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des mines le magazine de l’Ecole des Mines de Nantes Talents n°68 Décembre 2005 Notre Newsletter sur > www.emn.fr Ingénieur : un crédit acquis à l’international

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desminesl e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s

Talentsn°68

Décembre 2005N o t r e N e w s l e t t e r s u r > w w w. e m n . f r

Ingénieur : un crédit acquisà l’international

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Sommaire

p 4p 7p 8p 10p 11p 12

Un brassage culturel

Cap sur l’Asie...

Le monde pour marché !

Un rayonnement international...

Des formations prisées

Agenda

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - D é c e m b r e 2 0 0 5 - n ° 6 8T a l e n t s d e s m i n e s

Ingénieur : un crédit acqu

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Neuf élèves reviennent de Pékin, où de nombreux contacts leur ont permis de

compléter leur formation et de s'informer sur les débouchés.

Les neuf élèves de l'option de quatrième année “Nucléaire : Technologies, Sûreté etEnvironnement “(NTSE) et une thésarde chinoise actuellement à Nantes viennent departiciper à un voyage de huit jours à Pékin riche en observations et en contacts. Tous entirent la conclusion qui s'impose : il y a beaucoup à faire là-bas dans la spécialité qui lesintéresse. « Actuellement, le nucléaire ne représente qu'une toute petite partie de l'appro-

visionnement énergétique de la Chine, rappelle Massoud Fattahi, enseignant-chercheur àl'Ecole, qui était également du voyage. Elle veut augmenter cette proportion de 5 à 6 %.

Cela peut paraître modeste ; en réalité, l'objectif signifie la construction d'un parc de

centrales équivalent à celui de la France. »

La Chine veut être autonome, et elle sollicite les entreprises étrangères pour lui fournirnon seulement les outils de production et de distribution, mais aussi le savoir-faire qui vaavec. Aussi EDF est-elle très présente sur place, lancée en ce moment dans une âpre compétition qui l'oppose à l'américain Westinghouse. C'est d'ailleurs EDF qui a financé cevoyage, auquel participait Thierry Piron, le responsable communication de la centrale deCruas, en Ardèche. La délégation régionale nantaise et la SFEN (Société Françaised'Energie Nucléaire), une association sans but lucratif qui s'emploie à développer larecherche et l'information sur le nucléaire, y ont également pris une part importante.Côté pratique, l’activité a constitué une occasion supplémentaire de développer l'aptitudeau management de projet. C'est un élève de l'option, Benoît Faivre, qui avait pris les choses en main.Sur place, le groupe a donc rencontré, outre les représentants locaux d'EDF, des ingénieurset responsables chinois intervenant en divers points de la filière. Ce programme trèsdense comprenait également la visite d'une centrale en construction de future génération, analogue à notre Superphénix. Les participants ont eu des entretiens avec deschercheurs, des universitaires, et se sont également intéressés aux applications de l'atome hors production d'énergie comme la médecine ou les méthodes analytiques(datation ou application dans l'industrie de la porcelaine).L'un des buts de ce voyage consistait à repérer les possibilités de travail en commun pourles élèves et, pourquoi pas, les débouchés sur place. De ce point de vue, l'expérience a étéà la hauteur des espérances. « Venez ! La porte vous est grande ouverte… » : le message àété reçu par le groupe. Les élèves ne se le sont pas fait dire deux fois ; l'un d'eux avaitdéjà commencé à apprendre le chinois, d'autres s'y sont mis depuis…

Nucléaire : l'appel de la Chine

cquis à l’international

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Ingénieur : un crédit acquis à l’international

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spécialistes leur dévoilent pour tel payspossibilités de stages, formations com-plémentaires et débouchés professionnels.L'événement, qui a connu un joli succès à l’Ecole, et a suscité des échanges fructueux entre les élèves d’origines différentes, permet de mesurer à quelpoint cette dernière est devenue un vraicampus international où se multiplientles occasions de se frotter à d'autres cultures, d'autres habitudes de travail.L'exigence va donc bien au-delà de seulesconnaissances linguistiques, même si cesdernières restent un préalable. Il vientmême d'être renforcé, puisque l'Ecole ainscrit dans son programme de formationl'apprentissage obligatoire d'une deuxièmelangue étrangère.Sur la base de ces orientations déjàconfirmées, le nouveau découpage desétudes, dans le cadre de la réforme LMD(Licence, Master, Doctorat), a encore amélioré l'insertion de l'Ecole dans lesparcours internationaux. La nouvelle présentation de l'offre pédagogique pourses élèves-ingénieurs en formation initiale souligne en effet l'articulation desétudes en deux temps, qui s'achèvent surune vraie « Graduate School » de quatresemestres tournée vers l'étranger. Ceschéma vient donc compléter les effortsque l'Ecole des Mines de Nantes a entrepris depuis sa création pour s'internationaliser, avec notamment 40établissements partenaires dans lemonde, au bénéfice de ses propres élèvesissus des « classes prépa » comme deceux qui, de l'étranger, viennent y développer de nouvelles compétences.

