Rosny Echos - Numéro de janvier 2013

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z Rosny Echos « Ne vous demandez pas ce que Rosny peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour Rosny » Claude Pernès Numéro 99 • Janvier 2013 Journal édité par l’URAM • Association loi 1901 • Prix de vente 0,15 L e j o u r n a l d e l U n i o n R o s n é e n n e d A c t i o n M u n i c i p a l e Une exception dans une Seine-Saint-Denis abîmée par la Gauche Rosny-sous-Bois

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Rosny Echos est le journal édité par l'URAM.

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Rosny Echos « Ne vous d emandez pas c e que Rosny peu t fa i r e p ou r vous , ma i s c e qu e vous pouv ez fa i r e pour Rosny »

Claude Pernès

Numéro 99 • Janvier 2013 Journal édité par l’URAM • Association loi 1901 • Prix de vente 0,15 €

L e j o u r n a l d e l ’ U n i o n R o s n é e n n e d ’ A c t i o n M u n i c i p a l e

Une exception

dans une Seine-Saint-Denis abîmée par la Gauche

Rosny-sous-Bois

2 Rosny Echos • janvier 2013 www.uram.fr

Editorial de Claude Capillon, Président de l’URAM

J ’ai fait un rêve cette nuit, celui d’un Etat qui assume ses fonctions régaliennes et qui encadre la société par des règles simples et compréhensibles par tous. Celui d’un Etat que les citoyens les plus fortunés ne cherchent pas à quitter, non pas parce qu’ils ne l’aiment plus (ils en feront la

promotion de loin) mais parce qu’ils ne s’y sentent plus les bienvenus. Celui d’un Etat qui ne matraquerait pas la France qui travaille. Celui d’un Etat qui ne dilapide pas les richesses de toute une nation pour soutenir des personnes qui ne lui sont même pas attachées. Celui d’un Etat dont les objectifs seraient de rassembler les Français plutôt que de leur donner des occasions de se diviser. Celui d’un Etat qui affronterait les problèmes plutôt que de chercher à les contourner. Celui d’un Etat qui garantirait la stabilité aux collectivités et aux entreprises qui créent du travail.

J’ai fait un rêve, cette nuit et puis je me suis réveillé. Nous étions en 2013. Dans un pays dont les experts internationaux pensent qu’il manque de perspectives et qui déplorent le manque de souffle des réformes gouvernementales. Je me suis réveillé et fait le vœu cette année comme la précédente de tout faire pour atténuer les effets de la crise pour les Rosnéens et les protéger au mieux… Mais la tâche est loin d'être aisée. D'autres à notre place pourraient avoir la tentation de baisser les bras. Ce serait méconnaitre l’URAM que de l’envisager. Nous n'avons jamais renoncé et nous ne renoncerons jamais.

Je veux vous dire ce qu'est Rosny-sous-Bois pour nous : une ville équilibrée où chacun peut trouver sa place. Une ville dynamique connue pour ses projets innovants et son audace. Notre action, vous le savez est guidée par une idée centrale: permettre à tous de vivre encore mieux à Rosny-sous-Bois.

Je poursuivrai donc sur le chemin que je me suis tracé parce que j'aime ma ville et que j'aime ses habitants. Par volonté de transparence et pour permettre à tous de mieux comprendre l’évolution de la ville dans les dix prochaines années, j’ai souhaité ouvrir un espace d’information pour les Rosnéens. Expliquer le Rosny de 2025, c'est toute l'ambition de la maison des projets qui sera inaugurée le 26 janvier au rez-de-chaussée de l'ancienne mairie. Un espace interactif qui vous permettra de trouver les réponses à vos questions.

J’ai fait un autre rêve, cette nuit dans lequel les Rosnéens, se regroupaient pour lutter collectivement contre le fléau des temps modernes : l’incivilité. Ces petites lâchetés, négligences, omissions de tous les jours, qui ne sont pas grand-chose et ne portent pas à conséquence prises isolément mais qui, à la fin de l’année, se chiffrent en centaines de milliers d’euros en personnel et matériel à la charge de tous les contribuables.

Crottes de chiens à ramasser, papiers négligemment jetés par terre, voitures épaves à ramasser, tags à effacer, mobilier urbain dégradé qu’il faut remplacer ou repeindre, toutes ces petites choses de la vie quotidienne, que l’on pourrait éviter sans beaucoup d’effort.

C’est pourquoi, j’ai souhaité placer l’année 2013 sous le signe du civisme.

