Notre programme Lys Noir pour celui qui en voudra · Les néo-royalistes bernanosiens ... de...

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Election présidentielle de mai 2017 Notre programme Lys Noir pour celui qui en voudra ! Organisation Georges Bernanos

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Election présidentielle de mai 2017

Notre programme Lys Noirpour celui qui en voudra !

Organisation Georges Bernanos

Les néo-royalistes bernanosiens(parfois appelés «anarcho-royalistes»

ou «royalistes révolutionnaires»)défendent à la fois une monarchie

absolue au sommet de l’Etat, et unedémocratie directe au niveau local, au

travers de «Cantons-républiques de base»organisés sur le modèle suisse.

Les néo-royalistes préconisent égalementla nationalisation des banques et

l’élection des Pdg des grandes entreprisesdu CAC 40 par leurs salariés.

Les néo-royalistes sont ainsi souverainistes, «autogestionnaires», ruralistes et objecteurs de croissance.

Les néo-royalistes ne défendent aucunprétendant «parlementariste», mais sont

favorables au prince françaisCharles-Xavier de Bourbon-Parme,

qui, en tant que Roi de Navarre, pourraitprésider un «pacte de Versailles» incluant une République de fait.

Qui sont les néo-royalistes ?

Election présidentielle de mai 2017

«Il faut

beaucoup

d'indisciplinés

pour faire un

peuple libre»

GeorGes Bernanos, 

(Les enfants humiliés)

Ca ndidat à la pré sident iel le 2017

RodolpheCrevelle

Ecrivain, polémiste.

Rodolphe Crevelle a soixante ans.

Il est né dans une famille

paysanne et catholique bas-normande.

Il a un fils militant autonomiste normand.

Il réside dans un hameau du piémont

biterrois, au pied des Cevennes.

Il a été directeur général

de L’Association générale de la Francité,

de la Fondation Francophonia et du Groupe Francité,

Président du Mouvement Pro-Québec

Il est écrivain et journaliste,

directeur de nombreuses publications.

Il publie dans la presse de la «gauche royaliste»

Lys Rouge, Arsenal, Lys Noir, AFU,

Il a été chargé de communication

auprès du Prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme,

et directeur de la revue La Lettre de Parme,

organe des royalistes du courant «carliste»

favorable aux descendants directs de Charles X.

Il est candidat de

l’Organisation Georges Bernanos

à l’élection présidentielle de 2017

Organisation Georges Bernanos

Sous la direction de

Rodolphe Crevelle est né dans une famille rurale et catholique bas-normande.

Il a un fils militant autonomiste normand.Il réside dans un hameau du piémont

biterrois, au pied des Cevennes.Il est écrivain et journaliste,

directeur de nombreuses publications.Il publie dans la presse néo-royalisteLys Rouge, Arsenal, Lys Noir, AFU,

«Il faut beaucoup d'indisciplinés pour faire un peuple libre»GeorGes Bernanos, (Les enfants humiliés)

RodolpheCrevelle

et de la cellule programmatique de Paris-Rouen

«Même s’il bouge, il est mort, main-tenant, le village. Sa vie, c’était detourner librement autour de son pro-pre moyeu comme le rouet.../... le vil-lage autrefois suffisait à tous sesbesoins et se gouvernait tout seul.../...les grands empires ont pu s’édifier etse défaire parmi les incendies et lesang, mais sans ébranler l’humble sou-veraineté des villages, refuges des an-tiques traditions et sources de vieauthentiques.»

Lanza del Vasto dans son ouvrage Lanza del Vasto dans son ouvrage consacré à Vinoba Bhaveconsacré à Vinoba Bhave

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Une organisation pourtout reconstruire à partir de la commune rurale...

Ce manifeste est dédié à Falk Van Gaver

qui a encouragé sa parution !

La commune telle que nous la connaissonsencore est la plus petite subdivision admi-nistrative française mais c'est aussi la plusancienne, puisqu'elle a succédé aux villes etaux 100.000 paroisses du Moyen-Âge. Maiscette particularité, comme les autres, s’en vadoucement.

Déjà, au 1er janvier 2016, avec 1000 com-munes fusionnées en 300 communes nou-velles, ce sont 700 maires au tapis. La fin duroman noir des communes françaises estdéjà écrite. avant l’achèvement de la décen-nie qui vient, ce sera la régression de l’accèsau service public pour les pauvres et les plusfragiles. s’ajoutera la régression de la démo-cratie puisque la réduction du nombre deconseillers municipaux, supprimera le foi-sonnement de démocraties vivantes ani-mant les villages français.

Les Français sont pourtant attachés à leurscommunes. Il faut dire que le tissu commu-nal très dense de la France présente des

1Conserver les petites communes,

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nos «démocraties directes»

Ce manifeste est dédié à Falk Van Gaver

qui a encouragé sa parution !

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avantages tant sur le plan de la démocratielocale et que pour le maintien de servicespublics de proximité

Fusion et intercommunalité se sont pour-tant attaquées à la Commune. Bien sûr, l’in-tercommunalité aurait dû se contenter den’incarner que quelques véritables projetsd'aménagement du territoire et de partagedes infrastructures (piscine, bibliothèque...)mais les mégalomanies politiciennes ont ra-pidement perverti le système en réclamant,au nom de «davantage de démocratie», quela communauté de Commune s’impose,bien que 99% des citoyens ignorent évidem-ment le nom exact et les limites réelles de lacommunauté de communes à laquelle ilsappartiennent.

alors que la coopération intercommunaledevait permettre de faire des économiesd'échelle grâce à la mise en commun descompétences communales, la plupart desacteurs de l'intercommunalité y voient au-jourd'hui une cause d'augmentation des im-pôts locaux en France.

Parce que la commune est la collectivité laplus propice à la «participation citoyenne»,au contrôle physique des élus par les élec-teurs, la structure la plus favorable à la sou-

veraineté populaire, elle peut être un bastionde résistance aux politiques régressives dé-cidées à Bruxelles ou à Paris, mais aussi lasolution au rééquilibrage démographiqueprévu par tous les géographes.

Un Gouvernement réellement populairerétablira les communes, y compris lesmoins peuplées. Il en va de la singularitéde notre vie politique. Un plan d’urgenceserait même lancé vers celles qui aurontsurvécu héroïquement, pour les aider à ac-cueillir le grand mouvement de retour «pé-riphérique» décrit par Christophe Guilluy.

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«Cette réforme territoriale illustre triste-ment la façon dont les réformes se font au-jourd’hui dans ce pays, sans vraieréflexion ni préparation en amont. Il y a làun cynisme du personnel politique «natio-nal» qui est confondant. L’important, c’estd’avoir fait la réforme. Le reste, on verra !»

Marcel Gaucherréponse à Philippe Dubourg

maire de Carcarès-sainte-Croix, (Landes)

au début, dans les communes rurales, leréflexe général fut de constituer d’heureusescommunautés et sIVoM dans les strictes li-mites du Canton auquel les hommes du ter-ritoire s’étaient profondément habitués.

nonobstant son histoire si française, lecanton rural fut toujours le grand incomprisde la république. Peut-être parce qu’il avaitété dessiné avant elle...

C’est de la Généralité de Limoges, sousl’intendant royal Turgot, que va apparaîtrela notion de canton et celle de cantonniers.

Le canton rural a su néanmoins existerpendant deux siècles et demi et cela bienqu’il fut le seul échelon administratif privéde représentant de l’État ou de «conseil».

ainsi, tellement inscrit dans la réalité desfrançais grâce à sa proximité, le canton ruralexistait malgré tout ! Comme code postal,mais aussi comme moyen de dire, au loin,d’où l’on venait.

La décentralisation décida d’abord d’enfinir avec le canton. La gendarmerie s’inté-gra dans «communauté de brigades», la ca-

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2Résusciter l’ancien canton rural

serne des pompiers fut rattachées au sDIs,le percepteur s’en alla, l’administration ducollège à distance par le département s’ins-talla... Tout s’en alla, même s’il reste parfoisun bureau de poste et le supermarché duchef-lieu pour matérialiser le canton.

Bien que les lois de décentralisation de1982-1983 laissaient un espace de vacanceterritoriale entre la commune et le départe-ment, le canton fut éradiqué : on ne lui laissaaucune chance. Probablement, sentait-iltrop la France.

enfin, François Hollande le fit dis-paraître comme circonscription électo-rale. Le brave Conseiller général, a étéremplacé par un «binome» mutant.

La restauration de l’ancien cantonrural avec un conseil cantonal et unexécutif, en lieu et place des commu-nautés de communes aux limitesloufoques ou dessinées par co-pinage, serait la priorité d’ungouvernement populaire.

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L’hyper ruralité concerne 250 bassins devie, 3.400.000 habitants et 26% du territoirenational !

Dans cette France oubliée, nos concitoyensn’ont plus de commerces, se battent pourmaintenir une école, doivent passer leurscoups de fil depuis le chef-lieu de cantonpour avoir du réseau mobile, et pour peuqu’ils tombent en panne d’essence sur laroute du retour (puisqu’il n’y a pas de trans-ports en commun), la station service la plusproche est à 20 kilomètres.

Une fois élu, un gouvernement popu-laire mettrait fin à toutes les zones franchesurbaines qui ne servent qu’à tricher devantl’impôt en changeant de trottoir. En re-vanche, il instituerait l’hyper-ruralité enune seule et unique zone franche, afin derevitaliser nos campagnes oubliées.

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3Défiscaliser notre hyper-ruralité

Placer l’hyper ruralité en zone franche

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originaire d’un pays de bocages dévastépar le remembrement, je sais que les haiesmanquent à la bio-diversité mais aussi quela chasse raisonnée est ce qui nous relie en-core à l’Homme ancien.

La chasse est encore la grande particularitéfrançaise dans le monde normalisé. Pre-mières victimes de l’extinction de diversité,les chasseurs raisonnés doivent devenir sesmeilleures sentinelles.

Le dialogue permanent entre naturalisteset chasseurs est la seule manière de conce-voir l’écologie en zone rurale..

C’est pourquoi il faut créer un ministèrede la Chasse et des Haies avec une obliga-tion impérative envers les chasseurs : re-planter des centaines de milliers de haies !

4Défendre les haies par la chasse

réparer les dégâts duremembrement

BRETAGNEBRETAGNE

MIDIMIDI OCCITANOCCITAN

GASCOGNEGASCOGNE

PROVENCEPROVENCE

POITOUPOITOUCHARENTESCHARENTES

VALVAL DEDE LOIRELOIREGRANDEGRANDEBOURGOGNEBOURGOGNE

NORMANDIENORMANDIE

PICARDIEPICARDIEHAINAUTHAINAUT

ROMANDIEROMANDIE

LORRAINELORRAINE

ALSACEALSACE

RÉGIONRÉGION PARISIENNEPARISIENNEIILELE DEDE FFRANCERANCE--CHAMPAGNECHAMPAGNE

BELGIQUEBELGIQUEFRANÇAISEFRANÇAISE

ETATETAT BASCOBASCO--NAVARRAISNAVARRAIS

GGDD DDUCHÉUCHÉ DUDU LLUXUX..

ETATETAT CATALANCATALAN

ETATETAT CORSECORSE

PPRINCRINC..MONACOMONACO

PPRINCRINC..ANDORREANDORRE

HOTSPOTHOTSPOTDEDE LALA ROYAROYA

Défense intérieureGARDE RURALE /96 divisions / 14 Corps96 Etat-majors de 50 généraux de réserve et 100 officiers conseillers (1 pour 80)/`Adjudant général, Lieutenant-Général, Général, General-major

96 divisons d’Infanterie de 8.000 h en moyenne---------------- 840.000 hommesService militaire : 8 semaines de classe et 48 semaines de rappel annuel = 56 semaines(En permanence 4 divisions mobilisées)

Officiers GR : 6 gradesAspirant, Aspirant-Chef, Aspirant-Major, Sous-Lieutenant, Lieutenant, Lieutenant-Major/ Adjudant, Adjudant-Chef, Adjudant-Major.Unité de base : 3.600 Compagnies de 225 h Compagnie = 230 h (1 Lieutenant-Major / + 2 Capitaines-Conseillers)Peloton = 75 h (Lieutenant et 2 sous-lieutenants / + 2 Adjudants retraités gendarmerie)Section = 24h (Aspirant-Chef, Aspirant-Major)Escouade = 8h (4 soldats, 2 caporaux, 2 Sergents)+ bas officiers retraités de la gendarmerie pendant 5 ans (20.000h)

Défense intérieure GENDARMERIE / 10 divisions Garde Républicaine (5.000 h avec Brigade Blindée de 3.000h et 500 chars Leclerc)Garde Mobile (20.000 h)Groupe d’Intervention GIGN (3.500 h)Garde Territoriale (25.000 h)

Gendarmerie d’Outre-mer (3.000)Gendarmerie de l’Air et Aéroports (25.000)Gendarmerie de Montagne (3.000 h)Gendarmerie Navale, garde côtes (25.000 h)Gendarmerie des Frontières, garde frontières (20.000 h)Légion Etrangères de la Gendarmerie (8.000 h outre-mer / Calédonie, Taaf, Guyane)(1 REG, 2 REG, 3REG, 4REG, 5 REG, 6REG) Six régiments de 1100 h + RECS de 1400hServices (Santé, Ecoles, Transmissions, etc..) 12.000 h ---------------- 150.000

ECOLE DES OFFICIERS/600 par an.

Opérations extérieures OPEXCORPS DES CONSEILLERS MILITAIRES6 Brigades d’officiers conseils (1700)36 Groupements d’officiers conseils (300216 Détachements d’officiers (50)Officiers Conseillers : 7 grades.Capitaine, Capitaine-Major, Sous-Commandant, Commandant, Lt Colonel, Colonel, Colonel-Major---------------- 12.000 h

BBAILLAGESAILLAGES DEDE JJERSEYERSEY

63,6 millions-1,1 millions-----62,5+3,5-----66 M+2----68 M-3 M de Fone----65 M+ 18 M associés.---83 M

BarceloneBilbaoAnderlechtLuxembourgMonacoBastia--------Liège sttandard

StrasbourgMetzParisReimsLensRouenRennes ou NantesNiortBordeauxToulouseMarseille OMLyon ou St EtienneTours---------------

Sélection régionale

DEMIDEMI--RÉGIONRÉGION DUDUGRANDGRAND PARISPARIS

512 grandes Régions, mais enracinées

...et la reconnaissance des peuples corse, catalan et basque

stop à la métropolisation!

Le bassinparisiengéré parl’etatcentral

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Territoire central

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La réforme des régions a été bricolée, sou-mise à des nécéssités électorales sordides.

Il faut la revoir entièrement car si la nor-mandie et la Grande Bourgogne on été réu-nifiée un peu par hasard, toutes les autresrégions méritent d’être redessinées selon lecritère des aires linguistiques, le seul quipermet de coller au réel et de dessiner desrégions qui «parlent» à leurs habitants.

La région ratée des actuels Pays de Loiresera unie au Centre mais pour céder enfin laLoire-atlantique à une Bretagne réunifiée, etla Vendée au Poitou-Charentes récréé.

Quant à la région «alca», elle doit être,comme tous les monstres, démembrée auplus vite. L’alsace doit retrouver sa singu-larité évidente et méritée. si elle doit répon-dre à la nécessite d’agrandir son territoire,alors l’alsace sera augmentée du territoirede Belfort jadis rattaché au Haut-rhin.

La Champagne sera rattachée au bassinparisien auquel elle appartient géogra-phique. et c’est ainsi que le noyau del’aLCa pourra à nouveau s’appeler «Lor-raine» tout en annexant le plateau de Lan-gres qui vit déjà dans l’orbite lorraine.

La Gascogne occitane mérite d’exister. ellene sera pas moins peuplée que «l’alsaceaugmentée». elle pourra ainsi défendre sa

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L’unité en Bretagne eten occitanie ; et la reconnaissance des troisnations périphériques !

langue. Quant à l’occitanie centrale elle doitêtre unifiée et poussée jusqu’au Limousin età l’auvergne, territoires de dialectes nord-oc-citans, afin de construire un ensemble lin-guistique et géographique cohérent couvrantopportunément la totalité du massif central.

ajoutons la fusion de quelques départe-ments afin de faire revivre des anciennesprovinces à forte identité telles que la sa-voie, le Berry, le Limousin, l’auvergne, laBresse, le Maine, etc.

Un gouvernement décent ne s’interdirapas davantage de reconnaître nos trois na-tions périphériques basque, corse et cata-lane ainsi que la nation eurabienne vouluepar les «Indigênes de la République»...

enfin, pour lutter contre la métropolisa-tion et le centralisme des régions, je veilleraià ce que mes grandes régions aient chacuneleur capitale administrative dans une villemoyenne (Arras, Lisieux, Vannes, Niort, Blois, Mont de Marsan,Rodez, Arles, Chambery, Beaune, Colmar, Pont-à-Mousson ..).

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6Transférer aux régions la totalité

de l’impôt sur les sociétés

administrer directementle Bassin Parisien commeun «district fédéral».

emanciper les régions c’est d’abord les li-bérer de la mendicité en leur conférant l’au-tonomie de leurs recettes budgétaires.

C’est pourquoi il faut transferer aux ré-gions le produit de l’impôt sur les sociétéset placer la grande région parienne sous ad-ministration centrale directe.

Les régions aux exécutifs responsabilisésresteraient naturellement sujettes françaisesen matière de défense, de diplomatie, de po-lices spéciales, de recherche, de justice, detransports nationaux, de monnaie, dedouanes, d’énergie, de sécurité sociale...Mais elles assumeraient dorénavant, outrel’economie régionale, l’education, la Cul-ture, la Jeunesse et sports, le Patrimoine, leTourisme, la Formation professionnelle...

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7Abroger la Vème République

et convoquer les Etats GénérauxLa Vème république ne fonctionne plus.

Dénaturée au fil du temps par les réformesconstitutionnelles les plus calamiteuses(élection du Président au suffrage universel,inscription du principe de précaution, sup-pression du septennat, etc..), la Vème répu-blique subit également la baisse de qualitéde son personnel politique dans un mondedésormais hystérisé spécialement par leschaines d’information en boucle.

Comme la Vème république ne peut se ré-former et qu’elle entraine avec elle tous lesFrançais par le fond, il faut couper le lien tra-gique. Il faut, en lieu et place de l’assembléeet du sénat, convoquer les etats Générauxpour abolir cette république-là et construireautre chose qui soit une nouvelle res publicareposant enfin sur nos terroirs réels.

Sitôt installé, un gouvernement de Tran-sition convoquera les Etats Généraux afind’abattre la vieille baraque rongée par sessectes et réseaux.

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Un Gouvernement desetats Généraux chargéde l’exécutif régaliencommun aux 12 régions autonomes.

Les etats Générauxpour remplacer la république finissante

Le Conseil des Régions deFrance siègera au PalaisRoyal pendant que leConseil d’Etat sera déménagé au Palais du Luxembourg.

8Généraliser le référendum

et refonder la démocratie surla proportionnelle intégrale

Comme le rappelle régis Debray, la ré-publique Française a toujours été trop «ré-publicaine» pour être vraiment unedémocratie. Très éloignée des standards dé-mocratiques initiés dans les monarchiesd’europe du nord, la république Françaisea parfois la même violence que l’on voitdans le regard halluciné de Manuel Valls...

