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Président : Dr J.L. CLOUET Vice-présidents : Dr J.F. ALLARD, Drs L. CARLIER, M. CHUPIN, J. LUCAS, G. TILLY. Secrétaires Généraux : Drs M. CHUPIN G. MANSAT Trésorier : Dr C. PELLERAY Membres titulaires : Drs J. BODIN, P. BRETONNIERE, J.M. CAZAUBIEL, J. CONTE, J.J. FERRON, J.R. FEVE, D. GUITTON, P. JEGO, E. MAICHE, P. PIETRINI, B. POULIQUEN, M.C. RENOU, P. TOSTIVINT. LE CONSEIL Vous cherchez une salle de réunion ? Nous vous rappelons que le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins dispose de 3 salles de réunion (2 pouvant accueillir une quinzaine de personnes et l’autre une cinquantaine de personnes). Ces salles sont gracieusement mises à la disposition des médecins pour les réunions qu’ils organisent. Pour les réservations : merci de prendre contact directement avec le secrétariat tél. : 02.40.20.18.50 Namnètes ANDECAVES DIABLINTES ABRINCATES BAJOCASSES UNELLES CORIOSOLITES GAULE ARMORIQUE OSISMES REDONES VENETES AMBILATRES LE MOT DU PRÉSIDENT : 2 J.L. CLOUET COMPTE-RENDU DE SÉANCE : 5 M. LONGUESPÉ LE BILLET DU CONSEILLER NATIONAL : 6 J. LUCAS ASSOCIATION DES MÉDECINS RETRAITÉS : 8 M. ROCH - J. VISSET LES ACTUALITÉS DE LA FACULTÉ : 12 J.M. ROGEZ HDT : NOTE DE L ARS AUX MÉDECINS LIBÉRAUX : 14 S TAGE DES INTERNES DE MÉDECINE DE SPÉCIALITÉS EN LIBÉRAL : 16 C. SALOMON TÉLÉTRANSMISSION DES REMPLAÇANTS : 17 LEVÉE DE CORPS ET GARDE À VUE : 18 J.F. ALLARD LA CONJURATION DE 1992 : 19 J. CHOTARD DOSSIER PRATIQUE PROFESSIONNEL : 20 E. PIGEON-AVERTY - C. JOSSE DES RACINES INCONSCIENTES DE LA VOCATION MÉDICALE : 22 M. SANCHEZ-CARDENAS L’HUMEUR DES DRUIDES : 26 M. CHUPIN, Illustration P. LEVÊQUE PROBLÈME DE BRIDGE : 27 J.M. PALLIER MOTS CROISÉS : 27 M. CHUPIN PETITES ANNONCES : 28 MISES À JOUR DU TABLEAU : 28 L.O.M. Rédacteur en chef : Dr M. CHUPIN Directeur de la publication : Dr J.L. CLOUET Édition : CARDINAL - courriel : [email protected] Tél. : 02 40 63 19 99 - Fax : 02 51 78 87 56 132 OCTOBRE 2011 B ULLETIN D INFORMATIONS DU C ONSEIL DE L’O RDRE DES MÉDECINS DE L OIRE -ATLANTIQUE sommaire - Rappel : pensez à remplir vos contrats de remplacements ! - Contrats types. - Combien de temps un médecin libéral doit-il conserver ses dossiers médicaux ? - Peut-on antidater un certificat médical ? DOSSIER PRATIQUE DOMUS MEDICA CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINS DE LOIRE-ATLANTIQUE 8, rue du Cherche Midi B.P. 27504 - 44275 NANTES 2 Tél. : 02 40 20 18 50 Fax : 02 40 20 59 62 Courriel : [email protected] Site internet : www.cdm44.org Heures d’ouverture : de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h00 (lundi, mardi, mercredi et jeudi) de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00 (vendredi) pour tous services y compris gardes et remplacements. loire océan MÉDICAL

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Président :Dr J.L. CLOUET

Vice-présidents :Dr J.F. ALLARD,

Drs L. CARLIER, M. CHUPIN,J. LUCAS, G. TILLY.

Secrétaires Généraux :Drs M. CHUPIN

G. MANSAT

Trésorier :Dr C. PELLERAY

Membres titulaires :Drs J. BODIN,

P. BRETONNIERE,J.M. CAZAUBIEL,J. CONTE,J.J. FERRON,J.R. FEVE,D. GUITTON,P. JEGO,E. MAICHE,P. PIETRINI,B. POULIQUEN,M.C. RENOU,P. TOSTIVINT.

LE CONSEIL

Vous cherchez une salle de réunion ?

Nous vous rappelons que le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins dispose de 3 salles de réunion (2 pouvant accueillir une quinzaine de personnes

et l’autre une cinquantaine de personnes).

Ces salles sont gracieusement mises à la disposition des médecins pour les réunions qu’ils organisent.

Pour les réservations :merci de prendre contact directement avec le secrétariat tél. : 02.40.20.18.50

Namnètes

ANDECAVES

DIABLINTES

ABRINCATES

BAJOCASSES

UNELLES

CORIOSOLITES

GAULEARMORIQUE

OSISMES REDONES

VENETES

AMBILATRES

LE MOT DU PRÉSIDENT : 2J.L. CLOUET

COMPTE-RENDU DE SÉANCE : 5M. LONGUESPÉ

LE BILLET DU CONSEILLER NATIONAL : 6J. LUCAS

ASSOCIATION DES MÉDECINS RETRAITÉS : 8M. ROCH - J. VISSET

LES ACTUALITÉS DE LA FACULTÉ : 12J.M. ROGEZ

HDT : NOTE DE L’ARS AUX MÉDECINS LIBÉRAUX : 14STAGE DES INTERNES DE MÉDECINE DE SPÉCIALITÉS EN LIBÉRAL : 16

C. SALOMON

TÉLÉTRANSMISSION DES REMPLAÇANTS : 17LEVÉE DE CORPS ET GARDE À VUE : 18

J.F. ALLARD

LA CONJURATION DE 1992 : 19J. CHOTARD

DOSSIER PRATIQUE PROFESSIONNEL : 20E. PIGEON-AVERTY - C. JOSSE

DES RACINES INCONSCIENTES DE LAVOCATION MÉDICALE : 22M. SANCHEZ-CARDENAS

L’HUMEUR DES DRUIDES : 26M. CHUPIN, Illustration P. LEVÊQUE

PROBLÈME DE BRIDGE : 27J.M. PALLIER

MOTS CROISÉS : 27M. CHUPIN

PETITES ANNONCES : 28MISES À JOUR DU TABLEAU : 28

L.O.M.Rédacteur en chef : Dr M. CHUPINDirecteur de la publication : Dr J.L. CLOUETÉdition : CARDINAL - courriel : [email protected]él. : 02 40 63 19 99 - Fax : 02 51 78 87 56

n° 132OCTOBRE2011

BU L L E T I N D’ I N F O R M AT I O N S D U CO N S E I L D E L’OR D R E D E S MÉ D E C I N S D E LO I R E-AT L A N T I Q U E s o m m a i r e

- Rappel : pensez à remplir vos contrats de remplacements !

- Contrats types.

- Combien de temps un médecin libéral doit-il

conserver ses dossiers médicaux ?

- Peut-on antidater un certificat médical ?

DOSSIER PRATIQUE

DOMUS MEDICA

CONSEIL DE L’ORDRE DES MÉDECINSDE LOIRE-ATLANTIQUE

8, rue du Cherche MidiB.P. 27504 - 44275 NANTES 2Tél. : 02 40 20 18 50Fax : 02 40 20 59 62Courriel : [email protected] internet : www.cdm44.org

Heures d’ouverture :de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h00 (lundi, mardi, mercredi et jeudi)de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00 (vendredi)pour tous services y compris gardes et remplacements.

loire océan

MÉDICAL

C'est au coeur de l'été 2015 particu-lièrement torride, dans la nuit du4 août, qu'un accord historique vientd'être signé entre les syndicats repré-sentant la direction de l'assurance-maladie, les syndicats d'employés, etle gouvernement.

Une véritable révolution agite les ser-vices des organismes sociaux en intro-duisant “le paiement à la performance”.

Nous allons détailler ici les points princi-paux qui engagent les participants pour5 ans.Sur trois axes majeurs : des objectifs quan-tifiés sur la productivité logistique, sur laconsommation interne, sur les relationsavec les clients, des points seront attri-bués aux salariés des Caisses qui leur per-mettront d'obtenir des augmentationsde salaire.

- La productivité logistique : 50 points

1 - les agents s'engagent à prendre moinsde 4 cafés dans la matinée : 10 points2 - éviter les réunions après 16:00 l'après-midi : 10 points3 - retour au bureau après une réuniond'après-midi : 15 points4 - ponctualité respectée en arrivant avecmoins de 30 minutes de retard 3 fois parsemaine et partir moins de 10 minutesavant l’heure : 15 points

- La consommation interne : 80 points

1 - diminution de l'approvisionnementen boissons auprès du fournisseur habi-tuel : 20 points2 - diminution du nombre de buffets etde différentes réceptions pour anniver-saire, départ en retraite, etc… : 20 points3 - baisse du nombre de photocopies etd'utilisation des commandes auprès dela papeterie à usage personnel : 20 points4 - diminution de la consommation decarburant des véhicules de fonction pouraller à des réunions situées à moins de5 minutes à pied : 20 points

- Les relations avec les clients : 170 points

1 - ne plus appeler les affiliés des assu-rés sociaux mais des clients : 20 points2 - traiter les formulaires d'arrêt de tra-vail en moins de 4 mois : 20 points3 - ne pas convoquer en contrôle des per-sonnes décédées : 10 points4 - ne pas renvoyer aux médecins descourriers qui ne leur sont pas destinés :20 points5 - ne pas renvoyer des courriers comme“inconnus” sans avoir vérifié, les datesd’arrêts, les noms, les adresses, les numé-ros des ayants-droit, les Caisses d’affilia-tion : 100 points

Comme on le voit, tous les objectifs peu-vent être facilement tenus et donneront,

Le motdu Président>>>

LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique

“ Le Bal des Cornus ”

à raison de 5 € le point, un complémentde salaire annuel non négligeable aupersonnel sur ces 300 points, en notantqu’il n’y aura aucune autre augmenta-tion de point indiciel pendant cinq ans.

Après la signature à 3:00 du matin, lessyndicats se sont réjouis d'avoir obtenu,voire arraché cet accord historique et ona même vu un représentant syndicalremercier le gouvernement pour sa com-préhension. Il a ensuite courru dans lescouloirs en s'agenouillant puis en glis-sant sur la moquette et mettant sa che-mise sur sa tête etpoussant des cris àla gloire de diffé-rents clubs de foot-ball.Il a tout de suite été hospitalisé pourdifférents examensmédicaux et les services compétents ontpréféré faire analyser l'air de la pièce etles boissons fournies aux participants.Ces expertises ont révélé la présence deprotoxyde d'azote en quantité non négli-geable dans l'air de la pièce, et des sub-stances bizarres dans les eaux de bois-son.À l'heure où nous écrivons ces lignes, ona refusé de nous communiquer la com-position des produits retrouvés.Bien sûr quelques analystes rétrogradesont critiqué cet accord mais tous ont loué

l’excellent travail de concertation entreles parties. D’autant que les mêmes syn-dicats n’avaient pas eu de mots assezdurs en 2014 pour vilipender touteapproche de ce même type, tentée parla direction des Caisses. Ils avaient mêmeobtenu des brillants résultats lors d’élec-tions et se glorifiaient d’avoir tenu têteà un gouvernement autiste, archaïqueet anti-syndical.

Comme on le constate souvent, véritéou promesse d’hier ne vaut pas forcé-ment réalité d’aujourd’hui.

C’est à ces grands prin-cipes qu’on reconnaitune belle avancéedémocratique qui faitque les salariés conti-nuent à avoir uneextrême confiance

dans leurs négociateurs et ont une foiinébranlable dans un avenir serein.

Bien sûr, selon la tradition toute res-semblance avec des faits récents ne seraitque pure coïncidence ou dûe à l’imagi-nation fertile du rédacteur car tout celan’aura jamais lieu, Hippocrate nous enprotège.

DOCTEUR JEAN-LOUIS [email protected]

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Une véritable révolutionagite les services des orga-nismes sociaux en intro-duisant “le paiement à laperformance”.

Au cours du mois de mai 2011, le Conseil départemental a étu-dié 203 contrats :

- 143 contrats de remplacement,

- 60 aut re s cont ra t s dont7 contrats de collaboration libé-rale, 1 contrat de collaborationsalariée, 9 contrats conclus avecles hôpitaux (PH, activité libé-rale…), 7 contrats de travail, 1 contrat conclu avec une clinique,23 contrats relatifs aux sociétés(SEL, SCM…), 2 contrats d’inter-vention des médecins libérauxen EHPAD, 2 baux professionnels, 3 contrats de cession (cabinets,parts sociétés…) et 5 divers(épreuves sports, crèches…).

Après étude des dossiers par laCommission départementale dequalification, le Conseil a procédéà l’enregistrement de deux qua-lifications de spécialistes enMédecine Général et d’une enOphtalmologie.

Le Conseil a décidé d’autoriser unpraticien à exercer à titre indivi-duel tout en exerçant au seind’une SEL, conformément à l’ar-ticle R.4113.3 du Code de la SantéPublique.

Deux affaires disciplinaires ontété évoquées lors de cette séance.Le Conseil a décidé de porterplainte contre un praticien auprèsde la Chambre Disciplinaire dePremière Instance des Pays dela Loire (pour charlatanisme).

Par décision du 24 mai 2011,la Section des Assurances Socialesdu Conseil régional des Pays dela Loire a condamné un praticienà la sanction de l’interdiction dudroit de donner des soins auxassurés sociaux pendant unedurée de six mois, dont trois moisavec sursis, pour fraude à la cota-tion (depuis, le médecin et laCaisse ont fait appel de cettedécision).

Le Conseil a accordé une autori-sation de disposer d’un secondsite d’exercice.

Le Conseil départemental s’estprononcé favorablement concer-nant deux candidatures en tantque médecin agréé.

Le Docteur J .J. FERRON informele Conseil que la 9ème journéed’éthique aura lieu le samedi 28 janvier 2012. Le thème sera : " Procréation : le médecin, la loiet l’éthique ". Réflexion et débatssur des questions éthiquescontemporaines et les lois debioéthique.

Le Conseil valide les propositionsde la Commission départemen-tale d’entraide pour un montanttotal de 600 €.