Durant les mois qui viennent, nous allons mener une vaste campagne de prévention pour sensibiliser l’ensemble des habitants aux problèmes du civisme. A l’issue de cette période, je m’engage à mettre des moyens exceptionnels au service de ce grand ménage de printemps: chaque rue, chaque trottoir, chaque mur seront nettoyés. Mais je préviens, une fois le grand ménage fini, gare à ceux qui continueront de salir la ville impunément. Toutes les incivilités, toutes les dégradations, seront sanctionnées. Les rues de la ville sont un bien commun. Nous en sommes les dépositaires, pas les propriétaires. Chacun doit s’en sentir responsable.

C’est dans cet état d’esprit volontaire et positif que je vous adresse, au nom de l’URAM mes vœux les plus sincères de santé et de bonheur.

En 2013…

@Claude_Capillon

Traditionnelle cérémonie des vœux à la population

D ans ses vœux aux Français, le 31 décembre, le Président Hollande « promet d’inverser la courbe du

chômage d’ici fin 2013 », mais reconnaît que ce ne sera pas facile !! Quels moyens, quels coûts ??? Cela reste à voir car déjà la mesure des Emplois-Avenir a du plomb dans l’aile… Moi, j’ai bien une petite idée pour aider… Depuis quelques mois, les dérogations au repos dominical accordées à certaines enseignes par les Préfets sont systématiquement attaquées par certains syndicats, principalement par F.O National, voulant obliger les enseignes à baisser rideau le dimanche. Pas besoin de rappeler le cas de BRICORAMA qui a été exposé dans les médias à plusieurs reprises. C’est d’ailleurs sur la façade d’un de ses magasins que j’ai relevé le calicot posé par les salariés : « NOTRE MAGASIN EST FERME LE DIMANCHE ET CE N’EST PAS JUSTE »… Car, n’en déplaise à ces syndicalistes, qui au nom d’un dogme dépassé, les salariés veulent conserver le travail du dimanche. Contrairement à ce qu’affirment ces syndicalistes, les salariés ne sont pas OBLIGES de travailler le dimanche, seuls les volontaires sont présents. Une compensation substantielle d’ailleurs est offerte pour le travail du dimanche : deux jours de repos consécutifs dans la semaine et des heures payées à 100 % voire 150 % pour certaines enseignes et parfois une participation sur le chiffre d’affaires. Par

exemple, ne plus travailler le dimanche représente une perte de salaire de 200 euros par mois pour une caissière d’une de ces enseignes. Qui peut se permettre une telle perte de pouvoir d’achat actuellement ? Les salariés font signer des pétitions aux clients, les représentants syndicaux propres aux magasins sont solidaires des salariés, mais rien n’y fait ….. LA LOI C’EST LA LOI , ON FERMERA VOTRE MAGASIN !!!!! BRICORAMA, DECATHLON, et pour Rosny AUTOBACS, BOULANGER, LEROY MERLIN sont menacés de fermeture le dimanche, mettant en péril l’équilibre économique de l’enseigne et compromettant des centaines d’emplois. Cela ne perturbe pas nos syndicalistes pur et dur, d’autant que les pénalités perçues par leur organisme lorsqu’ils « font tomber une enseigne » sont assez intéressantes : environ 2.000 euros par salarié et par dimanche, voilà ce qui tombe dans l’escarcelle du syndicat national à chaque jugement. Intéressant non ??? On comprend mieux cet acharnement à vouloir absolument faire le bonheur de salariés qui n’ont rien demandé. Alors, Messieurs HOLLANDE et SAPIN, avant toute chose : PRESERVEZ L’EXISTANT : permettez aux salariés de ces enseignes de continuer à travailler le dimanche, ne laissez pas détruire ces emplois. Le chômage des jeunes explose en Seine-Saint-Denis ???? Sachez que la majorité des postes des enseignes citées plus haut sont occupés justement par des jeunes souvent sans grande formation, et pour qui ces emplois sont un tremplin de formation et d’insertion professionnelle. Faites adapter cette loi sur le repos dominical. Légiférez rapidement pour adapter le code du travail. Les modes de consommation ont changé, le e-commerce explose Ne laissez pas ces « intégristes syndicaux » détruire nos emplois. NOUS NE P O U V O N S P A S N O U S L E PERMETTRE. Envisager le départ de nos enseignes et l’arrivée au Pôle Emploi de centaines de demandeurs d’emplois est insupportable pour notre Ville. Réalisez et reconnaissez enfin que préserver les entreprises c’est pérenniser nos emplois. Le changement, c’est maintenant ???….

ALORS VITE, CA URGE .

