N° 17 Juillet Août Septembre 2015 Revue de Presse · Le Festival de l’harissa au pavillon de la...
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Domaine 1 : TRANSITION DEMOCRATIQUE ET DROITS DE L’HOMME Article en ligne, 30/09/2015 : Soutien au processus électoral en Tunisie page 3 Elections Municipales - Se préparer dès maintenant
Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Article en ligne, 08/06/2015 :
Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir (PAMPAT) page 5
'Le food Quality Label dans la promotion des produits alimentaires tunisiens'
séminaire le 9 juin à Tunis
Article en ligne, 29/08/2015 :
Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir (PAMPAT) page 6
Le Festival de l’harissa au pavillon de la Tunisie à l’Expo universelle Milan 2015 Article en ligne, 01/09/2015 : Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir (PAMPAT) page 7 La figue de Djebba, un fruit AOC, et sa cousine de barbarie, venant de Zelfen, bénéficient désormais d’une certaine notoriété qu’il faut encore élargir
Article en ligne, 22/09/2015 : Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir (PAMPAT) page 9 Kasserine, une région aux énormes potentialités inexploitées!
Article en ligne, 22/09/2015 : Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir (PAMPAT) page 12 Kasserine, Harissa Sticap : Médaille d’or au concours suisse des produits du terroir
Article en ligne, 30/09/2015 : Programme eau Kasserine (PEK) page 13 Table ronde sur « l’Eau et l’agriculture face au changement climatique » à Kasserine
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION des personnes vulnérables
Article en ligne, 04/06/2015 : Aide au retour volontaire et à la réintégration de Suisse en Tunisie (AVRR Suisse) page 14 Entrepreneuriat : 146 micro-entrepreneurs tunisiens migrants de retour formés par la Conect
Article en ligne, 23/07/2015 : Communauté Tunisienne Résidente en Suisse pour le développement (CTRS) page 15 L’association des Tunisiens universitaires en Suisse (TUNES) lance le projet Web4Innovation
Reportage en ligne, 26/07/2015 : Assistance humanitaire aux migrants vulnérables page 16 Assistance aux migrants au profit du croissant Rouge Tunisien (Reportage)
Article en ligne, 23/07/2015 : Communauté Tunisienne Résidente en Suisse pour le développement (CTRS) page 16 Jeunes, brillants et profondément patriotes - l’Association des Tunisiens universitaires en Suisse (TUNES)
N° 17 – Juillet–Août –Septembre 2015
Revue de Presse Division Coopération Internationale
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Emissions Radios , 03/08/2015 : Communauté Tunisienne Résidente en Suisse pour le développement (CTRS) page18 Présentation le projet Web4Innovation
Article en ligne, 11/09/2015 : Aide au retour volontaire et à la réintégration de Suisse en Tunisie (AVRR Suisse) page 19 La CONECT organise des ateliers financiers à Tunis et à Sfax au profit des bénéficiaires de l’AVRR
Emission télévisée, 01/09/2015 :
Assistance humanitaire aux migrants vulnérables page 19
Flüchtlingsströme ohne Ende (Flux de réfugiés sans fin)
Reportage en Ligne, 01/09/2015 : page 20 Des migrants expulsés à la frontière algérienne (autres articles sur le domaine de la migration)
Divers : COOPERATION TUNISO-SUISSE Article en ligne, le 23/09/2015 page 21
Entretien avec S.E. Mme Rita Adam, Ambassadeur de la Suisse en Tunisie (Vidéo)
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Domaine 1 : TRANSITION DEMOCRATIQUE ET DROITS DE L’HOMME Projet : Soutien au processus électoral en Tunisie
Lien : http://www.journallapresse.tn/30092015/104579/se-preparer-des-maintenant.html
Elections Municipales - Se préparer dès maintenant
Les élections municipales approchent à grands pas. Il faudrait, dès à présent, mettre en place les
mécanismes nécessaires à la réussite de ce nouveau rendez-vous électoral.
A six mois de la date butoir proposée par l'Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE)
pour l’adoption de la loi électorale, comme condition préalable à la tenue des prochaines municipales
d’ici fin 2016, les préparatifs semblent aller bon train. Tout a commencé par mettre du beurre dans
les épinards, en revisitant les méandres du cadre législatif et judiciaire le régissant.
Ce faisant, juges administratifs, membres de
l’ISIE, responsables des collectivités locales au
ministère de l’Intérieur, juristes universitaires
et autres partenaires internationaux se sont
réunis, hier matin à Tunis, autour d’une table
ronde, focalisant leur réflexion sur le
contentieux des élections locales.
La manifestation a été initiée par le Tribunal
administratif, avec le concours de la Suisse et
de la Fondation Internationale des Systèmes
Electoraux (IFES), dont l’objectif est de mettre
en avant une question si cruciale, à savoir les
litiges liés à l’opération électorale dans tous ses
états. A l’ouverture des travaux, M. Faouzi
Hammad, Premier Président du Tribunal
administratif, a souligné la portée d’un tel
rendez-vous reconnu pour être un
événement majeur dans l’exercice de la
démocratie locale. Ce sera aussi un des actes
fondateurs qui vient inaugurer la pratique
participative du pouvoir local. D’où, il est
temps, pour lui, de mieux préparer la
corporation à cette échéance tant attendue.
Mais rien ne devrait être pris à la légère.
D’ailleurs, aucune comparaison avec les
élections législatives et présidentielle, aux dires
de M. Chafik Sarsar, Président de l’ISIE. Il était
on ne peut plus clair et direct : «Les
municipales seront beaucoup plus compliquées
et délicates que les législatives et la
présidentielle de 2014 ».
La difficulté de leur gestion est due, en premier
lieu, à la multiplication des circonscriptions
territoriales, à la taille du corps électoral, au
poids démographique, mais aussi au grand
nombre des candidats en lice.
