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15 Nov-Déc11 Saint-Brieuc Agglomération le magazine d’information www.blog-saintbrieuc-agglo.fr En savoir + agglo Foire expo Concertation AUX ACTES CITOYENS p. 6 ALGUES VERTES p. 8 à 11 Plan de lutte en baie Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac le magazine d’information Habitat Un programme ambitieux Dossier p.17 à 24

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n°15 Nov-Déc11

Saint-Brieuc Agglomération le magazine d’information

www.blog-saintbrieuc-agglo.frEn savoir +

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HabitatUn programme

ambitieux

Dossier p.17 à 24

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La constance

de l’action environnementale

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Michel lesagePrésident de Saint-Brieuc

Agglomération

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oHillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffi niac

saint-brieuc agglomération 3 place de la résistance - bp 4403 - 22044 Saint-brieuc cedex 2 site internet www.saintbrieuc-agglo.fr directeur de la publication Michel Lesage Responsable de la publication Kevin Storme conception graphique Cibles et Stratégies Enquêtes - rédac-tion Cibles et Stratégies, Olivier Boyer, Marie-Laure Charles, Kevin Storme Impression imaye graphic diffusion La poste editeur saint-brieuc agglomération credit photos Joël Bellec, Cibles et Stratégies, Saint-Brieuc Agglomération, Expeditions polaires françaises, CNAM, Robert Guillard, Yann février, roger Fusciardi, Guillaume Gabriel, Bruno Todesco - Imprimé à 62 000 exemplaires sur papier recyclé - ISSN 2105-1844

“”

Le 7 octobre, Saint-Brieuc Agglomération a signé le

plan de lutte contre les algues vertes. Malgré

les insuffi sances de fi nancement d’Etat, c’est

un nouvel élan dans la lutte contre ce phénomène.

Pour l’Agglomération, c’est la continuité de sa démarche d’amélioration de la qualité de l’eau. En décembre 2009, nous prenions la compétence pour la reconstitution des bocages. En mars 2010, c’était le tour des algues vertes - jusqu’alors à la charge des seules communes - puis le 1er janvier 2011, toute l’activité eau-assainissement-eau pluviale était transférée à l’Agglomération. Ainsi, de l’amont à l’aval, jusqu’aux algues, nous intervenons.

L’action en faveur de l’environnement ne s’arrête pas là.

En matière d’économie d’énergie, nous avons créé une Agence locale de l’énergie pour aider les collectivités mais aussi les particuliers. Dans le logement social, nous apportons plus de 500 000 euros par an pour aider à la rénovation thermique des appartements. A propos des énergies renouvelables, outre notre engagement pour le champ éolien prévu en baie de Saint-Brieuc, nous installons des panneaux solaires sur nos bâtiments comme à la Maison de la baie, une chaufferie bois est en cours sur Brézillet , Aquaval est chauffée au biogaz…

Les transports publics sont en mutation constante pour faciliter la mobilité et rééquilibrer les modes de déplacements. Ce n’est pas le plus petit des enjeux pour lutter contre le réchauffement climatique.

Il y a encore de nombreuses actions , moins visibles qui se retrouvent dans l’Agenda 21 que notre Agglomération a adopté et mis en œuvre.

Tout cela relève d’une démarche de développement durable et solidaire. C’est notre engagement à Saint-Brieuc Agglomération. Il est cohérent, permanent, indispensable pour mieux vivre ensemble sur notre territoire. Bonne lecture à tous.

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L'exposition "Cabanes" rassem-ble dans cinq lieux culturels de l'Agglomération le travail de vingt artistes. Une exposition qui en appelle d'autres. Page 27.

"Bowling party". Le 18 septembre, la patinoire s'est trans-formée en piste de bowling sur glace. Un équipement qui accueille le spectacle Cendrillon en fin d'année. Page 28.

Ma cantine, mes parents et moi.Les cinq conférences organisées par Saint-Brieuc Agglomération en partenariat avec la Cité du goût et des saveurs sont consacrées à l'alimentation en milieu scolaire. L'occasion de se mettre en appétit pour le salon breton du livre et du gourmet. Page 16.

La foire expo a été l'occasion de recueillir les remarques des habitants. Page 6.

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Extraction du miel

Nectar de la nature

Début septembre, au cœur de la base nature de la Ville Oger. Joël Mercier, apiculteur et Président de l’Abeille bretonne, vient récolter le miel dans les ruches mises en place en fi n d’année dernière. Il savoure : “c’est une chance d’avoir du miel dès la première année !” La récolte permettra la confection ultérieure d’environ 200 pots de miel, estam-pillés Agglo.

Installées dans le cadre de l’opé-ration "sentinelles de l’environne-ment", les ruches de la Ville Oger participent à la sauvegarde de l’abeille et de l’apiculture française, à l’heure où elle est confrontée à un taux de mortalité record.

Si elles offrent du miel, les abeilles sont aussi indispensables à la pol-linisation de 80% des espèces de plantes à fl eurs et à fruits de la pla-nète. Soit 200 000 espèces !

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J’aime, j’aim

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Je débatsL’actualité “à chaud” ! Réagissez, complétez, critiquez… les thèmes abordés.

Réfl échissez aux sujets “de fond” (économie, développement durable…)

Donnez votre avis en toute simplicité.

blog

Trois questions à Alexandre Solacolu, directeur du festival du Photo reporta-ge qui aura lieu au mois d’octobre 2012. Un évènement unique en France.

Saint-Brieuc Agglomération organise un festival de photoreportage en 2012, pouvez-vous nous le présenter ?

Ce festival sera consacré au photoreportage, c’est-à-dire aux photo-graphies qui racontent des histoires. La singularité de cet événement est qu’il présentera des travaux inédits et exclusifs de grandes signatures de la photographie. Nous produirons des reportages et accompagnerons les photographes dans leur travail.

Quel est l'objectif du festival ?

Une des ambitions de ce festival est d’apporter des réponses à la crise du photojournalisme en donnant aux photographes les moyens de réaliser des reportages de grande qualité. Par ailleurs, le rayonnement médiatique du fes-tival valorisera le territoire de l'Agglo.

Le financement des productions photographiques sera assuré grâce au sou-tien de partenaires privés. Les expositions seront gratuites et réparties sur l’ensemble du territoire de l’Agglomération. Outre apporter des réponses à la profession, le festival se positionne comme un véritable projet de terri-toire.

A qui est-il ouvert ?

Le festival est ouvert aux photographes professionnels qui ont un projet de reportage inédit. Les propositions de sujet, dont le choix du thème est libre, doivent être déposées sur le site www.photoreporter.baiedesaintbrieuc.com avant le 21 novembre 2011. Les candidatures doi-vent comporter un synopsis du projet, un budget prévisionnel détaillé ainsi que les références du photographe.