Monique DESHOGUES

Actualité locale

C eux qui viennent aux conseils municipaux ou qui en lisent les comptes rendus auront certainement remarqué que la phrase préférée ( et unique comme leur pensée…) de l’opposition socialiste est : « nous on aurait fait autrement ».

Ils auront pu également remarquer que cette affirmation est toujours suivi d’un blanc de leur part et si vous tentez de savoir en les questionnant ce qu’ils feraient leurs réponse est systématiquement : « nous on aurait fait autrement ». (sic) Auriez-vous honte des vos idées et de vos actes mesdames messieurs les vassaux de Hollande ? Vous n’avez certainement pas le courage de dire qu’elles sont vos attentions. Alors, pour que les Rosnéens aient le droit de savoir à quelle sauce ils seraient mangés en votant pour vous, voici quelques exemples de réalisation que vous souhaiteriez mettre en œuvre si vous étiez élus et que vous n’osez pas clamer . Premier exemple la sécurité. C’est certain que vous feriez autrement puisque vos premières seraient de supprimer la police municipale et les caméras de protection. La sécurité des Rosnéens étant pour vous le cadet de vos soucis. Autre exemple le foncier. Votre ‘autrement’ veut tout simplement dire votre rêve est le même que celui de votre ministre. C'est-à-dire, de ne construire que des logements sociaux sans se préoccuper de la mixité

sociale et de l’équilibre de la cité tel qu’il est apprécié aujourd’hui. En terme de circulation Il y aurait trop de voitures à Rosny .Vous voulez donc empêcher les automobilistes de traverser notre ville ou peut être interdire les citoyens de posséder un véhicule puisque une fois de plus vous ‘feriez autrement’. Ah peut être que vous souhaitez rendre les berges aux cyclistes. Mais pour mémoire mesdames messieurs les socialistes il n’y a pas de berge dans notre ville ! En terme de fiscalité puisque vous feriez autrement, vous souhaitez donc augmenter les impôts et supprimer le quotient familial. En ce qui concerne l’éducation, vous êtes contre la construction de la prochaine école maternelle. Votre « faire autrement » veut donc dire que même pour le bien être de nos chères têtes blondes vous oseriez stopper ce type de projet. Tous ces exemples (cette liste est très loin d’être exhaustive) démontrent que les socialistes se moquent de vous citoyens de notre belle ville, en promettant de « faire autrement » tout en omettant de vous dire quel serait cet autrement. Mais vous ne tomberez pas dans le (leur) panneau, car vous êtes Rosnéens !

Didier FORT

On (ils) aurait (auraient) fait autrement ...

3 Rosny Echos • janvier 2013 www.uram.fr

« Le

magasin

est fermé le

Dimanche

et ce n’est

pas juste »

Logement

PSCHITT, effet de manches

L e logement, un rêve pour beaucoup… 4 murs

pour se protéger. Une porte, une clé pour sa dignité. Ce ne sont pas des anonymes. Ce ne sont

pas des statistiques. Ce sont des femmes, des hommes et des enfants qui ont un passé, un présent et nous l’espérons tous ensemble, un futur plus radieux. Notre Ministre du Logement, Madame Cécile DUFLOT, en parle beaucoup. Mais toutes ces personnes en attente ne rentrent pas dans le même moule. Pour les sans-logis, il faut gérer leur accueil, leur fournir de la nourriture, des couvertures, des sanitaires. Cela nécessite du personnel et très souvent un accompagnement plus ou moins long avant d’aller vers un logement autonome. De nombreuses associations œuvrent depuis fort longtemps à soulager ces souffrances. Madame DUFLOT le sait-elle ? Madame DUFLOT s’en prend à l’église et demande à l’Archevêché de Paris de mettre à disposition ses biens pour accueillir les sans-logis. Les diocèses se mobilisent régulièrement pour proposer des places via le dispositif « hiver solidaire ». Des églises ouvrent leurs portes pour des mises à l’abri en urgence. Il ne faut pas oublier l’immense travail du Secours Catholique toute l’année. Provocation ou ignorance ? Pschitt, effet de manches. Madame DUFLOT demande la réquisition des logements vides. Procédure symbolique très forte avec une mise en place fin octobre 2012. Ne peuvent être réquisitionnés que des bâtiments appartenant à des

