Magazine d’information des habitants de Silène numéro 2 • Février 2010

Le saviez-vous ?Devenir propriétaire p.8

Par l’exempleDes couleurs en cage p.6

À la découverte des… Quartiers Nord p.10-11

Le Point surLa commission d’attribution p.9

es hes

p. 3 à 5

Dossier

PROPRETÉ

A proprement dit : 4 exemples

à découvrir

Le m

ot d

u Pr

ésid

ent

Qualité et quantité

Editeur : Silène - Offi ce Public de l’Habitat de la ville de Saint-NazaireDirecteur de la publication : Roger DécobertRédaction : Service Communication de Silène et Agence O tempora Crédits photos : Silène, D. Macel/Ville de Saint-Nazaire, Fotolia, Eco-EmballagesMaquette : O temporaImpression : La Clonerie - 29 bd Mermoz - 44600 Saint-NazaireMagazine quadrimestriel gratuit - N°ISSN : 2106-3508Imprimé avec des encres végétales sur papier Satimat Green.

Pour toutes réactions ou suggestions : Silène – service communication 17 rue Mendes France – 44600 Saint Nazaire ou contact-isseo@silene-habitat.com

Photo de couverture : C. Berchadsky Merci à Yaël, Killian, Dylan, Arno, Tom, Enzo et Ylan de la résidence F. Dolto (Saint-Nazaire)p.2

L ors de sa dernière séance, le Conseil d’Administration de Silène a marqué

sa désapprobation sur l’actuelle politique du logement du Gouvernement et son désengagement du logement social.

La position de l’Etat est paradoxale.

D’un côté, il réduit ses aides fi nancières au logement social : toujours moins de subventions dans le neuf (1.000€ par logement HLM construit, alors que le privé bénéfi cie de 25 à 37% de réductions d’impôt avec le dispositif Scellier, soit 25 à 37.000€ pour un logement de 100.000€) et plus aucune subvention pour les réhabilitations hors périmètre ANRU.

De l’autre, il nous fi xe des objectifs ambitieux en matière de construction, de réhabilitation, d’économie d’énergie, de qualité de service...

Ainsi, pour construire aujourd’hui, les organismes HLM doivent mobiliser une part croissante de fonds propres et se tourner toujours davantage vers les collectivités locales, dont les ressources sont elles-mêmes menacées par la suppression de la taxe professionnelle.

Par ailleurs, l’Etat incite les organismes HLM à fusionner, car jugés trop nombreux. Cette intention ne vise qu’à les faire dépendre de groupes fi nanciers ou de collectivités locales, afi n de se désengager totalement du logement social.

Les opérateurs publics du logement social sont pourtant des acteurs innovants, sur lesquels les collectivités locales s’appuient pour mener à bien leurs plans locaux de l’habitat. Côté Silène, près de 75% des locataires ont des ressources inférieures à 60% des plafonds HLM et nos objectifs de production de logements sont ambitieux : nous visons la mise en service de 300 logements en 2011, dont une part signifi cative en BBC (Bâtiment Basse Consommation).

Les administrateurs de Silène appellent l’Etat à mettre en cohérence ses exigences envers les organismes HLM et sa politique, notamment budgétaire. Au moment où les attentes sociales des populations sont de plus en plus fortes, les organismes HLM doivent rester des organismes de proximité au service de l’intérêt général.

David Samzun, Président de Silène

Voici le deuxième numéro de votre magazine ISSÉO.

Vous trouverez dans ses pages quelques illustrations de notre action au service de deux grands objectifs : améliorer la qualité de nos prestations et développer notre offre de logements.

Nous avons axé notre dossier sur le thème de la propreté, un des points prioritaires identifi és dans l’enquête de satisfaction 2009. Vous constaterez que les améliorations en la matière sont le fruit d’actions concrètes et ciblées pour chaque site, qui impliquent tant les équipes Silène que ses partenaires, avec l’indispensable collaboration des habitants.

En matière d’habitat, nous portons nos efforts tant sur l’ancien que sur le neuf. Nous vous présentons notamment la manière dont Silène intervient pour requalifi er les halls et cages d’escalier. Et vous découvrirez notre concept d’accession sociale à la propriété et ses nouvelles opérations : Soléa et Arbora, deux noms évocateurs de bien-vivre et de respect de l’environnement.

Au dos du magazine, nous vous rappelons les coordonnées du nouveau service « Silène et Vous », mis en place le 15 février et pour lequel vous avez reçu une information spécifi que. Ses 7 collaborateurs vous accueillent désormais au téléphone pour répondre à toutes vos questions, sur des horaires élargis, afi n de vous rendre un meilleur service.

Bonne lecture !Roger Décobert, Directeur général de Silène

Rester au servicede l’intêret général

Silène à vos côtés

Suite à l’enquête de satisfaction réalisée en 2009 auprès de 1113 locataires (cf. ISSEO N°1) nous avonsbien pris acte que nous devions intensifi er nos efforts sur certains points, en particulier en matière depropreté. C’est ce qui a été entrepris de manière volontariste, afi n de proposer et maintenir un cadre devie agréable et répondant aux critères d’hygiène attendus sur l’ensemble des sites.Cet objectif qui engage l’ensemble des personnels Silène, repose également sur les partenaires de lapropreté publique… et bien sûr les résidents !Car agir sur la propreté, c’est non seulement nettoyer plus et mieux, mais c’est aussi salir moins etrespecter son environnement.

PROPRETÉ

Spécial

Vers des produits de nettoyage éco-labellisésL’impact sur l’environnement

de l’activité de nettoyage

n’est pas neutre. Tous les ans,

Silène utilise par exemple

2400 litres de produits pour

laver les sols. Depuis 6 mois,

des éco-produits sont testés

sur des sites pilote. Ils seront

mis en place partout au 2e se-

mestre 2010.

