Newsletter "Marchés" Février 2016 - Federal Finance

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NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE FÉVRIER 2016 FEDERAL FINANCE, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 20 747 030 euros. Siren 318 502 747 RCS Brest. Société de courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS, n° 07 001 802. Établissement de crédit agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel. TVA : FR 53 318 502 747. FEDERAL FINANCE GESTION, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 6 500 000 euros. Siren 378 135 610 RCS Brest. Agrément de l’Autorité des Marchés Financiers n° GP 04/006 du 22 mars 2004. TVA : FR 87 378 135 610. Siège social : 1, allée Louis Lichou 29480 LE RELECQ-KERHUON. Adresse postale : BP 97 - 29802 BREST CEDEX 9. CONTACTS Gilbert Floch’lay Développement animation réseaux 02 29 61 26 26 Fabrice Dravet Déléguation de la Région Ouest - Rennes 02 99 85 98 65 Nathalie Trapy Délégation de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac 05 57 26 65 72 Jean-Marc Battista Délégation de la Région Grand-Sud - Marseille 04 96 20 07 03 Jean-Christophe Goursaud Délégation de Paris 01 53 29 34 92 Estelle Merger-Levis Développement international - Paris 01 41 97 81 11 Service Relations Clientèle [email protected] BAISSE EXCESSIVE DES ACTIONS MAIS MANQUE DE VISIBILITÉ Ce mois-ci, l’évolution des marchés actions a surpris par sa brutalité. La baisse des indices actions, au-delà des raisons liées à la Chine et au pétrole, peut également trouver son origine dans l’amorce de normalisation de la politique monétaire de la FED, provoquant des sorties de capitaux des pays émergents. Le prix du pétrole pourrait cependant se redresser en 2016. Les taux longs américains devraient alors retrouver des niveaux proches de 2,60% voir 2,80 % d’ici fin 2016, soutenus par la remontée des taux directeurs en 2016. En Zone euro, la hausse des taux souverains devrait être limitée par les nouvelles actions de la BCE en matière de politique monétaire non conventionnelle. La baisse des marchés actions de début d’année semble excessive vis-à-vis de la réalité économique mondiale. L’aversion au risque, qui a fortement progressé en janvier, pourra refluer si les craintes concernant la croissance mondiale se réduisent et si le prix du baril de pétrole se redresse. Les foyers de risques sont nombreux, mais, sauf choc de marché supplémentaire qui pourrait alors devenir auto- réalisateur, les actions conservent un potentiel de hausse. UNE CROISSANCE MONDIALE QUI RÉSISTE Aux Etats-Unis, bien qu’affectée par la baisse des investissements pétroliers, la croissance bénéficie de la solidité de la consommation. Les ménages profitent d’un marché du travail favorable (création d’emplois, salaires) et leur confiance est en hausse. Côté entreprises, le secteur pétrolier et l’atonie du secteur industriel pèsent sur l’investissement. Les exportations diminuent tandis que la croissance de l’immobilier reste robuste. Pour la Zone euro, les indices de confiance PMI sont rassurants et laissent envisager un rythme de croissance modéré. En Allemagne, le contexte économique mondial pénalise les industriels alors que la confiance des ménages est satisfaisante. En France, la croissance est faible (1% au quatrième trimestre 2015) mais certains indicateurs avancés sont encourageants (profits des entreprises, permis de construire, emplois intérimaires). En Chine, les chiffres économiques reflètent un ralentissement progressif de la croissance (+6,8%). Le secteur industriel et l’immobilier pèsent sur l’activité alors que la consommation des ménages reste dynamique. La BCE a annoncé vouloir intensifier son programme d’assouplissement monétaire le mois prochain tandis que la Fed reste prudente en ce qui concerne la remontée de ses taux directeurs. Aux Etats-Unis, les taux longs se sont détendus du fait de la baisse des anticipations d’inflation elles-mêmes liées à la baisse des prix du pétrole. En Zone euro, les taux allemands et français ont reflué en fin de mois (clôturant respectivement à 0,33% et 0,64%). Les marchés actions ont souffert de la baisse du pétrole et des craintes en provenance de Chine (ralentissement brutal de l’économie, dépréciation du Yuan). La chute des marchés actions s’est poursuivie au niveau mondial sur fond de baisse du prix du pétrole et de sortie de capitaux des pays émergents (Chine). Les marchés semblent considérer le prix de l’or noir comme un indicateur avancé de la croissance mondiale et craindre les répercussions liées aux faillites de sociétés pétrolières américaines. Ce faible coût des matières premières alimente les craintes des investisseurs et pèse sur les anticipations d’inflation. Les Banques Centrales pourraient assouplir à nouveau leur politique monétaire et/ou ralentir le rythme de leur resserrement (FED). UNE FORTE VOLATILITÉ SUR LES MARCHÉS Les taux monétaires demeurent en territoire négatif et les taux longs souverains ont reculé en janvier.