L'Aggloblog

Un outil au servicedes citoyens

Photoreportage

Festival international

Alors qu’une nouvelle version du site web de l’Agglomération est attendue dans les semai-nes à venir, l’Aggloblog continue de susciter des réactions. Extraits.

Espace de débat sur les articles parus dans le magazine, l’Agglobog suscite ré-gulièrement des échanges soutenus entre internautes. Dernier exemple, le zoom sur la Nuit des Feux, organisée à la Briqueterie dans le cadre des Journées du patrimoine. Gilbert espère ainsi “qu’en ces temps de gestion rigoureuse, ces étincelles seront à la hauteur des sommes affectées à ce site.”

De son côté, Daniel se demande “pour-quoi ne pas avoir nommé tous les artistes qui ont animé les ateliers de la manifes-tation”, tout en répondant à Gilbert “qu’il

faut bien que les artisans d’art puissent avoir des occasions comme cel-le-ci pour vivre de leur travail.”

Directement interpellée, l’équipe de l’Ag-globlog n’a pas manqué d’apporter des réponses circonstanciées aux interroga-tions des internautes.

La prochaine version du site de Saint-Brieuc Agglomération, en ligne dans les prochaines semaines, offrira une mise en avant renforcée de cet outil interactif au service de la démocratie locale.

www.blog-saint-brieuc-agglo.fr

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Résoudre des problèmes sociaux avec des réponses économiques. C’est l’ambition du chantier école, initiative portée par l’association Adalea, aidée par l'Agglo, et deuxième du genre en Côtes d’Armor. A deux pas d’Aquaval, Sylvie et Rémi font leurs derniers jours de chantier école. Durant six mois, ils auront participé à la création d’un espace vert entre deux immeubles de la rue Albert Camus, dans le quartier de Balzac. Avec 13 autres stagiaires et le concours de formateurs, ils auront conçu le projet à l’aide de maquettes, réalisé des diagnostics, construit des terrasses en bois et effectué de la maçonnerie de jardin dans l’espace qui accueillera ensuite des plantations.

Ce chantier, qui entre dans le cadre de la rénovation urbaine, a pour ambition “de faire travailler les stagiaires sur leurs compétences professionnelles, et sur l’estime de soi”, explique Rose-Marie Delaroche responsable emploi-formation à l’association Adalea. “Parallèlement, les bénéfi ciaires ont effectué des stages en entreprise et nous les avons

accompagnés dans l’élaboration de leurs projets professionnels”.

Rémy voulait se diriger vers les métiers de la cuisine ou de la vente. Le chantier-école aura été une révélation : “Ici, pendant six mois, j’ai découvert les métiers du paysage et je me suis retrouvé dans mon élément. J’aime être dehors et construire des jardins. Je vais travailler dans un service espaces verts et dès que possible reprendre une formation dans ce domaine”. Le chantier école est une réponse à un public “sorti du système scolaire sans qualifi cation ni projet professionnel et qui connaît des obstacles pour aller au bout des parcours d’insertion professionnelle par manque de rémunération”, poursuit la responsable.

La réussite est au rendez-vous puisque 100 % des premiers stagiaires ont trouvé leur solution : emploi, contrat d’apprentissage ou entrée en centre de formation. Ce chantier fait école puisque Adaléa est sollicitée pour créer d’autres chantiers-écoles sur le territoire.

Adalea02 96 78 66 72www.adalea.fr

TIG

Être utile à la collectivitéDepuis 2009, Saint-Brieuc Agglomération accueille dans ses services des TIGistes, des personnes condamnées à du travail d’intérêt général. Objectif : favoriser la réinsertion sociale dans une logique d’utilité publique.

Communément appelé "TIG", le dispo-sitif de travail d’intérêt général est une substitution à la sanction pénitentiaire dans une logique constante de réparation d’une faute. “Cette mesure évite l’effet désocialisant de la prison, favorise l’in-sertion, notamment des jeunes publics, et surtout permet d’impliquer la société civile dans l’exécution des peines.” pré-cise Marc Durand, directeur du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), coordinateur du TIG dans le dé-partement.

Voulu comme un véritable partenariat, le travail d’intérêt général s’adresse en effet à des collectivités, des associations ou des personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public. Il s’agit d’un travail non rémunéré dont la durée varie en fonction de la nature de l’infraction : entre 20 et 210 heures.

Saint-Brieuc Agglomération a ainsi ac-cueilli, depuis deux ans, près d’une tren-taine de TIGistes au sein de deux princi-paux services : les grands équipements et l’entretien extérieur. “Leur accueil nous est apparu naturel”, précise Yves Jonckheere, directeur de la patinoire et de l'hippodrome. “Le travail d’intérêt gé-néral est une chance pour des structures comme les nôtres mais aussi pour les per-sonnes condamnées.”

Considéré ainsi comme un salarié à part entière, le TIGiste bénéfi cie toutefois d’un suivi régulier de la part de l’administra-tion judiciaire.

Plus d'infoswww.saintbrieuc-agglo.fr

Saint-Brieuc Agglomération entend devenir un acteur qui compte dans le domaine de l’écono-mie sociale et solidaire (ESS). Le 25 novembre, l’Agglo organise sa journée éponyme, avec l’association Rich’ESS, Réseau interactif des champs de l’économie sociale et solidaire. L’objectif : “améliorer l’interconnaissance entre les acteurs de l’Agglo et les structures de l’ESS afi n de créer une complémentarité au service

du territoire”.

Dans le cadre de l’année de l’engagement ci-toyen, cette journée sert aussi à démontrer, via des conférences, des fi lms, des rencontres, que l’ESS participe de cet engagement dans différents secteurs : santé, jeunesse, culture, solidarités… Un défi lé de mode d’Artex viendra clôturer la journée, qui illustre l’engagement de

l’Agglo en la matière.

Journée de l’économie sociale et solidaire : un engagement citoyen - Le 25 novembre dans l’amphithéâtre de l’ISPAIA à Ploufragan. Sur invitation.

Plus d'infosSaint-Brieuc Agglomération : 02 96 77 20 44

Rich’ESS : 02 96 52 19 69

Engagement citoyen

Une journée pour l’Économie sociale et solidaire

Chantier école

Nouvelle voie vers l’emploi

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6 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac

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Engagement citoyenAux actes, et caetera Alors que 2011, année de l’engagement citoyen se termine, la mobilisation ci-toyenne, elle, ne faiblit pas. Pour ponc-tuer cette année riche en événements et lancer 2012, l’Agglo organise le 9 décem-bre ses rencontres territoriales sur l’en-gagement citoyen.

