Notre Région n° 197 - Mars 2008

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Un budget solidaire Les chercheurs en Provence-Alpes- Côte d’Azur Portrait : Colette Renard Provence-Alpes- Côte d’Azur 197 10 16 23 La Lettre de la Région – Mars 2008 – gratuit enjeu qualité Agriculture :

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Mensuel de la Région Provence-Alpes-Côte-d'AzurSource : www.regionpaca.fr

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Un budgetsolidaire

Les chercheursen Provence-Alpes-Côte d’Azur

Portrait : Colette Renard

Provence-Alpes- Côte d’Azur – 197

10 16 23

La Le t t re de l a Rég ion – Mars 2008 – g ra tu i t

enjeu qualitéAgriculture :

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8

Vie publique

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4

7Actions Région

Emploi

Jeunesse

Éducation, formation

Développement économique

Développement durable

Sport

Recherche

Vie associative

Habitat – Logement

Agriculture, mer, forêt

Identité régionale

International

Territoires

Le Conseil régional

Culture

Transports

Solidarité

Collectionnez les posters Régionp.12 -13

Mars 2008

enjeu qualité

du nouveau

L’excellencerégionale

Associations :

Agriculture :

Femmes de plumeen région

La lettre de la Région – mensuel gratuit – Numéro 197 – Mars 2008 – Hôtel de Région – 27, place Jules-Guesde. 13481 Mar seilleCedex 20. Directeur de la publication : Bruno James. Directrice adjointe : Nathalie Bonsignori. Rédactrice en chef : Jacqueline Jouffret-Massot. Directeur artis tique : Bernard Stabile. Conception maquette et P.A.O. : Martine Canzonieri, Rémy Daumas, Olivier Mori,Marie-Laure Peyremorte. Secrétariat de rédaction : M. K.-R. Rédaction : Thierry Auffray, Andréa Haug, Madeleine Krémer-Rodenas,Lauriane Michel, Morgane Turc. Photo thèque : Françoise Villard. Photo graphies : Anne Van der Stegen ; Régis Cintas-Florès ; Jean-Pierre Garufi. Couverture : Gettyimages. Impression : Trulli, Vence. Commis sion paritaire : 1726 ADEP ISSN 0991-0107.Membre de l'UJJEF. Tirage : 355 000 exemplaires. Gratuit. Dépôt légal : février 2007. Distributeur : Globe diffusion Marseille

Colette Renard

10Un budget

solidaire

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e 8 février dernier, la Région a voté son budget pour2008. Ce budget s’élève à 1,812 milliard d’euros. Il traduitnotre volonté de mener une politique dynamique et volontaire. Il faut répondre aux besoins et à la demande desolidarité des habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avecce budget, j’ai fait le choix, une fois de plus, d’une Régionproche des préoccupations de ses habitants, au quotidien,

sur le terrain. Je veux aussi aider tous nos territoires et toutes nos communes, où qu’elles sesituent. Il faut pourtant insuffler toujours davantage une dynamique puissante pour créer desemplois et du mieux vivre pour tous.

En 2008 la Région versera plus de 1,410 milliard d’euros pour ses habitants. Notreeffort d’investissement est exceptionnel. Il s’élève cette année à 547 millions d’euros. C’estun niveau jamais atteint dans notre Région. Pour cela, nous avons maîtrisé les dépenses defonctionnement. Le poste consacré aux moyens généraux par exemple est en baisse de13,5 %. Mais, bien sûr, certaines dépenses restent indispensables. Les charges dont l’Étatse débarrasse sur la Région ont considérablement augmenté. Notre budget actuel traduitdonc le choc et le poids des nouvelles responsabilités qui pèsent sur notre Région.

Après les transports ferroviaires, les personnels de l’Éducation nationale, les aidesaux entreprises, le patrimoine et la formation des professions sanitaires et sociales, l’Étatne cesse de transférer des charges nouvelles aux collectivités locales sans les moyens financiers correspondants. Le principe de la compensation des frais « à l’euro près » promispar le gouvernement et inscrit dans la Constitution de la République n’est pas respecté. Laloi du 13 août 2004 avait pourtant prévu l’intégralité de ces transferts de moyens.

Le manque à gagner pour notre Région à cause de ces charges nouvelles est de 365 millions d’euros. C’est donc 365 millions d’euros que je demande à l’Etat de nous rembourser dans le courrier que j’ai adressé au Premier ministre le 8 février dernier, quitteà m’adresser aux tribunaux ensuite pour obtenir ce qui nous est dû.

Je souhaite que notre Région assume pleinement ses responsabilités, mais sans pourautant faire peser sur ses habitants le poids de cette « fausse » décentralisation. Je main-tiendrai donc le cap pour nos politiques de solidarité, de justice sociale, de formation, d’aideaux jeunes, de développement des infrastructures et des transports publics. Pour autant, jen’augmenterai pas les impôts. Avec une masse d’investissement exceptionnelle, la poursuited’une vraie politique de service public pour tous, de solidarité et de justice sociale, le recoursà l’emprunt restera modéré.

Le budget 2008 contribuera donc à placer Provence-Alpes-Côte d’Azur au premierrang des régions de France, tournée vers l’avenir, avec dynamisme et dans la solidarité avecchacun.

L

Notre Région protègeses habitants et ses territoires

Michel Vauzelle,Président de Région

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1re région agricole pour la production de fruits et légumes, de riz et de fleurscoupées, 2e vignoble AOC de France…Provence-Alpes-Côte d’Azur est uneauthentique « Terre de goût ».

enjeu Agriculture :

4

Des fruits et légumes savoureux dans votreassiette, des vins de table dont les richesses gus-tatives enchantent vos papilles, une huile d’olivefondante à souhait… Vous en rêvez ? Avec Terrede goût, campagne de promotion relayée au der-nier Salon de l’agriculture à Paris, familiarisez-vous avec les produits de notre terroir. Tomates,salades, cerises, pommes, poires, fraises, abri-cots... notre territoire regorge de produits goûteux et gorgés de soleil. Avec 31 labels« Appellation d’Origine Contrôlée » (AOC), la qualité, c’est toute l’année en Provence-Alpes-Côte d'Azur… Promouvoir les fruits et légumesemblématiques de notre région, rapprocher producteurs et consommateurs et soutenir lafilière agricole, c’est bien là tout l’enjeu de Terrede goût.

S’installer et se moderniser Avec 44 % de la surface du territoire régional,l’agriculture est aujourd’hui un fort enjeu de déve-loppement économique, en terme d’emplois

(180 000 personnes vivent de l’agriculture,directement ou non)… C’est pourquoi la Régions’engage aux côtés des 55 000 agriculteursde Provence-Alpes-Côte d'Azur en faveur d’une politique agricole qui met à l’honneur la qualité etla diversité des productions, qui préserve la sécu -rité alimentaire, la traçabilité et qui contribue àun environnement de qualité.Pour maintenir une agriculture régionale opti-male, la Région facilite l’installation de plus de300 jeunes agriculteurs chaque année, en permettant aux nouveaux exploitants âgés de 18 à 40 ans de mener des études et d’obtenirdes conseils pour leur projet d’installation et/oude formation. En 2006, la Région a consacréplus de 945 000 € à ce dispositif. Afin de poursuivre la modernisation de l’agriculture,

elle soutient également les chefs exploitants agri-coles au travers d’aides aux investissements et àl’achat de matériels.

A.G.I.R par l’exemple Qualité et traçabilité des productions, actionsenvironnementales et coopération économiquesont les nouvelles orientations de la politique agri-cole régionale adoptées en juin 2006.Elles sont déclinées dans les différents pro-grammes et dispositifs régionaux. Ainsi, dans lecadre du programme A.G.I.R. – Actions GlobalesInnovantes Régionales –, la Région a lancé unappel à projets pour accompagner 100 exploita-tions et coopératives agricoles qui s’inscrirontdans une démarche exemplaire en matière de

maîtrise de l’énergie, de gestion de l’eau et desdéchets. À ce jour, une quarantaine d’exploi -tations et une quinzaine de coopératives agricolesse sont portées candidates. Une participationenthousiaste à ce projet d’envergure qui illustrebien les préoccupations environnementales desagriculteurs.

Une agriculture durableAgir pour un environnement de qualité, c’estaussi contribuer à la biodiversité en développantles méthodes alternatives à l’utilisation des produits phytosanitaires (désherbage mécanique,utilisation de la vapeur, des argiles, des cocci-nelles, etc.). Les enjeux liés aux évolutions clima-tiques nécessitent aussi de nouvelles variétés

ACTUALITÉ

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qualité

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mieux adaptées à notre monde méditerranéen.Aussi la Région accompagne-t-elle un programmed’expérimentation pour répondre aux besoinsd’une agriculture durable et à l’attente desconsommateurs citoyens.

