N'infonews Numéro 11 Avril 2013

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N'infonews Le journal qui ne pense qu’à ça Plus d’articles sur : ninfoblog.isicrider.com DOSSIER DU MOIS : De la musique, de la foule, de la boue. Le N’info était en Bretagne pour le festival Panoramas. ET AUSSI : découpe rapide, actu, bons plans, musique , écologie & Cannes. Avril 2013 11

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N'infonews Numéro 11 Avril 2013 By N'infoblog http://ninfoblog.isicrider.com

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N'infonewsLe journal qui ne pense qu’à ça

Plus d’articles sur : ninfoblog.isicrider.com

DOSSIER DU MOIS :De la musique, de la foule, de la boue. Le N’info était en Bretagne pour le festival Panoramas.ET AUSSI : découpe rapide, actu, bons plans, musique , écologie & Cannes.

Avril 2013

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EDITO

Qui sommes nous ?

Lectrices, lecteurs,

Avril. C’est le mois du printemps, le mois où la nature revit, où les rayons de soleil refont leur apparition ainsi que les dé-colletés des jolies filles… Pourtant, certaines devraient suivre un peu plus l’expression « En Avril, ne te découvre pas d’un fil », à voir dans notre billet d’humeur de ce mois-ci. Vous pourrez tout connaître sur le fameux festival de Cannes avant que celui-ci débute le 15 mai. Retrouvez aussi notre dossier sur le festival Panoramas qui a eu lieu le week-end de Pâques en Bretagne et plein d’autres articles encore et encore...

Attention, clap de fin ! En effet, au N’in-foNews, ce mois d’Avril marque surtout la fin de quelque chose et le début d’une autre. Ce numéro est notre dernier en tant que rédacteur en chef. C’est avec un très grand plaisir que nous avons assumé cette mis-sion. Travailler avec notre joyeuse équipe de journaleux et continuer de vous faire plaisir va beaucoup nous manquer. Cette année est passée tellement vite, nous sommes ravis de la nouvelle maquette du journal que nous avons mis en place avec toute l’équipe. Le projet d’une nouvelle version du N’infoblog est toujours d’actualité et il y a des chances que vous découvriez ses nouveaux attraits à la rentrée !

Ainsi s’achève la 3ème année du N’in-foNews qui continuera à vous divertir, pous-ser des coups de gueule, donner son avis sur l’actualité et la culture dès la rentrée prochaine. Le N’infoblog, quant à lui, sera encore alimenté tout l’été alors n’hésitez pas à y aller faire un tour !

Raphaëlle Sochon et Martin Nolibé

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N’INFONEWS Edité par Association ISIC RIDERUniversité Bordeaux 3 Esplanade des antilles33600 PessacSIREN 439 619 [email protected]

Rédacteurs en chef : Raphaëlle Sochon et Martin NolibéRédacteurs : Agathe Rossignol, Axelle Hommel, Justine Ducos, Laura Khassouf, Martin Nolibé, Mélodie Des-coubes, Océane Simon, Raphaëlle Sochon, Romain Cabi-rol, Sarah Ulrich, Yoan NsemiMaquettistes : Agathe Rossignol, Naomie Lagadec, Solène de Larquier

Imprimé au PPI de l’université Bordeaux 3Distribué en F104 et dans l’université Bordeaux 3

N’infonews est la version papier du N’infoblog : ninfoblog.isicrider.com

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Crédits photos :

première de couverture : concert de Salut c’est cool par Naomie Lagadecpage 3 : Screenshot Le Petit Journal, Ca-nal Pluspage 5 : photo de Nicu Buculeipages 8 à 11 : photos d’Agathe Rossignol et Naomie Lagadecpage 12 : photos de Florian Gauthier et jet_foolpage 13 : photo de Daniela Villarreal

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Brèves

Brigitte a perdu son chat. Pour faire vite, il est tigré, il s’appelle Rontonton, et sa

maitresse est en détresse. La prime s’élève à 600 euros. On conseille aux kidnappeurs de laisser la prime grimper, au chat de ne jamais revenir et à Bardot voir ailleurs si son chat y est.

Koh Lanta le mauvais film. Après la mort d’un candidat suite à une attaque car-

diaque, et l’arrêt de l’émission au Cambodge, on vient d’ap-prendre le suicide du médecin du show. Tragique. Nos pen-sées vont à Sa famille, à TF1, ainsi qu’aux autres candidats de cette édition, qui visiblement ne devraient pas tarder à y passer.

Yoan Nsemi

Découpe rapide

Ça sent la fin…

Le soleil commence à revenir, les heures de cours sont quasi inexistantes, la pression des partiels commence à se sentir… Oui, la fin de l’année se rapproche ! Plus que quelques jours de cours et quelques partiels et nous revoilà en vacances pour quatre mois minimum. Pour certains, cette fin proche signifie un départ vers de nouveaux horizons, loin de l’ISIC et de ses amis alors que pour d’autres cela signifie une nouvelle année en vue dans l’antre de Bor-deaux 3.

Je voudrais m’adresser à toi plus particuliè-rement Isicien de L1. Maintenant tu vas deve-nir grand, fini la première année ennuyeuse, les choses sérieuses vont commencer ! Mise à part les cours qui vont devenir plus intéressants et pertinents, tu vas avoir d’autres responsabili-tés telles qu’accueillir les nouveaux bleus fraî-chement débarqués du lycée (pour la plupart). Ta mission : les intégrer aussi bien que nous l’avons fait pour toi, du moins… je l’espère ! Nous vous passons le flambeau, maintenant à toi de montrer les bons comme les mauvais côtés de la fac et de la vie étudiante à ces nou-veaux arrivants. Bien sûr tu le fais que si tu en as envie.

Passons le côté émotif où tout le monde se quitte, pour s’attarder sur une autre chose beaucoup plus enthousiasmante ! La fin des partiels… je me doute bien que tu ne vas pas quitter Bordeaux sans fêter cette fin d’année dignement. Le moment où tout le monde se réunit pour s’amuser, sans penser à l’horrible gueule de bois que nous aurons le lendemain puisque les cours seront terminés ; ce moment unique que nous attendons tous depuis le pre-mier jour de la rentrée, il est proche… rassure toi !

En écrivant ce petit article qui n’est certes pas d’une très grande importance quand nous regardons le monde qui nous entoure, je me revois l’année dernière terminant les partiels avec une hâte indescriptible, un ressenti de li-berté et le soir même, avec mes amis faisant la tournée des bars (mais avec modération tout de même, pour ne pas tout gâcher), oubliant les cours et se vidant la tête avant de repartir chacun de notre côté. Ce sentiment d’apparte-nance à des amis, à une filière ou à une ville, j’espère que tu le ressens, et qu’en quittant l’ISIC tu auras majoritairement de bons souve-nirs, comme c’est le cas pour ma part.