Cette violence de la république s’incarnedans le fait que plus personne, hormis l’hon-nête Bayrou, ne conteste plus que l’assem-

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Des députés troskystes,royalistes, chasseurs, identitaires, alternatifs,zadistes, décroissants !

blée nationale soit la chasse gardée dequelques partis politiques oligarchiques éluspar «la moitié de la moitié» des électeurs quivotent encore parce qu’is ont pris la peinede s’inscrire...

La république a besoin d’une sérieusegifle pour la convaincre des bienfaits de ladémocratie. Cela passe par la suppressiondes assemblées de «pantouflage» telles quele Cese, et l’adoption d’un mode de scrutinsimple et sans vice : la proportionnelle inté-grale à circonscription nationale unique quipermettrait enfin à des partis infimes d’avoirnéanmoins un représentant dans l’enceintedu débat national.

C’est pourquoi, nous proposons auxFrançais la convocation de 600 représen-tants aux Etats Généraux payés au SMIC,élus pour deux ans, sans possibilité decumul ou de réélection immédiate.

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9Vers un Pacte de Versailles dans l’UE

La seule europe qui mérite notre affectionet notre respect, c’est l’europe des aubergesde jeunesse, des programmes Erasmus, desjumelages, de la culture, de arte, de la Courdes Droits de l’Homme, de l’écologie... C’estaussi notre remarquable europe spatiale quiparle encore français.

Cette europe a déjà son assemblée : leConseil de l’Europe à strasbourg.

nous aimons tous cette europe-là, l’eu-rope originelle héritière du rêve de quelqueschrétiens. elle est un trésor, une promesse depaix continentale et de respect des droits del’Homme. Mieux, nous devrions oeuvrersans relâche pour que cette europe inter-gouvernementale, qui contient déjà la Tur-quie, s’étendent rapidement à la russie etaux anciennes nations issues de l’Urss !

en revanche, l’europe intégrée organiséecomme terrain de jeu des ultra-libérauxn’est plus qu’un complot contre les gens.Cette europe libérale dominée par l’inso-lence allemande, est en train de se désinté-grer devant nos yeux.

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Un «Pacte de Versailles»refusant le reich Merkel

en attendant l’inévita-ble explosion, la Francedoit préparer un plan B(voir page 133). elle doitaussi se ménager rapide-ment un espace de ma-noeuvre minimal ennégociant avec Bruxellesun statut particuliercomme l’ont fait les an-glais.

L’Euro allemand nous ruine, mais le re-tour du Franc prôné par le FN le ferait aussi.

en revanche, la recherche d’un «euro-Franc», commun avec la Belgique, leLuxembourg, la suisse et quelques autresétats limitrophes comme andorre ou Mo-naco est une vraie piste dans la mesure oùnos économies se ressemblent, sont très in-tégrées et peuvent obéir au même diapason.

Un pacte de Versailles aurait l’intérêt de«fixer» la zone d’influence immédiate de laFrance et de lui conférer un surplus de pui-sance pour s’imposer à l’Allemagne.

sur les cinq dernières décennies, l’espaceagricole français a diminué de 20 % passantde 35 à 28 millions d’hectares de surfaceagricole utile.

Ces 28 millions restant, ne représentantplus que la moitié du territoire total, laFrance en a besoin. Mais la friche a gagné.en 50 ans, 4,5 millions d’hectares de saU

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10Viser l’autarcie énergétique

par l’éthanol de topinambour

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sont redevenus forêt, notamment au sud dela ligne nantes-Lyon.

Il existe aussi 250.000 hectares de terrainsmilitaires qui n’ont plus d’utilité réelle dansle mesure où l’on ne se bat pas en rase cam-pagne avec des Kouachi-Coulibali.

Il existe donc au moins 3 millions d’hec-tares à remettre en culture, y compris autourdes usines, au milieu des ronds-pointsgéants, sur les terres saFer, etc...

La France a donc les moyens, sans dimi-nuer son agriculture, de se lancer dans unvaste plan ethanol.

a ce sujet, on sait depuis Pierre Poujadeque le topinambour pousse sur tous les ter-rains ou presque. Le rendement total, tuber-cules et tiges, étant considérable, jusqu’à 220tonnes à l’hectare, le topinambour permetune transformation en éthanol à raison de 9à 11 tonnes à l’hectare, ce qui correspondraità une production moyenne de 27 millionsde tonnes par an, soit encore la consomma-tion annuelle de 27 millions de véhicules !

Des Etats comme le Brésil ont ainsi dé-montré que l’on peut atteindre une quasiautarcie énergétique et ainsi, se sortir desjeux colonialistes funestes qui accompa-gnent la «course au pétrole».

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11Rapatrier la gestion de notre

agriculture (et de nos forêts) pour généraliser l’agriculture paysannealors que le chômage atteint en France un

nouveau sommet, économistes et politiquesressassent les mêmes idées qui ne marchentpas, «politique de l’offre» et autres fadaisesserinées depuis des années. Il faut changerla donne et la logique. s’engager dans despolitiques nouvelles. regarder, par exemple,du côté d’une agriculture paysanne et rai-sonnée, et de la souveraineté alimentaire.

et si on décidait de protéger la terre agri-cole par notre la modification de notre ali-mentation ? et si on décidait de ré-ancrernotre alimentation dans nos territoires ? etsi on décidait de se rendre solidaires despaysans et paysannes en généralisant lecommerce alimentaire des amaps et des cir-cuits courts ? et si on resuscitait une formede commerce permettant aux agriculteursde retrouver une vraie autonomie face à desmarchés mondiaux dont ils ne maîtriserontjamais la régulation ?

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sans aller jusqu’au «tout bio» dans un pre-mier temps, l’agriculture raisonnée repré-sente un excellent compromis puisqu’ellerepose d’abord et de façon réaliste sur l’atti-tude de l’agriculteur qui prend en comptedans ses choix techniques, les règles de lanature, c’est-à-dire qu’il s’adapte au fonc-tionnement de son écosystème local et desmécanismes de régulation biologiques.

en effet, l’agriculture raisonnée, mélangede techniques modernes, voire de pointe, etde savoir-faire traditionnels « à l’ancienne »,sera pour nos agriculteurs, longtemps habi-

tués aux méthodes productivistes peu sou-cieuses de la préservation de la nature, unmode de production auquel ils pourront seréférer sans tout bouleverser chez eux.

Cependant, à l’issue d’une période tran-sitoire de trois ans, il faudra passer au «toutbiologique», retirer aux grandes surfaces lecommerce des viande, volailles, légumes,fruits et fromages AOC, tous produits dontle monopole sera exclusivement laissé auxAMAPs urbaines et aux épiceries rurales.

En marge de cette révolution, il faudraentreprendre une réforme agraire redistri-buant les terres, brisant les unités de plusde cent hectares afin de tuer plus sûrementtoute forme d’exploitation industrielle ettoute ingérence des groupes capitalistes.

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12Suspendre la dette des paysans

La république sait annuler la dette depays subsahariens rongés par la corruptionet les détournements d’aides, mais elle nesait qu’exproprier ses paysans et lescontraindre au suicide...

Ces temps-ci, on est même passé à des picsde deux sacrifiés par jour !

Depuis 70 ans que dure la saignée de la ru-ralité française contrainte de payer au pre-mier rang la révolution agro-alimentaire quipermit le développement économique géné-rale (en libérant la pouvoir d’achat initialdans les années 50), la paysannerie françaises’est en réalité condamnée aux travaux for-cés. Les gardes-chiourmes sont le Créditagricole, les représentants en phytosanitaireet les conseillers agronomiques.

Qui pense alors au 40.000 suicidés de laplus violente mutation à laquelle une pro-fession ait jamais été contrainte ? Qui dres-sera un jour le monument du martyre paysan ?

Probablement l’OGB où existe encorel’affection envers le «pécore», le «bou-seux», l’Homme ancien pour tout dire...

Le fait que les entreprises fran-çaises sont accablées de chargesn’est contesté par personne.

en supprimant les cotisa-tions patronales aux caissesd’allocation familiale et dechômage (pour les entreprisespayant leurs impôts enFrance), on soulagera l’économiefrançaise d’un poids annuel de cin-quante milliards.

Dans ces conditions, les caisses en ques-tion amputées de deux tiers de leurs recetteslimiteront naturellement leurs allocations.

De cette façon, la caisse d’allocation fami-liale ne soutiendra plus artificiellement lemouvement nataliste.

Dans le même temps, la durée d’indemni-sation des chômeurs sera réduite de moitiéet les grosses indemnités seront amputéesd’un tiers.

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13Libérer les artisans du RSI et

supprimer la côtisation patronaleaux caisses familliale et chômage

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Verser les indépendantsdans le régime généralavec les mêmes droits

Quant au rsI qui ruine les artisans et in-dépendants, il n’est plus réparable, plusamendable. Il faut le dissoudre et versertous les indépendants dans le régime géné-ral où ils ne pairont pas davantage decharges qu’un salarié, puisqu’ils travaillentinfiniment plus et qu’ils tirent davantagel’économie française vers la prospérité.

Premiers employeurs de France, l’artisanat,le commerce, les TPe et les services consti-tuent le poumon de notre économie. Toutetracasserie que l’etat leur fait subir est uneballe que la France se tire dans le pied.

Il faut en finir avec le RSI !

Organiser la résistance

anthropologique« L’homme de gauche est le dealer universel

d’une humanité en sécession d’humanité : il nepeut subsister que s’il accroît sans relâche saclientèle de malades, qu’il rencontre le soir au

coin des rues du nouveau monde et dont il aug-mente de manière systématique les doses deprotection sociale et de destruction sociétale,

par lesquelles il s’assure la fidélité à touteépreuve d’une population ainsi refaçonnée à

son mirage et convenance, pour ainsi dire re-créée, et en tout cas sans guère de points com-

muns avec les humanités précédentes.»

PhILIPPE Muray

En s’inspirant de Georges Bernanos,Philippe Muray, Jaime Semprun, Ellul, Charbonneau, Ivan Illich, Baudouin de

Bodinat ou, ailleurs, de Chesterton, Gandhi, Vinoba Bhave,

Lanza del Vasto...Il est possible de commencer à résister !

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Le terrorisme n’a évidemment rien à voiravec l’Islam mais néanmoins avec une cer-taine pratique frustrée de cette religion jeuneet conquérante.

en France, le terroriste est né de la rencon-tre explosive des enfants de l’immigrationavec les jeux vidéos, le cinéma américainviolent, Internet, les réseaux sociaux, le revi-val musulman financé par les etats waha-bites, et le smartphone que les terroristesconservent toujours sur eux jusqu’à la mort.

Ce que les socialistes appellent les«jeunes» et ce que Monsieur sarkozy ap-pelle les «racailles», ne sont que des mu-tants, de misérables êtres rebus du roman descience-fiction que l’on nous fait vivre main-tenant à coup de laxismes et de meurtres desvaleurs sociales anciennes.

Il ne sert donc à rien d’invoquer l’Islamcomme la cause du mal dans la mesure oùl’Islam est également victime de l’asile que

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14Reconnaître le terrorisme

de «cité» comme une questionavant tout anthropologique

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assigner les suspectsdans notre outre-mer

les mutants se sont donnés eux-mêmes ausein de cette religion ouverte à tous les ventsmauvais de la modernité.

Face au terrorisme qui n’a toujours pasmontré son visage le plus hideux -celuique prendront leurs prochains attentatsnucléaires- mon gouvernement prendrades mesures radicales d’éloignement detous les MUtants Suspects de RAdicalitéTerroriste.

Ces «Musrats» seront assignés à résidencedans notre outre-mer dans des conditionshumaines puisqu’il seront libres de leursmouvements et toucheront une allocationde résidence surveillée, égale au RSA.

Ce sont peut-être des barbares,mais ce sont d’abord des

MUTANTS modernesen quête de célébrité

télévisuelle, d’adrénaline, d’idéal politique, et de

«vibration collective»

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Quand on a, comme nous, uneconception anthropologique desproblèmes sociaux et politiques,on ne ferme pas le débat en qua-lifiant seulement le terroristemutant de «barbare».

en effet, on sait que dans une société sophis-tiquée de contrôle social, l’etat est parfaite-ment responsable des comportementsdéviants ou «monstrueux» de ses ressortis-sants. Il ne sert à rien de contester la qualité deFrançais aux Mutants recherchés ou arrêtés.on ne s’en sort pas comme cela. C’est lâche.au contraire, celui qui regarde en anthropo-logue sait, qu’au delà du libre-arbitre, le condi-tionnement social existe et qu’il nous rendparfaitement responsable de nos déviants.

Dans ces conditions, il est indigne qu’unetat songe à se venger, ou que le politicienpasse ses nerfs sur le mutant tombé sous samain... ou encore que le politicien donne l’or-dre de liquider en douce, comme cela est ar-rivé le 16 novembre dans l’appartementconspiratif de saint-Denis où personne n’étaitarmé, ni ne portait de ceinture d’explosifs,mais où tout le monde fut «neutralisé» par les«ninjas» d’un régime qui, d’habitude, affirmequ’il est contre la peine de mort.

anticiper les prochains attentats nucléaires desMutants...

C’est pourquoi, plutôt que d’hystériserinutilement les événements, je propose d’as-signer à résidence, de façon préventive, latotalité des suspects de radicaité terroriste.

et pour que cette mesure soit la moins in-juste possible, nous proposons que les assi-gnés à résidence le soit outre-mer, avec uneallocation décente, un contrôle souple, etmême une chance de construire une nou-velle vie sous un autre ciel...

En effet, on peut, à moindre coût, assignerjusqu’à plusieurs centaines de milliers demutants en Guyane, notamment pour parerau danger le moins étudié du moment : l’at-tentat sur un objectif nucléaire ou par desmoyens nucléaires sales.

Pour les délinquants mutants, nous pro-posons un service civique pénal, lui aussiacccompli outre-mer, en remplacement desprisons de métropole où, manifestement, lescontaminations mutantes conduisent le plussouvent vers l’islamisme fou.

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15Interdiction de la télévision privée

de divertissement et des infoshystériques en boucle...

Pour celui qui a appris à lire les vices lesplus visibles de la télévision de divertisse-ment, il n’existe plus guère d’illusions surl’honnêteté de celle-ci.

aujourd’hui, la télévision de divertisse-ment est devenue notre ennemi social «nu-méro Un». C’est par elle que passent ets’accélèrent toutes les entreprises de décons-truction sociale...

Pourtant, tous ceux qui ont connu l’orTFet ses grands réalisateurs communistes (Lo-renzi, sangla, Claude Barma ou encore l’im-mense Marcel Bluwal... ) ont conservé lesouvenir d’une télévision formidablementdidactique qui ne cèdait jamais à la vulga-rité... La volonté d’apprendre au public dansle même esprit que le TnP de Jean Vilar fai-sait alors l’honneur de la télévision.

Il n’est ainsi guère étonnant que l’orTFsoit morte d’une volonté de «rajeunir» et de«décontracter».

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Interdire l’informationhystérique en boucle !au nom de l’hygiène sociale

«La propagande est bien moins unearme politique d'un régime que l'effet

d'une société technicienne qui englobele tout de l'homme, et qui tend à être

une société tout à fait intégrée.»Jacques Ellul

Propagandes (1962)

Dans le paysage plat de la télévision pri-vée, la fabrique à mutants tourne désormaisà plein régime ! La télévision et ses humo-ristes vulgaires, ou bien l’incroyable secteCanal+, sonnent maintenant la mort del’Homme ancien... Partout le mensonge, la né-vrose, la propagande la plus sournoise...

Qui osera interdire les télévisions com-merciales et publicitaires, la téléréalité etl’information entertainement ? Qui osera li-miter salutairement le paysage audiovisuelà quelques chaines culturelles et didactiqueà la façon de l’ORTF ? Nous...

La république numérique se dessine pro-gressivement comme une société d’insou-ciants aveugles devant la catastropheanthropologique promise par la virtualité.

Des que le numérique est apparu, il a d’ail-leurs pris le visage hideux du racisme dé-bridé, de la bêtise pontifiante et, aujourd’hui,du terrorisme de masse. Le numérique estun enfer qu’un gouvernement oGB s’effor-cerait de garder «sous contrôle» en conser-vant tout ce que cette technique apporte depratique mais en osant interdire fermementtout ce qui ne constitue qu’une fausse libertéet un véritable asservissement de l’Hommeà la technique et aux méthodes de manipu-lations de masse par les «géants du Net».

La Cyber violence, les escroqueries multi-ples, le fichage mondial, la surveillance bigbrother, ont ensemble déjà profondément

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16Limiter Internet aux courriels, à

la communication d’entreprise oud’association, aux encyclopédiesWikis, et aux blogs artistiques

changé les comportements des consomma-teurs d’Internet jusqu’au mimétisme pornoqui a remplacé l’amour chez les ados.

sous mon gouvernement, le numériquesera donc sous étroite surveillance et, pourcompenser le «manque», les bibliothèquesseront ouvertes chaque jour, et tard dans lanuit, afin que personne ne se trompe plus ja-mais sur les objectifs de notre société.

Alors que tous les politiciens françaissont devant Internet comme des sauvagesà plumes devant un collier de verroterie, ilest temps qu’une force politique se lève etcrie :

Attention à l’enfer Internet !!!

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rendre illisibles toutesles vidéos en streaming

Franciser les réseauxsociaux (facebook, tweeter, etc...)

echapper enfin aux conséquences de la pornographie virtuelle

Le terroriste moderne n’est pas seulementun homme qui n’a jamais rencontré l’auto-rité paternelle, ni la solide famille équilibrée,c’est un pauvre homme qui n’a jamais lu unroman de Flaubert, qui n’a jamais joué auxIndiens dans une forêt, mais que l’on a laissés’abrutir devant des jeux vidéos et des filmsaméricains hyper-violents et stupides...

Il existe un lien entre le terrorisme et l’ac-culturation, même si quelques terroristespeuvent être ingénieurs, cela ne retire au-cune force à ce que j’avance : le djihadiste estun être corrodé par la modernité la plus vir-tuelle, par le désir féroce de célébrité et dereconnaissance, par la frustration existen-tielle du consommateur pauvre rendu foupar la publicité et le désir d’une vie de mil-liardaire américain chariant des femmesblondes dans sa voitrure décapotable...

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17Limiter l’usage des jeux vidéos

dans des salles spécialisées

Le terroriste est un «moderne» qui tournemal. D’ailleurs l’idéologie et la pratique dudjihadiste sont pleines de références à la vio-lences des films américains de combat etd’explosions par effets spéciaux.

s’il n’avait pas l’espoir que sa violencecrasseuse de jeu vidéo soit vue à la télévisionet sur Internet, le djihadiste ne passerait pasà l’acte.

Chez le «petit blanc» de zone pavillon-naire et même de zone rurale, le jeu vidéofait d’autre dégâts : il empêche de sortir ausoleil, il laisse le pauvre chétif dans la nuitde sa chambre phosphorée par la lumièrebleue de son ordianteur perpétuellement al-lumé...

Le gentil petit geek qui porte un tee-shirtsataniste est un autre barbare, presque aussiinsupportable que l’autre...

Notre programme préconise ainsi l’inter-diction des consoles domestiques et desjeux vidéos à domicile. Nous sommes en-nemi des films américains d’hyper vio-lence et amis de l’obligation de jouer dansun espace socialisé où le jeu reste un jeu,mais aussi une activité épisodique...

Cela vous parait si fou que cela ?

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18Brider les capacités du téléphone

mobile à sa fonction initiale ;et maintenir les cabines rurales

Le téléphone portableanti-chocs, oui !

Le smartphoneaspirateur à cerveaux,

eh bien non !