• Magazine d’information des habitants • Février 2010 • n°02 • p.3

Nouveaux moyens, nouvelles pratiquesDès l’année dernière, nous avons commencé

à mettre en place une série d’actions, secteur

par secteur, adaptées à chaque situation à

traiter en priorité. Points communs de tou-

tes ces initiatives de Silène : le renforcement

de la présence des équipes de nettoyage et

le contact avec les locataires.

7 nouveaux employés d’immeubles sont

venus rejoindre en 2009 une équipe qui

compte désormais 40 personnes à temps

plein (soit 24% des eff ectifs). Une entreprise

de nettoyage intervient en complément sur

le terrain.

Selon les besoins constatés, une meilleure

organisation du nettoyage et un contrôle

accru des prestataires externes ont été

entrepris.

Les sols et les murs de certaines parties

communes ont par ailleurs été rénovés.

Pendant toute l’année 2010, nous travaille-

rons à harmoniser nos pratiques, à défi nir

des standards de qualité sur lesquels nous

nous engagerons auprès des résidents.

Trier, jeter, collecter Egalement investi sur la question des dé-

chets, Silène travaille avec ses équipes tech-

niques et les collectivités territoriales concer-

nées. Cette étroite collaboration permet

de développer des solutions intéressantes.

Benoît Charpentier, responsable d’exploi-

tation au service Gestion des déchets de la

CARENE (Communauté d’Agglomération

de la Région Nazairienne et de l’Estuaire) en

témoigne : « Sur certains sites (Avalix, Trébale,

Robespierre, Cardurand, Pertuischaud), nous

avons équipé les conteneurs jaunes d’une pe-

tite ouverture sur le couvercle. Cela a amélioré

la qualité du tri car ce système évite que des

sacs d’ordures ménagères viennent polluer

le contenu des bacs. C’est essentiel car sur la

CARENE, tout ce qui n’est pas trié est enfoui ;

donc, à nous d’encourager la démarche

citoyenne qu’est le tri ».

Sur d’autres sites, Silène construit des locaux

extérieurs pour abriter les conteneurs (en

cours au Petit Caporal, en projet sur Le Ples-

sis, Cardurand, L’ Astrolabe, …). Ailleurs, c’est

le lieu de collecte sur la voirie qui a été dépla-

cé (à Coubertin par exemple). Sur le secteur

Ville-Ouest, la CARENE, en partenariat avec

Silène et la Ville de Saint-Nazaire, a mis en

place la collecte enterrée. Enfi n, pour lutter

contre les dépôts sauvages d’encombrants,

Silène met en service des locaux fermés, gé-

rés par les employés d’immeubles (Trébale,

Landettes, 1-21 Frênes, Avalix, Plaisance, Ker

Faouët…). Suite du dossier >>

Dossier

Résultats de l’enquêtede satisfaction 2009

RAPPEL

85%

65%

53%

Satisfaction générale :

Propreté des halls et cages d’escalier :

Propreté des espaces extérieurs :

soit 1 locataire sur 3 insatisfait

soit presque 1 sur 2 insatisfait

A proprement dit

Annie CorlobéMembre de la CLCV,

Administratrice Silène représentant les locataires

Réaction

PROPRETÉ

Spécial

Avalix

Réorganiser et dialoguer Dans ce secteur de 220 logements collectifs et 17 entrées d’immeubles,

Silène teste depuis un an une nouvelle organisation du nettoyage.

Pour être visible et favoriser le contact avec l’ensemble des résidents,

Jacqueline Beugnier, responsable de la propreté sur le secteur, s’occupe du

nettoyage des halls et des abords tandis que les étages sont faits par une

entreprise extérieure, dont elle contrôle la prestation.

Depuis quelques mois, de nouvelles mesures sont mises en œuvre, comme

protéger l’intérieur des conteneurs avec des sacs plastiques pour éviter qu’ils

ne se salissent trop vite. Christian, locataire depuis 24 ans à Avalix, témoigne :

« Ça a changé. On a un contact plus régulier avec les gens de l’entretien

et les cages sont nettoyées très régulièrement, le local poubelles aussi. ».

Jaqueline Beugnier rajoute : « J’ai affi ché les consignes de propreté

dans les cages d’escaliers et les locaux poubelles. Et je n’hésite pas à aller

frapper chez les gens si je trouve des sacs sur le palier ! Il reste encore

du travail, il faut que chacun y mette du sien ! ». Une dynamique

encourageante car la mobilisation des résidents a permis

de rétablir l’état de certaines entrées. L’agence a remis en

peinture un hall où la situation s’était améliorée et d’autres

sont prévus prochainement.

Gambetta

Mettre en place un employé d’immeuble

Dans ce petit ensemble du centre-ville

de St-Nazaire (134 logements collectifs - 23

entrées), les habitants avaient fait part de leur

insatisfaction sur le niveau de propreté générale

de la résidence, le nettoyage étant assuré par eux-

mêmes et une entreprise extérieure. Suite à un accord

rédigé avec les associations de locataires, Silène a recruté

un employé à temps plein.

Olivier Durand, employé depuis décembre 2009 sur le

secteur Gambetta, nous explique : « J’ai eu beaucoup de

travail au début, il fallait remettre à niveau le site. Les locataires

apprécient ma présence quotidienne. Il y a plus de respect des

lieux quand c’est entretenu régulièrement. »

Des locataires s’en font l’écho : « Avant on faisait le ménage,

chacun son palier, mais depuis quelques temps, la consigne n’était

plus respectée. Maintenant, c’est propre partout. Et en plus,

M. Durand est très agréable. »

Par ailleurs, Silène étudie la possibilité d’installer, à terme,

des conteneurs enterrés.