Axelle Hommel

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Actu TBC : poisson d’avril avant l’heure

« Ligne B interrompue entre Quinconces et Saint Nico-las»… Ce genre de petites phrases affichées aux arrêts ne nous ont pas beaucoup plu en ce mois de mars, et pourtant je suis persuadée de l’avoir vu des dizaines de fois depuis ces dernières semaines… C’est donc pour cela que je me suis attardée sur le cas TBC non pas parce que je lui loue un certain hommage à me faire louper le début de mes cours mais simplement parce que je commence à en avoir marre de marcher sous la pluie pour pouvoir prendre un tram qui ne daigne pas fonctionner correc-tement…

Le réseau TBC n’a jamais connu autant interruptions et ce depuis décembre déjà, liées à des incidents divers, pannes et autres motifs les plus déprimants les uns des autres. Pour-tant l’augmentation de fréquentation de trams et bus n’a cessé d’augmenter : depuis 2008, 13.9% de passagers en plus ont emprunté le réseau TBC, sans parler de l’explosion du nombre de Vcub empruntés (10% d’augmentation entre 2011 et 2012). Pour essayer d’apaiser la colère des usagers , Christophe Duprat, Vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux chargé des transports, reconnaît toutefois « un peu plus de défaillances dues à l’alimentation par le sol en décembre, et quelques pro-blèmes de matériel, qui commence à vieillir ». TBC a également mis en place un site (www.tbc2013.com) spécialement dédié au réseau pour répondre à toutes nos questions, commentaires et nous informer des derniers projets en cours concernant le réseau.

Malgré ces tentatives de rapprochement avec ses usagers, la réputation de TBC tourne au vinaigre et les bordelais n’y vont pas de main morte pour partager les bons moments passés avec TBC . C’est ainsi que nous pouvons retrouver sur la toile ce genre de remerciements : « J’aimerais remercier de tout cœur la TBC, éternellement solidaire de ma capacité à louper mes trains, une fois de plus. » ou alors ce genre de reproches : « Payer un abon-nement qui coûte un bras, pour finalement se déplacer à pied, c’est ça l’esprit TBC ! » mais encore « TBC ou le réseau tram qui est plus souvent en panne que fonctionnel ».

N’oublions pas non plus que TBC c’est aussi l’entreprise qui a ses propres comptes Twitter (un pour chaque ligne) rien que pour prévenir en temps réel des incidents qui surviennent. Une chose est sure, les comptes sont actualisés tous les jours !

Il est vrai que ce portrait est certes peu glorieux mais c’est ce qu’il en sort quand on compare les différents avis des internautes et des personnes interrogés (par mes soins) dans la rue. Mais chose positive : beaucoup d’usagers trouvent que Bordeaux est très bien desservi par le réseau TBC et que les transports sont propres comparé à d’autres villes.

Même si notre cher réseau de transport n’est pas au top de sa forme en ce moment et que cela commence à en énerver plus d’un, TBC rivalise d’idées pour continuer de développer son réseau en le rendant plus vaste et plus écologique : très prochai-nement des nouvelles navettes fluviales hybrides feront leur apparition reliant Stalingrad-Quinconces et Lormont-Claveau, puis dans quelques années l’apparition du tram D en direction de la commune d’Eysines. Espérons juste que cela n’augmentera pas davantage les problèmes de circulation déjà nombreux avec 3 lignes de tram seulement…

Axelle Hommel

La désobéissance civile moderne

Enric Duran, anticapitaliste catalan endurci, a décidé de détruire le système.

Inspiré par Gandhi et Martin Luther King, il se lève contre l’oppression de la finance, injuste et insoutenable à ses yeux. En 2008, il emprunte 492 000 euros qu’il n’a pas l’intention de rembourser. Il reverse bien entendu ces fonds à des causes et asso-ciations anticapitalistes et alternatives, dont la diffu-sion de Crisi, un journal gratuit qui a retranscrit son action. Il y prône la décroissance et y dénonce un sys-tème où l’on crée des richesses sur le dos de la dette des États et où les grandes banques ont des relations privilégiées avec les principaux partis et médias. Ce « Robin des banques » évoque aussi le fameux pic pétrolier que nous aurions atteint et qui signifie le dé-clin de l’extraction mondiale de pétrole et tout bonne-ment l’épuisement des ressources. Enric ne supporte plus l’idée que les banques fassent des bénéfices avec les dépôts des citoyens, et que ce soit eux aussi qui doivent payer le prix de leurs erreurs, c’est pourquoi il a décidé d’escroquer une trentaine d’organismes de crédits. Soit dit en passant, il a réussit à amasser autant de crédits personnels en créant une simple entreprise fictive. Revendiquant publiquement et fiè-rement son geste, il sera arrêté en mars 2009 et em-prisonné deux mois en l’attente de son procès. Libéré, il fait campagne pour la mise place d’alternatives éco-nomiques qui soient plus justes et plus durables d’un point de vue social, économique et environnemental. Selon ses propres mots, il s’agit de créer « un système juste et soutenable qui, à la différence du capitalisme, puisse garantir la nourriture et l’habitat pour tous et toutes » ayant pour base l’autogestion populaire. Il expose ses solutions dans Podem (nous pouvons en catalan). Là où Crisi abordait les problèmes, en cata-lan et en 200 000 exemplaires, Podem a été édité en 130 000 exemplaires en espagnol et plus de 200 000 en catalan. Enric appelle à la désobéissance civile gé-néralisée, en commençant par ne plus rembourser ses crédits, ne plus travailler pour des entreprises capita-listes, ne plus payer ses factures pour faire pression sur l’État et le pousser vers un système plus égalitaire.

Quelques soient ses espérances, l’escroc/héros est toujours en procès et risque pour le moins 8 ans de prison... Mais déclare « préférer une liberté dange-reuse à une servitude paisible. »

Sarah Ulrich

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En avril…

En lisant le titre vous avez tous complété dans votre tête avec « ne te découvre pas d’un fil ». Pas la peine de le nier je le sais ! C’est inévitable, on est formatés : « En avril ne te découvre pas d’un fil ».

Ce n’est pas de votre faute, ne culpabilisez pas, mais j’avoue que ça m’irrite. Non parce qu’en plus qu’est-ce que ça veut dire franchement ? Ça veut dire « Oui en avril tu crois qu’il va faire chaud mais en fait non alors garde ton écharpe et ton bonnet ». Oui mais non ! Moi en avril je suis contente parce que le soleil a l’air d’avoir repris ses quar-tiers d’été et il a surtout arrêté de nous faire des feintes fourbes du genre de celles des giboulées de mars. Les gi-boulées c’est un peu le poisson d’avril du soleil : « Salut je suis là ce matin il fait 15 degrés tu peux sortir en petite veste et en T-Shirt ». Confiant, toi, qu’est-ce que tu fais ? Tu sors de chez toi en habits légers, prêt à savourer un été pré-maturé (après tout pourquoi pas ? on dit bien à longueur de temps qu’il n’« Y’a plus de saisons ») et là tu as marché environ deux minutes et une pluie de grêle s’abat sur toi comme annonciatrice de la fin du monde. [Ne dites pas que j’exagère c’est une histoire vraie !]

Enfin bref donc je vous disais qu’en Avril le soleil s’installe, nous on commence à retrouver le sourire et la pêche qui nous manquaient cruellement en hiver, on re-prend des couleurs même, et là on se fait stopper net par un dicton qui vient de je ne sais où et qui se contente de nous ordonner de « ne pas nous découvrir d’un fil » ! Mais de quel droit ? Non vraiment je vous le demande ! De quel droit se laisse-t-on brimer nos premiers espoirs printa-niers par un petit dicton tout pourri ?