personnes morales (banques, assurances, mutuelles. En 2001, Madame LIENEMANN, Secrétaire d’Etat au Logement (sous le gouvernement Jospin) disait sur le même projet : « sur 4 000 logements repérés, 1 200 visités, 147 réquisitionnés » - « la réquisition n’est pas une solution miracle, les résultats sont aléatoires ». Madame DUFLOT en appelle alors à dénoncer les logements vacants ! Une délégation de DAL (Droit Au Logement) propose d’offrir à la Ministre « un pied de biche doré » pour « accélérer la réquisition ».Madame DUFLOT plaide alors la patience. Pschitt, effet de manches. Madame DUFLOT propose la cession de terrains de l’Etat avec une décote, voire la gratuité. Une liste est publiée le 6 septembre 2012, retirée le 7 car dans cette liste figuraient de nombreux terrains non disponibles car déjà vendus ou affectés à d’autres usages. La liste doit être remise à jour. Pschitt, effet de manches. Sans oublier les 27 534 ménages en Ile-de-France, prioritaires depuis plus de 6 mois au titre du DALO (Droit Au Logement Opposable) qui attendent toujours un logement. Nous qui sommes confrontés au quotidien à des demandes pressantes, nous savons qu’il faut avancer à pas comptés pour ne pas susciter de vains espoirs car les

espoirs déçus sont douloureux à porter. Pas de pschitt, pas d’effet de manches mais face à une dure réalité, une écoute sans faille toujours renouvelée.

Annie BETBEDER

Grand angle par Nathalie Haidamous et Jocelyn Gautrot

4 Rosny Echos • janvier 2013 www.uram.fr

Commerces de proximité, Grandes enseignes, entreprises, associations culturelles et sportives, espaces verts, etc. : la Ville de Rosny-sous-bois jouit d’un tissu économique et social très dynamique et varié. Le Maire et son équipe ont en effet à cœur de ne pas faire de Rosny une « ville dortoir ». Conscient que certains quartiers souffrent du manque de commerces de proximité notamment, la Ville s’inscrit dans une démarche de partenariat avec les différents acteurs (bailleurs, copropriétés, associations de commerçants, etc.) dans le but de rendre ces quartiers plus attractifs pour des commerces et des services de proximité.

Rosny-sous-Bois est au cœur du projet du Grand Paris, qui permettra des synergies en termes d’emplois, de transports, de logements et de rayonnement international pour Paris et sa banlieue. En effet, la Ville devrait à terme accueillir une station du réseau de transport du Grand Paris Express, à la gare de Bois-Perrier, sauf si le Gouvernement en décidait autrement comme cela semble être le cas depuis quelques mois. Claude Capillon s’est impliqué dans ce projet ambitieux, afin de faire de Rosny-sous-Bois une ville qui a pleinement sa place dans le Grand Paris de demain. Claude Capillon a d’ailleurs été récemment élu Président de l’ACTEP, association de collectivités qui a vocation à porter un projet intercommunal très rapidement (voir article page 8), signe que

l’influence de Rosny s’étend bien au-delà de ses limites géographiques. Mais le Grand Paris est aussi un enjeu de gouvernance de nos territoires. Or, depuis quelques mois, le Gouvernement tente d’enlever aux Maires certaines de leurs prérogatives,

notamment en matière de logement et d’urbanisme. Claude Capillon, Président de l’URAM et Maire de Rosny-sous-Bois fait partie des élus locaux qui ont décidé de s’opposer à cette politique centralisatrice qui va à l’encontre du principe de liberté des collectivités territoriales, mais surtout à

l’encontre du bons sens qui veut que la meilleure décision est celle qui est prise au niveau qui la concerne. Or, comment penser que l’urbanisme d’une Ville ne concerne pas ses habitants, par la voix du Maire qu’ils ont élu ? C’est impensable.

Le département de la Seine-Saint-Denis est très souvent montré du doigt pour ses problèmes d’insécurité. Or, à Rosny-sous-Bois, les chiffres de la délinquance sont largement inférieurs à ceux de la plupart des Villes du département, et ce n’est pas un hasard. En effet, le Maire et son équipe ont mis en place des moyens de prévention et de répression à la hauteur des enjeux : police municipale, vidéo-protection, clubs de préven-tion, travail sur la citoyenneté et les valeurs de la République auprès des écoliers et des jeunes, coordination des différents acteurs (police, Parquet, travailleurs sociaux), etc. Bien loin du tout sécuritaire, la Municipalité accorde une importance toute particulière à la tranquillité des Rosnéens et l’assume entièrement, loin du laxisme de certains idéologues, adeptes de l’excuse permanente.

Une ville sûre

Rosny, une vi

Une ville dynamique

Une ville du Grand Paris

5 Rosny Echos • janvier 2013 www.uram.fr

La mixité est une force, surtout à l’échelle d’une Ville. Or, l’URAM a toujours su cultiver cette mixité sociale. Des logements sociaux aux immeubles de Standing, le Maire et la Municipalité URAM ont tou-jours considéré cette mixité comme une force, permettant de créer du lien social, facteur de mieux vivre ensemble.

