N OTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE...N Département de MARS 2019 OTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE...

MARS 2019

NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE

PROJET EOLIEN DE CHEPPES 2 :

EOLIENNES E5, E7, E9, E10, E11, E12, ET POSTE DE LIVRAISON 2

Commune de Cheppes-la-Prairie

Département de la Marne (51)

Réalisation du dossier :

Bureau d’Études JACQUEL & CHATILLON

Parc Technologique du Mont Bernard

18, rue Dom Pérignon

51000 CHALONS-EN-CHAMPAGNE

Tél. : 03.26.21.01.97

EOLIS. LES SOURCES

Tour de Lille (19e étage)

Boulevard de Turin

59777 LILLE


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SSOOMMMMAAIIRREE

CHAPITRE I. CADRAGE PREALABLE ____________________________________________ 3

I.1. OBJET DE LA DEMANDE _______________________________________________________ 4

I.2. PRESENTATION DU DEMANDEUR ________________________________________________ 4

I.2.1. EOLIS. LES SOURCES _________________________________________________________ 4

I.2.2. ENGIE GREEN FRANCE SAS __________________________________________________ 4

I.2.3. LE GROUPE ENGIE ____________________________________________________________ 5

CHAPITRE II. PRESENTATION DU PROJET ______________________________________ 7

II.1. HISTORIQUE DU PROJET _______________________________________________________ 8

II.2. COMMUNICATION ET CONCERTATION ____________________________________________ 8

II.3. DESCRIPTIF ET EMPLACEMENT DU PROJET _________________________________________ 9

II.3.1. PRESENTATION DU PROJET _______________________________________________________ 9

II.3.2. DESCRIPTION ET LOCALISATION DU PROJET __________________________________________ 9

II.3.3. CONFORMITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME _________________________ 15

II.3.4. MAITRISE FONCIERE ___________________________________________________________ 15

II.3.5. GARANTIES FINANCIERES ______________________________________________________ 15

CHAPITRE III. RESUME DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT _______ 17

III.1. ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ___________________________________________ 18

III.1.1. MILIEU PHYSIQUE _____________________________________________________________ 18

III.1.2. MILIEU NATUREL (AIRELE) ____________________________________________________ 19

III.1.3. MILIEU HUMAIN ______________________________________________________________ 19

III.1.4. ENVIRONNEMENT PAYSAGER ET ELEMENTS DU PATRIMOINE HISTORIQUE ________________ 20

III.2. PARTIS ENVISAGES ET RAISONS DU CHOIX DU PROJET ________________________________ 22

III.3. INCIDENCES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ___________________________________ 24

III.3.1. INCIDENCES SUR LE MILIEU PHYSIQUE _____________________________________________ 24

III.3.2. INCIDENCES SUR LE MILIEU NATUREL (AIRELE) ____________________________________ 24

III.3.3. INCIDENCES SUR LE MILIEU HUMAIN ______________________________________________ 24

III.3.4. INCIDENCES VISUELLES ET PAYSAGERES __________________________________________ 25

III.4. MESURES DE PRESERVATION ET VOLONTAIRES ____________________________________ 26

III.4.1. MESURES RELATIVES AU MILIEU PHYSIQUE _________________________________________ 26

III.4.2. MESURES RELATIVES AU MILIEU NATUREL (AIRELE) ________________________________ 26

III.4.3. MESURES RELATIVES AU MILIEU HUMAIN __________________________________________ 26

III.4.4. MESURES RELATIVES AU PAYSAGE _______________________________________________ 26

III.5. CONCLUSION DE L’ETUDE D’IMPACT ____________________________________________ 27

CHAPITRE IV. RESUME DE L’ETUDE DE DANGERS ______________________________ 29

IV.1. DEFINITION DE L’AIRE D’ETUDE ________________________________________________ 30

IV.2. ZONES D’EFFETS ____________________________________________________________ 30

IV.3. SYNTHESE DES SCENARIOS RETENUS _____________________________________________ 31

IV.4. SYNTHESE DE L’ACCEPTABILITE DES RISQUES ______________________________________ 31

IV.5. CONCLUSION DE L’ETUDE DE DANGERS __________________________________________ 32

Projet éolien de Cheppes 2

Bureau d’Études Jacquel & Chatillon

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TTAABBLLEE DDEESS IILLLLUUSSTTRRAATTIIOONNSS

Cartes

Carte 1 : Photo aérienne au niveau du site d’implantation (Source : Géoportail) ..................................................................... 10

Carte 2 : Hypothèses pour le raccordement au poste-source (Source : BE Jacquel et Chatillon) ................................................ 11

Carte 3 : Carte d’implantation du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon) .......................................................................... 12

Carte 4 : Situation administrative (Source : BE Jacquel et Chatillon) ................................................................................... 18

Carte 5 : Hydrographie de l’aire d’étude (Source : BE Jacquel et Chatillon)........................................................................... 18

Carte 6 : Synthèse des enjeux écologiques (Source : Airele) ..................................................................................................... 19

Carte 7 : Servitudes recensées autour du site d’implantation potentielle (Source : BE Jacquel et Chatillon) .............................. 20

Carte 8 : Unités paysagères du territoire d’étude (Source : BE Jacquel et Chatillon) ............................................................... 21

Carte 9 : Zones d’Influence Visuelle (ZIV) du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon) ...................................................... 25

Carte 10 : Aire d’étude des risques (Source : BE Jacquel et Chatillon) .................................................................................. 30

Tableaux

Tableau 1 : Informations administratives de la société (Source : EOLIS. LES SOURCES) ................................................ 5

Tableau 2 : Localisation générale du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon) ........................................................................ 9

Tableau 3 : Dimensions maximales des éoliennes du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon) ............................................... 10

Tableau 4 : Comparaison des variantes (Source : BE Jacquel et Chatillon) ............................................................................ 23

Tableau 5 : Synthèse des scénarios retenus (Source : d’après l’INERIS) ................................................................................ 31

Tableau 6 : Matrice de criticité (Source : Circulaire du 10 mai 2010) ................................................................................... 31

Tableau 7 : Légende de la matrice de criticité (Source : Circulaire du 10 mai 2010) .............................................................. 31

Tableau 8 : Synthèse des risques pour les scénarios retenus (Source : d’après l’INERIS) ........................................................ 32

Figures

Figure 1 : Structure de la société (Source : EOLIS. LES SOURCES) ................................................................................. 4

Figure 2 : Références (Source : EOLIS. LES SOURCES) .................................................................................................. 5

Figure 3 : Modélisation du poste de livraison (Source : BE Jacquel et Chatillon) .................................................................... 10

Figure 4 : Etat initial de l’environnement avant insertion du projet en vue proche depuis la RD79 entre Fontaine et Vitry-la-Ville (Source : BE Jacquel et Chatillon) ............................................................................................................................... 13

Figure 5 : Insertion du projet dans son environnement en vue proche depuis la RD79 entre Fontaine et Vitry-la-Ville (Source : BE Jacquel et Chatillon) ...................................................................................................................................................... 13

Figure 6 : Etat initial de l’environnement avant insertion du projet en vue éloignée depuis la RD79 au lieu-dit La Loge aux Loups (Source : BE Jacquel et Chatillon) ............................................................................................................................. 14

Figure 7 : Insertion du projet dans son environnement en vue éloignée depuis la RD79 au lieu-dit La Loge aux Loups (Source : BE Jacquel et Chatillon) ...................................................................................................................................................... 14

Figure 8 : Calcul du montant initial de la garantie financière et formule d’actualisation des coûts (Source : MEDDTL, Arrêté du 26 août 2011) ................................................................................................................................................................ 16


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CHAPITRE I. CADRAGE PREALABLE



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I.1. OBJET DE LA DEMANDE

En application des dispositions relatives aux articles 2 et 3 du décret n°77.1133 du 21 septembre 1977 pris pour application de la loi n°76.663 du 19 juillet 1976, de la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, du décret n°2011-984 du 23 août 2011 modifiant la nomenclature des installations classées, et du décret n°2017-82 du 26 janvier 2017 relatif à l’Autorisation Environnementale, la société EOLIS. LES SOURCES demande l’autorisation d’exploiter un parc de production d’énergie électrique à partir de l’énergie mécanique du vent de 6 aérogénérateurs (E5, E7, E9, E10, E11 et E12) de puissance maximale 2.2 MW au sein d’un parc en comprenant au total 12, sur la commune de Cheppes-la-Prairie dans le département de la Marne (51).

A ce titre, elle joint la présente note de présentation non technique au dossier de demande d’Autorisation Environnementale complet au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (rubrique n°2980 de la nomenclature des ICPE).

I.2. PRESENTATION DU DEMANDEUR

Le projet (éoliennes E5, E7, E9, E10, E11, E12 et PDL 2) est porté par la société « EOLIS. LES SOURCES ».

La société ENGIE GREEN FRANCE SAS (ci-après « ENGIE GREEN »), issue d’une fusion le 01/12/2016 entre les sociétés FUTURES ENERGIES et MAIA EOLIS, est une filiale à 100 % du groupe ENGIE SA.

En tant que société spécialisée dans le développement, la construction et l’exploitation de site de production d’électricité à partir de ressources renouvelables, la société ENGIE GREEN développe le projet éolien Cheppes 2 depuis 2015, en partenariat avec la société LES MATS D’EOLE.

