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novembre-dcembre 200770

SANT

Mme si fabricants et gouvernements persistent minimiser

limpact des technologies sans fil sur notre sant,les pathologies, les chiffres et les tudes sont l pour dnoncer

le contraire : le rayonnement lectromagntique des tlphones

portables, antennes-relais et autres appareils lectriques

bouleversent nos systmes hormonaux,

nos changes intercellulaires et mme notre ADN

via des processus aujourdhui clairement identifis.

Il y a plus de dix ans, jcrivais dans NEXUS mon premier article dnonant la pres-cription dbride de lhormonothrapie substitutive et des contraceptifs oraux. Onsait dsormais que ces mdicaments sont responsables de pathologies et de dcs denombreuses femmes travers le monde. Toutes ces annes, jai poursuivi mes recher-ches et constat la dsinformation entourant la question de la sant hormonale desfemmes. Jai dcouvert au passage un puissant perturbateur endocrinien : llectropol-lution et ses effets dsastreux sur les systmes hormonaux des hommes et des femmesdaujourdhui.

De llectricit au WifiLanne 1879, celle o Thomas Edison a prsent sa premire ampoule lectrique, a mar-qu les esprits. Le filament incandescent de cette ampoule a littralement rvolutionn lemonde. Lge de llectricit tait n. Impossible aujourdhui dimaginer vivre sans cette

source dnergie, sans parler des multiples technologies et appareils facilitant la viequelle a engendrs. Toutefois, mme le gnie dEdison naurait pu prvoir les immen-

ses consquences de sa dcouverte sur la sant.Lignes lectriques, metteurs, cbles lectriques et appareils lectromnagers g-nrent des champs lectriques et magntiques, lignes de force invisibles entouranttout appareil lectrique. Notre amour de llectricit nous vaut aujourdhui dtreencercls dondes dnergie, appeles rayonnement lectromagntique (REM), quelon estime cent deux cents millions de fois plus importantes quil y a cent ans.

Le problme est aggrav par lexplosion de la technologie sans fil : tlphones porta-bles, Bluetooth, PDA (assistants numriques personnels), Internet sans fil, Wifi (dans

les aroports, les htels, les cafs, les coles, etc.) et tours de tlphonie mettrices de mi-cro-ondes ncessaires la transmission. Cet univers sans fil omniprsent met un spectreparticulier de rayonnement lectromagntique aux effets nfastes bien spcifiques surles systmes vivants.En peine vingt ans, la technologie sans fil sest impose travers le monde. Actuellement,il y a plus de 236 millions de tlphones portables aux tats-Unis, 20 millions au Canadaet 19 millions en Australie [plus de 48 millions en France]. En outre, des millions de toursde tlphonie cellulaire ont surgi dans le paysage et des milliers de collectivits disposentde la Wifi ou envisagent de sen quiper. Aux tats-Unis et au Canada, le nombre de bornesWifi devrait passer de 12 400 la fin 2007 78 000 en 2008.

En vingt-cinq ans peine, la grande majorit de la race humaine aura t expose unedose massive de rayonnement lectromagntique. Notre homostasie est aujourdhui

WIFI, MOBILES Un scandale


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sanitaire en vuePar Sherrill Sellman 2007

chamboule par des taux sans prcdent de REM(toutes formes confondues), perturbant gravementle fonctionnement de notre corps.

La menace high-techDe plus en plus dtudes scientifiques re-connaissent que la plus grande mena-ce actuelle pour notre sant et notrebien-tre (et pour toutes les formesde vie) est une forme de pollution

insidieuse, invisible et omnipr-sente appele lectropollution .De nombreux problmes de santont t associs une expositionau REM : divers cancers (en par-ticulier du cerveau, de lil, deloreille et du sang)1,2 , faussescouches3, anomalies congnita-les4, syndrome de fatigue chro-nique5, maux de tte6, stresschronique7, nauses et probl-mes cardiaques8, autisme9, trou-

bles dapprentissage10

, insomnieet maladie d Alzheimer11.Quoi que vous en pensiez, luni-vers high-tech menace gravementnotre sant. Le mdecin Robert Becker(auteur de Cross Currents: The Perils ofElectropollution 12, chercheur, spcialisteen rayonnement lectromagntiqueet deux fois nomin au prix Nobel)se dit trs proccup par llec-tropollution : Pour moi, il estclair quactuellement la plusgrande source de pollution

dans notre environnementest la prolifration des champslectromagntiques. lchellemondiale, je la considre bien su-prieure au rchauffement de laplante... ou laugmentation deslments chimiques dans lenviron-nement13.

Lanatomie de llectropollutionLes 100 billions de cellules du corps hu-main communiquent entre elles via des signaux

lectromagntiques basse frquence subtils etdes ractions biochimiques. Ces voies de si-


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gnalisation acheminent les informations qui setraduisent par les processus biochimiques etphysiologiques du corps. Une exposition con-tinue au rayonnement lectromagntique peutconsidrablement dformer et perturber cesvoies de communication cellulaire, drglant lemtabolisme cellulaire et, la longue, entra-nant la maladie.Le stress biologique d llectropollution af-fecte profondment la physiologie et la com-munication intercellulaire. Imaginezle chaos rsultant dune pannedes systmes de communicationdans une ville. Dans le corps,linterruption des processushabituels et la perturbationde la communication inter-

cellulaire provoquent unchaos similaire. La fonctioncellulaire se dtriore et lesmembranes cellulaires dur-cissent, devenant incapablesdabsorber les nutriments etdvacuer les toxines. La dgra-dation des processus cellulairesentrane u n vritable bouleversementbiologique dans notre corps.Des centaines dtudes ont montr les effetsnfastes du REM sur le systme immunitaire14,

la synthse enzymatique15

, le systme nerveux16

,lapprentissage, lhumeur et le comportement17.Tous les aspects de la vie aux niveaux molcu-laire, cellulaire, biochimique et physiologiquepeuvent souffrir dune exposition au REM.