4 exemples

à découvrir

Avalix, Gambetta, Landettes et Dolto, 1-21 rue des Frênes

p.4

Dossier

« La CLCV constate que Silène met à

disposition des locataires un certain

nombre de moyens pour la qualité de notre

environnement : rénovation, plantations,

etc…

Nous soutenons Silène dans la poursuite de

son action en faveur de la propreté et nous

nous engageons, CLCV, à demander à la

CARENE de mettre en place des ateliers dans

les quartiers, sur l’utilité de trier les déchets

et de prendre conscience que la qualité de

vie passe par un environnement propre et

sécurisé. Les dépôts d’ordures sur les trottoirs,

sans être triés, ne sont plus tolérables.

Ensemble, nous, locataires, devons

respecter les lieux et les dates prévus pour

déposer les encombrants. Que chacun de

nous soit respectueux de ses voisins et de

son quartier. »

Tri sélectif • Sur la CARENE,

le tri sélectif est en place depuis 2006.

La collecte en porte-à-porte s’eff ectue à

Saint-Nazaire (sauf quartiers Bouletterie-

Chesnaie, où seront installées progressive-

ment des bornes enterrées), à Trignac,

à La Chapelle des Marais et Pornichet.

D’ici 2011, toutes les communes seront

collectées en porte-à-porte.

• Sur le territoire de CAP ATLANTIQUE,

le tri sélectif est en place depuis fi n 2009.

Silène à vos côtésLandettes et Dolto

Le traitement des encombrants

« Quand un dépôt spontané d’encombrants commence

à se former, cela fait boule de neige. Nous avons réfl échi au

problème avec Silène et mis en place un système de collecte à la demande :

l’employé Silène stocke les encombrants de son secteur dans des locaux fermés,

accessibles à nos camions et quand ils sont pleins, nous passons les chercher, en plus de

nos tournées habituelles. L ’amélioration est très nette. » raconte Benoît Charpentier du

service Gestion des déchets de la CARENE.

Illustration avec deux ensembles voisins composés de bâtiments collectifs avec

entrées individuelles où le problème des encombrants mobilise beaucoup Cécile

Gaudet, l’employée d’immeubles : « Depuis plus d’un an, un garage est à disposition des

118 résidents des Landettes pour le stockage de leurs encombrants. C’est beaucoup plus

pratique car ils peuvent les y déposer quand ils le souhaitent. Mais tout le monde ne pense

pas à l’utiliser ! » A Dolto, un problème de dépôt sauvage d’encombrants sur le bord

de la route des Landettes nuisait à l’image du quartier. « On a restreint l’accès et posé

un panneau d’interdiction de dépôt, explique Cécile Gaudet, mais le problème s’est

déplacé, puisque je trouve des encombrants dans le local à poubelles ou à côté,

même s’il y en a moins qu’avant. Nous étudions la création d’un local pour le

stockage sur place. »

1-21 rue des Frênes

Installer des conteneurs enterrés

Le 1-21 rue des Frênes est le premier des 17 projets

de résidence du quartier Ville-Ouest. Le plan d’actions

pour améliorer la propreté, mené à bien sur 3 ans,

comportait plusieurs volets : rénovation des cages

d’escaliers, création de 2 locaux de stockage des encombrants,

et mise en place du nouveau système de collecte enterrée avec tri

sélectif.

Bruno Montfort, employé d’immeuble depuis février 2009 sur le site, apprécie

la diff érence : « Les nouveaux sols sont plus esthétiques et plus faciles d’entretien.

Pour l’harmonie de la cage d’escalier, j’ai même demandé aux résidents de retirer

leurs paillassons. Tout le monde a joué le jeu ». Enfi n, le nouveau système de

collecte enterrée semble très apprécié des résidents qui n’ont plus aucun

conteneur dans le paysage.

« Ce sont les habitants de Ville-Ouest qui testent pour la première fois dans

l’agglomération ce nouveau système de collecte des déchets ménagers.

L ’ensemble du quartier sera équipé sur 3 ans.

Pour les habitants, c’est un atout évident pour leur cadre de vie, les bornes

sont discrètes et utilisables 24h sur 24. Des ambassadeurs du tri sont passés

rencontrer chaque résident pour en expliquer le fonctionnement » précise

Benoît Charpentier de la CARENE. L ’installation a débuté mi-janvier sur

les 2 ensembles résidentiels du 1-21 rue des Frênes et du 13-21 rue des

Bouleaux.

• Magazine d’information des habitants • Février 2010 • n°02 • p.5

« Rénover, Entretenir, Nettoyer

artiers est un La propreté des immeubles et qua

problème récurrent.

ou de la L’entretien (du ressort du bailleur o

meubles,municipalité) des abords des imm

bres, leles espaces verts, l’élagage des arb

es et des ramassage des ordures ménagère

r une imageencombrants donnent au quartie

plus ou moins bonne.

nes est Le nettoyage des parties commun

rises et,aujourd’hui assuré par des entrep

ersonnel nouveauté appréciable, par du pe

prestationSilène en priorité. Toutefois cette p

taires qui n’est pas gratuite (ce sont les locat

es...) et nepaient avec leurs charges locative

e à délester doit donc, en aucun cas, conduire

nsabilité les habitants de leur propre respon

.quant au maintien de la propreté.

nces des Plus la prise en compte des doléan

ntion delocataires sera rapide et l’interven

satisfaits deSilène effi cace, plus les locataires,

mêmes. Les leur cadre de vie s’investiront eux m

s se sentent locataires entretiennent quand ils

ux.«chez eux», et s’approprient les lie

e pour lesIl serait par ailleurs dommageable

que vivrelocataires de donner l’impression

à ne pas êtredans un logement social conduit à

respectueux du bien commun.

