"L'antenne" Prévention des Incendies de Forêt (PIF)

Du domaine Expérimental du Ruscas vous propose ses activités

Dans les années 2000, cette "antenne" a été rebaptisée PEF (Physique et Ecologie du Feu)

"Objectifs scientifiques" de l'antenne Prévention des Incendies de ForêtPrévention des Incendies de Forêt

Évaluation de l’inflammabilité du combustible et du danger d’éclosion d’incendies de forêt

- Relation teneur en eau - inflammabilité

- Relation teneur en eau - réserve en eau du sol (climatologie)( g )

- Suivi de la variation spatio-temporelle de la teneur en eau (danger d’éclosion)

Amélioration de la pertinence des indices de risques

- Corrélation entre les données de terrain (végétales et météorologiques) et les données satéllitales (validation demétéorologiques) et les données satéllitales (validation de terrain).

- Utilisation de l’imagerie satéllitale pour préciser l’indice de danger d’éclosion

suivi de l'inflammabilité de la bruyère arborescente et de

Concrètement :

‐ suivi de l'inflammabilité de la bruyère arborescente et del'arbousier (risque d'éclosion des incendies)

‐ Suivi de la variabilité spatiale de la teneur en eau de cesmêmes espèces, déduction de la variabilité spatiale dep , pl'inflammabilité

Nos travaux sont pris en compte dans l'élaboration de

l'indice de risque Final (Météo France)

C'est "l'apport du facteur biologique" ("État" de l'eau dans laplante et paramètres "inflammabilité")

LE MASSIF DES MAURES

100 000 HA

Roches métamorphiques acides

Précipitations :

(l l)600 mm par an (littoral) 

1000 mm (massif)

T° moyenne annuelle :

14 à 16°C (littoral) 11 à 14°C (massif)14 à 16 C (littoral) 11 à 14 C (massif) selon altitude

Deux types de vent :  Mistral (W), Vent d’Est

Strate arborée : Chêne liège, Pin Maritime (châtaignier et chêne vert versants Nord)versants Nord)

Maquis : bruyères, arbousier

Cistaie : Ciste de Montpellier, à feuille de sauge

BRUYERE ARBORESCENTEBRUYERE ARBORESCENTE

•De 1 à 4m de hautp usses de l ’ nnée •pousses de l année

grêles, blanches et velues•Floraison de mars à mai

•Très inflammable (morceaux enflammés (morceaux enflammés

constituent des sautes de feu)

ARBOUSIER

•De 1 à 5m de haut•feuilles persistantes,

i d ti lé coriaces, denticulées et alternes

•Floraison en Octobre•Très peu inflammableTrès peu inflammable

POSTE DE MESURE DE L’INFLAMMABILITE DES VEGETAUXPOSTE DE MESURE DE L INFLAMMABILITE DES VEGETAUX

POSTES DE MESURES DES PARAMETRES CLIMATOLOGIQUES

Poste agro‐météorologique du 

Ruscas

et  Centrale Xaria

(Réseau Radome de Météo France)

Les indices de risques

La zone Méditerranéenne est divisée en zones climatiques homogènes (6 à 8 zones par 

dé t t)département).

Le Ruscas est situé en zone 4 (du 83)

Chaque jour, en période estivale, les divers indices de risque feux de forêt sont déterminés pour chaque zone 

climatique (Météo France ‐ CIRCOSC Valabre)

Quelques indices de risquesQuelques nd ces de r sques

Le risque "Orieux"  (dans les années 1970) est devenu 

"obsolète"

l’IFM (Indice forêt météo), et ses "sous indices" l’IH (indice d’humus), l’IS (indice de sécheresse)

Le Seuil d’Éclosion

La Vitesse de PropagationChaque responsable de la lutte peut consulter ces indices tous les jours et il se réfère à celui "qui l’intéresse" pour mettre en alerte les moyens d’intervention.

Indices de risques et leur seuils

l’IFM (zones méditerranéennes)

>10 = faible entre 10 et 30 = peu élevé entre 30 et 60 =

Indices de risques et leur seuils

>10 = faible, entre 10 et 30 = peu élevé, entre 30 et 60 = modéré, entre 60 et 100 = important et supérieur à 100 = très élevé

IH et ISIH et ISAmorce de dessèchement IH>70 et IS>300 (zone sensible)

Dessèchement marqué IH>120 et IS>400 (zone trèsDessèchement marqué IH>120 et IS>400 (zone très sensible) 

Dessèchement extrême IH>175 et IS>700 (zone extrêmement sensible)

Seuil d’Éclosion :

« très négatif » = faible, > à –7 = danger marqué, positif = extrême= extrême

Vitesse de Propagation (en m/h)Assez rapide = 600 m/h, rapide = 800 à 1000 m/h, très rapide = 1500 m/h

Indices de risques : des exemples

/ /Vitesse de propagation prévue le 30/09/2004

Tableau des risques le 30/09/2004 (département du Var)

La réserve en eau du sol

La réserve en eau du sol est un paramètre calculé 

La réserve en eau du sol

pà partir des températures minimum et maximum sous abri ainsi que de la pluviométrie journalière

La réserve en eau du sol est un indicateur "desécheresse".C’est le potentiel "hydrique" dont peutdisposer un système racinaire (arbustes). Cette réservesature à 150 mm.