Afin de permettre l’identification et le développement du projet Cheppes 2, la société ENGIE GREEN a créé une structure pétitionnaire de la demande d’autorisation environnementale unique : la société EOLIS. LES SOURCES.

Le lien entre les différentes structures s’articule comme suit :

Figure 1 : Structure de la société (Source : EOLIS. LES SOURCES)

À travers cette société de projet, ENGIE GREEN France SAS assure les risques financiers de ce projet de parc éolien.

En outre, en sa qualité de société mère, la société ENGIE GREEN proposera à la société EOLIS. LES SOURCES un contrat pour assurer la gestion de l’exploitation du parc éolien Cheppes 2.

I.2.1. EOLIS. LES SOURCES

EOLIS. LES SOURCES est une société par actions simplifiées à associé unique au capital de 10 000 €. Son siège Social est située Tour de Lille 19e étage, Boulevard de Turin, 59777 LILLE.

Cette société est inscrite au RCS de Lille Métropole sous le SIREN : 820 444 859.

EOLIS. LES SOURCES est une société projet détenue à 100 % par ENGIE GREEN FRANCE SAS).

I.2.2. ENGIE GREEN FRANCE SAS

ENGIE GREEN FRANCE SAS (ci-après « ENGIE GREEN ») est une filiale du groupe ENGIE, spécialisée dans la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables et notamment d’énergie éolienne.

L’objectif est de développer des projets, d’installer des fermes éoliennes dans le but de les exploiter en France par l’intermédiaire de filiales constituées préalablement sous forme de SAS ou SNC.


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Présentation de la société

Raison Sociale ENGIE GREEN FRANCE

Forme juridique SAS au capital de 30 000 000 €

Siège social 2, Place Samuel de Champlain

92400 COURBEVOIE

Téléphone (antenne Ouest) 02 97 88 35 20

Registre du Commerce RCS Nanterre 478 826 753

N° SIRET 478 826 753 00061

Code APE 7022Z

Qualité des mandataires, Prénom, Nom Madame Gwenaëlle HUET, Présidente

Nationalité du mandataire Française

Tableau 1 : Informations administratives de la société (Source : EOLIS. LES SOURCES)

ENGIE GREEN est née de la fusion au 1er décembre 2016 des sociétés FUTURES ENERGIES et MAÏA EOLIS, détenues à 100 % par le Groupe ENGIE.

Implanté sur 14 sites en France, au cœur des régions, ENGIE GREEN est un acteur de référence des énergies renouvelables en France. Près de 180 collaborateurs réalisent avec les acteurs locaux des projets adaptés et ambitieux qui révèlent les potentialités de chaque territoire. ENGIE GREEN a développé une expertise unique dans les domaines du développement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance des parcs éoliens.

ENGIE GREEN assure la gestion de l’exploitation, la maintenance et la surveillance de 58 parcs éoliens pour une puissance totale installée de 810 MW et également 6 parcs photovoltaïques pour une capacité installée de 50 MW, soit une puissance totale de 860 MW. Elle alimente ainsi environ 800 000 personnes en électricité verte par an, et dispose actuellement d’un portefeuille en développement de 1 200 MW.

ENGIE Green est également engagé dans le développement des énergies marines renouvelables avec notamment le projet de ferme pilote éolienne flottante au large de Leucate.

Enfin, ENGIE GREEN est dotée de deux Centres de Conduite des Energies Renouvelables, basés à Châlons-en-Champagne (51) et Estrées-Deniécourt (80), outils uniques et innovants qui supervisent 24h/24 les actifs éoliens et photovoltaïques du Groupe en France et en Europe. A fin 2016, plus de 800 MW éoliens et solaires sont pilotés à distance depuis ces centres.

Figure 2 : Références (Source : EOLIS. LES SOURCES)

I.2.3. LE GROUPE ENGIE

Le groupe ENGIE (ci-après « ENGIE ») dispose en France au 1er janvier 2016 d’une puissance éolienne totale de plus de 1 550 MW qui en fait le n°1 au niveau national, avec environ 15 % de la production installée. Le groupe est aujourd’hui reconnu comme un acteur industriel, producteur de premier plan d’énergie éolienne en France et dans le monde.

En plaçant concertation et sécurité au centre de son action, son savoir-faire va du développement des projets à la commercialisation de l’électricité, en passant par l’ingénierie, la construction, l’exploitation et le suivi de la maintenance des installations. Au terme de l’exploitation des sites, ENGIE assure, conformément à la réglementation française, la déconstruction des équipements, remettant ainsi le site dans son état d’origine.

ENGIE s’appuie sur les compétences et l’expertise de ses équipes de projet, de ses filiales et bureaux d’études, sur des partenariats scientifiques et universitaires, garantissant ainsi l’utilisation de technologies maîtrisées et de solutions innovantes sur tous les sites.

1er producteur éolien et solaire en France, ENGIE ambitionne de doubler ses capacités installées à l’horizon 2020.

860 MW installés sur une grande diversité de territoires

découvrez la carte des implantations d’ENGIE Green



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CHAPITRE II. PRESENTATION DU PROJET



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II.1. HISTORIQUE DU PROJET

Un premier parc éolien sur la commune de Cheppes la Prairie, constitué de 5 éoliennes et 1 poste de livraison, a été autorisé en décembre 2011 et mis en service en décembre 2016, compte tenu du délai d’attente pour les travaux de raccordement électrique au poste source de La Chaussée sur Marne. Ce parc éolien a été développé, construit et est actuellement en exploitation par la société Futures Energies Investissement 3, détenue par ENGIE Green (issue de la fusion au 01/12/16 entre Futures Energies et Maïa Eolis). Les premiers contacts avec les élus pour ce premier parc éolien datent de 2003 et les premières études de 2006. Suite à la création en 2008 de la Zone de Développement Eolien de la Vallée de la Coole, de l’Europort, de la Guenelle et de la commune de Songy, l’étude d’impact a été menée 2009 pour une demande de permis de construire déposée pour 5 éoliennes en décembre 2009.

Compte tenu de l’abrogation en 2012 des zones de développement éolien, de la logique de densification des parcs éoliens environnants et de la volonté des élus locaux de poursuivre le développement éolien, un projet d’extension géographique du parc a été proposé dès la perspective de construction du parc éolien initial en 2015.

Le développement du projet éolien initial de la commune de Cheppes la Prairie s’est accompagné d’une très bonne acceptabilité locale et d’une volonté des élus (commune et communauté de communes) de poursuivre ce développement avec un projet d’extension.

Suite à l’acceptation du Parc Eolien dit des Longues Roies à Songy dans la Marne, les associés des Mâts d’Eole ont souhaité développer un projet sur la commune située juste au Nord de Songy et faire l’extension du parc éolien dit de Cheppes 1 accordé quelques années plus tôt.

Des études écologiques ont ainsi démarré en 2015.

En parallèle de cela, la société ENGIE Green ayant développé le projet de Cheppes 1 a également initié des démarches d’extension pour leur parc rentrant en construction en 2016.

C’est ainsi que les 2 sociétés, ENGIE Green et les Mâts d’Eole ont naturellement souhaité collaborer afin de mettre en commun leurs atouts respectifs de bonnes connaissances du terrain et de développement local, afin de proposer une extension cohérente et pertinente du projet éolien de Cheppes 1. Les 2 sociétés ont ainsi conclu un accord de partenariat pour le développement du projet avec l’objectif de déposer un dossier de demande d’autorisation propre à chaque société mais faisant référence à des études communes afin de considérer Cheppes 2 comme un projet unique.

II.2. COMMUNICATION ET CONCERTATION

Dès la fin des études de développement du premier parc éolien de Cheppes la Prairie, en 2009, il avait été question de prévoir une extension de ce parc, souhaité et appuyé par le conseil municipal de l’époque.

En 2014, après les nouvelles élections municipales, un projet d’extension a été proposé au nouveau conseil municipal de la commune, qui a accueilli favorablement ce projet.

En 2015, après les premières études de pré-faisabilité, une présentation plus complète du projet visé a été réalisée lors d’un conseil municipal à Cheppes la Prairie le 9 mars 2015, afin de recueillir toutes les remarques et répondre à toutes les questions du conseil.. Une délibération favorable à ce projet a été prise par le conseil municipal à cette date, ce qui a permis aux sociétés Eolis.Les Sources et les Mâts d’Eole de rencontrer les propriétaires et exploitants agricoles de la zone d’étude. Après un accueil très favorable des propriétaires fonciers, les 2 sociétés ont pu lancer les études techniques de développement du projet au second semestre 2015.

Pendant la phase d’étude, le 9 avril 2016, les deux sociétés se sont réunis avec Monsieur Michel JACQUET - président de la communauté de commune « de la Moivre à la Coole » dont fait partie la commune de Cheppes la Prairie. Elles lui ont présenté le projet ainsi que ses enjeux pour recueillir son avis et ses recommandations sur le projet.

De nombreux échanges avec les élus de Cheppes-la-Prairie, l’association foncière de Cheppes-la-Prairie, ainsi qu’avec les riverains, par l’intermédiaire des agriculteurs concernés par le projet, ont eu lieu pendant toute la phase d’étude.