S'il a donné un petit air de fête dans lehall, grâce à quelques présentationsmusicales ou dégustations de produitslocaux, “l'International Day” qui a eu lieule 7 novembre à l'Ecole des Mines deNantes a surtout confirmé son orienta-tion résolument internationale. « Pensersans frontières » a beau être devenu uneseconde nature pour les élèves qui se préparent à des carrières d'ingénieursglobe-trotters, il n'était pas mauvais quedes chefs d'entreprise viennent parler deleur expérience, répondre à leur curiosité,et leur donner des conseils, ou que des

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Un brassage cultPlus qu'une école,un carrefour international

Nos futurs ingénieurs partent de plus en plus à l'étrangerpour compléter leur formation, tandis que d'autrespays nous envoient leurs élèves. L'Ecole des Mines deNantes devient ainsi un vrai campus international quiassure le brassage des cultures.

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Des « morceaux » de diplômeacquis à l'étranger

Outre le stage de 3ème année à l'étranger,qui concerne 100 % des élèves, la manièrela plus courante de cultiver sa fibre internationale consiste pour les futursingénieurs nantais à aller chercher dansl'un des 40 établissements partenaires del'Ecole des « morceaux » de diplômeadmis en équivalence avec celui deNantes : ce que l'on appelle des transfertsde crédits. Ces possibilités sont le fruitd'accords de coopération très détaillés ;ils ne sont signés que lorsque les deuxétablissements se sont assurés que centres d'intérêt, niveaux de formation et méthodes pédagogiques étaient compatibles.En nouant au fil des ans ces coopérations,l'Ecole des Mines de Nantes a veillé à cequ'elles recoupent au maximum l'ensem-ble de ses champs de recherche et formation. Résultat : aujourd'hui, quelleque soit celle des 9 options qu'il choisitpour sa 4ème année, l'élève peut aller à peu près n'importe où dans le monde.Dans la plupart des cas, c'est même carrément l'embarras du choix, avec unevingtaine de destinations possibles, enEurope, en Amérique du Nord et du Sud,en Asie, et même davantage encore grâceà A3E (American European Exchange in

Engineering), le programme d'échangesregroupant 35 universités aux Etats-Uniset 40 en Europe.De plus en plus nombreux sont donc lesélèves nantais qui déposent un dossierpour passer un ou deux semestre à l'étranger. Dans tous les cas, pour unbénéfice pédagogique maximum, ladirection des études de l'Ecole s'assured'abord de leur motivation et de la cohé-rence de leur choix, porté par un projetprofessionnel clair. C'est en fait dès la 2ème

année, en janvier, qu'ils se sont plus spécialement orientés vers un domaine,ont rencontré les responsables d'optionet ont commencé à découvrir les possibi-lités d'études à l'étranger.

Le « must » : un double diplôme

Tant qu'à suivre une formation hors denos frontières, pourquoi ne pas obtenir,au prix d'un investissement supplémen-taire, un second diplôme en plus de celuide Nantes ? C'est le choix que font régulièrement des élèves puisque, làencore, le nombre et la qualité des partenaires de l'Ecole l'autorisent. Ilconsiste en général à suivre dans un autreétablissement un 11ème semestre, et dans

quelques cas un 12ème. Le projet de fin d'études est toujours co-encadré par lesdeux établissements. Parfois, l'élève combine ce séjour dans le pays avec son stage de 3ème année, mais certainsn'hésitent pas, pour multiplier les expériences, à franchir les deux étapesdans deux pays différents.Pour les doubles diplômes aussi, le nombre des accords passés avec des écoles ou universités permet un largeéventail de possibilités dans toutes lesoptions. D'autant plus qu'aux coopéra-tions propres de Nantes s'ajoutent désor-mais celles qui sont instituées dans lecadre du GEM, le Groupe des Ecoles desMines (Albi, Alès, Douai, Nancy, Nantes,Paris et Saint-Etienne). C'est le cas deceux qui viennent d'être signés avecMontréal et Shanghai.De ce fait, directement ou indirectement,sept doubles diplômes sont accessiblesaux élèves d'une ou plusieurs options,voire toutes. Deux d'entre eux, aux Etats-Unis, sont déjà anciens : les Masters ofScience de Virginia Tech et Georgia Tech.Autre Master of Science possible sur lecontinent américain : celui de Tech deMonterrey au Mexique. S'y ajoutent lediplôme d'ingénieur de Los Andes à

