Horizon - Federal Council

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PP : 40007060 P.3 P.7 Magazine cultur el suisse Avr il • Mai • Juin • 2014 N o 85 Consulat général de Suisse à Montréal www.eda.admin.ch/montreal www.facebook.com/consulatsuissemontreal Horizon P.9 P.4 P.7 P.11

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Bien que l’hiver perdure, ce dernier n’a cessé d’être réchauffé par les superbes résultats de nos sportifs qui ont encore une fois démontré leurs talents lors des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi. Quant à elle, la compagnie canado-suisse Finzi Pasca a magnifiquement orchestré la cérémonie de clôture de ce XXIIe

cru ainsi que la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. Il y a de quoi être fier de nos sportifs et de nos créateurs qui font ainsi rayonner la Suisse à travers le monde. Nous aurons d’ailleurs encore l’occasion de scander « HOP SUISSE ! » lors de la Coupe du Monde de la FIFA qui se déroulera, en juin, au Brésil. Suivez-nous sur Facebook afin de connaitre les résultats des matchs qui seront disputés par la Nati et les différents événements qui seront éventuellement organisés à Montréal.

Pully-Lavaux à l’heure du Québec ! Ce festival fêtera cette année sa dixième édition et nous en avons profité pour rencontrer son inventeur, Rico Perriard, lors de son récent passage à Montréal. Quel meilleur trait-d’union entre la Suisse francophone et le Québec que ce festival qui a servi de tremplin outre-Atlantique à de nombreux talents québécois ? Merci Rico !

Nos lecteurs qui suivent la presse dans la capitale auront pris note de la prochaine installation de l’horloge Richard Mille que le Canton du Jura a offert à la Ville de Québec. Ce chef-d’œuvre horloger dont la valeur est chiffrée à plusieurs millions de francs sera inauguré en septembre de cette année. Nous vous tiendrons au courant des manifestations prévues à cette occasion.

Avant de résolument tourner le dos à l’hiver québécois, revenons également sur LE festival qui fait bouger Montréal en février, soit Montréal en lumière. Cela pour vous annoncer que la Suisse sera le pays hôte de la prochaine édition qui se tiendra du 19 février au 1er mars 2015. Prenez rendez-vous avec notre projet qui vous fera saliver grâce à de nombreux grands chefs suisses qui s’inviteront dans les meilleurs restaurants de la ville et danser sur les rythmes d’artistes suisses qui seront à l’agenda. Sans oublier les animations sur la Place des Arts. Avec nos partenaires, dont Suisse Tourisme et Swiss International Air Lines, nous allons vous surprendre !

Mais notre horizon culturel plus immédiat brille aussi par tous les artistes suisses très intéressants qui se produisent dans notre région. Horizon que nous allons peu à peu élargir aux provinces anglophones, dont l’Ontario et la Nouvelle Écosse, pour lesquelles ce Consulat général est également responsable. Ainsi, du côté de l’Ontario, l’artiste genevoise Alexia Turlin participera à la 4e foire d’art alternatif de Sudbury. Également, notez dans vos agendas la venue du Top Secret Basel. Ce corps bâlois se produira dès le 1er juillet 2014 dans le cadre du Royal Nova Scotia International Tattoo. Un spectacle unique à ne pas manquer pour tous les amateurs de cet art de la scène.

Il me reste à vous remercier de votre fidélité et à vous souhaiter une excellente lecture.

Cordialement,

Beat KaserConsul général

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Éditorial

L’équipe suisse de football s’est qualifiée, en octobre dernier, pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014™ qui aura lieu du 12 juin au 13 juillet 2014 et durant laquelle les 32 meilleures équipes de football du monde s’affronteront.

Au classement établi par la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), la Nati totalise 1 113 points et se trouve ainsi au 8e rang mondial, côtoyant toutes les meilleures formations de la planète telles l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Argentine. Ce résultat lui a valu de se retrouver parmi les têtes de séries pour le tirage au sort. Lors de la Coupe du Monde, l’équipe suisse fera partie du groupe E qui regroupe la Suisse, l’Équateur, la France et la Hongrie.

Les vingt-deux joueurs qui partiront pour le Brésil le 6 juin 2014 seront sélectionnés en mai 2014. Les matchs de l’équipe suisse déjà programmés se disputeront le 15 juin 2014 à 13 heures à Brasilia contre l’Équateur, le 20 juin 2014 à 16 heures à Salvador contre la France et le 25 juin à 16 heures à Manaus contre le Honduras, à noter qu’il y a un décalage horaire avec le Brésil et que l’heure indiquée est celle de chaque ville.

Le Consulat général de Suisse souhaite beaucoup de succès à la Nati !

Quand : du 12 juin au 13 juillet 2014 | Infos : www.fifa.com

Clin d’œilHOP SUISSE !

Samuel Trümpy © Keystone

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Du 22 mai au 27 août 2014, Christina Zurfluh, artiste suisse alémanique, née à Zoug (ZG), mais basée à Vienne en Autriche, où elle a étudié l'art de 1989 à 1994, présentera ses tableaux tout spécialement amenés d’Europe pour une exposition personnelle à la petite galerie de la Fonderie Darling.