Martine LONGUESPÉ

SÉANCE DU 9 JUIN 2011

COMPTE-RENDU DE

SÉANCE PLÉNIÈREdu Conseil départemental des médecins de Loire-Atlantique

Elections Ordinales

Le décret no 2006-269 du 7 mars 2006a organisé un nouveau système électo-ral pour le renouvellement des Conseilsdépartementaux notamment.Les Conseils seront dorénavant renou-velés par moitié tous les trois ans afin depermettre une meilleure mobilité desélus et sans doute plus de changementau niveau des Conseils.L’organisation d’élections tous les 2 ansétait aussi une source importante dedépenses et une charge conséquente detravail pour le personnel administratifdes Conseils.En février 2012, la Loire Atlantique pro-cèdera donc à la mise en œuvre pour lapremière fois de ce nouveau règlement.Le Bureau du Conseil formule le souhaitque de nombreux confrères fassent actede candidature pour que nous puissionsobtenir la meilleure représentation denotre corps professionnel dans tous sesmodes d’exercice.Les médecins qui solliciteront les suffragesdes confrères devront s’impliquer dansla représentation de la vie profession-nelle.Etre élu ne signifie pas que l’on doit" faire plaisir " à tel ou tel, ni venirdéfendre de façon corporatiste ses amis,moins encore d’assouvir une vengeancequelconque vis à vis de l’institution !Les missions du conseiller ordinal sontclaires et sont encadrées par le Code dela déontologie qui s’inscrit dans le Codede la Santé Publique. C’est aussi pour cela que les Conseils fonc-tionnent sur un mode de tutorat ou d’ap-prentissage, les élus anciens accompa-gnent les nouveaux pour les conciliationsentre patients et médecins, médecins etmédecins, les entretiens de réception desnouveaux inscrits, les questions sur l’exer-cice professionnel, l’entraide, les rela-tions avec les institutionnels, etc…Le Conseil départemental se réunit unefois par mois en séance plénière où toutesles affaires sont évoquées et soumises àun vote à bulletin secret.Chaque jeudi, un Bureau fait le point sur

les différents courriers reçus, évoque cer-taines affaires disciplinaires et adminis-tratives, répartit les tâches et prépare laséance plénière.Le Conseil départemental est très large-ment sollicité par de nombreux repré-sentants de l’État, de la Région, duDépartement. Oserais-je évoquer la per-manence des soins, la commission de lagarde, les relations avec l’hôpital, les asso-ciations en général, les représentants desusagers, du corps médico-social, desconfrères de tous horizons, mais aussides maires, des conseillers généraux,etc… sans oublier l’université.Contrairement à une idée répandue, c’estbien au niveau local que les relations tis-sées avec l’ARS, la préfecture trouventleur mise en application raisonnée.Et c’est bien grâce à ce long travail decommunication et de proximité que nousavons pu faire appréhender à nos inter-locuteurs que nous n’étions plus ces " nantis " d’une autre époque mais desprofessionnels responsables et d’une qua-lité inégalable.Nous sommes aujourd’hui facilementreçus et écoutés par les représentants dela justice, de la police et de la gendar-merie dans bon nombre d’affairescomme des professionnels responsableset vecteurs de propositions.Il nous appartient de prendre cet avenirentre nos mains et quelque soit notremode d’exercice, laisser tomber nos que-relles de " chapelles " pour être les digneset uniques représentants dynamiques etvolontaires au service de la profession.Nous comptons sur votre engagement.Les modalités pratiques de déclarationde candidature et de scrutin vous par-viendront en fin d’année.

D’ici là chaque conseiller ordinal titulaireou suppléant se tient à votre dispositionpour tous les types de renseignementsque vous souhaiteriez ?N’hésitez pas à les interroger !

DOCTEUR JEAN-LOUIS [email protected]

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L'ENFANT AGITÉ, 9 FÉVRIER 2012

LE CENTRE DU LANGAGE,ET LE RÉSEAU "APPRENDREENSEMBLE", ORGANISENT UNEJOURNÉE DE FORMATION SURLE SUJET " L'ENFANT AGITÉ ".

ELLE RÉUNIRA DES MÉDECINSLIBÉRAUX, DES MÉDECINSSCOLAIRES, DES MÉDECINS DECENTRE, DES MÉDECINS DEPMI... DE LA RÉGION.

RENSEIGNEMENTS :[email protected]

NDLR :JOURNÉE REPORTÉE EN MARS(VOIR P. 31)

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LE BILLET

DU CONSEILLER NATIONAL" ET SI LE MONDE DE LA SANTÉ DU FUTUR ÉTAIT DÉJÀ LÀ? LE MEILLEUR DES MONDES? "RÉFLEXIONS OUVERTES D’ÉTHIQUE MÉDICALE.

?

De tout temps, les médecins ont intégré lesévolutions scientifiques, techniques et techno-logiques dans leurs pratiques.

Parfois avec des difficultés initiales, quandles évolutions vont contre les " idées reçues "et tout autant contre " la force des habi-

tudes ". Il en sera toujours ainsi, mais aujourd’huitout s’accélère. Le progrès technique et scienti-fique est-il toujours un progrès humaniste ? Le monde de la santé du futur est déjà gestant.Irait-on vers le " meilleur des mondes " vu il y adéjà longtemps par Aldous Huxley ?

Quel monde et quelle santé ?

Toute avancée scientifique n’est ni bonne ni mau-vais en soi. Tout dépend des usages et des appli-cations qui en sont faites. Déjà Rabelais, docteures-médecine, écrivait au Moyen Age : " sciencesans conscience n’est que ruine de l’âme ". Onpeut avancer que l’inverse n’est sans doute pasmieux. L’application des sciences en médecinedoit obéir au principe éthique de bienfaisance etnon céder au culte de la prouesse technique pourelle-même. Le sujet de la santé du futur, avec lesespoirs et les appréhensions que les avancées desconnaissances et des moyens suscitent, doit ouvrirun débat éthique dans le corps social. Ce débatn’est pas la seule affaire des médecins ni des spé-cialistes " éthiciens ". Il n’est pas non plus seule-ment l’apanage des politiques.

Quelques sujets de réflexion parmid’autres :

Assistance à la procréation et assistance à lamort. Débat éthique majeur : Quelle assistance ?Quelles sont les limites ? Quels sont les interdits ?Quel en est le sens ? Ce débat se nourrit, aujour-

d’hui déjà, de contributions sur le web. Sommaireset péremptoires souvent, alors que la réflexionéthique est faite d’interrogations qui s’appliquenttout autant à la personne qu’à la société danslaquelle elle naît, vit et meurt. Dans la société deses proches d’abord. Il est nécessaire de prendrela distance de réflexion qui s’impose, comme vertuintellectuelle et morale, face à l’immédiateté desréactions émotionnelles, et à leur possible ins-trumentalisation. Un débat éthique ne doit pasêtre de nature passionnelle, partisane ou polé-mique.

Hébergeurs de données personnelles desanté. Ce ne sont pas des auberges ouvertes àtous vents. La protection des données person-nelles des citoyens, et tout spécialement cellesqui concernent leur état de santé, est une exigencefondamentale dans une société qui doit être res-pectueuse du droit des personnes. La formationinitiale et continue des médecins doit rappelercette exigence première : ne pas céder à la fasci-nation technologique sans effectuer l’inventaireéthique de ses applications.

Cette exigence n’est pas antagoniste du progrès,au contraire. Les libertés peuvent s’épanouir dansla société de l’information et de la communica-tion, si les secrets des personnes sont protégéscontre les intrusions et ne sont pas vendables àl’encan. Quelle place pour les " réseaux sociaux "en médecine ? Mettre des données personnellesde santé sur des géants comme Google ? Fairecirculer des messages médicaux sur des messa-geries ouvertes des grands opérateurs ? On pres-sent le danger d’exploitation des données ou deleur divulgation.

Les applications de télémédecine pourprendre en charge et soigner les personnes souf-frantes, mal en point, dépendantes ou désorien-

tées, souffrant de pathologies chroniques en par-ticulier, permettent d’apporter " l’expertise médi-cale " par les technologies modernes de la com-munication au plus près des réalités sociologiquesdans les bassins de santé et contribuer ainsi àl’équité dans l’accès aux soins, à la prévention, àl’éducation thérapeutique en tout point du ter-ritoire.

Pour autant, cela ne doit pas conduire à laperte du lien humain, du lien social. Lestechnologies devraient au contraire contri-

buer à le renforcer et non le pervertir dans desappétits de " e-commerce ". L’attention dans cedomaine n’est pas seulement franco-française,comme certains l’expriment. Elle doit porter surl’élaboration des Directives de la Commissioneuropéenne, car ces Directives s’imposent auxEtats membres, par application du principe de lalibre circulation des personnes et des biens et dela libre prestation de service. Il faut donc être vigi-lants, présents et actifs à Bruxelles. Quelle Europede la santé demain ?

On sait déjà que des systèmes experts et des robotsaident au diagnostic médical, aux interventionsdu chirurgien, à l’acquisition des données d’ima-gerie. Cela est un fantastique progrès, mais pourautant, aucun système automatisé ne devrait sesubstituer à la relation humaine entre un méde-cin et une personne souffrante.

Toute décision médicale doit s’appuyer sur lescompétences professionnelles et les moyens tech-niques appropriés qui concrétisent la voie despossibles. Mais toute décision résulte d’un choix.Ce choix doit être fait dans le seul " intérêt sin-gulier " de la personne qui consulte et en fonc-tion du pronostic dans la balance bénéfice /risque.

Cette personne doit toujours participer à la déci-sion médicale qui la concerne au premier chef etbouleverse son vécu. La consultation d’annoncene concerne pas que les pathologies lourdes. C’esttout au long de la maladie, quand elle est au longcours, que le médecin a un devoir d’informationet de recueil du consentement. Cela ne peut sefaire à coup de formulaires, ni de formules troprapides et encore moins par dispositif électro-nique…

C’est sans doute en raison de cette complexitédans la communication et en raison du tempsnécessaire à la compréhension de sa maladie quela personne malade va de plus en plus souventcollecter des informations sur le web santé. Etc’est pour cela aussi que le respect des personnes,la qualité des informations délivrées par ce média,la " démocratie sanitaire " et l’éducation théra-peutique imposent de faire un effort pédago-gique important pour que ces sources virtuellessoient fiables, hors des domaines marchands, phi-losophiques ou idéologiques.

Internet peut renforcer la relation médecin-patient, tout dépend de l’indication et de la poso-logie. Cyberchondrie et cyberaddiction ça existeaussi comme pathologies, tout comme l’exploi-tation de la crédulité des personnes vulnérables.

Si ce monde de la santé du futur est gestant, " lemeilleur des mondes " ne serait-il pas celui oùl’individu resterait libre en tant que personne,mais comme une personne responsable de seschoix dans une société solidaire ?

Docteur Jacques LUCASConseiller national de la région des Pays de la Loire

Vice président du Conseil national de l’Ordre

Le programme ci-dessous a été établi au cours de la réunion du 23 juin dernier du Conseil d’Administration de notre associationrégionale.

• 15 Septembre 2011 : Réunion des délégués CARMF du collège des médecins retraités à Paris. Notre région y sera représen-tée par Patrice BARANGER, Michel BLINEAU, Louis GOURAUD, Claude LECOY, Michel ROCH. Irène PASSELANDE représente lesveuves.

• 17 Septembre 2011 : Réunion d’information sur l’ASV suivie de l’Assemblée Générale de la CARMF. Tous les déléguésCARMF de notre région y sont conviés.

• 3 Octobre 2011 : Conseil d’Administration de la FARA à Bordeaux. P. BARANGER et M.ROCH en sont membres.

• 4 octobre 2011 : Assemblée Générale de la FARA, suivie du congrès de la FARA à BORDEAUX. Tous les adhérents à jour decotisation peuvent y participer.

• 5,6 et 7 octobre 2011 : Post congrès de trois jours à Saint-Emilion, Sarlat, Lascaux.

• 17 octobre 2011 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RÉGIONALE ANNUELLE. Ouverte à tous les adhérents, cette réunion sera particu-lièrement importante cette année. À cette date, il sera sans doute possible de faire le point sur la réforme de notre régime ASV,réforme actuellement en cours de discussion. La réunion sera suivie d’une conférence de Madame BOUCHAUD sur " Jean BOU-CHAUD, peintre voyageur et Intimiste ". Elle se terminera par un lunch offert par la section de Loire-Atlantique.

• 3 au 6 avril 2012 : ESCAPADE DE QUATRE JOURS TROIS NUITS à ISTAMBUL. Les documents d’inscription seront adressés auxadhérents en fin d’année.

• Du 29 mai au 6 mai 2012 (sous réserve de confirmation) : VOYAGE RÉGIONAL ANNUEL DE NEUF JOURS / HUIT NUITS avecau programme la visite des trois états Baltes (ESTONIE, LETTONIE, LITUANIE).

Par ailleurs les sections départementales organisent, en plus, des activités qui leur sont propres. Vous trouverez avec cette circu-laire une page réservée à votre section avec le programme détaillé vous concernant.

PROGRAMME D’ACTIVITÉS DE LA RÉGION POUR L’ANNÉE 2011/2012

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ASSOCIATION DES MÉDECINS RETRAITÉSET DES VEUVES DE MÉDECINSDES PAYS DE LA LOIRE

Septembre 2011

Mesdames, chers Confrères, chers Amis,

Avec la rentrée scolaire de septembre, une nouvelle année commence pour notre association.

Le moment est venu, pour nos adhérents de penser à renouveler leur adhésion et pour ceux qui n’adhèrent

pas encore, de faire connaissance avec cette " association des médecins retraités et des veuves de méde-

cin de la région des Pays de Loire ", association qui existe depuis 1972 et qui compte aujourd’hui près de

800 adhérents.Regrouper au sein d’une structure chaleureuse, tous les médecins retraités sans distinction

de mode d’exercice ou de spécialité, leurs conjoints et les veuves et veufs de médecins. Créer des liens d’ami-

tié entre tous ses membres en multipliant les occasions de rencontre, en organisant des conférences, des

sorties, des visites diverses, des repas et des voyages. Telles sont les raisons de l’existence de notre asso-

ciation.La documentation jointe à cette lettre vous permettra de prendre connaissance des programmes

d’activité proposés d’octobre 2011 à juin 2012. En plus des animations propres à chacune des cinq sec-

tions départementales de la région, nous vous proposerons en 2012 deux voyages, l’un de quatre jours à

ISTAMBUL, l’autre de neuf jours dans les Etats Baltes.

Cet aspect ludique et culturel de notre activité ne doit pas occulter l’autre aspect, matériel

celui-là, de notre raison d’être qui consiste dans la défense de nos régimes de retraite. Depuis quelques

années les revenus que nous tirons de nos régimes de retraite ne suivent plus du tout l’évolution du coût

de la vie. Beaucoup d’entre-vous connaissent les inquiétudes qu’on peut avoir quant à l’avenir du régime

ASV, menacé dans son existence même depuis une dizaine d’années. Il se trouve qu’en 2011 nous allons

enfin connaître les réformes qui vont être décidées pour ce régime. Il y a déjà quelques certitudes : le régi-

me ne va pas disparaître comme certains l’exigeaient ; les cotisations des actifs vont être doublées ; les

Caisses continueront à prendre en charge les deux tiers des cotisations ; la valeur du point va passer de

15,45 € à 14 € en trois ans, baisse du point à ajouter aux 25 % déjà perdus. C’est tout au moins la solu-

tion vers laquelle on se dirige à l’heure où j’écris ces lignes.