ulturelUUNNEE PPAARREENNTTHHÈÈSSEE PPRROOFFIITTAABBLLEE

L'Ecole des Mines de Nantes encourage les élèves à s'octroyer une année

de « césure ». De quoi s'agit-il ? Soit entre la 2ème et la 3ème années, soit entre

la 3ème et la 4ème, ils peuvent interrompre leur cursus pour une formation

(mais sans transfert de crédits), une activité professionnalisante, voire un

projet humanitaire. Dans tous les cas, c'est l'occasion d'approfondir sa réflexion,

de prendre un peu de recul et toujours de gagner une année de maturité

supplémentaire avant de passer en année supérieure. C'est aussi le moyen de

faire un séjour de longue durée à l'étranger, à l'image de cet élève qui travaille

en ce moment dans un laboratoire en Allemagne pour vérifier son

goût pour la recherche.

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Bogota et désormais la maîtrise de l'EcolePolytechnique de Montréal. En Europe,l'Université Polytechnique de Madridpropose un diplôme d'ingénieur. Enfin, lenouvel accord récemment passé avec JiaoTong à Shanghai ouvre à toutes lesoptions la possibilité d'un Master ofScience.

Les élèves étrangers à Nantes

Une école sans frontières, c'est bien sûraussi une école qui accueille des élèves etchercheurs étrangers pour créer un véritable campus international où semêlent toutes les cultures. A cet égard,les Masters of Science de Nantes jouentun rôle déterminant. On sait que l'Ecoleen a créé deux, qui sont habilités « diplômenational de Master » : MLPS (Master ofScience in Logistic and ProductionSystems) et PM3E (Project Managementin Environmental and Engineering).Ces deux formations, l'une dans ledomaine de la logistique, l'autre dans lemanagement de projets en environnementet énergie, amènent à Nantes, pour despériodes de 18 mois, des anglophonesqui, après avoir commencé par suivre descours de français intensif, deviendront desingénieurs trilingues. Et qui en attendant semêlent aux autres élèves, confrontentavec eux connaissances et expériences,évaluent habitudes et façons de travailler.Comme le font aussi, au sein de promo-tions mélangées, leurs camarades dumaster EMOOSE consacré au génie

logiciel et à la technologie objet, quidébouche sur un diplôme délivré par laVrije Universiteit Brussel (VUB).Soit d'elle-même, soit par l'intermédiairedu GEM, l'Ecole se fait ainsi connaîtredans le monde auprès d'élèves-ingénieursintéressés par un Master of Science.Grâce aux sites internet spécialisés, à sonpropre site (webi.emn.fr) et aux contactsnoués avec des universités et des entreprises désireuses de compléter laformation de leurs jeunes ingénieurs,l'Ecole des Mines de Nantes était déjàtrès présente dans des pays comme l'Indeou la Chine et l’Amérique Latine. Depuisquelque temps, elle s'intéresse aussi auJapon, aux Emirats Arabes Unis, àl'Indonésie, à la Russie et à la Pologne.Outre la formation initiale des ingénieursqui débute à Bac + 1, l'Ecole accueille desélèves admis sur titre, en 2ème année (Cyclede Base) ou directement en 3ème année(Graduate School), voilà encore des occasions de faire venir des élèves étran-gers. Pour les seconds, les admissions sontorganisées par le GEM, au profit d'élèvesqui là encore viennent souvent d'Inde, deChine ou depuis peu de Russie ; des discussions sont en cours à propos de laPologne et du Brésil. Enfin, de même quenos élèves partent de plus en plus à l'étranger pour des transferts de crédits etdes doubles diplômes, Nantes accueillesymétriquement ceux de nos universitéspartenaires, ce qui accroît encore l'internationalisation du campus.Au total, à travers toutes ces opportunités,le nombre d'élèves ingénieurs étrangersprésents en permanence sur le campusnantais, qui était d'une cinquantaine il y aencore deux ans, ne fait que s’accroître. Ilssont aujourd’hui près de 70.

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Ingénieur : un crédit acquis à l’international

Le témoignage de Mélanie Davion, 1000ème diplôméede l'Ecole, partie à Shanghai bâtir la logistique desparfums Dior.

