O1 26 Charge cognitive site [Mode de compatibilité] · ddun’un processus cognitif en série...

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Unité d’Ergonomie Faculté de Médecine Pitié Salpêtrière DIPLÔME DIPLÔME D’ D’ERGONOMIE ERGONOMIE ET DE ET DE PHYSIOLOGIE PHYSIOLOGIE DU DU TRAVAIL TRAVAIL o p t i o n 1 o p t i o n 1 Ergonomie du travail physique et psychosensoriel Ergonomie du travail physique et psychosensoriel Pitié-Salpêtrière Université Pierre et Marie Curie 91, bd de l’Hôpital 75 634 Paris cedex 13 www.ergonomie.chups.jussieu.fr Directeur du diplôme Docteur Bronis Bronisław KAPITANIAK aw KAPITANIAK charge cognitive charge cognitive INFO ORMA T organisation inter relation inter action filtre homme TION

Transcript of O1 26 Charge cognitive site [Mode de compatibilité] · ddun’un processus cognitif en série...

Unité d’ErgonomieFaculté de MédecinePitié Salpêtrière

DIPLÔME DIPLÔME D’D’ERGONOMIE ERGONOMIE ET DEET DE PHYSIOLOGIE PHYSIOLOGIE DU DU TRAVAILTRAVAILo p t i o n 1o p t i o n 1Ergonomie du travail physique et psychosensorielErgonomie du travail physique et psychosensoriel

Pitié-SalpêtrièreUniversité Pierre et Marie Curie91, bd de l’Hôpital75 634 Paris cedex 13www.ergonomie.chups.jussieu.fr

Directeur du diplômeDocteur

BronisBronisłław KAPITANIAKaw KAPITANIAK

charge cognitivecharge cognitive

INFOO

RM

AT

organisation interrelation

interaction filtre

homme

TION

théorie de canal uniquethéorie de canal uniqueBorneman 1942

Welford 1958Kalsbeek 1965

Brown 1977

contrôle conscient contrôle conscient d’un processus cognitif en séried’un processus cognitif en séried un processus cognitif en séried un processus cognitif en série

perception sensorielleperception sensorielle

m e

n t

mémoire sensorielle parallèlemémoire sensorielle parallèle

filtre temporel filtre temporel -- sérialisationsérialisation

d é

c l

e n

c h

e

canalunique

contrôle conscientcontrôle conscient

feed-back

comportementcomportement

expérience de double tâcheexpérience de double tâcheKalsbeek 1965

tâche primaire tâche secondaire

choix binaire écriturechoix binaire écriture

tâche secondaire0%

100%

tâche secondaire0%

100%

expérience de double tâcheexpérience de double tâcheKapitaniak 1991

tâche primaire tâche secondaire

choix binaire poursuitechoix binaire poursuite

dispositif de double tâchedispositif de double tâche

tâche primaire simpletâche primaire simple

10

nombre de réponses

4

6

8

bonnes

mauvaises

omises

0

2

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

fréquence en c/min

tâche secondaire simpletâche secondaire simple

2,50 gestes totaux

fréquencedes gestes

en Hz

1,50

2,00

,

gestes imprécis

0,50

1,00

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

gestes précis

fréquence en c/min

tâche primaire en double tâchetâche primaire en double tâche

10

nombre de réponses

4

6

8ST bonnes

ST mauvaises

ST omises

DT bonnes

DT mauvaises

0

2

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

DT omises

fréquence en c/min

tâche secondaire en double tâchetâche secondaire en double tâche

2,5

3 fréquence des gestesen Hz

1,5

2

0,5

1

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

ST

DT

fréquence en c/min

stratégies en double tâchestratégies en double tâche

l’abandon pur et simple de la tâche dérivative lorsqu’elle devient trop difficile à poursuivre

l’ b d ti l d l tâ h i i l é ll’abandon partiel de la tâche primaire malgré la consigne très stricte, avec le maintien de la tâche secondaire

stratégie variable qui s’efforce - sans succès - de concilier les deux tâches, en privilégiant tantôt l’une, tantôt l’autretantôt l autre

