LE JOURNALTél. : 05 90 27 65 19 - Fax : 05 90 27 91 60www.journaldesaintbarth.com - journalsbh@wanadoo.frISSN : 1254-0110

DE SAINT-BARTH

N°1046 - Jeudi 3 octobre 2013

Le code de l’environnement(presque) doté de sanctionspénales

Opération Octobre Rosecontre lecancer du sein

Apprentis cherchent entreprises

A Saint-Barth, seul 20% des femmes de 50 à 74 ans ont recours au dépistageorganisé du cancer du sein, pourtant gratuit.

Pour adapter la formation auxbesoins des employeurs del’île, une section d’apprentis-sage polyvalente a étéouverte à Saint-Barthélemy.

ACTUALITÉSJSB- 3 octobre 2013 - 1046 2

Abolition esclavage

Jour férié mercredi 9 octobre Tous les élèves resteront à la maison ce mercredi 9 octobre. Dumoins, les élèves de Lorient et ceux du collège n’auront pasclasse non plus, leurs établissements fermant ce jour. Car depuisl’an dernier, le 9 octobre est officiellement reconnu jour de com-mémoration de la fin de l’esclavage à Saint-Barthélemy. Qui, enraison de son passé suédois, a eu sa propre histoire en la matière.C’est en effet le 9 octobre 1847 que le dernier, ou plutôt la der-nière esclave, a été affranchie à Gustavia, par la couronne deSuède. Et non le 27 mai 1848, comme en Guadeloupe. Ce 9 octo-bre, les services de la Collectivité de Saint-Barthélemy serontégalement fermés. De même que ceux de la Poste ou encore desbanques.

Calcul de la richesse de Saint-BarthélemyVenu présenter le rapport annuel sur Saint-Barth, Charles Apa-non, directeur de l’IEDOM en Guadeloupe (il a été remplacédepuis par Jean-Marie Paugam), l’avait promis. Il sera procédéprochainement à la réévaluation du produit intérieur brut (PIB)de Saint-Barthélemy. Dans le cadre du partenariat réunissantl’IEDOM, l’Insee et l’Agence française de développement(AFD). Car la dernière évaluation du PIB de Saint-Barth, autre-ment dit sa richesse produite en une année, remonte à 2005. Etsur la base de données datant de 1999. Pour nombre dedomaines, Saint-Barth échappe en effet aux écrans radars.Notamment ceux de l’Insee. Faute de données suffisantes, le cal-cul du PIB de Saint-Barthélemy est donc particulier. Pour procé-der à cette réévaluation, doivent débarquer sur notre île, lundi 7 etmardi 8 octobre, plusieurs chargés d’études de l’IEDOM. Deuxde l’agence de Guadeloupe. Deux du siège, à Paris. Conduits parFrancis Roche-Toussaint, directeur adjoint de l’institut d’émis-sion, le relais de la Banque de France en outre-mer. Avec pourmission de procéder à des entretiens et de ramener des statis-tiques. «Auprès de la Collectivité, de la CEM, de la régie du droitde quai, du port, de l’aéroport, de l’office du tourisme ou encoredes banques», détaille Bérengère Callamand, responsable desétudes à l’antenne de Guadeloupe de l’IEDOM.

Changement à la tête de l’Iedom

Charles Apanon directeur de l’antenne de Guadeloupe de l’Ie-dom, dont dépendent Saint-Martin et Saint-Barthélemy, a quittéses fonctions la semaine dernière. Il était en poste depuis quatreans. Charles Apanon est parti pour rejoindre l’institut d’émis-sion, le relais de la Banque de France, en Nouvelle-Calédonie.Il a été remplacé par Jean-Marie Paugam. Ce dernier, âgé de 59ans, travaille au sein de l’Iedom depuis 1993. Au siège, à Paris,il était responsable des services financiers puis de l’inspectiongénérale. C’est sa première affectation «dans le réseau» et doncen outre-mer. Même si Jean-Marie Paugam connaît déjà bienl’économie des territoires ultramarins pour avoir réalisé desmissions d’audit depuis Paris. Jean-Marie Paugam est venu àSaint-Barthélemy pour une première prise de contact, jeudi 26septembre, avec les banquiers de la place, les responsables de laCEM et de la Collectivité.

Elections européennes

Les Antilles aux urnesle 24 maiLa date des prochaines élections européennes a été avancée.C’est au mois de mai, du 22 au 25, que sera organisé le scrutindans tous les pays de l’Union. Et non au mois de juin, période

initialement prévue. Le Conseil de l’Union européenne en adécidé ainsi pour favoriser la participation des électeurs. EnFrance, les élections européennes seront organisées le dimanche25 mai. Le ministre de l’intérieur, Manuel Valls, a retenu cettedate, annoncée mercredi 25 septembre par la porte-parole dugouvernement. Et comme de coutume, désormais, le scrutin setiendra la veille, soit le samedi 24 mai, à Saint-Barthélemycomme à Saint-Martin. Mais aussi à Saint-Pierre-et-Miquelon, enGuadeloupe, en Martinique, en Guyane et en Polynésie française.Pour tenir compte du décalage horaire et éviter que des électeursn'aillent voter alors que le résultat national est déjà connu. A lasortie du conseil des ministres, mercredi 25 septembre, la datedes prochaines élections municipales en France a été confirmée.Le scrutin, à deux tours, aura lieu les dimanche 23 et 30 marsprochains.

Concert de Kiko Ruiz, orfèvredu flamencoIl revient. Le guita-riste Kiko Ruiz, orfè-vre du flamenco, quiavait enchanté lesamoureux du genrelors de son récitaldonné à Saint-Barthé-lemy, en novembrede l’année dernière,donnera un nouveauconcert. Samedi 26octobre, à 20h, auThéâtre du Paradis(l’ancienne salleparoissiale de Gusta-via). Kiko Ruiz seraaccompagné surscène de son filsRafael, au cajon. Etde sa fille Eloïse et deson épouse, Elisabeth, à la danse flamenca. Pour interpréter,notamment, les compositions de son nouvel album, Compa-seando. Les adeptes de danse retrouveront Elisabeth pour ani-mer le stage de flamenco organisé par l’Ascco, du 20 au 25octobre. Et en seconde partie du concert de Kiko Ruiz, les dan-seuses de flamenco se produiront sur scène. (Renseignements etréservations au 06 90 61 14 03. 20 euros. Billets à retirer à laRôtisserie de Saint-Jean ou au St-Barth Café).

Eau

Ne pas se tromper en payantla factureDepuis le renouvellement du contrat, cet été, l’opérateur de dis-tribution de l’eau n’est plus la CGSP mais la Saur, la maison-mère (voir JSB n°1045). Comme indiqué, rien ne change pourl’abonné. A un détail près, souligne Etienne du Couëdic, direc-teur de la Saur aux Antilles. «Que les abonnés qui règlent parchèque ou par TIP pensent bien à libeller le chèque au nom dela Saur, pas de la CGSP», rappelle Etienne du Couëdic. Undétail qui a son importance pour la comptabilité de l’opérateur.

Dengue

Des passages aux urgencesplus nombreuxDans sa 38e semaine, l’épidémie de dengue se poursuit à Saint-Barthélemy. Avec un nombre de cas évocateurs vus par lesgénéralistes qui reste deux fois supérieur aux normales de sai-son, selon le dernier bulletin de l’Institut national de veille sani-taire (INVS). Le nombre de cas de dengue jugés probables ouconfirmés, pas loin de quarante en une semaine, reste égale-ment synonyme d’épidémie. Même si «ce nombre semble ten-dre à la baisse lors des deux dernières semaines», rapportent lesmédecins épidémiologistes de la CIRE Antilles Guyane, lebureau régional de l’INVS. «Parmi ces cas, la part des moins de15 ans a augmenté», précisent-ils. Lors de la 3e semaine de sep-tembre, 11 personnes sont passées par les urgences pour causede dengue. Deux sont restées pour hospitalisation. Au total, 18personnes ont dû être hospitalisées depuis le début de l’épidé-mie à Saint-Barth, qui a causé un décès cet été. A Saint-Martin,le nombre de cas évocateurs de dengue, bien supérieur à la nor-male, reste lui aussi synonyme d’épidémie. Ce que confirme lenombre de cas confirmés ou jugés probables, dont la baisse desdernières semaines ne s’est pas poursuivie. Au total, 816 casont été jugés probables ou confirmés à Saint-Martin depuis ledébut de l’épidémie, qui a également causé un décès sur l’îlevoisine.

Dernier hommage à Jean-François Magras Un dernier hommage a été rendu lundi 30 septembre à Jean-François Magras, à l’église catholique de Gustavia. Avant soninhumation au cimetière de Public. L’un des fils de JeanMagras, âgé de 41 ans, Jean-François Magras était depuis deuxans le responsable du service informatique de la Collectivité. Etvenait à ce titre d’achever la mise en œuvre du fichier territorialdes permis de conduire. Jean-François Magras s’est éteint mer-credi 25 septembre, des suites d’une maladie fulgurante. Lundi,les différents services de la Collectivité ont fermé leurs portes àpartir de midi.

Départs en retraite chez les pompiersLe colonel Gilles Bazire, patron du SDIS de Guadeloupe, demême que le commandant Cléo Gumbs, sont attendus à lacaserne des pompiers de Saint-Barth, ce vendredi 3 octobre. Pourcélébrer, aux côtés du lieutenant Louis Govi, plusieurs départs enretraites. Celui de l’adjudant-chef professionnel Jean-Yves Louis.De même que ceux du lieutenant volontaire Patrick Kawamura etdu sergent-chef volontaire Max Gumbs. A partir de 15 heures.

