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Sécurité : La confiance numérique au Maroc

Débat : Pour l’émergence d’une industrie locale autour des projets e-gov

N°1

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Métiers : L’ère de la relation-client, effet de mode ou condition sine qua non ?

Karim Zaz, le retour en force !

Votre invitationau Salon

dans ce numéro

La détermination du Maroc à faire de la société des NTIC, un vecteur puissant de l’économie.

Dossier Central :

Leaders :Sage 1000 FRP, Toutes les spécificités de la finance et du commerce en une suite intégrée

Maroc Numeric 2013, l’enjeu pour une économie, une société du savoir

N°1

Abonnement gratuit

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C’est sur fond de crise internationale que 2010 a débuté. Cela n’a pas empêché les acteurs des NTIC tant au Maroc qu’à

l’international d’afficher des performances honorables. En effet, la conjoncture économique omniprésente de par le monde, tous secteurs confondus, est très difficile. Paradoxalement, le secteur des NTIC se trouve dans une situation de confort. Particulièrement au Maroc, et malgré cette crise économique mondiale, la croissance du marché des nouvelles technologies de l’information et de la communication a été soutenue par l’élaboration de plusieurs projets et programmes, notamment à travers la mise en place du plan Maroc Numeric 2013. Ce plan stratégique qui a enclenché une série de restructurations quant aux TIC. Les entreprises marocaines se positionnent alors dans le paysage des NTIC au niveau national et international. Elles visent à proposer les meilleurs prix possibles afin d’aborder le maximum de marchés, tant qualitativement que quantitativement. Pour ne citer que ceux-là, on peut parler du rachat Telcom par Dimension Data ou de la fusion des distributeurs Matel PC Market et Distrisoft pour donner naissance à un nouveau groupe puissant d’un chiffre d’affaires de plus de 1,5 milliard de dirhams, avec plus d’un tiers de parts de marché. On peut aussi citer le cas de FINATECH qui confirme son statut d’acteur moteur du secteur avec le développement de ses filiales internationales à travers ses activités en

Europe et aux Etats-Unis. Sur un autre flanc, l’Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT) annonce un nombre d’abonnés Internet de plus de 1,3 million en mars 2010. Plus de 60 % parmi ceux-là utilisent des clefs 3G. Le parc de téléphonie mobile a atteint 27 millions d’unités, réalisant ainsi une croissance de 6,8 %. Néanmoins, le parc de téléphonie fixe connaît une évolution négative de -2 % pour s’établir à 3,4 millions. Tout cela pour dire que plein de chantiers sont en cours. Et pour mener à fin tout ceci, il est du devoir

de tout un de nous de s’y mettre réellement. C’est tout un secteur d’activité qui est en jeu et dont les impacts économiques qu’il pourrait avoir sur le développement de notre pays sont assez considérables. Enfin, pour ce premier numéro qui s’étale

sur 68 pages, nous proposons plus de rubriques et d’informations et une présentation

plus aérée et plus dynamique. Nous vous offrons aussi, chers lecteurs, l’occasion de faire une pose par des rubriques telles «bien-être». Nous nous présentons aussi, dans cette première édition, en tant que partenaire médias du grand salon professionnel, le Med-IT 2010. NTIC Journal, le Guide des décideurs IT est votre outil de communication qui souhaite toujours bénéficier de vos remarques et suggestions qui contribueront à son amélioration continuelle.

K. Lahkim

Edito

Directeur de la Publication

Kaoutar Lahkim Lahlou

Responsable de Rédaction Asmaa Bennis

Equipe de Rédaction H. Essqalli, N. Mounouar, O. Lahlim

NTIC JOURNAL, Le guide des décideurs ITUne édition de IT COMMUNITY SARL, 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca

Web : www.nticjournal.ma - Mail : contact@nticjournal.ma

Tél. 05.26.08.00.00 / 05.26.09.00.00 - Fax. 05.22.27.48.81

Experts en NTIC : O. Sefrioui, M. Malah, S. Aitbrahim

Maquette, Conception & PAO : N. Nechchafa

Conseil Editorial : IT COMMUNITY SARL

Impression : DE SILVA

Dépôt légal : 2010 c 11 – ISSN : En cours

Tirages : 10.000 Exemplaires

Les NTIC ne connaissent pas de crise !

Contenu : Toutes les informations publiées dans ce magazine, fournies par les annonceurs, restent totalement sous leurs responsabilités respectives.

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Son départ de chez Inwi n’était qu’un tremplin pour renouer avec de nouveaux projets de

grande envergure.

Actualité des NTIC 6 En Bref 8 Managers 14 NTIC Actus

Homme du Numéro : Karim ZAZ Portrait Interview exclusive Avis du Pro

Focus Les avancées d’ITIL Focus particulier sur la V3 d’ITIL et le gap avec la V2

Business Le Salon Med-IT 2010 Evénement phare de 2010 pour la promotion des potentialités IT du Maroc

Leaders Sage 1000 FRP Solution de gestion complète s’intègrant facilement au SI de toutes les grandes entreprises

Sécurité La confiance numérique au Maroc La feuille de route la mieux élaborée de la stratégie Maroc Numeric 2013 pour sécuriser le cyberespace marocain

Solutions Simplifiez-vous la protection de vos données sensibles AxCrypt pour la compression et le cryptage des données sensibles

Homme du Numéro Karim ZAZ

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Sommaire

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Ce Programme illustre la détermination du Maroc à faire de la société des NTIC au Maroc, un vecteur puissant de l’économie.

Analyse

Coaching

Bourse

DOSSIER CENTRALMaroc Numeric 2013

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L’ère de la relation-client, effet de mode ou condition sine qua non ? Pour consolider les business models, optimiser les coûts, fidéliser les clients, gagner en compétitivité et par ricochet, assurer la pérennité des partenaires

Facteurs de succès d’un projet de migration vers la Téléphonie IP Détails organisationnels et techniques à prendre en considération

Métiers

Emploi

Développer l’autonomie de vos collaborateurs L’autonomie des collaborateurs ne se décrète pas. Elle se construit. Et encore, le manager est tenu d’entretenir cette autonomie et de la faire vivre.

Buzz

Guide Conso

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Bien-être

Agenda

Formations

NTIC Events

People

Dernières sortie chez Canon au Maroc

Qui a dit GPS : Pourquoi et Comment choisir votre GPS?

Chronique

66 Au cœur du Maroc Numérique 2013

Analyse fondamentale de secteur NTIC

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6 En Bref

Condoléances à Ahmed Réda ChamiLe Docteur Mohamed Réda Chami, père du ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami, est décédé en juillet dernier à Fès. Politicien influent, le défunt était un médecin estimé dans la capitale spirituelle du royaume. L’équipe de NTIC Journal présente, en cette douloureuse occasion, ses condoléances à l’ensemble de la famille Chami.

Modernisation de l’état civilLa modernisation de l’état civil faisant partie des projets phares du plan «Maroc Numeric 2013», a fait l’objet d’un appel d’offre lancé par le ministère de l’Intérieur pour la saisie de 40 millions d’actes. L’objectif de cette opération serait la constitution d’une base de données électroniques à travers la saisie des actes à partir des registres papier.

3,7 milliards de DH déjà consommés du budget global de «Maroc Numeric 2013»Pour atteindre les objectifs de «Maroc Numeric 2013», programme doté d’un budget prévisionnel de 5,2 milliards de DH, le Fonds du service universel des télécommunications (FSUT) aurait déboursé près de 3,7 milliards de DH pour l’équipement des établissements scolaires en moyens d’enseignement modernes, leur connexion à Internet et la généralisation de l’utilisation des ordinateurs par les étudiants et les enseignants.

Le Plan Rawaj en marcheAdoptée par le MCINET, le plan Rawaj vision 2020 est une stratégie visant à faire du Maroc une plateforme de shopping par excellence au niveau de la région sud-méditerranéenne. Il fixe comme principal objectif d’augmenter la participation du secteur dans la création de richesses à 15%, afin d’assurer une croissance du secteur de près de 8% et aussi de créer plus de 450.000 emplois directs à l’horizon 2020. En juin 2010, plus de 2.000 commerçants ont pu profiter de l’accompagnement du plan Rawaj pour moderniser leurs activités commerciales, en ayant la possibilité, pour certains, de bénéficier d’offre bancaire.

Le Maroc, 2e pays en termes d’utilisateurs Internet dans la région MENA Dans une étude publiée par Nielsen Online et confirmée par l’Internet World Stats, le Maroc occupe la deuxième place en termes d’utilisateurs Internet dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Les données présentées affichent une mise à jour au 30 juin dernier.Un internaute est un individu ayant accédé à Internet au cours des 30 derniers jours. Le nombre de ces internautes au Maroc a atteint 10.442.500 personnes, soit un taux de pénétration de 33 %. En termes d’abonnements, le Maroc a atteint 1.499.505 d’abonnés Internet à fin juin 2010, soit une progression de 10% sur 3 mois et près de 56% sur une année glissante. Cette progression est essentiellement due à la généralisation de l’Internet 3G chez les 3 opérateurs nationaux ainsi qu’aux formules d’abonnements proposées (prépayés/postpayés).A noter que l’Egypte arrive en tête de liste avec 17.060.000 utilisateurs Internet bénéficiant ainsi d’un taux de pénétration de 21,2 % et ce, en raison de sa population de plus de 80 millions.

Le Maroc participe pour la première fois au «LG Mobile World Cup»«LG Mobile World Cup» est le plus grand événement du mobile dans le monde. Créé il y a 3 ans, le concours récompense l’envoi le plus rapide de SMS. La compétition a été mise en place dans plus de 25 pays cette année dont le Maroc contre 13 l’année précédente. Au terme de 4 semaines de concurrence, 32 finalistes se sont mesurés lors de la finale pour n’en dégager que 2, qui auront le privilège de représenter le Maroc à New York en janvier 2011. La cagnotte du concours se chiffre à 100.000 dollars.

Méditel marche fortLe chiffre d’affaires de Méditel s’est établi à 2,7 milliards de DH au 1er semestre 2010, soit une évolution de 12% par rapport à l’année précédente. Ce chiffre record est de loin le meilleur réalisé par le 2e opérateur marocain

depuis le démarrage de ses activités en 2000.

Méditel teste le Triple-PlayTV, Internet et téléphonie fixe dans un seul pack, c’est l’offre lancée par Méditel pour concurrencer ainsi Maroc Telecom dans ce type de services. Concrètement, l’offre consiste en l’acquisition d’un boîtier sans fil, 3G, qui dispensera les images d’une cinquantaine de chaînes de télévision en HD, dont les principales chaînes françaises, l’intégralité du bouquet Canal+ et les incontournables chaînes d’information, une ligne téléphonique et une connexion Internet avec un débit de 3,6 Mo/s. L’opérateur a lancé à la mi-août, une phase de tests à destination de 2.000 clients qui s’est avérée fort concluante.

Lancement officiel du concours Android Developpement ChallengeDans le prolongement de sa stratégie de développement de contenu local, Méditel a lancé en juillet dernier, le «Android Developpement Challenge», premier concours marocain pour le développement d’applications smartphones. S’étalant sur quatre mois, ce concours mettra en compétition les développeurs marocains et étrangers avec l’objectif de créer des applications avec un contenu marocain sur le système d’exploitation AndroidTM, développé par Google. Les candidats ont jusqu’au 12 novembre pour déposer leurs applications sur le site dédié à ce concours.

1er million de clients pour InwiA fin juin 2010, Inwi, 3e opérateur GSM national, a atteint le 1er million de clients, 4 mois seulement après son lancement. Ainsi, le nombre total des clients de l’opérateur, tous produits confondus, serait de plus de 4 millions d’abonnés.

Inwi lance le 1er forum Internet dédié aux utilisateurs : http://forum-inwi.inwi.maL’objectif de ce forum est d’être à l’écoute des clients et de répondre en temps réel à leurs interrogations au sujet des offres, des produits et des services.

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Des chiffres en hausse et un parc clients plus large pour Maroc TelecomAu cours du 1er semestre 2010, le groupe Maroc Telecom a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 15,46 milliards de DH, soit une hausse de 6% par rapport à 2009. Le résultat opérationnel avant amortissements (EBITDA) s’établit à 9 millions de DH, en progression de 4,8% par rapport à 2009.

Maroc Telecom est le 2e plus grand opérateur en AfriqueSelon un classement du Groupe IC, l’opérateur sud-africain, MTN Group vient en tête de liste des opérateurs africains avec une capitalisation boursière de 23,8 milliards de dollars. Maroc Telecom occupe le 2e rang avec 15,9 milliards de dollars. L’égyptien Telecom Egypte arrive en 3e position avec 5,7 milliards de dollars.

Liaison «Agadir-Dakhla» en fibre optique achevéeLe segment Agadir-Dakhla du câble Maroc Telecom à fibre optique liant Agadir à Aousserd est désormais opérationnel. Ce câble, d’une longueur totale de 1.150 kilomètres, a nécessité un investissement total de 260 MDH. Devant entrer en service début 2011, le tronçon Laâyoune-Es-Smara sera à son tour prolongé jusqu’à Aousserd. Cette liaison permettra d’améliorer substantiellement la desserte des provinces du Sud en service 3G et en Internet à haut débit.

Marrakech dans le Guide du Routard sur iPhone Le Guide du Routard aurait envahi les iPhone et iPod touch des vacanciers. L’éditeur a en effet proposé le guide de Marrakech tout comme les grandes villes mondiales dont, Amsterdam, Barcelone, Rome, Berlin, Paris, Londres, New-York, etc. Le voyageur y trouvera les rubriques du guide, un carnet de route personnalisable (avec fonction de partage), une cartographie pour les bonnes adresses, ainsi qu’une fonction de localisation ne nécessitant pas de connexion Internet.

L’INPT ouvre une annexe au TechnoparkL’Institut national des postes et télécommunications (INPT) a annoncé l’ouverture, en septembre dernier, d’une annexe au Technopark de Casablanca proposant une nouvelle option du cycle d’ingénieur intitulée «Système d’information pour le management». Cette nouvelle entité vise à former près de 100 ingénieurs par an.

HPS : Distribution d’un dividende de 24 DHLes actionnaires de Hightec Payment Systems (HPS) se sont réunis en Assemblée générale ordinaire (AGO) annuelle en fin juin dernier. Après avoir renouvelé les mandats de l’ensemble des administrateurs arrivant à la fin de leur mandat, l’AGO a décidé la distribution d’un dividende de 24 DH par action payable à compter du 27 septembre 2010.

Le Maroc profitera du programme «Partner Direct» initié par DellDell a décidé d’élargir son programme «Partner Direct» au Maroc. Ce dernier est un programme de partenariat de haut niveau conçu pour les partenaires désireux de renforcer leur collaboration avec Dell. Ce nouveau service comprend un programme complet de formations et de certifications basé sur les standards de l’industrie, ainsi qu’un support marketing et commercial dédié.

HP lutte contre la contrefaçonAfin de lutter contre la contrefaçon, HP a lancé une campagne de sensibilisation auprès de ses clients au Maroc. Cette campagne avait pour objectif principal d’alerter sur la contrefaçon qui touche les accessoires des imprimantes.

Le site du quotidien national «Le Matin» victime d’une cyber-attaqueLe site est resté totalement inaccessible pendant plusieurs heures du mercredi 18 août dernier. Selon le Matin, des explications ont été demandées par le groupe Maroc Soir au prestataire de service qui héberge et assure la sécurité et la maintenance du site.

SCH, leader du matériel informatique s’installe à CasablancaLe britannique SCH, 1er groupe privé européen de distribution de matériel informatique, s’installe au Maroc à travers ses filiales françaises ETC métrologie, SCH France et SCH Leasing Services. La nouvelle filiale marocaine, SDG, s’est déjà mise en marche.

Délocalisation des services informatiques au Maroc Une étude réalisée par AT Kearney montre que le Maroc figure parmi les 50 meilleures destinations mondiales pour la délocalisation des services informatiques.

Téléperformance serait intéressé par le MarocTéléperformance, le leader français des centres d’appels (dont Orange et SFR sont clients), souhaite continuer son développement à l’étranger notamment dans les pays où le coût de la main d’œuvre est moins élevé tels que le Maroc.

Intelcia Group acquière Eurocall.Cette acquisition s’accompagne de l’arrivée de CDG Capital Private Equity, à travers son fonds d’investissement CapMezzanine, dans le tour de table d’Intelcia Group dirigé par Karim Bernoussi. Eurocall, qui compte près de 500 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 95 millions DH en 2010, intervient principalement sur des activités de support technique.

Casanearshore, le plus grand pôle nearshore de l’Afrique du NordAyant nécessité un investissement de 3,4 milliards de DH, il devrait contribuer à hauteur de 5 milliards de DH au PIB marocain en 2015 avec 300.000 m² de bureaux dans un parc de 53 hectares. Un annuaire des DSI est né au MarocMIT Media vient de lancer l’édition 2011 de l’annuaire des directeurs des systèmes d’information. Cette édition référence 500 responsables et DSI au Maroc, aussi bien du secteur public que privé.

8 Managers

Dans la rubrique NTIC Events de notre avant-première édition, la photo de Abdellatif Hadef, Président Directeur Général du Groupe IB a malencontreusement été mise à la place de celle de Philippe Cahez, DG en charge du Développement. Nos excuses à Abdellatif Hadef, Philipe Cahez ainsi qu’à IB Maroc. Pour rappel, Philippe Cahez a occupé les six dernières années, à Johannesburg, la fonction de «Regional Manager, Africa», hors Afrique du Sud, pour DELL. Tout au long de sa carrière, il a développé des relations et alliances clients–partenaires privilégiées dans toute l’Afrique. Aussi, il n’a cessé d’investir ses équipes dans la veille technologique et l’offre métier.

HP a nommé Mohamed Taj au poste de Directeur Général de HP et responsable de son activité Enterprise Business pour le Maroc. A ce poste, Taj sera responsable des activités commerciales et opérationnelles de HP Enterprise Business qui comprend l’offre serveurs, stockage, réseau, software et services pour les moyennes et grandes entreprises. Il sera basé à Casablanca. Avant de rejoindre HP, Taj a occupé les fonctions de Président Directeur Général auprès de RadioShack, au Maroc. Auparavant, il a occupé différentes fonctions au sein de Motorola dont la plus récente est de Directeur Général pour l’Afrique du Nord. Avant de rejoindre l’équipe de Motorola, Taj a travaillé pour Xerox pendant trois ans dans des postes techniques, de vente et de direction. Mohamed Taj est Lauréat de l’INSA de LYON en Informatique et titulaire d’un MBA de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) d’Aix en Provence.

Le recteur de la toute nouvelle Université internationale de Casablanca (UIC) est désormais connu. Il s’agit de Nezha Alami, jusque-là chercheur scientifique Senior au «VM Institut de Recherches» à Montréal, qui a été choisie. La native de Casablanca est titulaire d’un Bachelor en Microbiologie, un Master en Biologie cellulaire et d’un doctorat en Microbiologie et Immunologie.

Erratum Mohamed Taj, nouveau Directeur Général HP Maroc

Nezha Alami nouveau recteur de l’UIC

SM le Roi Mohammed VI a nommé Said Ihrai, recteur et professeur à la Faculté de droit de Rabat-Agdal, en tant que Président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel. SM le Roi a également nommé les 6 membres de cette commission. Il s’agit de Souad El Cohen (expert comptable), Abdelmjid Rhomija (docteur en droit), Brahim Bouabid (avocat), Abdelaziz Benzakour (avocat), Driss Belmahi (docteur en droit) et Omar Seghrouchni (architecte IT).

Said Ihrai nommé Président de la CNCPD

Ihssane Mounir a été nommé nouveau vice-président du marketing, de la stratégie et des opérations commerciales de Boeing Aviation Commerciale. Dans ces nouvelles fonctions, Ihssane Mounir occupe de plus grandes responsabilités et supervise la stratégie et les opérations commerciales au niveau mondial. Il est responsable du développement et du déploiement des stratégies inter-régionales de commercialisation des avions, de l’analyse des demandes du marché ainsi que la conception de stratégies de pénétration du marché à court terme.

Un nouveau vice-président chez Boeing

David Seguin voit ses fonctions de directeur des ventes France et Benelux de Kodak s’étendre pour regrouper désormais 3 nouveaux pays d’Afrique du Nord : l’Algérie, la Tunisie et le Maroc.

Kodak : Nouvelle organisation au Maroc

Hicham El Merini succède à Emile Zarka dans la présidence de l’Association pour le développement de la coopération industrielle internationale (ADECI). Basée à Marseille, cette dernière développe depuis une décennie le compagnonnage industriel. Le nouveau président, né à Marrakech, dirige la société Amesys International dont le siège se situe à Aix-en-Provence. Il est également PDG de la filiale marocaine d’Amesys, spécialisée dans le domaine de la microélectronique créée en 2005.

Hicham El Merini, président de l’ADECI

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NATIONAL AIRLINE OF THE UNITED AR AB EMIRATES

FROM ABU DHABI TO THE WORLD

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L’homme du numéro

Le départ de Karim Zaz de chez Inwi n’était pour lui qu’un tremplin pour renouer avec de nouveaux projets sur une grande échelle. Certes on parle ici d’un parcours d’experts !

Né à Meknès, ce quadra polytechnicien, intelligent et travailleur depuis toujours, entama précocement une carrière de bon augure. Après avoir obtenu son premier diplôme de l’Ecole polytechnique de Paris en 1988 et son deuxième de l’Ecole nationale supérieure des télécoms de Paris en 1990, Karim Zaz lance, en 1992, la création de Netcom Technologies qui a été cédée en 2001 au groupe ONA qui l’intégra alors au projet «mercure.com». Parallèlement à ce projet, il intègre en 1994 l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail en tant que directeur de la formation et des services aux entreprises. Entre 1997 et 1998, il est devenu directeur de la promotion de l’emploi et jusqu’à aujourd’hui, il occupe le poste de président de la formation professionnelle au sein de la CGEM. En 1999, il retourne à l’entrepreunariat en créant avec France Telecom, Maroc Connect, plus connu alors par la marque des services Internet Wanadoo. Il joue ainsi dans la cours des grands, surtout qu’il rêvait de devancer Menara de Maroc Telecom. En 2004, Karim Zaz a dû gérer la sortie dans le capital, de France Telecom, ancien actionnaire majoritaire de Maroc Connect.A l’issue de ce premier parcours dans l’Internet, il réussit avec doigté à acquérir une première licence de téléphonie fixe pour sa PME avec le support du groupe ONA qui souhaitait prendre part dans ce secteur à fort potentiel. L’ONA devient l’actionnaire de référence qui va permettre à Maroc Connect de développer ses performances dans la téléphonie fixe, mobile et l’Internet 3G. Son nouveau nom est bien WANA Corporate. Entre 2005 et début 2010, Karim ZAZ s’est attelé avec ses équipes à construire et structurer le troisième opérateur: en 18 mois, 700 collaborateurs sont recrutés, 1600 sites radios sont construits, 500 magasins aux couleurs de l’opérateur ouverts dans les principales villes du royaume.

