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Numero 3 2013 SERVICE DES ESSENCES DES ARMÉES Magazine trimestriel du Service des essences des armées les nouvelles du SEA

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Numero 3 2013

SERVICE DES ESSENCES DES ARMÉES

Magazine trimestriel du Service des essences des armées

lesnouvelles

du sea

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edito

Directeur de publication : Ingénieur général Vincent Gauthier

Rédacteur en chef :Mme Aurélie Richard

Comité de rédaction : Lieutenant-colonel Jean-Pierre Robles

Mme Aurélie RichardCommandant Gildas Celton

M. Hervé PernotM. Sébastien Karmowski

M. Philippe MidonIngénieur principal Patrick Bortolussi

Réalisation : Mme Aurélie Richard

M. Sébastien Karmowski

Impression : SGA/SPAC/PGT Impressions

Routage : M. Philippe Midon

Cellule communication du SEA :Direction centrale

du Service des essences des armées14 rue Saint-Dominique, 75700 Paris SP 07

01 55 58 81 [email protected]

N°ISSN 0298-7333

Crédits photos : SEA, sauf indications particulières

Photo couverture : le défilé motorisé du SEA au défilé du 14 juillet 2013 - Crédits J. Lempin©ECPAD

Le printemps et le début de l’été ont cette année encore été marqués par de nombreux évènements. Entre les traditionnels meetings aériens que sou-tiennent nos dépôts, les exercices d’entraînement avec l’armée de Terre ou encore les réunions inter-nationales auxquelles participe activement le Service, les Nouvelles du SEA s’efforcent de toujours proposer articles et photos répondant à toutes les attentes. Nous retrouvons également le traditionnel défilé du 14 juillet, où cette année, le SEA descend les Champs-Élysées à bord de 13 véhicules, dont le CARaPACE, nouveau véhicule conçu pour l’engagement opération-nel en zone hostile.

La revue met également l’accent sur la communi-cation opérationnelle. Après les articles sur le repli des forces en Afghanistan ou encore le dossier com-plet sur l’opération Serval dans les numéros précé-dents, vous trouverez un focus sur l’Afrique centrale

à travers les missions au Gabon et en République centrafricaine.Une série d’articles a retenu davantage mon atten-tion : les dépôts de Luxeuil, Pau et Mont-de-Marsan soufflent leurs bougies à l’occasion de leurs 50 ans de service. Il me semble en effet important de communi-quer sur nos 38 dépôts, répartis sur toute la France, qui travaillent en toute discrétion.

Enfin, ce numéro est l’occasion pour moi de vous dire « au revoir » car c’est le dernier auquel je contribue. En effet, je quitte le SEA à la rentrée et j’en profite pour remercier tous les membres du Service pour leur collaboration et le travail effectué depuis bientôt trois ans. M. Karmowski, sur le départ également, se joint à moi pour saluer la nouvelle équipe de rédaction qui reprendra les rênes pour les prochains numéros.

Bonne continuation à tous.

Madame Aurélie RichardResponsable communication du SEA

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sommaire

oPeX/eXercices

Du coté de l’Afrique centrale ............................................ 4

La planification et la conduite dans Serval .................. 6

Coup double en Champagne ............................................. 8

eveNemeNtiels

Un défilé motorisé pour les Essences ....................... 10

Meetings aériens ................................................................. 14

actualites

Les 50 ans de... .................................................................... 16

Départ du directeur central du SEA ............................. 19

Fermeture du CRE de Nantes ....................................... 20

22e cross du SEA ................................................................. 21

En bref ....................................................................................... 22

chroNique du PersoNNel

Hommages .................................................................. 26

Personnels militaires ......................................................... 26

Personnels civils ………....……………………............……....….… 27

Votre magazine est également en ligne sur notre site : www.defense.gouv.fr/essences

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Les forces françaises au Gabon ont réalisé un entraîne-ment majeur d’une semaine au cœur de la forêt tropicale gabonaise. En coopération avec l’armée camerounaise et gabonaise, les FFG se sont projetées à plus de 400 km à l’intérieur des terres pour l’exercice « Mokékou 2013 » qui a vu la partici-pation de la composante aérienne, terrestre et fluviale des FFG. Pour assurer le soutien pétrolier de cet ensemble, le SEA a fourni un officier inséré à l’état-major multinational pour occuper la fonction d’AISP (adjoint interarmées sou-tien pétrolier) et a déployé sur le terrain un détachement aux ordres de l’ATC Delattre pour avitailler les trois hélicop-tères de manœuvre du DETALAT et commander le secteur « soutien pétrolier » de la base de soutien.Cet exercice a été une aventure humaine riche en expé-riences fortes : passage de fleuves sur des barges, bivouac en forêt tropicale, franchissement de pistes effondrées... et tout cela dans des conditions particulièrement difficiles : pluies diluviennes, humidité permanente, moustiques par milliers, vie en campagne très « rustique ». Cela a été aussi une expérience professionnelle passionnante : coopération avec les militaires de l’armée gabonaise chargés du sou-tien pétrolier, avitaillements dans des zones improbables,

mission en autonomie à plusieurs centaines de kilomètres de la base... Durant huit jours en jungle, les BCH Guepratte et Carames et le BRI Adamo ont mis en œuvre un camion-citerne polyvalent 3,5 m3 et un CBH.

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[Du côté de l’Afrique centrale]

Exercice Mokékou 2013

De gauche à droite : ATC Delattre, BRI Adamo, BCH Carames et BCH Gueprattre

Trois réservoirs souples 1 900 l utilisés pour l’avitaillement des hélicoptères

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Le SEA à Bangui

A Bangui, le SEA a pleinement contribué à l’action des forces françaises dans la crise sécuritaire de mars 2013.

Dès l’hiver 2011, suite à des incidents d’exploitation de l’opérateur sous- traitant, le commandement français a demandé au SEA d’assurer le sou-tien pétrolier de l’opération Boali à partir d’une nouvelle infrastructure opérationnelle et sûre. Aussi, le SEA a mis en place un dépôt de cam-pagne composé de deux réservoirs souples de 25 m3 et d’une armoire « Arthur » et a passé un marché d’approvisionnement en gazole et en supercarburant.Clin d’œil de l’histoire, le nouveau dépôt du SEA a été déployé à coté de l’ancien dépôt que le SEA avait construit dans les années 80 dans le camp de M’Poko pendant l’opération Barracuda. De nombreux cadres du SEA encore en activité ont activement participé à la construction de ce dépôt qui demeure une réalisation remarquable avec une zone de stockage impressionnante constituée de cinq réservoirs boulonnés (voir photos). Preuve de sa qualité, cet ancien dépôt est toujours en fonctionnement ; il est actuellement exploité par le bureau local de l’ONU en République centrafricaine qui assure le soutien pétrolier de nombreuses agences, de la FOMAC (force militaire de la Communauté économique des États d’Afrique centrale déployée en RCA) et, jusqu’en juin 2012, du détachement français de l’opération Boali.Réalisée en liaison avec le service local de l’infrastructure, la construction du nouveau dépôt du SEA a été une œuvre humaine passionnante où un agent technique, isolé à Bangui mais soutenu de loin par le personnel du dépôt essences de Libreville, a réalisé une mission très concrète et a su surmonter une multitude d’aléas et de petites contrariétés… Cela a aussi été une œuvre collective magnifique réalisée dans des délais très courts grâce à l’engagement de toutes les formations du SEA : sans l’action de la DCSEA, pas de contrat d’approvisionnement ; sans le CSLSEA, pas d’équi-pements en parfait état de marche ; sans la DELPIA, pas de facturation.Ce dépôt du SEA a montré toute son importance lors de la crise sécuri-taire de mars 2013, crise qui perdure aujourd’hui encore. Alors que la République centrafricaine était déstabilisée et dévastée par la rébellion Séléka, la distribution des carburants a été quasiment arrêtée pendant plusieurs semaines à Bangui où règne une insécurité permanente et où les bandes armées font leurs lois en développant un système général de prédation. Grâce au SEA, l’autonomie énergétique de la force Boali a été garantie durant ces jours très critiques. En particulier, l’action énergique du sous-officier du SEA qui s’est appuyé sur les moyens de son dépôt a permis aux forces françaises, à l’ambassade de France, au lycée français et à l’aéroport civil de fonctionner dans les jours et les semaines qui ont suivi le coup d’État.