Saint-Martin

Le BTP passe à l’action

Les représentants du secteur du BTP entendaient mettre leursmenaces à exécution. En appelant leurs concitoyens saint-marti-nois à manifester dans les rues de Marigot, mercredi matin 2octobre, pour dénoncer le manque de moyens alloués par l’Etatcomme par l’Europe à une île, sa partie française, du moins, encrise. Cette revendication était déjà l’objet de la pétition remise àVictorin Lurel, le ministre des outre-mer, lors de sa premièrevisite dans les îles du Nord, en juin dernier. Pour refaire le calculopéré par la commission d’évaluation des charges lors du passageen Collectivité d’outre-mer, en 2007. Tout aussi décrié sur l’îlevoisine qu’à Saint-Barthélemy.

Bientôt un Hyper U et un Super ULe réseau Système U débarque en force sur l’île voisine avec unprojet d’une grande surface Hyper U prévue pour prendre placedans le futur centre commercial de la Savane. Ce projet, rapporteLe Pélican, est porté depuis quelques années par deux figures dela grande distribution à Saint-Martin : Philippe Lo et Jean-PierreDeguille. Et entre temps, une nouvelle opportunité s’est présentéeaux deux hommes. Celle d’investir le Howell Center, à Marigot.En prenant la place du Discount Center qui a définitivement tiréle rideau, à la fin août. Le Howell Center accueillerait, lui, unSuper U. Les porteurs du projet estiment que Saint-Martin pré-sente «un réel potentiel». Quand bien même trois autresenseignes de la grande distribution sont déjà présentes en partiefrançaise. Avec Casino, Leader Price (qui appartient au GroupeCasino), et Auchan «Simply Market».

France

Budget : l’outre-mer échappeà la rigueurCette année encore, Victorin Lurel a tiré son épingle du jeu desarbitrages budgétaires. Comme annoncé par Jean-Marc Ayraultet Pierre Mosvici, il y a quelques semaines, le projet de loi definances pour 2014 promet de tailler fort dans la dépensepublique. Sur un effort de maîtrise chiffré à 15 milliards d’euros, neuf milliards d’euros d’économies doivent être trou-vées dans les dépenses de l’Etat et des collectivités. Dans cecontexte de rigueur tous azimuts, le ministre des outre-mer,Victorin Lurel, a obtenu une hausse des crédits pour sa mission.De 1%, soit 20 millions d’euros. Ils passent de 1,99 milliardd’euros à 2,01 milliards d’euros. Une nouvelle – légère - haussedes crédits de la mission outre-mer après, celle obtenue dans lebudget 2013.

Jean-Marie Paugam, désormais le directeur de l’Iedom enGuadeloupe.

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L’objectif sectiond’apprentissage estdouble, explique

Annick Solvar, principaledu collège Mireille Choisy.D’une part, «former desjeunes aux besoins desentreprises de Saint-Barthé-lemy. Pour leur permettrede trouver ici la main d’œu-vre. Et moins faire appel àl’extérieur, ce qui pose desproblèmes de logements»,développe-t-elle. «Maisaussi pour permettre à denombreux jeunes qui n’ontpas toujours la possibilitéde partir après le collèged’obtenir une formation debase à Saint-Barth», pour-suit Annick Solvar. «Uneformation au CAP, au BacPro. Quitte à partir à l’exté-rieur ensuite pour dévelop-per ces compétences»,complète-t-elle. L’an der-nier, la principale du col-lège avait amorcé le mou-vement avec l’ouvertured’une classe DIMA (dispo-sitif d’initiation aux métiersen alternance), dite «trem-plin». Une classe prévuepour les élèves – une quin-

zaine avait répondu à l’ap-pel – tentés par l’enseigne-ment professionnel. Afin deconforter ou non leur choix,en se frottant au monde del’entreprise, par des stages.Grâce à la conventionsignée entre le Rectorat, laCollectivité, et la Chambreéconomique multiprofes-sionnelle (CEM), au prin-temps, le collège a puouvrir cette année une sec-tion d’apprentissage àSaint-Barthélemy. Une«section polyvalente», sou-ligne Annick Solvar. Dèscette rentrée, sont propo-sées des formations auCAP correspondant à diffé-rents métiers : vente, com-merce multiservices, avecune spécialisation dans letourisme de luxe ; méca-nique auto, moto, bateau etcarrosserie ; ou encore, cui-sine, voire hôtellerie et res-tauration. Le calendrier deces formations, en alter-nance, est le suivant : troissemaines en entreprise, unesemaine en centre de for-mation. A Saint-Barth, lesélèves préparant leur CAP

recevront leur formationgénérale dans l’enceinte ducollège. Pendant lesvacances scolaires et lesamedi, faute de locaux dis-ponibles en semaine. Leurformation professionnellespécifique pourra se fairedans des établissements deGuadeloupe, par conven-tion. Notamment au lycéepolyvalent de Pointe-Noire.«Quitte à ce qu’ils y aillentde temps en temps»,explique Annick Solvar.Selon qui, «on peut aussienvisager des formationsintensives, sur deux ou troisjours, pendant lesquels unformateur viendrait à Saint-Barth». De plus, «uncontrat d’apprentissagevient d’être signé avecEDF» pour qu’un jeunepuisse préparer un bac proélectrotechnique à la cen-trale de Public. «Un autreavec Nord Elektron»,ajoute Annick Solvar. Ven-dredi 27 septembre, la prin-cipale du collège avaitconvié les employeurs àune réunion. Pour les infor-mer sur les avantages ducontrat d’apprentissage.Une autre réunion, avec lesélèves, est prévue ce jeudi 3octobre. Manuel Laguerre,le conseiller d’orientationpsychologue (voir ci-des-sous), «va travailler aveceux sur leurs choix, leursorientations, leurs motiva-tions», indique Annick Sol-var. Tandis que RollandGréaux, ancien principaladjoint du collège, assureral’organisation des forma-tions et le suivi des jeunesen entreprises, en tant quecoordinateur pédagogique.

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Apprentis cherchent entreprises,et réciproquement Pour adapter la formation aux besoins des employeurs de l’île, une section d’apprentissage polyvalente aété ouverte à Saint-Barthélemy. Dans laquelle les élèves alterneront travail en entreprise et formation.

En la personne de ManuelLaguerre, 28 ans, le col-

lège Mireille Choisy s’estdoté d’un nouveau conseillerd’orientation psychologue.Un COP, dans le jargon del’éducation nationale.Aujourd’hui détaché par lecentre d’information etd’orientation (CIO) dePointe-à-Pitre, ManuelLaguerre avait précédem-ment exercé ces fonctions enrégion parisienne. Diplôméen psychologie du travail, energonomie et en orientation,il a également exercé au seinde cabinets de recrutement.C’est aujourd’hui sa première affectation enoutre-mer. Mais il connaîtbien Saint-Barth, où il a déjàvécu. Au collège, ManuelLaguerre sera chargé d’ac-compagner les élèves «dans

la construction de leurs com-pétences à s’orienter tout aulong de la vie», explique-t-il.Et pour coordonner au seinde l’établissement «les infor-

mations sur les métiers, lesformations, la connaissancede soi-même», poursuit-il.Manuel Laguerre travailleradonc avec la documentaliste

pour mettre à jour la base dedocuments au CDI. Tout aulong de l’année scolaire, leconseiller d’orientation psy-chologue tiendra des perma-nences. Les élèves devrontprendre rendez-vous ausecrétariat pour le rencon-trer. Seuls ou avec leursparents. Et des séances col-lectives seront ciblées pourchaque classe, de la 6e à la3e. «Par exemple, les élèvesréaliseront un exposé sur lemétier ou la formation qu’ilsaimeraient faire», indique leconseiller d’orientation.Avec un accent tout particu-lier sur les élèves de 3e et de2de. «Ils seront confrontéscette année à des choix quiont des conséquences surleurs orientations futures. Jeserai là pour les aider à pré-parer cette orientation», pro-met le nouveau COP.

LES AVANTAGESDU CONTRATD’APPRENTISSAGE

Le contrat d’apprentissage est uncontrat de travail conclu entre unemployeur et un salarié. Sonobjectif est de permettre à unjeune de suivre une formationgénérale, théorique et pratique.En vue d’acquérir une qualifica-tion professionnelle sanctionnéepar un diplôme (CAP, Bac Pro,etc.). Ce contrat alterne despériodes d’enseignement général,technologique et professionnel encentre de formations d’apprentis(CFA). Et des périodes de travailen entreprise pour mise en appli-cation des savoir-faire. Ils’adresse aux jeunes de 16 à 25ans. Mais certains publics peu-vent entrer en apprentissage au-delà de 25 ans. Par exemple, lestravailleurs handicapés. Ou lespersonnes ayant un projet decréation ou de reprise d’entre-prise. La durée du contrat estcomprise entre 1 et 3 ans. Elledépend du titre ou diplôme pré-paré. L’apprenti bénéficie d’unerémunération qui varie en fonc-tion de son âge. Et progresse àchaque nouvelle année d’exécu-tion du contrat. La rémunérationd’un apprenti de moins de 18ans, lors de sa 1e année decontrat, est de 25% du SMIC.Elle peut atteindre 78% du SMICpour un apprenti de plus de 21ans, en 3e année de contrat.Sachant que son employeur peutbénéficier d’un certain nombred’aides financières : notammentune exonération de cotisationssociales. Qui peut être partielleou totale en fonction de la taillede l’entreprise ou la qualité d’ar-tisan (plus d’informations surwww.emploi.gouv.fr ).