Cap sur le bioDans ce cadre, le bio joue un rôle moteur. Avec929 fermes certifiées et 44 000 hectares enbio, Provence-Alpes-Côte d'Azur arrive en têtedes régions françaises pour l’agriculture biolo-gique (2e pour la production de fruits bio et 3e pour les légumes bio). Un tel classementmontre bien que notre région possède un véri-table potentiel de croissance pour répondre auxdemandes accrues des consommateurs ! Pour

répondre à l’essor du marché bio, la Région aadopté le 30 juin 2006 le Plan régional de déve-loppement de l’agriculture biologique. Objectifs :accompagner les recherches et expérimenta-tions, soutenir la formation, aider les exploita-tions, structurer les filières et promouvoir les pro-ductions bio de Provence-Alpes-Côte d'Azur. En2007, la Région a créé une aide à la certificationbio en prenant en charge les coûts de certifica-tion « Agriculture Biologique » à concurrence de1 000 € par exploitation et par an. Encourager la consommation de produits de qualité, de proximité, respectant les saisons, promouvoir les richesses de ses terroirs, préserveret développer les savoir-faire des producteurs…autant de priorités au cœur de l’action régionale

pour le maintien d’une agriculture durable et de qualité.

■ Lauriane Michel

ACTUALITÉ

© Gettyimages

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6 ACTUALITÉ

Un Plan végétal pour l’environnementFin 2007, les conseillers régionaux ont voté un « Plan végétal pour l’environnement »

dans le cadre d’une politique agricole régionale pour un environnement de qualité.

Objectif de ce Plan : subventionner des équipements acquis par les exploitants agri-

coles afin de réduire leur pollution par produits phytosanitaires et par fertilisants, de

réaliser des économies d’énergie et de récupérer et valoriser leurs déchets.

La Région s’engage

Agr

icul

ture

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eu qua

litéIls témoignent…

Menus bio au lycéeDepuis 2004, « Produire et manger bio en

Provence-Alpes-Côte d'Azur » permet aux

lycéens d’une soixantaine d’établissements

de manger « bio » une fois par mois

(100 000 repas en 2006-2007).

Démocratiser l’accès aux produits bio et

modifier les comportements alimentaires

pour une plus grande exigence gustative et

qualitative des aliments : tel est l’objectif.

André Pinatel,président de la Chambre régionale d’agriculture.

« Véritable tête de réseau, la

Chambre régionale définit les actions

prioritaires pour les chambres dépar-

tementales : la valorisation et la

promotion des produits, le foncier et

l’eau. Notre large palette de produc-

tions doit être promue, d’autant que

chaque département est riche en

AOC. Aux professionnels de préserver

les signes de qualité et d’origine de

leurs produits pour ne pas galvauder

ces appellations. Pourquoi ne pas

associer plusieurs produits représen-

tatifs de la Provence pour donner une

image plus forte de la région ? Quant

au foncier, son coût reste trop élevé.

Même si la Région intervient avec

l’Établissement public foncier régional,

l’installation agricole est encore diffi-

cile. L’eau enfin : pour la première

année, le lac de Serre-Ponçon a

donné de réels signes de fatigue. Les

économies sont nécessaires et la

Région doit poursuivre la modernisation

des réseaux pour contribuer à

l’irrigation des productions. »

Yves Gros,agriculteur à Hyères et président de Bio Provence.

« Agriculteur installé en bio depuis

une quinzaine d’années sur un

domaine de 17 ha, je suis vigneron

et je fais de l’élevage de volailles ainsi

que du tourisme rural. J’ai répondu à

l’appel à projets A.G.I.R. de la Région,

car mes propositions vont dans le sens

d’une réduction de la consommation

d’énergie, notamment d’électricité : je

souhaite produire de l’électricité avec

du photovoltaïque et produire de l’eau

chaude via le solaire pour les gîtes,

l’abattoir et le bureau. J’ai aussi pro-

posé que nos nouvelles constructions

pour l’aménagement des abattoirs

possèdent les normes HQE. Enfin, je

réfléchis à un climatiseur solaire :

comment, grâce au soleil, faire du

froid pour climatiser les caves.

C’est une vraie satisfaction que la

Région s’occupe des problèmes

d’énergie et de la gestion des déchets

et de l’eau. Une bonne initiative

à médiatiser ! »

René Reynard,président du Bassin Rhône-Méditerranée, Avignon.

« La Région a toujours soutenu la

démarche de notre organisation de

producteurs, notamment pour la

campagne de communication « Terre

de goût » en 2007. Ainsi, nous avons

sensibilisé le consommateur à la

qualité des fruits et légumes produits

près de chez lui, au rythme des saisons,

ce qui lui permet de faire la différence

avec les produits venus d’ailleurs.

Les entreprises régionales de fruits

et légumes qui ont participé au Salon

Fruitlogistica à Berlin sont aussi

soutenues. Il est également important

d’aider le développement des exploita-

tions de fruits et légumes par le sou-

tien à la rénovation des vergers et

des serres, afin d’améliorer durable-

ment la qualité des produits et les

conditions environnementales. Enfin,

l’expérimentation et la recherche de

méthodes durables, ainsi que la bonne

gestion des réseaux hydrauliques, pour

réaliser des économies d’eau, sont

cruciaux dans notre action. »

Propos recueillis par L. M.

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Pour vos demandes de subventions, la Région a mis en place une nouvelle Cellule.

Mieux répondre aux associationsAvec 80 000 associations et 800 000 béné-voles, Provence-Alpes-Côte d'Azur est une régionparticulièrement active pour son engagementassociatif. Attentive à résoudre les difficultés quifreinent parfois leur dynamisme, la Région a crééfin 2007 la Cellule demandes de subventions quienregistre et accuse réception des demandes desubventions. Mieux répondre aux attentes desassociations, c’est améliorer le service public.

Suivi personnalisé Aussi, pour une meilleure traçabilité desdemandes de subventions, un numéro uniqueleur est attribué dès réception, un interlocuteurréférent pour chaque dossier est désigné, desréponses précises à vos questions sont appor-tées… En résumé : un suivi personnalisé desdemandes de subventions. Un dossier completréduit bien sûr son délai de traitement par lesservices de la Région.

En pratique, commentça marche ?Après l’attribution d’un numéro unique à chaquedossier, la Cellule demandes de subventions oules antennes de la Région envoient un accusé deréception au demandeur comportant la référencede son dossier.Ce courrier demande, si besoin, les pièces admi-nistratives complémentaires. Parallèlement, lademande est transmise par la Cellule ou les

antennes à la Direction et/ou au service chargéde son instruction.

Un interlocuteur référentUne fois le dossier complet, avec toutes lespièces administratives requises, les directionset/ou services envoient au demandeur un cour-rier précisant les coordonnées de l’interlocuteurréférent au sein de la Région. Puis le dossier estinstruit. Les conseillers régionaux peuvent alorsexaminer le dossier en commission de travail etd’études puis le voter en assemblée délibérante.La décision d’octroyer la subvention est alors noti-fiée au demandeur par les directions et/ou ser-vices instructeurs. Dans le cas inverse, un cour-rier de refus motivé est expédié.Pour autoriser le versement des subventions, uncontrôle des pièces justificatives est effectué.Pour boucler le circuit, la Direction des financesordonne le paiement au comptable public, quiémet alors le virement vers l’organisme bancairedu bénéficiaire. À chaque type de subvention – defonctionnement spécifique, d’exploitation oud’investissement – correspondent des règlesd’attri bution bien précises édictées par le règle-ment financier de la Région (voir en colonne).Ainsi, la Région améliore ses relations avec sespartenaires associatifs. Pour aller à l’essentiel etmener vos actions au quotidien, cette nouvellecellule va vous faciliter la vie !

■ Lauriane Michel

RÉGION, MODE D’EMPLOI 7

du nouveau !Associations :

Guide pratique

Pour en savoir plus, procurez-vous le Guide

pratique à l’usage des associations en appelant

le 04 91 57 54 40 ou sur internet :

« Services en ligne » (page d’accueil) puis

« Demande de subvention ».

• Pour retirer vos dossiers de demandes de

subventions, connectez-vous sur le site de

la Région : www.regionpaca.fr rubrique

« Services en ligne » puis « Demande de

subventions » ou contactez la Cellule Vie

associative. Tél. : 04 91 57 53 13

• Pour déposer vos dossiers, envoyez-les à

la Cellule Demandes de subventions de la

Région : Hôtel de Région – 27, place Jules

Guesde – 13481 Marseille Cedex 20

Tél. : 04 91 57 54 80 fax : 04 91 57 51 04

[email protected] ou bien auprès des

antennes départementales de la Région

(liste : www.regionpaca.fr)

Règlement mieux adapté

Montant, versement, date de dépôt, délai de

validité… : le « règlement financier » de la

Région a été adapté aux besoins du terrain.

