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LE NOUVELLISTE JEUDI 5 JUILLET 2012 8 MONTHEY RÉGION L’assemblée primaire de la commune d’Evionnaz a accepté lundi soir à l’unanimité les comp- tes 2011 qui bouclent sur une marge d’autofinancement de plus de 910 000 francs. «Ce résultat est bien supérieur aux prévisions», souligne le pré- sident Gilbert Jacquemoud. Qui avance plusieurs explica- tions: «Les recettes fiscales sont meilleures qu’espéré, notamment au niveau des personnes physi- ques. Ceci est dû à la croissance régulière de notre population. Par ailleurs, nous avions fait preuve de prudence au moment de l’élaboration du budget car nous ne connaissions pas les ré- percussions des allégements fis- caux décidés au niveau canto- nal.» Les charges ont, quant à elles, été bien contrôlées et sont infé- rieures de 90 000 francs par rap- port à celles planifiées. Autre élément particulier que met en avant le chef de l’Exé- cutif: 230 000 francs d’amortis- sements extraordinaires ont pu être effectués grâce à la dissolu- tion de réserves sur les impôts des personnes morales et d’une provision liée aux travaux du quartier Sous-Ville (la facture fi- nale s’étant avérée inférieure de 38 500 francs à celle program- mée). Les investissements ont été li- mités au strict nécessaire «car au moment de l’élaboration du budget 2011, nous ne connaissions pas l’impact des négociations menées avec BASF au sujet de l’imposition de l’entreprise. Et nous n’avons pas de travaux urgents à réaliser», précise Gilbert Jacquemoud. 94 000 francs nets ont été enga- gés pour l’entretien de bâtiments communaux et du réseau rou- tier, ainsi que pour la création d’une provision de 10 000 francs en vue de la réfection du chemin d’accès à l’alpage de Susanfe. Ces travaux seront réalisés cet été. A noter que l’endettement de la commune a passablement dimi- nué. La dette nette par habitant est passée de 2381 francs en 2010 à 1555 francs à fin 2011. LMT ÉVIONNAZ Bon exercice comptable en 2011. Des investissements limités CHIFFRES-CLÉS 5,328 millions Recettes de fonctionnement 4,411 millions Charges de fonctionnement 916 700 francs Marge d’autofinancement 94 300 francs Investissements nets 1555 francs. Dette nette par habitant La place du village de Morgins accueillera ce samedi 7 juillet le premier Salon de la santé par les plantes. Diverses activités per- mettront au public de (re)décou- vrir leurs effets thérapeutiques et cosmétiques. «Le thème de la mé- decine douce et alternative est en vogue», explique Julie Sacoun, de Morgins Tourisme. «Et à proxi- mité du village, on trouve une flore alpine plutôt riche. A partir d’acti- vités ludiques, on vise à faire décou- vrir un autre mode de consomma- tion. » Dès 10 h 30, sept conférences se dérouleront à l’Hôtel Helvétia, dont celle de François Couplan, parrain de cette édition. Cet eth- nobotaniste franco-suisse est ré- puté pour sa connaissance, à l’échelle mondiale, des utilisa- tions traditionnelles des plantes. Divers ateliers pratiques offri- ront des initiations à la fabrica- tion de cosmétiques, à l’aroma- thérapie, ou encore aux massa- ges aux huiles essentielles. Des randonnées thématiques permettront de découvrir les plantes sauvages alpines à dégus- ter, les herbes médicinales et la préparation d’élixirs. Et des ex- posants présenteront leurs pro- duits. En cas de mauvais temps, le Salon se tiendra à la salle de la Jeur. Si son accès est gratuit, les activités sont payantes. BG MORGINS Médecine alternative, ateliers et randonnées. Le salon des bonnes plantes Des ateliers pratiques permettront de s’exercer à la préparation d’élixirs. DR COLLOMBEY Open Air à la Meunière Avis aux cinéphiles et aux ama- teurs de soirées d’été en plein air: le centre La Meunière, à l’occa- sion de son 20 e anniversaire, or- ganise une projection open air. Celle-ci aura lieu ce vendredi 6 juillet dès 21 h 30, sur les murs du bâtiment à Collombey. Au pro- gramme: «Complice d’un jour», de Véronica Duport, et «Grand comme une montagne», de Nadejda Magnenat. Ces deux courts métrages ont été réalisés dans le cadre d’un concours pour les 10 ans de la FOVAHM. S’en suivra «Yo, También», un film d’Àlvaro Pastor et Antonio Na- harro en VO sous-titrée, déjà pri- mé à plusieurs reprises. Pour cette soirée, La Meu- nière, associée au tea-room qui occupe aussi ses murs, propose- ra aux visiteurs un assortiment de pâtisseries tout droit sorties de leur atelier du pain, ainsi qu’une raclette. Pour mémoire, le centre intègre des tra- vailleurs en situation de handi- cap dans le village et fait con- naître leur potentiel aux habi- tants. «Tous les produits vendus au tea-room sont faits maison, nous essayons d’avoir un travail toujours varié et qui répond le mieux possible aux demandes des clients», explique