VISITE DU RECTEUR CE JEUDI

Pour les personnels de l’éducation nationale, ce jeudi 3octobre est jour de la visite du «grand chef». StephanMartens, recteur de l’académie de Guadeloupe, dontdépend Saint-Barth, est arrivé sur notre île mercrediaprès-midi. Pour rencontrer Bruno Magras, le prési-dent de la Collectivité. Accompagné de Jean-MarieJ’Espere, désormais son représentant dans les îles duNord, Stephan Martens doit visiter ce jeudi les écolesmaternelles et élémentaires de Gustavia. Le collègeMireille Choisy. Ainsi que les écoles Saint-Joseph, àLorient, et Sainte-Marie, à Colombier. En fin de mati-née (à 11h30), une rencontre est programmée avec lespersonnels enseignants et les représentants de parentsd’élèves.

Un conseiller d’orientation psychologue au collège

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C ette année encore, la cam-pagne Octobre Rose estreconduite pour réaffirmer

un enjeu de santé publique majeur :le cancer du sein reste chez lafemme le cancer le plus fréquent.Et la première cause de décès parcancer. Une femme sur huit, pasmoins, sera concernée dans sa vie.Pour y remédier, le ministère de la

santé a instauré en 2004 un dépis-tage organisé. Il permet auxfemmes assurées sociales de 50 à74 ans – tranche d’âge à laquelleles femmes courent le plus derisques de développer un cancer dusein – de bénéficier d’une mammo-graphie gratuite tous les deux ans.Des lettres d’invitations sontenvoyées aux femmes de cette

tranche d’âge pour les inciter àprendre rendez-vous avec le radio-logue de leur choix, à conditionqu’il soit agréé. C’est le cas, àSaint-Barth, du cabinet du docteurBartoli. Situé à La Pointe, à Gusta-via. Ces courriers leur sont envoyéspar l’AGWADEC, le centre decoordination pour le dépistageorganisé des cancers en Guade-loupe et dans les îles du Nord. Lesfemmes de cette tranche d’âge quin’auraient pas reçu leur lettre sontinvitées à prendre contact avecl’AGWADEC en téléphonant au 0590 38 15 03. Outre sa gratuité, ledépistage organisé présente «troisavantages», explique le docteurCatherine Bachellier-Billot, méde-cin coordonnateur de l’AGWA-DEC. «D’abord, la mammographieest obligatoirement accompagnéed’un examen clinique. Le plusimportant, ensuite : tous les clichésconsidérés comme normaux sontenvoyés à l’AGWADEC pour unexamen par un radiologue expert,la 2e lecture. Cette seconde lecturea pour but de détecter une éven-

tuelle anomalie qui aurait échappéau radiologue. Il faut savoir queprès de 10% des cancers du seinsont décelés en 2e lecture, indiquele docteur Bachellier-Billot : ils’agit alors généralement de can-cers de petite taille». Enfin, la mis-sion du centre de coordination dudépistage organisé est de s’assurerque la patiente, en cas d’anomalie,bénéficie d’une prise en chargeadaptée», complète le médecincoordonnateur. L’an dernier,56,3% des femmes de cette tranched’âge ont joué le jeu. Et bénéficiéde ce dépistage gratuit. «Mais àpeine 20% à Saint-Barth», regrettele docteur Bachellier-Billot. Quiavance l’hypothèse, toutefois, quenombre d’entre elles ne sont pasrésidentes toute l’année sur notreîle. Et ont bénéficié, dans un autredépartement, d’un dépistage à titreindividuel. Or la lettre d’invitationenvoyée par l’AGWADEC leurpermet de bénéficier du dépistageorganisé dans n’importe quel cen-tre agréé en France.

“L es archives sont lamémoire du passé.Celles de Saint-Bar-

thélemy sont dispersées». Ceconstat, laconique, figure enintroduction de l’inventaire,largement incomplet, desarchives de Saint-Barthélemy.Cette tentative d’inventaire aété réalisée en 1995. A l’ini-tiative de Daniel Blanchard,alors maire. Réalisée sous ladirection de Ghislaine Bou-chet, à la tête des archivesdépartementales de Guade-loupe, cette tentative a pris laforme d’un document consul-table aujourd’hui encore à labibliothèque territoriale. Cedocument s’efforce d’indi-quer où sont répartis les diffé-rents papiers relatifs à l’his-toire de l’île. Faute de lesavoir sous la main. En Guade-loupe ? Aux archives natio-nales d’outre-mer, à Aix-en-Provence ? A Paris ? EnSuède ? A Saint-Barth ? Où,même sur l’île, les archivesétaient stockées «un peu àdroite et à gauche», rappelleMicheline Jacques, présidentede la commission culture.

Pendant des années, quantitéde documents ont notammentdormi dans des cartons entas-sés dans l’ancienne mairie, àGustavia. Prenant la poussièreet l’humidité.

A l’époque, en tant que com-mune, Saint-Barth n’avait pasla compétence sur ses propresarchives. Depuis le change-ment de statut opéré en 2007,la Collectivité a aujourd’huicette compétence. Lors de laprécédente mandature, un ser-vice des archives a été créépar délibération du conseilterritorial. «Mais il n’était pasopérationnel», reconnaîtMicheline Jacques, qui ahérité du dossier avec la nou-velle assemblée. Or lesarchives de Saint-Barthé-lemy, «c’est un vieux serpentde mer», soupire Anne Lebel,aujourd’hui la directricedépartementale des archives.

La Guadeloupe détient tou-jours des archives commu-nales qui devraient normale-ment revenir à Saint-Barthé-lemy. «Car tout dépend du

lieu de production», expliqueAnne Lebel. «Ce qui a étéproduit sur place peut revenirsur place», précise-t-elle.

«Au contraire, ce qui relèvedu département, comme laconservation des hypo-thèques, doit rester au dépar-

tement», considère AnneLebel. Un tel rapatriementdes archives est en cemoment opéré à Saint-Mar-tin. Qui vient de se doter d’unservice des archives. Avec, àsa tête, une conservatrice,Stéphanie Dargaud, fraîche-ment diplômée de l’Institutnational du patrimoine. Etsurtout, d’un bâtiment, répon-dant aux normes en vigueurpour la conservation. «Nedépassant pas 50% d’humi-dité, ni 22 degrés», détailleAnne Lebel. Avec pourquoipas, outre le lieu de conserva-tion, une salle de consulta-tion. Voire «un lieu d’exposi-tion pour rendre un serviceéducatif», poursuit la direc-trice des archives départe-mentales.

A Saint-Barth, où en est-on ?Elise Magras a été nommée àla tête du service desarchives. L’ancienne respon-sable de l’office du tourismedoit maintenant suivre lesformations ad hoc. Mais pourenvisager un lieu destockage, sans parler d’une

salle de consultation, il resteà connaître la quantité dedocuments à conserver. Cartout ne peut, ni ne doit, seconserver. Un tel travail de trides cartons entassés à l’an-cienne mairie a été confié parYves Gréaux, ancien viceprésident de la Collectivité, àAraceli Sans-Finaud. Mais latâche à laquelle s’est attelée«Chely», depuis quatre ans,est colossale. D’autant queles documents entreposés àl’ancienne mairie ont beau-coup souffert de la proximitéd’une citerne. «Chely Finauda fait du très bon travail»,approuve Micheline Jacques.

Seulement, pour passer à lavitesse supérieure, «il fau-drait lancer un appel d’offre»,estime l’élue chargée de laculture. «Et pour cela, établirun cahier des charges. Cesera la mission de la respon-sable du service des archives,quand elle aura été formée»,indique la présidente de lacommission culture.

Bénéficier du dépistage organisé du cancer du sein La campagne Octobre Rose est reconduite pour sensibiliser les femmes aux risques du cancerdu sein et informer sur le dépistage organisé. Un dispositif auquel les femmes de Saint-Barth ontencore peu recours.

OCTOBRE ROSE, UNE CAMPAGNE D’INFORMATION. Organisée par l’Institut national du cancer (INCa), avec les caisses desdifférents régimes de sécurité sociale, la campagne Octobre Rose est unecampagne d’information au mois d’octobre. Pour aider les femmes à pren-dre une décision éclairée en répondant à toutes leurs questions. Et leurrappeler que le dépistage du cancer du sein est recommandé tous les deuxans, à partir de 50 ans. Pour cela, un dossier complet d’information estdisponible sur le site www.e-cancer.fr. Et une ligne téléphonique CancerInfo est ouverte au 0810 810 821.