À chaque type de subvention correspondent,

après instruction et vérification de l’éligibilité,

des modalités différentes de versement. Les

subventions de fonctionnement de moins de

10 000 € pourront être versées, dans leur

totalité, en amont de la réalisation du projet,

les justificatifs restant bien sûr à être four-

nis par l’association. Le délai de versement

est ainsi raccourci. Toujours dans la logique

d’un partenariat renforcé, une convention

Région/association sera établie pour les

montants dépassant 10 000 €. Enfin, pour

les subventions d’exploitation, le montant de

l’avance consentie est porté à 80 % du total.

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etty

imag

es

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Une Eurorégiond’avance

VIE PUBLIQUE8

Solidarité alpineMichel Vauzelle a signé la Convention de solidarité2008-2013 avec les Alpes de Haute-Provenceet les Hautes-Alpes, aux côtés des Présidentsde ces Départements, respectivement, Jean-LouisBianco et Auguste Truphème, et des conseillersrégionaux alpins. Il a ensuite signé avec cedernier et avec Michel Sappin, Préfet de région,la convention d’application pour les Hautes-Alpesdu Contrat de projets État-Région 2007-2013.

Le siège de l’Eurorégion Alpes-Méditerranée

a été inauguré par Michel Vauzelle, Président

de la Région Provence-Alpes-Côte d’azur et

Président de cette nouvelle instance, aux

côtés des Présidents des 4 autres régions

qui la composent : Claudio Burlando (repré-

senté par Gian-Carlo Cassini, Vice-président

de la Ligurie), Mercedes Bresso (Piémont),

Jean-Jack Queyranne (Rhône-Alpes) et

Luciano Caveri (Vallée d’Aoste).

Agir pour notre planète

Avec l’installation de 200 m² de panneauxsolaires à Mougins, la Région s’est engagée à

hauteur de près de 100 000 € pour le développement des énergies renouvelables.

Pierre Bernasconi, Conseiller régional déléguéà la Culture scientifique, a inauguré cet

équipement qui fait partie d’un programmede 14 sites au total.

L’Eurorégion inaugurée à Bruxelles, de nouveaux locaux pour lecentre de microélectronique, installation de panneaux solaires…L’actualité régionale était chargée le mois dernier. Revue de détail en images.

Étudiants méditerranéens La Région accueille 150 étudiants venus de

toute la Méditerranée : ils vont simuler une

Assemblée générale des Nations Unies sur le

thème de l’environnement en Méditerranée.

Cet exercice, mené en partenariat avec

l’ONU, doit les familiariser aux techniques

de négociations internationales.

Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre

d’« Eurorégion », nouvelle structure compo-

sée de cinq Régions, dont Provence-Alpes-

Côte d'Azur. Les jeunes, la coopération, la

Méditerranée sont au cœur des priorités

de l’Eurorégion.

Du 25 au 27 mars 2008, à l’Hôtel deRégion, 27, place Jules Guesde, Marseille2e. Renseignements : 04 91 57 50 57

Rendez-vous

bruxelles31/01/08

mougins07/02/08

laragne07/02/08

© Régis Cintas Florès

© R

égis

Cin

tas

Flor

ès

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VIE PUBLIQUE 9Ils témoignent

Remise des Grands Prix sportifs Ces Prix ont été décernés aux sportifs de haut niveau de notre région par Michel Vauzelle,Samia Ghali, Vice-présidente déléguée aux Sports,à la jeunesse et à la vie associative, PierreMariné, Président du CROS Provence-Alpes et Pierre Cambréal, Président du CROS Côte d’Azur.

Nouveau centre demicroélectronique Le Centre de Microélectronique de ProvenceGeorges Charpak a été inauguré par Alain Hayot,Vice-président de la Région, délégué à la Cultureet à la recherche. La Région a participé à lapremière phase de cette opération à hauteur de 11 M€ (coût total 46,1 M€).

David Lisnard,directeur du Syndicat intercommunal des communes alimentées par la Siagne et le Loup.

« Le SICASIL a inauguré son 1er site équipé

en panneaux photovoltaïques à Mougins ;

3 000 m2 de panneaux sur 14 sites seront

déployés sur les toitures des installations

d’eau potable. Ce programme innovant et

d’envergure triplera la puissance photovol-

taïque équipée des Alpes-Maritimes. »

Jean-Patrick Reydellet,Lauréat du Grand Prix sportif catégorie « jeune arbitre ».

« À 18 ans, j’ai atteint le niveau fédéral

me permettant d’arbitrer de grands tournois

internationaux. Aujourd’hui, je participe à la

détection et la formation des jeunes arbitres.

Cette récompense conforte l’excellente

représentation de la Ligue de Provence

dans les instances nationales de tennis

au niveau de l’arbitrage. »

Philippe Collo,directeur du Centre de microélectronique de Provence, Gardanne (13).

« Doper l’innovation dans la microélectro-

nique est devenu un enjeu majeur, surtout

pour la Provence, qui compte 35 % de la

production française de semi-conducteurs.

Pour y répondre, ce centre forme les futurs

cadres de la microélectronique et met en

place un dispositif alliant le monde universi-

taire, industriel et de la recherche. »

marseille01/02/08

praloup13/02/08

gardanne30/01/08

avignon15/02/08

9e Tournée « Éclats de neige »La Région est allée comme chaque année à

la rencontre des habitants, vacanciers et touristes, dans 10 stations des Alpes du sud

du 10 au 22 février. Christophe Castaner, Vice-président délégué à l’Aménagement des

territoires, a participé à ce traditionnel rendez-vous au pied des pistes qui met à l’honneur

les richesses de notre région.

Aéroport transféré Michel Vauzelle s’est rendu à Avignon, aux côtés

notamment de Jean-Louis Joseph, Vice-prési-dent délégué aux Finances, à l'évaluation, à laplanification et aux lycées, afin d’examiner les

modalités de travail entre la Région, leDépartement de Vaucluse, présidé par Claude

Haut, et ses autres partenaires pour le fonction-nement de l’aéroport d’Avignon. La Région est

en effet devenue, en 2007, autorité concédantede l’aéroport à la place de l’État.

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Avec 1,8 milliard d’euros de budgetpour 2008, la Région confirme sonambition : être à la fois proche descitoyens et au cœur des territoires.

Le budget a été adopté le 8 février dernier par lesconseillers régionaux. La Région honore, enverset contre tout, ses engagements et responsabili-tés. Elle a prévu de dépenser cette année, inves-tissement et fonctionnement confondus, plus de1 812 millions d’euros au bénéfice des habitants.

Proche des citoyensPlus d’un tiers de ses dépenses d’intervention*(477 M€ sur 1 411 M€) est destiné à per-mettre à tout un chacun d’élargir ses horizons au

fil de son parcours de formation et de sa trajec-toire professionnelle, mais aussi au gré de sesactivités sportives et culturelles. Près d’un demi-milliard d’euros donc pour financer la créationd’emplois, les actions éducatives et en faveur desjeunes, de la vie étudiante, du développement dela culture et de la pratique sportive, mais aussi enfaveur de la santé et de la solidarité. Mais le plusgros de ces crédits d’intervention, soit plus de358 M€ sur 477 M€, est consacré à deuxdomaines de responsabilité majeurs de la Région : la formation professionnelle, avec des

missions qui se sont élargies encore récemment(cf. p. 7) et l’apprentissage (la Région soutient,entre autres, le fonctionnement des Centres deformation d’apprentis).

Au cœur des territoiresLes deux autres tiers du budget d’intervention,soit 931 M€**, sont mobilisés pour l’aména -gement et le développement durable du territoirerégional : du littoral aux Alpes, la Région financeles grands équipements et infrastructures,l’aménagement et le développement des villes, dela montagne et des zones rurales, des espacesnaturels… C’est grâce à ces crédits que laRégion construit et modernise les lycées (8 nou-veaux établissements créés et 3 reconstruits endix ans), améliore les transports collectifs régio-naux (rattrapage du retard ferroviaire avecaujourd’hui 568 trains express régionaux en ser-vice et 100 000 voyageurs quotidiens), accom-pagne la croissance ou l’implantation des entre-

2008 :un budgetsolidaire

BUDGET10

• Transports et grandséquipements

365 295 367 €

• Aménagementdu territoire

81 225 522 €

• Économie, recherche,TIC, tourisme

130 375 027 €

• Agricultureet environnement

75 493 688 €

• Europe et relationsinternationales

2 673 933 €

• Emploi, formationapprentissage

386 218 078 €

• Actions éducatives,sport, jeunesse et vieassociative

40 922 702 €

• Lycées

279 004 334 €

• La Région proche des citoyens : 476 M€

• La Région au cœur des territoires : 931 M€ (934 M€ avec Europe et relations internationales)

• Culture

49 671 880 €

Dépenses d’intervention

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Page 11: Notre Région n° 197 - Mars 2008

La Région a changéde dimension

Il faut savoir qu’en quelques années,

le visage des Régions françaises a considéra-

blement changé. Leurs missions ont été très

élargies. L’État leur a transféré nombre de

charges qu’il assumait auparavant, en appli-

cation des deux grandes lois de « décentrali-

sation » de 2002 et 2004 : transports fer-

roviaires, apprentissage, formations AFPA et

sanitaire/social/para-médical (voir en

page 7), patrimoine, personnels Techniciens,

Ouvriers et de Service des lycées (« TOS »).

