-organismes bientôt à Mayotte2.2.1. La filière des textiles usagés : ECO TLC

Historique et agrémentEco TLC est l’ éco-organisme agréé depuis le 17 mars 2009 et gère les textiles, le linge de maison et les chaussures des ménages.

Il est estimé que la mise sur le marché représente un flux annuel de 700 000 tonnes (sources Institut Français de la Mode et Fédération Française de la Chaussure), soit 11kg/habitant (dont 2kg/hab pour les chaussures).

Sur la base des déclarations enregistrées par Eco TLC de la part des opérateurs de tri, sous contrat, plus de 125 000 tonnes de TLC ont été collectées en France en 2010.

Les objectifs nationaux• collecte et tri : atteindre 50% des tonnages mis en marché par les contributeurs. • valorisation : s’ assurer qu’au moins 70% des quantités triées seront bien valorisées par recy-

clage et réemploi. • recherche et développement : soutenir les efforts de R&D visant à améliorer la valorisation,

notamment par la recherche de nouveaux débouchés viables.• insertion : favoriser l’ insertion des personnes rencontrant des difficultés au regard de l’ emploi • communication et information : mener auprès des habitants des actions spécifiques au tra-

vers des collectivités locales et autres acteurs concernés sur l’ intérêt de la collecte sélective des TLC.

• eco conception : encourager les actions permettant de réduire les impacts environnemen-taux des TLC tout au long de leur cycle de vie.

Le contact : non défini

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21Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

2.2.2. Les papiers graphiques : Eco-folio

Historique et agrémentEcofolio est agréé depuis le 19 janvier 2007 et gère la filière des papiers graphiques, papiers im-primés ou destinés à être imprimés, ménagers ou assimilés.

Les metteurs sur le marché de Mayotte ont reçu pour certains des courriers. Un premier contact a été pris en 2008 avec l’ ADEME Mayotte, sans véritable suite.

Les objectifs nationaux• Aucun objectif n’est fixé à l’ échelle nationale.

Le contact national : Mickael MARTIN, [email protected] - tél : 01 53 32 86 70 (77)

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME22

2.2.3. Les déchets diffus spécifiques ménagers : ECO DDS

Historique et agrémentECO DDS a été agréé le 23 avril 2013 et gère la filière des déchets diffus spécifiques ménagers, soient les produits ménagers issus de produits chimiques pouvant présenter un risque pour la santé ou l’ environnement. Pour le moment, il n’y a aucune adhésion à Mayotte. l’ éco-organisme sera opérationnel à partir de 2014.

Les objectifs nationaux• Augmentation des quantités collectés de 10% minimum / an ;• Collecte à hauteur de 0,5Kg/hab/an en 2015.

Le contact : Pierre-Olivier CHARLEMAGNE - [email protected]

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23Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

2.2.4. l’ ameublement : Eco mobilier

Historique et agrémentEco-Mobilier a été créé et agréé en 2012. Il est opérationnel depuis le mois d’ avril 2013. Eco-mo-bilier gère uniquement les produits d’ ameublement ménagers et la catégorie « couchage » des professionnels.

Un premier contact a été engagé en 2013 entre l’ ADEME et l’ éco-organisme.

Les objectifs nationaux• 75% des DEA professionnels doivent être recyclés et/ réutilisés ;• Une augmentation de réutilisation de 50%.

Le contact national : Julien SANANES - [email protected] - tél : 08 11 69 68 70

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME24

2.2.5. Les médicaments non utilisés : CYCLAMED

Historique et agrémentClyclamed est agréé depuis le 25 janvier 2010 et gère les médicaments non utilisés à usage hu-main des particuliers.

Le relais Cyclamed à la Réunion étudie la mise en place du dispositif à Mayotte. Une étude est en cours, financée par ADEME et réalisée par un bureau étude Réunionnais.

Les objectifs nationaux• Collecter +2% / an de 2010 à 2016.

Le contact : Daniel ROBIN - [email protected] - tél : 01 46 10 97 52

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25Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

2.3. Les filières de déchets sans éco-organisme démarches locales / volontaires2.3.1. Les produits de l’ agrofourniture : Adivalor

Historique et agrémentAdivalor a été créé en 2001 et gère les emballages vides des produits phytopharmaceutiques professionnels, les produits non utilisés, les emballages souples agricoles d’ engrais et d’ amen-dements, les bigs bags usés de semences et plants, les films agricoles, les produits de nettoyage et désinfection du matériel de traite, les produits d’ hygiène pour l’ élevage laitier.