Cette diversité sociale est notam-ment le résultat d’une politique d’urbanisme souvent critiquée par ceux qui ne voient que leurs inté-rêts immédiats et oublient qu’ils vivent en société.

La politique d’urbanisme à Rosny a permis à la Commune d’accueillir des habitants « chassés » de Paris et l’Ouest Parisien par des prix de l’immobilier beaucoup trop élevés. Cette politique d’urbanisme a aussi permis de maintenir des recettes fiscales constantes, et a donc contribué à l’équilibre financier de la commune. Enfin, cette politique d’urbanisme a permis de préserver des zones pavillonnaires, dont le Maire a souhaité une protection encore plus forte dans le cadre de la révision du PLU.

A moins d’une demi-heure de voiture des deux principaux aéroports de France, avec deux gares RER et l’arrivée prochaine de la ligne 11 du Métro dans le Nord de la Ville et du Tramway dans le Sud, Rosny-sous-Bois est une Ville qui va profondément se transformer dans les 10 prochaines années.

Conscient de la nécessité d’accompagner cette évolution et d’y impliquer les habitants, Claude Capillon a décidé de créer, à l’Espace Malraux, une Maison des Projets, inaugurée fin janvier, où les Rosnéens pourront venir s’informer sur ces différents projets structurants pour la prochaine décennie et rencontrer des élus et des acteurs de terrain afin d’échanger ensemble sur l’avenir de leur Ville.

lle attractive Une ville équilibrée

Une ville à fort potentiel

Si on vous demande ce que l’URAM fait pour Rosny, vous savez quoi répondre maintenant !

6 Rosny Echos • janvier 2013 www.uram.fr

C ourant décembre, le Président du Conseil général s’est rendu avec le maire d’Asnières-sur-Seine à Bruxelles afin de participer à l’assemblée générale extraordinaire de la banque Dexia, pour dénoncer les emprunts toxiques.

On le sait, Stéphane Troussel a hérité malheureusement d’une mauvaise dot qui plombe les finances du Département de la Seine-Saint-Denis avec une dette dépassant le milliard d’euros.

Résultat d’une (très) mauvaise gestion de ses prédécesseurs mais qu’il s’agit bien de rembourser aujourd’hui.

Alors tel Don Quichotte flanqué de son Sancho Panza, ne voilà-t-il pas que nos deux comparses s’en sont allés au pays de Tintin, non pas à dos d’âne mais dans un beau Thalys dont on ne doute pas un instant qu’ils se soient acquittés des frais du voyage…

Après avoir acheté des actions du groupe précité, ils ont tenu à prendre la parole lors de l’assemblée des actionnaires afin de dénoncer les pratiques de Dexia.

« Les gens se plaignent souvent de ce qu’ils ont voulu », leur a rétorqué entre autres l’un des dirigeants de la banque.

Et pour cause, gérer des collectivités, ce n’est pas comme jouer au casino, et personne ne peut croire que ces emprunts toxiques n’aient été contractés sans que les élus encore moins les hauts fonctionnaires n’aient été au courant des grands risques qu’ils prenaient dans cette affaire de (mauvaise) cuisine financière.

Aujourd’hui, plus rien ne s’oppose, dit-on, à ce que la Belgique et la France, c’est-à-dire les contribuables de ces deux pays, injectent quelques milliards dans Dexia, ce qui permettra notamment de revoir à la baisse les taux de remboursement de ces crédits toxiques.

Soit, mais qui au final va payer la note, d’après vous ?

Car pour résumer, en somme, après avoir voyagé aux frais de la princesse, Don Quichotte et Sancho Panza n’auront rapporté que de l’air des moulins à vent du plat pays avec, en prime, une double contribution de nos concitoyens qui paient leurs impôts, en tant que contribuable français, et que contribuable séquanodyonisien, et qui seront contents d’apprendre qu’ils vont

payer une double note !

Claude CAPILLON

Les Echos du Conseil général

Histoire belge !

Depuis sa création, l’URAM a toujours été une

force de rassemblement des différents

mouvements politiques de la Droite et du

Centre au niveau local.

C’ est toujours le cas aujourd’hui, près de 3O ans plus tard. En effet, l’URAM réunit en son sein toutes les grandes familles politiques de la Droite et du Centre, des radicaux aux républicains, en passant par les gaullistes, les libéraux et les centristes. L’URAM accompagne ainsi les évolutions du paysage politique national.