Deux seuils sont importants :Deux seuils sont importants :

50 mm (conditions sérieuses) et 30 mm (conditionscritiques)

Pour mesurer l’inflammabilitéRécolte des végétaux sur le 

terrain

Préparation de la matière ( l )(pousses terminales)

Un essai = 50 échantillons de 1 géchantillons de 1 g

Dépose de l’échantillon sur l’épiradiateur (mesure du délai 

d’inflammation)

Mise à l’étuve (mesure de la(mesure de la teneur en eau)

Inflammabilité :

P èt ét diéParamètres étudiésIntensités

1) Mesurés :

Délai d’inflammation

Durée de combustion1

2) Appréciés :

Intensité de la comb stion 2Intensité de la combustion

3) De synthèse :

2

Moyenne des délais d’inflammation

Fréquence d’inflammation

Moyenne des durées de combustion

3

Fréquence des intensités de combustion

Teneur en eau4

5

Pour quoi faire ?

Informer les services de lutte sur l’inflammabilité desvégétaux (bulletin d’information), trois bulletinshebdomadaire en période estivale.

La note d’inflammabilité  provient du tableau suivant :

MDI = moyenne des délais d’inflammation en secondes

FI = Fréquence d’inflammation sur 50 tests

MDI

> 32,5 ε ε ε 1 1 2

27,5 < = 32,5 ε ε 1 1 2 2

22,5 < = 27,5 ε ε 1 2 2 3

17,5 < = 22,5 1 1 2 2 3 3

12,5 < = 17,5 1 1 2 3 3 4

= 12,5 1 2 3 3 4 5,

FI < 25 25 à 38 39 à 41 42 à 44 45 à 47 48 à 50

Note ε : très peu inflammable

Note 1 : peu inflammable

Note 2 : modérément inflammable

Note 3 : inflammable

Note 4 : hautement inflammable

Note 5 : extrêmement inflammable

Note

Le bulletin d’information

Note d’inflammabilité

C iCommentaire "scientifique" sur l’évolution des divers 

ètparamètres mesurés

Graphique de l’évolution de la MDI et de la teneur en eau le 

long de la période 

Été 2003 : Une catastrophe dans

L'inflammabilité de la bruyère arborescente au Ruscas

ple Var, 20000 ha en fumée

(65000 en zone Med.)L inflammabilité de la bruyère arborescente au Ruscasen juillet 2003 :

La MDI est systématiquement au dessous de la moyenne décadaire des MDI depuis 1989

La réserve en eau du sol au Ruscas en été 2003 :

La réserve en eau du sol observée est la plus basse depuis 1974, ceci jusqu’aux premiers jours de septembre

Quelques analyses

Étude de la relation entreentre 

l’inflammabilité et la réserve et eau du 

sol

MDI f (R MF)MDI f (ResMF)

Ét d d lÉtude de la relation entre 

l’inflammabilité et la teneur en eau

MDI f (IS)

Nos diverses mesures et l’expérience nous permettent de préciser une inflammabilité

"moyenne" en fonction des végétaux !moyenne en fonction des végétaux !

Pour mesurer la variation spatiale de la teneur en eau

Nous allons sur le terrain avec un véhicule (stations de récolte réparties dans le massif des 

M )Maures)

Les végétauxLes végétaux récoltés (pousses 

de l’année) sont mis dans des containers

Les conditions climatologiques à la récolte sont notées sur la fiche de mesures

Arrivé en laboratoire, les échantillons sont mis à l’étuve pouréchantillons sont mis à l’étuve pour 

déterminer la teneur en eau

Le risque spatial et l’imagerie satellitaire

En appliquant la formuleMDI f (IS)

(relation entre l’inflammabilité et la teneur en eau)

aux teneurs en eau "spatiales",

on en déduit l’inflammabilité donc le 

risque spatialq p

La validation des données satellitaires (T° de surface indice de végétation)(T de surface, indice de végétation) "passe" par les données de terrain

Ces travaux permettent d’affiner Ces travaux permettent d affiner les indices de risque feux de forêt

et de mettre en alerte "à bon escient" les moyens de lutteescient" les moyens de lutte