Au menu, des ateliers sur différents thè-mes, dont le bénévolat, et surtout, l’orga-nisation d’un Bistrot de l’Histoire au bar La Chope, à Trégueux, à partir de 18h30.

Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr

Saint-Brieuc Agglomération multiplie les initiatives pour associer les citoyens à la vie du territoire. Der-nier exemple en date : l’espace de libre expression de la foire-exposition.

Rencontres territoriales, comités consultatifs, concertation, etc. Saint-Brieuc Agglomération a fait de l’engagement citoyen l’axe central de son projet de territoire. Les nombreuses réactions qui ont émergé de l’espace de libre expression, ins-tauré lors de la foire-exposition des Côtes d’Armor, démontre tout l’intérêt de cette démarche parti-cipative. Aux centaines de questions soulevées, l’Agglomération a souhaité apporter des réponses concrètes. Extraits.

Déplacements

“A quand l’aménagement en piste cycles/piétons du Zoopôle ?”, “Pourquoi ne pas densifier le ré-seau ?”

La réponse de l’Agglo : le schéma directeur cy-clable a pour vocation de développer la pratique du vélo sur le territoire. Près de 100 km d’aména-gements sont prévus pour les années à venir. La desserte du Zoopôle est une préoccupation cen-trale. Un premier chantier est en cours : le passage de 2 km de la vallée du Goëlo en voie verte.

“Je trouve qu’il n’y a pas assez de bus pour les scolaires en horaires creux ?”, “Avoir des TUB à la gare d’Yffiniac, c’est possible ?”

La réponse de l’Agglo : le service de trans-port à la demande Taxitub répond à ce type de besoins. Il pallie également les secteurs où il n’est pas envisagé de faire passer des bus. C’est le cas pour la desserte de la gare d’Yffiniac.

Qu’avez vous pensé de la concertation menée par Saint-Brieuc Agglomération sur le projet TEO ?

Ce type de démarche participative et collective est une bonne initiative. Notamment quand autant d’acteurs, aux profils et aux attentes si diffé-rents, sont concernés. Cette concer-tation a permis d’expliquer l’ampleur du projet et d’écouter les attentes de chacun : riverains, acteurs du monde économique et du pôle universitaire.

C’est à la fois un espace de discus-sion, d’expression mais aussi de contradictions.

Estimez-vous avoir été bien écouté ?

Nous partions sur un a-priori favora-ble car TEO est une chance pour nos étudiants qui n’ont pas forcément de moyen individuel de locomotion. Nous sommes globalement satisfaits de l’écoute et de la manière dont les débats ont été menés. J’estime que le temps nécessaire a été pris pour expliquer, lever les incompréhen-sions et écouter les points de vue de chacun. Le tout avec un véritable effort de pédagogie de la part des interlocuteurs venus présenter le projet.

Enfin, c’est gratifiant de savoir qu’un arrêt est prévu en face de l’entrée du campus Mazier. Cela démontre que nous comptons dans le paysage briochin.

Quels enseignements en tirez-vous ?

Cette phase de concertation, qui s'est déroulée globalement en toute sérénité, m’a toutefois permis de percevoir les réticences, légitimes à leurs yeux, de certains groupes de personnes, notamment les riverains et les commerçants dont la vie et l’activité vont être plus perturbées que nous par les travaux et les modi-fications de circulation.

C’est quelque chose que je n’aurais pu mesurer s’il n’y avait pas eu ces réunions.

Télécharger PDU www.saintbrieuc-agglo.fr

TEO S'exprimer et comprendreLe directeur du pôle universitaire Mazier, Jacques Le Louarn, qui a participé aux différentes réunions de concertation sur le projet TEO, revient sur cette démarche participative.

Foire expo

L’interactivité a du bonGrand Légué

“Rapprocher le port du Légué du centre ville ? Pourquoi pas un téléphérique ?”

La réponse de l’Agglo : une étude sur un mode de transport dit "par câble" est en cours. Des données sont plus globalement collectées pour ouvrir la réflexion sur le désenclavement du site.

Equipements sportifs

“Les eaux d’Aquaval sont-elles filtrées et com-ment ?”

La réponse de l’Agglo : l’eau de la piscine passe d’abord par des pré-filtres dont les fonctions sont d’éliminer les grosses particules. Dans un second temps, elle transite par des filtres à sable qui jouent un rôle de désinfectant.

“Pas assez de créneaux horaires pour les par-ticuliers à Aquaval ?”, “Concernant Aquabaie, à quand le sauna et le hammam en illimité ?”

La réponse de l’Agglo : il est nécessaire d’adap-ter les horaires aux différentes familles d’utilisa-teurs de la structure. Un quart du temps est ainsi réservé au grand public. Pour Aquabaie, la durée est limitée à une heure afin de favoriser un roule-ment dans l’espace détente.

Plus d'infos Toutes les réactions sont consultables ainsi

que la liste des gagnants du quizz diffusé lors de la foire-exposition

sur www.saintbrieuc-agglo.fr

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Des spectacles made in Agglo

Saint-Brieuc Agglomération organise des évè-nements en complémentarité des programma-tions existantes, comme récemment l'Opéra de Pékin, en partenariat avec la Passerelle, et en décembre les fameuses Scènes Magiques (voir agenda), sous la baguette du Briochin Gérald Le Guilloux. Cette manifestation s’accompagne de propositions d’ateliers découverte de la magie pour les enfants des communes de l’Agglomé-ration. Avec les "Jours de danses" (voir agenda) en novembre et de nombreux autres spectacles en 2012, Saint–Brieuc Agglomération poursuit ainsi sa mission d’accompagnement des dy-namiques du territoire portées par différents acteurs.

Le 7 Bis et Cies, temple du spectacle vivant

L’Agglomération aura son lieu mutualisé dédié à la création début 2012. Ces locaux seront mis gratuitement à disposition d’une vingtaine de compagnies évoluant entre théâtre, musique

et danse. L'intérêt : "la mutualisation", une meilleure visibilité du public sur les compagnies et un lieu propice à la création et à l'émula-tion. Saint-Brieuc Agglomération en assurera la gestion et le planning. “Il ne s'agit en aucun cas d'un nouveau lieu de diffusion mais d’une salle de travail pour les artistes du territoire…”, insiste Michel Lesage.

La Maison des cultures de Bretagne

2012 verra également la concrétisation de la Maison des cultures de Bretagne. Le bâtiment, d’une surface de 250 m2, abritera un accueil, un centre de documentation et une médiathè-que, des archives sonores, des salles de cours et de réunions, une salle polyvalente pour les conférences, veillées et concerts. La gestion sera confi ée à Telenn, fédération qui regroupe 25 associations du pays de Saint-Brieuc.