Et bien c’est justement pour lutter contre cette situa-tion qui me parait simplement inacceptable que je vais vous proposer de ce pas une série de nouveaux dictons pour le mois d’avril. Il faut savoir prendre le taureau par les cornes les amis ! Si on s’accorde sur une nouvelle phrase d’accroche personne ne pourra nous arrêter ! Alors voilà mes propositions (bien plus optimistes que celle qu’on nous impose chaque année) :

En avril il ne t’arrivera aucune tuile ! (avouez que ça claque quand même !)En avril devient cinéphile ! (alors celui-ci fonctionne avec tous les « phile » mais certains sont plus recommandables que d’autres donc je ne validerai pas toutes vos proposi-tions)En avril pense à recharger tes piles ! (Pourquoi pas hein ?)En avril tu vas être enfin tranquille ! (Oh oui….)En avril sois viril ! (Bon je vous l’accorde le public ciblé est un peu réducteur mais je trouve que ça nous fait une petite réplique sympathique mesdemoiselles)En avril tout est futile ! (dédicace spéciale aux partiels qui approchent dangereusement…)

Bon je crois que je vais m’arrêter là, j’espère que l’idée germera dans vos imaginaires fertiles (d’avril…). Au moins j’aurai éveillé vos consciences, je considère donc ma mission accomplie !

De toute façon en avril ce que j’écris c’est débile…

Laura Khassouf

Easter

Quand on a dit avril, on pense évidemment au fabu-leux jour du poisson d’avril, quand petits on s’amusait à coller des poissons dans le dos de nos camarades de classe. Mais qui dit avril dit aussi Pâques et ses cloches (ou ses lapins, tout dépend des cultures).

A l’origine Pâques est une fête religieuse Juive. La Pâque pour les Juifs est le jour où les Hébreux se sont enfuis d’Egypte car ils étaient soumis à l’esclavage, pour rejoindre la terre promise d’Israël. C’est le fameux jour où Moïse a séparé la mer Rouge en deux pour permettre à son peuple d’échapper aux troupes du Pharaon et ainsi de s’installer sur la terre libre d’Israël.

Pour les Chrétiens, le dimanche de Pâques représente la résurrection de Jésus trois jours après sa mort. C’est l’une des fêtes les plus importantes de la religion chré-tienne et elle requiert une longue préparation. En effet, les Chrétiens commencent à se préparer pour Pâques 40 jours avant avec le Carême où ils se recueillent et se puri-fient, puis vient la Semaine Sainte avec le Dimanche des Rameaux (une semaine avant le dimanche de Pâques) qui marque l’arrivée de Jésus à Jérusalem. Ensuite il y a le Jeu-di Saint qui marque le dernier repas, aussi appelé la Cène, de Jésus avec ses disciples (Culture + : rappelez vous le tableau de Léonard De Vinci) ; suivi par le Vendredi Saint, jour de la crucifixion et où tous les Chrétiens jeûnent. Et enfin arrive le Dimanche de Pâques, jour de la résurrection et de la levée de tous les interdits du Carême.

Vous allez peut être me dire que vous en avez rien à faire de l’histoire de Pâques et que la religion ce n’est pas vraiment votre tasse de thé, car maintenant quand on dit Pâques on ne va pas penser « Résurrection de Jésus » mais plutôt «CHOCOLATS ». Aujourd’hui et depuis quelques temps d’ailleurs, Pâques est synonyme d’œufs, de lapins, de cloches ou encore de poules en chocolats. Rappelez-vous quand petits, le dimanche matin, vous vous réveilliez tout excités à l’idée de partir à la chasse aux œufs dans le jardin, un seau à la main et que toute la journée (et les suivantes) vous vous goinfriez de chocolats, jusqu’à friser l’indigestion. C’était la belle époque !

Océane Simon

Actu

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Depuis sa première édition en 1946, le Festi-val International du Film (renommé tout simplement Festival de Cannes en 2002) rythme, avec la Mos-tra de Venise et La Berlinale, le cinéma international. Depuis maintenant 66 ans, la Croisette accueille le gratin du cinéma, du géant Hollywoodien aux ambitieux longs métrages issus des terres méconnus.

Aujourd’hui le Festival de Cannes accueille en moyenne une soixantaine de films en sélection offi-cielle, et une trentaine dans les sections parallèles que sont « La semaine de la critique » et la « Quinzaine des Réalisateurs ». Chaque année, tous les aspects du cinéma contemporain sont passés au crible durant 12 jours par un jury aux multiples personnalités (acteurs, metteurs en scène, réalisateurs, producteurs…).

Au départ simple manifestation touristique, culturelle et mondaine, il est aujourd’hui le festival le plus médiatisé au monde. Pas moins de 4500 jour-nalistes et 300 photographes qui se battent pour avoir les meilleurs clichés des étoiles du cinéma sur son Tapis Rouge et ses 24 marches de la gloire. Cannes, terre de succès avec ses prix prestigieux. Cannes, terre de contrastes, théâtre de polémiques. Mais aussi Cannes, terre d’émotion, où certains moments intenses resteront gravés dans les mémoires pour longtemps.

Vous pensiez tout connaître sur le festival de Cannes, mais savez vous qu’il aurait pu avoir lieu à Vichy, Biarritz ou encore Alger ? En effet, à la fin des années 30, toutes ces villes ont été candidates pour accueillir le festival. Mais grâce à son cadre, la Croisette l’a emporté haut la main.

Pour la première édition en 1939, Louis Lumière ac-cepte d’être président de l’événement qui doit se dérouler durant les 20 premiers jours de septembre. On retrouve notamment parmi les films étrangers le Magicien d’Oz de Victor Flemming, l’affiche est réalisée par le peintre fran-çais Jean-Gabriel Domergue. Tout est prêt.

Mais alors que les festivités se préparent tranquille-ment, le festival doit être annulé, les Allemands ayant en-vahi la Pologne. Il faudra attendre donc la fin de la guerre et de la reconstruction pour que le festival renaisse de ses cendres.

La véritable première édition a donc lieu en 1946 et rencontre un franc succès. Durant celle-ci seule une grande distinction est remise. Néanmoins, au fur et à mesure les récompenses se multiplient, passant du prix

international de la bonne humeur à la célèbre Palme d’or. Elle apparaît pour la première fois en 1955 et est décer-née jusqu’en 1963… avant d’être abandonnée : l’équipe du festival souhaitant revenir au bon vieux « grand prix ». Elle revient définitivement en 1975 et fait office de sym-bole du festival depuis.

Mais ce qui fait surtout les symboles du festival, ce sont ses moments inoubliables. Les polémiques tout d’abord. Comment oublier la seule et unique grève des photographes, conséquence de l’at-titude enfantine d’Isabelle Adjani refusant de partici-per au photocall et à la conférence de presse. Résultat : appareils photo à terre et des huées pour l’actrice qui se souviendra longtemps de son passage (ce qui ne l’empê-chera pas d’être nommée présidente en 1997). Où encore le doigt d’honneur adressé par Quentin Tarantino à ses détracteurs hurlant « Quelle daube ! Mais quelle daube ! » lorsque celui-ci reçoit la Palme d’Or pour son mythique Pulp Fiction. Mais la plus grave des polémiques restera sans doute le dérapage du réalisateur de Melancholia, Lars Von Trier en 2011 où après un discours ambiguë sur son goût pour l’esthétique nazie, ce dernier conclut sans gêne « Je suis un nazi ». Mauvais choix pour Lars qui est dorénavant « Persona non grata » à la Croisette. Une pre-mière.

Cependant, le festival est aussi le théâtre de mo-ments pleins d’émotions.

Le bonheur sans égal de Roberto Benigni à l’annonce de la victoire de son film La Vie est Belle, étreignant tout le monde sur son passage et allant jusqu’à baiser les pieds du président Martin Scorsese.