Ce que l’on appelle l’ubérisation de l’écono-mie et son sinistre cortège de suppressionsd’emplois et de métiers -qui avance mé-chamment vers nous, avec, à la clef, le chaossocial que les violences des taxis ne font quepréfacer-, ne tient pourtant qu’à un petit ap-pareil vicieux et pratique : le smartphone.

si l’invention du téléphone portable quipermet de répondre depuis son chantier,d’appeler les secours quand on se trouvebloqué par la neige, ou de prévenir simple-ment son épouse que l’on sera un peu en re-tard, ne peut pas être considéré comme unecatastrophe mais comme un progrès utile, iln’en va pas de même du smartphone.

entre le téléphone mobile anti-choc del’artisan et le smartphone, la différence c’est

juste la catastrophe anthropologique, laporte ouverte au monde glacé des robots età la mort des gestes les plus simples.

Le smartphone relié à Internet, avec sesmilions d’applications possibles, dessineun avenir de semi-humains à la cérébralitéaspirée par les flux pan-optiques.

Il est tant de déclarer une guerre totale etscupuleuse aux «applis» !

...et de conserver encore un peules cabines téléphoniques decampagne qu’ils nous arrachenten oubliant le brave type «non-connecté» et trop pauvre pourconserver son abonnement télé-phonique mobile.

Depuis 1997, deuxtiers des 300.000points d'appel ontdéjà disparu dansl'Hexagone.

«Il est vain de déblatérer contre lecapitalisme : ce n'est pas lui qui

crée ce monde, c'est la machine.»

Jacques Ellul (1954)La Technique ou l'Enjeu du siècle

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19Limiter la publicité

à la seule presse écriteLa publicité est omniprésente. son matra-

quage est incessant et ses intrusions toujoursplus sournoises : coupures TV et radio, télé-phone, internet, autobus et métro emballés,sacs, vêtements, objets, tickets, etc. nous su-bissons un nombre impressionnant de pu-blicités par jour. La publicité faitprogressivement son entrée dans les écoles(matériel pédagogique, partenariats, ventesde boissons). avec le sponsorat, elle altèrel’esprit du sport et s’immisce dangereuse-ment dans la culture. Pourtant la publicitépropage des idéologies néfastes : sexisme,culte de l’apparence, compétition, violence...en une escalade sans but et sans fin.

elle n’hésite pas à jouer sur nos pulsionsanimales, nos souffrances et nos médiocri-tés. elle provoque la frustration, un senti-ment d’exclusion et des complexes en termed’image de soi face aux «modèles». son seulobjectif est de pousser à la consommation aumépris des réalités humaines et sociales.

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La publicité crée de faux besoins et pro-voque des dépenses inutiles et le surendet-tement. De plus, la pub n’est pas nécessaireà l’économie mais uniquement à la batailledes parts de marché dont elle est l’arme fa-vorite. au contraire, nous payons son coût,il est inclus dans le montant de nos achats.

Pire encore, ce que les entreprises dépen-sent en publicité est hélas compensé par desréductions de budget sur les autres postes :emplois supprimés ou délocalisés, condi-tions de sécurité négligées, salaires et condi-tions sociales indécentes, etc...

Et si nous limitions la pub à la pressed’opinion qui, du coup, retrouverait sonindispensable capacité d’autonomie ?

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20Remplacer le collège par deux

classes primaires supplémentairesLe collège de la république est devenu au

fil du temps le lieu de fermentation anthro-pologique de l’aculturation.

La permissivité, le relachement des profes-seurs, la mixité démangée par le laisser-allersexuel, le détournement des programmesvers la construction d’un «citoyen dumonde», les méthodes pédagogiques lou-foques, la pénétration du corps professoralpar des sectes idéologiques essentiellementvouées à déconstruire, tout cela aura créé enquelques décennies une intense fabrique àcrétins mutants.

Lieu de triomphe des gangs racistes, de lapropagande islamiste et de la paresse ré-compensée, le Collège de la république nesait même plus interdire à une ado de 12 ansde montrer savamment aux professeursqu’elle porte un string sous son taille-basse.

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Le collège de la république est ainsi de-venu un lieu de mort, un cloaque suicidaire.

Il faut dissoudre le collège en donnantraison au penseur Ivan Illich.

en revanche, l’école primaire marche en-core convenablement malgré une hyper fé-minisation préjudiciable, puisqu’elle retirebeaucoup de discipline dans les classes.

Aussi, ce collège qui coûte cher et mordla main de la France, mon gouvernementle remplacera par un allongement de deuxans du cycle de l’école primaire.

après le Cour moyen, le Cour final, pre-mière et deuxième année, remplacera les ac-tuelles classes de sixième et de cinquième.

Un certificat d’étude primaire et un Brevetd’etude primaire viendront sanctionnerl’oeuvre éducative de la nouvelle école pri-maire obligatoire jusqu’à 13 ans. Le Certifi-cat ouvrira sur l’apprentissage, le Brevet surles lycées militaires auxquels il incombera deformer les générations d’ingénieurs de hautniveau dont la France a besoin.

Pour répondre à son allongement de deuxannées, la nouvelle école primaire sera ren-forcée par des professeurs masculins desti-nés à compenser la féminisation excessive.

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21Abaisser l’âge légal du travail à

13 ans et imposer l’apprentissageobligatoire jusqu’à 18 ans...

Il y a aujourd’hui 400.000 apprentis enFrance. Le projet OGB est de multiplier cechiffre par dix en rendant l’apprentissageobligatoire à la sortie de la «nouvelle écoleprimaire allongée» et cela durant cinq an-nées.

Pour y parvenir, les collèges dissous se-ront transformés en centres de pilotage de l’ap-prentissage obligatoire. Ce sont donc 4millions d’apprentis qui viendront renforcernotre appareil de production à moindrecoût, mais également les services et mêmeles professions juridiques et médicales.

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Par le travail précoce,sortir notre jeunesse mutante de son intensedésastre culturel et moral

Dans ces conditions, on verra des appren-tis avocats de quatorze ans des apprentischirurgiens de quinze qui ne complèterontleur formation à l’universté qu’après 18 ansen ayant déjà beaucoup appris.

Même chose pour les apprentis techni-ciens, les apprentis ingénieurs, etc...

Cette mesure aura le premier avantage demettre à la disposition de tous les em-ployeurs de France une main d’oeuvre gra-tuite rétribuée par l’etat à hauteur de 300euros par élève ; les entreprises ne prenantsur elles que les primes d’intéressement.

Dans le même temps, l’apprentisage rétri-bué soulagera financièrement la plupart desfoyers populaires.

enfin, en formant les enfants à l’âge oùleur caractère n’est pas entré en rebellioncontre l’autorité et l’adulte, l’apprentissagedonnera simplement le goût et l’habitudeprécoce du travail.

si on en juge par l’impopularité édifantede nos joueurs de football, véritables traitresà cette «décence commune» que l’essayisteJean-Claude Michéa a su replacer au centredu débat intellectuel, le sport professionnelest intuitivement ressenti par les françaiscomme une offense.

Il ne s’agit pas forcément de reprocher auxsportifs professionnels leur corruption géné-ralisée, leur collaboration à l’industrie ma-fieuse des paris truqués, leur moralitédouteuse, les prostituées, les millions, l’ab-sence de tout «patriotisme de maillot» oumême leur racisme anti-français de vestiaire.

Il s’agit de lutter contre la perversion so-ciale du sport professionnel, contre ses effetsdésastreux sur l’imaginaire des enfants et surle sentiment de justice des honnêtes gens.

Ainsi, pour les sports collectifs, un saingouvernement instaurera des champion-nats entre sélections régionales.

22Interdire le sport professionnel et nationaliser le Tour de France

décrété «Trésor national»...

Ecarter les mutantsdes équipes

nationales

Le Tour de France limitéaux équipes des régionset des nations voisines.

Même chose pour le Tour de France quisera nationalisé et décrété «trésor natio-nal» et mettra en compétition une ving-taine d’équipes amateures de France etdes etats voisins afin de répondre à sa di-mension mythique en même temps que deformidable «leçon de géographie intérieure».

Des championnats footet rugby, entre sélections régionales amateurs

Ecarter les mutantsdes équipes

nationales

La jeune fille qui s’en va chercher un pla-teau de cafés pour les autres vendeuses dumagasin, l’homme pressé qui descend de savoiture au carrefour parce que l’étalage d’unfleuriste vient de lui rappeler qu’il aime samère... Tout cela appartiendra bientôt à unpassé révolu... Le monstre envahissant du e-commerce ne le permettra plus.

Dans toutes nos villes et chef-lieux déjasaignés par la grande distribution capita-liste, les rues centrales ont pris leurs atoursde couloir de la mort. Les pas-de-portes sansespoir se multiplient.

a coté de cela, le e-commerce vient d’in-venter le premier métier pour esclaves mou-chardés par leur tablette, le premier métiersalarié où la cadence interdit d’avoir envied’uriner... Montés sur patins à roulettes, lesemployés faussement «cools» sont dressésà la performance de haut niveau nerveux. setordre la cheville, c’est prendre la porte...Tous les soirs, au débriefing, il faut faire son

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23Prohiber le e-commerce

autocritique, s’excuser, accepter d’être lemouton noir du taux de productivité dujour. Bref, pour un salaire de misère, on nerigole plus chez amazon... Car, bien sûr,seuls des groupes américains au capitalismeultra-violent ont osé aller aussi loin à lapoursuite du cynisme «managérial». Dansdes hangars grands comme plusieursstades, les salariés-atomes n’ont même plusle temps d‘éviter de se téléscoper...

Pourtant, le petit commerce représente en-core deux millions d‘emplois. Il est encore,surtout, le sens même de l’existence de nosvilles et de nos bourgs. Il est aussi la France.

Ah, si Pierre Poujade avait été suivi dansses intuitions anthropologiques ! Commele poujadisme de 1953 fut grand avant dese parlementariser ! Comme son combathéroïque fut, en réalité, pionnier et fécond !

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24Revenir à la gestion humaine

et cantonale des services publics ;Interdire les standards automatiquesDans le canton Héraultais où l’oGB a une

maison de village, rien ne justifiait la ferme-ture du bureau de poste, du centre d’impôts,et surtout de l’agence locale eDF, du servicedes eaux ou de France Télécom.

Pour pouvoir supprimer quelques agentset se passer de deux ou trois mille bureauxcantonaux afin de mettre plutôt la gommesur des publicités pompeuses et inutiles,nous avons tous été jetés sous la dictaturedes standards téléphoniques, des mises enattente par le robot, sous une musique d’am-biance souvent étrangère et malvenue; tous

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en finir enfin avec la virtualisation enrageantedes services publics...

poussés au sentiment cruel et régressif dedéshumanisation et, surtout, à l’impossibilitéde faire entendre réellement notre cas...

Pour la plupart de ceux qui se refusent àla virtualisation de leur vie, c’est un destinkafkaïen qui s’ouvre.

La folie de la virtualisation atteint égale-ment toutes les administrations. Faites-nousun mail... remplissez le dossier après l’avoirtéléchargé... pour ceci, tapez 2; pour celatapez 3 et après, appuyez sur dièse...

Devant une telle agression en règle, il nefaut pas s’étonner que les Français soientconvaincus que leurs services publics etleurs administrations les ont abandonnés !

Il faut donc remettre partout quelqu’underrière le guichet... comme derrière lepéage de l’autoroute où la machine vousrend 24 pièces de 2 euros pour vous punird’avoir été si imprévoyant...

Le candidat qui reprendrait ce pro-gramme pourrait s’écrier enfin : Humain,dis, ne t’en va pas !

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25Interdire le «puçage humain»,

échapper au contrôle des foulesLa modernité nous fait tous vivre dans un

roman de science fiction. Les puces (égale-ment dénommée étiquette ou tag) rFID(radio Frequency IDentification) permet-tent d’identifier et de localiser des objets oudes personnes. D’après le site de la CnIL,une puce rFID (ou nFC - near FieldContact) est une puce informatique coupléeà une antenne lui permettant d'être activéeà distance par un lecteur et de communi-quer avec ce dernier.

La grande majorité des puces rFID ne dis-pose pas d'alimentation en énergie. Ce typede puces est alimenté à partir du lecteur parl'intermédiaire de l'antenne de la puce : lelecteur envoie un signal électromagnétiqueà la puce, ce qui la " réveille " et lui fournitassez d'énergie pour communiquer avec lelecteur concerné. elles peuvent être utiliséesdans différents domaines, tels que la gestiondes stocks, la logistique, les transports ou lalutte contre la contrefaçon. en raison de leur

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taille très réduite de la pos-sibilité de lire leur contenuà plusieurs dizaines de mè-tres, leur utilisation soulèvede nouveaux enjeux entermes de vie privée. eneffet, si tous les objets de lavie quotidienne deviennent« taggués », il est alors pos-sible de tracer les individusdans tous leurs actes.

Déjà, en espagne, despuces rFID sont injectéessous la peau pour servir de moyen de paie-ment dans certaines discothèques.

Il y a quelques mois, une entreprise sué-doise rendait obligatoire pour ses salariésl'implantation d'une puce rFID dans lamain. Pour quels avantages accepter unetelle sujétion ? ouvrir quelques portes sanssortir son badge, payer le café à la cafétériade la boite, se servir de la photocopieuse etquelques autres bêtises de ce calibre ?

avec cette puce – qui permet de géoloca-liser l'individu porteur par satellite et qui in-tègre des tas de données personnelles,d'identité, d'adresse, de santé, de coordon-nées bancaires, de cartes de crédit...- le bétail

humain devient aussi traçable que lesvaches...

a Paris, le 13 juin 2015, au Festival Futuren seine, des jeunes «branchés» rêvant de«l'Homme augmenté» ont payé 200 eurospour se faire planter, entre le pouce et l'indexou sur le dos de la main, une puce électro-nique, la même qu'on implante aux vaches.avantages supposés de cette puce : elle de-vrait permettre d'ouvrir sa porte, son boxde parking, d'entrer dans sa salle de sport,d'entrer et de payer sa consommation dansune discothèque et autres broutilles commedéverrouiller l’ordinateur ou le smartphone(toujours le smartphone...).

Bien sûr, les promoteurs de ce puçage in-sistent sur le fait qu'il s'agit d'améliorer lescapacités des êtres humains par la biotech-nologie, de nous rendre plus efficace, d'op-timiser notre intégration dans notreenvironnement urbain et professionnels,bref, de nous rendre plus «efficient».

en France, le puçage humain est, pourl’instant, considéré par la CnIL comme «toutà fait disproportionné»... mais pas clairementcondamné ; puisque la sécurité sociale et lesbanques s’intéressent beaucoup au «pu-

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çage» à la place du carnet de santé oucomme moyen de paiement. Bref, le puçagesera un jour irrésistiblement obligatoire.

Pourtant, malgré les perspectives mons-trueuses de la puce rFID, ni la CnIL France,ni la CnIL europe ne condamnent réelle-ment... ne peuvent condamner, n’ont ledroit de condamner ; et encore moins d’in-terdire.

Résistants anti-mutants, nous sommesdu parti infime qui veut continuer à faireune différence entre l’Homme et le bovin.

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Interdire les puces rFIDsur tous les êtres vivants

Loin de nous l’idée de nier la contributionévidente des homosexuels à la culture, à lacourtoisie générale, à la gentillesse et à lasensibilité. Loin de nous l’idée de les tyrani-ser, mais il semble évident que le mariagegay a ouvert une ère de mensonges.

Un gouvernement sain abrogerait la LoiTaubira. La légitime protection patrimonialedes conjoints d’homosexuels n’avait pas be-soin de singer la famille traditionnelle.

Les Homosexuels doivent comprendrequ’une société solide ne peut les laisserbrouiller tous les codes sociaux, ni hystériser,par leur joyeuse fantaisie festive, l’action dés-tructurante d’une minorité -lobby.

Il y a une malédiction promise à contre-dire les lois anthropologiques de l’espèce...

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26Une maman, un papa...Abroger la loi Taubira !

renommer le mariagegay, sans PMa ni GPa

C’est pourquoi, sans être annulé ni changédans ses conséqueces légales, le mariagegay, légitime quand il ne s’agit que de scellerl’amour entre deux adultes, doit être simple-ment appelé autrement, juste pour ne pasouvrir à la procréation médicale assistée(PMa) ni à la gestation par autrui (GPa)...

Répétons solennellement, ici, que l’enferaura débuté son bal des vampires par laGPA et l’adoption pour les couples gays.

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Déconstruire la familleinitiale ne profite qu’àBig Brother !

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27Résister partout au transhumanismeau travers du lobby LGBT, lapensée trans-

humaniste prétend ouvertement dépasserl’existence humaine. Profondément pessi-miste et névrosée, la modernité transhuma-niste considère que l’homme est uneexpérience ratée. Il lui faut donc aller au-delà. Le transhumanisme repose ainsi surdeux principes : la convergence et la singu-larité. Le premier fait le constat que les na-notechnologies, les biotechnologies,l’informatique et les sciences cognitives(nBIC) convergent dans la direction d’une«augmentation» de l’homme. on parle alorsde l’homme «augmenté» comme d’une fi-nalité à atteindre avant que le robot ne semette au service de nos caprices.

Il n'est pas nécessaire de se montrer hostileau transhumanisme pour des raisons mo-rales réactionnaires au nom «la gendarmeriedes fesses» raillée par Bernanos. Cela ne fe-rait que masquer l'enjeu car nous commen-çons tous à comprendre que la PMa, parexemple, ne se résume pas à une simple re-vendication féministe, à une question de

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Interdire la PMa et les hérésies génétiques !

conscience individuelle ou de détresse per-sonnelle, mais qu’il obéit plutôt à une mu-tation d’ensemble destinée à calmer enfinl’angoisse maladive du «trans» : sa famille.Ce que l’on appelle donc les «nouvelles avan-cées sociétales» n’ont qu’une seule utilité : iso-ler l’Homme de sa nature profonde,déconstruire l’Homme ancien.

La révolution commencera par combat-tre le transhumanisme «à mort», notam-ment en «criminalisant» la propagande etles expérimentations transhumanistes.

respecter le droit des parents à refuser la vaccination des enfants...

28Préparer les familles à une saine

autarcie au milieu des temps troubles

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La république mondialisée prend tropsouvent un visage totalitaire très désagréa-ble. Lorsque la tyranie de l’etat s’appliqueavant tant de constance et de méthode, ilfaut évidemment la combattre.

Beaucoup de Français réclament la li-berté parentale de choisir souverainementle mode d’enseignement des enfants...

Des parents revendiquent la liberté de nepas faire vacciner leurs enfants ; dans lamesure où ces familles considèrent que lavaccination comporte souvent davantagede risques que les maladies dont la vacci-nation veut les prémunir.

En tout cas, l’infantilisation des familleset la négation de leur légitimité sont des«marqueurs» totalitaires évident.

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29Rassembler les Français parle retour à l’histoire réellesi la révolution s’était contentée

d’être royale, comme le voulaientles monarchiens tels que Mirabeau,elle aurait peut-être échappé auxsociétés secrêtes qui l’ont renduerapidement folle et sanguinaire.

Cependant, régler le problème français parun compromis entre la royauté et 1es répu-bliques régionales ne suffira certes pas. Pourredonner aux Français le goût de vivre en-semble il faut d’abord rétablir l’enseigne-ment de l’Histoire et arracher celle-ci auxdéconstructeurs gauchistes de l’educationnationale.