Au bilan, Wana devient leader sur le marché du fixe avec son produit Bayn et prend sa revanche sur l’Internet grâce au lancement des offres 3G dont Wana capte 50% de parts de marché. En dépit de ces succès, des problèmes persistent. L’offre mobile lancée en juin 2008 ne se développe pas. La technologie CDMA s’est révélée insuffisamment compétitive pour affronter la concurrence. La seule solution serait d’être sur la même longueur d’onde en adoptant le réseau GSM.

En Février 2009, Wana obtient donc une licence GSM et ouvre son capital à d’autres actionnaires (Zain et Al Ajial) valorisant l’entreprise à 9 Mds DHS. Finalement, il y a quelques mois, Karim Zaz prend son sort entre ses mains et décide alors de quitter Wana.Il en resta bien calme et serein et assura que, pour lui, ce départ n’est que l’occasion de stopper cette «course effrénée depuis 10 ans dont on n’a pas l’impression qu’elle s’arrête» et reprendre un nouveau souffle après une phase de détente en pratiquant ses sports favoris, le parachutisme et le football. Parce que Karim Zaz est un sportif de renom, il estime que le sport permet de garder une ligne de vie habile à affronter les

turbulences professionnelles. Il est président d’un club de parachutisme à Marrakech et pratique ce sport depuis 24 ans. Ce sport lui insufle un esprit de concentration, de maîtrise de soi et de calcul de risque. Pour le football, Karim Zaz éprouve une passion forte et veille à ce que l’équipe de Dar Bouazza, opérant en quatrième division, soit une équipe en bonne et due forme. Karim Zaz a aussi une passion pas comme les autres, celle de s’occuper de sa petite famille de trois enfants. Il en éprouve un grand plaisir !Aujourd’hui, Karim Zaz s’est fait un nouvel enjeu, celui d’accompagner un opérateur d’infrastructure qui souhaite déployer une boucle optique en Afrique. «C’est un projet ambitieux que nous espérons pouvoir faire aboutir». C’est ce que nous lui souhaitons en tout cas !

Karim Zaz, le retour en force !O. Lahlim

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NATIONAL AIRLINE OF THE UNITED AR AB EMIRATES

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12 L’homme du numéro

pour votre future recherche de bureaux

Cette dernière décennie a été jalonnée par plusieurs changements dans le paysage des NTIC au Maroc. Quelle en est votre vision ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nous sommes passés de quelques centaines de milliers de clients mobiles à plus de 28 millions aujourd’hui. Dans l’Internet, lorsque nous avons démarré le projet Maroc Connect avec France Telecom fin 1999, il y avait à peine quelques dizaines de milliers de clients qui se connectaient en bas débit ; aujourd’hui, il y a plus de 1.5 millions de clients Internet et 11 millions d’internautes… Tout cela a été possible grâce à une libéralisation du secteur qui a été menée avec volontarisme certain. Par ailleurs, de nombreuses initiatives remarquables ont été prises par des entrepreneurs ou des managers qui ont pris le risque de porter très tôt le développement des NTIC. Je citerai par exemple les projets Maroc Télécommerce, Damancom de la CNSS… Aujourd’hui je crois savoir que plus de 30.000 entreprises télédéclarent à la CNSS au travers de Damancom. C’est fantastique.

Ces changements ont sans doute des atouts et des inconvénients, qu’en pensez-vous ? Pour moi, il reste quelques faiblesses dans cette formidable envolée des NTIC. Je citerai entre autres, les inégalités d’accès à Internet entre l’urbain et le rural, des contenus encore limités, un e-commerce encore balbutiant, des

financements pour les entrepreneurs dans le secteur encore limités…

Les NTIC englobent certes plusieurs catégories, quelles sont, d’après vous, celles les plus développées dans notre pays ? Quelles sont celles qui nécessitent une attention particulière?Je pense qu’il faut porter une attention particulière à la poursuite du développement des usages, en particulier autour de l’Internet. Les contenus principalement en termes de services restent encore très peu développés. La plateforme «Maroc Numeric 2013» va contribuer à cela en particulier avec les projets e-gov. Il va falloir encourager et vulgariser ces services auprès de nos concitoyens. De même, le développement des services de e-commerce devra pouvoir évoluer avec une confiance de nos citoyens qui devra s’installer dans ce type d’échanges.

Le Maroc est actuellement leader en matière des NTIC dans l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. A votre avis, quels sont les défis à relever pour garder cette position ? Si nous avons aujourd’hui un taux de pénétration mobile à 88%, il n’en reste pas moins que l’usage reste encore inférieur à beaucoup de pays de la région en particulier à cause du coût facial encore relativement élevé des communications. La tendance commence à être inversée.

Par ailleurs, le gouvernement a publié une note d’orientation pour le secteur à l’horizon 2013 avec une priorité très forte de développer l’Internet à haut et très haut débit. L’ADSL et les réseaux 3G avec le prépayé ont permis depuis deux ans et demi de franchir de nouveaux paliers en nombre de clients. Par contre, ils ne permettent pas de répondre aux besoins futurs technologiques de l’éducation, de la santé, ou des industries de demain qui vont se déployer dans le cadre du Programme d’émergence industrielle. Il faut donc continuer à aller de l’avant dans ces déploiements.

De la SITA à la création d’entreprise, en commençant par NETCOM Technologies puis Maroc Connect. Parlez nous de ce cap dans votre expérience ? C’est un parcours de 20 ans. J’ai l’impression que j’ai commencé cette première tranche de vie professionnelle hier. Cela s’est passé très vite. Trop vite peut être ! En tout cas, une très belle aventure qui m’a conduit à réaliser le rêve d’un ingénieur télécoms, celui de bâtir un opérateur de télécommunications !

Parlez nous de ce changement majeur dans votre vie d’entrepreneur et surtout de manager une fois devenu Président directeur général de Wana Corporate en 2005 ? Le changement majeur pour moi a été surtout l’ampleur du projet à réaliser à partir d’octobre 2005, date à laquelle

Interview

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Maroc Connect a été adjudicataire adossé aux groupes ONA et SNI de la première licence fixe et mobilité restreinte. Nous partions d’une page blanche et le défi est énorme. Rien à voir avec le lancement de Wanadoo en trois mois de février 2000. En 18 mois, nous avons recruté 700 collaborateurs, déployé un réseau de 500 points de vente dédiés, déployé 1.500 sites radio, pris plus de 2 millions de clients, sans parler de l’organisation, des process, du système d’information, du service client… et tout cela à une échelle financière sans commune mesure avec Maroc Connect! Bien évidemment, j’étais PDG d’une filiale de l’ONA. Mais comme j’avais passé déjà cinq ans au sein du groupe France Telecom, j’avais déjà une certaine habitude de la gouvernance de ces grands groupes. Par contre, ce qui a été d’un grand confort dans le cadre du projet Wana, c’est le support permanent des actionnaires ONA et SNI ainsi que du management de l’ensemble des filiales pour contribuer au succès de ce projet.

Après Wana Corporate vient alors Inwi. Une expérience certes courte mais très riche. Pourriez-vous nous résumer cette transition ? Le changement de nom n’a pas beaucoup d’importance pour moi. Ce qui était fondamental, c’était de pouvoir apporter une nouvelle dynamique et confiance dans l’opérateur. Le lancement

du mobile en GSM devait pouvoir se faire en permettant au marché de ne plus confondre Bayn et Wana, les téléphones «qui ne marchent que sur le réseau Wana»… Le lancement réussi d’Inwi sans problèmes techniques contrairement à notre premier lancement de Bayn en 2007, démontre en tout cas que l’opérateur a acquis une maîtrise organisationnelle, marketing et technique.

Comment voyez-vous le futur d’Inwi et comment le voyez-vous par rapport aux autres opérateurs ? Beau, très beau j’espère. Le marché reste extrêmement concurrentiel avec un opérateur historique très costaud et un challenger Meditelecom qui a l’obligation de chercher de nouveaux souffles de croissance. Inwi a toutes les compétences et les qualités pour pouvoir aborder ces futurs défis.

A l’horizon 2011 où plusieurs challenges attendent le Maroc dans le secteur des télécommunications, avec le lancement de la 4e génération de téléphonie Mobile, le lancement d’appels d’offres pour de nouvelles licences, etc. Comment voyez-vous l’évolution générale de ce secteur et comment jugez vous le contexte concurrentiel des 3 opérateurs nationaux ? C’est un secteur qui porte encore beaucoup de potentialités de

développement en particulier dans les usages et services à valeur ajoutée. La concurrence doit jouer de façon plus efficiente en particulier pour permettre une baisse des prix pour les clients particuliers et entreprises. Le rôle du régulateur dans ce contexte sera primordial de façon à garantir les équilibres économiques des acteurs. Les dernières lignes directrices pour l’approbation des offres prises par le régulateur vont dans ce sens et c’est rassurant. Je ne pense pas qu’il y ait de la place pour de nouveaux acteurs, sauf sur des positionnements spécifiques. Les nouvelles licences de type 4G devront principalement permettre aux opérateurs en place d’accompagner l’évolution technologique.

Karim Zaz, un parcours de taille qui n’a certes pas encore pris fin. Que devenez-vous après votre départ d’Inwi ?Après mon départ d’Inwi ou de Wana (rire), j’ai décroché quelque peu, car après plus de 10 ans d’une course effrénée dont on n’a pas l’impression qu’elle s’arrête, il était important de pouvoir reprendre son souffle. Aujourd’hui, j’accompagne un opérateur d’infrastructure qui souhaite déployer une boucle optique en Afrique. C’est un projet ambitieux que nous espérons pouvoir faire aboutir. Je travaille aussi sur un projet e-commerce qui devrait voir le jour courant 2011…

«Maroc Numeric», «e-gov», etc. de nouveaux chantiers pour maintenir le leadership marocain dans les NTIC, qu’en pensez-vous ? C’est la première fois que le département de tutelle met effectivement en œuvre un tel plan d’actions. J’en suis très heureux.

Parmi tous ces chantiers tant ambitieux, quel projet a retenu votre intérêt en tant que décideur IT et pourquoi ? Le programme e-gov. Je suis convaincu que si ces projets sont réalisés avec une cohérence globale, ils peuvent apporter une réelle transformation sociale pour les Marocains. Imaginez ce que cela changerait de pouvoir demander son extrait d’acte de naissance par Internet pour un citoyen résidant à 600 km de son lieu de naissance …

Cette transformation sociale apportera, j’en suis persuadé, de l’efficience économique !! A l’heure actuelle, le Maroc Numeric en est encore à sa première année. Avez-vous remarqué des progrès dans le paysage des NTIC ? Les chantiers sont lancés. Certains poursuivent des initiatives qui existaient déjà. Par exemple, la déclaration de la TVA par Internet, le portail de la TGR qui sont déjà opérationnels. De même, les projets d’offshoring sont également déjà opérationnels au Maroc depuis des années. Le plus important est que le département d’Ahmed Chami apporte son support au renforcement de ce secteur. Et c’est ce qui est fait. 2013 c’est demain. Il faut donc continuer à avancer vite, même si la conjoncture internationale n’est pas favorable.

En tant qu’expert, vous pouvez sans doute faire profiter le Maroc de votre expérience dans le cadre de ces chantiers. Avez-vous été sollicité dans ce cadre. Si oui, comment? Le cas échéant, comment pourriez vous envisager votre contribution? En tant que membre de l’APEBI, j’ai participé à différents travaux. En tant que président de Wana, j’avais également été sollicité sur les sujets de l’accès à Internet en particulier du très haut débit. Aujourd’hui, je reste bien évidemment à la disposition des différents acteurs pour continuer à faire profiter mon expérience, mon savoir-faire et mes compétences au service de la réussite de Maroc Numeric 2013.

Avis du Pro

14 NTIC Actus

Alcatel-Lucent s’offre OpenPlug, éditeur d’outils de développement pour applications mobiles.Cette opération lui permettra de fournir aux entreprises les moyens de développer des boutiques dédiées sur plusieurs plateformes mobiles (Windows Mobile, Android, iPhone, etc.).

IBM : Acquisition de Datacap et de StorwizeIBM poursuit sa politique d’acquisition. Datacap, éditeur spécialisé dans la capture de documents et Storwize, spécialiste de la compression des données en temps réel rentrent dans le giron d’IBM. Les deux technologies acquises permettront donc d’économiser du temps, de réduire les coûts liés aux processus manuels de traitement des formulaires divers et d’améliorer la performance des applications analytiques et des bases de données sans dégradation des performances des applications et des systèmes ni de consommation d’espaces de stockage inutiles.

Dell : Rachat d’Ocarina NetworksDell propose une plateforme destinée à réduire et optimiser les capacités de stockage dans les entreprises à travers la compression et la déduplication des données non structurées telles que les images et les e-mails. Ces actions contribuent à réduire le nombre de bits redondants afin que les données puissent être conservées dans des baies de stockage de moindre capacité. Ceci génère à la fois des économies en matériel et en énergie. Dell étoffe ainsi son offre «EqualLogic».

EMC : Acquisition de Greenplum, spécialiste de la BICette acquisition devrait donner naissance à une entité spécifique, «Data Computing Product» sur la technologie proposée par Greenplum qui vend des logiciels pour analyser de grandes quantités d’informations collectées dans plusieurs bases de données et traitées séparément pour apporter plus rapidement des résultats aux requêtes.

Nokia : Modem wireless cédé à RenesasNokia souhaite se concentrer sur les services et trouver un deuxième souffle dans la téléphonie mobile à l’heure du tactile. Il a annoncé la cession de son activité modulateur/démodulateur sans fil au japonais Renesas. Cette activité conçoit des modules GSM et 3G, mais également LTE et HSPA.

Intel : Rachat de la branche sans fil d’Infineon et de McAfeeIntel se paie McAfee démontrant ainsi que le marché de la sécurité informatique est en pleine phase de consolidation. Intel aurait proposé 48 dollars par action McAfee, soit un montant total de 7,68 milliards de dollars. Cette acquisition s’inscrit dans une double tendance, la consolidation et la diversification. La première a vu plusieurs opérations de rapprochement entre les éditeurs de logiciels de sécurité surtout avec l’introduction du «Cloud computing», sans oublier que les services sont devenus des enjeux stratégiques. Et pour se renforcer sur le marché des solutions mobiles et des technologies embarquées, Intel a décidé d’acquérir la branche «solutions sans fil»

d’Infineon. Les solutions 3G d’Infineon complèteront les solutions WiFi et 4G WiMax d’Intel et seront intégrées au sein d’ordinateurs portables, de netbooks, de tablettes et de smartphones équipés de processeurs Intel.

Vodafone : Désengagement de SFRPour des raisons d’endettement et après la cession de sa participation de 3,2% dans le capital de China Mobile pour plus de 5 milliards d’euros, le n°1 britannique de la téléphonie mobile s’apprête à céder sa participation de 44% du capital de SFR et qui pourrait lui rapporter plus de 8,5 milliards d’euros. Vivendi serait un éventuel repreneur. A suivre . . .

HP : Acquisition de 3PAR et de StrataviaHP a fait monter plusieurs fois les enchères face à Dell sur 3PAR en proposant 30 dollars par action alors que la dernière offre de Dell atteint 27 dollars. C’est donc 11% de plus que son concurrent pour mettre la main sur le fournisseur de systèmes de stockage de données dématérialisées. Dans le même cadre et pour renforcer le portefeuille HP Software dans le domaine du déploiement, de la configuration et la gestion des bases de données d’entreprises, du middleware et des packages applicatifs, HP annonce l’acquisition de Stratavia, éditeur de bases de données et de solutions d’automatisation d’applications. Les clients HP bénéficieront d’une solution d’automatisation complète qui comble l’écart entre les développeurs d’applications et les équipes opérationnelles.

Gartner optimiste sur les ventes de PC en 2010Selon une estimation de Gartner, les ventes mondiales de PC devraient fortement augmenter en 2010 par rapport à 2009. L’étude laisse entendre plus de 367 millions d’unités écoulées sur l’année, soit une hausse de 19,2% vendues l’année dernière.

Android, 2e OS mobile dès 2014Selon son rapport de septembre dernier, Gartner prévoit que la plateforme Android deviendrait en 2010, le 2e OS mobile au monde dépassant l’iOS d’Apple et BlackBerry avec un éventuel rattrapage du Symbian dès 2014. Ce dernier reste leader du marché avec environ 107 millions d’unités écoulées pour l’année 2010, soit 40% du marché.

Les entreprises peinent à parer les vols de donnéesVerizon Business révèle que la plupart des intrusions sur les réseaux d’entreprises et le vol de données sont le fait de collaborateurs malveillants qui abusent de leur droit d’accès. Le rapport publié par Verizon Business montre tout d’abord que les entreprises sont mal préparées face aux menaces

Acquisitions / Cessions / Fusions

Analyse sectorielle

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d’intrusion sur leurs réseaux et manquent de réactivité. Une majorité d’entre elles n’arrive pas à détecter les incidents suffisamment tôt : 60% des intrusions constatées sont en effet repérées relativement tard après les incidents, malgré le signalement des failles sur les journaux d’événements.

Rapport : http://www.verizonbusiness.com/resources/reports/rp_2010-DBIR-combined-reports_en_xg.pdf

4 pays africains jugés «safe»Parmi les cinq pays jugés les plus «secure», la Sierra Leone (1 attaque pour 696 utilisateurs), le Niger (1 sur 442), le Togo (1 sur 359) et la Namibie (1 sur 353) sont jugés «safe». Ces résultats ressortent d’une étude menée par AVG, fabricant du célèbre antivirus, sur 144 pays et plus de 100 millions de PC. Cette étude relève qu’un internaute africain surfant sur le web aurait deux fois moins de chance (1 sur 108) d’être attaqué par un logiciel malveillant qu’un internaute basé aux USA (1 sur 48) ou en Grande Bretagne (1 sur 63).

Failles de sécurité chez AppleLe Certa (Centre d’expertise gouvernemental de réponse et de traitement des attaques informatiques) a émis un bulletin d’alerte relatif à des failles de sécurité concernant iPhone, iPod et iPad d’Apple. Il explique que deux vulnérabilités ont été découvertes dans le système d’exploitation Apple iOS utilisés par ces terminaux. L’une concerne le traitement des fichiers au format PDF, l’autre est relative à la gestion des privilèges. La combinaison des deux permet à une personne malintentionnée d’exécuter du code à distance avec les droits administrateurs et d’accéder ainsi à l’ensemble des informations (contacts, mails, documents...) et ressources (caméra, micro, GPS...) de l’appareil.

HP, leader mondial sans conteste des PC et des serveursSelon le cabinet d’études IDC, les ventes mondiales de PC ont bondi de plus de 20% au 2e trimestre, dopées par une forte demande des professionnels et de la clientèle européenne. HP reste le leader mondial malgré le recul de sa part

de marché de 1,6 point à 18,1%. Le chiffre d’affaires de Dell a progressé par contre de 19,1% sur la période grâce à sa clientèle professionnelle, permettant au groupe américain de redevenir le 2e fabricant mondial aux dépens du Taïwanais Acer, bien que les 2 sociétés aient vu leur part de marché reculer, respectivement à 13% et 12,6%.Sur le plan des serveurs, ils ont progressé de 11% au cours du second trimestre 2010, pour un montant total de 10,9 milliards de dollars. C’est le second trimestre consécutif de hausse et le plus important chiffre d’affaires trimestriel enregistré depuis 2003 (selon IDC), preuve que la reprise est bel et bien là et qu’elle s’accélère.

Processeurs double cœur pour les smartphonesLes constructeurs de processeurs tels que Texas Instruments (TI) ou Qualcomm sont en phase de développement avancé de processeurs double cœur pour les terminaux mobiles. Ceci permettra aux utilisateurs de regarder des vidéos en 1080p en HD et de faire fonctionner plus d’applications en même temps.

Android en Vogue chez les constructeurs En effet, chez Toshiba et après une première tentative échue (la Libretto W100 sous Win 7), on s’apprête à lancer le «SmartPad», une tablette tactile capable de concurrencer l’iPad. Cette tablette serait équipée du système d’exploitation Android dans sa version la plus récente (2.2). Du côté d’Acer, on combine les systèmes d’exploitation Windows XP

et Android au sein du même netbook, Aspire One D255 où Windows XP Home reste l’OS principal.

TrendMicro Titanium Security 2011 est arrivéPlus légère en ressources système, cette suite est conçue pour être plus simple à manipuler et utilisant moins d’espace disque et de mémoire. Elle s’appuie sur Trend Micro Smart Scan, technologie de protection en temps réel contre les menaces et Smart Protection Network, infrastructure de protection identifiant et supprimant les emails à risque et bloquant l’accès aux sites potentiellement dangereux.

Oracle lance sa suite décisionnelle OBIEE 11gLa suite Business Intelligence d’Oracle offre des capacités d’analyse améliorées, des fonctions de visualisation, de recherche, de

collaboration et de gestion système. OBIEE 11g permet aux entreprises de lier plus étroitement les activités d’analyse décisionnelle à la planification des ressources dans l’entreprise (ERP).

Le Service Pack 1 d’Exchange 2010 est disponibleEnfin, le SP 1 d’Exchange 2010 est disponible. Microsoft a profité de cette mise à jour pour ajouter de nouvelles fonctionnalités à son produit dont particulièrement, de nouvelles fonctions de réplications des données, de réparation en ligne des boîtes aux lettres, de gestion des historiques des courriers depuis un fichier PST et de recherche dans les boites aux lettres. Outlook Web Access a aussi connu des améliorations importantes, notamment en termes de chargement de courriers, devenu plus rapide, et d’affichage plus adapté aux écrans netbooks.

Solutions

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Depuis plus de 30 ans GEMADEC met au service de ses clients son savoir faire en édition et intégration de solutions informatiques, clé en main, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

GEMADEC, premier intégrateur marocain certifié

NTIC Actus

Nokia équipe ses mobiles pour la télévision mobileNokia lance un kit oreillette équipé d’un récepteur DVB-H permettant de recevoir la télévision sur les mobiles Nokia compatibles. Pour le moment, le seul mobile compatible avec cette réception TV sera le N8. Et attention, la réception n’est possible que dans les zones couvertes par cette norme.

Citrix s’attaque aux nomadesEn effet, la nouvelle version de XenDesktop concerne les utilisateurs mobiles qui bénéficient désormais de la virtualisation des postes de travail grâce à deux nouvelles technologies, XenClient et XenVault.

Garmin rappelle 1,25 million de GPS surchauffantsGarmin évoque un problème de batterie associée à un circuit imprimé spécifique risquant de créer une surchauffe pouvant éventuellement déclencher un feu. Les modèles rappelés sont nüvi 200W, 250W, 260W, 7xx et 7xxT.

Un disque dur nomade inviolableOrigin Storage a révisé sa gamme de disques durs nomades inviolables (Data Locker) avec trois modèles compatibles PC et Mac de 320 Go, 640 Go ou 1 To, sécurisés par un cryptage AES 128 bits ou 256 bits, ainsi qu’un code PIN de 6 à 18 chiffres. Ces disques durs USB 2.0 de 2,5 pouces SATA tournant à 5.400 tpm proposent plusieurs fonctionnalités intéressantes pour les entreprises désireuses de mettre à l’abri leurs données

sensibles, dont particulièrement, la détection des attaques en force, la protection hardware contre les logiciels malveillants et l’authentification totalement indépendante de la plateforme à laquelle ils sont reliés.