C’est une filière volontaire et non réglementaire. De ce fait ADIVALOR ne dispose pas d’ agré-ment mais d’ un accord cadre avec le Ministère de l’ écologie.Une étude est en cours, financée par l’ ADEME, les ministères de l’ écologie et des outre-mer, l’ ODEMA et Adivalor. l’ objectif est de réaliser un état des lieux et de proposer une filière de récu-pération et valorisation des différents déchets de l’ agrofourniture.

Les objectifs nationaux• Collecter 50% à 70% des emballages en 2010 ;• Recycler et valoriser 20% à 100% des emballages ;• Collecter 90% des produits phyto en 2010.

Le contact national : Pierre DELEPINAU - tél : 04 72 68 93 80 - [email protected] VAUCELLE - [email protected] - tél : 0609441175

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME26

2.3.2. Les pneumatiques et batteries automobiles

Historique Depuis 2004, les pneus sont considérés comme filières REP. Les organismes nationaux (Aliapur et Avipur) existants, non pas d’ agrément. Chaque DOM a créé son propre éco-organisme.

Les objectifs nationaux • Collecter et valoriser 100% des pneus.

Organisation mahoraiseUne étude a été menée en 2013, par les bureaux d’ étude M’ZE Conseil et Girus, pilotée par la CCI et l’ ADEME et financée par l’ ADEME. Les objectifs de l’ étude :• connaitre le fonctionnement actuel des filières

pneus et batteries ;• estimer les stocks historiques ;• étudier les modalités de mise en place d’ une

structure locale ;• accompagner la future structure locale.

Mayotte, recense 1000 immatriculations de véhicules particuliers chaque année. Le parc corres-pond à 30 000 véhicules. On compte 600T/ an de pneus importés et une collecte qui s’ élève à 25% des pneus importés. 120 tonnes de batteries /an sont importées et 33% sont collectées. Actuellement, les metteurs sur le marché, ont mis en place des systèmes de collecte individuelle. ENZO assure les prestations de collecte et traitement.

Pour améliorer cette collecte, l’ étude démontre que la solution la plus efficace serait la mise ne place d’ un système de gestion collective. Une large concertation des acteurs est en cours. Les échanges fructueux coordonnés par la CCI et l’ ADEME devraient conduire à la création d’ une association des metteurs sur le marché en 2014.

La collecte en chiffre En 2012, 133 tonnes de pneumatiques et en 2013, 116 tonnes ont été collectés. 6.4 tonnes de batteries ont été collectées en 2012 et 36.37 tonnes en 2013.

Communication Une Campagne de communication à destination des garagistes, sera mise en place en 2014, en partenariat avec l’ ARS, la CMA, l’ ADEME et la CCI.

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27Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

2.3.3. Les Huiles de moteurs usagées, lubrifiants

Historique Le traitement des huiles de moteurs usagées est financé par l’ ADEME depuis 1986 en France. Ce dispositif de financement est limité aux DOM depuis 2011.

Les objectifs nationaux Collecter 100% des huiles.

Organisation mahoraiseEn réponse à une sollicitation de la Préfecture et en accord avec le Conseil Général, l’ ADEME est intervenue dès 2010 pour financer la filière mahoraise de collecte et d’ élimination des huiles usagées. Cette intervention a été précédée par l’ élaboration d’ un Plan local de collecte et d’ éli-mination des huiles usagées de la collectivité départementale de Mayotte (2009). Aujourd’ hui, l’ ADEME tend à se désengager du financement pour permettre aux metteurs sur le marché de reprendre leurs responsabilités face à leurs obligations.

Le Plan prévoit l’ augmentation du taux de collecte des huiles usagées à hauteur de 80% et leur valorisation énergétique locale pour une maîtrise des coûts.

Les objectifs fixés à la filière sont :• Développer la collecte des huiles usagées des particuliers ;• Améliorer la collecte des huiles usagées des professionnels ;• Améliorer les conditions de stockage des huiles usagées après la collecte ;• Valoriser localement les huiles usagées ;• Réaliser une campagne d’ information.