Et que dire de l’interprétation du Chant des tirail-leurs par les acteurs d’Indigènes (Samy Naceri, Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila et Bernard Blan-can) lors de la remise de leur « prix d’interprétation mas-culine ».

cinéma

« CANNES EST UN LIEU DE PLAISIR ET DE DÉSIR »

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Cannes peut même être propice à l’amour. Le Prince Rainier ne se doutait pas qu’en allant voir La main au collet d’Alfred Hitchcock, il y rencontrerait l’ac-trice Grace Kelly, qui deviendra sa femme un an après. Bref, ce sont tout autant ces films, ces prix mais aussi ces moments hors écran qui ont forgé la mythologie de Cannes.

A quoi s’attendre donc pour cette 66ème édition ? Elle aura lieu du 15 au 26 mai, et on n’en sait pas grand-chose en fait… Mais voici néanmoins quelques éléments à te mettre sous la dent pour patienter, jeune cinéphile.

L’affiche tout d’abord, a été présentée le 22 mars dernier. Très esthétique, elle met en scène l’un des couples les plus phares du cinéma, Paul Newman et Joanne Woordward, dans le film de Melville Shavelson La fille à la casquette (A new kind of Love). Le fond est qualifié de cinétique, ce qui permet tout en la moderni-sant, de donner du mouve-ment et faire vivre l’émotion de cette photo mythique. L’occasion pour le festival de rendre hommage au géant Paul Newman, disparu en 2008 et au talent de Joanne Woodward. Cannes continue donc sur sa lancée entamée depuis quelques temps, par le biais de ces affiches, de rappeler l’empreinte laissée par ces grands du cinéma.

L’autre grande infor-mation, c’est bien sur la no-mination du « King of the En-tertainment », le plus grand représentant du cinéma hol-lywoodien, j’ai nommé : Ste-ven Spielberg. Le papa d’E.T, d’Indiana Jones, de Bruce le faux requin et de son copain le T-Rex de Jurassic Park…La liste est trop longue. Spielberg aura donc la lourde tache de choisir les films à récompenser, les acteurs à révéler et les histoires à faire connaître.

Saura-t-il cependant faire la part des choses entre les blockbusters occidentaux et les créations plus aty-piques venus de pays comme l’Inde, mise à l’honneur cette année ? L’avenir nous le dira.

Il faudra attendre le 18 avril pour connaître la sé-lection officielle. Nous connaissons néanmoins le film d’ouverture qui inaugurera cette année le festival : c’est l’adaptation par Baz Luhrman d’un des plus grands ro-man de la littérature américaine Gatsby le magnifique de F.Scott Fitzgerald, avec notamment Leonardo DiCaprio et Tobey Maguire.

Néanmoins, le N’info vous fait part de son pronostic sur quelques films « quasi-sélectionnés » :

Cocorico voilà les français :- Jimmy P. d’Arnaud Desplechin avec le duo Mathieu

Almaric-Benicio del Toro- Blood Ties de Guillaume Canet qui essaie de s’ex-

porter outre-atlantique en livrant un thriller réunissant Clive Owen, Zoe Saldana et... Marion Cotillard (non sans dec’)

- Jacky au royaume des filles de Riad Sattouf . Les Beaux Gosses avait bien marché durant La Quinzaine des réalisateurs donc pourquoi pas ?

- Quai D’Orsay de Bertrand Tavernier qui adapte la BD de Christophe Blain, pro-mue au dernier festival d’Angoulême (Thierry Lhermitte campant le rôle de Dominique De Villepin)

Les « Incontour-nables » :

- Knight of Cups de Terrence Malick (Palme d’or avec “ The Tree of Life”) qui met-tra en scène Christian Bale, Natalie Portman et Cate Blanchett

- Low Life de James Gray avec notre Marion Cotillard na-tionale (qui aura peut être appris à mourir correctement).

- Inside Llewyn Davis, film des Frères Coen sur le musicien folk Dave von Ronk.

- Only God For-gives de Nicolas Win-ding Refn dont le Drive résonne encore dans

toutes les têtes- Et enfin le retour de Sofia Coppola avec The Bling

Ring (où on aura le plaisir de voir Emma Watson quitter son rôle de bonne élève de Poudlard pour cambrioler des villas de L.A). Et celui de Roman Polanksi qui revient avec la Vénus à fourrure

Enfin on espère avoir le plaisir de voir certains Block-busters hors compétition comme Monstres Academy de Pixar, Star Trek : Into the Darkness de J.J Abrams ou World War Z avec Brad Pitt poutrant du zombie à tout rompre.

Rendez vous donc le 18 avril pour connaître les noms des film qui rythmeront votre mois de mai durant cette 66ème édition du Festival de Cannes. Et comme di-rait Quentin :

VIVA LE CINEMA !

Mélodie Descoubes & Martin Nolibé

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dossier

Panoramas #16 – Une partie de pêche à Morlaix

Nous sommes lundi matin, et mon corps est encore tout courbaturé de ces trois jours de festival. J’ai un pan-sement au doigt après m’être coupée en essayant d’ouvrir une bière. J’ai des bleus plein les jambes après avoir couru partout, m’être cognée partout. J’ai un hématome rouge un peu bizarre sous l’œil gauche après m’être fait mar-cher dessus. J’ai un numéro de téléphone sur le bras après avoir rencontré puis perdu une bande de filles que je de-vais prendre en photo. J’ai encore le bracelet rose fluo qui me donnait accès à peu près à tout et qui me rendait si puissante. J’ai un petit bracelet vert émeraude sur lequel est écrit « Nique sa mère le blizzard », reste du concert de Fauve hier soir. Mes pieds me font mal, mes oreilles me font mal, mes jambes me font mal, si mal que je marche comme un canard. Mon corps crie à l’aide. Mon crâne crie à l’aide.

Je suis sûre d’avoir perdu une partie de mon cerveau dans l’histoire.

Jeudi 28, 11h. On s’était dit qu’on partirait bien plus tôt mais je suis encore en train de faire mon sac. Fina-lement on prend enfin le chemin de la Bretagne. Entre temps on doit récupérer un covoitureur à Niort. Miracu-leusement on est à l’heure et à 13h pile on salue Grégory, 33 ans qui monte en voiture avec nous pour 5 heures de trajet. Après un détour au Mac Donald d’une demie heure (on s’est demandé si les commandes étaient prises par un nain caché derrière la vitre noire du Mac Drive, puis on est reparti avec bien trop de nourriture), on a tracé jusqu’à Quimper. Là bas on a déposé Grégory puis on est allé se perdre dans la campagne.

Jeudi 28, 18h. On arrive à Quimper et après cinq ou six épisodes de Dexter, on savoure notre dernière nuit au chaud avant deux jours.

Vendredi 29, 20h15 - Morlaix. On devrait être en interview avec Sexy Sushi depuis 5 minutes mais c’était sans compter les embouteillages et le manque de place sur les parkings. Après un tour gratuit autour du site du festival, on finit par se garer à 20 minutes de la salle. Il a plu toute la journée, ce qui fait que le sol est particulière-ment mou et sale : les chaussures en toile, c’était vraiment pas une bonne idée. Une heure après avoir vidé nos bières, on se dirige vers le coin presse pour récupérer nos accré-ditations. On nous donne un badge et aussi un bracelet rose fluo sur lequel on peut lire « média ». Avec ces deux sésames, on peut aller dans la fosse et y prendre des pho-tos et on a accès à la salle où se regroupent tous les gens avec des accréditations (presse, télévision, blog…) ; il y a un bar, un dj, et pas mal de gens connus. On va jeter un œil au tableau des restrictions pour les photos lorsqu’on se rend compte qu’une interview se déroule dans la même pièce. Ah oui en effet il y a les membres de Salut c’est cool derrière nous. Lorsqu’on repart, le chanteur fait un petit clin d’œil à Naomie, notre photographe. Le festival commence bien.

