NAJIAMEHADJI

Galerie d’art L’Atelier 21Du 25 septembre au 27 octobre 2018

21, rue Abou Mahassine Arrouyani (ex rue Boissy - d’anglas) Casablanca 20100 MarocTél. : +212 (0) 522 98 17 85 Fax : +212 (0) 522 98 17 86

latelier21@gmail.com www.atelier21.ma

NAJIAMEHADJI

L’invention du geste

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Vagues, Najia Mehadji

La vague pourrait bien être l’alpha et l’oméga de la peinture de Najia Mehadji. Onde marine, ou mouvement engageant le corps et l’âme dans l’acte créateur, la vague est en effet présente dans son esprit comme dans son oeuvre depuis fort longtemps. Adolescente, Najia Mehadji offrait à ses proches de petits tableaux de vagues, premières peintures inspirées de cartes postales où les vues de bords de mer l’attiraient de façon irrésistible. Vinrent les années de formation, au milieu des années 70. La curiosité et le désir d’expérimentation amènent l’étudiante en arts plastiques vers la pratique du théâtre et de l’expression corporelle. Dans une recherche de fusion, d’unité entre ces disciplines, le corps devient un instrument privilégié, le geste l’essence même du travail. Le corps entier, le bras, la main, comme parcourus par une onde, s’engagent dans un mouvement dont subsistera la trace inscrite sur le mur, le papier ou la toile. De cet élan créateur, découlent des œuvres au fusain, des empreintes de baguettes de balsa préalablement encrées, traits et traces nés d’une énergie vibratoire. Oscillation, frémissement de l’onde graphique comme de l’onde sonore… Certains dessins présentent alors une troublante ressemblance avec des sonagrammes de chants d’oiseaux. La musique est présente dans l’atelier de Najia Mehadji. Celle des gnawa, que l’artiste connaît bien pour les côtoyer lors des concerts et lilâ qui se produisent près de son atelier d’Essaouira ; elle lui inspire, en 2016, une série de toiles intitulées Gnawa Soul. Vibrantes de couleur et d’énergie, leurs formes rhomboïdales semblent prêtes à s’animer et à battre, tels un cœur ou une membrane acoustique palpitante. Le rythme les habite comme il a possédé l’esprit du peintre et l’énergie de leur création. La Transe - partie intégrante du rite - est figurée par l’artiste en une vague noire sur fond rouge, s’enroulant sur elle-même, rythme tournoyant et frénétique. L’invention du geste, titre de cette exposition, désigne bien la source de l’art de Najia Mehadji. Pendant plusieurs années, concentré, maîtrisé, appuyé, le geste s’est appliqué avec force sur la toile pour la réalisation des peintures au stick à l’huile. Les grandes toiles aux motifs floraux, les arborescences poussées aux limites de l’abstraction, les cernes des Chaosmos et des Souira montrent un équilibre saisissant entre la sensualité apportée par le sujet et le medium et la rigueur qui émane de leurs formes parfaites. Depuis 2008 une nouvelle technique, plus fluide, autorise un souffle et une liberté nouvelle. L’inspiration puisée dans les drapés du Greco ou La Valse de Camille Claudel éclate dans des volutes et des enroulements empreints de mysticisme et de passion. Plus avant encore dans cette liberté : la vague.Dans son mouvement de va-et-vient, de balancier rythmant le temps et la vie, la vague ménage cependant une part d’incertitude : celle de son amplitude. Elle est à la fois inéluctable et imprévisible. Elle peut ainsi être synonyme de peur ou d’allégresse. Ses multiples apparences, sa beauté, sa force, le chatoiement de cette matière irréelle qu’est l’écume, en ont fait un motif présent dans l’imaginaire et dans l’art en Orient comme en Occident. Une universalité recherchée par Najia Mehadji. L’histoire de l’art regorge de vagues, souvent traitées comme sujet à part entière. Au fil de nos conversations, dont certaines le long de l’océan à Essaouira, deux grands modèles se sont imposés. Pour le versant occidental, la vague de Victor Hugo, un dessin à la plume et au lavis d’encre brune, réalisé en 1867 par l’écrivain qui inscrivit en lettres capitales au bas du feuillet le titre évocateur de Ma destinée. Pour l’Orient, Sous la vague au large de Kanagawa, l’estampe célèbre entre toutes