C’est avec fierté et en pensant à tous les personnels du SEA qui ont agit « dans l’ombre » que l’AT Crenn avait inauguré, le 4 juin 2012, ce dépôt de campagne qui est monté en puissance et a été exploité par l’ATC Brunet. L’ATC Poidevin a pris la relève pendant la première tentative de déstabi-lisation du pays en décembre 2012. C’est maintenant à l’ATC Ricouard d’employer les moyens du SEA qui conditionnent clairement le bon déroule-ment de l’opération Boali.

Ingénieur en chef de 2e classe Jean-Marc Bouillet

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[La planification et la conduite dans Serval]

Coordonner les opérations

L’organisation adoptée par la direction centrale du service des essences des armées (DCSEA) pour faire face au déclenchement de l’opération Serval a évolué en deux phases distinctes :La première phase a débuté le 11 jan-vier après-midi avec les premières demandes de renforts en personnels et matériels exprimées par les déta-chements du Service prépositionnés en Afrique et impliqués dans l’opé-ration. Il a fallu notamment renfor-cer le détachement du SEA déployé sur le Burkina Faso et coordonner la mise en place des premiers éléments dédiés au soutien pétrolier sur le ter-ritoire malien à partir des dispositifs de soutien pétrolier déjà existants dans le cadre des opérations Licorne, Epervier ou des éléments français du Sénégal. Cette phase a été trai-tée par le bureau « opérations » de la DCSEA en liaison avec de nombreux interlocuteurs du SEA : la DELPIA, la BPIA, les officiers de liaison insérés au sein des différents états-majors, les adjoints interarmées soutien pétrolier des opérations Licorne et Épervier, le chef du détachement de liaison du SEA au sein des forces françaises au

Gabon et au Sénégal (FFG-EFS). Cela a permis la mise en place rapide d’élé-ments sur le territoire malien notam-ment au profit de l’ALAT du fait de la forte empreinte aéromobile de la manœuvre ; les premières projections stratégiques ont ainsi eu lieu dès le 13 janvier.

Au vu de l’ampleur prise par l’opéra-tion, un centre opérations (CO) a été mis en place à la DCSEA le temps nécessaire au déploiement d’un dispo-sitif pétrolier stable. Il était composé de membres permanents (un chef, un adjoint, des responsables conduite, effectifs, acheminements, coordina-tion-synthèse). Les différents bureaux de la direction centrale étaient asso-ciés aux travaux dans les domaines les concernant (équipement, marché, exploitation). Le CO, ainsi dimensionné pour fonctionner 24h/24, devait plani-fier la montée en puissance du dispo-sitif de soutien pétrolier, pourvoir aux besoins des détachements du SEA dédiés au soutien d’opérations pré-existantes, coordonner l’activité des bureaux de la DCSEA.

Cette organisation qui a perduré jusqu’à la fin du mois de février a per-mis en moins d’un mois la mise en place du personnel et du matériel sur le Mali ainsi qu’une coordination au niveau technique entre les différents détachements impliqués dans l’opéra-tion Serval.

Engager les moyens du soutien pétrolier au plus tôt

Durant toute la phase de montée en puissance, le bureau « équipement » a pu compter sur le maillage consti-tué par la BPIA, la DELPIA, le CSLSEA et les ateliers NTI2 pétroliers pour mener à bien ses missions : conseiller le bureau « opérations » dans le choix des matériels pétroliers les plus adap-tés aux types de missions rencon-trées sur le terrain, identifier la res-source « matériel » projetable dans les temps, superviser la préparation

(1) APOD : aerial port of debarkation(2) SPOD : sea port of debarkation

DCSEA

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EMA / CPCO

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La DCSEA au coeur des rela-tions avec les entités du SEA et du ministère de la Défense

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des matériels à la projection et à l’en-gagement, organiser le préachemi-nement des matériels sur les zones d’embarquement, assurer le maintien en condition opérationnelle des maté-riels sur le théâtre d’opérations.L’intensité a connu son apogée le mercredi 16 janvier à 19 h avec la décision de projeter une capacité de transport massif susceptible d’inter-venir de Dakar à Gao en passant par Bamako : 50 hommes supplémen-taires et 20 ensembles de transport carburant de plus de 30 000 litres, soit une capacité instantanée de transport de plus de 600 000 litres de carburant. Les véhicules, rassem-blés en 48 h à la BPIA, sont passés en configuration tout chemin et dégazés. Vendredi 18 au soir les véhicules font mouvement pour embarquer sur les moyens de projection. Une fois sur le théâtre, les responsables du soutien pétrolier auront le choix d’orienter les véhicules soit sur du transport de carburant aéronautique, soit sur du transport de carburant terrestre.

Après la projection, la filière « équipe-ment » a géré le soutien des maté-riels sur un théâtre vaste (boucles logistiques correspondant à des allers-retours Lisbonne-Strasbourg) et exigeant pour les hommes et les matériels (températures extrêmes et infrastructure routière très dégradée voire inexistante). Pour cela, la DCSEA a supervisé deux actions parallèles : la mise sur pied des modules proje-tables de maintenance des matériels pétroliers, la régénération d’une capa-cité équipement susceptible d’être projetée sans préavis sur le théâtre pour pallier d’éventuelles défaillances « matériels » non réparables.

Garantir la disponibilité de la ressource en carburants et IPDE

Cette mission est dévolue au bureau « exploitation pétrolière » de la DCSEA ainsi qu’au bureau « marchés » pour sa partie contractualisation. Durant l’opération et particulièrement lors de la phase de montée en puissance, ces bureaux ont tout mis en œuvre pour non seulement garantir la disponibilité de la ressource en carburants et IPDE (ingrédients, produits divers et embal-lages : les graisses, huiles, liquides hydrauliques ...) au profit des forces françaises et alliées sur le théâtre malien mais aussi sur les bases où les forces françaises sont préposition-nées et les plateformes aériennes des pays voisins.Gérer les approvisionnements dans une région du monde où la ressource pétrolière est limitée nécessite une connaissance précise des fournis-seurs et du tissu industriel. La section RD1 (section ressource distribution de carburants et combustibles) s’est appuyée sur les personnels du SEA présents sur les théâtres pour relayer et préciser les besoins des armées, transmettre leurs observations sur la situation locale, et aussi assurer la liaison avec les compagnies pétrolières pour évaluer la crédibilité des informa-tions qu’elles fournissaient. La DCSEA se chargeant des relations avec les sièges des compagnies pétrolières à Paris et en Afrique. Malgré ce tissu relationnel dynamique, les compagnies pétrolières ont été temporairement incapables de répondre à la totalité des besoins des forces au Mali. Une logistique parallèle a été déployée avec des moyens militaires de transport de carburant du SEA à partir du Sénégal

et de la République de Côte d’Ivoire. Simultanément, les aéronefs militaires ont été incités à utiliser chaque fois que possible les aéroports des pays voisins en fonction des ressources dis-ponibles, tandis que les compagnies pétrolières présentes sur l’aéroport de Bamako réservaient la totalité de leur carburant aéronautique aux forces engagées dans l’opération.Afin de garantir une sécurité des approvisionnements et aussi per-mettre une mise en concurrence des sociétés pour limiter la facture car-burant, le SEA a recherché de façon systématique à contracter auprès de plusieurs titulaires. Ainsi au Mali, trois contrats ont été passés avec trois fournisseurs pétroliers locaux diffé-rents. Au total, huit contrats ont été conclus sur toute la zone d’opérations en moins de quatre semaines.