Cette année, 587 nouveaux agents TOS

rejoignent les effectifs de la Région, suite au

transfert par l’État de leur gestion et de leur

rémunération (2 000 agents déjà intégrés

en 2007). La Région aujourd’hui a changé

de dimension…

Les chiffres du budget 2008

• 1 812 millions d’euros : + 5 % par rapport

à 2007.

• Budget d’intervention (hors dépenses

de personnels, dette et frais généraux) :

1 411 M€.

• Dépenses « communes » (frais personnels,

entretien, moyens généraux, en baisse

de – 13,5 %, informatique-bureautique en

baisse de – 5 %, etc.) : 248,8 M€ ;

dette : 152 M€ (– 5,3 % de remboursement

du capital : 81 M€ contre 85,5 M€ en

2007), soit 1 811,6 M€ au total.

• 547 M€ d’investissement et 258,5 M€

d’emprunt pour les financer.

• Recettes :

– fiscales : 57 % ;

– dotations et compensations de l’État : 41 % ;

– diverses : 2 %.

4 points-clés à retenir

• la décision de ne pas augmenter les taux

de la fiscalité directe ni les tarifs de la

carte grise ;

• le coût croissant des transferts de compé-

tences non compensés par l’État ;

• la poursuite d’une politique dynamique

et volontariste ;

• le maintien d’un effort d’investissement

sans précédent.

prises, aide les agriculteurs à moderniser leursexploitations, soutient l’effort d’équipement des petites communes… Autant d’exemplesd’interventions qui contribuent à faire deProvence-Alpes-Côte d’Azur une grande région deFrance, tournée vers l’avenir, au sein d’un espaceeuro-méditerranéen de plus en plus affirmé.

Un niveau d’investissementexceptionnelCe qu’il est également important de retenir de cebudget 2008 concerne les investissements :avec près de 547 M€ tous domaines confondus,ils s’élèvent à un niveau encore jamais atteintpour notre collectivité.Grâce à un effort de maîtrise des dépenses defonctionnement, la Région a pu se ménager suffi-samment d’épargne pour financer ses investisse-ments sans recours excessif à l’emprunt.Pourtant, le contexte n’est pas des plus faciles :faible dynamisme des recettes fiscales (plafonne-ment de la taxe professionnelle notamment),

baisse des dotations de l’État, coût croissant destransferts de compétences…

Assumer sans rupturePlus de compétences, plus de poids aussi. Mais,en matière de dépenses, il faut faire face au coûtcroissant de cette décentralisation. L’État est eneffet loin d’avoir compensé les transferts decharges par l’octroi de crédits correspondants,comme le législateur l’avait prévu. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le surcoût pour la Région estestimé à 50 M€ pour 2007 et 2008. En dépitdu contexte institutionnel, budgétaire et fiscaldéfavorable aux Régions françaises, la RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur maintient le cap,sans rupture entre le geste et le verbe, avec unbudget qui reste placé en 2008 sous le signe dela solidarité et du développement durable.* hors dépenses de personnel, dette et frais généraux.

** 934 M€ avec l’Europe et les relations internationales.

BUDGET 11En savoir plus

■ Madeleine Krémer-Rodenas

© Anne Van der Stegen

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Massif du Tanneron (Var) – Photo : C. Moirenc / Wallis.fr

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14 DÉCOUVERTE

Colette, AlexandraDavid-Néel ouencore KatherineMansfield…Ces trois femmesde caractère néesavant 1900 ontsuccombé auxcharmes de notrerégion.

« Aucune route ne traverse Saint-Tropez, uneseule y mène et ne va pas plus loin. Si vous vou-lez repartir, il faut rebrousser chemin. Mais vou-drez-vous repartir ? » Colette exprime à merveilleson engouement pour la Provence, qu’elledécouvre en 1925 aux côtés de MauriceGoudeket, son nouveau compagnon.

« Un lumineux rivage »Littéralement séduite par le petit port de pêche,elle se met en quête d’un lieu pour s’y installer.Elle découvre et achète une maison pour laquelleelle a un coup de foudre : « Je l’ai trouvée aubord d’une route que craignent les automobiles,et derrière la plus banale grille… une maisonpetite, basse d’étage... sa terrasse est couvertede glycine... la mer limite, continue, prolonge,ennoblit, enchante cette parcelle d’un lumineuxrivage (…). Ici je suis libre maintenant de vivre, sije veux, de mourir, si je peux... » Colette devien-drait-elle méditerranéenne ? Elle connaîtra douze ans de quiétude retrouvéedans cette maison située à l’orée de la baie desCanoubiers et qu’elle rebaptise « La TreilleMuscate ». Là, en totale connivence avec lanature, elle écrira « comme personne avec lesmots de tout le monde ». En pleine maturité, tou-jours en quête de soi et d’authenticité, elle publie

en 1927 une œuvre teintée d’autobiographie,« La naissance du jour ». « Le monde m’est nou-veau à mon réveil, chaque matin… » : cette cita-tion de l’auteur des « Claudine » retrouve tout sonsens dans ce pays de beauté, de liberté, sourced’une inspiration à l’origine de très belles pages :la Treille Muscate, Sido, Bella Vista. Mais, en1936, Saint-Tropez perd de sa tranquillité : lespremières fausses notes se font jour dans l’espritde cette mélomane née. Pour ne pas troublerl’image du bonheur qu’elle y a vécu, elle se résoutà vendre « La Treille Muscate ».

« Choisissez une étoile… »Digne est un bourg paisible des Alpes de Haute-Provence lorsqu’en 1928, Alexandra David-Néelsillonne la région. Voyageuse intrépide, ellerevient d’un premier périple de 13 ans au Tibet.

Conquise par les Préalpes qu’elle qualified’« Himalayas pour Lilliputiens », elle sait tenir làle lieu idéal pour y bâtir « Samten-Dzong », sa for-teresse de méditation. La Bléone n’est pas lefleuve Brahmapoutre, et le pic du Couard encoremoins l’Everest, mais le soleil y est généreux, l’airparfumé de senteurs de lavandes, la nuit pure etétoilée… Elle peut y suivre à la lettre l’un de sespréceptes favoris : « Choisissez une étoile, ne laquittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin,sans fatigue et sans peine. » Méthode qu’elleaura largement pratiquée au long d’une vie excep-tionnelle vouée à l’exploration, l’étude etl’écriture ! Ces trois passions ont fait d’elle uneenfant fugueuse éprise de liberté, une adoles-cente contestataire, une jeune anarchiste puisl’un des plus sages « penseurs libres » du 19e

siècle. Première femme blanche à pénétrer jus-

Femmes deplume en

ProvenceTableau de Charles Camoin, « Terrasse à Saint-Tropez ».

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Page 15: Notre Région n° 197 - Mars 2008

Le « Mois des femmesen région »

À suivre et à découvrir dans le cadre du

« Mois des femmes en région », proposé

par le Groupement régional pour l’action

et l’information des femmes (GRAIF),

avec le soutien de la Région :

• l’exposition « Femmes en résistance » :

organisée la Région : 160 photographies de

Pierre-Yves Ginet, photojournaliste attaché à

l’agence Rapho.

Gratuit, jusqu’au 19 avril à l’Hôtel de Région

à Marseille (détails page 20).

• des débats, jusqu’au 28 mars

(10 h à 18 h) en gares SNCF de :

– Manosque, 19 mars : « Les femmes face

aux inégalités dans le sport » ;

– Avignon-centre, 20 mars : « Les femmes

face aux différences dans l’emploi » ;

– Gap, 25 mars : « Les femmes face aux

bouleversements environnementaux » ;

– Toulon, 27 mars : « Les femmes face aux

archaïsmes du monde agricole » ;

– Nice, 28 mars : « Les femmes face aux

exclusions ».

Renseignements au Graif : 04 91 99 00 13.

Libres de lire…

Soucieuse de favoriser l’accès de tous, et

des jeunes en particulier, à la lecture et à la

culture, la Région propose plusieurs disposi-

tifs : le chèque Ciné-lecture, le Prix littéraire

des lycéens et des apprentis et Lycéens au

cinéma.

Renseignements : www.regionpaca.fr

Le musée Samten Dzong

Le Centre culturel Alexandra David-Néel à

Digne-les-Bains regroupe le musée Samtem

Dzong, l’association de parrainage d’enfants

réfugiés en Inde et la boutique tibétaine. Il a

été créé le 31 juillet 1977, après la mort de

la célèbre exploratrice qui vécut à Digne

près de 30 ans. Au programme : visites gui-

dées de la maison où se trouve le musée et

le siège de l’association et activités gratuites

et ouvertes à tous.