d’Hokusai, dont l’écume menaçante semble prête à submerger les barques des pêcheurs, et dont la crête audacieuse culmine bien au-dessus du mont Fuji. Deux représentations où la nature affirme une supériorité et une puissance presque vengeresse, que je ne peux m’empêcher de tempérer par la vision qui fut mienne alors que nous nous promenions sur la plage d’Essaouira : une frange d’écume blanche et scintillante sous le soleil, dessinant un ressac de la douceur d’un mascaret… Vision que partagèrent en leur temps certains paysagistes du XIXe siècle, saisis par la poésie de cette calme horizontalité, plus encore que par la véhémence de la tempête. Dans ce paysage, bien plus souvent animé d’un vent fort, des cavaliers, des promeneurs et des surfeurs dont Najia Mehadji apprécie le spectacle. Guettant l’orbe de la vague pour s’y glisser et en accompagner le déferlement, entre crainte, fascination et ravissement, en un ressenti peut-être pas si éloigné de celui de l’artiste devant la toile vierge, s’engageant corps et âme dans la performance de l’acte de peindre… risque et exaltation en partage…La vague de Najia Mehadji est une onde qui prend sa source dans son esprit et se propage sur la toile à travers le corps du peintre, ne faisant plus qu’un avec le pinceau. De son observation, l’artiste tire parfois un dessin au crayon sur une feuille blanche, une coupe longitudinale de la ligne sinueuse de l’onde. La vague que dessinera le large pinceau coréen, trempé d’une peinture blanche dont l’écume varie suivant la quantité de pigment par le peintre ajoutée, est une vague d’intériorité autant qu’un simulacre de phénomène naturel. Dessinée en un geste ample et continu, accordée au rythme de la respiration, elle est le fruit de la concentration de l’artiste et de son expérience du tracé. Comme la vague de l’océan, elle porte une part d’imprévisible. Comme la vague de l’océan, elle est inéluctable, ainsi que l’affirment la maîtrise et l’assurance du geste. Blanche sur fond noir, bleue sur fond blanc, la vague est rythme et variation comme l’est la musique de Bach qui, parfois, emplit l’atelier.Resurgi en 2015 dans l’œuvre de Najia Mehadji lors d’une exposition collective sur le thème de la migration dans cette même ville de Casablanca, le motif de la vague est de façon cruellement contemporaine un symbole de destinée humaine. Mais la vague est intemporelle. Fascinante par son éternel retour en d’infinies variantes, elle est omniprésente dans le soufisme, comme un symbole du mouvement perpétuel entre deux pôles, entre la source et l’ailleurs, le proche et le lointain, le ciel et la terre… Une philosophie qui depuis toujours sous-tend le travail de l’artiste. L’élément aquatique réapparaît cette année dans l’œuvre de Najia Mehadji au sein de toiles intitulées Chute. Occupant tout l’espace, un rideau d’eau dont le flux apparaît singulièrement figé, retient le regard du spectateur captif et songeur. L’écume bouillonne à différentes hauteurs selon les œuvres, troublant nos sens, mais la fixité l’emporte. Les vagues bleues créées au cours d’une résidence, cet été, à Ifitry, les créations les plus récentes de cette exposition, sont nées de la trace laissée par la contemplation de la mer dans l’esprit du peintre, comme une eau résiduelle sur le sable, laissée à l’estran par le reflux. Elles captent et figent l’essence d’un double mouvement. Le balancement de la vague et celui d’une oriflamme dans le vent. Une suspension du temps. La peinture, cristallisation de la pensée.

Nathalie GallissotConservatrice en chef - Directrice du Musée d’art moderne de Céret, France

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Vagues, Najia Mehadji

The wave could be the alpha and omega of Najia Mehadji’s painting. Whether in the form of an ocean swell or a movement engaging the body and soul in the creative act, the wave has been present in her mind and her work for a very long time.

As a teenager, Najia Mehadji used to give her loved ones little paintings of waves, her first paintings inspired by post cards where seaside views had an irresistible attraction for her.