C’est pourquoi, dans le cadre d’une«école primaire allongée», l’enseignementde l’Histoire s’effectuera par le visionnageen classe des conférences vidéos d’HenriGuillemin, Alain Decaux, et Marion Si-gaut. Cet enseignement par vidéo, sera agré-menté de projections de «la caméra explore leTemps». Plus aucun prof déconstructeur nepourra alors dénaturer l’histoire à sa sauce.

Devant le chaos du monde, il revient à laFrance de prendre la tête d’un camp desnon-alignés, tant les dangers véhiculés par lapolitique extravagante des Usa sont ex-trêmes désormais.

outre le chaos installé partout par poli-tique délibérée... outre le soutien au pétro-monarchies islamistes et l’épandagepolitique de révolutions dangereuses(comme celles du «Printemps arabe»), la po-litique américaine ne peut plus rester sansune opposition ferme.

Un Gouvernement libre procédera au re-trait immédiat de la France de l’OTAN etdemandera officellement aux Etats-Unis decesser leurs épandages chimiques secrets.

en effet, depuis que le célèbre pirate inter-net snowden a révélé que pour protéger leclimat de l’amérique du nord, la techniqued’épandage serait effectivement exploitéedepuis les années 60 -quitte à verser dessubstances cancérigènes, provoquer la dé-sertification accélérée de l’afrique sub-saha-

STOP aux épandages !STOP aux épandages !30) 30) Les américains doivent Les américains doivent

renoncer à étudier l’épandagerenoncer à étudier l’épandage

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rienne, de grandes sécheresses en amazonieet même des fortes tempêtes sur la côte estde leur propre territoire- les épandages se-raient un secret de polichinelle pourtantbien gardé... «Si ce programme devait s’arrêter,les scientifiques croient fermement que dans undélai d’un an seulement, le climat nord-améri-cain tomberait dans une spirale infernale de non-retour, hors de tout contrôle, les mauvaisesrécoltes conduiraient à une série de famines dé-vastatrices», affirme snowden.

Si le gouvernement américain travailleeffectivement avec Monsanto (qui n’est ja-mais loin quand il s’agit d’empoisonne-ment) et un laboratoire secret de géoingénierie nommé Muad’Dib, ses mem-bres devront alors en répondre devant unTribunal pénal international...

Comme ils devront répondre, si cela estconfirmé par une grande commission d’en-quête internationale à créer rapidement, duprogramme HAARP (High Frequency ActiveAuroral Research Program) qui ne servirait ap-paremment pas qu’à étudier les jolies au-rores boréales, mais voudrait également, enconjugaison avec les épandages aériens,provoquer sécheresses ou inondations surune région choisie.

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Il faut soutenir l’action de Brigitte Bardotà laquelle confier un ministère de la Condi-tion animale ne serait pas une stupidité.

La Fondation Bardot demande à placerdes caméras dans chaque abattoirs...

Pour être plus complet, il faudrait aussiinterdire le transport animal vers un abat-toir situé à plus de trois heures ou plus de200 kilomètres, afin d’en rester à des «cir-cuits courts»....

Enfin, il faut interdire immédiatementtoutes les formes d’élevage en batterie, tantpour les volailles que pour les porcs et lesbovins.

31) Notre engagement contre la souffrance animale

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en amont, dès l’école, une nouvelleéducation alimentaire de tous lesjeunes français doit être initiée afin delimiter dans l’avenir la consommationde viande animale rouge aux seulsvieux animaux réformés (après une vieheureuse au plein air).

en continuant à consommer poissons etvolailles pour leurs apports nécessaires enprotéines, et en limitant notre consomma-tion de viande rouge aux seuls gibiers (san-gliers, chevreuils, cerfs, lièvres...) et vieuxanimaux réformés (vaches, brebis, taureaux,chevaux...), il sera rapidement possible de ré-duire la consommation de viande, et de faireainsi disparaître le plus gros de la souffranceanimale inutile, sans toutefois ruiner notreremarquable tradition culinaire, ni nous pri-ver du plaisir cérémonieux et si françaisd’une bonne viande au restaurant !

ajoutons que limiter l’élevage de viandebovine en se contentant de n’abattre et man-ger que les vieux animaux laitiers (vaches etbrebis), c’est libérer beaucoup de terres ren-dues alors disponibles pour d’autres usages.

La Fondation Brigitte Bardot demande éga-

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lement à ce que les animaux disposent dedroits reconnus. Le premier sera de retrou-ver un nom (Lisette» ou «Marguerite» plutôtque L.6789)...

ensuite, tout animal domestique sera do-rénavant considéré, au regard de la Loi,comme un être vivant et non plus commeun «meuble» comme c’est encore le cas au-jourd’hui, dans notre société prétendu-ment civilisée.

enfin, plus aucune expérimentation scien-tifique sur des animaux ne devrait être tolé-rée. Des simulations biologiques ouinformatiques les remplaceront comme ilsremplacèrent les essais nucléaires. Les labo-ratoires d’expérimentation seront fermés.

32) Notres engagement à propos des zones blanches pour EHS

Il existe dans notre pays, plusieurs milliersde personnes «électro-sensibles» qui ressen-tent les ondes comme des brûlures et souf-frent un martyre depuis la généralisation dela téléphonie mobile et des «sans fil».

Considérés un peu facilement comme desoriginaux dont la souffrance est alors rabais-sée au niveau d’une bizarrerie, les «électro-sensibles» ne demandent pourtant pas grandchose : ils demandentune «zone blanche»totalement absente derelais et d’antennesafin d’y vivre enfinnormalement.

Rien n’empêched’organiser, dansune partie hyper-ru-rale de notre terri-toire, une zoneblanche assez vastepour abriter en paixces quelques milliersd’électro-sensibles.

33) Une vraie solidarité envers les migrants

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La quasi totalité des migrants ne désirentpas s’installer en France mais en angleterre.

empêchés cependant de se rendre dans lepays qui les attire, tant par sa langue connueque par la profusion locale de «petits bou-lots» précaires correspondant à la faible qua-lification initiale d’un réfugié, les migrantsse voient scandaleusement barrer la routepar les autorités françaises !

or, la solidarité humaine envers les mi-grants exige que la France les aide plutôtqu’elle ne les enferme au fond d’une nassepouilleuse où tout le monde s’agite d’épui-sement et d’énervement : les migrantscomme les braves Calaisiens normalementexcédés, à leur tour, par le spectacle d’unetelle anarchie et d’une telle incurie française.

sous mon gouvernement, les migrants se-ront accueillis chaleureusement tout au longde leur parcours sur notre sol, à commencerpar la vallée quasi déserte de la Haute-roya,au dessus de Vintimille, où nous installeronsun «hot spot» national d’une capacité pou-

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vant aller jusqu’à 300.000 personnes. C’estdans ce point de contrôle géré par l’etat queles migrants seront pris en charge, «requin-qués» dans des structures de «répit», puislaissés libres de continuer leur route dansdes conditions dignes et gratuites.

Ensuite, parvenus sur nos côtes de laManche ou de la Mer du Nord, les mi-grants recevront gratuitement toutes lesembarcations nécessaires à leur traverséevers l’Angleterre !

Contrairement à ceux qui leur crachent auvisage en leur lançant avec insolence et mé-chanceté «Vous n’êtes pas les bienvenus ici»,l’honneur d’un gouvernement anti-mo-derne sera, en liaison avec nos efficaces «noBorder», d’aider les migrants à franchir laManche en prenant le moins de risques pos-sible pour leur vie.

34) Ne plus balader les chômeurs,Cesser le mensonge à la croissance

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Ceux qui, tout au long de cette campagne,tenteront de faire croire qu’il existe la moin-dre chance de créer des emplois solides dansle cadre d’une économie ultra-libérale et pla-tement soumise à toutes les innovationstechnologiques, sont des menteurs.

Ils seront cependant nombreux à tenterencore une fois de séduire les Français, justepour que leur maman soit fière d’eux...

Dans la réalité, il faut regarder l’économiede haut. en soixante-dix ans de mutation ex-trême, quatre à cinq millions d’emplois ontété supprimés dans l’agriculture. Deux au-tres millions d’emplois ont été détruits dansle petit commerce et les métiers disparus.

La manière la plus évidente de recons-truire des emplois n’est donc pas de noussoumettre davantage encore à la sauvageriesociale du capitalisme mondialisé, mais derécupérer ces millions emplois perdus dontla disparition ne nous a même pas rendusplus heureux, ni plus libres.

L’agriculture paysanne et le commerce decircuit court ne sont pas seulement une ma-

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nière de mieux vivre et de redonner un équi-libre heureux à notre société, c’est aussi laseule manière pour la France de recréer desemplois de façon autonome, sans demanderl’autorisation à personne, et, surtout, sansapporter sa pierre à la folie anti-humainecontenue dans le capitalisme mondialisé quia échappé à tout le monde.

seuls des cyniques dévoyés peuvent en-core promettre aux chômeurs de leur trou-ver des emplois solides et richement payésdans une ville de leur choix où ils frémirontà l’idée de prêter la main à encore plus d’in-dustrialisation, encore plus de concurrenceet plus de compétition...

réunissons plutôt les agriculteurs de laConfédération paysanne et de la Coordinationrurale pour mesurer précisément avec eux le

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nombre d’emplois aidés à créer dans chaqueexploitation, et ceci dans le cadre d’une ré-volution agricole et alimentaire...

Convoquons également les patrons de lagrande distribution et de ses centralesd’achat afin de leur fixer, par échéance radi-cale, la mission de recréer dans les centre-villes, tout le commerce de proximité quiirriguait auparavant nos rues...

Ce sera cela, ou la nationalisation. Quant aux chômeurs des villes qui vou-

dront y rester, il n’y a rien d’autre à leur of-frir que le partage du travail, le passage à lasemaine de quatre jours qui, même en rédui-sant alors quelque peu les congés payéspour conserver un minima annuel de 1600heures de travail (afin de maintenir le salairede base), entrainera, par la seule interdictionde travail le cinquième jour, la création deplusieurs centaines de milliers d’emplois.

Finissons-en aussi aves les côtisations pa-tronales aux caisses d’allocation familiales.

en effet, contrairement à notre situationd’après-guerre, il n’est plus temps de pous-ser artificiellement la natalité, mais plutôt dela laisser faire au rythme voulu par Dieu etla nature des choses...

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Libérer le producteur, accéder enfin à l’utopiedu «temps pour soi»...

et puis, n’oublions pas ceux qui ne croientplus du tout au travail et suivent en celaJacques ellul et cherchent une autre voie.Ceux-là sont convaincus comme nous quelà où il y a un jardin, il y a toujours de quoimanger ! Là où il y a un poulailler, despoules et un coq « qui chante », on aura tou-jours des œufs et du poulet « le dimanche ».Là où il y a des terrains en jachères, desronds-points vides, des pelouses d’entre-prises, ou des terres sans propriétaire, oncultivera le topinambour, tout simplement !

Pour ces dissidents de la modernité, siutiles par ailleurs dans les combats militantscontre les monstruosités et bêtises des ultra-libéraux, un gouvernement imaginatif dis-tribuera des terres reculées et oubliées, etmême des subventions. L’etat ne persécu-tera certes plus les poseurs de yourtes ou lesconstructeurs de cabanes ! Il les prendra ausérieux ; il respectera enfin les hippies et leszadistes de tous poils qui ont leur part devérité !

35) Notre engagement envers les paysages de France

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Les paysages baignent évidemment notreperception du monde et nos humeurs. Ils ontle pouvoir de faire notre gaité ou notre tris-tesse. et pourtant, aucun politique ne s’inté-resse jamais à eux. Les paysages sont nosoubliés, nos orphelins. Dans les années gaul-liennes, seul l’homme de télévision MichelPéricard avait eu l’idée de militer contre «laFrance défigurée». Depuis, plus rien !

II existe pourtant des expériences secrêtes.Tenez, dans une ville très chic, Deauville,pour de pures raisons «d’image et d’attracti-vité», il est vrai, la municipalité a toujours suimposer une gare en colombages, des super-marché en faux colombages, jadis une sta-tion-service en colombage... Toutes lesconstructions sont tenues elles aussi d’inté-grer du colombage... Le colombage est roi àDeauville et procure un bonheur visuel réelaux visiteurs et habitants.

C’est un maire très «chic» qui y veille maisqui ne songe malheureusement pas à popu-lariser sa doctrine, lui trouvant probablementmatière à reproches éventuels...

Quelle erreur ! Ce maire centriste élégant seconsacre à une cause majeure mais avec desréflexes de complotiste... si Philippe augiervoulait bien communiquer son expérienceformidable, comme il serait utile à son pays !

en effet, le malheur n’est pas que Deauvilleconduise en douce cette exigeante politiquequi, pour ne heurter aucun de nos regards,va jusqu’à persécuter les chaises en plastiqueaux terrasses de café, les parasols publici-taires, le maillot de bain en ville, ou les por-tants de fringues dans les rues... le malheur,nous vous le disons, c’est que cela n’existenulle part ailleurs !

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Ci dessus un magasin Leclerc en colombages, c’est possible !Ci-dessous : un immeuble collectif récent de «Pierre et Vacances»

36) Le combat vital contre l’enfer eugéniste

nous avons désormais la possibilité litté-ralement satanique de produire la «sociétéparfaite» et le «Surhomme» dont nos grandsdictateurs du XXème siècle ont rêvé : choisirla couleur des yeux, des cheveux et de lapeau de son enfant... et bientôt le clonage !en fait, nous sommes au tout début de cettenouvelle ère à demi-humaine, à demi ma-chine, sorte de Moyen âge des nouvellestechnologies... Des Cro Magnons du mondenouveau ! L’enfer eugéniste décrit récem-ment par l’ingénieur alexis escudero n’estpas à venir, il est bien là, devant nous, et ilnous fixe dans les yeux en relevant ses ba-bines...

37) Partout, des Avenues«Philippe Muray»

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sous notre gouvernement, il y aura desruelles du Progrès, des impasses de la tech-nique, mais des rues Ivan Illich, Unabomber,ou Jacques ellul et puis des BoulevardsChesterton et de splendides avenuesGeorges Bernanos ou Philippe Muray !

Bernanos parce qu’il sonna le premierl’alerte dans «La France contre les Robots» etpuis Muray parce que c’est chez cet auteurhilarant, pessimiste et visionnaire que beau-coup de nos contemporains ont découvertqu’il ne servait plus à rien de redouter la findu monde, puisqu’elle était déjà là, sous nosyeux.

Comme l’écrit quelque part le veiux chan-teur hippie Hugues aufray «une grande ma-jorité des peuples de notre planète pense ainsi quela fin du monde annoncée par les Mayas, n’a paseu lieu le 21 décembre 2012... Il faut croire queles gens sont sourds et aveugles ! S’attendaient-ils, les malheureux, à voir un gigantesque tsu-nami noyer le Monde en direct devant lescaméras de BFM ? Quelle idée puérile ! Pour-

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tant, mes amis, la fin D’UN monde a bien eulieu... Certes pas en un seul jour, ni même ce 21décembre 2012 précisément, mais elle a incontes-tablement eu lieu !»

Vers une EuroFrancesi la France proclamait sa neutralité, il seraitenfin possible de l’unir avec la Suisse et unenouvelle Belgique qui aurait concédé l’auto-nomie aux nationalistes de Flandre sous laforme d’une union personnelle.avec quatre petits états périphériques tels queLuxembourg, Liechstenstein, Monaco et An-dorre, il suffirait d’ajouter la Corse, la «na-varre française» du Pays Basque, la Catalognedu Nord et le projet Eurabie pour constituerun ensemble de 12 membres au sein d’uneunion naturellement basée à Versailles et dontle Congrès occuperait l’hémicycle de l’aile duMidi, et la présidence le Grand Trianon.Cet ensemble passablement francitaire dépas-serait les 620.000 Km2 (près de deux fois l’al-lemagne) et, avec 85 millions d’habitants, ildépasserait la population de l’allemagne.C’est au niveau de cet ensemble que l’oGBchercherait à imposer la désignation perma-nente de Charles-Xavier de Bourbon-Parmecomme «roi-Président» le plus indiqué, parcette manière douce réinstaller à Versailles...

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38) Gouverner mais avec qui ?aussi, parvenus à ce point de leur lecture,

les électeurs qui n’auront pas appelé uneambulance auront raison de nous demanderavec qui nous gouvernerions si, par mal-heur pour la mégamachine, nous étions ensituation de prendre le pouvoir... avecquelles personnalités compétentes, au fait ?

N’allez surtout pas vous imaginer quenous pratiquerions une détestable «unionnationale» des politiciens de droite et degauche...

Une fois au pouvoir, nous irions plutôtvers tous les téméraires lanceurs d’alerteque nous chercherions d’emblée à fédérer.

Yves Cochet, par exemple, est le seul éluécologiste qui travaille et anticipe... le seulqui se soit entouré d’un remarquable comitéd’ingénieurs afin d’imaginer et de préparerla «finitude» des ressources fossiles. JoséBové a fait beaucoup contre la malbouffe etles oGM... Paul ariès a finement étudié lesformules de gratuité totale des services pu-blics. Pierre Laroutouru a fait beaucoup deson côté pour la semaine de quatre jours et lesdécroissants ont fait énormément pour l’idéede simplicité heureuse... Fabrice nicolino

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cherche avec les agriculteurs une nouvellevoie «pour en finir avec le merdier». BernardMaris, franc-maçon honnête, nous manquecruellement. attac a fait beaucoup pour ima-giner une rupture monétaire et bancaire...L’équipe de Pièces et Main d’oeuvre et celle deTechnologos ont, mieux que quiconque, iden-tifié le péril technologique extrême. alainBougrain-Dubourg a fait beaucoup pour ladéfense animale... alain Finkielkraut est unrésistant constant face aux dérives d’Internetet face à la culture contrôlée... nicolas Hulota évolué vers une position moins lobbyiste,plus «intégrale», et sa voix est entendue dugrand public. etienne Chouard a beaucoupétudié les alternatives à la démocratie parle-mentaire, notamment à travers le tirage ausort. Benoit Duteurtre a parfaitement décritl’évaporation de l’esprit de service public, àla snCF et ailleurs.. Jean-Marie Le Méné saitde quoi il parle quand il défend le droit destrisomiques à la Vie... régis Debray a décritles ravages de la société médiatique. Jean-Claude Michéa est le meilleur pour définirce que l’on peut attendre de la «décence com-mune» dans les classes laborieuses... robertClavijo est le premier à fusionner l’idéal éco-logiste et le souverainisme, les Casseurs de

pub imaginent avec bonheur un monde sanspublicité... Quant à Michel onfray, il a unevision pacifiste et fédéraliste féconde... Il y aaussi le groupe oblomov, Jean Clair résistantà l’art contemporain, ou Jean-Marie Brohm,critique de l’aliénation par le sport-specta-cle... et puis eancore Frédéric Lordon ouFrançis ruffin..

La liste des «meilleurs» est longue et nes’arrêtera pas à ces quelques exemples !

Bref, nous comptons bien fédérer, unefois sortis de la période de gouvernementprovisoire nécessaire à toute transition po-litique, tous les laboratoires de dissidenced’où qu’ils viennent et sans prêter foi aumoindre péché d’origine !

Et les sectes ?La lutte anti-sectes est toujours une lutte anti-religieuse hystérique. Les actuelles tentativesde réinventer le religieux sous une forme «tra-ditionnaliste», «scientologue», «solaire» ou«elfique», ne sauraient constituer un dangerréel pour les Français. Pas même les églisesévangéliques financées par les Usa dont seulsles comptes doivent être surveillés. La liberté religieuse doit être au contraire ga-rantie à tous. seuls les persécuteurs de reli-gions doivent être interdits !

son altesse royaleCharles-Xavier de Bourbon,Duc de Parme, unique chef demaison royale promotionnantl’autogestion et l’autonomieidentitaire des peuples.

