9A RT E Magaz ine24 février > 2 mars 2001

Une femmesous influence

Anna Thomson dans Sue perdue dans Manhattand’Amos Kolleklundi 26 février à 20.45

Une femmesous influence

06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite

14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

9Semaine du 24 février au 2 mars 2001

amedi 2 4 Dimanche 2 5 Lundi 26 Mardi 27 Mercredi 28 Jeudi 1er Vendredi 2

4.00oilà l’Europe !

4.30iochimie duoup de foudre

5.15ariations ur Casanova

6.20uède,

es nouvellesgures du rock

7.20ourt-circuit e magazine)

9.00istoirearallèle

9.45étéo

9.50RTE Info

0.00e dessous es cartes

0.15e Douanierousseau

0.45aventureumaine a place aint-Marc

1.45etropolis

2.45ictionété de David

0.20Music Planet

olar Pop

1.20e gré u de force

14.00Cuisine des terroirs La Bohême

14.30Marseille

15.15Amoursbalinaises

15.55La vie de Marianne (1)

17.20La vie de Marianne (2)

19.00MaestroLe Trio Ahn

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15CartoonFactory

20.45-00.45ThemaSur les lieux du crime

20.45Cracker

22.25Quand l’autopsierévèle le secret

22.50Les maîtresfaussaires

23.15Les flics du futur

23.45Dans la peaude l’assassin

00.10Pilleurs de tombes

00.45 Metropolis

01.45Le trésor de lajonque engloutie

02.45Lili et le loup

14.00Le magazinesanté

14.30Archimède

15.15Metropolis

16.30Les Nibelungen (1)

La mort de Siegfried

19.00NatureEn pirogue sur Internet

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageNivel,l’impossiblepardon

20.45Cinéma Sue perduedansManhattan

22.15Court-circuit (1)L’arène

22.20CinémaDormez, je le veux

23.55 Court-circuit (2)Waxwing

00.10 Ne medemandez pas si j’aime

01.15La vie de Marianne (1)

14.00360°

14.30Le lierre

15.15Rodéo derrièreles barreaux

16.20Les Nibelungen (2)

La vengeance

de Kriemhild

19.00Archimède

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageNew York sur bavures

20.45La vie en faceRussie secrète (1)

21.30-00.40ThemaCouleur sang

21.30Sang sacré –Désir sanglant

22.15The Big Shave

22.20Le prix du sang

23.15The Addiction

00.40La vie de Marianne (2)

02.15Palettes -Shitao

14.00360°

14.30Les îlesCanaries

15.15Quand le Japons’ouvrit au monde

16.25Polar Pop

17.30La maisond’Alexina

19.00 Connaissance Pompéi : ledernier secret

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportagePollueurs de guerre

20.45 Les mercredisde l’histoire Terreur d’Étatau Paysbasque

21.45Musica L ec o u ro n n e m e n tde Poppée

00.35La lucarnePelym

02.30CartoonFactory

14.00360°

14.30Homéopathie

15.15Les enfants de la tourm e n t e

17.05Généalogiesd’un crime

19.00Voyages, voyagesLa Jordanie

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageChers amissurfeurs

20.45-01.15ThemaDieu revient enRussie

20.45Le retour de la croix

21.40Les dieux de la faucille et du marteau

22.35La dernièretentation de Gawrilo

23.25Mussulman

01.15Sue perduedansManhattan

14.00360°

14.30Le lierre

15.15Divorce à l’iranienne

16.10Le poèteJohannes R. Becher

17.25La ville dont le princeest un enfant

19.00Tracks

19.45Météo

19.50ARTE Info

20.15ReportageChiensd’avalanche

20.45FictionPrise d’otagesen direct (1)

22.15Grand formatLe dossierAlois Brunner

23.45CinémaLe dernierarrêt

01.10Le dessous des cartes

01.20La Loire, Agnèset les garçons

Les grands rendez-vous P. 9 RobocopLes technologies les plus sophistiquées équipentdésormais les forces de police, et la psychologieépaule les enquêtes criminelles. Reportages. Thema

Sur les lieux du crime

Dimanche 25 février à 20.45

P. 18 L’eau rougeLe sang, son prix et sa symbolique racontés pardeux documentaires et deux fictions rares signéesMartin Scorsese et Abel Ferrara. Thema

Couleur sang

Mardi 27 février à 21.30

P. 32 Criminel contre l’humanitéAujourd’hui s’ouvre à Paris le dernier procès d’ungrand criminel nazi : Alois Brunner, bras droitd’Eichmann et responsable, entre autres, du campde Drancy et de la déportation des juifs de France,est jugé par contumace. Grand format

Le dossier Alois Brunner

Vendredi 2 mars à 22.15

Les films de la semaineSue perdue dans Manhattan d’Amos Kollek Lundi 26 février à 20.45 et jeudi 1er mars à 01.15

Dormez, je le veux d’Irène JouannetLundi 26 février à 22.20

The Addictiond’Abel FerraraMardi 27 février à 23.15

Mussulmande Vladimir KhotinenkoJeudi 1er mars à 23.25

Le dernier arrêtde Bogdan Dumitrescu-DreyerVendredi 2 mars à 23.45

Amour et hypnose dans

Dormez, je le veux.

Le sang est un symbole important

dans toutes les civilisations

et toutes les croyances.

<

<

14.00

oilà l’Europe ! Rediffusion du 3 février 2001)

14.30

Biochimie du coup de foudreRediffusion du 14 février 2001)

15.15

ariations sur Casanova Rediffusion du 4 février 2001)

16.20

Suède, les nouvellesigures du rockRediffusion du 17 février 2001)

17.20

Court-circuit e magazine)

19.00

Histoire parallèlee Shah… :

lus dure sera la chute

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.00

Le dessous des cartesMagazine géopolitique

e Jean-Christophe Victor

20.15

Le Douanier Rousseau u la légende du peintre naïf

Documentaire de Rudi Bergmann

20.45

’aventure humaine La place Saint-MarcDocumentaire d’Ebbo Demant

21.45

Metropolis Magazine culturel européen

22.45

Fiction’été de Davidéléfilm de Carlo Mazzacurati

00.20 (PDC : 00.15)

Music Planet Polar Pop slande – Finlande –

Danemark Documentaire de Marcus Behrens

01.20 (PDC : 01.15)

De gré ou de forceRediffusion du 22 février 2001)

17.20

Court-circuit (le magazine)Rédaction en chef : Luc LagierRéalisation : Philippe Truffault(France, 2001-1h30mn)Coproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE

Le magazine du court métrage.

● François Ozon, un parcours. ● Carnavallée d’Aline Ahond.● Reportage au Festival de Berlin.● La huitième nuit de Pascale Breton. ● Vol de nuit de Frederik Steiner.● Lili et le loup de Florence Henrard.

19.00Histoire parallèleSemaine du 24 février 1951

Le Shah… : plus dure sera la chute

Marc Ferro reçoit Ehsan Naraghi

Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz(France, 2001-50mn)ARTE FRANCE

En partenariat avec

N° 603

Les années 1950 ont vu la brusque irru p t i o nde l’Iran sur la scène internationale : succes-sivement le Shah, le pétrole, le ministreMossadegh sont apparus en pre m i è re place,avant que la puissance menaçante de cepays ne se transforme en une des révolu-tions les plus inattendues de l’Histoire .Actualités de la semaine du 24 février 1951Pathé Journal n° 8 : – Le mariage fastueuxdu Shah d’Iran. – La mort d’André Gide. – Expériences atomiques dans le Nevada. En parallèle : – L’Iran des années 50 (5 colonnes à la Une, 1959). – L’Iran face àson temps (Pathé Journal, 1971). – P e r s é p o l i s(Pathé Journal, 1971). – I n t e rview du Shah(INA, 1974). – La situation en Iran en 1978(INA).

Ehsan Naraghi

Sociologue iranien, dire c t e u rdes programmes pour la jeu-nesse de l’UNESCO (1969),d i recteur de l’Institut de

re c h e rche et de planification pour l’éduca-tion et la science à Téhéran (1975). Incarc é r éaprès la Révolution islamique en 1979, ilévoque cette période dans un ouvragepublié en 1991 : Des palais du Shah aux pri-sons de la Révolution (Éd. Balland). Autre spublications en langue française : L’Orient etla crise de l’Occident (Éd. Entente, 1977),Enseignement et changements sociaux enIran du VIIe au XXe s i è c l e (Éditions de laMaison des sciences humaines).

20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (2001-10mn)ARTE FRANCE

Apprendre, une nouvelle idée poli-

tique (1/2)

Prenant en compte le tout premier des rap-ports de force, entre ceux qui savent lire etceux qui ne savent pas lire, le Dessous descartes présente aujourd’hui les courbes dela scolarisation des enfants dans le monde,de 1970 à 2010, et expose les consé-quences du non-savoir et du non-appre n-tissage.En partenariat avec

s a m e d i 24 février

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Câble et satellite

Le Rêve (1910),

Museum of Modern Art,

New York.

Documentaire d’Ebbo Demant(Allemagne, 1999-59mn)SWR(Déprogrammation du 25 novembre 2000)

Le film est aux antipodes d’une énièmevisite guidée de la basilique Saint-Marc oudu palais des Doges. Il nous fait découvrirla place Saint-Marc à travers le re g a rd desVénitiens qui y habitent ou qui y travaillent :employés municipaux et membres du cler-gé, marchands de souvenirs et cafetiers,b i b l i o t h é c a i res et directeurs de musée.D e rr i è re la beauté du site se profilent lesd u res réalités du commerc e …

Eldorado vénitien

Ebbo Demant s’est posté sur la placeS a i n t - M a rc pendant plusieurs semaines eta rencontré ceux qui animent le cœur dela cité. Certains sont incontournables –m a rchand de souvenirs, photographe, ser-v e u r, patron de café –, d’autres, plus inat-tendus. Ebbo Demant n’en est pas à sonp remier film sur Venise : Canal Grande ( d i f-fusé le 20 décembre 1996 sur ART E )témoignait déjà de son approche très sub-jective du documentaire. Dans la mêmeveine, la Place Saint-Marc est un subtil col-lage de scènes de la vie quotidienne et dep o rtraits croqués sur le vif.

20.45La place Saint-MarcCœur historique de Venise, la place Saint-Marc

est un gigantesque décor de théâtre.

Ebbo Demant dévoile ses coulisses fascinantes.

20.15Le DouanierRousseau ou la légende du peintre naïf

Documentaire de Rudi Bergmann(Allemagne, 2001-29mn)SWR

À partir du 3 février, la Kunsthalle de T ü b i n g e nconsacre une importante rétrospective auDouanier Rousseau. Une occasion de revenirsur la vie et l’œuvre du peintre.Des générations de peintres du dimancheont rêvé de l’imiter. Henri Rousseau (1844-1910) est certainement le plus célèbre desnaïfs. Né à Laval, il travailla durant quaran-te ans à Paris. Créateur tous azimuts, il écri-vit aussi des pièces et composa de lamusique. Picasso, Robert Delaunay, Jarryet Apollinaire se firent volontiers lesc h a n t res de son œuvre, admirant en part i-culier son “primitivisme” qui leur semblerenouer avec les traditions artistiques afri-caines et océaniennes. Le style et la tech-nique du Douanier Rousseau ont aussidurablement influencé Fernand Léger, MaxBeckmann et Max Ernst.

“En arrivant

sur la place Saint-Marc,

je crus perdre la raison.

Car rien au monde

ne m’avait jamais

semblé

aussi magnifique.”

(Julien Green)

Entretien avec George

Steiner à l’occasion

de la sortie en France

de Grammaire de

la création (Gallimard).

Magazine culturel coordonné par Pierre-André Boutang et Peter Wien(France, 2001-58mn)Rédaction : Dominique RabourdinARTE FRANCE

● George Steiner

Début d’un entretien avec George Steiner :comment penser la barbarie ? Par ses romans, par ses essais, il s’est impo-sé comme l’une des dern i è res figures de lagrande culture européenne. Citons l e sTr a n s p o rts de A. H., les Antigones, AprèsBabel, Passions impunies, Err a t a… Aumoment de la sortie en France de son nou-veau livre, G r a m m a i re de la création( G a l l i m a rd), M e t ro p o l i s d i ffuse quelquesm o rceaux choisis de l’entretien fleuve danslequel George Steiner répond aux questionsde Guillaume Chenevière, directeur de laTSR (télévision suisse romande). Au commencement, il y a un milieu juif aus-t ro - h o n g rois où se parlent divers idiomes, oùse croisent diverses cultures. Une traverséedes langues et des littératures dont ellessont les porteuses qui, du fait de la tragédiedu nazisme, devient une traversée de terr i-t o i res : la France, les États-Unis, la Suisse,l ’ A n g l e t e rre. Avec pour défi à relever celuide répondre à la question : “comment saisir

psychologiquement, socialement, la capaci -té d’êtres humains à jouer Bach et Schubertle soir et à tort u rer d’autres êtres humains lelendemain matin ? Existe-t-il des congru i t é sintimes entre l’humain et l’inhumain ?”