Norton Antivirus & Norton Internet Security 2011 sont arrivésSymantec a récemment lancé ses logiciels Norton Antivirus et Norton Internet Security 2011 compatibles avec les Microsoft Windows XP, Microsoft Windows Vista et Microsoft Windows7, toutes éditions confondues. Les utilisateurs de Norton Internet Security et de Norton AntiVirus 2007 ou de versions plus récentes disposant d’un abonnement valide peuvent recevoir les dernières mises à jour des produits via leur abonnement actuel.

Tandberg Data dévoile un appliance de protection des données en réseauTandberg Data annonce la sortie de la série AccuVault qui vise à améliorer la manière dont les PME stockent, gèrent et protègent leurs données critiques. Fonctionnant sous Windows, AccuVault est destiné à simplifier la protection des serveurs, serveurs virtuels et postes de travail. Il se présente en appliance préconfiguré intégrant le nouveau logiciel de protection des données AccuGuard Enterprise de Tandberg Data, qui assure une déduplication à la source efficace afin de réduire la redondance au sein et entre des fichiers avant la transmission via le LAN.

Le «Torch», le nouveau né chez RIMLa famille des smartphones BlackBerry accueille un nouveau membre, le «Torch». Ecran tactile, clavier coulissant, il est doté de la nouvelle plateforme BlackBerry 6. C’est un vrai rival à l’iPhone et aux terminaux sous Google Android.

Espionnage des téléphones portablesL’application espionne qui coute moins de 40 euros par trimestre, fonctionne sur des téléphones Blackberry, iPhone, Android, Symbian ainsi que Windows Mobile et permettrait de localiser le téléphone et surveiller tout ce qui se passe dessus mais aussi de surveiller les faits et gestes du détenteur.

Un nouveau ver malveillant «Here you have»En septembre dernier, un ver malveillant a été identifié. Il se propage par e-mail en donnant l’impression de provenir de l’un des contacts de l’utilisateur, qui prétend joindre un document «pdf» que celui-ci lui a demandé. Le fait de cliquer sur le lien active la partie malware qui tentera de désactiver les logiciels de sécurité. Le ver se propagera ensuite en s’envoyant de lui-même à tous les contacts du carnet d’adresses de l’utilisateur infecté. Symantec et McAfee se sont exprimés rapidement au sujet.

Objet du Message : Here you have

Départ du PDG de HP pour une affaire d’harcèlementL’action HP a perdu 6% et pour cause, son ex-PDG, Mark Hurd, 53 ans qui s’est vu reproché d’avoir falsifié des notes de frais pour dissimuler une relation avec Jodie Fisher, actrice de séries TV, sous-traitante de HP et l’accusant d’harcèlement sexuel.

Pour rappel, ce même «Hurd» avait réussi à redressear HP après une période marquée par des scandales auparavant.Avec 28 millions de dollars en poche, Mark Hurd sera remplacé par Cathie Lesjak, directrice financière qui exercera les fonctions de directrice générale par intérim.

Une commission a été chargée de nommer un nouveau directeur général.

Un ancien de Microsoft chez Nokia Stephen Elop, dirigeant de la branche business de Microsoft, a été nommé président chez Nokia après plusieurs rumeurs insistantes.

Managers

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Depuis plus de 30 ans GEMADEC met au service de ses clients son savoir faire en édition et intégration de solutions informatiques, clé en main, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

GEMADEC, premier intégrateur marocain certifié

18 Focus

1. Présentation GénéraleITIL, Information Technology Infrastructure Library, un référentiel des bonnes pratiques portant sur la gestion des services liés aux IT soutenant les métiers de l’entreprise et les activités associées. Les professionnels peuvent ainsi trouver une aide consistante pour aborder la gestion des services IT dans leurs organisations, particulièrement, une approche pour atteindre leurs objectifs de qualité et de maîtrise des coûts.

Pour ceux qui ne sont pas encore familiers avec ITIL, voici 3 termes importants qui doivent être connus au préalable :• Processus : Ensemble structuré d’activités conçu pour répondre à un objectif spécifique. Un processus doit inclure tous les rôles et les responsabilités, les outils et les contrôles requis pour délivrer des résultats fiables. • Application : Logiciel fournissant des fonctions qui sont requises par un service IT. Une application peut desservir plusieurs services. • Service : Moyen de délivrer de la valeur pour augmenter le résultat que les clients veulent atteindre sans risques et sans coûts spécifiques.

2. Bref HistoriqueITIL est né en Angleterre à la fin des années 80, à la suite de la politique de Market Testing - mise en concurrence systématique des prestations internes, notamment informatiques, avec l’offre du marché - imposée par le gouvernement Thatcher aux administrations et entreprises publiques britanniques. Ce référentiel des bonnes pratiques a été élaboré sous l’égide de la CCTA, Central Computer & Telecommunications Agency, agence gouvernementale anglaise chargée d’améliorer l’efficacité et la qualité des services informatiques centraux des ministères, devenue depuis l’Office Government of Commerce (OGC).ITIL a connu un essor rapide en Angleterre et a poursuivi son développement dans de nombreux pays à travers le monde,

devenant ainsi un standard sous l’impulsion de l’ITSMF, IT Service Management Forum, association des utilisateurs ITIL. Ce développement est assuré aujourd’hui conjointement par l’OGC, l’ITSMF, l’ISEB (Information Systems Examination Board anglais) et l’EXIN (EXamination INstitute hollandais). Ces deux derniers étant des organismes publics ayant pour principales responsabilités de définir les programmes de certification pour les professionnels et l’accréditation des organismes de formation habilités à délivrer des certifications ITIL. La première version d’ITIL, axée principalement sur le service support et la livraison de service, était appelée GITIM, Government Information Technology Infrastructure Management. Les Technologies de l’information ont évolué depuis, ITIL aussi pour atteindre la V2. Depuis, ITIL est devenu le référentiel incontournable des pratiques IT le plus utilisé au Monde. Et pour faire face aux changements rapides des IT, ITIL a pris une autre forme en 2007 pour atteindre la V3 adoptant l’approche de cycle de vie à la gestion de service. 3. Approche GénéraleInitialement, la démarche d’ITIL supposait adopter une démarche s’appuyant sur les processus suffisamment souples pour s’adapter à toutes les organisations, petites ou grandes. Elle part du principe que la gestion des services est constituée d’un certain nombre de processus étroitement liés et fortement intégrés. Et pour que les principaux objectifs en matière de gestion des services puissent être atteints, ces processus doivent utiliser les ressources humaines et les produits de manière efficace, rentable et économique de sorte que les services liés aux technologies de l’information soient innovants, de haute qualité et adaptés aux processus de l’entreprise.

Pour répondre à cette adéquation entre les besoins des métiers et les services IT, ITIL considère les 3 aspects suivants :

• L’orientation client : l’utilisateur (client) est au centre des préoccupations de la DSI et toutes les activités de l’informatique doivent s’inscrire dans une relation client-fournisseur.• L’approche par les processus, apportée par la V2 d‘ITIL : la qualité de service repose sur un modèle d’activités se déclinant dans la mise en place de processus informatiques appropriés, en étroite corrélation avec les processus métiers. • Les services s’appréhendent à travers un cycle de vie apportée par la V3 d‘ITIL : pour plus d’efficacité, la gestion des services doit être prise en considération en amont des projets IT, dès les phases d’étude et de conception.

4. Structure de la V2ITIL V2 se présente sous la forme d’un ensemble de processus regroupés en sept domaines, chacun couvrant un aspect particulier de la gestion des services IT, notamment les domaines suivants : • Service support qui traite entre autres, les aspects de : - La gestion des incidents et des problèmes (Incident / Problem Management).- La gestion des configurations et des changements (Configuration / Change Management).- Le centre de services (Service Desk). • Service Delivery pour la gestion de la fourniture des services et qui traite entre autres, les aspects suivants :- La gestion des niveaux de service (Service Level Management ou SLM)- La gestion financière des services IT (IT Service Financial Management)- La gestion de la capacité et de la disponibilité (Capacity / Availability Management).• Infrastructure Management, pour la gestion des infrastructures IT.• Release Management, pour la planification des mises en œuvre des services de gestion.

Les avancées d’ITILDepuis peu, on entend beaucoup parler d’ITIL. Un sujet certes pertinent mais aussi vague. Aussi faut-il dire qu’il y a un certain nombre d’erreurs ou d’imprécisions véhiculées à son encontre. De quoi s’agit-il réellement ? A quoi sert ITIL au juste ? Et surtout, qu’est ce qu’apporte sa nouvelle version ?Focus particulier sur la Version 3 d’ITIL e t le gap avec la V2.

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5. Nouveautés de la V3ITIL V3 contribue énormément à l’évolution de la gestion des services. Désormais, les services IT s’alignent parfaitement aux besoins des métiers et ne reposent plus sur une approche strictement technique. Dans ce cadre, quatre apports majeurs de la v3 se distinguent clairement, à savoir : 1. Certains processus de la V2 ont fait l’objet d’une refonte complète pour plus d’enrichissement et de clarté. C’est le

cas d’ailleurs des processus de gestion des niveaux de services (SLM) et de configuration management, devenus Service Asset and Configuration Management. 2. De nouveaux processus ont été créés, notamment, le processus de Knowledge Management, Service Catalog, Event Management, Demand Management, Access Management, etc.3. Alors qu’ITIL V2 ne présentait qu’une seule fonction (le Service Desk), ITIL V3 en propose davantage. Des explications détaillées des activités communes et des préoccupations technologiques sont fournies pour chaque nouvelle fonction d’ITIL. C’est le cas de la gestion des opérations, la gestion technique ou encore la gestion des applications. 4. Aussi, l’accent a été mis sur la stratégie IT, en étroite liaison avec celle de l’entreprise et de ses clients. Ainsi, ITIL V3 propose un modèle en quatre étapes pour mener une stratégie des services mettant l’accent sur l’importance de la stratégie par rapport au processus.

6. Focus sur la structure de la V3La nouveauté majeure apportée par la V3 réside dans sa nouvelle approche «Cycle de vie de service», de l’étude de l’opportunité jusqu’à la suppression du service pour adhérer d’une part, les besoins, exigences et contraintes des métiers et les services IT d’autre part. Ce modèle est basé sur des concepts centraux essentiels et des extensions de mise en œuvre reposant sur les

meilleures pratiques du secteur, dont, CMMi, CobiT, PMI, etc. ainsi que les standards internationaux dont ISO 20000 et 27001, etc.

Et pour permettre un dialogue plus concret entre les métiers et l’IT, la V3 s’est organisée en ouvrages qui constituent le cœur de cette version permettant de mieux s’organiser en logique de service

au lieu d’une logique processus unitaires. Ces 5 ouvrages se décrivent comme suit :

• Livre 1 : Stratégie des services – Service StrategyCe livre encourage à faire une pause et réfléchir pourquoi faut-il faire les choses avant de penser à la manière de les réaliser. Ce guide est à utiliser pour : • Définir les objectifs et les performances attendues en servant les clients et les «marchés internes».• Identifier, sélectionner et prioriser les opportunités (internes).La stratégie des services conseille sur la manière de voir la gestion des services non seulement comme une capacité de l’organisation mais aussi comme un atout stratégique. Les principes sous-tendant la gestion des services sont les politiques de gestion des services, guides et processus tout au long du cycle des services : • Développement des marchés de services IT• Caractéristiques des fournisseurs internes et externes• Les services en tant que valeur de l’entreprise• Portefeuille des services• Implantation de la stratégie par l’intermédiaire du cycle de vie des services, la gestion financière, la gestion des demandes, le développement de l’organisation et les risques stratégiques.

• Livre 2 : Conception des services - Service DesignLa conception de services est l’étape du cycle de vie où la stratégie est déclinée en pratique pour permettre aux métiers d’atteindre leurs objectifs. Pour qu’un service apporte réellement de la valeur aux métiers, il doit prendre en considération les besoins et objectifs de ces deniers. Ce tome fournit donc des conseils sur la conception et le développement des services et des pratiques de gestion des services. Il couvre les principes de conception et les méthodes pour traduire les objectifs stratégiques en gestion de portefeuille et d’actifs des services. Son périmètre n’est pas limité aux nouveaux services. Il intègre les changements et améliorations nécessaires pour accroître ou maintenir la valeur délivrée aux clients par le biais du cycle de vie des services, la continuité des services, l’atteinte des niveaux de service et la conformité aux

Gap entre la V3 et la V2 - Source : itsmf.fr

20 Focus

standards et obligations règlementaires.On retrouvera dans ce livre : • La gestion du catalogue et des niveaux de services (Service catalog /SLM).• La gestion de la capacité, de la disponibilité (Capacity / Availability management).• La gestion de la continuité des services des TI (IT Service continuity management).• La gestion de la sécurité de l’information (Information security management).• La gestion des fournisseurs (Supplier Management).

• Livre 3 : Transition des services - Service Transition Ce livre fournit des conseils pour le développement et l’amélioration des moyens pour le passage en production des nouveaux services et des modifications sur les services. Autrement dit, il fournit la manière dont les exigences de la stratégie des services codés dans la conception des services sont effectivement remplies dans l’exploitation des services en contrôlant les risques de pannes et d’interruptions. Les processus couverts dans ce livre sont : • Support et planification des transitions (Transition planning and support).• Gestion des changements, des configurations et des actifs de service (Change / configuration / Service Asset management).• Gestion des livraisons et des déploiements (Release and deployement management).• Test et validation des services (Service validation and testing).• Evaluation de la performance d’un changement (Evaluation).• Gestion des connaissances (Knowledge management).

• Livre 4 : Exploitation des services - Service OperationL’exploitation des services représente la gestion opérationnelle (activités quotidiennes) des services en production en incluant le suivi de l’efficacité et de l’efficience de la fourniture et du support des services afin de s’assurer de l’apport de valeur pour le client et le fournisseur de services. On y trouve les 2 processus de la gestion des incidents et des problèmes traités dans la V2. Ils sont complétés par d’autres processus dont surtout, la gestion des événements (Event Management), la gestion des demandes (Request Fulfillment), la gestion des accès (Access Management), etc. ainsi, la V3 répond à une volonté de clarté et de cohérence des activités de production.

• Livre 5 : Amélioration continue des services - Continual Service Improvement Ce livre fournit des conseils pratiques pour créer et maintenir la valeur délivrée aux clients par le biais d’une meilleure conception, transition et exploitation des services, y compris les principes, pratiques et méthodes issues de la gestion de la qualité, la gestion du changement et l’amélioration de la capacité. L’objectif donc de ce livre est de s’assurer que ce qui a été planifié en termes de services et de ROI a bien été atteint. Dans la V3, cela doit être fait sur le plan opérationnel mais aussi tout au long du cycle de vie du service et au niveau de la valeur business. Ce thème est basé sur la roue de Deming, PDCA (Plan, Do, Check & Act) : Planification, Réalisation et mise en œuvre, Contrôle & amélioration continue. Les idées clés de mesure des services ressortant de ce tome sont : • Evaluation de la valeur ajoutée des services par des métriques,• Développement de points de référence pour les mesures,• Développement de la maturité des évaluations,Donc, pour mesurer les services et pouvoir les améliorer, il est fortement recommandé de mettre en place un système de reporting et de KPI (Knowledge Performance Indicators) maîtrisé par les étapes des processus CSI (Continual Service Improvement).

7. Gestion de la connaissance A l’instar de la V2, la V3 d’ ITIL intègre le catalogue de Service dans un ensemble appelé le SKMS (Service Knowledge Management System). La V3 préconise la mise en place d’un système de gestion

de la connaissance sur les services qui constituent ainsi un ensemble d’outils et de bases de données pour la gestion des informations et de la connaissance. La valeur ajoutée du SKMS réside précisément dans sa capacité à promouvoir à chaque niveau de responsabilité, une vision d’ensemble de la gestion et de la performance des services informatiques. Le SKMS permet à toutes les fonctions impliquées dans la délivrance des services aux métiers, pilotage des services, gestion de la qualité, gestion des ressources et configurations, support aux utilisateurs et déploiement, de travailler sur une base d’informations commune, fiable et en mode collaboratif.

8. Passage vers la V3Si une entreprise souhaite intier un projet d’implémemtation ITIL, il serait judicieux de passer directement à la V3. Les sociétés qui ont déjà entrepris la mise en œuvre des pratiques ITIL peuvent aisément migrer vers la nouvelle version sans perdre aucun avantage par rapport à ce qu’elles ont déjà réalisé. Néanmoins, il n’est pas nécessaire d’adopter la nouvelle version vu que la V2 est avant tout, un simple référentiel des bonnes pratiques.

9. Facteurs de SuccèsL’indéniable succès d’ITIL, en progression constante depuis plusieurs années auprès des entreprises, est dû au fait qu’il permet de capitaliser sur une expérience pratique sur la gestion des services IT tout en prenant en considération tous les besoins et contraintes des métiers, ce qui permet de gagner du temps en évitant de réinventer la roue à travers l’usage d’éléments déjà testés et éprouvés (processus, règles de gestion, etc.)

Adopter une méthodologie reconnue, un référentiel de qualité ou de bonnes pratiques comme ITIL, c’est bien. Mais est-ce crédible, utile, efficace ou rentable ? Particulièrement, ITIL n’est pas du prêt-à-porter. Pour en tirer parti en matière d’amélioration des performances, il est nécessaire de commencer par le commencement et surtout de définir les objectifs et les performances attendues sans négliger toutefois

les opportunités internes existantes. La mise en œuvre d’une démarche ITIL est une initiative significative. Elle s’étend sur plusieurs années, modifie la culture de l’entreprise et impose d’investir dans les personnes, les outils, la formation, etc. Il est compréhensible qu’avec un tel niveau d’investissement, l’entreprise se doit d’assurer d’un certain retour, impliquant réduction de coûts et amélioration des performances.

ConclusionO. Sefrioui

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22 Business

Véritable carrefour d’échanges entre professionnels du secteur, le Salon Med-IT est un salon professionnel très

apprécié par les décideurs qui comptent s’informer sur les grandes tendances du marché, découvrir les derniers matériels et solutions IT et trouver les meilleurs fournisseurs pour leurs projets. Avec plus de 50% d’exposants étrangers, le Med-IT permet également aux sociétés marocaines du secteur de conclure des partenariats stratégiques avec des entreprises étrangères à la recherche de partenaires au Maroc.

Med-IT, l’événement IT phare de 2010

Le Salon Med-IT se positionne comme l’événement IT phare de 2010, en témoignent le nombre et la nature des participants. En effet, plus de 150 exposants ont déjà confirmé leur participation au salon, y compris les leaders mondiaux du secteur tels que Cisco Systems, Finatech, Sage et Vocalcom, sponsors officiels de cette 2e édition. Les organisateurs tablent aussi sur la présence de plus de 3.500 visiteurs au Centre des expositions de l’Office des changes à Casablanca. Il s’agit principalement de professionnels du secteur des technologies de l’information, des télécommunications, décideurs IT, directeurs informatiques, directeurs des systèmes d’information, directeurs marketing et financiers des grandes entreprises, PME et administrations. Le salon MED-IT constitue une vitrine d’exception pour promouvoir les potentialités du Maroc, favoriser le développement d’une industrie des technologies de l’information et aussi, sensibiliser les PME-PMI marocaines aux opportunités offertes aujourd’hui pour se mettre à niveau, notamment à travers les dispositions contenues dans le plan «Maroc Numeric 2013».

Programme du salon

En accès libre pour les visiteurs, le programme général comportera 60 conférences, tables-rondes et ateliers valorisés par la présence d’experts internationaux de renom. C’est l’occasion pour les différents acteurs de partager leurs expériences, de débattre sur des sujets d’actualité, de faire avancer la réflexion sur l’avenir des TIC au Maroc et les grandes tendances à venir.

2e Salon international sur les Technologies de l’information au Centre des expositions de l’Office

des changes à Casablanca

Thématiques 2010

Le développement d’applications mobiles, Saas & Cloud Computing, Virtualisation, Green-IT, Sécurité des Systèmes d’information, WAF, Storage, Archivage électronique, Dématérialisation, Solutions métiers, ERP…

Témoignage 2009

«D’une manière générale, je pense très sincèrement et j’ai eu l’occasion d’en discuter avec certains exposants, vous avez apporté avec les MED-IT quelque chose de nouveau au Maroc tant au niveau de la qualité de l’organisation que dans son approche médiatique très professionnelle».Dans l’attente donc des MED-IT 2010...

Réda Ajdid, directeur ITMaroc.com

Le salon en chiffres :

150 exposants 5.000 m² d’exposition 3.500 visiteurs professionnels 60 conférences et ateliers

Les 12 - 13 - 14 octobre 2010

23

Nouveautés 2010

Une application web BtoB pour gérer ses rendez-vousCette année, exposants et visiteurs ont la possibilité d’organiser leurs rendez-vous grâce à une application proposée sur le site web (www.med-it.com) de l’organisateur. Grâce à cette application, les visiteurs peuvent découvrir les profils des exposants et sélectionner à l’avance ceux qui les intéressent afin de programmer leurs rendez-vous sur le salon.

Med-IT accueille «Ignite Casablanca»Ignite est un événement international promu par O’Reilly Media. 20 speakers passionnés de Technologies de l’information vont partager leur passion avec l’audience. L’originalité de cet événement est la contrainte pour les speakers de présenter leur idée, projet, passion en 5 minutes et 20 slides. Les conférences «Ignite» sont une plateforme pour propulser de nouveaux projets et de nouvelles idées.

Henri de Maublanc sera à l’honneur de la cérémonie de l’inauguration du salon. Président de l’AFCSEL (Association française du commerce et des services en ligne) durant 14 ans, ce fut l’initiateur du développement

du e-commerce en France. Sous sa conduite, l’association a pu anticiper et accompagner les évolutions techniques et sociétales qui ont profondément modifié le paysage économique français, européen et mondial. Henri de

Maublanc est également le président fondateur d’Aquarelle.com, 1er site de vente de fleurs en ligne.La conférence inaugurale du salon portera sur «Les grandes tendances du marché à l’horizon 2012». Elle sera dirigée par un expert mondial d’IDC, cabinet de renommée en matière d’analyse IT.Compte tenu de l’explosion du marché

Trophées Med-IT 2010 : 2e édition du Concours des meilleurs sites web marocains de e-commerce

Organisé en partenariat avec l’AMECSEL (Association marocaine du e-commerce et des services en ligne), la 2e édition des «Trophées e-commerce» a pour objectif de soutenir et renforcer la dynamique de développement du e-commerce au Maroc en valorisant les meilleures réalisations.Trois trophées et des prix offerts par les sponsors officiels (Maroc Télécommerce, ITechnology Group et Atlas Voyages) seront remis lors d’une cérémonie officielle qui se tiendra le jeudi 14 octobre à 16h00 (Salle Acharaka, Centre des expositions de l’Office des changes).

mondial des applications mobiles, Med-IT accueillera aussi cette année, Maarten Noyons, expert hollandais, organisateur des «International Mobile Gaming Awards» qui présentera le nouveau paysage des applications mobiles ainsi que ses perspectives de développement au Maroc.