L'enseignement artistique

Depuis début septembre, Saint-Brieuc Agglomé-

ration met à disposition des écoles primaires deux musiciens intervenants, en partenariat avec les communes. Leur mission est d’accom-pagner les enseignants pour développer l’éveil musical des enfants dans les communes de La Méaugon, Plédran, Pordic, Tréméloir, Trémuson, Saint-Donan et Saint-Julien. Selon les projets communaux, ils pourront également proposer des actions dans d’autres établissements : éco-les de musique, crèches, maisons de retraite, centres de loisirs… A partir de janvier 2012, ils seront rejoints par les cinq musiciens interve-nants déjà en poste dans les autres communes pour créer un réseau intercommunal.

Les autres projets

Pour les années à venir, la priorité sera de créer, dans le domaine de la lecture publique, un réseau informatique intercommunal pour les bibliothèques. Cela permettra d’offrir de nou-veaux services aux habitants, notamment en termes de ressources numériques (portail do-cumentaire…).

En octobre 2012, l'Agglo va organiser un évé-nement d'ampleur national avec un festival du photoreportage soutenu par de grands médias nationaux. Une manifestation parmi d’autres qui se dessineront petit à petit.

Plus d'infoswww.saintbrieuc-agglo.fr

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Culture

Un an et du concret !

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Ligne : 4 Arrêt : Promenades

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Il n’a pas fallu attendre que l’Agglo prenne la compétence pour que la Culture se développe sur le territoire. L’engagement de l’Agglomération dans ce domaine a néanmoins permis de donner plus de visibilité au paysage culturel, tout en multipliant les partenariats et d’encourager la concertation et la mutualisation des moyens. Dernier exemple en date : le 7 Bis et Cies. Entre autres...

20 Nombre de compagnies qui vont bénéfi cier du 7 Bis et Cies

500m2 d’espace de création au 7 Bis et Cies

Liste complète des compagnies du 7 Bis et Cies

AK Entrepôt - Carnets de Voyages - Fiat Lux, Gazibul Théâtre - La Belle Inutile - Les Charmilles - Le Chien Bleu - La Vache Libre (Emma la Clown) - Théâtre de Folle Pensée - Théâtre du Totem - Théâtre des Tarabates - Quai Ouest - Compagnie La Boîte - Compagnie Sévaécie - Les Galapiats - Intervalles - Les Déserteurs - Volte Quarte - Compagnie Anatole - Un jour ou l'autre - Les Chemins de la Voix…

Trois questions à...

Mélanie Del Din, compagnie les CharmillesLes Charmilles est une petite compagnie de théâtre née en 2009, qui n’a pas de lieu de créa-tion à elle. L’acquisition du 7 Bis et Cies lui ouvre de nouvelles perspectives. Les impressions de Mélanie Del Din, comédienne.

Comment percevez-vous l’arrivée de ce nouveau lieu de mutualisation ?

C’est positif pour nous d’avoir un lieu de création par-tagé. Cela nous donne plus de souplesse en terme d’organisation, mais aussi en terme de planning.

Qu’est-ce que cela va changer pour vous ?

Auparavant, nous devions réserver nos salles un an à l’avance. Nous sommes allés à Ploufragan, Pordic et même Collinée. Avoir un lieu de qualité à Saint-Brieuc, où les délais sont moins longs, va évidemment influencer le processus de création.

Et pour l’ensemble du spectacle vivant dans l’Agglo ?

Cette mutualisation initiée par l’Agglo via le 7 Bis et Cies a déjà insufflé une dynamique de rencontres entre les compagnies. L’Automne Théâtral, qui s’est déroulé en octobre à Hillion, en est un bon exemple.

Plus d'[email protected]

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Le plan de lutte contre les algues vertes est-il, financièrement, à la hauteur de l’enjeu ?

Il apparaît comme un tournant dans les pro-grammes de reconquête de la qualité de l’eau engagés depuis vingt ans, avec une approche beaucoup plus systématique et des envelop-pes allouées non négligeables. Il permettra une réduction des flux de nitrates en baie, sans pour autant résoudre définitivement le problème.

Toutefois, les financements ne sont pas à la hauteur de ceux qui étaient attendus dans la réponse à l’appel à projets présenté par la Commission Locale de l’Eau (CLE) en novem-bre 2010. Le coût global de ce projet territorial est estimé à près de 50 millions d’euros, dont 15 M€ devraient être à la charge des collecti-vités. Saint-Brieuc Agglomération a adopté ce plan en émettant des réserves. Il a le mérite

d’exister mais les financements, dans l’état actuel des choses, ne permettront probable-ment pas d’atteindre les objectifs fixés dans les délais nécessaires.

Quels sont ces délais ?

Nous savons tous que l’éradication de ce fléau prendra du temps, au moins quelques années. Mais il n’est pas question pour autant de se résigner à "vivre avec" les algues ver-tes, comme le disent certains. Ce type de dé-clarations me désole un peu.

En quoi consiste ce plan ?

Le plan de lutte pour la baie de Saint-Brieuc vise à obtenir la réduction des flux de nitrates par la combinaison de l’extension des zones naturelles, de l’évolution vers des systèmes de production à très faibles fuites d’azote, du développement de la méthanisation des ef-fluents d’élevage et d’un meilleur contrôle de la réglementation. Beaucoup de contraintes pour la profession agricole.

Il prévoit des diagnostics individuels d’exploi-tation (1500 pour les bassins versants d’Yffi-niac, du Gouët et du Gouessant). Contraire-ment aux programmes antérieurs, ils seront systématisés. Un travail sur le foncier agricole (échanges de parcelles) sera réalisé, notam-ment dans certains secteurs où les exploita-tions en zone humide risquent de ne plus être viables. La valorisation des productions agricoles à l’aval ainsi que la préservation

des zones humides existantes et la remise en état de celles qui ont été drainées constituent d’autres pistes d’action. Sur ce dernier point, la question du retour en prairie semble avant tout liée aux indemnisations que pourraient recevoir les agriculteurs.

L’Agglo n’a pas attendu pour agir ?

Loin de là. En complément du travail réalisé sur les bassins versants, Saint-Brieuc Agglo-mération a investi cet été 260 000€* dans les actions curatives. Ce montant s’était déjà élevé à 190 000€ l’an dernier. Un recours gra-cieux en indemnisation, suivi le cas échéant d’un recours en plein contentieux, a été lancé par l’Agglo contre l’Etat afin d’obtenir le rem-boursement des sommes versées en 2010 et 2011 pour les opérations de ramassage, trans-port et traitement des algues vertes, ainsi que pour le préjudice à l’image.

Ressentez-vous une prise de conscience ac-crue au sein du monde agricole ?

Je fais confiance aux cultivateurs sur le terrain. Ils souhaitent avancer et je pense qu’ils pren-dront à bras le corps le changement indispen-sable de leurs méthodes de travail. Mais il faut aussi qu’ils soient soutenus par les grandes coopératives qui ont été certes présentes mais relativement peu actives dans les débats.