Then came years of studying in the mid-70s during which curiosity and the desire for experimentation led the visual arts student to drama and expression through movement. In a search for fusion and unity between these disciplines, the body becomes a privileged instrument, the gesture the very essence of the work. As if swept through by a wave, the whole body, arm, hand engage in a movement that leaves its mark behind on the wall, paper or canvas. This creative momentum produces works with charcoal, imprints of pre-inked balsa wood sticks, lines and marks born of a vibratory energy, the oscillation and quivering of the graphic wave as well as the sound wave… Some drawings have a disturbing resemblance to sonograms of bird song.

Music is present in Najia Mehadji’s studio. It’s the music of the gnawa people whom the artist knows well having spent time with them as they performed at concerts and lilâ near her Essaouira studio, inspiring a series of paintings entitled Gnawa Soul in 2016. Vibrant with colour and energy, their rhomboidal shapes seem ready to come alive and beat, like a heart or a palpitating acoustic membrane. Rhythm inhabits them like it possessed the spirit of the painter and the energy of their creation. Transe – an integral part of the ritual – is depicted by the artist as a black wave on a red background, wrapping around itself, with a whirling, frenetic rhythm.

L’invention du geste (The Gesture Invented), the title of this exhibition, refers to the source of Najia Mehadji’s art. Over several years, the gesture is concentrated, controlled and pressed, then applied with force onto the canvas to create oil stick paintings. The large paintings with floral motifs, arborescent forms pushed to the limits of abstraction, dark rings of Chaosmos and Souira show a striking balance between the sensuality offered by the subject and the medium, and the rigour emanating from their perfect forms. Since 2012, a new more fluid technique allows a breath and a new freedom. Inspiration drawn from the drapery of El Greco or Camille Claudel’s La Valse bursts into volutes and spirals imprinted with mysticism and passion. Even further in this freedom comes the wave.

In its to-and-fro pendulum motion, setting the rhythm of time and life, the wave does however retain an element of uncertainty: its amplitude. It is at once ineluctable and unpredictable, so it can be synonymous with fear or joy. With its many shapes and forms, its beauty and power and the shimmering of this unreal material that is foam, it’s a motif that’s been present in the imagination and art of both the East and the West; a universality sought by Najia Mehadji. History of art is full of waves, often treated as a completely separate subject. During our conversations, some of them by the sea in Essaouira, two main models stood out. For the West, Victor Hugo’s wave, a pen and wash drawing in brown ink, created in 1867 by the writer, who

wrote the evocative title Ma destinée in capital letters at the bottom of the paper. For the East, The Great Wave off Kanagawa, the most celebrated of all Hokusai’s prints, in which the threatening foam seems about to submerge the fishermen’s boats and the intrepid crest of the wave peaks well above Mount Fuji.

Two representations where nature is asserting a superiority and almost vengeful power, which I can’t help tempering with the vision I had as we walked along Essaouira beach: a fringe of white foam glistening under the sun, creating a gentle swelling surf…. A vision shared by certain 19th century landscape artists in their time, seized by the poetry of this calm horizontality, much more than by the vehemence of the storm. In this landscape, most often animated by a strong wind, Najia Mehadji enjoys the spectacle of horse-riders, walkers and surfers. Watching and waiting for the orb of the wave to slide into it and go with it as it unfurls, with a mix of fear, fascination and delight, a feeling perhaps not so far removed from the artist’s faced with a blank canvas, engaging body and soul in the performance of the act of painting … risk and exaltation in equal measure…

Najia Mehadji’s wave is a flow that originates in her mind and spreads onto the canvas through the painter’s body, at one with the brush. Drawing on her observation, the artist sometimes creates a pencil drawing on a plain sheet of paper, a longitudinal section of the sinuous line of the swell. The wave then drawn by the large Korean ink brush, dipped in white paint, the foam varying according to how much pigment is added by the painter, is a wave of interiority as much as an imitation of a natural phenomenon. Drawn in a sweeping, continuous gesture, in tune with the rhythm of the breath, it’s the fruit of the artist’s concentration and her experience of the line. Like the ocean wave, it has an element of unpredictability. Like the ocean wave, it is ineluctable, as affirmed by the mastery and assurance of the gesture. White on a black background, blue on a white background, the wave is rhythm and variation like the music of Bach which, sometimes, fills the studio.