Type de publication : Article en ligne
Média : La Presse.tn
Date : 30/09/2015
Auteur : Kamel Ferchichi
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« Avec, d’ici là, plus de 300 communes, où pas
moins de 20 listes par commune, on se
retrouvera, alors, face à près de 6.000
candidats, ce qui serait un peu trop à gérer»,
explique-t-il. C’est pourquoi, enchaîne
M. Sarsar avec assurance, il y a beaucoup à
faire, afin de pouvoir parvenir à bon port.
Autant dire, rectifier le tir. Il est aussi question
de procéder, dès maintenant, à la révision du
découpage territorial et à la réactualisation du
registre électoral. Sans pour autant négliger le
principe de la parité aussi bien horizontale que
verticale lors de l’élaboration des listes
électorales. Pour toutes ces raisons, savoir
résoudre tout type de contentieux électoral
demeure de taille. Mais, les enjeux sont aussi
de mise, à bien des égards : garantir le droit de
vote et avoir confiance dans les résultats du
scrutin. De son côté, Mme Siri Walt,
conseillère auprès de l’Ambassade de Suisse en
Tunisie a qualifié ce rendez-vous d’important,
louant le rôle capital du tribunal administratif
dans la réussite des dernières législatives et
présidentielle qu’a connues la Tunisie post-
révolution en 2014. Faisant de cette
expérience un modèle à suivre dans
l’organisation des prochaines municipales
prévues fin 2016, elle a mis en avant deux
facteurs importants : La bonne
planification et le développement des
capacités dans ce sens.
Quant à M. Nicolas Kasorfski, Chef du
bureau de l’IFES à Tunis, il a commencé son
allocution par poser autant de
questions d’organisation : Quelle architecture
contentieuse à mettre en place pour les
élections locales ? Et le dispositif législatif dans
tout ça ? Comment peut-on exploiter les
recommandations issues de cette
manifestation ? Car, cela dit, les municipales
c’est demain. D’où l’intérêt qu’il y a de
repenser les pistes de réflexion sur le
traitement des points litigieux auxquels on
pourrait faire face le jour « J ». Leçon de
morale: faut-il tirer les enseignements du
passé ? Surtout que l’ISIE a brillé par
l’expérience qu’elle a à son actif, depuis 2011,
lors des élections de l'Assemblée nationale
constituante (ANC). D’ailleurs, le directeur de
l’IFES en a fait l’éloge. Mais, à chaque
processus ses spécificités. La démocratie locale
a sa logique de décentralisation. Et là, la carte
judiciaire devrait, elle aussi, subir certaines
modifications portant nouvelle répartition
géographique des structures judiciaires. Le
tribunal administratif aura, par la force des
choses, d’autres instances similaires et des
cours d’appel spécialisées à l’échelle régionale.
Outre la facilitation des recours, l’ultime but
est de rapprocher la justice des justiciables que
sont, dans ce cas d’espèce, l’ISIE et ses
instances respectives, les candidats et les
électeurs.
Autre publication sur ce sujet :
http://www.leconomistemaghrebin.com/2015/09/29/tunisie-municipales-isie-prete-
elections/
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Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir
(PAMPAT)
Lien : http://tunisie.co/index.php/article/4110/actus/calendrier/quality-label-461611#.ViPkwviFPIV
'Le food Quality Label dans la promotion des produits alimentaires tunisiens' séminaire le
9 juin à Tunis
Un séminaire sur « Le Food Quality Label dans la promotion des produits alimentaires tunisiens» aura
lieu le mardi 9 juin 2015 à l’hôtel Golden Tulip Mechtel (Tunis).
Le séminaire se tient à l'initiative du Ministère
de l’Industrie, de l’Energie et des Mines
organise en collaboration avec l’Organisation
des Nation Unies pour le Développement
Industriel (ONUDI) et le Groupement des
Industries des Conserves Alimentaires (GICA).
Le séminaire s’inscrit dans les activités d’appui
du «Projet d’accès aux marchés de produits
agroalimentaires et de terroir» (PAMPAT), qui
est financé par le Secrétariat d’État à
l’Economie de la Confédération Suisse (SECO)
et exécuté par l’ONUDI en étroite
collaboration avec le Ministère de l’Industrie
et le Ministère de l’Agriculture.
Le label qualité tunisien des denrées
alimentaires transformées dénommée «Food
Quality Label Tunisia» a été institué par décret
du Ministère de l’Industrie, de l’Energie et des
Mines en 2010. Cette distinction est accordée
à tout produit justifiant d’une qualité
supérieure spécifique ou traditionnelle. Les
projets de labellisation concernent
actuellement trois produits phares de la
Tunisie, à savoir les conserves de l’harissa et
de sardines, dont les cahiers des chargés ont
été publiés en décembre 2014, mais aussi
l’huile d’olive qui est en cours. La mise en
place du Food Quality Label permettra
d’apporter une plus grande valeur ajoutée
pour les filières agroalimentaires ciblées et
facilitera les exportations grâce à la
différenciation des produits.
Pour la harissa un palier a été franchi avec la
finalisation de la mise en place du système de
gestion et contrôle du « Food Quality Label
Tunisia » par le GICA, l’organisme gestionnaire,
avec l’appui du projet PAMPAT.
Type de publication : Article en ligne
Média : Tunisie.co
Date : 08/06/2015
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Grâce aux efforts du secteur public et privé en
2014 l’entreprise pionnière SICAM a pu
produire les premiers lots de harissa certifiée.
Dans les prochaines années, on estime que
d’autres entreprises tunisiennes vont suivre la
même démarche.
L’objectif de ce séminaire est de sensibiliser
les participants sur les spécificités du label
« Food Quality Label Tunisia », présenter
l’avancement des projets de labellisation pour
les différents produits alimentaires
transformés et en particulier pour la harissa
tunisienne.
Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir
(PAMPAT)
Lien : http://directinfo.webmanagercenter.com/2015/08/29/le-festival-de-lharissa-au-pavillon-de-la-tunisie-a-lexpo-universelle-milan-2015/
Le Festival de l’harissa au pavillon de la Tunisie à l’Expo universelle Milan 2015
Le pavillon de la Tunisie à l’Exposition universelle « Milan 2015 » a célébré, dans une ambiance
chaleureuse et « piquante », le Festival de l’HARISSA qui vient relayer le SEA FOOD DAYS.