● François Augièras,

un essai d’occupation

Réalisation : Stéphane Sinde

Écrivain et peintre, François Augièraspublie son premier livre aux Éditions deMinuit en 1954, sous le pseudonymed’Abdallah Chaamba. Du Sahara au montAthos en passant par les cavernes duPérigord, il construit une œuvre mêlant sen-sualité et mysticisme, une prose poétiquetrès pure saluée par Yves Bonnefoy, AndréGide, Henry Miller...Mais son “chant” ne trouve pas de public,et il passe les dern i è res années de sa viedans diff é rents hospices du Périgord où ildécède en décembre 1971 à l’âge de 46 ans. Son œuvre se compose d’unedizaine d’ouvrages et d’une centaine deplanches peintes, dans un style figuratifinfluencé par l’art africain et les icônesbyzantines, où se lisent les thèmes de seslivres : l’amour du ciel, des adolescents, dudésert, du Périgord...

● À vos musées !

Réalisation : Antoine Gallien

Visite, en compagnie de Jean Frémon, écri-vain, et d’Ernest Pignon-Ernest, peintre, dumusée des Augustins à Toulouse.

samedi 24 février

L i t t é r a t u re, expositions,

spectacles, débats...

Chaque semaine, l’actualité

de la création en Europe.

21.45 Metropolis

22.45 L’été de David(L’estate di David)

Téléfilm de Carlo Mazzacurati (1998-1h30mn) - VFScénario : Carlo Mazzacurati, Claudio PiersantiAvec : Stefano Campi (David), Patrizia Piccinini(Patricia), Tony Bertorelli (l’oncle), SemsudimMujic (Alem), Silvana De Santis (la tante)Image : Alessandro PesciCoproduction : Tangram Film, Rai ARTE FRANCE(Rediffusion du 3 juin 2000)3 Fipa d’or 1999 (meilleur scénario,

meilleur acteur, meilleure actrice)

David passe l’été de ses 17 ans à la cam-pagne, dans la plaine du Pô. Là-bas, ce gar-çon timide va rencontrer l’amour, l’amitié etles dangers du monde. Une chronique justeet sensible.David, 17 ans, vient de réussir son bac. Il part à la campagne chez son oncle, dansla plaine du Pô. Là-bas, il re n c o n t re unejeune femme, Patricia. Timide, David n’osepas répondre à ses avances. Lors d’unséjour forcé à l’hôpital, l’adolescent re n c o n t reAlem, un jeune Bosniaque qui trafique unpeu de haschich. Par amitié, David acceptede cacher la drogue chez son oncle…

Sous le soleil

Filmant avec pudeur et générosité les der-niers feux de l’adolescence, ce téléfilmreste jusqu’au bout juste et captivant. Sansjamais insister, Mazzacurati ancre son his-t o i re dans un solide fond social : onremarque en passant les ouvriers agricolesimmigrés, les réfugiés d’ex-Yougoslavie, lesm a ffias de la drogue… Mais loin de forc e rsur l’archétype, il rend à chaque personna-ge une présence singulière (le trafiquant,le jeune voyou tzigane). Bel exemple d’unefiction qui échappe aux conventions du ter-roir comme à celle du misérabilisme social.

00.20Polar Pop I s l a n d e - F i n l a n d e - D a n e m a r kDocumentaire de Marcus Behrens (Allemagne, 2000-1h) Avec : Björk, Gus Gus, Jimi Tenor, LeningradCowboys, Dead Sea Apple, Lhooq, KolrassaKrökridandi, Aqua, PPPönk, Rinne Radio, Aika,Apocalyptica, Guitar Slingers, Waltari, SickThings International, The Pansies, 22Pistepirkko, 96 Eyes, Loretta Problem, TheeUltra BimboosRB

De Björk aux Leningrad Cowboys, de lamusique commerciale aux groupes alterna-tifs, un large panorama de la nouvelle cultu-re musicale scandinave. L’Islandaise Björk a établi un lien nature lavec le Danemark en tournant et en chan-tant pour le réalisateur Lars von Trier dansDancer in the Dark. Par ailleurs, leDanemark s’est surtout distingué ces der-nières années par la qualité de ses groupes

heavy metal et le succès deson Europop sucrée. LaFinlande, elle, privilégieplutôt un hard - rock mâtinéd’humour et d’ironie.

Björk danse dans le noir et Lena

chante dans Aqua.

Le bel été où David (Stefano Campi) rencontra Patricia

(Patrizia Piccinini).

Music PlanetFiction

14.00

Cuisine des terroirs La Bohême Rediffusion du 4 février 2001)

14.30

Marseille Rediffusion du 22 février 2001)

15.15

Amours balinaises

15.55 (PDC : 15.50)

La vie de Marianne (1)

Rediffusion du 10 février 2001)

17.20 (PDC : 17.15)

La vie de Marianne (2)

Rediffusion du 17 février 2001)

19.00

MaestroLe Trio Ahn

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

Cartoon Factory

20.45-00.45

ThemaSur les lieux du crime

20.45

Cracker : meurtre dans l’oubli

22.25

Quand l’autopsie révèle le secret

22.50

Les maîtres faussaires

23.15

Les flics du futur

23.45 (PDC : 23.40)

Dans la peau de l’assassin

00.10

Pilleurs de tombes

00.45 (PDC : 00.40)

MetropolisRediffusion du 24 février 2001)

01.45 (PDC : 01.40)

Le trésor de la jonqueengloutieRediffusion du 17 février 2001)

02.45 (PDC : 02.35)

Lili et le loupRediffusion du 19 février 2001)

19.00Le Trio AhnDocumentaire d’Edda Baumann (Allemagne, 1999-45mn)ZDF (Rediffusion du 28 mars 1999)

Elles sont belles, jeunes et musiciennes ;elles ont séduit la presse et le public. Vo i c iles trois sœurs Ahn en concert et en cou-lisses.Angela (violon), Lucia (piano) et Maria (vio-loncelle) : depuis qu’elles sont sorties de laJ u l l i a rd School à New York, les trois sœurscoréennes sillonnent le monde, multiplientles enre g i s t rements et collectionnent desprix. Musiciennes confirmées dans tout lerépertoire en trio pour piano et cordes, ellesn’hésitent pas à mélanger les genres. Laréalisatrice les a suivies de Hambourg àNew York, où elles ont donné un concertinsolite avec, au programme, le Trio pourpiano et cord e s (John Musto), le C o n c e rt opour percussions et trio avec piano ( K e n j iBunch), le Trio pour piano et cordes op. 1( A n d rzej Panufnik), le Trio pour piano etc o rdes n° 4 dit “Dumky” (Antonin Dvorak)et le Trio pour piano et cordes n° 2 op. 67(Dimitri Chostakovitch).

20.15Cartoon FactorySérie de dessins animés (2000-26mn) ARTE G.E.I.E.

Dix-sept épisodes inédits de dessins ani-més américains des années 30.

Mechanical Doll

(1927, “Out of the Inkwell”)Koko fait la connaissance d’une charmantepoupée, à laquelle Max donne vie commepar enchantement.

Flying Fist

(1930, “Flip the Frog”)

Flip, amateur de boxe, se prépare pour ungrand combat contre une tortue.

Language All My Own

(1935, “Betty Boop”)Après une représentation, Betty continue satournée au Japon dont elle revient les braschargés de cadeaux.

Superman in Volcano

(1942, “Superman”)Le volcan Monokoa entre en éru p t i o n .S u p e rman va tenter de sauver le village etses habitants.

d i m a n c h e 25 février

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Maestro

Les trois sœurs Ahn.

A RTE G.E.I.E.

20.45Cracker : meurtredans l’oubli (Cracker : The Mad Woman in the Attic)

Téléfilm de Michael Winterbottom (Grande-Bretagne, 1993-1h40mn) - VF Scénario : Jimmy McGovernAvec : Robbie Coltrane (Fitz), GeraldineSomerville (Jane Penhaligon), ChristopherEccleston (Bilborough), Adrian Dunbar (Kelly)

Fitz (Robbie Coltrane) est un profiler : leseul à même de résoudre certains crimesimpunis et de traquer les tueurs en série. Fitz apprend qu’une jeune femme qu’ilconnaissait a été sauvagement assassinée.Un homme couvert de sang est re t ro u v éinanimé en bord u re d’une voie de cheminde fer et devient le suspect numéro un.Après avoir repris conscience, il dit avoircomplètement perdu la mémoire. La policeayant vainement tenté d’élucider l’aff a i re ,Fitz est appelé à la rescousse et découvrepeu à peu les événements horribles à l’ori-gine de l’amnésie de cet homme.

Profession : profiler

Qui est donc ce “mister Cracker”, commele surnomment les Anglo-Saxons ? C’est unpetit gros qui adore l’alcool, le tabac, le jeuet les femmes. Il a une vie conjugale mou-vementée, un fils rebelle et des collabora-trices évidemment charmantes. Il a du flair,de la logique et de l’endurance à revendre.On l’aime avec ses faiblesses. D’ailleurs,son côté humain le rapproche desméchants : il comprend trop bien commentils fonctionnent…

22.25Quand l’autopsierévèle le secretReportage de Michael Hutchinson(Royaume-Uni, 2000-27mn)(Rediffusion du 7 juin 2000)

La romancière américaine Patricia Cornwelln’accepte jamais d’interview. En exclusivitépour A RTE, elle ouvre enfin sa porte à uneéquipe de tournage.Kay Scarpetta, l’héroïne de PatriciaC o rnwell, travaille dans l’univers très mas-culin de la médecine légale. Sa tâche estconnue : comment arracher à un cadavreses secrets les plus intimes pour faire pro-g resser une enquête ? La ro m a n c i è re a unmodèle, une certaine Marcella Fierro, quitravaille à l’institut médico-légal deRichmond en Vi rginie. Avant de pouvoirv i v re de sa plume, Patricia Cornwell a étéj o u rnaliste et a eu l’occasion de travaillersur plusieurs aff a i res avec Marcella Fierro .

20.45-00.45 Sur les lieux du crimeLe crime a changé, la police aussi. Les “flics” d’aujourd’hui enquêtent avec les armes

de la science et de la haute technologie. Plongez dans l’univers futuriste du polar vrai

avec un téléfilm de Michael Winterbottom (Welcome to Sarajevo, Wo n d e r l a n d) et cinq

re p o rtages sur le terr a i n .

Robbie Coltrane, Ricky Tomlinson,

Geraldine Somerville.

●●●

Les flics du futur

en action :

cinq reportages

de la collection

“360° - Le re p o rtage GEO”.

À travers elle, c’est toute l’ar-mée des travailleurs del ’ o m b re qui apparaît en pleinel u m i è re : spécialistes de ladécomposition des org a n e s ,c h e rcheurs en biologie molé-c u l a i re pour lesquels sang,salive, ADN et empreintes digi-tales n’ont plus de secre t s ,experts en balistique...

22.50Les maîtres faussairesReportage de Michael Hutchinson(Royaume-Uni, 2000-27mn)(Rediffusion du 6 juin 2000)

10 à 40% des tableaux vendus dans lemonde sont des faux !L’un des plus célèbres scandales de l’his-t o i re du marché de l’art a commencé parune banale petite annonce dans un journalanglais : “Fausses copies authentiques( X I Xe et XXe siècles) pour 150 livres”. JohnMyatt, professeur d’arts plastiques auxabois, avait trouvé ainsi le moyen de s’enri-c h i r. Un certain John Drewe, escroc génialet bon connaisseur des milieux art i s t i q u e s ,flaira l’aff a i re du siècle et s’associa sur-le-champ avec l’auteur de l’annonce. Leduo réussit à sévir durant presque dix ans.D rewe et Myatt tro m p è rent les plus grandse x p e rts, les maisons de vente Sotheby’s et

C h r i s t i e ’s et des musées de renom commela Tate Gallery. Copies magistrales deGiacometti ou de Dubuffet, faux cert i f i c a t sd’authenticité, le système était parfait. C’estun hasard qui amena Scotland Ya rd àdécouvrir le pot aux roses.