Aux Antilles, une popula-tion exposée plus jeuneLa tranche d’âge retenue auniveau national pour bénéficier dudépistage organisé, 50-74 ans(plus précisément 75 ans, puisqu’ilest possible de bénéficier d’uneinvitation jusqu’à la veille de son75e anniversaire et que cette invi-tation a une durée de validité de 6mois), correspond à celle où lesfemmes courent, le plus de risquesde développer un cancer du sein.Toutes tranches d’âge confondues,le cancer du sein est moins fré-quent aux Antilles qu’en métro-pole et il en est de même à l’inté-rieur d’une même tranche d’âge.Par contre la répartition en fonc-tion de l’ âge des cas diagnostiquéschaque année est différentepuisque seulement 53% des can-cers du sein y sont diagnostiquéschez des femmes de 50 à 74 ans»,indique Catherine Bachellier-Billot, médecin coordonnateur del’AGWADEC. Par contre 29%des cancers du sein diagnostiquésaux Antilles le sont entre 40 et 49ans, poursuit le docteur Bachel-lier-Billot. «Aux Antilles, nousrecommandons à la population dene pas attendre le dépistage orga-nisé. La meilleure façon pourenvisager le dépistage est de com-mencer à en parler à son médecintraitant ou de prendre contactavec l’ AGWADEC», développeCatherine Bachellier-Billot.

Les archives de Saint-Barthélemy sur les épaulesd’Elise Magras

ACTUALITÉSJSB- 3 octobre 2013 - 1046 5

L e dépôt de carburantde Rubis, à Public, aentièrement fait peau

neuve. Les six réservoirs,d’une capacité totale de 1275m3 ont été totalement réno-vés. De même que les sou-bassements qui les suppor-tent. «Dans la cadre de larénovation décennale», pourcertains. Et de façon plusgénérale, «pour se mettre enconformité avec la nouvelleréglementation sur les dépôtsde carburant», explique Sté-phane Perez, responsable desdépôts chez Rubis. Une

réglementation amendée parun arrêté en 2010. Qui don-nait aux distributeurs d’éner-gie jusqu’à l’année 2020pour s’y conformer. «ASaint-Barth, ces mises auxnormes sont déjà faites», sefélicite Stéphane Perez.

Concrètement, le réservoirR5 a été refait à neuf. D’unecapacité de 500 m3, capabled’accueillir alternativementdu sans plomb ou du gas-oilnon routier (GNR) – destinéà EDF, le R5 est donc denouveau opérationnel. Après

trois ans d’interruption. Lechantier avait démarré enjanvier 2012. Il s’est achevéen janvier de cette année. Lestravaux ont concerné aussibien la cuve que les fonda-tions. Le réservoir voisin, leR6, d’une capacité identiquepour accueillir du sans-plomb, a lui aussi été rénové.Les travaux se sont terminésau mois de mai. A noter quecette cuve est dotée d’un pla-fond flottant, pour étouffer lesans-plomb. «Pour éviter lamontée en température et lesévaporations, ce qui ne pré-

sente pas de risque avec legas-oil», explique StéphanePerez. Enfin, les quatre petits

réservoirs R1, R2, R3, R4,d’une capacité totale de 275m3, sont en passe d’êtreentièrement refaits. De mêmeque les fondations qui lessupportent. Une premièretranche a été livrée en juillet.La seconde le sera la semaineprochaine, pour la visite dupétrolier. Rubis, le distribu-teur d’énergie, a déboursé5,3 millions d’euros pourcette mise à neuf, indiqueStéphane Perez. Qui évalueles montants investis par ledistributeur de carburant,depuis la reprise du dépôt, en2005, à 8 millions d’euros.Avec son réseau incendie àl’inox étincelant, par exem-ple, le dépôt de Public est eneffet soigné. «Comme lesautres dépôts du groupe»,assure Stéphane Perez.«C’est le prix pour êtreconforme à la réglementationet ne pas avoir de pro-blèmes», considère-t-il.

Le port de commerce abrite des infrastruc-tures et du matériel de lutte contre les incen-dies et la pollution. En cas d’incident au dépôtde carburants ou lors de l’approvisionnementd’un pétrolier. Un bâtiment renferme ainsideux énormes motopompes, prévues pour

aspirer l’eau de la baie et luttercontre les flammes. A côté de cebâtiment sont stockées, entreautres, des barrières antipollu-tion si un approvisionnement sepassait mal. Or ces infrastruc-tures sont sans cesse obstruéespar le matériel des transpor-teurs qui travaillent sur le quai.Des chariots élévateurs, despalettes. Sans compter desdébris de toutes sortes. «Si ondoit d’abord retirer les chariots

qui stationnent pour accéder au matériel anti-pollution en cas d’urgence, on ne vas être trèsefficaces», pointe le responsable des dépôts deRubis. Selon qui, «par moments, on ne peutmême pas ouvrir les portes». Rubis, comme laCPPF, pointent la responsabilité du port.

Le dépôt de carburant refait à neuf

«Le dépôt de Public ad’abord été construit en

bordure d’étang. Puis surl’étang», rappelle photo à l’ap-pui Jean-Pierre Magras, direc-teur des opérations de la CPPF(Compagnie pétrolière du portfranc), l’exploitant du dépôt.«A l’époque, on construisaitun peu à la bonne franquette»,se souvient-il. Or Saint-Barth,comme le reste des Antilles,correspond à une zone sis-mique de catégorie 5. La plusélevée. «Et qui plus est enzone Z2», intervient StéphanePerez. «C’est à dire en zoneliquéfiable. En cas de tremble-ment de terre, le sol, fait desable, peut très bien se déro-ber», précise-t-il. Pour répon-dre à ces fortes exigences enmatière sismique, 75 micro-pieux ont par exemple étéplantés pour soutenir l’ensem-ble du réservoir R5 : la cuve,comme ses fondations. D’unseul tenant. De même, la réno-vation du dépôt a consisté à ledoter d’un dispositif antiincendies. Notamment grâce àdes capteurs, capables de cou-

per tout le dépôt en cas defuites. Inspectant la livraison,le responsable des dépôts deRubis apprécie la qualité dutravail accompli par les entre-prises. «100% pays», souligneStéphane Pérez. Une sociétéde Saint-Barth s’est chargéedu béton. Une entreprise mar-tiniquaise a fait la tuyauterie etla chaudronnerie. Des entre-prises de Guadeloupe se sontoccupées de l’électricité et despieux. Jean-Pierre Magraspointe du doigt un bassin derécupération des eaux plu-viales, très claires. Synonymed’absence de fuites. «On pour-rait y élever des poissons»,plaisante-t-il. Ces exigencessur le plan de la sécurité et del’environnement «justifient lesécarts de prix avec Saint-Mar-tin», estime le directeur deCPPF, soudain moins rieur.«Je veux bien que l’on com-pare les prix. Mais alors quel’on aille voir les dépôts deSaint-Martin et que l’onvienne voir celui-là. Ensuite,on pourra discuter», inviteJean-Pierre Magras.

Rubis, distributeur de carburant à Saint-Barthélemy, a dépensé plus de 5 millions d’euros pour mettre ledépôt de Public aux normes. Avec plusieurs années d’avance sur l’échéance légale.

Le pipeline entrele dépôt et le nouveau quai l’an prochainIl reste encore une étapedans la réfection des infra-structures du dépôt de car-burant de Public. L’exten-sion, sur plus de 200 m, dupipeline entre le dépôt et laprise sur laquelle se bran-chent les pétroliers. C’estencore le cas aujourd’hui,les pétroliers approvision-nant le dépôt de carburantde Public ou la centraleEDF, s’amarrent à unebouée devant la plage dePublic. Et du pétroliercourt, dans l’eau, un pipe-line flottant sur plus de 300m. Pour venir se brancherà l’extrémité de l’ancienquai du port de commerce.Un exercice critique sur leplan de la sécurité, quioblige à croiser les doigts.De peur qu’un bateau ouun scooter des mers ne tra-verse et sectionne le tuyau.Même si sur le pétrolier, età bord d’une annexe desurveillance, on veille enpermanence lors desapprovisionnements. Unecorne de brume à la main.A l’avenir, les pétroliersviendront s’amarrer à l’an-gle de l’extrémité ouest dunouveau quai. De l’autrecôté du bassin, dont la réa-lisation est bientôt termi-née. La Collectivité a com-mandé sur ce chantier lapose d’un caniveau pourpermettre l’extension despipelines jusqu’à cetteextrémité du nouveau quai.Le pipeline d’EDF commecelui de Rubis. Il ne fau-drait plus, alors, qu’unpetit bout de pipeline flot-tant pour relier la prise etl’arrière du pétrolier. Sansrisque ou presque d’êtretraversé. Le distributeurprévoit de réaliser cetteextension en septembreprochain. «Lorsque lesquais seront le plus videspossible. Pour ne pas gênerles transporteurs»,explique Stéphane Perez,responsable des dépôts deRubis.