Or, depuis quelques mois, une grande recomposition du Centre est en train de s’opérer; grâce à la création de l’UDI, Union des Démocrates Indépendants, qui a vocation à fédérer l’ensemble des familles centristes, et notamment le Parti Radical, le Nouveau Centre, Force Européenne Démocrate et l’Alliance Centriste. Cette nouvelle formation politique a vocation à faire renaître l’UDF, que François Bayrou avait sacrifié sur l’autel de ses ambitions personnelles. On en connait le résultat peu glorieux. C’est sûrement pour cela qu’un certain nombre de militants du MODEM sont d’ailleurs en train de quitter le navire, soit pour retourner au bercail socialiste, soit pour tenter de rejoindre l’UDI. A Rosny, le MODEM ayant un fort penchant socialiste, il y a peu de suspens sur l’issue de l’histoire. Le retour au bercail risque néanmoins d’être compliqué, surtout vis-à-vis des anciens camarades.

L’UDI fait donc pleinement partie de l’URAM, aux côtés de l’UMP et des non-inscrits/divers droite. Cette diversité politique est une richesse extraordinaire pour l’URAM, première force politique rosnéenne. Elle permet d’ancrer les valeurs défendues par les partis politiques au niveau national dans le quotidien de la vie municipale.

Forte de cette unité dans la pluralité, la majorité URAM continuera à défendre au quotidien ses valeurs et son action au service des Rosnéens, face à l’obscurantisme et au sectarisme du socialisme et du communisme municipal qui ont abîmé si profondément ce département de la Seine-Saint-Denis depuis tant d’années.

Ivan Itzkovitch

L’URAM, rassemblement de la Droite et du Centre

Démocratie locale

P our rebondir sur l’article de Didier Fort en page 3, nos socialistes locaux ont d’autres idées pour notre ville, et ils s’en vantent même dans leur blog.

Appuyant leur députée, ils aimeraient bien que le maire de Rosny offre aux populations Roms un toit, prioritairement donc avant toutes celles et ceux qui se sont inscrits auprès de la Préfecture et qui attendent des mois, parfois des années, pour obtenir un logement.

Autre fausse bonne idée, donner aux étrangers le droit de vote et ce dès 2014, afin, on l’aura compris, qu’ils puissent voter aux élections municipales !

On sait que le Président de la République, qui en avait fait une promesse électorale, recule, là aussi, sur le droit de vote des étrangers, sachant pertinemment que même chez ses propres élus locaux socialistes, c’est un thème qui divise.

Excès de zèle ? ou se veut-on plus royalistes que le Roi chez les socialistes rosnéens ?

Des idées (?)

socialistes pour

Rosny

@i_itz

@Claude_Capillon

Les échos de Rosny

7 Rosny Echos • janvier 2013 www.uram.fr

Actualité nationale

Retraites, la Bérézina !

G érard Lenormand a dit, si j’étais Président, François Hollande, qui ne recule devant rien, sauf la réalité,

l’a honteusement plagié, lors de son débat avec Nicolas Sarkozy et manifestement nous a tous pris pour des billes, pour des enfants, pour des débiles profonds voire les trois à la fois en bon socialiste qui se respecte.

Certes, François Hollande n’a rien pour faire rêver mais à l’époque, son discours simpliste, pour ne pas dire simplet a fait mouche auprès de tous ceux qui, manipulés par les médias et guidés par un antisarkosisme primaire rêvaient de lendemains qui chantent.

Las, les promesses politiques n’engagent que ceux qui les croient et, plus que jamais après huit mois d’exercice du pouvoir par une gauche incapable et revancharde, cette maxime prend tout son sens.

Passons sur les gesticulations Don Quichottesques d’un Arnaud Montebourg qui se caricature lui-même, les divagations d’une Cécile Duflot , la non présence, pour ne pas dire l’absence d’un Jean Marc Ayraud, premier sinistre d’un gouvernement à la dérive, pour nous intéresser à la réforme annoncée des retraites.

Quand François Mitterrand, alors Président socialiste, décida le 1er janvier 1983, de passer l’âge de la retraite de 65 à 60 ans sans se soucier le moins du monde de la manière dont elle serait financée, il a gravement, par son irresponsabilité et à des fins politiciennes, mis en péril tout le régime vieillesse en multipliant alors par 8 en un an son déficit et en en faisant un acquis social. Merci tonton.

Le déficit du secteur vieillesse d’un montant de 14 milliards en 2011 sera de 18,8 milliards en 2017 selon les prévisions les plus optimistes, aggravé par les mesures rétablissant, dans certaines conditions, la retraite à 60 ans..