23.15Les flics du futurReportage de Nicholas Brown(Royaume-Uni, 2000-27mn)(Rediffusion du 5 juin 2000)

Comment neutraliser les criminels poten-tiels avec des armes “douces” ?La police du XXIe tient de la science-fiction,à en cro i re l’expert américain David Boyd,du National Institute of Justice. Desméthodes de plus en plus sophistiquéesp e rm e t t ront des actions plus préventivesqu’offensives. Les autorités américaines ontdécidé de faire de leur fro n t i è re avec leMexique leur laboratoire : des détecteursé l e c t roniques se charg e ront d’identifier lespersonnes et d’examiner en un tempsre c o rd le contenu des véhicules. Enfin, lesdernières découvertes en matière de prélè-vement d’ADN et d’empreintes génétiques

d i m a n c h e 25 février

Sur les lieux du crime

●●●

00.10Pilleurs de tombesRéalisation : Mary CrispDans la collection 360° - Le reportage GEO

(Royaume-Uni, 1999-26mn)(Rediffusion du 6 mars 2000)

Les archéologues et la police italienne fontcause commune contre les pilleurs detombes qui bradent l’héritage culturel de laSicile.Lorsque les Grecs eurent conquis la Sicile,M o rgantina devint un centre important dela civilisation hellène. C’est aujourd’hui unterrain de fouilles exceptionnel qui attire denombreux archéologues. Or ils ne sont pasles seuls à s’intéresser aux lieux. La nuit,dans le cimetière antique de Morg a n t i n a ,on voit se faufiler des ombres. Ceux quivont là ne s’adonnent pas au culte desa n c ê t res, ils sont à la re c h e rche d’objetsf u n é r a i res qu’ils pourront re v e n d re à descollectionneurs étrangers. Bien que cestombaroli soient surveillés par une unité depolice spéciale et qu’à Rome une équipede 150 personnes essaie de traquer les tra-fiquants, nombre d’objets arrivent v i a l aSuisse chez les collectionneurs euro p é e n set américains, voire dans les musées. Et cequi désole les archéologues, c’est quedans leur hâte, les pilleurs n’hésitent pas àjeter ou à détru i re les objets qui leur sem-blent sans valeur, et que de précieux témoi-gnages sur la civilisation antique de laSicile sont ainsi irrémédiablement perd u s .

p e rmettent de découvrir plus rapidementl’identité d’un meurtrier.Le reste est un problème de société : queldegré de surveillance la population est-elleprête à accepter ? Big Brother ne pointe-ilpas à l’horizon ? Où passe la frontière entreun légitime besoin de sécurité et la protec-tion des droits de l’individu ?

23.45Dans la peau de l’assassinReportage de Nicholas Brown(Royaume-Uni, 2000-27mn)(Rediffusion du 8 juin 2000)

L’histoire vraie des profilers qui traquent lestueurs en série. Depuis les exploits de Clarice Starlings,alias Jodie Foster dans le Silence desa g n e a u x, le monde entier sait comment ond é t e rmine le profil d’un tueur en série. Àl’origine de cette méthode, on tro u v eR o b e rt Ressler, un agent du FBI. Unm e u rt re atroce au cours de l’hiver 1978, àSacramento, en Californie – une femmeavait été tuée, dépecée et le tueur avait buson sang – fut l’occasion de démontrer la pertinence de sa méthode. Même si c’estla déposition d’un témoin qui permit finalement de confondre le coupable, l’adéquation entre le port r a i t - robot établipar Ressler et la personnalité de l’assassinétait hallucinante ! Depuis, le centre de f o rmation du FBI de Quantico (Vi rginie) p roduit des profilers pour l’ensemble desÉtats-Unis. La sélection est très rigoureuse :les stagiaires doivent avoir quinze annéesd’expérience et faire preuve d’un sang-froidtotal devant le crime le plus effrayant.

14.00

Le magazine santé Rediffusion du 5 février 2001)

14.30

Archimède Rediffusion du 13 février 2001)

15.15

Metropolis Rediffusion du 24 février 2001)

16.30

Les Nibelungen (1)

La mort de Siegfried Rediffusion du 13 février 2001)

19.00

NatureEn pirogue sur Internet Une famille indienned’Amazonie Documentaire de Lutz Weber

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageNivel, l’impossible pardon

20.45

Cinéma Sue perdue dans Manhattan

ilm d’Amos Kollek

22.15Court-circuit (1)

’arèneCourt métrage d’animation e Nicolas Jacquet

22.20

CinémaDormez, je le veux

ilm d’Irène Jouannet

23.55 Court-circuit (2)

axwing Court métrage de Beryl Schennen

00.10

Ne me demandez pas si j’aimeLe cinéaste Amos KollekDocumentaire d’Eva Kammerer

01.15

La vie de Marianne (1)

Rediffusion du 10 février 2001)

19.00 En pirogue sur Internet Une famille indienned’Amazonie Documentaire de Lutz Weber(Allemagne, 2000-43mn)HR

1979-1999 : les changements de la vie auquotidien dans un village péruvien. En 1979, une équipe de télévision duHessischer Rundfunk avait tourné dans levillage péruvien de Yarinacocha (120 habi-tants), perdu dans la forêt amazonienne.Réalisé pour une émission destinée auxenfants, le reportage voulait rendre comptede la vie quotidienne des Indiens Shipiboet plus part i c u l i è rement de celle deShaowasina (“Perroquet sauvage”), un gar-çon de 12 ans, et de sa famille. Vingt ansaprès le premier voyage, le documentaristevoulu re t rouver Shaowasina et sa famille ettémoigner des changements qu’a connusle village : autonomie financière desfemmes grâce à la création d’une coopéra-tive de potières, renaissance du chamanis-me, installation de Blancs chargés d’exploi-ter la forêt et de travailler sur les sites deforage pétrolier, disparition progressive deshuttes sur pilotis au profit de constru c t i o n sen dur, migration vers les bidonvillesurbains et attirance pour la société deconsommation…

20.15Nivel, l’impossiblepardonRéalisation : Olivier Montels, François Cauwel(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., Internep TVARTE G.E.I.E.

L’horrible agression du gendarme Nivel pardes hooligans lors de la Coupe du monde1998 a fait le tour du monde. Avec l’accordde ses proches, Olivier Montels et FrançoisCauwel ont été les seuls à pouvoir suivre,pas à pas, son retour à la vie. Ce jour-là, sur le pavé de la bonne ville deLens, le gendarme Nivel devient le symbo-le de l’universelle bêtise des hooligans.Massacré par une bande de support e r sallemands, ce militaire est évacué entre lavie et la mort vers l’hôpital le plus pro c h e .Aujourd’hui, il se tient à nouveau droit. Maissa vie en a été bouleversée. Avec l’accord de sa femme et de sesenfants, Olivier Montels et François Cauwelont été les seuls à pouvoir suivre, pas àpas, depuis deux ans, le lent retour à la vied’un serviteur de l’État. Un chemin quipasse par le drame, le procès de sesa g resseurs, quelques cérémonies off i-cielles, et, surtout, un interminable travailde rééducation. Une longue route avec desmoments de réconfort, comme l’énorm evague de solidarité qui s’est manifestée enAllemagne, mais aussi des moments detristesse, en sentant peu a peu l’indiff é re n-ce s’installer dans la gendarmerie… Nivel,l’émotion retombée, ne fait plus vraimentp a rtie de ce corps de l’État qui a été toutesa vie. Restent l’amertume, une terr i b l eincompréhension et l’impossibilité d’envisa-ger un jour de pardonner.

l u n d i 26 février

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Nature Reportage

(Sue)

Film d’Amos Kollek(États-Unis, 1997-1h30mn) - VOSTFScénario : Amos KollekAvec : Anna Thomson (Sue), Matthew Powers (Ben), Tahnee Welch (Lola),Tracee Ellis Ross (Linda)Photographie : Ed TalaveraSon : Theresa RadkaDécors : Charlotte BourkeMontage : Liz GazzaraMusique : Chico FreemanProduction : Orly Films, Paradis FilmsARTE FRANCE / ARDPrix de la Critique et Prix Œcuménique

au Festival de Berlin 1998

Sue a la quarantaine. Élégante, discrète,elle cache sa sensualité derr i è re deg rosses lunettes noires. Seule, elle déam-bule dans New York et cherche désespéré-ment un travail pourpayer son loyer. Leshommes se re t o u rn e n tsur son passage. Elleaime leur donner despetits bouts d’elle-même, dialoguer avecun inconnu pourvu queson re g a rd laisse per-cevoir compassion oudésir. De rencontres endésillusions, Sue, barque ivre, se laisseporter par le flot de Manhattan qui l’attire etla ronge, jusqu’à l’engloutir.

S.O.Sue

Actrice fétiche d’Amos Kollek, puisqu’on lare t rouvera dans F i o n a (1998) et dans F a s tFood, Fast Wo m e n (2000), Anna Thomsoni n c a rne ici la sirène maladive des tro pgrandes villes. Femme à la dérive dans unManhattan fourmillant, elle semble vivre uncauchemar éveillé. Seule, vulnérable, mala-

divement gentille, Sue est comme assoifféede contacts humains. Elle vit des re n-c o n t res douces et positives avec Ben ouLinda, d’autres plus ambiguës, pre s q u ea g ressives, avec Lola et les multiplesinconnus auxquels elle se donne. Le sexe

est le seul rapport àl ’ a u t re que contrôleSue. Hagarde, défai-te, elle re c h e rche lescontacts tout en lesfuyant. Dans soninadéquation au bon-h e u r, Anna Thomsonévolue telle unefunambule entre sadignité élégante à la

A u d rey Hepburn et l’abîme qui s’élarg i tsous ses pas fragiles. Son visage et soncorps, tantôt repoussants, tantôt attirants,d é c o n c e rtent avant de fasciner. Avide etpâle, la beauté unique de l’actrice envahitl’écran. To u rné entièrement en caméra àl’épaule, presque sans répétition, le film netombe jamais dans l’agitation gratuite. Auc o n t r a i re, des plans aussi superbes queprécis, inscrits dans la durée même de lavie, tressent une couronne de grâce à cettedescente aux enfers. Insoutenable et beau.

“Un jour d’été, dans un

parc du Lower East Side,

j’ai vu une jeune femme

montrer ses seins à un

vieil homme qui venait

de lui acheter un soda à

la fraise à 75 cents.

C’est le point de départ

de Sue…” (Amos Kollek)

20.45 Sue perdue dans ManhattanDans l’univers cruel et indiff é rent de Manhattan, l’histoire poignante d’une femme qui

bascule. Anna Thomson, magistrale et diaphane, illustre une impossible réconciliation

avec le bonheur.

En partenariat avec

Sue perdue dans Manhattan

et Fiona sont édités en VHS

et en DVD par ARTE Vidéo.

Avec l’indispensable Catherine Frot.

22.15Court-circuit - 1 re partie

L’arèneCourt métrage d’animation de Nicolas Jacquet(France, 1998-3mn)Production : Entracte FilmsARTE FRANCEPrix Renzo Kinoshita à Hiroshima 1998

À la poursuite d’une vache qui voulait ren-contrer un taureau, roi de l’arène…C’est l’heure de la traite. Un homme pour-suit sa vache jusque dans une arène oùpatiente un taureau.

L’humour vache

Deuxième épisode d’une série de cinqc o u rts métrages intitulée “Ve rm i l l o n ” ,l’Arène est un de ces films qui cherche àc o m p re n d re la réalité à travers un dessincréatif et plein d’humour.

22.20Dormez, je le veux Film d’Irène Jouannet(France, 1998-1h33mn)Scénario : Irène Jouannet, Gilles Taurand, Marie Nimier d’après son roman l’Hypnotisme à la portée de tous (Gallimard)Avec : Céline Milliat-Baumgartner (Cora),Féodor Atkine (Katz), François Berléand (le père), Jean-Louis Loca (Pédro) et la participation de Catherine Frot (la mère)Photographie : Sacha ViernyMontage : Dominique RoyMusique : Faton CahenCoproduction : ARTE France Cinéma, CRRAV(Lille)ARTE FRANCE

Cora, jeune fille très sensible, fait sonapprentissage amoureux dans le mondemystérieux de l’hypnose. Irène Jouannetadapte un roman de Marie Nimier.Magnétisme assuré…

Cora est une jeune fille en quête d’absolu.Elle se cherche, elle rêve d’un ailleurs, loinde la médiocrité et de la naïveté de sesparents. Fascinée par l’hypnose, elle penseque c’est la clef de la guérison de sononcle dépressif, le seul qui comprenne vrai-ment. Sa re n c o n t re avec Katz, hypnotiseuren tournée, et avec son aide, l’étrangeP é d ro, sera déterminante. Devenue sonassistante et son amante, elle ira, au fil desspectacles en province, de désillusions endésillusions. Mais elle apprendra aussi àaborder la vie avec plus de maturité.