Christina Zurfluh y montrera une série intitulée Quart, constituée de onze à treize tableaux (98 x 80 cm) et deux œuvres de grand format qu’elle a spécialement conçues pour l’espace de la fonderie. La technique picturale particulière à ses œuvres est le résultat d’un travail de maturation ininterrompue accompli sur trois à quatre ans. Christina Zurfluh a toujours été attirée par l'art, surtout la peinture qui lui paraît représenter le vecteur fondamental de l’art plastique. Considérant le nombre impressionnant d’artistes ayant jusqu’à ce jour attribué ses lettres de noblesse à la peinture, Christina a toujours éprouvé à l’égard de ce moyen d’expression artistique un sentiment à la fois contraignant et historiquement fort chargé. C’est néanmoins cela même qui l’a incitée à se mesurer au domaine de la peinture. Elle trouve important de réagir, par ses peintures, à la vie contemporaine et de manière à ce qu’elles la réfléchissent.

Christina Zurfluh pense soigneusement ses peintures avant de les réaliser. Ses compositions monochromes font naître une anxiété qui interfère avec la prétendue sérénité de leurs surfaces. Elle conseille, afin de sans cesse attirer l’attention du visiteur sur une perspective nouvelle, de regarder ces œuvres depuis des points de vue différents : distance, rapport aux autres œuvres exposées (formes, couleurs, texture) et qualité de la lumière.

À la question de savoir s’il y a un thème à ses séries, Christina Zurfluh, outre ce qui est déjà mentionné plus haut, nous renvoie à l’analyse fort pointue qu’en a faite Martin Prinzhorn dans son texte Divided dont voici un extrait : “Avec ses peintures, Christina Zurfluh est, depuis déjà pas mal de temps, une spécialiste dans la création de tensions au moyen de corrélations fort complexes. Elle créé une référence différente par rapport à l’art abstrait moderne, c’est-à-dire à l’égard de la surface monochrome. Un voile de couleur couvre matériellement l’image et la divise en champs différents. Il y a des divisions sur le canevas (juxtaposition) ainsi qu’à l’intérieur de celui-ci (superposition). À un certain point, ce sont par exemple des traces de pas qui contractent soudain la seconde couche, ce qui va dans le sens de la peinture « sans objet ». Vue séparément néanmoins, la couche du dessus peut être interprétée en tant que peinture concrète (gestuelle), pour disparaître aussitôt sous les autres couches l’instant d’après. Ce faisant, une nouvelle compréhension de l’image monochrome est créée lui conférant soudain, dans ce réseau compliqué, une signification qu’on ne saurait définir par le terme de réduction” conclut Martin Prinzhorn.

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Agenda événementsLittérature

09.04-13.04

09.04-13.04

Frederik Peeters, auteur de la série Aâma, au : Salon international du livre de QuébecFestival de la BD francophone de Québecwww.frederikpeeters.com • www.silq.ca • www.fbdfq.com

P. 7

Cinéma 25.04-04.05 3 films suisses au Festival international de cinéma Vues d’Afriquewww.vuesdafrique.com

P.11

Arts visuels 03.05-01.06 Thomas Kneubühler participe à Manif d’art 7 – La biennale de Québec www.thomaskneubuhler.com • www.manifdart.org

P.9

Arts visuels 07.05-11.05 Alexia Turlin à la 4e Foire d’art alternatif de Sudbury www.alexiaturlin.ch • www.gn-o.org • www.edvideo.org

P. 10

Arts visuels 21.05-27.08 Christina Zurfluh expose à la Fonderie Darling • www.fonderiedarling.org P. 3

Arts de la scène 22.05-07.06 Milo Rau présente Hate Radio au Festival TransAmériques • www.fta.qc.ca P.7

Musique 05.06-14.06 Le Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec fête sa 10e édition • www.pully-quebec.ch P.4-5

Clin d’œil 12.06-13.07 #FIFA #Brésil2014 #ÉquipeSuisse • www.fifa.com P.2

Arts de la scène 21.06-24.06 Le Festival de cirque Vaudreuil-Dorion célèbre Charlot • www.festivaldecirque.com

Arts de la scène 01.07-08.07 Le Royal Nova Scotia International Tattoo à Halifax reçoit le corps bâlois Top Secret Baselwww.topsecretbasel.ch • www.nstattoo.ca

Arts VisuelsCHRISTINA ZURFLUH EXPOSE À LA FONDERIE DARLING

Flag 2013 © Christina Zurfluh

Où : 745 rue Ottawa, Montréal, QC H3C 1R8 | Quand : du 21 mai 2014 au 27 août 2014 | Infos : www.fonderiedarling.org

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C’est en 1996 que Rico Perriard fonde le Festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec. Cet amoureux de la chanson à texte, des gens et des artistes, ami de Léo Ferré et Claude Léveillée, importe, depuis, la musique québécoise en Suisse, grâce à l’appui de la ville de Pully. La première édition a réuni 1 000 spectateurs, qui ont eu la chance de voir Lynda Lemay, Mario Brassard, Claude Léveillée et Suroît pendant 4 jours. Quatre jours de fêtes, de rire, d’amitié et d’émotions à partager. Ce premier rendez-vous, qui était prévu pour être le seul, est un triomphe et sera suivi par un festival tous les deux ans. À présent, plus de 40 000 personnes y viennent pendant les 10 jours que dure désormais l’événement. Ce rassemblement a lieu au théâtre de l’Octogone de Pully, à la salle omnisport Arnold Reymond et dans un chapiteau monté sur le terrain de sport adjacent. Une infrastructure couverte permet également au public de se rencontrer et de se retrouver entre les représentations. Rico Perriard a su insuffler sa passion à son équipe et aux fidèles festivaliers en créant et en gérant cette biennale qui est devenue un événement porteur et un moment fort de la vie de la région romande.