*100% du coût du traitement, 50% de celui du ramassage et du transport.

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vert

esLa volonté d’en finir

Maire de Hillion, conseillère communautaire déléguée aux algues vertes, Yvette Doré estime que le plan de lutte en baie de Saint-Brieuc constitue un "tournant" mais qu’il souffre d’un trop faible engagement financier de la part de l’Etat qui pourrait retarder la solution du problème.

La signature, le 7 octobre dernier, de la charte de territoire de la Baie marque une étape décisive dans la lutte contre les algues vertes. Un ambitieux programme de modifications des pratiques agricoles est engagé. Il bénéficie du soutien résolu de l’Agglo et des communes, de l’indispensable concours du monde agricole et de la vigilance des militants associatifs et experts en santé publique. Le temps de la stigmatisation et de l’incompréhension doit laisser place à l’action concertée...

Plan de lutte

“Ne pas se résigner à vivre avec”

Je débats

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Vous sentez-vous montrés du doigt ?

Nous sommes perturbés par certains discours extrémistes et raccourcis tapageurs. Nous avons très mal vécu l’emballement médiatique consécutif à la mort des 36 sangliers parce que nous avons été seuls mis en cause, bien que nous ne soyons pas les uniques responsables. Les agriculteurs font beaucoup d’efforts, depuis longtemps, pour intégrer la dimension environ-

nementale dans leur activité. Nous intensifi ons cette démarche alors même que nous vivons une situation de crise. Tout ceci explique que nous ressentions face à certaines accusations un fort sentiment d’injustice.

Comment résoudre le problème des algues vertes ?

Les attaques que nous subissons sont fondées sur un triptyque : cochon-lisier-algues vertes. Or, le développement de l’agriculture raisonnée, la diffusion des connaissances techniques, les changements de pratiques imposés par les ré-glementations font que nous sommes devenus des acteurs importants des enjeux environne-mentaux et que nous sommes perçus comme tels par les pouvoirs publics, notamment dans le cadre des actions entreprises sur les bassins versants. Pour réussir, il est important de dé-

terminer ensemble des objectifs de réduction atteignables. Nous ne manquons pas de bonne volonté. Nous faisons des efforts et sommes en-core prêts à en faire.

Les algues vertes sont-elles au cœur de vos préoccupations ?

Quand deux agriculteurs se rencontrent, ils par-lent de ce sujet à un moment ou à un autre. C’est une préoccupation au quotidien. Leur crainte, c’est que la lutte contre les algues vertes, aussi légitime soit-elle, entraîne une baisse de leur compétitivité. Nous militons pour une agricul-ture conjuguant forte productivité et la maîtrise des produits apportés à la terre, pour mainte-nir une production et des revenus acceptables et ainsi soutenir un pilier économique de notre région, pourvoyeur de près de la moitié des em-plois directs et indirects de Bretagne.

Quelle est la mission de l’association ?

Notre combat depuis douze ans, c’est la recon-quête de l’eau. La lutte contre les algues n’en représente que la dimension la plus apparente. La fontaine de Saint-Guimond à Hillon constitue ainsi à nos yeux un site emblématique. C’est ici que les habitants venaient jadis remplir leurs bidons. Aujourd’hui, l’inscription "eau non po-table" qui fi gure sur le lavoir témoigne de tout ce que nous avons perdu. Nous ne voulons pas que, à la suite des fontaines, ce soient les pla-ges que l’on ferme dans quelques décennies. On ne lâchera pas le morceau !

Que redoutez-vous le plus ?

Les analyses montrent que le débit d’eau est très nettement inférieur à la normale dans l’es-tuaire du Gouessant. Quand la pluviométrie re-

trouvera son niveau habituel, nous risquons de subir un effet chasse d’eau dévastateur. Je suis plutôt pessimiste sur ce point. Pour l’instant, l’image touristique de la région est égratignée. A l’avenir, si rien n’est fait, elle pourrait être griè-vement atteinte.

Quel regard portez-vous sur le Plan de lutte contre les algues vertes ?

Dans un contexte de crise, personne ne com-prendrait que, compte tenu des sommes enga-gées, il n’y ait pas une obligation de résultats. S’il y a de l’argent à mettre, c’est dans le soutien à la réduction du cheptel. La méthanisation, elle, se contente d’accompagner le système sans le transformer. Nous souhaitons par ailleurs qu’une personnalité politique, de quelque bord que ce soit, prenne à bras le corps ce dossier et sache l’incarner, comme ont su le faire Charles

Josselin et Alphonse Arzel à l’époque de l’Amo-co. On a largement dépassé le stade des études ou des groupes de travail. Il nous faut des solu-tions drastiques !

Plus d'infoswww.halteauxmareesvertes.fr

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Olivier Allain

“Les agriculteurs font beaucoup d’efforts”

Michel Guillemot

“On ne lâchera pas le morceau !”

Président de la Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor, Olivier Allain invite à sortir du mode accusatoire pour entrer dans une logique de solutions partagées.

Le président de l’association hillionnaise "Halte aux marées vertes", forte de 200 adhérents, estime que l’enjeu crucial de la reconquête de l’eau réclame des "solutions drastiques".

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“Informer les citoyens”Spécialiste de la toxicité des polluants aériens, le Dr Claude Lesné, ingénieur de recherche au CNRS pendant vingt-cinq ans, souligne les dangers de l’hydrogène sulfuré et privilégie la prévention.

Quels types de solutions doit-on privilégier ?

Les plages ont beau être nettoyées régulièrement, ce n’est pas toujours suffisant. L’hydrogène sulfuré est un gaz très dangereux. Les solutions curatives sont ingérables à terme, aussi bien techniquement qu’économiquement. Il convient donc de privilégier la prévention et d’informer inlassablement le public. Si bien que lorsqu’une personne s’aventurera dans un endroit dangereux, il se trouvera peut-être quelqu’un pour la mettre en garde.

Quelle attitude faut-il adopter collectivement ?

Aujourd’hui, on se contente de travailler sur les plages, mais il faut raisonner à l’échelle d’un site. Il n’est plus question de minimiser les marées d’algues vertes. Les responsables politiques doivent aller au bout de l’analyse. La seule attitude saine consiste à se dire : plus vite on en finira, mieux ça vaudra !

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es109sites en Bretagne affectés par les marées vertes

Quel sens donnez-vous à cette signature ?