Code de l’environnement

Le décret de ratification des sanctions pénales enfin publié

L e décret de ratificationdes sanctions pénalesdu code de l’environ-

nement de Saint-Barthélemya été publié au Journal offi-ciel, mardi 1er octobre.Enfin, pourrait-on dire. Car leministre des outre-mer, Vic-torin Lurel, avait pris l’enga-gement que ce décret seraitproduit par le gouvernementavant la fin 2012, lors d’unéchange public au Sénat avecMichel Magras, en septembre

de l’année dernière. Alorsque le Conseil territorial de laCollectivité avait déjà trans-mis à deux reprises au gou-vernement une demande devalidation des sanctionspénales liées à son code del’environnement. Une pre-mière fois, en octobre 2011.Une seconde fois en février2012. Que les lecteurs que les subti-lités du droit administratiflaissent froids se réjouissent

tout de même. La productionde ce décret est une bonnenouvelle pour la protection del’environnement à Saint-Bar-thélemy. Car lorsque la Col-lectivité édicte son proprecode - elle en a la compé-tence - il lui faut encore dessanctions pénales pour fairepeser une menace crédiblesur les contrevenants. N’ayant pas la compétenceen matière pénale, il fautdonc que le Conseil territorial

en face la demande auprèsdes autorités de l’Etat. Pourque le gouvernement - plusprécisément les ministresconcernés – produisent undécret approuvant la partierèglementaire de ces sanc-tions. C’est ce que viennentde faire, conjointement, leministère de l’outre-mer,celui de la justice, conduit parChristiane Taubira, et celuide l’environnement, désor-mais piloté par Philippe Mar-

tin. Mais la production de cedécret n’est qu’une étape. Carpour approuver la partielégislative de ces sanctionspénales, il faut encore voterun texte de loi en ce sens auParlement. A l’automne der-nier, lors de l’examen du pro-jet de loi sur la vie chère enoutre-mer, le sénateur Magrasen avait fait la demande.Mais elle avait été refusée aumotif que cela représentait un«cavalier législatif». Car on

ne peut, en théorie, insérerdans un texte de loi des dis-positions sans rapports avecl’objet de ce texte. La ratification complète dessanctions pénales demandetoujours un hypothétiquetexte de loi. En attendant, àSaint-Barth, ce sont lescontrevenants au code del’environnement qui courenttoujours.

Le poste incendie du port obstrué

Le respect des normesa un coût, estime la CPPF

ACTUALITÉSJSB- 3 octobre 2013 - 1046 6

Bodybuildé, le corpssculpté par des annéesde salle de gym,

Julien Gréaux bande sesmuscles en couverture de Fit-ness RX. C’est déjà la neu-vième fois qu’il fait la une dumagazine américain. Maispour le numéro de mai,Julien Gréaux a obtenu unefaveur de l’éditeur de presse.

Que son nom apparaisse surla couverture. Alors que leschampions de la tablette dechocolat y figurent le plussouvent anonymement. Avecla légende suivante : JulienGréaux : «The Next ActionHero». Agé de 37 ans, Julien Frognet-Gréaux (son nomcomplet) rêve d’Hollywood.

D’être, à l’instar d’un JasonStatham ou d’un Jean-ClaudeVan Damme, le prochainhéros des films d’action. Etle plus extraordinaire estqu’il n’en est plus très loin.Géographiquement, aumoins. Depuis une dizaine d’années,Julien Gréaux vit en Califor-nie. A Culver City, à côté de

Venice Beach, la ban-lieue ensoleillée de LosAngeles. Les célèbreslettres au nom de laMecque du cinéma,Hollywood, trônent àquelques kilomètres.Et Julien Gréaux vientd’achever le tournaged’un court métragedans lequel il joue lepremier rôle. Intitulé Parabellum,ce film a de quoiravir les amateurs dugenre. De la cas-tagne, des fusillades,des poursuites envoitures. Et un cas-ting de «gueules»,pour interpréter despersonnages quin’ont rien d’enfantsde chœur (Le court-métrage sera pré-senté au prochainSaint-Barth FilmFestival, en avril). A tout seigneur tout honneur,Julien a écrit le scénario lui-même. Parabellum racontel’histoire d’un français sortide prison, parti tenter sachance à Los Angeles. Maisun flic véreux le fait chanteret le force à tremper dans sescombines. Si bien que lehéros se retrouve avec lapolice et les truands auxfesses. Autrement dit, avecbeaucoup d’ennuis. La vied’un héros de films d’actionest en effet rarement tisséede soirées passées devant latélé.

Un film auto produit

De passage à Saint-Barth,début septembre, JulienGréaux indique avoir confiéla réalisation du film à deuxjeunes loups venus du vidéo-clip. Deux réalisateurs Fran-çais, Mike Feenix et Pas-quale Pagano. «Eux aussifont ce film pour faire leurspreuves au cinéma»,

expliqueJulien Gréaux. Car ce court-métrage, d’une vingtaine deminutes, est conçu commeun sésame pour ouvrir lesportes des studios. Il a ététourné avec l’aide d’amisacteurs. D’autres ont acceptéde mettre sur la table l’argentpour payer la pellicule. Unfilm autoproduit ou presque(sans oublier une subventionde la Collectivité). Mais quin’est que le début d’une his-toire que Julien promet definir. A condition de trouver,cette fois, le soutien d’au-thentiques producteurs. En dix ans, le Saint-Barth adéjà frappé plusieurs fois àleurs portes. Récemment, àcelle de Luc Besson. Lenabab, auteur de Nikita ouLéon, à la tête de sa sociétéEuropaCorp, est un faiseurde rois à Hollywood. Lesamateurs de films muscléslui doivent la série Le Trans-porteur. Avec Jason Stathamdans le rôle titre. Or l’acteurbritannique ne souhaiteraitpas rempiler pour un qua-

trièmeopus. Verrait-on JulienGréaux à l’affiche du Trans-porteur 4 ? Le Saint-Barth y croit. Qu’ils’agisse de ce film ou d’unautre. Et jusqu’où peut allerquelqu’un qui croit en sesrêves ? Depuis tout gosse, JulienGréaux pratique les arts mar-tiaux. Le judo d’abord, puisle karaté, la boxe thaïe,ensuite. Et la musculation. Ils’entraînait ainsi, déjà, dansla salle de sports que tenaitsa mère Jeanne-Marie, àColombier. A Saint-Barth, il gagnait savie comme jardinier. «Unjour, je travaillais dans le jar-din de la villa de PatrickDemarchelier (le célèbrephotographe de mode), serappelle-t-il. Je me suis dit :‘si tu veux avoir la mêmevilla que lui, c’est pas en res-tant à faire les jardins que tuvas l’avoir’». En 2002, il plaque tout. Ets’envole pour Los Angeles

Depuis 10 ans, Julien Gréaux viten Californie. Et rêve de devenirune star des films d’actions. Ilvient de terminer le tournaged’un court-métrage. Un film auto-produit, intitulé Parabellum,sésame pour lui ouvrir la portedes studios hollywoodiens.

© Stéphane Clerc

Un Saint-Barth sur la route d’Hollywood

Julien Gréaux a déjà fait la couverture d’une cinquantaine de magazines. Comme ici,

celle de FitnessRX.

ACTUALITÉSJSB- 3 octobre 2013 - 1046 7

avec deux sacs de sports. Et400 dollars en poches. Pen-dant dix ans, Julien Gréauxpartage son emploi du tempsentre les entraînements dansles salles de gym, dont lecélèbre Gold’ Gym, deVenice. Et les petits-boulots.Celui d’agent de sécurité,notamment, lors de soiréesévénementielles. Or l’événe-mentiel, à Los Angeles, estdicté par Hollywood. Dansles deux cas, sur les appa-reils de musculation ou autravail, Julien Gréaux par-vient à rencontrer sesmodèles. A croiser la routedes routiers du film d’action.

Un certain Jean-ClaudeVan Damme

Un certain Jean-Claude VanDamme, par exemple. «VanDamme ? Je le connaisdepuis dix ans, assure JulienGréaux. Et cela fait dix ansqu’il me dit qu’il me verraitbien dans son prochainfilm», rigole-t-il. Il faut reconnaître que Julien

a le physique de l’emploi.Le regard bleu acier desSaint-Barth, un sourire enjô-leur. Et cette musculaturequi lui a valu de devenir unnom du fitness. Ayant fait lacouverture de plus d’unecinquantaine de magazines àce jour. «J’ai conçu celacomme une étape, explique-t-il. D’abord me faire unphysique, une image.Ensuite candidater. Evidem-ment, je ne suis pas comé-dien. Mais que je sache,Arnold Schwarzenegger nel’était pas non plus»,répond-t-il sans se démon-ter. Pourtant, «je vois bien quedes gens n’y croient pas,reconnaît-il. «On me dit queje ne suis pas très grand, ‘tuas un accent Saint-Barth’.Mais Van Damme n’est pastrès grand non plus. Et il afait carrière avec l’accentbelge. Schwarzenegger avecun accent autrichien»,répond-il encore, imperturbable. «Van Damme m’a dit, ilfaut bien compter dix ansavant de débuter, ajoute-t-il

confiant: je suis encore dansles temps. Il faut y croire.C’est indispensable en Cali-fornie», observe JulienGréaux. Concurrence oblige. «A L.A., tout le monde veutêtre acteur. Le serveur, lecaissier, le mec qui nettoiepar terre. Même les flics.L’autre jour, je discutaisavec un policier en uni-forme. Sur le siège de savoiture je vois des ‘heads-hots’, des portraits de lui. Ilm’explique que les jours derepos, il court les castings»,raconte-t-il. Lors de sa dernière visite àSaint-Barthélemy, en sep-tembre, pour accroître sanotoriété, Julien Gréaux en aprofité pour faire de l’intox.Avec un ami paparazzi, ils’est fait prendre en photosur la plage de Flamands. Acharge pour le photographed’envoyer les photos à sonagence à Los Angeles.Julien Gréaux justifie, d’unsourire à la blancheur trèscôte ouest: «Comme on diten Californie : «you have tofake it, untill you make it».