Le site est divisé en trois parties : le Grand Club, le Club Sésame et le Club. Les premiers sont les noms don-nés à deux salles et le Club est un chapiteau dressé de-hors, sous lequel il fait froid et où il y a pas mal de boue. Puisqu’on est arrivées en retard, on se dirige rapidement vers les concerts. Je commence par Grems qui joue sous le chapiteau, mais je finis par avoir trop froid et je me rap-pelle que Sexy Sushi joue au Club Sésame. On assiste au début du concert. La chanteuse Rebeka Warrior débarque sur scène avec un débardeur, des lunettes de soleil, un bonnet, le visage enfoui sous une montagne de cheveux. Moi j’ai froid sous mes quatre pulls. Elle entame J’aime mon pays, et j’oublie bien vite que j’avais froid.

Notre photographe Naomie se bat en duel avec un des DJ de Mad of Gang

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Les Naïve New Beaters jouent au Grand Club donc on change d’endroit. Ils ont disposé plein de palmiers gonflables sur scène, le rendu est vraiment superbe, sur-tout qu’ont été disposées des néons multicolores derrière le chanteur David Boring. Il fait 3°C mais on se croirait en Californie. Les NNBS mettent le feu et quand reten-tissent les premières notes de Just another day le public devient fou. David Boring demande aux festivaliers de battre leur précédent record : plus de 57 filles doivent se retrouver sur les épaules des garçons. En une seconde, je me retrouve encerclée par des couples et toutes les filles deviennent soudainement plus grandes.

Après ça je ne sais plus trop l’ordre de ce que j’ai vu, mais il y avait du Son of Kick, du Vitalic et du Boston Bun. Vers 01h on se dirige vers la cantine prendre une bière en compagnie des Mad of Gang qui joueront le sa-medi.

Enfin on entend le son typique des années 80-90 que joue Salut c’est cool, et on se précipite comme des enfants vers le chapiteau. Le concert est génial, ils chantent faux, ils dansent comme des possédés ; c’est le clip de Com-prendre en live sauf qu’ils jouent Merci nature. Le concert fini, je me balade un peu partout. Puis j’entends Cuir ! Moustache et leur rythme entêtant. Je file écouter : « cuir cuir cuir moustache cuir cuir cuir moustache ». Ils la joue-ront deux fois tellement le public en redemande. On fini la soirée devant Klangkarussel : les gens ont de la boue partout, la plupart d’entre eux n’ont plus de chaussures, ni de tee shirt d’ailleurs, et les trois quarts des pupilles sont dilatées. Il est l’heure d’aller manger du pâté henaff dans la twingo et de dormir.

Samedi 30, 13h50 - Morlaix. Dormir dans la voiture ça tue. On a des courbatures partout. Mon maquillage a coulé. Mes cheveux ne ressemblent à rien. J’ai mal au dos. J’ai faim. Je rêve de me rendormir.

16h10 – Manufacture de Morlaix. On a pu prendre une douche et manger un peu. Maintenant on a ren-dez-vous sur un parcours de street golf pour poser des questions aux Naïve New Beaters. Deux membres sont encore sur le parcours, donc l’interview se déroule seule-ment en présence de David Boring et Eurobelix. Ils sont adorables et très drôles.

18h30. On a découvert un truc chouette : en plus de donner accès à la fosse et au coin presse, les petits bra-celets rose fluo nous réservent une place de parking a 2 mètres de l’entrée du festival. Au moins on n’aura pas à marcher pendant 20 minutes cette fois.

01h. J’ai fait plusieurs tours sur le site du festival, et de nombreux aller-retour entre ma voiture, le concert de Concret Knives, le coin presse, le bar du coin presse, le concert de Poni Hoax, le concert de Black Strobe, le bar du coin presse, les toilettes du Grand Club, le concert de Rocky, les toilettes du Club Sésame (à cause de la bière du coin presse), le concert des Bloody Beetroots , le concert de Joris Delacroix. J’attends qu’il soit 01h30.

01h30. J’arrive enfin au Club Sésame pour Baker-mat. J’ai des frissons partout, j’attendais ce moment de-puis le début de la soirée (bon d’accord, depuis que je sa-vais que j’allais venir à Panoramas). Le concert est génial.

01h45. Je suis à la Croix-Rouge, une poche de glace sur la joue gauche. Mon nez saigne, j’ai l’impression d’avoir la boîte crânienne cassée. Je suis tombée, je me suis retrouvée sous une pile de cinq ou six personnes, ma tête a rebondi sur le goudron et un mec m’a marché sur le visage.

01h50. Apparemment je n’ai pas de déformations crâniennes. Mon nez a arrêté de saigner. Je ne suis pas en-core morte et au niveau physique tout va bien. Je me sens triste pour tous les gens autour de moi qui ont la cheville tordue, les doigts cassés, l’arcade sourcilière ouverte, qui se noient dans leur vomi ou qui sombrent dans un coma éthylique. Mais surtout je me dis que les bénévoles sont des gens vraiment biens, qui passent leur soirée à sauver des vies et à se peler les fesses sous une tente qui sent la bière éventée. Un médecin vient signer ma fiche. Je sors. Et je vais voir la fin du concert de Bakermat. Cette fois je me mets derrière.

03h. J’ai super mal au crâne alors je rentre me cou-cher. Je me glisse dans mon duvet, je pose une couverture par-dessus, je baisse le siège et je ferme ma voiture à clé. Je regarde le tableau de bord, il est deux heures, j’ai la sale impression d’avoir perdu du temps.

Dimanche 31, 11h – Parc des expositions de Morlaix. Troisième jour de festival, les courbatures commencent à apparaître. Il fait toujours froid mais je me réveille avec le sourire car le ciel est bleu. J’ai une tête de délinquante, ça c’est cool. J’ai l’impression que mon cerveau a fondu, ça c’est moins cool. Ce soir le festival est à Plougonven. J’ai du mal à le prononcer correctement. Je ne sais pas si c’est du à ma chute.

16h. On a retrouvé Naomie, fait un tour dans Mor-laix (c’est très joli), mangé et pris une douche. On fait une sieste devant la plage au niveau de la baie de Carantec puis on se dirige vers Plougonven pour le dernier soir.

21h. On est au Club Coatelan de Plougonven. L’en-droit n’est pas très grand mais parfait pour le dernier soir. On est à l’opposé des deux soirées géantes précédentes et l’ambiance est plutôt posée. Le premier concert est celui du collectif Fauve. Leur présence sur scène est bien réelle même si le groupe est jeune. Les premiers rangs se bous-culent pour attraper leurs mains, sans arrêter de chanter les paroles. Vient le tour de Lescop qui se métamorphose au fur et à mesure du concert. Il est de plus en plus fou, il fixe le public, se déhanche comme un diable. Le guitariste est lui aussi dingue, n’hésitez pas si vous avez l’occasion de le voir en concert.

23h. Oui on est des petites joueuses et on rentre se coucher car il nous reste une heure et demie de route pour rentrer dormir dans un vrai lit à Quimper.