Renseignements : www.alexandra-david-neel.org

DÉCOUVERTE 15

qu’à Lhassa, ville sainte du lointain Tibet, elle atraversé l’Extrême-Orient, appris 10 langues,vécu recluse 3 ans dans une caverne pour rece-voir l’enseignement d’un philosophe bouddhiste. À82 ans, elle va camper en début d’hiver au lacd’Allos, à 2 240 m d’altitude. À 87 ans, elle envi-sage encore un départ pour le Tibet… qui n’aurapas lieu : elle s’éteint à 101 ans dans sa maison,un lieu imprégné de sa forte personnalité et quiregorge de souvenirs de voyage.

D’autres chemins,d’autres talentsPoursuivons vers d’autres chemins cette baladelittéraire… Il en est qui mènent à la baie deBandol, aux calanques de Cassis, aux jardins deMenton… Face à ces paysages émouvants, unecertaine Katherine Mansfield, jeune Néo-zélan-

daise qui a mené jusque là une vie de Bohème,veut oublier la détresse née de la mort d’un frèresur le front français en 1915. À Bandol, elle faithalte à l’hôtel Beau Rivage, puis séjourne dans lavilla Pauline qui abrite la naissance de« Prélude ». Ce texte fait d’elle une maîtresseincontestée de l’art de la nouvelle. Katherinecompte sur la douceur du climat de Menton pourse guérir d’une méchante pleurésie… quis’avèrera plus tard être la tuberculose. Installéedans la villa « Isola Bella », sur la colline ver-doyante de Garavan, elle connaît la période la plusprolixe d’une carrière interrompue par la mort àla fleur de l’âge. La présence de Katherine s’y faitencore sentir, mais le beau jardin qui l’entouresemble pourtant abandonné…

■ Jacqueline Jouffret-Massot

Voir et savoir

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008

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Page 16: Notre Région n° 197 - Mars 2008

chercheurs en Provence-Alpes-Côte d'Azur*Matière grise et excellence scientifiquecontribuent largement à notre renomméeinternationale… : la recherche régionalese porte bien.

Budget52 M€sont alloués chaque année par laRégion Provence-Alpes-Côte d'Azurà la recherche et à l’enseignement supérieur,deux domaines qui ne relèvent pas de sescompétences obligatoires mais qui sont très por-teurs pour l’avenir et le dynamisme régional. Cefinancement, qui a triplé depuis 1998, traduit lapolitique volontariste menée depuis de nom-breuses années par la Région.

C’est la place occupée par larégion au plan national enmatière de recherche, avec 8 % de l’ef-fectif scientifique français : 34 % chercheursdans le public et 27 % en entreprise et 39 % d’in-génieurs, de techniciens et d’administratifsen secteur académique ou privé. On compte270 unités de recherche, réparties dans les6 uni versités d’Aix-Marseille et de Nice.

Compétences

8 disciplinesscientifiques de haut niveau béné-ficient d’une renommée interna-tionale, au regard de l’excellence scientifiquetelle que reconnue par les instances nationalesd’évaluation : biologie-santé ; sciences de laTerre, de l’univers et de l’espace ; sciences pourl’ingénieur ; sciences physiques et chimiques ;sciences et technologies de l’information et de lacommunication ; mathématiques ; sciences de lasociété ; sciences de l’Homme et humanités.

* pour 22 000 personnes travaillant au total dans le secteur (administratifs, techniciens…).Source : Schéma régional de l’enseignement supérieur et de la recherche, juin 2006.

Nous sommes

12 400

Position3e rang

IDENTITÉ16

■ Andréa Haug © Anne Van der Stegen

© Photo DR

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Page 17: Notre Région n° 197 - Mars 2008

Publications7 % des articles scientifiques français– synthèses des travaux de recherche publiéesdans des revues de prestige – ainsi que 5 % dunombre annuel de brevets déposés dansl’Hexagone émanent de Provence-Alpes-Côted’Azur. C’est sans compter le millier de thèses dedoctorat soutenues chaque année : au total, larégion est ainsi troisième au classement nationalpour la production scientifique !

En savoir plus

Bourses doctorales Un partenariat Région/entreprises permet

l’attribution de 90 bourses de thèse par an.

Chaque projet doit associer un étudiant fran-

çais de moins de 28 ans (ou de moins de

30 ans pour les étudiants étrangers), un

laboratoire de recherche et un partenaire

socio-économique (notamment les PME

membres d’un Pôle régional d’innovation et

de développement économique solidaire –

PRIDES). Attribuées pour trois ans au plus,

les bourses de thèse sont proposées dans le

cadre de projets présentant un

intérêt scientifique régional marqué en agri-

culture, agroalimentaire, sciences de la vie

et de la santé ou encore en chimie.

Pour la période 2006-2009, le montant des

bourses s’élève jusqu’à 86 000 euros, selon

les universités. Cette démarche participe à

l’insertion professionnelle des jeunes cher-

cheurs, au transfert de technologies et de

compétences vers les petites et moyennes

entreprises régionales ainsi qu’au renforce-

ment du rayonnement international de

Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Informations : 04 91 57 54 44,

www.regionpaca.fr (rubrique vie étudiante).

Appel à projetsrecherche finaliséePour 2008, la Région renouvelle avec OSEO

Innovation un « Appel à projets recherche

finalisée ». Il est destiné à soutenir des pro-

jets collaboratifs innovants et développés au

sein de l’un des pôles régionaux d’innovation

et de développement économique solidaire

nés à l’initiative de la Région (PRIDES).

Chaque projet doit aussi associer au

minimum deux entreprises et un laboratoire.

Seront également inspectés pour sélection

les enjeux scientifiques des travaux, la

gestion de la propriété industrielle ou encore

les retombées attendues pour la région

en termes d'emplois.

Date limite de dépôt des dossiers :

lundi 21 avril 2008

Informations : 04 91 57 50 57 (poste 5825)

[email protected]

ÉtudesPlus de 100

IDENTITÉ 17

opérations annuelles concernant larecherche et l’enseignement supérieur sont sou-tenues par la Région (4 M€) : programmes derecherche et de coopération internationale,actions pour la diffusion scientifique et technique,édition de revues, organisation de colloques…

197-p16-17:mag REGION calibrage 14/03/08 17:46 Page 17

Page 18: Notre Région n° 197 - Mars 2008

18 NOS ÉLUS ONT LA PAROLE

CONFORMÉMENT À LA LOI N° 2002-276 DU 27 FÉVRIER 2002, « LORSQUE LA RÉGION DIFFUSE, SOUS QUELQUE FORME QUE CE SOIT, UN BULLETIND’INFORMATION GÉNÉRAL SUR LES RÉALISATIONS ET LA GESTION DU CONSEIL RÉGIONAL, UN ESPACE EST RÉSERVÉ À L’EXPRESSION DES GROUPES D’ÉLUS ».

Logement et Habitat, piliersd’une politique régionale volontariste,cohérente et participative.

Afin d’accompagner au mieux les communes, lesintercommunalités et les principaux opérateursfonciers et du logement, la Région a créé six dis-

positifs d’intervention dans un objectif d’aménagement cohérent de l’espacerégional, pour faire partager, dans le souci d’une démocratie participativequi nous tient à cœur, la stratégie et les dispositifs régionaux en matière delogement et d’habitat.Autour du Président Vauzelle, et malgré le fait que les lois de décentralisa-tion ne donne pas compétence aux régions dans ces domaines, les élus dugroupe Socialiste, Radical, Citoyens et Apparentés ont fait le choix d’unepolitique volontariste doublée d’un partenariat avec l’Etat, les départementset les communes, et ont pris l’engagement de tout mettre en oeuvre pourfreiner la crise de l’habitat et du foncier, insupportable pour nos conci-toyens. À travers ces nouvelles orientations, nous souhaitons favoriser ledéveloppement d’une offre nouvelle de logements sociaux et la requalifica-tion du parc public et privé pour mettre en œuvre le droit au logement :améliorer les conditions de vie quotidienne des populations et leur environ-nement, limiter les hausses des loyers, permettre aux populationsmodestes de se loger décemment, notamment dans les centres villes, etfaciliter l’accès et le maintien dans les logements. Mais la crise de l’habitatn’est pas qu’une crise du logement locatif social, c’est toute la chaîne dulogement qui est concerné. La pression sur le foncier disponible et surl’habitat s’accroît d’année en année et devient de plus en plus intolérablepour les salariés (67% des actifs sont éligibles au logement social), lesretraités et les chômeurs.Donner la priorité au logement social et au logement des actifs, quand ladécentralisation se résume à un transfert de charges que l’Etat ne veut plusassumer, exige la mise en place de priorités et critères précis et transpa-rents, et de partenariats fondés sur la contractualisation et sur des projetsinscrits dans le temps.Dotés de cette logistique concertée et incontestable, la Région soutiendrala création de logements sociaux publics et les acquisitions foncières, àcondition que ces programmes respectent un objectif global de deux tiersde logements très sociaux, ainsi que le développement de l’offre de loge-ments privés à vocation sociale. Les petites communes rurales de moins de3 500 habitants réalisant des programmes de logement communal peu-vent en bénéficier sous réserve de plafond de loyer. Notre démarche deproximité et de démocratie participative, à laquelle nous sommes particuliè-

GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYENET APPARENTÉS

Carton rouge à la SNCF

La gauche élue à la Région a misé depuis 10 anssur les transports collectifs de voyageurs. Pourl’intérêt général. Pour éviter à nos concitoyensbouchons, pollutions, stress, fatigue et risques

d’accidents. Ainsi le nombre de dessertes a été multiplié par deux, desgares ont été rénovées, des rames modernes, climatisées, confortablesont été achetées et des infrastructures créées. C’est avec ce bilan positifet pour donner des perspectives aux habitants, aux usagers et aux chemi-nots qu’il y a un an la Région a conventionné avec la SNCF pour une duréede dix ans et s’est engagée à verser 195 millions d’euros par an pour unservice de qualité. Or en 2007, cette convention n’a pas été respectée parl’exploitant ferroviaire et près de 14 000 TER ont été supprimés sans par-ler des retards journaliers. Le responsable ? La direction de la SNCF qui serévèle incapable de faire vivre le dialogue social, qui reporte sur la Régionles économies en personnel que lui impose le gouvernement. C’est enquelque sorte une trahison de la confiance qu’accorde la Région à cetteentreprise. Et malgré les alertes, les discussions avec cette même direc-tion régionale, la réponse est toujours la même : « c’est structurel. On n’ypeut pas grand-chose ». C’est la raison pour laquelle la Région a décidé uni-latéralement de doubler les pénalités en cas de non-respect de la conven-

Jean-Marc Coppola,Président du groupe

L’ESPACE D’EXPRESSION DES ÉLUS DU CONSEIL RÉGIONAL

GROUPE COMMUNISTE ET PARTENAIRES

Tribune ouverte

Sylvie Andrieux,Présidente du groupe

rement attachés, nous permettra d’examiner et de retenir, ensemble, vospropositions et vos doléances.Pour toutes ces raisons, l’habitat et le logement sont d'abord des problé-matiques politiques. Ils doivent certes être abordés avec des instrumentstechniques lors de la mise en œuvre des stratégies décidées dans la pluslarge concertation, mais la définition de ces stratégies relève, elle, de choixpolitiques. Pourtant, malgré l'urgence de la situation et la multiplication desmises en garde, le gouvernement sous-estime lourdement l’ampleur du pro-blème. Il méconnaît l’importance et la spécificité du logement en le considé-rant comme un secteur économique parmi d’autres, soumis à la spécula-tion et à l’investissement privé. Nous préférons accompagner et susciterles réactions de nos partenaires institutionnels et d’une majorité debailleurs afin de respecter l’un des tous premiers droits de nos conci-toyens : celui au logement. Permettre à chacun de vivre dans un logementdigne, de qualité, adapté à ses besoins, à sa famille, aux évolutions de la vieconstitue pour le Président Michel VAUZELLE et les élus du groupeSocialiste et Apparentés un objectif majeur pour rendre notre Région tou-jours plus juste et plus humaine.

197-p18-19:mag REGION calibrage 14/03/08 17:46 Page 18

Page 19: Notre Région n° 197 - Mars 2008

NOS ÉLUS ONT LA PAROLE 19

Tribune ouverte

Pour désenclaver le massifalpin : oui au ferroviaire ;non aux autoroutes

On attendait que les belles paroles présidentiellesprononcées à l’issue du Grenelle de l’environ -nement se traduisent par des actes et notam-ment par le gel annoncé de tout projet autorou-

tier en France. Or, jour après jour on voit qu’il n’en est rien. Chez nous, c’estle barreau autoroutier Digne–Peyruis qui a été récemment accepté par lePréfet des Alpes de Haute-Provence et même l’autoroute A51 a été exhu-mée. La Région doit prioriser la réouverture de la ligne ferroviaire Digne -Saint-Auban qui finirait le triangle Digne–Marseille–Nice et ferait corres-pondre le train des Pignes et le Val de Durance. Son coût est estimé à21 ME contre 280 ME pour l’autoroute. CQFD.

Budget 2008 : moins d’investissements,plus de fiscalité, plus de dettes !!!

En 2008, le montant du budget de la Régions’élève à 1,8 milliard d’Euros. Pourtant,l’investissement fondamental pour l’avenir de nos

territoires, n’en représente désormais qu’un petit tiers. À périmètreconstant, la Région investit désormais deux fois moins qu’il y a 10 ans. En10 ans, la Gauche a réussit le tour de force de doubler la pression fiscaleet de diviser par deux l’effort budgétaire dédié à l’investissement. En10 ans, là où la Région jouait un rôle d’initiateur, elle n’est désormais plusqu’un partenaire de rang inférieur…. et ce, malgré les incantations quenous ne cessons d’entendre budgets après budgets, séances aprèsséances. Certes, la conduite des affaires est difficile. Assurer la présidenced’une grande région comme la nôtre n’est pas chose aisée. Nos conci-toyens veulent des résultats rapidement, nous sommes bien placés pour lesavoir…. Mais 10 ans, c’est un terme qui devrait quand même laisser espé-rer des résultats probants ! Or, Monsieur VAUZELLE a multiplié les actionsde la Région bien au-delà de ses compétences sans prendre garde aurisque de saupoudrage que cela engendrerait. Pour ce qui concerne la fis-

GROUPE UMP, UDF ET APPARENTÉS

Budget croupion

Budget Régional 2008 : 1 milliard 800 millionsd’Euros, en équilibre. Dépenses de fonctionne-ment : 1 milliard 300 millions d’Euros. Dépensesd’investissement : 500 millions d’Euros pourl’équipement de la Région. Pour cet équipement,198 millions seulement proviennent de l’épargne

nette, c'est-à-dire du solde subsistant après paiement des dépenses defonctionnement et après remboursement de la fraction exigible du capitalde la dette. Que l’on me pardonne ce jargon, mais en d’autres termes, larégion ne dispose, en fonds propres, pour ses dépenses d’investissementque d’un peu moins de 200 millions sur une manne globale de près de2 milliards d’Euros. La différence entre les dépenses financées par lesfonds propres et les dépenses globales, soit plus de 300 millions est four-nie par l’emprunt. Or, la région est déjà trop endettée : 1 milliard 115 mil-lions d’Euros en 2008, dépassant le cap de 1 milliard d’Euros. Et puis,quelle est la destination de ces dépenses de fonctionnement d’un tel mon-tant ? C’est simple : il s’agit de dépenses démagogiques destinées à assu-rer le maintien « aux affaires » des politiques en place : dépenses de com-munication hors du commun, subventions distribuées dans le cadre de lapolitique de la ville, subventions encore au monde associatif, de préférencepolitisé. Et pourtant la Région a besoin d’équipements, et d’équipementslourds. Son territoire est constitué de telle sorte – surpeuplement de lazone côtière et désertification de l’intérieur – qu’il nécessite des actions dedésenclavement et de communication importantes. Les dépenses de fonc-tionnement seraient beaucoup mieux employées en équipement dramati-quement nécessaires.

GROUPE FRONT NATIONAL

Bernard DeflessellesPrésident du groupe

Guy Macary, Président du groupe

tion, afin de ne pas dilapider l’argent des contribuables dans un service quin’est pas de qualité. Une délibération rejetée par les élus de droite, peutêtre pour couvrir le gouvernement UMP qui sabote le service public pen-dant que la gauche le défendra bec et ongles. À suivre…

calité, cette année, ce sont plus de 90 M€ supplémentaires qui entrerontdans les caisses régionales. Nous devons en grande partie cela àl’augmentation de la TIPP (la taxe sur l’essence). Cet impôt modulé à sonmaximum par la Gauche pour la deuxième année consécutive, ce sont lesautomobilistes régionaux en général et les plus nécessiteux en particulierqui le paieront ; méditant en cela la conception qu’ont les socialistes de lajustice fiscale. Automobilistes certainement ravis par ailleurs de savoir quecet impôt régional est fort dynamique : il rapportera en effet 224 M€ en2008. Une augmentation de 21,5 % par rapport à 2007 soit, 40 M€ deplus. Belle contribution en effet, au combat que mènent les socialistes – àleur manière – pour l’augmentation du pouvoir d’achat !!! Quant à la dette,son encours – c’est-à-dire la réalité de notre endettement – devraits’alourdir de 150 M€ en 2008, la portant ainsi à 1,407 milliard d’Euros.65 % d’augmentation enregistrés depuis les débuts de la Gauche au pou-voir en Provence Alpes Côte d’Azur … une dérive par ailleurs confirméedans le Conseil Economique et Social qui s’inquiète de la gestion financièrede la Région. Ce dixième budget, le dixième de Monsieur VAUZELLE,marque une décennie de toujours plus : plus de fiscalité, plus de dettes etplus de peine à financer l’investissement…

GROUPE DES ÉLUS VERTS ET APPARENTÉS

Jacques Olivier,Président du groupe

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Page 20: Notre Région n° 197 - Mars 2008

En bref... Agenda

PRIDESLundi 31 mars HÔTEL DE REGION – MARSEILLE

La 1re conférence régionale des Pôles

Régionaux d’Innovation et de Développement

Économique Solidaire (PRIDES) a pour thème

« Les PRIDES, levier pour l’économie de la

connaissance ».