REM, mlatonine et cancerLes hormones sont des substances extrmementpuissantes compte tenu des minuscules quantitsproduites par les glandes endocrines. La plupartdentre elles, lstrogne, la progestrone, latestostrone, linsuline et la mlatonine, sontfabriques par milliard ou par billion. De petites

fluctuations hormonales suffisent provoquerde grands changements physiologiques. Vu leurrle prpondrant dans tous les processus vitaux,maintenir lquilibre hormonal est impratifpour une sant optimale. En cas de dsquilibrehormonal, la capacit du corps rguler les sys-tmes fondamentaux se dtraque.Notre style de vie moderne menace srieusementla fonction endocrine. Stress, toxicit, mauvaisealimentation, manque de sommeil et produitspharmaceutiques... autant de perturbateurs en-docriniens qui menacent cet quilibre prcaire.

Toutefois, un genre particulier de perturbateurendocrinien a t srieusement nglig : le rayon-

nement lectromagntique. Lune des consquen-ces les plus graves dune exposition au REM estpeut-tre son effet sur nos systmes hormonaux.Au cur de notre cerveau se trouve une glandeendocrine sensible la lumire, la glande pinale( peu prs de la taille d un pois). Depuis toujours,la glande pinale est associe au troisime il mystique qui voit tout. Jadis considre commeinutile, elle apparat aujourdhui comme lune

des glandes les plus importantes du corps, et no-tamment la principale source de mlato-

nine. Dcouverte il y a cinquante ans,la mlatonine est aujourdhui salue

comme une hormone miraculeu-se, rgulant de nombreuses fonc-tions-cls de la croissance etde la sant de lhomme et pro-

tgeant efficacement du can-cer. La mlatonine est produiteenviron quatre-vingt-dix mi-nutes aprs lendormissement.

Des tudes ont montr que lesconcentrations de cette hormone

dans le sang, basses dans la journe,augmentent la tombe du jour, pour

atteindre leur niveau maximum au mi-lieu de la nuit. La glande pinale rpondant aux

signaux transmis par les nerfs optiques, le fait debombarder de lumire les yeux dune personne

pendant la nuit peut inhiber le pic nocturne ha-bituel de mlatonine et en diminuer la productionglobale pour la journe. Pendant le sommeil, lalumire artificielle a un effet dpressif bien plusgrand que la lumire naturelle.Mlatonine anti-cancreuseLes chercheurs sont de plus en plus surpris par lenombre de processus physiologiques contrls ouinfluencs par la mlatonine. En plus de rgulerles rythmes circadiens qui gouvernent nos cyclesde veille/sommeil, cest lun des meilleurs destruc-teurs de radicaux libres, assurant ainsi la synthse

de lADN et la division cellulaire. Non seulementla mlatonine inhibe-t-elle la libration dstro-gne, mais elle empche aussi le dveloppement ducancer du sein18.Lautre proprit anticancreuse de la mlatoninerside dans sa capacit augmenter la cytotoxicitdes lymphocytes tueurs du systme immunitaire.Elle est mme capable de renforcer le systmeimmunitaire et de contrer limmunosuppressiondue au stress. Dans le sein, elle lutte contre deuxautres facteurs de division cellulaire : lhormoneprolactine et celle connue sous le nom de facteur

de croissance pidermique .La mlatonine multiplie par cent les proprits


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anti-tumorales de la vitamine D et stimule safacult stopper la croissance des tumeurs. Parailleurs, elle agit comme un inhibiteur de laro-matase, puissante protection contre les cancersdpendants des strognes19.Inutile de dire quil est vital dassurer une produc-tion rgulire et suffisante de mlatonine au quo-tidien. Malheureusement, dormir dans une piceau milieu de nos appareils favoris (tlphone sansfil, tlphone portable, horloge numrique, lecteurde CD/poste de radio, ordinateur et tlviseur)peut srieusement inhiber notre production noc-turne de mlatonine. Il se peut que la suppressionde la mlatonine soit lorigine des effets nfastesdu REM sur la sant.