Lors de l’assemblée générale de l’association fixée au 17 octobre à Nantes (cf programme joint),

nous en saurons certainement plus. Je vous invite à y assister nombreux. Claude POULAIN, Président

national de la FARA, fédération des associations de médecins retraités, à laquelle nous adhérons s’est dépensé

sans compter pour défendre notre vision de la réforme de l’ASV. C’est grâce à notre représentativité recon-

nue et acquise par notre nombre d’adhérents que notre président a pu participer aux négociations toujours

en cours aujourd’hui.

Plus nous serons nombreux au sein de l’association, plus nous aurons de poids, ne l’oubliez pas !

Nous comptons sur votre adhésion nouvelle ou sur le renouvellement de votre cotisation.

Je vous prie de croire, Mesdames, chers Confrères, chers Amis, à l’assurance de mes senti-

ments sympathiques et dévoués. Docteur Michel ROCH,

[email protected]

COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION 2011-2012

Président d’Honneur Henri DUPON - 2 boulevard Albert Thomas - Btc2 - 44 000 NantesPrésident Michel ROCH - 29 boulevard Pasteur - 44 100 NantesSecrétaire Patrice BARANGER - 40 rue de la vallée Sainte Blaise - 72 000 Le MansTrésorier Jean-Michel GILLET - 5 impasse de la Cordelle - 53 810 Changé

Loire-Atlantique MICHEL ROCH - NANTESDélégué CARMF - Administrateur de la FARA

JACQUES VISSET - NANTESPrésident de la section

MICHEL BLINEAU - NANTESDélégué CARMF

CLAUDE LECOY - NANTESDélégué CARMF

IRÈNE PASSELANDE - NANTES Déléguée CARMF- Veuve de médecin

ANNICK FORTUN - NANTESVeuve de médecin

MARIE-JOSÉ LEROUX - NANTESTrésorière de la section

CHRISTIANE LEFAIVRE - SAINT ÉTIENNE DE MONTLUC - Veuve de médecin

ANNE-MARIE ROUILLON - NANTESVeuve de médecin

Mayenne JEAN-MICHEL GILLET - CHANGEPrésident et trésorier de la section

Sarthe PATRICE BARANGER - LE MANSDélégué CARMF - Administrateur de la FARAPrésident de la sectionCLAUDE ZAKINE - LE MANSTrésorier de la section JEANNINE ROBLIN - LA BAZOGE Veuve de médecin

Vendée JEAN-CLAUDE LARREDE - LES SABLES D’OLONNEPrésident de la sectionJEANNINE SEBILEAU - LA ROCHE SUR YONVeuve de médecinLOUIS GOURAUD - LA ROCHE SUR YONDélégué CARMF

Maine-et-Loire CHRISTIAN BREGEON - ANGERSPrésident de la sectionJACQUES BESSON - ANGERSPAULETTE ESTRABAUD - ANGERSVeuve de médecin

RESPONSABLES DES SECTIONS DÉPARTEMENTALES

LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique

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PROGRAMME 2011-2012SECTION DE LOIRE ATLANTIQUE

Mercredi 23 Novembre 2011- 10h30 : Visite guidée des Serres du Jardin des Plantes.- Repas Jardin des Plantes.- 15h : Visite guidée de la Chapelle de l’ImmaculéeInscriptions avant le 15 octobre directement auprès de J. Visset avec le règlement : 50 euros.Nombre de places limitées.

Octobre ou novembre (selon météo)- Sortie guidée champignons 1 journée oui (*) non1 courrier sera adressé si " oui ".

Vendredi 25 novembre 9h30- Messe Chapelle des Franciscains (près place Canclaux).Dernier témoignage d’amitié pour nos Confrères qui sont partis cette année et signe de solidarité envers leurs proches.

Décembre 2011- Exposition Cézanne (Palais Luxembourg Paris) et visite d’un monument oui non1 courrier sera adressé si " oui "Places très limitées.

Jeudi 19 janvier 2012- Repas de l’Association oui non Inscriptions en décembre

Avril ou mai 2012- Sortie guidée et commentée : les Marais Salants (L. Visset) - Hôpital de Pen Bron, son histoire, visite… oui nonInscriptions en mars auprès de la Trésorière

Juin 2012 Journée du Trésorier- Visite Etel - Saint Cado- Port Louis (musée de la Compagnie des Indes) oui nonInscriptions en avril

Juin-Juillet 2012 ou octobre- Voyage 5 jours : Festival Musical Lyrique oui non

Septembre-Octobre 2012- Voyage 5 jours : Haute Loire et Gorges de l’Allier oui non

(*) : rayer la mention inutile

Fiche à retourner si vous avez l’intention de participer à une ou des manifestations à :

J. VISSET 56 avenue du Parc de Procé 44100 NantesTél. : 02.40.69.33.89.

Mail : [email protected]

Mesdames, chers Amis,

J’ai le plaisir de vous adresser le programme de l’année avec les conférences et les manifestations prévues.Il a été élaboré en Bureau grâce à l’aide de tous les membres dont je tiens à signaler l’implication.

Les manifestations seront annoncées avec toutes précisions utiles lors des conférences. Si vous n’y assistezpas, vous pourrez être prévenus par courrier en me retournant la fiche ci-contre.

La sortie " champignons " sera accompagnée par un ancien maître de conférence de la faculté de pharmacie.La date sera bien sûr en fonction de la météorologie. Ceux qui désirent y participer doivent le faire savoir etils seront prévenus directement.

Nous visiterons en novembre la chapelle de l’Immaculée, récemment rénovée, où le cardinal Richelieu célé-bra le mariage du frère de Louis XIII. En décembre, nous irons à l’exposition Cézanne à Paris.La plupart des sorties sont prévues sur une journée, avec le lundi un repas amical.En espérant que nous serons nombreux à participer à ces sorties conviviales, je vous assure de mon entierdévouement.

J.Visset

Section de Loire-AtlantiqueMembres du Bureau

J.Visset (président), Mme Chiche Auvigne (secrétaire), Melle Leroux (trésorière), H. Dupon, M. Roch, P. Doisy, Mme Passelande, M. Blineau, Ph. Hastings, C. Lecoy, Mme Lefaivre, Mme Pasquier,Mme Rouillon.

Conférences - 14h30Conseil de l’Ordre des Médecins - 8 rue du Cherche Midi 44 200 Nantes - Tél : 02.40.20.18.50.

17 octobre 2011 : Madame BOUCHAUD : Jean Bouchaud, peintre voyageur et intimiste.

21 novembre 2011 : Madame TARDY : Enfance, jeunesse et richesse d’une vie, EleanorRoosevelt.

19 décembre 2011 : Monsieur Ph. HERVOUET : Nantes l’inspiratrice, un siècle de souvenirslittéraires.

16 janvier 2012 : Monsieur M. LAUNAY : Le Diocèse de Nantes dans la seconde moitiédu XXème siècle.

20 février 2012 : Monsieur A. GAILLARD : Nantes et les Indiennes.

19 mars 2012 : Monsieur A. PROST : Beethoven, un génie singulier.

16 avril 2012 : Monsieur P. VALMARY : " Un mal qui répand la terreur " : les grandesépidémies dans l’histoire.

L'ensemble Santé, qui comprend àl'Université de Nantes les trois Facultésde Médecine, Odontologie et Pharmacieainsi que l'Ecole de Sages-femmes est uneréalité fonctionnelle.

Cet ensemble s'est agrandi, avec l'ouverture, enfin,aux Etudiants, aux Enseignants et aux Administratifsd'un nouveau bâtiment, plus particulièrementdédié aux Pharmaciens.Mais ce nouveau bâtiment, magnifique, est à ladisposition de toutes et tous.

Il n'est pas encore officiellement inauguré, maisla Bibliothèque qui le surplombe, baptiséeBibliothèque en Santé, l'a été au Printemps parMadame Valérie PECRESSE, qui était alors Ministrede l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.Cette Bibliothèque, qui est aussi un vaste lieu detravail pour nos Etudiants, ultra moderne, est ouvertejusqu'à 23h30, ce qui permet ainsi de mettre à dis-position de nos Etudiants un superbe outil de tra-vail.

Nous espérons très sincèrement, car noussommes de la "vieille école", et très attachésà des "valeurs", qui sont parfois considérées

comme "surannées", que la RESPONSABILITE detous sera évidente, dans le maintien de la propretéet de la qualité de ces nouveaux locaux, qui ontété payés par l'Etat Français.

L'attrait pour l'Université est très marqué, et le pro-cessus dit d'Universitarisation est lancé pour les IFSI(Instituts de Formation en Soins Infirmiers), se pré-pare à terme à Nantes pour les Kinésithérapeutes,se finalise pour les Ostéopathes (uniquement pourles Etudiants issus de IDHEO), se met en place pourles Diététiciens, …… bref les métiers de Santé veu-lent d'une part élever leur qualité, et avoir le labeld'Excellence de l'Université.

C'est une très belle perspective pour notreUniversité, au milieu de tous les autres Challengesqu'elle a à relever, avec les difficultés, mais aussiles possibilités données par la loi LRU (Libertés etResponsabilités des Universités) d'Août 2007.Plus spécifiquement, Juin 2011 a vu les premiersrésultats de la PACES (Première Année Communedes Etudes en Santé), qui étaient très attendus.

Cette nouvelle disposition (la PACES) a bien profitéaux Etudiant(e)s se destinant à la Maïeutique, n'arien changé pour les futurs Médecins etOdontologistes, a été plus dure pour les futursPharmaciens.

Sans remettre en cause les pertinences (?), les dis-positions, de cette PACES qui nous est imposée, demême que le(s) Numerus Clausus, la rentrée deSeptembre 2011 a été marquée par un ajustement,une petite réorganisation, un vrai allègement desenseignements, afin de laisser le temps aux étu-diants, qui sont encore de vrais lycéens, qui rêventsouvent leur futur métier, sans avoir pris le tempsd'en évaluer les contraintes et les qualités humainesnécessaires à son exercice…. (c'est malheureuse-ment le cas de certains parents aussi…), de pou-voir travailler, en espérant que ce sera le plus phy-siologiquement et le plus intelligemment possible.Les Enseignants ont tous été sensibilisés.

Nous avons été surpris par le nombre d'Etudiantsqui se sont inscrits pour cette PACES 2011-2012.Le nombre est stable, on en attendait un peu plus.Il faut certainement se poser la question du pour-quoi ?

Les réponses possibles sont multiples, et le Doyende Médecine est à disposition pour répondre àtoute interrogation !

Ala fin du Deuxième cycle des Etudes Médicalesse déroulent les ECN (Epreuves ClassantesNationales), qui permettent aux Etudiants de

choisir leur future spécialité, le lieu où se dérou-lera leur troisième cycle d'Etude, et souvent leurPost-Internat.En effet, le terme Internat subsiste encore… maisil faut se garder de comparer avec les anciennesmodalités.

Cette tribune me donne l'occasion de remerciertrès chaleureusement tous les Enseignants, qui sousla houlette du Professeur Bernard PLANCHON, Vice-Doyen aux Enseignements, font en sorte que nosEtudiants Nantais soient bien préparés, et de cefait se comportent bien aux ECN.Cette Année l'épreuve LCA (Lecture Critiqued'Article) a du être recommencée avec toutes lesperturbations que vous imaginez.

LES ACTUALITÉS DE LA FACULTÉ

LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique

1312

Je suis, depuis Septembre 2010, le Président duConseil Scientifique de Médecine qui organise avecle CNG (Centre National de Gestion) ces ECN.Cela m'a donné du travail, mais celui-ci est pas-sionnant, car c'est pour essayer de faire en sorteque nos successeurs soient meilleurs que nous.C'est un beau challenge.

La Recherche Nantaise reste à un très hautniveau grâce à des acteurs(trices) très impli-qué(e)s.

Nous avons eu quelques déconvenues sur les attri-butions des quelques grands projets nationauxfinancés par le Grand Emprunt.Cela n'a pas entamé notre volonté de faire ensorte que Nantes, la Région, en fait tout ce quiest à l'Ouest d'une ligne Lille - Montpellier, exis-tent pour le pouvoir très centralisateur de notreÉtat !!!Là encore l'Union fait la force, et il faut que toutle monde adhère à ce qui est la maxime de laBelgique !Enfin les projets ne manquent pas, et en particu-lier le Campus Hospitalo Universitaire de Nantes.

On y est …. presque.

C'est un projet ambitieux certes, mais qui doit mobi-liser toutes les énergies pour le meilleur de nosConcitoyens, de nos Etudiants, de nos Enseignants,de notre Université.Il faut continuer de faire de Nantes et sa Région,un endroit où l'on peut entreprendre et réussir,où il fait bon vivre.Il faut arrêter de pleurer, de se plaindre, il faut seretrousser les manches.C'est un homme d'expérience, qu'on appelle leDoyen qui le dit.Les Actualités de la Faculté de Médecine de Nantessont multiples.Je suis toujours disponible pour en parler et pourles expliquer.

Amitiés

Pr Jean-Michel ROGEZDoyen de la Faculté de Médecine de Nantes

3ÈME JOURNÉE RÉGIONALE

DU BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES,17 NOVEMBRE 2011, FACULTÉ DE

MÉDECINE DE NANTES

DEPUIS 2004, LE CENTRE MEDQUAL(AGRÉÉ PAR LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ)PROPOSE AUX PROFESSIONNELS DESANTÉ DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIREUN CONSEIL EN LIGNE ET UN SITE INTER-NET POUR L’AIDE AU BON USAGE DESANTI-INFECTIEUX. MEDQUAL VOUS INVITEÀ LA 3ÈME JOURNÉE RÉGIONALE DUBON USAGE DES ANTIBIOTIQUES (FMC)LE 17 NOVEMBRE 2011.

DEUX CONFÉRENCES SE DÉROULERONT ÀLA FACULTÉ DE MÉDECINE DE NANTES :

" FAUT IL AVOIR PEUR DES BMR ? "(V. JARLIER) ET " DIMINUER L’EXPOSI-TION AUX ANTIBIOTIQUES : JUSQU’OÙPEUT-ON RÉDUIRE LA DURÉE DES TRAITE-MENTS ANTIBIOTIQUES ?" (E. BATARD,B. RENARD).

VOUS TROUVEREZ LE PROGRAMME ET LEBULLETIN D’INSCRIPTION SUR LE SITEwww.medqual.fr (SITE SÉCURISÉ ETGRATUIT) OU PAR TÉLÉPHONE AU02.40.84.64.34.

SIÈGE SOCIAL : MEDQUAL, HÔPITAL SAINT JACQUES,CHU DE NANTES,85, RUE SAINT JACQUES 44 093NANTES CEDEX 01 TEL : 02.40.84.64.34.FAX : 02.40.84.67.99.