Dans les yeux

Irène Jouannet sait raconter avec fraîcheurl’ambiguïté de l’apprentissage d’une post-adolescente. Cora (Céline Milliat-B a u m g a rtner) devient presque irritante àf o rce d’idéalisme. Ses yeux insistants, tou-jours interrogateurs, déstabilisent à forc ed’exigence. Elle est à la fois la petite fillemal à l’aise et la jeune femme décidée quiveut bousculer l’inertie quotidienne. Auprèsd’elle, deux chats aux regards équivoques,Katz (Féodor Atkine) et Pédro (Jean-LouisLoca) forment un trio étrange. De très bonsdialogues et un jeu admirable de justesseservent des scènes tantôt cocasses et grin-çantes – Catherine Frot sur son vélo d’ap-p a rtement –, tantôt délicates, comme ladéfloration de Cora. Beaucoup de poésie,d’humour aussi (le voisin de palier de Paul,d é m i u rge en fauteuil roulant qui invente unnouveau langage), dans cette aventure ini-tiatique. Une histoire sentimentale et insoli-te, un road movie dans le nord de laFrance.

lundi 26 février

Cora (Céline Milliat-Baumgartner)

découvre l’amour en compagnie

de Katz, l’hypnotiseur, et de son

assistant Pédro (Jean-Louis Loca).

23.55 Court-circuit - 2e partie

Waxwing Court métrage de Beryl SchennenD’après une nouvelle de Joyce Carol Oates(Allemagne, 1998-14mn) - VOSTF Avec : Lavinia Wilson (Pia), Michael von Au (Mickey), Nathalie Spinell-Beck (Anna),Production : Hochschule für Fernsehen und FilmMünchenBR(Rediffusion du 29 novembre 1999)

Une histoire qui vire au psychodrame et prendbrutalement à la gorge : Wa x w i n g montre jus-qu’où peut aller la violence verbale.Pia, 14 ans, et sa copine Anna n’ont quedeux idées en tête : s’amuser et rencontrerbeaucoup de garçons. Un soir, elles font laconnaissance d’un certain Mickey. Pia flirteavec lui mais, lorsqu’il se présente le len-demain au domicile de la jeune fille, il l’en-traîne dans un jeu dangereux …

La réalisatrice

Née en 1972, Beryl Schennen a fait desétudes en Angleterre avant d’être admiseen 1995 à l’École supérieure de cinéma etde télévision de Munich. Ce court métragede fin d’études lui a valu en 1998 le premierprix du Festival de cinéma universitaire.

00.10Ne me demandezpas si j’aimeLe cinéaste Amos KollekDocumentaire d’Eva Kammerer(Allemagne, 2000-1h03mn)ZDF

Réalisateur de Sue per -

due dans Manhattan e tfils de l’ancien maire deJérusalem, Amos Kollekvit en Israël et travaille àNew York. Portrait. I n t e rrogé en Israël et àNew York, au travail et enfamille, le cinéaste AmosKollek évoque son enfan-ce, sa vie entre deuxpays, et bien entendu sesfilms. Son père, Te d d yKollek, a été maire de Jérusalem pendantvingt-huit ans. Grâce à lui, le jeune Amos afréquenté très tôt des célébrités israé-liennes et américaines, de Shimon Pérès àFrank Sinatra. Fasciné par les stars, Amos“ a p p rend l’anglais en déchiffrant les auto -graphes des acteurs”. Pourtant, il débuteen tant qu’écrivain (son premier roman, Neme demandez pas si j’aime, est paru enfrançais aux Éditions Stock). Il adapte sonpropre livre à l’écran, et réalise ensuite unecomédie sur une Américaine au kibboutz,Goodbye New Yo r k. Mélange de fiction etde documentaire, Double Edge (1992) luip e rmet de filmer Faye Dunaway en traind ’ i n t e rviewer des leaders israéliens etpalestiniens – et de régler quelquescomptes avec son pays. Fasciné par lesm a rginaux, Amos Kollek réalise de nom-b reux entretiens avec les prostituées deNew York, qu’il fait ensuite interpréter pardes actrices dans W h o re 2. Mais il fauta t t e n d re la re n c o n t re avec Anna Thomsonet l’aventure de Sue perdue dansM a n h a t t a n (un tournage presque entière-ment improvisé, caméra à l’épaule, endécor naturel) pour obtenir enfin la re c o n-naissance internationale…

Filmographie

Goodbye, New Yo r k (1985), Double Edge(1992), W h o re 2 (1994), Sue perdue dansManhattan (1997), Fiona (1998), Fast Food,Fast Women (2000).

“Je me sens profondément israélien

mais je suis plus efficace à New

York.” (Amos Kollek, ici en tournage)

Un dossier complet

sur Amos Kollek

et les DVD Sue perdue

dans Manhattan et Fiona

(édités par ARTE Vidéo)

à découvrir sur le site

www.artefrance.fr

Michael von Au (Mickey).

14.00

360° Rediffusion du 11 octobre 1999)

14.30

Le lierre, une plante et ses ramifications Rediffusion du 19 février 2001)

15.15

Rodéo derrièrees barreaux Rediffusion du 18 février 2001)

16.20

Les Nibelungen (2)

La vengeance de Kriemhild Rediffusion du 15 février 2001)

19.00

Archimède Magazine scientifique européen

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageNew York sur bavures

20.45

La vie en faceRussie secrète (1)

’armée oubliéeDocumentaire de Jerry Sladkowski

21.30-00.40

ThemaCouleur sang

nquête sur la sève de la vie

21.30

ang sacré - Désir sanglantDocumentaire de Thomas Schmitt

22.15

The Big Shave Court métrage de Martin Scorsese

22.20

Le prix du sangDocumentaire de Matthias Heedert Monika Hielscher

23.15

The Addictionilm d’Abel Ferrara

00.40 (PDC : 00.35)

La vie de Marianne (2)

Rediffusion du 17 février 2001)

02.15 (PDC : 02.10)

Palettes - ShitaoRediffusion du 17 février 2001)

19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de PhilippeBoulanger, Vincent Gaullier, Hervé Guérin,Jean-Jacques Henry, François Lévy Kuentz,Hervé This et Gero von Boehm(Allemagne, 2001-43mn)ZDF

● Un riz enfin complet

Les variétés traditionnelles de riz ont l’incon-vénient de ne pas contenir de vitamine A.D’où un grave déficit dans l’apport de cettevitamine essentielle. Une variété de rizgénétiquement modifiée devrait maintenantpermettre de résoudre ce problème.

● Lutte contre le cancer du sein

En Allemagne, une femme sur dix souff red’un cancer du sein. Cette affection estmême la première cause de mortalité chezles femmes de plus de 30 ans. Mais unnouveau médicament semble faire sespreuves dans le traitement des tumeurs.

● Menaces sur l’île de Wight

Le réchauffement climatique et l’érosion ontdes incidences catastrophiques sur lac é l è b re île de Wight, dont la superficie seréduit chaque année comme une peau dechagrin. Des équipes de recherche tententactuellement d’enrayer cette évolution.

● Sauvons la grande outarde !

L’ E s t r é m a d u re a longtemps été un re f u g eprivilégié pour la grande outarde. Mais lam o d e rnisation de l’agriculture espagnolereprésente un grave danger pour ce grandoiseau menacé d’extinction.

● Portrait : Margherita Hack

Brillante astrophysicienne italienne,M a rgherita Hack met toute son énergie àdénoncer ce qui lui paraît aberr a n t .M e m b re du Comité de surveillance desthéories relatives aux phénomènes para-n o rmaux, elle a en ligne de mire l’ésotéris-me et l’astrologie.

20.15New York surbavuresRéalisation : Maria-Pia Marasco, Alexis Marant(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., CapaARTE G.E.I.E.

La police de New York pousse-t-elle la “tolérance zéro” un peu loin ? Par suitede violentes bavures, certains membres duNYPD dénoncent le racisme en leur sein. Affaire Louima – un jeune Noir torturé dansun commissariat, aff a i re Diallo – un afro -américain abattu “par erreur” de 41 ballespar des policiers… Les flics new-yorkaisont défrayé la chronique ces dern i è re sannées. Bavures et dérapages racistes sesont multipliés et les communautés ontp e rdu le peu de confiance qu’elles avaiente n c o re. Certains policiers du NYPD (NewYork Police Department) en ont vraimentm a rre de frôler la catastrophe à chaquei n t e rvention. Du coup, quelques-uns ontréagi en montant, de leur pro p re chef, unsurprenant programme destiné à combattrele racisme en leur sein. Leur associationn’hésite pas à dénoncer les méthodes tra-ditionnelles de la police et tente d’inculqueraux gamins des quartiers durs quelquesnotions élémentaires de survie au coursd’une interpellation… De mini-spectaclespour expliquer aux mini-délinquants que,bien souvent, les flics ont bien plus peurqu’eux… Inutile de dire que ce militantisme n’est pastoujours du goût de leurs supérieurs : lapolice de New York a encore beaucoup àfaire pour se réconcilier avec la ville…

m a rd i 27 février

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Reportage

Film

Documentaire de Jerry Sladkowski(Pologne/Allemagne, 1998-44mn)ZDF(Rediffusion du 17 août 1999)

À Tchoukotka, presqu’île de l’océanA rctique, dans le nord-est de la Russie, set rouve la petite ville de Gudym. À seulement800 kilomètres des côtes américaines, c’estl’un des lieux les plus secrets de la Russie.C’est ici qu’est basée la division de défensemotorisée. Dans un tunnel sécurisé, on astocké des bombes atomiques en vue d’uneéventuelle manœuvre contre les États-Unis.Seule une poignée d’officiers sait ce quecontient aujourd’hui ce tunnel. La ville deGudym n’apparaît pas sur les cartes. Pourl ’ a rmée, elle répond au nom de Moscou K175, et ses habitants ont des adresses mos-covites. Cependant, la vie a longtemps étémoins difficile à Gudym qu’à Moscou : dutemps de l’Union soviétique, les magasins yétaient mieux approvisionnés et les salaire sdix fois plus élevés, des compensationsindispensables pour fixer la population dansce bout du monde re c o u v e rt neuf mois paran de glace et de neige. Malgré un climatd i fficile, être employé au service de l’unitésecrète était un honneur et un privilège, etplus des trois quarts des emplois de la villeétaient liés, directement ou indire c t e m e n t ,au complexe militaro-industriel. Aujourd ’ h u i ,ces privilèges ont été abolis, et vivre ici estdevenu une malédiction.

Sur le carreau

Sveta Samochina tient la loge du foyer dess o l d a t s ; la plupart de ses pensionnaire ssont ivres en permanence et, quand ellere n t re chez elle, il lui reste encore àengueuler son mari, Aliocha, mécaniciende son état, qui partage son temps entre

sa moto et sa bouteille. Elle sebat comme elle peut pour sauverla cohésion de sa famille et trou-ver des solutions pour l’avenir. Lesoldat Maxim Tevlanyg, 19 ans,se languit de son village natal. Il

rêve de son ancienne voisine, qui fréquen-te maintenant une école pro f e s s i o n n e l l ep roche de la base. Il voudrait aussi réunirses frères et sœurs, dispersés depuis lam o rt de ses parents. Le général Va l e r iIvanovitch Chpak attend son transfert à latête d’une unité plus importante. La criseque traversent le pays et l’armée l’aff e c t ed u rement. Il se sent dupé et humilié. Ilregrette le temps où “un soldat savait pour-quoi et pour qui il se battait”. En juillet 1998,l’unité est menacée de dissolution. Ce sontces journées dramatiques que JerrySladkowski a filmées. Sveta, Maxim et legénéral y apparaissent comme des être squi portent leur destin avec noblesse ; ilsi n c a rnent une Russie bien diff é rente decelle des politiciens sans scrupules et deshommes d’affaires corrompus.

20.45 Russie secrète (1)

L’armée oubliéeSur une presqu’île abandonnée du pouvoir subsiste une base secrète de l’armée russe.

À l’heure du démantèlement programmé, revue de détail et enquête sur le moral des

t roupes, aussi bas que la température...

Vétéran de la bataille de Stalingrad,

Natalia Andrejewa ressort son uniforme

pour les jours de fête. Mais la nouvelle

Russie est ingrate vis-à-vis de ses militaire s …

La deuxième partie

de Russie secrète

(Moscou, les zombies du

tsar rouge) est diffusée

mardi 6 mars à 20.45

Le sang vu à travers

deux documentaires

et deux raretés

signées Martin Scorsese

et Abel Ferrara.

Les partisans du Hezbollah lors d’une

procession en souvenir du martyre

d’Hussein, descendant du prophète. ZDF

21.30Sang sacré - Désir sanglantDocumentaire de Thomas Schmitt(Allemagne, 2000-45mn)

La croyance dans le pouvoir et la force dusang est commune à toutes les civilisations.L’histoire culturelle du sang commence parles sacrifices rituels au cœur de toutes lesreligions, des hauts plateaux andins auxrives du Gange. Le temple avec son autelest aussi un abattoir. En introduisant l’auto-sacrifice de son Dieu, la religion chrétiennese démarque de toutes les autres et dépla-ce la symbolique. La mort du Messie assu-re au chrétien la rémission de ses péchés.Pour cela, il doit boire le vin de la commu-

nion qui représente le sang du Christ. Lesang est la métaphore de la rédemption.Mais l’homme semble encore se plaire àperpétuer le “sacrifice” de la guerre, gran-de consommatrice du sang des mâles.Le documentaire passe ainsi en revue lesgrands mythes et l’histoire des hommes oùle sang est alternativement symbole de vieet marque de la mort, puis cherche à éclai-rer les raisons de notre rapport ambivalentà ce liquide qui nous fait vivre.