En 2017, un évènement marquant a eu lieu le 17 mai grâce à l’inauguration du premier parc éolien de Cheppes la Prairie, en présence de toutes les parties prenantes du premier parc mais également du projet de Cheppes 2, en cours de développement à cette date : président de région, conseil régional, conseil départemental, communauté de communes, communes, propriétaires / exploitants et riverains des communes voisines, invités lors de la journée porte ouverte durant l’inauguration. En amont de l’évènement, un atelier pédagogique sur l’éolien et les métiers associés a eu lieu avec les élèves de primaire de l’école de Mairy s/Marne regroupant les enfants de la commune de Cheppes la Prairie, conviés également à la journée porte ouverte du 17 mai pour découvrir l’intérieur d’une éolienne.

Le 26 avril 2017, les 2 sociétés ont présenté l’état d’avancement des études du projet Cheppes 2 aux inspecteurs ICPE de l’unité territoriale de Reims de la DREAL Grand Est. Les remarques échangées ont ainsi servies à poursuivre et compléter les études en cours.

Durant l’été 2017, l’ensemble des propriétaires et exploitants concernés par un projet d’éolienne ont été sollicités pour convenir de l’orientation des voies d’accès, des plateformes de fondation et de grutage, des survols des pales et passages de câbles, en fonction des contraintes du projet mais également pour tenir compte des contraintes agricoles.

Le 21 septembre 2017, l’ensemble des propriétaires et des exploitants de la zone d’étude, ainsi que les élus de la commune et de la communauté de communes, ont été conviés par courrier à une réunion de présentation du projet en phase de finalisation des études, en la mairie de Cheppes la Prairie. Les deux sociétés ont pu ainsi présenter une synthèse des résultats des études et les implantations envisagées pour le projet Cheppes 2.


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Enfin, une permanence publique a été organisée le samedi 7 octobre 2017 à la mairie de Cheppes la Prairie. Des invitations ont été distribuées dans toutes les boîtes aux lettres des habitants de Cheppes la Prairie. Des affiches ont également été installées dans les communes de Togny aux Bœufs, Vitry la Ville, Saint-Martin aux Champs, Songy, Faux Vésigneul, Fontaine et Coupetz, pour convier tous les habitants des communes situées dans un périmètre relativement proche du projet (4-5 km autour du projet).

Une série de cartes pédagogiques expliquant le déroulement et les résultats des études réalisées sur le site, ainsi que les résultats des photos-montages ont été exposés. Trois personnes représentant les sociétés Eolis. Les Sources et Les Mâts d’Eole étaient présentes afin de répondre aux différents questions des riverains

II.3. DESCRIPTIF ET EMPLACEMENT DU PROJET

II.3.1. PRESENTATION DU PROJET

Le projet présenté ici se compose au total de 12 aérogénérateurs et 2 postes de livraison implantés sur la commune de Cheppes-la-Prairie (cf. Carte 3), dont respectivement :

o 6 éoliennes (E5, E7, E9, E10, E11 et E12) et 1 poste de livraison (PDL 2) portés par la société EOLIS. LES SOURCES,

o 6 éoliennes (E1, E2, E3, E4, E6 et E8) et 1 poste de livraison (PDL 1) portés par la société LES MATS D’EOLE.

II.3.2. DESCRIPTION ET LOCALISATION DU PROJET

Les contours de la zone d’implantation potentielle ont été définis par les porteurs du projet afin de respecter un éloignement de :

o 1 km par rapport au parc éolien de Vitry-la-Ville (Quatre Communes, Voir Romaine, Guenelle I et II),

o 3 km par rapport au château de Vitry-la-Ville,

o 600 m par rapport au parc éolien de Cheppes 1.

Le projet est localisé en région Grand Est, dans le département de la Marne (51) sur la commune de Cheppes-la-Prairie (Tableau 2). Il se trouve à l’écart de toute habitation (plus de 2 050 m des éoliennes au minimum au niveau de Faux-Vésigneul, Vésigneul-sur-Coole) sur des parcelles dédiées à l’exploitation agricole (cf. Carte 1). L’altitude moyenne du site d’implantation oscille entre 120 et 170 m.

Région Grand Est

Département Marne (51)

Commune Cheppes-la-Prairie

Tableau 2 : Localisation générale du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon)



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Carte 1 : Photo aérienne au niveau du site d’implantation (Source : Géoportail)

Ce projet de 13.2 MW de puissance installée maximale au total sera constitué de 6 éoliennes de 2.2 MW de puissance unitaire maximale. La présente demande d’Autorisation Environnementale porte sur ces 6 éoliennes (E5, E7, E9, E10, E11 et E12) qui font partie d’un parc en comprenant au total 12.

Les dimensions maximales retenues seront les suivantes pour le gabarit final : 150 m de hauteur totale ; 95 m de hauteur de mât ; 110 m de diamètre de rotor (cf. Tableau 3).

Gabarit envisagé Puissance

unitaire (MW) Hauteur du mât

(m) Diamètre du

rotor (m) Hauteur totale

(m)

Théorique maximum

2.2 95 110 150

Tableau 3 : Dimensions maximales des éoliennes du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Le poste de livraison sera recouvert d’un habillage de couleur verte et aura une longueur totale de 10.26 m et une largeur totale de 2.48 m, soit une emprise totale au sol d’environ 25.44 m² (cf. Figure 3). Il sera ainsi identique au parc de Cheppes 1.

Figure 3 : Modélisation du poste de livraison (Source : BE Jacquel et Chatillon)


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Notons qu’aucun poste de transformation ne sera visible dans ce parc puisqu’ils seront positionnés à l’intérieur des aérogénérateurs.

Le poste-source est désigné par le gestionnaire du réseau (cf. pré-étude ENEDIS jointe au dossier de Demande d’Autorisation Environnementale). Dans le cas présent, le poste-source privilégié pour le raccordement électrique (poste 225/20 kV) se situerait au niveau du poste suivant (s’agissant du même poste que pour le parc initial de Cheppes, les câbles seront donc passés au même endroit) :

o « Le Poteau » à La Chaussée-sur-Marne.

Carte 2 : Hypothèses pour le raccordement au poste-source (Source : BE Jacquel et Chatillon)

L’implantation de ces 6 aérogénérateurs devrait finalement permettre une production électrique maximale annuelle d’environ 40 920 MWh/an.



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Carte 3 : Carte d’implantation du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon)


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Figure 4 : Etat initial de l’environnement avant insertion du projet en vue proche depuis la RD79 entre Fontaine et Vitry-la-Ville (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Figure 5 : Insertion du projet dans son environnement en vue proche depuis la RD79 entre Fontaine et Vitry-la-Ville (Source : BE Jacquel et Chatillon)



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Figure 6 : Etat initial de l’environnement avant insertion du projet en vue éloignée depuis la RD79 au lieu-dit La Loge aux Loups (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Figure 7 : Insertion du projet dans son environnement en vue éloignée depuis la RD79 au lieu-dit La Loge aux Loups (Source : BE Jacquel et Chatillon)


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II.3.3. CONFORMITE DU PROJET AVEC LES DOCUMENTS D’URBANISME

La commune de Cheppes-la-Prairie bénéficie d’un Plan d’Occupation des Sols. Les éoliennes concernées par ce projet seront situées en zone NC « Non Constructible » ayant pour objet de protéger les terrains de l’urbanisation, et autorisant « les constructions, ouvrages et installations à condition d’être nécessaires à l’exploitation, la production et à la vente des énergies renouvelables ». Le projet est donc compatible avec le document d’urbanisme en vigueur.

A noter que, conformément aux prescriptions du Grenelle 2 (loi portant engagement national pour l’environnement), et à l’Arrêté du 26 août 2011 concernant la législation des ICPE, ce parc éolien respecte au minimum une distance de recul de 500 m aux zones destinées à l’habitation.

Notons qu’aucun défrichement n’est sollicité pour implanter les éoliennes dans le cadre de ce projet ; aucune notice de défrichement n’est donc déposée dans le présent dossier de demande d’Autorisation Environnementale. De même, aucune demande de dérogation à la destruction d’espèces protégées n’est ici nécessaire.

II.3.4. MAITRISE FONCIERE

La société EOLIS. LES SOURCES a signé des accords fonciers avec l’ensemble des propriétaires des parcelles concernées par l’implantation d’une éolienne ou par le survol de celle-ci, ainsi que pour les chemins d’accès et le passage des câbles (joints au dossier de Demande d’Autorisation Environnementale).

II.3.5. GARANTIES FINANCIERES

Consécutivement à la Loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, l’Arrêté du 26 août 2011 relatif à la remise en état et à la constitution des garanties financières pour les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, ainsi que le Décret n°2012-633 du 03 mai 2012 (mis en application par les arrêtés du 31 mai 2012 fixant la liste des installations classées soumises à l'obligation de constitution de garanties financières et relatif aux modalités de détermination et d'actualisation du montant des garanties financières pour la mise en sécurité des installations classées et des garanties additionnelles en cas de mise en œuvre de mesures de gestion de la pollution des sols et des eaux souterraines), déterminent les modalités suivantes pour le démantèlement du parc éolien terrestre et la réhabilitation du site. Enfin, l’Arrêté du 06 novembre 2014 modifiant l’Arrêté du 26 août 2011 précise qu’outre les aérogénérateurs, le démantèlement porte également sur les « postes de livraison ainsi que les câbles dans un rayon de 10 m autour des aérogénérateurs et des postes de livraison ».