REM et cancer du sein

En 2001, le Dr Masami Ishido et ses collgues delInstitut national japonais des tudes environne-mentales ont montr que les cellules mammairescancreuses traites la mlatonine reprenaientleur croissance lorsquelles taient exposes unREM la frquence du secteur20. Ils ont constatque les champs magntiques perturbaient le sys-tme de signalisation des cellules (leur rseau decommunication interne qui dtermine la faondont elles ragissent leur environnement). Cefaisant, le Dr Ishido et ses collgues ont galementremis en question lun des principes essentiels de

la toxicologie : plus la dose est faible, mieux cest.Leffet du REM observ 12 milligauss (mG) taitquasiment le mme que celui observ dans unchamp cent fois suprieur, 1 gauss (1 G). Le DrIshido a constat que plus la dose tait faible, plusleffet tait fort21. Ce mcanisme permet dexpli-quer pourquoi une rduction de mlatonine dueau REM provoque un certain nombre de cancersparmi lesquels le cancer du sein, le cancer dela prostate, le cancer colorectal, le mlanome,les tumeurs ovariennes malignes et la leucmieinfantile.On sait aujourdhui que la suppression de la m-

latonine survient des frquences gure sup-rieures aux frquences courantes des habitations :50 hertz (Hz) (par ex. en France) et 60 hertz

(par ex. aux tats-Unis). Si vous dormez proxi-mit dune base de tlphone sans fil et/ou dunehorloge numrique ou si votre installation lec-trique est dfectueuse, votre exposition au REMsuffira supprimer votre production nocturne demlatonine.Le lien entre cancer du sein et REM ne cesse de serenforcer. Le Dr Patricia Coogan et ses collgues dela Boston University of Public Health ont rapportun risque accru de 43 % chez les femmes exposes des champs magntiques sur leur lieu de travail,tels que ceux manant des gros ordinateurs22.En fait, selon cette tude, les femmes ayant desmtiers en lien avec llectricit (lectriciennes,installatrices de tlphone, rparatrices de ligneslectriques et ingnieures lectriciennes) couraientdavantage le risque de mourir dun cancer du sein.

Cette incidence accrue a t directement associe la suppression de la mlatonine par le REM.Et ce lien de cause effet ne concerne pas seule-ment les femmes. Dans cinq tudes, un REM lev at mis en cause dans une incidence accrue de can-cer du sein masculin. Chez les hommes travaillantcomme monteurs de lignes tlphoniques, dansles postes daiguillage et dans les services dutilitpublique, les cas de cancer du sein taient six foisplus nombreux que dans la population masculineen gnral23.

Autres perturbationsendocriniennes dues au REMLe Dr Charles Graham, physiologiste exprimen-tateur, a dcouvert que les champs magntiquesavaient un effet sur deux autres hormones. Chezles femmes, une exposition nocturne des tauxlevs de REM en laboratoire a considrablementaugment le taux dstrogne, facteur de risqueconnu du cancer du sein24. Chez les hommes, uneexposition au REM a rduit le taux de testost-rone, chute hormonale associe aux cancers dutesticule et de la prostate25.Le Dr Graham note que lamplitude constante dun

champ importe moins que son intermittence ouencore les sautes de puissance appeles transi-toires lectriques . Ces sautes peuvent dvelop-per une grande quantit dnergie en un laps detemps trs court. Il sen produit chaque fois quedes lumires ou autres appareils lectriques sontallums, que des moteurs ou des compresseurs(tels que ceux des rfrigrateurs et des climati-seurs) dmarrent ou que des variateurs dinten-sit fonctionnent. Les transitoires sont difficiles viter parce quils peuvent provenir dailleurs(de la maison du voisin ou des lignes lectriques

de la rue). Le Dr Graham pense aussi que le REMcorrespond beaucoup mieux la dfinition dun

Si vous dormez proximit dunebase de tlphone sans fil et/ou dunehorloge numrique ou si votre installationlectrique est dfectueuse, votre expositionau REM suffira supprimer votre production

nocturne de mlatonine. Or, cette hormoneagit comme un puissant anticancreux.


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perturbateur endocrinien que bon nombre depolluants de lenvironnement qualifis de xno-hormones parce que les champs magntiquessemblent produire leurs effets en agissant sur etvia des hormones et non comme des hormones.Des millions de femmes de par le monde se fontprescrire du tamoxifne, le mdicament le pluspopulaire pour viter une rcidive du cancer dusein. Une tude trs importante a montr que letamoxifne perdait sa capacit stopper la proli-fration des cellules cancreuses lors dune expo-sition un REM26. Le niveau de REM produisant ceteffet (12 mG ou plus) est celui des appareilsde tous les

jours comme les sche-cheveux, les aspirateurs,les ouvre-botes, les ordinateurs, les fours micro-ondes, les lampes de bureau, les mixeurs et leshorloges lectriques. Plus troublant encore auvu dautres tudes, mme si la mlatonine par-venait rduire la vitesse de dveloppement ducancer du sein en culture, elle devenait incapabledinhiber la croissance des cellules mammairescancreuses lorsquelle tait expose un champmagntique de 12 mG27.Les femmes traites au tamoxifne pour un can-cer du sein sont rarement, voire jamais, incites rduire leur exposition au REM ou utiliser des

technologies adaptes pour senprotger. Les neuro-

transmetteurs,catgorie

Nous savons aujourdhui quil existe une forme spcifique et trs dangereuse de REM quiaffecte le fonctionnement du cerveau et du corps : le signal porteur dinformations mis

par lantenne des tlphones portables, connu sous le nom de panache de champproche et qui met sur un rayon de 15 18 centimtres tout autour de lantenne.