C’est une présence distinguée du produit
HARISSA labélisé “produit de terroir
tunisien“ sous le label « Food Quality label
Tunisia » par l’Etat tunisien avec l’appui de
l’ONUDI (Organisation des Nations unies
pour le développement industriel).
L’événement s’est déroulé du 19 au 21 août
2015 à raison de trois séances de
dégustation par jour et un Show Cooking
animés par le chef tunisien M. Wafik BELAID
qui a excellé en variant les recettes exquises
entre diverses sauces à base d’Harissa allant
de la sauce rouge sang à la sauce claire, en
passant par la rouge claire.
Expo universelle Milan 2015
Un visitorat multinational a déferlé sur le site du pavillon qui a enregistré une grande affluence
de bouches en quête de délice exotique. Les pâtes cuites à la façon
AL DENTE italienne ont surclassé la spécialité locale. Une musique rythmée accompagnait le
déhanchement des visiteurs qui dégustaient les plats délicieux.
Et la fête continue au pavillon de la Tunisie à Milan !
Type de publication : Reportage video
Média : Webmanagercenter
Date : 29/08/2015
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Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir
(PAMPAT)
Lien : http://kapitalis.com/tunisie/2015/09/01/les-figues-de-tunisie-une-richesse-insoupconnee/
La figue de Djebba, un fruit AOC, et sa cousine de barbarie, venant de Zelfen, bénéficient désormais d’une certaine notoriété qu’il faut encore élargir
Nos économistes n’arrêtent pas de le dire, la Tunisie a un certain coup de mou. Dans ce contexte, le
pays peut, et doit, compter sur ses produits agricoles pour stimuler son économie. Cela tombe bien,
mettre l’accent sur la production locale, c’est l’objectif du Projet d’accès aux marchés des produits
agroalimentaires et de terroir (Pampat) en Tunisie. Une ambition qui regroupe une multitude
d’acteurs dont l’Onudi, la branche du développement industriel des Nations Unies, qui en est à la
base. Quant au financement, il est assuré en partie par le Gouvernement suisse qui a placé près de
8,5 millions de dinars tunisiens (MDT) dans ce projet.
L’Institut des hautes études touristiques (Ihet) de Sidi Dhrif a accueilli, récemment,
une manifestation alliant économie et gastronomie.
Un marché à saisir
«Il n’y a pas que l’harissa», lance gentiment Mme Nuria Ackermann, Coordinatrice du projet à Tunis.
En effet, le PAMPAT axe ici sa campagne sur deux autres produits nationaux qui pourrait devenir les
deux nouveaux fers de lance pour percer le marché mondial: la figue de Djebba et sa cousine de
barbarie, venant de Zelfen.
Et quoi de plus énergisant qu’une figue bien sucrée comme celle de Djebba, un fruit AOC qui «profite
donc d’une certaine notoriété qu’il faut encore élargir», dit M. Lotfi Rahmouni, Directeur de l’IIHET.
Type de publication : Article en ligne
Média : Kapitalis
Date : 01/09/2015
Auteur : Skander Farza
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La figue de Zelfen, elle, est toute jeune et ne
demande qu’à se faire connaitre auprès du
grand public. «Nous avons commencé dès
cette semaine à entreposer plusieurs tonnes
de figues de barbarie dans des entrepôts à
Kasserine après plusieurs batteries de tests de
conservation», déclare Mme Ackermann.
Reste plus à attendre que ce goût si particulier
se démocratise un peu plus dans le pays.
Derrière cette flopée de sigles administratifs,
ce sont aussi des hommes et des femmes qui
se battent pour que le fruit de leur labeur soit
reconnu. A Djebba, ils sont près de 800
agriculteurs sur les champs. A Zelfen, le
PAMPAT compte sur l’appui des producteurs
locaux invités eux aussi à Sidi Dhrif.
Toute une assemblée donc, qui s’est réuni
pour parler de ce qui pourrait être un secteur
prometteur concernant la Tunisie. Passés les
explications, M. Olivier Bovet, Chef de
Coopération suppléant auprès de l’Ambassade
de Suisse en Tunisie, Division Coopération
Internationale, écourte son discours pour
inviter au plus vite l’audience à déguster les
plats concoctés dans la matinée.
Pour ce faire, le Pampat a fait appel à
Ezzeddine Sarraj et Moemen Ben Younes,
deux grands chefs cuisiniers, qui ont su
sublimer les fruits à travers des recettes
Pour les chefs Moemen Ben Younes et Ezzeddine Sarraj
la figue est un fruit très plaisant à cuisiner parce qu’il se
marie très bien avec n’importe quel autre composant.
originales et raffinées. Dans une nouvelle salle,
les préparations sont présentées sur un buffet.
Les invités se tâtent et décident au final de
goûter tour-à-tour ce qui leur est proposé. Au
menu: Salade de maïs et haricots rouges avec
rondelles de figue; Carpaccio de boeuf sur sa
tranche de figue et Mini-tiramisu à la figue de
barbarie.
Autres publications sur ce sujet : Liens :
https://www.facebook.com/PAMPAT.tn
http://www.sanafa.fr/actualites/le-food-quality-label-pour-la-promotion-des-produits-alimentaires-tunisiens/
http://www.rtci.tn/food-quality-promotion-produits-alimentaires-tunisiens-au-coeur-dun-seminaire/
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Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir
(PAMPAT)
Lien : http://www.webmanagercenter.com/magazine/economie/2015/09/22/166344/reportage-kasserine-une-region-aux-enormes-potentialites-inexploitees
Kasserine, une région aux énormes potentialités inexploitées!
Sur la route reliant Sbiba à Sbeïtla, les marchands de pommes envahissent la route. Entre la route
de Kasserine à Thala, les marchands de figues de Barbarie sont de plus en plus des femmes
accompagnées de leurs enfants. A Zelfène, elles se lèvent aux aurores pour la cueillette de «Soltane
El Ghalla».