« La mise en service d’une installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent soumise à autorisation au titre de l’article L. 512-1 est subordonnée à la constitution de garanties financières visant à couvrir, en cas de défaillance de l’exploitant lors de la remise en état du site, les opérations prévues à l’article R. 553-6. Le montant des garanties financières exigées ainsi que les modalités d’actualisation de ce montant sont fixés par l’arrêté d’autorisation de l’installation. »

« Les opérations de démantèlement et de remise en état des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent prévues à l’article R. 553-6 du Code de l’Environnement comprennent :

o Le démantèlement des installations de production, y compris le système de raccordement au réseau,

o L’excavation des fondations et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité de l’installation :

sur une profondeur minimale de 30 cm lorsque les terrains ne sont pas utilisés pour un usage agricole au titre du document d’urbanisme opposable et que la présence de roche massive ne permet pas une excavation plus importante,

sur une profondeur minimale de 2 m dans les terrains à usage forestier au titre du document d’urbanisme opposable,

sur une profondeur minimale de 1 m dans les autres cas.

o La remise en état des terrains qui consiste en le décaissement des aires de grutage et des chemins d’accès […],

o La valorisation ou l’élimination des déchets de démolition ou de démantèlement dans les filières dûment autorisées à cet effet. »

« Le montant des garanties financières mentionnées aux articles R. 553-1 à R. 553-4 du Code de l’Environnement est déterminé par application de la formule mentionnée en Figure 8.

L’exploitant réactualise chaque année le montant de la garantie financière, par application de cette formule.

L’Arrêté préfectoral d’autorisation fixe le montant initial de la garantie financière et précise l’indice utilisé pour calculer le montant de cette garantie. »



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Un montant forfaitaire de 50 000 € indexé est défini par aérogénérateur et le nombre d’aérogénérateurs est pris en compte dans les modalités de calculs.

Conformément au Code de l’Environnement, les modalités de constitution de ces garanties sont définies suivant l’engagement écrit de la compagnie d’assurance du demandeur. Ces garanties sont réalisées soit au nom de la société mère, soit de ses sociétés de projet.

Figure 8 : Calcul du montant initial de la garantie financière et formule d’actualisation des coûts (Source : MEDDTL, Arrêté du 26 août 2011)

La société EOLIS. LES SOURCES s'engage à respecter les engagements formulés dans le dossier et à constituer une garantie financière pour les 6 éoliennes conformément au Décret n°2011-985 du 23 aout 2011 et à l’Arrêté du 06 novembre 2014 modifiant l’Arrêté du 26 août 2011. Cette garantie sera constituée dans les délais réglementaires. Un montant forfaitaire global de 300 000 € sera donc provisionné pour le démantèlement des 6 éoliennes de ce parc.


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CHAPITRE III. RESUME DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT



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III.1. ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

Carte 4 : Situation administrative (Source : BE Jacquel et Chatillon)

III.1.1. MILIEU PHYSIQUE

Le secteur d’étude se trouve au niveau de l’entité de la Champagne Crayeuse, entre la Champagne Centrale au Nord et la Côte de Champagne au Sud-est, entre la vallée de la Marne à l’Est et celle de la Coole à l’Ouest. Il s’agit d’un paysage à la topographie molle, constituée de collines peu élevées séparées de vallons secs ou occupés par des cours d’eau intermittents. Le site se trouve donc dans un contexte de territoire au relief modérément marqué.

L’hydrographie est composée du bassin versant de la Seine et de ses affluents, et plus précisément ici au bassin versant de la Marne. La Marne et la Coole au niveau de la zone d’étude sont actuellement en état écologique moyen mais en bon état chimique.

Carte 5 : Hydrographie de l’aire d’étude (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Les formations géologiques identifiées appartiennent au Crétacé Supérieur (Craie du Turonien et du Coniacien), recouvert par des alluvions en fond de vallée. Les sols sur substrat calcaire sont superficiels et, par définition, très riches en calcium. Ces sols ont d’excellentes réserves hydriques ; en période sèche l’eau de la porosité peut subir une ascension capillaire sous l’influence de la demande du couvert végétal.

La craie constitue le réservoir aquifère principal de la région Champagne-Ardenne, qui s’étend de la vallée de l’Aisne au Nord à celle de l’Aube au Sud. Il contient une nappe libre majoritairement alimentée par les pluies efficaces et intensément exploitée pour l’alimentation en eau potable, l’industrie et l’irrigation. L’épaisseur de la formation crayeuse approche les 300 m à l’Ouest de la région, mais le réservoir efficace correspond à une épaisseur moyenne, sous le niveau du sol, beaucoup plus faible, de 30 m sous les plateaux à 40 m sous les vallées à cours d’eau pérenne. Elle est également très vulnérable aux pollutions, notamment aux nitrates et aux pesticides, à cause de son caractère « libre ».

Le secteur est très peu exposé à l’activité sismique (niveau 1 « très faible » sur 5) ; aucun séisme n’a d’ailleurs pu être enregistré ou même ressenti sur la commune de Cheppes-la-Prairie. Concernant les autres risques naturels, le site du projet est peu exposé aux mouvements de terrain, kérauniques ou d’incendies. L’aléa retrait Ŕ gonflement des argiles est estimé a priori nul à faible, ce qui ne présente donc pas ici de risque pour les nouveaux aménagements. La commune d’implantation est répertoriée à risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d’eau et à risque de rupture de barrage et fait l’objet d’un Plan de Prévention des Risques Inondation de la Marne par une crue à débordement lent de cours d’eau, prescrit le 27/01/2001.


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Cependant, la zone d’implantation potentielle ne se trouvant pas sur les points les plus bas du relief ou dans les vallées ne se trouvera pas exposée à ce risque inondation.

La zone d’étude se trouve dans une région au climat de type océanique et continental caractérisé par des saisons prononcées où les amplitudes thermiques saisonnières sont relativement marquées. En ce qui concerne les tempêtes, les données régionales moyennes indiquent 1 jour par an avec vent maximal dépassant les 100 km/h. L’orientation principale des vents dominants est de secteur Sud-ouest, avec une vitesse moyenne des vents mesurée de 6,25 m/s à hauteur de 99 m.

III.1.2. MILIEU NATUREL (AIRELE)

La zone d’implantation potentielle du projet est située dans un secteur à vocation agricole. Les enjeux floristiques se concentrent uniquement au niveau des boisements et de leurs lisières. Ce sont en effet les seuls habitats relativement diversifiés au sein du secteur d’étude et qui abritent quelques espèces ayant un statut de patrimonialité notable, ils sont donc caractérisés par un enjeu faible. La plantation abritant l’Orobanche de la Picride au niveau du lieu-dit « le Fond des Salières » peut toutefois être classée en enjeu modéré.

Au total, 20 zones d’inventaires sont recensées dans un rayon 20 km : 14 ZNIEFF de type I et 6 ZNIEFF de type II. Parmi celles-ci seules 5 ZNIEFF de type I et 1 ZNIEFF de type II recoupent le périmètre intermédiaire de l’étude écologique (6 km), dont la plus proche est la ZNIEFF de type II « Vallée de la Marne de Vitry-le-François à Epernay » à 3,3 km. On notera également la présence d’un APPB et d’un site Ramsar dans ce même rayon de 20 km, mais aucune zone Natura 2000.

Concernant l’avifaune, le caractère fortement agricole de la zone lui confère un niveau d’enjeu globalement faible. Cependant certains secteurs présentent des enjeux plus élevés, en fonction des espèces qui les fréquentent et de leur usage par les oiseaux. L’utilisation du secteur d’étude par certains nicheurs patrimoniaux (Œdicnème criard, Faucon crécerelle, passereaux) lui confère un intérêt certain sur les secteurs fréquentés, notamment les boisements et la haie regroupant de nombreux nicheurs patrimoniaux (dont le Faucon crécerelle). Les Busards cendrés et Saint-Martin sont présents mais la nidification n’a pas été prouvée. Pour ce qui est de la migration, plusieurs espèces patrimoniales et/ou sensibles ont été observées sur le site comme les rapaces (Milan noir et royal, Faucon pèlerin, les Busards cendré, des roseaux et Saint-Martin, la Bondrée apivore…). La Grue cendrée a également été observée ainsi que la Grande aigrette, le Vanneau huppé, le Pluvier doré ou encore la Mouette rieuse. Parmi les passereaux, il faut noter la présence en effectif important des Hirondelles rustiques et de fenêtre.

Le passage est principalement centré sur deux secteurs, le Nord entre les boisements des lieux-dits « les Longues Roies » et « la Naue le Blanc » et le secteur Sud entre la haie aux lieudits « la Pelle à Four » et « le Champ Blanc » et le boisement « le Mont de Fourche ».

La plaine agricole, moins riche en diversité, est néanmoins occupée par les oiseaux en haltes migratoires. Enfin, l’hivernage sur le site ne concerne pas une diversité importante d’espèce, la plupart sont de plus communes en hiver dans la région. Seulement 3 espèces patrimoniales sont présentes, le Busard Saint-Martin et le Pluvier doré qui sont des hivernants communs et le Hibou des marais qui lui est plus rare. Les effectifs rencontrés restent cependant faibles.