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«C'est pourquoi, lorsque j'envisage etj'observe les républiques aujourd'huiles plus florissantes, je n'y vois, Dieu

me pardonne ! qu'une certaine conspi-ration des riches faisant au mieux leursaffaires sous le nom et le titre fastueuxde république. Les conjurés cherchent

par toutes les ruses et par tous lesmoyens possibles à atteindre ce dou-

ble but : Premièrement, s'assurer lapossession certaine et indéfinie d'une

fortune plus ou moins mal acquise ;secondement, abuser de la misère despauvres, abuser de leurs personnes, et

acheter au plus bas prix possible leurindustrie et leurs labeurs. Et ces ma-

chinations décrétées par les riches aunom de l'État, et par conséquent au

nom même des pauvres, sont devenues des lois.»

Sir Thomas MORE, avocat de la City, chancelier d'henry VIII,

Saint patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques.

Les militants oGB sont farouchement ca-tholiques... Même si une partie d’entre euxont perdu leur foi d’enfance... Toutefois,nous sommes hostiles à tout cléricalismesans Dieu, la pire des hypocrisies... nous nesuivons pas Maurras... nous n’aimons nison cynisme, ni son positivisme, ni son pa-ganisme... en réalité, nous sommes berna-nosiens façon «Les Grands cimetières»...nous croyons que le sentiment mérite degouverner, bien davantage que la défensede l’ordre... et puis, nous croyons que lechristianisme est la seule garantie que l’hu-manité se soit offerte contre elle-même...nous entendons ainsi le message compas-sionnel chrétien... nous savons qu’avecune sainte gentillesse on peut communieravec les «gens de peu».

Les néo-royalistes approuvent alors leverbe anti-oligarchique du pape François,mais nous souhaiterions que les evêquesquittent enfin leur cabinet... se remettentpauvrement sur les routes... en cela, nousn’avons qu’un seul modèle, c’est le prêtrecrotté des romans de Bernanos.

Cléricalisme ?

39) Défendre la langue françaisepour que le monde soit meilleur...

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Inéluctablement, sous les coups de lamondialisation et de la progression morti-fère du pidgin english qui sert déjà de languemondiale, le nombre de langues continueraà se réduire considérablement. L’anglais ré-gnera à travers Google qui vient d’interdirele point virgule... L’espagnol restera... Le chi-nois aussi bien sûr, le portugais peut-êtregrâce au dynamisme brésilien. Mais le russepourrait subir un jour le même sort que lenorvégien et le suédois dans leur proprepays où il ne seront bientôt que des se-condes langues rustiques.

Heureusement pour le français, ce trésorque nous protégeons seuls au monde, ilexiste l’afrique francophone et sa prodi-gieuse expansion démographique.

C’est l’afrique seule qui, par sa masse cri-tique exponentielle, peut sauver l’emploi denotre langue comme autre chose qu’un dia-lecte régional européen déclinant.

L’avenir de notre langue, en déclin danstout le Maghreb et dans le sahel (hormis leBurkina), se joue donc en afrique noire.

Dans le golfe de Guinée, au Bénin et auTogo, certes, mais spécialement dans legrand bassin du Congo, en afrique équato-riale où les démographes attendent bientôtune population de plusieurs centaines demillions de francophones...

Si l’on veut sauver notre langue, il faudraalors en passer par une politique volonta-

riste de soutien culturel massif à la bellefrancophonie africaine, et spécialement àl’Afrique Equatoriale (Gabon, Cameroun,RCA, les deux Congo... )

Le regroupement politique des etats fran-cophones d’europe au sein d’un «pacte deVersailles» participera de cette politique dedéfense vitale autour de notre langue.

Nous voulons le revenu universel de base ! ( 40

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Toutes les grandes mesures économiqueset sociales avancées pour conclure le présentmanifeste ne doivent rien coûter ou bien êtreimmédiatement compensées par une écono-mie réalisée dans un autre secteur, commenotre plan «cabane» financé sur le budget dela défense nationale.

Pour le passage au revenu universel, fai-sons déjà valoir que le coût de fonctionne-ment bureaucratique de la sécurité sociale,afin de gérer sa propre complexité, est de 35milliards d’euros par an en 2015. soit da-vantage que le budget de la défense ! Unsystème simple, unique, automatique, sansagences ni personnel pléthorique impuis-sant, ne devrait plus coûter que quelques di-zaines de millions d’euros.

Le «revenu universel de base» rUB per-mettrait également d'appréhender le travailsous un autre prisme. L'argent, pesantmoins dans la balance, laisserait place au dé-veloppement personnel. Les citoyens se-raient ainsi à même d'accepter des postesmoins rémunérateurs, mais personnelle-

Nous voulons le revenu universel de base ! ( 40

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ment plus enrichissants. naturellement,tous les spécialistes du «cas français» voientdans le rUB un bon moyen de simplifier lessystèmes de redistribution sociale. La miseen place du revenu de base pourrait en effets’effectuer en transférant les budgets sociauxactuels, ce qui aurait pour effet de diminuerla complexité des aides accordées. Le rap-port du Conseil national du numérique sou-ligne d’ailleurs les effets simplificateurs dela gestion des aides sociales. La lisibilité dusystème en sortirait améliorée, tout en dimi-nuant la bureaucratie nécessaire pour le fairefonctionner.

Le rUB viendra évidemment en rempla-cement des multiples aides sociales exis-tantes (aPL, allocations familiales,allocation adulte handicapé, allocation derentrée scolaire, etc.). Voilà la seule occasiond'un choc de simplification des multiplesaides sociales françaises !

De quoi mettre un frein à l'inflation bu-reaucratique, d'autant qu'il n'y aura plus be-soin de «fliquer» qui que ce soit.

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*dont 28,4 milliards actuellement consacrés aux pres-tations familiales ; 12,4 milliards pour l’aide au loge-ment ; et 10,4 milliards action sociale

Frédéric Lefebvre (UMP) avait défendu lamême idée dans un amendement à l’assem-blée. L'ancien ministre de nicolas sarkozyplaide depuis pour une «allocation univer-selle» de 500 à 600 euros de la naissancejusqu'à 18 ans puis de «800 à 1 000 euros ouplus » par Français. rien de moins !

De son côté, la Finlande montre la voie. Legouvernement finnois veut lancer en 2017une expérimentation d'un revenu de basequi pourrait atteindre 800 euros par mois, leminimum pour que chaque allocataire debase (du rsa ou de la retraite Fns, etc..) voitson sort sensiblement amélioré par le rUB.

Le revenu universel de base serait ainsiversé à tous les actifs et même à tous ceuxqui n’ont aucune retraite.... environ 42 mil-lions de Français pourraient y prétendre. aumoins 40 millions Français (exclusivement)de toute condition, (par exemple les agricul-teurs et petits commerçants) de tout niveaude revenus, y postuleraient.

Le rUB serait financé par les budgets ac-tuellement alloués à l’Unedic (34 mds), auxallocations familiales (91 mds), au rsa (11

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*qui trouverait dans le rUB des recettes fiscales sup-plémentaires et une formidable opportunité socialed’augmenter les revenus des classes moyennes.

mds), à Pôle emploi (11,2 mds), le Cnsa(23,1 mds), l’asPa, l’asI, l’aPa, l’ass (2,6mds d'euros) et des dizaines d’autres orga-nisme de solidarité diverses, le tout pour untotal de 300 milliards d’euros, étant entenduque les retraites et les prestations maladiesne seraient pas comprises dans le rUB etcontinueraient à être versées normalement...

La CsG (90 milliards) viendrait «faire lasoudure» afin de mobiliser un budget totalde 390 milliards d’euros permettant quechaque allocataire puisse percevoir 10.000euros par an, soit 830 euros par mois ; àcharge pour chacun de se nourrir et de seloger ensuite de façon autonome avec cettesomme ou bien de travailler pour pouvoirprétendre à davantage puisque le SMICajouté au RUB correspondrait désormais àun revenu mensuel de 2.000 €.

Le RUB serait immédiatement accompa-gné d’un plafonnement d’Etat très strict ap-pliqué sur les loyers afin quel’augmentation du pouvoir d’achat et doncde la demande ne soit mangée par une aug-mentation des loyers.

Une nouvelle société par la semaine de 4 jours !(41

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Il y a longtemps que la gauche ne nous apas parlé de bonheur... elle ne nous parleplus, ces temps-ci, que de «flexibilité à la fran-çaise», de «choc de compétitivité», ou de travailprécaire dont il faudrait au moins se satis-faire tant il est couteux de susciter de pau-vres «petits boulots de merde», comme écritle sociologue David Graeber.

La génération qui part s’est battue en 1968pour que la recherche du bonheur soit dis-sociée du travail forcé... ou de l’obligation detravailler ce qui est la même chose.

en 1981, les ultra-libéraux avaient déjàbeaucoup moqué la création par FrançoisMitterrand d’un Ministère du Temps Libre.Ce fut pourtant sa plus grande mesure so-ciale, la plus généreuse, la plus visionnaire...

en effet, le bonheur ne peut se résumer àune fiche de salaire tout de suite reprise parla société de consommation et ses stimulipublicitaires. Le bonheur c’est de vivre une«bonne vie d’homme libre».

et cette bonne vie d’homme libre, ellepasse par le voyage, la curiosité, les matins

Une nouvelle société par la semaine de 4 jours !(41

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d’intimité avec la création toute entière... ellepasse évidemment par l’autonomie,l’amour, la santé, le temps de s’occuper desoi, le temps de paresser ou de contempler,ou de conduire pour soi, si on le désire, unevie d’artiste...

Un hippie replié en 1970 en ardèche sansbeaucoup d’argent était mille fois plus heu-reux que le haut cadre d’une «transnatio-nale» d’aujourd’hui... son corps allait mieux,il était infiniment moins tendu... Je peuxvous l’affirmer avec certitude car j’ai été decette génération-là. Une guitare, quelque ci-garettes, des copines, et puis autour de nousun pays et une nature que l’on pensait im-muables... Qu’est-ce qu’on était bien !

Peut-on retrouver cette innocence et cetteinsouciance heureuse entrevue par les Fran-çais dans les années 60 et 70 ? Peut-on re-trouver ce paradis perdu dont nous nesavions pas alors qu’il était paradisiaque ?

nous ne savons évidemment si ce serapossible totalement, mais ce que nous affir-mons c’est que l’on peut s’en rapprocher ànouveau par le «temps libre» !

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nous voyons déjà venir les critiques... Ilfaut bien faire tourner la machine... Lespoètes guitaristes ne peuvent suffire àconstruire un monde et à le nourrir, etc...

Pourtant, comme le soulignait ellul, lebonheur n’est pas dans le travail (où l’onpeut certes trouver de la satisfaction etmême de la fierté), il est dans le temps libre...

en France, c’est Pierre Laroutouru qui mi-lite avec raison et acharnement pour la se-maine de 4 jours. seulement, il le fait aunom du «partage du travail» et de la «créationd’emplois», les deux obsessions politiquescontemporaines qui forcent la gauche à s’ali-gner sur l’idéologie productiviste où lesultra-libéraux seront toujours les plus per-formants... De cette façon, les arguments deLaroutouru ne sont pas décisifs puisque leséconomistes nous on appris, par retour d’ex-périence, que le passage de 39 à 35 heuresn’aura finalement créé que 350.000 emplois.

C’est peu. Ce fameux «partage du travail» avait été

aussitôt annulé par les heures supplémen-taires et l’alourdissement de la masse sala-riale des entreprises entrainé par ces heuressupplémentaires.

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en réalité, Pierre Laroutouru qui mérite-rait incontestablement d’être ministre, n’apas pu oser nous dire publiquement que lasemaine de quatre jours se justifie unique-ment sur le plan de l’organisation sociale etdans la perspective du temps libre...

en effet, une société qui ne travaillera plusque quatre jours par semaine, en sanctuari-sant par exemple le vendredi autant que lesamedi, aura des moeurs complètement dif-férentes, une organisation différente, et uneéconomie intérieure également différente...

avec une sorte de «pont de l’ascension»toutes les semaines et en toutes saisons, il estprévisible que les Français multiplieraientleurs déplacements à la campagne.

Il suffirait alors que l’etat, comme le feramon gouvernement, finance un vaste plande construction de cabanes à la campagneou à la mer, pour que les Français, trois jourssur sept, se remettent à vivre loin des conur-bations, et à faire revivre ainsi nos zones ru-rales comme autant de «destinations»,comme autant de «second domiciles».

Mais, ferons les cyniques, voilà un rêveimpossible de plus ! nos entreprises sontdéjà dans le rouge...

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C’est bien pourquoi, dans notre projet, lepassage à la semaine de quatre jours s’or-ganise sans baisser le nombre légald’heures travaillées dans l’année.

regardons la chose de près. en passantaux 32 heures par semaine, il manquera en-viron 138 heures à l’entreprise (trois heuresde moins multipliées par 46 semaines tra-vaillées). Ces heures manquantes sont par-faitement rattrapables. D’abord en abaissantle nombre des semaines de congés payés,de six à quatre, ou de cinq à trois (ce qui faitrécupérer 70 heures selon le système actuel).ensuite, en supprimant tous les jours fériéssauf noêl, Pâques et le jour de l’an.

C’est ainsi que l’ascension, la Pentecôte,le 15 août, le 1er mai, le 8 mai, le 14 juillet, le1er novembre, le 11 novembre, tombant detoute façon une fois sur deux sur un «weekend prolongé», ne constitueraient plus lecauchemar de nos entreprises et de leur ta-bleau de production...

avec la suppression de huit jours fériés, cesont 64 heures qui seraient récupérées parles entreprises. ajoutées aux 70 heures re-prises sur les congés payés, la compensationest là. D’un côté, l’entreprise a perdu 138heures, de l’autre elle en a regagné 135.

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Le bénéfice sociologique de cette mesurequi ne coûte rien d’autre que de l’imagina-tion, tient au fait capital que l’on pourraenfin organiser le retour des citadins chaquesemaine dans une cabane subventionnée àla campagne, afin que tout citoyen françaisbénéficie, comme tout bon russe de jadis, desa «datcha», c’est à dire d’une incomparablepossibilité de ressourcement et de ré-huma-nisation auprès de la nature...

Cerise sur le gâteau : les économistesconsultés à ce sujet, affirment que la se-maine de quatre jours avec une impérieuselimitation des possibilité d’heures supplé-mentaires sur les quatre jours en question,créera mécaniquement plusieurs centainesde milliers d’emplois partagés dans les en-treprises qui auront, malgré la semaine gé-néralisée de quatre jours, besoin de couvrirle cinquième jour.

Plan «maisons de campagne à dispo» (42

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Le constat qu’un enfant des villes ne saitplus d’où vient le lait, ni même que ce sontles poules qui font les oeufs, est le premierchapitre de l’histoire transhumaniste dunouveau monde mutant encouragé par les«Transnationales» mondialisées. Le jeuneeuropéen, ce petit être chétif élevé devantdes écrans bleutés et dont l’imaginaire n’estplus fait de cabanes dans les arbres, ni dejeux d’indiens avec des arcs bricolés, est de-venu notre plus sûr ennemi intérieur.

Plus tard, dans sa misère sexuelle, il feraun parfait dirigeant d’entreprise «hightech», mais à poignées d’amour...

Les villes n’offrent plus que des loisirs mu-tants. Il suffit de voir passer devant soi unjoggeur bardé de technologies et de pro-thèses reliées à son smartphone pour s’aper-cevoir que cet enfoiré n’est déjà plus qu’unmutant qui prépare le marathon de newYork... Les «sorties» du soir sont du mêmejus : les boites de nuit sont déjà des vais-seaux spatiaux, version bordel interplané-taire où l’on séduit d’autres hologrammes.

Plan «maisons de campagne à dispo» (42

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La ville ne sait plus divertir, elle ne sait quepervertir. Voilà pourquoi, grâce à la semainede 4 jours (et plus tard à la semaine de 3jours...) un Gouvernement digne de ce nomdevra veiller à ce que sa populations’échappe des villes à la moindre occasion.

Cependant, d’ordinaire, lorsqu’on évoqueen politique un «plan», c’est pour couvrir leterritoire d’autoroutes, d’usines, de lignes àhaute tension ou de couloirs TGV... C’esttoujours supposé créer des emplois, de ladynamique, du progrès.... Mais on sait aveccertitude que cela va forcément «ravager» et«défigurer» davantage encore, et ne servirque des groupes aussi carnassiers que Vinci.

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Lors de la présidentielle de 1965, un can-didat catholique étrange avait, lui, proposé,comme sa mesure phare, que le gouverne-ment gaullien renonce déjà à la constructiondes grands ensembles et qu’il fasse porterson effort sur la maison individuelle entoute propriété... a l’époque, Marcel Barbuavait été moqué... on a vu plus tard, maistrop tard, qu’il avait raison et que les barresHLM sont des ennemies du bonheur et dela sécurité... Dans la même veine, l’OGB-propose son plan «Maisons de campagnegratuites».

Cela vous faire rire, n’est-ce pas ?Bien sûr, il y a déjà deux millions de fa-

milles françaises qui disposent d’une rési-dence secondaire... Mais, dans 90% des cas,la famille française contemporaine passe sonweek-end à s’ennuyer ferme à la ville ou à ypratiquer des activités de consommation demasse perçues (et présentées) comme desoccupations quasiment culturelles.

Pour que toutes les familles urbainesavec enfants puissent vivre partiellementà la campagne, il faudra rénover au moinscinq millions de granges et masures à lacampagne. Voilà le chantier du futur !

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A raison de vingt mille euros investis parlogis dont la finition intérieure sera laisséeà son occupant gratuit, c’est un investisse-ment d’Etat de cent milliard d’euros surcinq ans, soit 20 milliards par an, soit en-core la somme que l’on peut économisersur notre actuel budget de la défense.

Pour accomplir ce plan, l’etat réquisition-nera d’autorité les masures et les bâtimentsagricoles non employés dont la ruine désolenos paysages et nos âmes. Chaque logis serapayé en bons du Trésor à douze ans.

Dans nos zones rurales, le bénéfice d’untel plan pour les petites entreprises artisa-nales du bâtiment ou du commerce seraévidemment immense...

naturellement, pour les familles sans en-fants le développement des «tiny houses»obligatoirement posées en lisière de hameau(afin de ne point miter l’espace) ne sera pasoublié.

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Notre plan de dénucléarisation (43

Comme le «développement durable» oule «capitalisme vert», l’énergie méga-éo-lienne est une couillonnade, un prétexte àsubventions massive déversées par l’Uesans autre efficacité que de bousiller les pay-sages, notamment ceux restés les plus purs(mer, montagne.... ).

Quant au solaire il ne peut pas tout et lemicro-éolien installé au fond du jardin, nonplus.. sauf qu’ils peuvent au moins fournirune électricité domestique de base... et quele différentiel pourrait être fourni par unesimple politique d’économie familialed’énergie, notamment par la constructiond’un habitat énergétiquement autarcique.

Il faut donc dissocier les besoins domes-tique en électricité qui peuvent être autono-misés (à la condition de prohiber lechauffage électrique), et les besoins énergé-tiques de l’industrie et des collectivités.

et puis s’agenouiller devant cette vérité :si l’on veut continuer à alimenter une sociététechnologiste de mutants, éclairant ses ro-cades, stades, parkings et autoroutes, la

Notre plan de dénucléarisation (43

seule solution sera de conserver, puis d’aug-menter, le nombre de centrales nucléaires.De ce point de vue, il ne faudra alors pas hé-siter à passer au plus vite aux réacteurs denouvelle génération qui sont infinimentplus sûrs... quoique les difficultés tech-niques d’areVa sur son chantier de Fin-lande, pourraient démontrer le contraire.