Enfin, une conférence sera menée par Louis Nauges, expert international IT, en présence des grands éditeurs mondiaux sur le «SaaS» (Software as a Service) et l’industrialisation du logiciel.

Infos pratiques

Salon strictement réservé aux professionnels

Dates : Mardi 12 octobre - Mercredi 13 octobre - Jeudi 14 octobre 2010Horaires : de 09h00 à 18h00Lieu : Centre des expositions - Hall 2 - Office des changes, route d’El Jadida, Casablanca

Accès aux étudiants des filières IT le jeudi 14 octobre de 16h à 18hOrganisateur : XCOM Events Tél. : +212 (0)5 22 87 01 67 Email : info@xcom.ma

N. Mounouar

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25Leaders

«L’acronyme FRP est une exclusivité Sage, il est l’abréviation de Financial Ressource Planning. C’est la réponse que Sage a trouvé à toutes ces grandes entreprises du service et du négoce qui ne veulent pas d’ERP (dont la gestion de production est la principale fonction), mais veulent pourtant bénéficier d’une solution intégrée commerciale et financière, très riche fonctionnellement et capable de supporter un grand nombre de postes connectés et une volumétrie d’activité très importante», confirme Sanaa Louriki, directrice marketing produit de Sage Maroc.

Sage 1000 FRP, une solution de gestion complète qui s’intègre facilement au système d’information de toutes les grandes entreprises !Sage 1000 FRP intègre tous les composants nécessaires aux directions

f inancières des moyennes et grandes entreprises. Avec cette solution, les entreprises disposent d e f o n c t i o n s métiers expertes indispensables à une vision globale de leur activité commerciale et financière. C’est une offre unique sur

le marché des logiciels de gestion.

Sage 1000 FRP, toutes les spécificités de la finance et du commerce en une suite intégrée.

Le concept intégré et modulaire de Sage 1000 FRP permet une intégration progressive de la solution et favorise une adoption, en douceur, très appréciée par les opérationnels. Le projet est donc calé aux priorités de développement de l’entreprise et l’accompagnement au changement en est facilité.

Pour ce faire, la gamme Sage 1000 FRP offre plusieurs modules métiers à savoir :

•Sage 1000 Comptabilité : Comptabilité générale, auxiliaire, analytique et budgétaire…• Sage 1000 Suite Financière : Sage 1000 Comptabilité + gestion des budgets et engagements, achats, ventes, facturation, stocks, gestion de la logistique et distribution, gestion des notes de frais, décisionnel…• Sage 1000 Immobilisations : Gestion comptable, physique et budgétaire des biens.• Sage 1000 Trésorerie : Trésorerie prévisionnelle, simulations, arbitrages, audit des conditions bancaires, analyse financière, reporting, budget de trésorerie.• Sage 1000 Banque Paiement : Gestion des moyens de paiement, relevés, communication bancaire.

• Sage 1000 Rapprochement : Gestion des rapprochements bancaires.• Sage 1000 Etats Comptables et Fiscaux: Liasse fiscale.• Sage 1000 Collect : Recouvrement clients : relances, risques, litiges, contentieux.• Sage 1000 Consolidation : Consolidation statutaire, reporting légal et de gestion.Sage 1000 FRP, tous les collaborateurs

de l’entreprise sont concernés par une meilleure productivitéTenue de la comptabilité, engagement, achats, ventes, facturation, gestion de la logistique, optimisation de la trésorerie, contrôle de gestion, gestion des tiers, ces activités entrent en totalité ou en partie dans le portefeuille des missions confiées aux directions financières. Au-delà de ce périmètre, Sage 1000 FRP accompagne au quotidien et dans leurs missions tous les acteurs de l’entreprise impliqués dans les processus financiers.

Sage 1000 FRP, une orientation technologique poussée pour couvrir les attentes toujours plus pointues des DSI.La mission première du DSI est de

s’assurer que le système d’information soit en adéquation avec les enjeux métiers et la stratégie de l’entreprise. Il se doit de trouver une solution de gestion souple, sécurisée, pérenne et performante, tout en veillant à optimiser les investissements.• SAFE 1000*, une architecture totalement orientée SOA pour une intégration rapide

Succès : 3 ans après son installation à Casablanca, 300 des plus grandes entreprises du Maroc ont adopté les solutions Sage

25

26 Leaders

dans le système d’information (* SAFE: Sage Application Framework for the Enterprise).• Un client léger riche AJAX et une interface simplifiée en mode PDA pour faciliter les déploiements multi-sites et la prise en compte des collaborateurs nomades.• Une solution fonctionnant en toute sécurité sur les technologies standards du marché (Windows, SQL Server, Oracle, Unix, Linux) et disposant d’une forte intégration avec les outils bureautiques. • Des outils de collaboration web 2.0 pour optimiser et automatiser les processus transversaux : portail financier, vignettes applicatives, flux RSS, workflow, alertes par email... • Un plug-in Outlook permettant à des collaborateurs non financiers d’accéder simplement à des fonctions comme la saisie des notes de frais ou les demandes d’engagement de dépenses.• Un atelier de génie logiciel permettant la personnalisation des écrans et des menus comme la création de nouvelles fonctionnalités tout en garantissant leur pérennité lors des mises à jour majeures.• Un moteur décisionnel powerd by Business Object inclus dans la solution.

Nouvelle Version : Sage 1000 FRP V6La version 6 de Sage 1000 FRP a bénéficié d’un investissement R&D très significatif de 14.000 jours/homme. Elle s’enrichit d’évolutions fonctionnelles et technologiques majeures, au service de la productivité et du partage de l’information. L’usage de la solution de gestion s’étend en effet aujourd’hui à tous les collaborateurs de l’entreprise impactés par au moins un processus financier.Cette nouvelle version, résolument collaborative, vise à améliorer la productivité et à alléger la charge administrative des directions financières :

L’esprit «self-service» pour alléger la charge administrative de la DAF• Un nouveau module de gestion des notes de frais :

La saisie et le contrôle des notes de frais sont des tâches coûteuses et chronophages pour les directions financières.Le nouveau module «Notes de frais» de la version 6 permet :- De mieux maîtriser les coûts par la mise en place d’une politique de remboursement et de circuits de validation clairs.- De reporter une partie du travail administratif -et notamment l’intégralité de la saisie- vers les bénéficiaires. - D’automatiser les mécanismes de traitement, depuis l’avance du frais jusqu’à son remboursement, pour une traçabilité complète du flux et une productivité accrue.

• Un nouveau client Microsoft Outlook® pour mettre la finance aux mains des

«non financiers»Avec plus de 500 millions d’utilisateurs dans le monde, Microsoft Outlook® est l’espace de travail collaboratif le mieux maîtrisé. Sage propose ainsi dans l’arborescence de Microsoft Outlook® un menu Sage 1000 FRP, permettant d’étendre l’usage de l’application de gestion à l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise.De cette manière, l’utilisateur bénéficie d’un environnement de travail familier et intuitif, favorisant une prise en main rapide pour saisir ses demandes de dépense (engagements) et ses notes de frais, suivre les circuits de validation ou encore, consulter ses états de pilotage. Une ergonomie pensée pour le confort et l’efficacité des utilisateursSage 1000 FRP V6 permet aussi aux utilisateurs de disposer d’un environnement de travail personnalisable pour améliorer la productivité de la direction financière par le biais de :• La possibilité de personnaliser et de sauvegarder des bureaux multi-métiers (comptabilité, moyens de paiement par exemple) pour gérer des processus de bout en bout dans le même espace de travail.

• La création de raccourcis sous forme d’hyperliens : favoris, sélections préenregistrées, historique des dernières actions, etc.• Un nouveau portail Web 2.0 offrant des vignettes applicatives exportables sur un bureau Netvibes ou Windows 7.• Un nouveau look & feel, pour une plus grande facilité d’appropriation et une meilleure efficience dans l’exécution de toutes les tâches : saisie, recherches, éditions, etc.

Intégration des derniers standards de l’industrie informatique :Sage 1000 FRP V6 est le fruit d’une veille technologique et d’une politique de mise à jour innovante pour assurer la compatibilité avec les dernières versions des SGBDR, OS, Serveurs Web et décisionnels les plus reconnues du marché :• Fonctionnement avec les dernières technologies :- SGBDR : MS SQL2008 et Oracle 11G- OS : Windows 2008 server ( 32/64 bits), Windows Seven (32 / 64 bits).• Compatibilité LDAP & annuaire Active Directory.• Conformité SOX / LSF avec la gestion des mots de passe. • Navigateurs: IE7/8, mozilla Firfox 3,5.• Serveur web: IIS 6 et 7 et service Apache.• Optimisation du client Sage 1000 Web 2.0.• Serveur décisionnel: Business Object XI 3.1.

«Sage est aussi leader sur les marchés PE et PME avec Ciel et les gammes Sage 100, Sage Paie&RH et Sage CRM... comptabilisant au Maroc plus de 85 intégrateurs agréés et accompagnant près de 10.000 clients dans leur gestion au quotidien. Fort d’une équipe de 40 collaborateurs marocains et d’un centre de formation à Casablanca, Sage est considéré comme l’éditeur de référence sur le royaume», rappelle Grégory Desmot, CEO de Sage au Maghreb.

En savoir plus : www.sage.ma

Sanaa Louriki Directeur MarketingSage

27

28 Securité

Il appartient à l’Etat d’établir la confiance numérique et de garantir la sécurité dans le cyberespace. La tâche est plus ardue qu’il en

paraît puisqu’il est difficile de contrôler humainement et techniquement un Internet sans frontière. Au Maroc, à défaut d’un texte fondateur décrivant la stratégie, tout comme la vision globale, à mettre en place pour sécuriser le cyberespace marocain, nos politiques ont entrepris différentes actions à plus ou moins grande échelle. Parmi ces initiatives, le programme «Confiance numérique» prévu dans le cadre de la stratégie «Maroc Numeric 2013», est incontestablement la feuille de route la mieux élaborée à l’heure où nous écrivons ces lignes. Cependant, malgré son caractère transverse, le programme représente des limites sérieuses à l’instauration d’une véritable confiance numérique.

Le renforcement du cadre législatifQue ce soit la loi n°07-03 complétant le Code pénal en ce qui concerne les infractions relatives aux systèmes de traitement automatisé des données, la loi n°53-05 relative à l’échange électronique de données juridiques ou la loi n°09-08 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel, le Maroc est en train de réaliser des efforts certains pour mettre à niveau son arsenal législatif. Toutefois, le manque de jurisprudence et de définitions communes entre le technicien et le magistrat sont autant des limites à la mise en place d’une réelle politique judiciaire de répression de la cybercriminalité.Durant les prochaines années, le Maroc sera devant un enjeu stratégique. Il s’agit de l’interprétation des impacts juridiques que peuvent avoir les infractions informatiques compte tenu de leur complexité. Pour le relever, l’Etat doit créer plus de passerelles entre l’univers informatique et celui des juristes

comprenant aussi bien des avocats, des magistrats que des policiers et des gendarmes. La formation en est un axe capital. En effet, pour pouvoir appliquer la loi, il s’avère indispensable, notamment pour les magistrats et avocats, de se mettre à niveau en matière de la cybercriminalité.

Mise en place des structures organisationnelles appropriéesLes ripostes juridiques en matière de lutte contre la cybercriminalité, aussi exhaustives soient-elles, seront insuffisantes si elles ne sont pas accompagnées par la mise en place d’institutions chargées notamment de répression, d’investigation et de veille en matière de cybercriminalité. Dans cette perspective, le programme «Confiance numérique» a eu le mérite de prévoir la mise en place de nombreux organismes (CSSI, ma-CERT, tiers de confiance, CNDP, etc.).

Le Comité de sécurité des systèmes d’informations (CSSI)Cette initiative, bien que louable, reste insuffisante. En effet, par définition un comité ne propose que des actions ponctuelles. Or, pour pouvoir piloter la confiance numérique, il faut un travail structurel. Pour y parvenir, de nombreux pays ont mis en place des Agences nationales de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). C’est le cas par exemple de la France, du Canada mais aussi de la Tunisie. Le centre de veille ma-CERTPour assurer une meilleure veille en matière de sécurité et coordonner ainsi les réponses aux incidents liés à la sécurité des systèmes d’information, ma-CERT au niveau national, un centre dédié, sera mis en place dans les prochains mois. Précisons cependant, que le centre ne disposera pas d’une plateforme de signalement qui permettra aux internautes marocains

de signaler les sites illicites tels que les sites pédopornographiques, les sites d’incitations à la haine, aux injures raciales, au terrorisme et de déclarer les incidents cybercriminels à l’image de ce qui se fait par exemple en France. Ce dispositif, permettra d’élucider les délits et les orienter vers les services de polices, de gendarmerie et des douanes et éventuellement vers Interpol. Il sera pris en charge en partie par le portail de la sécurité des systèmes d’information proposé par le DEPTI (Département de la poste, des télécommunications et des nouvelles technologies au Maroc).

Promotion d’une culture de sécuritéL’être humain est le maillon faible de la chaîne de la sécurité. De nombreuses techniques cybercriminelles s’appuient sur ce constat. De ce fait, quelles que soient les mesures de sécurité mises en place, elles n’auront du sens que si elles sont accompagnées par la promotion d’une véritable culture de sécurité. Il s’avère donc important de développer, traiter et soutenir cette culture de sécurité au niveau de toutes les couches de la société.

Les compagnes de sensibilisationQuelle que soit la cible envisagée, les compagnes de sensibilisation doivent s’inspirer, pour une meilleure efficacité, du modèle des campagnes destinées à favoriser l’usage de la ceinture de sécurité au volant. Une telle démarche permettra de sous tirer des utilisateurs en ligne, un comportement sécurisé et respectueux de la légalité. Comme pour la ceinture de sécurité, un effort d’éducation à long terme est nécessaire pour que de telles mesures aient de l’effet.

La formationLa promotion de la culture de sécurité passe aussi par la mise en place des formations à destination des étudiants de l’enseignement supérieur.

La confiance numérique au Maroc

29

En effet, face à la demande accrue des organisations publiques et privées en termes de personnel qualifié et spécialisé en sécurité SI, il est devenu extrêmement urgent de proposer des formations spécialisées en SSI à destination des étudiants. Ceci permettra aussi par la même occasion aux nombreux professeurs et experts en sécurité de dispenser des formations mettant en valeur leurs connaissances, compétences et retours d’expériences dans le domaine. Parallèlement au programme de formation, il faudra aussi penser à mettre en place un programme de réhabilitation des hackers. En effet, dédramatiser le recrutement des hackers est un point positif. C’est aussi une approche pour faire entrer, dans les entreprises, la culture de la sécurité. Ce modèle existe aux Etats-Unis et au Royaume-Uni où les organisations n’hésitent pas à recourir aux services des hackers repentis pour mieux se protéger. Enfin, si l’Etat a clairement un rôle à jouer dans ce domaine, il ne faut pas pour autant écarter de cette initiative l’industrie informatique et celle des télécommunications. Riches d’expérience et de savoir-faire, ces acteurs doivent pouvoir s’inscrire dans cette démarche afin de mutualiser les efforts et de capitaliser sur les expériences.

Ali EL AZZOUZI Expert Consultant en cybersécurité,

président du chapitre marocain de l’association internationale de lutte contre la

cybercriminalité et auteur du livre «La cybercriminalité au Maroc»

Pour plus d’information : contact@nticjournal.ma

PREMIER ET UNIQUE MAGAZINE MAROCAINDESTINÉ AUX MANAGERS ET DÉCIDEURS IT

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Atouts

Raison d’Être

Contenu

Cible

LE GUIDE DES DECIDEURS IT

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Fédération des Technologies de l’Information des

Télécommunications et de l’Offshoring

Nos Missions

A propos de l'Apebi

Pour de plus amples informations, veuillez contacter APEBI.

Tel: 05 22 27 47 57—Fax: 05 22 27 47 28—Email: apebi@apebi.org.ma

En-cou

Une fédération représentative de l'ensemble des filières du secteur

Une concentration de plus de 90 % du chiffre d'affaires du secteur

147 membres adhérents au 30 Mai 2009

Une stratégie Public-Privé orientée au développement du secteur : le Contrat Progrès 2006-2012

Une implication effective dans le déploiement de la Stratégie Maroc Numeric 2013

Une panoplie de services à valeur ajoutée pour ses membres : Centre de Services APEBI

Maintenir une vision stratégique du développement du secteur des TIC

Promouvoir les intérêts professionnels collectifs de ses membres

Participer activement au développement des TIC au Maroc

Assurer une veille sur le marché des technologies des TIC et de son développement

Promouvoir de synergies entre toutes les composantes de l’industrie des TIC

Voulant accompagner le développement du secteur, l’APEBI a fait le choix de restructurer ses composantes et

c’est ainsi que le nouveau bureau de l’APEBI 2010-2011 a entrepris plusieurs chantiers structurants pour le

développement de l’industrie TI locale et du secteur de manière générale...

Une nouvelle vision Apebi 2.0 qui se veut participer au développement d’un secteur des TIC fort, créateur

d’emplois, générateur de richesses avec un réel poids dans l’Economie Marocaine.

Une nouvelle organisation plus agile et efficace qui repose sur des pôles de compétences et des Comités

professionnels .

Une volonté de fédérer, dans une optique de synergie sectorielle, les différents acteurs de l’écosystème des

TIC au Maroc pour les sensibiliser à l’importance de la création d’une industrie locale TIC forte et soucieuse

du développement des entreprises du secteur. C’est dans ce contexte que l’Astec, l’association des entre-

prises du Technopark de Casablanca, adhère à l’Apebi. Cette adhésion est un signal fort de la volonté d’ac-

croître la visibilité de tous les opérateurs du secteur, de développer l’accès au marché des technologies de

l’information aux structures de petite et moyenne taille et développer l’investissement dans les R&D et l’in-

novation.

Un nouveau siège social pour la fédération dans les locaux du Technopark de Casablanca pour renforcer

notre présence au sein de la communauté IT marocaine et garantir une plus grande efficacité des actions.

Un travail d’analyse de la stratégie de développement du secteur TI nationale : Maroc Numeric 2013. Dans

le cadre d’ateliers de réflexion, un groupe de professionnels a entrepris de discuter des modalités de la mi-

se en œuvre de la stratégie TIC pour aboutir a des recommandations concrètes permettant d’en élargir le

consensus et contribuer au développement du secteur.

Fidèle à sa volonté de participer au rayonnement du Maroc sur l’échiquier IT international, la fédération

prépare la seconde édition du MITEX. L’objectif de cette deuxième édition est de placer cet événement

dans l’écosystème régional, et faire de notre pays une destination qui compte pour les pays de la région

dans la perspective de promouvoir le savoir-faire des entreprises TIC marocaines et favoriser le Business.

Rendez-vous donné pour Décembre 2010!

Les chantiers en cours de l’Apebi

Solutions

Rapports financiers, tableaux de bords, documents sensibles, etc. mieux vaut les protéger des regards indiscrets et des accès illicites.

AxCrypt (http://www.axantum.com), un logiciel libre et gratuit. Disponible en français, il permet de restreindre l’accès à vos fichiers et dossiers sensibles à travers des processus de compression et de cryptage. Il intègre de plus, une fonctionnalité permettant de supprimer définitivement un document sans qu’il ne soit possible de le récupérer. AxCrypt offre deux méthodes différentes de cryptage :1. La première consiste simplement à utiliser un mot de passe respectant les règles de l’art.a. Ne doit pas se trouver dans le dictionnaire,b. N’utilise pas d’information personnelle (nom, prénom, date de naissance, etc.)c. Composé au minimum de huit caractères et autant que possible, de majuscules et de minuscules, de chiffres et de caractères spéciaux.2. La seconde, plus sécurisée, reposant sur un cryptage 128 bits AES et qui consiste à utiliser un fichier clé (certificat) à conserver secrètement. Un mot de passe supplémentaire peut également être utilisé pour une sécurité accrue.

Dans les deux cas, le cryptage abouti à la création d’un fichier scellé portant l’extension «.axx» et qu’il n’est ensuite possible d’ouvrir qu’avec votre mot de passe et/ou votre clé.

Mode opératoire

A. Création du fichier clé1. Se placer sur l’endroit où sera stocké le fichier clé.

2. Créer un nouveau dossier.3. Bouton droit de la souris sur le dossier, choisir l’option «AxCrypt - Créer fichier-clef». 4. Lire l’avertissement puis cliquer sur le bouton OK.5. Nommer puis enregistrer le fichier clé- Votre fichier clé est alors créé.

Sauvegarde de la clé : En cas de perte du fichier-clé, l’accès aux données cryptées ne sera plus possible. Il serait donc judicieux d’en conserver une copie de sauvegarde et d’imprimer son contenu (en l’éditant dans bloc-notes) et à le mettre en lieu sûr.

B. Cryptage des données1. Bouton droit de la souris sur le fichier ou dossier à crypter. 2. Menu contextuel, choisir «AxCrypt - Crypter», une fenêtre s’ouvre alors. 3. Choisir un mot de passe complexe à saisir puis le confirmer. 4. Choisir un fichier clé de cryptage créé au préalable puis valider (OK)

Le fichier résultant de cette opération porte l’extension «.axx» et peut être

manipulé à volonté de l’utilisateur (copie, déplacement, etc.).

C. Décryptage des données

Pour retirer le cryptage d’un fichier et donc supprimer sa protection, suivre la démarche suivante : 1. Bouton droit de la souris sur le fichier «.axx», 2. Choisir «AxCrypt - Décrypter».3. Saisir le mot de passe ainsi que le Fichier-clef utilisé pour le cryptage puis validez (OK).

- La protection du fichier est alors retirée et les données initialement compressées retrouvent leur extension d’origine.

D. Echange des données sensiblesPour faciliter l’échange des données cryptées, AxCrypt permet de créer une archive cryptée auto-extractible.

Pratique pour transporter librement des données sensibles sans crainte d’accès illicite. Seules les personnes qui auront le mot de passe pourront les ouvrir, sans avoir à installer quoi que ce soit.La démarche suivante permet de créer une archive cryptée auto-extractible

1. Bouton droit de la souris sur le fichier à crypter 2. Choisir «AxCrypt - Crypter et créer exécutable» dans le menu contextuel.3. Saisir puis confirmer le mot de passe à utiliser puis valider (OK).

- Une archive auto extractible protégée par AxCrypt est alors créée. Le fichier original n’est pas modifié, ni protégé.

Pour ouvrir l’archive cryptée, 1. Double cliquer sur l’archive extractible, 2. Saisir le mot de passe utilisé lors du cryptage puis validez (OK).3 . Cho is i r un emplacement d’enregistrement puis enregistrer.

M. Malah

Simplifiez-vous la protection de vos données sensibles

Pour une meilleure sécurité, nous vous recommandons la seconde méthode

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Fédération des Technologies de l’Information des

Télécommunications et de l’Offshoring

Nos Missions

A propos de l'Apebi

Pour de plus amples informations, veuillez contacter APEBI.