22.15The Big Shave Court métrage de Martin Scorsese (États-Unis, 1967-6mn)

Le troisième court métrage de MartinScorsese, réalisé en 1967 : six minutestranchantes comme un rasoir pour dénon-cer la guerre du Viêt Nam. Dans une salle de bains d’une blancheurimmaculée, un jeune homme commence àse raser. Peu à peu, il se taillade le visage... Lire pages suivantes.

m a rdi 27 février

21.30-00.40 Couleur sang Enquête sur la sève de la vie

Le sang est à la fois élixir de vie et symbole de mort. Même si sa portée symbolique

a évolué avec les progrès de la science, elle reste très forte dans la conscience

collective. Invitation à un parcours transversal à propos des implications de ce

précieux liquide, de la réalité à la fiction.

Martin Scorsese est âgé de 25 ans etvient de quitter la New York

University lorsqu’il entreprend la réalisationde The Big Shave, son troisième courtmétrage. Nous sommes en 1967. Son pre-mier long métrage, Who’s That KnockingAt My Door, tourné deux ans auparavant,n’a toujours pas trouvé de distributeur.Fauché, séparé de sa première femme,Scorsese écrit donc The Big Shave enpleine dépression. 1967, c’est égalementl’une des années les plus troubles de ladécennie américaine. Enlisés au Viêt Namdepuis quatre ans, les États-Unis sontplongés dans une contestation interne,marquée par des manifestations de moinsen moins pacifistes. Aidé par le soutienfinancier de la Cinémathèque royale deBelgique, Martin Scorsese entame The BigShave afin d’être prêt pour une semainede manifestations organisée à New Yorkpar le collectif The Angry Arts Against theWar. Avant tous les autres, MartinScorsese réalise donc son film sur la guer-re du Viêt Nam, qu’il voulait d’ailleurs cloresur des images d’actualités du conflit. Il secontentera de la mention “Viet’67” augénérique final.

C’est moi que tu filmes ?

Ce court métrage reste l’une des rarestentatives de fiction sur le conflit aumoment même où il se déroule. The BigShave est un film en réaction à cette vio-lence. Scorsese enregistre consciencieu-sement la dégradation du visage d’unjeune Américain, tailladé par ses proprescoups de rasoir. Un acte banal, ordinairecomme le rasage, dégénère en un absur-de rituel sanguinolent. La violence lointai-ne vécue par les Américains se manifesteau plus profond de leur chair, dans leurquotidien. En se focalisant sur un acte d’automutila-tion, Scorsese illustre le sentiment desopposants à la guerre : celui d’une incom-préhension profonde face aux raisons quiont poussé les États-Unis dans un conflitqui ne les concernait pas directement. Levisage ensanglanté du jeune Américainpréfigure, presque dix ans plus tôt, celui

de l’ancien GI Travis Bickle de Taxi Driver,autre personnage poussé par des pulsionsautodestructrices. Dans le célèbre finalcathartique, on retrouve la même fonctiondu regard caméra que dans The BigShave, celle de faire voler en éclats la fiction et d’intégrer, de force, le spectateurdans le discours du film.

Variation en rouge

Dans le même temps, The Big Shave poseles jalons du rapport qu’entretient le met-teur en scène avec le cinéma américaindu passé. Profondément cinéphile,Scorsese a grandi avec, entre autres, leschefs-d’œuvre d’Howard Hawks et d’AlfredHitchcock. Scorsese affronte la délicatequestion que tous les cinéastes de sagénération vont bientôt se poser : com-ment faire du cinéma après les grandsanciens ? À l’instar de ses amis cinéastesFrancis Ford Coppola, Brian De Palma ouSteven Spielberg, Martin Scorsese va inté-grer le cinéma du vieil Hollywood pour eneffectuer une relecture personnelle. TheBig Shave est ainsi une variation sur

The Big Shave e s t

un film en réaction

à la violence de la

g u e rre du Viêt Nam

et constitue, dans

le même temps,

un hommage à

la scène de douche

de P s y c h o s e. Av e c

f o rce, Scorsese

mêle film politique

et manifeste

e s t h é t i q u e .

Un jeune homme (Peter Bernuth), un rasoir, une salle de bains : six minutes signées Scorsese.

vi fThe Big Shave

●●●

Tranchédans le

Psychose d’Alfred Hitchcock. Blancheuraveuglante de la salle de bains, parallélis-me entre coupures de montage et cou-pures de peau, plans de sang s’écoulantdans l’évier : Scorsese réinterprète à safaçon, et dans son époque, la scène dedouche du film. Par son travail de surenchère, il déforme Psychose, le filmgrossit jusqu’à rendre la scène matricemonstrueuse. Si, politiquement, Scorsesese positionne avec The Big Shave commeun cinéaste de l’instantanéité, il se placeesthétiquement en cinéaste de l’après, travaillant le cinéma classique jusqu’à l’obsession, ce qui donne à ce court métra-ge une forte impression de manifeste. ■

D’après Luc Lagier, rédacteur en chef

de Court-circuit (le magazine)

Chaque samedi à 17.20. 22.20Le prix du sangDocumentaire de Matthias Heeder et Monika Hielscher(Allemagne, 2000-55mn)Avec : Erika Feyerabend, fondatrice des Archives du gène à Essen et coéditrice de la revue B i o s c o p e ; Thomas Schlich,professeur d’histoire de la médecine à l’université de Fribourg ; Denis Duclos,sociologue et directeur de recherche au CNRS,qui développe le concept d’“autophagie” de notre société ; Eike Brigitte Helm, virologisteà l’université de Francfort ; Markus Gnädinger,qui commercialise des produits sanguins ;Helmut Munkel, anesthésiste à Hambourg

Des débuts pittoresques de la transfusionau scandale du sang contaminé, histoire dela gestion d’un “produit” pas comme lesautres. Le documentaire commence par un bre faperçu de l’histoire du sang comme moyent h é r a p e u t i q u e : les pre m i è res expériencesde transfusion ont lieu au XVIIe siècle, aprèsque l’on a découvert le principe de la cir-culation sanguine. Au XIXe siècle, on com-prend que l’on ne peut apporter à l’hommeque du sang humain. La découverte desgroupes sanguins, en 1901, jette les basesdes pratiques modernes de transfusion.C’est à la médecine de guerre, dans lesannées 40, que l’on doit l’étape suivante :le fractionnement du plasma, qui fait dusang une matière pre m i è re déclinable enmultiples produits thérapeutiques, sourc e

m a rdi 27 février

●●●

Martin Scorsese à l’époque de The Big Shave. Comme ses amis Coppola,

De Palma ou Spielberg, le jeune cinéaste de 25 ans entend à la fois honorer

et dépasser le cinéma des vieux maîtres.

de confortables bénéfices pour l’industriepharmaceutique.On connaît les dérapages et les abus quiont marqué le commerce du sang dans lest rois dern i è res décennies, aux États-Uniscomme en Europe. C’est sur cette périodeque les auteurs ont concentré leurs investi-gations, évoquant entre autres les pra-tiques douteuses des années 70 pour obte-nir du sang dans le tiers-monde et lesq u a rtiers pauvres des USA, ainsi que lescandale du sida dans les années 80.Celui-ci a rappelé si besoin était que lesang ne sera jamais une “matière pre m i è-re” comme les autres et qu’il est aussi fra-gile que l’être humain dans lequel il circule.

23.15The AddictionFilm d’Abel Ferrara(États-Unis, 1994-1h19mn) - N&B, VOSTFScénario : Nicholas St. John et Abel FerraraAvec : Lili Taylor (Kathleen), Christopher Walken(Peina), Annabella Sciorra (Casanova), EddieFalco (Jean), Paul Caldaron (le professeur)

Sexe, drogue, vampires et sida vus par lesulfureux Abel Ferrara (Bad Lieutenant). Un soir, alors qu’elle re n t re de l’universitéoù elle est étudiante en philosophie,Kathleen est entraînée brutalement dans unrecoin obscur par une femme étrange et

élégante qui la mord au cou, lui laissantdeux petites marques sanglantes. Les jourssuivants, Kathleen sent s’effectuer en elleune métamorphose pro g ressive du corpset de l’âme, qui se traduit bientôt par uni rrésistible besoin de sang. Sa re n c o n t reavec Peina, un des membres du cercle trèsf e rmé de l’élite des vampires new-yorkais,lui apprend tout ce qu’un vampire doitsavoir pour ne pas se trahir en public. Enéchange de quoi Kathleen accepte, pourfêter sa réussite aux examens, d’inviter tousses amis, y compris les morts vivants…

Thriller de la nuit

“Ferrara a réalisé là un film bizarre et philo-sophique, à la fois film de vampire et filmsur la grande ville, en noir et blanc. Et rare-ment le sang a paru aussi mystérieux quedans cette noirceur scintillante... Au passa-ge, ce thriller de la nuit aux accents exis-tentialistes est aussi un film sur le sida et lad rogue, sur l’agitation et l’épuisement, ledésir de repos et de rédemption.”(Süddeutsche Zeitung, 20 mars 1997)

FaxPrix Cyril-Collard2000 : première

sélection

Le Prix Cyril-Collard 2000 seraremis par ARTE, mercredi 1er ma2001, au cinéma l’Élysée BiarritzCréé en 1993, le Prix Cyril-Collad’un montant de 200 000 francs,permet à un jeune cinéaste de slancer dans l’écriture de sondeuxième film. Les réalisateurs en compétitioncette année sont : ChristopheBlanc (Une femme d’extérieur),Agnès Jaoui (le Goût des autres

Frédéric Schoendoerffer (Scènes

de crimes), Anne Villacèque (Pe

Chérie), Sébastien Lifshitz(Presque rien), Lionel Delplanqu(Promenons-nous dans les bois

Laurent Firode (le Battement

d’ailes du papillon), RochStéphanik (Stand by), Éliane de Latour (Bronx-Barbès

Fabrice Genestal (la Squale). Le jury est composé de JérômeClément, Janine Collard, EvaBettan, Bernard-Henri Lévy, DanToscan du Plantier, Gilles Jacob,Francis Girod, Patrick GrandperrClaude Davy, Pascal Mérigeau,Richard Boidin, GeorgesGoldenstern, Jean Rozat, MeinoZurhorst, et des 41 réalisateurs qont été présélectionnés depuis lacréation du prix.

Contact presse : Anne Sachot / Martina Bangert 01 55 00 70 47 / 73 43

Les avancées scientifiques dans la connaissance

des propriétés du sang permettent-elles pour autant

de le traiter comme un produit banal ?

Film

Kathleen (Lili Taylor) sent naître en elle la soif du sang.

14.00

360°Rediffusion du 12 octobre 1999)

14.30

Les îles CanariesRediffusion du 15 février 2001)

15.15

Quand le Japon s’ouvrit au mondeRediffusion du 10 février 2001)

16.25

Polar PopRediffusion du 24 février 2001)

17.30

La maison d’AlexinaRediffusion du 16 février 2001)

19.00

Connaissance Pompéi : le derniersecretDocumentaire de Riccardo De Sanctis et Gero von Boehm

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportagePollueurs de guerreRéalisation : Thomas Wedmann

20.45

Les mercredis de l’histoire erreur d’État

au Pays basqueDocumentaire d’Arthur MacCaig

21.45

Musica Le couronnement de PoppéeOpéra de Claudio MonteverdiDirection musicale : Marc MinkowskiMise en scène : Klaus Michael GrüberRéalisation : Vincent Bataillon

00.35 (PDC : 00.30)

La lucarnePelymDocumentaire d’Andrzej Klamt t Ulrich Rydzewski

19.00 Pompéi : le dernier secretDocumentaire de Riccardo De Sanctis et Gero von Boehm (Allemagne, 2000-43mn) ZDF

Les nouvelles méthodes appliquées auxfouilles, à la restauration et à la conserva-tion permettent des découvertes de plus enplus pertinentes.Deux mille ans après l’ensevelissement dela ville par les laves du Vésuve, la catas-t rophe de Pompéi reste une bénédictionpour les archéologues, biologistes, géo-logues, vulcanologues, anthro p o l o g u e s ,médecins et physiciens qui peuvent étudierin situ les conditions de vie ainsi que l’étatd’avancement des techniques et dessciences à l’époque. Les investigations auxi n f r a rouges opérées sur des sections du sitequi n’ont pas encore été dégagées ont per-mis de découvrir notamment un hôtel auxdécors luxueux. À côté de ces découvert e spassionnantes, il faut éviter que Pompéi nem e u re une seconde fois. En effet, la pollu-tion et l’afflux des touristes menacent sérieu-sement cette cité antique que l’Unesco ainscrite au patrimoine mondial.