Concernant les chiroptères, le même constat peut être fait. Les secteurs boisés et de haie constituent les zones de chasse et de déplacements qui concentrent le plus d’activités et donc d’enjeux, notamment du fait de leur rareté sur le site. Au total, 10 espèces ont été recensées : la Pipistrelle commune, la Pipistrelle de Kuhl, la Pipistrelle de Nathusius, La Barbastelle d’Europe, la Sérotine commune, le Murin de Bechstein, le Murin de Natterer, le Murin à moustaches, le Murin d’Alcathoe et le Grand murin.

La diversité constatée pour les autres espèces (insectes, mammifères terrestres, batraciens et reptiles) et les insectes est relativement faible et les enjeux qui en découlent sont très faibles à faibles.

Carte 6 : Synthèse des enjeux écologiques (Source : Airele)

III.1.3. MILIEU HUMAIN

La zone entourant le site est rurale, la commune concernée de Cheppes-la-Prairie est de taille particulièrement modeste (174 habitants), et témoigne d’une démographie relativement peu dynamique, comme le montre la très faible proportion des ménages présents depuis moins de deux ans et la tendance à la baisse de la population depuis 2008.

L’activité économique repose essentiellement sur l’agriculture, qui domine largement la région. Il s’agit principalement d’un système de grandes cultures intensives et mécanisées, qui font largement appel aux engrais minéraux et aux produits phytosanitaires. Les surfaces agricoles utiles sont donc quasi-exclusivement employées comme terres labourables dans ce secteur rural. Notons que le nombre d’exploitations à tendance à diminuer significativement sur la commune de Cheppes-la-Prairie, environ 40 % des exploitations ont ainsi disparu entre 1988 et 2010, résultat de la hausse de la taille des exploitations suite aux remembrements. L’affectation du sol est au final compatible avec le projet.



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Il n’existe aucune installation classée Seveso à proximité du projet. L’aire d’étude comprend néanmoins plusieurs ICPE Non Seveso dont la plus proche se trouve à environ 500 m de la zone d’implantation potentielle, il s’agit de la société FUTURE ENERGIES INVESTISSEMENT 3, correspondant au parc initial de Cheppes-la-Prairie aujourd’hui exploité par ENGIE Green. La plupart des installations classées correspondent d’ailleurs à des parcs éoliens terrestres, mais aussi à du stockage de déchets ou à des exploitations de carrières. Notons que la commune de Cheppes-la-Prairie est concernée par un risque de rupture de barrage, néanmoins la zone du projet étant située sur le plateau, en retrait de la vallée de la Marne, celle-ci ne présente pas de sensibilité particulière à ce type de risque. On notera aussi que la commune est répertoriée à risque vis-à-vis du transport de marchandises dangereuses.

Les activités de services sont peu représentées sur la commune de Cheppes-la-Prairie, qui dispose tout de même d’une assistante maternelle, d’un garage, d’une entreprise de travaux et de quelques commerces. Par conséquent, l’accès à une gamme de services diversifiée nécessite obligatoirement un déplacement de quelques kilomètres de la population de la commune d’implantation vers les communes voisines voire vers les villes de plus grande importance comme Vitry-le-François et Châlons-en-Champagne. Si la région présente un attrait touristique, celui-ci ne se fait que modérément sentir sur la commune du projet. On trouve néanmoins à proximité la route du Champagne qui constitue une attraction touristique basée en partie sur la qualité des paysages des coteaux. Les deux villes de Châlons-en-Champagne et de Vitry-le-François constituent deux pôles du tourisme culturel du secteur d’étude. A noter que le patrimoine de ces villes n’est pas en confrontation directe avec les éoliennes projetées.

Les servitudes liées au site où sont envisagées les éoliennes concernent notamment les distances à respecter vis-à-vis des habitations, des faisceaux hertziens et des zones archéologiques. La zone d’implantation potentielle n’est en revanche concernée par aucun périmètre de protection de captage AEP. En termes de circulation aéronautique, si jusqu’ici la DGAC et l’Armée de l’Air n’ont émis aucun avis concernant le projet, celles-ci seront néanmoins consultées dans le cadre de l’instruction de l’Autorisation Environnementale. D’autre part, le site se trouve hors zones réglementées par rapport au radar météorologique le plus proche, ainsi qu’à plus de 500 m de toute habitation.

Carte 7 : Servitudes recensées autour du site d’implantation potentielle (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Enfin, les niveaux acoustiques autour du site, de jour et de nuit, sur les 7 points retenus (pour les 7 communes voisines des vallées de la Coole et de la Marne) pour la campagne de mesure font état d’ambiances calmes à modérées.

III.1.4. ENVIRONNEMENT PAYSAGER ET ELEMENTS DU PATRIMOINE

HISTORIQUE

Le projet s’insère dans un paysage de Champagne Crayeuse où la composante éolienne est déjà très présente. En effet, les grandes cultures du plateau, par leur dimension et leur rareté d’éléments de comparaison (silo, château d’eau, boisement ou encore ligne à haute tension), favorisent l’intégration paysagère des aérogénérateurs. L’élément éolien fait ainsi partie intégrante du paysage moderne de cette portion de territoire de la Marne : il ponctue les larges perspectives depuis les axes de découverte et apporte de la dynamique sur ces vastes étendues agricoles. Un des enjeux majeur est donc d’insérer le futur parc au sein des autres parcs éoliens existants et autorisés, notamment en continuité avec celui de Cheppes-la-Prairie et de veiller à ne pas atteindre un niveau de saturation ou de ne pas favoriser un effet d’encerclement plus important pour les villages.


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Carte 8 : Unités paysagères du territoire d’étude (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Les principaux enjeux vis-à-vis des caractéristiques paysagères du site s’articulent autour de l’évaluation des points suivants :

o L’adéquation de la géométrie du parc avec son environnement proche (D79, parc existant, grands parcellaires) ;

o La prégnance du parc sur les habitations les plus proches dans la vallée de la Coole (Faux, Vésigneul, Fontaine…) et dans la vallée de la Marne (Cheppes-la-Prairie, Pogny, Vitry-la-Ville…) ;

o Les intervisibilités possibles les paysages plus sensibles des vallées;

o Les covisibilités possibles le patrimoine protégé avec notamment l’église de Faux et le château de Vitry-la-Ville ;

o Les perceptions de la modification à partir des axes routiers dont la D79, la 81, la D4 et la D2. Avec les objectifs actuels du développement éolien régional, les enjeux paysagers locaux sont à relativiser par rapport aux enjeux paysagers à l’échelle d’une région. Ainsi, en respectant les grands principes paysagers du développement de l’éolien, ces terrains pourraient supporter l’accueil des éoliennes du projet, dans la limite d'un projet à l'échelle du paysage de proximité.



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III.2. PARTIS ENVISAGES ET RAISONS DU CHOIX DU PROJET

Le Tableau 4 récapitule les principaux avantages et inconvénients des différents scénarios d’implantation envisagés.

Critères d’analyse Variante 1 (15 éoliennes) Variante 2 (13 éoliennes) Variante 3 (12 éoliennes)

Configuration

Critères techniques

Contraintes et servitudes

Contraintes et servitudes recensées respectées

Facilité d’accès - Répartition des éoliennes afin qu’elles soient autant que possible situées en bordure des chemins agricoles existants

- Répartition des éoliennes afin qu’elles soient autant que possible situées en bordure des chemins agricoles existants

- Réduction du nombre d’éoliennes (2), minimisant le nombre de chemins d’accès à créer

- Répartition des éoliennes afin qu’elles soient autant que possible situées en bordure des chemins agricoles existants

- Réduction du nombre d’éoliennes (1 par rapport à la seconde variante), minimisant le nombre de chemins d’accès à créer

Raccordement au réseau électrique

Raccordement envisagé aux postes électriques de La Chaussée (Poteau)

Foncier Terrains totalement disponibles

Production d’énergie

- 33 MW installés - 28,6 MW maximum installés - 26,4 MW installés maximum

Critères écologiques

Flore et habitats Implantation des éoliennes au sein de parcelles agricoles en culture, préservation intégrale des habitats naturels et semi-naturels

Avifaune nicheuse (chantier)

Destruction possible d’individus, d’œufs ou d’oisillons en cas de réalisation en période de nidification

Sous occupation des abords du chantier, abandon possible de couvée

Avifaune nicheuse

(exploitation)

- Emprise relativement importante et impact cumulé avec le projet de Cheppes 1 non significatif car peu d’espèces sensibles durant la période

- Encadrement du bois au niveau du lieu-dit « le Fond des Salières »

- Perte de territoire plus importante

- Eloignement de 200 mètres des haies et des boisements

- Emprise moindre et impact cumulé avec le projet de Cheppes 1 non significatif car peu d’espèces sensibles durant la période

- Perte de territoire moins importante


- Emprise moindre et impact cumulé avec le projet de Cheppes 1 non significatif car peu d’espèces sensibles durant la période

- Perte de territoire moindre avec espaces de respiration plus importants


Avifaune - Perte de zone de repos ou de recherche alimentaire (notamment pour le Vanneau huppé)