ard porté sur Il faut donc veiller à ce que le rega

E.un quartier donne envie d’y VIVRE

e pose Le premier regard sur le quartier s

siste aussi sur les extérieurs, la propreté cons

des, des à eff ectuer des réfections de façad

sation rénovations des halls avec sécuris

ger desdes entrées, à l’intégration paysag

conteneurs.

de la décision Nous nous félicitons à ce propos d

s d’orduresde Silène d’enterrer les conteneurs

etta).ménagères (Ville-Ouest et Gambe

s bailleurs,Par contre nous craignons que les

quant auface au désengagement de l’état q

ints de logement social, ne soient contrai

plus pour pressuriser les locataires toujours

es. maintenir la qualité des immeuble

bat pour Notre association de locataires se

et sa place que l’HLM garde toute sa vitalité e

(déjà 30%) dans la vie de la cité. »

Bernard Josso azairePrésident de la CNL, section de St-Na

es locatairesAdministrateur Silène représentant le

Réaction

Par l’exemple

p.6

Repeindre les parties communes

pour faire propre ? Oui, mais pas

seulement. Pour Silène il s’agit aussi

de faire beau, agréable à vivre et fa-

cile d’entretien. Choix des couleurs,

des lumières, des matériaux… rien

n’est laissé au hasard pour créer une

nouvelle ambiance dans les cages

d’escalier et casser l’image souvent

vieillotte et répétitive des HLM de la

reconstruction (70% du patrimoine

de Silène date des années 50-70).

Un décorateur d’intérieur

Pour accompagner sa démarche,

Silène s’est entouré d’une agence

nantaise, Flahault Design, qui travaille

notamment dans l’aménagement des

paquebots et des bateaux de plai-

sance.

Celle-ci a conçu pour Silène 3 mo-

dèles de rénovation des halls et des

cages d’escalier selon les époques de

construction :

• les immeubles de centre-ville des

années 50 (Cardurand, Dolmen, Toutes

Aides…) qui possèdent des halls tra-

versant assez grands, des escaliers avec

éclairage naturel, des petits paliers,

• les immeubles des petites cités des

années 60 (Avalix, Galicherais, Tré-

balle…) avec des halls et des paliers

de faibles dimensions, des cages

d’escaliers étroites mais éclairées

naturellement,

• les linéaires et tours des grands en-

sembles des années 70 (la Bouletterie

et la Chesnaie) qui s’organisent autour

de grands halls, de cages d’escalier

parfois sans éclairage naturel, desser-

vant de vastes paliers sans intimité.

Transformer l’espace par la couleur

Le décorateur a proposé 5 gammes

de couleurs pour créer une ambiance

à la fois lumineuse et gaie : framboi-

se, turquoise, vert olive, jaune d’or,

orangé. Ces notes de couleurs vives se

marient à des tons doux comme l’écru

ou le chocolat. D’autres éléments

viennent animer ce jeu de couleurs :

des cloisons bois dans le hall et sur les

paliers, des luminaires plus nombreux

aux formes arrondies, de nouvelles

boîtes aux lettres… Dans certains

bâtiments, les sols sont changés.

Donner de l’intimité

Dans certaines tours, les entrées des

appartements du rez-de-chaussée

donnent directement sur le hall, par-

fois au pied de l’escalier commun.

Pour permettre à ces résidents de ren-

trer ou sortir tranquillement de chez

eux, Silène modifi e les cloisons, crée

de nouvelles entrées avec des sas pri-

vatifs fermés. Sur les grands paliers,

des cloisons phoniques sont posées

pour limiter les nuisances sonores.

Ces principes ont déjà été appliqués

à Saint-Nazaire sur quelques groupes

des années 50-60 (Cardurand, Le Dol-

men, Le Plessis) et dans le cadre des

Projets de résidence Ville-Ouest (1 au

21 rue des Frênes, 11 au 21 rue des

Bouleaux) et du Petit Caporal. Dans

les 5 ans à venir, une centaine d’autres

cages d’escaliers seront mises en

couleur.

Le Dolmen

zoom

Le Dolmen

Des couleurs en cage

Le Petit Caporal voit la vie en jaune, en vert et en orangeConstruit en 1971 et constitué de 3 tours

et de 8 linéaires, le groupe du Petit Caporal

(360 logements) rappelle les petites cités

des années 60 et préfi gure déjà les grands

ensembles des années 70.

Dans le cadre du Projet de résidence, Silène

rénove les 33 cages d’escaliers, en déclinant

les principes du décorateur Flahault.

Olivier Guerrant, conducteur de travaux à

Silène et responsable du chantier des cages

d’escalier du Petit Caporal, explique : « Nous

avons été attentifs à faire ressortir chaque

espace par une couleur ou une décoration

particulière. En restant dans l’esprit de notre

référentiel de couleurs, nous avons créé des

nuances spécifi ques pour chaque bâtiment :

vert anis, jaune soleil et jaune pastel dans les

immeubles bas, orangé dans les tours. ».

Ainsi, dans les immeubles bas, Olivier

Guerrant a appliqué le même principe de mise

en scène des espaces :

• les garde-corps, mains courantes,

contremarches et les plinthes sont en gris

anthracite,

• les portes de logements et les murs des

paliers sont dans la couleur dominante,

• les autres murs et les plafonds sont en blanc

ou « chaton de saule » (blanc cassé),

• les boîtes aux lettres aux formes arrondies

sont en gris aluminium, sur un mur habillé

de bois.

Et le résultat est plutôt réussi, loin de l’image

traditionnelle des cages d’ escaliers HLM.

AVANT APRÈS

L’habitat selon Silène

Construction neuve

Entretien/rénovation

En 2009, Silène a livré 163 logements. En 2010, nous poursuivons notre effort de construction : 11 chantiers sont actuellement en cours, totalisant plus de 300 logements.