Le contrôle conscient d’un processus peut être dévié par une activité “parasite”

Comparaison des résultats du test de Comparaison des résultats du test de DOUBLE TACHE chez les salariésDOUBLE TACHE chez les salariésDOUBLE TACHE chez les salariés DOUBLE TACHE chez les salariés administratifs et les étudiants kinéadministratifs et les étudiants kiné

L.Lafitte, P.Paummard

1992

tâche primaire salariés Matin / Soirtâche primaire salariés Matin / Soirnombre de réponses

8

9

10

3

4

5

6

7

8

ST bonnes M

ST bonnes S

DT bonnes M

DT bonnes S

ST omises M

ST omises S

DT omises M

fréquence en c/min

0

1

2

3

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

DT omises S

tâche primaire étudiants kiné Matin / Soirtâche primaire étudiants kiné Matin / Soirnombre de réponses

8

9

10

3

4

5

6

7ST bonnes MST bonnes SDT bonnes MDT bonnes SST omises MST omises SDT omises M

fréquence en c/min

0

1

2

3

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

DT omises S

fréquence des gestesen Hz

tâche tâche secondairesecondaire salariés Matin / Soirsalariés Matin / Soir

3,0

1,5

2,0

2,5

ST matin

fréquence en c/min

0,5

1,0

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

ST soirDT matinDT soir

fréquence des gestesen Hz

tâche tâche secondairesecondaire étud. kinéétud. kiné Matin / SoirMatin / Soir

3,0

1,5

2,0

2,5

ST ti

fréquence en c/min

0,5

1,0

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

ST matinST soirDT matinDT soir

conclusionsconclusionsdans une population de salariés ayant un travail moyennement sollicitant sur le plan de traitement d’informations, le résultat du test après le travail est meilleur que celui d’avant

dans une population d’étudiants très sollicitée sur le plan intellectuel aucune différence n’a été observée entre le début et la fin du travail

interprétations (hypothèses de travail)interprétations (hypothèses de travail)● la sollicitation par le travail professionnel est proche de l’optimale

et entraîne une amélioration de performance

● il s’agit d’une variation de performance d’origine chronobiologique

● il existe un effet de familiarisation avec le test

les résultats montrent l’étendudes difficultés méthodologiques dues à l’application

pratique des tests de performance psychique

Comparaison des résultats du test Comparaison des résultats du test de DOUBLE TACHE chez les de DOUBLE TACHE chez les

opérateurs CAO et les travailleursopérateurs CAO et les travailleurs

B Kapitaniak F Bourdillon C LugbullB Kapitaniak F Bourdillon C Lugbull

opérateurs CAO et les travailleurs opérateurs CAO et les travailleurs manuelsmanuels

B.Kapitaniak, F.Bourdillon, C.LugbullB.Kapitaniak, F.Bourdillon, C.Lugbull

19951995

caractéristique de l’échantilloncaractéristique de l’échantillon

2 populations :opérateurs de la CAO

nombre âge ancienneté

pagents de manutention (AM)

n’ayant aucun contact professionnel avec TEV

CAO 21 38 8

AM 22 42 12

plan du local CAOplan du local CAO

Couloir

Tire

use

de p

lans

T

distribution des tâches d’opérateurs CAO

CAO Discussion TravauxCAO Discussion annexes

Pauses

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

% du temps de travail

tâche primaire CAO matin / soirtâche primaire CAO matin / soirnombre de réponses

8

9

10

4

5

6

7ST bonnes MST bonnes SDT bonnes MDT bonnes SST omises MST omises SDT omises MDT omises S

fréquence en c/min

0

1

2

3

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

DT omises S

tâche primaire AM matin / soirtâche primaire AM matin / soirnombre de réponses

8

9

10

3

4

5

6

7 ST bonnes MST bonnes SDT bonnes MDT bonnes SST omises MST omises SDT omises MDT i S

fréquence en c/min

0

1

2

3

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

DT omises S

tâche primaire matin CAO / AMtâche primaire matin CAO / AMnombre de réponses

8

9

10

3

4

5

6

7ST bonnes CAOST omises CAODT bonnes CAODT omises CAOST bonnes AMST omises AMDT b AM

fréquence en c/min

0

1

2

3

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

DT bonnes AMDT omises AM

tâche secondaire CAO / AM matin / soirtâche secondaire CAO / AM matin / soirfréquence des gestesen Hz