POURQUOI LE PULLy-QUéBEC ?

C’est vrai qu’il y a déjà beaucoup de festivals de la chanson, donc il fallait que je trouve quelque chose d’original et peut-être d’exclusif. Le déclic a eu lieu lors de ma rencontre avec Claude Léveillée qui venait de se marier à Lutry, le très pittoresque village voisin. Il m’a été présenté par un ami commun, également amoureux de la chanson, et c’est là que tout a commencé. Cette amitié m’a amené à me rendre souvent au Québec, à le découvrir, et ainsi à faire la connaissance de nombreux chanteurs et musiciens. Puis un jour, Claude Léveillée fut invité pour l’inauguration du théâtre Petit Champlain à Québec. Il était en vedette, avec en programmation Hart-rouge, Mario Brassard et Lynda Lemay. C’est là que j’ai compris que ce que je pensais faire depuis longtemps, et ce dont on parlait un peu avec Claude Léveillée, soit créer un festival afin de présenter les artistes québécois en Suisse, constituait un créneau au potentiel indéniable. Bien sûr, pour que mon rêve devienne réalité, j’ai dû commencer par en parler à la commune de Pully. Puis, que je réussisse à convaincre 2 ou 3 potes de venir avec moi pour monter ce petit festival. Le temps a fait le reste... j’ai obtenu le soutien de la commune et cette première fois, en 1996, on a fait venir 4 artistes sur 4 jours.

DANS QUEL BUT vOULIEZ-vOUS MONTER CE FESTIvAL ?

Du côté québécois il y avait tout d’abord la rencontre avec Claude Léveillée et des artistes qui a stimulé le tout. Mais il y avait surtout les similitudes remarquables entre les Suisses romands et les Québécois. En effet, nous sommes tous les deux minoritaires dans notre pays et tous les deux nous voulons, par la musique, défendre notre patrimoine linguistique. En somme, nous avons tous les deux à cœur de défendre le français pour que nos enfants sachent à nouveau qui sont Apollinaire, Baudelaire et Verlaine. Et pour y parvenir, il y a lieu de commencer par poser les fondements, c’est-à-dire faire découvrir à nos enfants la sensibilité, la finesse et les nuances de notre si belle langue française, donc leur donner l’opportunité de l’aimer ! Mais pour réussir cela, il importe que nos enfants continuent de parler le français, qu’ils sachent le lire et l’écrire. En somme, le fait qu’autant les Québécois que les Suisses romands constituent une minorité

a éveillé en chacun de nous ce besoin de lutter pour affirmer ce qui fait notre identité, notre dénominateur commun. Chez les francophones du Québec, ce sont les anglophones qui servent de révélateur de ce besoin d’identité et chez les francophones de Suisse ce sont les germanophones ! Ainsi donc cette situation semblable nous a aidés à nous découvrir une certaine solidarité et empathie, voire une certaine complicité. Nous, les francophones d’Europe on a Brel ou Ferré et eux, les francophones du Québec ils ont Vigneault, Ferland et bien d’autres… d’où la naissance de ce festival ! Tout cela bien sur sans faire la révolution politique ou militaire car, outre le fait qu’on aimait la musique, on aimait aussi bien les Anglais(es) !! (rires)

vOTRE ACTIvITé PRINCIPALE éTAIT vOTRE MAGASIN DE SPORT, UN FESTIvAL C’EST BIEN DIFFéRENT… COMMENT CONCILIEZ-vOUS LES DEUX ?

Oui, et de mes potes, l’un était gérant immobilier et l’autre était entrepreneur… c’était la musique qui nous ralliait. En ce qui me concerne, quand j’avais 10 ans j’avais emprunté une guitare dans un magasin d’instruments de musique, mais cette guitare n’avait pas de cordes ! Alors je tapais dessus pour faire du Brassens : voilà ! donc j’aimais la chanson. Puis, avec mes potes, on a aimé ce que faisait Ferré, Brel et les autres. Avec le recul, je constate que c’est la passion de la musique qui nous a amenés au point où nous en sommes, bien qu’aucun de nous ne soit chanteur, sans doute parce qu’on n’a pas assez de voix pour cela, et aussi malgré le fait que comme pour tout le monde, la vie nous a rattrapés et qu’on a dû assumer... Par exemple, on fait des enfants et comme on ne peut vivre de rien, il faut bosser ! Et en travaillant, chacun est amené à trouver son truc; le pote qui avait des dons pour l’immobilier s’y est lancé et l’autre qui en avait pour la construction a suivi cette filière-là. Moi j’ai eu la chance de faire du football (soccer) en 1re Ligue et j’ai eu la chance d’ouvrir un magasin de sport, car j’étais connu dans la région et j’avais beaucoup de contacts. Mais comme mes potes et moi on aimait la chanson à texte, on allait ensemble voir les artistes en concert et ainsi on n’a jamais perdu ce goût-là. La chanson nous prenait beaucoup de temps, jusqu’à ce qu’on se dise : « on fait un truc à nous ». La conciliation de nos activités allait venir de soi.