LE DESSIN DE LA SEMAINE PAR GZAV

Le Saint-Barth a écrit le scénario du film dont il est le héros. © Jamie Sutherland

SPORTS PAR ROSEMOND GRÉAUXJSB- 3 octobre 2013 - 1046 8

Subventions aux associations pour l’année 2014Les Présidentes des Commissions Territorialesdes Associations Sportives et Culturelles vousinforment que le dossier de "demande de subven-tions pour l’année 2014" est à leur disposition.Il est à retirer au Secrétariat des Vice-Présidentsou au Service des Sports de l’Hôtel de la Collec-tivité ou à télécharger sur le site officiel de laCollectivité.Nous vous rappelons que, suite aux obligationsfaites à la Collectivité par le contrôle de légalité,notamment en matière d’utilisation d’argentpublic, nous vous demandons de bien vouloirjoindre impérativement à votre dossier le Procès-Verbal de la dernière Assemblée Générale et lecompte-rendu financier complet.En cas d’absence de ces documents, l’analyse dela demande de subvention ne pourra être faite.Ce dossier dûment rempli et signé par le Prési-dent de l’Association, doit être adressé soit à :- Madame Cécile TIBERGHIEN, Présidentede la Commission des Affaires Sportives (ou à déposer au Service des Sports au rez-de-chaussée)Ou- Madame Micheline JACQUES, Présidentede la Commission des Affaires Culturelles(ou à déposer au Secrétariat des Vice-Prési-dents à l’étage).

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au04 Novembre 2013.Tout dossier remis après cette date ne sera paspris en considération.Enfin, nous vous rappelons également que lesdemandes pour les aides au déplacement dessportifs doivent être présentées en début dechaque année sportive.

M ercredi 2 octobre,Antoine Questelémargeait en 11e

position au classement de lafinale de la coupe du monde deslalom PWA. Qui se déroulejusqu’à ce dimanche 6 octobre,à Sylt, en Allemagne. Aprèsquatre manches disputées dansles eaux froides de la Mer duNord. Le rider de Saint-Barthconserve ainsi ses chances detenir son objectif de début desaison. A savoir intégrer le top10 de la discipline. Après avoirterminé la saison 2012 à la 14eplace au classement général. Etla précédente en 12e position.Car Antoine abordait cette der-nière étape de l’année sur lecircuit mondial à la 7e place auclassement général. Grâce aux7e places signées lors de la pre-mière étape en Corée du Sud,puis en Turquie. Et malgré unepeu flatteuse 20e place lors dela 2e étape, sur la Costa Brava,en Espagne. Un classementgénéral toujours dominé par ledéjà multi champion du monde,Antoine Albeau. Sur les talonsduquel on trouve cette année leSaint-Martinois Julien Quentel.

Ce dernier mettait la pressionce début de semaine, en devan-çant d’une place AntoineAlbeau, relégué à la troisièmemarche du podium au classe-ment provisoire, à Sylt. Pour

tenir son objectif, AntoineQuestel peut compter sur lapointe de vitesse dont il a faitpreuve pour remporter la 3emanche du championnat deFrance, à Leucate, la semaine

dernière. A condition de ne pascommettre trop de fautes.

Antoine Questel émargeait mercredi à la 11e place de la finale de la coupe du monde de slalom, en Alle-magne, après quatre manches courues.

Windsurf : Finale de la coupe du monde PWA

Antoine Questel tout près d’atteindreson objectif

COMMUNIQUÉS ANNONCES LÉGALESJSB- 3 octobre 2013 - 1046 9

SELAS Pierre KIRSCHER Société d’Avocats au Barreau de la Guadeloupe

RCS N° 753 807 908Immeuble La Source, rue de St Thomas - Gustavia B.P. 613 97133 SAINT-BARTHELEMY - Tél : 05.90.27.93.82

PAPILLON N°2SARL au capital de 10 000,00 euros

Siège social : Flamand97133 SAINT-BARTHELEMY

R.C.S Basse-Terre : B 520 122 029

AVIS DE TRANSFERT DU SIEGE SOCIALAux termes de l’Assemblée Générale Extraordinaire endate du 24 mai 2013, les associés de la SARL PAPILLONN°2 ont décidé de transférer le siège social de la sociétéà Lurin, 97133 Saint-Barthélemy.

Pour avis, la Gérance.

S.A.R.L. «TOPLOC RENTALS» Capital : 7.622, 45 euros

Siège social : Chez M. et Mme GRANDCLERCAnse des Cayes, SAINT-BARTHELEMY 97133

R.C.S. BASSE-TERRE : 432 635 076

AVIS DE MODIFICATIONSAux termes d’une A.G.E du 26 septembre 2013, enregis-tré à la recette des impôts de BASSE TERRE le 27 septem-bre 2013, Bordereau 2013/406, Case n°2, de la sociétédénommée "TOPLOC RENTALS" SARL au capital 7.622,45 € Euros, ayant son siège à SAINT-BARTHELEMY(97133), Anse des Cayes, chez M. et Mme GRAND-CLERC, immatriculée au RCS de BASSE TERRE sous le n°432 635 076, il a été décidé : 1) De transformer la SARL en Société par Actions Simpli-fiée à compter du 26 septembre 2013. Sous sa forme nou-velle, l’objet de la société, son capital, son siège social,son exercice social, et sa durée restent inchangés.2) Par suite de la transformation de la société, il a éténommé pour une durée illimitée en qualité de Président deladite S.A.S : Monsieur Arnaud GRANDCLERC demeurantà Anse des cayes, 97133 SAINT-BARTHELEMY.Dépôt légal : Tribunal de Commerce de BASSE TERRE.Pour avis,Le Président.

ESTACIA SARL au capital de 10.000 €Villa Rose Domaine du Levant à Petit Cul de Sac

97133 Saint-BarthélemyRCS Basse-Terre 434.409.025

Suivant une AGE en date du 10 septembre 2013, il a étédécidé de nommer à compter de ce jour Monsieur BernardVICTORI, en qualité de gérant pour une période non limitéen remplacement de Monsieur René COLLET, démission-naire.Il a été également décidé le transfert du siège social àVilla Rose Domaine du Levant, Petit Cul de Sac, 97133Saint-Barthélemy.Pour avis le gérant .

VIE DES SOCIETES

ANNONCES LÉGALESCONSEIL EXÉCUTIFLa prochaine réunion duConseil Exécutif aura lieu lejeudi 03 octobre 2013 en Salledes Mariages à l'Hôtel de laCollectivité.Pour rappel, en vertu de l'arti-cle LO 6222-14 du code géné-ral du des collectivités territo-riales, les réunions du ConseilExécutif ne sont paspubliques.

ATELIERS THÉMATIQUESMorgane Bertin-Denis(Sophrologue et Relaxologue)et Vanessa Bodin (Psycho-logue Clinicienne) organisentdes ateliers thématiques.- Atelier mémoire le lundi de10h à 11h30 du 14 octobre au23 décembre. - Atelier accompagnementaux addictions le lundi de 18hà 19h30 du 14 octobre au 23décembre Informations et ins-criptions le samedi 12 octobrede 14h à 18h30 à l EspaceMétéo. Contacts: 06.9026.35.92. ou 06.90.62.34.38. Morgane Bertin-Denis(Sophrologue et Relaxologue)organise également deux ate-liers : - Ateliers sur "Les troubles dusommeil: insomnies, nuitsentrecoupées, réveils diffi-ciles..."� deux dates au choix :samedi 12 octobre de 9h à12h30 et samedi 16 novembrede 14h à 17h30 - Ateliers sur "comment gérerson stress au quotidien?",samedi 7 décembre de 14h à17h30 �Inscriptions au06.90.26.35.92.�

SERVICE DE PROPRETÉ.Le Service de Propretéinforme ses usagers qu’il serafermé le : mercredi 9 octobre2013, jour férié local commé-morant l’abolition de l’escla-vage à Saint-BarthélemyLe ramassage des orduresménagères et de la collectesélective ne sera pas assuré cejour. Il est formellement inter-dit de déposer vos déchets surle bord des routes les joursfériés. Une permanence estprévue de 8h à 11h au Servicede Propreté, seront acceptésuniquement les déchets ména-gers, les déchets issus de lacollecte sélective et le carton.Le dépôt de tout autre déchetest formellement interdit.Merci de votre compréhen-sion. Le Service de Propreté.

COURS DE DANSEÀ DEUXL'association Happy Feet StBarth reprend les cours dedanse à deux. Les coursdébutent à 20h dans la sallede danse à Gustavia située audessus du Cellier du Gouver-neur. Ils durent 1h30 avec unepremière partie consacrée auRock'n Roll et une autre par-tie, aux danses de salon. Lescours sont dispensés parElouan, professeur de dansedepuis 15 ans.Plus d'information sur face-book Happy Feet St Barth ouau 06 90 165 600.

TI OUANA SALSAL'association Ti Ouana Salsareprend les cours de salsapour la saison 2013/2014.Les cours se passent à la sallede danse de Lorient selon laplanning suivant :- Lundi à 20h30 : coursavancé- Mardi à 20h30 : cours salsacubaine (intermédiaire etavancé)- Jeudi à 19h00 : cours inter-médiaire- Jeudi à 20h30 : cours débu-tant.Les tarifs : 30€ d'adhésionannuelle et 150€ par trimes-tre pour 1 cours par semaineou 200€ par trimestre pour 1cours par semaine + le coursde salsa cubaine. Informa-tions auprès de Gaëlle au0690 57 20 90.