Le gouvernement actuel, qui a toujours nié la crise pendant la campagne électorale, l’attribuant à un seul homme, a menti aux Françaises et au Français et comme

d’habitude avec la gauche ce sont les plus faibles qui paieront.

En ce qui concerne spécifiquement les retraites, trois pistes sont possibles, une augmentation de 1,1 % des prélèvements obligatoires, un recul de de 6 mois de l’âge effectif de départ en retraite ou bien une baisse de 5% des pensions pour les actuels et futurs retraités. Merci François !

La mesure « phare » car rapportant le plus à l’état est bien sur la baisse de 5% des pensions mais c’est aussi l’une des plus injustes, les retraités ne sont pas tous des nantis possédant des biens et des œuvres d’art, ce sont pour la plupart des gens qui ont travaillé péniblement toute leur vie et qui, l’âge venu, peuvent légitimement prétendre toucher le fruit de leur labeur puisqu’ils ont déjà payé pour cela. Diminuer leur parfois maigre retraite par manque de courage politique face aux réelles mesures économiques à prendre et pour satisfaire on ne sait trop quel projet social ou autre est une aberration et une insulte au simple bon sens, c’est aussi une atteinte à l’économie toute entière liée aux personnes du troisième âge.

Et pour Rosny me direz-vous ? Les conséquences seront forcément multiples, baisse importante du pouvoir d’achat, donc moins de consommation en direction du commerce local, réduction de la part affectée aux loisirs, moins de monde dans les théâtres, les cinémas, les restaurants locaux, les associations de la ville, paupérisation accrue de la population, demande d’aide aux services sociaux et tutti quanti surtout que, ne nous y trompons pas, cette seule mesure ne sera probablement pas suffisante et nous verrons aussi augmenter les prélèvements et l’augmentation de la durée de cotisation, ce qui touchera toutes les couches de la population.

Et quand la gauche sera chassée du pouvoir à cause de son incurie, elle laissera, comme à chaque fois, un pays en très grande difficulté et qu’il faudra redresser mais nous aurons perdu 5 ans par rapport à tous nos voisins et cela sera lourd de conséquences.

Serge DENNEULIN

Rythmes

scolaires

Le coût de

la réforme

devrait

atteindre

600 millions

d’euros

pour les

collectivités

locales

C e fut la première annonce de Vincent Peillon. Ce fut aussi le premier "couac" de la nouvelle ère socialiste.

Douze heures à peine après sa nomination, alors que la passation de pouvoir avec son prédécesseur Rue de Grenelle n'avait pas même encore eu lieu, le nouveau ministre de l'Éducation déclarait tambour battant le retour à la semaine de cinq jours. "Nous le ferons pour la rentrée 2013", annonçait l'ingénu le 17 mai au micro de France Inter... Aussitôt douché par les syndicats et vertement recadré par un Jean-Marc Ayrault appelant, d'abord, à la concertation. L'affaire commençait mal.

On comprend pourtant l'empressement du nouveau ministre. Depuis 2010, la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, l'Académie de médecine, l'Institut Montaigne et surtout les travaux menés durant un an par la Conférence nationale sur les rythmes scolaires lancée par Luc Chatel, ancien Ministre de l’éducation dans le gouvernement de François Fillon, ont tous abouti à la même conclusion : il faut lisser l'apprentissage scolaire sur cinq jours par semaine.

En théorie, telles que le fringant nouveau ministre voyait sans doute encore les choses juste après sa nomination, l'idée est donc de faire revenir les enfants une matinée à l'école pour ne pas casser le rythme hebdomadaire et pour alléger substantiellement leurs autres journées : formule que pratiquent d'ailleurs déjà la plupart de nos voisins européens. Mais, comme il n'est pas question d'obliger les parents à récupérer leurs enfants plus tôt, on proposera donc, jusqu'à l'habituelle sortie de fin d’après midi, sport, musique et autres ateliers épanouissants. Le rêve.....

Hélas. Le ministre qui annonçait gaiement le changement pour la rentrée 2013 n'avait encore que

douze heures de vol aux commandes. Sept mois plus tard, notre Tartarin a découvert l'énorme machinerie éducative, découvert aussi que même la réforme la plus simplette et la plus consensuelle, en France et surtout quand les caisses sont vides, s'accouche dans la douleur.

Les Maires s’étranglent

Car ces fameuses heures "libérées" chaque jour vont rallonger la colonne dépenses des comptabilités municipales.

A Rosny, c'est un coût de fonctionnement

supplémentaire de plus de 760 000 € par an soit plus de 2 points d'impôt et, vous le savez, la Municipalité ne souhaite pas les augmenter. C’est un transfert de charges sans précédent, au moment où l'on demande aux collectivités de réduire leurs frais de fonctionnement et où les dotations de l'État baissent.