20.15Pollueurs de guerreRéalisation : Thomas Wedmann(Allemagne, 2001-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., WedmannARTE G.E.I.E.

Les obus à l’uranium appauvri employés parl ’ O TAN ont peut-être contaminé “nos” sol-dats… mais qu’en est-il de la populationserbe ? Enquête sur les lieux mêmes desbombardements. S y n d rome du golfe, syndrome desBalkans... Depuis quelques semaines, l’opi-nion européenne a découvert l’uraniumappauvri et ses possibles conséquencessur la santé des soldats de l’OTAN. Maiscurieusement, on parle peu des consé-quences de ces armes sur la populationcivile qui vit à l’endroit même où les frappesont eu lieu. Cinq mille obus à l’uraniumappauvri ont par exemple été tirés sur larégion de Bujanovac, dans le sud de laSerbie, pour détruire les chars de Miloseviclors de la guerre du Kosovo... La popula-tion civile redoute aujourd’hui d’autre sconséquences de cette guerre : à 20 kilo-m è t res de Belgrade, l’OTAN a pilonné lesite de Pancevo, une concentration d’in-dustries chimiques. L’ é n o rme raffinerie dep é t role avait brûlé pendant des jours...Thomas Wedmann a suivi le travail desmédecins serbes qui testent systématique-ment les 80000 habitants de la région pourt rouver une éventuelle corrélation entre ces bombardements et l’augmentation de certaines pathologies. Une enquêteinquiétante, à des années-lumière duconcept de “guerre propre”.

m e rc re d i 28 février

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Connaissance

Reportage

Documentaire d’Arthur MacCaig(France, 2000-59mn)Production : ARTE France, Agat Films & CieARTE FRANCEEn compétition au FIPA dans la catégorie

documentaires de création et essais

E n t re 1983 et 1987, le GAL (Groupe a n t i t e rroriste de libération) sème la terre u rau Pays basque français : vingt-sept assas-sinats et plusieurs dizaines d’attentats visantles membres présumés de l’ETA. En 1998,le système judiciaire espagnol démontre la responsabilité du gouvernement deMadrid : c’est lui qui, en accord voire avecla complicité du gouvernement français, acréé le GAL pour kidnapper ou éliminer lesc a d res de l’ETA bénéficiant du statut deréfugiés politiques en France. Commentdeux grands pays démocratiques, la Franceet l’Espagne, sous prétexte de lutter contrele terrorisme basque, ont-ils pu avoir re c o u r saux pires méthodes du terrorisme ?

État contre ETA

Le 4 décembre 1983, des terroristes kid-nappent à Hendaye un représentant dec o m m e rce d’origine espagnole, SegundoMarey. C’est un fiasco total : la victime a étéconfondue avec un membre de l’ETA ; lechef du commando, Pedro Sanchez, esta rrêté à Hendaye le jour même par la poli-ce de l’air et des fro n t i è res, en possessionde documents impliquant divers serv i c e sde police français ainsi que le chef de lapolice de Bilbao. Le 8 décembre, lesagences de presse font état d’un commu-niqué provenant d’un “groupe antiterro r i s t ede libération” revendiquant l’action : le GALest né. Cette action est à l’origine de la

longue pro c é d u re judiciaire qui aboutit,quinze années plus tard, à la condamna-tion des principaux hauts fonctionnaire sespagnols dont José Barrionuevo, ex-ministre de l’Intérieur.Peu après, Mikel Goikoetxea, alias Txapela,est tué devant chez lui par le GAL. Depuis1979, ce responsable des “opérations spé-ciales” de l’ETA bénéficiait du statut deréfugié politique obtenu grâce à son avo-cat, Robert Badinter. Depuis, ce n’est uns e c ret pour personne, il dirigeait les com-mandos et choisissait les cibles des atten-tats depuis son domicile à Saint-Jean-de-Luz. Ses assassins ne seront jamaisinculpés… En mai 1986, Charles Pasquaa rrive au ministère de l’Intérieur. Il met enplace la pro c é d u re d’“urgence absolue” etprocède à 212 expulsions. Le GAL est dis-sout. Entre 1987 et 1998, le système judiciaireespagnol dénonce et met en évidence la re s-ponsabilité de la police et du gouvern e m e n tespagnols. Le juge Balthazar Garzon, pour-tant proche du parti socialiste, est en charg edes dossiers du GAL. Il finit par inculper etf a i re condamner toute une partie de la hiérar-chie politique, militaire et policière. Côté fran-çais, aucune mise en examen n’est initiée…

20.45 Terreur d’État au Pays basqueCréé en 1983 par le Premier ministre espagnol Felipe Gonzales, avec la complicité

du gouvernement français, le GAL est à l’origine de plusieurs dizaines

d’attentats en France. À travers l’histoire de ses activités, Arthur MacCaig interro g e

les capacités des démocraties à combattre le terrorisme sans tomber dans

un “terrorisme d’État”.

Opéra en un prologue et trois actes de Claudio MonteverdiLivret de Gian Francesco BusenelloDirection musicale : Marc MinkowskiMise en scène : Klaus Michael GrüberAvec : Mireille Delunsch (Poppée), Anne Sofievon Otter (Néron), Sylvie Brunet (Octavie),Charlotte Hellekant (Othon), Denis Sedov(Sénèque), Nicole Heaston (Drusilla), Jean-Paul Fouchécourt (Arnalta), François Piolino (Lucano), Cassandre Berthon(Damigella/Amour), Michael Bennett (Mercure)Les Musiciens du Louvre-GrenobleDécors : Gilles AillaudCostumes : Rudy SabounghiRéalisation : Vincent Bataillon (France, 2000-2h40mn) Coproduction : ARTE France, Bel Air Media,France 3, Festival international d’art lyriqued’Aix-en-ProvenceARTE FRANCE(Rediffusion du 27 juillet 2000)

Poppée veut être couronnée impératrice deRome. Il lui faut pour cela épouser Néro n ,despote volage et irritable et qui plus estmarié à Octavie, fille d’un ancien empereur.

Othon, précédent amant dePoppée, dont la passionincontrôlée hésite entre lahaine et l’amour, tente sur lademande d’Octavie d’as-sassiner Poppée. Celle-ciséduit Néron au cours dedeux grandes scènesd’amour sensuel…

Un maître, un visionnaire

Reprise cet été au Festival d’Aix après sacréation l’an dern i e r, cette production duC o u ro n n e m e n t réunit une affiche impre s-sionnante. Marc Minkowski, à la tête desMusiciens du Louvre - G renoble, qui jouentsur des instruments anciens, a revisité lesdeux sources traditionnelles – napolitaineet vénitienne – de la partition. Tout enoptant pour une lecture très épurée del ’ œ u v re, Minkowski choisit d’y interc a l e r

m e rc redi 28 février

21.45 Le couronnement de Poppée

Poppée (Mireille

et Arnalta

(Jean-Paul Fouch

quelques s i n f o n i e de Biagio Marini,contemporain de Monteverdi. Le créateurv i s i o n n a i re Klaus Michael Grüber (dontARTE a diffusé un portrait l’année dernière)signe une mise en scène tout en finesse,où la clarté et l’intensité des gestes rendentd’une façon magique et tangible les diversméandres de l’intrigue.

00.35PelymDocumentaire d’Andrzej Klamt et Ulrich Rydzewski (Russie, 1998-1h49mn)ZDFPrix spécial des journalistes de cinéma

au Ferstival de Duisburg 1998

Depuis quatre siècles, l’île russe de Pelymabrite une prison. Aux frontières du monde,un univers âpre et magnifique où viventencore quelques détenus, d’anciens prison-niers et des paysans. Pelym, une île artificielle cernée par la forêtet les marécages, à la limite nord de l’Oural.Depuis 400 ans sont détenus ici des dépor-tés et des travailleurs forcés. Les actuelsprisonniers sont des récidivistes,pour la plupart condamnés pour vol.Ils vivent dans ce “coin oublié deDieu”, entre le chantier et le camp,mangeant quelques maigres rationsde nourr i t u re. Aux alentours de lacolonie pénitentiaire, quelques habi-tants et d’anciens prisonniers tententde survivre dans cette région hostile.Loin de tout, ils élèvent un peu debétail, tentent de travailler la terre oude pêcher. Mais la nourr i t u re et l’ar-gent manquent : avec la disparitiondes kolkhozes, la région s’est peu àpeu vidée. Depuis qu’une partie de la forêtà été détruite, les bêtes à fourru re sont deplus en plus rares et les arbres se dessè-chent. L’alcool, la solitude et le froid sont lelot quotidien. Pourtant, aucun d’entre euxne semble vouloir part i r, trop attaché unerégion aussi tranquille que magnifique…

Impressions d’Oural

Les deux réalisateurs sont partis à la re n-c o n t re des habitants de cette région où“même la terre n’est pas humaine” .Associant les scènes de la vie quotidienne,les interviews de villageois, de militaires etde prisonniers, et les images d’une nature àla fois hostile et magnifique, P e l y m est stru c-turé comme un récit impressionniste. Le por-trait se construit par petites touches : l acaméra s’attarde sur les corps des prison-niers, sur les ustensiles parfois obsolètes duf o y e r, sur ce paysage grandiose auquel toussemblent attachés. Le silence succède auxb ruits de la nature et des travaux deshommes, et laisse parfois place à des chan-sons traditionnelles et mélancoliques. Av e crespect et distance, P e l y m p o rte un re g a rdà la fois humain et poétique sur une régionoù la liberté côtoie l’enferm e m e n t …

La pluie avait

m a l h e u re u s e m e n t

i n t e rrompu la diffusion en

d i rect du Festival d’Aix-

e n - P rovence en juillet 2000 !

Voici enfin dans son

intégralité le Couro n n e m e n t

de Poppée dans une

p roduction qui réunit deux

m a î t res – Klaus Michael

Grüber et Marc Minkowski –

et une distribution menée

par Anne Sofie von Otter

et Mireille Delunsch dans le

r ô l e - t i t re .

La lucarne

Une pause bienvenue pour les forçats

de Pelym.

14.00

360°Rediffusion du 13 octobre 1999)

14.30

HoméopathieRediffusion du 21 février 2001)

15.15

Les enfants de la tourmenteRediffusion du 23 février 2001)

17.05

Généalogies d’un crimeRediffusion du 19 février 2001)

19.00

oyages, voyagesLa Jordanie Documentaire de Renate Beyer

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageChers amis surfeurs

20.45-01.15

ThemaDieu revient en Russie

20.45

Le retour de la croixDocumentaire d’AgnieszkaRomaszewska

21.40 (PDC : 21.30)

Les dieux de la faucille et du marteauDocumentaire

e Jurij Khaschtschewatzki

22.35 (PDC : 22.30)

La dernière tentationde GawriloDocumentaire de Jerzy Sladkowski

23.25

Mussulmanilm de Vladimir Khotinenko

01.15 (PDC : 01.10)

Sue perdue dansManhattanRediffusion du 26 février 2001)

19.00La JordanieDocumentaire de Renate Beyer(Allemagne, 2000-43mn)ZDF

De l’antique cité de Pétra au désert hantépar les souvenirs de Moïse, Hérode,Mahomet ou Lawrence. “Tu ne sauras jamais rien de Pétra, si tu net’y rends pas toi-même”, écrit T. E.L a w rence – plus connu sous le nom deL a w rence d’Arabie – dans les Sept Piliersde la sagesse. Nichée au cœur du désertj o rdanien, l’antique cité de Pétra parleencore aujourd’hui de la splendeur et de larichesse du royaume des Nabatéens, dontelle fut la capitale du IVe siècle avant J.-C.au IIe siècle après J.-C. Redécouvert en1812, ce site extraord i n a i re est bien loind’avoir révélé tous ses secrets. Mais laJordanie, ce n’est pas que Pétra : c’est uneterre biblique où le voyageur peut suivre lespas de Moïse, de la femme de Loth ou dela belle Salomé. De grandes figures histo-riques, du roi Hérode à Richard Cœur deLion en passant par le prophète Mahomet,s é j o u rn è rent aussi dans ces contrées. LaJordanie est enfin un pays qui enchante lesa m o u reux du désert, avec notamment leWadi Rum encore hanté par le souvenir deLawrence.

20.15Chers amis surfeursRéalisation : Claude Andrieu(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., NomadeProductionsARTE G.E.I.E.