01h. J’ai cru que j’allais écraser pas mal de renards mais on est enfin couchées. Dans un lit. Au chaud. Alors que je m’endors, je me rends compte que j’ai encore un petit goût de crêpe dans la bouche. Un petit goût de Bre-tagne qui ne partirait pas même si je me brossais les dents pendant une journée entière. Oui, c’est sûr, je reviendrai à Panoramas. Agathe Rossignol

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Street golf avec les Naïve New Beaters

On a rejoint les NNBS au lendemain de leur concert (de vendredi soir) sur le parcours de Street Golf organisé pour l’occasion à Morlaix. Ils ont profité d’une pause pour une accorder une interview.

N’infoNews : - Tout d’abord bravo et merci pour hier soir.

David Boring : - Yeahh ! Ah ben on s’fait un check dans la main quand même. T’as checké Euro ?

Eurobelix : - Non, je ne suis pas obligé de faire tout ce que tu fais non plus enfin.

D.B. : - Ben je croyais que j’étais ton idole…

E. : - Mais là cette idolâtrie ça devient ridicule. (Rires)

N. : - Alors ça vous tente de revenir ?

D.B. : - Ah oui jamais 3 sans 4.

N. : - Hier y’avait des palmiers sur scène, est ce que vous pouvez nous parlez de vos meilleurs souvenirs de concerts ?

D.B. : - Les palmiers c’était spécial Morlaix. Mais j’en ai toujours sur ma veste des palmiers. Donc là faut dire notre meilleure anecdote avec des palmiers ?

N. : - Oui, avec des palmiers, avec des concerts ou les deux d’ailleurs...

D.B. : - Avant-hier justement dans une salle on a fait un record de vol de palmiers à la Roche-sur-Yon, on a eu 8 tentatives de vol de palmiers. C’est un triste record qu’on tient à redire ici.

N. : - Une minute de silence.

D.B. : - Ouais, c’est pas très cool. 24,90€ le palmier, ça fait mal.

N.: - Est-ce que vous avez prévu de rester ce soir ? Et de-main soir ?

D.B. : - Oui, tout à fait, oui.

N. : - Vous serez avec nous dans la fosse ?

D.B. : - Ouais on s’voit là-bas ?

N. : - Oui !

D.B. : - Ciao alors. (Rires)

N. : - Est-ce qu’en vrai vous savez golfer ?

D.B. : - Ah oui, vous ne nous avez pas vu golfer ?

N. : - Non, on vient d’arriver

D.B. : - Oui on a assuré. C’était assez impressionant. Euro-bélix a un joli swing. Non ? Et moi ?

E. : - Tu joues très très bien, tu joues... comme une idole ! (Rires)

N. : - Vous portez toujours des habits assez cool, enfin moi j’aime bien en tout cas. Est-ce que vous pouvez nous qua-lifier ce style vestimentaire ? Juste un mot comme ça qui vous passe par la tête ?

D.B. : Euh… des habits avec des trous…

E. : - Haillons !

D.B : - Oui, des haillons ! (Rires)

N. : - Si vous étiez des filles et pas des hommes, est-ce que vous auriez choisi le même nom de groupe ?

D.B. : - C’est vrai que NNBS ça fait pas très classe ; alors on aurait pris… TLC. Vous connaissez ? C’est vachement bien.

N. : - Qu’est-ce que vous avez comme projets maintenant ?

D.B. : - Pour la suite on fait la tournée. Il faut qu’on la fasse jusqu’au bout, on s’est promis de pas lâcher la tournée, pas vrai ?! Et on passe par l’Asie, je voulais crâner. Et maintenant qu’on le dit beaucoup de fois faut pas qu’ça foire.

E.: - Ouais parce qu’on a crané en disant qu’on allait partir au Brésil et apparemment on y va plus…

D.B. : - Oui parce qu’on dit qu’on va en Asie et au Brésil dans l’année mais le Brésil ça commence à chauffer… Sinon on va sortir une autre mixtape ; on en a déjà sorti une l’année dernière avant l’été, qu’on vous recommande chaleureusement aussi. Et on prépare notre 3ème album.

N. : - Et l’Asie ce sera votre source d’inspiration ?

D.B. : - Ah, prochain album plus asiatique ça me plairait bien !

D.B : - Ouais plus asiatique ça me plairait bien aussi !

N. : - Quel pays en Asie ?

D.B. : - L’Indonésie : les Philippines.

N. : - On viendra alors !

D.B. : - Ben oui, venez prendre des vacances là-bas. Peut-être qu’on pourra vous faire rentrer gratos. (Rires)

N. : - Bon ben très bien, merci beaucoup en tout cas. Et bon parcours de golf si vous y retournez.

E. : - Moi je vais éviter, j’en ai ma claque… (Rires)

D.B. : - Ouais parce que là il en a vraiment marre. Moi je suis un peu frustré parce que je croyais que j’étais bon au golf et je n’ai pas retrouvé mes mouvs. Je n’ai pas pu impressionner Eurobélix et c’est toujours une frustration pour moi.

N. : - Bonne continuation et on vous laisse enchainer.

D.B. : - On se voit ce soir !

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Rétrospective photoEn tant que bretonne, si il y a quelque chose que j’affectionne particulièrement et qui me manque beaucoup ici, c’est

bien les festivals de musique de Bretagne et leur ambiance. J’ai donc décidé d’emmener deux acolytes du N’info au festival Panoramas à Morlaix, dans le nord du Finistère, pour leur montrer que malgré un crachin persistant et une température flirtant avec le zéro, le public breton est toujours présent pour faire la fête et apprécier de la bonne musique.Retour sur cette 16ème édition du festival avec une sélection de photos. Naomie Lagadec

Il est vrai qu’à cause du froid et de la boue, le parking 3 aurait très bien pu se transformer en cimetière. C’était sans compter sur la résistance physique du public de Panoramas.

On a pu croiser des festivaliers avec des déguisements plus ou moins extravagants tout au long des trois jours de

festival.

Entre avoir de l’espace et être au premier rang, il faut choisir. Ils ont fait le choix de l’ambiance.

Le groupe Salut c’est cool, originaire de Roubaix et adepte de l’imaginaire kitsch des 90’s, a distribué des friandises alimen-

taires et musicales à un public conquis.

Panoramas c’est aussi des offs, avec par exemple le par-cours de street golf, organisé pour l’occasion autour de la manufacture des tabacs de Morlaix.

Le froid n’a en rien entaché la bonne humeur des festivaliers.

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12« Il n’y a pas de Justice en ce bas monde »

Cela aurait pu être un vendredi soir comme les autres à l’iBoat, il n’en est rien avec l’annonce de la soirée Toxic avec Uncle O + Solo et un mystérieux Phantom Guest qui a fait bouger la ville grâce en particulier à ce fameux invité secret.

Le premier gros indice vient du site internet de la radio Nova, dans son article annonçant la soirée le rédacteur précise qu’il ne peut pas dire qui est ce fameux « guest » : « il n’y a pas de justice en ce bas monde, c’est dégueulasse... ». Le buzz commence à partir avec les autres indices qui confortent cette idée de la venue du duo sur le bateau : le ‘t’ de ‘Toxic’ ressemble fortement à leur logo, et ‘Phantom’ est un titre de leur premier album. Pas besoin d’annonce officielle pour que l’ouverture des guichets deux jours avant soit prise d’as-saut par une horde de férus d’électro, un tel succès que la fermeture des portes a été avancée pour cause de « Sold Out ». Le lendemain, un quota de places a été mis à disposition, même histoire, tout le monde n’a pas pu accéder au graal qu’était le bracelet orange.