E-MAIL :[email protected] INTERNET : http://www.medqual.fr

La loi 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droitset à la protection des personnes faisant l'objetde soins psychiatriques et aux modalités de leurprise en charge, modifie substantiellement la pro-cédure d'admission aux soins psychiatriques sansconsentement, telle que prévue par la loi de 1990.

Votre rôle n'est pas modifié. Cependant l'intro-duction d'un contrôle systématique du juge deslibertés et de la détention sur toutes les décisionsd'hospitalisation sans consentement apporte unregard particulier sur le rédaction du certificatmédical. Je souhaite attirer votre attention surles points suivants :

• La loi exige une lisibilité graphique du certifi-cat (le principe d'une dactylographie est spéci-fiée, mais se heurte aux réalités de la pratique).Les agents de l'ARS chargés de rédiger les arrê-tés d'admission en soins psychiatriques serontamenés à réinterroger les praticiens dont les cer-tificats ne sont pas lisibles, et éventuellementdemander une nouvelle rédaction.• Le certificat doit tout d'abord bien préciser lescirconstances de faits qui ont justifié l'appel en

urgence à un praticien.• Le certificat doit en second lieu décrire leséléments du comportement de la personne denature à représenter un risque pour elle-mêmeou pour autrui, et justifiant une procédurecontraignante.• Le certificat apporte enfin les éléments médi-caux justifiant une admission en soins psychia-triques.

Vous trouverez ci-joint différents projets de modèlede certificat selon les cas de référence :

Art L.3212-1 du CSP – admission sur demande detiers.Art L.3213-1 du CSP – admission sur décision pré-fectorale.Art L.3213-2 du CSP – admission sur décision pro-visoire du maire.Art L.3214-3 du CSP – admission d'un détenu surdécision préfectorale.

Ces documents seront mis prochainement à votredisposition sur le site de l'ARS.

CERTIFICAT MEDICAL EN VUE D’UNE ADMISSION EN SOINS PSYCHIATRIQUESSANS CONSENTEMENT DU PATIENTArticle L.3212-1 du code de la santé publique (admission à la demande d'un tiers)

Je soussigné, …………………………………… Docteur en médecineExerçant à ………………………………………………….………Ai été amené à examiner M ……………………………………………………….Né(e) le : ………………….….à………………..Domicilié(e) à ……………………………………………………………………..Dans les circonstances suivantes………………………………………………………………………………………………………………………M ………………… présente des troubles du comportement se manifestant par…………………………..……………………………………………………………………………………………Je certifie que M………………………………………....présente des troubles du comportement com-promettant l’ordre public et la sûreté des personnes, et un état de santé justifiant son admissionen urgence en soins psychiatriques dans un centre hospitalier en application de l'article L.3212-1du code de la santé publique.

J’atteste que je ne suis ni parent ni allié au 4ème degré inclus ni avec le directeur du CH, ni avecl’auteur de la demande d’admission, ni avec la personne à hospitaliser.

Fait à ……………………….. le …………………………Signature :

LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique

1514

NOTE DE L’ARS AUX MÉDECINS LIBÉRAUXSUR LA RÉDACTION DES CERTIFICATS EN VUE DE L'ADMISSION EN SOINSPSYCHIATRIQUES SANS CONSENTEMENT DU PATIENT

CERTIFICAT MEDICAL EN VUE D’UNE ADMISSION EN SOINS PSYCHIATRIQUESSANS CONSENTEMENT DU PATIENTArticle L.3213-1 du code de la santé publique (admission sur décision du préfet)

Je soussigné, …………………………………… Docteur en médecineExerçant à ………………………………………………….………

Ai été amené à examiner M ……………………………………………………….Né(e) le : ………………….….à………………..Domicilié(e) à ……………………………………………………………………..Dans les circonstances suivantes………………………………………………………………………………………………………………………M ………………… présente des troubles du comportement se manifestant par…………………………..……………………………………………………………………………………………Je certifie que M………………………………………....présente des troubles du comportement com-promettant l’ordre public et la sûreté des personnes, et un état de santé justifiant son admissionen urgence en soins psychiatriques dans un centre hospitalier en application de l'article L.3213-1du code de la santé publique.

Fait à ……………………….. le …………………………Signature :

CERTIFICAT MEDICAL EN VUE D’UNE ADMISSION EN SOINS PSYCHIATRIQUESSANS CONSENTEMENT DU PATIENTArticle L.3213-2 du code de la santé publique (admission provisoire sur décision du maire)

Je soussigné, …………………………………… Docteur en médecineExerçant à ………………………………………………….………

Ai été amené à examiner M ……………………………………………………….Né(e) le : ………………….….à………………..Domicilié(e) à ……………………………………………………………………..Dans les circonstances suivantes………………………………………………………………………………………………………………………M ………………… présente des troubles du comportement se manifestant par…………………………..……………………………………………………………………………………………Je certifie que M………………………………………....présente des troubles du comportement com-promettant l’ordre public et la sûreté des personnes, et un état de santé justifiant son admissionen urgence en soins psychiatriques dans un centre hospitalier en application de l'article L.3213-2du code de la santé publique.

Fait à ……………………….. le …………………………Signature :

1) le modèle pour l'article L.3214-3 sera à rechercher sur le site de l’ARS (pas encore prêt !)

2) Le Conseil National de l'Ordre reconnaît des éléments positifs dans ce nouveau texte, mais il s'inquiète des lourdeurspratiques que cela risque d'entraîner tant de les médecins que pour les magistrats.

3) Vous pouvez aussi consulter une page d'information sur le site du ministère de la santéhttp://www.sante.gouv.fr/reforme-de-la-loi-relative-aux-soins-psychiatriques,9050.html

La nouveauté de cette année 2011 pour la for-mation de 3ème cycle des étudiants en méde-cine concerne bien évidemment, la possibilité

d’effectuer des stages dans des établissements desoins privés.

Une réglementation en vigueur mais…des médecins libéraux oubliés

Cette possibilité est donnée aux établissementsprivés grâce à deux arrêtés ministériels. Ils abor-dent les modalités de détermination du nombred’internes à former pour les années à venir maisautorisent aussi les stages d’internes de médecinedans le milieu libéral autant pour les internes enmédecine générale que pour les internes de spé-cialités d’organes.

En effet, les praticiens libéraux exerçant en éta-blissements de soins privés peuvent dorénavantêtre agrées comme praticiens maitres de stageselon les modalités de ces arrêtés, et peuvent ainsiencadrer des internes de spécialités d’organes dansleur structure libérale.

Cette offre représente alors un complément indis-pensable à la formation médicale des étudiants.Il est essentiel pour la formation de nos futursmédecins, ainsi que pour la démographie et l’at-tractivité de nos professions, qu’ils aient, à la sor-tie de leurs études, une vision et une compré-hension d’une pratique de la médecine libérale.De ce fait, l’URPS Médecins Libéraux s’engage ets’investit fortement sur ce sujet.

Pourtant, ces possibilités restent encadrées pardes textes réglementaires rigides.Les agréments de lieux de stage fournis aux pra-ticiens libéraux sont soumis à une commission desubdivision (une pour Nantes, une pour Angers)constituée des Doyens des facultés de Médecine,le Directeur Général de l’ARS, un directeur deCHU, un médecin des armées, deux enseignantset deux internes dont un de médecine généraleà chaque fois. Aujourd’hui, aucun représentantdu milieu libéral ne siège à cette commission.Il apparait alors difficile pour l’URPS MédecinsLibéraux, de subir ces arrêtés dans ces conditions,sans pouvoir faire entendre la voix du milieu libé-ral.

Etat des lieux en Pays de la Loire

A l’heure où les premières demandes d’agrémentont été étudiées en commission de subdivision de

la région, on peut s’étonner du peu de servicesayant reçu le fameux sésame permettant l’ou-verture de terrain de stage privé aux internes despécialités. La commission de subdivision a évo-qué des dossiers incomplets ou imprécis qui méri-teraient plus de détails et approfondissement desconditions d’accueil des futurs internes.

Ace jour, un dernier arrêté ministériel en datedu 24 mai, prévoit le cadre conventionnelde ce stage en précisant les informations

relatives à la rémunération des internes, auxindemnités auxquelles ils pourront prétendre,ainsi que les conditions assurantielles. De plus, lesconditions de financement entre les CHU et lesétablissements recevant les internes sont en coursd’élaboration et de conventionnement.

Pour autant, ces conventions types ne prévoientpas les conditions pédagogiques d’exercice de cesstages, et à aucun moment les signatures des res-ponsables médicaux ne sont prévues.

Des propositions concrètes

L’URPS Médecin Libéraux des Pays de la Loire, aalors demandé, conjointement avec les Doyensdes Facultés de Nantes et d’Angers, le Pr Rogez,et le Pr Richard, ainsi qu’avec les représentantsdes internes, en lien avec l’ARS, un travail métho-dologique sur une convention stipulant le cadrepédagogique de ces stages. Celle-ci engagera alorsles responsables médicaux dans un encadrementle plus propice à l’enseignement, et ouvrira ainsila voie à des terrains de stage encadrés par despraticiens libéraux.

Ce travail et cette réflexion devront permettrel’accueil d’internes de spécialités, à partir de ladeuxième année d’internat, durant un semestre,à partir de l’année prochaine, si les nouvelles com-missions d’agrément donnent un avis favorableà de nouvelles candidatures, et si le cadre péda-gogique est opérationnel.

Ces questions seront donc suivies avec attentionpar l’URPS Médecins Libéraux au cours des pro-chains mois afin de permettre aux futurs internesen médecine d’appréhender le secteur libéral dansde bonnes conditions.

Cécile SALOMON,Chargée de mission URPS

Médecins Libéraux.

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En partenariat avec les services informatiques dela CPAM de Nantes et les relations professionnelsde santé, nous avons pu mettre en place l’usagede la CPS pour la facturation Vitale par les rem-plaçants.

Cela permet aux titulaires de ne plus laisser leurcarte de santé dans leur lecteur et moyennantune mise à jour du système de facturation parl’éditeur du logiciel professionnel d’assurer direc-tement la feuille de soins électronique par lemédecin remplaçant.

Comme tout est rarement miraculeux au pays duprogrès partagé, il faut que le remplaçant soit unmédecin thésé et qu’il ait fait sa demande de carteCPS.

Vous trouverez ci dessous, le courrier de la CPAMde Nantes.Si vous êtes remplaçant(e) thésé(e) n’attendezpas pour faire vos démarches, si vous ne les avezpas encore faites, pour obtenir auprès du CDOMle formulaire qui vous permettra d’avoir votrepropre carte CPS.

A l’inverse de certaines caisses primaires quiavaient pénalisé lourdement des médecins dontle remplaçant continuait à utiliser la carte CPS duremplacé, la CPAM de Nantes s’est engagée à fairepreuve de pédagogie et de soutien auprès desconfrères pour qu’ils réunissent les conditionstechniques leur facilitant la télétransmission.

Docteur,

Vous êtes médecin remplaçant thésé et vous souhaitez :

• Garantir aux patients ou au médecin que vous remplacez d’être remboursés rapidement.• Ne pas engager la responsabilité du médecin que vous remplacez lorsqu’il vous prête sa CPS.• Simplifier vos démarches administratives à l’occasion de votre remplacement.

C’est possible, grâce à la télétransmission.

Savez-vous qu’en tant que médecin remplaçant thésé, vous avez la possibilité de facturer vos actes à l’aide devotre propre carte de professionnel de santé.Dans un contexte économique difficile, cela permet à vos patients d’être remboursés dans un délai maximumde 5 jours et vous contribuez ainsi à l’accès aux soins pour tous.Pour le médecin que vous remplacez, cela ne change rien : si ce n’est la simplification de sa trésorerie car luiaussi bénéficie de la garantie du paiement rapide de ses factures en tiers payant.Pour vous, vous n’avez plus à vous soucier de la mise à disposition de feuilles de soins papier au nom du méce-cin que vous remplacez et sutout vous assurez un service de continuité auprès des patients.N’attendez plus ! Si vous ne possédez pas encore votre propre carte, nous vous invitons, en cas de besoin,à vous adresser au Conseil de l’Ordre.

Délégation Territoriale de Loire-Atlantique Agence Régionale de Santé

CS 56 23344 262 Nantes Cedex 2

Entièrement gratuite, votre carte vous sera adressée dans un délai de trois semaines à réception de votre demande.Pour vous accompagner dans cette démarche, nous avons conçu un guide pratique permettant, nous l’espé-rons, de répondre à vos interrogations.Une équipe de Conseillers Informatiques et Service est également disponible pour vous aider dans l’utilisationde la télétransmission. Pour les contacter, il vous suffit de composer le 0.811.709.044.Espérant que l’utilisation prochaine de votre carte confirmera les avantages de la télétransmission, nous vousprions d’agréer, Docteur, l’expression de notre considération distinguée.

Le directeur adjoint Le Présidentde la CPAM de Loire-Atlantique du Conseil Départemental de Loire-AtlantiqueCatherine VINCENT Jean-Louis CLOUET

STAGE DES INTERNES DE MÉDECINE DE SPÉCIALITÉS EN LIBÉRAL :l’URPS Médecins Libéraux s’investit !

TÉLÉTRANSMISSION PAR LES MÉDECINSREMPLAÇANTS THÉSÉS AVEC LEUR PROPRE CARTE CPS

Si je vous évoque l’élection d’un nouveauPrésident de l’Ordre départemental des méde-cins en 1992, c’est afin d’expliciter le bascu-

lement de notre institution, digne d’une querelledes anciens et des modernes, lié à deux courantsqui en séparaient les membres.

Les premiers plus classiques, peut-être plus let-trés, plus académiques, plus titrés et issus pour laplupart de la bourgeoisie médicale nantaise, res-taient très attachés aux grands principes : l’au-torité et la tutelle ordinale parisienne.

Les seconds se voulaient innovants, prêts à desouvertures créatives dans une liberté d’esprit etd’initiatives, souhaitant l’abandon de l’exigencedes traditions devenues désuètes et inadaptées.

D’un côté donc les doctes et la rigueur et del’autre, un humanisme moral nouveau, critique,approprié aux évolutions de l’époque.

Vingt ans plus tard, afin de bien situer cette périodeet mieux la comprendre, il est utile de dire queMITTERRAND est au milieu de son second sep-tennat ; l’Europe a dit OUI à MASTRICH ; BERE-GOVOY remplace Edith CRESSON à Matignon ;BASHUNG chante " Osez Joséphine " ; les JeuxOlympiques se déroulent à ALBERVILLE et BAR-CELONE ; " Basic Instinct " sort sur les écrans ; leJuge FALCONE est assassiné par la mafia.

La mise en place de ces idées nouvelles ne pou-vait s’initier que par une prise du pouvoir alorsque des élections au Conseil départemental, ayantlieu tous les 2 ans, allaient se dérouler en mai.

Notre département comprend 21 membres titu-laires, seuls habilités à voter, et 21 membres sup-pléants. Le Président devant recueillir la majoritéabsolue pour être élu.