Hier mal vu des skieurs, le snowboard aaujourd’hui le vent en poupe. Derrière lapassion de la glisse, les enjeux écono-miques sont énormes. Enquête sur le surf-business. En 2010, si la tendance se maintient, less u rfeurs des neiges pourraient être plusn o m b reux que les skieurs … Vi o l e m m e n tcritiquée, cette approche frondeuse dessports de glisse est aujourd’hui entrée dansles mœurs. On ne crie plus haro sur les sur-feurs fous qui seraient responsables detoutes les catastrophes en montagne…À cela, il y a peut-être une explication,implacablement développée dans cere p o rtage de Claude Andrieu : le surf estdevenu un énorme business, qui permet àtous les professionnels de la montagne des’y re t ro u v e r. En d’autres termes, si lesclients sont fêlés de pantalons extra-larges,de planches artisanales et de musiqueé l e c t ronique, c’est tout bénéfice pour letiroir-caisse. Claude Andrieu s’est intéressé à une petitesociété française, toujours indépendantemalgré les appétits des géants de ce sec-t e u r. Pour vendre ses surfs, elle org a n i s etous les hivers un “very bad tour” qui fait lebonheur des snowboard e u r s : l’occasionde mieux comprendre la philosophie de cepetit monde bariolé que les vieilles méca-niques du commerce sont en train de rat-traper tout “schuss”…

j e u d i 1e r m a r s

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Voyages, voyages

Reportage

Film

En partenariat avec

ARTE/TVP

20.45Le retour de la croixDocumentaire d’Agnieszka Romaszewska(France/Pologne, 2001-52mn)

Comment le renouveau de la vie religieusese manifeste-t-il à nouveau en Russie ? Sil’Église orthodoxe attire le plus grandnombre de fidèles, les sectes et lesvariantes du christianisme sont de plus enplus populaires.C’est indéniablement à l’Église ort h o d o x erusse que profite le regain d’intérêt desRusses pour la religion – cet “opium despeuples” que le régime soviétique a tentéd’éradiquer sans succès. Officiellement, lesresponsables religieux se réjouissent biensûr du retour des fidèles dans les églises.En privé, ils font part de leurs difficultés àaccueillir tous les croyants. Ils manquentc ruellement de moyens financiers, à la foispour rénover les églises à l’abandon depuisdes années, ou utilisées comme entre p ô t sou cinémas, et pour répondre auxdemandes d’aide matérielle de leursparoissiens. Dans le même temps, l’Église orthodoxe setrouve confrontée à une vague de sectes etde nouvelles confessions qui naissent unpeu partout en Russie, que ce soient dessectes locales ou des mouvements particu-lièrement actifs comme les Pentecôtistes etles Baptistes. Le documentaire s’attache àm o n t rer les multiples facettes de ce re t o u rdes Russes à la spiritualité.

21.40Les dieux de la faucille et du marteauDocumentaire de Jurij Khaschtschewatzki(France/Pologne, 2001-52mn)

En 1917, la Russie a vite fait table rase dela religion pour adopter l’idéologie d’État.Comment expliquer la rapide reprise de lapratique religieuse après la chute du com-munisme ? Un documentaire qui égratigneautant l’Église orthodoxe que les dignitairescommunistes.

Alexis II, patriarche de Moscou

et de toutes les Russies.

20.45-01.15Dieu revient en Russie La Russie est sans doute le seul pays chrétien au monde qui ait connu une aussi

f o rte crise de la religion : le seul où l’athéisme ait été imposé aux masses avec

une telle ampleur. Peut-on expliquer aujourd’hui pourquoi ce processus a si bien

f o n c t i o n n é ? Et pourquoi la résurgence du sentiment religieux est-elle aujourd ’ h u i

si rapide et si massive ?

●●●

Le système soviétique impose

ses propres icônes. Les maîtres

du Kremlin deviennent les nouveaux

dieux, infaillibles et tout-puissants.

Natacha et Gawrilo.

En Russie, pouvoir et religion sont liés delongue date. Tantôt les représentants dupouvoir s’opposaient à ceux de la re l i g i o n ,tantôt ils agissaient ensemble contre lepeuple russe, éternellement au centre dece “jeu” entre gouvernants et Église ort h o-doxe. Le documentaire montre les paral-lèles entre bolchevisme et christianisme,Moscou remplaçant Rome et Lénine leMessie, tandis que toute l’iconographiesoviétique, les usages en vigueur, le styledes dirigeants, des fêtes et des rassemble-ments puisaient à la source du rite ort h o-doxe. À l’époque où les dirigeants communistesse prenaient pour des dieux, l’Église ortho-doxe leur opposa une lutte héroïque. Dumoins, c’est ce que l’on pense communé-ment aujourd’hui. Georgyi Kowalenko,ancien fossoyeur devenu directeur d’unc i m e t i è re de Moscou, a assisté aux funé-railles de Bre j n e v, Souslov, Andro p o v,Tc h e rnenko et Khro u c h t c h e v, et n’est pasvraiment d’accord : “Je les ai tous enterréset je peux te dire qu’aucun d’eux n’est partisans une messe pour le repos de sonâme !”

22.35La dernièretentation de GawriloDocumentaire de Jerzy Sladkowski(France/Pologne, 2001-52mn)

Dans la paroisse orthodoxe de Michailovo,à 400 km au nord de Moscou, le moineGawrilo se prépare à entrer dans un monas-tère pour échapper aux tentations de la vieséculière. À Michailovo, le père Andrian va bientôtdevoir se passer de l’aide de Gawrilo, unjeune moine qui l’assiste auprès desparoissiens de la petite communauté ortho-doxe. Gawrilo suit en effet la préparation àla vie monastique et dans quelquessemaines, il se re t i rera définitivement dumonde. Avant d’embrasser la foi orthodoxe, Gawriloa été pendant huit ans chef d’une bande decriminels. Lorsqu’il a décidé de devenirmoine, sa femme n’a pas supporté la

jeudi 1e r m a r s

Dieu revient en Russie

c o n c u rrence avec Dieu et l’a quitté. Vo i l àplusieurs années qu’il n’a pas revu son fils,âgé aujourd’hui de 12 ans. Mais Gawrilon’en démord pas : point de salut pour luihors du cloître. La raison essentielle decette fuite du monde, ce sont les femmes :“Dans un univers normal, la vie est dix foisplus dure pour un moine que dans un monastère. Il n’y a que des tentations.(…) Rien que des filles à moitié nues dèsqu’il se met à faire chaud. Quand je les aibien re g a rdées et qu’ensuite je veux prier,j’ai plein d’images qui me trottent dans la tête… C’est très dur…”

23.25MussulmanFilm de Vladimir Khotinenko(Russie, 1995-1h45mn) - VOSTFScénario : Valeri ZalotukhaAvec : Evgueni Mironov (Kolya), Nina Ousatova(la mère), Evdokia Germanova (Vera),Alexander Baluev (le frère), Piotr Zaitchenko (lechef du village), Alexander Peskov.Photographie : Alexei RodionovMusique : Alexander PantykinPrix d’interprétation masculine

pour Evgueni Mironov au Festival

du cinéma de Sotchi 1995

Grand prix du jury au Festival

de Montréal 1995

Ce film dont l’action se situe au point de rup-ture entre l’emprise de l’ancien régime etson effondrement éclaire une composanteimportante du nouveau paysage religieuxen Russie : l’islam.Kolya, un soldat de l’armée russe, a étéengagé dans la guerre contre l’Afghanistanet fait prisonnier. Pendant sa captivité, ils’est converti à l’islam. Une fois libéré, ilrevient dans son village…

Aux russes

“Ce film est dédié aux Russes, à leur capa-cité de souffrance, d’adaptation et à leursurvie nécessaire...” (Cinoche)

Film

Un très bon film sur la culture

musulmane en Russie.

14.00

360°Rediffusion du 14 octobre 1999)

14.30

Le lierre

15.15

Divorce à l’iranienneRediffusion du 20 février 2001)

16.10

Le poète Johannes R. BecherRediffusion du 21 février 2001)

17.25

La ville dont le princeest un enfantRediffusion du 12 février 2001)

19.00

racksMagazine musical

19.45

Météo

19.50

ARTE Info

20.15

ReportageChiens d’avalanche

20.45

FictionPrise d’otages en direct (1)

éléfilm en deux parties e Bernd Schadewald

22.15

Grand formatLe dossier Alois BrunnerUn criminel nazi encore impuniDocumentaire de Georg M. Hafnert Esther Schapira

23.45

CinémaLe dernier arrêt

ilm de Bogdan Dimitrescu-Dreyer

01.10

Le dessous des cartesRediffusion du 24 février 2001)

01.20

La Loire, Agnès et les garçonsRediffusion du 23 février 2001)

19.00TracksMagazine musical (Allemagne, 2001-45mn)WDR

● Dream : Lydia Lunch

À 16 ans, elle s’enfuit du domicile pare n t a let s’installe à New York. Star underg ro u n ddes années 80, Lydia Lunch fonde le grou-pe punk Teenage Jesus and the Jerks, tour-ne avec Sonic Youth, Henry Rollins et NickCave, écrit des scenarii et fait du théâtre .Son livre P a r a d o x i a (Éd. La Musard i n e )e x p l o re les faces cachées de la sexualitéféminine.

● Backstage : Beatboxing

Retour au bon vieux hip-hop avec lesBeatboxers qui maîtrisent l’art étonnantd’utiliser leur bouche comme une boîte àrythmes. Pratiqué dans les années 80 par Doug E. Fresh ou les Fat Boys, cet élément de styleavait quasiment disparu ,jusqu’à ce que lesnouveaux venusd’aujourd’hui,Rahzel, Scratchet Killa Kela,nous présententles merv e i l l e sobtenues avec leurscordes vocales.

● Vibrations : mtviva contre web-tv

Quel sera le sort fait aux chaînes de télévi-sion musicales par suite de l’essord ’ I n t e rnet ? La concurrence sur la To i l ecommence à battre son plein. MTV et Vi v ase positionnent en proposant un meilleuraccès à Internet v i a des portails spécifiques, ainsi que des musiques à télécharger.

20.15Chiens d’avalancheRéalisation : Peter Bardehle, Leonard Prinz (Allemagne, 2001-26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., VidicomARTE G.E.I.E.

L’entraînement impressionnant d’un chiend’avalanche, ou comment Arco apprend àsauver des vies. On les appelle des chiens utiles. À raison :les chiens d’avalanche restent aujourd ’ h u ie n c o re le meilleur moyen de localiser lesvictimes ensevelies sous la neige. Questionde flair, bien sûr, et d’un entraînement rigou-reux. Peter Bardehle a suivi celui d’Arco, unb e rger allemand. Une semaine de testdans les Alpes avant l’hiver et la grandepériode des avalanches. Un entraînementi m p ressionnant qui débute à 15 mètre ssous un hélicoptère afin d’habituer le chienaux nuisances sonores de l’appare i l .Ensuite suivront six jours de travail sur leterrain. Arco devra trouver des victimes jus-qu’à 3 mètres sous la neige. L’objectif n’estpas seulement de localiser les victimes, mais d’aller vite. La survie à dest e m p é r a t u res négatives est très limitée et,malgré tout le talent du chien, ce sont souvent des corps sans vie que l’on déga-ge du manteau blanc…

v e n d re d i 2 mars

es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.

Reportage

Rahzel donne

le rythme

avec la bouche.

Lydia Lunch, figure culte de l’underground new-yorkais

et auteur d’un beau livre trash, Paradoxia

(Éditions La Musardine).

Téléfilm en deux parties de Bernd Schadewald(Allemagne, 1998-1h30mn) - VFAvec : Richy Müller (Hans Georg Pauler),Jürgen Vogel (Ulrich Raffcyk), Katia Flint (Anna Klages), Fiona Coors (Kirstin Bauer),Ulrike Kriener (Maria, la sœur de Pauler),Katalina Tesch (Ines, sa fille), Catrin Striebeck(Edith Pauler), Oliver Strizel (Volker Lengfeld)P h o t o g r a p h i e : Diethard Prengel, Karl FinkbeinerDécors : Bärbel MenzelMusique : Frank et Stefan WulffMontage : Hedi Altschiller Production : Colon-Film, CologneZDF(Rediffusion du 19 mars 1999)

Hans Georg Pauler, condamné à plusieursreprises pour vol et cambriolage, sort deprison. Il rêve de monter enfin le “gro scoup” qui lui assurera la richesse à vie.I n d i ff é rent aux avertissements de sa sœur,Maria, à laquelle il est très lié, et de son ex-épouse, Edith, il prépare le braquaged’une banque en compagnie d’un de sesamis d’enfance, Ulrich Raffcyk. Un lundi matin à 8 heures, les deuxhommes exécutent leur plan. Alors queAnna Klages et Kirstin Bauer, employéesd’une caisse d’épargne, ouvrent l’agence,les deux malfrats les attaquent et pénètrentdans la banque. Mais l’accès aux coff re sn’est pas aussi aisé que prévu. D’autantque le directeur de l’agence, arrivé un peuplus tard, comprend depuis l’extérieur quela situation est anormale. Il alerte la police,qui dépêche bientôt des forces impression-nantes. Pauler et Raffcyk prennent les deuxfemmes en otage et réclament une impor-tante rançon. Une course contre la montrecommence. Les médias s’en mêlent. Dansla nuit, les malfaiteurs, qui ont obtenu satis-faction, quittent la banque avec leursotages. La police semble impuissante...