Pierre- Etienne Mouchet, responsable de l’atelier protégé. En cas de mauvais temps, la soirée sera reportée au vendredi 13 juillet. OB VAL-D’ILLIEZ Rock-Blues. VLCC tourisme organise un concert-apéro gratuit ce vendredi 6 juillet dès 18 h sur la terrasse du restaurant Le Communal, sur la place du village, avec le groupe Blues-Rock PB Blue. VILLARS Star Party. Observation du ciel ce samedi 7 juillet dès 19h à l’observatoire Kalouti de l’Aiglon Collège. Infos: 024 495 32 32. MÉMENTO MONTHEY Grâce à un nouveau partenariat, les ateliers Saint-Hubert développent leur activité dans le recyclage de cartouches d’imprimantes. Un duo qui fait couler de l’encre LISE-MARIE TERRETTAZ Depuis 1998, les ateliers Saint- Hubert de Monthey – qui em- ploient des personnes en situa- tion de handicap – sont actifs dans la récupération et le recy- clage des consommables d’impri- mantes, principalement le net- toyage et le remplissage des car- touches (toners puis jets d’encre). Au fil des ans, cette production s’est heurtée à une double diffi- culté: d’une part, les «pièges» (puces, messages d’alerte…) in- troduits par les fabricants, qui compliquent le travail. D’autre part, la multiplication des pro- duits proposés sur le marché: «Ceci a entraîné un fractionne- ment de la demande qui nous a contraints à proposer une très large gamme», explique Bernard Voeffray. Avec pour consé- quence, outre le fait de devoir disposer de stocks importants, l’obligation de travailler à l’unité ou en petites séries. «Devoir pas- ser incessamment d’un modèle à l’autre était un inconvénient ma- jeur. Nous ne parvenions plus à ga- rantir une qualité suffisante. A terme, nous risquions de perdre nos clients», poursuit le respon- sable régional. 45 000 pièces par année Pour contourner le problème et garantir la pérennité de l’acti- vité, une nouvelle collaboration a été mise en place avec la socié- té Inko Service, active dans le re- cyclage et la commercialisation de consommables d’impriman- tes. «Nous travaillons ensemble déjà depuis 2008», précise son di- recteur Fabrice Serey. «Depuis, nos relations ont évolué, passant du rang de client - fournisseur à ce- lui de partenaires. » Deux ans ont été nécessaires pour atteindre une bonne effica- cité. «Nous nous concentrons sur quatre à cinq modèles les plus ré- pandus, de manière à pouvoir éla- borer des procédures claires pour les opérations de nettoyage, rem- plissage et changement de la puce», précise Bernard Voeffray. Quatre à cinq personnes sont désormais employées à ces tâ- ches, pour une capacité de 45 000 pièces par année. «Et une marge de progression existe. » Avantages mutuels Les deux partenaires trou- vent un avantage mutuel dans cette relation. «Chacun se spé- cialise dans ce qu’il sait faire. Nous assumons la recherche et le développement, les achats et la vente. Les ateliers Saint-Hubert se chargent de la production, pour laquelle ils ont un savoir- faire indéniable», souligne Fa- brice Serey. Et Yvan Rebord, directeur de la Fondation foyers-ateliers Saint- Hubert, de compléter: «En pro- duisant exclusivement pour Inko, nous profitons de sa force com- merciale et de son organisation lo- gistique. » Autre intérêt pour l’institution: la nouvelle impulsion donnée à la boutique située dans les lo- caux de l’avenue du Simplon à Monthey 100 (voir ci-contre). «Au final, nous sommes plus ra- tionnels, nous satisfaisons mieux nos clients tout en innovant dans notre but social de réintégration professionnelle», conclut le direc- teur. Aux ateliers Saint-Hubert de Monthey, quatre à cinq employés se chargent du nettoyage, du remplissage et du changement de la puce sur les cartouches à recycler. CLERC En plus de collaborer au niveau de la fabrication, les deux partenaires ont décidé d’étendre la démarche à la vente. Un nouveau magasin a ainsi été ouvert au rez-de- chaussée de l’avenue du Simplon, dans la boutique où Saint-Hubert proposait jusqu’ici les pièces en bois, en porcelaine ou en céramique issues des ateliers de la fondation. «Désormais, nous y vendons aussi les car- touches rechargées ainsi que des cartouches originales. Ces biens de consommation peuvent faire office de pro- duits d’appel et nous permettre de valoriser nos autres productions», détaille Bernard Voeffray. Trois employées de Saint-Hubert ont été formées à la vente. Elles s’ap- puient sur un support technique mis en place avec Inko: «En cas de problème lors des contacts avec la clientèle (particuliers ou entreprises), nos vendeuses peuvent obtenir une réponse immédiate puisqu’elles sont en re- lation permanente avec la société, grâce à un système de caméras et de communication. Ceci nous permet de proposer une solution. Aujourd’hui, celui qui vient chez nous repart avec une cartouche!» LMT UN MAGASIN À L’AVENUE DU SIMPLON nc - nv