Perte de zone de repos ou de recherche alimentaire


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Critères d’analyse Variante 1 (15 éoliennes) Variante 2 (13 éoliennes) Variante 3 (12 éoliennes)

hivernante

Critères écologiques

Avifaune migratrice

Perturbation des déplacements locaux et migratoires

Aucune éolienne dans le couloir de migration du SRE

- Perturbation des déplacements locaux et migratoires

- Globalement moins d’éoliennes par rapport aux autres variantes et moins de proximité avec le couloir de migration du SRE

- Aucune éolienne dans le couloir de migration du SRE

Chiroptérofaune

Risque de mortalité (collision ou barotraumatisme)

Pas de destruction d’habitat de chasse ni de reproduction

Eloignement de 200 mètres des haies et des boisements

Autre faune Pas d’espèce à forte valeur patrimoniale ou réglementaire, pas d’espèces potentiellement sensibles au projet

Critères paysagers

Lisibilité et organisation

- Linéaire multiple, lisibilité des interdistances régulières mais pas nécessairement des lignes

- Superpositions des éoliennes

- Linéaire multiple et perceptible dans plusieurs orientations, interdistances régulières, de nombreuses superpositions des éoliennes

- Linéaire multiple dans plusieurs orientations, interdistances bien régulières

Suivi des lignes paysagères proposées

- Très bon suivi des lignes pour les radiales à partir du château avec une radiales supplémentaire

- Suivi de 5 radiales au parc existant

- Très bon suivi des lignes pour les radiales à partir du château avec une radiales supplémentaire


- Suivi légèrement moins précis des lignes pour les radiales à partir du château


Prégnance de l’ensemble

- Densité importante, prégnance renforcé au Sud-ouest - Densité moyenne et plus faible prégnance - Moindre densité et plus faible prégnance

Impact depuis l’axe de la RD79

- De plus nombreuses éoliennes sont situées dans la longueur de l’axe routier

- La densité est plus importante

- Éoliennes situées dans la longueur de l’axe et bonne perception du schéma d’implantation

- Plus de recul vis-à-vis de l’axe routier

- Bonne perception du schéma d’implantation

Vues à partir des premières

habitations les plus proches

- Lectures des lignes compliquées par leur multiplicité et les filtres visuels - Lorsque visibles, les éoliennes peuvent être perçues dans la continuité de l’existant

- Avoir moins de machine permet au schéma d’être un peu plus clair dans la lecture des lignes

Visibilité à partir du château de Vitry-la-Ville

Bonne lecture du schéma d’implantation mais densité importante - Plus faible densité avec une organisation moins lisible

Critères socio-économiques

Concurrence avec les usages actuels

et futurs

Compatibilité des usages du site avec l’éolien

Retombées économiques

locales

Retombées économiques positives (IFER)

Appréciation globale 3 2 1

Très favorable Favorable Peu favorable Défavorable

Tableau 4 : Comparaison des variantes (Source : BE Jacquel et Chatillon)



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III.3. INCIDENCES DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

III.3.1. INCIDENCES SUR LE MILIEU PHYSIQUE

Les incidences sur le milieu physique sont essentiellement liées à l’emprise des aménagements du projet (plateformes, fondations, pistes d’accès, postes de livraison, tranchées de raccordement…), les pertes de terres agricoles sont ainsi estimées faibles dans le cas de ce projet (2,98 ha de pertes de culture à comparer aux 1 433 ha de SAU de la commune d’implantation du projet).

Les incidences des pistes d’accès du projet sur le milieu physique sont estimées de très faibles (création de poussière, érosion des sols…) à faible (imperméabilisation et tassement des sols), l’utilisation des pistes d’accès existantes ayant été privilégiée par les porteurs du projet (2 625 m de nouvelles pistes d’accès à créer, pour 4 480 m de chemins à renforcer ponctuellement si nécessaire).

Concernant la gestion des déchets et donc des pollutions qu’ils peuvent engendrer sur le milieu physique (sol et eau), ces incidences sont considérées comme globalement faibles. Dans l’éventualité où un accident surviendrait, bien que la quantité en jeu soit relativement faible, les moyens présents sur le chantier permettront de tout mettre en œuvre pour atténuer ou annuler les effets de l'accident (kits antipollution, enlèvement des matériaux souillés et mise en décharge contrôlée).

Enfin, les incidences du projet sur le climat sont considérées comme négligeables durant la phase de chantier (circulation des véhicules durant 6 à 8 mois) et positives en phase d’exploitation, le projet éolien permettant d’éviter jusqu’à l’émission annuelle d’environ 24 550 tonnes de CO2, impliquant une incidence positive induite sur la préservation du climat.

III.3.2. INCIDENCES SUR LE MILIEU NATUREL (AIRELE)

Pour ce qui est des incidences sur le milieu naturel, l’implantation retenue par le pétitionnaire compte 12 éoliennes situées en contexte agricole intensif d’enjeu faible. Au regard de la nature des habitats concernés par les emprises du projet, aucun impact significatif n’est à envisager en ce qui concerne les habitats et la flore en présence.

Concernant l’avifaune, un impact faible à non significatif est attendu de façon générale, hormis durant la phase de chantier où il conviendra de ne pas perturber la nidification des populations aviaires en programmant les travaux de terrassement des éoliennes et des nouveaux chemins d’accès pendant la période s’étalant du 1er mars au 31 juillet. La conception du parc éolien prend en compte l’ensemble des couloirs de migration et de déplacement identifiés lors de l’étude ou référencés dans les données bibliographiques qu’il soit d’importance mineure ou régionale. Ainsi, le positionnement du projet de Cheppes 2 permet de conserver un passage de plus de 2 kilomètres au Sud avec les parcs et les projets les plus proches, passage correspondant au couloir de migration recensé dans le Schéma Régional Eolien. De plus, le projet de Cheppes 2 se trouve en grande partie dans le masque existant du parc de Cheppes 1 ce qui aura pour conséquence un évitement global de ce sous ensemble d’éolienne au sein du bloc existant à plus large échelle. Pour ce qui est du Vanneau huppé, les résultats de l’état initial ont montré que lors de des périodes de migration prénuptiale et postnuptiale, le groupe important de Vanneau huppé (400 individus) a été noté au Sud du site et au-delà du périmètre des 600 m. Cette zone restera donc favorable à leur accueil, aucune implantation n’y étant prévue. De plus, ces effectifs restent faibles pour le secteur de la Champagne crayeuse, où des groupes atteignant des milliers d’individus sont souvent observés. On notera donc l’évitement de

l’implantation des éoliennes sur les zones de haltes les plus importantes. Par ailleurs, les stationnements de Vanneaux huppés sont dépendants de l’assolement. En effet, selon le type de cultures ces stationnements peuvent varier de plusieurs kilomètres d’une année sur l’autre. Enfin, les densités dans des parcelles de culture peuvent avoisiner quelques centaines d’individus par hectares. Ainsi, les surfaces de culture disponibles dans les secteurs environnants et qui sont dépourvus d’éoliennes présentent donc de grandes capacités d’accueil pour les groupes de limicoles de plaine en période de passage migratoire. L’absence d’hivernage sur le site confirme l’intérêt secondaire et non prioritaire du secteur pour l’espèce. L’impact faible est donc confirmé concernant les stationnements de Vanneaux huppés.

Parmi, les dix espèces de chiroptères recensées sur le site d’étude, la Pipistrelle commune et la Pipistrelle de Nathusius se sont avérées les plus sensibles au projet, l’activité des chauves-souris est toutefois globalement faible sur le secteur d’étude et principalement concentrée au niveau des haies et des boisements. La conception du projet a donc intégré cet élément en positionnant toutes les éoliennes à plus de 200 m des boisements et des haies afin d’éviter au maximum les risques de collisions.

Enfin, les incidences attendues sur les autres groupes faunistiques (mammifères terrestres, amphibiens, reptiles et insectes) seront non significatives, que ce soit en phase chantier ou en phase d’exploitation.

III.3.3. INCIDENCES SUR LE MILIEU HUMAIN

Les incidences sur le milieu humain (sécurité, santé, circulation et nuisances) sont globalement estimées négligeables à faible, en raison notamment de l’éloignement du projet aux habitations (plus de 2 110 m) et des différentes précautions de sécurité mises en place durant la réalisation des travaux (balisage, interdiction du chantier au public…). « L’étude de dangers » conclut ainsi sur un niveau de risque acceptable pour toutes les éoliennes du projet de Cheppes 2 et pour tous les scénarios retenus.

Les niveaux de bruit des infrasons autour de parcs éoliens sont bien inférieurs au seuil de perception de l’oreille humaine. Il n’y a aucun risque sanitaire lié aux émissions sonores de parcs éoliens.

D’autre part, concernant l’impact des ombres portées par les éoliennes de ce parc en fonctionnement sur les habitations les plus proches, la réglementation est respectée puisque puisqu’aucun bâtiment n’est à recenser à moins de 250 m des éoliennes (minimum 2 110 m) et, qu’a fortiori, tous les points de mesures sont en deçà des valeurs maximales de 30 minutes/jour et 30 heures/an.

La perturbation du trafic routier durant la période de travaux est restreinte puisque le site est bien desservi. Les travaux se dérouleront en journée, période où la population active est généralement hors de son foyer ; les nuisances sonores en seront d’autant réduites. Cependant les incidences liées au balisage lumineux du projet sont estimés faibles à modérées, les porteurs du projet veilleront cependant à synchroniser les éoliennes du parc entre elles afin de limiter cet impact.