Le gang

Le réalisateur Bernd Schadewald est né en1950 à Lübeck. Après des études d’art dra-matique à Bochum, il travaille commeassistant metteur en scène pour le théâtre ,le cinéma et la télévision. Il devient ensuiteadaptateur de séries pour enfants, depièces radiophoniques et écrit des docu-m e n t a i res. Schadewald a lancé de nom-b reux jeunes acteurs, notamment Jürg e nVogel qu’on re t rouve ce soir. ARTE a déjàd i ffusé plusieurs de ses films : le Mart e a u(le 17 juin 1994), la Soif (le 13 avril 1996) etQuelques grammes de délire (le 6 février1998). Richy Müller (Pauler), né en 1955, a fait desétudes d’art dramatique et a beaucoupjoué au théâtre, notamment dans des misesen scène de Hans Neuenfels et RobertWilson. Il a tourné dans la Vie est un chan-t i e r, film qui a connu un grand succès enAllemagne et a obtenu le Prix fédéral ducinéma. Jürgen Vogel (Raffcyk) est né en1968. Il a connu son premier succès avecR o s a m u n d e , qui lui a valu le Prix bavaro i sd’interprétation. On l’a vu à plusieursreprises sur ARTE, notamment dans JeunesLoups (diffusé le 23 janvier 1998), Donc, onpasse à la violence (diffusé le 9 août 1993).

Le deuxième épisode

de Prise d’otages en direct

sera diffusé demain,

samedi 3 mars, à 20.45.

20.45 Prise d’otages en direct (1)

Inspiré d’un fait divers qui, il y a quelques années, tint toute l’Allemagne en haleine,

ce téléfilm joue habilement avec le suspense, tout en présentant avec une précision

quasi documentaire le travail de la police et le rôle ambigu de certains médias.

Les braqueurs, les otages,

les flics et les caméras :

que la fête commence !

Documentaire de Georg M. Hafner et Esther Schapira(Allemagne, 1998-1h29mn)HR

Condamné en 1954 et 1956 à la peine dem o rt par contumace en France, AloisB runner est rejugé aujourd’hui devant lacour d’assises de Paris pour “crimes contrel’humanité”. Toujours par contumace, c’est-à-dire en son absence. Âgé aujourd’hui de88 ans, Alois Brunner vivrait en effet enSyrie depuis 1954. En 1985, il accordait un

e n t retien à un hebdomadaire alle-mand, et les photographies prisesalors permettaient de l’identifierf o rmellement. Sous le nom de

G e o rg Fischer, l’ancien bras dro i td’Eichmann coule à Damas une re t r a i t eheureuse et bien gardée. Alois Brunner estconsidéré comme responsable direct de lamort de 120 000 personnes. Le Dossier Alois Bru n n e r retrace le par-cours d’un des criminels nazis les plus hautplacés, et tente de comprendre comment illui fut possible d’en réchapper jusqu’ici.Pendant trois ans, les auteurs ont suivi sestraces dans le monde entier. Ils ont re t ro u-vé des survivants, interrogé des témoins etrassemblé de nombreux documents.

v e n d redi 2 mars

22.15 Le dossier Alois BrunnerUn criminel nazi encore impuni

A u j o u rd’hui s’ouvre

à Paris le procès par

contumace d’Alois Bru n n e r,

responsable de la

d é p o rtation et de

l’assassinat de 120 000

personnes, en majorité juifs

d’Autriche, de Grèce

et de France. Qui est

cet ingénieur zélé de

la “solution finale” qui

vivrait encore aujourd’hui

en Syrie sous haute

p rotection ?

Comment a-t-il pu échapper

à son châtiment ?

Considéré comme le

dernier grand criminel

nazi encore en fuite,

Alois Brunner fut

directement impliqué

dans la “solution

finale”. Il fut

notamment chef

du camp de Drancy de

juin 1943 à août 1944.

Le dossier B.

Né le 8 avril 1912 à Rohrbrunn (Autriche),Alois Brunner adhère au NSDAP, le part inazi, en 1931. Dès 1939, cet antisémitefanatique et zélé organise les pre m i e r sconvois. En 1941, il devient directeur del ’ O ffice central pour l’émigration des juifs àVienne. À ce titre, il est responsable de lad é p o rtation de plus de 47 000 juifs vien-nois. Adolf Eichmann envoie son ami par-tout où le Reich veut accélérer l’exterm i n a-tion des juifs d’Europe. C’est ainsi queBrunner, à Salonique, raye en seulement sixsemaines la plus grande communauté juived ’ E u rope du Sud. En mai 1943, il est àParis, où il organise le départ de 22 trans-p o rts de juifs re g roupés au camp deDrancy par la Gestapo et la police françai-se. Quelques jours avant le retrait dest roupes allemandes, il surveille personnel-lement la déportation de 1 327 enfants. Enmars 1945, Brunner organise encore und e rnier transport de Bratislava versT h e resienstadt. Ensuite, il disparaît… Onre t rouve sa trace après 1947 dans la Ruhr,où il travaille comme mineur. Grâce à lacomplicité probable des services secre t sallemands et américains, et sans doute del’Église catholique, il devient Georg Fischerau printemps 1954 et part pour la Syrie. Là,il fait des aff a i res pour une brasserie alle-mande, donne des interviews et devientune sorte de “conseiller pour les questionsjuives” auprès du gouvernement syrien…

23.45Le dernier arrêtFilm de Bogdan Dumitrescu-Dreyer(Allemagne/Roumanie,1999-1h23mn) - VOSTF Scénario : Massimo Bavastro, Leo Benvenuti,Piero de Bernardi, Bogdan Dumitrescu-DreyerAvec : Sergio Rubini (Nelu), Marion Kracht,Darel Visan Photographie : Doru Mitran, Adina GeorgescuMusique : Adrian EnescuProduction : Daniel Zuta Filmproduktion(Francfort), Hessischer Rundfunk, BayerischerRundfunk, ARTEHR

Une tragi-comédie douce-amère sur l’argentque l’on peut gagner sur le dos descadavres et sur la peine de leur famille. Un village perdu dans la campagne ro u-maine. À la mort de son grand-père, lejeune Nelu décide de partir tenter sa chan-ce en ville. Avec son air gentil et un peu tris-te, il attire facilement la commisérationd ’ a u t rui. Un entre p reneur de pompesf u n è b res décide d’exploiter ce talent natu-rel à son pro f i t : Nelu doit lui rabattre desclients qui lui confieront l’enterrement deleurs proches. Les aff a i res battent leurplein, les méthodes et surtout l’intuition deNelu font merveille. Jusqu’au jour où sonpropre père vient à décéder lors d’une visi-te chez lui…

Le réalisateur

Bogdan Dumitre s c u - D reyer est lui-mêmed’origine roumaine mais vit en Allemagne.Également scénariste, ses deux longsmétrages précédents ont obtenu plusieursprix lors de festivals internationaux. L eD e rnier Arr ê t, coproduit avec ARTE, a étésélectionné pour le Prix Max Ophüls auFestival de Sarrebruck en 1999.

Cinéma Fax

ARTE au Festival de Monte-Carlo

À l’occasion du 41 e Festival deMonte-Carlo, ARTE présente enavant-première, hors compétition,lundi 19 février, les trois épisodesde sa nouvelle minisérie l’Algérie

des chimères : de 1830 à 1870,l’histoire de l’Algérie précoloniale travers l’amitié de deux jeunesutopistes qui rêvent d’un mariageentre Orient et Occident. Réalisée par François Luciani,d’après un scénario de Henri deTurenne et Robert Soulé, avecOlivier Sitruk, Aladin Reibel, Marion Beulque, Nozha Khouadraet Lilah Dadi dans les rôlesprincipaux, cette fiction (3x90 minutes) est coproduite parARTE France, Gétévé et France Elle sera diffusée sur ARTE en octobre 2001.

Contacts presse :Virginie Doré / Grégoire Mauban 01 55 00 70 46 / 70 48

La gare de Bobigny, d’où partaient les convois des juifs

internés à Drancy.

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiques

Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45

M a r k e t i n g

L a u rence Stutzmann 03 88 14 21 47

Relations grand public

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M u l t i m é d i a

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A RT E DEUTSCHLAND TV

Téléphone (49) 7221/93690

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RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

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A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

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Silvain Gire 01 55 00 70 54

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Chef d’édition

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S e c r é t a i re de rédaction

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C o l l a b o r a t i o n Joëlle Hauzeur,

Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,

Josie Mély, Agathe We s t e n d o r p

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : Dr

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 9 jeudi 1e r février 2001

I m p ression STIPA, Montre u i l

e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

nitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

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D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ p a r i s . a rt e . f rLilian Gay (secrétariat) 01 55 00 70 35

P u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ p a r i s . a rt e . f rFrançoise Lecarpentier 01 55 00 71 28( p a rtenariats) f-lecarpentier@paris.art e . f r

S e rvice de pre s s eResponsable Françoise Landesque 01 55 00 70 42

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D o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41( remplaçant Agnès Buiche)

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S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ p a r i s . a rt e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAnne Sachot 01 55 00 70 47

a - s a c h o t @ p a r i s . a rt e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )

m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r

Soirées thématiquesFrançoise Landesque 01 55 00 70 42

f - l a n d e s q u e @ p a r i s . a rt e . f rIsabelle Courty ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 73 25

i - c o u rt y @ p a r i s . a rt e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ p a r i s . a rt e . f rG r é g o i re Mauban (assistant) 01 55 00 70 48

g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEOLe dessous des cart e sCécile Braun 01 55 00 70 44(a s s i s t a n t e) c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r

Fichier pre s s eRima Matta 01 55 00 70 37

r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f r

S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f rOlivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f rGeneviève Duigou 01 55 00 70 53( a s s i s t a n t e ) g - d u i g o u @ p a r i s . a rt e . f r

A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83

La semaine prochaine (10)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

Samedi 3 mars19.00 Histoire parallèle

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.15 Architectures : Le Bauhaus

20.45 Fiction : Prise d’otages en direct (2),

téléfilm

22.15 Metropolis

23.15 Le marieur chinois, documentaire

00.15 Music Planet : Sonic Youth

01.15 Cracker (r)

Dimanche 4 mars19.00 Maestro : Montserrat Caballé

19.45 ARTE Info

20.15 Cartoon Factory, dessins animés

20.45 Thema : Les fourmis, avec

le film Des monstres attaquent

la ville de Gordon Douglas

00.30 Metropolis (r)

01.30 De gré ou de force (r)

Lundi 5 mars19.00 Nature

19.45 ARTE Info

20.15 360° - Le reportage GEO

20.45 Cinéma : À vendre,

film de Laetitia Masson

22.40 Court-circuit (1)

22.45 Cinéma : Equinox,

film d’Alan Rudolph

00.35 Court-circuit (2)

01.10 The Addiction (r)

02.30 The Big Shave (r)

Mardi 6 mars19.00 Archimède

19.45 ARTE Info

20.15 360° - Le reportage GEO

20.45 La vie en face : Russie secrète (2)

21.30 Thema : Bourvil, avec le film Un drôle

de paroissien de Jean-Pierre Mocky

00.30 Prise d’otages en direct (1-r)

02.00 La cité des fourmis (r)

Mercredi 7 mars19.00 Connaissance

19.45 ARTE Info

20.15 360° - Le reportage GEO

20.45 Les mercredis de l’histoire :

L’orchestre noir (1), documentaire

21.45 Musica : Karole Armitage

22.45 Musica : Histoires de danse

23.15 Filmer le désir - Des femmes

cinéastes, documentaire

00.10 La lucarne : Calamity Jane -

Lettres à sa fille, documentaire

00.50 Prise d’otages en direct (2-r)

02.20 360° (r)

Jeudi 8 mars19.00 Voyages, voyages : Trieste

19.45 ARTE Info

20.15 360° - Le reportage GEO

20.45 Thema : Le sexe des hommes,

avec le film le Bel Antonio

de Mauro Bolognini

00.40 À vendre (r)

Vendredi 9 mars19.00 Tracks

19.45 ARTE Info

20.15 Reportage

20.45 Fiction : Signes de vie,

téléfilm de Vincent Martorana

22.10 Grand format : Vacances prolongées,

documentaire de Johan Van der

Keuken

00.35 Cinéma : Rouge sang,

film de Rudolph Thome

02.00 Le dessous des cartes (r)

02.15 360° (r)

Le sexe des hommesLe 8 mars 2001, pour

la journée des femmes,

Thema se consacre

à l’étude amusée

d’un fidèle compagnon :

la bistouquette. Le

8 mars, des hommes

se dévoilent et parlent

à cœur et caleçon

ouverts de leur zizi.

Bonne fête, mesdames.

9

ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie

67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 031 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

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