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spciale dhormones incluant la srotonine etla dopamine, jouent un rle majeur dans lhu-meur. Les fluctuations du taux de srotoninesont notamment associes la dpression. Destaux rduits de srotonine dans le cerveau ontpar exemple t associs une augmentation dela frquence des suicides28. Une tude a examinles fonctions crbrales de singes exposs deschamps magntiques de 60 Hz. Il sest avr queles taux de srotonine et de dopamine (ce dernieraffectant les processus crbraux qui contrlent

le mouvement, la raction motionnelle et lasensation de plaisir et de douleur) taient consi-drablement rduits juste aprs une exposition.Seul le taux de dopamine revenait la normaleplusieurs mois plus tard29.Selon le Dr Becker : Il semble exister deux ty-

pes de dpression clinique : lune due de sim-ples facteurs psychosociaux et lautre due unfacteur externe influenant la production de cessubstances chimiques psychoactives par la glan-de pinale. Le lien entre la glande pinale et leschamps magntiques ayant t dmontr, il seraitbon dinclure lvaluation de leffet des champslectromagntiques anormaux dans la recherchedu facteur responsable30. Dautres chercheurssont du mme avis31,32.

Hormones du stress et REMUne exposition des taux levs de REM augmente

aussi le taux dadrnaline, lhormone de la fuiteou de la lutte, libre par les glandes surrnales.B. Blake Levitt, auteur dElectrical Fields, expli-que : Un stress chronique prolong nuit tousles systmes anatomiques, y compris au systmereproducteur. Un stress subliminal peut affecter lafertilit et lever la tension artrielle, ce qui peutprovoquer cardiopathies, accidents vasculaires c-rbraux et immunodficience... De brves exposi-tions un REM, comme lutilisation dun tlphonesans fil plusieurs fois dans la journe, suffiraient provoquer des pics dadrnaline33 .

Lautre hormone du stress est le cortisol, qui af-fecte la rponse au stress long terme. galement

produit par les surrnales, le cortisol joue un rledans le mtabolisme du glucose, la rgulation dela tension artrielle, la libration dinsuline, laraction inflammatoire, lquilibre hormonal et lefonctionnement du systme immunitaire. Le tauxde cortisol influence aussi lnergie et la mmoire.Il nest pas surprenant quune exposition un REMaugmente le taux de cortisol srique34,35.

Tlphones portableset rayonnement procheNous savons aujourdhui quil existe une formespcifique et trs dangereuse de REM qui affectele fonctionnement du cerveau et du corps : le si-gnal porteur dinformations mis par lantennedes tlphones portables, connu sous le nom de panache de champ proche (notez que lanten-

ne des nouveaux tlphones portables est invisi-ble ; le rayonnement proche nen reste pas moinsun problme pour la sant). Le rayonnementproche met sur un rayon de 15 18 centimtrestout autour de lantenne. Il rsulte dune saute depuissance ncessaire pour transmettre un signalradio une base parfois situe des kilomtres.Chaque fois que nous activons le tlphone pourenvoyer ou recevoir (que nous le tenions contreloreille, que nous layons fix la ceinture ou quenous le gardions dans la poche), nous sommes ex-poss de dangereuses ondes porteuses dinfor-

mations dans le panache de champ proche.Les dernires tudes montrent que le rayonne-ment de fond des nombreux appareils lectriquesmettant un REM ainsi que des rcentes bornesWifi quivaut en densit aux ondes porteusesdinformations manant du champ proche. Celasignifie que le danger se situe non seulement proximit de lantenne du tlphone portable,mais aussi dans lenvironnement gnral auquelnous sommes exposs tous les jours36.Bien que lindustrie de la technologie sans filet certains organismes gouvernementaux conti-nuent daffirmer linnocuit des tlphones por-

tables (non sans rappeler lindustrie du tabac),de rcentes preuves scientifiques ont rvl unschma mergent de graves problmes de santdus une exposition au rayonnement proche. Lestlphones portables sont tout sauf inoffensifs.Parmi les problmes biologiques recenss, citonsune dgradation de la barrire hmato-encpha-lique, des dommages gntiques, une rupture dela communication intercellulaire et un risqueaccru de cancers37. La barrire hmato-encphali-que est un filtre situ dans les vaisseaux sanguinsdu cerveau qui empche les substances chimiques

dangereuses datteindre le tissu crbral sensibleet de dtruire lADN. Le rayonnement proche est

Ces sites rcepteurs interprtent lICRW commeune nergie menaante inconnue. Pour seprotger, la membrane cellulaire se verrouilleinstantanment. Cela signifie que les nutriments

ne peuvent plus pntrer dans la cellule etque les toxines et dchets ne peuvent plussen chapper. Cela signifie aussi que lacommunication intercellulaire vitale est rompue.


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capable douvrir la barrire hmato-encphali-que, permettant ainsi des substances toxiquesde pntrer librement dans le tissu crbral.

Anomalies dans lADNLe rayonnement proche endommage aussi lADN. Bonnombre dtudes ont dcouvert des micronoyaux(fragments dADN entours dune membrane sansfonction physiologique) dans le sang dutilisateursde tlphones portables. Les micronoyaux rsultentdune dgradation de la facult de la cellule sauto-rparer et sont le signe de dommages gntiques.Si les cellules crbrales ne sont plus capables desautorparer, les tumeurs ont le champ libre38. Faitplus troublant, la prsence de micronoyaux peutaussi rvler dautres problmes de sant (immuno-dficience, troubles du sommeil, troubles dficitaires

de lattention, autisme et maladie dAlzheimer). Lesprincipales glandes du corps (hypophyse, hypotha-lamus, glande pinale) tant situes dans le cerveau,un usage continuel du tlphone portable pourraitconsidrablement perturber les facults de signalisa-tion des hormones.Noublions pas le circuit lectrique des tlphonesportables, qui gnre une nergie concurrente inter-frant avec le champ biologique de la personne ouchamp dnergie. Ce type de REM omniprsent, ouambiant, affecte de nombreux processus physiolo-giques. Lorsque vous fixez votre tlphone portable