Tel: 05 22 27 47 57—Fax: 05 22 27 47 28—Email: apebi@apebi.org.ma

En-cou

Une fédération représentative de l'ensemble des filières du secteur

Une concentration de plus de 90 % du chiffre d'affaires du secteur

147 membres adhérents au 30 Mai 2009

Une stratégie Public-Privé orientée au développement du secteur : le Contrat Progrès 2006-2012

Une implication effective dans le déploiement de la Stratégie Maroc Numeric 2013

Une panoplie de services à valeur ajoutée pour ses membres : Centre de Services APEBI

Maintenir une vision stratégique du développement du secteur des TIC

Promouvoir les intérêts professionnels collectifs de ses membres

Participer activement au développement des TIC au Maroc

Assurer une veille sur le marché des technologies des TIC et de son développement

Promouvoir de synergies entre toutes les composantes de l’industrie des TIC

Voulant accompagner le développement du secteur, l’APEBI a fait le choix de restructurer ses composantes et

c’est ainsi que le nouveau bureau de l’APEBI 2010-2011 a entrepris plusieurs chantiers structurants pour le

développement de l’industrie TI locale et du secteur de manière générale...

Une nouvelle vision Apebi 2.0 qui se veut participer au développement d’un secteur des TIC fort, créateur

d’emplois, générateur de richesses avec un réel poids dans l’Economie Marocaine.

Une nouvelle organisation plus agile et efficace qui repose sur des pôles de compétences et des Comités

professionnels .

Une volonté de fédérer, dans une optique de synergie sectorielle, les différents acteurs de l’écosystème des

TIC au Maroc pour les sensibiliser à l’importance de la création d’une industrie locale TIC forte et soucieuse

du développement des entreprises du secteur. C’est dans ce contexte que l’Astec, l’association des entre-

prises du Technopark de Casablanca, adhère à l’Apebi. Cette adhésion est un signal fort de la volonté d’ac-

croître la visibilité de tous les opérateurs du secteur, de développer l’accès au marché des technologies de

l’information aux structures de petite et moyenne taille et développer l’investissement dans les R&D et l’in-

novation.

Un nouveau siège social pour la fédération dans les locaux du Technopark de Casablanca pour renforcer

notre présence au sein de la communauté IT marocaine et garantir une plus grande efficacité des actions.

Un travail d’analyse de la stratégie de développement du secteur TI nationale : Maroc Numeric 2013. Dans

le cadre d’ateliers de réflexion, un groupe de professionnels a entrepris de discuter des modalités de la mi-

se en œuvre de la stratégie TIC pour aboutir a des recommandations concrètes permettant d’en élargir le

consensus et contribuer au développement du secteur.

Fidèle à sa volonté de participer au rayonnement du Maroc sur l’échiquier IT international, la fédération

prépare la seconde édition du MITEX. L’objectif de cette deuxième édition est de placer cet événement

dans l’écosystème régional, et faire de notre pays une destination qui compte pour les pays de la région

dans la perspective de promouvoir le savoir-faire des entreprises TIC marocaines et favoriser le Business.

Rendez-vous donné pour Décembre 2010!

Les chantiers en cours de l’Apebi

32 Dossier

L’enjeu pour notre économie, notre société, notre démocratie et notre culture est de faire de la société de l’information, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), parmi les plus puissants vecteurs de l’économie marocaine et créer des occasions complètement nouvelles pour parvenir à des niveaux de développement plus élevés. Le e-gov, en plus des 89 autres projets structurants du plan «Maroc Numeric 2013», illustrent la détermination du Maroc, acteurs publics et privés, à réaliser cet enjeu pour nommer notre pays une grande nation numérique à l’horizon 2013. En outre, la stratégie table surtout sur l’objectif de générer, d’ici 2013, un PIB additionnel de 27 milliards de DH et 26.000 nouveaux emplois. Retour dans ce dossier sur les points de ce

nouveau plan stratégique et de grande envergure.

Maroc Numeric 2013, l’enjeu pour une économie, une société du savoir

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Les analystes marocains estiment que les télécoms représentent l’un des secteurs stratégiques pour l’avenir de notre économie.

Une donnée que le souverain a bien veillé à mettre en valeur dans son discours à l’occasion de la fête du Trône le 30/7/2008. Le roi Mohammed VI a insisté sur la nécessité d’une démarche gouvernementale pour l’avènement d’un nouveau paysage des NTIC au Maroc, «Nous appelons le gouvernement à adopter une nouvelle stratégie dédiée aux secteurs de l’industrie et des services et au développement des nouvelles technologies…». Aussitôt dit, aussitôt fait, il s’en est suivi le lancement du fameux plan quinquennal «Maroc Numeric 2013» par le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami. Lors de l’ouverture de cette plateforme le 10 octobre 2009 à Rabat, ce dernier a rappelé les différentes mesures pour favoriser la mise en place de la culture numérique et de la société du savoir au niveau de tous les acteurs de la société : Etat, administrations, entreprises et citoyens. Si l’économie numérique est le principal facteur de gain de compétitivité des économies développées, c’est parce que les investissements dans l’économie numérique sont identifiés comme les plus productifs. Ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des autres secteurs de l’économie. Un doublement des investissements dans l’économie numérique représenterait un point de croissance supplémentaire. Car en effet, le secteur des TI représente 7% du PIB mondial et draine près de 25% de la croissance mondiale et plus de 60% des emplois dans le monde industrialisé. Au Maroc, un accroissement du taux de pénétration des TI dans les entreprises, en particulier les PME et les TPE, et leur utilisation répandue et effective jouent un rôle très important dans le développement d’une économie du savoir. Ceci accroît la capacité des entreprises à produire une valeur ajoutée supérieure et créer de nouveaux gisements d’emplois.Le Maroc rejoint, par ce grand programme «Maroc Numeric 2013», d’autres grands pays qui ont tiré profit des leçons de la révolution numérique

dans la réorganisation de leurs services gouvernementaux. Par un modèle bien défini de leur stratégie de développement des NTIC, ces pays sont arrivés à assurer un bon pilotage et une bonne coordination de l’ensemble des politiques publiques dans le domaine du numérique. Le programme «Maroc Numeric 2013» ambitionne alors de : • Faire des TI un vecteur du développement humain;• Faire du secteur des TI un des piliers de l’économie nationale;• Faire des TI une source de productivité et de valeur ajoutée pour les autres secteurs économiques et pour l’administration publique;• Positionner le Maroc comme un hub technologique régional. Les objectifs sont donc clairs et pointus et les chiffres estiment qu’à l’horizon 2013, 58.000 emplois dans le secteur seront générés. Le PIB national direct marquera une croissance de 7 millions de dirhams et le PIB indirect de 20 millions de dirhams. Alors que l’usage des TI doit atteindre 100% des établissements et des élèves de tous les niveaux scolaires (primaire, secondaire

et supérieur). Pour l’accès à Internet, on estime, toujours à l’horizon 2013, un taux de recouvrement d’un foyer sur trois au lieu d’un foyer sur dix en 2008.Le budget alloué à ce programme s’élève à 5,2 milliards de dirhams pour une réalisation exhaustive des 53 mesures qui composent ce plan «Maroc Numeric 2013».Pour la réalisation de ce dossier, nous avons essayé de briefer le bilan des réalisations, les enjeux et les perspectives du plan «Maroc Numeric 2013» et surtout d’interroger des experts à ce sujet pour en déduire les actions prévues et la position de chacun quant à l’avancement de la réalisation de ce grand projet.

Maroc Numeric 2013, tout Marocain doit accéder aux réseaux et services numériques

Schéma du plan «Maroc Numeric 2013» - Source (www.e-gov.ma)

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Un consensus existe aujourd’hui sur le fait que la société de l’information, dont les Technologies de l’information et de la Communication (TIC) constituent l’un des plus puissants vecteurs, crée des occasions complètement nouvelles pour parvenir à des niveaux de développement plus élevés. En effet, la capacité des TIC à réduire bon nombre d’obstacles classiques, notamment ceux que constituent le temps et la distance, permet pour la première fois dans l’histoire de faire bénéficier leur potentiel à des millions d’êtres humains dans toutes les régions du monde. Ainsi, chaque individu, communauté ou peuple, a la possibilité de créer, d’obtenir, d’utiliser et de partager l’information et le savoir pour réaliser l’intégralité de son potentiel de développement et de bien-être. L’enjeu pour notre économie, notre société, notre démocratie et notre culture est de rendre l’accès aux réseaux et aux services numériques généralisé. Et la réalisation de cet enjeu est sans doute un traitement de longue haleine. Plusieurs projets ont été lancés, le programme «Génie» destiné aux établissements scolaires, qui vise à généraliser l’équipement et l’usage des Technologies de l’information et de la communication dans le secteur de l’Enseignement et de la Formation,

a pu équiper 1.000 établissements en 2009, permis d’acquérir 82% des contenus numériques et de former 700 encadrants centraux. Le programme «Nafida» pour le soutien de l’acquisition par les enseignants d’ordinateurs personnels reliés à Internet a donné un bilan de 150.000 abonnements internet et 40.000 ordinateurs portables acquis en fin juillet 2009. Pour le programme «Injaz», conçu pour les étudiants-ingénieurs, 15.000 personnes ont pu profiter du programme au titre de l’année académique 2009-2010.Lors de sa 7e réunion à Rabat, tenue le jeudi 24 juin dernier, le Comité de gestion du service universel des télécommunications (CGSUT) a étudié le bilan d’avancement des projets de généralisation d’accès aux TIC. Dans une déclaration à la MAP, à l’issue de cette réunion sous la présidence du Premier ministre, Abbas El Fassi, le directeur général de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), Azzeddine El Mountassir Billah, a indiqué que l’un des points importants, inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, est le projet «Pacte» qui vise à couvrir plus de 9.300 collectivités des services de télécoms et d’Internet. Il a souligné, dans ce sens, que 4.000 collectivités ont été déjà couvertes, précisant que les collectivités

restantes devraient être couvertes entre 2010 et 2011. «L’importance de ce projet, que l’Agence cherche à achever avant la fin de l’année 2011, réside dans la quête de généralisation d’accès aux télécoms et Internet à toute la population marocaine même dans les régions les plus éloignées», a-t-il indiqué. Il a aussi mis l’accent sur le progrès réalisé par les projets Injaz et Genie.Le quatrième projet qui a été présenté lors de cette réunion, toujours selon le DG de l’ANRT, est le projet de la création dans les quartiers et les zones difficiles, répertoriés dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), de 400 centres communautaires sur quatre ans, soit une moyenne de 100 centres chaque année, annonçant l’ouverture de 100 centres pendant l’année en cours. Enfin, la réunion a porté sur le projet d’équipement des universités d’outils technologiques de base, pour un coût de 100 millions de dirhams. Pour approcher encore plus l’avancement de cette stratégie, des propos en ce sens ont été recueillis auprès de Mohammed Benmahjoub, Conseiller du ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies.

Des projets réalisés, en cours ou en perspective, quel bilan dressez-vous depuis l’avènement de ce projet? Quelles sont actuellement les priorités du ministère de l’industrie et des nouvelles technologies pour le programme «Maroc Numeric 2013»?

Maroc Numeric 2013 s’articule autour de 18 initiatives déclinées en 53 mesures concrètes et budgétisées dont la planification et les responsables ont été définis. A ce titre, Maroc Numeric décline un cadre de gouvernance qui définit les rôles et les responsabilités de chaque partie prenante. Cette gouvernance est portée par le Conseil national des technologies de l’information (CNTI), institué par décret et présidé par le Premier ministre. De plus, un budget à la hauteur des ambitions a été alloué,

il s’élève à 5, 2 milliards de dirhams. Le plan se décline en quatre priorités stratégiques : • La transformation sociale qui vise à rendre accessible aux citoyens l’Internet haut débit et à favoriser l’accès aux échanges et à la connaissance. Parmi les projets inscrits, on note la poursuite du programme Génie, à travers l’équipement de près de 2.200 établissements scolaires et la formation de 45.000 enseignants dans le domaine des technologies de l’information. Le Programme Injaz qui vise, à horizon 2013, à équiper 80.000 élèves ingénieurs ou assimilés en ordinateurs portables et connexions Internet. Ce programme a connu, dans sa première édition de l’année universitaire 2009-2010, un réel engouement des étudiants. Le programme a profité à 88% des 17.000 étudiants éligibles, soit 15.000 étudiants répartis sur

44 établissements dans 19 villes du royaume. Pour la prochaine rentrée universitaire 2010-2011, en plus des 10.000 étudiants inscrits dans les filières d’ingénieurs, cycles Master et Master spécialisé, Injaz profitera également aux 3.500 doctorants en sciences et techniques inscrits dans les Centres des études doctorales (CEDOC).Les étudiants éligibles pourront bénéficier de la nouvelle édition Injaz courant l’année universitaire 2010-2011. Les nouvelles offres sont en cours d’actualisation par les opérateurs et seront communiquées lors du lancement de cette nouvelle édition du programme, prévue le 13 octobre 2010.Nous avons lancé également la mise en place des centres d’accès communautaire pour permettre l’accès à Internet aux habitants des zones

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reculées. Ce projet vise à équiper 400 Centres d’accès communautaire publics en ordinateurs connectés sur la période 2009-2013. 100 sites ont été identifiés et arrêtés avec le ministère de la Jeunesse et des sports sont en cours de réalisation. • La productivité des PME (www.anpme.ma) vise à inciter l’informatisation des petites et moyennes entreprises pour accroître leur productivité et améliorer leur compétitivité à travers en particulier le programme Moussanada TI, qui vise l’informatisation des PME dans les filières à fort enjeu PIB (textile, cuir, agroalimentaire…) autour de solutions-métier. La subvention s’élève à près de 60% de l’investissement TI, plafonnée à 400.000 dirhams. 3 offres Moussanada TI sont opérationnelles: Moussanada textile, habillement et cuir, Moussanada automobile et aero, Moussanada agro-industrie. • L’Industrie des TI est la priorité qui vise à développer la filière TI locale en soutenant la création et la croissance des acteurs locaux ainsi qu’en faisant émerger des pôles d’excellence avec un fort potentiel à l’export. A ce sujet, plusieurs actions ont été mises en place, notamment : Maroc Numeric Fund, un Fonds de 100 MDH dédié aux entreprises du secteur des nouvelles technologies de l’information a été créé. Suite à la réussite de l’expérience du Technopark de Casablanca, d’autres pôles/Technopark sont en cours de lancement ou en phase d’études dont notamment : Technopark de Rabat, dont l’ouverture est prévue en octobre 2010, Technopark d’Agadir, Tétouan shore, Oujda shore… Et enfin, le projet

«Cluster TI» dont l’objectif est de faire émerger des projets innovants et à forte valeur ajoutée dans les 4 niches d’excellences identifiées tout en mettant en place une structure à gouvernance mixte regroupant différents acteurs. Les termes de référence ont été élaborés pour la mise en place du cluster TI en collaboration avec des professionnels.• Le programme e-gouvernement a pour ambition de rapprocher l’administration des besoins de l’usager en termes d’efficacité, de qualité et de transparence. L’objectif étant de réaliser à horizon 2013, 89 projets et services dont 15 projets phares au service des usagers comme la modernisation de l’état civil, la création d’entreprise en ligne et la gestion intégrée de la dépense publique. Parmi les projets e-gov, on note le projet de la dématérialisation de la commande publique dont le montant s’élève à 100 Mds MAD, le nombre de fournisseurs s’élève à environ 7.000 et le nombre d’AO publiés sur le PMMP est de 22.820. Le ministère de l’Economie et des finances s’est fixé comme objectif de dématérialiser le processus de la commande publique. A fin 2011, ce projet vise à mettre en place le Portail marocain des marchés publics (PMMP : publication, consultation et téléchargement des documents d’appels d’offres) et également à mettre en place la base de données des marchés publics, la base de données des fournisseurs, ainsi que la soumission électronique.On citera aussi le projet de mise en ligne du registre de commerce en cours de réalisation par l’OMPIC en

collaboration avec le ministère de la justice. Ce projet a pour objectif de permettre la simplification des procédures liées à l’entreprise et la mise en ligne de l’information en quasi temps réel.Il y a également la Plateforme transactionnelle de réservation touristique. Un projet ambitieux porté par l’Office national marocain de tourisme qui vise la mise en place d’une plateforme Internet permettant de référencer la totalité de l’offre d’hébergement touristique classée, de référencer d’autres prestations touristiques (restauration, location de voiture, loisirs, etc.) et de réserver en ligne les prestations d’hébergement, en partenariat avec les tour-opérateurs associés au projet. En mars 2011, l’objectif de ce projet est de mettre en ligne l’ensemble de l’offre d’hébergement classée, ainsi que d’autres prestations touristiques, d’améliorer «le référencement réservable» en proposant la réservation comme service supplémentaire à l’information fournie.

La Dématérialisation des PV des officiers verbalisateurs portée par le ministère de la Justice est en cours de réalisation. Ce projet vise la dématérialisation des processus associés au PV (depuis sa rédaction jusqu’à la décision finale du Parquet général) entre les tribunaux (TPI et CA) d’une part et les officiers verbalisateurs d’autre part et ce, en s’appuyant sur la signature électronique.

Feuilles de routes détaillées : http://www.egov.ma/Miseeneuvre/Pages/Feuillederoute.aspx

Le suivi et l’évaluation de ce programme doivent se faire à travers une approche participative. Les

administrations, le secteur privé et la société civile sont tous impliqués au plus haut niveau pour avoir obtenu de tels chiffres rassurants. Reste à savoir si la population rurale est concernée par les programmes ou si le taux de couverture en réseaux GSM et Internet est capable de désenclaver les cités les plus

lointaines ! Si le projet a autant d’ambitions économiques et sociales à l’échelle de tout le royaume, il faut dire que la population rurale

est encore loin de faire partie de ces ambitions.

Les entreprises, les PMI/PME marocaines doivent faire un saut qualitatif dans l’appropriation et le développement des Technologies de l’information et de la communication en saisissant les opportunités immenses offertes par leur utilisation dans la gestion financière ou les relations humaines. Les TIC constituent un facteur clé

Economie numérique, nouvelle solution prometteuse pour l’entreprise !

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DOSSIER

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de leur développement et de leur compétitivité. Dans cet important processus d’appropriation des TIC par les entreprises, les PMI/PME, l’état joue dans le cadre de cette stratégie «Maroc Numeric 2013» un rôle incitatif, à partir des priorités tracées par les objectifs spécifiques. Ceci dit, à travers l’intégration des TIC dans toute entreprise, le gouvernement s’engage à promouvoir un secteur économique compétitif à travers la création d’un environnement incitatif (taxes abordables, sécurité des biens et services, appui financier aux PME/PMI…).Ceci peut améliorer la compétitivité et la rentabilité des entreprises, des PMI et des PME par la facilitation de l’appropriation des TIC, l’appui au renforcement des ressources humaines, la promotion

du commerce électronique, la collecte, le traitement et la diffusion systématique d’informations, au moyen des TIC, dans plusieurs domaines d’activités. Ainsi, les entreprises bénéficient d’un accès à des connaissances et à des informations complètes, actualisées et détaillées. Pour plus de détails, cet accès général isé correspond au recours à l’Open Source dans le software. C’est ce qui permet aux professionnels d’utiliser un système d’exploitation et des logiciels gratuitement et d’économiser, par conséquent, le coût de l’acquisition et de la rénovation des licences. Ce modèle a bien donné ses résultats en Allemagne par exemple où l’utilisation de Microsoft est devenue très restreinte. Au Maroc, le système d’exploitation qui demeure le plus

utilisé est Microsoft Windows. A ce propos, les experts estiment que l’acquisition de Microsoft est la meilleure solution pour mener à bien les projets de grande envergure du programme «Maroc Numeric» surtout que l’utilisation des logiciels Open Source est encore à ses débuts dans notre pays.Dans un autre volet, pour promouvoir l ’avènement de l’économie numérique, le gouvernement a veillé à la participation, la coopération et le partenariat avec le secteur privé et les investisseurs étrangers. Résultat, le Maroc a pu se nommer assez concurrent par rapport à ses confrères. Pour préciser la situation de notre pays quant à ceci, nous avons contacté Abdallah Deguig, président de l’APEBI, pour répondre à nos questions.

Dossier

Le secteur des NTIC est à présent considéré comme secteur stratégique pour l’investissement. Pouvez-vous caractériser cette nouvelle situation ?Le secteur des Technologies de l’information est un secteur par définition très agile, où l’innovation,

l’accès rapide au marché et son adaptation sont des éléments importants pour le succès de toute initiative. Selon nos estimations, le marché marocain des TIC représente aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 49 milliards de DHS dont 7 milliards réalisés par le secteur IT local. Certes le secteur des télécoms y est prépondérant, mais des sous-secteurs comme la distribution, l’industrie du software et des services ou encore de l’offshoring IT se développent aussi bien. Le secteur encourage à l’investissement, il est porteur de valeur ajoutée et ce, dans l’objectif d’ouvrir la voie à l’économie marocaine pour investir de nouveaux créneaux.Face à ce potentiel, la stratégie Maroc Numeric 2013 projette de doter le secteur d’une vision et d’un plan d’actions pour favoriser le développement du secteur et faire des nouvelles technologies un pilier de l’économie de notre pays. La fédération APEBI accueille cette stratégie avec intérêt, mais avec des attentes aussi, au vu de tous

les chantiers structurants qu’elle ambitionne de réaliser pour le secteur des Technologies de l’information.

Comment s’engage L’APEBI pour insérer l’entreprise marocaine dans l’économie du savoir dans le cadre du «Maroc Numeric 2013» ?L’APEBI œuvre depuis plus de 20 ans pour l’insertion de l’entreprise marocaine et de tous les secteurs d’activité dans l’économie numérique et ce, grâce à l’effort déployé et aux investissements des opérateurs pour faire bénéficier le marché de solutions et de compétences locales. Grâce aux efforts des uns et des autres, l’APEBI a permis de positionner le Maroc comme hub régional des TIC. J’en veux pour preuve que toutes les industries TIC sont représentées et presque tous les grands acteurs utilisent le Maroc comme «Bureau régional» pour s’adresser aux marchés de la région.Dans la pratique, les dispositifs du contrat-programme 2006-2012 signé entre la fédération APEBI et le

Abdallah Deguigen allocution lors du Ftour débat

sur le thème de l’e-gov en Aout dernier

L'acte d'achat doit devenir une réelle volonté stratégique pour générer la croissance et favoriser l'émergence de champions nationaux

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L’introduction des TIC et le renforcement de leur usage au sein de l’administration publique engendreront une transformation importante de ses modes d’organisation et de travail. L’administration publique, dans le cadre de l’e-gov, le projet phare du plan «Maroc Numeric 2013», a veillé à repenser son mode de fonctionnement et d’organisation et à servir le citoyen de manière plus appropriée, notamment à travers la mise «en ligne» de ses différents services. Ceci permet d’établir un espace de communication indépendant de la localisation et de rendre disponible de l’information n’importe où et n’importe quand.En somme, le projet e-gov correspond à concrétiser le calendrier des projets suivants:

gouvernement contribuent à insérer l’entreprise marocaine TIC dans la «Knowledge Economy» et notamment par :• Un soutien à l’innovation et à la création de valeur ajoutée par la mise en place du Fonds de soutien de l’innovation pour faciliter aux opérateurs l’accès au financement nécessaire pour la réalisation de projets innovants ;• La promotion des activités des entreprises marocaines de l’IT par l’organisation de missions B2B ciblées sur les pays à fort potentiel. L’APEBI, dans une approche de mutualisation des coûts, monte des packages dédiés à ces membres pour la participation de salons et conférences IT au niveau international. Il est à préciser que les entreprises peuvent bénéficier de subventions sur les frais de promotions de ces actions à hauteur de 80%.Afin d’inciter et faciliter les relations d’affaires entre les grands donneurs d’ordres et les sociétés du secteur TIC, un pacte formel entre l’APEBI et l’AUSIM (qui regroupe les grands donneurs d’ordres, administrations, offices, banques, assurances) a été mis en place en vue de dynamiser le marché intérieur à travers la mise en place de dispositifs conjoints visant à rapprocher l’offre et la Demande et participer à la croissance économique et à la création d’emplois dans le royaume.