Re-emerging in 2015 in Najia Mehadji’s work during a group show on the theme of migration in this same city of Casablanca, the motif of the wave is, in a cruelly contemporary way, a symbol of human destiny. But the wave is timeless. Fascinating by its eternal return in infinite variants, it’s omnipresent in Sufism, as a symbol of perpetual movement between two poles, between the source and elsewhere, the near and far, the sky and the earth… A philosophy that has always underpinned the artist’s work.

The aquatic element reappears this year in Najia Mehadji’s work with her canvases entitled Chute. Taking up the whole space of the painting, a curtain of water that appears singularly frozen in its flow, holds the gaze of the captive, pensive viewer. The foam bubbles at different heights in each painting, stirring our senses, but the fixity prevails. The blue waves created during a summer artist’s residency in Ifitry, the newest creations of this show, are born of the mark left in the painter’s mind by her contemplation of the sea, like residual water on the sand, left on the foreshore as the tide ebbs. They capture and freeze the essence of a double movement. The swaying of the wave and a banner in the wind. A suspension of time. Painting, a crystallization of thought.

Nathalie GallissotChief curator, Museum of Modern Art, Ceret, France

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VagueAcrylique sur toile140 x 175 cm2018

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VagueAcrylique sur toile100 x 200 cm2016

VagueAcrylique sur toile90 x 190 cm2016

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Vague GnawiAcrylique sur toile48 x 144 cm2015

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Blue waveAcrylique sur toile100 x 200 cm2015

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Ligne de vie Acrylique sur toile60 x 200 cm2015

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VagueGouache sur papier25 x 70 cm chaque2018

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VagueAcrylique sur toile100 x 200 cm2018

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Arbre de vieAcrylique sur toile200 x 200 cm2018

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Sea flowerAcrylique sur toile200 x 200 cm2018

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Sea flowerAcrylique sur toile200 x 200 cm2018

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Blue waveAcrylique sur toile120 x 170 cm2014

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ChuteAcrylique sur toile150 x 200 cm2018

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ChuteAcrylique sur toile150 x 200 cm2018

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ChuteAcrylique sur toile140 x 190 cm2018

ChuteAcrylique sur toile150 x 180 cm2018

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VagueGouache sur papier50 x 50 cm chaque2016 - 2017

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VagueGouache sur papier70 x 50 cm chaque2017

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VagueGouache sur papier50 x 30 cm2017

VagueDiptyque, gouache sur papier70 x 50 cm (x2)2017

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TranseAcrylique sur toile100 x 200 cm2015

Gnawa SoulGouache sur papier50 x 50 cm2016

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Gnawa SoulAcrylique sur toile150 x 150 cm2017

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Gnawa SoulAcrylique sur toile150 x 150 cm2015

Gnawa SoulAcrylique sur toile150 x 140 cm2015

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Gnawa SoulGouache sur papier50 x 50 cm chaque2016

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ToucheGouache sur papier24 x 31 cm chaque2012

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Najia Mehadji est née en 1950 à Paris. Ayant vécu son enfance et son adolescence à Paris, séjournant régulièrement à Fès dont sa famille est originaire, elle est diplômée à la fois de l’université Paris 1 où elle a soutenu en 1973 son mémoire sur Paul Cézanne et de l’Ecole des Beaux-arts de Paris. Elle expose dès les années 80 dans des galeries parisiennes et, à partir de 1985, décide de partager sa vie entre son atelier de Paris et celui du Maroc - près d’Essaouira.

Dès les années 80, son œuvre effectue une synthèse entre un art contemporain qui renouvelle la peinture et des éléments de l’art islamique tels que la coupole, le polygone, le floral, l’arabesque ou la calligraphie, au bénéfice de nouveaux concepts et de nouvelles formes au sein desquels l’artiste invente son propre style.

Najia Mehadji est l’une des artistes marocaines les plus connues sur la scène internationale. Ses œuvres ont fait l’objet d’expositions dans des lieux prestigieux, dont le Musée national d’art moderne (Centre Georges-Pompidou, Paris). Sa carrière d’artiste vient d’ailleurs d’être couronnée par une très importante rétrospective au Musée d’art moderne de Céret (France) qui se poursuit jusqu’au 4 novembre 2018.