2 5

3

1,5

2

2,5

CAO ST matinCAO ST soirCAO DT matinCAO DT soir

fréquence en c/min

0,5

1

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

AM ST matinAM ST soirAM DT MatinAM DT soir

Fréquence de gestes en Hz

2

CAO matinCAO soir

tâche secondaire CAO / AM diff. ST/DTtâche secondaire CAO / AM diff. ST/DT

0,5

1

1,5CAO soirAM matinAM soir

fréquence en c/min-0,5

0

,

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

Proportion de gestes précis en %

45

50

tâche secondaire CAO / AM matintâche secondaire CAO / AM matin

30

35

40

45

ST CAO

fréquence en c/min

20

25

30

20 30 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95

ST CAODT CAOST AMDT AM

conclusionsconclusions

opérateurs CAO ont une meilleure performance dans le test DT que les agents de manutention, notamment en tâche primaire seule et en tâche secondaire lors de la DT

il n’y a aucune différence entre la performance du matin de du soir dans les 2 échantillons

l t t f it ît d i d l f tile test ne fait pas apparaître de signes de la fatigue mentale dans aucun des 2 échantillons étudiés

P E R C E P T I O N

VOIECOGNITIVE

VOIEEMOTIVE

moi surmoi ça

VOIE MEMOIRE

C O M P O R T E M E N T

► perception d'informations

schéma d’activité COGNITIVE

► analyse d'informations comprenant● décodage des signaux● comparaison avec les standards mémorisés● interprétation des informations

► prise de décision► prise de décision► production du comportement

● choix du standard● programmation définitive

perception des informationsperception des informationsloi de Ernst WEBER (1795-1878)

I = k • I‗

on détecte 5g ajouté à une masse de 100g ou 50 g sur une masse de 1kg pour percevoir un accroissement juste perceptible

de la sensation de lourdeur

Dans la pratique:On constate que cette loi n’est convenable que pour les valeurs

moyennes du stimulus et que le rapport de Weber augmentemoyennes du stimulus et que le rapport de Weber augmentepour les valeurs les plus faibles et les plus élevées du stimulus,

décrivant une courbe en U.

Exemple de rapport de Weber :Fréquence sonore : 0.3%

Luminance : 1,6%Sensibilité à une masse soupesée : 5%

perception des informationsperception des informationsloi de Ernst WEBER (1795-1878)

La sensation lumineuse augmente beaucoup plus quand on passe de 100 à 150 W que de 150 à 200 W

dans le premier cas, il aura suffi d'une différence de 1,6 W

dans le deuxième, cela aura exigé une différence de 8 W,

soit une quantité 5fois plus grande.

perception des informationsperception des informationsloi de Gustav FECHNER (1801-1887)

S = a • log I

L’intensité de la sensation (S) varie proportionnellement au logarithme de l’intensité du stimulus (I)

perception des informationsperception des informationsloi de Stanley SMITH STEVENS (1906-1973)

S b IS = b • I

la sensation varie selon une fonction puissancede l’intensité du stimulus

Sensibilité à un stimulus électrique sur la peau 3,5Sensibilité de la masse soupesée 1,6Luminosité 0,3Sonie d’un son de 1000Hz 0,7

[

interprétation des informationsinterprétation des informations

[ analyse du signal● signification ● intelligibilité

[ procédures d’interprétation[ p p

[ stratégie opératoire

[ analyse du signal

interprétation des informationsinterprétation des informations

[ procédures d’interprétation● algorithmealgorithme

ensemble de règles précises qui définit un procédé de calcul destiné à obtenir un résultat déterminéà partir de données initiales

