Numéro 046 Juillet 2012

68
N° 46 - JUILLET 2012 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com Dr Rachid LAMRINI, Président du COPFR « Pour que les projets avancent, il arrive un moment où l’administration doit prendre ses responsabilités en assurant son rôle de leadership. » Dr Rachi hi hi i hi h h d d d d Dr Rachi hi hi hi hid d d d d d d d A A A LAM M MR MR MR MR NI LA LA LA LA LA LA LA LAM M M MR MRI INI , IMPLANTS INTRAOCULAIRES VERS L’UTILISATION DE BIOMATÉRIAUX PLUS SOUPLES ET PLIABLES LA SURDITÉ DE L’ENFANT IMPLANTS INTRAOC FONDAMENTAUX UN HANDICAP MAJEUR, MAIS PAS UNE FATALITÉ

description

Numéro 046 Juillet 2012

Transcript of Numéro 046 Juillet 2012

  • N 46 - JUILLET 2012

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M A T I O N M D I C A L ED

    ispe

    ns

    de ti

    mbr

    age,

    Aut

    oris

    atio

    n n

    139

    7 - w

    ww

    .doc

    tinew

    s.co

    m

    Dr Rachid LAMRINI, Prsident du COPFR Pour que les

    projets avancent, il arrive un moment

    o ladministration doit prendre ses

    responsabilits en assurant son rle de

    leadership.

    Dr Rachihihiihihh ddddDr Rachihihihihidddddddd AAALAMMMRMRMRMR NILALALALALALALALAMMMMRMRIINI,

    IMPLANTS INTRAOCULAIRESVERS LUTILISATION DE BIOMATRIAUX PLUS SOUPLES ET PLIABLES

    LA SURDIT DE LENFANT

    IMPLANTS INTRAOCFONDAMENTAUX

    UN HANDICAP MAJEUR, MAIS PAS UNE FATALIT

  • Editorial 03

    Par Ismal BERRADA

    UN ENJEU DE SANT PUBLIQUE PROMOUVOIR LES FRUITS ET LGUMES

    La belle saison pointe le bout du nez. Celle de la mer, des vacances, mais aussi des fruits et lgumes gorgs de soleil et en abondance. Pendant ces mois de juillet

    et aot, plus que pendant le reste de lanne, il y a donc du choix ! Pour le plus grand plaisir de tous, prunes, raisins, tomates, concombres, pches, melons, pommes, poires ne demandent qu tre dgusts ! Aliments de plaisir, ils sont aussi des vecteurs de sant. Chargs de vitamines, de fi bres, de minraux et de bien dautres lments vitaux, les fruits et lgumes permettent dquilibrer globalement la ration alimentaire quotidienne sans surcharge ni carence. Ils ont mme un eff et protecteur contre certaines aff ections chro-niques comme les maladies cardiovasculaires, le diabte de type 2 et certains cancers. A ce constat des tudes pidmiologiques, lOMS ajoute que chaque anne, 2,7 millions de vie pourraient tre sauves par une augmentation suffi sante de la consommation des fruits et lgumes, estime 400 g/jour. Do le succs du fameux slogan 5 fruits et lgumes par jour . Mais quen est-il au Maroc ? Les Marocains associent-ils une alimentation saine et qui-libre la consommation de fruits et de lgumes ? Consomment-ils la quantit de fruits et lgumes recommande pour tre en bonne sant ? Les lments de cadrage sur leur consommation propos de ces aliments sont trs rares. Appel donc aux spcialistes et aux instances concernes pour se pencher sur cette question cruciale de sant !Dans ce cadre, les analyses nutritionnelles eff ectuer devraient avoir pour but dtudier en dtail les informations sur lalimentation de chacun, mais aussi lvaluation de la consom-mation globale des divers facteurs infl uenant la consommation de fruits et de lgumes dans notre pays, lis, entre autres, lenvironnement physique, social, culturel et cono-mique, ainsi qu des facteurs personnels tels que les prfrences gustatives, le niveau din-dpendance et limportance attache une nourriture saine. Mais au-del de ces statistiques utiles, dont lobjectif est de dfi nir lossature dune stratgie nationale pour la promotion des fruits et lgumes, ce sont les meilleures approches visant laccrotre quil faudrait mettre en avant. Une telle initiative serait luvre de plusieurs acteurs oeuvrant dans les domaines varis de la sant, lagriculture, lducation, le dve-loppement, la fabrication daliments et de boissons, la restauration, les dtaillants, etc. Ce partenariat soulignerait limportance du travail commun de toutes les parties en vue darri-ver une augmentation durable de la consommation des fruits et lgumes. Du producteur au consommateur, ils bnfi cieraient tous de la prvention des maladies chroniques et des carences en micronutriments.

    LOMS ESTIME QUE CHAQUE ANNE, 2,7 MILLIONS DE VIE POURRAIENT TRE SAUVES PAR UNE AUGMENTATION SUFFISANTE DE LA CONSOMMATION DES FRUITS ET LGUMES, ESTIME 400 G/JOUR.

  • Sommaire4

    M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D I N F O R M AT I O N M D I C A L E

    Directeur de publication et de la rdaction, Ismal BERRADA - Consultante la Rdaction, Maria MOUMINE - Rdactrice en chef, Corinne LANGEVIN - Journalistes, Elise RODRIGUEZ et Chafi k ETTOUBAJI - Secrtaire de rdaction, Amina LAHRICHI Design et infographie, Yassir EL HABBI - Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicit, Leila BAHARImpression, Idale - DOCTINEWS est dit par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e tage, CP 20100, Casablanca.Tl. : +212 5 22 27 40 46/69 - Fax : +212 5 22 27 40 32 - E-mail : [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse : 08/22 - Dpt lgal : 2008 PE0049 - ISSN : 2028 00 92 - DOCTINEWS est tir 25.000 exemplaires

    PHARMACOVIGILANCE62 INTOXICATIONS MDICAMENTEUSES

    Pistes pour un programme de lutte

    FLASH SANT10 CANCER DE LA PEAU

    Les risques de lexposition au soleil

    UNIVERS PHARMA30 SANT DE LENFANT EN AFRIQUE

    Lengagement de Sanofi

    GLOSSAIRE38 ANTIFONGIQUES DERMIQUES

    SLECTION64 99 RPONSES LA MALADIE RNALE

    Une information claire, pratique et scientifi que

    INTERVIEW50 DOCTEUR RACHID LAMRINI,

    Prsident du COPFR .

    FONDAMENTAUX24 IMPLANTS INTRAOCULAIRES

    Vers lutilisation de biomatriaux plus souples et pliables

    ALTERNATIVE58 PRATIQUER UN SPORT APRS QUARANTE ANS

    Des prcautions simposent

    INSTITUTIONNEL54 ASSOCIATION CUR DIABTE REIN-IBN SINA

    Une prise en charge multidisciplinaire du diabte

    58 PRATIQUER UN SPORT APRS QUARANTE ANS

    IMPLANTS INTRAOCULAIRES24

    50 INTERVIEW

    LA SURDIT DE LENFANT Un handicap majeur, mais pas une fatalit

    42DOSSIER

  • COMPOSITION: Principe actif : Terbinafine sous forme de chlorhydrate 1g Excipients Ctomacrogol 1000, Propylneglycol, Ethanol 96%, Eau purifie q.s.p 100g FORMES ET PRESENTATIONS : Solution pour pulvrisation cutane.Flacon de 30 ml avec dispositif de pulvrisation. INDICATIONS THERAPEUTIQUES: ONIFINE 1% Solution est indiqu dans le traitement: Dermatophyties cutanes dermatophyties de la peau glabre intertrigos gnitaux et cruraux intertrigos interdigito-plantaires Pityriasis versicolor. POSOLOGIE ET MODE DADMINISTRATION: Posologie Une deux applications par jour pendant une semaine selon le champignon en cause :Dans le cas des dermatophytes: 1 application par jour pendant une semaine. Dans le cas du pityriasis versicolor: 2 applications par jour pendant une semaine.Mode dadministration :Voie cutane Appliquer ONIFINE 1% Solution 1 2 fois par jour selon lindication. Aprs avoir nettoy soigneusement et sch la zone concerne, appliquer une quantit suffisante de produit afin que toute la peau lse et la zone priphrique soient recouvertes et traites. DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.CONTREINDICATIONS: Hypersensibilit connue la terbinafine ou l'un des excipients. En labsence de donnes de scurit et d'efficacit suffisantes l'utilisation de ONIFINE 1% Solution n'est pas recommande chez l'enfant. EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS DEMPLOI : ONIFINE 1% Solution est limite l'usage externe. ONIFINE 1% Solution doit tre utilise avec prcaution sur les lsions qui pourraient tre irrites par l'alcool. Ce produit peut tre irritant pour les yeux ; en cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment les yeux avec l'eau courante. ONIFINE 1% Solution doit tre tenue hors de la porte des enfants. En cas d'inhalation accidentelle, consulter un mdecin si des symptmes se dveloppent et persistent. Ne pas appliquer sur le visage. En raison de la prsence de propylne glycol, ce mdicament peut provoquer un eczma de contact. GROSSESSE ET ALLAITEMENT Grossesse Lutilisation dONIFINE 1% Solution ne doit pas tre envisage pendant la grossesse quen cas de ncessit.Allaitement ONIFINE 1% Solution ne doit pas tre utilise pendant lallaitement. Les nourrissons ne doivent en aucun cas tre mis en contact avec la peau traite incluant les seins.EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN TRAITANT OU DE VOTRE PHARMACIEN. EFFETS INDESIRABLES :Occasionnellement, un rythme, des dmangeaisons ou des sensations de picotement ont t observs au site dapplication : cependant, ces symptmes peu svres ont rarement entran un arrt du traitement. Ces symptmes doivent tre diffrencis des ractions allergiques telles que prurit, ruption cutane, ruption bulleuse et urticarienne qui, bien que rares, imposent larrt du traitement. En raison de la prsence dalcool, risque de ractions allergiques locales.IL EST CONSEILLE DE MENTIONNER TOUT EFFET INDESIRABLE A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN . INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES :Afin dviter deventuelles interactions entre plusieurs mdicaments, il faut signaler systmatiquement tout autre traitement en cours votre medecin ou votre pharmacien. SURDOSAGE: Aucun signe de surdosage n'a t observ ce jour avec ONIFINE 1% Solution. Cependant, une ingestion accidentelle de ONIFINE 1% Solution pourrait entraner des effets indsirables similaires ceux observs avec un surdosage de ONIFINE comprim tels que cphales, nauses, douleurs gastriques et vertiges, En cas de surdosage, contacter le Centre Anti-Poison du Maroc (05 37 68 64 64).CONSERVATION: A conserver une temprature ne dpassant pas 25C Ne pas mettre au rfrigrateur. Ne pas congeler. Aprs la premire ouverture, ne pas conserver au-del de 12 semaines. Ne laisser ni la porte ni la vue des enfants. Tableau C (Liste II)Janvier 2011

    ONIFINETerbinafine

    LABORATOIRES PHARMACEUTICAL INSTITUTEBP 4491 12100 Ain El Aouda - MAROCPHARMACIEN RESPONSABLE : Maria SEDRATI

    Fabriqu et distribu par:

    NOUVEL

    LE

    PRESEN

    TATION

  • Flash Sant6

    Aujourdhui, et selon nos estimations, prs de 600 avortements clandestins ont lieu chaque jour au Maroc , a affi rm le Dr Chafi k Chraibi, prsident de lAssociation marocaine de lutte contre lavortement clandestin (AMLAC), lors du 2e congrs national de cette association qui sest droul Rabat le

    12 mai dernier. Cette problmatique a t largement dbattue par les mdecins de diff rentes spcialits, des membres des associations de lutte pour les droits des femmes et des mres clibataires, des parlementaires et des oulmas. Lobjectif affi ch de ce congrs a t de sensibiliser les parlementaires, quelle que soit leur obdience politique, sur la ncessit dassouplir la lgislation relative lavortement au Maroc pour permettre aux femmes qui ont eu une grossesse non dsire dans des cas bien prcis de pouvoir linterrompre. Au Maroc, nous avons un dispositif lgislatif trs restrictif malheureusement. Selon l article 453 du code pnal, l avortement nest autoris que lorsque la sant ou la vie de la mre sont mises en jeu. Toutefois, le lgislateur est rest vague sur la dfi nition du terme sant , le rduisant la dimension physique, et ngligeant son aspect psychique et social , a expliqu le Dr Chraibi. La malformation ftale, le viol, l inceste, sont

    autant de cas qui doivent tre pris en compte par le lgislateur pour autoriser les femmes interrompre leur grossesse et leur permettre de prserver leur dignit et leur sant , a-t-il ajout. Plusieurs recommandations ont t mises lissue de ce congrs, marqu par un dbat houleux entre les partisans et les adversaires de cette mesure. Les congressistes ont ainsi insist sur le rle de la prvention dans la lutte contre lavortement clandestin, appelant le ministre de lEducation nationale introduire lducation sexuelle dans les programmes scolaires. Ils ont galement convenu de constituer une commission compose de reprsentants dassociations, de mdecins, de religieux et de dputs pour rdiger une proposition de loi qui sera soumise au parlement. Enfi n, les congressistes ont propos dorganiser une journe-dbat consacre cette question au sein du parlement en prsence de tous les groupes parlementaires.