Balade dans la région de Kasserine qui, avec ses tissages, ses marbres, son patrimoine archéologique et ses produits
agricoles, regorge de trésors sous exploités et valorisés.
C’est à la faveur d’un long week-end dans la région de Kasserine que l’on découvre en profondeur le
potentiel inexploité du second plus grand gouvernorat de Tunisie en termes de superficie, du plus
riche en termes de vestiges historiques (75% des sites archéologiques) et de forêts (1/3 s’y trouvent).
La liste peut s’allonger si l’on pense richesses naturelles, ressources humaines, histoire…
Répéter que la région est défavorisée, marginalisée, sous-valorisée, oubliée du développement est
un malheureux euphémisme. Dans la vie de tous les jours, cela se convertit en souffrances,
désespoirs, refuge dans l’alcool, la drogue et l’extrémisme religieux et le développement d’une
économie de frontières basée sur la contrebande. Les gens sont las et une grande partie de la
jeunesse, désenchantée, passe de la colère à une forme de mélancolie qui finit en fatalisme béant.
A 7h000, les femmes remplissent les camions pour aller travailler, alors que beaucoup d’hommes
sont déjà dans les cafés. «Nous ne voyons l’Etat ici qu’à travers El Hakem, au travers de sa présence
massive souvent agressive et conflictuelle et oh combien permissive quand il s’agit de contrebandiers
qui filent à plus de 120 km sur une route à peine goudronnée», expliqueun jeune diplômé au
chômage depuis 8 ans.
Type de publication : Reportage
Média : Webmanager Center
Date : 22/09/2015
Ateur : Amel Djait
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Dans un café à Haidra, un quadragénaire qui en paraît 15 ans de plus m’accoste: «Vous voulez savoir
ce que nous avons gagné de ce patrimoine qui dort? Rien! Nos terres sont bloquées. Nous ne
pouvons-nous étendre, ni exploiter un patrimoine aussi énorme. Ce sont ceux qui amènent les
touristes tunisiens et étrangers à Sbeïtla et Kasserine qui les empêchent de venir jusqu’à
nous». Oubliant ou faisant semblant d’oublier que dans le village il n’y a même pas une banque, une
station d’essence et encore moins un hôtel! Oubliant ou ne sachant pas que les touristes ne viennent
quasiment plus dans ce gouvernorat ni ailleurs.
Leila B est, elle aussi, au café. Elle accompagne un parent pour une mission professionnelle. Elle
raconte son périple sur sa page Facebook: «Je découvre ce site avec ses champs de ruines, ses allées
pavées qui ont résisté à toutes les intempéries et qui survivront au temps. Quel spectacle! C'est là où
je me rends compte que nous sommes issus de ces ancêtres berbères, puniques, romains, arabes,
turcs… Mais j'ai de la peine à voir comment on nous traite, nous les touristes tunisiens, quand nous
visitons notre propre pays. Je ne peux m’empêcher de penser aux touristes et aux difficultés quand ils
ne peuvent pas trouver ne serait-ce qu’une toilette décente! Bon sang, comment peut-on interpeler
un citoyen parce qu'il prend une photo!».
Opératrice dans le tourisme et aujourd’hui à la retraite, la dame se souvient: «En 1970 quand nous
sommes partis travailler à Sbeïtla mon mari et moi pour promouvoir le tourisme dans la région. A
l’époque, je voyais des bus débarquer à l’hôtel Sufetula pour déjeuner ou pour passer une nuit. Il y a
40 ans, nous croyions en l'avenir et l’Etat ouvrait des établissements touristiques sur un circuit culturel
évident, mais ce tourisme-là a dérapé. Nous n’avons pas suivi l'évolution rapide des transports, de la
télécommunication, du tourisme, etc. Aujourd’hui, nous pouvons et devons tout restructurer. Si les
gens qui travaillent dans ce domaine ne changent pas leurs approches et méthodes de travail, aucun
ministre ne le fera pour eux! C’est aussi à nous de faire en sorte que les populations de Haidra ne nous
perçoivent plus comme des intrus mais qu'ils nous reçoivent les bras ouverts!».
Tension…
Pour le moment, le contact reste assez difficile et une certaine tension est même plus que palpable
dans le contact avec les populations locales qui ont été approchées par des centaines d’associations,
d’ONG et de partis politiques au lendemain du 14 janvier 2011.
Assaillis de sollicitations et noyées par les promesses non tenues, ils sont tragiquement désabusés.
A Haidra, la gare construite par les Français dans un joli style romain est murée, et le musée, en
chantier dans l’ancien entrepôt colonial de la douane, tarde à ouvrir. Ici, le temps s’est arrêté et il fait
dur d’y passer l’été comme l’hiver.
Sur la route, la pluie a apporté quelques pièces anciennes que des âmes esseulées tentent de vendre.
Notre quadragénaire du café n’attend plus rien de l’Etat de la révolution, des autorités locales, des
politiques, ni même de la vie… Son seul souhait est de voir sa fille finir ses études de Médecine à
Monastir pour surtout ne pas revenir à son village!
Sur le chemin du retour, nous faisons un détour par la route de Sbiba. Ici, les pommes se vendent au
1/3 du prix affiché de Tunis. La récolte de cette année est très mauvaise et les agriculteurs sont
désespérés: «J’ai dépensé entre 10 et 15 mille dinars pour n’en récupérer que deux ou trois, mille.
L’hiver sera rude!», nous dit un marchand sur la route.
En goutant ce produit au goût exquis, on ne peut s’empêcher de penser à siroter un jus de pommes
frais, à acheter des chips de pommes ou encore des confitures. Rien! Il n’y a aucune transformation
dans les parages.
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La promesse de la Banque mondiale…
Sur la toile, l’experte auprès de la Banque mondiale, Aziza Dargouth, se souvient et répond: «Sbiba
est sur un couloir de grêles. Une année, le kilogramme de pommes stockées dans les garages est
descendu à 100 millimes. Les agriculteurs en pleuraient. Il y a 20 ans, c’est la Banque mondiale qui a
décidé que la région sera une zone pilote de pommes et n'a pas voulu intégrer la transformation.