● heuristiqueheuristiqueraisonnement hypothético-déductif, découverte des faits par la simplification, ne tenant compte que de quelques éléments du processus connus ou prévisibles

[ stratégie opératoire

operateur humainoperateur humain

mode de fonctionnement plus analogique que numériquemode de fonctionnement plus analogique que numérique• toute information perçue est automatiquement p ç q

référencée dans un répertoire mental préexistant

recherche des informationsrecherche des informations• l’opérateur ne prend rien qui n’ait un intérêt

pour l’activité qu’il est en train de réaliser

effets affectifseffets affectifstè d i t h t d l ti ti• caractère dynamique et changeant de la motivation

convictions personnellesréférences culturelles

stress

le raisonnement algorithmiquele raisonnement algorithmique

► partition du champ d’observation en groupespartition du champ d’observation en groupes

► étude de chaque élément dans le groupe considéréétude de chaque élément dans le groupe considéré

► détermination des éléments en causedétermination des éléments en cause

Il avait le nez collé à un mur haut, large et épais ...

LOGIQUE

... il avança à un cha '' : lexicalement incorrect

... il avança à un chat '' : lexicalement correct, mais syntaxiquement incorrect

... il avança d'un chat '' : syntaxiquement correct, mais sémantiquement incorrect

... il avança d'un pas '' : sémantiquement correct, mais pragmatiquement incorrect

... il recula d'un pas '' : pragmatiquement correct

syllogismes d’Aristote

proposition catégorique = sujet + prédicat

Tout homme est mammifèreAucun cygne n’est mammifèreL’homme n’est pas le cygne

propositions (prémisses) affirmative ou négativeuniverselle ou particulière

termes petittermes petitmoyengrand

syllogismes d’Aristote (prémisses)

AB

certains A sont BA affirmative universelle I particulière

tout les A sont B

AA B

aucun A n’est B certains A ne sont pas BE négative universelle O particulière

BA

B

A AB

AB

syllogismes d’Aristote - règles

R1 Les prémisses ne doivent pas être toutes deux négatives

R2 Si une prémisse est négative, la conclusion doit être négative

R3 Si les deux prémisses sont affirmatives R3 Si les deux prémisses sont affirmatives, alors la conclusion doit être affirmative

R4 Le moyen terme doit être pris universellement dans au moins une prémisse

R5 Tout terme qui est pris universellement dans la conclusion doit être pris universellement dans la prémisse où il figure

RD1 Les prémisses ne doivent pas être toutes deux particulières

RD2 Si une prémisse est particulière, alors la conclusion doit être particulière

le raisonnement heuristiquele raisonnement heuristique

► inductioninduction (partant de faits observés)► inductioninduction (partant de faits observés)hypothèses, modèles, théories

► ddéductionéduction (faits prédits)faits prédits)

► comparaison des faits prédits avec faits observéscomparaison des faits prédits avec faits observés

le raisonnement heuristiquele raisonnement heuristique

avantagesavantagesgg► phase induction rapide et réalisée

avec des informations incomplètes► phase d’induction peu coûteuse au niveau cognitif► hypothèse choisie souvent pertinente

inconvénientsinconvénients► difficultés à sortir d’un schéma mental► recherche inconsciente de minimisation des coûts

[

interprétation des informationsinterprétation des informations

[ analyse du signal

[ procédures d’interprétation

[ stratégie opératoire[ stratégie opératoire● enjeu ● risque ● difficultés du problème● données initiales disponibles

les operations de baseles operations de basedu traitement de l’informationdu traitement de l’information

► du modèle de GagnéGagné (1962)au

► modèle de RasmussenRasmussen (1980 et 1983)

succession d’opérations mentales génériquessuccession d opérations mentales génériques réalisées en séquence par l’opérateur

modèle de Gagnémodèle de Gagné

détection● isolement dans un bruit (le contexte)● mise en évidence de filtres

identification● détermination de l’identité ou de la nature de l’objet ● réponse à la question «qu ’est-ce que c’est ?» ● ajustements des représentations d’objets en mémoire● mise en évidence des traitements descendantsmise en évidence des traitements descendants

interprétation● détermination d’un sens, d’une signification à l’objet identifié● notion de signifiant et de signifié

modèle de Rasmussenmodèle de Rasmussen

registres de mémoire

mémoiremémoire

gsensorielle < 0,5 sà court terme (MCT) < 1 min

empan 7 (5-9) chunks

mémoire de travail (MT)

administrateur central + 2 systèmes esclaves (boucle phonologique et calepin visuo-spatial)