L’étude acoustique menée par Echopsy a montré que le projet, respectera la réglementation de jour comme de nuit. Afin de confirmer le respect de la réglementation, les porteurs du projet s’engagent néanmoins à réaliser une campagne de mesures de réceptions acoustiques après mise en service du parc de Cheppes 2 et, le cas échéant, adopter un plan de fonctionnement optimisé.

Les incidences économiques du projet (emploi, retombées fiscales…) sont quant à elles considérées comme positives. Une retombée fiscale totale de 275 951 € est attendue pour le projet éolien de Cheppes 2, répartie entre la Communauté de Communes (42 %), le département (33 %), la commune (21 %) et la région (4 %).


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III.3.4. INCIDENCES VISUELLES ET PAYSAGERES

Les incidences paysagères et patrimoniales potentielles du projet éolien ont été étudiées à différentes échelles d’analyse. Par rapport à la situation actuelle, le projet engendre peu de nouvelles visibilités, les impacts paysagers et patrimoniaux seront donc limités. Les principaux impacts concernent les riverains du projet. Il ne s’agit pourtant pas des effets à partir des habitations mais des effets à partir des axes routiers de dessertes locales autour du projet comme la D79 ou les routes des vallées comme la D2 et la D4.

Photo 1 : Photomontage 16 à partir de la route D81 à l’Ouest de Songy, angle de 90° (Source : BE Jacquel et Chatillon)

Même si le projet augmente le sentiment de saturation visuelle sur ce territoire éolien, le relief, les trames arborées et bâties ou encore l’implantation des différents parcs permettent de limiter l’impact de ce nouveau projet. Néanmoins, les habitations périphériques et les entrées et les sorties de villages présentent des sensibilités. Le seul monument historique qui subira des impacts pouvant être qualifié de moyen est situé à Vitry-la-Ville. Il s’agit du château qui a une ouverture en direction du projet qui se situe à 3,7 km de l’édifice. Les églises les plus proches ne sont pas concernées par des intervisibilités marquantes avec le projet. Plus loin, le projet s’insère toujours dans les trames de l’éolien existant et ne peut donc pas modifier le bassin visuel d’un monument. La vallée de la Marne est peu impactée par le projet. En effet, cette unité paysagère est soit refermée sur elle-même soit très ouverte sur les paysages éoliens qui occupent le plateau en rive droite et en rive gauche. Les unités paysagères de la Champagne Humide et du Perthois, au Sud de la côte de Champagne, ne sont pas impactées par le projet. Ce projet est en rapport cohérent avec le paysage dans lequel il s’insère. Les impacts sont répartis sur l’ensemble des enjeux paysagers. L’étude de ces impacts a permis de mettre en évidence la bonne adéquation de l’orientation du projet par rapport au paysage. Une bonne cohérence avec les projets voisins a également été constatée. Aucun impact n’est jugé suffisamment prononcé pour induire une mutation paysagère négative.

Les Zones d’Influence Visuelle (ZIV) du projet se concentrent quant à elles essentiellement au sein du périmètre rapproché et se prolongent sur l’aire d’étude éloigné. Au sein de la Champagne Crayeuse, au relief collinaire doux, les ZIV sont très étendues avec peu de boisements pour les limiter. Au Sud, le relief et les boisements du Camp de Mailly limitent la continuité des ZIV. Aussi, l’approche du projet avec une vue continue sur les éoliennes du projet se fait essentiellement par l’Est ou par l’Ouest du projet éolien.

La vallée de la Marne se situe dans la ZIV principale alors que les plus petites vallées comme celles de la Coole ou de la Soude montrent que les espaces hors ZIV sont présents autour des villages de ces vallées. On précisera également que le projet n’apportera pas de visibilités théoriques supplémentaires par rapport aux parcs existants, accordés ou en instruction.

Carte 9 : Zones d’Influence Visuelle (ZIV) du projet (Source : BE Jacquel et Chatillon)



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III.4. MESURES DE PRESERVATION ET VOLONTAIRES

III.4.1. MESURES RELATIVES AU MILIEU PHYSIQUE

Le chantier sera respectueux de l’environnement naturel et humain. Ainsi, le matériel nécessaire pour parer à toutes pollutions accidentelles sera mis à disposition durant toute la phase de travaux. Ces activités soulevant des poussières lorsque le sol est sec, ce dernier pourra être arrosé afin de réduire l’envol de ces poussières. Une fois ces installations terminées, les aires de chantier et les chemins d’accès seront restaurés dans leur état initial.

Enfin, des systèmes de récupération et de décantation des eaux devront être prévus pour éviter tous risques de contamination du sol et du sous-sol. La collecte et le tri des déchets, selon qu’ils sont des déchets dits courants, inertes ou spéciaux, seront effectués durant la période des travaux. Une fois ces derniers achevés, le pétitionnaire s’engage à maintenir le site propre durant la période de fonctionnement du parc.

III.4.2. MESURES RELATIVES AU MILIEU NATUREL (AIRELE)

A partir de l’analyse des sensibilités écologiques de la zone du projet établie dans l’étude de l’état initial du secteur d’implantation, toute une série de mesures d’évitement a été prise en compte pour aboutir à la variante finale d’implantation. L’implantation des éoliennes a été évitée sur des zones reconnues comme :

o Les axes privilégiés de déplacements locaux d’oiseaux,

o Les axes de migration les plus importants,

o Des sites de nidification importants pour des oiseaux rares et menacés, par conséquent sensibles à la perturbation de leur environnement,

o Des sites de stationnement importants au niveau international pour les oiseaux hivernants ou migrateurs sensibles (rapaces, pluviers et vanneaux…).

Une attention particulière a également été portée pour maintenir une distance importante avec les parcs existants et un minimum de 200 mètres par rapport aux haies et aux lisières a été conservé. En marge de ces mesures inhérentes à la conception du projet, d’autres mesures ont été mises en place afin de réduire ou d’accompagner les incidences du projet retenu de Cheppes 2 :

o Afin de ne pas perturber la nidification des populations aviaires, le terrassement des plateformes des éoliennes et des nouveaux chemins d’accès ne devront pas débuter pendant la période s’étalant du 1er mars au 31 juillet (période de nidification).

o L’emprise du chantier sera réduite au strict nécessaire afin d’éviter au maximum les perturbations/destructions des milieux environnants.

o Dans le cadre d’une démarche environnementale volontaire, environ 800 m linéaires de haies seront plantées de part et d’autre de la haie existante au niveau du lieu-dit « le Champ Blanc » en limite Sud du secteur d’étude. Elle permettra de prolonger cette dernière en direction de la vallée de la Coole à l’Ouest et vers un bosquet isolé à l’Est. Ce prolongement permettra également de renforcer le rôle de corridor biologique joué par la haie existante celle-ci étant un élément essentiel dans le fonctionnement écologique actuel du secteur d’étude.

o Afin d’éviter toute mortalité liée à l’intrusion de chauves-souris au sein des nacelles des éoliennes, ces dernières seront isolées à l’aide de dispositifs adaptés.

o Selon le protocole de suivi environnemental des parcs éoliens terrestres validés par la Direction Générale de la Prévention des Risques et le Fédération Energie Eolienne en novembre 2015, devront être mis en place un suivi de l’activité des chiroptères et de l’avifaune et un suivi de mortalité Ce suivi sera notamment renforcé sur 2 années consécutives afin de bénéficier d’une meilleure visibilité sur les variations interannuelles.

III.4.3. MESURES RELATIVES AU MILIEU HUMAIN

En ce qui concerne les émergences acoustiques des éoliennes, les résultats obtenus, sans restriction de fonctionnement des machines mais avec serrations, ne présentent aucun risque de non-respect des impératifs fixés par l’arrêté du 26 aout 2011, à la fois en période diurne et en période nocturne pour les vents de secteurs Sud-ouest et Nord-est. Pour réguler les risques liés à la mise en service de ce parc, Echopsy conseille également à l’exploitant de faire un démarrage progressif des éoliennes sur le premier mois d’exploitation, afin que la population locale ait le temps de s’habituer à ce changement.

Par ailleurs, dans l’éventualité où une perturbation de la réception télévisée ou radioélectrique serait constatée par les riverains, les porteurs du projet auront l’obligation de restituer les signaux perturbés dans leur qualité équivalente à la situation initiale.

Enfin, les flashs de l’ensemble des éoliennes seront également synchronisés, entre elles (conformément à la législation en vigueur) et avec le parc éoliens de Cheppes 1, pour éviter un effet désordonné.

III.4.4. MESURES RELATIVES AU PAYSAGE

Ces éléments de grande taille ne peuvent être dissimulés, et ce n’est d’ailleurs pas l’objectif. C’est pourquoi il n’y aura pas d’insertion végétale aux pieds des éoliennes. Par ailleurs, les éoliennes seront intégralement recouvertes d’une peinture blanche, pour faciliter leur insertion paysagère d’une part, mais également pour répondre aux recommandations en termes de circulation aéronautique d’autre part. Les postes électriques de transformation seront, quant à eux, intégrés aux aérogénérateurs. De cette manière, il n’y aura pas de surcharge supplémentaire du paysage liée à la multiplication de petites structures annexes. Les chemins d’accès, au même titre que les plateformes, bénéficieront d’un entretien paysager annuel.