Ses œuvres font partie de nombreuses collections dont la Société Générale (Maroc), Attijariwafa bank (Maroc), le MACAAL (Maroc), le Centre Georges-Pompidou (France), l’Institut du Monde Arabe (France), le Musée des Beaux-Arts de Caen (France), le Musée des Beaux-Arts de Amman (Jordanie)…

Najia Mehadji vit et travaille entre Paris et Essaouira.

Principales expositions personnelles

2018. L’invention du geste, Galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc La trace et le souffle, rétrospective, Musée d’art moderne de Céret, France

2017. Gnawa Soul, Institut Français d’Essaouira, Maroc Ma couleur est le rouge, Espace Claude Lemand, Paris, France Art Paris / Art Fair 2017, stand de la Galerie Claude Lemand, Grand Palais, Paris, France

2016. Gouaches récentes, 2010/2013, Espace Claude Lemand, Paris, France

2015. Flower power, Espace Gainville, Aulnay-sous-Bois, France 20 ans d’œuvres, Galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc

2014. New Arabesque, Galerie Le Violon Bleu, Tunis, Tunisie

2013. Accrochage 1, œuvres muséales de l’artiste. 2001/2013, La réserve, Lamssasa, Essaouira, Maroc Drapés, Galerie La Navire, le Quartz, Brest, France Années 2000, Espace Claude Lemand, Paris, France

2012. Mystic Dance, Espace Art Roch, Paris, France It smells like freedom, Anima Gallery Lounge, Doha, Qatar

2011. Spring Dance, Galerie Shart, Casablanca, Maroc

2010. Najia Mehadji – Mark Brusse, Galerie La Navire, Brest, France

2008. Entre ciel et terre, Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat, Maroc

2007. Livres et estampes, Alliance franco-marocaine, avec Houssein Miloudi, Essaouira, Maroc

2006. Flux-végétal, Galerie Delacroix, Institut Français de Tanger, Maroc Peintures et dessins, 1996-2006, Galerie Libéral Bruant, Paris, France

2005. Flux végétal, Attijariwafa bank, Espace d’art Actua, Casablanca, Maroc

2004. L’art dans les chapelles, Chapelle Notre-Dame des Fleurs, Pontivy, France Floral : La série des Grenades, Fondation Dar Bellarj, Marrakech, Maroc

2002. Galerie Marea Arte, avec Ruggiero Giangiacomi, Essaouira, Maroc

2001. Centre Culturel Français de Bamako, Mali

1999. Galerie Dortindeguey-Réal, Arles, France

1997. Fondation Shoman, Amman, Jordanie Coupole et Rhombe, Institut Français de Fès, Maroc

1996. Coupole et Rhombe, Institut Français de Rabat, Maroc Alliance Française d’El Jadida, Maroc

1995. Rhombe, Galerie Eric Linard, Strasbourg, France Coupole, Galerie Montenay-Giroux, Paris, France Coupole et Rhombe, Institut Français de Tétouan, Maroc

1993. Galerie Meltem, Casablanca, Maroc

1991. Tryptique MA, Musée des Beaux-Arts de Caen, France

1989. Hôtel de Ville, Paris, France

1987. Icares, Musée Sainte-Croix de Poitiers, France Galerie L’Atelier, Rabat, Maroc

1986. Icares, Musée des Beaux-Arts de Caen, France

1983. Centre d’art contemporain de Rouen, France

1982. Galerie L’oeil, Rabat, Maroc

Principales expositions collectives

2018. Art et football, Galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc Un œil ouvert sur le monde arabe, Institut du Monde Arabe, Paris, France Al Musiqa, Philharmonie, Paris, France Groupshow, Galerie Katharina Raab, Berlin, Allemagne   Poétique du geste, La Graineterie, Houilles, France

2017. Tour du monde en Tondo, Musée de l’Hospice Saint-Roch, Issoudun, France Changer la vie, Galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc Gaïa et ses miroirs, Villa des arts, Fondation ONA, Rabat, Maroc Comme une fleur, Centre culturel Aragon, Oyonnax, France Trésors de l’Islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar, Institut du Monde Arabe, Paris, France Génération Flash, Fondation Alliances, Casablanca, Maroc E-Mois, autobiographie d’une collection, Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL), Marrakech, Maroc Flying over Africa, Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat, Maroc