Arrive le jour J, votre journal préféré est arrivé sans encombre aux alentours de 23H30 en prévision d’un bateau comble. Aucune confirmation n’a été faite jusque-là sur la présence des deux acolytes, même si un coup de bluff parais-sait peu probable sous peine d’un bon gros bad buzz des familles. Malgré tout, il était envisageable qu’un seul des deux membres soit présent (la question trottait en effet dans les têtes, le titre Phantom étant en deux parties sur leur album...). Mais que nenni, c’est en attendant que mon manteau rejoigne le cintre 711 du vestiaire, qu’un grand barbu accompagné d’un homme à mèche passent juste derrière moi, marchant tranquillement dans le hall pour rejoindre la fameuse cale. L’attente est à son comble pour le duo tant attendu qui va accomplir son art dans un club bordelais, ce qui n’était pas arrivé depuis 2007 au… 4SANS.

Sur les coups de 1h, on amorce notre descente dans la cale, la musique est agréable, Justice est déjà derrière les platines accompagnés par Uncle O et Solo. La principale surprise de cette soirée ? Près de 6h de set non-stop de leur part, une endurance surhumaine qui n’était pas là pour nous déplaire.

Romain Cabirol

Le Rockin’Share Festival est de retour !

Le Rockin’Share Festival, traditionnel concert caritatif de l’association étudiante ISIC Rider, organisera sa 9ème édition à la Rock School Barbey le 10 avril. Cette année encore les bénéfices de la soirée seront intégralement reversés à l’UNICEF, partenaire de l’événement depuis sa création.

La programmation se veut comme toujours éclectique en accord avec la diversité du public toujours plus nombreux de ce rendez-vous désormais bien implanté sur la scène bordelaise. Les Foolish King proposeront un style deep funk et aci-djazz, alors que I Am Stramgram prendra plutôt le créneau pop-folk de la soirée. Pour compléter ce casting les groupes O’Styl et Third Mirror nous plongeront dans leurs univers respectivement teintés de hip hop alternatif soul, jazz, funk et un peu indie aussi.

Les places sont disponibles en prévente à 5€ en salle F104 à l’université Bordeaux 3 et également chez les partenaires : Total Heaven et Guitar Shop. Si vous décidez de prendre vos billets directement à la Rock School le soir du concert il vous en coûtera 7€.

L’équipe du festival organisera un avant goût de la soirée lors de la Journée de Promotion des Arts Étudiants de Bordeaux, le mercredi 3 avril. Vous pourrez alors venir sous le hall de l’Université Bordeaux 3 passer votre pause déjeuner avec eux où des groupes succéderont aux représentations de la troupe d’improvisation théâtre La Lubrik, autour d’une exposition photo et du stand de l’UNICEF présent pour l’occasion.

Ce festival est comme toujours l’occasion de faire une bonne action sur des rythmes endiablés alors réservez votre 10 avril, vous ne serez pas déçus ! Laura Khassouf

Musique

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écologieMériadeck : Poubelle la vie ?

S’il y a bien un sujet auquel les grandes surfaces font face désormais, c’est bien l’écologie. Aujourd’hui ces ma-gasins sont devenus éco-responsables : plus de poches en plastiques, éclairages réduits... Les initiatives sont nom-breuses. À Mériadeck, cela passe aussi par... les poubelles.

Eugene Poubelle peut reposer tranquille, son mes-sage est bien passé au centre commercial de Meriadeck. Réparties sur 3 niveaux, les 28 poubelles de la galerie se fondent dans le paysage sans effort. Disposées à des points stratégiques (à côté des caisses, pas loin des bancs et des points de restauration) avec une précision quasi militaire, ces soldats de la propreté sont prêts à remplir leur mission. Et elles disposent pour cela d’un attirail spé-cifique.

En effet, les poubelles sont divisées en deux parties distinctes. Une poche pour le papier & carton, une autre pour... les autres déchets. Le principe est simple et la vo-lonté de procéder à un tri est donc tout à fait louable. Mais est-ce vraiment ef-ficace ? Les clients se prêtent-ils au geste écocitoyen ?

Eh bien oui ! Quelques coups d’œil furtifs bien placés nous per-mettent d’affirmer qu’en globalité, le tri est bien respec-té. Ainsi les jour-naux, mouchoirs usagers et autres emballages cartons trouvent bien leur place dans la bonne poche et inversement. Le seul bémol reste les tickets de caisse, jetés trop aléatoirement par des clients sans doute pressés de sortir ce lieu avec leurs sacs de victuailles abondantes. On ne peut pas trop leur en vouloir et on se dit que finalement, ce n’est peut-être pas si mal pour l’environnement. Comprenez, le ticket de caisse aura-t-il ici une chance sur deux de bien tomber afin de connaitre une nouvelle vie grâce au recyclage ? Il est vrai qu’une fois sorti du beau monde de Mériadeck, les poubelles rede-viennent uniques... que ce soit dans le parking ou dans la rue.

Et bien en vérité, cela ne change rien au final. Ap-prenez chers lecteurs, que notre surprise fut grande lorsqu’au détour de notre enquête, on pouvait apercevoir furtivement, les agents d’entretien vider les deux sacs pourtant distincts, dans la même benne...

Ruiner ainsi un engouement pour une citoyenneté responsable, pour un manque de temps de vider deux fois chaque poubelle, est-il justifié ? Ces « poubelles écolos » n’étaient-elles donc là que pour faire bonne impression sur le consommateur ? On ne peut le croire !

Et pourtant un autre élément aura tendance à nous faire pencher vers ce constat.

La galerie met aussi en place, toujours dans sa volonté de tri, un espace éco-citoyen. Une grosse benne divisée en 3 compartiments est donc disposée pour ac-cueillir : Piles, Électroménager/Ampoules et cartouches d’imprimantes. Des déchets qui ont chacun une méthode de recyclage bien spécifique et nécessitent donc un tri strictement respecté.

En s’approchant un peu, le constat est consternant. Des piles dans les ampoules, des ampoules dans les car-

touches et vice-versa. Ma foi, l’erreur est humaine me direz-vous, il peut arriver à n’importe qui de se tromper. Mais si ce n’était que ça.

C’est surtout la présence d’objets n’ayant rien à faire dans ce tri qui est choquant. Peut-on qualifier par exemple une bombe de pein-ture d’électromé-nager ? Ou encore justifier la présence d’un appareil électro-nique non identifié (aux dernières spé-

culations, il s’agirait d’un ventilateur d’ordinateur) dans ce compartiment ? Les gens ne font-ils pas la différence entre électroménager et électronique ? S’arrêtent-ils au préfixe pour faire leur tri ?

Espérons en tout cas que pour cette « poubelle là», Mériadeck ne la vide pas de la même manière que les clas-siques.

Bref, après avoir été rappelés à l’ordre par le service de sécurité, nous pouvons l’affirmer, on ne rigole pas avec l’écologie.