S’agissant des IPDE, le problème était différent. L’intégralité des produits provenant de métropole, les difficultés ont davantage relevé de l’achemine-ment et de la gestion des stocks. Au déclenchement de l’opération, les uni-tés se sont appuyées sur les stocks prépositionnés en Afrique pour sub-venir aux besoins immédiats par le biais de transferts. L’intensité inédite des activités a eu pour effet de créer une pénurie simultanée sur tous les dépôts du SEA en Afrique de l’Ouest qui ont donc demandé à être réap-provisionnés en même temps. Les moyens de transport logistique des armées étant sollicités à l’extrême pour le déploiement des forces, l’expé-dition en délais contraints de volumes importants d’IPDE s’est révélée une véritable gageure pour la section RD2, chargée des approvisionnements et de la distribution des IPDE.

Près de 75 véhicules et

200 t de matériels pétroliers ont

ainsi été engagés en l’espace de

3 semaines

Le centre opérations, dans la salle opérationnelle de la DCSEA

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[Coup double en Champagne]

Du 27 mai au 11 juin, les élèves stagiaires du groupement école de la BPIA ont participé à l’exercice conjoint CIADA-EXTRASEC 2013 en région Champagne-Ardenne.

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Le camp interarmes des divisions d’application (CIADA) représente l’exercice majeur de synthèse de l’année d’ap-plication des lieutenants de l’armée de Terre. Se voulant à l’image des conflits modernes dans lesquels sont enga-gées les armées, cet exercice est particulièrement tourné vers l’interarmes. A ce titre, le SEA et plus spécifiquement la BPIA assure le soutien pétrolier au profit des unités engagées.Quant à EXTRASEC, il représente pour le groupement école le pendant du CIADA. En effet, les stagiaires OCTA(1), BSTE(2)

et EAT(3) sont mis en situation réelle tant en terme de com-mandement avec la participation des EVSEA(4) en cours de formation sur les techniques pétrolières de la BPIA qu’en terme de mise en œuvre des savoirs pétroliers.Pour renforcer le caractère réaliste de l’exercice, celui-ci simule une projection logistique articulée autour d’une Base Logistique Interarmées de Théâtre (BLIAT) et de deux Bases Logistiques de Théâtre (BLT). Les missions assurées par le détachement ont été très similaires à celles rencon-trées en opérations extérieures. Ainsi, la mise en place de

Le module 1 200 m3 en actionLes Nouvelles du SEA - numéro 3/201388

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chaque dépôt a été l’occasion de procéder à une recon-naissance de zone, à la sécurisation du site et à l’aménage-ment de la zone pétrolière.Une fois les dépôts opérationnels, il a été possible de s’ap-provisionner auprès des différents fournisseurs et de dis-tribuer le carburant aux parties prenantes. Par ailleurs, le CIADA a été l’occasion de mettre en pratique des savoir-faire particuliers dans un cadre interarmées : franchisse-ment d’une coupure humide sur pont flottant avec le Génie, convoi logistique avec les écoles militaires de Bourges ou bien encore exercice de décontamination NRBC(5) avec le 2e régiment de dragons.Expérience enrichissante d’un point de vue technique, l’exercice a également été l’occasion d’affirmer le sens du commandement et d’appliquer les connaissances acquises pendant l’année.

Sous-lieutenants Antoine Huret et Anthony Le Creurer

(1) OCTA : officiers du corps technique et administratif du SEA(2) BSTE : brevet supérieur de technicien essences(3) EAT : élèves agents techniques(4) EVSEA : engagés volontaires du SEA(5) NRBC : nucléaire radiologique biologique chimique

Vérification du groupe de comptage

Exercice de traversée des équipements

Élèves en apprentissage

Briefing au PC de Mourmelon

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« S’instruire et servir ». Telle est la devise de la base pétrolière interarmées. Le dimanche 14 juillet servir consistait à participer au défilé sur les Champs-Élysées avec des véhicules de la gamme courante et un véhicule hors du commun.

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[Un défilé motorisé pour les Essences]

J.Lempin©ECPAD

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Cette année, la base pétrolière interarmées (BPIA) défi-lait de nouveau à Paris mais en véhicules. Outre les P4 du chef de corps, l’ingénieur en chef de 1re classe Jean-Nicolas Noviant, et des commandants d’unité, 9 véhicules pétroliers ont descendu les Champs-Élysées parfaitement alignés :

en tête le nouveau véhicule pétrolier des armées fran-çaises, le camion-citerne de l’avant « CaRaPACE » (camion de ravitaillement avancé pétrolier à capacité étendue), actuellement en phase de tests au SEA et à la DGA. Il s’agit du premier ensemble semi-remorque de transport de carburant (22 m3) de combat doté d’une mitrailleuse de calibre 12,7 mm télé-opérée depuis la cabine.

4 ensembles semi-remorques citernes G-430 de 30 m3 avec cabines blindées.

4 ensembles TOE (théâtres d’opérations extérieures)composés chacun d’un camion-citerne de 12 m3 et d’une remorque de 19 m3.

La quasi-totalité des participants a pris part à plusieurs reprises aux opérations extérieures dans lesquelles les armées françaises ont été engagées, notamment l’opération Harmattan en Libye et l’opération Pamir en Afghanistan, et surtout l’opération Serval au Mali. La pro-jection du premier détachement sur Serval a été la plus importante depuis 25 ans (a représenté 4 % des mili-taires déployés sur le sol malien), portant à 20 % les effec-tifs militaires du SEA simultanément projeté tandis que d’autres militaires et civils soutenaient les opérations à partir de la métropole et y assuraient le soutien courant des forces.

Le chef de corps de la BPIA et la troupe du défilé devant l’Arc de Triomphe

En tête du défilé : le CaRaPACELes Nouvelles du SEA - numéro 3/20131212

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Exposition des véhicules à Paris, aux Invalides et place de la Nation

La délégation du SEA était composée de 57 per-sonnels (officiers, sous-officiers et militaires du rang) de la base pétrolière interarmées et des établissements métropolitains de la direction de l’exploitation et de la logistique pétrolières inte-rarmées (DELPIA) dont une trentaine ont défilé. Les répétitions, à raison de deux défilés par jour, se sont apparentées à un véritable exercice (si ce n’est la fourniture de plateaux repas à la place des rations). Elles ont débuté le lundi 8 juil-let sur la base aérienne de Brétigny.

Le SEA a exposé quelques uns des véhicules du défilé sur deux sites parisiens : place de la Nation et les Invalides. Les véhicules du SEA ont eu beaucoup de succès, auprès de toutes les tranches d’âge.

Visite du CaRaPACE

Visite du Kerax

Débriefing au campement SEA,dans les aérogares de la base aérienne

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[Meetings aériens]

60 ans mais pas de retraite

Le week-end du 25-26 mai 2013, la base aérienne 701 de Salon-de-Provence organisait les journées de la base en mettant à l’honneur les 60 ans de la Patrouille de France (PAF).

Cette manifestation aérienne regrou-pait 3 patrouilles françaises (la PAF, la Cartouche Doré, l’équipe de voltige de l’armée de l’Air) et 6 patrouilles étrangères provenant du Royaume-Uni, d’Espagne, d’Italie, de Pologne, de Suisse et enfin de Belgique. Outre les aéronefs de ces patrouilles, le Rafale, le F-16 belge et le Caracal avec ses commandos en grappe ont également offert aux spectateurs de belles performances.

Le meeting s’est déroulé en deux temps : le samedi, seules les familles des personnels de la base ont pu profiter de la répétition des aéronefs avant l’ouverture au public le dimanche, où 120 000 spectateurs ont été accueillis.La mission d’avitaillement a été intense : 285 m3 de F-34, 5 m3 de F-18 et 25 m3 de F-54 ont été délivrés au cours de 335 cessions, ce qui représente 7 % du volume annuel délivré par le DEA.