Initiés par la Région en 2006, ces réseaux

d’entreprises regroupent plusieurs centaines

d’acteurs économiques en Provence-Alpes-

Côte d’Azur, dans des secteurs d’activités

variés.

Hémicycle, 10 h -13 h. Informations :

tél. 04 91 57 51 23/58 29

MultimédiaMercredi 2 et jeudi 3 avril PÔLE CULTUREL ET MULTIMÉDIA

BELLE-DE-MAI – MARSEILLE

Les 13es Rencontres de l’ORME (Observatoire

des Ressources Multimédias en Éducation)

présentent les innovations et les ressources

en ligne destinées aux secteurs de la forma-

tion et de l’éducation en Provence-Alpes-Côte

d’Azur.

La Région y présente CORRELYCE, un

« Catalogue Ouvert Régional des Ressources

Editoriales pour les Lycées » proposé aux

élèves depuis la rentrée 2007/2008.

Informations : tél. 04 91 14 13 40

PlénièreVendredi 4 avrilHÔTEL DE REGION – MARSEILLE

Les conseillers régionaux se réunissent pour

leur deuxième assemblée plénière de l’année.

L’occasion de voter les dossiers importants

pour l’année en cours, notamment concer-

nant l’aménagement du territoire, la

formation, les transports ou encore

l’environnement.

L’info du mois« Femmes en résistance »La Région propose au public de découvrir l’exposition « Femmes en résistance » du photographe

Pierre-Yves Ginet. À travers portraits et reportages, ses photos témoignent de l’engagement et

de la lutte des femmes dans le monde contre l’oppression et l’injustice.

À l’Hôtel de Région jusqu’au 19 avril, du lundi au samedi de 9 h à 19 h (exceptés jours fériés

et 4 avril). 27, place Jules-Guesde, Marseille 2e. Métro Jules Guesde ou Colbert.

Renseignements : 04 91 57 52 78

Innovation

La Région en pointeEntreprises, laboratoires etenseignement supérieur misentsur l’innovation dans les tech-nologies de l’information et dela communication en région.Présente à leurs côtés, laRégion vient de leur décernerles premiers Prix de l’innovationTIC PACA. Cette mise en valeurdu potentiel régional est uneinitiative du Pôle SolutionsCommunicantes Sécurisées(SCS), réseau d’entrepriseslabellisé à la fois « PôleRégional d’Innovation et deDéveloppement ÉconomiqueSolidaire » (PRIDES) et Pôle decompétitivité mondial.

Éducation

Moins de fraisà la rentréeÀ la rentrée 2008, la Régionélargit ses dispositifs de gra-tuité des équipements indis-

pensables aux élèves. Ainsi,l’aide régionale au premieréquipement en lycée profes-sionnel est étendue aux élèvesde seconde suivant un bacca-lauréat technologique de lafilière hôtellerie-restauration.Pour ces élèves, le forfait serade 350 euros. D’autre part, la

Succès

Entreprendre pour tous !

Les 3es Trophées de la

Responsabilité sociétale des

entreprises, dont la Région

est partenaire, ont désigné

leurs lauréats : les sociétés

Lyondell chimie France SAS,

B2S, L’Occitane, HTS bio,

Multi restauration Méditer-

ranée et ST Microelectronics

ont été récompensées pour

leurs démarches volontaires

visant au développement

durable, à la cohésion sociale

et à la compétitivité.

Région élargit aux fiches etcahiers d’exercice son disposi-tif d’aide à l’acquisition desmanuels scolaires.

Environnement

L'eau, enjeu du siècle La Région lance le SchémaRégional de Ressource en Eauafin de construire une nouvellepolitique régionale de gestiondurable. Une grande réflexioncollective doit au préalabledéterminer, au plus près, lesbesoins et les usages. Troisétapes sont prévues : diagnos-tic et analyse prospective,associant acteurs locaux etpartenaires concernés ; phaseopérationnelle, avec desactions de maîtrise de laconsommation d'eau ; syn-thèse sur la ressource en eauet sur le développementdurable des territoires.

20 EN BREF – AGENDA

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Babel Med Music« Babel Med Music » proposé par la Région est un événement culturel et professionnel de grande envergure

qui ouvre ses portes aux nouveaux talents et au public friand de découvertes. Du 27 au 29 mars aux Docks

des Suds à Marseille, tous les soirs à partir de 19 h. Docks des Suds, 12, rue Urbain V, (M° National, Bus

70, 35, 89, 535, Tramway T2 arrêt Euroméditerranée Gantès) www.dock-des-suds.org.

Succès Le vert porte ses fruits

L’association « Le Loubatas » de Peyrolles-en-Provence (13), Centre permanent

d'initiation à la forêt provençale soutenu par la Région, a reçu le Prix national

du concours 2007 de la Fondation MACIF, catégorie « Économie sociale, inno-

vation et développement durable, structure en développement ». L'association

organise des classes de découverte, des visites du site et de son éco-gîte, des

animations environnement, des stages de formation, des chantiers internatio-

naux de jeunes bénévoles pour l'éco-construction... Elle développe aussi des

projets de partenariat sur l’environnement avec la région marocaine de Tanger-

Tétouan. Informations pour des visites gratuites de l’éco-gîte au 04 42 93 03 69,

Espace Info Énergie du pays d'Aix.

Population 4 818 000 habitantsrecensés en Provence-Alpes-Côte d’Azur

au 1er janvier 2007 (source Insee). Avec

300 000 personnes de plus en huit ans,

notre région s’enrichit de près de

40 000 personnes par an !

Emploi12 279 établissementsemployeurs de la région, soit 8 % du total,

font partie du secteur de l’économie sociale

et solidaire : associations, coopératives,

mutuelles et fondations. Une progression

de près de 9 % par rapport à 2002. À elles

seules, les associations emploient plus de

100 000 salariés en Provence-Alpes-Côte

d’Azur. Source : Observatoire régional de

l’économie sociale et solidaire.

Formation11 millions d’eurosC’est la contribution de la Région à

l’implantation à Gardanne (13) du Centre

de Microélectronique de Provence Georges

Charpak (coût total 46,1 M€). Le centre

assure les formations supérieures dédiées

aux métiers de la microélectronique, secteur

qui représente près de 10 000 emplois en

Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Culture700 œuvressignées de quelque 400 artistes

constituent la collection du Fonds régional

d’art contemporain (FRAC). Un nouvel écrin

pour ces œuvres va être construit. La Région

vient d’approuver le projet de l’architecte

japonais Kengo Kuma. Le bâtiment devrait

s’élever en 2011 dans le périmètre

d’Euroméditerranée à Marseille.

Jeunesse

Sac à dos Pour aider les 18-25 ans àpartir en vacances, la Région amis en place « Sac à dos enProvence-Alpes-Côte d’Azur ».Dès cette année, 100 jeunesvont en bénéficier. Les candi-dats doivent présenter un projetde vacances autonomes (sansaccompagnement scolaire oufamilial) dans la région, avecl’appui d’une structure-relais(service Jeunesse d’une com-mune, centre social…). Lesprojets retenus recevront unsac à dos contenant, entreautres, 100 € de chèques-vacances et 30 € de chèques-déjeuner.Renseignements à partir d’avril :

www.regionpaca.fr – rubrique

« Tourisme » ou 04 91 57 54 60 / 61.

Mode

Marie Curie a 50 ans !Le lycée technologique régionalMarie Curie à Marseille fêteson cinquantenaire. Avec lesoutien de la Région, le lycéerevalorise métiers et forma-tions. Il promeut notammentles métiers de la mode à

travers les évolutions dans les domaines des textiles etdes technologies. Une ren-contre avec d’anciens élèvesexerçant dans la profession estorganisée le 29 mars matinpar le lycée.Rens. : 04 91 36 52 10.

Préalpes d’Azur

Patrimoine communLa Région, le Départementdes Alpes-Maritimes, 6 Établis-sements publics de coopéra-tion intercommunale (EPCI) et45 communes composent leSyndicat mixte de préfigurationdu Parc Naturel Régional(PNR) des Préalpes d’Azur.Créé fin 2007, le syndicat aréuni tous ses membres àSaint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes), en février dernier.En 2004, la Région a lancé laprocédure de création du PNRpour préserver et valoriser unpatrimoine naturel exceptionnel.

En chiffres...

EN BREF – AGENDA 21

Succès

Un record et les J.O.