Martin Nolibé

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Bons plans

Les Vivres de l’Art

C’est à l’occasion du festival Coupé Court, organisé par l’association C’est par ISIC que j’ai eu l’occasion de décou-vrir cet endroit. Oui, je dis « endroit » car je ne savais pas trop à quoi m’at-tendre. C’est donc avec surprise que je découvre cette salle, ou plutôt, cette grange améliorée. Tram B, arrêt Achard. On est toujours à Bordeaux ? Les rues sont désertes, mais cela vaut le coup de se déplacer pour découvrir ce qui suit. Mise en place par le sculpteur Jean-François Buisson, les Vivres de l’Art est une association qui perdure depuis trois ans. Elle accueille diverses expo-sitions artistiques et se renouvelle très souvent. La large superficie permet la présence d’une grande diversité d’œuvres que l’on se plait à découvrir.Ne connaissant d’ailleurs absolument pas le concept, je pensais au premier abord que c’était l’équipe de C’est par ISIC qui s’était chargée de la décoration du lieu qui allait parfaitement avec le thème : l’Apocalypse. Beaucoup d’éléments métalliques, des sculptures en plâtre représentant par exemple un corps humain avec une tête d’autruche, une sculpture d’homme allongé sur une table le dos tourné, comme attendant d’être réveillé, une mygale géante cachée au-dessus d’une poutre, des fauteuils à l’aspect chaotique mais dans lesquels nous avons bien aimé nous poser, des miroirs, des espaces représentants le paysage lunaire composent le décor. On se croit ailleurs pendant un instant et on prend plaisir à découvrir tous les éléments, toujours dans le désir de ne passer à côté de rien. La curiosité est donc de mise pour aller à la rencontre de ce lieu qui encore une fois fait la part belle à l’art dans sa diversité. Les visites sont possibles du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h et les week-ends lors d’événements. Des visites de groupe sont également possibles. Alors, laissez parler votre curio-sité et foncez !

Justine Ducos

La Tencha, c’est la femme du Chicho

Il y a maintenant plus d’un mois que La Tencha a ouvert ses portes rue Monadey du côté de Saint Nicolas. Ici, il n’y a qu’une seule règle : écouter des vinyles encore et encore et rien que des vinyles !

Quel bordelais digne de ce nom ne connaît pas le Chicho ? Ce bar accueille depuis plusieurs années des groupes bordelais en tout genre. Avec son ambiance chilienne, c’est l’endroit où l’on se sent bien ! Désormais, après un concert au Chicho, c’est à la Tencha que tout le monde se rend. Pour Paul Veyssière, programmateur du Chicho, il est important que les deux lieux communiquent : « Ils ont tout les deux le même but : célébrer la musique. Écoutez un concert au Chicho en buvant un verre de vin ou une bière / Écoutez des disques à la Tencha en buvant un cocktail ».

Ainsi, la renommée de la Tencha ne s’est pas faite attendre. Les fameux mojitos du Chicho ont déménagé et ils sont tou-jours aussi bons. En plus, il paraît que le barman qui les sert est assez sexy mais chuuuttt… Et avec une cinquantaine de variétés de rhum différentes à la carte, il y a de quoi passer une bonne fin de soirée. L’ambiance y est très conviviale avec une salle principale toute de bois vêtue et un dance floor plutôt original au sous-sol. Pour écouter des DJs de tous horizons et voir voler des vinyles, c’est à La Tencha que vous passerez votre prochaine soirée !

39 rue Monadey (à deux pas de l’arrêt Victoire du Tram B)Horaires : 18h-2h avec le début des mix à 22h.

Raphaëlle Sochon

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AGENDA

Les événements en gras sont ceux qui sont liés à l’associa-tion Isic Rider, plus d’info en F104

Tout le mois @ Espace 29Exposition - Hors 2 nous, plus d’une vingtaine d’artistes réunis et beaucoup de curiosi-tés en perspective : un cocon végétal, des co-errances, une rencontre virtuelle, une instal-lation de circuit-bending, des regards ethnoentomologiques, des vanités contemporaines...Entrée libre 3 Avril @ ChichoConcert - Diva, Matthew David, Common Diamond : Rendez-vous au Chicho pour une soirée éclectique, des groupes qui viennent de Berlin, Los An-geles, et Toulouse. 3€

4 Avril @ TNBAThéâtre - Comme du sable, «Huit acteurs témoignent de ces instan-tanés de vie et font émerger des histoires d’aujourd’hui happées par la cadence folle qui hante notre époque. Ainsi va le temps, ainsi se déroulent des vies.»10€

5 Avril @ KrakatoaConcert - Alpha Blondy & The Solar System : on a pas tous les jours l’occasion d’assiter au concert d’une légende du reggae! 60 ans, toujours engagé, toujours sur scène, ca vaut le détour... 27€

5-6-7 Avril @ CUBFestival - L’escale du livre : le festival des création littéraires. C’est un peu partout et un peu de tout : confé-rences, représentations, lectures ou bien spectacle... Un programme où chacun peut trouver son compte.

«Sur un malentendu»

6 avril @Théâtre CouvertIsabelle Boulay

11 Avril @ Théâtre VictoireCouple : Mode d’emploi

10 Avril / 20h30 @ Rock School BarbeyConcert - Le tant attendu Rockin’Share Festival ! Une super progra que vous ne voudriez louper pour rien au monde. Iam Stamgram, O’styl, Third Mirror, et enfin Foolish King vous porterons jusqu’au bout de la nuit...5€ en prévente / 7€ sur place

12 Avril @ Rock School BarbeyConcert - Biga Ranx, Elisa Do Brasil20€

13 Avril @ Fabrick ClubConcert - Outrun by Kavinsky, Surkin, Mumbai Science and guests 20€

20 Avril @ ChichoConcert - Holidays (Indie Pop) : rien de tel pour se détendre à l’approche des partiels, et pour se sentir, juste pour une soirée, en été...

20 Avril @ IboatConcert - Sollilaquist of Sound10€

22 Avril @ Bordeaux 3Partiels – C’est maintenant que ça com-mence, alors on oublie la culturalité et on se plonge dans un état d’extrême concen-tration !

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News

Spécial post-passage des cloches / lapin de Pâques : le moelleux au chocolat.

Le moelleux au chocolat : trop classique ? Rien d’original ? Oui mais voilà, les cloches sont passées, pour les petits comme pour les grands enfants que nous sommes restés pour la plupart. On a reçu des chocolats, on en a volé à nos frères et sœurs jusqu’à en faire une overdose et pour que celui-ci reste caché dans le placard pendant trop longtemps au final. Je vous propose donc une solution, simple, mais relativement efficace : le moelleux au chocolat recyclé de Pâques.

Ingrédients :- 250 grammes de chocolat : lapins, œufs, cloches, père-noël… tout y passe.- 3 œufs - 100 grammes de sucre- 80 grammes de beurre- 100 grammes de farine- ½ sachet de levure chimique

• Faire fondre le chocolat et le beurre dans une casserole.• Retirer du feu. • Ajouter le sucre, les œufs la farine et la levure.• Bien mélanger le tout. • Verser dans un moule.• Faire cuire pendant 30 minutes à 180°C.• Vérifier la cuisson avec la lame d’un couteau.• Déguster ! Justine Ducos

Spotted recette

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REPONSES ET TOUJOURS PLUS D’ARTICLES SUR LE

N’INFOBLOG ninfoblog.isicrider.com

Le miroir d’eau de Bordeaux par Laura Khassoufla photo du mois

les jeux du moisConcours : Après le Mars du mois de mars nous vous proposons ce mois-ci de gagner un poisson rouge (oui, on aime bien les jeux à thème). Un poisson a été glis-sé dans l’une des images du journal. Il vous faut donc le retrouver et indiquer ensuite le numéro de la page et la des-cription exacte de l’endroit où se trouve le poisson sur la page facebook du N’infoblog !