La charte de territoire de la Baie de Saint-Brieuc 2011-2015 marque un véritable tour-nant. Cette grande avancée a été rendue pos-sible par l’implication de tous : Etat, Région, Département, Agglo, communes, agriculteurs, coopératives... Elle engage ses signataires dans un programme important de modifi-cations des pratiques agricoles. Il s’agit d’un compromis raisonnable et intelligent qui vise à réduire la pression azotée annuelle de 700 tonnes en 2015 et 2330 tonnes en 2027. Ce premier engagement collectif va déjà loin en termes d’ambitions.

Les actions "bassins versants" ont-elles tracé la voie ?

L’Agglo exerce depuis le 1er janvier 2011 la compétence "Eau potable, assainissement collectif et eaux pluviales". La reconquête de la qualité de l’eau, service public par excel-lence, doit en effet se fonder sur une vision globale. Les actions entreprises depuis une quinzaine d’années sur les bassins versants du Gouët et de l’Anse d'Yffiniac, avec nos voisins de Quintin-Communauté et Centre Armor Puissance 4, portent leurs fruits. Elles associent animations au profit des agricul-teurs et opérations de reconquête des milieux aquatiques, préservation des zones humides,

reconstitution du bocage (programme Breizh Bocage)... J'apprécie l’attitude compréhensive des cultivateurs.

Comment envisagez-vous l’avenir ?

Cette charte contribuera à préserver à la fois l’environnement et le monde agricole. Elle nous permettra de sortir d’un système d’ac-cusations réciproques. Les engagements des uns et des autres sont formalisés. L’Etat est garant de leur respect. Un premier bilan d’éta-pe est prévu en 2013.

Bassins versants

“Un véritable tournant”La signature, vendredi 7 octobre, de la charte de territoire (2011-2015) de la Baie de Saint-Brieuc constitue une grande avancée aux yeux de Gérard Le Gall, l’élu référent, qui souligne "l’attitude compréhensive" des agriculteurs.

Alors que nous mettons sous presse, le gouvernement vient de sortir un décret ministériel modifiant les normes d’épan-dage. Il autorise à prendre en compte la totalité des surfaces d'une exploitation, et non plus seulement la “surface poten-tiellement épandable”. Concrètement, “le décret va permettre d'augmenter de 20% les quantités d'azote épandues sur les sols”, estime Eau et Rivières de Bretagne.

Et démontre que, malgré tous les efforts des collectivités locales, les autorités na-tionales n’ont pas encore pris conscience de l’émotion suscitée par les algues vertes dans la région.

5 400 tonnesd’algues vertes transportées et traitées de début mai à fin août sur le littoral de l’agglomération

Dernière minute Le gouvernement augmenteles surfaces d’épandage

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La saison touristique a-t-elle souffert des algues vertes ?

Par rapport à 2010, la fréquentation tou-ristique reste constante. Des évènements porteurs, tels que le Tour de France ou la Coupe Florio, ont au contraire dynamisé l’activité. Les restaurateurs ont tiré les fruits de leurs bons rapports qualité-prix. Les hôteliers ont maintenu globalement leurs taux d’occupation. Nous avons en revanche connu des annulations dans le secteur des campings non résidentiels, causées par une météo décevante mais sans doute aussi par le traitement médiatique de l’affaire des 36 sangliers de l’anse de Morieux. La Mai-son de la Baie à Hillion a enregistré 2400 entrées payantes en juillet-août, soit qua-tre fois plus qu’il y a deux ans à la même époque. Tous publics confondus, 15 500 personnes ont visité cet équipement com-munautaire depuis le début de l’année.

Comment communiquer dans un tel contexte ?

La problématique des algues vertes, que nous traitons avec beaucoup de détermi-nation, ne constitue qu’une petite facette de la vie de notre territoire. Elle ne doit pas masquer la beauté de nos sites et la qualité de notre vivre-ensemble. Commu-niquer uniquement sur la dimension tou-ristique ne suffi t pas. Il est préférable de valoriser d’une façon globale les atouts du territoire : cadre de vie, aptitude à l’inno-vation, développement économique, do-maines d’excellence... 135 000 visiteurs se sont connectés depuis le début de l’année sur le site internet de l’Offi ce du tourisme et des congrès de la baie de Saint-Brieuc. Plus de 4000 personnes ont téléchargé nos différentes applications. On ne mesure cer-tes pas le succès touristique d’un territoire virtuellement, à l’aune des clics, mais il est encourageant de voir l’intérêt croissant que suscite notre destination.

*La fréquentation 2010 n’est pas signifi cative du fait de travaux en maison de la baie.

Tourisme

“Valoriser les atouts du territoire”Le baromètre du tourisme affi che "stable" cette année, malgré l'impact médiatique des algues vertes. La Maison de la Baie a accueilli quatre fois plus de visiteurs qu’en 2009*. La Réserve naturelle, véritable baromètre environnemental, se porte bien.

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esL’ulve en questions

Le rapport du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) de Bretagne, intitulé “Les marées vertes en Bretagne : un dia-gnostic partagé, garant d’une action effi cace”, est téléchargeable sur www.ceser-bretagne.fr

A consulter aussi, le rapport du Conseil scientifi que de l’environne-ment de Bretagne : www.cesb-breta-gne.fr

Plage netteLa lutte contre les algues vertes passe en-core par des ramassages réguliers pour nettoyer les plages. Le point avec Sylvain Ballu, responsable du centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA) à Pleubian.

Quand on parle de ramassage des algues vertes, de quoi s’agit-il ?

Actuellement, le ramassage consiste à re-tirer les algues échouées en haut de pla-ge pour préserver l’écosystème et pour améliorer la qualité sanitaire de l’air.

le ramassage, méthode curative ou pré-ventive ?

Elle est curative parce qu’il est néces-saire de ramasser pour des questions sanitaires. Mais le ramassage peut aussi participer à la prévention. Au CEVA nous réfl échissons depuis 2007 à une machine capable de collecter les algues en sus-pension dans le rideau, c’est-à-dire les premiers mètres de la mer sur la plage. A l’endroit même où elles prolifèrent car elles bénéfi cient d’une bonne exposition à la lumière.

En ramassant massivement à des pé-riodes clefs, en fonction de la météo, on évite la repousse. Cela va dans le sens préventif.

Bassins versants

“Un véritable tournant”

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Depuis une semaine, avec l’aide d’une équi-pe de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et d’un radar, Yann Février effectue des comptages. Un recensement des Puffi ns des Baléares dans la baie de Saint-Brieuc. “Un programme international, nommé FAME, auquel participent de nombreux pays com-me l’Espagne, le Portugal, la France, l’An-gleterre… Certains suivent les nicheurs aux Baléares et nous effectuons un comptage hebdomadaire sur leur temps de séjour dans les Côtes d’Armor, de mai à octobre environ”, explique-t-il. L’étude a débuté en 2010 et se poursuivra jusqu’en 2012. Menacé mondia-lement, l’oiseau marin fait l’objet d’observa-tions et de recherches pour mieux le connaî-tre. Et mieux le protéger.