La collecte en chiffre Une seule entreprise, STAR MAYOTTE, est agréée pour collecter les huiles minérales usagées à Mayotte, depuis 1997. Cette société dispose d’ un agrément pour exercer l’ activité de regroupe-ment, de collecte et de transport de lots d’ huiles usagées sur l’ ensemble du territoire de Mayotte depuis le 30 avril 2010.

STAR MAYOTTE a collecté, chaque année, en moyenne sur la période 2006-2011, 165 tonnes. Ce montant est stable par rapport à la période précédente (1999-2005). Ci-dessous les montants en tonne d’ huile collectées.

Entre 1992 et 2000, les importations d’ huiles neuves sur Mayotte ont stagné. En revanche, les volumes importés ont quasiment doublé entre 2000 et 2003 passant ainsi de 450 tonnes à 880 tonnes (source : service des douanes). Après l’ année 2003, la tendance est à la baisse. En effet, EDM – Electricité de Mayotte - qui était un gros importateur historique de lubrifiants a qua-siment cessé d’ importer des huiles entre 2004 et 2006 (ils brûlent leurs huiles usagées dans les moteurs).

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2008 2009 2010 2011 2012 2013

135 147 160 236 260 71 151 172 175 147 194 152 114,47 195,36

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME28

2.3.4. Les véhicules hors d’ usages

Historique Les produits automobiles font partis des REP depuis le 24 mai 2006. Aucun éco-organisme n’est agréé. En France on compte 1600 centres VHU agréés.

Les objectifs nationaux • Collecter 100% ;• Réutiliser et recycler 80% en 2006 ;• Réutiliser et recycler 85% en 2015.

Organisation mahoraiseLe centre agréé à Mayotte est ENZO Technique Recyclage.

La collecte en chiffre Pour l’ année 2012, ce sont 1112 VHU collectés, soit 787 tonnes. Cette collecte importante se justifie par la réalisation d’ une opération « coup de poing » organisée par l’ ADEME et DEAL. 62 VHU on été collectés sur l’ année 2013, ce qui représente 44 Tonnes.

2.3.5. Les fluides frigorigènes

Historique Les fluides frigorigènes sont entrés dans les REP le 1er janvier 2009. Il n’y a pas d’ éco-organisme mais plus de 30 000 opérateurs sont détenteurs d’ une attestation de capacité en France.

Les objectifs nationaux • Collecter 100%.

Organisation mahoraiseTrois distributeurs locaux ENZO, SIEMAG et SOMAGAZ Mayotte vendent des fluides aux instal-lateurs locaux. Ils complètent à chaque achat un registre de vente des gaz qui est consultable par tous. Les distributeurs refusent actuellement le retour de la bouteille de récupération. En effet le traitement et/ou l’ export des fluides viciés est coûteux et nécessite de nombreuses démarches administratives lourdes. Chaque installateur est dans l’ obligation d’ avoir une attestation de capacité et une attestation d’ aptitude.

Dans le but de faire progresser la filière plusieurs dispositifs sont à l’ étude :• Interdire la vente de fluides neufs à des entreprises ne disposant pas de l’ attestation de ca-

pacité (ADC Fluides). • Obliger la mise à disposition gratuite auprès de leurs clients (installateurs) de bouteilles de

récupération consignées. • Obliger la reprise gratuite auprès de leurs clients des bouteilles de récupération pleines avec

Bordereaux de Suivi des Déchets (BDS).

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29Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

2.3.6. Les bouteilles de gaz

Historique Depuis le 28 décembre 2012, la mise en place d’ une consigne ou d’ un système de reprise des bouteilles de gaz destinées à un usage individuel et à la gestion des déchets de bouteilles de gaz est réglementée.

Les objectifs nationaux • Collecter 100%

Organisation mahoraiseUn système de consigne a été mis en place à Mayotte par les entreprises SOMAGAZ et Total.

2.3.7. Les consommables bureautiques

Historique Les consommables bureautiques font parties des REP depuis le 27 janvier 2000 et concernent les cartouches d’ impression bureautique.Un bureau d’ étude a été missionné, par les producteurs réunis en une entité nommée Cart’Touch, cofinancé par l’ ADEME, pour étudier la mise en place de la réglementation dans les DROM au niveau de la collecte et du traitement des cartouches.

Les objectifs nationaux • Réutiliser 85% des cartouches d’ impression collectées ;• Valoriser 95% des cartouches d’ impression collectées.