Fin prête pour l'entreprise mondiale

Cap sur l’Asie...

L'Ecole des Mines de Nantes a fêté le 14 octobre, avec la sortie de sa 10ème

promotion (en formation initiale), son 1000ème diplômé. Lors du gala, chaqueancien élève présent avait reçu un jetonavec mission de le donner à celui ou cellequi paraissait le mieux mériter le titre.Mélanie Davion se défend d'y être pourquoi que ce soit, mais c'est elle qui arécolté le plus de jetons…Un bonheur n'arrivant jamais seul, c'est àla même époque qu'elle part pour laChine, plus précisément Shanghaï, où ellevenait de décrocher un poste de volon-taire international en entreprise (VIE).Pour elle qui avait choisi en 4ème annéel'option GOPL (Gestion des Opérationsen Production et Logistique), le lieurépondait parfaitement à ses souhaits :« Dans les domaines qui m'intéressent,c'est en Asie qu'il faut être en ce moment ! »,assure-t-elle.

Ce sera d'autant plus intéressant quel'entreprise qui l'accueille est Dior. Lecélèbre parfumeur mise beaucoup sur cetimmense marché qui se développe trèsrapidement, mais où tout reste à faire. Etc'est là qu'intervient Mélanie puisqu'elledoit consolider et optimiser la supplychain Dior Parfums, depuis l'approvision-nement des composants jusqu'à la distri-bution des produits finis sur les marchesasiatiques. Un pari complexe qui doit segagner au quotidien : « Ici, tout va trèsvite, explique-t-elle. Chaque jour, unenouvelle usine sort de terre et il faut mettreen place les flux d'informations et physiques le plus rapidement possible. »Défi d'autant plus difficile à relever queles Chinois ont une façon bien à eux deconsidérer les choses : « Mes collèguessont très agréables et toujours à l'écoute,poursuit Mélanie, mais ils n'accordent pasla même importance que nous à l'antici-

pation... ». Pour mieux les convaincre, ellen'a pas hésité à se lancer dans l'appren-tissage du chinois.Sa détermination tient autant au caractère qu'à l'expérience internationaleacquise durant son cursus. Avec trois autres élèves, Mélanie a en effet été unepionnière, passant un an au Mexique, àl'Instituto Tecnologico de EstudiosSuperiores de Monterrey, qui allait ensuite signer un accord de double diplôme avec l'Ecole. C'est également auMexique qu'elle a effectué son stage de3ème année, chez le grand cimentierCemex. Enfin, elle a mené son projet defin d'études dans un groupe hautementinternational, L'Oréal. Elle n'en oublie paspour autant ce qu'elle doit à sa formationnantaise proprement dite : « A l'Ecole,j'ai acquis la capacité d'apprendre.L'enseignement est basé sur l'action et leterrain. Les visites d'entreprises m'ontbeaucoup appris. Quand on sort, cela permet d'être réactif plus rapidement. »Les conférences sont un autre atoutqu'elle a beaucoup apprécié : « Elles permettent de rencontrer des gens auxexpériences et fonctions intéressantes. Cesont des exemples qui nous permettentd'imaginer ce que nous ferons plus tard. » Quant aux stages à l'étranger et exercicesen contexte international, leur intérêtn'est plus à démontrer : « Cela représenteprès de 30 % de notre formation, rappelle-t-elle. Ils préparent vraiment au monde del'entreprise… et à l'entreprise mondiale. »La Chine n'a qu'à bien se tenir !

Pour en savoir plus sur le réseaudes anciens élèves

www.rimn.org

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Ingénieur : un crédit acquis à l’international

Le monde pour mLors de l'International Day du 7 novembre à l'Ecoledes Mines de Nantes, quatre responsables d'entreprisesont venus, avec un enthousiasme communicatif,évoquer devant les élèves-ingénieurs leur expérienceau-delà des frontières.

L’expériencedes entreprises

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AOS : LE CHOIX DU BRÉSIL.