Quel est l’impact de la crise financière internationale sur les investissements NTIC au Maroc?La crise a touché toutes les économies en 2009 et a impacté quelques secteurs au Maroc. Cependant, le secteur de l’ITC se porte relativement bien car, pour le secteur des télécoms, le parc mobile dans notre pays connaît une croissance soutenue ainsi que le développement de l’Internet. A l’intérieur des TI, le secteur de l’offshoring n’en demeure pas en reste. Avec une entrée réussie dans les activités ITO, les entreprises installées au Maroc ont constitué des alternatives intéressantes, car lorsqu’on a des crises pareilles, les entreprises cherchent de plus en plus à rationnaliser leurs coûts et la délocalisation devient une solution à considérer. Nous pensons que c’est l’un des secteurs qui pourraient aider nos partenaires européens à mieux maîtriser l’impact de la crise.

Pour la réalisation de ce grand programme, une bagatelle de 5,2 milliards de dirhams lui a été allouée, quels sont d’après vous les projets qui suscitent le plus de fonds d’investissement?En effet, la réalisation des projets de Maroc Numeric 2013 va engendrer de gros investissements. Il était nécessaire de doter les initiatives et actions de ressources financières

adéquates afin de s’assurer de leur bonne exécution.Sur l’ensemble de la stratégie, plus de 4 milliards de dirhams serviront à financer les projets et actions des axes relatifs à la transformation sociale et les services publics orientés usagers (e-gov). C’est dire l’importance de ces chantiers pour le développement de notre pays. Ainsi, des initiatives telles que la généralisation de l’usage et l’équipement en TI des différentes catégories de notre société, la mise à disposition de l’Internet haut débit et le développement d’un contenu numérique national sont pour autant des projets auxquels les opérateurs du secteur TIC devront se préparer pour y répondre dans les meilleures conditions.

L’e-gov suscitera aussi l’intérêt des opérateurs dans la mesure où le rapprochement de l’administration aux besoins des usagers en termes d’efficacité et de qualité se matérialise par 89 projets e-gov dont 15 qui seront déployés au cours de l’année en cours. Nos entreprises doivent se préparer pour ce flux de projets et l’appréhender comme une occasion de développer un savoir-faire local. D’un autre côté, l’administration doit «jouer le jeu» en favorisant aux entreprises locales l’accès à ces marchés.

Calendrier des projets e-gov - Source (www.e-gov.ma)

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Le but poursuivi est d’utiliser les projets e-Gouvernement pour moderniser l’administration et les collectivités locales au service des citoyens et des entreprises. L’objectif pour 2011, est d’avoir mené le rattrapage identique à celui engagé par d’autres pays émergents, et à horizon 2013, être à leur niveau d’exploitation des services e-gouvernement.Pour atteindre ces objectifs, quatre indicateurs clés ont été définis :

Le choix de l’e-gov en tant qu’outil de livraison des services publics émane donc d’une transparence en croissance, d’une bonne gouvernance et d’une meilleure productivité par le biais d’utilisation des TIC. On peut parler de ce fait, de e-services que le gouvernement a pu rendre disponible depuis le lancement du Maroc Numérique. Ces services concernent, entre autres, la finance, la sécurité sociale, la justice, le transport, l’éducation, l’emploi, la relation

avec l’administration, le Parlement, le commerce et industrie, l’environnement, le tourisme, la formation professionnelle, l’habitat et l’urbanisme, la santé, la religion, etc. Ces services en ligne sont à destination de tous les usagers: citoyens, entreprises et évidemment les autres administrations. Bien sûr, le niveau d’usage de ces téléservices dépend du niveau d’interaction avec les services offerts.

Selon le ministère de Modernisation des services publics, ce camembert décrit ce niveau :

L’utilisateur est en mesure de faire des inscriptions en

lignes, consulter des annuaires, suivre ses dossiers, faire des réclamations et demandes, faire des échanges collaboratifs des données, télécharger et consulter des documents utiles, etc. Des mesures d’accompagnement ont aussi été mises en place. Il s’agit de mettre en œuvre les conditions de la confiance numérique, articuler les politiques RH pour disposer des personnels TIC qualifiés nécessaires et aussi mettre en œuvre une

gouvernance d’ensemble, une conduite du changement et un observatoire des TIC. Le comité de l’e-gov est composé de trois entités de pilotage, à savoir, le CIGOV, le SPGOV et le DPGOV.

• CIGOV, Comité interministériel e-gouvernement qui évalue l’avancement du programme et les résultats obtenus et dont les principales missions sont de formaliser la vision et les ambitions et de définir la stratégie et le plan d’actions. Le CIGOV est constitué de 15 membres

permanents représentants les différents départements ministériels et se réunit trimestriellement.

• Le SPGOV est en charge du pilotage de la mise en œuvre des projets au sein d’un ministère ou d’un établissement public dont les principales activités sont de suivre la mise en œuvre du plan défini. 40 membres ont été désignés.

• La direction de pilotage e-gouvernement (DPGOV) a pour mission de piloter la mise en œuvre de l’ensemble des projets inscrits au programme e-gouvernement.

Le niveau d’usage des télé-services dépend des services offerts, il n’y a pas de mesure globale et transversale mais un niveau d’interaction - Source : Séminaire sur l’e-gov au Maroc Manama, Bahreïn. Mercredi 24 juin 2009, ministère de Modernisation des secteurs publics

E-gov, outil de choix pour la livraison des services publics

Indicateurs clés du services e-gouvernement - Source (www.e-gov.ma)

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Pour conclure, peut on gagner le pari : «Utiliser les TIC comme raccourci pour réussir le pari du nouveau millénaire, celui du développement durable» ?Si à l’instar de l’Inde, de la Malaisie et de la Corée du Sud, les TIC et l’édification de la société de l’information dans les états membres constituent un levier pour leur prospérité future, quels en sont les principes directeurs ? Peut-on faire de ces modèles un exemple pour la réussite du notre ?Le Maroc demeure jusqu’à présent 126e sur 192 pays au dernier classement mondial du e-gouvernement des Nations unies, intitulé UN Global E-Government Readiness Survey 2010. Ce classement se fonde sur plusieurs critères, notamment l’usage de l’Internet, des structures de

télécommunication et des ressources humaines.Le défi est donc grand. Et pour le relever et arriver à la réduction de la fracture numérique et l’accession aux sociétés de l’information et du savoir, des politiques ambitieuses articulées autour de principes œuvrent pour la maîtrise, l’appropriation et l’exploitation efficace des TIC sont entreprises. D’autre mesures sont entrées en vigueur, comme cela a été signalé, alors que d’autres sont en instance. En plus, la bagatelle de 5,2 milliards de dirhams semble combler les besoins en investissements des différents projets. Reste à savoir si l’approche adoptée est vraiment sur mesure quant aux chances de réussite du programme.

Ceci exige un état des lieux fidèle nécessitant de se conformer aux indices d’objectifs nationaux en respectant les délais de réalisation.

Si la volonté politique parvient d’une part à mobiliser de plus en plus, et tout au long de la durée de réalisation du programme, les différents acteurs incontournables (gouvernements, société civile, secteur privé et organisations internationales) et d’autre part, à créer les moyens et à faire jouer la solidarité nationale pour que la grande majorité du pays puisse disposer d’une infrastructure TIC minimale, on pourrait envisager un avenir fleuri au développement durable du Maroc et ainsi, lui donner la place qu’il mérite à l’international.

Conclusion

Augmenter l’index des services e-gov et surtout réaliser une interaction forte entre la recherche et développement (R&D) et l’économie peut parvenir aux objectifs de ce projet. C’est en effet l’innovation qui assure le développement de produits et de services à valeurs ajoutées dans le domaine des TIC. L’organisation, la programmation, la valorisation des résultats de la recherche, la mobilisation des compétences ainsi que l’organisation du transfert de la technologie et du savoir-faire, sont tous des outils clés pour la réussite de ce projet de grande envergure.Enfin, des questions juridiques de l’utilisation et le développement des TIC et l’édification de la société de l’information s’imposent. A ce titre, il est impératif de mettre à niveau le cadre juridique, en adéquation avec les pratiques internationales et les exigences de la société de l’information, tout en tenant compte de l’expérience vécue, de toutes les insuffisances relevées et des difficultés rencontrées. Ainsi, l’objectif est la mise en place d’un environnement de confiance favorable à la gouvernance électronique, ce qui mène à avoir un cadre législatif et règlementaire approprié. La fiabilité et l’efficacité de l’évaluation du processus d’édification de la société de l’information et de l’économie fondée sur le savoir constituent les garants de la pertinence et de l’efficience du plan stratégique. Cette évaluation accompagne en effet, toutes les étapes du processus d’élaboration, de mise en œuvre et de réalisation des actions permettant d’atteindre les objectifs de la stratégie «Maroc Numeric 2013».

H. Essqalli

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43Analyse

A. Phase de définition des besoins et analyse de l’existant

Il s’agit de bien définir ses besoins et de cerner la cible à atteindre en termes de fonctionnalités. La définition des besoins est importante car c’est à partir de là que l’on déterminera les solutions à utiliser, le mode d’exploitation (hébergé, externalisé, IP Centrex, etc.), mais aussi les budgets à prévoir pour atteindre la cible désirée. A l’issue de cette phase, il est nécessaire de sortir un cahier des charges ferme afin de pouvoir lancer un appel d’offres.L’analyse de l’existant permet d’obtenir un bilan détaillé sur les ressources de l’entreprise. C’est un exercice fastidieux et qui est d’autant plus complexe que le nombre de sites est élevé. Cette tâche peut s’avérer plus compliquée lorsque les inventaires des actifs (plans de numérotation, lignes analogiques et numériques souscrites auprès de l’opérateur) de l’entreprise ne sont pas à jour. Au-delà de cet inventaire, l’analyse de l’existant permet aussi d’obtenir un diagnostic du réseau couvrant aussi bien la partie locale (LAN : câblage, QoS, alimentation sur Ethernet, etc.) que la partie étendue (WAN : débit, classes de service, etc.). L’étape de définition des besoins est aussi l’occasion de déterminer les enjeux en termes de convergence des équipes et d’exploitation. C’est à ce stade que l’on doit établir les besoins en formation. L’objectif étant de donner une culture IP aux exploitants télécoms et de pallier les carences en téléphonie chez les administrateurs systèmes et réseaux souvent amenés à intervenir sur l’intégration, l’exploitation et la maintenance des serveurs de communication IP.Enfin, il est aussi nécessaire de faire un bilan financier strict de l’existant et de

commencer à modéliser les gains espérés de ce projet en mettant un focus sur tous les aspects relatifs à la mutualisation des infrastructures et des équipes, aux coût d’exploitation, aux gains relatifs aux accès télécoms, aux coûts du matériel et des licences, etc. Ceci donnera une première idée du retour sur investissement espéré, en attendant un calcul plus précis après les appels d’offres.

Important à retenir : • L’objectif du projet est donc d’amener au minimum ce dont les utilisateurs ont besoin et dont ils se servent au quotidien sous peine de rejet après déploiement.• L’utilisateur final doit être impliqué dès cette phase de définition des besoins et analyse de l’existant pour le préparer aux évolutions des modes de communication que peut permettre la ToIP. • Il est essentiel de ne pas oublier que ce n’est pas l’administrateur qui détermine si la ToIP ne marche pas. Le juge final est l’utilisateur.• Il est également utile de faire le bilan des équipements de réseaux actifs, la mise en place de la ToIP pouvant entraîner un besoin en prises supplémentaires (réseaux, électriques, secours, etc.).• Face à la nécessaire réorganisation des équipes techniques, certaines entreprises optent pour l’externalisation de leur téléphonie IP. C’est dans cette phase qu’il faut prendre cette décision, car elle influera forcément sur le type de solution à retenir et sur le choix des partenaires. B. Phase de conception de la solutionCette phase comprend notamment l’analyse de faisabilité, l’analyse des performances (notamment audit du réseau LAN), la prise en compte des aspects de sécurité, d’interopérabilité, etc. Une large partie de ces travaux est, bien entendu, liée aux différentes solutions techniques envisagées pour le projet.

En termes de faisabilité du projet, la principale préoccupation est de s’assurer que la solution envisagée réponde aux exigences du projet. Il s’agit notamment de faire l’inventaire fonctionnel des solutions proposées pour voir s’il correspond au cahier des charges défini précédemment. La prise en compte des critères de sécurité est également un point essentiel. Il faut se préoccuper du suivi des failles et des vulnérabilités des serveurs de communication de manière similaires que sur les serveurs applicatifs traditionnels. Il faut aussi traiter la question du niveau de confidentialité des communications et de leur intégrité, de la continuité de service et aussi, inventorier les risques que peuvent poser les intégrations avancées entre les applications métier et la ToIP.L’alimentation électrique des postes de téléphonie IP moyennant la technologie Power Over Ethernet (PoE) peut parfois poser problème sur l’infrastructure électrique. En effet, il est nécessaire de prévoir la puissance nécessaire dans les armoires de brassage sans négliger les soucis de dissipation thermique que pourrait causer la mise en œuvre du PoE dans les locaux de raccordement d’étage. Côté interopérabilité, il faut s’assurer du bon fonctionnement de la solution de ToIP sur l’infrastructure réseau en place, mais également à inter-opérer avec d’autres solutions ou architectures de fournisseurs différents. Dans la pratique, les solutions sont largement indépendantes de l’infrastructure en place et peuvent aussi bien être déployées sur un réseau à base d’équipements Cisco, Juniper, HP ou autre. En fait, la plupart des équipementiers proposent des guides de recommandations pour déployer leurs systèmes sur des réseaux tiers. Important à retenir :• Il faut vérifier la capacité des équipements à s’intégrer dans l’existant, notamment

Facteur de succès d’un projet de migration vers la telephonie IP

Réussir un projet de migration vers la téléphonie IP, dite «ToIP» requiert une grande attention à de nombreux détails importants, tant techniques qu'organisationnels. L’équipe de rédaction a compilé la liste des principaux points critiques qui ne doivent aucunement être sous-estimés au niveau de chacune des six phases du projet. Les détails...

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Analyse

dans le cadre d’un projet où la solution de ToIP devra cohabiter durant une période plus ou moins longue avec des équipements de téléphonie classique. Cette cohabitation se fera sûrement via le protocole QSIG de signalisation standard basé sur RNIS (Réseau numérique à intégration de service), développé par Ecma international et adopté par l’ETSI et qui permet d’interconnecter les autocommutateurs privés de communication (PABX) issus de constructeurs différents. • Il est aussi important de s’intéresser au respect des différents standards, notamment si l’on envisage l’utilisation d’applications convergentes ou le développement d’interfaces avancées entre le SI et les applications de téléphonie.

C. Phase d’intégration de la solutionCe stade marque le lancement effectif de la phase opérationnelle du projet, ce qui nécessite un suivi étroit du chef de projet. C’est aussi le moment où commence la réalisation des maquettes, mais également le développement des interfaces avec les composants essentiels du système d’information tels que l’annuaire ou les applications métiers critiques. Cette phase permet aussi d’évaluer le savoir-faire des intégrateurs impliqués dans le projet. En pratique, la maquette permettra de tester en conditions «réelles» les solutions proposées par les différents constructeurs. Il s’agit notamment de vérifier que la solution est conforme aux spécifications fonctionnelles, mais aussi qu’elle répond aux critères de disponibilité et de tolérance de pannes, etc. En pratique, la phase de maquette est la dernière étape avant adjudication du projet. Important à retenir :• Il convient donc de veiller à bien dimensionner ses liens et à tester l’impact de la téléphonie IP sur la qualité de service du réseau étendu (QoS)• Il serait judicieux de d’impliquer quelques utilisateurs clés dans l’évaluation des solutions et de recueillir leurs remarques afin d’apporter les derniers ajustements au projet.

D. Déploiement de la solutionLe déploiement réel s’effectue en général sans problème majeur et sans désagrément imprévu si la phase d’intégration a été concluante. Aussi, les déploiements se font plus rapidement qu’en téléphonie traditionnelle grâce aux technologies intégrées comme par exemple, l’auto-configuration des terminaux à la mise en route.Par ailleurs, la prudence veut que l’activation des équipements et la bascule des lignes s’effectuent durant la nuit ou durant un week-end afin de limiter les perturbations. Dans certains grands projets, les bascules peuvent aussi s’effectuer par tranche afin de minimiser les risques d’une panne générale pendant la montée en charge. De cette façon, l’entreprise continue de disposer de postes analogiques pendant que la bascule s’opère progressivement. Pour réussir cette étape, susciter l’intérêt des utilisateurs est un facteur majeur de succès. Outre les sessions de formation traditionnelles et l’élaboration des guides utilisateurs, former des utilisateurs clés ou des super-utilisateurs jouant le rôle de référents aux collègues peut être d’une utilité majeure.

Important à retenir :• Cette phase peut s’avérer plus ou moins complexe selon la taille du projet et notamment le nombre de sites. • Au nombre des points critiques de cette phase figurent notamment la formation des utilisateurs et celle des administrateurs de la solution, ainsi que la phase de conduite du changement afin d’éviter tout rejet de la nouvelle solution. • Un focus particulier devra être fait sur l’accompagnement des utilisateurs avant, pendant et après la migration. L’utilisateur doit sentir qu’il est valorisé pour contourner les réticences aux changements et adopter réellement la nouvelle solution.

E. Exploitation de la solutionDes procédures bien établies doivent être adoptées pour la gestion des incidents, des problèmes, des changements ou l’application de correctifs. Il est par exemple important de mener des tests de régression lorsque l’on met à jour la version de son logiciel de PABX afin de s’assurer que celle-ci n’influe pas sur

la compatibilité avec les terminaux ou avec les applications liées aux PABX. Dans certains cas, une mise à jour du PABX nécessitera par exemple celle des micrologiciels (firmwares) des postes téléphoniques ou celle des modules d’interface avec les applications tierces.

Important à retenir :• En ToIP, les «PABX» ressemblent de plus en plus aux serveurs informatiques classiques, ce qui constitue un des avantages majeurs de cette solution. Il est nécessaire d’élaborer des procédures similaires pour le management, d’autant plus que les systèmes d’exploitation sous-jacents sont souvent des OS du marché.• Il est important de souscrire des contrats de maintenance évolutive (outre corrective) pour bénéficier des dernières mises à jour ; Le princing de tels contrats se rapproche nettement des modèles de licences utilisés par les éditeurs de logiciels.

F. Optimiser de la solutionOutre le suivi au quotidien des paramètres de qualité de service, le pilotage précis de la téléphonie sur IP et la mise en place de systèmes de reporting constituent une condition sine qua none pour la réussite d’un tel projet. Si les grands comptes pourront mener ces opérations en interne, les PME préféreront confier le suivi et la gestion de leur solution de ToIP à un prestataire qui préconisera les évolutions ou adaptations à effectuer pour maintenir le système en condition ou optimiser ses performances.Pour terminer, certes, il existe d’autres facteurs pouvant influer le cours d’un tel projet, mais, les plus importants s’articulent autour des 4 axes suivants :• L’existant de l’entreprise, en termes de téléphonie et les fonctionnalités offertes aux utilisateurs. • Le besoin de migration, qui doit être bien cerné, voire même, maîtrisé pour cadrer la solution à venir.• L’utilisateur final, devant être au cœur du projet pour cerner son besoin et surtout éviter qu’il s’oppose au changement.• La solution finale, devant être au moins iso-fonctionnelle que l’existante et couvrant tous les besoins techniques, fonctionnels, de sécurité, etc. de l’entreprise.

S. Aitbrahim

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46 Métiers

N’importe quel homme de marketing et dans les quatre coins du monde vous le dira ! Chacun dans sa langue !

Le client mérite désormais une attention particulière, subtile et surtout intelligente. Le client vous boude quand vous faites mal, tombe amoureux de votre marque lorsque vous parvenez à le séduire. Il ne cherche que ça au final...L’avènement de la «Business Intelligence», en l’occurrence, témoigne véritablement de la volonté des uns et des autres d’adopter des approches authentiques capables d’engloutir la notion du «Besoin client» dans sa dimension plurielle.L’on assiste aujourd’hui à une mutation profonde en termes de behaviourisme

(modes comportementaux) avec des socio-styles hétérogènes qui mettent la barre haute aux entreprises, lesquelles doivent résoudre des équations à variables multiples : Que cherche mon client ? A quel moment ? Par quel biais? A quel coût ?... Toute une pléiade de variables que l’entreprise d’aujourd’hui devrait manier avec doigté et flexibilité extrême. Les temps sont bel et bien révolus ! Si l’on mettait le focus sur le processus commercial que ce soit pour des produits ou services, l’on constate une gigantesque alchimie en relation avec les modes de fonctionnement. Naguère les commerciaux terrain étaient toujours les bienvenus. Le porte-à-porte était l’un des leviers de distribution les plus prisés

à une époque ! Phénomène de cannibalisation ou de saturation? Peu importe ! Le résultat est le même! Le client se lasse et veut être approché différemment. On a souvent parlé de tracts, vente directe, v e n t e s u r catalogue, ISA (Imprimé sur adresse), vente à domicile... Des boites aux lettres au final bourrées de promos et de promesses... Et comme suite logique pour chaque phase de maturité dans le cycle de vie marketing, l’on assiste à la

relance des «dilemmes et des poids morts», au déclin ralenti du canal, ou tout simplement à l’éclosion de (ce que l’on appelle communément) la gestion de la relation-client à distance; un phénomène qui a eu une plénitude indéniable, en tout cas dans notre pays ! Le secteur de l’offshoring a su développer en quelques années un socle homogène avec une vraie culture du métier des call centers et une réelle structuration de la profession d’une manière foncière.Le secteur emploie actuellement près de 28.000 personnes, donc réel créateur d’emploi et d’opportunités d’affaires génératrices de ROI (Return On Investment ; Retour sur investissement) très important. L’on parle aujourd’hui assez souvent de BPO (Business Process Outsourcing ; Externalisation d’une partie de l’activité de l’entreprise vers un prestataire extérieur ou un sous-traitant), offshoring, outsourcing... Sont tous des canaux d’externalisation de services que ce soit en mode B to B, B to C ou carrément B to B to C.Bon nombre d’opérateurs économiques de renom un peu partout dans le monde en sont conscients aujourd’hui et trouvent dans l’offschoring un vrai levier de croissance à long terme. Pourquoi ce choix stratégique ? Le mot d’ordre est de se concentrer sur le cœur du métier et de réaliser des économies d’échelle à forte valeur ajoutée. Certes, hormis la disponibilité de la ressource humaine locale qualifiée, motivée et polyglotte dans certains cas de figures, le Maroc dispose d’infrastructures parfaitement dédiées à ce genre de métiers et hautement équipées en matière de technologie. Notre pays a avancé à pas de géants dans ce sens il y a déjà dix ans, ce qui fait de lui un vrai pôle d’attraction d’innombrables acteurs que ce soit sur le plan continental ou international.

