Nouvelles lignes directrices BLS et PALS 2010€¦ · faisant ECG 12 dérivations •Instaurer...
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Nouvelles lignes directrices
ACLS et PALS
2010
Dre Marie-Ève Bélanger, directrice cours ACLS
Dre Sylvie Lamothe, directrice cours PALS
Déroulement
•8 h 30 – 9 h 35 Mise à jour en ACLS
•9 h 50 – 11 h 30 Mise à jour en ACLS et PALS
•11 h 45 – 12 h 30 Mise à jour en PALS
Un peu d’histoire
• 1960 : Apparition de la réanimation cardio-
respiratoire telle qu’enseignée actuellement
• 1962 : Défibrillation monophasique
• 1966 : AHA développe les 1res lignes de
conduite en réanimation qui sont révisées
périodiquement depuis
• 2010 : ILCOR regroupant 356 experts en
réanimation provenant de 29 pays
ILCOR 2010
• CONFIRME la sécurité et l’efficacité de
plusieurs approches déjà utilisées
• STATUE sur l’inefficacité de certaines
autres
• INTRODUIT de nouveaux traitements
ILCOR 2010
• De façon UNANIME
– Poursuivre l’emphase sur une RCR de qualité
avec une attention à la fréquence et à la
profondeur des compressions thoraciques
– Minimiser les interruptions lors du massage
cardiaque
– Éviter une ventilation excessive
Education en réanimation
• La qualité de l’enseignement et la
fréquence de mise en application des
notions pratiques sont des facteurs
déterminants pour améliorer la qualité des
soins en réanimation
• Idéalement, les recertifications ne
devraient pas être limitées à 2 ans. Des
possibilités de mise en application plus
fréquentes sont nécessaires.
Les BRADYCARDIES
L’algorithme de la bradycardie
se concentre sur la prise en
charge des bradycardies
cliniquement significatives, c’est-
à-dire inappropriées pour la
condition clinique
Les BRADYCARDIES
• Rechercher les causes tout en accordant
une attention particulière à la possibilité
d’hypoxémie
• Rechercher la présence de Bloc AV en
faisant ECG 12 dérivations
• Instaurer rapidement le traitement de cas
instables
Les BRADYCARDIES
• L’ATROPINE
– Traitement pharmacologique de 1re ligne pour une
bradycardie symptomatique
– Mesure temporaire en attendant pacemaker lors
d’un bloc AV
– Dose 0.5 mg IV aux 3-5 minutes (max 3 mg)
– Attention à ne pas aggraver l’ischémie lors d’un
SCA
– Inefficace chez les transplantés cardiaques
Les BRADYCARDIES• Le PACEMAKER externe
– Raisonnable comme mesure temporaire chez
les patients instables ne répondant pas à
l’atropine
– Pacing externe immédiat à considérer chez les
patients instables en bloc AV de haut degré
lorsqu’un accès IV n’est pas disponible
– Une pacemaker endoveineux est
probablement indiqué chez les patients ne
répondant pas au traitement pharmacologique
ni au pacemaker externe
Les BRADYCARDIES
• Traitement pharmacologique alternatif indiqué
lorsque bradyarythmie ne répondant pas à
l’atropine et/ou pacemaker non disponible
– Dopamine (2 à 10 ug/kg/min) : Bradycardie
symptomatique particulièrement si hypotension et
atropine inefficace ou contre-indiquée
– Épinéphrine (2 à 10 ug/min) : Bradycardie
symptomatique particulièrement si hypotension et
atropine inefficace ou contre-indiquée
Les TACHYCARDIES
• Algorithme simplifiés
• Stable ou instable ?
• QRS large ou étroit ?
• Régulier vs irrégulier ?
Les TACHYCARDIESDéterminer si le patient est
INSTABLE, c’est-à-dire si la
fonction d’un organe vital est
altérée de façon aigue ou risque
imminent d’arrêt cardiaque
Si tel est le cas, procéder
immédiatement à une
CARDIOVERSION
Classe 1
• Une EXCEPTION:
• Dans certains cas de tachycardies
régulières à QRS étroits, un essai
d’adénosine peut être considéré
La CARDIOVERSION
La CARDIOVERSION
• Fibrillation auriculaire : débuter à 120 –
200 Joules si biphasique (200 J si
monophasique) et augmenter
progressivement si 1er choc inefficace
• Flutter auriculaire / TSVP : débuter à 50
Joules si biphasique (200 J si
monophasique) et augmenter
progressivement si 1er choc inefficace
La CARDIOVERSION
• TV monomorphe : débuter à 100 Joules puis
augmenter progressivement (pas d’étude,
basé sur opinion d’experts) classe IIb
• TV polymorphe : habituellement
synchronisation impossible donc procéder à
une DÉFIBRILLATION selon algorithme
La TACHYCARDIE SINUSALE
• La plus fréquente et résulte d’un stimuli
physiologique : fièvre, anémie, choc
• Limite supérieure est définie par la formule
suivante 220 batt./min – âge du patient
• Pas de traitement spécifique; traiter la
cause
La TSVP
• Adénosine
– 6 à12 mg IV suivi de 20 cc NS Classe I
– Défibrillateur à proximité lorsque WPW est
considéré
– Sécuritaire en grossesse
– Ne pas donner si patient avec asthme
– Interactions médicamenteuses importantes
• Dose si théophylline, caféine, théobromine
Dose (3 mg) si dipyridamole, carbamazépine,
transplantés cardiaques, accès veineux central
Diagnostic différentiel
• Si les manœuvres vagales ou l’adénosine
sont inefficaces ou ralentissent la
tachyarythmie permettant un ddx, pensez :
– Tachycardie auriculaire ectopique
– Tachycardie auriculaire multifocale
– Tachycardie jonctionnelle
– Flutter auriculaire avec bloc régulier 2:1, 3:1
Traitements alternatifs
• Vérapamil : À réserver uniquement aux
patients avec TSVP avec circuits de
réentrée ou autres tachycardie d’origine
supraventriculaire (tachycardie à QRS
étroits régulière ou irrégulière)
• Contre-indiqué si suspicion WPW et
patients avec insuffisance cardiaque
– 2.5 à 5 mg IV sur 2 min. Possibilité de répéter
5 à 10 mg aux 15 à 30 min. pour un max de
20 à 30 mg
Traitements alternatifs
• Diltiazem : mêmes indications que le
Vérapamil mais probablement moins de
risques de précipiter décompensation
cardiaque chez patients avec insuffisance
du VG
– 15 à 20 mg (0.25 mg/kg) IV sur 2 min. avec
possibilité de répéter au besoin 2e dose de 20
à 25 mg (0.35 mg/kg).