Les objectifs nationaux pour l’ ensemble des acteurs : • Le taux de recyclage à 70% ;• Taux de valorisation à 95%.

Organisation mahoraiseIl n’y a pas d’ organisation collective à Mayotte. Une entreprise a mis en place la reprise du 1 pour 1, Encr’Eco. Elle assure le remplissage des cartouches d’ encre. ENZO assure le traitement des déchets de cartouches d’ encre non réutilisables.

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME30

3. Bilan Quantitatif3.1. bilan Quantitatif 2012

Eco-orga-nisme

Année d’ implan-tation

Mayotte

Objec-tifs de

collecte

Mise sur le marché/an 2011 Collecte 2012 Export

2012 Taux de recyclage 2012

Nb importa-teur (sup

20kg)

Quantité importée

(t)

Nb d’ adhérent

Nb de point de collecte

Quantité collectée cumulée

(t)

Quantité collectée

(t)

Quantité exportée 2012 (kg)

Taux filière

Taux global

(50000t DMA)

kg/hab/an

20086kg/hab/an +1kg/hab/an

235 147,16 1 26 1,805 0,988 NC 0,67% 0,002% 0,005

20116kg/hab/an +1kg/hab/an

NC NC 2 18 97,730 61,610 61,610 NC 0,12% 0,290

2012

75% en 2012.

En local, 300T (1ère

année), puis

1000T

NC NC 0 0 0,000 0,000 0,000 NC 0,00% 0,000

201360% des mises sur le marché

NC NC 0 0 0,000 0,000 0,000 0,00% 0,00% 0,00%

2013

75% des déchets recyclés ou réuti-

lisés

NC NC 0 0 0,000 0,000 0,000 0,00% 0,00% 0,00%

2013

50% des mises sur le marché en 2016

non ex-ploitable NC 0 0 0,000 0,000 0,000 NC 0,00% 0,00%

Huiles usa-gées (STAR

Mayotte)1999

Collecter 100%

des huiles usagées

NC NC 0 NC 2117,470 117,470 117,470 NC 0,23% 0,552

Pneu-matiques (ENZO)

2011 Collecter 100% NC NC 0 0 NC 133,000 133,00 NC 0,27% 0,625

Batteries (ENZO) 2011 Collecter

100% NC NC 0 0 NC 6,400 6,400 NC 0,01% 0,030

VHU (ENZO) 2006 Collecter 100% NC NC 0 0 NC 787,000 787,00 NC 1,57% 3,701

TOTAL 235 147,16 6 44,00 2217,005 1106,468 1105,480 0,67% 2,21% 5,203

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31Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

3.2. bilan Quantitatif 2013

Eco-orga-nisme

Année d’ implan-tation

Mayotte

Objec-tifs de

collecte

Mise sur le marché/an 2012 Collecte 2013 Export

2013 Taux de recyclage 2013

Nb importa-teur (sup

20kg)

Quantité importée

(t)

Nb d’ adhérent

Nb de point de collecte

Quantité collectée cumulée

(t)

Quantité collectée

(t)

Quantité exportée 2013 (kg)

Taux filière

Taux global

(50000t DMA)

kg/hab/an

20086kg/hab/an +1kg/hab/an

NC NC 1 26 2,717 0,912 NC NC 0,002% 0,004

20116kg/hab/an +1kg/hab/an

NC NC 2 19 121,903 24,173 24,173 NC 0,048% 0,114

2012

75% en 2012.

En local, 300T (1ère

année), puis

1000T

NC 3551 estimés 0 52 38,900 38,900 33,940

Non exploi-table

0,078% 0,183

201360% des mises sur le marché

NC NC 0 0 0,000 0,000 0,000 0,00% 0,00% 0,000

2013

75% des déchets recyclés ou réuti-

lisés

NC NC 0 1 0,000 0,000 0,000 0,00 0,00% 0,000

2013

50% des mises sur le marché en 2016

non ex-ploitable

non ex-ploitable. Gisement estimé à

150T

3 10 0,000 0,000 0,000 0,000 0,00% 0,000

Huiles usa-gées (STAR

Mayotte)1999

Collecter 100%

des huiles usagées

NC NC 0 NC 2312,830 195,360 195,360 NC 0,391% 0,919

Pneu-matiques (ENZO)