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LE NOUVELLISTE JEUDI 5 JUILLET 2012

8 MONTHEY RÉGION

L’assemblée primaire de lacommune d’Evionnaz a acceptélundisoiràl’unanimitélescomp-tes 2011 qui bouclent sur unemarge d’autofinancement deplus de 910 000 francs.

«Ce résultat est bien supérieuraux prévisions», souligne le pré-sident Gilbert Jacquemoud.Qui avance plusieurs explica-tions: «Les recettes fiscales sontmeilleures qu’espéré, notammentau niveau des personnes physi-ques. Ceci est dû à la croissancerégulière de notre population.Par ailleurs, nous avions faitpreuve de prudence au momentde l’élaboration du budget carnous ne connaissions pas les ré-percussions des allégements fis-caux décidés au niveau canto-nal.»

Les charges ont, quant à elles,été bien contrôlées et sont infé-rieures de 90000 francs par rap-port à celles planifiées.

Autre élément particulier quemet en avant le chef de l’Exé-cutif: 230 000 francs d’amortis-sements extraordinaires ont puêtre effectués grâce à la dissolu-tion de réserves sur les impôtsdes personnes morales et d’uneprovision liée aux travaux duquartier Sous-Ville (la facture fi-

nale s’étant avérée inférieure de38 500 francs à celle program-mée).

Les investissements ont été li-mités au strict nécessaire «car aumomentde l’élaborationdubudget2011, nous ne connaissions pasl’impact des négociations menéesavec BASF au sujet de l’impositionde l’entreprise. Et nous n’avons pasde travaux urgents à réaliser»,précise Gilbert Jacquemoud.94 000 francs nets ont été enga-géspour l’entretiendebâtimentscommunaux et du réseau rou-tier, ainsi que pour la créationd’une provision de 10 000 francsen vue de la réfection du chemind’accès à l’alpage de Susanfe. Cestravaux seront réalisés cet été.

Anoterque l’endettementde lacommune a passablement dimi-nué. La dette nette par habitantest passée de 2381 francs en2010 à 1555 francs à fin 2011.� LMT

ÉVIONNAZ Bon exercice comptable en 2011.