Après les dernières élections départementales,des jeunes médecins furent élus et vinrent étof-fer notre petit groupe déjà immergé, engagé etformé au fonctionnement du Conseil.

Une réunion spontanée des plus jeunes que j’ap-pelle ici la CONJURATION de 1992 eut lieu un soiret ce qui paraissait inaccessible devint soudainréaliste. Certes nous n’étions que 10 et d’horizonsdivers : hospitaliers, spécialistes ou généralisteset l’un d’entre-nous fut désigné pour les repré-senter sur des idées fortes et nouvelles.

Il s’agissait d’une sorte de PRIMAIRE avantl’heure…Pour connaître les habitudes de fonctionnementdu Conseil, il faut savoir que le futur Présidentétait " proposé " par l’ancien Bureau et qu’il étaitjusqu’alors seul candidat en lice.

Les données de cette élection étaient inéditespuisque deux candidats allaient se confronter.Ayant été choisi par mes pairs, je pris l’initiativede téléphoner à l’autre candidat pour l’en infor-mer. Nous nous connaissions pour nous être appré-ciés au Conseil de faculté, dans l’institution ordi-nale et ce confrère avait été l’un des assesseurslors de ma thèse.

Ce jeudi de mai 1992, un nouveau Présidentdevait être élu. Ce fut un spectacle oppres-sant et cruel. A l’annonce des candidatures

et à la stupéfaction générale le " proposé " adverse,contre toute attente, signifiait que pour de nom-breuses raisons, il se prononçait pour nos idéeset se ralliait à notre choix en renonçant à sa proprenomination.

Autour de la grande table se tenaient les " grandsdocteurs " hostiles, mais prudents. Le plus puis-sant se leva et me reprocha un statut insuffisant"sans titre, sans fortune ni noblesse".

Il est vrai, je n’étais sans doute qu’un simple géné-raliste.

Je ressentais que ma peau me brûlait, j’avais dela peine à parler, à rester debout, comme si le soltremblait sous mes pieds. L’angoisse m’étreignaitcomme au terme d’une bataille qui allait peut-être se perdre.

Je regardais autour de moi comme si quelqu’unavait pu ne pas deviner mon trouble. Ils étaientà mes côtés.

Le déroulement du scrutin me désignait, 12 bul-letins contre 9. Le pouvoir était renversé. Je fisserment de servir avec honneur l’engagementmais je restais si ému que les mots prononcés bat-taient dans ma poitrine. J’avais 43 ans et beau-coup d’espérance.

Le chemin était tracé, puis la querelle s’épuisa aufil des années... faute de combattants !

Docteur Jacques CHOTARD

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1918

" LA CONJURATION DE 1992 "ou " l’histoire de l’élection d’un généraliste "

Avant la circulaire du 27 décembre 2010 les actes demédecine légale liés à une activité de thanatologie(autopsies, levées de corps) ou de médecine légale du vivant(examen des victimes aux fins de détermination de l'in-capacité totale de travail et de constatation de lésionset traumatismes, examen des personnes gardées à vues)se répartissaient parmi les médecins en fonctions de leurscompétences ; en clair, les décès suspects et les autop-sies revenaient au médecin légiste, les gardes à vueétaient sur Nantes effectuées par SOS médecins, par lesmédecins spécialisés en médecine générale en cam-pagne.

La circulaire du 27 Décembre 2010, mise en applicationà compter du 15 janvier 2011 prévoit la création ou lemaintien sur le territoire national de 48 structures hos-pitalières dédiées aux activités médico-légales dont 30sont appelées " instituts médico- légaux " (IML) quiconcentreront à la fois des activités thanatologiques etdes activités de médecine légale du vivant.

Chacune de ces structures sera rattachée à une ou plu-sieurs juridictions, et à compter du 15/01/2011, les réqui-sitions judiciaires aux fins d'autopsie et/ou d'examen devictime et/ou de gardé à vue émanant de juridiction rat-tachée à une structure dédiée seront EXCLUSIVEMENTadressées à cette structure.

En ce qui concerne les levées de corps, peuvent êtrerequis pour accomplir des actes de médecine légale,tous les praticiens DOTÉS D'UNE CAPACITÉ DE PRA-TIQUE MÉDICO-JUDICIAIRE.

Mais le texte signé par les trois Ministres dit également ceci :

- 1-5- Les levées de corpsLes pratiques actuelles des parquets en matière delevées de corps pourront perdurer. Il sera possibled’avoir recours à des médecins légistes, voired’autres praticiens, n’exerçant pas au sein des IML,et il ressortira de la mission de ces derniers de pour-voir à la formation de ces médecins.

Et cette petite phrase que notre analyse du texte avaitnégligée change tous le sens de ce que nous avions prispour une réforme complète de " l'exercice "de la méde-cine légale en médecine générale.

Les pratiques actuelles perdurent ; donc, un médecinspécialisé en médecine générale peut toujours être réqui-sitionné pour une levée de corps, pour une garde à vueSI il n'est pas très proche du nouveau centre agrée.Ce qui change, c'est que de façon systématique, l'in-tervention d'un médecin légiste est obligatoire pour unmeurtre ou une mort suspecte.

La présentation de la réforme nous avait donné a pen-ser qu'elle concernait tous les médecins ; en fait elle neconcerne que les médecins légistes qui se doivent main-tenant d'organiser leur structure selon le nouveau sché-ma territorial et d'assurer leur " permanence des soins ".

Pas de changement pour les généralistes !!Je vous avais fourni une information erronée (LOM 130,p. 28) et vous prie de me le pardonner.

Docteur Jean-François ALLARD

LEVÉE DE CORPS ET GARDE A VUE (suite et fin)

DÉCLARATION DE MORSURE CANINE

" TOUT FAIT DE MORSURE D‘UNE PERSONNE PAR UN CHIEN EST DÉCLARÉ PAR SON PROPRIÉTAIRE OUSON DÉTENTEUR OU PAR TOUT PROFESSIONNEL EN AYANT CONNAISSANCE DANS L’EXERCICE DE SESFONCTIONS, À LA MAIRIE DE LA COMMUNE DE RÉSIDENCE DU PROPRIÉTAIRE OU DU DÉTENTEUR DEL’ANIMAL… " (ARTICLE L 211-14-1 DU CODE RURAL).

LES SERVICES MÉDICAUX D’URGENCE, LES MÉDECINS APPELÉS À DONNER DES SOINS À UNE PERSONNEQUI SE DIT MORDUE PAR UN CHIEN OU DONT LES BLESSURES PRÉSENTENT LES APPARENCES D’UNETELLE MORSURE SONT SOUMIS À CETTE OBLIGATION DE DÉCLARATION. LE MÉDECIN N’A À DÉCLARER QUE LA MORSURE MAIS NI LE NOM DE LA VICTIME NI CELUI DU PROPRIÉ-TAIRE DU CHIEN.

Dossier Pratique Professionnel

2120

Les contrats de remplacements sont obligatoires pour tous les remplacements. Il existe des contrats types (par un étu-diant titulaire d’une licence et par un médecin inscrit à l’Ordre) disponibles sur notre site www.cdm44.org et sur lesite du Conseil National de l’Ordre des Médecins : www.conseil-national.medecin.fr.

Nous vous rappelons qu’il est indispensable de compléter certains articles :- l’article 2 relatif aux dates du remplacement (afin que nous puissions les enregistrer).- l’article 7 concernant la rétrocession du pourcentage d’honoraires (la précision du pourcentage de rétrocession d’ho-noraires au remplaçant est suffisante : le fait de mentionner l’existence d’une garantie d’un minimum d’honorairespourrait faire courir le risque d’une requalification, par l’administration, du contrat en contrat de travail).- l’article 8 à propos de l’application géographique de la clause de non réinstallation.- à l’article 10, il convient de choisir une des deux options concernant l’arbitrage (arbitre unique/trois arbitres).

Elodie PIGEON-AVERTY

RAPPEL : Pensez à remplir vos contrats de remplacements !

Nous vous rappelons que le Conseil National de l’Ordre des Médecins a élaboré plusieurs contrats types disponiblessur son site (www.conseil-national.medecin.fr " Tous les Modèles de Contrats "/" Modèles de Contrats ") ainsi quesur notre site www.cdm44.org (" Dossier Pratique "/" Contrats Types ").

En voici la liste :• Contrat de remplacement par un étudiant en médecine• Contrat de remplacement par un médecin• Contrat d’association entre médecins de même discipline avec mise en commun des honoraires• Contrat d’association entre médecins de même discipline sans mise en commun des honoraires• Contrat de cession de cabinet• Contrat de médecin collaborateur libéral• Contrat de collaboration salariée à durée déterminée - temps plein• Contrat de collaboration salariée à durée indéterminée - temps plein• Contrat de collaboration salariée à durée indéterminée - temps partiel• Contrat de collaboration salariée à durée indéterminée entre une société d'exercice et un médecin salarié• Modèle de statuts de Société Civile de Moyens (SCM)• Contrat de médecin coordonnateur (EHPAD)• Contrat pour un médecin du travail salarié d'un service interentreprise de santé au travail -CISME/CNOM• Contrat pour un médecin du travail salarié d'un service autonome de santé au travail• Contrat de tenue de clientèle• Schéma de contrat pour la surveillance des épreuves sportives• Modèle de contrat pour un médecin du sport (sportifs d'une structure sportive ou membres des équipes de France)• Schéma de contrat pour un médecin du sport - suivi et aptitude• Contrat entre praticiens et cliniques privées• Contrat type pour l'exercice de la médecine par un étudiant en qualité d'adjoint d'un médecin• Contrat cadre type entre un médecin et un hébergeur de données personnelles de santé• Contrat type entre un médecin et une société exploitant un site internet dans le domaine de la santé• Modèle de contrat de médecin responsable de l'information médicale dans les établissements de santé privés• Schéma de contrat d'exercice pour les médecins exerçant dans un établissement privé à but non lucratif• Modèle de contrat de médecin en mission humanitaire• Modèle de statuts de Société Civile Professionnelle (SCP)• Modèle de statuts de Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée (SELARL) ➞ actualisation toute récente.• Guide de rédaction des statuts de SEL

Elodie PIGEON-AVERTY

Contrats types

Les dossiers médicaux des praticiens libéraux sont conser-vés sous leur responsabilité. En l’absence de dispositionlégislative ou réglementaire spécifique, les règles enmatière de durée de conservation des dossiers médi-caux répondent à trois exigences de l’exercice médical :- la continuité des soins ;- le devoir de répondre aux demandes de communi-cation du dossier médical formulées par le patient ouses ayants droit conformément à la loi du 4 mars 2002 ;- la possibilité de trouver dans le dossier des preuvesen cas d’action en responsabilité civile.

C’est donc en faisant l’analyse de ces obligations quel’on arrive à déduire la durée pendant laquelle les dos-siers médicaux doivent être conservés.

Il était jusqu’à présent d’usage de calquer la durée deconservation des dossiers sur la durée de prescriptionan matière de responsabilité civile, c'est-à-dire le tempspendant lequel un patient ou ses ayants droit peuventchercher à engager la responsabilité d’un médecin envue d’obtenir l’indemnisation d’un préjudice du à unefaute.

Cette durée était jusqu’en 2002 de 30 ans, donc onconseillait aux médecins de conserver leurs dossiers 30 ans.

La loi du 4 mars 2002 a ramené ce délai à 10 ans maisà compter de la consolidation du dommage, ce quirend la détermination d’une date très aléatoire.

En ce qui concerne les établissements de santé, le dos-sier médical doit être conservé 20 ans à compter de ladate du dernier séjour ou de la dernière consultationexterne et au minimum jusqu’au 28ème anniversairedu patient.

Il paraît judicieux de conseiller aux médecins libérauxde s’aligner sur ce délai minimal de 20 ans (à prolon-ger pour les mineurs) qui permet de répondre aux troisnécessités citées plus haut.

Concernant les actes réalisés antérieurement au 5 mars2002, le délai de 30 ans est toujours applicable (48 anspour les mineurs).

Ces délais s’appliquent tant au dossier papier qu’audossier informatique. C’est d’ailleurs l’occasion de rap-peler que les documents archivés dans le dossier infor-matique doivent rester exploitables pendant ce délai,ce qui peut nécessiter à un moment donné de les conver-tir. De plus, il faut savoir que pour avoir une valeur pro-bante, un document numérique doit être une repro-duction fidèle et durable de l’original, son auteur doitpouvoir être identifié, il doit être établi et conservé dansdes conditions de nature à en garantir l’intégrité et por-ter la date de sa création.

Carole JOSSE

Combien de temps un médecin libéral doit-il conserverses dossiers médicaux ?

Si la réponse à cette question peut paraître évidente,elle mérite d’être abordée au regard des dossiers quele Conseil départemental a à traiter.

Comme chacun sait, le certificat médical, une fois entreles mains du patient, engage la responsabilité de sonrédacteur. Il ne faut jamais en minimiser l’importance.

Un certificat est rédigé en fonction de constatationsmédicales que le médecin a été en mesure de faire lorsde l’examen du patient ou de soins qu’il a reçus.

Classiquement, le certificat est rédigé le jour de l’exa-men, il est donc daté de ce jour-là.

Si le certificat est rédigé postérieurement à l’examen,il est bien daté du jour de sa rédaction et il mentionnela date à laquelle l’examen a eu lieu.

En ce qui concerne les avis d’arrêt de travail, sauf cir-constances exceptionnelles, le début de l’incapacité detravail justifiant l’attribution des indemnités journalièresne peut être fixé à une date antérieure à sa constata-tion par le médecin. S’il estime que la date à laquellele patient ne pouvait pas travailler est antérieure, il peutle mentionner au service médical de la Caisse.

Il faut donc savoir ne pas céder aux demandes parfoisinsistantes des patients et ne jamais délivrer de certifi-cat antidaté ou sans avoir examiné le patient.

Les juridictions disciplinaires sont sévères à cet égard,notamment en matière d’arrêt de travail, le documentpouvant alors être qualifié de certificat de complaisance,voire de faux, c'est-à-dire engager la responsabilité pénaledu médecin.

Carole JOSSE

Peut-on antidater un certificat mécical ?

DES RACINES INCONSCIENTESD E L A V O C AT I O N M É D I C A L E

La " version offi-cielle " de la méde-cine est celle-ci :

le médecin scrute lasémiologie de sonpatient, moyennantquoi il débouche sur undiagnostic, puis sur untraitement. Jusqu’ici " les vaches (psychiques)sont bien gardées " ettout le monde est à saplace.

D’un côté le médecin, de l’autre le patient. Audessus d’eux, la Science souveraine. Mais du pointde vue de l’inconscient tout est bien plus confuset, en particulier, malade et médecin ne font sou-vent qu’un.

Entendre : celui que le médecin cherche à guérirau travers de son patient, c’est, à ce niveau, sou-vent lui-même, ou quelqu’un qui appartient à sonpassé intime et donc à ce qui l’a construit.