2016. Partir, Galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc Femmes artistes marocaines de la modernité. 1960/2016, Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Rabat, Maroc AKAA - Also Known As Africa, stand de la Galerie d’art L’Atelier 21, Le Carreau du Temple, Paris, France Essentiel paysage, Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden (MACAAL), Marrakech, Maroc Sublimation. Carte blanche à Najia Mehadji, Espace Expressions de la Fondation CDG, Rabat, Maroc 36 / 36, les artistes fêtent les 80 ans des congés payés, Assemblée Nationale, Paris, France Art Paris / Art Fair, stand de la Galerie Claude Lemand, Grand Palais, Paris, France Face à l’histoire : Mahi Binebine / Najia Mehadji, Musée d’art et de culture de Marrakech, Maroc

2015. D’Orient et d’Occident ou l’esthétique de l’entre-deux, Galerie D.X, Bordeaux, France Moroccan Touch, Galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc

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Salon International de l’estampe et du dessin, stand de la revue Art Absolument, Grand Palais, Paris, France  Insoumission - Carte blanche à Mahi Binebine, Siège des Nations Unies, New York, Etats-Unis et Palais des Nations, Genève, Suisse Une collection, quatre regards, Espace d’art de la Société Générale, Casablanca, Maroc

2014. Contemporary Istanbul Art Fair, stand de l’Anima Gallery, Istanbul, Turquie Insoumission - Carte blanche à Mahi Binebine, Musée de la Palmeraie, Marrakech, Maroc Africaines. 15 femmes en création, Espace d’art Actua, Casablanca, Maroc Carte blanche à Najia Mehadji, Institut Français, Essaouira, Maroc Le Maroc contemporain, Institut du Monde Arabe, Paris, France 1914-2014 : Cent ans de création, Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Rabat, Maroc Le peintre et l’arène. Art et tauromachie de Goya à Barceló, Musée d’art moderne, Céret, France Special Flag, Galerie d’art L’Atelier 21, Casablanca, Maroc Avoir 10 + 1, Centre d’art contemporain, Saint Restitut, France African Way, Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains, France D’Orient et d’Occident, Art Paris / Art Fair, stand de la Galerie Claude Lemand, Grand Palais, Paris, France Art Dubaï, Selma Feriani Gallery, Dubaï, Emirats Arabes Unis Modernités arabes, Espace Claude Lemand, Paris, France

2013. À la recherche de l’absolu, Espace Art Roch, Paris, France L’Atelier, itinéraire d’une galerie, 1971 - 1991, Galerie Nationale Bab Rouah et Institut Français, Rabat, Maroc Symbiose de deux mondes, Palais Namaskar, Marrakech, Maroc Traits d’Union - Paris et l’art contemporain arabe, Villa des arts, Rabat, Maroc 25 ans de créativité arabe, Musée national du Bahrein et Naila Art Gallery, Riyad, Arabie Saoudite La méditerranée n’est pas seulement une géographie, Tour Société Générale, La Défense, France Nouveau regard sur les collections contemporaines, Château des ducs de Wurtemberg, Musée de Montbéliard, France 25 ans de créativité arabe, The Emirate Palace, Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis

2012. 25 ans de créativité arabe, Institut du Monde Arabe, Paris, France Regards africains croisés, Espace d’art Actua, Casablanca, Maroc Traits d’Union - Paris et l’art contemporain arabe, The Venue, Beyrouth, Liban et Musée National du Yémen, Sanaa, Yémen

2011. Être ainsi, Centre d’art contemporain, Martigny, Suisse Contours, Violon Bleu, Tunis, Tunisie Traits d’Union - Paris et l’art contemporain arabe, Villa Emerige, Paris, France Architectures / dessins / utopies, Musée d’art contemporain de Bucarest, Roumanie Senses and essences, Alliance Française, New York, Etats-Unis - Villa Roosevelt, Casablanca, Maroc

2010. Marrakech Art Fair, Galerie Shart, Marrakech, Maroc Résonances – artistes marocains du monde, Musée de Marrakech, Maroc

2009. L’oblique, Musée de Montbéliard, France Peinture contemporaine marocaine, collection Attijariwafa bank et Palais des expositions, Cartagena, Espagne Elles@centrepompidou, Musée d’art moderne, Centre Georges-Pompidou, Paris, France Traversée, Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat, Maroc