Salon a réalisé cette mission grâce à l’investissement de tous les personnels civils et militaires. Le DEA d’Istres, le DEAN de Hyères et le DEALAT du Cannet-des-Maures ont contribué à cette belle réussite, en renforçant le DEA en personnels et véhicules avitailleurs.

Lieutenant Séverine Crozat

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L’équipe du DEA et la PAF

Avitaillement d’un Iskra de la patrouille polonaise

Avitaillement d’Aviojet de la patrouille espagnole

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[Meetings aériens]

La base aérienne 279 de Châteaudun a organisé le 2 juin dernier une journée base aérienne : il s’agissait d’un évène-ment particulièrement important, le der-nier meeting sur la base ayant eu lieu en 2003.

La veille, l’accès était réservé aux familles qui ont pu assister à la répétition des démonstrations aériennes.Le dimanche, le soleil a contribué au succès de cette manifestation avec environ 60 000 spectateurs. Ces derniers ont pu assister à des présentations dynamiques avec un plateau aérien de premier ordre constitué par : des avions français : Alphajet de la patrouille

aérienne française (PAF), Rafale, Mirage F1, Mirage 2000N, Mirage 2000-5, Fouga Magister, TBM 700, Flamand, Epsilon de la patrouille Cartouche Doré et Extra 330 de l’équipe de voltige de l’armée de l’Air ;

mais aussi étrangers : SAAB 105 autrichien et F-16 hollandais.

En outre, une multitude d’aéronefs au sol étaient présents : 13 aéronefs (Mirage 2000, Mirage F1, Epsilon,

Jaguar) aux peintures particulières, commémorant un anniversaire ou un dernier vol ;

22 aéronefs anciens du CANOPEE (Conservatoire d’aéronefs non opérationnels préservés et exposés), rénovés et présentés sous hangar ;

des Mirage 2000D, Rafale, F-16 belge, Tornado alle-mand, motoplaneur, Sipa et Blériot XI...

Différentes animations, lâcher de parachutistes, poser d’assaut Transall, récupération pilote en zone hostile par des commandos à bord d’un Caracal et transport « en grappe », ont complété les évolutions acrobatiques.Le DEA a distribué 170 m3 de F-34 pour 82 avitaille-ments et 3 000 l de F-18 pour 21 avitaillements, ce qui correspond à plusieurs mois d’activité normale pour le plus petit dépôt de France.Heureusement les renforts en personnels et véhicules, venus des DEA d’Orléans, de Nancy, d’Evreux et de Tours, étaient là !

Major Jérôme Cros

Châteaudun, 10 ans après

Avitaillement d’un Rafale

De multiples aéronefs étaient visibles dans les hangars

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[Les 50 ans de...]

En octobre 1952, la base aérienne de Luxeuil-les-Bains se réveille au sifflement des réacteurs des « Vampires ». La situation géographique exceptionnelle du site et la possi-bilité de s’agrandir facilement incitent le Gouvernement et l’OTAN à réaliser une grande base aérienne capable d’accueillir les avions les plus modernes. Le 22 novembre 1953, le secrétaire d’État de l’Air, M. Maroselli inaugure la base aérienne. Le dépôt essences air à vocation interar-mées de Luxeuil est construit la même année sur la base aérienne 116 pour le compte de l’armée de l’Air.Il comporte 3 emprises qui, à l’origine, étaient équipées de nombreuses cuves enterrées de 50 m3. La base aérienne de Luxeuil prend en charge la mission nucléaire à l’automne 1966 avec les premiers Mirage III E et les Mirage IV équipés de l’arme nucléaire. La même année, le SEA reprend le dépôt et y aménage des postes de chargement, des bureaux, un atelier et des bâtiments annexes.A partir de 1975, l’infrastructure pétrolière se réorganise avec la suppression de l’aire de déchargement de wagons- réservoirs, la suppression de 2 cuves de 50 m3, la mise en place d’évents sur toutes les capacités et l’arrivée d’une cuve aérienne d’antiglace.Entre 1986 et 1997, le dépôt change radicalement d’ap-parence. Les cuves enterrées sont supprimées et laissent

place à des bacs de stockage de grande capacité. Ainsi, le dépôt prend la forme qu’il a encore actuellement. Répartis entre les 3 parcs de stockage, sont construits 2 bacs de 500 m3 sur les soutes K2 et K3 (ce sont les plus anciens bacs semi-enterrés en service), 2 réservoirs semi-enterrés de 1 000 m3 sur la soute K1 et, en 1997, un réservoir semi-enterré de 2 000 m3 sur la soute K3.La base avitaille à partir de 1987 les Mirage 2000 N (armés du missile ASMP - air-sol moyenne portée) qui assurent des missions de dissuasion nucléaire.

2008 marque un cap dans la vie de la base et de Luxeuil. En effet, un temps menacée par les réformes politiques en cours, la base est maintenue mais perd sa mission de dis-suasion nucléaire au profit de la « police du ciel » en 2011.

De nos jours, l’approvisionnement du DEA se fait essentiel-lement par pipeline suite au démantèlement de la voie fer-rée. La mission principale du DEA, à vocation interarmées (DEA-VIA) est de soutenir les avions stationnés sur la plate-forme aéronautique de la base mais aussi de ravitailler des parties prenantes telles que des gendarmeries, la sécurité civile, des régiments, etc.

Agent technique Sylvain Raisoir et lieutenant Erwan Garnotel

Outre l’anniversaire, le dépôt voit par-tir 2 anciens : il est en effet temps pour MM. Papillard (chef d’équipe atelier) et Cuney (chef d’équipe exploitation) de prendre une retraite bien méritée après des années de bons et loyaux services au sein du dépôt.

Le DEA de Luxeuil fête ses 50 ans cette année, focus sur le demi-siècle d’exploitation...

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[Les 50 ans de...]

Le DEALAT de Pau souffle ses bougies

Construit pour les besoins de l’armée de l’Air en 1963 sur la base aérienne 119, MM. Césaraccio, Billondeau, Ponsolle, Avellaneda, Bisensang et Carles font partie des premiers occupants du dépôt essences.Le dépôt essences est mis à la disposition du SEA en 1969.Divers travaux d’aménagement sont entrepris par le SEA avec notamment la construction d’un bâtiment administratif en 1977 et d’un bâtiment atelier en 1982, remplaçant ainsi les bâtiments préfabriqués du type Fillod hérités de l’armée de l’Air.

En 1997, le commandement des forces spéciales terrestres (CFST) s’installe sur la plateforme du quartier Sauvagnon ainsi que le DAOS (détachement ALAT des opérations spé-ciales). En 1999, les travaux de clôtures concernant ces uni-tés sont terminés. Le DEA est inclus dans cette zone. Un sas situé côté Est est réservé pour l’accès au dépôt.En 2004, débute une restructuration de l’infrastructure pétrolière du DEA qui concerne la réalisation de nouvelles

capacités de stockage, d’une nouvelle pomperie et d’une aire de lavage. En octobre 2004, la station service F-63 est démantelée.Toujours en 2004, le DEA de Pau débute l’expérimentation concernant le transfert du soutien pétrolier de 1er niveau de l’ALAT (5e RHC) par le SEA.Le 1er juillet 2007, le DEA devient DEALAT et ses effectifs grossissent brusquement avec l’arrivée des anciens mili-taires du PREM (Peloton Ravitaillement Essences Munitions) de l’ALAT.En janvier 2008, des travaux de terrassement dans l’en-ceinte du dépôt sont réalisés pour l’installation d’ensembles modulaires afin d’accueillir le groupe de soutien ALAT (GSPALAT). En mai 2008, les anciennes installations sont démantelées.

Le dépôt compte aujourd’hui 31 militaires et 4 civils.