5 780 individus en 2010

Le Puffi n des Baléares niche uniquement dans l’archipel éponyme où il se reproduit entre février et mars. Or, le succès de la re-production est menacé par des prédateurs tels les rats, les genettes, les chats… A par-tir de mai, une partie importante de la colo-nie migre vers le nord. Localisé dans le golfe de Gascogne jusque dans les années 80, il s’installe plus au nord à partir des années 90. En cause : l’augmentation de la tem-pérature de l’eau qui induit la modifi cation des peuplements planctoniques et des pois-sons. Ses zones de pêche sont aujourd’hui les côtes du nord de la Bretagne, le golfe

normand-breton et le Sud-Ouest de l’Angle-terre. Il pêche des petits poissons comme le lançon, en plongeant quelques secon-des sous l’eau. “L’an dernier, nous avons recensé jusqu’à 5 780 individus entre les Sept-îles et la baie de Saint-Brieuc. Mais il reste des questions en suspens, notamment sur les zones d’alimentation, la nature des proies consommées, les zones fréquentées la nuit, les cycles journaliers des oiseaux ou encore sur les échanges d’oiseaux en-tre la Bretagne et la Grande-Bretagne”. Le Puffi n n’a pas fi ni de faire parler de lui…

Le Puffi n des Baléares

Tout le monde en parle Une trentaine de centimètres, quatre cents grammes, un plumage marron et crème : le Puffi n des Baléares passe depuis une vingtaine d’années son été dans la baie. Présentations avec Yann Février, animateur du Groupe d’études ornithologiques des Côtes d’Armor.

Piles et déchets de bricolageNe les jetez plus à la poubelle !

Avec le développement de l'électronique grand public, les piles et les batteries se sont multipliées. Encore trop souvent lâ-chées dans la nature une fois hors d'usa-ge, elles représentent une réelle menace pour l'environnement. Des bornes de col-lecte existent pour assurer leur recyclage. Les enseignes de grande distribution et les établissements publics en sont équi-pés. C’est le cas de toutes les mairies de l’agglomération.

Problématique identique pour les déchets de bricolage qui ont explosé ces dernières années. Peinture, solvants, décapants, etc. Les produits toxiques sont nombreux. Ne les jetez pas à la poubelle. Direction cette fois la déchetterie qui se chargera de faire le tri et de les envoyer dans des fi lières de recyclage spécifi ques.

Coopération décentraliséeLe Niger à la station d’épurationAprès Cuba, c’est au tour d’une délégation nigérienne de visiter la station d’épuration du Légué dans le cadre d’un colloque natio-nal sur la coopération décentralisée entre la France et ce pays du Sahel.

Le 3 octobre dernier, un petit groupe d’élus nigériens est venu découvrir les techniques en matière de retraitement des eaux usées. Une visite qui prouve le savoir-faire de l’Agglo en la matière. Et qui donnera probablement des idées aux représentants de ce pays, l’un des plus pauvres de la planète, dont 64% de la population rurale n’a pas accès à une eau salubre.

Trois jours plus tard, l'Agglo offi cialisait une coopération décentralisée avec Cuba et Haïti.

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Bruno Obriot a le sourire. Naturopathe libéral depuis près de 15 ans, ce Costar-moricain d’adoption est à la tête d’une prometteuse PME, Aroma Celte, position-née sur le créneau des compléments ali-mentaires en aromathérapie. “L’idée de base est de sécuriser la prise des huiles es-sentielles au travers de gélules”, confi rme le dirigeant, qui a installé ses bureaux au sein de l’espace créateurs du Zoopole Dé-veloppement. “J’ai choisi, pour y parvenir, de les associer à la Fleur de Lithothamne, une algue reconnue pour tamponner natu-rellement l’acidité de l’organisme.”

Après quatre années de recherche et dé-veloppement, Bruno Obriot se lance dans le grand bain en octobre 2010 avec une première gamme composée de 13 réfé-rences. “Nous offrons des solutions thé-rapeutiques alternatives en matière de si-nusites, de stress, de troubles gastriques, de rhumatismes, etc. La commercialisation s’effectue en pharmacie et en magasins de diététique sur tout le territoire, mais aussi en Belgique et en Suisse.”

Lauréat du concours Créer 2010

Un an après sa création, Aroma Celte affi -che une croissance au-delà des espéran-ces qui lui a permis d’embaucher deux salariés. “Le regard du grand public sur

l’aromathérapie évolue. Une tendance que l’on constate même dans le milieu médical”. Preuve de cet intérêt, le centre hospitalier de Lille réalise actuellement un essai clinique sur l’aide urinaire proposée par la société briochine. “Cela crédibi-lise notre positionnement, même si je le rappelle, nos innovations sont toutes agréées par les services de l’Etat.”

Malgré l’engouement suscité par ses pro-duits, Bruno Obriot ne reste pas moins conscient que cette aventure n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien des nom-breux partenaires locaux.

“Etre lauréat du concours Créer 2010 a été un véritable tremplin, autant en apport de numéraire que de prestations d’expertise-comptable, de création d’un site web mar-chand, de participation à des salons, etc.”

Cette carte de la proximité, Aroma Celte entend la jouer à fond. C’est d’ailleurs à un industriel du département que la fa-brication des gélules a été sous-traitée. “Cette étape sera, un jour, intégrée mais les investissements matériels sont telle-ment conséquents que je préfère avancer avec prudence.”

Plus d'infoswww.aroma-celte.com

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Saint-Brieuc Agglomération organise, le 28 novembre prochain, la 9è édition du Carre-four des décideurs. L’objectif de cette ren-contre est simple : permettre à des cadres ou des dirigeants d’entreprises, âgés de 18 à 40 ans et récemment implantés sur le territoire, de se rencontrer dans un cadre convivial.

Au programme de cette soirée, qui avait réu-ni plus de 40 nouveaux arrivants l’an passé à Hermione, un speed-contact et une présen-tation des atouts économiques et culturels

de la baie de Saint-Brieuc.

Cette année, le carrefour des décideurs se déroulera à CAP Entreprises le 28 novembre à 19h.

Plus d'infoswww.saintbrieuc-agglo.fr

Alimentation

Aroma Celte Lauréat du concours Créer en 2010, la société Aroma Celte creuse doucement son sillon sur le marché des compléments alimentaires en aromathérapie. Son arme commerciale : une algue, la Fleur de Lithothamne.

Carrefour des décideurs

Rendez-vous le 28 novembre

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Ligne : 120 Arrêt : Cap Entreprises

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Inaugurée le 9 septembre dernier par Michel Lesage, Président de Saint-Brieuc Agglomération, Ronan Kerdraon, Maire de Plérin et Bruno Joncour, Maire de Saint-Brieuc, la passerelle assure une liaison piétonne et cycliste entre les deux rives du Légué.