2008. Modernité plurielle, Art Arabe contemporain, Institut du Monde Arabe, Paris, France

2007. Regards de femmes, Siège de la Société Générale, Casablanca, Maroc

2006. Modos de ver, Puerto Bahia, Algesiras, Espagne

2005. Marie Madeleine Contemporaine, Musée de l’Hospice Comtesse, Lille, France Biennale de Sélestat, Selest’art 05, le Cycle de la lumière, France

2004. Affinités, Fondation des Trois Cultures, Séville et Musée Provincial, Malaga, Espagne

2003. H+M Heddendaags Marokko, Salle Reine Fabiola, Anvers, Belgique Affinités, Institut Cervantès, Tanger ; Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat ; Villa des arts, Casablanca, Maroc

2002. Collection Eric Linard, Aigues-Mortes, Gard, France

2001. L’estampe contemporaine arabe, Institut du Monde Arabe, Paris, France

2000. Dessins choisis, Alliance Française, Addis Abeba, Ethiopie

1999. Visions contemporaines, Fondation Actua, Essaouira, Maroc Paris-Casa, Suite Marocaine, Couvent des Cordeliers, Paris, France

1998. Impressions libres, aspects de la gravure contemporaine, AFAA, Amérique Latine

1997. Fondation Camille, Montréal, Canada Ici, là-bas, où le soleil se couche, Centre d’art contemporain de Saint-Priest, France

1992. Galerie Montenay-Giroux, ARCO, Madrid, Espagne

1991. Galerie L’Atelier, Rabat, Maroc

1990. Galerie Montenay, Foire de Bâle, Suisse

1989. FRAC Basse-Normandie, Abbaye aux Dames, Caen, France

1987. Intensités Nomades, Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat, Maroc Galerie Yahya, Tunis, Tunisie

1986. Intensités Nomades, Musée Fabre, Montpellier, France

1982. Galerie Aubes, Montréal, Canada

1981. Traits pour traces, Fondation pour l’art contemporain, Paris, France

1979. Performance, Galerie Chantal Crousel, Paris, France

1977. Ecritures, Centre Culturel du Marais, Paris, France

Principales collections

MACAAL, Marrakech, Maroc

Artgestion, Casablanca, Maroc

Société Générale, Casablanca, Maroc

Attijariwafa bank, Fondation Actua, Casablanca, Maroc

Caisse de Dépôt et de Gestion, Rabat, Maroc

Compagnie Africaine d’Assurance, Casablanca, Maroc 

Fondation ONA, Casablanca, Maroc 

Institut du Monde Arabe, Paris, France

Fonds national d’art contemporain, Paris, France

Fondation Camille, Paris, France

FRAC de Basse-Normandie, France

Musée des Beaux-Arts de Caen, France

Collection IBM France, Tour Descartes, La Défense, France 

Fondation Mercedes-Benz France, Rocquencourt, France

Collection de la Ville de Paris, France

Collection de la Ville de Caen, France

Fondation Colas, Boulogne-Billancourt, France

Collection de l’Assistance publique, Paris, France

Bibliothèque Nationale, Paris, France 

Musée du Château des ducs de Wurtemberg, Montbéliard, France

Centre Georges-Pompidou, Musée d’art moderne, cabinet des dessins, Paris, France

Fondation Shoman, Amman, Jordanie

Musée national des Beaux-Arts, Amman, Jordanie

Musée des Beaux-Arts de Montbéliard, France

Dépôt légal : 2018MO3389ISBN : 978-9920-759-00-7Photos : Fouad MaazouzTexte : Nathalie GallissotImpression : Direct printExposition du 25 septembre au 27 octobre 201821, rue Abou Mahassine Arrouyani (ex rue Boissy - d’Anglas) Casablanca 20100 MarocTél. : +212 (0) 522 98 17 85 - Fax : +212 (0) 522 98 17 86 - www.atelier21.ma

Vue de la rétrospective de Najia Mehadji, Musée d’art moderne de Céret (France), 2018

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21, rue Abou Mahassine Arrouyani (ex rue Boissy - d’anglas) Casablanca 20100 MarocTél. : +212 (0) 522 98 17 85 Fax : +212 (0) 522 98 17 86latelier21@gmail.com www.atelier21.ma