2 h 28’ 24’’ ! Le nouveau

record de France du mara-

thon chez les féminines appar-

tient désormais à Christelle

Daunay. L’athlète de la Société

culturelle et omnisports

Sainte-Marguerite (Marseille)

a établi ce temps en termi-

nant à la 10e place du mara-

thon d’Osaka au Japon. Avec

cette remarquable perfor-

mance, elle s’ouvre une voie

royale pour les Jeux

Olympiques de Pékin. Rendez-

vous en août !

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Règlement du jeu disponible sur le site internet de la Région.

22 HISTOIRES D’ICI

Testez vos connaissances ! 5 questions vous attendent sur notre site…« Notre Région » vous apporte les réponses. Sachez les repérer au fil des pages de ce magazine.

sur internet www.regionpaca.fr et GAGNEZ :Jouezavec 100 serviettes « bain de mer »

Règlement du jeu disponible sur le site internet de la Région.

tar lei belesas d’una que, benlèu, l’aurián jamai dinsson lièch. L’eissemple famós es lo dau trobadorJaufre Rudel, qu’a viscut en Gasconha au sègledotzen, qu’amèt la comtessa de Tripòli simpla-ment, nos ditz sa vida, « ses vezer, per lo ben qu’eln’auzi dire als pelerins que veguen d’Antiocha ».Coma aquò, la femna estent lonchenca, se rese-gava pas d’èsser decebut o de veire son amormorir en potonant vertadierament la bèla…Aquesta distença, qu’en cò de Rudel es butada al’estrèma, se retrobarà un pauc d’en pertot dins laliteratura dei trobadors. Ramenta que la femna esl’objècte regde de conquista esperitala, e quel’amorós, lo cavalièr, es que son servidor. Comaaquò, un vertadièr servici se bastirà dins lei religa-sons, que l’amorós passarà de menas de « nivèls» : primièr es fenhedor (sospirant), apuèi passaprecador (soplegant), apuèi entendedor (amorósagradat) per fenir drut (amorós carnal). Coma farper montar aquest escalièr ? Servir la femna, lablandir, l’onorar e, subretot, èsser celós que lomarit (la fin’ amors es gaireben tot lo temps asul-tèr) dòrm a costa… Dau còp, perqué se fai de la

Demest lei desparianças mairalas que se vesonentre la literatura dau Nòrd de la França e la lite-ratura dau Miegjorn, a l’Atge Mejan, se parla decontunh de l’estatut de la femna. Cèrtas, a la dife-rença deis escrivans dau Nòrd, lei trobadors dauMiegjorn an fondat una idèa nòva de l’amor esubretot una idèa nòva d’aquela qu’èra au miègd’aquest amor. Aquí ont leis eroïnas dau Nòrdèran, pauc o pron, de gasardons carnals a la bra-variá e ai fachs d’armas de nòstrei valents cava-lièrs, lei mestressas dei trobadors seràn pas vistasdau meme biais. Dins çò qu’an nomat la fin’ amors(« l’amor fin », se volètz), la femna s’aplanta, pri-mièr, coma un èsser mai naut que son amorós,una mena de tòca suprèma, de conquista – mainòbla, mancablament, que la conquista d’un terra-dor. L’afar es de cantar mai lo deseg e mens lo pla-ser. Un sapient, especialiste de l’Erotica dei troba-dors (es lo títol de son libre), Renat Nelli, nos ditzqu’aquò lo devèm a la literatura araba de l’AtgeMejan, qu’ensenhava que lo deseg amorós treco-lava tre que lei darrièrei favors èran acordadas.Per reprene l’idèa, lei trobadors se botèron a can-

femna un puech de vertuts e de belesas, aquela sedeu de se mostrar denha dau servici de sonamorós. Es aquí ont lei qualificatiu de la femna semudan : tre ara, dins lo Miegjorn, volèm de fem-nas que siegan francas, apertas (tant vau diredoças e avisadas), ensenhadas (ben educadas) e…conoissens (ambé de saber) ! Per un còp, èra pasper son còs sol o sa belesa fisica que se fasiáamar. Lei causas cambiavan… A mai, lo famósmercé, lo gasardon, lo guerredon coma se ditz al’epòca, se passava pas qu’au lièch ; podiá se deba-nar en una mirada solament dau còs nus de labèla… Amb aquò pas mai ! E la tòca amorosa secompendava pas qu’en l’acte naturós final. Çò quevolián lei trobadors èra un escambi de còr.Cercavan lo moment ont lo còr de l’autra anavabatre dins son pitre, e ont son còr anava batre dinslo pitre de la bèla… Vous an pas dich que lei Dantee Petrarc, qu’anavan tant ispirar lei escrivans fran-cés, an posat fonz dins la literatura de nòstrei tro-bador e dins aquest image nòu de la femna ?

■ Emmanuel DESILES

Mèstre de conferenças à l’Universitat de z-Ais

Retrouvez cette rubrique et sa traduction en français sur notre site internet www.regionpaca.fr

La fin’amors dei trobadors o l’imagenòu de la femna a l’atge mejan

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Avec ce feuilleton TV, vous voilàambassadrice de notre région !Oui ! Mais ce n’est pas d’hier ! Vous savez, àMarseille, j’étais connue, j’ai chanté pour la pre-mière fois à l’Alcazar en 1958 puis au Gymnase,au Pharo… Le succès de cette fiction aux cou-leurs marseillaises me ravit bien sûr mais ilm’étonne à moitié : quand j’ai commencé, il y après de 4 ans, j’étais certaine que ça allait réus-sir mais pas dans ces proportions-là. Un feuille-ton, c’est agréable, on prend un rendez-voustous les soirs. J’étais très confiante. C’est unetrès belle aventure.

Aujourd’hui, vous vivezet travaillez ici… À Marseille, je vais avec ravissement jusqu’à laPointe Rouge et Callelongue sans cesser dem’extasier : la baie marseillaise est l’une des plusbelles de France et du monde. Quelle chance,cette température, ce temps, ce soleil, cettelumière : je voudrais être peintre pour dessinerles couchers de soleil sur la mer !

Quels lieux aimez-vous enProvence-Alpes-Côte d'Azur ?J’aime aller sur la Côte, à Carry-le-Rouet,Sausset-les-Pins, Cassis, La Ciotat… J’aimeaussi voir les mimosas… J’aime tellement voya-ger, je suis une saltimbanque attirée par tout. Je

connais la région pour y avoir chanté durant macarrière. Les gens vous arrêtent dans la ruepour vous dire qu’ils vous aiment… C’est unerégion dynamique et affectueuse !

Côté gastronomie, quel platrégional vous plaît ? Je suis gourmette et gourmande ! Je me régaleavec la bouillabaisse et l’aïoli ! Je suis toujoursheureuse d’aller faire la connaissance d’unebonne table ici.

Quelle est votre activitéprofessionnelle en région ?À l’occasion des 20 ans du « Blé del’Espérance », dont je suis la marraine, nousmontons un spectacle pour le 12 avril au théâtredu Gymnase à Marseille avec les comédiens de« Plus Belle la Vie », bénévoles pour l’occasion.Les bénéfices seront reversés à cette œuvrecaritative. J’ai écrit des sketches à la manière deGuitry, Cocteau… et j’ai aussi repris des textesque j’avais déjà joués.

Vous avez enregistréplus de 900 chansons…Chanteuse d’orchestre, j’ai fait mes classes etappris mon métier pendant dix ans, mais j’aid’abord été connue comme actrice avec « Irmala douce ». J’ai joué au cinéma « Un Roi sans

divertissement », « IP5 » avec Yves Montand,dans des téléfilms, j’ai créé des pièces dethéâtre, « Un amour de femme », et des comé-dies musicales… J’ai eu une belle carrière. J’aieu une vie très épanouie. Davantage une vied’homme, une vie de bagarre…

Quelle est votre plus bellerencontre ? Mon amie Violette, qui me suit depuis desannées et s’occupe bien de moi. Elle est devenuema petite sœur.

De quoi êtes-vous la plus fière ?Il faut beaucoup d’humilité et de modestie dansnotre profession ! Il faut avoir foi en son métier,en la fidélité des gens qui vous aiment et sedéplacent pour vous applaudir.

Un mot pour résumervotre carrière ?Le bonheur, ça a été d’être sur scène. Avoir uncontact avec les gens par personnage interposé,c’est un peu magique. La vie sur scène était plusréelle pour moi : avoir quelque chose à dire auxgens, les faire rire ou pleurer, les embarquerdans de belles histoires avec de bellesmusiques… ça m’a fait vivre vraiment.

23PORTRAITChaque mois, une personnalité se révèle...

Chanteuse, comédienne,actrice, auteure… : artisteaux multiples facettes,Colette Renard vit aujourd’huià Marseille où elle surplombela mer… quand elle ne jouepas le personnage de Racheldans « Plus belle la vie ».

Colette

Renard

■ Propos recueillis par Lauriane Michel

© François Lefebvre / France 3

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