à long terme illimitéMLT difficilement effaçable

types de mémoire

mémoiremémoire

types de é o eprocédurale (habiletés perceptivo-motrices, savoir-faire)

déclarative (savoir dire, transcription de souvenir)

épisodique (événements vécus, impact affectif)

verbalesémantique (concepts de mots, symboles)

lexicale (formes de mots)

apprentissageacquisition des informations fixation et stockage

mémoiremémoire

grappel au moment voulu

types d’apprentissagepar essais et erreurs par “ insight ” par modèle (vicariant) : circonstances du comportementprocédureconséquences

l’efficacité de l’apprentissagedistribué (avec pauses)répétition fréquente quantité des mémorisations successives utilisation de plusieurs canaux sensorielsassociations structurées (procédés mnémotechniques)

Type de mémoire sollicitée Méthode

Mémoire à court terme Se concentrer et catégoriserRépéter pour soi-mêmeÉ i é

exercices de mémoireexercices de mémoire

Écrire un mémoMémoire des noms Décomposer le mot et le répéter

Associer son et imageJeux de mots

Mémoire des concepts Apprendre trois mots par jour, noter leur sens dans un petit lexiqueSe faire des images mentales de la scèneLire

Mémoire des numéros Grouper par unités significatives et apprendre par coeurMémoire des visages Connexion visage-nom (il ressemble à ...)

Reconnaître les visages, mettre des noms sur les visages connusMémoire des adresses Revoir des photos

Marquer (mémo) des indices (rimes, abréviations ... )

A. Lieury 2005

01 76 17 61 76

mémoiremémoire

01 76 17 61 76

0 176 176 176

7568mémoiremémoire

75 (Paris) 68 (mai)1 2 3 7 8 94 5 67 8 9

0

4 5 61 2 3

0

astreinte cognitiveastreinte cognitive

astreinte cognitiveastreinte cognitive

► modélisation de l’activité cérébralemodélisation de l’activité cérébrale► imagerie cérébraleimagerie cérébrale► neuropathologie et psychopathologieneuropathologie et psychopathologie► psychologiepsychologie► ergonomieergonomie► ergonomieergonomie

astreinte cognitiveastreinte cognitivem i l i e u e x t é r i e u rm i l i e u e x t é r i e u r

aires primaires motrices et sensoriellesp

aires associatives spécifiques unimodales

aires associatives non spécifiques multimodales

aires paralimbiques

structures limbiques

hypothalamus

m i l i e u i n t é r i e u rm i l i e u i n t é r i e u r

astreinte cognitiveastreinte cognitive fonctioncognitive

boîte noire► modélisation demodélisation de

l’activité cérébralel’activité cérébraleréseaux neuronaux

modèles intégratifs

boîte noire

réseauneuronal

vraisneurones

astreinte cognitiveastreinte cognitive

► imagerie cérébraleimagerie cérébraleélectroencéphalographie et PE

magnétoencéphalographie

tomographie par émission des positrons (TEP)tomographie par émission des positrons (TEP)

scanner et IRM

tâche simple

PEC (potentiels évoqués corticaux)

P3

tâche complexe

P2

P1

Étude de J. P. Rossi 1994

N1

1ère session 2ème session

University of Texas

comparaison des images cérébrales en IRMlors de 2 sessions d’apprentissage identiques

décalées de 4 semaines

association de l’IRM et TEPassociation de l’IRM et TEP

astreinte cognitiveastreinte cognitive

► neuropathologie et psychopathologieneuropathologie et psychopathologie► psychologiepsychologie

processus cognitifmode automatique et contrôléreprésentation mentaleconscience de la situationpersonnalité (affective émotive conative motivationnelle)personnalité (affective-émotive, conative-motivationnelle)