D’où une situation en fait inversée : celui qui està guérir, c’est aussi le médecin et il tente de lefaire par le truchement de son patient en qui illocalise une expérience de vécu douloureux per-sonnel qu’il a projetée sur lui, et qu’il va essayerde dépasser. Un texte publié par E. Halpert (1) (Great Neck, USA)et qui a pour titre : " Quelques aspects de la psy-chopathologie psychanalytique des médecins "le montre bien. Il mérite particulièrement d’êtrecité car notre confrère d’Outre-Atlantique a euune expérience de plus de 46 ans dans la prise encharge psychanalytique et psychothérapique demédecins en nombre important, ou bien d’en-tretiens effectués auprès de médecins au coursd’une recherche sur les raisons de leur vocation(médecins âgés de 30 à 60 ans ; oncologues,pédiatres, internistes-immunologistes, ou anes-thésistes). Il a pu mettre ainsi en évidence les ori-gines infantiles de leur vocation médicale et deleur relation à la maladie et à la mort, notam-ment dans la dimension du savoir (" J’aime êtreà la pointe de la science, en position de savoir ",dit l’un de ces médecins).

Acôté de cette maîtrise intellectuelle, le lienaffectif avec les patients constituait aussiun mobile très fort pour nombre d’entre-

eux. Cette motivation (être en relation intenseavec un patient qui était confronté à la mort) étaitd’ailleurs plus présente chez ceux qui se consa-craient aux maladies concernant des pronosticsvitaux. Le contact durant l’enfance avec la mala-die grave de proches, et l’espoir de pouvoir lavaincre en après-coup, comme si l’on pouvaitrelancer les dés, sont également fréquents dansles biographies des médecins et dans les élémentssur lesquels ils insistent eux-mêmes. Le lien avecle patient souffrant de maladie grave peutd’ailleurs inclure une teinte " familiale ". Commesi l’épreuve de la maladie et celle de la mortétaient affrontées dans un combat commun avecle sien. Cet aspect familial des vocations apparaîtaussi, par exemple, lorsqu’un des oncologues ren-contrés rapporte qu’il a lui même perdu ses deuxgrands-pères de cancers de l’intestin.

L’idéalisation est un autre versant de la motivationmédicale.

Le médecin est tout d’abord, lui, idéalisé par sonpatient et, depuis l’Antiquité, l’art de soigner amême des liens dans les esprits avec la magie oule pouvoir des savoirs religieux occultes. Et qui ditidéalisation, dit aussi désidéalisation possible. Cecise retrouve autant à l’échelon social qu’individuel.Social : différentes cultures mutilaient ou tuaientle médecin qui échouait dans son travail. Individuel :nombreux parmi les médecins concernés par l’étu-de d’Halpert oscillent entre fierté (parfois méga-lomaniaque, fût-ce sur l’instant, d’une victoire thé-rapeutique qui semble pouvoir les transformer enleur propre idéal salvateur incarné) et un surmoi (2)

violent, prêt à fondre en reproches sur eux pourun éventuel manque de résultats, de connaissancesou celui d’un savoir parfait (avec le sentiment dene jamais être à la hauteur dans son métier).

De plus, un hasard heureux permit à Halpertde revoir deux médecins qui avaient termi-né des psychanalyses avec lui 28 ans aupa-

ravant pour l’un et 25 pour l’autre. Avec leur auto-risation, il a donc pu publier des éléments de leurtraitement. Le premier cas représente une névrose

" classique ". Le patient concerné avait été le filsd’une mère idéalisant son propre frère médecin(et dénigrant quelque peu le père du patient). Elleétait aussi très excitante pour lui, exhibitionnistemême, pourrait-on dire. Le patient, passionné pourles secrets de la vie et devant creuser l’anatomiepour ses études, y avait développé une certaineinhibition. A savoir une symptomatique lenteur àapprendre.

Sa psychanalyse avait typiquement montré com-ment la pulsion à savoir était liée chez lui à sa curio-sité sexuelle et comment celle-ci était contrariéepar un surmoi oedipien qui tentait d’endiguer lesouvenir des séductions maternelles et leur échochez ce fils qu’il avait été ; il n’avait déjà que tropvu le corps et le retrouver le confrontait à ses sou-venirs trop excitants. Le deuxième patient se situaitplus, lui, dans une perspective narcissique. Enfantunique qui se devait de fournir une consolationd’amour propre à ses parents, il avait élu la car-rière médicale à la fois pour " briller ", mais aussipour sauver – fantasmatiquement – son père, décédéà la suite d’épisodes cardiologiques répétés et aux-quels, lui, son fils, avait d’ailleurs pu assister. Or, derrière l’idéalisation affichée pour ce père, secachait une certaine dose d’agressivité coupable àson égard, plus inconsciente. Ce brillant médecinoscillait donc entre le besoin d’être en permanencele meilleur thérapeute de son service et le fantasmeangoissant et morbide d’être poursuivi en justicepar ses patients (oscillation entre idéal et punitionpour son agressivité inconsciente).

Cependant, malgré les principaux axes déga-gés par Halpert, il convient de mentionnerque chaque trajet est individuel et que le

tamis ainsi décrit est à mailles assez larges :d’autres motivations, moins répandues, peuventaussi exister chez telle ou telle personne qui déci-dera ensuite de devenir médecin.

Ceci dit, néanmoins, des grandes motivations-clésrestent souvent les suivantes :les vicissitudes de l’agressivité, du sadisme et destentatives de les refouler (Y-a-t’il un Mr Jekyll der-rière chaque Dr Hyde ?) ; la scoptophilie (l’appé-tit de voir) et la curiosité ; l’identification avec lesimagos omnipotentes des parents (idéalisant sesparents, on voudra devenir un parent savant toutpuissant) ; et le complexe d’Œdipe (cf. le cas ci-dessus).

Le déni de la mort est aussi souvent présent, ainsique le fantasme de sauver l’autre. Un aspect spé-

cifique de cet article est de bien mettre en évi-dence l’importance du rôle du savoir chez lesmédecins et du fantasme qui le sous-tend. D’uncôté le savoir serait un moyen de lutte contre lamort et la maladie, qu’à l’extrême on pourrait secroire capable d’annuler (comme certains méde-cins pensent, plus ou moins clairement, qu’ils neseront jamais malades eux-mêmes puisqu’ils sontmédecins). De l’autre, ce savoir représenterait la conquêtedes secrets du pouvoir prêté au père (et du pres-tige social qui va avec la fonction médicale et quireprésente ce pouvoir). Enfin, il est celui de laconnaissance : celle d’où vient la vie et celle descorps érotiques (comment est fait l’autre ?Comment fait-on les bébés ? etc…).

Revenons sur la motivation, centrale, quiconsiste à vouloir réparer les personnes quenous avons aimées et que nous avons vu tom-

ber malades dans notre enfance (exemple, il n’estpas rare que les psychiatres se consacrent à leurspécialité car ils ont été proches de personnes ensouffrance mentale )(3). Ici, il faut rendre à MélanieKlein (4) (1882-1960), la célèbre psychanalyste d’en-fants, ce qui lui revient. A savoir comment elleavait mis en évidence la " position dépressive ".Celle-ci se définit comme un stade de maturationpsychique inconscient où, après l’avoir agressé,l’enfant souhaite " réparer " son objet d’amour,qu’il a attaqué (fût-ce en fantasme : par exemple,un petit garçon pourra s’imaginer tuer son pèredans un " jeu de bandits " puis, " comme parhasard ", souhaiter devenir celui qui, plus tard,inventera un médicament faisant que l’on nemeurt jamais). En somme : " Je t’abîme, voire jete tue, puis je te répare. J’ai failli te perdre, maisje te garde " : c’est là un " logiciel " (5) qui tournesouvent " à fond " chez les médecins, ou d’ailleursde façon plus générale chez les soignants .

Médecin et " dépressif " (plus ou moins incons-cient), riment donc souvent. C’est ce qui nous oriente bien des fois vers la fonc-tion de " réparateurs " que nous pratiquons ainsinotre vie durant, accrochés que nous sommes àla tâche de Sisyphe à laquelle nous nous attelonsjour après jour, malade après malade.

Un dernier mot enfin pour dire que tout n’estpas si simple. Les notions que nous venonsde rappeler sont celles dont nous disposons

" en l’état actuel de la science " ; elles ne deman-dent qu’à être complexifiées, enrichies et/ouconcurrencées par d’autres. Par exemple, il estintéressant de constater que, très jeune, le bébé,

LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique

2322

dés que sa motricité et son attention le lui per-mettent, au cours de sa deuxième année, sembleanimé de deux " pulsions " : l’une à la com-passion et l’autre à " bien faire les choses " (6).

Le bébé exprime ainsi une empathie naturelle vis-à-vis de ses pairs d’âge s’il les voit dans la souf-france et il manifeste alors des velléités de lesaider et de les réconforter. Et aussi, il aime queles choses soient à leur place (c’est à dire là où ila l’habitude de les trouver).

De même il manifeste un plaisir à mener à biendes tâches-tests ludiques qui lui sont proposées.De sorte que l’on pourrait trouver là d’intéres-santes racines à nos désirs d’aider les autres.Moins centrées sur la souffrance pathologique(la " dépression " du soignant qui a besoin de" réparer "), elles seraient des constituantsplus ou moins innés qui nous poussent à faire,et à bien faire, des choses positives, à la foispour aider l’autre et notre propre plaisir de lefaire.

En somme la formule : " Hep, hep, hep, encoreune bonne chose de faite ! " concernerait autantla motivation profonde des médecins que celledes Barbapapas !

Dr Michel Sanchez-Cardenas(Nantes).Psychiatre,

Membre de la Société Psychanalytiquede Paris

(1) - Halpert E ( 2009). Some aspects of the psychoa-nalytic psychology of physicians. International Journalof Psychoanalysis 90 : 1039-1056.

(2) - Le surmoi, pour le dire schématiquement, est l’ins-tance morale qui siège dans notre inconscient et, à lafois, nous interdit certaines choses et en promeutd’autres. Bien équilibré, ce " petit gendarme " per-met de vivre selon des règles qui, certes, peuvent êtreexigeantes mais qui, finalement, sont à notre serviceet nous guident vers les objectifs que nous nous fixons(par exemple, potasser ses cours au lieu d’aller regar-der les oiseaux au mois de mai). Mais il peut aussidevenir " cruel " et étouffer dans l’œuf toute velléitéde vivre chez l’individu, comme si le simple fait de res-pirer était déjà un acte coupable de sa part ; des inhi-bitions diverses peuvent en résulter.

(3) - Halpert, communication personnelle.

(4) - Klein M (1942). Le deuil et ses rapports avec lesétats maniaco-dépressifs. In : Essais de psychanalyse.Paris, Payot, 1968. pp 341-369.

(5) - Logiciel qu’on voit " s’affoler " de façon extrê-me dans les syndromes de Münchausen by proxy. Oron sait que ceux-ci sont le plus souvent le fait de soi-gnant(e)s qui utilisent leur art de soigner pour atta-quer l’autre, comme si ces deux actes devenaient équi-valents chez eux. Une des difficultés à diagnostiquerces syndromes - souvent cela prend beaucoup de temps- pourrait d’ailleurs venir de la réticence inconscientedes médecins à voir ainsi étalées sous leurs yeux leurspropres deux tendances agressives et soignantes réunieset confondues chez une même personne, en qui ilspourraient redouter de se voir en miroir.

(6) - Emde RN (1991). Positive emotions for psychoa-nalytic theory : surprises from infancy research andnew directions. Journal of the American PsychoanalyticAssociation, 39S: 5-44.

SOINS PALLIATIFS EN PÉDIATRIE

COMPTE TENU DE LA SPÉCIFICITÉ DES SOINS PALLIATIFS

PÉDIATRIQUES, IL A ÉTÉ DEMANDÉ PAR LE GROUPE DE

TRAVAIL MINISTÉRIEL DU PROGRAMME DE DÉVELOPPE-MENT DES SOINS PALLIATIFS 2008-2012, LA CRÉATION

D’UNE EQUIPE RESSOURCE RÉGIONALE DE SOINS

PALLIATIFS PÉDIATRIQUES (ERRSPP).

DANS NOTRE RÉGION LOIRE ATLANTIQUE, AFIN D’ASSU-RER UNE COUVERTURE RÉGIONALE, L’ERRSPP S’EST

APPUYÉE SUR L’EXISTENCE DE DEUX UNITÉS QUI TRA-VAILLENT EN ÉTROITE COLLABORATION : L’UNE AU CHUDE NANTES (SECTEURS LOIRE ATLANTIQUE ET VENDÉE)ET L’AUTRE AU CHU D’ANGERS (SECTEURS MAINE ET

LOIRE, MAYENNE ET SARTHE).

DANS CHAQUE UNITÉ TRAVAILLENT UN MÉDECIN ALGO-LOGUE, LE DR DROUINEAU À NANTES ET LE DR

RACHIERU-SOURISSEAU À ANGERS, UNE INFIR-MIÈRE/PUÉRICULTRICE (F. JOUNIS À NANTES ET V.LACHAMBRE À ANGERS), UNE PSYCHOLOGUE (S. OBREGON

À ANGERS, EN COURS DE RECRUTEMENT À NANTES) AINSI

QU’UNE KINÉSITHÉRAPEUTE À NANTES (V. DENION).

L’ERRSPP EXERCE UNE ACTIVITÉ INTRA, INTER HOSPITA-LIÈRE ET VILLE HÔPITAL, INCLUANT LES STRUCTURES

MÉDICO-SOCIALES. CETTE ÉQUIPE A UN RÔLE D’EXPERT

EN MATIÈRE DE SOINS PALLIATIFS PÉDIATRIQUES, DE

CONSEIL ET DE SOUTIEN AUPRÈS DES ÉQUIPES

SOIGNANTES.

LES PRIORITÉS 2011 DE L’ERRSPP SONT DE RENCON-TRER LES SOIGNANTS PRENANT EN CHARGE DES ENFANTS

EN SOINS PALLIATIFS ET DE TRANSMETTRE LA DÉMARCHE

PALLIATIVE TANT AU SEIN DES ÉTABLISSEMENTS QU’AU-

PRÈS DES PROFESSIONNELS LIBÉRAUX. ELLE PEUT INTER-VENIR À LA DEMANDE D'UN PROFESSIONNEL, DE L’ÉQUIPE

RÉFÉRENTE OU DES ACCOMPAGNANTS NATURELS POUR :

- UN TEMPS D’ÉVALUATION CLINIQUE AUPRÈS DU

PATIENT ET SA FAMILLE.

- UN TEMPS DE COORDINATION, D’ÉLABORATION ET

D’AIDE À LA MISE EN PLACE D’UN PROJET DE SOIN.

- UN TEMPS D’ÉCHANGE AVEC LES PROFESSIONNELS

IMPLIQUÉS.

- UN TEMPS DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE AUPRÈS DES

SOIGNANTS.

- UN TEMPS DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE AUPRÈS DES

PROCHES PENDANT LA MALADIE OU APRÈS LE DÉCÈS.