la ceinture ou le gardez dans une poche de votrepantalon, ce champ ambiant affecte les tissus et or-ganes les plus proches, notamment ceux de la rgionpelvienne. Deux tudes ont dj montr une rduc-tion de 30 % dans la numration des spermatozodesdes utilisateurs de tlphones portables. Comme deplus en plus de femmes fixent leur tlphone porta-ble la ceinture, les organes reproducteurs fmininsrisquent galement den ptir39, 40.Il faut aussi tirer la sonnette dalarme sur les dangersdu rayonnement ambiant des casques tlphoniques.On sait aujourdhui que les casques, loin davoir uneffet protecteur, peuvent en ralit augmenter les

missions de rayonnement dans le cerveau jusqu300 %. La technologie Bluetooth est particulirementdangereuse. La seule solution consiste utiliser uncouteur stthoscope.

Tlphones portables,membranes cellulaires et ondes porteusesCes dernires annes, lexposition aux radiofr-quences mises par les tlphones portables et lesappareils de communication sans fil, accuse deprovoquer de graves dommages physiologiques auxcellules, est passe au centre des proccupations,.Au dpart, l industrie de la technologie sans fil et legouvernement amricain ne considraient pas lesradiofrquences des tlphones portables commedangereuses pour la sant. Malgr de nombreu-ses preuves du contraire, lindustrie maintient saposition. Au tout dbut de cette technologie, oncroyait que seul un effet thermique (un rchauffe-ment, comme dans un four micro-ondes) pouvaitendommager les tissus. Les tlphones portablesntant pas assez puissants pour rchauffer les tis-

sus, le gouvernement amricain na pas demanddtudes visant examiner les problmes de santpotentiels.Toutefois, la science mergente a dcouvert que leproblme des tlphones portables ne venait pasde leur puissance de sortie (effet thermique) maisdu transfert dinformations sur l onde porteuse mise et reue par lantenne du tlphone. On ap-pelle cela une onde radiolectrique porteuse din-formations (ICRW). Il sagit dune frquence quiachemine des paquets spcifiques dinformations,permettant la transmission de divers lments (voix,

texte, images, etc)41

. Cest l que rside le problme :cette onde a une frquence indite. Nos cellulesny sont absolument pas habitues et la peroiventcomme un dangereux envahisseur tranger.Les dernires tudes ont clairement identifi les m-canismes biologiques des effets nfastes des ICRW.Nos membranes cellulaires sont dotes de sites r-cepteurs spciaux, appels microtubules , capa-bles de dtecter les frquences. Ces sites rcepteursinterprtent lICRW comme une nergie menaanteinconnue. Pour se protger, la membrane cellulairese verrouille instantanment. Cela signifie que lesnutriments ne peuvent plus pntrer dans la cellule

et que les toxines et dchets ne peuvent plus senchapper. Cela signifie aussi que la communicationintercellulaire vitale est rompue42. Cet effet est im-mdiat et dure tant que la personne est expose auxICRW. Plus ce laps de temps est long, plus les dom-mages biologiques sont importants (dommages desradicaux libres, mutation gntique, perte dnergiecellulaire, vieillissement prmatur et, la longue,maladie dgnrative).

Le Dr Carlo, la rfrenceSi quelquun connat les effets nfastes des t-

lphones portables et de la technologie sans fil,cest bien George Carlo, docteur en mdecine, titu-

Que vous ayez ou non un tlphone mobile,la prolifration de la technologie sans fil vousexpose, vous et vos enfants, un rayonnementdangereux qui endommage instantanment vos

cellules et altre tous vos processus physiologi-ques. Pas moyen dy chapper.


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laire dun doctorat et auteur de Cell Phones: InvisibleHazards in the Wireless Age. minent professeur dpi-dmiologie, le Dr Carlo a t engag par la CellularTelecommunications Industry Association (CTIA)comme chercheur en chef pour conduire un pro-gramme de recherche sur cinq ans de 28 millionsde dollars sur les effets nfastes potentiels des tl-phones portables. La CTIA tait persuade quaucuneffet nfaste ne serait dcouvert. Or le Dr Carlo etson quipe de deux cents chercheurs en ont bel etbien trouv. Le Dr Carlo sest alors fait renvoyer sansmnagement et les rsultats accablants ont t en-terrs. Depuis, il est devenu lun des dtracteurs lesplus clbres et les plus virulents de lindustrie de latechnologie sans fil et lun des plus grands spcialis-tes mondiaux en lectropollution. Selon le Dr Carlo : Ces ondes radiolectriques porteuses dinforma-

tions dclenchent des ractions des membranesprotiques au niveau des membranes cellulaires,entranant une perturbation de la communicationintercellulaire et laccumulation de radicaux libres lintrieur de la cellule. Il est capital de comprendrece mcanisme parce quil explique la grande diver-sit de symptmes observs chez les patients faisanttat dune lectrohypersensibilit et autres troublestels que des maux de tte et une anxit inexpliquequi, nous le savons dsormais,...sont dus ces ondesradiolectriques porteuses dinformations43 .Imaginez ce qui se passe si une cellule ne peut plus

recevoir de nutriments vitaux, liminer les d-chets ni communiquer correctement avec les autrescellules : cest le chaos le plus complet au niveaucellulaire !Comme nous sommes entours de tours de tlpho-nie et dutilisateurs de tlphones portables, il estpratiquement impossible de ne pas tre continuel-lement exposs aux ICRW et aux dommages perma-nents de nos processus physiologiques.