RICO PERRIARD

Port

rait

FÊTE LA 10 e ÉDITION DU FESTIVAL PULLY-LAVAUX À L’HEURE DU QUÉBEC

Rico Perriard © Pully-Québec

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ET APRèS LA PREMIèRE éDITION, À QUOI AvEZ-vOUS PENSé ?

Le premier festival on le voulait de toutes nos forces, mais on n’avait jamais envisagé d’y donner une suite. On s’est juste dit : « on le fait », mais il y a eu tellement de personnes au rendez-vous qu’on nous a demandé de continuer. Avec les potes nous nous sommes regardés et nous nous sommes interrogés, car on n’est pas des pros, ce n’est pas notre job. Finalement, on en est arrivé à se dire : « pourquoi pas, mais tous les 2 ans, car le Québec ce n’est pas la porte à côté ! ». Alors on a fait un deuxième festival et ainsi de suite. La croissance du festival a été progressive ; cependant un grand virage a été pris en 2004, lorsque la salle Arnold Reymond qui peut accueillir jusqu’à 1 400 personnes a été ouverte : cela nous a permis de solliciter de « grosses pointures ». On a donc pu faire venir Natasha St-Pier, Isabelle Boulay, et d’autres célébrités. C’est ici, à Pully, petit village suisse romand du bord du lac Léman, qu’elles ont pour la première fois foulé des planches outre-Atlantique... On a eu de la chance et il fallait la saisir cette chance-là. Pierre Lapointe a pour ainsi dire été découvert chez nous, cependant que Vincent Vallières et Damien Robitaille sont des artistes qui ont fait leurs premiers pas chez nous. On a fait venir beaucoup de monde, car notre mission était de faire découvrir des artistes.

LE FESTIvAL PULLy-LAvAUX À L’HEURE DU QUéBEC EST DONC UN TREMPLIN POUR LES ARTISTES QUI S’y PRODUISENT ?

C’est eux qui le disent ! Et oui, pour certains, cela leur a donné l’occasion de se faire connaître ou de se faire remarquer. Claude Nobs était par exemple venu voir le premier festival et il y avait trouvé Lynda Lemay formidable. Il nous avait demandé s’il pouvait la prendre à Montreux pour les 80 ans de Charles Trenet ; on lui a bien entendu répondu qu’elle était libre et que nous n’étions pas son agent... Elle a donc chanté au Montreux Jazz Festival et justement ce soir-là, il y avait dans la salle un bonhomme du nom de Charles Aznavour ! Celui-ci, enthousiasmé, prit la relève et la lança… Robert Charlebois aussi a par exemple dit  : « Rico, de toute l’Europe tu es celui qui a fait travailler le plus d’artistes québécois et je pense que si on ne peut séduire la Suisse, on ne peut pas non plus songer à séduire la France, et encore moins la Belgique. Ton festival, et je pèse mes mots, c’est le meilleur tremplin pour un artiste francophone québécois ».

CETTE CROISSANCE ALLANT DE 1 000 À 40 000 SPECTATEURS NE vOUS DONNE-T-ELLE PAS UN PEU LE vERTIGE ? Bien sûr ça devient trop grand. Mais si dans la vie on veut aller de l’avant, il est essentiel de voir un peu plus grand à chaque fois, et on le fait avec le cœur, le plaisir !

Sara Bagdasarianz

Quand : du 5 au 14 juin 2014 | Infos : www.pully-quebec.ch

Pully-Lavaux

Lynda Lemay © Pully-Québec

Robert Charlebois © Sylvain Dumais

Claude Léveillée © Pully-Québec

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Frederik Peeters décroche son diplôme en communications visuelles à l’École supérieure d’arts appliqués (ESAA) de Genève en 1995. Il travaille ensuite en tant que bagagiste pour Swissair pendant 3 ans avant de pouvoir se consacrer entièrement à la bande dessinée. Il sort sa première création, Fromage Confiture, aux éditions Atrabile en 1997. Suivent Brendon Bellard, Comment rigoler avec vos amis et Les miettes. En 2001, il se fait remarquer avec Pilules bleues, une bande dessinée autobiographique, et reçoit le prix Töpffer pour la jeune bande dessinée genevoise attribué par la ville de Genève. Artiste prolifique, il continue avec les albums Friture et Constellation. Puis il pond les séries Koma ainsi que Lupus, dont le tome 4 décroche le prix Essentiels d’Angoulême au festival du même nom, en 2007. Suivent et s’entre mêlent Onomatopées, Le début de la fin, Clic… sur ton futur !, Pax ! et RG, dont le tome 1, Riyad-sur-Seine, décroche le prix Essentiels d’Angoulême 2008 et, en 2010, Paroles sans papiers, Ruminations, Pachyderme et Château de sable.