    Dr Chafi k CHRAIBI, prsident de l AMLAC.

    Sous le thme La mdecine gnrale: vers de nouvelles perspectives , la deuxime dition du congrs national de mdecine gnrale a runi, les 26 et 27 mai derniers, au sein de la Fondation Mohammed VI de Rabat, prs de 350 mdecins venus de nombreuses villes du Maroc cette occasion. Les complications vasculaires du diabte, le rle du mdecin dans le cancer du sein, lhpatite C, du diagnostic la prise en charge, les sujets traits lors de ce congrs national ont prsent une relle diversit de contenus, objectif recherch par lassociation MG Maroc, organisatrice de lvnement. Cela fait partie de nos ambitions. Il faut que le mdecin gnraliste touche toutes les disciplines, pour que la formation continue soit complte. Lobjectif est

    atteint, dailleurs, le congrs a eu un certain eff et, car il a permis de recruter beaucoup de nouveaux adhrents , explique le Dr Fatima Zohra Mchich Alami, prsidente de MG Maroc. Volontairement inscrites dans lactualit la plus rcente, les interventions ont permis de mettre jour les connaissances en matire de prise en charge de lHTA, de larthrose, des vertiges ou des notifi cations de pharmacovigilance, mais aussi de sinterroger sur les perspectives de la profession, avec notamment la tlmdecine, ou e-health, prsente comme une solution davenir, ou encore un dbat sur le RAMED, questionnant la future place des mdecins gnralistes dans ce dispositif. La place des mdecins privs dans le circuit du RAMED est

    encore mal dfi nie. Certains se sentent mis lcart. Ils veulent tre plus impliqus et accomplir leur part dacte citoyen , souligne la prsidente. Enfi n, le congrs a t cltur sur une confrence plnire ddie au syndrome de Burn-out. Sous forme de dpression, cette pathologie psychiatrique due au stress et la fatigue due au travail est de plus en plus frquente chez les mdecins. Ltude prsente par les intervenants franais a mis en valeur le fait que la formation continue est un moyen de lutter contre le syndrome. Le contact entre les mdecins permet de dvelopper une confraternit qui agit comme un traitement psychologique. Raison de plus, sil en manquait, pour continuer soutenir la formation continue des mdecins.

    MDECINE GNRALEUN CONGRS PLURIDISCIPLINAIRE SALUTAIRE

    AVORTEMENT CLANDESTINAPPEL UN ASSOUPLISSEMENT DE LA LGISLATION

  • 7Flash Sant

  • Flash Sant8

    Le diabte est une maladie grave et coteuse, essentiellement cause des complications micro-vasculaires et macro-vasculaires qui peuvent survenir sur le moyen et long terme. Pour les prvenir, le contrle du diabte est abso-lument indispensable , a rappel le Pr Fatima Marouan, membre de lAmicale des endocrinologues diabtologues du Grand Casablanca.A lorigine dune confrence de presse organise le mardi 12 juin, Casablanca, lassociation, avec le soutien des laboratoires MSD, a tenu faire le point sur le sujet, anticipant notamment les diffi cults rencontres lors du mois de Ramadan. Chaque anne, dans le monde, 50 millions de diabtiques jenent tout le mois de Ramadan, explique lendocrinologue, mais il faut savoir grer ce jene, de manire ne pas causer de dsquilibre du diabte. Le patient doit absolument demander lavis de son mdecin deux mois avant le dbut du Ramadan pour sy prparer . Les dangers induits par le jene sont principalement les risques dhypoglycmie qui peuvent causer des souff rances neurologiques ir-rversibles ou conduire au coma hypoglycmique et dhyperglycmie. Le jene pose aussi le problme du changement dhoraires, du rythme de vie invers et donc des horaires des mdications adapter , a sou-lign le Pr Hassan El Ghomari. Les rgles lmentaires dquilibre alimentaire et du sommeil rparateur sont gnralement bouscules, avec des repas trop rapprochs, entrecoups de grignotage, sans repos digestifs, et avec une exceptionnelle richesse en sucreries et en crales. Des charges glucoses telles que certaines personnes prsentant une into-lrance au glucose vont rvler un diabte pendant le jene. Autant de raisons qui justifi ent la ncessit dun suivi mdical soutenu

    pendant cette priode. Le jene et le diabte sont compatibles, en respec-tant les conseils dittiques, en pratiquant un exercice physique et en adap-tant le traitement pour viter les hypoglycmies. Le mdecin conseille notamment la prescription de metformine ou de sitagliptine, qui pr-sentent un risque hypoglycmique minime, et insiste sur le fait que si une glycmie est infrieure 60mg/L, le jene doit tre immdiatement interrompu . Les docteurs Hafsa Tounsi, Amina Nadir et Asmaa Chadli ont nanmoins signal que pour beaucoup de patients, le jene passe avant la sant et, malgr lautorisation dun mdecin musulman, rompre le jene provoque un sentiment de honte ou dexclusion. La sensibilisation et lducation thrapeutique des patients et de leur en-tourage vont en eff et jouer un rle fondamental dans laccompagne-ment du jene des diabtiques.

    DIABTE ET RAMADANUNE COMPATIBILIT POSSIBLE, MAIS AVEC LAIDE DU MDECIN

    Une tribune convaincue de la ncessit dune surveillance troite du diabte.

    Maladie gntique et hrditaire, lhmophilie ncessite une prise en charge spcifi que et adapte. Pour aider les professionnels de sant mieux cerner cette pathologie et les guider dans leur pratique quotidienne, le Pr Habiba Hadj Khalifa, qui a dirig le Centre national de rfrence de lhmophilie et prsid lAssociation marocaine de lhmophilie, a consacr un ouvrage la prise en charge de lenfant hmophile. Claire et prcise, cette publication,

    illustre de nombreux schmas, propose un rappel des caractristiques gntiques de la maladie avant de sintresser la clinique et aux situations mettant en jeu le pronostic vital ou fonctionnel ainsi quaux complications. Le Pr Hadj Khalifa consacre ensuite un large chapitre au traitement de lhmophilie (traitements disponibles, doses thrapeutiques) et dcrit la conduite tenir devant un patient hmophile prsentant une hmorragie

    ou un syndrome hmorragique ainsi que la marche suivre pour pratiquer une injection de facteur VIII ou IX. Enfi n, elle aborde lorganisation de la prise en charge au Maroc et propose une liste dadresses et de contacts utiles. Ce travail, qui a t rcompens en 2010 par le prix maghrbin de pdiatrie lors du congrs tenu Nouakchott, sarticule comme un vritable outil pragmatique auquel tout mdecin peut se rfrer pour la prise en charge de lenfant hmophile.

    PRISE EN CHARGE DE LENFANT HMOPHILEUN OUTIL DE RFRENCE

  • 9Flash Sant

  • Flash Sant10

    A lapproche de lt, le soleil a une infl uence nfaste sur certaines peaux de types I, II et III selon la classifi cation de Fitzpatrick. Beaucoup de personnes prsentent au niveau du visage, du dos des mains ou du corps des grains de beaut appels naevus. Elles se demandent si ces grains de beaut sont dangereux, sils peuvent voluer en cancer de la peau, sil

    faut consulter ou attendre. Il est conseill, pour prvenir la transformation de ces tumeurs en cancer de la peau, de consulter soit un dermatologue expriment, soit un chirurgien plasticien en gnral.Une asymtrie, des bords irrguliers, une coloration varie, une douleur, une extension ou volution sont les signes classiques de transformation dun naevus ou dun grain de beaut en cancer. Ds lapparition de lun de ces signes, il faut envisager lablation totale du naevus avec une marge de scurit, et raliser un examen anatomo-pathologique pour sassurer que lexrse a t complte et examiner la possibilit de rcidive de ces cancers de la peau. Il est conseill de pratiquer lablation de tout naevus situ sur le visage ou sur des zones dirritation

    (au niveau du soutien-gorge ou de la ceinture, par exemple) car ils sont souvent exposs des risques cancreux.A titre prventif, il faut viter lexposition au soleil entre 11h et 16h, heures les plus chaudes de la journe. Les quantits dUV reues du soleil augmentent le risque de cancer et acclrent le vieillissement de la peau. Il faut se protger et, surtout, protger les enfants risque avec des chapeaux, des lunettes, des parasols et des crans solaires. Ces deux mesures, la protection solaire et lablation des grains de beaut en transformation, permettent dviter une volution vers le mlanome, cancer de la peau le plus dangereux car il donne des mtastases ganglionnaires ou qui se fi xent sur les organes viscraux.

    Si le Maroc est peu reprsent dans la presse mdico-scientifi que internationale, il compte nanmoins certaines fi gures qui, en communiquant les rsultats de leur travail par cette voie, tmoignent de lexpertise et de la qualit de la profession mdicale marocaine. La parution dun article runissant six auteurs marocains, dans le journal offi ciel de la Socit internationale des spcialistes endovasculaires, en est lexemple.

    Les Docteurs Amira Benjelloun, Abdelilah Ghannam, Abderrahim Azzouzi, Wajih Maazouzi, Ahmed Khlifi et Jouda Benamor, exerant au CHU Ibn Sina, lhpital Moulay Youssef ou la Clinique du cur et des vaisseaux de Rabat, ont collabor avec les Docteurs Michel Henry et Claude Vaislic (Nancy et Paris, France) pour la rdaction de larticle publi dans le Journal of endovascular therapy du mois

    de fvrier 2012. Cet article rend compte dun cas danvrismes multiples thoraco-abdominaux dorigine tuberculeuse, trait par thrapie endovasculaire, avec un stent multicouches. Cette procdure de traitement par modulateur de fl ux sanguin propose une solution moins invasive que la chirurgie ouverte et a permis, dans ce cas, dobtenir de bons rsultats (rgression, voire disparition des anvrismes) ds 18 mois.