► ergonomieergonomieinterfacesroutines

différentes approches théoriquesdifférentes approches théoriquesde l’ergonomie cognitivede l’ergonomie cognitive

raisonnements classiquesraisonnements classiques

caractériser un objet ou une situationà partir de ses propriétés intrinsèques structurelles et fonctionnelles

cartésienne cartésienne systémiquesystémique

caractériser un objet ou une situationcaractériser un objet ou une situationà partir de ses propriétés extrinsèques

critères critères objetsobjets

approchesapproches à l’objet à l’objet

approche cartésienneapproche cartésiennel iè i t l’ bj tles pièces qui composent l’objet

approche systémiqueapproche systémiquela finalité et les relations que l’objet entretient avec le monde

approche par les objetsapproche par les objetscatégorisation de l’objet à partir de relations de similarité

dans une base d’objetsdans une base d’objets

approche par les critèresapproche par les critèrescaractérisation de l’objet à partir d’une batterie

de critères descriptifs de l’objet

approche cartésienneapproche cartésienne

principe d’évidenceprincipe d’évidenced i ilé ié l’ îtregard privilégié sur ce que l’on connaît

principes d’analyse et de synthèse principes d’analyse et de synthèse division selon un critère de la simplicité

principe de complétudeprincipe de complétudeprincipe de complétudeprincipe de complétudebien concevoir un objet est suffisant

pour obtenir un bon fonctionnement durable de cet objet

approche systémique approche systémique

systèmesystèmesystèmesystèmeensemble d’éléments en interaction dynamique,

organisés pour accomplir une finalité

concepts de base d’un systèmeconcepts de base d’un système[ éléments ]

[ finalité d’un système ou d’un élément ][ échanges entre les éléments entre eux et avec l’extérieur ][ échanges entre les éléments entre eux et avec l extérieur ]

systémiquesystémiquesystémiquesystémiqueart de représenter et/ou de créer un système d’une manière adéquate

selon un modèle apportant à l’utilisateur l’ensemble des informationsqui lui sont nécessaires et suffisantes pour agir

selon un mode de fonctionnement privilégiant les interactionsentre éléments et les émergencesg

mise en œuvre d’une approche systémiquemise en œuvre d’une approche systémique[ présentation ]

[ techniques existantes ]

LA CHARGE DE TRAVAIL CHEZ LES

B.KAPITANIAK*, J.C.CAMBOURAKIS**, M.PAOLINI**, H.STAKOWSKI***

* Laboratoire de Physiologie de la Motricité ura CNRS 385

CAMBISTES

Laboratoire de Physiologie de la Motricité ura CNRS 385 91 bd de l'Hôpital 75634 PARIS Cedex 13

** Service Médical de la Société Générale Paris *** Service Médical du CIC Paris

1989

INTRODUCTION 1880 étalon or1866 bimétallisme or-argent

étalon intégral (Gold Spécie Standard) or sert aux règlements internationaux et assure seul les fonctions de paiementétalon or lingot (Gold Bullion Standard)masse monétaire est constituée par la monnaie-papieror n'assume plus qu'une fonction de réserve

1936 disparition étalon-or 1945 F.M.I. (Front Monétaire International) 1973 S M E (S tè M ét i E é )1973 S.M.E. (Système Monétaire Européen)

monnaies peuvent flotter entre 2 pôles déterminés

Salle de marchés tous les spécialistes (Cambistes, Trader, Négociations)

1. La description du poste

MATERIEL ET METHODES

2. La description de l'activité

- l'analyse des contraintes

l' l d t i t- l'analyse des astreintes

3. L'analyse de l'ambiance physique

1. Questionnaire de l'astreinte psychologique(inspiré du test de santé totale de LANGNER)Ce questionnaire porte sur la situation personnelleet sur les manifestations psychosomatiques

2. Mesures de la sensibilité aux contrastesL'échantillon de 57 cambistes a été comparé avec les agents bancaires et les secrétaires

3. Mesures de la fréquence cardiaque (SPORTESTER 3000) réalisées en continu, avec une constante de temps de 15 secondes, pendant des périodes de travail durant entre 60 et 90 min.