Littérature LE BéDéISTE DE RENOM FREDERIK PEETERS À QUéBEC

Arts de la scèneHATE RADIO DE MILO RAU AU FESTIvAL TRANSAMéRIQUES

Où : Théâtre Prospero, 1 371 rue Ontario Est, Montréal, QC H2L 1S2Quand : les 29, 30 et 31 mai 2014 à 19 heuresFestival TransAmériques : du 22 mai au 7 juin 2014 • www.fta.qc.ca

Où : Salon international du livre de Québec et Festival de la BD francophone de QuébecCentre des congrès de Québec, 1000 blvd René-Lévesque Est, Québec, QC G1R 2B5Quand : du 9 au 13 avril 2014Infos : www.frederikpeeters.com • www.silq.ca • www.fbdfq.com

Hate Radio © Daniel Seiffert

Le dessinateur et scénariste genevois de 39 ans, Frederik Peeters, participera au Salon international du livre de Québec et au Festival de la BD francophone de Québec qui auront lieu conjointement du 9 au 13 avril 2014. Il y présentera sa série Aâma, publiée aux éditions Gallimard, pour laquelle il a reçu le Fauve de la meilleure série lors du Festival de la BD d’Angoulême 2013, le prix de la BD du Point 2013 et le grand prix de l’affiche au Festival quai des bulles de Saint-Malo 2013. Des séances de dédicaces auront lieu aux dates suivantes : vendredi 11 avril de 18h00 à 19h00, samedi 12 avril de 11h00 à 12h00 et dimanche 13 avril de 14h00 à 15h00. À ce jour, Aâma comprend 3 tomes ; L’odeur de la poussière chaude sort en 2011, La multitude invisible en 2012 et Le désert des miroirs en 2013. Ce dernier relate l’histoire de Verloc Nim et de Conrad. Les deux frères partent en expédition pour récupérer la mystérieuse substance aâma, qui a complètement modifié l'environnement de la planète Ona(ji). Alors que le petit groupe progresse dans un univers aussi hostile que stupéfiant, la vérité sur la nature d'aâma reste inaccessible. Et la réalité a tendance à vaciller.

Le metteur en scène bernois Milo Rau présentera sa toute dernière création Hate Radio lors du Festival TransAmériques (FTA) qui se déroulera, à Montréal, du 22 mai au 7 juin 2014.

Hate Radio nous amène au Rwanda, en 1994, sur les ondes de la Radio-Télévision Libre des Mille Collines (RTLM), où se mettent en place, avec une glaçante désinvolture, les rouages d’une féroce mécanique génocidaire. Insidieusement, entre une blague, l’annonce de résultats sportifs et une chanson de Nirvana, le discours haineux se répand, viral. Enflent alors la peur, le racisme, puis, implacable, la négation de l’autre, le paria, le « cancrelat ». Pendant que sur les collines on massacre à coups de machettes, sur les ondes de la radio on tue avec des mots.

Dans un cube de verre qui reproduit à l’identique le studio de la RTLM, le metteur en scène suisse reconstitue la genèse de la haine. Crépitent à nouveau les mots corrosifs de la déshumanisation qui se déversent, brûlants, dans le creux de l’oreille du spectateur. Il ne peut leur échapper. Une œuvre-choc qui ne laissera personne indifférent et qui pourra être vue les 29, 30 et 31 mai 2014 à 19 heures au Théâtre Prospero.

Né en 1977, Milo Rau fait des études de sociologie et de littérature allemande et romane à Zürich, Berlin et Paris où il est l’élève de Pierre Bourdieu, l’un des sociologues français les plus importants de la deuxième moitié du XXe siècle. Il devient alors sociologue, puis réalisateur de cinéma et enfin metteur en scène de théâtre. Avec sa compagnie de production l’International Institute of Political Murder (IIPM) il est adepte d’un théâtre du réel qui cherche l’intervention dans la « vraie » vie et crée sa première pièce Les derniers jours des Ceausescu. Cette œuvre coup de poing reconstitue le procès des dictateurs roumains tout en y intégrant quelques-uns des vrais protagonistes de l’histoire. Suivront d’autres créations attachées à faire revivre de l’intérieur de perturbants événements historiques, telles Breivik’s Statement, une lecture du manifeste signé par le tristement célèbre meurtrier norvégien, et tout récemment The Moscow Trials, une œuvre où les membres du groupe punk-rock russe Pussy Riot subissent, et remportent, un nouveau procès. Plusieurs de ces pièces ont été à l’affiche de prestigieux festivals nationaux et internationaux, notamment le Berliner Theatertreffen, le Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles et le Festival d’Avignon en France.

Concernant le FTA : en 2007, le Festival de théâtre des Amériques cède sa place au Festival TransAmériques. Ce dernier brille depuis sept éditions en poursuivant la pratique de la diversité des genres et des expériences scéniques. Aujourd’hui, le spectateur retrouve à la même enseigne théâtre, danse, performance, formes éclatées et parfois classables. Depuis 1985, le FTA a accueilli plus de 793 500 festivaliers et a présenté 386 spectacles, dont 82 coproductions, venant de 45 pays.