    CANCER DE LA PEAULES RISQUES DE LEXPOSITION AU SOLEIL

    THRAPIE ENDOVASCULAIRELEXPERTISE MAROCAINE PUBLIE

    LEcole suprieure de nutrition SupSant propose, partir du mois doctobre 2012, un master Nutrition & Sant . Autoris par le ministre de lEnseignement suprieur, ce master sadresse aux professionnels de la sant, de lindustrie pharmaceutique et agroalimentaire, aux licencis en

    biologie Il sarticule autour dune formation technique et thorique en nutrition clinique (composition des nutriments et fonctions mtaboliques, eff ets de la nutrition sur la sant, la prvention et le traitement des pathologies) avec lopportunit dacqurir une expertise en nutrition

    et technologie des aliments dans le domaine de lindustrie, aussi bien agroalimentaire que pharmaceutique.Pour tout renseignement et inscription:Site web :www.supsante.ma Adresse mail : [email protected] Tl : 05 22 39 44 48 / 06 61 33 92 12

    MASTER NUTRITION ET SANT UNE NOUVELLE FILIRE DS LE MOIS DOCTOBRE

    Par le Dr Ahmed BOURRA, Dermatologue Casablanca.

  • 11Flash Sant

  • Flash Sant12

    LA SOLUTION IPPSUCCDANT AUX ANTIHISTAMINIQUES H2, LES INHIBITEURS DE LA POMPE PROTONS REPRSENTENT

    AUJOURDHUI UN TRAITEMENT DE CHOIX POUR LES MALADIES DIGESTIVES ACIDO-DPENDANTES, ALLANT DE SIMPLES BRLURES DESTOMAC AUX ULCRES DUODNAUX. CES MDICAMENTS ONT

    AUSSI RVOLUTIONN LA PRISE EN CHARGE DU REFLUX GASTRO-SOPHAGIEN (RGO).

    HYPERACIDIT GASTRIQUE

    Depuis la mise sur le march du premier inhibiteur de la pompe protons (IPP) en 1988, leffi cacit de cette classe de mdicaments

    a t largement dmontre et les IPP occupent aujourdhui une place majeure dans le traitement de plusieurs pathologies lies lacidit gastrique. De par leur activit anti-scrtoire gastrique, les IPP sont avant tout utiliss pour soigner le refl ux gastro-sophagien (RGO), compliqu ou non dsophagite. Leur prise permet lattnuation, voire la disparition des symptmes et la cicatrisation dventuelles lsions de lsophage. Les IPP sont galement indiqus dans la dyspepsie, dans la prise en charge de lulcre duodnal ou gastrique volutif (cicatrisation et prvention des rcidives) et favorisent laction dantibiotiques sensibles lacidit gastrique, notamment dans le traitement dradication de lHelicobacter Pylori. Selon les dernires recommandations du groupe europen dtude de lHlicobacter (Mastrisht IV), la prise dIPP au long cours est dailleurs une indication la recherche et au traitement de lHlicobacter Pylori car en cas de mise sous traitement prolong par IPP, une acclration de lextension de latrophie muqueuse fundique a t mise en

    vidence, et lradication de lHlicobacter Pylori diminue le risque de survenue datrophie gastrique lors du suivi.Largement prescrits dans le traitement curatif et prventif des atteintes gastroduodnales dues la prise danti-infl ammatoires non strodiens (AINS) chez les patients risque, ils reprsentent galement le traitement de rfrence du syndrome de Zollinger-Ellison, maladie grave et rare, caractrise par une hyperscrtion gastrique conscutive une hypergastrinmie.

    Mcanisme dactionLe fonctionnement des IPP consiste in-hiber le systme mtabolique producteur dacidit dans lestomac, la pompe pro-tons. Cette protine transmembranaire est en eff et charge de dplacer les pro-tons (ion H+) de lextrieur de la cellule gastrique vers lintrieur. Combins aux ions chlore (CL-), les protons forment lacide chlorhydrique (HCL) scrt par les cellules de la paroi de lestomac, et pro-voquent par consquent une diminution du PH. Cette acidifi cation dans lestomac est essentielle lactivation de certaines protines, notamment protolytiques, qui permet une bonne dcomposition des aliments ncessaire la digestion. Toutefois, si les muqueuses gastriques se trouvent endommages, si le patient pr-sente un RGO, ou sil est scrt lexcs, la production dacide gastrique doit tre rgule. En inhibant la source mme de lacide, les IPP permettent den rduire effi cacement la scrtion ds leur absorp-tion par lintestin grle.

    Formes orales ou injectablesCinq molcules sont dj sur le march et se prsentent le plus souvent sous

    forme de comprims ou de glules. Des formes injectables existent pour les cas o la voie orale est impossible. Les para-mtres pharmacocintiques de lompra-zole, le lansoprazole, le pantoprazole, le rabprazole et lsomprazole, sont similaires. La rsorption intestinale des IPP seff ectue en 3 6 heures, llimina-tion sopre par voie urinaire et biliaire et la dure daction peut dpasser les 24 heures. Par consquent, le patient ne ncessite gnralement quune seule prise par jour, de prfrence le matin ou le soir, selon lindication avant le repas.

    Contrle mdical ncessaireSi certains IPP sont disponibles sans ordonnance, les spcialistes recommandent toutefois de les utiliser sous contrle mdical. Malgr linnocuit des mdicaments et la raret des eff ets secondaires, ces traitements ne doivent pas tre suivis sans prcaution ni discernement. En rduisant considrablement la scrtion dacide gastrique, labsorption du calcium par lorganisme diminue galement ; le dveloppement de bactries intra-gastriques saccrot et des troubles digestifs, tels que des pisodes de constipation ou de diarrhe, peuvent apparatre. La grossesse, lallaitement, lassociation avec latazanavir ou avec les topiques gastro-intestinaux, font partie des quelques contre-indications lutilisation des IPP. Toutefois, lorsque cela est ncessaire, les IPP peuvent tre utiliss pendant la grossesse, mais toujours sous contrle mdical. Lavis et le suivi par un mdecin doivent donc accompagner tout traitement, pour bnfi cier de la puissante protection gastrique quoff rent ces mdicaments.

    Avec la collaboration du Dr Salwa NADIR, Hpato-gastroentrologue au CHU Ibn Rochd - Casablanca.

  • 13Flash Sant

  • Flash Sant14

    VIGILANCE PENDANT LE RAMADANLES TROUBLES FONCTIONNELS INTESTINAUX SONT LORIGINE DE 30 50 % DES CONSULTATIONS EN GASTRO-ENTROLOGIE. DES RGLES HYGINO-DITTIQUES PERMETTENT, DANS CERTAINS CAS, DE RDUIRE LES SYMPTMES, DO LINTRT DE RESTER VIGILANT PENDANT LE MOIS DE RAMADAN,

    PRIODE AU COURS DE LAQUELLE LES HABITUDES ALIMENTAIRES SONT MODIFIES.

    TROUBLES FONCTIONNELS INTESTINAUX

    Egalement appels colopathie fonc-tionnelle ou syndrome du clon irritable, les troubles fonctionnels intestinaux (TFI) sont, par dfi ni-

    tion, un tat de douleur et dinconfort chro-nique de labdomen, qui dure plus dun an, associ des troubles du transit majors lors des pousses douloureuses. Ces troubles fonctionnels intestinaux tmoignent dun dysfonctionnement des mcanismes nor-maux de rgulation de la motricit et de la sensibilit gastro-intestinales. Les douleurs abdominales peuvent tre diff uses ou locali-ses, sous forme de spasmes, de contractions, de sensations de brlure et dintensit variable. Elles sont souvent soulages par lmission de gaz ou de selles. Le ballonne-ment, galement soulag par lmission de gaz, est souvent ressenti en priode post-prandiale et le soir. Les troubles du transit intestinal consistent en une alternance de diarrhe et de constipation avec, parfois, pr-sence de glaires dans les selles. Toutefois, la constipation ne peut tre considre comme un symptme de TFI que si elle est accom-pagne de diarrhe (considre comme fausse diarrhe car elle signe, dans ce cas, un ralentissement du transit). En revanche, la diarrhe seule (sans constipation) diurne, matinale ou post-prandiale et imprieuse est

    considre comme un symptme de TFI.Dautres troubles sont parfois associs tels que des nauses, des maux de tte, une fa-tigue, des douleurs dorsales, pelviennes, des troubles du sommeil, une mauvaise haleine, des gaz malodorants.Le Syndrome de lintestin irritable aff ecte la qualit de vie du patient et perturbe son sommeil, sa sant mentale, ses activits pro-fessionnelles, ses activits sexuelles, ses loi-sirs et son alimentation, ce qui va entraner un vritable dsquilibre psychique.

    Diagnostic dliminationMais pour voquer le diagnostic de TFI un interrogatoire prcis doit porter sur les antcdents du malade la recherche des critres de ROME II et saccompagner dun examen clinique complet, dun examen des selles (coproculture et parasitologie), dune coloscopie avec recherche de polypes et dune coute psychologique attentive du malade pour apprcier son vcu quotidien. Le praticien procde un diagnostic dlimi-nation (toute cause organique du colon doit tre recherche avant de conclure un TFI). La chronicit des symptmes, au moins trois mois, mme non conscutifs, au cours dune anne, est un lment considrer. En eff et, les TFI voluent de manire chronique par pousses qui peuvent tre dclenches par le stress ou des facteurs alimentaires.Pour ces raisons, les personnes qui souff rent de TFI sont plus sensibles aux modifi cations alimentaires et du rythme de vie lies la p-riode du Ramadan, avec un risque daggra-vation de la symptomatologie. Le respect des rgles hygino-dittiques classiquement prconises est indispensable. Les patients devront donc veiller maintenir une activit physique rgulire adapte et prserver la qualit du sommeil. Dans la mesure du pos-sible, les repas devront tre pris dans le calme,

    heures rgulires et sans prcipitation. Il est conseill daugmenter les apports en fi bres alimentaires, de rduire la consommation de graisses, dviter les pices, le caf et de boire rgulirement de leau aprs la rupture du jene. La gestion du stress est un autre l-ment considrer de prs dautant que cer-taines situations (embouteillages spcifi ques au Ramadan, par exemple) peuvent dclen-cher des pisodes de stress.

    Traitement symptomatiqueLe traitement des TFI est principalement symptomatique et dpend donc des symp-tmes prdominants. La rassurance des pa-tients est un objectif prioritaire qui contribue lamlioration des symptmes. Le patient souff rant dun SII se plaint de tout et na rien sur le plan organique. Le praticien se trouve face un dilemme car ce malade (can-crophobe) rclame beaucoup dattention et dcoute de la part du mdecin. Il existe galement des traitements mdica-menteux qui permettent de soulager le pa-tient selon lintensit de ses symptmes. Les antispasmodiques neurotropes ou muscu-lotropes agissent sur les douleurs abdomi-nales et les ballonnements. Ils peuvent tre associs des pansements et adsorbants, selon les cas. Les laxatifs de lest ou osmo-tiques peuvent tre utiles pour lutter contre la constipation. Cependant, ils ne seront prescrits quen association au respect des mesures hygino-dittiques. Dautres trai-tements, lheure actuelle ltude, permet-tront peut-tre aux patients de bnfi cier dun meilleur confort de vie. Car si les TFI ne constituent pas une pathologie grave au pronostic sombre, ils sont, dans certains cas, invalidants et lorigine dune demande de soins importante qui passe par une prise en charge psychologique et un support mdi-camenteux.

    Avec la collaboration du Dr Mohamed AMINE, Spcialiste des maladies de lappareil digestif, Casablanca.

  • 15Flash Sant

    IND

    08.

    06-1

    1

  • Flash Sant16

    Le Xe congrs de la Socit marocaine dendoscopie digestive (SMED) a t loccasion dvoquer les nouveauts en matire dendoscopie digestive au Maroc. Les participants cet vnement scientifi que ont pu ainsi dcouvrir des techniques innovantes dexploration et de traitement endoscopique du systme digestif, notamment lendoscopie du diverticule de la bouche, de loesophage et lentroscopie. Cette dernire, qui permet dexplorer lintestin grle, peut tre utilise lorsque les techniques radiologiques classiques se rvlent insuffi santes.