– Perfusion si efficace à titrer 5 – 15 mg/h
Traitements alternatifs
• B-Bloqueurs : Plusieurs agents disponibles
pour le traitement des tachyarythmies
supraventriculaires
– Métoprolol, esmolol, propranolol, aténolol et
labétalol
– Réduit le débit cardiaque chez le patient avec
insuffisance cardiaque donc risque de
décompensation
– Aussi, bradycardies, bloc AV, hypotension,
bronchospasme
Traitements alternatifs• Métoprolol (b1 spécifique) : 5 mg sur 1 à
2 min à répéter aux 5 min (max de 15 mg)
• Esmolol (b1 spécifique) : dose de charge
0.5 mg/kg sur 1 min suivie d’une perfusion
de 50 ug/kg/min. Si inefficace, répéter le
bolus et augmenter perfusion de 50
ug/kg/min (max 300)
• Propranol (non sélectif) : 0.5 à 1 mg sur 1
min (total 0.1 mg / kg)
• Atenolol (b1 sélectif) : 5 mg sur 5 min a
répéter 1 fois à 10 min
Traitements alternatifs
Tous les agents bloquant le nœud
AV (b-bloqueurs, bloqueurs
calciques, adénosine, digoxin) ne doivent
PAS être utilisés chez les patients FA ou
flutter ET syndrome pré-excitation
(tachycardie Irrégulière à QRS large)
Ne JAMAIS administrer 2 bloqueurs
du nœud AV à action prolongée
Les Tachycardies à QRS large
• Régulière : TV ou TSVP avec bloc de branche
• Si l’étiologie demeure indéterminée et que le
rythme est régulier et le QRS monomorphe,
l’utilisation d’adénosine serait diagnostique
et/ou thérapeutique classe IIb
• L’adénosine est contre-indiquée pour une
tachycardie à QRS large, instable, irrégulière
ou polymorphe classe III
Les tachycardies à QRS large• Tachycardie Ventriculaire :
– Antiarythmique IV :
– Procaïnamide 17 mg/kg en perfusion 20 à
50 mg/min classe IIa
– Amiodarone 150 mg sur 10 min à répéter
au besoin puis perfusion (total max 2.2 g sur
24 h) classe IIb
– Sotalol 1.5 mg/kg sur 5 min selon 1 étude
(recommandation américaine du fabricant
sur 5 h) classe IIb
Les Tachycardies à QRS large
• Tachycardie Ventriculaire
• Si 1 antiarythmique inefficace, ne jamais
donner un autre agent sans consultation
d’un expert classe III
• Considérer la cardioversion électrique ou
la consultation d’un expert classe IIa
• Lidocaïne moins efficace que les 3
autres, agent de 2e ligne ne faisant plus
partie de l’algorithme
Les tachycardies à QRS large
• Irrégulières : FA avec bloc de branche,
FA chez patient avec syndrome de pré-
excitation (WPW) ou TV polymorphe
• NE JAMAIS DONNER D’ADENOSINE car
risque de dégénérer en Fibrillation
Ventriculaire
Les tachycardies à QRS large
• Fibrillation auriculaire :
– Instable = cardioversion immédiate
– Stable = B-Bloqueurs ou Diltiazem IV pour
contrôler la fréquence classe IIa
– Si suspicion de syndrome de pré-excitation:
• ÉVITER tout bloqueur AV
• Cardioversion électrique ou antiarythmique tel
Procaïnamide ou Amiodarone
• Si possible, consultation avec un expert est
recommandée
Les Tachycardies à QRS large• TV Polymorphe :
– Instable = défibrillation immédiate
– Stable = traitement selon cause sous-jacente
– Torsade de pointe : cesser toute médication
prolongeant QT, magnésium 1 à 2 g IV,
isoproterenol, pacing ventriculaire
– Syndrome long QT familial : magnésium, pacing
ventriculaire et/ou B-Bloqueurs
– Syndrome long QT acquis: magnésium, pacing
ou isoproterenol seulement si bradycardie ou
pause associée
Les tachycardies à QRS large
• TV Polymorphe :
– Sans prolongation du QT : le plus souvent
2o à l’ischémie myocardique
• Amiodarone IV ou B-Bloqueurs Classe IIb
• Magnésium est habituellement inefficace
Classe IIb
Objectifs du traitement du SCA
↓ taille nécrose myocardique (préservation
de la fonction ventriculaire gauche, de l’IC
et limiter les autres complications cardio-
vasc.)
Prévention événements cardiaques
majeurs défavorables (décès, IMA non
fatal et besoin de revascularisation
urgente)
Traiter les complications menaçant la vie
(FV,TVSP,tachycardie instable et brady sx)
3 délais dans le traitementDébut des sx ad reconnaissance par le pt
(le plus long)
Transport pré-hospitalier (ECG)
Évaluation à l’urgence (25 à 33 % délai)
ECG préhosp. (I)
Taux mortalité ↑ si temps transport > 30 min. (8.9 vs 1.9 %)
Protocole transport vers un centre de cathé.
si délai< 90 min
CI thrombolyse (I)
choc cardiogénique (I)
Door to departure < 30 min
Hx et ECG < 10 min (interprétation ECG par
machine (IIa))
Troponine: nég 4-6 h
refaire 6 et 12 h après début dlr
(I)
ϴ autres marqueurs reconnus
SCA
ASA:160-325 mg (IIa)(I en pré-hosp.)
supp. si nausée
O2:si dyspnée, hypoxie, IC
≥ 94% (I)
Nitro:(I)
Morphine: ϴ réponse aux nitrates(I)
attention dans AI/NSTEMI (↑ mortalité)
efficacité des autres analgésiques
inconnu
STEMI ou BBG nouveau
• Reperfusion PTCA (I)
Thrombolyse (I)
(si < 3h depuis début des sx ϴ préférence
dans la stratégie)
ϴ délai ( ↑ mortalité, III )
AI/NSTEMI
Stratification du risque basé sur:
Hx
Cx
Labo
ECG
2 Questions: Probabilité que sx = occlusion
coronarienne
Probabilité issues défavorables
Attention les outils de stratification ne sont pas là
pour aider au congé du patient
PTCA après RCS
Si STEMI (I)
Si présumé ischémique mais ϴ STEMI(IIb)
Coma ϴ une CI à la PTCA
ϴ délai pour autres tx ( hypothermie thérapeutique IIa)
Donc ECG rapide post RCS (I)
Héparine
IV vs HBPM
STEMI: si thrombolyse lovenox un peu
mieux (IIa)
si PTCA ( lovenox sécuritaire et
efficace, alternative à l’héparine iv IIb)
B-Bloqueurs
Controversé
B-Bloqueurs iv: récente évidence =aucun bénéfice particulier sur mortalité, taille IM, prévention arythmie et ré infarctus
Bénéfice statistiquement significatif à court terme sur la mortalité chez les pts à bas risque (Killip I)
Peut être bénéfique pour les NSTEMI (débuter pos dans les 24 premières heures dans le SCA (I))
ϴ évidence pour supporter l’utilisation des B-Bloqueurs iv à l’urgence sauf si
-HTA sévère
-Tachyarythmie sans CI (IIa)
Plavix
Pts avec SCA et ↑ marqueurs ou Δ ECG
(↓ AVC,issus défavorables ) si plavix ajouté à l’ASA et héparine dans les 4 h de son arrivée à l’hôpital
Si donné dans les 6 h ou + avant PTCA avec SCA sans ↑ ST : ↓ événements ischémiques dans les 28 jours
Si PAC évaluer risques/bénifices; les enlever 5 à 7 jrs avant chx
Plavix
STEMI et SCA à risque modéré ou élevé: plavix 300 à 600 mg (I)
Si > 75 ans avec STEMI et thrombolyse ajouter plavix 300 mg avec ASA et Héparine
Si<75 ans avec NSTEMI ou STEMI :plavix300 à 600mg
Si suspicion SCA (ECG et tropo N):plavixsi allergie ASA ou intolérance (IIa)
Inhibiteurs des canaux calciques
• Peu d’évidence que ce méd. est une
alternative si CI aux B-Bloqueurs
• ϴ ↓ mortalité après IMA; peut être délétère
Inhibiteurs ACE
1er 24h d’un STEMI (I) si IC
FeVG < 40%
ϴ hypotension
Utile chez pt avec IMA avec ou sans
thérapie de reperfusion (IIa)
ϴ iv dans les 1ers 24h (III: hypotension)
Arrêt cardiaque durant PTCA
RCR standard
Raisonnable d’utiliser RCR mécanique
(IIa)
CEC (IIb) si pas de réponse à ACLS
« Cough CPR » (IIa)
Vérapamil iv (intra coronarien) si TV de
reperfusion
Arrêt cardiaque durant tamponnade
cardiaque
Dx et Tx rapide
ϴ en arrêt :faire péricardiocentèse avec
guidance échographique
En arrêt : péricardiocentèse avec ou sans
échographie (IIa)
Thoracotomie au DU si tamponnade dû à
un trauma (IIb) ; peut ↑ survie p/r
péricardiocentèse
Arrêt cardiaque suivant chirurgie
cardiaque
• Resternotomie :raisonnable de le faire si
équipement et personnel appropriés aux SI
(IIa)
ϴ en dehors des SI
• Compression thoracique standard (IIa) si
resternotomie non disponible immédiatement
• Si réfractaire aux manœuvres de réa.
standard : CEC et PAC (IIb)
• Même méd. (épi,….)