© Frederik Peeters

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Arts visuelsTHOMAS KNEUBÜHLER À MANIF D’ART 7 – LA BIENNALE DE QUéBEC

Quand : du 3 mai au 1er juin 2014Infos : www.thomaskneubuhler.com • www.manifdart.org

PARLONS DE vOTRE EXPOSITION À QUéBEC. LA THéMATIQUE DE MANIF D’ART DE CETTE ANNéE EST « RéSISTANCE », DITES-NOUS COMMENT vOUS vOUS y êTES PRIS.Oui, le thème est la « Résistance », mais la ligne suivante, qui fait partie du thème, déclare : « Et puis, nous avons construit de nouvelles formes » faisant en sorte que mes projets traitant de questions sociales et politiques s’inscrivent parfaitement dans ce critère.

En ce qui concerne la série Propriété privée, elle met en évidence, dans un sens large, la problématique de la sécurité et de la surveillance, mais aussi des possessions matérielles foncières. Puisque venant de l’Europe, de la Suisse, et m’installant au Canada, deux continents où la propriété est considérée de façon différente, cette problématique ne pouvait m’échapper.

Par exemple, en Suisse chacun peut se promener dans les forêts en tout temps, quel qu’en soit le propriétaire, sauf si ce terrain appartient à l’armée. C’est considéré comme une ressource naturelle dont on ne peut priver autrui d’accès, cependant qu’au Canada, celui qui achète un bout de forêt la considérera comme lui appartenant exclusivement. Il y a beaucoup plus de réglementations à ce sujet ici. En Europe, la population est plus dense en sorte que les ressources naturelles doivent être partagées par tous. Au début de mon séjour au Canada, j’allais dans les forêts et voyais ces signes avec inscrit dessus : « propriété privée » et je n’en comprenais pas vraiment le sens, je me suis alors informé et j’ai découvert cette différence d’attitude fondamentale. C’est de cela que parle ce projet.

Mon exposition à Québec s’articulera en deux parties. Sur la façade deux gardes de sécurité, pris de la série Accès refusé aideront à protéger le théâtre… Ce travail fut créé parce qu’au début de ma résidence à Montréal, j’allais souvent flâner dans la ville, sans me rendre compte que parfois je me trouvais dans une propriété privée, m’exposant ainsi relativement souvent à l’ire de leurs gardiens attitrés, ce qui me mettait dans la délicate situation de devoir justifier de ma bonne foi. C’est ainsi qu’à un certain point j’ai décidé que du moment que ces gardes, visibles ou invisibles, m’observaient sans répit, je devrais pouvoir renverser la vapeur, et ainsi avoir la possibilité de les surveiller à mon tour ! Sur la façade ils surveillent le public dans le contexte actuel où il y a des caméras, la plupart du temps invisibles, partout. C‘est intéressant de voir les réactions des gens face à ces gardes qui les surveillent. Je n’ai pas, avec mon travail directement un message précis, une idéologie à proposer, mais j’ai toujours l’espoir que mes photographies incitent le spectateur à réfléchir aux problèmes que l’image condense, et d’une façon ou d’une autre à penser à tout ce qui nous entoure... c’est cela qui me tient à cœur !

Concernant Manif d’art – La biennale de Québec, cette dernière rassemble le travail de plus de 120 artistes provenant de tous les horizons. En plus des expositions, l’événement offre une pléiade d’activités évoluant autour d’un thème central, exclusif à chaque édition. Ce festival international est devenu un incontournable et offre une vaste programmation qui plait autant aux curieux qu’aux spécialistes.

Le photographe suisse Thomas Kneubühler exposera ses séries de photographies Accès refusé et Propriété privée du 3 mai au 1er juin 2014 au Grand Théâtre de Québec, dans le cadre de Manif d’art 7 – La biennale de Québec.

Né en 1963 à Soleure (SO), Thomas Kneubühler suit des études de lettres à Bâle avant de se tourner vers la photographie, qu’il apprend en autodidacte. En 1996, il fait partie du programme d’échange de la Fondation Christoph Merian de Bâle et du Conseil des arts du Québec (CALQ) et vient s’installer en résidence à Montréal pour quelques mois. En 2003, il complète une maîtrise en arts visuels à l’Université Concordia et s’établit à Montréal pour de bon. Il remporte le prix Pratt & Whitney en 2011 et le Swiss Art Awards 2012, concours fédéral et importante plateforme promotionnelle nationale. Le travail de Thomas Kneubühler est exposé en Europe et en Amérique du Nord. Il fait également partie de plusieurs collections, dont la Kunstsammlung Basel-Landschaft et celle du Conseil des arts de Montréal.