Capitaine Audrey Delrieux

L’équipe du DEALAT en décembre 2012

Les anciens bâtiments

Avitailleur au poste de chargement

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Un demi-siècle à Mont-de-Marsan

Cette année le dépôt essences air de Mont-de-Marsan, situé sur la base aérienne 118, fête ses 50 ans d’exploitation par le SEA. Si la création du dépôt remonte à 1954, c’est en 1963, plus précisément en novembre, que sont mises en place les premières structures du SEA. L’ouverture effective du dépôt a lieu en février 1964, avec à sa tête l’ATP Taillandy.

Le DEA a passé cinquante années à soutenir une base aérienne et a vu passer une grande variété d’aéronefs. Le DEA a participé à de nombreuses missions stratégiques pour la France, à commencer par la mission nucléaire qui fut confiée à la base aérienne de Mont-de-Marsan en 1964 avec l’implantation d’unités dédiées à la mise en oeuvre du Mirage IV et du C135 FR. Un dépôt secondaire équipé d’hydrants systems est entièrement dédié au soutien de cette mission. Depuis l’été 2011, l’arme nucléaire n’est plus présente sur le site de Mont-de-Marsan mais la zone FAS (forces aériennes stratégiques) reste régulièrement activée.Le dépôt assure le soutien des différentes missions de la base, permanentes comme la défense aérienne avec

l’implantation en 1969 du centre d’opérations de zone et du centre de détection et de contrôle (CDC) ou liées à des programmes militaires avec les expérimentations du centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) : le dépôt a réa-lisé les premiers avitaillements des avions Rafale, livrés à l’armée de l’Air par les usines Dassault en décembre 2004.Le dépôt a bien entendu été activé pour le soutien de mul-tiples opérations auxquelles la France a pris part ces cin-quante dernières années, avec des surcroîts d’activité par-fois exceptionnels. A titre d’exemple, lors de la campagne de bombardement sur le Kosovo, le DEA a délivré environ 18 000 m3 en un mois.

Aujourd’hui, fort de 26 personnes, le DEA est organisé pour répondre H24 à toute sollicitation de la permanence opérationnelle, et est structuré autour de deux dépôts : un dépôt principal de 48 000 m2 et un dépôt secondaire de 12 500 m2 situé en zone FAS. Ces deux dépôts sont reliés par une canalisation inter-dépôt de 3 300 m. La capacité de stockage théorique est de 6 000 m3 de F-35 et 3 000 m3 de F-34. Le DEA dispose aussi d’une capacité sur roue de F-18.Outre le soutien de la base, le DEA a d’autres missions telles que fournir les DEALAT de Pau et Dax en carburéacteurs ou assurer la maintenance NTI2 pétrolier pour les véhicules du DEA ainsi que ceux de la base.Depuis l’arrivée des Mirage F1 de Reims à l’été 2011 et la création de l’escadron de Rafale Normandie-Niemen au début de l’année 2012, l’activité est en croissance constante. Les volumes de carburant distribués suivent la montée en puissance de la base : 14 000 m3 en 2010, 18 000 m3 en 2011 et 30 500 m3 en 2012.

Avec l’arrivée d’un nouvel escadron de Rafale à l’été 2014, le DEA verra les rotations de citernes se multiplier.

Lieutenant Benjamin Bordelais

Un avitaillement de Rafale

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L’IG1 Vincent Gauthier passe le relais au directeur de la DELPIA

Le mardi 9 juillet a eu lieu le cocktail de départ de l’IG1 Gauthier, directeur central du SEA, dans les jardins du gouverneur militaire de Paris aux Invalides, sous la prési-dence de l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées.Ce fut l’occasion de souligner la réactivité, la rigueur et la richesse de la famille SEA, et de rappeler qu’au terme d’une restructuration centrée sur sa finalité opérationnelle, le Service a été en mesure d’assurer de bout en bout le

soutien pétrolier de l’opération Serval. Ainsi, alors que des militaires du SEA étaient projetés en quelques jours avec des matériels adaptés aux conditions d’emploi, représen-tant 4 % des effectifs français sur le sol malien, d’autres militaires et personnels civils assuraient la cohérence glo-bale d’un soutien multifacettes depuis la métropole ou les bases françaises pré-positionnées.

L’amiral Guillaud rend hommage à l’IG1 Gauthier et au SEA

Quelques uns des 300 invités

[Départ du directeur central du SEA]

L’ingénieur général de 1e classe Vincent GAUTHIER est né le 20 février 1956 à Paris (XVIIème). Il est marié et père de quatre enfant.

Parcours professionnel de logisticien militaireLa carrière de l’ingénieur général GAUTHIER, s’est parta-gée entre des postes de commandement dans l’armée de Terre, des postes d’expert pétrolier à l’état-major des armées et au ministère chargé de l’industrie, et des postes de direction au Service des Essences des Armées (SEA).Il est nommé le 1er août 2008 directeur central du Service des Essences des Armées.

Responsabilités de commandement dans l’armée de Terre 1979-1980 : chef de section mobile de réparation (divi-sion alpine, Varces) ; 1980-1982 : adjoint au commandant d’unité d’approvi-sionnement (division alpine, Varces) ; 1982-1984 : commandant des ateliers (établissement régional du Matériel, St Egrève-Grenoble) ; 1984-1986 : commandant d’une compagnie du Matériel

(division infanterie, Périgueux).

Responsabilités d’expert en interarmées et interministériel1993-1995 : chef du bureau des stocks et stockages (direction des

hydrocarbures au ministère chargé de l’industrie, Paris) ; représentant national au comité des oléoducs et pro-

duits pétroliers de l’OTAN.

1997-2001 : conseiller pétrolier (État-major des armées, Paris) ; représentant national au comité de gestion des crises

pétrolières de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE).

Responsabilités de direction au SEA 1988-1993 : adjoint, puis chargé du contrôle de gestion

du SEA (DCSEA, Malakoff) ; 1995-1997 : chef du bureau finances/marchés à la

direction centrale du SEA (Malakoff) ; 2001-2003 : sous-directeur « emploi » (DCSEA, Malakoff) ; 2003-2005 : directeur régional du SEA en région Nord/

Est (DRISEA/NE, Metz) ; 2005-2008 : directeur adjoint du SEA (DCSEA, Malakoff) ; 2008-2013 : directeur central du SEA (DCSEA, Malakoff).

Cursus académique et formation militaire 1974-1976 : classe préparatoire scientifique au lycée

militaire (Saint-Cyr l’École) ; 1976-1978 : École Spéciale Militaire de Saint-Cyr

(Coëtquidan) ; 1978-1979 : École d’Application du Matériel (Bourges) ; 1983 : DESS administration des entreprises (Grenoble) ; 1986-1987 : École Nationale Supérieure du Pétrole et

des Moteurs (Rueil-Malmaison) ; 1987-1988 : École d’Application du Service des Essences

des Armées (Chalon/Saône) ; 1990 : DESS gestion publique (Paris-Dauphine) ; 2000-2001 : IHEDN (53e session nationale).