    Elle peut se drouler soit par la voie haute, en introduisant lendoscope par la bouche, soit par la voie basse, lanus. Le choix de la voie dpend par ailleurs de la partie de lintestin grle explorer. Grce cette technique, les gastro-entrologues peuvent mieux explorer lintestin grle qui a toujours constitu la partie obscure du systme digestif, explique le Pr Abdellah Essaid El Feydi, prsident de la SMED. Les participants ce congrs, qui sest tenu du 8 au 9 juin Rabat, ont pu galement assister des actes endoscopiques diagnostiques et thrapeutiques retransmis en direct,

    depuis le service de la Mdecine C du CHU Ibn Sina de Rabat, et traiter de thmes ayant trait lexploration et au traitement par endoscopie de certaines maladies digestives telles que les polypes du colon. A ce propos, le Pr Essaid a soulign limportance de la prise en charge diagnostique et thrapeutique de ce type de lsion pour prvenir des complications. Ces lsions bnignes du colon sont faciles diagnostiquer et traiter lors dune coloscopie. Leur prise en charge rapide permet de prvenir le cancer du colon, souvent diagnostiqu un stade avanc , a-t-il expliqu.

    ENDOSCOPIE DIGESTIVEDE NOUVELLES TECHNIQUES DEXPLORATION DISPONIBLES

    Pour la premire fois au Maroc, le Road Show organis travers lAfrique par lentreprise Philips Electronics, a fait escale jeudi 31 mai Casablanca, afi n de raffi rmer son engagement pour la sant en Afrique. Du Caire au Cap, de la mi-mai la mi-aot, traversant 17 villes et 11 pays, cette troisime dition met laccent sur la sant maternelle et infan-tile, conformment au quatrime et au cinquime objectifs du millnaire pour le dveloppement (OMD) pour 2015, mis par les Nations Unies. Selon l Or-ganisation mondiale de la sant, 8 millions denfants meurent chaque anne en Afrique et 350000 femmes dcdent suite des com-plications de grossesse ou daccouchement. Pourtant, quand la technologie est dispo-nible, ces chiff res peuvent tre amliors , assure Peter Van de Ven, general manager de Philips Healthcare en Afrique. Phi-lips sengage, au Maroc comme dans les 54 pays du march africain, pour la ralisation de ces OMD, en cooprant avec les gouver-nements et les parties prenantes, afi n de comprendre et rpondre aux besoins locaux, par des solutions adquates. Limportant rseau de partenariats pu-blics et privs reprsente en eff et un socle,

    permettant des projets grande chelle dans diff rents pays. Philips a notam-ment particip la rhabilitation des ser-vices de radiologie du CHU de Rabat, en fournissant les quipements, la maintenance et un programme de formation , rappelle Peter Van de Ven. Ce dernier aspect dsigne galement un point essentiel de lactivit de Philips en Afrique. La for-mation est la clef de vote pour atteindre les objectifs du millnaire. Nous accordons une grande importance la promotion du dveloppement du personnel mdical et pa-ramdical , a-t-il insist. Un dernier axe stratgique consiste largir et mettre disposition un portfolio de produits in-novants et de haute qualit. Cette anne, la caravane prsente la gamme de solu-tions ultrasons dimagerie ClearVue, et les moniteurs patients IntelliVue et leurs modules. Dans lide de promouvoir lal-laitement maternel, des produits de sur-veillance et dalimentation Philip Avent ont aussi t introduits, accompagns de formations leur usage, proposes grce aux divers partenariats (Plante Maman Bb, Goutte de Lait). Linitiative pour amliorer la nutrition infantile est apprciable car, au Maroc, seulement

    3 bbs de moins de 6 mois sur 10 sont exclusivement nourris au sein.

    CARAVANE POUR LA SANT MATERNELLE ET INFANTILELENGAGEMENT DE PHILIPS

    Peter VAN DE VEN, general manager de Philips Healthcare en Afrique.

  • 17Flash Sant

  • Flash Sant18

    La formation continue est reconnue comme tant obligatoire tout mdecin engag actualiser ses connaissances afi n de fournir les meilleurs soins possibles aux patients. Mais le terme dobligation na rien dimprieux lorsque forma-tion rime avec plaisir et bonne humeur. Lassociation du G11 a trouv la for-mule et organise deux fois par semaine (soit plus de 200 ce jour) des sances de formation animes par des intervenants qualifi s autour de divers thmes recou-vrant toutes les spcialits mdicales. Lassistance, compose de 22 membres fi xes, dont 11 sigeant au bureau, se runit ainsi depuis 2008 et ses activits, sous couvert dune constante modestie, sont nanmoins reconnues par la facult de mdecine de Casablanca (FMC), et primordialement par le professeur El Houssaine Louadi, ex doyen de la FMC et ministre de la Sant actuel, et approu-ves par la suite par les Nations Unies. Le secret dune telle assiduit rside dans un alliage dlments vous joindre lutile lagrable. La maison mre du G11, cadre de ces originales tables rondes, nest dj pas dpourvue de charme, et laccueil y est particulirement

    chaleureux. Les interventions prsentent une haute qualit denseignement et un contenu dun intrt sans cesse renou-vel. Si les spcialits majeures, telles que la cardiologie, la diabtologie ou la p-diatrie, y sont souvent tudies, les sp-cialits moins courantes -urgentologie, nutrition, infectiologie, mdecine phy-sique- ne sont pas laisses pour compte. Par ailleurs, chaque sance de formation est fi lme et conserve au sein dune im-portante mdiathque, riche mmoire de lassociation. Comme rcompense aux sances de travail, chaque table ronde est close par un dner rpondant la tradi-tion culinaire marocaine. Toutefois, le lien qui a maintenu et maintient encore la rgularit de ces runions, leur qua-lit et leur originalit, cest avant tout un lien humain, une relation damiti pro-fonde et de complicit solide entre les diff rents membres, mais aussi le partage dun mme souci pour le patient et dune mme conscience professionnelle et mo-rale. Un modle associatif saluer et dont la communaut mdicale peut sinspirer, lheure o le ministre de la Sant sou-haite donner toute son importance la formation mdicale continue.

    FORMATION CONTINUE LES TABLES RONDES DU G11

    Les XIXe Journes nationales de lAssociation marocaine de cardiologie (AMCAR), organises Agadir du 14 au 17 juin derniers, ont off ert aux 333 inscrits un tour dhorizon de lensemble de la cardiologie. Les thmes taient varis, de la cardiopathie ischmique lthique mdicale, et les salles nont pas dsempli. Nous avons trait de toute la cardiologie, quelle soit interventionnelle, mdicale ou chirurgicale , rapporte le Dr Soumaia Bensafi ddine, prsidente de lAMCAR. Au cours de la manifestation, les participants ont pu apprcier des ateliers pratiques de qualit, autour de lchodoppler cardiaque, lchovasculaire, les cardiopathies congnitales et la MAPA. De nombreux jeunes rsidents ont galement prsent leurs travaux et ont rvl une vritable excellence scientifi que , ajoute le Dr Bensafi ddine. Parmi une slection de 68 communications affi ches, 3 ont dailleurs t primes. Mais nous devons aussi saluer la prsence de sommits nationales et internationales, le soutien des sponsors, le travail de lagence organisatrice et de lhtel, car tous ont t la hauteur, et ce sont des dtails qui ont contribu faire de ces journes une russite tant scientifi que quorganisationnelle , explique la prsidente. Lvnement a galement accueilli lintervention du Pr Halima Benjelloun, prsidente de la Socit marocaine de cardiologie (SMC), qui a profi t de la prsence de nombreux confrres pour lancer le projet dun registre national des maladies cardiovasculaires. Ce projet, qui intresse tous les cardiologues, ncessitera leur participation et leur aide , souligne le Dr Bensafi ddine. Les journes se sont cltures par lannonce de la XXe dition, prvue Agadir du 30 mai au 2 juin 2013. LAMCAR organise dici l des assises mensuelles, dont les prochaines se tiendront le 26 juillet Casablanca autour du thme Cur et dpression, un atelier chocardiographie et chodoppler vasculaire au nombre de places limit, Marrakech, les 2 et 3 novembre, ainsi quune manifestation sur lchodoppler des cardiopathies congnitales, Mazagan, fi n novembre.

    XIXe JOURNES NATIONALES DE LAMCARUNE RUSSITE SCIENTIFIQUE ET ORGANISATIONNELLE

    Le dbat collectif autour des enjeux et perspectives de la biologie mdicale, organis linitiative du Conseil des pharmaciens biologistes et runissant les dpartements et instances concerns Rabat les 15 et 16 juin derniers, a ou-vert le dialogue et la rfl exion commune indispensable la consolidation de la profession au sein du systme de sant marocain.Sous forme dateliers, les travaux de ces premires assises biomdicales ont cer-n les principaux dfi s relever et pro-pos trois axes de recommandations au terme de la manifestation. En premier lieu, les participants ont point la r-partition gographique dsquilibre et le manque de coordination entre les

    secteurs public et priv . Le cadre juri-dique a galement fait lobjet de discus-sions et de suggestions lors du deuxime atelier, pour lvaluation des textes, leur adaptation, le comblement des vides juri-diques, leff ectivit des dispositions et la modernisation globale du cadre de la profession et de la pratique. Enfi n, les dbats ont mis en lumire la ncessit de crer une instance unifi e des biologistes mdicaux, dpassant lactuelle dispersion ordinale et dontologique afi n daboutir une convergence totale . La premire pierre est donc pose, mais la concerta-tion et la rfl exion entames lors de ces journes doivent dsormais se main-tenir, afi n daboutir une application concrte de ces recommandations.

    ASSISES NATIONALES DE BIOLOGIE MDICALE LE DIALOGUE EST OUVERT

  • 19Flash Sant

  • Flash Sant20

    Le Centre des jeunes dirigeants interna-tional (CJD International) a prsent le 22 juin dernier Casablanca un Serious Game sur le VIH destin sensibiliser les salaris et les dirigeants des trs pe-tites entreprises (TPE) et des petites et moyennes entreprises (PME) africaines sur le danger de ce virus. Dvelopp par lentreprise franaise Qoveo, ce jeu multi-plateformes se veut aussi un outil ludique et pdagogique visant combattre les cli-chs et les ides reues qui subsistent sur le VIH dans le monde de lentreprise. A travers ce jeu, nous ambitionnons de lutter contre la stigmatisation des sropositifs et contre les ides reues sur le VIH au sein des TPE et PME, qui reprsentent la grande majorit des entreprises en Afrique ,

    explique Zakaria Fahim, prsident du CJD International. Protger ses employs contre le sida permet par ailleurs dam-liorer la productivit de son entreprise, en vitant l absentisme li aux complications de cette pathologie , a-t-il ajout. Laction de ce jeu se droule dans une ville imagi-naire nomme Kuzaliwa sur laquelle sest abattu le fl au du sida. Le joueur endosse le rle dun rescap qui eff ectue un voyage dans le pass la recherche de solutions qui permettraient de protger la popu-lation de cette pathologie. Ce Serious Game est disponible gratuitement sur Internet et pourra tre bientt tlcharg sur les smartphones et les tablettes depuis ladresse suivante :http://preventionvih.qoveo.com/.

    Les services de Rhumatologie et de Mdecine Physique et de Radaptation du CHU Hassan II de Fs, en collaboration avec lassociation BALSAM pour la lutte contre le rhumatisme, ont organis le 3 juin dernier Fs la premire journe inter-rgionale dinformation et dducation sur la spondylarthrite. Ce rhumatisme infl ammatoire chronique touche essentiellement la colonne

    vertbrale et peut entraner des arthrites et des infl ammations des tendons et/ou des ligaments. Il peut galement avoir une incidence sur diff rents organes de lappareil locomoteur comme lil, le poumon et le cur. Le sujet jeune de sexe masculin est le plus touch par cette pathologie, qui se manifeste par des douleurs articulaires et une raideur avec perte de la mobilit. Grce aux confrences, animes par des

    rhumatologues et des spcialistes en mdecine physique et de radaptation, les patients atteints de spondylarthrite qui ont assist cette journe ont pu dcouvrir les mthodes de diagnostic et les traitements mdicamenteux de cette pathologie. Ils ont en outre t sensibiliss sur limportance de la mdecine physique et de radaptation dans la prise en charge de la spondylarthrite.