- DES TEMPS DE FORMATION DANS LE DOMAINE DES

SOINS PALLIATIFS PÉDIATRIQUES.

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PALLIATIFS.

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90 € SONT REDISTRIBUÉS AUX JEUNESET AUX FAMILLES

10 € SONT CONSACRÉS AUX FRAIS DEFONCTIONNEMENT ET À LA COLLECTE DEFONDS

FRAIS DE GESTION ET DE COLLECTE

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DÉPANNAGE D’URGENCE

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BOURSES POUR ÉTUDIANTS

70 €

2524

LES ENCHÈRES

L’ENTAMEOuest entame de l’As de Carreau et contre-attaque du Roi de Cœur, que vous prenezde l’As. Quand vous tirez l’As de Pique,Ouest défausse le 3 de Carreau.Comment devez-vous continuer ?

LE POINT DE LA SITUATIONC’est un peu ennuyeux, mais pas tellement surprenant. Vous avez besoin d’exé-cuter une impasse à l’atout, mais en même temps, vous souhaiteriez vousprotéger d’un mauvais partage des Trèfles pour ne perdre qu’une levée dans lacouleur.Quelle est la manœuvre correcte pour y parvenir ?

SOLUTIONVous n’aurez aucune difficulté si les Trèfles sont partagés 3-2, mais Ouest, comptetenu de ses enchères très bruyantes et de la vulnérabilité relative, pourrait très bienavoir douze cartes rouges. Dans ce cas, vous devez tabler sur un gros singleton Trèfle,la Dame, le Dix ou le Neuf. Pour exploiter cette hypothèse, vous devez prévoir desdéblocages.Jouez d’abord du 8 de Trèfle à la troisième levée. Si le Neuf ou le Dix apparaît, mettezle Valet du mort. Est va sans doute prendre de la Dame et jouer Cœur. Quand vousreprendrez la main, vous continuerez par le 7 de Trèfle pour le Roi du mort. Peuimporte qu’Ouest ne fournisse plus sur cette levée, car vous pouvez présenter le 6 deTrèfle du mort et le laisser courir s’il n’est pas couvert. Quoi que fasse Est, vous reste-rez au mort ou vous y reviendrez pour faire l’impasse contre le Valet de Pique.

Les Est-Ouest auraient mieux fait de surenchérir. Un sacrifice à 5 Carreau ou à 5 Cœurn’aurait couté qu’une levée de chute, mais comment savoir que la réussite de votremanche tenait au 5 de Trèfle.Vous pouvez également rejouer Cœur à la troisième levée. Cela ne compromet pasvos chances ultérieures, mais si Ouest n’est pas un crocodile, Est prendra la main parle Valet de Cœur et son retour obligé dans une des trois autres couleurs vous épar-gnera tout problème.

7 6 48 4 2D 7 2R V 6 5

A R D 10 8 3A 5VA 8 7 3

V 9 5 2V 710 6 5D 10 4 2

-R D 10 9 6 3A R 9 8 4 39

SUD2 *2 Passe

Vulnérabilité :EST-OUESTOUEST

2 4 Passe

NORDPasse 4

ESTPasse Passe

PROBLÈME DE BRIDGE

Donneur :SUD

N

O

S

E

N

O

S

E

7 6 48 4 2D 7 2R V 6 5

A R D 10 8 3A 5VA 8 7 3

MOTS CROISÉSA B C D E F G H

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4

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6

7

8

Solutions

Horizontalement:1)Bertrand.2)Rues./ Mao.3)Errement.4)Toi / Enta.5)Appelait.6)Geste / Si.7)Née / NESO.8)ENR / Tien.Verticalement:A)Bretagne.B)Européen.C)Reripser (= respirer).D)Tse / Et.E)Mêlent.F)Amena / EI.G)Nantissent.H)Donation.

M. CHUPIN

LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique

Horizontalement1 - Compagnon d'infortune de Napoléon ou ministre.2 - Parkings publics / Grand marcheur.3 - Conduite déviante.4 - Pronom / Greffa.5 - Dénommait.6 - Pouvait être une chanson au moyen âge / Silicium.7 - Entre la dame et la demoiselle / Cardinaux.8 - Au coeur de Henri / Possessif.

VerticalementA -Petite ou Grande en géographie.B - Occidental.C - Souffler, à l'envers.D -Demi mouche / Préposition.E - Mélangent. F - Conduisit / Voyelles.G -Fournisse des gages financiers.H -Cadeau.

-- C'est la variabilité (80 %➞125 %) de bioéquivalence autorisée pour les génériques (ramenée à +/- 10 %pour les produits dits à marge thérapeutique étroite)... Ce qui n'est évidemment pas sans faire peur pourcertains produits (et récemment a même été émise l'hypothèse que le chiffre était quelquefois près de -50 %pour certains antibiotiques injectables) ! Et quand on se rend compte, en plus, que les différences de prixsont souvent mineures, on finit par se poser des questions. En tout cas, il serait souhaitable de revoir toutela réglementation. Il est incohérent, d'un point de vue économique, qu'un changement de marque de lévo-thyroxine (quelques centimes d’euro) se traduise par le conseil officiel de l’AFSSAPS d'un contrôle biolo-gique supplémentaire (nettement plus cher) deux mois plus tard.

-- C'est également la modulation de côte d'amour que portera son chef du village à un druide rural, selonque ce dernier acceptera ou non de jouer au nouveau jeu à la mode des collectivités locales (après, par

exemple, la multiplication des ronds-points hors de prix), à savoir la créationd'une maison druidique multidisciplinaire et tribale. Et les rapports avec

le chef en question ne sont pas innocents car, attention, il est égale-ment le président de la commission des impôts locaux ... Et les

druides ne sont pas considérés comme des pauvres ! Alors si, enplus, le chef est un tout récent retraité, qui cherche à s'ex-

ploser dans ses nouvelles fonctions…

-- C'est enfin la marge que l'on souhaiterait à la Bourse…actuellement, franchement nettement en dessous. Cetteinstitution réagit et rougit comme une vraie jeune filleau moindre bruit de couloir, c'est-à-dire la moindre ten-tative d’intox. Il serait temps que des vrais Chefs, éco-nomistes compétents, sensibles au seul intérêt public,et indifférents aux impératifs électoraux, prennent leschoses en mains, et redonnent confiance en arrêtant dedistribuer l'argent qu'ils n'ont pas.

Quand aux sondages pour les futures élections présidentielles : c'est la marge étroite qui s'applique, mais c'est quand même +/- 10 % !

Provocatix (M. CHUPIN)

L’HUMEUR DES DRUIDESPlus ou moins 20 % !

Dr P. LEVEQUE

Voici la donne complète :

Docteur Jean-Marie PALLIER(d’après KELSEY)

2726

* fort indéterminé

N° 9351 HADJIMANOLIS Marie 25 rue Eugène Tessier - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9352 HERAULT-LIGNON Emilie 16 rue du Chiron Reculeau - BOIS DE CENÉRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9353 LAGRANDEUR Julien Centre Hospitalier - ST-NAZAIREGÉRIATRIE

N° 9354 LE MOING Anne Centre SSR LE BODIO - PONTCHATEAUMÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9355 MAURY Emilie 37 rue de la Bastille - NANTESRemplacements de RHUMATOLOGIE

N° 9356 MOHAMED ABDEL MOOTI C.H.U. - Hôpital St Jacques - NANTESMohamed PSYCHIATRIE

N° 9357 MOUHDA Aïcha Centre Hospitalier Francis Robert - ANCENISGYNÉCOLOGIE MÉDICALE ET OBSTÉTRIQUE

N° 9358 STRULLU Marion C.H.U. - Oncologie Pédiatrique - NANTESPÉDIATRIE

N° 9359 VERCOUSTRE Sophie 1 rue des Chambelles - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9360 HIBON Emilie Echelon Local du Service médical de Loire-Atlantiquenée BONVOISIN 9 rue Gaëtan Rondeau - NANTES

Médecin Conseil

N° 9005 AZEMA Laure CHIRURGIE VASCULAIRED.E.S.C. NANTES - 19/11/10

N° 9319 ACKER Isabelle MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. ANGERS - 09/06/11

N° 9320 PERON Gwénolé MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 26/05/11

N° 9321 BEGAUDEAU Aurélie MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 23/05/11

N° 9323 BRUNET Alexandre RADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MÉDICALED.E.S. NANTES - 01/05/11

N° 9326 JOSELZON Elena MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 16/06/11

N° 9327 BUZICA Adrian MÉDECINE GÉNÉRALEDiplôme roumain du 04/02/2011

N° 9332 HENON Martin MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 22/06/11

N° 9333 JAMET Aurélie MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 21/06/11

N° 9334 LOSFELD Mathilde PÉDIATRIED.E.S. TOULOUSE - 30/06/11

N° 9335 MARION Christine MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 28/06/11

N° 9338 ARIGON Jean-Philippe CHIRURGIE GÉNÉRALED.E.S. LYON - 01/11/02

N° 9338 ARIGON Jean-Philippe CHIRURGIE VISCERALE ET DIGESTIVED.E.S.C. LYON - 03/11/06

N° 9344 BOSHNYAKOVSKI Martin OPHTALMOLOGIEAutorisation exercice - 04/07/11

N° 9350 GOURDET Emilie MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 01/11/10

N° 9351 HADJIMANOLIS Marie MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 09/06/11

N° 9352 HERAULT-LIGNON Emilie MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 28/06/11

N° 9356 MOHAMED ABDEL MOOTI PSYCHIATRIEMohamed Autorisation d’exercice - 02/08/11

N° 9358 STRULLU Marion PEDIATRIED.E.S. NANTES - 01/11/10

N° 9359 VERCOUSTRE Sophie MÉDECINE GÉNÉRALED.E.S. NANTES - 30/06/11

Après étude de leur dossier par la Commission départementale, le Conseil départementaleprocède à l’enregistrement de la qualification en tant que spécialiste en médecine généraledes Docteurs :

Anne-Laure BARREAU, Johan CHICHE, Philippe JACOB, Marie-Dominique PICHOT-ROU-CHAUD, Isabelle BEAUGENDRE, Marie-Aude CORBINEAU-LECOMTE, Myriam ROBERT,Carole AMOUR, Karine GREMILLOT et Claire LE GOFF

QUALIFICATIONS EN MÉDECINE GÉNÉRALE

QUALIFICATIONS EN SPÉCIALITÉS

OFFRES D’EMPLOIS SALARIÉS

MÉDECINS GÉNÉRALISTES

• Le centre hospitalier de Creste (26)recherche un praticien contractuel pourson service de médecine polyvalente. Tél. 04.75.25.37.03

• Le centre hospitalier de Mayotte (976)recherche deux médecins temps plein pourson service de médecine ambulatoire(02.69.61.80.00. poste 5003 : Dr IsabelleHOUSSARD)

• L’hôpital local de St-Bonnet-le-Château(42) recherche un médecin 60 % ETP, àorientation gériatrique (3.000 Euros nets). Tél. 04.77.50.55.00.

• Le Service Universitaire de MédecinePréventive de Nantes recherche unmédecin deux jours par semaine. Tél. 02.40.37.10.52.

• Le service de santé scolaire del’Education Nationale recherche plusieursmédecins contractuels. Tél. 02.40.37.32.53. ou 02.40.37.32.60.(Dr CHEYLAN)

• Le Planning Familial de Nantesrecherche un ou plusieurs médecins pourdes vacations les lundis et mercredis. Tél. 02.40.20.56.27.

• La Ville de Nantes recherche un méde-cin du sport pour des vacations([email protected])

MÉDECINS SPÉCIALISTES

• DCNS - la Fonction Publique Territorialede Loire-Atlantique recherche un médecindu travail à temps complet ou partiel. Tél. 02.40.35.84.76.

OFFRES DE CESSIONS OU D’ASSOCIATIONS OU DE COL-LABORATIONS OU DE REM-PLACEMENTS POUR LES MÉDE-CINS GÉNÉRALISTES

• ARIEGE (09))- cession gracieuse dans cabinet de groupeà Foix. C.A. : 110.000 Euros. Tél. 05.61.65.12.00. ou 05.61.02.82.72.- structure type SOS Médecins chercheremplaçant régulier en vue d’une associa-tion. Tél. 06.23.16.86.67.• DROME (26) - successeur recherché dans cabinet degroupe à Valence. Tél. 04.75.43.33.10.

PETITESANNONCES

N° 9319 ACKER Isabelle 32 Bd du Général Leclerc - LE CROISICRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9320 PERON Gwénolé Le Chatelier - BOUÉERemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9321 BEGAUDEAU Aurélie C.H.U. – HOTEL DIEU - URGENCES - NANTESMÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9322 BRISACIER Célia Clinique Brétéché-Viaud - 3 rue de la Béraudière - NANTESMÉDECINE GÉNÉRALE - Gérontologie

N° 9323 BRUNET Alexandre C.H.U. Service Radiologie Centrale - NANTESRADIODIAGNOSTIC ET IMAGERIE MÉDICALE

N° 9324 BUZICA Adrian 2 place Quinton - ST JULIEN DE VOUVANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9325 DESWARTE Guillaume 12 rue St-Donatien - NANTESRemplacements de CARDIOLOGIE ET MALADIES VASCULAIRES

N° 9326 JOSELZON Elena 2 Bis rue de l’Ouche de Versailles - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9327 LE BRUN Jean-François Centre René Gauducheau - Bd Jacques Monod - ST-HERBLAINGYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE

N° 9328 MORVAN Jocelyne Centre Hospitalier - Rue de Verdun - CHATEAUBRIANTGYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE

N° 9329 BESCOND Jacques 22 rue Haute Roche - NANTESRetraité

N° 9330 DUROSOIR Gilles 2 place René Bouhier - NANTESMÉDECINE GÉNÉRALE - N’exerce pas actuellement

N° 9331 DUROSOIR Hélèna 2 place René Bouhier - NANTESnée FIGUEIREDO MÉDECINE GÉNÉRALE - N’exerce pas actuellement

N° 9332 HENON Martin 7 rue Paul Bert - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9333 JAMET Aurélie 10 avenue du Petit Clos - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9334 LOSFELD Mathilde Centre Hospitalier - CHATEAUBRIANTnée BURILLON PEDIATRIE

N° 9335 MARION Christine 17 rue Crébillon - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9336 RADOCEA Ovidiu V4 Bel Air - CORCOUÉ SUR LOGNEMÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9337 COCHERY Thomas Centre Catherine de Sienne - Secteur d’Hospitalisation2 rue Eric Tabarly - NANTES MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9338 ARIGON Jean-Philippe Clinique St Augustin - 78 rue Paul Bellamy - NANTESCHIRURGIE GÉNÉRALE

N° 9339 GAUCHER Odile 14 rue de la Chesnaie - SAUTRONRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9340 LE GOFF Benoît C.H.U. - NANTESRHUMATOLOGIE