Pourquoi AOS s'est-elle implantée au Brésil ? Tout simplement parce qu'uneprospection a révélé une opportunité à cette entreprise de Cholet (Maine-et-Loire) spécialisée dans les outils coupants spécifiques pour l'usinage. En juin 2002, son PDG,Michel Bonneau, y a créé une entité pour répondre au départ à une demande locale del'industrie automobile puis aérospatiale. La production a démarré en février 2003 aprèsl'envoi sur place d'un technicien, bientôt suivi par d'autres. Aujourd'hui, AOS se développeen formant du personnel sur place. Avec ses 18 collaborateurs, la petite entreprise implantéeà une soixantaine de kilomètres de Sao Paulo atteint ses objectifs initiaux.Michel Bonneau ne tarit pas d'éloges sur le Brésil, auquel il prédit un avenir radieux. Les

formalités d'installation ont certes été compliquées, mais au moins la réglementation permet ensuitede travailler en toute sécurité. Et le déracinement ? « Les réticences ont été vite surmontées, assure-t-il.Maintenant, ceux qui y sont installés ne voudraient plus repartir. » Et qu'on ne lui parle pas de l'obstaclelinguistique : les premiers à avoir tenté l'aventure, si c'en est une, avaient suivi en tout etpour tout 40 heures de portugais. Forte de cette réussite,AOS commence à s'intéresser au Chili…

EDU 4 : S'IMPRÉGNER DE LA CULTURE.

« On retient 20 % de ce que l'on entend, 40 % de ce quel'on entend et voit, 80 % de ce que l'on entend, voit et

fait. » Fort de cette certitude exprimée par son responsable export, Harold Castro, Edu 4 innove en permanence dans le matériel pédagogique. Concevoir, fabriquer, installer des espaces multimédia quipourront donner lieu à des formations vraiment efficaces est la mission de cette société qui occupe 98personnes à Thouaré, en Loire-Atlantique.Edu 4 réalise 10 % de son chiffre d'affaires à l'international : Benelux, Suisse, Espagne, Maghreb, maisaussi Mexique, Venezuela, Chili, Vietnam et Hongkong. La société se flatte d'équiper 2 000 établisse-ments dans le monde. Ce serait une raison suffisante pour faire de la maîtrise des langues étrangèresune priorité. En outre, comme les salles de cours multimédia qu'aménage Edu 4 servent notamment à l'apprentissage des langues, les négliger serait pour le moins paradoxal. Mais au-delà de l'aspect purement linguistique, M. Castro, qui a été recruté par Edu 4 pour conquérir les marchés sud-américains, tient à sensibiliser les élèves : « Il est indispensable de biens'imprégner de la culture de ses clients et partenaires. »

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ARMA PLUS : NE PAS IMPOSER SES VUES.

« Avoir les oreilles plus longues que la langue », autrement dit commencer parécouter, chercher à comprendre, respecter la différence : c'est le message délivrépar Jean-Jacques Touya, PDG d'Arma Plus et Arma Boss. Pour cet ancien ingénieurd'un groupe du BTP qui a travaillé à Singapour et livre maintenant une chaîne

intégrée de logiciels traitant toute la production d'armatures pourbéton, il faut approcher les partenaires internationaux avecmodestie. « Quand on s'étonne de voir un process inhabituel, il fautrésister à la tentation de critiquer ou d'imposer ses vues car, à yregarder de près, il y a toujours une bonne raison », explique-t-il.La méthode ne lui réussit pas mal puisque les deux petites sociétés, avec leurs 27 collaborateurs, sont présentes dans 40 pays :en Europe, en Asie du Sud-Est, en Afrique du Sud, au Maroc, auProche-Orient, dans les Emirats (avec une agence à Dubaï) et jusqu'en Australie, où se trouve leur plus gros client. Cette présenceà l'international, qui assure 50 à 60 % du chiffre d'affaires, s'appuiesur différents types de partenariats ou, pour les plus gros marchés,le contact direct avec le client. « Pour un produit aussi particulier,qui nécessite 6 mois à 1 an de formation, cela s’avère difficile dedisposer d’un agent local, explique M. Touya. »

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r marché !Pour Alsim, entreprise du Loroux-Bottereau (Loire-Atlantique) concevant des simulateurs de vols créée parun ancien pilote d'Air France et un informaticien, le calcul a été vite fait : sur sa « niche », elle doit vendre 15à 20 simulateurs par an alors que la France compte 17clients, les écoles de pilotage agréées. Travailler à l'international ? La question ne se pose même pas, c'estla condition de la survie.Onze ans après sa création, Alsim trouve donc 80 % deses clients hors de France, principalement en Europe. Unpari commercial audacieux en passe d'être gagné et l'élargissement de l'Union Européenne vers l'est rendentses dirigeants optimistes. Devenue la société européennede référence, Alsim s'implante au Canada, envoie unemission en Chine. Sur les 30 collaborateurs, 4 sont descommerciaux. « Mais tout le monde a des contacts avec leclient, rappelle François You, DG d’Alsim,tout le monde doit donc parler anglais,même les monteurs. »

ALSIM : L'INTERNATIONAL, UNE ÉVIDENCE...