La salle des marchés étudiée comprend 60 personnes, dont 5 cambistes

Description du poste

Le cambiste travaille en position assise devant une console équipée :

- d'un système de téléphonie - d'écrans- d'un clavier unique

ce système multi-écran-monoclavier, est appelé Switch d'informations

Il permet l’accès aux informations financières (TELERATE, REUTER)

Salle de marchés

- grand nombre d'informations à traiter dans un temps restreint

informations complexes simultanées variant avec marché

Contrainte mentale

- informations complexes, simultanées, variant avec marché

- contrainte essentielle « l'absence de certitude »

- nécessité d’anticiper rapidement les évènements

- grande capacité de concentrationgrande capacité de concentration

- enjeux financiers considérables (les capitaux de plusieurs millions de dollars sont manipulés par un cambiste journellement).

(T) - l'utilisation du téléphone

(Cou) - les communications avec le courtier

Description de l’activité

( )

(CS) - les communications verbales

(Cla) - l'utilisation du clavier

(Cal) - l'utilisation de la machine à calculer

(Pos) - les écritures relatives à la tenue de sa gestion

(AV) - achat - vente

(Att) - attente

20

25cambiste 1cambiste 2

Temps en minDistribution des tâches

10

15

20 cambiste 3

0

5

T Cou CS Cla Cal Pos AV Att

L'astreinte cardiaque

120

130

140

70

80

90

100

110

120

40

50

60

70

00:00 00:30 01:00 01:30 02:00 02:30 03:00 03:30 04:00

13 enregistrements ont été réalisés sur 3 cambistes travaillant sur des devises différentes

L'astreinte cardiaque

travaillant sur des devises différentes.

Les valeurs de coût cardiaque ont été calculées, en prenant comme référence la fréquence cardiaque la plus basse observée au cours de chaque enregistrement.

Coût cardiaque moyen 28 b/minCoût cardiaque moyen 28 b/min

Coût cardiaque de pointe 46 b/min

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

avanttes

L'astreinte visuelle : sensibilité aux contrastes

après

avant

cam

bis

ctyl

os

aprèsdac

norm

e

contspatff25ff12ff6

Réponses au questionnaire ne témoignent pas de signes de

L'astreinte psychologique

décompensation psychologique

Cambistes apprécient leur travail, et le trouvent satisfaisant

Tabagisme excessif :

consommation moyenne de 20 à 40 cigarettes/jour

Ambiance sonore

l'intensité sonore très gênant >75 dB(A)

Analyse de l'ambiance physique

Ambiance lumineuse

éclairement sur les consoles 80 à 100 lux

sur les claviers 50 lux

pas de plaintes

Ambiance thermique

Salle climatisée ta entre 21 et 24°C

plaintes concernant la qualité d’air

60–64 dB

65–69 dB

70–74 dB

>75 dB

Carte de bruit

1. Le poste de Cambiste est soumis à une contrainte mentale importante liée au

traitement des multiples informations et à la prise de décisions rapides. Cette

contrainte provoque une astreinte psychologique qui apparaît dans l’évaluation

CONCLUSIONS

subjective de la charge du travail, et une astreinte cardiaque élevée.

2. Les signes de l'astreinte visuelle n'apparaissent pas chez les Cambistes

examinés, pas plus d’ailleurs que chez les agents bancaires et les secrétaires

qui constituaient un groupe témoin.

3 L'insonorisation de la salle de marchés doit respecter la limite de 65 dB(A)3. L insonorisation de la salle de marchés doit respecter la limite de 65 dB(A).

Le niveau d'éclairement doit être de 200 Lux. Il ne doit pas générer les reflets

sur écrans. La climatisation doit faire l’objet d'une surveillance régulière rendue

d'autant plus nécessaire que le tabagisme dans la salle soit important; il est

par ailleurs souhaitable d'utiliser des extracteurs de fumée.