AVC
D’s minimiser dommage tissu cérébral
avec maximum récupération
Détection
Dispatch 911
Delivery
Door triage
Data rapide
Decision
Drug
Disposition soins neuro
Pré hospitalier
O2 si sat < 94 % (I)
Évaluation pré-hosp: CPSS ( Cincinnati
prehospital Stroke Scale)
Début : transport de la personne susceptible
d’établir le début
Hôpital prêt
Centre avec thrombolyse
ϴ traité HTA (III) tx si hypotension
Time is brain
Évaluation en 10 min
O2 si hypoxie (sat < 94 %) (I)
ϴ ECG avant CTScan
Monitoring 24h
CTScan dans les 25 min et interprétation
dans les 45 min.
Candidat à la thromolyse ou nonSi non thrombolysable : ASA et admission unité
AVC
Candidat thrombolyse (I): < 3h (protocole)
3-4.5h degré bénéfice plus petit
même critères
exclusion > 80 ans
NIHSS > 25
ATC pos
DM et ATCD AVC
ϴ approuvé par FDA mais recommandé
AHA
milieu expérimenté
Thrombolyse IA (I) si CI thrombolyse iv ; non approuvé
Traitement général
Unité AVC « Bénéfice idem à la thrombolyse »
Prévention hypoxie
Tx HTA
Contrôle glycémie
Maintenir tº
Support nutritionnel
Traitement HTA
Traiter HTA si thrombolyse
-TAS ≤185 et TAD ≤110 mm Hg
labetalol 10-20 mg iv sur 1-2 min RX1
nicardipine iv 5 mg/h
hydralazine
Si non maintenue <185/110 ϴ thrombolyse
Monitoring TA aux 15 min x 2h si RtPA aux 30 min x 6h et aux heures x 16h
Traitement HTA si ϴ thrombolyse
↓ TA si TAS > 220 ou TAD > 120
↓ si IMA
IC
Dissection aortique
↓ 15-25 % dans le 1er jour
Tº
• Traiter fièvre si > 37.5ºC
• ϴ donné scientifique pour
recommander hypothermie (IIb)
• Dépistage dysphagie au chevet
911
↑ performance de réanimation si
personnel au 911 qualifié à donner
des instructions claires (I)
Recommander de commencer RCR
BLS
RCR haute qualité ↑ survie (I)
Souvent fait seulement à l’arrivée des
ambulanciers
20-30% ont RCR en pré-hosp
CAB (2005 ABC) Compression
Airway
Breathing
C:Compressions thoraciques
↑ pression intrathoracique
↑ débit sg et O2 cardiaque et cerveau
Classe I
Débit sanguin dépend de la compression
thoracique donc débuter en 1er
Faire ventilation en 1er prend du temps donc si
compression en 1er ↓ délai et ↑ chance d’avoir
RCR rapidement (IIb)
Gens réticents à faire ventilation
Ventilation sera faite après 18 sec max suivant
ACR
« Hands-only RCR »
20-30% RCR avant ambulanciers
↑ survie p/r à ϴ RCR
Survie égale p/r RCR conventionnel
-Premières min. taux O2 reste adéquat
-Si VRS sont ouvertes, décompression
passive donne échanges
Intervalle de temps où l’on peut continuer de
cette façon est imprécise
RCR
On recommande une RCR conventionnelle
si ACR pédiatrique (sauf si ACR soudain
chez ado avec témoin ↑ survie)
si ACR par asphyxie
si ACR prolongé
C:compressions thoraciques
Push hard and fast
Planche de bois (―) éviter délai
Adulte 5 cm(IIa) (4-5 cm 2005)
≥ 100/min(IIa) (app.100/min 2005)
Temps comp/décomp égaux
MINIMISER LES INTERRUPTIONS (IIa)
Changer aux 2 min. de masseurs
30:2
AB: airway et breathing
Resp. sur 1 sec
↑ thorax
1 resp chaque 5-6 sec (10-12/min)
Bouche à bouche ou nez à bouche
Éviter ventilation excessive (III)
Ventilation avec masque et ambu avec AA ou O2
ϴ sellick (III) sauf pour mieux voir cv
Combitube, masque laryngé, intubation
Techniques et équipement
particulier lors de RCR
Compressions thoraciques à haute fréquence (> 120/min) IIb
RCR avec thorax ouvert (si durant chx où thorax ou abd ouvert,post op chx card.)IIa
Thoracotomie au DU si trauma pénétrant avec temps transport court
Compression thoraco-abd: peut-être considéré à l’hôpital (IIb) ; ϴ hors hôp. ou enf.
Cough RCR: salle hémo.,ϴ retard tx (IIb)
RCR assis: si hosp. et intubé (IIb)
Coup de poing thoracique: ϴ si arrêt hors de l’hôp. sans témoin (III)
oui si témoin avec moniteur, TVSP si déf non disponible immédiat (IIb)
Aide compression thoracique: ϴ évidence pour ou contre
ECMO ou CEC:ϴ évidence; oui si cause réversible de l’ACR et ACR brève (hypothermie,
intox., myocardite, avant transplantation, IMA:avant revasc.)
Corps étrangers
Efficacité des manœuvres de désobstruction est basée sur rétrospect et anecdotes
Tape dos, compressions thorax et abd. sont faisables et efficaces chez adultes et enf >1 an
Par simplicité on enseigne comp. abd (IIb)
chez pt conscient
Si obèse ou grossesse avancée: compressions thoraciques
Si inconscient: RCR et à chaque cycle on regarde si objet à enlever
BLS pédiatrique
1/3 des enfants avec ACR en dehors de
l’hôpital reçoivent RCR
Meilleure chance de survie si origine card.
Survie des ACR hors de l’hôpital
ϴ Δ en 20 ans (3% nourrisson, 9% enf et
ado)
BLS
Commencer RCR avant de demander de l’aide ou en même temps si 2 secouristes
CAB même si ACR asphyxique
RC où l’on doit commencer les compressions thoraciques n’est pas connu donc la limite demeure à 60/min avec mauvaise perfusion
BLS
RCR péd. optimale inclut compression et
ventilation
Hands-only: si ACR asphyxique ϴ meilleur px
qu’avec aucune réanimation
si ACR card. Hands-only aussi
efficace que RCR standard dans 29%
RCR standard est la méthode optimale mais les
compresssions seules sont préférables à
aucune RCR (I)
Compressions thoraciques
Push hard and fast
Profondeur : 4 cm nourrissons (⅓)
5 cm enfants (I) (2005 ½-⅓)
100/min
Temps contractions-relaxation égal
MINIMISER INTERRUPTION
Éviter hyperventilation
• Défibrillation manuel préférable au DEA pour
nourrisson
• Si non disponible : DEA avec atténuateur péd.