    LUTTE ANTI-VIH UN JEU POUR SENSIBILISER

    SPONDYLARTHRITE UNE JOURNE DE SENSIBILISATION FS

    Le recours la gntique dans ltablissement dun bilan de la surdit est une technique innovante qui permet aujourdhui dtablir un diagnostic plus prcis des maladies hrditaires et dviter des cas familiaux de surdit , explique le Pr Mustapha Detsouli, prsident de lAssociation marocaine dORL pdiatrique. Pour lassociation, organisatrice du 1er Symposium international sur la

    surdit des enfants, tenu du 15 au 16 juin Marrakech, il tait important de partager, avec tous les confrres prsents lors de lvnement, les nouveauts proposes en matire de prise en charge des enfants souff rant de surdits profondes. En eff et, au Maroc, la prise en charge des surdits profondes des enfants est confronte plusieurs diffi cults, notamment le retard du diagnostic par dfaut

    de dpistage et de sensibilisation de la population, le cot lev des prothses et des implants et le manque de comptences spcialises en orthophonie des enfants , prcise le spcialiste en ORL. Do limportance dlaborer un plan national de prise en charge de la surdit et de mettre en place un programme de dpistage systmatique la naissance, comme le sollicite le Pr Detsouli.

    SURDIT PROFONDE DES ENFANTSDU NOUVEAU EN MATIRE DE DPISTAGE

    Zakaria FAHIM, Prsident du CJD International.

  • 21Flash Sant 2222222222222222222222222222211111111111111111111111111111

  • Flash Sant22

  • Actu produits 23

    TETRALYSAL Laboratoires : GALDERMA Indications:Acn infl ammatoire svre et moyenne, composante des acns mixtes. Prsentation :Bote de 300 mg / 16 glules PPM 69,00 dhs

    NO-DOL FEN Laboratoires : SANOFI Indications:Traitement symptomatique des aff ections douloureuses dintensits lgre modre et/ou des tats fbriles. Prsentation :Bote de 200 mg / 30 comprims pelliculs PPM 23,50 dhs

    Les laboratoires Sothema ont le plaisir de vous informer que la spcialit 700 mg est dsormais disponible sur le march avec un nouveau packaging en botes de 30 et 100 comprims. 700 mg dont le principe actif est la Metformine embonate est un antidiabtique qui est indiqu en cas de : Diabte non acidoctosique, non

    insulinodpendant de ladulte (diabte de type II), en particulier avec surcharge pondrale, lorsque le rgime prescrit nest pas suffi sant pour rtablir lui seul lquilibre glycmique.

    Diabte insulinotrait en complment de linsulinothrapie : - dans le diabte de type I (DID) ; - dans le diabte de type II, en particulier en cas de surcharge pondrale importante associe une rsistance secondaire laction de linsuline.

    Dot dune effi cacit dmontre et dun bon profi l de tolrance, ce mdicament est effi cace la dose usuelle de 3 comprims par jour en 3 prises, matin, midi et soir, administrs au cours ou la fi n des repas. Au bout de 10 15 jours, la posologie sera adapte en fonction des rsultats biologiques.

    NOUVEAU PACKAGING700 MG

  • FONDAMENTAUX24

    ID - Q- Q- - EFC2 - - - - - 3- - 4q

    Les implants intraoculaires appartiennent, selon la directive europenne 93/42/CEE 1994, la classe II b des dispositifs mdicaux

    (dispositifs mdicaux invasifs striles utiliss long terme -dure suprieure 30 jours), et selon la classifi cation marocaine de la circulaire n 7 du 19 fvrier 1997, la catgorie des matriaux mdico-chirurgicaux, dabord chirurgicale.

    Des matriaux rigides aux matriaux souples Le PMMA (poly-mthyl-mthacrcytate) a t le premier matriau historiquement utilis, ds 1949, par Harold Ridley pour la fabrication dimplants intraoculaires. Ce matriau, rigide la temprature am-biante, appartient la famille des poly-mres acrylique[1,2].La chane carbone de base est lacrylate avec deux parties variables A et R qui conditionnent en grande partie les pro-prits physico-chimiques des polymres obtenus[1,2].Le mthacrylate est obtenu en remplaant sur le squelette une molcule dhydrogne par un groupe mthyl en position A, trans-formant ainsi lacrylate en mthacrylate.

    Le PMMA est un polymre dans lequel un groupe mthyl est rajout sur le m-thacrylate en position R[1,2].Le matriau obtenu est hydrophobe et rigide la temprature ambiante. Sa temprature de transition vitreuse (cest--dire la temprature laquelle un matriau passe de ltat rigide ltat souple) est de 100 Celsius[1,2]. Avec lessor des nouvelles techniques chirurgicales, telles la phaco-mulsi-fi cation par micro-inci-sion, les implants souples en acrylique se sont substitus aux implants classiques rigides en polymthylmtacrylique [10,11]. Les principaux mat-riaux souples sont des drivs acryliques ou des copolymres de silicone. Les siliconesLes implants souples en silicone ont t les premiers tre utiliss sur une grande chelle. Ils sont actuellement supplants par les drivs acryliques, quils soient

    hydrophiles ou hydrophobes[1,2].Le squelette de llastomre de silicone est constitu dune alternance datomes de silice et doxygne appele siloxane, sur laquelle des radicaux organiques peuvent tre placs. En fonction du degr de poly-

    mrisation des chanes de polysiloxane, on peut obtenir des huiles de silicone ou des lasto-mres[4]. Le poly (dimthyl si-loxane) (PDMS), ma-triau le plus ancien, comporte deux groupes mthyl placs sur chaque atome de silice[4].Afi n daccrotre lindice de rfraction, et donc diminuer lpaisseur des optiques, dautres las-tomres ont t labo-

    rs, remplaant certains groupes mthyl par des groupes phnyl, aboutissant au poly (dimthyl 0-diphnyl siloxane) (PDMDPS). Globalement, plus le ratio phnyl/mthyl est lev, plus lindice de rfraction lest galement[4].Les lastomres de silicone sont les seuls

    IMPLANTS INTRAOCULAIRES

    VERS LUTILISATION DE BIOMATRIAUX PLUS SOUPLES

    ET PLIABLES CARACTRISS PAR UNE GRANDE DIVERSIT ET DESTINS UN ORGANE TRS SENSIBLE, LES

    IMPLANTS INTRAOCULAIRES ONT CONNU UNE GRANDE VOLUTION, PARTICULIREMENT PAR LES BIOMATRIAUX UTILISS. MIEUX LES CONNATRE PERMETTRA AU PHARMACIEN DE MIEUX LES GRER TANT AU NIVEAU DE LAPPROVISIONNEMENT QUAU NIVEAU DE LA

    DISPENSATION, AFIN DE GARANTIR UN MAXIMUM DEFFICACIT ET DE SCURIT POUR LE PATIENT ET POUR LE MDECIN.

    Avec lessor des nouvelles techniques chirurgicales, les implants souples en acrylique se sont substitus aux implants rigides.

    Par Y. TADLAOUI1.2, A. BENNANA1.2, I. ZAKARIYA1, A. OUSAID2, J. ELHARTI2, A. BENMOUSSA2, J. LAMSAOURI2, J TAOUFIK2.

    1- Ple pharmacie de lHpital Militaire dInstruction Mohammed V Rabat2- Laboratoire de Chimie Thrapeutique, de Pharmacie Clinique et Hospitalire, Facult de Mdecine et de Pharmacie. Universit Mohammed V Soussi, Rabat

  • FONDAMENTAUX 25Mutesa

    STOP

    IDENTIFICATION DU MEDICAMENT Composition qualitative et quantitative:Pour 100 g de suspension buvable :- GEL DALUMINEQuantit correspondante en OXYDE DALUMINIUM..3,8g - OXYDE DE MAGNESIUM LEGER Quantit correspondante en OXYDE DE MAGNESIUM...1.35g- OXETACAINE ........0.187g- Excipient :......... q.s.q 100g Excipients effet notoire : Acide benzoque, glycrol, alcool thylique.Forme pharmaceutique et contenance :Suspension buvable, flacon de 200 ml.Classe pharmaco-thrapeutique: ANTI-ACIDE associ un anesthsique de contact (A : appareil digestif et mtabolisme)2- INDICATIONS THERAPEUTIQUES Traitement symptomatique des gastralgies des lacidit gastrique, notamment dans :- les maladies ulcreuses.- les hernies hiatales.- le reflux gastro-oesophagien.- les gastrites et gastro duodnites.- les dyspepsies accompagnant les troubles fonctionnels intestinaux, et le pyrosis. Traitement symptomatique des intoxications accidentelles dues aux produits acides ou corrosifs.3- CONTRE INDICATIONS Ce mdicament ne doit pas tre utilis dans les cas suivants : - Insuffisance rnale grave,- Antcdent dallergie lun des constituants.4-INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES : Ce mdicament ne doit gnralement pas tre utilis en association avec les quinidiniques. Les antiacides peuvent diminuer leffet de nombreux mdicaments. Par prcaution, il convient despacer les prises de 2 heures

    entre lantiacide et un autre mdicament.5-GROSSESSE ET ALLAITEMENT :Aucun effet nfaste na t rapport aprs de nombreuses annes dutilisation avec ce produit au cours de la grossesse. En consquence, MUTESA peut, dans les conditions normales dutilisation, tre prescrit au cours des deux derniers trimestres de la grossesse. Par mesure de prcaution, viter son utilisation au cours du premier trimestre de la grossesse et pendant lallaitement.Dune faon gnrale, il convient, au cours de la grossesse et de lallaitement, de toujours demander lavis de votre mdecin ou de votre pharmacien avant dutiliser un mdicament.6- COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT ?- Voie orale. - Agiter le flacon avant chaque utilisation Posologie : Deux cuillres caf par prise, au moment des douleurs. Aprs absorption de MUTESA, avaler rapidement un verre deau afin dviter lanesthsie des muqueuses buccales et de la glotte.Ne pas dpasser 6 prises par jour.7- EFFETS NON SOUHAITES ET GENANTSComme tout produit actif, ce mdicament peut, chez certaines personnes, entraner des effets plus ou moins gnants : Risque de diminution du taux de phosphore dans le sang, en cas dutilisation prolonge, Possibilit dallergie.8- CONSERVATION :Ne pas dpasser la date limite dutilisation figurant sur le conditionnement extrieur. 9- CONDITIONS DE DELIVRANCE Ce mdicament est inscrit en liste II.

    2 cuillres caf par prise, au moment des douleurs

    il est habituellement inutile de dpasser 6 prises par jour.

    Posologie :

    SYNTHEMEDIC

    Soulagement immdiat de la douleur gastrique et du pyrosis (RGO)

    Solution homogne

    Got agrable

    2 cuillres caf par prPosologie :

    omog

    agrable

    Reflux gastro-sophagien

  • FONDAMENTAUX26

    matriaux vritablement hydrophobes avec une teneur en eau gale zro. La temprature de transition vitreuse des si-licones est trs basse : infrieure -100C. Le matriau est donc souple la tempra-ture ambiante[1.4].Les drivs acryliquesCes matriaux drivent tous de lacrylate. Les diff rents radicaux qui y sont xs confrent alors aux biomatriaux gn-rs des proprits physiques et chimiques diff rentes. Par exemple, on obtient un matriau acrylique hydrophile pliable temprature ambiante tel que le polyHE-MA ou PHEMA en plaant en position adquate un groupement mthyl et un groupement hydroxythyl sur la chane acrylate[1,4]. linverse, en xant un groupement phnylthyl sur lacrylate, on obtient un acrylique hydrophobe souple[1,4].La temprature de transition vitreuse des implants acryliques souples est comprise entre celle du silicone et celle du PMMA.