ENTRETIEN AvEC CE vISIONNAIRE CONTEMPORAIN QUI vIT DE SON ART ET DE SON ENSEIGNEMENT :POURQUOI AvEZ-vOUS CHOISI LA PHOTOGRAPHIE ?À vrai dire, c’était il y a bien longtemps, lorsque j’allais encore à l’école en Suisse et qu’un jour un photographe vint donner quelques cours : c’est là que j’ai « attrapé le virus de la photographie ». Ce fut un peu par hasard, ce ne fut pas un choix délibéré. Mais à présent que je travaille la photo depuis si longtemps, je peux réfléchir aux raisons qui font que je suis tellement fasciné par la photographie et pourquoi cet outil de travail correspond parfaitement à ma démarche professionnelle. Ce que j’aime dans la photographie c’est qu’on doit réussir à dire

quelque chose avec une seule image, c’est comme condenser le temps et l’espace en une seule équation ou comme tout faire converger en un seul point de l’image. Et cela, j’aime le faire. Je m’efforce de trouver cette image unique qui réussit à exprimer le multiple, je fais ça en particulier avec mes projets les plus complexes qui mettent l’accent sur plusieurs types de problèmes à la fois. Je trouve que c’est fascinant, et c’est la raison pour laquelle j’aime le support qu’est la photographie. Mais récemment j’ai aussi réalisé que cette approche avait ses limites, c’est pourquoi j’ai commencé à inclure la technologie offerte par la vidéo, et ceci principalement parce qu’en plus de donner du mouvement à l’image, il est aussi possible de l’immerger dans le son, ce qui lui donne une autre perspective. Si un sujet est complexe, l’adjonction du son permet de faire dire davantage à l’image par rapport à une photo muette. Malgré tout, mes travaux filmés sont tout de même des photographies. Lorsque vous regardez mes vidéos, il est évident que j’ai une formation de photographe parce que vous voyez surtout un instantané avec du son ajouté. C’est pourquoi je mets dans mon travail le mot “vidéo” quelques fois entre guillemets tellement ça saute aux yeux que l’artiste qui a réalisé cette “vidéo” vient de la photographie.

POURQUOI CHOISISSEZ-vOUS DE PRéSENTER EN « UNE » IMAGE LA COMPLEXITé DES PROBLèMES DE SOCIéTé ?Je m’intéresse en général aux questions sociales. Je m’intéresse à ce qui se passe autour de moi afin que par mes œuvres je parle de notre façon de vivre et plus spécifiquement, je pense que la plupart de mes projets mettent en évidence le monde contemporain et l’influence de la technologie sur nos façons de vivre et les problèmes sociaux qui en résultent. Certains sujets sont plus complexes et relatifs que d’autres, en tout cas, la plupart du temps, il y a dans mes œuvres une composante sociale et parfois aussi politique.

QUELLE EST vOTRE DéMARCHE CRéATRICE ?C’est avant tout beaucoup de recherches !!! Cela se passe généralement ainsi : d’abord j’entends ou je vois quelque chose qui me fascine visuellement, ensuite, à partir de là, un projet s’amorce. C’est un peu comme un effet domino où une chose en amène une autre et ainsi de suite, mettant le projet en route.

PrivateProperty #3 © Thomas Kneubühler

© Thomas Kneubühler

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Arts visuels

Née à Genève (GE) en 1973, Alexia Turlin participera à la 4e Foire d’art alternatif de Sudbury (FASS4) du 7 au 11 mai 2014 et représentera le centre d’art médiatique de Guelph Ed Video. Elle offrira un atelier de dessin au Salon du livre, sera présente autour de la scène génoise-suisse intitulée « Des montagnes et ses travaux » et participera à la production d’une pièce vidéo créée et exposée en direct. Cette artiste multidisciplinaire détient un baccalauréat en arts plastiques, un diplôme de l’École d’arts graphiques Émile Cohl ainsi qu’un diplôme de l’ESBA & formation pour l’enseignement. Elle est fondatrice et coordonnatrice de l’atelier et association Milkshake Agency et enseigne le dessin à la Haute école d’art et de design (HEAD) de Genève depuis 2004. Alexia Turlin est aussi, depuis 2005, directrice artistique de Start, un journal gratuit d’artistes pour les 8-12 ans, et membre du Fonds d’art visuel de la ville de Lancy (GE) depuis 2007. Souvent primée, elle remporte, entre autres, le prix Caran d’Ache en 2001, le prix de la Fondation Gertrude Hirzel en 2004 et le prix de la meilleure programmation en art contemporain du Fonds cantonal d’art contemporain de Genève en 2013. Elle est également lauréate du concours RSR pour une installation permanente dans la nouvelle entrée de la Radio Télévision Suisse francophone (RTS) à Genève. Les œuvres d’Alexia Turlin sont exposées, en suisse et à l’étranger, depuis 1999.

La Foire d’art alternatif de Sudbury (FSS) est un événement bisannuel qui regroupe une trentaine d’artistes. Ces derniers créent de nouvelles œuvres, en direct, au centre-ville du Grand Sudbury. La FASS se taille une place de choix parmi les nombreux festivals du Grand Sudbury ainsi que parmi les grands happenings de l’art actuel au Canada français.