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[Fermeture du CRE de Nantes]

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Le CRE de Nantes fait partie des dépôts les plus anciens du Service : la création d’un parc de stockage à Saint-Herblain de 112 000 m3, réparti en 16 centres de 2 réservoirs aériens de 3 500 m3 reliés entre eux par un oléoduc, est prescrite par une décision ministérielle de 1938.Une convention de 1939, entre le Service des Poudres et la société Standard Française des Pétroles, stipule l’engage-ment de cette dernière à réaliser, à entretenir et à exploiter ce parc de stockage pour le compte du Service des Essences.Les travaux entrepris en 1939 permettent la construction de 32 réservoirs, d’un oléoduc reliant les centres, d’un raccor-dement à l’appontement de Roche-Maurice, d’un dépôt prin-cipal et d’un centre administratif. La mise en exploitation des centres a lieu en mai 1940. Le 19 juin 1940, les forces alle-mandes prennent possession du parc et l’exploitent jusqu’en septembre 1944. La société Esso Standard reprend la ges-tion du parc fin septembre 1944 et entreprend la remise en état des installations et l’exploitation jusqu’au 15 juin 1947. A cette date, le SEA confie la gestion du parc à son personnel.De 1952 à 1964, des améliorations et transformations ont lieu : il est entreprit l’aménagement du centre n° 16, où se trouve le dépôt actuel, par la construction d’un embranche-ment particulier, de 3 nouveaux réservoirs de 3 500 m3, d’un bâtiment à usages généraux et administratifs, de divers han-gars et d’une liaison par oléoduc avec le nouvel appontement dit du « chantier naval ».Après diverses appellations, l’établissement prend la dénomi-nation de Centre d’Importation en Essences (CIE) de Nantes en 1963. Le centre n° 16 est désigné sous l’appellation « Centre d’Exploitation » à partir de 1968.Suite à l’aliénation de 9 centres de stockage en 1975, le CIE de Nantes conserve 60 000 m3. Puis une nouvelle cession de 6 centres est réalisée de 1986 à 1989 et le Centre de Ravitaillement en Essences de Nantes (dernière appellation de 1984) n’est plus constitué que par son « Centre d’Exploi-tation ».

Cet établissement pétrolier côtier a réalisé pendant des décennies la réception de produits pétroliers en vrac par navires pétroliers, wagons-réservoirs ou camions-citernes et a procédé à des réexpéditions massives ou fractionnées en vrac vers les dépôts de l’intérieur ou les parties prenantes. Au fil des années, les missions du CRE, ainsi que celles des autres établissements, ont évolué entraînant à terme l’arrêt des

réceptions par caboteur, des expéditions par voie ferrée ainsi que la réduction de la capacité de stockage. La mission de livraison par voie routière s’arrêtera avec la fermeture du site ainsi que celle assurant la maintenance pétrolière régionale des véhicules des armées transportant des hydrocarbures. La date de fermeture annoncée pour 2013 a entraîné un départ des personnels civils dès 2011 avec un pic à l’été 2012. Le SEA a permis à ses agents de quitter l’établisse-ment dès qu’ils le souhaitaient pour un reclassement, un retour dans le secteur privé ou un départ à la retraite. Fin avril 2013, le dernier personnel civil quittait l’établissement.L’encadrement et deux EVSEA sont restés pour effectuer la cessation d’activité du site et ces derniers ont réalisé un tra-vail de terrain de qualité. Muté en 2013, le gestionnaire a pu donner satisfaction à ces personnels au niveau géographique où chacun découvrira de nouvelles fonctions.

Désigné comme dépôt support, le DEAN de Lann-Bihoué assurera le suivi du démantèlement du site qui commencera en septembre 2013.

Kénavo à tous…Capitaine Bernard Leroux

• M.Thomas 1945-1947• IPTVinclair 1947-1952• IDTKerleguer 1952-1956• IPTRolland 1956-1963• IDT1Naviere 1963-1964• IDT1Goasduf 1964-1965• IDT1Hamon 1965-1968• IPTFitamant 1968-1974• IC2Gaudin 1974-1980• IC2Gourmelon 1980-1985• IC2Codet 1985-1989• IC2L’Hostis 1989-1990• CDTRochat 1990-1995• CNEGuegan 1995-1998• CNEBrinquin 1998-2004• CNELeroux 2004-2013

Les 16 chefs d’établissement, de 1945 à 2013

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[22e CROSS DU SEA]

C’est sous un temps pluvieux propice à la rusticité que s’est déroulé le 22e cross du SEA le 16 mai 2013.

Au vu du déluge qui s’est abattu sur le site du cross et des « inonda-tions » inopinées survenues sur le lieu de l’épreuve, on aurait pu penser que ce cross serait davantage propice à un aquathlon. Mais il en fallait bien plus pour décourager les 218 coureurs venus s’affronter dans le cadre d’une activité cohésion SEA qui permit de se rassembler à travers une épreuve sportive phare.

8 h 45, les participants s’élancent sous des trombes d’eau pour en découdre sur un parcours particulièrement spongieux qui s’annonce des plus difficiles, notamment en raison des quelques relances du circuit et changements de terrains. Les concurrents s’en donnent à cœur joie sur environ 8 km pour les hommes et 4 km pour les femmes. Chez les hommes, on peut saluer la très belle performance de l’AT

Lecrocq (BPIA) qui s’impose largement en 30’20’’ devant le MJR Mahaud (DCSEA, 32’30’’) et l’IP Fernandez (EPEE Rennes, 32’35’’), respectivement 2e et 3e, qui ont bataillé ferme jusqu’à l’arrivée.

Sur le cross féminin, le LTN Greff (Laboratoire Marseille) remporte l’épreuve en 21’31’’ devant le BCH Aquillon (BPIA, 23’33’’). Le BCH Villeret (DEA Tours) s’emparant de la 3e place en 23’39’’.

Rendez-vous l’année prochaine pour la 23e édition qui rassemblera, espé-rons-le, davantage de participants.

Maréchal des Logis Jennifer Lemoine

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Le directeur de la DELPIA découvre le drone « Harfang »

En février dernier, le directeur de la DELPIA, l’IG2 Volpi, s’est rendu à Cognac. Avant de ren-contrer l’ensemble du person-nel du DEA, Il s’est entretenu avec les autorités de la base aérienne et la commissaire du GSBdD. Puis le lieutenant-colo-nel Fontaine, commandant en second de l’escadron de drones 1/33 « Belfort », lui a pré-senté le « Harfang », drone de moyenne altitude qui remplace le « Hunter ».

Capitaine Sébastien Baylet

Le lieutenant-colonel Fontaine, commandant en second de l’escadron de drones 1/33 « Belfort » présente le « Harfang » à l’IG2 Volpi

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C’est à Chalon-sur-Saône, sur la place de la mairie, que s’est déroulée dans la soirée du 16 juillet la traditionnelle cérémonie de remise de galons aux profits des promotions ayant terminés leurs formations au sein du groupement école de la BPIA.L’ingénieur général de 1re classe Vincent Gauthier, direc-teur central du SEA, a présidé cet événement, en présence de M. Havard-Duclos, sous-préfet de Chalon-sur-Saône, M. Christophe Sirugue, député-maire de Chalon-sur-Saône, de Mme Verjux-Pelletier, 1re adjointe au maire de Chalon-sur-Saône, conseillère générale, du lieutenant-colonel Marechal, délégué militaire départemental de Saône-et-Loire, et de l’ingénieur en chef de 1re classe Jean-Nicolas Noviant, commandant d’armes de la place de Chalon-sur-Saône et directeur de la base pétrolière interarmées.Les troupes étaient commandées par le lieutenant-colonel Jean-Louis Delaby, chef du Groupement École et directeur des études de la BPIA. Après les honneurs au drapeau et la revue des troupes, le directeur central a remis les galons aux majors des 3 promotions constituées des ingénieurs militaires, des officiers du corps technique et administra-tif et des agents techniques du SEA. Parrains et famille étaient venus nombreux pour féliciter les nouveaux promus.Cette émouvante cérémonie était rehaussée par la fanfare

du 27e Bataillon de Chasseurs Alpins d’Annecy, qui a fourni une prestation de grande qualité.Cette cérémonie a été suivie d’un cocktail à la Caserne Carnot, pendant lequel la fanfare du 27e BCA a donné 2 nou-velles prestations particulièrement appréciées des invités.

Monsieur Hervé Pernot

Remise de galons à la BPIA

Remise de galons sur la place de la mairie

Les Nouvelles du SEA - numéro 3/201322

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Présentation au drapeau aux EVSEANouveauté pour les jeunes engagés du SEA

Habituellement dispensé à la BPIA, les engagés volontaires du SEA ont, pour la première fois, réalisé leur début de cursus d’apprentissage au centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM) de la 2e brigade blindée, en même temps que deux autres sections de l’armée de Terre.