• Si atténuateur péd. non disponible : DEA
Préférable d’avoir défibrillation à haute énergie
que pas de défibrillation
Thérapie électrique
Arrêt Cardiaque adulte
RCR de qualité
Défibrillation
précoce
Pas de changement sur la survie :
médicaments, airway avancé
Arrêt cardiaque adulte
• RCR DE QUALITÉ
– Minimiser toute interruption
– Cycle de 30:2
– Minimum de 100 compressions à la minute
– À l’exception de la défibrillation, toute autre
intervention (accès vasculaire,
administration de médicaments, intubation
ou autres mesures avancées de prise en
charge des voies respiratoires) ne doit
interrompre la RCR
Arrêt Cardiaque Adulte
• Pas d’évidence suffisante pour
recommander une séquence ou un
moment spécifique durant un cycle de
2 minutes pour l’administration de la
médication ou de la prise en charge des
voies aériennes
• Dépends également de l’équipe en
place et de leur compétence
• Toujours considérer les H et les T
FV / TV sans Pouls
• Défibrillateur Biphasique : dose
recommandée par le fabricant 120 à 200
Joules Classe I
• Si la dose est inconnue, utiliser la dose
maximale Classe IIb
• Doses subséquentes au moins
équivalentes à la 1re et dose plus élevée
peut être considérée Classe IIb
• Défibrillateur Monophasique : dose
initiale et subséquentes de 360 Joules
FV / TV sans Pouls
• Débuter la RCR immédiatement même si
le défibrillateur est à proximité pour tous
les patients Classe I
• Plus l’intervalle entre la dernière
compression et le choc est court, plus les
chances que la défibrillation soit efficace
augmentent
• Le bénéfice de retarder la défibrillation
pour permettre un cycle de RCR demeure
incertain Classe IIb
FV / TV sans Pouls
• Coup de poing précordial
– Peut être considéré pour tenter de
corriger une tachyarythmie ventriculaire
instable au moniteur lorsqu’un
défibrillateur n’est pas immédiatement
disponible Classe Iib mais ne doit
JAMAIS retarder la RCR ni la
défibrillation
FV / TV sans pouls
• Vasopresseurs : après au moins 1 cycle
de RCR et 1 défibrillation Classe IIb
–Aucune recommandation sur le moment
d’administration
• Épinéphrine 1 mg aux 3 à 5 min
• Vasopressine 40 unités (remplaçant 1re
ou 2e dose d‘épinéphrine Classe IIb
–Aucun avantage sur l’épinéphrine
FV / TV sans Pouls• Antiarythmiques :
– Amiodarone à considérer lorsque RCR,
défibrillation et vasopresseurs inefficaces Classe IIb
• Le seul antiarythmique ayant montré amélioration de
la survie à court terme (admission à l’hôpital)
• Dose initiale 300 mg, possibilité de répéter dose de
150 mg
– Alternatives :
• Lidocaïne 1 à 1.5 mg/kg avec possibilité de répéter
0.5 à 0.75mg/kg (max 3 mg/kg)
– A considérer si Amiodarone non disponible Classe IIb
• Magnésium 1 à 2 g seulement si torsade de pointe
associée à long QT
Asystolie / AESP
• RCR
• Chercher causes (H et T)
– Assurer ventilation et oxygénation adéquates
– Bolus cristalloïdes IV / IO
– Si l’embolie pulmonaire est fortement
suspectée ou connue pour être l’étiologie,
fibrinolyse peut être considérée Classe IIa
– Décompression à l’aiguille d’un pneumothorax
sous tension
Asystolie / AESP
• Un vasopresseur peut être administré dès
que possible Classe IIb
– Épinéphrine 1mg aux 3 à 5 min
– Vasopressine 40 unités pouvant
remplacer la 1re ou 2e dose d’épinéphrine
Classe IIb
• Aucun avantage sur l’épinéphrine
• L’administration de routine de l’atropine
ne démontre aucun bénéfice Classe IIb
Asystolie / AESP
• Bicarbonates
– Administration de routine n’est pas
recommandée Classe III
• Calcium
– Aucune étude n’a démontré de bénéfices donc
non recommandé Classe III
• Pacing
– Non recommandé de routine chez les patients
en arrêt cardiaque Classe III
Monitoring durant RCR• Pouls de massage
– Aucune étude n’a démontré l’utilité clinique de
vérifier le pouls de massage durant la
réanimation
• Capnographe quantitatif
– À considérer chez les patients intubés durant
une réanimation pour monitoriser la qualité de
la RCR et détecter ROSC durant RCR ou
lorsqu’il y a apparition d’un rythme organisé
Classe IIb
• PETCO2 < 10 mmHg = peu de chance de ROSC
• PETCO2 augmente à 35 -40 mmHg = ROSC ?
Monitoring durant RCR
• Saturation veineuse centrale (SCVO2)
– Lorsque déjà en place, il est raisonnable de
l’utiliser pour monitoriser la qualité de la RCR,
optimiser les compressions thoraciques et
détecter ROSC durant la RCR ou lors de
l’apparition d’un rythme organisé Classe IIb
• Saturation O2 / Gaz artériel
– Ne sont pas des indicateurs fiables
Monitoring durant RCR
• Echocardiographie
– Aucune étude n’a étudié l’impact de
l’échocardiographie sur l’outcome d’un
patient en arrêt cardiaque
– Potentiellement utile pour diagnostiquer
tamponnade cardiaque, embolie
pulmonaire, ischémie ou dissection
aortique
Monitoring durant RCR
• Échocardiographie
– 3 études prospectives ont démontrées que
l’absence de mouvement de la paroi
cardiaque à l’écho durant une réanimation
est fortement prédictive d’une absence de
ROSC
– L’échocardiographie transthoracique ou
transoesophagienne peut être considérée
pour diagnostiquer des causes traitables
d’arrêt cardiaque et de guider des
décisions thérapeutiques Classe IIb
Administration de médicaments
durant réanimation• Pas de données suffisantes pour spécifier
le moment ainsi que la séquence précise
d’administration de la médication durant la
réanimation
– Ne doit en aucun moment interrompre la RCR
– Bolus 20 cc NS suite à l’administration
périphérique
– Tous les médicaments utilisés en ACLS ont
été administrés IO même si peu d’information
sur l’efficacité réelle
Administration de médicaments
durant la réanimation– L’administration endotrachéale
d’épinéphrine, de vasopressine et de
lidocaine peut être considérée Classe IIb
• Les doses optimales demeurent inconnues :
2 à 2.5 fois la dose vs 3 à 10 fois la dose
pour l’épinéphrine
– L’administration IV ou IO demeure la
VOIE PRIVILÉGIÉE
Airway avancé• Pas d’évidence suffisante pour
recommander le moment optimal pour
effectuer l’intubation ou autre airway
avancé lors d’une réanimation cardiaque
• Avantages d’un airway avancé
– RCR et ventilation indépendantes
– Amélioration potentielle de la ventilation et de
l’oxygénation
– Diminue le risque d’aspiration
– Permet minitoring avec capnographe
Situations Spéciales
• Les lignes directrices de 2010 ont étudiées
15 situations particulières en arrêt
cardiaque en ACLS
• Certaines situations ont aussi été étudiées
dans le cadre du PALS
Asthme
• BiPAP : utile comme mesure à court terme
chez patient en insuffisance respiratoire
aigue afin de retarder ou d’éviter l’intubation