L’ère de la relation-client : effet de mode

ou condition sine qua non ?

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Atento Maroc en est l’illustration incontestée. Cet opérateur, filiale du groupe Telefonica est considéré comme premier centre d’appels au monde en terme d’effectif. Atento Maroc avec plus de 2.000 employés et ses quatre centres basés à Casablanca, Tanger, Meknès et Tétouan, opère dans divers secteurs d’activité économique: tourisme, assurance, télécom... Pour le compte de clients de grande envergure.Nous nous focalisons aujourd’hui sur tous les maillons de la chaîne de valeur des entreprises de nos clients, c’est-à-dire, l’ensemble des étapes déterminant la capacité de l’entreprise à exercer un ensemble d’activités pour obtenir un avantage concurrentiel: traitement des réclamations, VAD, enregistrement, abonnement, fidélisation, renseignement, assistance…Nous misons surtout sur la proximité et sur un marketing dit «One to One». Nous savons aujourd’hui qu’un client satisfait fait du Buzz positif autour de lui et au sein de sa communauté et contribue indirectement au recrutement de nouveaux clients qui jusqu’à présent demeurent prospects. Nous vivons pleinement cette dynamique, nous sommes foncièrement convaincus de la pertinence de la relation-client et de la satisfaction des besoins de tout un chacun! Alors effet de mode ou condition sine qua non? Ce n’est nullement un effet de mode, c’est in fine une condition sine qua non de consolider les business models, d’optimiser les coûts, de fidéliser les clients, de gagner en compétitivité et par ricochet, assurer la pérennité de nos différents partenaires.

Abdelaziz Boumahdi

Abdelaziz BoumahdiCountry ManagerAtento

Selon le spécialiste américain des études stratégiques internationales, AT Kearney, le Maroc est l’un des pays les plus performants au monde en matière de centres de relation-client. Comment avoir une qualification plus pointue pour une meilleure organisation du métier ?C’est parce que qu’il y a justement des efforts de qualification du secteur que quelques pays africains et notamment le Maroc ont su intégrer le palmarès des pionniers relativement à ce créneau. Quand on parle d’une meilleure organisation du métier, nous pensons directement aux chantiers louables qu’a entretenus le Maroc dans ce sens. Le domaine de la relation-client a de beaux jours devant lui et ceci passera impérativement par quatre leviers stratégiques :1- La consolidation des efforts des professionnels du secteur, notamment sous l’égide du gardien du temple l’AMRC (Association marocaine de la relation-client) ;2- La quête de nouvelles technologies de pointe, gage d’une prestation de service davantage qualitative ;3- La synergie des efforts des pouvoirs publics notamment dans le cadre du plan «Emergence», considéré comme véritable levier de croissance. Outre les efforts à déployer en termes de formation et qualification des ressources à travers des programmes adaptées et sur mesure «Call académie» ;

Vision

4- L’assouplissement des procédures administratives et fiscales pour stimuler la croissance du marché et instaurer l’esprit de compétitivité. Quelle perspective pour atteindre une meilleure productivité d’un téléopérateur et donc d’un centre de relation-client ?Tout à fait partisan que la productivité d’un centre de relation client est parfaitement liée à la performance de ses ressources humaines tout au long de la chaine de valeur. L’élément humain est, pour nous, la cheville ouvrière voire même l’essence de notre activité. Dans ce sens, il est très important de souligner le caractère inexorable que revêt la motivation intrinsèque de chaque employé. La GPRH (Gestion prévisionnelle des ressources humaines) est devenue l’un des piliers fondamentaux qui permettent de créer, bâtir et maintenir une relation longtermiste avec les différents collaborateurs au sein d’une même entité. Nous pouvons mettre également en exergue le rôle incontesté de toutes les opérations de coaching qui permettent un suivi et un accompagnement omniprésent du télé-conseiller tout au long de son parcours ; ce qui va permettre d’ancrer en lui un sentiment d’appartenance et par ricochet, enclencher une productivité meilleure. En définitive, il est impératif aussi de relier la productivité d’un centre de relation-client aux systèmes d’information et à la technologie qui doivent être en phase avec le volume des opérations ainsi qu’avec les objectifs fixés en amont.

Le secrétaire d’Etat français à l’Emploi, Laurent Wauquiez, a déclaré que des mesures d’anti-délocalisation des centres d’appel sont actuellement étudiées par le gouvernement français, pas moins de 28.000 postes d’emploi sont, à l’issu, menacés au Maroc. Qu’en dites-vous ? La polémique fait certes actuellement tout un tabac dans les milieux médiatiques. Le secteur de la relation client en France est encore à ce jour créateur net d’emploi malgré le phénomène de l’externalisation offshore. Plus de 250.000 personnes travaillent dans le secteur et 10.000 nouveaux emplois ont été créés en 2009 malgré le contexte de crise. Au Maroc, le secteur emploie actuellement 28.000 personnes et a pu créer en 2009 environ 5.000 emplois, soit moitié moins qu’en France. On ne peut ainsi conclure que le phénomène de délocalisation détruit des emplois dans les centres d’appels en France.

48 Emploi

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49Coaching

Evoluant dans un environnement de plus en plus complexe et versatile, l’entreprise doit, constamment, faire preuve de réactivité. L’entreprise qui se fige derrière ses plans pluriannuels ou la nostalgie d’un passé où l’on pouvait prévoir, donner des ordres, contrôler ; stagnera, sinon disparaîtra. Elle s’est trompée de siècle. Aujourd’hui, la performance se conjugue en réactivité, flexibilité et créativité. C’est le sésame de l’entreprise performante.

Il fut un tempsAujourd’hui, l’horizon de l’entreprise se rétrécit comme peau de chagrin. Je me rappelle quand je travaillais dans la confection, il y a une quinzaine d’années, la saison était de six mois. Une saison signifie, dans le jargon du métier, une tendance, une collection, une déclinaison en tissu, en couleurs, en coupe, en accessoires et en communication. Les délais de livraison des commandes étaient négociés par trimestre et par mois, pour les plus urgentes. Aujourd’hui, par semaine. Cela veut dire que les acteurs de la distribution sont, aujourd’hui, en mesure de reconfigurer, totalement ou partiellement, une collection chaque semaine !!! C’est un vrai labeur d’hercule.Cette donne, je précise, est valable pour tous les secteurs économiques. Tous font face à des changements au quotidien. La question qui s’impose de fait : Comment fait-on pour s’adapter en permanence ? Il est vrai que des supports matériels sont nécessaires : logiciels, robotisation de certains procédés, délocalisation ou relocalisation, selon les enjeux. Il est vrai aussi que ce support matériel ne peut pas donner ses fruits s’il n’est pas accompagné d’un changement des mentalités et de la gestion de la ressource humaine, dernier avantage concurrentiel des entreprises. Je ne le répéterai jamais assez.Le point que je veux développer, dans cet article, est comment tirer meilleur parti de vos ressources humaines en développant leur autonomie.Avant d’aller plus loin ; une explication s’impose : l’autonomie ne veut pas dire indépendance ou laisser aller. Elle est l’aboutissement d’un processus de longue haleine, qui, s’il est convenablement mené, peut aider l’entreprise à devenir

apprenante et responsabilisante. A devenir un espace d’échange, de co-challenge, d’épanouissement personnel et professionnel pour ses forces vives.

Vos collaborateurs sont votre meilleur atoutLe point de départ : le manager. Il doit être convaincu qu’il y a une autre façon de faire. Cela exige un grand travail sur lui, car il doit se départir de ses croyances du «manager sachant» : qui sait tout, qui doit tout savoir et qu’il est arrivé là où il est grâce à LUI et à ses compétences. Nous n’en disconvenons pas. Mais, il a besoin des autres pour se maintenir à son poste et mieux, pour aller encore plus loin.Pour cela, le manager doit accepter que l’on

peut faire les choses autrement sans que son autorité ne soit remise en cause. Que le fait de faire appel aux compétences des autres est un signe de confiance en soi et d’intelligence et de courage managériaux.Une fois qu’il a fait ce travail sur lui, seul ou accompagné, il peut commencer le processus avec ses collaborateurs.La première chose dont il doit tenir compte : son entreprise est une juxtaposition d’individus, de profils, d’histoires, d’ambitions et d’enjeux divers. Sans oublier qu’ils sont imbibés par l’héritage du passé. Ils ont besoin, eux aussi, de temps pour intégrer le changement.Le travail du manager consiste, alors, à aider son équipe «collection de talents» à devenir plus solidaire. L’impact sur l’entreprise ? L’information circule de

façon plus fluide au sein de l’équipe et les décisions sont prises par les membres d’équipe, avec ou sans le patron. A ce stade, le manager doit «se faire» moins présent et encourager ses collaborateurs à travailler sans lui. C’est à ce prix que l’entreprise peut développer sa réactivité, car ses ressources humaines sont autonomes. Face à un problème, l’équipe solidaire le prend en charge et réagit promptement et intelligemment au marché. Imaginez dans l’ancienne configuration, encore présente dans de nombreuses entreprises, le temps que cela prendrait. Une fois la solution dictée par le sommet, de nouvelles donnes sont venues s’incruster au problème. Avant sa mise en œuvre, la solution est déjà obsolète.

Que peut-il en faire après ?Comme je le disais plus haut, l’autonomie des collaborateurs ne se décrète pas. Elle se construit. Et encore, le manager est tenu d’entretenir cette autonomie et de la faire vivre. Comment ? En donnant des signaux.Par exemple, laisser s’exprimer les nouvelles compétences acquises par ses équipes et les reconnaître, accueillir et encourager les initiatives, valoriser le travail réalisé. Bref, faire le deuil du manager omnipotent pour le manager ressources pour ses collaborateurs.Le manager doit aussi accepter et apprendre à déléguer. En déléguant, il dégage du temps pour se consacrer au stratégique et renvoie des signes de reconnaissances à ses équipes. La délégation doit se faire crescendo. Le manager se retire au fur et à mesure que l’équipe gagne en autonomie.

Développer l’autonomie de vos collaborateurs

Pour développer l’autonomie de ses collaborateurs, le manager a besoin d’être accompagné pour accepter le changement, l’initier, l’entretenir et faire le deuil d’une posture pour une autre. Cet accompagnement est nécessaire dans la première phase (avec le manager) et dans la seconde (avec l’équipe).

Nezha HAMI-EDDINE MAZILI ECHAIRI Consultante Coach

Cap RH Maroc

Avec la contribution de l’association Maroc Coaching

Comment y arriver ?

50 Bourse

Techniquement, la reprise est elle confirmée ?

Le 25/08, le MASI a essuyé une contre-performance de – 2,75 % à 11.752 points et ce, depuis le 1er juin.

Sur le plan graphique, l’indice maintient son évolution au sein d’un canal baissier R1/S1 et accélère sa cadence baissière suite au croisement avec sa moyenne mobile 50 jrs (en date du 17/05) ainsi qu’avec sa moyenne mobile 100 jrs (en date du 27/07).

Ainsi, et après le test du support à 11.500 pts, on assiste à un retracement de 38,2 % de la vague haussière entamée depuis le début de l’année.

Le marché a ensuite rebondi sur ce dit support tout en formant certaines configurations techniques intéressantes : 1. Franchissement à la hausse de la barre des 50% par le RSI (1)2. Réintégration du territoire positif par le Momentum (2) 14 jours3. Croisement haussier du MACD (3) avec sa moyenne mobile exponentielle.

Par conséquent, eu regard aux éléments précités, nous devrions assister à un retour au dynamisme haussier du marché sur le court terme. Néanmoins, la libération du mouvement sur un horizon moyen terme resterait conditionnée par le dépassement significatif de la droite de résistance R1 soit le niveau à 11.800 pts.

(1) RSI : «Relative Strength Index» est un indicateur parmi les plus connus en analyse technique. Il met en évidence les zones de surachat et de survente. Ces zones permettent d’identifier des forces acheteurs ou vendeurs et donc, le moment où la probabilité de retournement de la dynamique est la plus forte. Le RSI est un indicateur borné entre 0 et 100 qui mesure la régularité avec laquelle les cours montent ou baissent sur une période de temps déterminée.

(2) Momentum est un indicateur qui met en évidence la vitesse brute d’évolution des cours sur une période de temps

donnée. Cet indicateur peut évaluer la vitesse et la force d’une tendance et ainsi détecter tout signe d’essoufflement sur marché.

(3) MACD est un oscillateur de moyennes mobiles exponentielles. Cette méthode consiste à analyser la convergence et/ou la divergence entre plusieurs moyennes mobiles. Le MACD est généralement construit avec les moyennes mobiles exponentielles 12 et 26 jrs. En comparant le MACD avec sa moyenne mobile exponentielle à 9 jrs, on détecte un signal d’achat ou un signal de vente.

Le secteur des NTIC sous l’angle fondamentalL e secteur des nouvelles technologies aura connu une croissance soutenue de ses revenus en 2009 (+42%), qui devrait probablement perdurer en 2010, tandis que les tendances du marché auront baissé (-3%) suite à l’effet d’une conjoncture globalement défavorable amorcée depuis le T3-08.

Analyse technique : MASI

51

Evolution du cours des valeurs NTI depuis le 01 janvier 2010 :

(1) BPA : Bénéfice Par Action

(2) PER (Price Earning Ratio) : Indicateur de cherté du titre, (cours / BPA)

(3) DY (Dividend Yield) = dividende par action / cours

Le Résultat d’exploitation (REX) du secteur en 2009 était inférieur aux attentes. Il n’affichait qu’une hausse de +4% contre une croissance de +9% pour le marché. Le REX devrait aussi probablement s’apprécier en 2010 suivant l’amélioration de la valeur ajoutée du secteur et de l’application de politiques d’optimisation des coûts de la part de chaque société du secteur,

l’exemple étant pris par Disway issue de la fusion entre Matel PC Market et Distrisoft. La masse bénéficiaire devrait quant à elle continuer de croître suivant le mouvement d’expansion tout comme de consolidation du secteur. Celle-ci avait crû de +14% en 2009.

Mehdi CHEKKOURIGlobal Manager - FTV

Source tableau : dartawfir.ma

IBMC

INVOLYS

HPS

M2M

DISWAY

MICRODATA

34.5

- 17.9

33.1

26.1

67.3

58.6

11.3

NS

25

19.5

7.8

8.9

8.3

N.S

18

10.5

11

8

6.5 %

0 %

2.9 %

0 %

0 %

10.7 %

*year to date

Valeur

IBMC

INVOLYS

HPS

M2M

DISWAY

MICRODATA

Perf YTD*

+ 42.50%

- 1.5 %

+ 34 %

+ 2.2 %

+ 44 %

+ 25 %

Dernier cours coté

498.9

191

825

512

530

548

Valeur BPA1 2009 PER2 2009 PER 2010E DY3 09

Nous pensons que le secteur des NTIC devrait continuer à croître en 2010. Il présente un potentiel important dont l’accélération est encore attendue au vu du faible taux d’équipement en TIC du Maroc par rapport à des pays comparables.

52 NTIC Events

L’harmonisation du cadre légal pour la cyber-sécurité en Afrique du

Nord» était au centre d’un atelier à l’initiative du bureau pour l’Afrique du Nord et la division des TIC, de la science et de la technologie de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Organisé en Juillet dernier à Rabat en collaboration avec le Conseil de l’Europe et Microsoft, cet atelier avait pour objectif de soutenir le renforcement et l’harmonisation des

législations sur la cybercriminalité dans les pays de l’Afrique du Nord, c o n f o r m é m e n t a u x n o r m e s internationales afin d’établir la confiance et la sécurité dans

l’économie et la société du savoir.Les sessions programmées lors de cette rencontre ont pu débattre les mesures législatives nécessaires pour lutter contre les crimes impliquant des ordinateurs et l’Internet ce qui a permis aux participants d’évaluer l’état actuel des législations nationales, de leurs procédures et de discuter l’élaboration d’un cadre légal pour les enquêtes et les poursuites de la cybercriminalité.

L’atelier a permis aux pays d’Afrique du Nord de respecter leurs engagements au Sommet mondial sur la société de l’information notamment en ce qui concerne l’adoption des cadres légaux de lutte contre la cybercriminalité, le renforcement de la cyber-sécurité et l’identification et le développement des unités de répression de la cybercriminalité, capable de fournir une assistance internationale.Cet atelier a vu participer des experts en cyber-législation provenant des départements ministériels, agence de régulation des TIC, secteur privé enseignement/recherche et société civile des diverses délégations participantes.

La stratégie nationale pour l’économie numérique «Maroc

Numeric 2013» place le secteur des TIC marocain face à un certain nombre de défis structurants. Parmi ces challenges, celui de relever le pari de la modernisation des administrations publiques à travers un vaste programme de modernisation du service rendu au citoyen et aux entreprises : le programme e-Gov.Consciene de ces enjeux pour le secteur, la fédération APEBI a organisé, en collaboration avec le ministère de Commerce, d’industrie et des nouvelles technologies un ftour débat en août dernier à Rabat sous le thème : «Pour l’émergence d’une industrie locale autour des projets e-gov».

Cette manifestation a permis de réunir autour d’une même table, les responsables de l’administration avec notamment la présence de Mohamed B e n m a h j o u b , conseiller du ministre Ahmed Réda Chami et de Taieb Debbagh, secrétaire général du DEPTI ainsi que les professionnels du secteur privé. L’objectif de cette rencontre était de débattre du vécu de l’administration dans le déroulement de projets e-gov mais aussi pour annoncer les projets à venir.L’idée maîtresse de cette rencontre estime que le programme e-gov marocain offre d’importantes opportunités pour les opérateurs

locaux. «Nous percevons les chantiers ouverts par la stratégie Maroc Numeric 2013 comme une réelle opportunité pour le développement des entreprises du secteur et l’acquisition d’un savoir-faire local». C’est en ces termes que Abdallah Deguig, président de l’APEBI, a ouvert les débats en dressant un panorama du secteur et des activités de la fédération. Dans un second temps, une table ronde sous le thème «Bonnes pratiques

Ftour débat sur l’e-gov à Rabat : Pour l’émergence d’une industrie locale

autour des projets e-gov

Atelier régional OIC-CERT sur la cyber-sécurité pour l’Afrique

53

pour un partenariat public-privé et modalités des projets e-gov» a permis de réunir, du côté de l’administration publique, Younes Sekkouri, directeur du programme de modernisation de l’état civil DGCL, Younes El Kabbaj, directeur des ressources et du SI à la Direction générale des impôts et Mohammed Guennoun, directeur développement groupe OMNIDATA, Karim Matrouf, directeur général en charge des solutions et des nouvelles technologies e-gov M2M Group et Christophe Ezzedine, directeur commercial (secteur public) GFI France représentant le secteur privé.Après une brève présentation de l’état

d’avancement des projets en cours et des modalités de déploiement de ces projets, le débat a porté sur les projets qui seront bientôt lancés par l’administration et comment les opérateurs peuvent s’y préparer pour répondre de manière idoine aux attentes du secteur public.C’est ainsi que nous avons appris qu’au lendemain du ftour, un important appel d’offres allait être lancé par le ministère de l’Intérieur visant à numériser plus de 40 millions d’actes. Le ministère des Finances n’en

demeure pas en reste car la Direction générale des impôts (DGI) s’apprête aussi à lancer plusieurs appels d’offres relatifs à la dématérialisation de certains services (IS et IGR). Le ton est donné.

MIT-Gov, Moroccan IT Governance, association de droit marocain spécialisée dans le domaine des Technologies de l’information, a tenu en septembre dernier, son premier événement au Technopark de Casablanca au sujet des référentiels IT et la valeur ajoutée drainée aux organisations au Maroc. Cet événement a permis avant tout de présenter l’association MIT-Gov par son président, Mohamed Saâd, DSI de

la Bourse de Casablanca. Aziz Alaoui, ancien président du chapitre de l’ISACA au Québec a proposé ensuite un tour d’horizon des référentiels IT avec un focus sur les valeurs ajoutées que peuvent drainer leurs implémentations respectives sur le terrain avant que Taieb Debbagh, secrétaire général du DEPTI ne présente les «National Cyber Security Model : Framework, Maturity Model and Implementation Guide».

Association Moroccan IT Governance - Future chapitre de l’ISACA au MarocRéférentiels IT : Quelle valeur ajoutée pour nos organisations et pour le Maroc ?

Les objectifs de rationalisation des coûts de mise en œuvre et d’exploitation des systèmes d’information ainsi que les impératifs de réduction du time-to-market n’ont pas varié ces dernières années. Plus encore, avec un environnement de plus en plus concurrentiel et de plus en plus global, ces objectifs et impératifs sont de plus en plus sensibles. Et ce constat n’est pas original.Démarches et f rameworks d’architecture allant de l’urbanisation des SI aux standards de l’architecture d’entreprise, préconisant la mise en place de composants métier, la structuration de mécanismes d’échanges (ETL,EAI…), la mise en

exergue de vision processus (BPM…) ou d’approche services (SOA…), le cadrage des architectures de référentiel (MDM…) ont émergé ces dernières années. Les succès n’ont pas toujours été à la hauteur des investissements.L’é laborat ion de schémas directeurs, du fait d’une complexité méthodologique et technologique croissante devient ardue et a, parfois, du mal à trouver son «fil directeur»… Il est souvent observé que ces approches sont restées centrées, ou au minimum perturbées, par une vision très applicative ainsi que par une délimitation ambiguë entre les périmètres métier d’une

part et fonctionnels d’autre part. Se rajoute à ces éléments, la complexité managériale de projets ou de programmes de plus en plus transverses.La gouvernance des transformations (ou gouvernance par les modèles) prétend apporter une approche opérationnelle pour une meilleure maîtrise de ces effets de bord. Elle a été déployée au sein de projets et de programmes de taille variable. Présentée par Omar Seghrouchni, associé fondateur de StragIS (http://www.stragis.com), ce dernier a été ensuite sollicité au sujet des problématiques concrètes rencontrées par les participants.

AUSIM : La gouvernance des transformations

54 People

Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies recevant un chandail centenaire du Canadien de Montréal lors du

salon «Franchise Maroc» 2010 à Casablanca

Mohamed EL Menjra, DG de Meditel et Président de la Fédération royale marocaine de Taekwondo, lors

de la réception en mai dernier, des athlètes marocains étant montés au podium lors de la Coupe du Monde

francophone 2010.