Pourtant, des projets ont bel et bien été présentés: chips de pommes, alcool de pommes, confitures
(à Sidi Bouzid dans les usines de transformation de tomates). Rien! Que voulez-vous que cela donne
quand on réfléchit production sans valorisation du territoire!».
Il est aussi inutile de chercher une production locale artisanale. «Nous n’avons pas l’habitude des
confitures», me répond le guide qui m’accompagne durant ce périple: «Pourquoi et pour qui voulez-
vous qu’on produise artisanalement de la confiture? Il n’y a personne pour l’acheter ni la manger!».
Rien qu’à l’idée de la proposer aux milliers de passants qui s’arrêtent dans les restaurants-bouchers
de grillades d’agneau lui semble bizarre. Pourtant, comme toutes les routes à fort passage, la route
de Sbeïtla à Kasserine est remplie de bouchers-restaurateurs qui, malgré la crise, sont assez contents.
Avec le pic des passages des Algériens, certains commerces servent 500 repas à 22 DT le kilo de
viande. Ouvert de 10h00 à 4h00 du matin, ils mettent des balançoires pour les enfants, innovent
dans la décoration et les jeux de lumières et pourraient proposer des pots de confiture aux pommes
avant de s’empresser à El Kantaoui (Sousse) piquer une tête dans la mer ou profiter d’une soirée
musicale et dansante.
Le PAMPAT, une opportunité…
Toujours sur la route de Kasserine à Thala, les pommes laissent la place aux figues de barbarie. Dans
les journaux et autres salons et workshops, les principaux intervenants sont conscients que cette
filière agroindustrielle est une des plus prometteuses. Le figuier de barbarie offre de multiples
opportunités de développement de nouveaux produits dans l’alimentaire, la cosmétologie, la
pharmacopée...
La filière est même inscrite dans le cadre du «Projet d’accès aux marchés de produits
agroalimentaires et de terroir» (PAMPAT).
Financé par le secrétariat d’État à l’Economie de la Confédération suisse (SECO) et exécuté par
l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), en collaboration avec les
ministères tunisiens de l’Industrie et le de l’Agriculture, le PAMPAT vise à améliorer la performance,
l’accès aux marchés et les conditions socioéconomiques des filières de la harissa, de la figue de
barbarie et de la figue de Djebba.
A ce jour, le programme, qui a débuté en septembre 2013, a créé une SMSA de 13 agriculteurs, un
groupement de développement agricole de 48 femmes et a entamé la certification de 1500 ha de
figues de barbarie bio. Depuis 2014 plusieurs essais d’entreposage frigorifiques sont menés et une
assistance technique et financière est donnée à 5 entreprises pour la cosmétologie.
Vivement une nouvelle politique agricole…
En attendant de changer de politique agricole nationale du pays et d’encourager les premières
transformations pour créer de la valeur ajoutée directement chez l’exploitant agricole, les femmes
continuent de vendre sur les routes le kilogramme, au détail, à 200 millimes et la caisse entière de
figues pour moins que rien!
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Au terme de ce périple, on ne peut que rester pantois devant tout ce potentiel gâché et ce
patrimoine ignoré. Le musée de Sbeïtla est fermé et le site archéologique (même pas éclairé par
mesure de sécurité) a enregistré à peine quelques dizaines d’entrées. A l’hôtel Sufetula, seul 3 étoiles
pour l’ensemble de la région, il n’y a presque pas eu de touristes de toute l’année!
Pendant ce temps, la jeune artisane, Ilhem, à El Bazaa, produit un magnifique tapis en deux mois et
gagne 250 dinars tunisiens quand il est terminé.
Pendant ce temps, la énième stratégie de développement de la région mûrit ou moisit.
Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et du Terroir
(PAMPAT)
Lien : http://kapitalis.com/tunisie/2015/09/29/harissa-sticap-medaille-dor-au-concours-suisse-des-produits-
du-terroir/
Harissa Sticap: Médaille d’or au Concours suisse des produits du terroir
La harissa de la Sticap a remporté une médaille d’or à la 6e édition du Concours suisse des produits du
terroir.
La Société tunisienne industrielle du Cap Bon (Sticap) et 4 autres sociétés tunisiennes de fabrication
d’harissa (Sicam, Carthage Food, Jouda et Comocap) ont pris part au concours du marché des
produits agroalimentaires et de terroir qui a démarré, samedi dernier, et pris fin, aujourd’hui, à
Delémont, dans le Jura suisse.
La participation s’est faite à travers le Projet d’accès aux marchés des produits agro-alimentaires et
de terroir (PAMPAT), financé par le secrétariat de l’Etat à l’Economie de la Confédération Suisse
(Seco) et mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
(Onudi).
Type de publication : Reportage
Média : Kapitalis
Date : 29/09/2015
Ateur : Y N
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La harissa de la marque «Le phare de Kélibia», produite par la Sticap, a décroché la médaille d’or,
grâce à sa saveur, sa texture et son goût. Elle a aussi été jugée la plus piquante des 5 qui étaient en
lice.
Sticap a été créée en 1974 entre Kélibia et El-Haouaria. C’est la 1ère conserverie tunisienne ayant
décroché deux certifications internationales : HACCP DS 3027 V 2002 et ISO 9001 V 2000.
Notons que la Tunisie avait l’exclusivité de la harissa lors de ce concours international.
Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Programme eau Kasserine (PEK)
Lien : http://www.journallapresse.tn/30092015/104589/programme-eau-kasserine-2014-–-2018.html
Programme eau Kasserine (2014 – 2018) : Table ronde sur « l’Eau et l’agriculture face au changement climatique » à Kasserine
Dans le cadre du Programme eau Kasserine (PEK), financé par la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC), le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et l’ambassade de Suisse à Tunis ont ouvert hier une table ronde sur « l’Eau et l’agriculture face au changement climatique » à Kasserine.