• Kétamine : peut être utile comme agent
sédatif lors d’une intubation
• Choisir le plus gros tube endotrachéal
possible pour diminuer les résistances
Asthme
• Post-intubation
• Paramètres ventilatoires
– RR plus lent avec plus petit volume (6 à 8
ml/kg), temps inspiratoire plus court avec
temps expiratoire prolongé
• Hypercapnie permissive réduit le risque de
barotrauma (hypoventilation légère)
• Sédation adéquate
Asthme
• Post-intubation
• Détérioration aigue
– DOPE
• Risque de pneumothorax sous-tension
augmenté
– Auto-Peep
• Ventilation au masque temporaire et
compression de la cage thoracique pour
permettre de diminuer air trapping
Anaphylaxie
• BLS
– Prise en charge rapide et PRÉCOCE des
voies aériennes avec mise en place d’une
mesure de airway avancé
– Administration immédiate d’épinéphrine 0.2 à
0.5 mg (1:1000) IM au niveau du tiers moyen
de la cuisse, à répéter aux 5 à 15 minutes
Anaphylaxie
• ACLS
• Airway potentiellement difficile avec plan B
incluant airway chirurgical rapidement
disponible Classe I
• Réplétion volémique agressive Classe IIa
Anaphylaxie
• Épinéphrine
– Dose initiale lors d’un choc
anaphylactique: IM aussi efficace que IV
– Lorsque accès veineux en place,
considérer administration IV classe IIa
avec monitoring cardiaque continu Classe I
• 0.05 à 0.1 mg chez patient non en arrêt
• Dose usuelle chez patient en arrêt cardiaque
• Perfusion à considérer 5 à 15 ug/min Classe IIa
Anaphylaxie
• Alternatives
• Autres vasopresseurs a considérer si pas
de réponse à l’épinéphrine Classe IIb
– Vasopressine a démontré bénéfice dans 1
étude chez chez des patients (avec ou sans
arrêt cadiaque) ne répondant pas à
l’épinéphrine
Arrêt cardiaque en grossesse
• 2 patients potentiels : mère et fœtus
• L’espoir de survie du fœtus dépend de la
survie maternelle
– Mère en position latérale gauche pour éviter
compression possible de la VCI par l’utérus
gravide
– O2 100%
– Reconnaître et traiter agressivement
l’hypotension maternelle
Arrêt cardiaque en grossesse -
BLS• Afin de réduire le risque de compression
de la VCI et assurer une RCR de qualité, l
est raisonnable de déplacer manuellement
l’utérus vers la gauche chez la patiente en
décubitus dorsal Classe IIa
– Si impossible, placer la patiente en DLG et
utiliser planche pour supporter le thorax et le
bassin Classe Iib
– Compressions thoraciques un peu plus
hautes que d’habitude (élévation du
diaphragme)
Arrêt cardiaque en grossesse-
ACLS• Airway difficile
– Voies aériennes : œdème, friabilité,
hypersécrétion et hyperémie
– Voies aériennes supérieures plus petites lors
T3
– Intubation manquée est une cause majeure
de mortalité et morbidité en obstétrique
– Désaturation plus rapide
Arrêt cardiaque en grossesse-
ACLS• Circulation
– Défibrillation selon ACLS
– Si monitoring maternel ou fœtal, il est
préférable de le retirer Classe IIb
– Médication aux doses usuelles
• Penser aux causes réversibles (H et T)
– Maladies cardiaques cause 1re de mortalité
maternelle
Arrêt cardiaque et grossesse-
Causes particulières• Toxicité Sulfate de Magnésium
– Effets cardiaques : changement à l’ECG, bloc
AV, bradycardie, hypotension et arrêt
cardiaque
– Effets neurologiques, gastro-intestinaux,
cutanées et anomalies électrolytiques
– Administration empirique de Calcium peut
être « lifesaving »
• Pré-éclampsie / éclampsie
• Embolie liquide amniotique
• Complications anesthésiques
Arrêt cardiaque en grossesse-
césarienne • Activation de l’équipe dès qu’un arrêt
cardiaque survient chez patiente enceinte
avec utérus au niveau de l’ombilic Classe I
• À considérer après 4 minutes de réanimation
adéquate sans ROSC Classe IIb
• Objectif de délivrance du fœtus en 5 minutes
du début des manœuvres de réanimation
• Risque de Airway plus difficile
• Études de survie
– Pas de différence pour adulte obèse
– Survie diminuée chez l’enfant obèse
• Aucune modification aux techniques de
BLS et ACLS standard
Obésité morbide
Embolie Pulmonaire
• Souvent AESP
• Modifications ACLS
– Chez les patients en arrêt cardiaque suite à
embolie pulmonaire prouvée ou fortement
suspectée, l’administration de fibrinolytique
est recommandée Classe IIa
– L’administration de routine de fibrinolytique
durant un arrêt cardiaque n’a aucun bénéfice
et n’est pas recommandée Classe III
Troubles électrolytiques-
Hyperkaliémie• ACLS : traitement particulier
• Stabilisateur de la membrane
– Chlorure de calcium 5 à 10 ml sur 2 à 5 min
ou Gluconate de calcium 15 à 30 ml sur 2 à
5 min
• Shift de K+ dans les cellules
– Bicarbonates 50 mEq sur 5 min
– 50 ml D50% + 10 unités Insuline R IV sur 15
à 30 minutes
– Ventolin en nébulisation sur 15 minutes
Troubles électrolytiques-
Hyperkaliémie• Promouvoir l’excrétion de K+
– Furosémide 40 à 80 mg IV
– Kayexalate 15 à 50 g P os ou IR
– Dialyse
Troubles électrolytiques-
Hypokaliémie• Rare et habituellement associée avec
hypomagnésémie
• L’effet de l’administration de bolus de
potassium pour un arrêt cardiaque
suspecté secondaire à une hypokaliémie
est inconnu et non recommandé Classe III
Troubles électrolytiques-
Anomalies du Na+
• Les anomalies du sodium ne
semblent pas être une cause
principale d’arrêt cardiaque et il
n’existe aucune recommandation
spécifique quant à son dosage ou au
traitement en ACLS
Troubles électrolytiques-
Hypermagnésémie• Manifestations cliniques
– Neurologiques : faiblesse musculaire,
paralysie, ataxie, somnolence, confusion
– Cardiovasculaires : hypotension, bradycardie,
arythmies, hypoventilation, arrêt cardiaque
• Traitement
– Chlorure de calcium 5 à 10 ml ou
– Gluconate de calcium 15 à 30 ml sur 2 à 5
min Classe IIb
Troubles électrolytiques-
Hypomagnésémie• Beaucoup plus fréquente que
l’hypermagnésémie
• Peut être associée à une TV polymorphe
incluant une torsade de pointe
• Lors d’un arrêt cardiaque secondaire à
une hypomagnésémie, l’administration
d’un bolus de Sulfate de Magnésium1 à
2 g IV est recommandée Classe I
Troubles électrolytiques-
Anomalies du ca2+
• Arrêt cardiaque secondaire à une
anomalie du calcium est rare et aucune
étude n’a évaluée le traitement d’une hypo
ou hypercalcémie en arrêt cardiaque
• L’utilisation de calcium est considérée
lorsqu’une hyperkaliémie ou une
hypermagnésémie est suspectée à
l’origine de l’arrêt cardiaque Classe IIb
Intoxication et ACLS
• Beaucoup de questions demeurent
sans réponse
– Quelques recommandations basées sur
la littérature (evidence-based)
– Majorité de la recherche consiste en
case report, petite étude de cas (case
serie), études animales ou
pharmacocinétiques
Intoxication et ACLS
• Mesures générales
– ABC !!