2011 Collecter 100% NC NC 0 0 249,000 116,000 116,000 NC 0,232% 0,546

Batteries (ENZO) 2011 Collecter

100% NC NC 0 0 43,070 36,670 36,670 NC 0,073% 0,172

VHU (ENZO) 2006 Collecter 100% NC NC 0 0 831,000 44,000 44,000 NC 0,088% 0,207

TOTAL NC NC 6 108 3599,420 456,015 449,843 0,000 0,912% 2,144

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME32

Méthode de calcul • Les chiffres annoncés nous ont été fournis pas les éco-organismes ou encore les prestataires

privés de collecte et traitement des déchets de Mayotte ;• Le taux de recyclage par filière = quantité collectée / quantité importée ;• Le taux global = Quantité colletée de la filière / quantité de déchets (tout confondus) estimé

sur le territoire de Mayotte ;• le taux en Kg / hab / an = quantité de déchets de la filière / 212 645 habitants.

CommentairesIl est important de noter que : • Les chiffres fournis par Eco-Emballages, pour l’ année 2013 ne concernent que les trois pre-

miers mois de l’ activité, qui a débuté au 23 octobre 2013. Les tonnages sur une année seront plus représentatifs en 2014 et pourront être mis au regard des objectifs.

• Les quantités collectées de VHU, pneumatiques et batteries sont enregistrées à l’ unité et non au poids. Ainsi le poids annoncé est une estimation, au regard d’ un poids moyens / unité, fourni par Enzo. A partir de 2014, les données seront fournies en poids réel.

• Le taux de recyclage est plus important en 2012 qu’en 2013, puisqu’une opération « coup de poing » avait été financée par l’ ADEME et la DEAL et réalisée par ENZO, pour la collecte des VHU. Cette donnée comprend donc une part du stock historique, comptabilisé sur l’ année 2012.

• Les données des douanes n’ont pas été collectées pour ce premier bilan de l’ observatoire. Une mise à jour de ces données sera effectuée pour les prochains bilans.

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33Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME34

4. analyse des problématiques rencontrées et leviers d’ actions 4.1. réglementation / communication

La réglementation des filières REP est encore peu connue des entreprises et est peu appliquée.

Les leviers d’ actions sont : • La communication et la sensibilisation des entreprises. Des matinales d’ information par la

CCI, la publication d’ annonces dans les journaux, la réalisation de campagnes de communi-cation telles que l’ ECHO des filières (diffusion 2014) sont programmés.

• l’ implantation des relaiss locaux des éco-organismes sur le territoire de Mayotte.

4.2. adhésion

Les entreprises présentes sur le territoire n’adhèrent pas ou peu aux éco-organismes. Les distri-buteurs ont globalement compris leur rôle et leurs obligations concernant la reprise du 1 pour 1. Cependant les importateurs et fabricants ne participent pas au financement des éco-organismes.

Les leviers d’ actions sont : • l’ information des modalités d’ adhésion des éco-organismes aux entreprises importatrices.

4.3. export et valorisation locale

Les déchets sont globalement tous destinés à être exportés. Le coût du fret est élevé ce qui entraine des difficultés à exporter certains déchets produits en trop faible quantité à Mayotte. Certains déchets dangereux sont stockés par les entreprises en attente de trouver une solution.

Par ailleurs, il n’y a peu d’ entreprises de valorisation ou de réemploi recensées sur l’ île, la plu-part sont informelles. Une première entreprise vient de créer récemment son activité autour du réemploi des DEEE.

Les leviers d’ actions sont : • l’ aide à l’ export pour les déchets. Il est tout de même important de noter que l’ aide au fret

peu être aussi un frein au développement de solutions de traitement et recyclage localement. • Emmaüs pourrait s’ implanter sur le territoire, suite à une étude réalisée en 2013, financée par

l’ ADEME.• l’ encouragement des éco-organismes à conduire une réflexion sur le réemploi, les accompa-

gner. • l’ accompagnement des entreprises dans cette dynamique ESS (Economie sociale et

solidaire).

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35Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

4.4. taux de collecte

Les taux de collecte indiqués à l’ échelle nationale ne sont pas adaptés au contexte mahorais. En effet la collecte des déchets issus des filières REP a commencé tardivement, les moyens de trai-tements, les problématiques d’ export et la consommation de produits diffèrent de la métropole.