Des investissements limitésCHIFFRES-CLÉS

5,328 millions Recettesde fonctionnement

4,411 millions Chargesde fonctionnement

916700 francsMarge

d’autofinancement

94300 francsInvestissements

nets

1555 francs. Dette nettepar habitant

La place du village de Morginsaccueillera ce samedi 7 juillet lepremier Salon de la santé par lesplantes. Diverses activités per-mettront au public de (re)décou-vrir leurs effets thérapeutiques etcosmétiques. «Le thème de la mé-decine douce et alternative est envogue»,expliqueJulieSacoun,deMorgins Tourisme. «Et à proxi-mité du village, on trouve une florealpine plutôt riche. A partir d’acti-vités ludiques,onviseà fairedécou-vrir un autre mode de consomma-tion.»

Dès 10h30, sept conférencessedérouleront à l’HôtelHelvétia,dont celle de François Couplan,parrain de cette édition. Cet eth-nobotaniste franco-suisse est ré-puté pour sa connaissance, àl’échelle mondiale, des utilisa-tions traditionnelles des plantes.

Divers ateliers pratiques offri-ront des initiations à la fabrica-tion de cosmétiques, à l’aroma-

thérapie, ou encore aux massa-ges aux huiles essentielles.

Des randonnées thématiquespermettront de découvrir lesplantes sauvages alpines à dégus-ter, les herbes médicinales et la

préparation d’élixirs. Et des ex-posants présenteront leurs pro-duits. En cas de mauvais temps,le Salon se tiendra à la salle de laJeur. Si son accès est gratuit, lesactivités sont payantes.� BG

MORGINS Médecine alternative, ateliers et randonnées.

Le salon des bonnes plantes

Des ateliers pratiques permettront de s’exercer à la préparation d’élixirs. DR

COLLOMBEYOpen Airà la Meunière

Avis aux cinéphiles et aux ama-teurs de soirées d’été en plein air:le centre La Meunière, à l’occa-sion de son 20e anniversaire, or-ganise une projection open air.Celle-ci aura lieu ce vendredi 6juilletdès21h30,sur lesmursdubâtiment à Collombey. Au pro-gramme: «Complice d’un jour»,de Véronica Duport, et «Grandcomme une montagne», deNadejda Magnenat. Ces deuxcourts métrages ont été réalisésdans le cadre d’un concours pourles 10 ans de la FOVAHM. S’ensuivra «Yo, También», un filmd’Àlvaro Pastor et Antonio Na-harro en VO sous-titrée, déjà pri-mé à plusieurs reprises.

Pour cette soirée, La Meu-nière, associée au tea-room quioccupe aussi ses murs, propose-ra aux visiteurs un assortimentde pâtisseries tout droit sortiesde leur atelier du pain, ainsiqu’une raclette. Pour mémoire,le centre intègre des tra-vailleurs en situation de handi-cap dans le village et fait con-naître leur potentiel aux habi-tants. «Tous les produits vendusau tea-room sont faits maison,nous essayons d’avoir un travailtoujours varié et qui répond lemieux possible aux demandesdes clients», explique Pierre-Etienne Mouchet, responsablede l’atelier protégé.

En cas de mauvais temps, lasoirée sera reportée au vendredi13 juillet.� OB

VAL-D’ILLIEZRock-Blues. VLCC tourismeorganise un concert-apérogratuit ce vendredi 6 juillet dès18 h sur la terrasse durestaurant Le Communal, sur laplace du village, avec le groupeBlues-Rock PB Blue.

VILLARSStar Party. Observation duciel ce samedi 7 juillet dès 19h àl’observatoire Kalouti de l’AiglonCollège. Infos: 024 495 32 32.

MÉMENTO

MONTHEY Grâce à un nouveau partenariat, les ateliers Saint-Hubert développent leur activitédans le recyclage de cartouches d’imprimantes.

Un duo qui fait couler de l’encreLISE-MARIE TERRETTAZ

Depuis 1998, les ateliers Saint-Hubert de Monthey – qui em-ploient des personnes en situa-tion de handicap – sont actifsdans la récupération et le recy-clage des consommables d’impri-mantes, principalement le net-toyage et le remplissage des car-touches(tonerspuis jetsd’encre).