– Décontamination GI
• 1 dose unique de charbon de bois
indiquée si
–Agent ingéré potentiellement fatal
–< 1h de l’ingestion
• Contre-indiqué si caustiques, métaux ou
hydrocarbures
Intoxication Opiacés
• BLS et ACLS standard
– Chez le patient avec surdose d’opiacé connue
ou fortement suspectée se présentant en
insuffisance respiratoire, la ventilation par
masque doit être débutée suivie de
l’administration de naloxone et
l’établissement d’un airway avancé si
absence de réponse Classe I
– Dose de 0.04 à 0.4 mg IV initialement à
augmenter progressivement jusqu’à 2 mg
– Le naloxone n’a aucun rôle en arrêt
cardiaque
Intoxication Opiacés
• PALS
– Support ventilatoire et oxygénation Classe I
– Naloxone utile pour renverser la dépression
respiratoire Classe I
• Risque tachycardie, HTA, arythmies et
OAP
• Ventilation adéquate au préalable
• Administration IM
Intoxication Benzodiazépines
• BLS et ACLS standard
– L’administration de flumazenil chez des
patients comateux d’origine inconnue est
risquée et non recommandée Classe III
– Le flumazenil n’a aucun rôle lors d’un arrêt
cardiaque
• Par contre, le flumazenil peut être utilisé
de façon sécuritaire pour renverser une
sédation excessive iatrogénique en
absence de contre-indications
Intoxication B-Bloqueurs
• BLS et ACLS standard
– Épinéphrine à haute dose peut être indiquée
• Risque instabilité hémodynamique
réfractaire
– Glucagon 3 à 10 mg (0.05 à 0.15 mg/kg) IV
sur 3 à 5 min suivi d’une perfusion 3 à 5 mg/h
(0.05 à 0.1 mg/kg/h) Classe Iib
• Risque de vomissement = protection des
voies aériennes
Intoxication B-Bloqueurs
• Insuline : protocole habituel lors des
études
– À considérer si choc réfractaire Classe IIb
– Bolus Insuline R 1 unité/kg avec dextrose
0.5 g/kg suivi d’une perfusion de 0.5 à 1
unité/kg/h d’insuline avec 0.5 g/kg/h de
dextrose
– Maintenir glycémie entre 5.5 et 14 mmol/L
– Risque d’hypokaliémie associée : maintenir
K+ sérique entre 2.5 et 2.8 mEq/L
Intoxication B-Bloqueurs
– Calcium
• A considérer si choc réfractaire Classe IIb
• 0.3 mEq/kg (0.6 ml/kg de gluconate de
Ca2+ ou 0.2 ml/kg de chlorure de Ca2+) IV
sur 5 à 10 min suivie d’une perfusion de 0.3
mEq/kg/h
• Monitoring étroit de la calcémie et éviter
hypercalcémie sévère (Ca ionisé sérique 2
fois la normale)
– Émulsion lipides : consulter toxicologue
Intoxication B-Bloqueurs• PALS
– Perfusion d’épinéphrine à haute dose Classe IIb
– Considérer glucagon Classe IIb
• Adolescents : 5 à 10 mg sur px min suivi d’une
perfusion
– Considérer une perfusion d’insuline / dextrose
Classe IIb
– Calcium peut être considéré si autres
traitements inefficaces (données insuffisantes)
Classe IIb
Intoxication Bloqueurs
Calciques• BLS et ACLS standard
• Insuline : Idem à B-bloqueurs Classe IIb
• Calcium : peu d’évidence supporte
l’utilisation mais à considérer si choc
réfractaire aux mêmes doses que B-
bloqueurs Classe Iib
• Glucagon : Données insuffisantes et
contradictoires donc utilisation non
recommandée
Intoxication Bloqueurs Calciques• PALS
– Bolus avec précaution (5 à 10 cc/kg) car
risque de dépression myocardique
– L’efficacité du calcium est variable Classe IIb
• Bolus de 20 mg/kg de chlorure de Ca2+ (0.2
ml/kg) et si efficace, débuter perfusion de 20 à
50 mg/kg/h
– Considérer l’épinéphrine ou la
norépinéphrine si bradycardie ou
hypotension
– Données insuffisantes pour insuline/dextrose
et bicarbonates
Intoxication Digitale
• Intoxication digitale : bradycardie, bloc Av de
haut degré, TV / FV
• Anticorps antidigoxine Fab
– À administrer lors de cardiotoxicité sévère Classe I
• Si dose ingérée connue : 2 vials pour chaque mg
ingéré
• Si dose inconnue ou toxicité chronique :
– #vials = digoxine sérique (ng/ml) X pds (kg) / 100
• Si traitement empirique requis immédiatement
(K+> 5 mEq/L) : débuter avec 10 à 20 vials
Intoxication Cocaïne
• BLS et ACLS standard
• Tachycardie et HTA causées
principalement par stimulation SNC
• Tous les agents peuvent être utilisés pour
contrôler l’HTA, la tachycardie et l’agitation
et sont d’égale efficacité Classe IIb
– Alpha-bloqueurs (phentolamine),
benzodiazepines (lorazepam, diazepam),
bloqueurs calciques (verapamil),
morphine, nitro SL
Intoxication Cocaïne
• Peut précipiter SCA
• Pour DRS induite par cocaïne, les
benzodiazepines, la morphine et/ou la
nitro SL peuvent être bénéfiques Classe IIa
• Les B-Bloqueurs sont contre-indiqués
en présence d’intoxication à la cocaïne
Classe IIb
Intoxication Cocaïne
• PALS
– Hyperthermie associée à hypermétabolisme
doit être traitée agressivement
– Pour spasme coronarien, considérer nitro
Classe IIa, benzodiazepines et/ou
phentolamine Classe IIb
– Ne jamais donner de B-Bloqueurs Classe III
– Pour prévenir les arythmies ventriculaires
associées à l’ischémie myocardiaque,
considérer un bolus de lidocaïne suivi d’une
perfusion Classe IIb
Intoxication TRC
• BLS et ACLS standard
• L’administration de Bicarbonates chez
des patients en arrêt cardiaque
secondairement à une intoxication aux
TRC peut être considérée Classe IIb
• Chez patients instables, des bolus
1mEq/kg peuvent être répétés pour
maintenir stabilité et rétrécissement QRS
Classe IIb
– Maintenir Na+ < 155 mEq/L et pH < 7.55
Intoxication TRC• PALS
– Bolus de bicarbonate 1 à 2 mEq/L jusqu’à un pH
> 7.45 puis débuter une perfusion de 150 mEq/L
D5% pour maintenir alcalose (ad 7.5 à 7.55 pour
cas sévères)
• Ne jamais administrer d’antiarythmiques de classe
IA (quinidine, procainamide), classe IC
(flecainamide, propafenone) ou classe III
(amiodarone, sotalol) Classe III
– Si hypotension, donner des bolus de NS (10 à 20
cc/kg). Si persiste, débuter perfusion
d’épinéphrine ou de norépinéphrine. Considérer
ECMO en dernier recours
Toxicité Anesthésique local
• Administration IV par erreur
d’anesthésiques locaux peut entraîner des
convulsions réfractaires et collapsus
cardiovasculaire et arrêt cardiaque
• Émulsion lipides 20% peut renverser la
toxicité
– Bolus initial de 1.5 ml/kg à répéter aux 5
minutes jusqu’à stabilisation cardiovasculaire
(max suggéré 12 ml/kg) Classe IIb
Toxicité Anesthésique local
• PALS
– « Case report » ont décrit l’efficacité de
l’administration IV d’émulsion de lipides
Intoxication Monoxyde de
Carbone• BLS et ACLS standard
• O2 100%
• Chambre hyperbare selon les critères
établis chez les patients avec toxicité
sévère Classe IIb
Intoxication Cyanure
• BLS et ACLS standard
• O2 100%
• Kit intoxication cyanure Classe I
– Hydroxocobalamine ou sodium nitrite IV et/ou
amyl nitrite inhalé
– Sodium thiosulfate IV
ACLS en Traumatologie
• BLS
– Immobilisation de la colonne cervicale
• ACLS
– Mêmes principes mais porter une attention
particulière aux causes spécifiques
traumatiques
• Hypovolémie, pneumothorax sous-tension,
tamponnade
– « Commotio Cordis » FV causée par un coup
direct au thorax lors de la repolarisation
cardiaque : défibrillation précoce
Hypothermie• Hypothermie sévère < 30oC (86oF)
• BLS
– Détection pouls et amplitude respiratoire plus
difficile
– Si FV ou TV détectée, raisonnable de
procéder à l’algorithme standard de façon
concomitante aux stratégies de
réchauffement Classe IIb
• ACLS
– Considérer l’administration de vasopresseurs
de façon standard simultanément aux
méthodes de réchauffement Classe IIb
Avalanche• Causes de décès : asphyxie, trauma et/ou