COMITÉ DE CARNAVALLe Comité de Carnaval deSaint Barthélémy convoquetous ses membres (ainsi quetoute personne souhaitant yadhérer) à son AssembléeGénérale Ordinaire annuellequi se tiendra à la salle de laCapitainerie le Jeudi 10 octo-bre 2013 à partir de 18h15.Ordre du jour: Mise en placedu règlement intérieur auComité, Demande d'adhé-sion, Discussion autour duCarnaval 2014 (Projets,idées,...).

STAGE DE FLAMENCODu 20 au 25 octobre est orga-nisé à la salle de danse del’ASCCO un stage d’initiationau flamenco, pour ados etadultes et dispensé par Elisa-beth Ruiz. Inscription au0690 611 403

CIRCULATION- A compter du mardi 1eroctobre 2013 jusqu'au ven-dredi 29 novembre 2013inclus, une palissade de chan-tier sera apposée sur le bas-côté de la chaussée sur la por-tion de la rue August Nymanà Gustavia longeant la par-celle AL 811 pour cause deréalisation d'un mur de soutè-nement en bordure de chaus-sée. Le stationnement seraalors interdit sur toute la por-tion concernée par les travauxainsi que sur une distance de10 mètres avant les travaux.Une signalisation réglemen-taire, à I 'aide de panneaux,sera mise en place et entrete-nue par l'entreprise chargéedes travaux pendant toute ladurée du chantier.- A compter du mardi 1eroctobre 2013 jusqu’au mardi 8octobre 2013 inclus, la circu-lation de tous les véhicules sefera en demi-chaussée, surune portion de la voie 209 àGrand Cul de Sac, au droitdes travaux sur le réseau télé-com. Le stationnement audroit des travaux sera inter-dit. Une signalisation régle-mentaire à l’aide de feux seramise en place et entretenuepar l’entreprise chargée destravaux pendant toute ladurée du chantier.

- A compter du mardi 1eroctobre 2013 jusqu’au samedi5 octobre 2013 inclus, la circu-lation de tous les véhiculessera en sens unique, dans lesens Gustavia vers la Pointe,sur une portion de la rueSamuel Fahlberg située entrela rue Adrien Questel et la rueJeanne d’Arc, pour cause detravaux sur le réseau d'assai-nissement- Une déviation par la ruedes Dinzey sera mise enplace pour les véhicules sortant de Gustavia.- Le stationnement serainterdit des deux côtés de lachaussée sur les ruesSamuel Fahlberg et des Dinzey.Une signalisation réglemen-taire sera mise en place etentretenue par l’entreprisechargée des travaux, pendanttoute la durée du chantier.

- A compter du jeudi 03 octo-bre 2013 jusqu'au vendredi 18octobre 2013 inclus, la circu-lation et le stationnement detous les véhicules, sauf rive-rains, sera interdit sur la ruedes Marins, sur la portioncomprise entre la rue Schoel-cher et la rue Jeanne d'Arc, ycompris au niveau du carre-four avec la rue Jeanne d'Arcpour cause de travaux d'en-fouissement de diversréseaux.Pour les véhicules se rendantau secteur de la Pointe, unedéviation sera mise en placepar la rue du Père Iréné deBruyn, puis la rue Atwater. Lesens de circulation sera alorsinversé sur la rue Atwaterentre la rue du Père Iréné deBruyn et la rue de laPresqu'Île.Sur la rue Jeanne d'Arc, lacirculation se fera en doublesens :- sur la portion comprise entrela rue Samuel Fahlberg et laglissière à bateaux ;- sur la portion comprise entrela rue des Marins et la rueAugustin Cagan.Afin de faciliter le double sensde circulation, le stationne-ment de tous les véhiculessera interdit sur ces portionsde la rue Jeanne d'Arc.Une signalisation réglemen-taire, à l'aide de panneaux,sera mise en place et entrete-nue par l'entreprise chargéedes travaux, pendant toute ladurée du chantier

SportsST BARTH ECHECSCe samedi 5 octobre, St-BarthEchecs donne rendez-vous àtous les joueurs d'Echecsentre 14h et 17h au Village St-Jean pour un entraînement,une première prise de contactavec le roi des jeux ou uneredécouverte des 64 casesnoires et blanches. Pour plusd'information : 0690551214.

JUJITSU BRÉSILIENET TAISOL'association Saint BarthJujitsu vous annonce la

reprise de ses cours. L’associa-tion vous propose des cours :• de Judo Jujitsu Brésilien lemardi de 19h30 à 21h et lejeudi de 19h à 20h30 • de Taiso le mardi et ven-dredi de 18h30 à 19h30Inscriptions tous les mardi etjeudi de 18h à 19h au dojo deSaint Jean côté TaekwondoRenseignements auprès deNicolas au 0690 35 73 22

L'ÉCOLE DE VOILEL'école de voile «Saint-BarthYacht Club» vous informe del'ouverture des inscriptions.Nous vous invitons à passer àvotre convenance sur les jourset horaires suivants : Lundi,Mardi et Jeudi de 7h à 12h.Mercredi de 7h à 10h. Ven-dredi de 8h à 12h. Les coursreprendront à partir du mer-credi 9 octobre 2013.

ECOLE DE RUGBYLa reprise des entraînementsde l'école de rugby a reprissamedi au stade de Saint-Jean de 16h à 18h.N'hésitez pas à emmener vosenfants tout au long des moisde septembre et octobre afinqu'ils découvrent et essaientce superbe sport. Nous lesaccueillerons avec plaisir àpartir de 5 ans. Pour tous ren-seignements contacter Flo-rence au 0690.59.11.99.

EQUITATIONLe Centre Equestre “Galopsdes Iles” vous informe que lesinscriptions sont ouvertesauprès d’Aurélie au centreéquestre, tous les jours de 8h à10h et de 16h30 à 18h.Plus de renseignements au0690.39.87.01, et au : asso-galopsdesiles@orange.fr

BASKETLe St Barth Basket Club arepris les entraînements lesmardis à l'école primaire deGustavia de 16h à 17h et auCollège Mireille Choisy de17h15 à 18h30.Inscriptions par mail stbarth-basketclub@hotmail.fr ou au0690 39 86 22

STAGE MERLes Pirates sont de retour... dulundi 21 au vendredi 25 octo-bre ET du Lundi 28 oct auVendredi 1 Novembre. Ani-mation sur le sable et dansl’eau (Chasse au trésor,concours de châteaux desable, jeux de piste). De 8h à12h avec goûter inclus. Atten-tion places limitées. Inscrip-tion auprès de Greg au 06 9082 90 68.

ASSOCIATIONS ETCLUBS SPORTIFSLes responsables d’associa-tions et clubs sportifs peu-vent envoyer leurs commu-niqués, informations etcalendrier à rosemondjsb@wanadoo.frou journalsbh@wanadoo.fr ou bien par fax au 0590 27 91 60.Bonne rentrée sportive.

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� AVIS DE REMERCIEMENTSSuite au décès de Madame Alice Romney (Dite Bébelle) sur-venu le 19 septembre 2013 à l'âge de 95 ans, ses enfants,petits-enfants, arrières petits-enfants, ses belles filles, remer-cient de tout cœur ceux et celles qui de près et de loin, les ontsoutenus et ont témoignés leur sympathie dans ces momentsdifficiles.Un grand merci particulièrement au personnel de la cliniqueChoisy (le HAD), ses infirmières, ses kinés, ses médecins soi-gnants, à Nicole, René Lise, à la police territoriale, à Chris-tian Laplace, Jean-Marie Laplace et Calix Giraud, au fos-soyeurs, à Adolphe brin, Jean Aubin, Gaston Questel, Phi-lippe Trangard, Eric Blanchard.Merci à toutes et à tous ceux qui auraient pu être oubliés.Merci pour les fleurs et les paroles réconfortantes et encoura-geantes.MamanTu aimais la vie; Tu peux être fière de toiUn grand merci pour ce que tu fus, ce que tu laisses, ce quetu nous as appris comme valeursTa vie, tu l'as bien remplieRepose en paixNous t'aimons.

� AVIS DE DÉCÈSNous sommes très tristesde vous annoncer le décèsde Catherine Canoine, à l’âge de 44 ans, survenu la semaine dernière en métropole. Une pensée pour son mariPhilippe, et à toute sa famille.Tu resteras à jamais dans notre coeur.Tes amies de Saint-Barth.