La technologie sans fil : des risques accrusLe Mobile Telephone Health Concerns Registryest une organisation sans but lucratif cre pour

rassembler des informations sur les effets des t-lphones portables sur la sant44. Auparavant, lesplaintes concernaient des problmes de sant dusaux tlphones portables. Ces deux dernires an-nes, cependant, la plupart concernent les ondesradiolectriques ambiantes (de fond) manant demultiples sources sans l. La puissance de ces ICRWambiantes avoisine lintensit des radiofrquencesmises par les tlphones portables.Quest-ce que cela signie ? Eh bien que vous ayezou non un tlphone portable/mobile, la prolif-ration de la technologie sans l vous expose, vous

et vos enfants, un rayonnement dangereux quiendommage instantanment vos cellules et al-(publicit)


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tre tous vos processus physiologiques. Pas moyendy chapper.Le Dr Carlo est conscient de la crise de sant publiquesans prcdent qui se prpare dans ce monde sans l : Les tudes scientiques continuent montrer queles ondes radiolectriques des tlphones portables etautres appareils sansl, aujourdhui utiliss par plus detrois milliards de personnes dans le monde, sont dan-gereuses. Lindustrie des tlphones portables ludele problme ; les gouvernements du monde entier ontdes liens tellement inextricables avec cette industriequils sont incapables de protger les consommateurs.La science mergente montre quelles entranent desproblmes allant de troubles de lapprentissage et duspectre autistique au cancer. Si on nagit pas, ce sontnos enfants et petits-enfants qui devront continuer supporter le fardeau de la maladie45 .

La mauvaise nouvelle est que nous avons affaire une crise de sant publique sans prcdent. La bonnenouvelle est quil existe des mesures prventives effi-caces, scientiquement valides.

Trois mesures de protectionRsoudre le problme de llectropollution exigedagir trois niveaux distincts. Le Dr Carlo affirmequil est ncessaire dagir ces trois niveaux la

fois pour se protger suffisamment contre llec-tropollution. Il appelle cela le paradigme de santpublique .Tout dabord, il faut empcher le dclenchementinappropri de la raction de protection de la mem-brane cellulaire. Il existe des technologies qui agis-sent sur la cause des problmes. Ce sont des cas-ques adapts et des technologies de champ sonoreactives (mises au point par larme amricaine) etpassives.Ensuite, il est important de restaurer la communica-tion intercellulaire et dattnuer les effets duneexposition au REM. Pour ce faire, utilisez les techno-logies de lnergie subtile, diodes et autres pendentifs.Combines aux prcdentes, elles seront encore plusefficaces.Enfin, il est ncessaire de rparer et corriger les dom-

mages cellulaires. Cest l quinterviennent les alica-ments, les antioxydants et les complments favorisantla rparation.Pour une protection maximale, il faut agir aux troisniveaux simultanment : protger les cellules desdommages directs, rtablir la communication inter-cellulaire et fournir au corps les nutriments essentielspour sautorparer et rester sain.Le Dr Carlo explique : Leffet combin de llectro-

Notes

1. Dibirdik I, Krustupaitis D, Kurosaki T, Tuel-Ahlgren L, Chu A, Pond D, Tuong D, Luben R, Uckun FM, Stimulation of Src Family Protein-tyrosine Kinases as a Proximal andMandatory Step for SYK Kinasedependent Phospholipase Cy2 Activation in Lymphoma B Cells Exposed to Low Energy Electromagnetic Fields, J Biol Chem 13 fv 1998;273(7):4035-39.2. Kristupaitis D, Dibirdik I, Vassilev A, Mahajan S, Kurosaki T, Chu A, Tuel-Ahlgren L, Tuong D, Pond D, Lube R, Uckun FM, Electromagnetic Field-induced Stimulation ofBrutons Tyrosine Kinase, J Biol Chem 15 mai 1998; 273(20):12397-401.3. Shaw GM, Croen LA, Human adverse reproductive outcomes and electromagnetic field exposures: review of epidemiologic studies, Environmental Health Perspectivesdc 1993; 101(suppl 4):107-19.4. Blaasaas KG, Tynes T, Lie RT, Residence near power lines and risk of birth defects, Epidemiology 2003; 14:95-98.5. Ahlbom A, Cardis E, Green A, Linet M, Savitz D, Swerdlow A (ICNIRP [International Commission for Non-Ionizing Radiation Protection] Standing Committee onEpidemiology, Review of the Epidemiologic Literature on EMR and Health, Environ Health Perspectives dc 2001; 10 9(Suppl 6): 911-933.6. Lyskov E, Juutilainen J, Jousmki V, Hnninen O, Medvedev S, Partanen J, Influence of short-term exposure of magnetic field on the bioelectrical processes of the brainand performance, Int J Psychophysiol 1993; 14:227-231.7. Kavet R, Contact current hypothesis: Summary of results to date, Bioelectromagnetics 2005; 26(Suppl 7): S75-85.8. Graham C, Cook MR, Gerkovich MM, Sastre A, Examination of the melatonin hypothesis in women exposed at night to EMR or bright light, Environ Health Perspectmai 2001; 109(5):501507.9. Havaas M, Stetzer D, Electromagnetic hypersensitivity: biological effects of dirty electricity with emphasis on diabetes and multiple sclerosis, Electromag Biol Med