hypothermie
– Pronostic de survie est minimal si la victime
retrouvée en arrêt cardiaque a été ensevelie >
35 min ou a une To initiale < 32oC
– Autres facteurs de mauvais pronostic K+ > 8
mmol/L = asphxie
• Les méthodes de réanimation usuelles
avec réchauffement actif sont
recommandées pour les victimes
d’avalanche Classe I
Submersion / Noyade
• Toutes les victimes de noyade ayant
nécessité quelconque forme de
réanimation (incluant ventilation
seule) doivent être transportées à
l’hôpital pour évaluation et monitoring
même si elles apparaissent alertes,
orientées et stable
hémodynamiquement Classe I
Submersion / Noyade
• BLS
– ABC « traditionnel » car hypoxie est cause
principale de mortalité et morbidité chez ces
victimes
– L’immobilisation de routine du rachis cervical
n’est pas recommandée Classe III
– Compressions thoraciques standards
• ACLS standard
Électrisation• 2 types d’arrêt cardiaque
– FV ou asystolie 2o au courant direct sur
myocarde
– Arrêt respiratoire 2o à spasme muscles du
thorax et suppression de la respiration avec
hypoxie et arrêt cardiaque subséquent (++
asystolie et AESP)
• BLS standard
– Priorité aux victimes en arrêt cardiaque si
plusieurs victimes
Électrisation
• ACLS
• Protection des voies aériennes précoces
si brûlures extensives ou visage
• Réanimation liquidienne agressive car
risque choc hypovolémique/distributif
Situations particulières PALS
• Choc septique
– Bolus initial de cristalloïdes Classe IIa
– Monitoring SCVO2 pour titrer le traitement
Classe IIb
– Ventilation assistée précoce Classe IIb
– Etomidate ne doit pas être utilisé lors de
l’intubation chez patients en choc septique
Classe III (augmentation de la mortalité aussi
chez l’adulte)
Situations particulières PALS
• Choc Hypovolémique
– Bolus initial de cristalloïdes; aucune indication
de colloïdes (albumine) précocément durant
la réanimation Classe I
– Traiter les signes de choc avec des bolus de
20 ml/kg même si la TA est normale Classe
IIb
– Données insuffisantes pour recommander le
salin hypertonique en choc neurologique ou
hypovolémique
Situations particulières PALS• Trauma
– Protection de la colonne cervicale / jaw thrust
– Ne pas hyperventiler les patients avec
suspicion trauma cranien Classe III
– Tube orogastrique lorsque trauma
maxillofacial ou fracture de la base du crâne
suspectée Classe IIa
– Si choc, penser hémorragie intra-abdominale,
pneumothorax sous-tension, tamponnade,
choc spinal (nourrissons et enfant) et
hémorragie cérébrale (nourrisson)
Soins post-réanimation
• Objectifs initiaux
– Optimiser la fonction cardio-pulmonaire
– Après arrêt hors de l’hôpital s’assurer de
transporter le patient vers un centre approprié
• Hémodynamie, soins neurologiques, protocole
hypothermie, soins inensifs
– Transport intra-hospitalier rapide vers soins
intensifs pour prise en charge
– Reconnaître et traiter causes précipitantes
Soins post-réanimation
• Objectifs subséquents
– Contrôler la To corporelle pour optimiser
survie et devenir neurologique
– Identifier et traiter SCA
– Optimiser la ventilation mécanique pour
prévenir les dommages pulmonaires (« acute
lung injury »)
– Établir un pronostic objectif
– Assister les survivants avec un programme de
réhabilitation approprié
Soins post-réanimation
• AB
– Élever tête de lit à 30o
– Monitoring par capnographie, particulièrement
lors du transport de patient intubé
– Titrer la FiO2 pour viser sat > ou = 94%
– Éviter l’hyperventilation
• PETCO2 35 à 40 mmHg ou PaCO2 40 à 45 mmHg
Soins post-réanimation
• C
– Monitoring cardiaque
– Accès IV
– Bolus cristalloïdes si hypotension
– Perfusion vasopresseurs tels dopamine,
norépinéphrine ou épinéphrine
• TA syst > ou = 90 mmHg ou PAM > ou = 65 mmHg
– ECG et PTCA urgente si STEMI ou à
considérer fortement si suspicion d’ischémie
même si patient comateux avec ou sans
hypothermie induite
Contrôle de la To corporelle
• Hypothermie induite
– Données contradictoires sur l’influence du
délai d’initiation (< 20 min après ROSC ?)
– Durée optimale 12 à 24 heures
– Aucune méthode n’a été démontrée
supérieure : liquide froid, refroidissement
externe
– Monitoring de la To par thermomètre
oesophagien ou autres méthodes invasives
Contrôle de la To corporelle
• Hypothermie induite
– Complications potentielles : coagulopathie,
arythmies, hyperglycémie, incidence plus
élevée de pneumonie / sepsis
• Recommandations actuelles
– Hypothermie induite (32 à 34oC) pour 12 à 24
heures chez patients comateux post ROSC
• FV hors de l’hôpital Classe I
• Asystolie / AESP hors de l’hôpital ou tout rythme à
l’hôpital Classe IIb
Contrôle de la To corporelle
• Une élévation de la To au-dessus des
valeurs normales peut altérer la
récupération cérébrale
• Association entre mauvais pronostic et To
> ou = 37.6oC
• Un monitoring étroit de la To corporelle est
recommandé post ROSC et l’hyperthermie
doit être évitée Classe I
Système Respiratoire
• Problèmes fréquents : OAP, œdème
pulmonaire non cardiogénique,
atélectasie, aspiration
• Post ROSC, essentiel de faire gaz artériel
et radiographie pulmonaire
• Support ventilatoire pour tous les patients
en choc
– Sat O2 > ou = 94%
– PaCO2 40 à 45 mmHg ou PETCO2 35 à 40
mmHg
Sédation
• Raisonnable de considérer l’usage
judicieux de sédation et d’analgésie chez
les patients ventilés mécaniquement et/ou
pour contrôler les frissons secondaires à
l’hypothermie induite suite à un arrêt
cardiaque Classe IIb
– Privilégier des agents de courte durée
– Utiliser les bloqueurs neuromusculaires de
façon restreinte et pour une durée minimale
Système cardiovasculaire
• ECG le plus rapidement possible et PTCA
précocement si STEMI et à considérer
fortement si suspicion SCA en absence de
STEMI
– Associée avec amélioration de la fonction
myocardique et du devenir neurologique
– Peut être combinée de façon sécuritaire avec
l’hypothermie induite
Système cardiovasculaire
• Agents vasopresseurs
• Voie centrale si possible
• L’administration de cristalloïdes de même
que d’agents vasoactifs (norépinéphrine),
inotrope (dobutamine) ou inodilatateur
(milrinone) doit être titrée pour optimiser la
TA, le débit cardiaque et la perfusion
systémique Classe I
– PAM > ou = 65 mmHg
– SCVO2 > ou = 70%
Système nerveux central
• Convulsions (5 à 20% des patients
comateux suite à ROSC)
– Monitoring EEG fréquent ou continu chez tout
patient comateux
– Traiter agressivement les convulsions selon
protocole de status épilepticus usuel; risque
de status réfractaire
– Agents neuroprotecteurs n’ont aucun impact
sur dvenir neurologique
Autres interventions
• Contrôle glycémie
– Les stratégies pour viser un contrôle modéré
de la glycémie (8 à 10 mmol/L) peuvent être
considérées suite à ROSC chez les patients
en arrêt cardiaque Classe IIb
– Les mesures de contrôle de glycémie plus
serrée (4.4 à 6.1 mmol/L) sont à éviter car à
risque d’hypoglycémie et de mauvais
pronostic Classe III
Autres interventions
• Corticostéroïdes
– Insuffisance surrénalienne relative post arrêt
cardiaque et serait associée à mortalité plus
élevée
– Aucune donnée ne supporte actuellement
l’utilisation de corticostéroïdes post
réanimation
• Hémofiltration
– Aucune donnée ne supporte l’utilisation
Soins post-réanimation PALS
• Système respiratoire