De gauche à droite : M. Chedly Bouallègue, Gouverneur de Kasserine, S.E.Mme Rita Adam, Ambassadeur de Suisse en Tunisie, M. Saad Seddik, Ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Mme Barbara Daëtwyler Scheuer, Directrice de Coopération à l’Ambassade de Suisse.
Présidé par S.E.M. Sâad Seddik, Ministre de l’Agriculture, et S.E. Mme Rita Adam, Ambassadeur de Suisse en Tunisie, la table ronde permettra aux autorités et aux acteurs nationaux et ceux du gouvernorat de Kasserine de faire un point avec des experts tunisiens et suisses sur les enjeux du changement climatique pour le développement socioéconomique à Kasserine, d’explorer des expériences acquises ailleurs pour améliorer la gouvernance et la gestion de l’eau et d’identifier des mesures à court et à moyen termes pour faire face aux effets du changement climatique.
Type de publication : Article en ligne
Média : La Presse.tn
Date : 30/09/2015
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Le Programme eau Kasserine (2014 – 2018) prévoit un investissement de 10.8 millions de francs suisses (l’équivalent de 20 millions de dinars) pour assurer un approvisionnement en eau potable de bonne qualité à plus de 26.000 personnes dans le gouvernorat.
Autre publication à ce sujet :
http://www.babnet.net/cadredetail-112601.asp
http://www.agriculture.tn/index.php/sahafa/evenements-attendus/item/855-eau28092015
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Projet : Aide au Retour Volontaire et à la Réintégration de Suisse en Tunisie
(AVRR Suisse)
Lien : http://www.leconomistemaghrebin.com/2015/06/04/entrepreneuriat-146-micro-entrepreneurs-tunisiens-migrants-de-retour-formes-par-la-conect/
Entrepreneuriat : 146 micro-entrepreneurs tunisiens migrants de retour formés par la Conect
Le projet d’Aide au Retour Volontaire et à la Réintégration (AVRR) de Suisse en Tunisie financé par le Secrétariat d’Etat aux Migrations suisse (SEM) et mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a offert aux migrants tunisiens de retour au pays l’opportunité de développer un projet de réintégration à travers la création d’activités génératrices de revenus.
La Conect accompagne actuellement 146 micro-entrepreneurs ayant bénéficié d’un financement pour la création de microprojets dans le cadre du projet AVRR menée par l’Organisation Internationale pour les Migrations où 535 bénéficiaires ont eu leurs idées entrepreneuriales soutenues pour le développement d’un microprojet, sa mise en œuvre et son suivi.
L’accompagnement prévu par le projet se fait sous forme de coaching technique et personnalisé selon le type de projet dans le but de renforcer la capacité managériale et de garantir la durabilité des microprojets et donc l’intégration des bénéficiaires dans la communauté.
Afin de sensibiliser à la gestion financière, la Conect a organisé des sessions de formations – selon des modules préétablis
– sur la gestion du budget, la gestion des dettes et l’épargne. Et ce, les 27 et 28 mai à Kairouan, 29 et 30 mai à Sfax et le 1er et 2 juin 2015 à Tunis.
Suite à ces formations, la Conect mobilisera les institutions et partenaires financiers autour d’un atelier de mise en relation pour permettre aux micro-promoteurs de:
Type de publication : Article en ligne
Média : L’Economiste Maghrébin
Date : 04/06/2015
Auteur : EM
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Lever des fonds et passer de TPE à PME pour les projets les plus rentables
Contracter des microcrédits aux projets en difficulté financière gérés par des entrepreneurs
persévérants et sérieux.
Le projet a financé 535 migrants tunisiens de retour pour la mise en place
de microprojets dans les secteurs du
commerce, l’artisanat, l’agriculture, la pêche et l’élevage avec la possibilité de s’associer avec des personnes de la communauté pour monter des projets plus importants.
Ces dons ont été accordés aux bénéficiaires formés en majorité par la Conect, pour l’élaboration de leur business plan, l’étude de la rentabilité de leurs projets, l’évaluation de leurs besoins et la mise en œuvre des différentes initiatives.
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION
Projet : Communauté Tunisienne Résidente en Suisse pour le développement (CTRS) « Web4Innovation »
Lien : http://www.leaders.com.tn/article/17582-l-association-des-tunisiens-universitaires-en-suisse-tunes-lance-le-projet-web4innovation
L’association des Tunisiens universitaires en Suisse (TUNES) lance le projet Web4Innovation
TUNES, l’association des Tunisiens universitaires en Suisse annonce le lancement de son dernier projet en date, Web4Innovation. Le premier volet de cette initiative, le «Web Dev Bootcamp», sera inauguré le 27 juillet 2015 à l’occasion d’un événement qui se déroulera au siège du groupe Poulina à Ezzahra, en Tunisie.
L’association TUNES attend des participants de choix à cette journée qui marquera les débuts de Web4Innovation. Baptisées «Web Dev Bootcamp» par ses organisateurs, les prémices de ce projet d’envergure permettront à une sélection d’étudiants tunisiens provenant des écoles d’ingénieurs les plus prisées du pays de se former au développement web. Un programme intensif s’étendant sur dix jours a été pensé par TUNES afin d’offrir à ces derniers les connaissances nécessaires à la maîtrise des technologies du web. Attachée aux échanges interculturels, qui sont pour elle une richesse, l’association TUNES a souhaité mettre à l’honneur, au cours de cette formation, le transfert de compétences de la Suisse vers la Tunisie. Ainsi, les intervenants formateurs des workshops «Web Dev Bootcamp», issus du domaine de l’ingénierie informatique, bénéficient tous d’une solide expérience professionnelle en Suisse.
Au terme de cette période de formation, les étudiants seront invités à prendre part au deuxième volet de Web4Innovation, la création d’une plateforme dédiée à la réalisation de projets web. L’initiative Web4Innovation a été lancée par l’association TUNES suite à un appel à microprojets du programme CTRS, qui promeut la contribution de la Communauté tunisienne résidente en Suisse au développement socio-économique de la Tunisie.