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Outre les actions que mène en proprel'Ecole des Mines de Nantes pour développer son réseau international, leGroupe des Ecoles des Mines (GEM)poursuit le même but pour en faire profiter les sept établissements qu'ilassocie (Albi, Alès, Douai, Nancy,Nantes, Paris et Saint-Etienne), avec dece fait des moyens plus importants. Onsait en effet qu'ils ont décidé de regrouperleurs forces pour mener des actionscommunes à l'international et ainsimieux assurer leur « visibilité » dans lemonde, désormais très concurrentiel,des écoles d'ingénieurs. Or à cet égard,l'année 2005 s'achève en beauté.Le point fort aura été la signature enseptembre dernier d'un nouveau parte-nariat prévoyant un double-diplôme,cette fois avec l'Ecole Polytechnique deMontréal. Aboutissement de plus d'unan de négociations, il vient s'ajouter auxdoubles diplômes qui existaient déjàavec Georgia Tech à Atlanta etl'Université Jiao Tong de Shanghaï.En septembre également, une délégationdu GEM s'est rendue au Brésil, à SaoPaulo et Rio de Janeiro, à l'occasion dedeux salons d'EduFrance, l'agence quiassure la promotion à l'étranger de l'offre de formation supérieure française.Le GEM a pu à cette occasion engagerdes discussions actives avec les repré-

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Ingénieur : un crédit acquis à l’international

Un rayonnement...Au nom de ses sept membres, le Groupe des Ecoles deMines noue des contacts avec des établissements étrangers, signe des accords de coopération, fait connaîtrenos formations et recrute des élèves. L'année 2005 auraété particulièrement faste.

Les ambassadeurs du GEM

Pour en savoir plus sur le GEM

www.gemtech.fr

sentants de trois établissements : l'EcolePolytechnique de l'Université de SaoPaulo (EPUSP), l'Université Campinas(UniCamp) et l'Université Fédérale duRio Grande Vo Soul (UFRGS).Des pourparlers sont également encours avec deux universités et deuxInstitutes of Technology indiens commeavec l'Université de Tsinghua en Chine.Si ces discussions aboutissent, desaccords viendront compléter ceux que leGEM a déjà signés depuis 2003 : outreles trois doubles diplômes déjà cités, ils'agit de coopérations institutionnellesdont les principales concernent des établissements de Santiago du Chili,Moscou, Barcelone, Kanpur en Inde, SaoPaulo et Hangzhou en Chine.

Davantage d'élèves d'un meilleur niveau

Un autre volet de l'activité du GEMconsiste à assurer un recrutement d'élèves étrangers de qualité dans sesdifférentes écoles. Récemment, le groupe était par exemple représenté lorsd'un salon à Séoul et a pu présenter sesformations à des étudiants coréens. Lebilan 2005 dans les pays où le GEM prospecte par priorité se révèle tout àfait satisfaisant. C'est ainsi qu'en Chinele recrutement s'élargit désormais à 12établissements de Pékin, Shanghaï etNankin. Le nombre total de candidatscontinue d'augmenter (+ 20 % par rapport à 2004), avec des niveaux euxaussi en hausse, notamment en mathé-matique : à l'issue des tests, 22 élèvesont été sélectionnés. En Inde, si pour desraisons pratiques on n'a enregistré quesix candidats, ils étaient d'un excellentniveau : tous ont été sélectionnés à l'issue des épreuves orales. Enfin, unetrentaine de candidats étaient présélec-tionnés à la mi-novembre en Russie, lesadmissions définitives devant avoir lieuà la fin du mois. Doubles diplômes,accords de coopération, accueil d'étu-diants étrangers : autant d'occasions,pour les sept écoles des Mines membresdu GEM, d'assurer leur rayonnementinternational tout en permettant à leursélèves d'enrichir leur expérience, enFrance comme au-delà des frontières, ens'imprégnant d'autres cultures.

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services ; ils sont analystes, architectesde programmes, consultants ou managers.Les « emoosiens » en activité sont trèsmobiles : un tiers d'entre eux ne sont pasretournés dans leur pays d'origine ; 40 %travaillent en Asie, 32 % en AmériqueLatine, 20 % en Europe.