2006; 25(4):259-68.10. Salford LG, Brun AE, Eberhardt JL, Malmgren L et Persson BRR, Nerve cell damage in mammalian brain after exposure to microwaves from GSM mobile phones,Environ Health Perspect juin 2003; 111(7):881-88311. Savitz DA, Checkoway H, Loomis DP, Magnetic field exposure and neurodegenerative disease mortality amongelectric utility workers, Epidemiology 1998;9:398-404.12. Becker, Robert O, MD, Cross Currents:The Promise of Electromedicine, the Perils of Electropollution, Jeremy P. Tarcher, New York, dcembre 1989, 1re d.13. Interview du Dr. Robert O. Becker par Linda Moulton Howe, Londres, 14 mai 2000, http://www.energyfields.org/science/becker.html.14. Sienkiewicz ZJ, Saunders RD, Kowalczuk CI (1991), Biological Effects of Exposure to Non-ionizing Electromagnetic Fields and Radiation. II. Extremely Low FrequencyElectrical and Magnetic Fields, NRPB Report R239, National Radiological Protection Board, Chilton, Royaume-Uni.15. Saunders RD, Kowalczuk CI, Sienkiewicz ZJ (1991), Biological Effects of Exposure to Non-ionizing Electromagnetic Fields and Radiation. III. Radiofrequency andMicrowave Radiation, NRPB Report R240, National Radiological Protection Board, Chilton, Royaume-Uni.16. Becker RO, Marino AA, Effects of Electromagnetic Energy on the Nervous System, rsum du Chapitre 5 dans Electromagnetism & Life, State University of New YorkPress, Albanie, 1982, http://www.ortho.lsuhsc.edu/Faculty/Marino/EL/EL5/Summary5.html.17. Paneth N, Neurobehavioral effects of power-frequency electromagnetic fields, Environ Health Perspectives dc 1993; 101(S4):101-106.18. Srinivasan V, Spence DW et al., Melatonin, environmental light, and breast cancer, Breast Cancer Res Treat 31 mai 2007; PMID: 17541739.19. Robien K, Cutler G, Lazovich D, Vitamin D intake and breast cancer risk in postmenopausal women: the Iowa Womens Health Study, Cancer Causes Control 2007Sep; 18(7):775-82, e-pub 5 juin 2007, PMID: 17549593.20. Masami I, Nitta H, Kabuto M, Magnetic fields (MF) of 50 Hz at 1.2 T as well as 100 T cause uncoupling of inhibitory pathways of adenylyl cyclase mediatedby melatonin 1a receptor in MF-sensitive MCF-7 cells, Carcinogenesis juil 2001; 22(7):1043-48.21. When Enough is Never Enough: A Reproducible EMF Effect at 12 mG, Microwave News, 23 novembre 2005, http://www.microwavenews.com/nc_nov2005.html.


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NEXUS n53


pollution ces trois niveaux est le risque sanitairele plus grave jamais connu parce quil sinsinueinsidieusement dans nos vies. Ces expositions por-tent atteinte aux processus biologiques fonda-mentaux, notamment la raction immunitaireet autres mcanismes de compensation physiolo-gique. Ainsi, llectropollution fragilise la popula-tion face dautres agressions environnementales,comme la pollution de lair et de leau, la malnu-trition, lexposition aux virus et bactries, ainsiqu des facteurs de stress physiques tels quunechaleur ou un froid extrme et aux vnementsstressants de la vie46 .Alors que nous fonons tte baisse dans ce mondehigh-tech qui nous fascine, nous devons aussicomprendre que nous participons tous une ex-primentation grande chelle. Llectropollution

constitue une menace bien relle pour les g-nrations actuelles et futures. Prendre des me-sures efficaces nest pas un luxe, cest une n-cessit. Que cela nous plaise ou non, le mon-de lectromagntique nest pas prs de dispa-ratre. Cest chacun dentre nous de prendreles mesures prventives qui nous protgeront,nous, notre famille et les gnrations futures.

Traduction :Christle Guinot

propos de lauteur

Sherrill Sellman est naturopathe diplme, psychothrapeute, confren-cire internationale, animatrice radio, crivain et conseillre agrepour les questions de scurit relatives au rayonnement lectromagn-tique. Cest lauteur des best-sellers Hormone Heresy: What WomenMUST Know About Their Hormones (GetWell International, 1996,2001 4e d.) et Mothers, Prevent Your Daughters From Getting BreastCancer(GetWell International, 2003). Elle a crit de nombreux articlespour NEXUS.Vous pouvez contacter Sherrill Sellman par tlphone au +1 (918)437 1058, par e-mail [email protected] ou via son site Internethttp://www.whatwomenmustknow.com. PO Box 690416, Tulsa, OK74169-0416, Etats-Unis. Tlphone : +1 (918) 437 1058.