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Le Journal de St.Barth B.P. 602, 97098 St-Barthélémy cedex Tél : 05.90.27.65.19E-mail : journalsbh@wanadoo.fr

HOROSCOPEJSB- 3 octobre 2013 - 1046CROIX ROUGE 06.90 71.91.21CROSSAG (SAUVETAGE ENMER) 05.96.70.92.92GENDARMERIE 05.90.27.11.70POLICE DE L’AIR ET AUX FRONTIERES 05.90.29.76.76POLICE TERRITORIALE 05.90.27.66.66HÔPITAL 05.90.27.60.35POMPIERS 18 OU 05.90.27.62.31MÉDECIN DEGARDE 15 OU 05.90.90.13.13HÔTEL DE LA COLLECTIVITÉ 05.90.29.80.40Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00Sauf le mercredi de 7h30 à 12h30ETAT CIVIL numéro d’urgence week-ends et jours fériés 06.90.33.12.75SOUS-PRÉFECTURE 05.90.27.64.10RÉSERVE MARINE 06.90.31.70.73DISPENSAIRE 05.90.27.60.27SERVICE DES EAUX - 24h/24, 7j/7 05.90.27.64.88

MÉDECINS GÉNÉRALISTESChareyre Stéphane 05.90.27.64.27Frappier Gervais Odile 05.90.29.10.04Husson Bernard 05.90.27.66.84Husson Chantal 05.90.27.66.84Mazue-Naffah Sophie 05.90.27.15.04Tiberghien Yann Eugène 05.90.29.71.01Weil Edgar 05.90.27.62.40Acuponcteur/Homéopathe : Tiberghien 05.90.29.71.01Acuponcteur : Chareyre Stéphane 05.90.27.64.27Gériatre : Frappier Gervais Odile 05.90.29.10.04

MÉDECINS SPÉCIALISTESDermatologue : Augé Jean-Michel 05.90.27.63.35Gynécologue : Bordjel Patrick 05.90.27.68.78Maladie appareil digestif : Vassel Bernard 05.90.87.90.92Psychiatre : Berthier-Bicaïs Marie-Claude 05.90.97 60 07Ophtalmologistes: Cals Jean-Paul 05.90.87 25 55

Achebouche M.K. 05.90.87 25 55Rident Véronique 06.90.41.93.92 05.90.51.10.90

Oto-rhino-laryngologiste – Chirurgie de la face et du couDe Lanversin Hubert 06.90.73.09.02Stomatologue : Chlous François 05.90.27.87.31Orthodontie : Bovero Magali 0690.40.80.23 05.90.52.80.32

CABINETS DENTAIRESChlous François 05.90.27.87.31Gardette Romain 05.90.51.98.11Mangel Marc 05.90.27.73.48Maze Marie-Laurence 05.90.27.65.95Redon Dimitri 05.90.27.87.28Rousson Perrine 05.90.51.98.11Vergniault Pascal 05.90.29.86.08Seguillon Jean-Louis 05.90.27.87.28

AUTRES PROFESSIONS DE SANTÉ A.U.D.R.A. 05.90.29.27.65Chiropracteur: Klein Gérard 06.90.64.87.40Diététicien : Aurélie Beal 06.90.47.49.10Infirmiers-Infirmières :Barbe Bardon Sophie 05.90.27.67.55 06.90.62.28.29Baud Sébastien 06.90.37.08.22Benoit Hélène 06.90.41.88.27Bro Alice 06.90.48.42.33Cardon Isabelle 06.90.62.90.10Cousin Dominique 06.90.37.29.05Febrissy Gréaux Corinne 06.90.59.81.67Macone Matthias 06.90.88.26.53Melinand Cécile 06.90.37.27.42Rillot Brigitte 05.90.27.72.49 06.90.49.87.29Masseur-Kinésithérapeutes :André Sandrine 05.90.87.20.09Bertin Guylène 06.90.35.94.96 05.90.27.81.32Baud Céline 06.90.58.57.82 05.90.27.67.86Créteur Nicolas 06.90.302.705 05.90.27.67.86Daniel Arnaud Marie 06.90.53.44.88Godfrin Frédéric 05.90.27.67.86Jourdan Véronique 05.90.29.72.42Klein Gérard 06.90.64.87.40Pastourel Delphine 06.90.65.76.35 05.90.27.67.86Plasse Pauline 06.90.37.22.32 05.90.27.81.32Maingard Bernadette 05.90.27.81.32Marchesseau Christophe 05.90.29.48.10Serveau Jean-Michel 06.90.88.66.61 06.90.27.35.03Sorrentino Jean Christophe 06.90.71.53.57Van Hove Frédéric 05.90.27.76.37Wormser Nicolas 05.90.27.67.86Orthophoniste : Bouyer Christine 05.90.27.88.29Ostéopathe : Chilah Yasmine 06 90 73 39 32

Grevin Stephanie 06 90 71.36.15Vezzoso Brian 06.90.26.36.15Wormser Nicolas 05.90.27.67.86

Pédicure Podologue : Boutiller Dominique 05.90.29.24.26Psychologue : Ardil-Brinster Monique 05.90.51.14.40

Bodin Vanessa 06.90.62.34.38Chard-Hutchinson Aline 06.90.71.05.31Djukanovic Elisabeth 05.90.29.62.11

Psychothérapeute M.Laure Penot 05.90.52.00.55Elyse Rouaud 06.90.50.94.16Laetitia Santarelli 05.90.51.11.69

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A VOTRE SERVICE

BÉLIER - du 21 Mars au 20 AvrilAmour: L'amour comme l'amitié s'entretiennent, ne l'oubliezpas et soyez moins égoïste. Travail-Argent: Vous n'hésiterez pasà vous investir à fond dans vos activités et vous serez très entre-prenant et déborderez d'esprit d'initiative. Santé: Votre énergiesera remarquable. Ce n'est pas une raison pour vous surpasser,prenez des moments de repos.

TAUREAU - du 21 Avril au 21 MaiAmour: Détendu et disponible, vous apprécierez les contacts,sorties et autres rapports que vous aurez avec l'un ou l'autre. Leclimat sentimental et affectif sera gai et léger. Travail-Argent:Dans le domaine du travail il en est tout autrement, la patiencene sera pas votre fort. Vous aurez envie de foncer droit sur lesobstacles au moment, justement, où il faudrait gagner du tempsSanté: Tout va pour le mieux.

GÉMEAUX - du 22 Mai au 21 JuinAmour: Vous ne serez guère sur la même longueur d'onde quevotre partenaire. Mais vous devez prendre, ensemble, des déci-sions concernant votre vie familiale. Travail-Argent: Vous aurezl'occasion de prouver votre efficacité et détermination sur le ter-rain. Exploitez à fond cette opportunité. Santé: Vous avez enfindécidé de manger des fruits.

CANCER - du 22 Juin au 22 JuilletAmour: Des rencontres intéressantes sont prévisibles pour lescélibataires, qui pourront découvrir la personne de leur rêve.Travail-Argent: Une vie quotidienne très agréable dans le cadrede votre travail, et même, pour quelques-uns d'entre vous, uneopportunité professionnelle rare, à saisir. Santé: Bon équilibre.

LION - du 23 Juillet au 22 AoûtAmour: Un climat chaleureux et sensuel régnera dans votre vieaffective. Vous consacrerez le maximum de temps à votre parte-naire. Travail-Argent: Certaines situations vous paraîtront telle-ment injustes que vous n'hésiterez pas à les dénoncer, quitte àsusciter la colère de vos supérieurs. Bref, l'ambiance sera ten-due. Santé: Risque de fatigue passagère.

VIERGE - du 23 Août au 22 SeptAmour: Amoureux ardent, vous ferez le bonheur de votre par-tenaire. Travail-Argent: Un travail d'équipe ne vous séduiraguère et cette sorte de dépendance vous rendra nerveux. Mal-heureusement, vous n'avez pas le choix et vous devrez prendreen compte ceux qui sont en face de vous. Santé: C'est peut-êtrele moment de faire vérifier votre vue.

BALANCE - du 23 Sept au 22 OctAmour: Attention aux idylles que l'on croit discrètes. La passionne sera pas absente de cette période mais attention aux orages! Travail-Argent: Les projets semblent bloqués ou tout au moinsretardés. Ne tentez pas de forcer les oppositions, vous ne feriezque provoquer des malentendus. Soyez patients. Santé: Prenezle temps de vous reposer.

SCORPION - du 23 Oct au 22 NovAmour: Prenez un peu de recul face à une situation familiale ousentimentale complexe. Travail-Argent: Vous surmonterez facile-ment les quelques obstacles que vous trouverez sur votre routeet des opportunités intéressantes se présenteront. Soyez prêt àles exploiter à fond. Santé: Excellente, et si vous faisiez un peude sport ?

SAGITTAIRE - du 23 Nov au 21 DécAmour: Vous vous rendrez compte à quel point vous êtes capa-ble de vous attacher à quelqu'un. Bien malgré vous, vous voussentirez prisonnier des sentiments que vous éprouvez. Travail-Argent: La vie quotidienne sera sans histoire. Vous assumereztranquillement vos tâches. Santé: Vitalité et dynamisme au pro-gramme.

CAPRICORNE - du 22 Déc au 20 JanAmour: Vous avez l'art et la manière d'éviter la routine dansvotre vie conjugale. Mais quelquefois les habitudes permettentde stabiliser la situation. Travail-Argent: Vous aurez de réellesfacilités pour aborder vos activités car vous réagissez vite etexécutez vos tâches tout aussi rapidement. Santé: On sedemande ce qui pourrait vous arrêter !

VERSEAU - du 21 Jan au 18 FévrierAmour: Vous pourriez rencontrer l'amour plus tôt que vous nele pensiez. Si vous l'avez déjà trouvé, l'harmonie règnera dansle couple. Travail-Argent: Manqueriez-vous de motivation ? Nevous laissez pas aller. Réagissez avant que le retard ne s'accu-mule. Santé: Le sport et vous ne faites pas bon ménage ? Il suffi-rait d'y mettre un peu du vôtre.

POISSONS - du 19 Fév au 20 MarsAmour: Votre impulsivité ne plaira pas à votre partenaire, il abesoin de tranquillité et de réflexion. Travail-Argent: Des événe-ments inattendus peuvent transformer vos relations avec certainsde vos partenaires qui vous sont hostiles depuis longtemps.Dans le domaine des finances, évitez les aventures hasar-deuses. Santé: Vous êtes dans une bonne période, profitez-en.