    La biocompatibilit intraoculaireLa biocompatibilit des implants intra-oculaires est aujourdhui dfi nie par une srie de normes ISO, portant sur les bio-matriaux en gnral, et par une norme spcifi que (ISO/FDIS 11979-5- Im-plants ophtalmiques Lentilles intraocu-

    laires) laquelle se rfrent tous les fabri-cants de lentilles.Parmi les critres de biocompatibilit considrer fi gurent le respect de la bar-rire hmato-oculaire et le mtabolisme de la corne et du cristallin, linertie sur le plan biologique, labsence de risque dad-hsivit cellulaire, les qualits de surface, les qualits optiques (aussi parfaites que possible), et labsence de raction infl am-matoire ou cellulaire in situ. [2,4] Les critres physiques incluent la rsis-tance la traction, la stabilit dimension-nelle, la pliabilit, la rsistance aux d-chirures et la rsistance la strilisation (oxyde dthylne ou autoclave). [2,4] Enfi n, les implants doivent prsenter des proprits optiques de transparence, de rsolution optique, une absence de coloration dans le temps et fi ltrer les ul-traviolets [2,4], ainsi que des proprits chimiques relatives labsence de relar-gage, et la stabilit dans le temps (ab-sence de dgradation). [2,4]

    Quel implant et pour quelle indication ?Un implant intraoculaire, appel aussi lentille intraoculaire, est une lentille pr-vue pour tre place lintrieur de lil. Son site dimplantation peut tre en avant de liris, on parle dimplant de la chambre antrieure ou larrire de

    liris, dans lespace qui entoure le cris-tallin (limit par liris et le corps ciliaire). Cest limplant de la chambre postrieure [3,8].Le matriau utilis permet de diff ren-cier les implants rigides (non pliables, donc non injectables) des implants souples (pliables donc injectables via une cartouche dinjection ultrafi ne).Les implants sont composs dune op-tique centrale responsable de la vision et des haptiques permettant le maintien. Les optiques et les haptiques diff rent par les matriaux utiliss ainsi que leurs formes.On parle dimplant pour il aphaque pour designer lil qui a perdu son cris-tallin et pour lil phaque qui prserve toujours son cristallin.Les implants pour il aphaque Tableau (1)Utiliss pour le traitement de la cata-racte : opacifi cation totale ou partielle du cristallin avec comme symptmes une baisse dacuit visuelle progressive (voile, brouillard), blouissement et diplopie monoculaire[8].Le traitement de la cataracte est uni-quement chirurgical et consiste soit en [8,9] lextraction intra-capsulaire (extraction du cristallin dans sa totali-t), soit en lextraction extra-capsulaire galement appele phacomulsification (la capsule postrieure est conserve).

    CARACTRISTIQUES DES IMPLANTS POUR IL APHAQUE Lieu dimplantation Chambre antrieure

    (reprsente

  • FONDAMENTAUX 27PROGASTOmprazole 20 mg

    ..

    PHARMALaboratoires pharmaceutiquesKM 4, ANCIENNE ROUTE DE LAVIATION, TANGER, MAROC.

    bote de7glules

    bote de14 glules

    bote de28 glules

    - sophagite par RGO.

    - Ulcre duodnal.

    - Ulcre gastrique.

    - Prvention et traitement des lsions gastroduodnales induites par les AINS.

    PROGAST 20mg glules, Omprazole composition : chaque glule contient : Omprazole (DCI).. 20 mg. Excipient : saccharose, amidon de mas, mannitol, carboxymthylamidon de sodium, laurylsulfate de sodium, povidone, hypromellose, phtalate dhypromellose, huile de soja partiellement hydrogne, talc q.s .p. La glule est constitue de : glatine, oxyde de fer rouge/ jeune /noir (E-172), dioxyde de titane (E- 171). FORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : microgranules en glule, chaque tui contient un flacon de 7, 14 ou 28 glules. Activits : Omprazole agit par inhibition de la pompe protons de la cellule parital gastrique, rduisant ainsi la quantit dacide produite par lestomac. TITULAIRE : laboratoires IPHARMA, km 4, ancienne route de laviation Tanger, Maroc. INDICATIONS : adulte : - En association une bithrapie antibiotique, radication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcreuse gastroduodnale. - Ulcre duodnal volutif. - Ulcre gastrique volutif, - sophagite rosive, ou ulcrative symptomatique par reflux gastro-sophagien. traitement symptomatique du reflux gastro-sophagien associ ou non une sophagite, en cas de rsistance la posologie de 10 mg domprazole par jour.- Traitement dentretien des ulcres duodnaux chez les patients non infects par Helicobacter pylori ou chez qui lradication na pas t possible. traitement dentretien des sophagites par reflux gastro-sophagien.- Syndrome de Zollinger-Ellison. -Traitement des lsions gastroduodnales induites par les anti-inflammatoires non strodiens lorsque la poursuite des anti-inflammatoires est indispensable. traitement prventif des lsions gastroduodnales induites par les anti-inflammatoires non strodiens chez les patients risque (notamment ge suprieur 65 ans, antcdents d'ulcre gastroduodnal) pour lesquels un traitement anti-inflammatoire est indispensable. Enfants partir dun an: - sophagite rosive ou ulcrative symptomatique par reflux gastro-sophagien. CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilit lomprazole ou tout autre composant du mdicament. PRECAUTIONS DEMPLOI : ce mdicament vous a t prescrit pour un traitement prcis. Il ne faut pas ni le prendre pour un autre traitement sans avis mdical, ni le conseiller dautres personnes mme en cas de symptmes similaires. LISTE DES EXCIPIENTS A EFFET NOTOIRE : saccharose, mannitol, huile de soja partiellement hydrogne. MISE EN GARDE : grossesse et allaitement : Lusage de ce mdicament chez la femme enceinte ou allaitante ne doit tre envisag que si son administration est juge indispensable et aprs avis de votre mdecin. Sujets gs : Les indications et les posologies sont les mmes que celles recommandes chez ladulte. Enfants : les donnes sur lexprience de lusage de ce mdicament chez lenfant sont trs reduites. INTERACTIONS : Avant de commencer le traitement, signaler votre mdecin la prise de tout autre mdicament. - Ladministration de lomprazole peut influencer leffet de certains mdicaments tels que Diazpam, Warfarine, ou phnytoine, raison pour laquelle il peut savrer ncessaire que votre mdecin rduise la posologie. la prise danti-acides est possible pendant le traitement. - Le traitement nest pas affect par ladministration conjointe avec des anti-inflammatoires, des aliments ou dautres mdicaments. POSOLOGIES USUELLES, VOIE ET MODE DADMINISTRATION : Ce mdicament doit se prendre de prfrence le matin en avalant les glules en entier ou avec un peu de liquide. Toutefois, les patients qui prsentent des difficults de dglutition peuvent ingrer le contenu des glules ou le mettre en suspension dans un liquide tel que jus de fruits, yaourt, ou lait caill (la suspension devra tre prise avant 30 min). - Ulcre duodnal, ulcre gastrique, sophagite par reflux : en fonction de la gravit de lulcre ou de linflammation, la dose recommande est de 20- 40 mg (1-2 glules) par jour pendant 2 8 semaines. En traitement dentretien de lulcre duodnal ou de lsophagite par reflux, la dose est de 20 mg par jour pendant 6 12 mois. - Reflux gastro-sophagien symptomatique : la dose conseille est de 20 mg (1 glule) une fois par jour. - Ulcres gastriques, duodnaux ou lsions gastro- duodnales

    associes un traitement anti-inflammatoires non strodien (AINS) : la dose recommande est de 20 mg ( 1 glule) 1 fois par jour, pendant 4 - 8 semaines. syndrome de Zollinger-Ellison : la dose initiale recommande est de 60 mg (3 glules) par jour. Le mdecin adaptera la dose selon les besoins et tablira la dure du traitement. Ladministration dune dose dpassant 80 mg (4 glules) doit se faire en 2 prises par jour. - Ulcre duodnal et/ou gastrique associ Helicobacter pylori : la dose habituelle est de 40 mg (2 glules) une fois par jour, ou de 20 mg ( 1 glule) 2 fois par jour prendre en mme temps que les antibiotiques suivants : Omprazole plus 2 antibiotiques : Omprazole plus amoxicilline et clarithromycine, les deux, 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, omprazole plus clarithromycine et mtronidazole ( ou tinidazole) les deux 2 fois par jour pendant une semaine, ou bien, omprazole plus amoxicilline et mtronidazole, les deux, 3 fois par jour, pendant une semaine. Omprazole plus 1 antibiotiques : 40-80 mg dOmprazole (2-4 glules) par jour plus amoxicilline deux fois par jour, durant deux semaines. Ou bien, 40 mg dOmprazole (2 glules) par jour, plus clarithromycine 3 fois par jour pendant deux semaines. Dans le cas o les symptmes persistent aprs la fin du traitement, le mdecin devra valuer la ncessit de rpter ou de changer celui-ci. Enfants : 1 mg/kg/jour. Sujets gs : Lajustement de la dose nest pas ncessaire. Altration de la fonction rnale : Lajustement de la posologie en cas daltration de la fonction rnale nest pas ncessaire. Altration de la fonction hpatique : Une dose de 10 20 mg par jour est gnralement suffisante du fait de laugmentation de la bio-disponibilit et de la demi-vie plasmatique de lomprazole. Effets indsirables : LOmprazole est gnralement bien tolr. Les effets indsirables sont gnralement bnins et disparaissent larrt du traitement. Les effets indsirables suivants ont t enregistrs bien quaucune relation de cause effet nait t tablie : Maux de tte, diarrhe, constipation, douleur abdominale, nauses/vomissements et flatulence. Rarement ont t observs les cas suivants : Eruptions cutanes, dmangeaisons, urticaire, sensation dtouffement/fourmillement/engourdissement, malaises, insomnie, somnolence, vertige et malaise gnral. Des cas isols de photosensibilit, alopcie, faiblesse musculaire, douleur des articulations, confusion, agitation, dpression et hallucinations (principalement chez les patients gravement malades), scheresse buccale, inflammation buccale, infections fongiques gastro-intestinales, difficult dorientation/confusion/chute de conscience chez les patients souffrant de maladies hpatiques prexistantes, inflammation hpatique avec ou sans ictre, insuffisance hpatique, gyncomastie, troubles hmatologiques (leucopnie, thrombocytopnie, agranulocytose et pancytopnie), gonflement, fivre, sensation de malaise gnrale, oppression thoracique, inflammation rnale, augmentation de la sudation, trouble de la vision, altration du got. SIGNALEZ A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN LAPPARITION DE TOUT EFFET NON SOUHAITE ET GENANT QUI NE FIGURE PAS SUR CETTE LISTE. CONSERVATION : Maintenir le produit dans son flacon dorigine soigneusement ferm. Ne pas dpasser la date limite dutilisation indique en clair sur ltui.Les mdicaments doivent tre maintenus hors de porte des enfants.

    Principales indications :

    PROGAST (omprazole) est un inhibiteur spcifique de la pompe protons H+ K+ ATPase de la cellule paritale gastrique. Grce a son mcanisme daction (action au niveau de la phase terminale de scrtion):

    PROGAST diminue la scrtion dacide, quelleque soit la nature de la stimulation.