Les leviers d’ actions sont : • l’ adaptation des objectifs nationaux aux DOM dans les agréments des éco-organismes ;• La définition d’ objectifs pour Mayotte.

4.5. coût des filières en l’ absence des éco-organismes

Les filières des déchets n’ayant pas d’ éco-organisme agréé à l’ échelle nationale ont des difficul-tés à mettre en place un système de financement de la filière.

Les leviers d’ actions sont : • l’ accompagnement de la création d’ organisation collective locale.

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Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME36

conclusion

Le premier bilan de l’ observatoire des filières REP a été établi pour les années 2012 et 2013. Chaque année, sera effectuée la mise à jour les données quantitatives et qualitatives des filières REP, sur le territoire de Mayotte.

En 2013, 456 tonnes de déchets issus des filières REP ont été collectés, soit 2,15 Kg/hab./an.

Les filières s’ installent progressivement sur le territoire. On Compte déjà 6 éco-organismes im-plantés. Deux des ces organismes ont des relaiss locaux bien identifiés permettant ainsi un vé-ritable déploiement des dispositifs sur le territoire. Plusieurs démarches locales sont engagées, dans le cas où il n’y a pas d’ éco-organismes nationaux.

l’ observatoire, permet d’ identifier les freins pour mieux les lever et accompagner les éco-orga-nismes dans leurs implantation sur le territoire. La CCI et l’ ADEME sont disponibles pour apporter un soutien dans les démarches des chacun de ces organismes.

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37Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

Les filières reP en quelques mots

déchetToute substance ou tout objet, ou plus généralement tout bien meuble, dont le détenteur se défait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se défaire» est un déchet. Le déchet identifié peut faire l’objet de typologies diverses en fonction de sa nature mais également de son origine, de son mode de collecte ainsi que de l’autorité compétente.

Les déchets dangereux Ils sont des déchets qui contiennent, en quantité variable, des éléments toxiques ou dangereux qui présentent des risques pour la santé humaine et l’environnement.

déchets d’activités economiques (dae) : Tout déchet dont le producteur initial n’est pas un ménage. Ceci inclut notamment les déchets provenant des entreprises industrielles, des artisans, commerçants, établissements d’enseigne-ment, services publics, hôpitaux, administrations, services tertiaires et les déchets, produits par les particuliers hors de leur domicile

reP : La responsabilité elargie du Producteur Le principe de responsabilité élargie du producteur a été mis en avant pour la gestion des produits en fin de vie dans le cadre des directives européennes en matière d’environnement. Il s’appuie sur le principe producteur payeur. Le principe, qui découle de celui du pollueur-payeur, en est le sui-vant : les fabricants nationaux, les importateurs de produits et les distributeurs pour les produits de leurs propres marques doivent prendre en charge, notamment financièrement, la collecte sélective puis le recyclage ou le traitement des déchets issus de ces produits. Ils peuvent assumer leur responsabilité de manière individuelle, ou collective dans le cadre d’un éco-organisme.

eco-organismesDans le droit français, un éco-organisme est une structure à but non lucratif à laquelle les pro-ducteurs – concernés par les obligations de la REP – transfèrent leurs obligations de collecte moyennant le paiement d’une contribution financière. Ils en assurent la gouvernance. Les éco-or-ganismes sont agréés par les pouvoirs publics sur la base d’un cahier de charges précis.

réemploiToute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus.

recyclageToute opération de valorisation par laquelle les déchets, y compris les déchets organiques, sont retraités en substances, matières ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins. Les opérations de valorisation énergétique des déchets, celles relatives à la conversion des dé-chets en combustible et les opérations de remblaiement ne peuvent pas être qualifiées d’opéra-tion de recyclage.

Page 38: ObservatOire des dechets issUs des FiLieres reP · Par ailleurs, le suivi chiffré des ces indicateurs (taux de recyclage, volume collecté, etc.) est essen-tiel pour l’ appui et

Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME38

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39Rapport annuel des filières REP à Mayotte - Bilan 2012 - 2013 - CCI / ADEME

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Pour plus d’ information (territoire Mayotte) :

www.filieres-dechetsmayotte.yt

Pour plus d’ information (échelle nationale) : Les Registres et Observatoires concernant les REP sont réunis à cette adresse :

www.syderep.ademe.fr