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S'il n'est pas interdit aux anciens deMLPS de s'orienter eux aussi vers larecherche, la plupart rejoignent uneentreprise ou y retournent. Les étudiantschinois, qui formaient la majorité de lapremière promotion, sont souvent revenusau pays pour intégrer une multinationale :Philips, Bosch, etc. Les deux promotionssuivantes se sont ouvertes à l'Inde, l'Iranet la Colombie, puis la Norvège et leMexique. Les impératifs de la logistiques'imposent désormais partout et, dans lapromotion actuelle, les stages ont lieudans des groupes aussi divers que laFnac, Novartis, Procter & Gamble ouFaurecia.

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PM3E, qui en est également à sa troisièmepromotion, recrute en Inde, en Chine, enAfrique, en Amérique du Nord et du Sud(la Colombie envoie chaque année plusieurs élèves). Parmi les deux premièrespromotions, un tiers des diplômés sonteffectivement managers de projets,souvent dans de grands groupes commeSuez, Total ou Air Liquide ; 27 % ont préféré continuer en PhD, plus 7 % quifont de la recherche dans un serviceR&D.Pour tous, et ils ne se privent pas de ledire, une expérience enrichissante qui adonné une nouvelle dimension à leurcarrière. En leur faisant découvrir laFrance, ce qui ne gâte rien.

Ils se prénomment Jorge, Yuan, Rama,Shivang, Jurgen ou Javier. Ils viennentd'Amérique Latine, d'Inde, de Chine ou,en voisins, de Belgique. Ils se passion-nent pour la logistique, l'énergétique oul'informatique. Tous ont en commund'avoir obtenu ou de préparer ence moment un Master of Science à l'Ecole des Mines de Nantes. On sait en effet qu'elle propose depuis 1998 un master recherche, EMOOSE, consacré au “génie logiciel”, et depuis 2002 deux masters professionnels, MLPS (systèmes logistiques et de production) et PM3E(environnement et énergie). Dans lestrois cas, la formation académique,dispensée principalement en anglais,précède un stage. Ces trois mastersaccueillent des étudiants venus dumonde entier, sélectionnés pour leurhaut niveau scientifique et souvent déjàdotés d'une première expérience profes-sionnelle.

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Ceux d'EMOOSE -dont 31 % de femmes-sont souvent originaires d'Europe etd'Amérique du Sud car le master, créé enpartenariat avec la Vrije UniversiteitBrussel, a démarré avec le soutien d’unprogramme communautaire consacré audéveloppement des relations entre lesdeux continents. En accueillant la huitième promotion, Nantes commenceà se faire une idée précise du devenir professionnel des « emoosiens ». Enbonne logique, une majorité d'entre eux(53 % exactement) ont entamé une carrière de chercheur dans un laboratoireuniversitaire ou industriel, dont 44 % ontobtenu ou préparent un PhD ; la premièrethèse a été soutenue à Nantes fin 2003par un étudiant chilien. Ceux qui préfé-raient l'entreprise ont trouvé sans peineà exploiter leurs compétences dans dessecteurs comme l'audit, la finance ou les

Ingénieur : un crédit acquis à l’international

Des formations...Ils sont arrivés du monde entier pour suivre à Nantesle Master of Science EMOOSE, MLPS ou PM3E. Puis ils ontrejoint l'entreprise ou la recherche académique. En France,dans leur pays… ou dans un autre.

Masters : que sont-ils devenus ?

Pour en savoir plus sur les masters

webi.emn.fr/

Page 12: Notre Newsletter sur > écembre 2005 Talents minesweb.imt-atlantique.fr/x-com/talents/talents68.pdf · 2005. 12. 13. · Talents des mines le magazine de l’Ecole des Mines de Nantes

Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.Lettre d’information n° 68 - Décembre 2005 - 4 numéros par anEditeur : Ecole des Mines de Nantes - Service de la communication - 4, rue Alfred Kastler - La ChantrerieB.P. 20722 - 44307 Nantes cedex 3 - Tél. 02 51 85 81 92 - Fax. 02 51 85 81 99 - e-mail : [email protected] de la Publication : Stéphane Cassereau - Responsable de la Publication : Nathalie Le CalvezRédaction : Didier Husson - Fabienne Millet-Dehillerin - Maquette : Céline QuerniardImpression : Goubault Imprimeur / La Chapelle sur Erdre - N° de commission paritaire 2394 ADPE - ISSN 1241.4867

l e m a g a z i n e d e l ’ E c o l e d e s M i n e s d e N a n t e s - D é c e m b r e 2 0 0 5 - n ° 6 8T a l e n t s d e s m i n e s

TActualité !