    La prise quotidienne unique de 20 mg de PROGAST provoque une inhibition rapide et efficace de la scrtion acide gastrique.

    PROGAST procure une diminution maintenue moyenne denviron 80% ds les premires 24 heures.

    PR

    OG

    AST

  • FONDAMENTAUX28

    TABLEAU (3)

    TABLEAU (2)

    Les implants pour il aphaque peuvent entraner des complications dont, parmi les plus frquentes, il est utile de citer linfl ammation de lil, linfection (en-dophtalmie), loedme de la corne, qui disparat gnralement assez vite, le d-collement de la rtine, laugmentation de la pression intraoculaire, le dplacement du cristallin artifi ciel, la chute partielle de la paupire suprieure, la perception de mouches volantes, une vision ddouble, une brlure rtinienne par lclairage au microscope opratoire, une sensibilit ac-crue la lumire, des halos colors durant la nuit et une hmorragie locale. [1,8,3]Implants pour il phaque[2,4]Tableau (2)Les implants pour lil phaque (qui

    garde son cristallin) sont utiliss lors des myopies fortes, suprieures -10 dioptries donc suprieures aux possi-bilits du LASIK, dune hypermtropie suprieure +6 dioptries, pour des pa-tients possdant une corne trop mince pour envisager un traitement par laser.

    De nouveaux types dimplantsTableau (3) sont galement proposs sur le march comme les implants surface asph-rique, les implants multifocaux, les implants accommodatifs et les implants toriques. [2,5.6]Les implants intraoculaires prsentent donc une grande diversit. Ils diffrent par leur site dimplantation (chambre

    antrieure, chambre postrieure, chambre pr-cristalline), la nature du biomatriau utilis, leur forme et leur utilisation pour un il phaque ou aphaque.Les biomatriaux ont volu paral-llement au dveloppement de nou-velles techniques chirurgicales, des im-plants rigides en PMMA aux implants acryliques souples pr-rechargs, per-mettant de rduire lincision et de b-nficier des avantages de la phacomul-sification par micro-incision. Des implants particuliers ont t ga-lement dvelopps (implant filtre de lumire bleue, implant surface asph-rique, implants multifocaux).

    CARACTRISTIQUES DES NOUVEAUX IMPLANTS

    Implants surface asphriqueIndication : cataracte associe une aberration sphrique. Principe : gomtrie particulire de limplant (moindre courbure priphrique) qui rduit thoriquement laberration sphrique.Objectifs : amlioration de la vision nocturne et de la sensibilit aux contrastes.

    Implants multifocaux

    Zones concentriques dpaisseurs diffrentes. Capables de diviser la lumire en deux faisceaux et de la focaliser sur le foyer proche et le foyer loign de la rtine.Avantages : permettent de pallier la presbytie. Inconvnients : blouissements ou halos lumineux.

    Implants accommodatifsIndication : cataracte associe la presbytie Implants accommodatifs, changement de courbure.Avantages thoriques importants, mais ncessit dune mise en uvre chirurgicale rigoureuse.

    Implants toriquesImplant torique de lil aphaque Indication : cataracte associe lastigmatismePrincipe : gnrer une irrgularit de courbure inverse de celle engendre par la corne (ces deux astigmatismes se neutralisent).

    CARACTRISTIQUES DES IMPLANTS POUR IL PHAQUEImplants clipps liris Implants appui irido-cornen Implants pr-cristalliniens

    Implants de chambre antrieure avec deux hpatiques dessines en pinces de crabe, pinant liris

    Implants de chambre antrieure avec appui sur langle irido-cornenImplants rigides (anses en Z) ou souples

    Implants de chambre postrieure Insertion entre liris et le cristallin

    1- Baillif.S, Ecochard.R, Hartmann.D, Freney.J, Kodjikian.L : Implant intraoculaire et chirurgie de la cataracte : comparaison de ladhsion bactrienne et du risque dendophtalmie, selon le biomatriau. Journal Franais dophtalmologie 2009, 32, P515-528.

    2- Ethgen-Bonnet.M, Wisniewski.S, Scwarcberg.J, Beretz.L : Revue des implants ophtalmiques , Le pharmacien hospitalier 2009, 44, P 75-85

    3- Site www.afssaps.sante.fr/htm/10/dm/sdm/implant_cristaliniens. Mise au point sur les implants intraoculaires monofocaux utiliss dans le traitement chirurgical de la cataracte. Rapport Afssaps/ HAS-Avril2008.

    4- Amzallag.T, Pynson.J : Biomatriaux dasn la chirurgie du cristallin, Journal franais dophtalmologie, 2007, 30, P 757-767

    5- Franchini.A, Compromise between spherical and chromatic abberation and depth of focus in aspheric intraocular lenses. J Cataract Refract Surg, 2007, 33, 497-509.

    6- Kumar BV, Phillips RP, Prasad S. Multifocal intraocular lenses in the setting of glaucoma. Curr Opin Ophthalmol 2007; 18:6266.

    7- Casto.LC, de Souza CE, Soriano ES, Mello Jr LA, Paranhos JrA, infl uence of blue light spectrum fi lter on short-wavelength and standard automated perimetrie. ARQ Bras Oftalmol 2006, 69, 725-729.

    8- Mullot.H, Perrot.A, Rigal-sastourn JC, Payen.C, Gentes.P: Revue des dispositifs mdicaux utiliss dans la chirurgie de la cataracte. Pharmacie Hospitalire 2005, 40, P 27-34.

    9- Tehrani.M, Dick. HB, Wolters.B, Pakula.T, Wolf.E: Materiel properties of various intraocular lenses in an experimental study. Ophtalmologica 2004, 218, P 57-63

    10- MilazzoS, Turut.P : Phacomulsifi cation. Edition technique Encycl Med Chir.Ophtalmologie 1993, 12, P 21-25

    11- Site internet www.snof.org/histoire/histcat.html.

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

  • FONDAMENTAUX 29

    Pour un maximum defficacit

    10 mg 20 mg Omprazole

    Direction Marketing : Jet Business Class Center, Sidi Marouf - Casablanca (Maroc) - Tl. : 0522 97 63 01 - Fax : 0522 97 63 04

    OM

    EGEN

    . 01.

    201

    2

    Omegen 10 mg et 20 mg : COMPOSITION ET PRESENTATION : Omprazole 10 mg et 20 mg. Excipients qsp une glule. Boite de 7, 14 et 28 capsules sous blister en ALU/ALU. PROPRIETES :Omegenphase terminale de scrtion permet de diminuer la scrtion dacide. INDICATIONS : Omegen 10 mg.

    de grade III ou IV. Omegen 20 mg. - Eradication de Helicobacter-pylori en cas de maladie ulcreuse gastroduodnale, en association une bithrapie antibiotique. - Ulcre duodnal ou gastrique volutif. - Oesophagite - Traitement dentretien des ulcres duodnaux et des oesophagites. - Syndrome de Zollinger-Ellison.- Prvention et traitement

    POSOLOGIE : Omegen 10 mg :

    III ou IV: 1 glule 10 mg par jour; cette posologie peut tre porte 20 mg si ncessaire. Omegen 20 mg. - Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcreuse gastro-duodnale: - Soit 1 glule matin et soir associe deux antibiotiques pendant 7 jours suivi par une glule par jour pendant 3 5 semaines supplmentaires. - Ulcre duodnal volutif: 1 glule par jour pendant 4 semaines. - Ulcre gastrique volutif: 1 glule par jour pendant 4 6 semaines. - Oesophagite: 1 glule par jour pendant 4 8 semaines.- Traitement dentretien des ulcres duodnaux et des oesophagites: 1 glule par jour.- Syndrome de Zollinger-Ellison: La posologie initiale recommande est de 3 glules une fois par jour. La posologie doit tre ajuste individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps que ncessaire cliniquement. Pour des posologies suprieures 4 glules par jour, la dose journalire devra tre divise et donne en 2 prises (matin et soir).- Traitement des lsions gastro-duodnales induites par les anti-

    : 1 glule par jour.PRECAUTIONS DEMPLOI :Utiliser ce mdicament avec prcaution chez lenfant. EN CAS DE DOUTE, NE PAS HESITER A DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES : Af IN DVITER DVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MDICAMENTS, IL f AUT SIg NALER SySTMATIq UEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS VOTRE MDECIN OU VOTRE PHARMACIEN. GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Par mesure de prcaution, il est prfrable de ne pas utiliser lomprazole pendant la grossesse. Ce mdicament ne doit pas tre utilis si vous allaitez. DUNE f ACON g ENERALE IL CONVIENT AU COURS DE LA g ROSSESSE OU DE LALLAITEMENT DE TOUJOURS DEMANDER LAVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN AVANT DUTILISER UN MDICAMENT. EFFETS SECONDAIRES : Lomprazole est gnralement bien tolr. Des nauses,

    CONSERVATION : Ne pas dpasser la date limite dutilisation indique en clair sur lemballage. Laboratoires g ENPHARMA. 254-260, Z.l. El Jadida Maroc.

  • UNIVERS PHARMA30

    A loccasion de la Journe internationale de lenfant africain (16 juin dernier), les laboratoires Sanofi ont marqu leur volont de contribuer lamlio-ration de la sant des enfants par le lancement de lInitiative pdiatrie en Afrique : Des enfants en bonne sant, des enfants heureux (Healthy children, Happy children). La sant de lenfant est une prio-rit pour lAfrique: un enfant sur quatre dans le monde est Africain et 50 % de la mortalit infantile mondiale surviennent dans ce continent. Sanofi est leader sur le continent africain, avec loff re de soins la plus large pour les enfants. LInitiative pdiatrie de Sanofi en Afrique rpond la volont forte de renforcer notre contribution et notre engagement pour la sant des plus jeunes , a d-clar Antoine Ortoli, senior vice-prsident intercon-tinental, oprations globales. La priorit de Sanofi est davoir une off re de soins toujours plus adapte et diver-sifi e de produits et de services destins aux professionnels de sant et au grand public. Cest en tant au plus prs des ralits locales que nous pouvons, ensemble, relever les grands dfi s de sant pdiatrique du continent. Dans le cadre de lInitiative pdiatrie, Sanofi prvoit de dvelopper son portefeuille de mdicaments et de vaccins en tenant compte des profi ls pidmio-logiques des pays et de participer lamlioration de laccs aux soins par une politique de prix diff rencis. Le deuxime axe de ce vaste programme concerne la formation des professionnels de sant (personnel mdical et paramdical) par la mise en place de pro-grammes de formation mdicale continue orien-ts sur la pdiatrie (vaccination et antibiothrapie, paludisme, pilepsie) et grce une meilleure cir-culation de linformation. Enfi n, des actions dinfor-mation et dducation destination du grand public seront dployes, notamment destination des mres, sur des thmes tels que la prise en charge de la douleur et de la fi vre, la prvention du paludisme chez les tout-petits, le diabte, lpilepsieUne initiative globale destine structurer, coordon-ner et enrichir les actions de Sanofi en Afrique avec pour objectif unique damliorer la sant de lenfant en Afrique.

    Pour la deuxime anne conscutive, la fi liale Afrique du Nord et de lOuest des laboratoires Merck Serono a octroy une bourse scientifi que Merck Serono Fertility Grant , afi n de soutenir les eff orts de recherche dans le domaine de la fertilit au Maghreb. Cette anne, le Maroc tait lhonneur, avec trois fi nalistes marocains, dont le laurat, le Professeur Yasser Ait Benkaddour, est issu du Centre hospitalier universitaire de Marrakech. La prsentation devant le jury et la remise des prix ont t eff ectues le 2 juin dernier, lors des Rencontres scientifi ques Merck Serono d-dies, comme ldition prcdente, la procration mdicalement assis-

    te (PMA), et enrichies cette anne dune session de formation sur la mthodologie de rdaction darticles scientifi ques. Une initiative justi-fi e, selon le Dr Karim Bendhaou, directeur gnral de la fi liale. A ce jour, la contribution de la communaut scientifi que rgionale reste en de de son potentiel. La mthodologie est aujourdhui bien codifi e et doit tre parfaitement matrise pour assurer un niveau de participation la hau-teur des standards internationaux . Lvnement sest tenu Istanbul (Turquie), alors que le congrs mon-dial de la fertilit Eshre (Euro-pean society of human reproduction and embryology) aura lieu du 1er au 4 juillet.