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en revanche, une fois qu’on a mis de côtél’électricité domestique qui peut parfaite-ment être autonomisée en dix ans, il ne nousreste plus que l’électricité hydraulique cou-vrant actuellement 20% de la productiond’eDF, alors qu’il en faudrait trois fois pluspour couvrir les besoins non-domestiques...

Faut-il alors économiser l’électricité, la ra-tionner, la rendre luxueuse ? Faut-il se pas-ser de fantaisies aussi idiotes que la voitureélectrique qui, si elle était généralisée, exige-rait la construction de dix réacteurs supplé-mentaires ? evidemment que oui..

Là encore, l’éthanol nous prête opportu-nément son concours. notre industrie doit-elle, peut-elle, se satisfaire de trois fois moinsd’énergie ? Devrons-nous retrouver le ni-veau de consommation électrique de 1980 ?

nous pourrions être aidés en cela par le fa-meux «système D» à la française inspirantnos remarquables ingénieurs !

Lançons immédiatement un ambitieuxplan de dénucléarisation qui, au passage,retirera aux terroristes mutants islamistes,les «cibles suprêmes» auxquelles ils aspi-rent.

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Pendant la Première Guerre Mondiale, il existait déjàdes compagnies d’infanterie cycliste. 

On se souvient des régiments cyclistes lettons..Lors des guerres d’Indochine et du Vietnam, la bicy-

clette a été largement employée par la résistance viet-cong pour acheminer des charges pouvant atteindre180 kilos sur les pistes traversant la jungle.

Le lauréat du prix Goncourt 2011, alexis Jenni, yconsacrait d’ailleurs quelques pages de son roman«L’art français de la guerre».

En Europe, le dernier régiment cycliste appartient àl’armée suisse. Cette dernière compterait encore 7.000bicyclettes à 7 vitesses et vient de renouveler une par-tie de son parc... car l’idée d’une armée écolo, éco-nome en carburant et en budgets, revient en force !

Vers une armée écologique de réservistes

Neutralisme et défense par forces territoriales (44

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Les ambitions de puissance et d’interven-tion extérieure (mandatées onU ou pas) nesont pas seulement obscènes et couteuses envies et en moyens, elles sont désormaisvaines et dangereuses puisqu’elles impor-tent du terrorisme dans notre entre-soi.

au milieu du chaos du monde, il revientplutôt à l’etat de vivre d’abord en bon ordre,chez lui, de poursuivre une certaine non-violence réaliste et peu armée afin de travail-ler d’abord au bonheur de son proprepeuple avant de s’emparer de certaines jo-lies causes hautement compatibles avecquelques intérêts pétroliers ou miniers Us.

L’OGB se proclame ainsi pour la neutra-lité de la France et la sortie de l’OTAN.

Dans ces conditions, c’est tout notre mo-dèle de défense qui devra changer.

notre armée prétorienne professionnali-sée coûte chaque année plus de 32 milliardsd’euros, dont 3 milliards pour la «Force deFrappe». Je veux réduire cette dépense à 12milliards au maximum et poser enfin laquestion tabou de la réalité de la menace.

Neutralisme et défense par forces territoriales (44

nous faisons évidemment face aux frèresKouachi, à Coulibaly et Abaaoud. Demain,nous ferons peut-être face à dix mille Koua-chi, après-demain à cent mille...

Les disperserons-nous avec des armes nu-cléaires ? Bombarderons-nous alors les citésavec des avions Rafale ? Serons-nous obli-gés de faire comme Assad qui manque detroupes au sol ? Tirerons-nous des missilessol-sol sur le Mirail et Vaux-en-Velin ?

Non... Ce ne sera heureusement pas néces-saire... Nous avons seulement besoin de qua-driller notre territoire avec une force deréserve peu couteuse, pas nécessairement en-trainée à l’extrême, mais d’abord mobilisa-ble massivement et rapidement pour occuper(au sol !!! ) les parties de territoire dont nousaurions provisoirement perdu le contrôle

face à quelques dizainesde milliers de djihadistesà kalachnikov.

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Aujourd’hui, notre armée ne nous sertdonc à rien d’autre qu’à suppléer l’OTANdans sa politique impérialiste.. C’est un tasde quincaillerie-ferraille profondément inu-tile car, toute sophistiquées que puissent êtrenos forces, elles sont en même temps (et àcause de leur sophistication, justement) in-capables d’aligner aujourd’hui plus de huitmille hommes dans le cadre du plan vigipi-rate version «écarlate».

L’OGB propose donc la suppression denotre armée de métier et la création d’uneGarde Rurale réserviste d’un demi-mil-lion d’hommes sur le modèle suisse.

Pourquoi une «garde rurale» ? Parce quenos villes et leurs habitants ne sont notoire-ment plus très fiables. Anthropologique-ment, les populations urbaines qui ne sontpas travaillées par l’islam radical, sont néan-moins gravement boboisées et possèdent peude qualités viriles et peu de dispositions per-sonnelles pour un investissement civique.

En revanche, dans nos zones rurales, là oùhabite encore une quinzaine de millions defrançais, il est possible de recruter deux foisl’armée suisse (220.000 réservistes suissesmobilisables pour 7 millions d’habitants). 

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L’armée suisse, dont personne ne peut direqu’elle est sous-équipée ou misérable, coûtechaque année une moyenne de 4 milliardsd’euros au budget de la Confédération. Avec8 milliards d’euros, nous aurions donc, sousla forme de la garde Rurale que je préconise,la valeur de deux fois l’armée suisse, ce quisera amplement suffisant pour parer à toutesubversion islamique intérieure grâce à un

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*Portée ainsi à 150.000 hommes, hors les 15.000 gen-darmes volontaire.* Pour un coût supplémentaire de 3 milliards d’euros,portant le budget de la gendarmerie à 11 milliardsd’euros)

service militaire rural de 56 semaines (8 se-maines de classes et 2 semaines de «périodede rappel» chaque année, pendant 24 ans).  

Que ferons-nous alors de nos militaires ?Que ferons-nous par exemple de nos inu-tiles 5.000 généraux de seconde section quinous reviennent à 500 millions d’euroschaque année ?

- Un tiers de l’effectif militaire (65.000hommes sera recasé dans la Gendarmerie*qui, après la suppression de l’armée, assu-mera* quelques missions supplémentairestelles que la surveillance des côtes par pa-trouilleurs et avisos, ou la police de l’espaceaérien avec le système radar quelques esca-drons de rafales.

Le GIGn sera renforcé de nos forces spé-ciales afin de conférer à la gendarmerie lacapacité de conduire des opérations de libé-ration de nos concitoyens à l’étranger.

- Un vingtième de l’effectif actuel, soit11.000 hommes (principalement les officiersdes forces opérationnelles) sera affecté à un

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corps de conseillers militaires mis à la disposi-tion, mais sous l’autorité du seul ministèrede la Coopération, de certains pays amis quel’on a le droit de vouloir aider même quandon s’interdit constitutionnellement touteopération extérieure, comme la France lefera sitôt mon élection.

Ce corps de conseillers ne coûtera que lessoldes de ses membres et leur équipementpersonnel, soit environ 1 milliards d’euros.

-Le service de renseignement militaire serafusionné avec le renseignement intérieur.

-afin de mériter à nouveau leur solde, les«5.000 généraux de seconde section» serontregroupés dans 96 etats-majors division-naires de la Garde rurale.

Dans ces conditions, après la démobilisa-tion de 135.000 hommes (principalementdans l’armé de terre et l’aviation) invités tou-tefois à rejoindre la Garde rurale et à enconstituer la première ossature avec nos50.000 réservistes actuels, il ne restera plusque la dizaine de milliers d’hommes compo-sant aujourd’hui notre force de dissuasion(sous-marins, missilerie, recherche, etc.).

L’arsenal nucléaire ne devant pas subsisterau delà de la stabilisation de la révolution, ilne sera pas réactualisé inutilement.

45 -Quid de la force de frappe ?

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La question la plus grave pour un Gouver-nement Français, c’est évidemment l’usagede l’arme nucléaire. sur ce sujet, la Franceobéit depuis cinquante ans à une doctrinede forcenés. Celui qui pose un pied sur mon solnational, je le raye de la carte...

Cela pouvait se comprendre au temps dela guerre froide, mais depuis 1991 ? Depuis25 ans ? Pourquoi avons-en encore dépensécent milliards d’euros à cette idée folle ?

Car quelles sont les menaces réelles ? après avoir repoussé à dans un siècle une

éventuelle invasion chinoise, elles sont trois. -1) a l’intérieur, le terrorisme djihadiste

des jeunes musulmans qui ont muté et quipourront un jour prochain être efficacementaidés par Daech leur servant de base arrière.

-2) a l’extérieur, une invasion de migrantsvenus par millions d’algérie (par exem-ple...), et qui prendrait des moyens violents,hostiles, car finalement armés devant nostentatives de contrôle et de filtrage...

-3) a l’extérieur encore, une interventionde «normalisation» déclenchée contre nouspar l’oTan, par cette armée mercenaire au

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service de l’ultralibéralisme, par cette sortede nouveau «pacte de Varsovie de l’oligarchie».

en effet, le risque de voir l’oTan interve-nir directement (ou par le biais d’une fausserévolution orange) contre une rupture fran-çaise avec la «mégamachine» n’est pas unevue de l’esprit. La réaction hostile des etats-Unis serait même hautement probable,même si une heureuse sensibilité non-inter-ventionniste se fait jour aujourd’hui enamérique autour du phénomène Trumpqui, de ce seul point de vue, peut être re-gardé avec une sympathie objective.

Face à ces trois menaces, l’arme nucléairen’est pas la réponse. Qui ? Quoi ? où ? Pour-quoi dynamiter le monde afin de faire ces-ser la sécession armée de nos banlieues ?

Pourquoi raser aussi l’algérie sous pré-texte que des millions de marginaux de sesrues se mettraient à profiter de l’apparitiond’un régime islamiste à alger pour venir«Kologniser» nos jeunes femmes libérées ?

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Pourquoi, enfin, raser les etats-Unis avecles 4.000 «Hiroshima» contenus dans lessoutes de nos sous-marins sous prétexte quele complexe militaro-industriel aurait décidéde nous faire payer très cher la limitationd’internet ou l’interdiction du smartphone,du e-commerce et de la google glass ?

soyons sérieux... s’ils devaient intervenirpour nous faire rentrer dans le rang, lesaméricains et leurs alliés anglais et alle-mands auraient suffisamment de réticencesdevant l’idée épouvantable d’affronter enFrance une armée suisse à la puissance 2...

Ceux que les Talibans et quelques katibasDaech ont fait fuir, n’auraient évidemmentaucune raison d’affronter militairement surnotre sol une armée réserviste véloce, souple,disposant de ses caches, de la connaissancedu terrain et, surtout, de missiles sol-air ab-solument ravageurs... voir de quelques der-niers obus tactiques à neutrons, si l’ennemivoulait s’amuser à ce jeu-là chez nous..

notre revue Arsenal soutient que la forcede dissuasion française n’a que l’intérêt d’as-surer l’indépendance d’une éventuelle révo-lution anti-système qui se produirait enFrance et que les américains seraient alors

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bien en mal de pouvoir interrompre... Cetteutilité formidable ne peut cependant pasêtre destinée à persister au delà de l’achève-ment même de cette rupture anti technolo-gique. en d’autres termes, une fois cetterupture assurée, une fois construit un nou-vel appareil de défense basé sur une forte ré-serve -certes incapable de «se projeter» dansdes intervention extérieures, mais néan-moins imbattable sur son sol-, l’utilité de laforce stratégique, cruciale dans un premiertemps, cesserait heureusement de s’imposerà nous le jour où notre processus de ruptureserait enfin consolidé.

Voilà pourquoi, l’OGB décrètera immé-diatement une nouvelle doctrine de dé-fense nucléaire qui dira clairement ceci :«Chers Américains, tant que nous n‘avons pasachevé la transformation de notre force prétorienneen gendarmerie renforcée et en puissante garde ru-rale, nous sommes nus et nous conservons doncnotre force de dissuasion avec les doutes salutairesque celle-ci place dans votre esprit... Mais dès quenous aurons achevé notre rupture anti-technolo-gique avec succès, nous désarmerons unilatérale-ment, vous laissant seuls avec le ridicule etl’obscénité de tant de forces de destruction conte-nues dans vos carlingues à déglingue...».

AutogestiondesBanques et trusts du CAC40 (46

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Les différents projets nés au dix-neuvièmesiècle, notamment le marxisme, ont touséchoués. La nationalisation ou l’étatisationn’ont pas démontré leur efficacité, loin de là.

Il n’en reste pas moins que les Français as-pirent à retrouver une forme d’utopie socia-leentrevue jadis. Ils sont impatients puisquela modernité leur a laissé un goût d’acide debatterie dans la bouche...

aussi, revenons un peu en arrière etconstatons qu’à équidistance entre collecti-visme et capitalisme, le rêve autogestion-naire des années 70 n’a pas eu assez sachance. Charles Piaget, Lipp, et même l’ex-périence titiste, méritent mieux que l’oubli.

Profitant de l’effondrement du commu-nisme, les banques et les multinationales duCaC 40 nous ont échappé. Leur prodi-gieuse mécanique (le système) s’est retour-née contre nous. Maintenant, les Banques etles trusts anciennement français, se sont au-tonomisés. Ils ont brisé la chaine, arrachéleur muselière. Maintenant, ils nous fixent.

AutogestiondesBanques et trusts du CAC40 (46

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Comment alors arrêter le monstre du sys-tème sans recourir pour autant à une chimé-rique collectivisation ?

L’autogestion... C’est-à-dire l’élection duconseil d’administration par les seuls ou-vriers, entrainerait mécaniquement, à n’enpas douter, une atténuation des comporte-ment carnassiers, et probablement une mo-ralisation, voire une réorientation desdécisions de ces entreprises vers le bien pu-blic, vers le sens commun, vers des réflexesde patriotisme économique que les incita-tions et les coups de charme d’arnaud Mon-tebourg n’ont pas pu rendre obligatoires.

Sans spolier ni nationaliser couteusementle capital de ces entreprises, l’OGN s’en-gage à les contraindre par la loi à faire élireleur conseil d’administration et leur PDGau suffrage universel de tous leurs salariésfrançais.

Les banques seront-elles ravies d’une tellemesure ? evidemment non, mais il suffirade ne leur laisser ni le temps, ni le choix.

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Reconversion des ZAC en AMAP géantes(47Comme le regrettait Bernard Maris dans

son remarquable «Et si on aimait la France ?»,la France disparaît à grande vitesse. ses pay-sages, sa capacité agricole, ses espaces. LaFrance disparaît parce que, jour après jour,dans chaque région sans exception, deschamps, des près, des bois, des espaces en-tiers continus deviennent des «zones d’acti-vité».

Chaque année, c’est une moyenne de82.000 hectares qui disparaissent. a cerythme démoniaque, nous perdons l’équi-valent naturel d’un département tous lessept ans (la surface moyenne d’un départe-ment métropolitain est de 588 000 ha).

Le massacre s’acccomplit aux dépens desterres agricoles. Les zones artificialisées oc-cupent désormais 5 millions d’hectares, soitprès de 10 % de la métropole, soit aussi l’ad-dition de la Bretagne et de la normandie enune seule et unique dalle bitumée !

La moitié de cette surface artificialisée cor-respond à des sols revêtus ou stabilisés(routes, parkings), dont l’imperméabilisa-

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Reconversion des ZAC en AMAP géantes(47

Cinquante nouveauxcentres commerciauxvont être construits parl’oligarchie en Francetion a notamment des impacts négatifs surle cycle de l’eau. Passe encore pour les zonesindustrielles, mais les zones commerciales ?Comment justifier encore l’existence de cesdisneylands du consommateur ?

Il existe en France un peu plus de 750zones commerciales axées autour de l’en-seigne d’un géant de la grande distribution.

Ces zones commerciales ont vidé les cen-tre-villes, leur force d’achat affame les agri-culteurs et déverse des milliards de produitsmanufacturés chinois sur les «consomma-teurs».

apparues au cours des années 70, et celaen dépit de la Loi royer contournée par lacorruption de nos élus locaux, les zonescommerciales ne sont pas seulement hi-deuses, elles ont fortement concouru auxmoeurs grégaires de l’homme moderne.

Cependant, plus de 50 centres commer-ciaux sont actuellement en construction enFrance ! Forcément, ces nouveaux centres seveulent écolos ! Leur lien à la nature consistesouvent à planter quelques rangées d’ar-bres, à limiter les consommations énergé-tiques et à travailler le recyclage. est-ce assezpour se targuer d’être écologique, quant cesprojets construisent aussi des milliers deplaces de parking ?

Derrière le vert des discours, la réalité estbeaucoup moins «durable». Face à ces nou-veaux centres commerciaux «innovants» et«inédits», c’est-à-dire ressemblant de plus en

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plus à un parc d’attraction, la riposte doitdonc s’organiser au plus vite.

si des chaines de magasins «discount»,telles que Lidl, rendent un vrai service socialde proximité, les centres commerciaux sontune avant-garde concrète du transhuma-nisme dans la mesure où ils aspirent mani-festement à changer l’homme ses moeurs.

stopper leur croissance ne suffira pas ; ilfaut les fermer avec la même brutalité qu’ilsimposèrent jadis aux petits commerçants.

L’OGB préconise la mise sous séquestredes 750 centres commerciaux que comptele pays.

Construire des villes à la campagne…ou bien des fermes à la ville ?

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Mais que faire de ces surfaces perdues ?Les rendre à l’agriculture traditionnelle ?C’est impossible. Ici, la terre a trop souffert,elle a été trop remuée, trop écorchée...

Cependant, puisque chaque centre com-mercial représente, avec les magasins satel-lites, une surface moyenne de 150 hectares,je proposera leur reconversion immédiateen fermes aMaP géantes et autogérées parles employés qui voudront s’intégrer àl’aventure sous la direction provisoire d’uningénieur agronome et d’un aménageurnommé par le nouveau Ministère de l’agri-culture urbaine...

en éventrant d’abord la plus grande partiedes parkings afin d’y planter des vergersabondants, puis en consacrant un grandnombre de hangars existants à une fonctionde serre potagère géante, il est possible dechanger rapidement la fonction d’un centrecommercial.

Bien sûr, pour faire de l’opération un suc-cès, il faudra conserver la jardinerie, le dockà matériaux écologiques, et même le maga-sin de bricolage... D’autres hangars, à com-mencer par le plus vaste, seront reconvertisen étables géantes afin de produire du lait

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cru sans recourir à l’élevage en batterie... Deshangars voisins seront affectés à la volaille...d’autres encore aux bassins d’une ferme ma-rine... D’autres, évidemment, à l’aquaponie,un procédé d’avenir faisant intervenir la pis-ciculture dans l’agriculture biologique.

Le complexe aMaP pourra même conser-ver une dimension de loisir... en effet, n’im-porte quel magasin «Gifi», voisin del’enseigne principale, peut être transforméaisément en manège d’équitation ou enmini-ferme éducative à la façon d’un petitsalon de l’agriculture permanent.

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naturellement, le complexe conserveraaussi quelques restaurants pour écouler lesproduits bios à déguster sur place.