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FEDERAL FINANCE, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 20 747 030 euros. Siren 318 502 747 RCS Brest. Société de courtage d’assurances immatriculée à l’ORIAS, n° 07 001 802. Établissement de crédit agréé par l’Autorité de Contrôle Prudentiel. TVA : FR 53 318 502 747. FEDERAL FINANCE GESTION, SA à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 6 500 000 euros. Siren 378 135 610 RCS Brest. Agrément de l’Autorité des Marchés Financiers n° GP 04/006 du 22 mars 2004. TVA : FR 87 378 135 610. Siège social : 1, allée Louis Lichou 29480 LE RELECQ-KERHUON. Adresse postale : BP 97 - 29802 BREST CEDEX 9.

CONTACTSGilbert Floch’lay Développement animation réseaux 02 29 61 26 26

Fabrice Dravet Déléguation de la Région Ouest - Rennes 02 99 85 98 65

Nathalie Trapy Délégation de la Région Sud-Ouest/Centre - Pessac 05 57 26 65 72

Jean-Marc Battista Délégation de la Région Grand-Sud - Marseille 04 96 20 07 03

Jean-Christophe Goursaud Délégation de Paris 01 53 29 34 92

Estelle Merger-Levis Développement international - Paris 01 41 97 81 11

Service Relations Clientèle

[email protected]

BAISSE EXCESSIVE DES ACTIONS MAIS MANQUE DE VISIBILITÉ Ce mois-ci, l’évolution des marchés actions a surpris par sa brutalité. La baisse des indices actions, au-delà des raisons liées à la Chine et au pétrole, peut également trouver son origine dans l’amorce de normalisation de la politique monétaire de la FED, provoquant des sorties de capitaux des pays émergents.

Le prix du pétrole pourrait cependant se redresser en 2016. Les taux longs américains devraient alors retrouver des niveaux proches de 2,60% voir

2,80 % d’ici fin 2016, soutenus par la remontée des taux directeurs en 2016. En Zone euro, la hausse des taux souverains devrait être limitée par les nouvelles actions de la BCE en matière de politique monétaire non conventionnelle.

La baisse des marchés actions de début d’année semble excessive vis-à-vis de la réalité économique mondiale. L’aversion au risque, qui a fortement progressé en janvier, pourra refluer si les craintes concernant la croissance mondiale se réduisent et si le prix du baril de pétrole se redresse. Les foyers de risques sont nombreux, mais, sauf choc de marché supplémentaire qui pourrait alors devenir auto-réalisateur, les actions conservent un potentiel de hausse.

UNE CROISSANCE MONDIALE QUI RÉSISTEAux Etats-Unis, bien qu’affectée par la baisse des investissements pétroliers, la croissance bénéficie de la solidité de la consommation. Les ménages profitent d’un marché du travail favorable (création d’emplois, salaires) et leur confiance est en hausse. Côté entreprises, le secteur pétrolier et l’atonie du secteur industriel pèsent sur l’investissement. Les exportations diminuent tandis que la croissance de l’immobilier reste robuste.

Pour la Zone euro, les indices de confiance PMI sont rassurants et laissent envisager un rythme de croissance modéré. En Allemagne, le contexte économique mondial pénalise les industriels alors que la confiance des ménages est satisfaisante. En France, la croissance est faible (1% au quatrième trimestre 2015) mais certains indicateurs avancés sont encourageants (profits des entreprises, permis de construire, emplois intérimaires).

En Chine, les chiffres économiques reflètent un ralentissement progressif de la croissance (+6,8%). Le secteur industriel et l’immobilier pèsent sur l’activité alors que la consommation des ménages reste dynamique.

La BCE a annoncé vouloir intensifier son programme d’assouplissement monétaire le mois prochain tandis que la Fed reste prudente en ce qui concerne la remontée de ses taux directeurs.

Aux Etats-Unis, les taux longs se sont détendus du fait de la baisse des anticipations d’inflation elles-mêmes liées à la baisse des prix du pétrole.

En Zone euro, les taux allemands et français ont reflué en fin de mois (clôturant respectivement à 0,33% et 0,64%). Les marchés actions ont souffert de la baisse du pétrole et des craintes en provenance de Chine (ralentissement brutal de l’économie, dépréciation du Yuan).

La chute des marchés actions s’est poursuivie au niveau mondial sur fond de baisse du prix du pétrole et de sortie de capitaux des pays émergents (Chine). Les marchés semblent considérer le prix de l’or noir comme un indicateur avancé de la croissance mondiale et craindre les répercussions liées aux faillites de sociétés pétrolières américaines. Ce faible coût des matières premières alimente les craintes des investisseurs et pèse sur les anticipations d’inflation. Les Banques Centrales pourraient assouplir à nouveau leur politique monétaire et/ou ralentir le rythme de leur resserrement (FED).

UNE FORTE VOLATILITÉ SUR LES MARCHÉSLes taux monétaires demeurent en territoire négatif et les taux longs souverains ont reculé en janvier.