Le programme est mis en œuvre par la division de Coopération Internationale de l’Ambassade de Suisse en Tunisie. Il est soutenu par la Direction du développement et de la coopération (DDC) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de la Confédération suisse.
Type de publication : Article en ligne
Média : Leaders
Date : 23/07/2015
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TUNES, l’association des Tunisiens universitaires en Suisse, a vu le jour à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en
2011 sous l’impulsion d’étudiants et de jeunes diplômés originaires de Tunisie. Elle a notamment pour objectif de favoriser les échanges entre la Suisse et la Tunisie. Elle sensibilise en outre les étudiants à l’importance de l’entrepreneuriat et de l’investissement pour la Tunisie, et œuvre pour la promotion de l’image de la Tunisie en Suisse.
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Projet : Assistance humanitaire aux migrants vulnérables
Reportage diffusé sur la chaine de télévision américaine PBS dans son émission Newshour sur le projet suisse d’assistance aux migrants au profit du Croissant Rouge Tunisien (DDC/aide humanitaire).
Lien : http://www.pbs.org/newshour/bb/cant-just-see-people-die-mediterranean-fisherman-saving-african-migrants/#.VbVjxpndbKg.facebook
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Projet : Communauté Tunisienne Résidente en Suisse pour le développement
(CTRS) « Web4Innovation »
Lien : http://www.letemps.com.tn/article/92689/jeunes-brillants-et-profond%C3%A9ment-patriotes
Jeunes, brillants et profondément patriotes - l’Association des Tunisiens universitaires en
Suisse (TUNES)
Dans le cadre de son projet « Web4Innovation », l’Association des Tunisiens Universitaires en Suisse
(TUNES) organise actuellement une session de formation accélérée en développement et technologies
du web à laquelle participent 13 étudiants tunisiens méticuleusement sélectionnés parmi les 130
candidats ayant postulé à ce même programme. Dix jours durant, les heureux élus suivront, du matin
au soir, des cours intensifs incluant aussi bien des enseignements théoriques que des mises en
situation pratiques en vue de les aider à maîtriser leur futur métier dans leur globalité.
Type de publication : Article en ligne
Média : Le Temps
Date : 02/08/2015
Source : Rym Benarous
Type de publication : Reportage
Média : TV PBS
Date : 26/07/2015
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Un projet conçu afin d’assurer un transfert de
compétences intelligent et ludique de la
Suisse vers la Tunisie dans le domaine
technologique. Ils sont jeunes. Ils sont
brillants. Ils sont surtout patriotes
et profondément citoyens. Eux ce sont les
membres fondateurs de l’association TUNES.
Cet organisme apolitique, à but non lucratif et
accrédité par l’Ecole Polytechnique
Fédérale de Lausanne (EPFL), oeuvre pour la
promotion de l’image de la Tunisie en Suisse
et ambitionne de devenir le principal maillon
des échanges entre les deux pays. Depuis sa
création en 2011, TUNES organise des actions
s’articulant autour de trois volets, à savoir le
social, l’économique et technologique. Parmi
ses objectifs, la promotion de l’innovation et
de l’entreprenariat en Tunisie, la promotion
des échanges entre étudiants et chefs
d’entreprises tunisiens et suisses en vue de
renforcer le partage d’expériences mais aussi
la création d’une plateforme facilitant
l’échange et le développement d’idées entre
les deux pays.
Anis Chakir parle avec enthousiasme des
débuts de l’association qui compte
actuellement 300 membres et explique que
cette expérience a servi de port d’attache
pour de nombreux étudiants tunisiens
récmment arrivés en Suisse et à la recherche
de repères. Bien plus qu’une simple
association, TUNES est une communauté dont
les membres, toutes générations confondues,
se soutiennent et se boostent les uns les
autres, sans toutefois quitter la Tunisie des
yeux. Une vision innovante et une approche
inédite.
En effet, outre les actions entreprises en
Suisse, les membres de TUNES visent à
exporter un tant soit peu l’expertise et le
savoir-faire des Suisses en matière de
technologie et ce, à travers le projet
« Web4Innovation ».
Ce programme s’articule en deux étapes : une
première phase de formation, intitulée
«Web Dev Bootcamp» et portant sur les
techniques actuelles du web et une deuxième
visant la création d’une plateforme dédiée à la
réalisation de projets web rémunérés pour le
compte de sociétés suisses. Les étudiants
bénéficiant de la formation poursuivent leurs
études dans l’une de ces trois écoles
d’ingénieurs: ENISO, ENSI et ESPRIT.
Ils ont été sélectionnés à l’issue d’un long
parcours incluant des tests, des quizz et des
entretiens individuels. Concernant la session
actuelle, treize étudiants ont été retenus et
l’association prévoit d’en organiser deux
autres l’année prochaine. Les formateurs sont
au nombre de cinq et sont de nationalité
suisse. Ils sont tous issus du domaine de
l’ingénierie informatique et jouissent tous
d’une solide expérience professionnelle en
Suisse. Le projet «Web4Innovation» a été
pensé suite à un appel à microprojets
du programme CTRS, qui promeut la
contribution de la Communauté tunisienne
résidente en Suisse au développement socio-
économique de la Tunisie. Le programme est
mis en oeuvre par la division de Coopération
Internationale de l’Ambassade de Suisse en
Tunisie. Il est soutenu par la Direction du
développement et de la coopération (DDC) du
Département fédéral des affaires étrangères
(DFAE) de la Confédération suisse. Pour les
initiateurs de ce projet, le développement
web sert avant tout de base d’exécution
innovante, simple et économique comme il
permet aussi l’incorporation de domaines
complémentaires et la création d’un
écosystème intégrant.