De cette façon, chaque ville de Francesera alimentée, en toute proximité, par uncomplexe AMAP géant expérimentant lesméthodes d’agriculture biologique les plusinnovantes. La «grande surface» sera tou-jours un objet de visite et même de loisir,mais cette fois au service de la bonne vie !

48 - Lancer l’agriculture urbaine

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La production en serre urbaine est actuel-lement une pratique marginale, sans aucuneaide ni incitation. Le projet le plus embléma-tique est la ferme Lufa dans les environs deMontréal : 3 000 m² de serres urbaines en toi-ture, cultivées en hydroponie. Des paniersde légumes sont commercialisés et permet-tent de nourrir 2000 personnes !

en France, quelques projets sont à l’étude,comme la Ferme Urbaine Lyonnaise (FUL)qui vise la construction d’un démonstrateurpilote sur le campus LyonTech-la Doua àl’horizon 2016, ou encore le projet de Fermesur les toits à romainville.

L’OGB ambitionne l’ explosion de l’agri-culture urbaine bio, notamment à traversla création d’un ministère spécial consacréà l’agriculture urbaine.

Deux exemples de nos priorités associatives (49

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Les terres paysannes disparaissent, lesnouveaux agriculteurs ont du mal à s’instal-ler. Face à ce constat, « Terre de liens »   agitconcrètement pour l’installation d´agricul-teurs en mobilisant des fonds associatifs...

Terre de Liens, c’est aujourd’hui 3.000 hec-tares loués à de jeunes exploitants.

L’OGB aidera Terre de Lien -en multi-pliant par cent son capital actuel- à compen-ser la politique désastreuse de la SAFER.

Deux exemples de nos priorités associatives (49

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Le monde politique passe son temps àprendre les défenseurs des animaux domes-tiques pour des toqués... Ces défenseurssont pourtant les dépositaires d’un trésorprécieux qui s’appelle : la gentillesse, la com-passion pour des êtres vivants sans défense.

au premier rang des associations de dé-fense animale, il y a évidemment la Fonda-tion Bardot, mais il faut aussi apporter unsoin particulier au financement de toutesles antennes associatives pro-animales.

50 - Refaire la CommunautéDans la constitution de 1958, on aura fina-

lement supprimé le chapitre consacré à laCommunauté Française... Celle-ci prévoyaitpourtant sagement des liens institutionnelsmaintenus aves les anciennes colonies...

en effet, si l’on doit accorder la plus largeautonomie à nos actuels DoM en les trans-formant en ToM semi-souverains, il faudrad’autant plus maintenir un espace de coopé-ration privilégiée avec notre outre-mer créoleet océanien.

L’OGB rétablira la Communauté Fran-çaise en y intégrant égalment le Québec.

L’éclatement de l’Ue est un scénario pro-bable, surtout quand on veut refuser la po-litique allemande ultra-libérale et atlantiste.

La France doit donc préparer un «Plan B». Le gaulliste révolutionnaire

Philippe rossillon a long-temps préparé, seul, les basesd’une union entre la France,l’Italie, la roumanie, l’es-pagne, le Portugal et les na-tions d’amérique latine ainsiqu’avec le Québec aussi latin que nous lesommes. rossillon avait même consacré unepartie de sa fortune à entretenir à Paris unorganisation intergouvernementale sur sespropres fonds.

seulement la France a finalement laissél’oeuvre de rossillon se défaire en 2011.

Pourtant, dans un tel ensemble d’un mil-liard d’individu de même religion catho-lique et ne parlant que 4 langues soeurs, laFrance y serait infiniment plus respectée...elle y tiendrait même le premier rang enterme de puissance économique !

51- Ré-imaginer l’Union Latine

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Un milliard de latins unis

52 - Notre politique budgétaire

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La mesure la plus coûteuse de ce pro-gramme, c’est évidemment le revenu univer-sel de base versé à tous les adultes de plus de20 ans. Cette mesure qui régle une sommeconsidérable de problèmes, mobilisera 390milliards € par an. Toutes les allocations ac-tuelles seront fusionnées mais il faudra mo-biliser le produit de la CsG (dont c’estd’ailleurs la vocation) pour équilibrer lebudget du revenu Universel de Base.

nou avons affecté les 20 milliards d’euroséconomisés chaque année sur le budget dela défense à un grand plan de constructionde «maisons de campagne prêtées» à la dis-position de toutes les familles de France.

Toutes les mesures institutionnelles,d’organisation du travail ou de résistanceanthropologiques dont il est question dansla première partie de ce programme necoûtent rien d’autre que des «arbitrages».

en effet, la totalité des mesures «pay-sannes» que nous préconisons peuvent êtrebudgétisées facilement en récupérant les 20milliards que la France verse chaque annéeà l’Ue afin que celle-ci fasse semblant denous en «subventionner» les deux tiers.

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notre plan d’exploitation de 3 millionsd’hectares afin de couvrir notre consomma-tion en éthanol pour tous nos véhicules par-ticuliers, sera entièrement financé par lesrecettes de la vente de carbuant étahnol auxparticuliers.

notre plan de 4 millions d’apprentis payés300 euros par mois, chiffré à 15 miliards, estréalisé avec l’économie réalisée par la muta-tion de l’enseignement secondaire.

en bout d’exercice, il manquera toujoursles 92 milliards annuels (pour un budget del’etat à 400 milliards) de la CsG calquée surles besoins du rUB. nous n’aurons pasd’autre solution que d’emprunter cemanque à gagner de 92 milliards, en atten-dant une compensation dans la croissancede TVa après ce «choc de pouvoir d’achat».

* * *sur le plan de la fiscalité, nous voulons

donner au contribuable un interlocuteurpleinement responsable : l’élu politique quidépense l’impôt en question. Ainsi, l’impôtsur le revenu sera entièrement versé auxCantons et villes qui en fixeront même letaux. Quant à l'impôt sur les sociétés, il seraentièrement affecté aux Régions dont lescompétences sont largement économiques.

Ce que recherchent d’abord les terroristes,c’est évidemment de propager la terreur.Cela passe tout aussi évidemment par la pu-blicité de leurs actions sans laquelle celle-cine pourrait communiquer la terreur.

De ce point de vue, on peut affirmer qu’ilexiste aujourd’hui une complicité objectivedes médias (et spécialement des chaînes detélévision en boucle) avec les terroristes.Leurs intérêts concordent exactement. Leshausses d’audiences massives après un at-tentat profitent naturellement aux chainesde télévisions et, en bout de processus, ànotre funeste industrie publicitaire.

La première mesure anti-terroriste del’OGB sera de proclamer le «silence média-tique hermétique» après tout acte terroriste.Les journalistes contrevenant à cette loi se-ront interdits de métier à vie et jugé pourcomplicité de terrorisme...

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Un silence hermétiqueaprès chaque attentat

Une vraie politique antiterroriste (53

nous avons déjà chez nous plusieurs mil-liers d’agents dormants de l’ancien GIa al-gérien. Les 3.000 francophones qui sebattent aujourd’hui au côté de Daech ensyrie deviendront un danger infinimentplus grand lorsque Daech aura été bientôtvaincu ou simplement diminué en syrie.

L’idée d’une insurrection armée généraledes islamistes de France ne peut plus êtrerepoussée. Il faut donc envisager la neutra-lisation secrête des anciens de Daech.

137

neutraliser les terroristesavant l’attentat nucléaire

Une vraie politique antiterroriste (53

annexe 1 : Quel chef pour les royalistes ?

138

Les néo-royalistes français ne sont pas fa-vorables à la monarchie parlementaire quiapporte peu de choses à une république,sinon davantage de sentiment et de dignité.

Cependant, puisqu’il est devenu anthro-pologiquement impossible de reconstituerl’ancien régime à l’identique et que le bonroi Louis XVI, lui-même, considérait queson royaume devait être profondément ré-formé, l’oGB poursuit l’idée d’un compro-mis qui restaurerait le roi uniquement dansses hautes prérogatives régaliennes (Dé-fense, Diplomatie, Haute Justice, outre-mer..) c’est-à-dire l’actuel «domaine réservé»du président de la république, mais laisse-rait aux Français, en dessous du roi, un en-semble de républiques vivantes.

La restauration du Roi dans ses préroga-tives absolues, passera ainsi par la créationde républiques régionales et de mini-répu-bliques cantonales pratiquant toutes unescrupuleuse démocratie directe par des vo-tations référendaires régulières et des élec-tions à la proportionnelle intégrale.

annexe 1 : Quel chef pour les royalistes ?

139

Dans ces conditions, les prétendants ac-tuels qui ont pris position pour une monar-chie parlementaire «à l’espagnole» se sontplacés en dehors du processus «néo-roya-liste» qui, de son côté, réclame une dynastiesincèrement anti-capitaliste ou rien...

en attendant que ces prétendants chan-gent publiquement de position et fassentenfin rupture avec leur conception parle-mentariste de la monarchie, l’oGB a natu-rellement opté pour la lieutenance de SARSixte-Henri de Bourbon-Parme, né à Pauen 1940, demeurant depuis sa naissancedans le château de Lignières en Berry.

Fils du prince Xavier de Bourbon-Parme(1889-1976), résistant déporté à Buchen-wald, le prince sixte-Henri est l’arrière-petit-neveu du Comte de Chambord, dernier roilégitime, et il descend en ligne directe deCharles X ! sa tante Zita était la dernière im-pératrice d’autriche, son cousin cadet estgrand-duc du Luxembourg.

Le prince Sixte n’a jamais trempé dansaucun conseil d’administration, dans au-cune banque, auprès d’aucun trust.

140

Premier prince français né à Pau (en 1940)depuis Henri IV, le prince sixte-Henri a été,comme son aïeul, baptisé au jurançon... Il estle cinquantième grand-maître de l’ordre desChevaliers de l’ordre Hospitalier de saint-Lazarre de Jérusalem.

Contraint de rester célibataire par la règleinterne de sa maison qui impose d’épouserune princesse de sang royal, le prince sixteest sans enfant (son frère avait épousé Irène,soeur de la reine des Pays-Bas...).

C’est donc au prince sixte-Henri qu’il re-viendra de transmettre ensuite le combat àson neveu Charles-Xavier de Bourbon-Parme, prince capétien appelé à lui succé-der, puisqu’il est l’ainé des Bourbons si l’onécarte les branches «douteuses» (bâtardesou incestueuses) de la maison capétienne.

en attendant, les néo-royalistes de l’oGBlui obéissent et s’inspirent de son action etde sa pensée, notamment en matière d’au-tonomie locale puisque le prince sixte estégalement régent de la Communion carlistetraditionnelle dans la navarre des «fuéros».

Une dynastie françaiseissue du dernier roi.

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annexe 2 : l’agenda OGBInstaller dans chaque région un GouvernementProvisoire en RépubliqueAutonome, à partir desmouvements régiona-listes et écolos existants. (de gauche comme de droite)

1

Dissoudre le parlementet convoquer des EtatsGénéraux élus au scrutinproportionnel intégralentre partis régionaux(dans les 12 régions), ou entre partis nationaux(pour le Bassin parisien sousadministration de l’etat).

2

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annexe 2 : l’agenda OGB

restituer au princeCharles-Xavier de Bourbon-Parme sa couronne de navarre enPays Basque, ainsi que leprincipat d’andorre.

4

Confier au président desetats Généraux la chargede président protocolaired’une république de fait.

3

Intégrer la républiquedes etats Généraux dansun «pacte de Versailles»,Une EuroFrance présidéepar le roi de navarre...

5

143

annexe 3 : Proscrire les partis jacobins en région

144

emanciper les régions passe par la prohi-bition des partis jacobins dans les régions.

Dans le projet oGB, seuls les partis non-républicains, c’est-à-dire les écologistes(eeLV, MeI ou aeI), décroissants (MoC) ouChasseurs (CPnT), ajoutés aux régiona-listes, fédéralistes, identitaires et autono-mistes seraient autorisés à se présenter auxélections régionales.

Le paysage et «l’offre politique» dans lesrégions seraient ainsi profondément boule-versés même si les électeurs continueraientà pouvoir choisir entre pas moins de six àdix listes.

Certes, l’élimination des partis nationauxjacobins en régions éloignerait de fait «la me-nace Front National», mais aussi, dans lamême eau sale, les partis oligarchiques ré-gimistes appliqués à saigner depuis deuxsiècles l’ensemble du pays au nom de la«république une et indivisible».

seul le MPF, qui n’existe plus guère qu’enVendée, jouirait d’une dispense en Poitou.

BRETAGNEBRETAGNE

MIDIMIDI OCCITANOCCITAN

GASCOGNEGASCOGNEPROVENCEPROVENCE

POITOUPOITOUCHARENTESCHARENTES

VALVAL DEDE LOIRELOIRE GRANDEGRANDEBOURGOGNEBOURGOGNE

NORMANDIENORMANDIE

PICARDIEPICARDIEHAINAUTHAINAUT

ROMANDIEROMANDIE

LORRAINELORRAINEBBASSINASSINPARISIENPARISIEN((ILEILE DEDE FFRANCERANCE--CHAMPAGNECHAMPAGNE))

BELGIQUEBELGIQUEFRANÇAISEFRANÇAISE

ETATETAT BASCOBASCO--NAVARRAISNAVARRAISPPRINCRINC..MONACOMONACO

PPRINCRINC..ANDORREANDORRE

HOTSPOTHOTSPOTDEDE LALA ROYAROYA

Défense intérieureGARDE RURALE /96 divisions / 14 Corps96 Etat-majors de 50 généraux de réserve et 100 officiers conseillers (1 pour 80)/`Adjudant général, Lieutenant-Général, Général, General-major

96 divisons d’Infanterie de 8.000 h en moyenne---------------- 840.000 hommesService militaire : 8 semaines de classe et 48 semaines de rappel annuel = 56 semaines(En permanence 4 divisions mobilisées)

Officiers GR : 6 gradesAspirant, Aspirant-Chef, Aspirant-Major, Sous-Lieutenant, Lieutenant, Lieutenant-Major/ Adjudant, Adjudant-Chef, Adjudant-Major.Unité de base : 3.600 Compagnies de 225 h Compagnie = 230 h (1 Lieutenant-Major / + 2 Capitaines-Conseillers)Peloton = 75 h (Lieutenant et 2 sous-lieutenants / + 2 Adjudants retraités gendarmerie)Section = 24h (Aspirant-Chef, Aspirant-Major)Escouade = 8h (4 soldats, 2 caporaux, 2 Sergents)+ bas officiers retraités de la gendarmerie pendant 5 ans (20.000h)

Défense intérieure GENDARMERIE / 10 divisions Garde Républicaine (5.000 h avec Brigade Blindée de 3.000h et 500 chars Leclerc)Garde Mobile (20.000 h)Groupe d’Intervention GIGN (3.500 h)Garde Territoriale (25.000 h)

Gendarmerie d’Outre-mer (3.000)Gendarmerie de l’Air et Aéroports (25.000)Gendarmerie de Montagne (3.000 h)Gendarmerie Navale, garde côtes (25.000 h)Gendarmerie des Frontières, garde frontières (20.000 h)Légion Etrangères de la Gendarmerie (8.000 h outre-mer / Calédonie, Taaf, Guyane)(1 REG, 2 REG, 3REG, 4REG, 5 REG, 6REG) Six régiments de 1100 h + RECS de 1400hServices (Santé, Ecoles, Transmissions, etc..) 12.000 h ---------------- 150.000

ECOLE DES OFFICIERS/600 par an.

Opérations extérieures OPEXCORPS DES CONSEILLERS MILITAIRES6 Brigades d’officiers conseils (1700)36 Groupements d’officiers conseils (300216 Détachements d’officiers (50)Officiers Conseillers : 7 grades.Capitaine, Capitaine-Major, Sous-Commandant, Commandant, Lt Colonel, Colonel, Colonel-Major---------------- 12.000 h

63,6 millions-1,1 millions-----62,5+3,5-----66 M+2----68 M-3 M de Fone----65 M+ 18 M associés.---83 M

BarceloneBilbaoAnderlechtLuxembourgMonacoBastia--------Liège sttandard

StrasbourgMetzParisReimsLensRouenRennes ou NantesNiortBordeauxToulouseMarseille OMLyon ou St EtienneTours---------------

Sélection régionale

DEMIDEMI--RÉGIONRÉGION DUDUGRANDGRAND PARISPARIS

-Breizhistance (ext g)-EELV - MEI - MOC-UDB + Troadec-Fédéralistes-Parti Breton-ADSAV - Breiz Atao

-EELV - MEI - MOC-Alliance APLN-Fédéralistes-CPNT-Mouvement Normand-Vague Normande

-EELV - MEI - MOC-Mouvement Flamand-CPNT-Fédéralistes-Identitaires Picards

-EELV - MEI - MOC - -Collectif Prouvenço-Fédéralistes-AEI, Trèfle-CPNT-Ligue du Sud-Nissa Rebella

-EELV - ME - MOC-Parti Lorrain-Parti Mosellan-Fédéralistes-CPNT-Identitaires

-EELV - MEI- MOCFédéralistes-CPNT-Vox Populi-MOC

-EELV -MEI-Fédéralistes-CPNT-MPF

-Libertat (ext g)-EELV - MEI-Partit Occitan-CPNT-Identitaires

-EELV - MEI - MOC-Fédéralistes-Harpitanya-CPNT-MRS Savoie-Rebeyne

-EELV MEI - MOC-Libertat (ext g)-PNO-Partit Occitan-Fédéralistes-CPNT-Ligue du Midi

-EELV - MEI - MOC-Fédéralistes-CPNT-MLB-identitaires

-Abertzaleen batasuna-EELV - MEI-Eusko alkartasuna -PNB-Parti Carliste

-EELV -ERC-Unitat catalana-Convergencia Democratica

-A manca naziunale-I Verdi Corsi-PNC-Femu a Corsica-U Rinnovu -Corsica Libera

-PCF/PG-EELV-PS/ PRG-MODEM-LR / UDI-DLF-FN

ETATETAT CORSECORSE

ALSACEALSACEBBELFORTELFORT

-EELV - MOC-MEI (A;Waechter)-Unser Land-Fédéralistes-CPNT-ELV Volksbund-Alsace d’Abord-Front Comtois

ETATETAT NORDNORD--CATALANCATALAN

annexe 3 : Proscrire les partis jacobins en régionLes régions aux seuls partis régionaux !

145

146

Cette politique aurait une conséquenceimmédiate : le renouvellement des moeurspolitiques mais aussi de la doxa générale.

en effet, au sein des etats Généraux, il suf-firait d’attribuer à l’ensemble des régions lestrois quarts des sièges hexagonaux (450 voixpar exemple, afin de constituer 12 chambresassez consistantes) pour ne plus laisser auxpartis nationaux que 150 sièges représentantles habitants du territoire central.

ainsi, sans interdire les partis républicainsmais en les contenant dans le seul «territoirecentral», il serait possible de revivifier consi-dérablement notre vie politique en l’arra-chant des mains des officines qui financent,infectent et agitent les partis nationaux...

ajoutons que cette mesure serait réelle-ment parachevée par la création d’une ci-toyenneté régionale complétant lanationalité française. Cette citoyenneté ré-gionale, octroyée aux seuls «enracinés» carobéissant au seul droit du sang, permettraitalors de consolider mécaniquement le poidspolitique des «vieux français», sans pour au-tant léser en quoi que ce soit le droit des«Français récents» à s’inscrire dans la poli-tique nationale, puisque le vote national (etdonc pour un parti national...) serait natu-

147

rellement accessible à tout français qui n’au-rait pas encore pu établir sa citoyenneté ré-gionale à partir d’un véritable ancrage local.

on le voit, sans rompre avec aucune loidémocratique générale, il est possible detremper à nouveau la démocratie régionale(et nationale par ricochet) dans le feu pur dela claire appartenance à l’espace dont ondébat...