Le raccordement au réseau se fera au moyen de câbles entièrement enterrés afin d’éviter toute incidence paysagère, selon un tracé suivant le plus souvent les voies d’accès. En ce qui concerne les postes de livraison créés pour ce projet une forme simple assurera une bonne intégration des postes. Cette simplicité structurelle sera complétée par un habillage élémentaire de couleur verte identique à celui du parc éolien de Cheppes 1, afin de s’accorder avec les cultures agricoles environnantes.

Enfin, le maître d’ouvrage a choisi de mettre en place une bourse aux arbres en tant que mesure paysagère. Cette mesure de réduction peut être proposée aux habitants des communes de Songy, Saint-Martin-aux-Champs, Vitry-la-Ville et Cheppes-la-Prairie. Par ailleurs, considérant l'impact moyen observé depuis le château de Vitry-la-Ville, une mesure spécifique est proposée en vue de réduire cet impact. Alors que le château présente dans son axe de vision principal, des vues ouvertes en direction du projet, une haie arborée pourrait être plantée afin de jouer un rôle de filtre vis-à-vis du projet, pour un total de 2 250 €.


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III.5. CONCLUSION DE L’ETUDE D’IMPACT

Les incidences de ce projet ont été identifiées au travers de cette étude et des mesures de préservation et volontaires ont été proposées lorsque cela s’avérait utile. Les incidences résiduelles découlant de l’ensemble de cette réflexion sont globalement non significatives ou faibles, à l’exception des incidences paysagères qui peuvent néanmoins s’avérer ponctuellement modérées, certaines mutations paysagères accompagnant inévitablement ce projet éolien d’extension, bien que les efforts consacrés à la conception du projet avec des mesures de réduction des effets aient abouti à un parti pris paysager en faveur d’une réduction des impacts. Ainsi, pour une intégration paysagère réussie, il est nécessaire de parvenir à une bonne acceptabilité sociale du projet et des évolutions qu’il implique sur l’environnement des habitants.

Le projet éolien de Cheppes 2 répond ainsi au souhait de la commune et de la Communauté de Communes de participer au développement des énergies renouvelables sur leur territoire, dans le cadre d’impacts appréhendés et maîtrisés, dans la continuité du premier parc éolien de Cheppes-la-Prairie afin de dégager une logique de densification et de cohérence paysagère. En effet, le projet proposé tient compte de plusieurs années de développements, études et concertations qui ont permis de concevoir un projet cohérent avec son environnement paysager, naturel et humain.

Enfin, outre les bénéfices environnementaux liés au développement d’une énergie exempte d’émissions polluantes, ce projet, conçu dans une démarche de développement durable mais aussi d’aménagement du territoire, permettra la mise en place d’un moyen de production décentralisé, lequel devrait permettre de produire environ 81 840 MWh/an, soit quasiment jusqu’à la consommation de l’équivalent, en nombre d’habitants, de la Communauté d’Agglomération de Châlons (80 511 habitants). Le projet contribuera également au développement rural des communes concernées et permettra la création d’emplois directs et indirects au niveau régional.



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CHAPITRE IV. RESUME DE L’ETUDE DE DANGERS



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IV.1. DEFINITION DE L’AIRE D’ETUDE

Compte tenu des spécificités de l’organisation spatiale d’un parc éolien, composé de plusieurs éléments disjoints, la zone sur laquelle porte l’étude de dangers est constituée d’une aire d’étude par éolienne.

Chaque aire d’étude correspond à l’ensemble des points situés à une distance inférieure ou égale à 500 m à partir de l’emprise du mât de l’aérogénérateur (Carte 10). Cette distance conservatrice équivaut à la distance d’effet retenue pour les phénomènes de projection.

Les zones d’effets sont définies pour chaque événement accidentel comme la surface exposée à cet événement.

Carte 10 : Aire d’étude des risques (Source : BE Jacquel et Chatillon)

IV.2. ZONES D’EFFETS

Le mode de détermination de la zone d’effet pour chaque scénario retenu est basé sur le guide de l’INERIS (mai 2012), qui repose notamment sur les retours d’expérience en France et dans le monde et des analyses statistiques. Les zones d’effet définies pour le projet de Cheppes 2 sont les suivantes :

o La zone d’effet de l’effondrement d’une éolienne correspond à une surface circulaire de rayon égal à la hauteur totale de l’éolienne en bout de pale, soit 150 m dans le cas du parc éolien de Cheppes 2.

o Le risque de chute de glace est cantonné à la zone de survol des pales, soit un disque de rayon égal à un demi-diamètre de rotor autour du mât de l’éolienne. Pour le parc éolien de Cheppes 2, la zone d’effet a donc un rayon de 55 m.

o Le risque de chute d’élément de l’éolienne est cantonné à la zone de survol des pales, soit un disque de rayon égal à un demi-diamètre de rotor autour du mât de l’éolienne. Pour le parc éolien de Cheppes 2, la zone d’effet a donc un rayon de 55 m.

o Sur la base d’éléments très conservateurs, le rayon de la zone d’effet de 500 m est considéré comme distance raisonnable pour la prise en compte des projections de pale ou de fragment de pale dans le cadre des études de dangers de parcs éoliens (l’accidentologie indique en effet une distance maximale de projection de 380 m).

o Le rayon de la zone d’effet ici de 307.50 m est considéré comme distance raisonnable pour la prise en compte de la projection de glace dans le cadre du parc éolien de Cheppes 2. Cette distance de projection utilisant la formule 1.5 x (H + 2 x R), où H est la hauteur du mât et R est le rayon du rotor, a été jugée conservative dans des études postérieures et retenue dans le guide de l’INERIS.


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IV.3. SYNTHESE DES SCENARIOS RETENUS

Le Tableau 5 synthétise les scénarios étudiés et reprend chaque paramètre évalué dans la caractérisation du niveau de risque (pour chaque phénomène : zone d’effet, cinétique, intensité, gravité, probabilité, acceptabilité du risque).

Scénario Zone d’effet Intensité Personnes

permanentes comptées

Gravité Probabilité Niveau de

risque

Effondrement de l’éolienne

Rayon de 150 m

(hauteur totale de l’éolienne en bout de pale)

Exposition forte < 1 personne

pour toutes les éoliennes

Gravité sérieuse pour toutes les

éoliennes Classe « D »

Risque très faible pour toutes les éoliennes

Chute de glace

Rayon de 55 m

(zone de survol des pales)

Exposition modérée

< 1 personne pour toutes les

éoliennes

Gravité modérée pour toutes les

éoliennes Classe « A »

Risque faible pour toutes les

éoliennes

Chute d’élément de

l’éolienne

Rayon de 55 m

(zone de survol des pales)

Exposition forte < 1 personne

pour toutes les éoliennes

Gravité sérieuse pour toutes les

éoliennes Classe « C »

Risque faible pour toutes les

éoliennes

Projection de pale ou de

fragment de pale

Rayon de 500 m



éoliennes


éoliennes Classe « D »


Projection de glace

Rayon de 307.50 m

(1.5 x (H + 2 x R))



éoliennes


éoliennes Classe « B »


Tableau 5 : Synthèse des scénarios retenus (Source : d’après l’INERIS)

IV.4. SYNTHESE DE L’ACCEPTABILITE DES RISQUES

Le Tableau 6 conclut sur l’acceptabilité des risques pour chaque scénario étudié, conformément à la matrice de criticité reprise dans la circulaire du 10 mai 2010 mentionnée précédemment.

Gravité

Classe de probabilité

E D C B A

Désastreux

Catastrophique

Important

Sérieux Effondrement de

l’éolienne Chute d’élément de

l’éolienne

Modéré Projection de pale ou de fragment de pale

Projection de glace Chute de glace

Tableau 6 : Matrice de criticité (Source : Circulaire du 10 mai 2010)

Niveau de risque Acceptabilité du risque

Risque très faible Acceptable

Risque faible Acceptable

Risque important Non acceptable

Tableau 7 : Légende de la matrice de criticité (Source : Circulaire du 10 mai 2010)

Il apparaît donc que, selon la matrice de criticité, tous les phénomènes dangereux retenus présentent un niveau de risque acceptable pour toutes les éoliennes de ce projet.



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IV.5. CONCLUSION DE L’ETUDE DE DANGERS

Pour le projet éolien de Cheppes 2 les niveaux de risques et l’acceptabilité de ces risques pour chaque scénario retenu sont les suivants :

Scénario Niveau de risque Acceptabilité du risque

Effondrement de l’éolienne Risque très faible Risque acceptable

Chute de glace Risque faible Risque acceptable

Chute d’élément de l’éolienne Risque faible Risque acceptable

Projection de pale ou de fragment de pale

Risque très faible Risque acceptable

Projection de glace Risque très faible Risque acceptable

Tableau 8 : Synthèse des risques pour les scénarios retenus (Source : d’après l’INERIS)

En conclusion, le respect des prescriptions de l’Arrêté du 26 août 2011 relatif aux installations éoliennes soumises à autorisation permet de s’assurer que les installations font l’objet de mesures réduisant significativement l’ensemble des risques majeurs étudiés, garantissant pour toutes les éoliennes du projet éolien de Cheppes 2 un niveau de risque acceptable pour tous les scénarios retenus dans l’étude de dangers.

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