Échos des chantiers

SAINT-NAZAIRE

VILLENEUVEIle du Pé : réfection des toitures et gouttières.

Landettes : réfection des toitures et chéneaux.

Suite et fi n du programme de travaux de façades.

Ile du Pé et Landettes : remplacement partiel des

sanitaires et/ou de la robinetterie.

Avalix* : test en cours de sécurisation des caves

et rénovation des halls et cages d’escalier sur 2

bâtiments ; appel d’off res en cours pour les espaces

extérieurs

PRÉ-HEMBERT VILLE-OUESTSaint-Marc : rénovation des halls et cages

d’escalier.

4-10 rue des Sapins* : travaux en cours sur les

espaces extérieurs, parties communes et sols des

logements

2 Sapins-1/3 rue des Tröenes* : travaux dans les

logements (électricité, sols)

1 rue des Ajoncs* : travaux dans les logements

(électricité, sols)

OCÉANIS VILLE-OUEST3-11 rue des Bouleaux* : démarrage des travaux

dans les logements (sols) et parties communes

14-40 rue des Frênes* : suite des travaux dans les

logements (sols), démarrage des travaux des parties

communes, espaces extérieurs et façades

FRONT DE MERKerfaouët : réfection des toitures et gouttières.

Remise en état des murs vitrés et/ou remplacement

partiel des ouvrants.

Les Surfeurs : réfection des toitures et chéneaux.

PLAISANCETrébale et Provence : réfection des toitures et

gouttières.

Trébale : ravalement des façades.

Léo Gemptel (21 Sunderland) : remplacement

intégral des sanitaires et robinetterie.

Plaisance : rénovation des halls et cages d’escalier

(ou 2e semestre)

JARDINS DES PLANTESPertuischaud et Mansard : réfection des toitures

et gouttières.

Galicherais : rénovation des parvis des entrées

d’immeubles ; création de cheminements sur rue et

aménagement des parkings.

PARC PAYSAGERGambetta : remplacement des portes de halls

et des accès aux parties communes, reprise

des porches d’entrée et de boîtes aux lettres ;

intervention sur les contrôles d’accès.

ESTUAIRE VILLE-PORT Méan, Dolmen et Ker Avel : réfection des toitures

et gouttières (ou 2e semestre)

Méan et Coty : remplacement des portes de hall

et/ou d’accès aux parties communes.

LES ETANGSPetit Caporal* : remplacement partiel sanitaires et/

ou robinetterie. Poursuite du projet de résidence

avec la rénovation des halls et cages d’escalier ainsi

que le ravalement des façades.

VILLE-GAREToutes-Aides : réfection des toitures et gouttières.

Rénovation des parkings ; remise en état des

souches de cheminée.

Prézégat : réfection des toitures.

BRIÈRE/PRESQU’ILE

DONGES – La Souchais : réfection des toitures.

Remplacement intégral des sanitaires et de la

robinetterie.

Les Cots Prés : remise en état du revêtement des

allées.

SAINT-MALO – Jacques Brel et La Garenne : ravalement de façades.

MONTOIR – Bas Trégonneau : remplacement des

portes de halls et/ou d’accès aux parties communes

(reporté au 2e semestre).

Bretagne et Bas Trégonneau : rénovation des

halls et des cages d’escalier.

BATZ/MER – Le Poulan : remplacement des

fenêtres sur plusieurs années (chantier 2e semestre).

Les Adernes : remplacement des boîtes aux lettres.

Zoom sur Les Rochelles : Dans le cadre champêtre du Domaine des Rochelles entre Océanis et St-Marc, Silène construit 130 locatifs sur les 630 logements que prévoit la ZAC aménagée par l’opérateur privé Francelot. Caractéristiques : 5 petites opérations de 15 à 40 logements, composées de maisons-appartements sur 1 ou 2 niveaux, avec jardins et terrasses. Un premier ensemble, « Cap Vert », a été livré au printemps 2008. Trois nouveaux programmes sont en chantier :L’Atalante – 15 logements – livraison printemps 2010Cilaos – 19 logements – livraison fi n 2010Libellia – 37 logements – livraison fi n 2010-2011

Autres chantiers sur Saint-Nazaire :Livraisons 2010 : Villarmonia – La Briandais44 logements (construction CISN) Héolia – Penhoët – 10 logements BBC (Basse consommation)Anadia – Kerlédé – 13 logementsEneko – Kerlédé – 21 logements

Livraisons 2011 : Innova – Plaisance 53 logements Les Primevères – Trébale 40 logementsPlein Ciel – La Chesnaie 80 logements

A Trignac :Aéris –Grandchamps – 23 logements – Livraison fi n 2010

L’Atalante (archi : MAP) Cilaos (archi : AUD Perraud) Libellia (archi : ARCAU)

Le budget d’entretien du patrimoine voté par le Conseil d’Administration s’élève à près de 6 millions d’euros pour l’année 2010 (hors Projets de résidence Ville-Ouest, Petit Caporal et Avalix).Chantiers du 1er semestre 2010 (en cours et prévus) :

• Magazine d’information des habitants • Février 2010 • n°02 • p.7

: PROJETS DE RÉSIDENCE*

Devenir propriétaire avec SilènePouvoir devenir propriétaire, beaucoup en rêve, mais peu le concrétise. La fl ambée des prix de l’immobilier sur le littoral en

général et la région nazairienne en particulier, dissuade bon nombre de ménages de mener à bien leur projet.

C’est pour permettre aux familles modestes, et en particulier aux jeunes ménages, de pouvoir devenir propriétaire en ville

dans des logements de qualité, que Silène s’est lancé dans l’accession sociale à la propriété.