    SANT DE LENFANT EN AFRIQUELENGAGEMENT DE SANOFI

    FERTILITY GRANTLE MAROC LHONNEUR

    Les pharmaciens doffi cine, quils soient affi lis notre alliance ou dautres instances qui reprsentent notre profession, sont aujourdhui unanimes dnoncer la politique dexclusion suivie par le ministre de la Sant leur gard concernant la question de la politique du mdicament , explique Mohamed Haouachi, vice-prsident de lAlliance des syndicats des pharmaciens du sud. Les membres de cette instance, qui a tenu son assemble gnrale constitutive le 23 juin dernier Agadir, ont longuement dbattu de cette question, appelant le ministre de la Sant les impliquer davantage dans cette politique. Nous appelons le ministre de la Sant nous impliquer dans la nouvelle politique du mdicament, et surtout dans le systme de fi xation des prix. A ce jour, nous navons reu aucune proposition crite de la part du nouveau ministre de la Sant relative ce sujet. Si cette situation perdure, nous allons appeler une grve des pharmaciens doffi cine pour attirer lattention de notre ministre de tutelle sur le caractre urgent de nos revendications , affi rme M. Haouachi. La problmatique des mdicaments dispenss par les cliniques est un autre point longuement discut par les membres de cette alliance. Selon M. Haouachi, il sagit dune aberration de la loi 17-04 portant code du mdicament et de la pharmacie, quil convient de corriger durgence. Cette problmatique a t souligne par le ministre lui-mme. Elle constitue un handicap majeur qui vient sajouter la longue liste des maux dont souff re notre profession , prcise-t-il. Aujourdhui, nous ne voulons plus que les cliniques dispensent des mdicaments ambulatoires. Nous souhaitons que ces produits soient dlivrs uniquement par les offi cines. Pour cela, il est ncessaire que les articles de la loi 17-04, qui autorisent cette pratique, soient abrogs , ajoute-t-il.

    POLITIQUE DU MDICAMENTLES PHARMACIENS VEULENT TRE IMPLIQUS

  • UNIVERS PHARMA 31

  • UNIVERS PHARMA32

    Jcris Pour ne rien oublier de mon vcuAfi n dtre toujours ce quun jour je fus Ce quelle fut, mais aussi ce quelle est, Nadia Belad en tmoigne travers ses pomes quelle vient de publier dans un recueil intitul Balade avec ma muse . Pharmacienne de profession, cette passionne de littrature et de posie a franchi le pas pour devenir, son tour, auteure. Au fi l des 55 pomes qui constituent ce recueil, elle traduit ses penses dans un langage simple et fl uide, abordant des thmes aussi varis que lamour, la passion, la folie, la mlancolie, lenvie, loubli, la colre. Elle rend galement un profond hommage ses proches chez lesquels elle a puis, puise et puisera encore son inspiration.

    Organises du 1er au 2 juin, les journes Pharmaceutiques de Tanger ont t loccasion de faire le point sur la situation des pharmaciens doffi cine au Maroc et de soulever les nombreuses problmatiques auxquelles fait face cette catgorie de professionnels de la sant. Pour le Dr Haloui Ikbal, prsident du Syndicat des pharmaciens de Tanger, les pharmaciens doffi cine sont confronts aujourdhui plusieurs diffi cults qui menacent lavenir mme de leur profession. Notre profession souff re aujourdhui de nombreux maux.

    Le problme des circuits de distribution des mdicaments compte parmi les diffi cults majeures qui entravent l panouissement de nos offi cines. Beaucoup de mdicaments, notamment les vaccins pour enfant, qui doivent en principe tre vendus en offi cine, sont dispenss par des associations ou par certains cabinets mdicaux , a-t-il not. La baisse des prix des mdicaments est un autre problme dont souff rent les offi cinaux. La baisse des prix de certains mdicaments a aff ect signifi cativement le chiff re d aff aires des offi cines. Globalement, les pharmaciens ont enregistr une baisse

    de 10 20 % de leur chiff re d aff aires , a expliqu le Dr Haloui. Pour remdier cette situation, il prconise une valorisation du rle du pharmacien dans le systme de sant marocain. Le pharmacien ne doit plus tre peru comme un simple vendeur de mdicaments, mais comme un professionnel de la sant hautement qualifi qui joue un rle cl dans le systme de sant. Pour cela, il est ncessaire d tablir un vrai partenariat entre le ministre de la Sant et les offi cinaux qui tiendra compte des attentes des pharmaciens , a-t-il prcis.

    NADIA BELADUNE PHARMACIENNE PASSIONNE DE LITTRATURE

    JOURNES PHARMACEUTIQUES DE TANGERAPPEL UNE VALORISATION DU RLE DU PHARMACIEN

    Les laboratoires MSD ont t rcompenss par le prix belge Galien 2011 pour Victrelis, conjointement avec Janssen Pharmaceutical pour Incivo. Ces deux traitements, qui appartiennent une nouvelle classe dinhibiteurs de la protase du VHC, sont utiliss pour lutter contre lhpatite C chronique. Nous sommes trs heureux et honors de recevoir le trs convoit Prix Galien pour Victrelis, car il rcompense nos activits et nos eff orts dans le dveloppement de traitements innovants, a expliqu Vlad Hogenhuis, directeur gnral de MSD en Belgique et au Luxembourg. Depuis longtemps, il ny avait pas eu de vritables avances dans le traitement de lhpatite C chronique. Lintroduction de ce nouveau traitement innovant inaugure une nouvelle re dans

    la prise en charge thrapeutique de cette pathologie mortelle , a-t-il ajout. Victrelis, qui a reu lapprobation rglementaire europenne en juillet 2011, a t approuv en avril 2012 dans 42 pays dans le monde, y compris en Europe et au Canada. Ce mdicament est aujourdhui leader sur le march au Canada, au Royaume-Uni et en France, avec respectivement des parts de march de 78 %, 60 % et 54 %. Cr en Belgique en 1982 pour rcompenser linnovation et les recherches mdicales et scientifi ques exceptionnelles, le Prix Galien compte parmi les distinctions les plus prestigieuses dans lindustrie pharmaceutique et biochimique. Il est dcern chaque anne par un jury compos dminents spcialistes issus des universits les plus rputes.

    PRIX GALIEN 2011 MSD RCOMPENS POUR VICTRELIS

  • UNIVERS PHARMA 33

  • UNIVERS PHARMA34

    Nouvelle politique de sant : quel avenir pour le pharmacien doffi -cine ? Tel a t le thme de la VIe Journe pharmaceutique de la province de Settat, organise le 9 juin dernier Settat. La question de laccs aux mdicaments a t au cur des dbats lors de cet v-nement pharmaceutique. Pour les participants, cet accs reste tribu-taire de nombreux lments, notamment laugmentation du pouvoir dachat des citoyens et la gnralisation de la couverture mdicale. Selon lAgence nationale de lassurance maladie, le Marocain consomme en moyenne 340 DH de mdicaments par an. Cela sexplique par le faible pouvoir dachat des citoyens et par linsuffi sance de la couverture mdi-cale , explique le Dr Saadia Motaouakkil, prsidente du Syndicat des pharmaciens de Settat. La promotion du mdicament gnrique est une autre solution voque lors de cette journe pour encourager laccs aux mdicaments. Selon le Dr Motaouakkil, cette promotion passe ncessairement par lincitation et la motivation du pharma-cien. En octroyant le droit de substitution et en augmentant la marge de bnfi ce sur le gnrique, nous motiverons davantage le pharmacien et lui viterons dtre pnalis par la baisse de ses revenus , a-t-elle prcis.

    Dautres recommandations relatives laccs aux mdicaments ont t mises lors de cet vnement, notamment la ncessit de rviser les textes de loi qui rgissent la profession pour les adapter la ralit du secteur. Le pharmacien marocain, qui est un acteur incontournable dans le systme de la sant, ne peut aujourdhui accompagner la politique daccs au mdicament et les mutations quelle risque dengendrer sans que les textes relatifs lexercice de sa profession ne soient ractualiss, notam-ment les dcrets sur les dispositifs mdicaux , note le Dr Motaouakkil.

    VIe JOURNE PHARMACEUTIQUE DE LA PROVINCE DE SETTATDES RECOMMANDATIONS POUR AMLIORER LACCS AU MDICAMENT

    Le thme des essais cliniques a t au centre des dbats lors des VIe Journes de lAssociation marocaine des pharmaciens du sec-teur public. Organis Rabat du 8 au 9 juin, cet vnement a per-mis de souligner limportance de laspect thique dans les essais cliniques raliss au Maroc, pays o ce type de recherche est en-core au stade embryonnaire. Un projet de loi sur la protection des personnes participant aux recherches biomdicales est en passe dtre adopt. Il vient combler le vide juridique et devrait ouvrir la voie une rglementation plus complte relative aux recherches biomdicales. Cette nouvelle loi rglementera toutes les recherches biomdicales ralises au Maroc. Elle permettra, dune part, de pro-tger les personnes qui prennent part aux essais cliniques et dautre

    part, de promouvoir la recherche biomdicale au Maroc , explique le Dr Abdelhakim Zalim, prsident de lAssociation marocaine des pharmaciens du secteur public. Grce ce nouveau cadre juri-dique, le Maroc pourra dvelopper ses propres recherches biomdicales en vue de mettre au point de nouvelles thrapies innovantes , a-t-il ajout. Plusieurs recommandations relatives cette question ont t par ailleurs labores lors de cette journe. Les participants ont ainsi appel renforcer la composition de la commission qui statue sur loctroi de lautorisation des essais cliniques par des experts en la matire et ont insist sur la ncessit dattribuer le secrtariat de la dite commission la direction du Mdicament et de la Pharmacie du ministre de la Sant.

    Lanalyse des rsultats de ltude SHIFT a conduit lAgence europenne du mdicament indiquer livabradine dans le traitement de linsuffi sance cardiaque en association avec le traitement standard. Cette tude de grande envergure -elle a concern 6 558 patients dans 37 pays- a permis de constater que le groupe de patients ayant reu livabradine a prsent une rduction signifi cative la fois de la survenue dun premier vnement cardiaque (- 18 %), du risque de dcs par insuffi sance cardiaque (- 26 %), ainsi que du risque dhospitalisation pour aggravation de linsuffi sance cardiaque (- 26 %). Pour le Pr Ahmed Bennis, cardiologue et membre de la Socit marocaine de cardiologie, cet

    largissement du champ dapplication de livabradine constitue une importante nouveaut thrapeutique dans la mesure o il a t prouv que ce mdicament agit en diminuant uniquement la frquence cardiaque (le pouls) sans abaisser la tension artrielle du malade, contrairement aux autres mdicaments conventionnels. Livabradine simpose actuellement en tant que mdicament prometteur dans le traitement de linsuffi sance cardiaque. Au Maroc, cette nouvelle indication sera, pour les mdecins spcialistes, synonyme de nouvel espoir dans lamlioration la fois de la prise en charge de ce problme de sant publique, et de lamlioration de la qualit de vie des malades qui en sont atteints.

    ESSAIS CLINIQUESUNE LOI BIENTT ADOPTE

    INSUFFISANCE CARDIAQUEDU NOUVEAU DANS LE TRAITEMENT

    Lavenir de la pharmacie inquite les professionnels.