Youssef Harouchi, membre du bureau de l’APEBI, en allocution lors du Ftour débat qui a eu lieu pendant le mois

de Ramadan dernier au sujet de l’e-gov à Rabat.

Photo de groupe réunissant les participants au premier événement MIT-GOV en septembre dernier.

On distingue Mohamed SAAD (Bourse de Casablanca), Président du MIT-Gov, Mounîm Zaghloul (Consilium), Vice Président du MIT-Gov, Jamal Skiti (Aptitude Services), Vice Président du MIT-Gov et Président de l’ASTEC, ou encore,

Maher El Ghailani (Telyco).

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GPS, Global Positioning System, ou encore, Système de positionnement mondial, des terminaux

avec cartes détaillées des rues, boulevards et arrondissements des villes de Casablanca, Rabat, Fès, Tanger et Marrakech sont commercialisés, depuis peu, aux alentours de 2.000 DH TTC. L’utilisateur dispose d’une navigation élargie et peut ajouter lui-même ses propres points d’intérêt en fonction du modèle du terminal, avec un focus particulier sur les bâtiments publics tels que les aéroports, les gares, la poste, etc.

La question primordiale à se poser est pourquoi se prémunir d’un tél terminal ? Ci-après les 6 fonctionnalités clé du GPS.

1. La navigation : fonctionnalité typique du GPS. L’objet étant de mettre à jour automatiquement, par satellite ou via réseau d’un opérateur télécoms, les cartes pour garantir la fiabilité des données comme l’état du trafic, la présence de lieux touristiques, etc.

2. La gestion du trafic : fonctionnalité prisée par les automobilistes partout au monde, cette fonctionnalité permet de fournir des alertes de trafic instantanées et fiables. L’objectif étant d’éviter les accidents de route et les embouteillages.

3. La géo-localisation, dit aussi, Tracking : Cette fonctionnalité concerne principalement les professionnels souhaitant déterminer à un instant donné, la situation géographique d’un membre de sa flotte. Ce créneau constitue une niche d’or pour les opérateurs de téléphonie mobile et les fabricants de smartphones qui jouent davantage sur les services à valeur ajoutée offerts à la clientèle et qui rapportent énormément. Aussi et grâce aux

réseaux sociaux dont par exemple, Gypsii de Google, Loopt d’Android, etc. il existe dorénavant des services pouvant même émettre des alertes lorsqu’un individu franchit une zone donnée.

4. L’intelligence géo-localisée : Cette fonctionnalité permet surtout aux professionnels de récolter des informations sur le comportement de leurs prospects afin de mieux cibler le lancement de leurs nouveaux produits, au bon endroit et au bon moment.

5. Le balisage géographique, dit aussi, Geotagging : Cette fonctionnalité permet d’associer des photos à la position cartographique infaillible. Ce Service a sans doute plusieurs adeptes dont la presse, la science, la sécurité, etc.

6. La synchronisation des horloges: Il était autrefois extrêmement couteux de régler les horloges des mécanismes sensibles. Le GPS offre dès à présent cette fonctionnalité de manière ultra précise.

Admettant cela, quels sont les critères de choix à prendre en considération pour s’affranchir de votre terminal.

1 - Eléments techniques

- Qualité de réception du signal: primordiale pour l’utilisateur. Le standard SiRF Star III est considéré comme l’excellence. - Qualité de l’écran et du graphisme: taille, éclairage et anti-reflet sont à vérifier. • Le terminal GPS doi t nécessairement avoir une très bonne qualité de lumière pour permettre une bonne visibilité en plein soleil. • Le mode «Nuit» est important puisque le terminal doit offrir moins d’éclairage pour ne pas gêner la conduite nocturne.

- Qualité sonore et vocale : personnalisable sur quelques modèles, la voix du terminal doit plaire à l’utilisateur puisqu’elle l’accompagnera dans tous ses trajets. - Fixation : important aussi puisque les trajets ne manquent pas de vibrations. Un intérêt particulier aussi au système d’orientation d’écran. - Alimentation : importante surtout pour ceux qui préfèrent préparer leur navigation en dehors du véhicule. La présence d’une bonne batterie, d’une alimentation USB et d’un cordon Allume-cigare sont inévitables.

2 - La cartographie

- Qualité de l’information : un focus particulier sur les dernières mises à jour des cartes, les pays, les villes et secteurs couverts. Le prix du terminal est lié à la fourniture de ces informations. - Possibilité de mise à jour : la possibilité d’actualiser la cartographie via Internet étant possible, la différence se fait par le prix (abonnement, achat de mise à jour à l’unité, gratuité, fréquence, qualité des cartes, etc.).- Radars et info-trafic : informations actualisées en temps réel et diffusées en RDS/TMC. Deux types de réceptions sont possibles, intégrées au GPS ou sur une antenne externe. - Points d’intérêt : informations liées au parcours : hôtels, restaurants, monuments, etc.

3 - Ergonomie et Navigation- Ergonomie de l’interface : la préparation de parcours doit être possible quel que soit le niveau intellectuel de l’utilisateur.- Adaptation de la navigation : le calcul des parcours doit se faire en temps réel en cas de non respect des indications. Le temps de calcul est un élément indispensable lié en général à la qualité de la puce intégrée au terminal.

S. Aitbrahim

Qui a dit GPS ?

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60 Bien être

Quiz Comment abordez-vous cette rentrée ?Avec enthousiasme ou avec un léger pincement au cœur ?

Se détendre, se changer les idées, faire le plein d’énergie et bien sûr, reprendre son activité professionnelle avec plein d’énergie et de motivation tels sont les objectifs des vacances. Est-ce le cas pour vous ?

Réglement : Répondre à toutes les questions puis faire le compte des réponses. L’analyse de vos réponses ci-dessous.

1 – Comment vous vous habillez pour votre premier jour de travail ?

A - Des vêtements neufs rien que pour ce jourB - Comme d’habitude, en fonction de la températureC - Dans un style décontracté qui prolonge l’ambiance des vacances

3 - En arrivant de vacances, votre pile de courriers :

A - Vous soupirez et la mettez de côté pour plus tard …B - Vous ouvrez sur le champ les lettres importantes, le reste attendraC - Vous en prenez connaissance tranquillement

5 - En rentrant de vacances, vos bagages :

A - Vous les défaites immédiatement et vous rangez tout, tout de suiteB - C’est le bazar total. Entre le linge sale, les affaires d’été, les valises…C - Vous les déballez petit à petit en fonction des priorités

7 - Votre activité sportive, vous la reprenez :

A - Dès la rentréeB - Au bout de quelques semainesC - Tout de suite mais vous levez très vite le pied

9 - Vous constatez que vous avez pris du poids pendant les vacances,

A - Pas grave, Vous ferez un peu plus attentionB - Dur à encaisser…Votre moral en prend un coup. Dès aujourd’hui, régime !C - Vous le saviez déjà…

2 – Au retour des vacances, vous arrivez :

A- Toujours un jour où deux avant la reprise du travail pour faire la transitionB- Au dernier moment pour profiter un maximum de vos vacancesC- En évitant simplement, les jours et les heures d’affluence

4 - La semaine suivant votre retour, que diriez-vous d’un week-end à Marrakech ?

A - Oui, bien sûr !B - Aucun intérêt.C - Peut-être oui, pourquoi pas?

6 - Vous arrivez de vacances un dimanche soir et votre frigidaire est vide.

A - Solution D : RestaurantB - Cela vous démoralise. Vous sautez le repas…C - Cela ne risque pas de vous arriver. Vous avez prévu le dîner.

8 - Les premiers jours, vous vous réveillez :

A - Avec beaucoup de difficulté et souvent en retardB - Plus tôt que d’habitude et sans réveilC - Après avoir regardé le réveil dix fois de peur de ne pas vous lever à l’heure

10 - La semaine de la rentrée :

A - Vous essayez de ne pas trop sortir pour garder la formeB - Envie de retrouver vos amis le soir et vous ne vous en privez pasC - Cela dépend du temps, s’il fait beau, vous sortez.

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Source : La Rédaction

Le maximum de vos réponses est AUne rentrée contrainte et forcée !Quel bonheur d’être en vacances ! Vous en tirez une telle satisfaction que tous les ans ou presque, vous trouvez que le temps passe trop vite et dès que l’échéance approche, vous n’arrivez plus à savourer pleinement votre temps

libre, ce qui a tendance à vous gâcher votre dernière semaine. Malgré tous vos efforts, vous éprouvez beaucoup de difficultés à vous motiver pour voir le bon côté de la rentrée. Pourtant vous ne ménagez pas vos efforts pour essayer d’en relever les aspects positifs mais sans grande conviction.

Pour éviter d’aborder la rentrée avec une appréhension désagréable à vivre, essayez peut-être de mieux en cerner la cause. Ainsi vous profiterez encore davantage de vos vacances futures et vous les dégusterez sans arrière-pensée jusqu’au dernier moment, sans en perdre la moindre minute…

Le maximum de vos réponses est BUne rentrée avec le plein d’énergie !Vos vacances sont maintenant derrière vous. Elles vous ont permis de vous ressourcer et d’attaquer cette année avec des projets plein la tête que vous avez la ferme intention de mener à bon terme. Vous avez envie de vous sentir efficace, de voir des résultats

concrets et récompenser vos efforts. En effet, vous ressentez le besoin d’utiliser votre énergie pour vous prouver à vous-même que vous avez de la volonté et que les difficultés ne vous effraient pas. Même si parfois vous ressentez comme de la fatigue ou du découragement, le travail est pour vous une réelle source de plaisir.

Lorsque vous êtes inactif (ve), vous avez un peu l’impression de perdre votre temps ou de gâcher votre potentiel. Sachez aussi utiliser votre énergie juste pour votre plaisir, en vous accordant des moments de vraie détente où l’unique objectif sera de vous sentir bien dans votre corps et dans votre tête.

Le maximum de vos réponses est C Une rentrée sous le signe du renouveau Une nouvelle année s’annonce ! Ce qui signifie pour vous qu’elle ne ressemblera pas à la précédente.

Vous avez envie de changer beaucoup de choses dans votre vie pour mieux en profiter. Pas question de recommencer les mêmes erreurs ni de vous engluer dans la routine

! Vous abordez cette rentrée avec l’envie de vous surprendre et de ne pas laisser bêtement filer le temps. Toutes ces bonnes intentions et ces vœux exaltants vous stimulent.

Analyse de vos réponse

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63Agenda

11e édition du FORCOM : «Maroc, Révolution numérique,

Révolution verte»

Impacts sur le territoire, l’environnement, les médias, les

entreprises, les politiques publiques, la société.

Casablanca - Technopark : Mercredi 20 octobre 2010

Le FORCOM 2010 s’inscrit dans la dynamique d’un intérêt renouvelé pour la question environnementale au Maroc, mais en portant attention aux nouvelles technologies vertes apparues parallèlement à la révolution numérique. Cet événement rassemblera les acteurs de la scène numérique au Maroc et les initiateurs de stratégies vertes marocains et étrangers pour qu’un dialogue entre révolution numérique et révolution verte puisse être engagé. Pour toute info : fororg@gmail.com

5e édition du Mobile Monday Maroc Office des changes de Casablanca

3 novembre 2010

Né en Finlande en l’an 2000, Mobile Monday est une communauté de visionnaires, développeurs, professionnels et utilisateurs de la mobilité, dont l’objectif est de favoriser la coopération et le développement de partenariats internationaux, au travers de rencontres physiques et virtuelles lors desquelles s’échangent idées, bonnes pratiques, connaissances et tendances venues du monde entier.

Roadshow Kaspersky Maghreb

Rabat (09.11): Sofitel Jardin des Roses Casablanca (10.11): Royal Mansour

2e édition des «Trophées e-commerce» : http://www.med-it.com/pages/casa/trophees/presentation.html

Remise des prix au Salon MED-IT, jeudi 14 octobre, 16h00

Organisé en partenariat avec l’AMECSEL (Association marocaine du e-commerce et des services en ligne), avec le soutien des institutions et sociétés de renom évoluant dans le domaine du e-commerce, les Trophées du e-commerce ont pour but d’encourager et de valoriser les meilleures initiatives en matière de commerce en ligne afin de créer un effet de levier profitable à l’ensemble des opérateurs marocains. Le concours ne se limite pas aux sites de paiement en ligne.

Gagnez en agilité en alignant votre SI sur votre stratégie métierCasablanca Hôtel Kenzi Tower - 14 octobre 2010

Sybase organise ce séminaire pour découvrir les tendances de l’architecture d’entreprise et les nouveautés de PowerAMC 15.2, leader de la modélisation et de la gestion des métadonnées. Ce séminaire s’adresse aux dirigeants d’entreprise, DSI, Responsables IT, auditeurs, chefs de projets, architectes et consultants ITPour toute information: echange@sybase.co.ma

Méditel Android : Concours pour la promotion du développement d’applications «Smartphone» marocaines

Délibérations et désignation des gagnants : 16 août au 20 décembre 2010

Dans le prolongement de sa stratégie de développement de contenu local, Méditel a lancé un concours inédit au Maroc «Android Development Challenge» pour la communauté des développeurs marocains et étrangers. L’objectif étant de créer des applications avec un contenu marocain pour Android. Pour toute information : www.android.meditel.ma

3e congrès sur le droit pénal et les défis de combattre la cybercriminalité http://cybercrime-fr.org/index.pl

Université de Mundiapolis de Casablanca, 27-29 octobre 2010

Malgré l’arsenal législatif mis en place par les différents gouvernements et malgré les moyens mis en œuvre pour lutter contre la cybercriminalité, les professionnels du crime ont à leur tour profité de la discordance existant entre le principe de la territorialité du droit pénal et celui de l’évolution de la mondialisation technologique afin d’échapper aux sanctions pénales qui devraient leur être appliquées.Organisé par Mundiapolis et l’Association internationale de lutte contre la cybercriminalité (AILCC), ce congrès a pour objectif de débattre des enjeux liés à la cybercriminalité et de cibler particulièrement la recherche des moyens efficients et efficaces de lutte contre de tels agissements permettant d’aboutir à des propositions de solutions juridiques et techniques.

64 Formation

Seule formation qui regroupe la documentation officielle (ISC)² et le livre de référence Shon Haris A--IO v5 La formation prépare à la certification CISSP. Certification reconnue par ANSI (American National Standards Institute) et ISO (International Standards Organization) Standard 1702 4:2003. Public Concerné : • RSSI, DSI, Managers pour lesquels la sécurité de l’information constitue un élément critique pour l’atteinte de leurs objectifs. • Consultants souhaitant enrichir leurs compétences pour accompagner les organisations dans la mise en œuvre d’un SMSI (Système de management de la sécurité de l’information).

A Casablanca du 25 au 29 octobre 2010

Pluralis Consulting www.pluralisconsulting.com

Tel: 0522 982 910 - Fax: 0522 981 456m.belgas@pluralisconsulting.com

A Casablanca du 29 novembre au 03 décembre 2010

LMPS Consulting

www.lmpsconsulting.comTél : 0522 527 785 - Fax: 0522 527 789

contact@lmps-consulting.com

CISSP (www.isc2.org)Certified Information Systems Security Professional

Ce cours d’introduction à ITIL V3 offre aux participants la possibilité d’acquérir les connaissances de base sur la gestion de service de TI selon ITIL V3.

Objectifs : Comprendre la structure ITIL V3 afin de fournir la base des concepts clés, de la terminologie, des processus et des fonctions proposées par ITIL V3.Public Concerné : Auditeur, consultant, gestionnaire TI, personnel TI ou toute personne désirant se familiariser avec ITIL

A ne pas rater dans ce cursus : • Concept de cycle de vie • Stratégie de service • Conception, transition, exploitation de service • Amélioration continue de service

Examen de certification ITIL V3 (fonction du cycle proposé) : La qualification de niveau fondation ITIL V3 est obtenue suite à la réussite d’un examen de 40 questions à choix multiple, d’un délai de 60 minutes. La note de passage se situe à 65% (26/40).

A Casablanca Du 13 au 15 décembre 2010

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A Casablanca27-28 octobre ou 22- 23 décembre 2010

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A Casablanca Du 29 novembre au 03 décembre 2010

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Tél : 0522 527 785 - Fax: 0522 527 789contact@lmps-consulting.com

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Ce séminaire de vulgarisation, vous permettra progressivement de vous familiariser avec les concepts et les éléments de l’architecture d’un système Web et d’appréhender le vocabulaire des nouvelles technologies de développement logiciel.

Principaux points abordés • Architecture web ? - Principes généraux des architectures Web - Concepts : les rôles du client web, du serveur web, des serveurs d’applications, de HTML... • Parallèle entre les différents environnements - Environnement Java (Java, Java EE, EJB, JSP, servlets, applets...) - Environnement Microsoft «.Net» (C#, ASP.NET, VB.NET, Services Components...) - Environnement Open Source (PHP, Linux, Apache, MySQL, Struts, Eclipse...) • Enrichir une interface de site Web - Le Web 2.0 : une notion technique ou un concept marketing ? - Qu’est ce qu’un Client Riche et ce qu’il (Ajax, Flex, JSF) ? • Communication entre sites - Pourquoi et comment enrichir un site web avec XML ? - Pourquoi faire communiquer un site web avec des sites externes (B2B, B2C, Web Services...) ?

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Se repérer dans l’univers des technologies de développement d’applications WebSéminaire gratuit

Les méthodes dites «agiles» (Scrum, DSDM, RAD, ASD, Extreme Programming, Unified Process…) ont été élaborées à partir de bonnes pratiques mises en œuvre sur des projets réels. Elles privilégient la communication et l’interaction avec le client, favorisent la livraison rapide de fonctionnalités visibles et sont beaucoup plus souples que les méthodes traditionnelles face au changement. Ce séminaire vous montrera comment adaptabilité, réactivité et agilité apportent des réponses pour mieux gérer les exigences qui évoluent en permanence et éviter «l’effet tunnel» des projets qui durent, enfin comment elles concourent à l’amélioration des processus. Principaux points abordés : Les écueils dans les projets • Les principes généraux des méthodes agiles • Panorama des principales méthodes agiles • Quelques pratiques illustrées • Modalités de mise en œuvre

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Panorama des principales méthodes agiles et des meilleures pratiques de développement logiciel - Séminaire gratuit

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Avec les Communications Unifiées, la sécurité est intégrée et les menaces désintégrées.Dans le réseau intégré, la sécurité est incluse. La collaboration est ultra sécuritaire. Les renseignements privés demeurent privés. Avec les Communications Unifiées Cisco, la sécurité circule fluidement à travers tout le réseau. Toute l’infrastructure. Toutes les applications. Tous les dispositifs. Vos gens peuvent donc échanger librement – sans peur ni menaces. L’histoire se poursuit au cisco.com/integratednetwork/ca/fr.

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Chronique

Malgré la croissance rapide du secteur des NTIC, le Maroc s’est positionné en 2009, selon «The Global Information Technology Report», rapport du Forum économique mondial, 86e mondial sur

134 pays recensés en matière des TIC, devancé par des pays comme la Tunisie (38e) et l’Egypte (76e).

Quel apport du Maroc Numeric 2013 ? A-t-on réalisé des progrès ?

Certes il est tôt pour dresser l’échéancier des réalisations de ce grand chantier mais n’empêche, on peut dénicher quelques importunités. Pourquoi Windows est quasiment la plateforme software choisie comme support d’application pour bon nombre d’opérations déjà lancées dans le cadre de la stratégie numérique (Opération Nafida ou Informatisation de PME-PMI) ? Pourquoi on estime que l’Open Source n’est pas en mesure de répondre aux exigences des projets du Maroc Numeric 2013 ? L’Open Source offre bien l’opportunité d’économiser sur le coût de l’acquisition des brevets d’invention ou de la rénovation des licences. En Allemagne à Munich, par exemple, l’ensemble des services publics est en Open Source !

Autre point de vue, pourquoi ne pas opter pour une Agrégation des appels d’offres transversaux pour mieux négocier les prix? Au lieu que chaque administration ou entreprise cherche à s’approvisionner par ses propres moyens en lançant ses propres appels d’offres, n’était-il pas plus pertinent de rassembler ces appels d’offres en des opérations agrégées qui porteraient sur l’ensemble des administrations concernées ou les fédérations professionnelles, surtout, dans le cadre des dizaines d’actions transverses qui concernent à la fois plusieurs administrations ou entreprises ? C’est le cas notamment des projets e-gov et ceux relatifs à l’informatisation des PME. Une telle option pourrait permettre aux acheteurs de mieux négocier avec les grands fournisseurs hardware et software.Par ailleurs, le plan Emergence a pu précéder Maroc

Numeric 2013 pour la refonte des NTIC et ce, depuis 2005. Néanmoins, les observateurs du marché des TIC au Maroc remarquent l’affluence des SSII européennes. Qu’en est-il des entreprises et startup marocaines ? Sommes-nous en train de les balayer d’un revers de la main sous prétexte que ces profils partent pour l’argent ? Un encouragement s’impose pour développer ces entreprises, avec des évaluations et des récompenses pour les plus créatives. Il faudrait aussi veiller à baliser l’exode des compétences marocaines vers des carrières plus prometteuses. Au Maroc, on vie mieux avec moins, seulement quand on aime les nouvelles technologies, on a besoin de trouver les infrastructures, les moyens, l’encouragement et la reconnaissance pour créer des produits qui apportent de la valeur ajoutée. On a aussi besoin de croire que le développement de notre pays dans

le secteur des TIC, ou tout autre secteur, émane de nos compétences en premier avec une coopération et non une dépendance des autres malgré qu’ils soient des leaders.

D’autre part, et en dépit de son caractère transverse, le programme Maroc Numérique représente des limites sérieuses à l’instauration d’une véritable confiance numérique car malgré les mesures adoptées, la cybercriminalité demeure un fléau utilisé même pour des conflits politiques envers

nos confrères arabes. Il est nécessaire d’implémenter des actions primordiales pour une mise à niveau du cadre juridique (législatif et réglementaire) national. En effet, la législation existante permet de conclure que l’arsenal juridique marocain ne couvre pas entièrement les questions juridiques suscitées par l’utilisation et le développement des TIC et l’édification de la société de l’information. A ce titre il est impératif de mettre à niveau le cadre juridique, en adéquation avec les pratiques internationales et les exigences de la société de l’information, tout en tenant compte de l’expérience vécue, de toutes les insuffisances relevées et des difficultés rencontrées. Les technologies de l’information et de la communication sont devenues un puissant levier de développement économique et social. Notre pays doit aller son long chemin pour y parvenir !

Au coeur du Maroc Numeric 2013

Certes, il est tôt pour dresser l’échéancier des réalisations de ce grand chantier, mais n’empêche, on peut dénicher quelques importunités.

A. Bennis

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Avec les Communications Unifiées, la sécurité est intégrée et les menaces désintégrées.Dans le réseau intégré, la sécurité est incluse. La collaboration est ultra sécuritaire. Les renseignements privés demeurent privés. Avec les Communications Unifiées Cisco, la sécurité circule fluidement à travers tout le réseau. Toute l’infrastructure. Toutes les applications. Tous les dispositifs. Vos gens peuvent donc échanger librement – sans peur ni menaces. L’histoire se poursuit au cisco.com/integratednetwork/ca/fr.

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