Agenda

DES NOUVEAUX LOCAUX INAUGURES LE 2 DECEMBRE

Le nouveau bâtiment de l’Ecole des Mines de Nantes,destiné à héberger principalement l’Unité Mixte de

Recherche (UMR) Subatechqui, dans le cadre de sondéveloppement, a besoinde surfaces supplémentaires,a été inauguré le 2 décembreen présence des partenairesfinanciers de l’opération.La construction, d’une sur-face de 2 200 m2, s’intègreparfaitement dans l’ensem-ble architectural conçu parAymeric Zublena et areprésenté un coût total de3 830 950 euros. Le finan-

cement a été assuré par l’Ecole des Mines de Nantes pour 1 183 300 euros, le CNRS/IN2P3 pour un montant de 911 650 euros ; par les collectivités territoriales : ConseilRégional des Pays de la Loire (610 000 euros) ; ConseilGénéral de Loire-Atlantique (458 000 euros), et NantesMétropole (458 000 euros) ; enfin le Ministère de l’Ecologieet du Développement Durable pour 210 000 euros, montantcorrespondant à 190m2 dédiés à l’association Air Pays de laLoire, en charge de la mesure de la pollution atmosphériquesur la région des Pays de la Loire.Le bâtiment abrite essentiellement des bureaux, un centrede calcul et un atelier électronique et est relié à l’Ecole parune passerelle en verre. Subatech conserve en effet dans sesanciens locaux une halle de recherche, un laboratoire deradiochimie, un atelier mécanique et des bureaux. Au total,la superficie de l’unité mixte de recherche est maintenantportée à 4 500 m2.

Plus de contacts

3 au 7 juillet 2006Nantes accueille la conférence internationale ECOOP

L'Ecole des Mines de Nantes organise en partenariat avec leLaboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA FRECNRS 2729) et l'INRIA, la 20ème édition de l'EuropeanConference on Object-Oriented Programming (ECOOP).ECOOP 2006 accueillera entre 400 et 700 chercheurs etindustriels du 3 au 7 juillet prochain à la cité des congrès deNantes. Un retour aux sources : l'Association Internationalepour les Technologies Objet (AITO), qui gère cette conférence,a confié cette édition anniversaire à ses fondateurs : PierreCointe, professeur à l'Ecole des Mines de Nantes et JeanBézivin, professeur à l'Université de Nantes.Si à la création d'ECOOP en 1987, les langages objetsétaient cantonnés aux laboratoires de recherche, ils sontaujourd'hui très largement utilisés par l'industrie du logiciel. Succès aidant, cette conférence a en autre contribué au lancement de langages et de méthodes qui,à l'instar de C++, Java et UML, sont devenus des normesindustrielles. ECOOP, événement annuel rythmant la vie descommunautés de recherche en langages de programmationet en génie logiciel, sera une occasion pour la rechercheinformatique nantaise de montrer son savoir-faire en matière d'architectures logicielles et d'affirmer son imageen programmation par aspects et en ingénierie des modèles,deux techniques clefs post-objets pour l'automatisationde la production des logiciels.

EEnn ssaavvooiirr pplluuss :: http://www.ecoop.org

27 au 30 avril 2006Le Cartel des Mines à Nantes

Dix ans après sa première organi-sation en 1996, l’Ecole des Minesde Nantes accueillera de nou-veau du 27 au 30 avril 2006 letournoi sportif phare du groupe

européen des Ecoles des Mines. Chaque année, une écoledu groupe a pour tâche de préparer l’événement. Ainsi, en2006 une équipe d’une trentaine d’élèves de 2ème et 3ème

année de l’Ecole des Mines de Nantes relève le défi d’or-ganiser cette manifestation sportive et festive à l’échelleeuropéenne. Près de 1000 étudiants venant de 12 écolessituées aussi bien en France qu’en Espagne, en Italie ouencore en Allemagne se réuniront pour tenter de rempor-ter la 33ème édition du Cartel des Mines.Au programme, des compétitions masculines et fémininesdans près de 10 disciplines se dérouleront en journée tandisque concerts et tonus prendront le relais en soirée, le toutdans une ambiance festive et chaleureuse. Cette année,l’environnement bénéficie d’une attention particulière aucours de ce tournoi avec la mise en place de l’opération « Cartel Propre » visant à répandre des pratiques éco-responsables dans le but de préserver la propreté dessites (tri sélectif des déchets, cendriers individuels portables).A la vue du succès rencontré par l’édition précédente àSaint-Étienne , les élèves entendent bien rendre ce Cartelinoubliable… et remporter le trophée !

Contact presse : Romain FAUGASTel : 06 98 92 21 17 - E-mail : [email protected]