Où : Centre Rainbow, 40 Elm Street, Greater Sudbury, ON P3C 1S8 | Quand : du 7 au 11 mai 2014 | Infos : www.alexiaturlin.ch • www.gn-o.org • www.edvideo.org

ALEXIA TURLIN À LA FOIRE D’ART ALTERNATIF DE SUDBURy – FASS4 : NOT FOR SALE

« Treffpunkt » 2003 © Alexia Turlin « Betaxia vulgaris AT » installations 2009 © Alexia Turlin « Betaxia vulgaris AT » 2005 © Alexia Turlin

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BOUCLAGE HORIZON N° 86 : LE 23 MAI 2014Merci de nous transmettre toute information concernant des événements culturels avec participation suisse par courriel à : [email protected]

Design et impression : Boo ! Design inc • 400 avenue Atlantic, suite 203, Montréal QC H2V 1A5 • www.boodesign.ca

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CRéDITS PHOTOS DE LA PAGE COUvERTUREDe haut en bas, de gauche à droite : PrivateProperty #1 © Thomas Kneubühler • © Pully-Québec • Storm 9 © Christina Zurfluh

Hate Radio © Daniel Seifferti • Aâma © Frederik Peeters • © Horizon Beautiful

CinémaHorizon Beautiful, Tant qu’il pleut en Amérique et Messages musicaux : Le Sénégal en transformation, sont les trois films suisses qui seront présentés du 25 avril au 4 mai 2014, lors du Festival international de cinéma africain et créole Vues d’Afrique. Ces films seront projetés à Montréal, à Québec et à Ottawa.

Horizon Beautiful de Stefan Jäger est une fiction de 92 minutes qui raconte l’histoire de Franz Arnold, magnat du football très contesté, qui débarque dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, pour lancer une campagne de publicité où son sport est vendu comme inspiration et espoir. Pour Admassu, un enfant des rues de 12 ans, c’est un signe du destin. Il a l’impression que son rêve de devenir footballeur en Europe n’a jamais été aussi proche. Lorsqu’il ne parvient pas à rencontrer le boss du football, le jeune décide d’enlever celui-ci pour ensuite faire semblant de le sauver. Malheureusement, l’action dégénère et échappe à tout contrôle.

Stefan Jäger est né à Uster (ZH) en 1970. Il suit les cours de la Filmakademie Baden-Württemberg et en ressort diplômé en 1997. Il travaille depuis 1989 sur des documentaires et des fictions pour le cinéma, la télévision et même le théâtre. En parallèle, il enseigne la réalisation à la Filmakademie Baden-Württemberg depuis 2002 et à la Zürcher Hochschule der Künste (ZHdK) depuis 2009. Il dirige également la compagnie de production zürichoise Tellfilm GmbH. Horizon Beautiful est son huitième long-métrage récompensé du prix du Jury au Festival Internacional de Cine para Infancia y la Juventud de Madrid en Espagne.

Tant qu’il pleut en Amérique de Frédéric Baillif est un documentaire de 84 minutes et un voyage sur le proverbe éthiopien incarnant l’espoir : « Tant qu’il pleut en Amérique, nous n’avons pas de souci à nous faire… ». Lors de ce périple, le cinéaste multiplie les rencontres inattendues, drôles ou touchantes avec des Éthiopiens courageux et déterminés. Parmi eux, Bruckty qui anime ses marionnettes, Mimi venue de Cuba pour retrouver sa mère, Samy préoccupé par le commerce équitable et le Professeur Mesfin dissident en résidence surveillée. La petite Aïcha vous guidera dans les ruelles d'Harar, puis Desmond vous entraînera dans les terres offertes aux Rastas.

Frédéric Baillif est né à Genève (GE) en 1973. Il obtient son diplôme d’éducateur spécialisé de l’Institut d’études sociales, en 2000. Il suit plusieurs stages d’assistant de production à New York et se forme à la réalisation en autodidacte. Sideman, son premier documentaire, remporte des prix à Berlin, Bruxelles et Grenade en 2003. Avec Geisendorf, en 2006, il rafle le prix TSR du meilleur film suisse au Festival Visions du Réel à Nyon. Il a également travaillé sur des films de commande pour la ville de Genève et Canal+.

Messages musicaux : Le Sénégal en transformation de Cornelia Strasser est un documentaire de 76 minutes. Il se passe au Sénégal où la transmission de messages par la musique est une ancienne tradition. Elle s'applique aussi bien aux chanteurs traditionnels (griots) présentés dans le film, qu'à leurs homologues contemporains comme Awadi, célèbre rappeur et panafricaniste et Facoly, chanteuse R&B. Ces jeunes artistes incarnent les aspects modernes, voire progressistes, du Sénégal. En montrant en parallèle des griots traditionnels avec des musiciens modernes, ce documentaire porte un regard nouveau sur la culture sénégalaise contemporaine.

Née en 1961 à Münsterlingen (TG), Cornelia Strasser étudie l’ethnologie, la littérature et la philosophie allemande à Zürich. Elle a longtemps travaillé pour la presse et la télévision en tant qu’auteure, journaliste, éditrice et productrice. Elle se lance dans le documentaire en 2001 avec Des maisons comme des sculptures et réalise, par la suite, plusieurs courts documentaires. Messages musicaux : Le Sénégal en transformation est son premier long-métrage.

LONGS MéTRAGES SUISSES AU 30e FESTIvAL INTERNATIONAL DE CINéMA vUES D’AFRIQUE

© Horizon Beautiful

© Tant qu’il pleut en Amérique

© Messages musicaux: Le Sénégal en transformation

Quand : du 25 avril au 4 mai 2014 | Infos et programmation complète dès le 2 avril 2014 sur www.vuesdafrique.org

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