Ce premier cycle a été clôturé par la cérémonie de remise des attestations de fin de formation initiale militaire (AFFIM) au camp du Valdahon le 2 mai. Le commandant Christian Chatelain, commandant le CFIM, présidait cette cérémonie.

Les trois premiers des jeunes engagés de la section du lieutenant Ronzeau se sont vu remettre leurs attestations par le lieutenant-colonel Jean-Louis Delaby, chef du groupement école de la BPIA et par le capitaine Frédéric Billerey, chef de la 3e compa-gnie d’instruction des engagés.

Les engagés volontaires du SEA de la compagnie d’ins-truction, incorporés en février 2013, ont été présentés au drapeau de la Base pétrolière interarmées le ven-dredi 17 mai à Dracy-le-Fort lors d’une prise d’armes, achevant ainsi la première phase de leur instruction.L’ingénieur en chef de 1re classe (IC1) Jean-Nicolas Noviant, directeur de la BPIA, accompagné de M. Christian Wagener, maire de Dracy-le-Fort, présidait cette cérémonie. Les troupes étaient commandées par le lieutenant-colonel Jean-Louis Delaby, chef du groupe-ment école.Les trois premiers classés parmi les jeunes engagés volontaires de la section du lieutenant Ronzeau, se sont vu remettre respectivement leur casquette par l’IC1 Noviant, le lieutenant-colonel Delaby et le capitaine Billerey commandant la compagnie d’instruction des engagés. Les parrains ont ensuite rejoint la section pour effectuer le même geste symbolique auprès de leurs camarades.Les engagés ont ensuite défilé en chantant pour clôturer cette cérémonie.

1 prise d’armes, 2 évènements

C’est à Gergy que le vendredi 5 juillet 2013 s’est déroulée une prise d’armes marquant deux évènements de la vie de la BPIA. Dans un premier temps, les engagés volontaires du SEA, section du major Henriques, ont été présentés au drapeau de l’unité. L’IC1 Jean-Nicolas Noviant, directeur de la BPIA, accompagné de M. Daniel Galland, maire de Gergy, présidait cette cérémonie. Les troupes étaient comman-dées par le lieutenant-colonel Jean-Louis Delaby, chef du groupement école.Puis a eu lieu la passation de commandement de la com-pagnie de commandement et des services (CCS) de la BPIA. Le commandant sortant Pierre Cler rejoignant le CRE Castelsarrasin, a transmis le fanion de son unité au commandant Denis Ramage.

Les trois premiers des jeunes engagés de la section du lieutenant Ronzeau

De g. à d. : l’IC1 Noviant, M. Wagener, le LCL Delaby, le CNE Billerey

Les Nouvelles du SEA - numéro 3/2013 23

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Les 18 et 19 juin, le 5e régiment d’hélicop-tères de combat (RHC) de Pau, le 3e régi-ment du matériel de l’armée de Terre (3e RMAT) de Muret et le détachement du Service des essences des armées de Pau ont engagé des moyens pour participer aux opérations de soutien aux populations suite aux inondations dans les départements de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées.Ces opérations se font sur demande des préfets de ces départements durement touchés par les inondations et en coordina-tion avec les autres services de l’État. En Haute-Garonne, le 5e RHC a ainsi mobilisé un hélicoptère Cougar qui a per-mis, dès le 18 juin au soir, la mise en place d’équipes de secours depuis Saint-Gaudens vers deux villages isolés. Cette mission s’est poursuivie dans la nuit dans des conditions météos difficiles et a repris le 19 juin au matin. En parallèle, le 3e RMAT a pour sa part appuyé le SDIS (service départemental d’incendie et de secours) dans sa mission de secours aux popula-tions en mettant à disposition des camions GBC 180 afin d’acheminer des lits, fournis par la Croix-Rouge, pour 700 personnes isolées dans les villages de Saint-Mamet, Luchon et Pravielle. Enfin, le détachement du SEA de Pau a mis en place dans la nuit du 18 au 19 juin un camion-citerne de carburant et activé dès l’aube un plot de ravitaillement carburant à Saint-Gaudens au profit des hélicoptères du SDIS et de la Gendarmerie. Dans les Hautes-Pyrénées, les armées ont mis à disposition de la mai-rie de Tarbes une centaine de couchages au profit des unités de secours venues en renfort.Lors de situations de crise, comme ici face à une catastrophe naturelle à l’am-pleur imprévisible, les forces armées se mobilisent en urgence à la demande des autorités préfectorales si la situation le nécessite. Elles mettent ainsi leurs moyens humains et matériels à disposition des ser-vices de l’État au profit de la population dans le cadre d’une mission de service public.

Source : EMSZD Sud-Ouest

Inondations dans le Sud-Ouest : les armées se mobilisent

Pour la 12e année consécutive, les deux communautés civile et militaire qui composent la collectivité humaine de Mourmelon-le-Grand, organisent conjointement une grande manifestation qui attire plus de 20 000 visi-teurs chaque année. Intitulée « Mourmelon en Fête », cette manifesta-tion a pour objectif de concrétiser des partenariats qui se vivent au quo-tidien à l’occasion de deux journées festives. Au lendemain de la fête de la musique, l’édition 2013 a eu pour thème « la musique ». Au détour de très nombreuses animations qui ont ravi petits et grands, les visiteurs ont assisté au concert de la musique de l’arme blindée cavalerie de Metz. A cette occasion, le CRE de Bouy a mis en place un stand afin de présen-ter le SEA et notamment le camion-citerne polyvalent 10 m3 Scania ver-sion cabine blindée.

Lieutenant Alexis Baroux

Mourmelon en fête

Portes ouvertes au 13e RDP

Le DEA de Bordeaux–Mérignac a une nouvelle fois été mis à contri-bution par le 13e régiment de dragons parachutistes sur le camp de Souges lors de ces journées portes ouvertes. Pour répondre aux solli-citations régulières de ce dernier, le SEA a doté le dépôt d’un véhicule camion-citerne polyvalent 3,5 m3.

Capitaine Sébastien Baylet

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Le 29 mai dernier, pendant l’exer-cice BASEX de la BA 116, le DEA de Luxeuil a effectué son exercice annuel incendie. Cet entraînement qui a eu lieu dans la matinée n’était qu’une mise en bouche avant une interven-tion réelle.C’est à 11 h 40 que le dépôt reçoit un appel de l’entrée base. Un semi-remorque de transport de fret (caisses d’armements) a percuté une quille anti voiture bélier au niveau de l’entrée base, a éventré son réservoir et a répandu une partie de son gasoil au sol. Le chauffeur du véhicule a eu le réflexe de placer une pignoche afin de colmater la fuite. Les pompiers ont demandé le renfort du SEA pour pom-per le carburant restant du réservoir. Les opérations se sont déroulées en même temps que le déchargement du camion sous la surveillance du bureau de maîtrise des risques (BMR) de

la base. Le DEA a procédé au début du pompage du carburant à l’aide de pompes piézométriques, mis en place une cuvette de rétention sous le réservoir et stocké le carburant dans deux fûts de 200 litres. Les per-sonnels sur place en ont profité pour nettoyer la zone (flaques de carburant pompées, rajout de produit absor-bant). Les exercices antipollution régu-liers avec l’ESIS ont permis une bonne réactivité et une bonne organisation des moyens. Le DEA a été prévenu à la suite de l’arrivée des pompiers sur site. Le matériel nécessaire était déjà identifié par les exercices précédents et l’intervention a été très rapide.Ce cas concret a permis de mettre en avant la réactivité du personnel des essences et l’utilité de réaliser réguliè-rement des exercices de ce type.

Agent technique Sylvain Raisoir

Après la théorie, la pratique !