N° 9341 AGUIRRE Luc NCN 4 rue Eric Tabarly - NANTESPATHOLOGIE CARDIO VASCULAIRE

N° 9342 BELLAMY Zoé 23 rue Dupleix - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9343 BINACHON Pierre-Paul Pôle Hospitalier Mutualiste - ST-NAZAIREANESTHÉSIE-RÉANIMATION

N° 9344 BOSHNYAKOVSKI Martin 11 rue des Bas Moulins - ST-HERBLAINOPHTALMOGIE - N’exerce pas actuellement

N° 9345 BOUDER Henri 151 rue des Hauts Pavés - NANTESRetraité

N° 9346 BOUJU Caroline A.ME.BAT 4 rue de la Rainière - NANTESMÉDECINE DU TRAVAIL

N° 9347 CORDONNIER Laurence 2 rue de l’Ouche de Versailles - NANTESMÉDECINE GÉNÉRALE - N’exerce pas actuellement

N° 9348 DECOSTER Axelle Rue J.B. Piguet - REZÉMÉDECINE DU TRAVAIL

N° 9349 GOSSELIN Caroline C.H.U. Hôpital Mère Enfant - NANTESMÉDECINE GÉNÉRALE

N° 9350 GOURDET Elodie 49 rue de Bel Air - NANTESRemplacements de MÉDECINE GÉNÉRALE

INSCRIPTIONS

MISES À JOUR DU TABLEAU• GIRONDE (33)- 4ème associé recherché dans cabinet degroupe à Arcachon. Tél. 06.76.29.90.73.• ILLE ET VILAINE (35)- cession dans bourgade proche de Vitré.Prix : 35.000 Euros. Tél. 06.28.82.44.88.- succession gratuite et locaux mis gratuite-ment à disposition par la Mairie à St-Broladre. Tél. 02.99.80.24.54.• LOIRE ATLANTIQUE (44)- sud Loire, première couronne, successeurrecherché 2012, clientèle variée, apport dejeunes, commune en expansion, locauxrefaits et adaptés pour 2 [email protected] Pornic : cession dans cabinet de deuxmédecins. CA >180.000 Euros. Tél. 06.87.56.36.17.- Nantes : cession d’un cabinet individuel.Petit C.A. volontaire. Clientèle à développer.Tél. 02.40.71.90.80.- Nantes centre : successeur recherchédans cabinet de groupe pour fin 2012. Tél. 06.61.49.30.30.- Nantes sud Loire : successeur recherchédans groupe médical. Remplacementsréguliers ou collaboration préalable pos-sibles. Tél. 06.81.32.08.79.- le cabinet de Missillac recherche unassocié ou un collaborateur ou un rempla-çant régulier. Tél. 02.40.88.31.22.- Guérande, dans cabinet de groupe :successeur recherché. Tél. 06.84.84.65.76.• MORBIHAN (56)- groupe médical dans Vannes centrerecherche un collaborateur en vue d’uneassociation. Tél. 02.97.47.19.71.• PYRENEES ORIENTALES (66)- successeur recherché à ILLE SUR TET(6.000 habitants). Tél. 04.68.84.75.18. ou06.21.23.00.98.• SAVOIE (73)- cession de clientèle dans cabinet de groupe àCognin (proche Chambéry). Tél. 04.79.69.38.19. ou 06.79.17.71.48.• POLYNESIE FRANCAISE (Ile de TUBUAI)- médecin recherché pour création declientèle. Contacter : [email protected].

FORMATIONS

- UNIVERSITÉ DE NANTES :- D.U. de SCIENCES CRIMINELLES, à laFaculté de Droit (Tél. 02.40.14.15.29.)- D.U. de DROIT DE LA SANTE, à la Facultéde Droit (Tél. 02.40.14.15.29.)- D.I.U. de SEXOLOGIE et D.I.U. d’Etude dela Sexualité Humaine, formation continue(Tél. 02.51.25.07.35.)- D.U. " Droits de l’Enfant ", formationcontinue (Tél. 02.51.25.07.27.).

PETITESANNONCESMISES À JOUR DU TABLEAU

2928

- UNIVERSITE PARIS DESCARTES, LABORATOI-RE D’ÉTHIQUE MÉDICALE ET DE MÉDECINE

LÉGALE (01.42.86.20.89. ou01.42.86.41.32) :- 4 Masters en Ethique- 1 D.U. de Gestion de Crises et Sécurité Intérieure- 1 D.U. de Criminalistique- 1 D.U. de Victimologie- 1 D.U. de Psycho-traumatologie- 1 D.U. de Santé Solidarité Précarité- 1 D.U. d’Etude Sociétale de la Précarité- 1 D.U. de Médecine d’Aptitude auxMétiers de Sécurité et au Port d’Arme- 1 D.I.U. Ethique et Pratiques Médicales- 1 D.U. de Réparation Juridique duDommage Corporel- 1 D.U. de Responsabilité Médicale- 1 D.U. de Clinique et Thérapeutique desAuteurs d’infraction à caractère sexuel- 1 D.U. : Elus, Analystes, Décideurs etPolitiques de Santé- 1 D.U. de Coordination des Parcours deSanté.

LOCAUX DISPONIBLES

- Nantes, rue de la Gourmette :3 locaux disponibles pour location, dansmaison médicale pluridisciplinaire (48, 40et 24 m2). Tél. 02.40.40.45.15. ou06.67.93.76.14.- Montpellier : maison médicale recherchespécialiste. Tél. 04.67.03.39.88.

PETITESANNONCES MISES À JOUR DU TABLEAU

N° 1969 BARDOUIL Patrick Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 2261 COUET-GANNE Martine Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "N° 2368 CHATEAU Jean-Paul Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 2458 COISY Michel Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 2612 LE FUR Blandine Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "N° 2676 FRAPPIER-LEROUX Patrick Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 2684 LE GUEN Danielle Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "N° 2905 CHAPELLE Elisabeth Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "N° 3716 MADIGOU Hélène Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "N° 3754 DEVALLIERE Rémi Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 4145 BAILLARD Annie Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "N° 5298 COMMIN Pierre Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 5735 RIVAL Jean-Marc Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 6514 CARIOU Edith Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "N° 8400 HAMON Michel Prend retraite - Reste inscrit " Non Exerçant "N° 8794 BRUGERE Dominique Prend retraite - Reste inscrite " Non Exerçant "

N° 2847 ROSSARD Sylvette Dossier transmis au Conseil NATIONALDemande radiation complète du Tableau

N° 4170 COLIN Jacques Dossier transmis au Conseil du MORBIHANN° 4510 GUIGNER Pierre-Marie Dossier transmis au Conseil NATIONAL

Demande radiation complète du TableauN° 4852 COLIN Anne-Marie Dossier transmis au Conseil du MORBIHANN° 4885 CHRETIEN Marie-Madeleine Dossier transmis au Conseil NATIONAL

Demande radiation complète du TableauN° 6528 FERRY Nicolas Dossier transmis au Conseil de la SEINE ST SAINT DENISN° 7621 GALOPIN Sylvie Dossier transmis au Conseil des HAUTS DE SEINEN° 7859 ABBEY Selim Dossier transmis au Conseil du MAINE ET LOIREN° 7913 SIRE Mylène Dossier transmis au Conseil des HAUTS DE SEINEN° 7932 BARATON Caroline Dossier transmis au Conseil NATIONAL

Demande radiation complète du TableauN° 7961 CHAFFI Kamel Dossier transmis au Conseil du PAS DE CALAISN° 7971 BARATON Louis-Vincent Dossier transmis au Conseil NATIONAL pour inscription

sur la Liste Spéciale des Médecins résidant à l’EtrangerN° 8115 MORILLON David Dossier transmis au Conseil de la MARTINIQUEN° 8380 MEYNIEL Claire Dossier transmis au Conseil de VENDEEN° 8400 HAMON Michel Dossier transmis au Conseil du MORBIHANN° 8477 GRESSUS Erwan Dossier transmis au Conseil du MAINE ET LOIREN° 8485 LE FRECHE Laurence Dossier transmis au Conseil d’ILLE ET VILAINEN° 8613 MECHOULAN Agnès Dossier transmis au Conseil de VENDEEN° 8643 SIMONNEAU Sandrine Dossier transmis au Conseil de VENDEEN° 8697 COVASSIN José Dossier transmis au Conseil de la COTE D’ORN° 8830 STOUFFS Michel Dossier transmis au Conseil NATIONAL pour inscription

sur la Liste Spéciale des Médecins résidant à l’EtrangerN° 8849 BENECH Alain Dossier transmis au Conseil du MAINE ET LOIREN° 8941 LE DROGUENE Erwan Dossier transmis au Conseil d’EURE ET LOIRN° 9071 BAKARDZHIEVA Ana Dossier transmis au Conseil de l’ORNEN° 9093 DONEA Mirela Dossier transmis au Conseil du HAUT RHINN° 9104 LAGMAIRI El Mostafa Dossier transmis au Conseil du VAL D’OISEN° 9218 GUILLOT Morgane Dossier transmis au Conseil de la GIRONDEN° 9265 TAKHI Karim Dossier transmis au Conseil de SEINE SAINT DENISN° 9312 MANDIN Fabienne Dossier transmis au Conseil de VENDEE

Françoise

N° 856 BOURGEOIS Jean Médecin retraité - Décédé le 25/08//2011

N° 1089 GEEVERS Jean Médecin retraité - Décédé le 17/08/2011

N° 2163 BRACHELET Patrice Décédé le 07/08/2011

N° 8513 CUREC Anne Décédée le 18/08/2011

N° 1880 VIGOUREUX Jean-Marie Médecin retraité - Décédé le 14/08/2011

N° 2889 FRIOL Jean-Paul Décédé le 13/09/2011

DÉCÉDÉS

RADIATIONS

CHANGEMENTS DE TABLEAU

3130

Inscriptions- SELARL " ISOSEL " (n°L-16) : Docteur Eric LE GOFF (spécialiste en Biologie Médicale) et

Docteurs Jean-François DRY, Henri BELJEAN, Emmanuelle MIR, Michel PISANT, Brigitte ROUSSEL,

Christian LOPEZ et Catherine BOUGANNE (Pharmaciens Biologistes).

Siège social : 371, boulevard du Docteur Moutel - 44150 ANCENIS.

Ce laboratoire est autorisé à réaliser des examens de biologie médicale sur les sites suivants :

371 boulevard du Docteur Moutel - 44150 ANCENIS ; 45 bis rue d’Anjou - 44330 VALLET ; 59 rue

du Marquis de Saffré - 44390 NORT SUR ERDRE.

- " SELARL DOCTEUR JEAN-MARIE PHILIPPEAU " (n°100) : Docteur Jean-Marie PHILIPPEAU

(spécialiste en Chirurgie Orthopédique et Traumatologie).

Siège social : 138 rue Paul Bellamy - 44000 NANTES

Lieu unique d’exercice : 78 rue Paul Bellamy - 44000 NANTES

- " SELARL SAUVOUREL ET RANDRIAMORA " (n°101) : Docteurs Marcel SAUVOUREL et Tony

RANDRIAMORA (spécialistes en ophtalmologie).

Siège social et Lieu unique d’exercice : 14 Place de l’Eglise - 44240 LA CHAPELLE SUR ERDRE

Modifications- Modification de la SELARL " BMPR " (n° L-1) : Docteurs Luc DORENLOT et Françoise BAILLY

(spécialistes en biologie médicale), et Maïthé DEGUENON-ATTIOGBE, Dominique GUERIN-

SEEGER, Elisa beth VANDERMERSCH-LETARD, Marie-Pierre LEFORT-COUTURIER, François-Xavier

HUE, Jean-Louis PIRAULT et Michel SEON (pharmaciens biologistes), suite à la transmission

universelle à son profit du patrimoine de la SELARL " BIO RETZ " et au transfert de son siège

social.

Siège social : 2 rue Léonard de Vinci - ZA du Chemin de Saulnier - 44680 CHÉMÉRÉ.

Ce laboratoire est autorisé à réaliser des examens de biologie médicale sur les sites suivants : 42

boulevard de Linz - 44210 PORNIC ; 2 Place de l’Eglise - 44340 BOUGUENAIS ; Place du Marché -

44830 BOUAYE ; ZAC Montagne Plus Avenue de la Libération - 44620 LA MONTAGNE ; Route de

la Gendarmerie - MEDIPOLE - 44250 ST BRÉVIN LES PINS ; 2 rue Léonard de Vinci ZA du Chemin

Saulnier - 44680 CHEMERE ; 7 avenue du Général de Gaulle - 44680 SAINTE PAZANNE.

Radiation- SELARL " BIO RETZ " (n° L-4).

Autorisations de sites multiples (art. 85)- Docteur Tony RANDRIAMORA (médecin spécialiste en ophtalmologie) :

1er site : 14 Place de l’Eglise à LA CHAPELLE SUR ERDRE / 2ème site : Polyclinique de

l’Atlantique Avenue Claude Bernard BP 40419 44819 SAINT HERBLAIN .

- Docteur Gabriel BIZOUATI (médecin spécialiste en cardiologie et maladies vasculaires),

inscrit au Tableau de l’Ordre de la Vendée.

1er site : 66 Boulevard Ampère aux SABLES D’OLONNE

2ème site : Centre Catherine de Sienne 2 rue Tabarly BP 20215 44202 NANTES 2.

SOCIÉTÉS

MISES À JOUR DU TABLEAU

INFORMATION

IMPORTANTE SUR LA JOUR-NÉE D’ÉTHIQUE PRÉVUE LE

SAMEDI 28 JANVIER 2012SUR LE THÈME DE LA

PROCRÉATION MÉDICALE

ASSISTÉE (VOIR ANNONCE

PARUE DANS LE LOM DE

JUILLET)

" PROCRÉATION : LE MÉDECIN,LA LOI ET L’ÉTHIQUE "CONTROVERSES ÉTHIQUES

RÉFLEXIONS ET DÉBATS SUR

DES QUESTIONS ÉTHIQUES

CONTEMPORAINES ET LES LOIS

DE BIOÉTHIQUE

DU FAIT DE L’INDISPONIBILITÉ

D’UN AMPHITHÉÂTRE À LA

FACULTÉ DE MÉDECINE, IL EST

PROBABLE QUE CETTE JOUR-NÉE SOIT REPORTÉE À LA FIN

MARS 2012 (24 OU 31 MARS),À MOINS QU’UN AUTRE LIEU

POUVANT ACCUEILLIR CE TYPE

DE MANIFESTATION NE SOIT

DISPONIBLE (ACTUELLEMENT

EN RECHERCHE).

VOUS TROUVEREZ TOUTES LES

INFORMATIONS UTILES CONCER-NANT CETTE JOURNÉE (LIEU,DATE, PROGRAMME ET INS-CRIPTION EN LIGNE) À PARTIR

DU DÉBUT NOVEMBRE SUR LE

SITE INTERNET DU CHUwww.chu-nantes.fr,RUBRIQUE ACTUALITÉS, EN

CLIQUANT SUR LE LIEN :

http://www.chu-nantes.fr/toutes-les-actualites-du-chu-de-nantes-69.kjsp?RH=ACCUEIL