Au fil des ans, cette productions’est heurtée à une double diffi-culté: d’une part, les «pièges»(puces, messages d’alerte…) in-troduits par les fabricants, quicompliquent le travail. D’autrepart, la multiplication des pro-duits proposés sur le marché:«Ceci a entraîné un fractionne-ment de la demande qui nous acontraints à proposer une trèslarge gamme», explique BernardVoeffray. Avec pour consé-quence, outre le fait de devoirdisposer de stocks importants,l’obligation de travailler à l’unitéou en petites séries. «Devoir pas-ser incessamment d’un modèle àl’autre était un inconvénient ma-jeur. Nous ne parvenions plus à ga-rantir une qualité suffisante. Aterme, nous risquions de perdrenos clients», poursuit le respon-sable régional.

45000 pièces par annéePour contourner le problème

et garantir la pérennité de l’acti-vité, une nouvelle collaborationa été mise en place avec la socié-té Inko Service, active dans le re-cyclage et la commercialisationde consommables d’impriman-tes. «Nous travaillons ensembledéjàdepuis2008»,précisesondi-recteur Fabrice Serey. «Depuis,nos relations ont évolué, passantdu rang de client - fournisseur à ce-lui de partenaires.»

Deux ans ont été nécessairespour atteindre une bonne effica-cité. «Nous nous concentrons surquatre à cinq modèles les plus ré-pandus, de manière à pouvoir éla-borer des procédures claires pour

les opérations de nettoyage, rem-plissageetchangementde lapuce»,précise Bernard Voeffray.

Quatre à cinq personnes sontdésormais employées à ces tâ-ches, pour une capacité de

45000 pièces par année. «Et unemarge de progression existe.»

Avantages mutuelsLes deux partenaires trou-

vent un avantage mutuel dans

cette relation. «Chacun se spé-cialise dans ce qu’il sait faire.Nous assumons la recherche et ledéveloppement, les achats et lavente. Les ateliers Saint-Hubertse chargent de la production,

pour laquelle ils ont un savoir-faire indéniable», souligne Fa-brice Serey.

Et Yvan Rebord, directeur de laFondation foyers-ateliers Saint-Hubert, de compléter: «En pro-duisant exclusivement pour Inko,nous profitons de sa force com-merciale et de son organisation lo-gistique.»

Autre intérêtpour l’institution:la nouvelle impulsion donnée àla boutique située dans les lo-caux de l’avenue du Simplon àMonthey 100 (voir ci-contre).«Au final, nous sommes plus ra-tionnels, nous satisfaisons mieuxnos clients tout en innovant dansnotre but social de réintégrationprofessionnelle»,conclut ledirec-teur.�

Aux ateliers Saint-Hubert de Monthey, quatre à cinq employés se chargent du nettoyage, du remplissage et du changement de la pucesur les cartouches à recycler. CLERC

En plus de collaborer au niveau de la fabrication, lesdeux partenaires ont décidé d’étendre la démarche à lavente. Un nouveau magasin a ainsi été ouvert au rez-de-chaussée de l’avenue du Simplon, dans la boutique oùSaint-Hubert proposait jusqu’ici les pièces en bois, enporcelaine ou en céramique issues des ateliers de lafondation. «Désormais, nous y vendons aussi les car-touches rechargées ainsi que des cartouches originales.Ces biens de consommation peuvent faire office de pro-duits d’appel et nous permettre de valoriser nos autres

productions», détaille Bernard Voeffray. Trois employéesde Saint-Hubert ont été formées à la vente. Elles s’ap-puient sur un support technique mis en place avec Inko:«En cas de problème lors des contacts avec la clientèle(particuliers ou entreprises), nos vendeuses peuventobtenir une réponse immédiate puisqu’elles sont en re-lation permanente avec la société, grâce à un systèmede caméras et de communication. Ceci nous permet deproposer une solution. Aujourd’hui, celui qui vient cheznous repart avec une cartouche!»� LMT

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