Une première opération a vu le jour en 2008 : Modulio. Silène propose actuellement 2 nouveaux projets : Soléa et Arbora.

« Les Urbanités® » est une marque déposée qui

signe tous nos programmes en accession. Avec elle,

Silène s’engage à proposer des petites opérations

contemporaines de qualité, bien situées en ville

ou centre bourg, à des prix abordables et avec des

fi nancements aidés.

Qui peut devenir propriétaire ?Nos projets sont réservés aux ménages dont

c’est le premier achat immobilier et qui rentrent

dans les plafonds de ressources du Prêt à Taux

Zéro. Ils off rent des conditions de fi nancement

avantageuses (TVA à 5,5%, Pass-foncier, …), avec le

soutien des collectivités locales.

Soléa, patio…nément votre(architecte : Jacques Boucheton)

La commercialisation de ce dernier né des Urbanités

a démarré au Salon de l’immobilier de Saint-Nazaire les

20 et 21 février dernier. Soléa, ce sont 15 villas du T2 au T4

avec jardin et garage, dans le quartier en pleine mutation

de Ville-Ouest à Saint-Nazaire, sur la rue Pitre Grenapin.

Particularité du programme : la plupart des villas sont

des T3 (2 chambres) organisées autour d’un patio qui

apporte un puits de lumière naturelle dans la maison

en toute saison et un espace supplémentaire à vivre

dedans-dehors.

Prix de vente d’une villa T3 : à partir de 135.000 €

Livraison prévue à l’été 2011.

En 2008, Silène a livré 23 maisons (T3 et T4) dans le quartier des

Landettes-Villeneuve à Saint-Nazaire.

Contemporaines et lumineuses, avec jardin ou patio, elles

présentent la particularité de pouvoir être agrandies jusqu’au

T5. Proposées avec la formule de la location-accession, 2/3 des

ménages ont depuis acheté leur maison. Plus de la moitié des

accédants étaient précédemment locataires Silène.

Les nouveaux propriétaires sont heureux d’avoir pu acquérir à prix

très intéressant leur premier bien immobilier, dans lequel certains

font déjà des projets d’agrandissement pour élargir la famille…

« Avant d’acheter ici nous envisagions de nous installer à la

campagne où les prix sont moins élevés mais cela représentait des

temps de trajets importants pour aller au travail et pour les enfants

c’est mieux de rester près de leurs copains ».

Arbora, l’esprit nature(architectes : ARLAB)

7 maisons T4 tout en bois, avec jardin et garage, sont

idéalement situées dans le nouveau quartier du Clos du

Moulin à La Chapelle des Marais, en pleine nature et à

deux pas du centre-bourg.

Prix de vente d’une maison T4 : à partir de 144.000 €

Livraison prévue au printemps 2011.

A savoir :

Soléa et Arbora bénéfi cient

du soutien fi nancier de

la CARENE, qui off re aux

accédants une aide de

3 000 à 4 000 euros suivant

la composition familiale.

Pour en savoir plus sur nos opérations en accession, consultez notre site internet www.les-urbanites.com

ou contactez Marie-Pierre TENEAU, conseillère commerciale Accession et vente à Silène. Tél. : 02 53 48 44 44.

Modulio, une première opération réussie(architecte : TETRARC)

p.8

Le saviez-vous ?

Silène dans la ville

Le point sur…

dont 2783 pour St-Nazaire (86%)35% sont des demandes de mutation et 65% des

premières demandes.

dont 562 premières demandes (65%)

et 303 mutations (35%)

Soit une moyenne d’environ 70 attributions

par mois.

865 attributionsen 2009

3240 demandeursau 31/12/2009

Pour tout renseignement : APUIS, 39 bis rue Voltaire à St-Nazaire - Tél. 02 40 53 37 63

La commission d’attribution des logements

Preuves à l’APUIS

Quel est son rôle ?

La commission d’attribution des loge-

ments (CAL) met en œuvre la politique

défi nie par le Conseil d’administration

de Silène. Son souci est de prendre en

compte chaque demande en veillant :• à l’équilibre social des groupes immobiliers

• au souhait du demandeur, à son besoin et

sa capacité fi nancière

• à l’ancienneté de sa demande

• au respect des contingents (voir ci-après)

• aux diff érents caractères d’urgence

• aux objectifs du Programme Local

de l’Habitat.

Qui compose cette commission ?

La CAL est actuellement composée de

6 administrateurs de Silène : 2 élus et 1

représentant de la Ville de Saint-Nazai-

re, 1 représentant de la CNL (association

de locataires), 1 représentant de la CAF,

1 représentant de l’UDAF (associations

familiales), et à titre consultatif des re-

présentants du CCAS et de l’APUIS (cf

article ci-dessous). Pour les logements

situés hors St-Nazaire, le Maire ou son

représentant participe également à la

Commission avec voix prépondérante.

Comment fonctionne t-elle ?

La CAL se réunit tous les 15 jours.

3 candidats pour chaque logement li-

bre ou qui va se libérer, sont proposés

à la Commission. Ils sont préalablement

repérés en fonction de l’adéquation de

leur demande avec les caractéristiques

du logement. La Commission choisit le

demandeur à qui sera attribué le loge-

ment, les 2 autres candidats sont alors

placés en « liste d’attente » en cas de re-

fus du logement par l’attributaire.

Qu’est-ce que les contingents à res-

pecter ?

Silène a des quotas réglementaires à

respecter dans ses attributions : • le contingent prioritaire de la préfecture

(25% des logements de Silène) soit des

personnes en situation sociale diffi cile,

dont les inscrits au DALO*.

• les fonctionnaires (5%)

• les bénéfi ciaires du 1% logement

(50% des logements neufs).