C’est ainsi qu’en Corse, en Catalognenord, au Pays-basque, mais aussi en Bre-tagne, en normandie, en Bourgogne, en oc-citanie, en alsace, etc... ne voteraient que lesCorses, Catalans, Basques, Bretons, etc... Decette façon, dans chaque région, les habi-tants étrangers à la région en question pour-raient alors : soit voter dans leur régiond’origine (par exemple un Lorrain en re-traite au soleil pourrait voter depuis Fréjusà l’élection régionale lorraine...), soit choisirau moins entre les listes du collège national.

Mais si les trois quarts des sièges étaientainsi logiquement réservés à des partis non-jacobins, que resterait-il vraiment de notreactuelle république des réseaux ?

Pas grand chose... Vous avez raison de lepenser et de le prédire !

et si le lecteur voulait en savoir davantagesur cette méthode douce employée pourfaire disparaître la république sans drame(et même au nom de l’émancipation des ré-gions et des territoires d’outre-mer), le voilàrenseigné ! nul besoin, comme le pense lesconservateurs, de rétablir le suffrage censi-taire ou le vote essentiellement corporatisteou d’organiser toute autre fadaise fascisante.

En vérité, il suffirait de redonner à la dé-mocratie un objet organique, un cadre af-fectif précis, une claire communauté àadministrer, pour lui donner enfin du senset la préserver de beaucoup d’impasses !

Notre opposition au FNL’OGB n’est ni nationaliste, ni républicaine. Le Front national, parti familial, boutique poli-tique totalement fermée, n’est en réalité que lecrachoir d’une opinion poussée à cran.Traversé par aucun sentiment d’hyper-France,le Front national joue sa prospérité, en non-ditobscène, sur l’expulsion des musulmans et im-migrés qui est fantasmée par son électorat.L’oGB, contrairement aux nationalistes, ne veutque considérer la différence des «eurabiens» en-vers notre entre-soi, et leur céder alors, commeaux Corses, une souveraineté soulageante surles territoires déjà perdus de la république.

annexe 4 : Réduire le nombre des élus nationaux

149

La république c’est d’abord une fouled’ambitieux et de viveurs gavés de privi-lèges auto-accordés... au premier rang del’orgie, il y a les élus nationaux : 577 députés,348 sénateurs, 233 conseillers économiqueset sociaux nationaux, 1757 conseillers degrande région ; encore 400 autres dans les as-semblées territoriales d’outre-mer... sanscompter les 72 députés européens ni les dé-légués au Conseil de l’europe.

si l’on ne compte pas seulement les sa-laires mais tous les frais, notamment en as-sistants, le parlement actuel coûtait, en 2012,564,8 millions d’euros pour les députés, et352 millions d’euros pour les sénateurs. Celapermet de mesurer aujourd’hui le coûtmoyen d’un «gros élu» à une moyenne d’unmillion d’euros par an. Les députés euro-péens compensant les indemnités moindredes conseillers régionaux et d’outre mer qusont 2.000..), cela donne un peu plus de 2milliards d’euros par an pour nourrir cesmessieurs et, souvent, payer leur maîtresse

Passer de 3000 «grandsélus» à 600 seulement...

150

d’une façon déguisée, en apointant seule-ment la jeune femme délicieuse comme «at-tachée»...

Deux milliards par an auxquels on pour-rait ajouter, dans les régions, les faramineuxbudgets de «communication» qui aidentsurtout les groupes majoritaires à mieux es-pérer en leur juteuse réélection. encore unmilliard, ce qui fait un total de 3 milliards...

Pourtant, jeter tout cet argent par la fenêtren’est pas une fatalité ! Il faut qu’une «loiMarthe richard» passe sur le parlement.

si on fermait ainsi le sénat, le Conseil éco-nomique et social comme autant de«claques», et si on fusionnait surtout les 12représentations régionales avec la représen-tation nationale, on parviendrait à environ600 députés pour l’hexagone entier...

en limitant ceux-ci à un salaire correct de1.300 euros par mois (c’est à dire sans joliesattachées, ni secrétaires à jupe fendue, ni re-traite mirobolante payées par l’etat).... on ar-riverait ainsi à un budget de 10 millionsd’euros... vous avez bien lu...

151

On peut faire baisser le coût annuel despoliticiens français de 3 milliards d’eurosà 10 millions d’euros seulement !

Soit 300 fois moins !Pour parvenir à ce résultat, les etats Géné-

raux, fonctionnant en assemblée unique, se-raient néanmoins composés d’un nombresuffisant d’élus pour qu’à l’intérieur de cetteassemblée fonctionnent douze chambres ré-gionales d’importance suffisante.

et comme ces chambres régionales de-vraient abriter chacune un exécutif regionald’au moins 7 membres, le chiffre minimalde 37 membres devrait être retenu pour êtreensuite multiplié par douze. soit 444 dépu-tés des régions... Peut-être 6 sièges réservésaux différents clergés catholique, protestantet israêlite, et 150 députés du collège natio-nal élus par les citoyens du bassin parisienet ceux qui, en région, ne jouiraient pas dela citoyenneté régionale.

Voilà donc la formule la plus économiquequi soit. On le voit, l’essentiel est donc des’en tenir à 600 représentants maximum.

Pas davantage. et si on empêche par ail-leurs toute carrière par réélection, il serad’autant plus inutile de leur payer une re-traite de «professionnel de la politique» !

annexe 5 : Accepter le communautarisme !

152

La république s’est laissée prendre en étauentre son refus du communautarisme etl’immigration de masse qu’elle organisepour le Capital. on ne peut pourtant «com-battre le communautarisme» quand on l’ali-mente de l’autre main par l’importationmassive de migrants dont le premier réflexeest évidemment de se regrouper en de mul-tiples «entre-soi» de quartiers ou de réseaux.

affirmer l’anti-communautarisme de larépublique, son laïcisme intrinsèque, obligeainsi à contester le réel. La république prendalors le visage d’une idée fumeuse impossi-ble à réaliser, et la force d’un idéal de bazar.

en effet, du seul point de vue du refus fé-roce de tout communautarisme, le «républi-cain anti-communautariste» le plusaccompli est certainement l’humoriste Dieu-donné. D’ailleurs, au fond, la république nepeut plus être qu’un sujet d’incantations, deblague et de provocations dialectiques !

En effet, la réalité qui s’impose à nousc’est le foisonnement des entre-soi. Chacunfréquente toujours d’abord celui qui lui res-

annexe 5 : Accepter le communautarisme !

153

Et si on raisonnait enfin à partir de notre réel libanisé-

semble ; si bien que Zemmour a raison desouligner que plus personne ne se parle, no-tamment entre les juifs et les «indigènes dela république» tenant à reproduire ici unconflit israélo-palestinien «qui leur parle».

La construction républicaine d’un citoyenunique était certes imaginable quand l’unitéethnique de la France existait encore.... Cetteconstruction est aujourd’hui impossible saufà en passer par une éradication brutale et ja-cobine de toutes les aspérités et expressionscommunautaires. L’idéal souvent affirmé de«fondre toutes les communautés dans le mêmemoule républicain» nous réserverait au-jourd’hui au moins dix millénaires de guerrecivile larvée, dans le meilleur des cas, oud’affrontements déclarés, dans le pire.

Devant le spectacle quotidien de tous les«républicains» remontés de haine entre «is-lamisés» qui n’aiment pas les juifs, et desjuifs assimilant la république à leur propredestin communautaire, il faut briser d’ur-gence. Il faut fermer le ring... réduire enfinla république et ses insistantes chimères.

154

en vérité, il faut laisser les Communautéstranquilles... leur reconnaître enfin une ex-pression politique afin de calmer le jeu etrendre l’athmosphère enfin respirable.

Le royalisme, par sa nature sentimenta-liste, personnaliste, et non idéologique, re-connaît toutes les communautés commeautant de «provinces» immatérielles. L’es-sentiel étant que les communautés, à traversun réalisme non dogmatique, se supportentdans leur égale soumission à l’autoritéroyale qui n’est elle, justement, d’aucunecommunauté particulière par définition.

Cela étant dit, il faut savoir se faireconfiance. Le peuple français fictionnel nepouvant plus, après l’immigration de masse,présenter aucune singularité ethnique, cul-turelle ou morale commune à tous ses res-sortissants, c’est aujourd’hui auxcommunautés régionales de «terroirs» qu’ilrevient de remplacer l’impossible et défunt«creuset républicain» qui servira de légitimeprocessus d’identification du «français desouche» à sa communauté propre.

Il est urgent d’éviter le grand étripage géné-ral dont on voit bien, à travers «l’affaireDieudo» et la rupture violente entre ban-lieues et l’élite juive, que l’étripage est au

destin programmé de notre actuel «vivre en-semble... mais dans la haine mutuelle», quandles protagonistes, raisonnant d’abord de-puis la seule histoire tragique de leur «race»,ne peuvent plus convaincre personne.

La reconnaissance institutionnelle du peu-ple immigré «eurabien» passera par l’abro-gation des «lois antiracistes» de vigilance oude repentance dont on sait maintenantqu’elles ne débouchent, dans un réel si«tendu», qu’à une compétition victimairenocive et pathogène.

Dans cet esprit, l’OGB est favorable à lacréation d’un Etat Libre d’Eurabie consti-tué des principales zones de peuplementimmigré... Cette opé-ration sera conduite encoopération avec lesIndigènes de la répu-blique qui veulent lamême chose et aux-quels il sera proposéque leur Etat enclavéparticipe à l’Union desnations francophonesd’Europe régie par le«Pacte de Versailles».

annexe 6 : alléger le fardeau républicain des Françaisretirer immédiatement au rsIle droit de recouvrement surles comptes personnels.

Interdire immédiatement le flicage des allocataires du rsaet des chômeurs.

restitution des permis annuléssans accident ni contrôle d’al-coolémie ou de stupéfiant.

extension du capital personneldu permis de conduire à 24points recouvrables en 1 an.

Décréter un moratoire de cinqans sur les fermetures d’écoleset de services publics.

156

annexe 6 : alléger le fardeau républicain des Françaisnon obligation de contrôletechnique pour les ruraux roulant exclusivement dansleur canton sur route locale.

amnystie immédiate de tousles petits délits fiscaux.

Dépénalisation du Haschich.

Gratuité immédiate des auto-routes pour les VL français./mesure compensée par l’augmentation du péage pour les poids lourds étrangers.

retour du droit de grâce.

amnystie des prisonniers politiques et délits de presse.

157

Un Roi et des

Républiq

ues

158

Notre engagement pour l’outre-merL’oGB refuse l’idée que la colonisation au-

rait été un crime collectif, alors qu’elle ne futqu’une époque, parfois seulement positiviste.

nous refusons aussi que la France perdesa dimension d’archipel et sa souverainetésur ses îles désertes, des Glorieuses à Clip-perton, sur ses terres australes, sur ses terrespeuplées d’européens (comme Saint Barth,Saint-Pierre ou la Nouvelle Calédonie occiden-tale), et sur ses îles du Pacifique éparses àl’indépendance étatique impossible (Walliset Futuna, Tuamoutou, Marquises...).

Mais nous refusons tout autant la perpé-tuation du colonialisme sous sa forme néo-raciste de mise en perfusion sociale, sansavenir autonome, et cela au nom d’unemixité ethnique forcée et surjouée par la ré-publique.

L’OGB s’engage à accorder immédiate-ment, sans baisser la contribution française,un statut d’indépendance-association auxpeuples de Guadeloupe, Martinique, Réu-nion, Mayotte, Kanakie, et Tahiti au seind’une nouvelle Communauté Française.

L’OGB soutient le combat des indépen-dantistes créoles et océaniens !

Un Roi et des

Républiq

ues

A nos amis

Chers amis et camarades,

Notre organisation ne craint pas de réveiller devieux sarcasmes contre une antique fidélité royalistetoujours mal jugée, salie, sempiternellement décapitéeou persécutée par les crétins...

Consciente que la France obéit d’abord à une mis-sion particulière de résistance au règne des robotspromotionnés désormais avec l’argent fou de Google,l’OGB aspire à la formule politique réconciliatriced’un République royalisée qui, tout en débouton-nant enfin le corset jacobin dans lequel la Franceétouffe depuis trop longtemps, conserverait provisoi-rement aux Français le «sens de la République»qu’ils ont acquis en deux siècles d’histoire moderne.

Cependant, à bien y réfléchir avec l’ensemble de lasociété française, les problèmes purement politiquesnous semblent aujourd’hui devoir passer derrière lesquestions sociétales dans lesquelles se joue l’avenird’une certaine conception de l’Homme.

Notre Organisation Georges Bernanos est doncpleinement engagée dans la défense des précieuses

159

qualités courtoises et françaises qui s’en vont, rem-placées par des barbaries infimes coalisées finalementen un monde moderne invivable.

Le problème n’est donc pas moins la Républiqueque notre déclin anthropologique manifeste : lesFrançais n’auront bientôt plus assez de sens critiquepour s’opposer aux forces de manipulation télé-pu-blicitaires qui les conditionnent dans le sens d’unesociété hyper technologique dans laquelle le citoyenlibre que je suis -et le maire rural que vous êtes- n’au-ront bientôt plus leur place.

Les écologistes se demandent quelle planète souilléenous laisserons à nos enfants... Moi, je me demandeplutôt, comme Jaime Semprun, à quels enfants souil-lés nous allons laisser notre pauvre planète, notremode de vie, notre patrimoine, nos terroirs, nos clo-chers, notre cher pays...

Comme le démontrent les attentats islamistes com-mis par des Français pourtant sans cesse entourésde compassion sociale victimaire, notre jeunesse a étépourrie, hystérisée par le mime du consumérismeaméricain qui succéda à la défaite du poujadisme.

Rendue littéralement folle, notre jeunesse urbaine,à l’exception heureuse d’une majorité de nos jeunesruraux, a désormais «muté». Elle nous a échappé.

Et il n’y a pas que les ensauvagés issus d’une im-migration manquée ! Les mutants ne sont pas tousterroristes, ils sont bien loin d’être tous d’origine mu-

160

sulmane... Nous avons nos joueurs de football, nospropres monstres «blancs», nos bimbos de téléréalité,nos geeks, nos «Hipsters», notre gay pride, nos jeunesfilles renfrognées à téléphone rose, nous avons égale-ment quelques «Je suis Charlie». qui veulent inter-dire tout ce qui ne pense pas comme eux...

Le président Hollande affirmait lors de la dernièrecampagne présidentielle que sa priorité était la «zeu-nesse»... Il ne croyait pas si bien dire ! La jeunesselui a finalement explosé au visage ou bien elle est par-tie en Syrie, ou s’est exilée dans les centre-villes bobos.

L’OGB est donc une entreprise d’insurrection aunom de la «France des villages» qui s’en va, avec sagentille civilisation humaine, remplacée progressive-ment par des robots stupides, des drones, des smart-phones capables de lacer vos chaussures à distance oud’allumer les semelles lumineuses de vos baskets !

C’est pourquoi, l’OGB s’inscrit d’abord dans un-large front anti-moderne et anti-technologique, etabandonne les vieux fantasmes d’extrême droite,même si notre organisation reste sans illusions etqu’elle sait parfaitment que le système et ses milicesintellectuelles «antifascistes» continueront à la ran-ger dans une extrême-droite qui n’est plus pour nouspourtant qu’un espace de pensée libre, le dernier.

La direction politique161

160

Même si plusieurs militants bernanosiens s’illustrè-rent déjà avant guerre et pendant la résistance(comme Jacques renouvin par exemple), l’organi-sation «Georges Bernanos» est plus directement hé-ritière du courant royaliste anti-capitaliste apparuavec le Mouvement Social Monarchiste fondé en dé-cembre 1944 par Jean Marc Bourquin. L’organe du MsM était le Lys Rouge. Celui-ci étaitanimé par François Fontan, futur idéologue du na-tionalisme occitan et de l’ethnisme.a partir de décembre 1945, le Lys rouge devra fré-quemment changer de nom (Voie Royale, Avant-garde Royaliste, etc..) pour échapper à l’interdiction... C’est en octobre 1970, en pleine effervescence gau-chiste que paraît le second Lys rouge. Il s’agit d’unmodeste bulletin rédigé par un petit groupe «mao-rassien» mené par Christian Masson, jeune ouvriersyndiqué à la CFDT qui finira par rejoindre l’orga-nisation maoïste PCMLF. L’équipe de ce Lys rougese définissait elle-même comme «organe du socia-lisme monarchique».C’est en novembre 1976 que paraît le troisième Lysrouge dont la devise sera “autogestion – révolution –autonomie – royalisme”...en 2011, le réseau au-jourd’hui appelé organisation Georges Bernanos -oGB, se reconstitue sur une base anti-moderne decombat anthropologique..

L’organisation «Georges Bernanos»

Jacques Renouvin

«La géographie se bouleverse sous nos yeux. Nous ne pou-vons pas ne pas voir comment le paysage de France se trans-

forme de façon désastreuse. Il existait un lien très fort entrel'ordre éternel des champs, le nombre fabuleux de petits pro-

priétaires qui ont modelé nos terroirs, et le refus de l'His-toire. Ce n'est plus vrai. Le nombre de communes ne bougepas, mais celles-ci sont vides, comme leur église sans curé,

leur école sans élèves, leur centre-ville sans bureau de posteni bistrot. Le problème est que la coupure entre le rural et

l'urbain a disparu. C'est l'incertain, l'interminable qui caractérise le paysage français.

(...) La Douce France, la France typée, si différenciée qu'unhumoriste proposait de mettre les villes à la campagne, laFrance des banlieues et du centre, de la zone et des beaux

quartiers, des paysans et des urbains, des ouvriers des citésprolétaires et des artisans des villes, qui savaient se fondredans un peuple frondeur et factieux, cette France recouvre

aujourd'hui de larges pans... de rien. De néant géographique. D'isolement et de solitude.

On sait que la distance entre lieu d'activité et lieu de rési-dence a considérablement augmenté, doublant pratiquemententre 1975 et 2000 ; que les commerces de proximité, les bu-reaux de poste, les bistrots mêmes ont disparu ; que les fêtes

de villages n'existent plus ou guère ; que le temps passé dansles voitures est beaucoup plus long que celui passé au café ;que les fast-food et les zones “commerciales“ ont multiplié

les façons de ne plus se croiser, se parler, ou d'être solidairedes autres. Ajoutons à cette inexistence, l'existence bienréelle du chômage, et nous voyons naître une France in-

quiète... et inquiétante. L'étalement, l'effrayante laideur dupériurbain, le mariage de la voiture et du centre commercial,

l'irruption d'Internet qui favorise encore plus l'isolement,l'absence de contact, sont en train de tuer

tout ce qui pouvait faire unité, confiance, solidarité. Des hommes se croisent en voiture, rentrent chez eux,

vivent, meurent. Où est leur liberté ? Leur solidarité ?»BernarD MarIs* (extrait de ET SI ON AIMAIT LA FRANCE ?)

*Franc-maçon non haïssable, cruellement tué à Charlie-Hebdo

Contact : [email protected] / 06 62 66 82 48

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«Se tuer entre gens de convictions, ça n’empêche pas les sentiments !»

alexis aretteecrivain-paysan