José Garcia à Cognac

Le mercredi 15 mai, la base aérienne 709 de Cognac-Châteaubernard a accueilli le tour aérien « Rêves de gosse » 2013 de l’association « Les Chevaliers du Ciel ». La BA 709 était une escale technique pour l’avion de transport CN235 de l’armée de l’Air et les 33 avions d’aéroclubs, convoyant les 120 participants. Cette année, le parrain du tour aérien était le comé-dien José Garcia. Celui-ci a pu profiter de l’escale charentaise pour rencon-trer la patrouille acrobatique « Cartouche Doré » de l’école de pilotage de l’armée de l’Air et faire un vol avec eux. Il a également découvert le camion-citerne polyvalent 3,5 m3 version cabine blindée et son poste de conduite.

Major Régis Poiraud

Journées portes ouvertes à la caserne Carnot

Pour la première fois la BPIA (caserne Carnot) ouvrira ses portes au grand public les 14 et 15 septembre 2013. Venez nom-breux et faites passer le mot !

Les Nouvelles du SEA - numéro 3/2013 25

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PERSONNELS MiLitAiRES

AVANCEMENT AU 1er AVRIL 2013

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•Augraded’ingénieurenchefde1re classe : - l’IC2 Gruel Luc (DCSEA).•Augradedelieutenant-colonel:

- le CDT Daudey Stéphane (BPIA) ;- le CDT Brugel Henri (EAU Abu Dhabi).•Augradedecommandant:

- le CNE Leestmans Thierry (DELPIA) ;- le CNE Metzinger Alain (DELPIA) ;- le CNE Maillot Dominique (DELPIA) ;- le CNE Baras David (DCSEA).

•Augraded’agenttechniqueenchef:- l’AT Guitou David (DEA Gillot) ;- l’AT Nagel Xavier (CRE Sarrebourg) ;- l’AT Dutoit Christophe (BPIA).•Augraded’adjudant:

- le MDC Candale Patrick (BPIA) ;- le MDC Paillat Gaëlle (BPIA).•Augradedemaréchaldeslogis-chef:

- le MDL Boscardin Séverine (BPIA) ;- le MDL Letellier Christophe (DEA Solenzara).

LETTRES DE FÉLICITATIONS

Le 1re classe Toyes Jeremy s’est vu remettre une lettre de félicitations en date du 13 février 2013, signée par le colo-nel Rataud, commandant la force Épervier.

Le commandant Mian Gino s’est vu remettre une lettre de félicitations en date du 18 février 2013, signée par le colo-nel Sevin, « senior national representative » de la Kfor.

DÉCORATIONS MILITAIRES

Promotions et nominations dans l’ordre national du mérite au grade de chevalier, par décret du 3 mai 2013 :

DÉPARTS

ATC Loyer Jean-Louis 01/04/2013ADC Gabriel Violette 01/04/2013CDT Renaux Xavier 01/06/2013

MDL Bunoz Anne-Elisabeth 01/06/2013MCH Leveneur Louis 30/06/2013

- le CDT Guichard Claude ;- l’IP Cardona Cyrille ;

- le CDT Catenne Lylian ;- l’IP Foulon Cyrille.

[Hommages] In memoriam

M. Christian AncelC’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de M. Christian Ancel, technicien supérieur d’études et de fabrications (TSEF) de 2e classe, survenue le 28 juin 2013 à la suite d’un accident cardiaque, alors qu’il se trouvait à l’aube de la retraite après 38 années au service de la Défense.Né le 25 juillet 1953 à Trieux, en Meurthe-et-Moselle, il était marié et père d’un enfant, Alexandre.Il débute son activité professionnelle au sein du ministère de la Défense par un service militaire au 151e RI méca-nisé en 1973 et 1974 où il accède au grade de caporal-chef. Il rejoint une première fois le SEA en 1975 en tant qu’agent sous contrat (ASC) à l’établissement central des essences (ECE). En mars 1977, il revient en Lorraine, à Toul Dongermain où il sert à l’établissement du matériel durant 22 années.

Le SEA le voit revenir le 16 août 1999, à l’établissement adminis-tratif et technique du Service des essences des armées (EATSEA), en tant que technicien du minis-tère de la Défense, grade obtenu au 1er janvier de la même année. Affecté au bureau véhicules et matériels, il concourt aux appro-visionnements du Service durant toute cette période. Toujours très investi, il se révèle un acteur incontournable de cette filière, sachant préserver les intérêts de l’institution. D’une compétence technique avérée, c’est un interlocuteur éga-lement reconnu par les fournisseurs. Il est nommé TSEF le 1er septembre 2011.

Les Nouvelles du SEA - numéro 3/201326

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PERSONNELS CiviLS

AFFECTATION

SACN Garo Christian (DCSEA) – AA1 Marciset Sébastien (DELPIA) – AA1 André Agnès (DEA Istres) – AA1 Elie Laurence (DELPIA) – AA1 Blonbou Françoise (DCSEA)

– AA1 Juchet Sandrine (DEA Orléans) – ATMD1 Turcan Stéphane (DEMa Toulon).

AVANCEMENT

•Au grade de technicien supérieur d’études et de fabri-cations du ministère de la Défense (2012) : Raze Gilles (DELPIA).

•Au grade de secrétaire administratif du ministère dela Défense (2013) : Béguinot Valérie (DELPIA) - Flaux Catherine (DCSEA) - Maria Léopold (CSLSEA).

•Augraded’agenttechniqueprincipalde2e classe du minis-tère de la Défense (2013) : Ruiz Cécilio (CRE Chaumont) – Ségalen Patrick (DEMa Brest).

DÉTACHEMENT ENTRANT

ATMD2 Bonacorsi Sylvain (DELPIA). TSEF3 Dufay David (DELPIA).

DÉTACHEMENT SORTANT

MUTATION

RETRAITE

CESSATION ANTICIPÉE D’ACTIVITÉ

SACN Laboulle Martine (DCSEA) mutée à la DCSID – TSEF2 Ney Benjamin (DELPIA) muté au GSBdD de Creil – AA1 Kerjouan Séverine (DEALAT Pau) mutée au CMG de Bordeaux – AAP1 Petitnicolas Françoise (DEA Istres) mutée au GSBdD d’Istres – AA1 Cartayrade Aline (DCSEA)

mutée à l’état-major de la marine – AAP2 Bigaut Corinne (DEA Istres) mutée au GSBdD d’Istres – OE groupe V Schad Sylvain (DEAN Lann-Bihoué) muté au GSBdD de Brest-Lorient – SACN Vomscheid Isabelle (DELPIA) mutée au CAMID de Brest.

A/C Didier Dominique (DELPIA) - chef d’équipe hors groupe Cavelier Alain (DELPIA) – groupe VII Lehain Sylvain (DEA Châteaudun) – groupe VII Loiseaux Flavien (DEA Villacoublay) – hors groupe Archivolti Gilbert (LSEA) – SACN Régnier Françoise (DELPIA) – chef d’équipe groupe VII Papillard Guy (DEA Luxeuil) – chef d’équipe hors groupe Zonco Jean-Charles (DELPIA) – hors groupe Desblache

Alexandre (LSEA) – groupe VII Parmentier Jean (DELPIA) – hors groupe Auvray Joël (DEA Evreux) - groupe VII Viyaya Joseph (CRE Satory) – HCB Grandchamps Bernard (LSEA) –chef d’équipe hors groupe Goulard Francis (CSLSEA) - AA1 Dopcke Eléonore (DELPIA) - chef d’équipe groupe VII Cuney Patrick (DEA Luxeuil).

Hors groupe Anfriani Sylvain (DEMa Toulon). Chef d’équipe groupe VII Le Bechennec Jacques (DEMa Toulon).

SACE Henry Brigitte (DCSEA) à l’IRA de Metz. AA1 Mackel Maud (DELPIA) au CREPS Lorraine.

AA1 Barcik Sandra (DELPIA).RADIATION

A/C Richard Aurélie (DCSEA) – A/C Baronnat Florian (CSLSEA).

SACN Gallait Magali (DELPIA) réintègre le ministère de l’Éducation Nationale.

FIN DE CONTRAT OU DE DÉTACHEMENT

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