Fondée il y a 30 ans pour aider les femmes victimes de violences, l’APUIS (Accueil

Pour l’Urgence et l’Insertion Sociale) a élargi son champ d’action à l’accueil,

l’hébergement et l’accompagnement social de toute personne en grande

diffi culté, en rupture familiale et sans logement.

Avec 23 salariés, l’association intervient auprès d’environ 360 personnes par an

à Saint-Nazaire et ses environs.

L’APUIS loue une cinquantaine de logements par an à Silène, répartis dans

diff érents quartiers de Saint-Nazaire. Jean-Luc Vercoutère, directeur de

l’association et membre du conseil d’administration de Silène, commente cette

collaboration vieille de 30 ans : « C’est ensemble que nous ciblons les logements

adaptés aux personnes que nous accueillons. Elles y restent entre 6 mois et 2 ans,

le temps de retrouver une situation autonome. Cet hébergement temporaire et

accompagné leur permet de se poser, le temps de concevoir un nouveau projet de

vie … Le but à terme, c’est de favoriser le retour à une situation autonome, avec une

attribution de logement dans le patrimoine de Silène ».

En 2009, Silène a accordé 14 logements supplémentaires pour permettre une

nouvelle action d’insertion : un centre d’accueil maternel pour l’hébergement

de femmes enceintes ou avec de jeunes enfants.

En tant qu’acteur de proximité avec

une mission d’intérêt général, Silène

s’attache à jouer son rôle d’entreprise

citoyenne aux côtés du tissu associatif

local. Son partenariat depuis la

création de l’ APUIS témoigne de cet

engagement dans la durée.

Regard…

Chiffres-clé

« Nous avons travaillé durant un an pour mettre à jour nos pratiques dans un double objectif : d’une part, être

transparents sur nos règles de fonctionnement et plus effi caces dans les attributions, et d’autre part être en phase

avec notre souci de rééquilibrer le pyramide des âges de nos locataires » explique Jacques Le THILY, Président

de la Commission d’Attribution des Logements. « Ainsi, les critères de priorité ont été simplifi és et précisés,

les commissions se réunissent plus souvent… De plus, nous avons fi xé comme priorité à la fois de faciliter l’accès

au logement des jeunes ménages, et d’accompagner les personnes âgées qui souhaiteraient un logement plus

adapté à leur situation. »

* La commission départementale de média-

tion du DALO (Droit Au Logement Opposable)

aff ecte aux bailleurs sociaux des demandeurs

sans domicile ou en situation de précarité aux-

quelles un logement doit être proposé dans un

délai de 6 mois.

• Magazine d’information des habitants • Février 2010 • n°02 • p.9

Quelles sont les atouts des quartiers Nord ?Ils sont bien situés à l’entrée de Saint-Nazaire

et ils ont l’avantage d’être proches du centre-

ville. Il y a plusieurs pôles commerciaux de

quartier, au Petit Caporal, à Cardurand ou

à Toutes Aides, où nous souhaitons attirer

de nouveaux commerçants pour mettre en

valeur la place Poincaré.

Nous sommes aussi bien pourvus en

infrastructures culturelles et éducatives, avec

la médiathèque Etienne Caux, Le Fanal, les

écoles Brossolette, Gambetta, Notre Dame de

Toutes Aides, le collège Jean Moulin et le LEP

Boulloche.

Au niveau sportif, nous avons le gymnase de

la Berthauderie où jouent le SNOS Basket et

l’Atlantique Basket Club Nazairien.

Quels sont les projets sur cesquartiers ?Au Petit Caporal, un nouvel espace sportif

ouvrira en avril.

A Prézégat, nous avons un projet de

réhabilitation des espaces verts autour de la

salle Georges Brassens. Il y a aussi un projet

qui est de plus en plus d’actualité, c’est la

rénovation de la gare de Saint-Nazaire avec

une entrée côté Prézégat. Près de la gare, nous

aurons aussi le passage du THNS (Transport

à Haut Niveau de Service). Toutes ces

nouveautés liées au transport contribueront

à l’amélioration de l’image de la ville et à plus

petite échelle, à celle des quartiers Nord.

Le quartier se renouvelle aussi, avec les projets

de construction du Plessis et l’écoquartier de

Coulvé-Québrais.

Alain MANARAAdjoint de quartier et administrateur Silèneinterview

Quartiers Nord de Saint-Nazaire

Allant de la frontière de Trignac à celle de l’Immaculée, les quartiers nord sont situés à l’entrée principale de la ville. Gare, Prézégat, Berthauderie, Toutes Aides, Petit Caporal, Guindreff, Médiathèque… ces quartiers offrent un paysage varié, du rural à l’urbain.Le quartier de la gare, marqué par le nouveau pôle tertiaire Météor, est la plaque

tournante du réseau de transports urbains et le début du centre-ville. De l’autre

côté de la voie ferrée, il y a Prézégat, ses 4 tours et ses pavillons, aux abords des ma-

rais de Brière et des chemins de campagne. Sur la route de l’Immaculée, on arrive

aux étangs et aux espaces verts des Québrais, de Guindreff et de la Belle Hautière.

Côté centre-ville, structures culturelles et petits commerces animent le quartier, où

se côtoient immeubles et maisons de ville.

à découvrir

Les étangs de Guindreff, la Belle-Hautière et des QuébraisDans la continuité du Bois Joalland, ces

étangs prolongent la ceinture verte autour

de la ville. Des sentiers permettent aux pro-

meneurs du dimanche de faire le tour com-

plet de ces bassins conçus pendant la 1ère

Guerre Mondiale pour stocker les réserves

en eau potable Cet espace naturel est aussi

le rendez-vous des pêcheurs et des joggeurs.

Le four à pain de GuindreffJadis, ce four situé route de Guindreff appar-

tenait à une ferme, avant de tomber en ruine.