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Pour en savoir plus sur le projet Web4Innovation :
Site web du projet : www.web4innovation.ch Page Face Book du projet : https://www.facebook.com/web4Innovation Compte twitter du projet : https://twitter.com/web4Innovation
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Projet : Communauté Tunisienne Résidente en Suisse pour le développement
(CTRS) « Web4Innovation »
Deux interventions ont eu lieu pour la présentation du projet «Web4Innovation » sur les ondes des radios : Chaîne nationale culturelle : http://www.tunisie-radio.com/radio-culture Radio Ulysse. : http://ulysse-fm.com/fr/
Émission avec l’équipe Web4innovation sur la radio nationale culturelle
Autres publications sur ce sujet : http://www.radioexpressfm.com/lire/l-association-des-tunisiens-universitaires-en-suisse-tunes-lance-le-projet-web4innovation-4383 https://www.epflalumni.ch/fr/nos-evenements/cocktail-avec-lambassadeur-de-suisse-en-tunisie-au-movenpick-gammarth/
Type de publication : Emissions Radios
Média : Radios Culturelle
Radio Ulysse
Date : 03/08/2015
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Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Projet : Aide au Retour Volontaire et à la Réintégration de Suisse en Tunisie
(AVRR Suisse)
Lien : http://tuniscope.com/article/77821/business/salons/la-conect-405911
La CONECT organise des ateliers financiers à Tunis et à Sfax au profit des bénéficiaires de l’AVRR
Dans le cadre de son partenariat avec l’OIM et la coopération suisse, La CONECT qui a développé un
programme d’accompagnement des projets de réintégration pour le retour volontaire des tunisiens
vivants en suisse, accompagne actuellement 146 bénéficiaires du programme AVRR Suisse.
Ces candidats qui ont reçu à travers l’appui de l’OIM un financement pour créer leur micro-entreprise génératrice de revenus également bénéficié de la formation nécessaire sur la gestion d'entreprise et la création de valeur par la CONECT, sont actuellement accompagnés par des experts techniques et financiers pour le développement de leurs projets professionnels. La CONECT organise un atelier de mise en relation de ces bénéficiaires avec les organismes d'appui et les institutions financières, et ce le 11 Septembre à Tunis, à l'hôtel du parc à 9h (Hôtel Du Parc, Av de l’Arabie Saoudite B.P. 230, Tunis 01002) et le 18 Septembre à Sfax à Miami Centre à 9h (Route Sidi Mansour km 3 - 3002 Sfax TUNISIE) afin de leur faciliter l'accès au financement et garantir le développement de leurs micro-entreprises .
Des représentants d’organismes et d’institutions financières seront présents pour encadrer et conseiller les promoteurs qui souhaitent développer leurs projets de TPE pour évoluer vers des PME. Les promoteurs viendront de Tunis, Ben Arous, Ariana, Manouba, Kairouan, Sousse, Zaghouan, Nabeul, Bizerte, Sfax, Mahdia, Kasserine, Gafsa, Sidi Bouzid et Kebili .
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Projet : Assistance humanitaire aux migrants vulnérables
Flüchtlingsströme ohne Ende (Flux de réfugiés sans fin)
Émission ‘Der Club’ de la télévision publique suisse SRFB (A la minute 40 le projet d’assistance humanitaire aux migrants vulnérables mis en œuvre par le Croissant Rouge Tunisien est mentionné). Lien : http://www.srf.ch/play/tv/club/video/fluechtlingsstroeme-ohne-ende?id=bebaac52-066e-
4847-863f-e2169aee9ea8
Type de publication : Article en ligne
Média : Tuniscope
Date : 11/09/2015
Type de publication : Emission TV
Média : SRF
Date : 01/09/2015
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Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Autres
Des migrants expulsés à la frontière algérienne
Enquête en ligne sur des détenus au centre d’accueil et d’orientation de Ouardiya pendant neuf jours, un groupe de migrants se retrouvent expulsés et abandonnés à la frontière algérienne, par les autorités tunisiennes. Lien : https://inkyfada.com/2015/09/expulse-frontiere-migrant-algerie-ouardiya-tunisie/
Type de publication : Article en ligne
Média : Inkyfada
Date : 01/09/2015
Auteur : Sana Sbouai
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Divers : COOPERATION TUNISO-SUISSE
Lien : http://kapitalis.com/tunisie/2015/09/23/entretien-avec-rita-adam-ambassadeur-de-la-suisse-
en-tunisie-video/
Entretien avec S.E.Mme Rita Adam, Ambassadeur de la Suisse en Tunisie (Vidéo)
(Texte, photos et vidéos de Haykel Ezzeddine, correspondant à Genève)
Dans cet entretien avec Kapitalis, S.E.Mme Rita Adam parle de l’apport de la Suisse à la transition en
Tunisie et des avoirs de l’ex-président Ben Ali bloqués dans son pays.
Très impliquée dans le processus démocratique en Tunisie, la Suisse compte y jouer un rôle
important en apportant son expérience et en poursuivant sa coopération étroite avec les milieux
économiques et culturels, mais aussi dans le domaine du développement et de l’aide humanitaire.
S.E.Mme Rita Adam, Ambassadeur de la Suisse en Tunisie
La coopération entre la Suisse et la Tunisie s’est intensifiée depuis mars 2011 pour soutenir la
transition démocratique. Le partenariat entre les 2 pays se poursuivra jusqu’en 2016. Accord de
libre-échange, coopération économique, aide dans le domaine de l’éducation et de la formation et
d’autres actions concentrées dans le sud tunisien constituent l’apport appréciable de la
confédération helvétique à la jeune démocratie tunisienne.
La Suisse est un partenaire précieux pour notre pays. Son Ambassadeur en Tunisie, Mme Rita Adam,
veille à l’application de cet ensemble de mesures. Nous l’avons rencontré samedi 19 septembre
2015, lors de l’opération de promotion de la destination Tunisie menée par le tour opérateur Air
Marin et l’association Le Pont Genève.
S.E. Mme Rita Adam est venue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour accueillir la
délégation suisse. Nous lui avons posé deux questions : la première sur la situation actuelle de la
Tunisie et la deuxième sur les avoirs bloqués de l’ex-président Ben Ali en Suisse.
Lien : Vidéo entretien avec S.E. Mme Rita Adam :
https://www.youtube.com/watch?v=S6SHsMMsLwA
Type de publication : Article en ligne
Média : Kapitalis
Date : 23/09/2015