– Maintenir SO2 > ou = 94%
– Gaz artériel 10 à 15 min post intubation
– Analgésie, sédation + ou – bloqueurs
neuromusculaires
– Monitoring PETCO2 lorsque intubation
particulièrement durant transport et
procédures
– Tube naso ou orogastrique
Soins post réanimation PALS
• Système cardiovasculaire
– Monitoring cardiaque et TA
– Accès IV, retirer IO
– Vasopresseurs
• Aucune étude n’a évalué le bénéfice d’agents
spécifiques vasoactifs après ROSC chez les
nourrissons et les enfants
• L’épinéphrine et la norépinéphrine sont à
privilégier chez les patients en choc
décompensé
Soins post réanimation PALS
• Système neurologique
• Hypothermie thérapeutique (32 à 340C)
– à considérer chez les patients qui demeurent
comateux après arrêt cardiaque Classe IIb
– raisonnable chez les adolescents réanimés suite
à FV survenue hors de l’hôpital Classe IIa
– Méthode idéale de refroidissement non connue
– Traiter la fièvre (>380C) agressivement avec des
antipyrétiques et refroidissement Classe IIa
Ethique
• Critères pour ne pas débuter une réanimation
• Risque pour la vie du secouriste
• Signes évidents de mort irréversible
• Rigidité cadavérique, lividité déclive,
décapitation, transection, décomposition
• Ordonnance de non réanimation valide
Éthique
• BLS
• Cesser les manœuvres si (3 critères
présents)
– Pas de témoin de l’arrêt cardiaque
– Pas de ROSC après 3 cycles de RCR et
analyse du rythme
– Pas de choc conseillé
• Exclusions
Éthique
• Arrêt des manœuvres en ACLS
• Considérer les facteurs suivants
– Arrêt avec/sans témoin
– Rythme initial
– Temps avant défibrillation
– Comorbidité
– État pré-arrêt cardiaque
– ROSC à quelconque moment durant la
réanimation
Éthique
• Arrêt des manœuvres en PALS
• Considérer les éléments suivants
– Durée de la réanimation
– Arrêt avec témoin
– Nombre de doses d’épinéphrine
– Étiologie de l’arrêt
– Rythme initial et subséquent
– Âge
Ethique
• Arrêt des manœuvres en PALS
• Efforts prolongés dans certains cas
– TV/FV réfractaire
– ROSC à quelconque moment durant
réanimation
– Intoxication
– Hypothermie
Évaluation des morts subites
• Dysfonction des canaux (channelopathie)
– 2 à 10 % et jusqu’à 20% des jeunes adultes
avec mort inexpliquée
• Hx personnelle
– ECG antérieur
• Hx familiale : syncopes, convulsions,
accidents ou noyade inexpliquées, mort
subite < 50 ans
• Autopsie chez tout nourrisson, enfant ou
jeune adulte avec mort inexpliquée
• Analyse génétique de tissu
Ne pas oublier
• Offrir à (aux) membre(s) de la famille
significatif(s) la possibilité d’assister à la
réanimation est raisonnable et souhaitable
classe I en pédiatrie et classe IIa chez
l’adulte
• Optimiser la possibilité de dons d’organes
et/ou de tissus classe IIa
• Consentement requis pour pratique de
technique sur cadavre
Survie des ACR dans l’hôpital :
En 1980 9%
20 ans plus tard 17%
2006 27%
Équipe de réanimation formée en péd. (IIa)
PALS
RCR haute qualité:
C: compression thoracique
Push hard and fast (⅓ ,≥ 100/min,décomp)
Minimiser interruptions
Alterner masseur
Si ϴ intubé : 15:2 et si intubé 8-10
ventilations /min
PALSA-B:
Masque laryngé (IIa)
O2 100% durant RCR (IIa); titrer si RCS pour sat≥ 94%
Donner volume courant pour voir montée thoracique (I) ; éviter hyperventilation (III)
Intubation :ϴ sellick (III si interférence avec ventilation) ;ϴ évidence pour le recommander de routine
TET avec ou sans ballonnet (IIa)
Quand RCS mais ϴ RR : 1 ventilation à chaque 3-5 sec (12-20/min) (plus chez les plus jeunes)
Monitoring du PCO2 expiré
Pour confirmer position du tube ET avec RCS
Monitoring continue si disponible, peut aider durant le RCR spécialement pour déterminer l’efficacité des compressions thoraciques (IIa)
Détecte plus rapidement le déplacement et la mal position du tube ET que la satO2
Durant RCR ,PetCO2 moins 10-15 mmHgsuggère augmenter compressions ou s’assurer d’une ventilation non excessive
Si augmentation abrupte de PetCO2 (RCS), cessez les compressions et vérifiez le pouls
En préhosp.,DU,SI ou salle op : classe I
Si lors de transfert intra ou interhosp. : classe IIb
ACR
ECMO: Si patient en ACR réfractaire aux
manœuvres standards avec une cause
potentiellement réversible (IIb)
Echographie durant la réanimation
Pas d’étude pour ou contre
Peut servir à identifier causes
potentiellement traitables telles
tamponnade et remplissage inadéquat
Minimiser interruption
Les algorithmes sont les mêmes
qu’en 2005 en ce qui concerne
l’arrêt cardiaque ( FV , TV sans
pouls, asystolie et AESP ),
la bradycardie et les tachycardies
sauf certaines précisions.
Thérapie électrique
1er choc 2 à 4 J/kg (2 pour faciliter l’éducation)(IIa)
2ième choc 4 J/kg
Choc subséquent ≥4J/kg ad 10 J/kg ou dose max adulte
Études à faire pour savoir la dose optimale
Choc meilleur après compressions thoraciques
Pas d’avantage à faire plusieurs chocs de suite
Biphasique au moins aussi efficace que monophasique et moins dommageable
Minimiser interruption
Epinéphrine
0,01 mg/kg (0,1 cc/kg de
1:10000)max 1 mg
Même dose répétable aux 3-5 min (I)
ϴ bénéfice sur la survie avec haute
dose et peut être néfaste
particulièrement si ACR asphyxique
(III)
Calcium
Non recommandé dans les ACR sauf si
*hypocalcémie documentée
*intox bloqueurs canaux calciques
*hyperMg
*hyper K
De routine: pas de bénéfice, peut être délétère ( III)
Tachycardie
QRS étroit ou large:
Large ≥ 0,09 sec (2005 0,08):
QRS large: ≥ 0,09 sec enfant< 1 an
≥ 0.1 sec 4 à 16 ans
Donc on a opté ≥ 0,09 sec
Tachycardie supra ventriculaire
paroxystique (TSVP)
Adénosine (I)
Vérapamine iv ( pas sans l’avis de l’expert III)
Cardioversion 0,05 J/kg puis 2 J/kg
Si 2ième dose de cardioversion ou tachycardie revient rapidement considérer amiodarone ou procainamide avant 3ième choc (avis de l’expert fortement recommandé IIb)
Tachycardie à QRS large
Adénosine :
À considérer seulement si rythme régulier
et QRS monomorphe
ϴ si connu WPW et QRS large
NRP
Anticipation des besoins en réanimation
Si né, entre 37 et 39 sem., sans facteurs de risques anténataux, né par césarienne élective sous anesthésie régionale :
*↓ besoin intubation
*↑ besoin ventilation par masque
Donc personne compétente pour ventiler et non pour intuber
NRP
Si O2 donné ou VPP; réévaluer selon:
*Rythme cardiaque
*Rythme respiratoire
*Saturation en O2 (selon norme)
2005 (selon RC, RR, coloration (subjectif))
Suction
Réservé au né avec obstruction VRS ou
requérant VPP
ϴ évidence Δ pratique p/r à l’intubation
des nés non vigoureux avec méconium
NRP
Ventilation (―)
Capnographie: recommandé
Ratio compression-ventilation
*3:1 si origine non cardiaque
*15:2 si origine cardiaque
Hypothermie thérapeutique
33.5 à 34.5º C
Recommandé chez né ≥36 sem avec encéphalopathie hypoxique –ischémique modérée à sévère
Protocole claire (IIa)
Commencé dans les 1ers 6 h, pour 72 h avec réchauffement sur 4 h
↓ mortalité
↓ morbidité neurodév. (suivi à 18 mois)
Clampage du cordon
↑ évidence de bénéfices pour retarder
le clampage du cordon au moins 1
min chez né à terme et pré terme ne
requièrant pas de manoeuvres de
réanimation
Arrêt des manoeuvres
Né sans RC détectable et le demeure pendant 10 min. (IIb)
Si poursuite des manœuvres après 10 min
selon: *étiologie
*# sem
*présence ou absence complications
*hypothermie thérapeutique
*parents avisés de la morbidité