En 1991, des élèves du L.E.P Boulloche le re-

mettent en état et une association, « Le pain

sur la planche », se crée pour lui donner une

nouvelle vie. Aujourd’hui, sous la houlette de

la Maison de quartier de l’Immaculée, une

douzaine de bénévoles dont deux boulan-

gers à la retraite s’y retrouvent un samedi par

mois pour cuire des pains au feu de bois.

À la découverte des…

La ZAC du Plessis A proximité de Toutes Aides, sur l’ancien stade de rugby du Plessis, Silène aménage un nouveau

quartier dans une démarche de développement durable. Sur les 400 logements prévus, 170 sont

actuellement à l’étude, dont 120 locatifs Silène. Le cahier des charges de la ZAC prévoit un habitat

diversifi é, composé de petits collectifs et villas urbaines, en location et en accession, avec des

espaces verts de qualité. Le fameux platane emblématique du terrain sera préservé.

Démarrage des travaux de voiries et réseaux au printemps 2010.

Portrait

GwenaëlleDias-Da CostaEmployée de mairie au Point Municipal des quartiers Nord, locataire à Toutes-Aides.

« Le quartier de Toutes-Aides est très agréable,

très calme. Ici, les gens sont chaleureux. On est

dans le centre-ville sans avoir l’impression d’y

être. C’est un quartier qui est bien desservi. On

n’est pas obligé de prendre la voiture pour aller

en ville. »

la parole à…

Point Municipal ouvert du mardi au samedi, Tel. 02 40 00 54 80.

p.10

Silène dans la ville

Silène possède 1 271 logements surlogements sur les quartiers Nord, soit 1tiers Nord, soit 17% deson patrimopatrimoine nazairien.Ce sonnt essentiellement des

immmeubles collectifs datant de

la reca reconstruction des années 50,

60 et 0 et 70. Tous ont été réhabilités.

Certatains groupes comme

le Pleessis et le Petit Caporal

ont rrécemment bénéfi cié de

travavaux de résidentialisation des

espacaces extérieurs et des parties

commmmunes.

Des commerces deproximité.Toutes Aides et Cardurand,

ont la particularité d’avoir des

locaux commerciaux en rez-

dede-chaussée, loués par Silène.

On y trouve une palette variée uve une palette variée

de professionnels (alimentation,

coiff ure, cabinet d’infi rmier…) et

des associations.

Toutes-Aides

1953 - 53 logements13 commercesPlace PoincaréRue de la Bruyère

Cardurand

1951 - 164 logements6 commercesBd Renaissance, bd P. Perrin, rue de Cardurand, rue de la Matte, rue H. Sellier

Silène sur le quartierSecteur Ville-Gare - Responsable : Damien Desplans

Secteur Les Etangs - Responsable : Joël Guillet

Jules Guesde

1963 - 104 logementsRue Jules Guesde, rue Croix Fraîche, rue Emile Littré

Prezegat

1974 - 179 logementsRue Auguste Renoir, Rue Edgar Degas

Raoul Dufy

1974 - 30 logementsRue R. Dufy Rue H. Daumier

La Berthauderie

1958 - 48 logementsRue Robespierre

Le Moulin de la Butte

1998 - 49 logementsRue du Moulin de la butte, rue de Cardurand, bd P. Perrin

Robespierre

1969 - 111 logementsRue Robespierre

Le Petit Caporal

1971 - 360 logementsBd Maupertuis, rues A. Gerbault, A. Piccard, A. Chénier, G. de Maupassant

L’Astrolabe

2004 - 42 logementsRue Paul Emile Victor

Le Plessis

1964 - 120 logementsRue du Plessis

Damien Desplansresponsable du secteur Ville-Gare

« C’est un secteur étendu, avec des quartiers populaires et un

grand potentiel d’échanges et de culture, qui ne demanderait

qu’à être développé avec davantage de structures d’animation.

Silène mène des partenariats pour développer la culture dans les

quartiers, par exemple avec le théâtre Athénor à Prézégat. »

témoignages

Florian Jehannotraiteur exotique « O Ti Zoreil » place Poincaré à Toutes-Aides

« J’ai choisi d’implanter mon magasin à

Toutes-Aides car le quartier était sympa.

Quand j’ai vu la place Poincaré, j’ai tout de

suite aimé et j’ai eu en tête de proposer des

apéro-concerts en été, avec des groupes

locaux. L’idée est de se faire connaître, de

faire bouger la place ».

la parole à…

Silène a aussi dans

ce quartier des

appartements

et maisons de ville au :

- 80-82, boulevard de la

Fraternité

- 107, avenue de la

République

- 23 et 29, boulevard

Paul Perrin

- 86, rue de Cardurand

- 46, rue de la Matte

« Nous avons repris la boucherie

il y a 9 ans. Elle avait bonne

réputation, notre prédécesseur l’a

tenue pendant 40 ans. Nous nous

sommes fait une clientèle : des

habitués du quartier, mais surtout

des clients de passage qui s’arrêtent

après le travail. »

Fabienne et Thierry Poncin, Bouchers rue de la Matte à Cardurand

la parole à…

J. GUESDE

TOUTES AIDES

CARDURAND

PREZEGAT

ROBESPIERRE

R. DUFY

PLESSIS

ASTROLABEPETIT CAPORAL

Av.

de

la R

épu

bliq

ueSNCF

Bd de Bougainville

Rue Gutemberg Bd Maupertu

is

Étang de Guindreff

• Magazine d’information des habitants • Février 2010 • n°02 • p.11

www.silene-habitat.com17, rue Mendès-France 44600 Saint Nazaire

Office Public de l’HabitatLocation, accession,

Construction, aménagement

à partir du 15 février 2010

Nouveaunuméro

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