Et ce n’est pas les 50 € par élève promis par le gouvernement pour les villes qui mettront en place cette réforme dès 2013 qui règleront le problème du financement de ce changement. Que pèsera cette somme quand la dépense estimée est plus de deux fois plus lourde.

En 2 014 ou plus tard

A Rosny, notre Maire, Claude Capillon et son équipe, retarderont l’application de cette réforme. Etant donné la crise économique et ses conséquences sur les villes, est-ce bien le moment de mettre en place cette réforme ?

Ne faudrait-il pas attendre des jours meilleurs ? Bien que favorables à la semaine de quatre jours et demi mais en tant que citoyens responsables, nous savons que cela va peser sur les finances communales.

Patrick CAPILLON

L’URAM vous souhaite une excellente année

2013 ! Retrouvez

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Bulletin d’adhésion à l’URAM association loi 1901

Madame Mademoiselle Monsieur Nom ......................................................................................................................... Prénom .................................................... & ........................................................... Date de naissance .................................................... & ........................................................... Adresse ......................................................................................................................... ......................................................................................................................... ......................................................................................................................... ......................................................................................................................... Courriel ........................................................ @ ............................................................. Téléphone fixe ......................................................................................................................... Téléphone mobile ......................................................................................................................... Montant de l’adhésion Membre actif : 20 € Membre bienfaiteur : 50 € Adhésion en couple : 35 € Adhésion jeunes/étudiant : 10 €

Signature :

A retourner accompagné d’un chèque à l’ordre de « URAM » à l’adresse suivante :

URAM 17 place Carnot

93110 Rosny-sous-Bois

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17, place Carnot 93110 Rosny-sous-Bois Tél. 01 48 54 45 79 Directeur du journal

Jean Paul Fauconnet Rédacteur en chef

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Dépôt légal n° 15753 Rosny Echos est tiré à 15 000 exemplaires

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8 Rosny Echos • janvier 2013 www.uram.fr

Vendredi 11 Janvier 2013, le premier comité syndical de l’ACTEP se

réunissait à l’Hôtel de Ville de Rosny-sous-Bois pour élire son nouveau

président et définir sa stratégie pour les mois à venir. Après la présidence

de M. Jacques-Alain BENISTI, Député-Maire de Villiers-sur-Marne à

l’Association des Collectivités Territoriales de l’Est parisien (ACTEP), c’est au

tour de M. Claude CAPILLON, Maire de Rosny-sous-Bois de présider le

Syndicat Mixte ouvert d’études et de projets de l’ACTEP.

Claude Capillon, élu président de l’ACTEP

L ors de ce comité, le Président a déclaré qu’il poursuivra les actions enga-gées depuis plusieurs années (Collège-lycée international, Cité Lacustre à Neuilly-sur-Marne, future gare Bry-Villiers-Champigny, la ligne rouge et la

ligne orange du Grand Paris Express, la transformation de l’autoroute A4 en ave-nue métropolitaine…) et qu’il veillera à ce que le Gouvernement actuel poursuive son travail sur les pistes de financements des lignes rouges et oranges dans le Ca-dre du Grand Paris Express.

Outre la poursuite de ces différentes actions, le Syndicat de l’AC-TEP souhaite égale-ment approfondir le débat sur l’évolution possible des territoires en structures intercom-munales.

Impliquer fortement toutes les collectivités membres

Pour mettre en œuvre ce programme de travail, le Syndicat s’est doté aujourd’hui d’une organisation nouvelle composée de M. SPILBAUER, Maire de Bry-sur-Marne, Conseiller régional, (premier Vice-Président chargé de l’Administration Générale), M. VOGUET, Maire de Fontenay-sous-Bois (second Vice-Président chargé des finances), M. BRETILLON, Maire de Charenton-le-Pont et M. MAHEAS, Maire de Neuilly-sur-Marne.

Comme l’Association, le Syndicat travaillera au travers de six commissions (Transports/Mobilité/Déplacements ; Logement/Habitat ; Environnement/Développement durable ; Aménagement du territoire/Développement économi-que ; Communication/Culture/Tourisme ; Formation/Emploi) qui piloteront l’avancement des actions et des études dans le cadre de leurs différents champs de compétences.

La volonté du nouveau Président est en effet d’impliquer fortement toutes les collectivités membres dans ce projet pour que la solidarité territoriale qui a été à l’origine de la création du Syndicat permette de démultiplier l’efficacité des ac-tions.

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