Note de lauteur Jusqu prsent, je me suis toujours garde de conseiller tel ou telproduit, mais aujourdhui le problme de llectropollution est si graveque je me sens oblige de recommander une technologie qui a fait sespreuves. BIOPRO Technology (http://www.bioprotechnology.com) admontr lefficacit et octroy des licences dexploitation de deux tech-nologies combines dans ses puces de tlphone et dans les puces uni-verselles pour ordinateurs, routeurs sans fil, etc. La premire, appeletechnologie deffet de rsonance molculaire, est une technologie pas-sive de champ sonore brevete qui agit au premier niveau en stoppantimmdiatement les dommages causs aux membranes cellulaires. Lautreest une technologie de lnergie subtile, la technologie de rsonancenergtique, qui agit au second niveau, en amliorant la communicationintercellulaire. Visitez le site Internet http://www.bioenergeticsinstitute.com pour consulter les tudes.

Note de lditeurConcernant la lutte contre llectropollution en France, nous vous re-commandons de visiter le site de Next-up organisation, vritable minedinformations sur le sujet : www.next-up.org.

22. Coogan PF, Clapp, RW, Newcomb PA, Wenzl TB, Greg Bogdan G, Mittendorf R, Baron JA, Longnecker MP, Occupational Exposure to 60-Hertz Magnetic Fieldsand Risk of Breast Cancer in Women, Epidemiology sept 1996; 7(5):459-64.23. Demers PA, Thomas DB, Rosenblatt KA et al., Occupational Exposure to Electromagnetic Fields and Breast Cancer in Men, Am J Epidemiology 1991; 134(4):340-4724. Graham C, op. cit.25. Charles LE, Loomis D et al., Electromagnetic fields, polychlorinated biphenyls, and prostate cancer mortality inelectric utility workers, Am J Epidemiol 15 avr 2003; 157(8):683-91.26. Harland JD, Lee MY, Levine GA, Liburdy RP, Differential Inhibition of Tamoxifens Oncostatic Functions in a Breast Cancer Cell Line by 12 mG Magnetic Field, dansElectricity and Magnetism in Biology and Medicine, Bersani F (ed.), Plenum Press, Bologne, Italie, 1998.27. Girgert R, Schimming H, Krner W, Grndker C, Hanf V, Induction of tamoxifen resistance in breast cancer cells by ELF electromagnetic fields, Biochemical andBiophysical Research Communication 4 nov 2005; 336(4):1144-49.28. Becker, Robert O, MD, Cross Currents: The Promise of Electromedicine, the Perils of Electropollution, op. cit., p. 208.29. Serotonin, Suicidal Behaviour and Impulsivity, The Lancet, 24 Oct 1987, p. 949-50.30. Becker, op. cit.31. Perry FS et al., Environmental Power Frequency Magnetic Fields and Suicide, Health Physics 1981; 41:267-277; Perry FS, Pearl L, Health effects of ELF fieldsand illness in multi-storey blocks, Public Health jan 1988; 102(1):11-18.32. Serotonin..., The Lancet, op. cit.33. Blake Levitt B, Electromagnetic Fields: A Consumers Guide to the Issues and How to Protect Ourselves, Harcourt Brace & Company, Orlando, Florida, 1995, p. 13334. Becker, op. cit.35. Hillman D, Exposure to Electric and Magnetic Fields (EMR) Linked to Neuro-Endocrine Stress Syndrome: Increased

Cardiovascular Disease, Diabetes, & Cancer, Shocking News, n8, novembre 2005.36. Carlo, George, Dr and Schram, Martin, Cell Phones: Invisible Hazards in the Wireless Age An Insiders AlarmingDiscoveries About Cancer and Genetic Damage, Carroll & Graf, 2001, rdition 9 fvrier 2002, p. 217.37. Transcription de la rencontre du Dr. George Carlo avec le comit denqute sur les mts tlphoniques, tats de Jersey, Royaume-Uni, 26 fvrier 2007, http://www.jerseymastconcern.co.uk/drcarlotranscript.html.38. Lai H, Singh NP, Magnetic-Field-Induced DNA Strand Breaks in Brain Cells of the Rat, Environ Health Perspectives mai 2004; 112(6):687-9439. Agarwal A, Titulaire dun doctorat (Directeur, Clinical Andrology Laboratory and Reproductive Tissue Bank; Directeur de recherche, Reproductive Research Center,The Cleveland Clinic), Relationship between Cell Phone Use and Human Fertility: An Observational Study, prsentation P-398, 23 octobre 2006, 62me congrsannuel de lAmerican Society for Reproductive Medicine (ASRM), Nouvelle-Orlans, 21-25 octobre 200640. Henderson M, Mobiles may decrease mens fertility, 23 octobre 2006, http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/article610494.ece41. Carlo and Schram, op. cit., p. 246.42. Ungar J, McGregor S, Rahman M, Taylor D, Torres N, Hanser A, Energy Resonance Technology (ERT): A Targeted Intervention For Electro-Magnetic Radiation (EMR)Induced Biological Effects, International Journal of Clinical Bioenergetics 2007, Bioenergetics Institute, http://www.bioenergeticsinstitute.com/Portals/0/Documents/Ungar2006ERTintervEMRbioeffectupdateCorrected.pdf.43. Interview tlvise du Dr. George Carlo Londres, RT News, Dublin, Irlande, 22 fvrier 2007, http://www.rte.ie/news/2007/0222/primetime_av.html?2222251,null,230, retransmise dans Omega-News, 2 fvrier.2007, http://omega.twoday.net/20070223.

44. http://www.health-concerns.org.45. http://www.safewireless.org.46. Entretien tlphonique avec le Dr George Carlo, 5 juin 2007.

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