Mise en service début août, elle privilé-gie la circulation piétonne et cyclable, elle favorise la fréquentation des com-merces et restaurants des deux rives, facilite l’accessibilité des plaisanciers aux équipements portuaires sur les deux rives et dynamise la fréquentation touris-tique du Port du Légué.

D’une longueur totale de 30m, elle laisse un passage maritime de 7,80m, une fois ouverte. Un symbole pour les élus, “illus-trant l’effort collectif, la conviction et la concertation dans la reconquête de la fa-çade maritime briochine”. La passerelle est le premier pas d’une nouvelle phase de développement et de revalorisation du port dans le projet du Grand Légué.

Passerelle D’une rive à l’autre

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“Cela fait quinze ans que nous sommes ins-tallés sur le quai Armez au Légué et nous avons toujours cru au potentiel de ce site. Il aura fallu du temps mais les choses bougent aujourd’hui très vite. Saint-Brieuc se tourne à nouveau vers son port.” Cogérant du cabi-net Nunc Architectes, Pierre Béout ne cache pas son enthousiasme de voir l’entrée de l’un des sites remarquables de l’Aggloméra-tion sortir enfin de sa torpeur. Après la re-qualification du Carré Rosengart, puis de la rive Plérin, le quai Armez va subir, d'ici 2015, une rénovation en profondeur.

S’inspirer du port de Brest

Depuis 2004, Saint-Brieuc Agglomération s’est progressivement porté acquéreur de 17.000 m2 de locaux industriels situés entre la place du commerce, en bas de la rue du Légué, et le Carré Rosengart. A l’origine pré-vu pour accueillir un pôle nautique (chantier naval, accastillage, etc.), le projet a évolué vers une reconversion urbaine mixte. “Com-me pour le port de commerce de Brest, l’idée est de parvenir à une alchimie entre des lo-gements, des entreprises de services liés au nautisme, des bureaux, un hôtel et quelques

espaces de restauration”, précise Stéphane Loisnel, directeur du service économique de Saint-Brieuc Agglomération. “Les premiers coups de pioche sont envisagés pour le dé-but de l’année 2013.”

Les entreprises enthousiastes

Près de six millions d’euros sont investis par la collectivité pour faire du quai Armez un quartier à part entière de Saint-Brieuc. “C’est véritablement une bonne nouvelle”, confirme Loïc Le Beguec, patron de la voi-lerie Phœnix. “L’endroit est idéal pour déve-lopper un pôle nautisme. Cette requalifica-tion urbaine est séduisante sur le papier et j’entends bien inscrire mon entreprise dans ce projet d’envergure. J’espère juste que la politique d’accueil va rester aussi favorable qu’actuellement. C’est une nécessité, en ces temps mouvementés, pour séduire des pe-tits artisans comme moi.”

Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr

Port du Légué

Le Quai Armez refait à neuf A l’entrée du port du Légué, le quai Armez va subir une requalification en profondeur. Au service du développement économique et de la mixité urbaine.

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Ligne : 20Arrêt : Le Légué

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Salon Sup’Armor

Une Agglo où il fait bon étudier

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Les 1 450 étudiants du Campus Mazier atten-daient avec impatience sa réouverture. Après une année de travaux, la cafétéria, située au cœur du pôle universitaire briochin, est à nou-veau opérationnelle. Rénové et agrandi, l’espace offre une capacité d’accueil de 300 places et est ouvert de 8 h à 20 h tous les jours. Un service de restauration, en lien avec le restaurant uni-versitaire du centre-ville, permet désormais aux

étudiants de disposer d’un vrai repas chaud.1,4 million d’euros auront été investis dans l’aménagement intérieur et extérieur de cet équipement structurant. “La cafétéria se posi-tionne clairement comme le poumon social, lu-dique et culturel de la vie étudiante”, confi rme Jacques Le Louarn, directeur du Campus Mazier. “Elle favorise le rapprochement entre les diffé-rentes sections présentes sur le site. Par ailleurs,

c’est un lieu de vie qui va s’animer encore plus que par le passé. Nous allons par exemple pour-voir y développer des sessions d’apprentissage nutritif ou des concerts sandwiches le midi, en partenariat avec les scènes de musiques de l’ag-glomération de Saint-Brieuc.”

Du 8 au 10 décembre, se déroule le salon Sup’Armor à Equinoxe, à Saint-Brieuc. Plus de 250 formations supérieures, continues, et métiers y sont présentés, de France, de Bretagne et… de l’Agglo. Depuis la prise de compétence Enseignement supérieur, il y a un an, Saint-Brieuc Agglomération n’a cessé de s’affi cher comme un “territoire où l’on ap-prend et où l’on crée”, selon Michel Lesage.

Sup’Armor, c’est l’occasion de montrer aux jeunes de tout le département, voire du reste de la Bretagne, que l’Agglomération est un territoire où il fait bon vivre, qui attire cha-que année plus de 4500 étudiants dans 26 établissements, au travers d’une centaine de formations. Des formations, qui, à Saint-Brieuc, sont “centrées sur la professionnalisa-tion (52%), ce qui est un élément important des sites secondaires en France”, analyse David-Alexandre Bonne, directeur associé de Strasbourg Conseil, cabinet spécialisé dans le domaine de l’enseignement supérieur.

Des formations ouvertes sur l’économie locale

Une professionnalisation à met-tre en relation avec l’objectif affi ché de Robert Pédron, vice-président en charge de l’ensei-gnement supérieur, de la re-cherche et de la formation : “le développement des relations entre l’économie locale et l’en-seignement”. Concrètement, cela se traduit par le conseil de site, qui met en réseau les acteurs venus de l’économie et de l’enseignement.

Sur son stand à Sup’Armor, l’Agglo va s’atta-cher à démontrer que la proximité a égale-ment ses avantages, notamment des effec-tifs réduits, un meilleur suivi, et une qualité de vie qui est peut-être, au fi nal, supérieure à celle rencontrée dans les grands pôles uni-versitaires.

Sup’Armor à Equinoxe, Jeudi 8 décembre (9h30 -12h 13h -17h), Vendredi 9 décembre (9h - 12h 13h - 17h), Samedi 10 décembre (9h - 13h)

Plus d'infoswww.saint-brieuc-sup.com

Campus Mazier

Une nouvelle cafet’ pour les étudiants

Alors que se déroule en décembre le premier salon sur l’enseignement supérieur des Côtes d’Armor, l’Agglo compte bien réaffirmer sa dimension universitaire.

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Lignes : A et BArrêt : Pôle universitaire

Visites d’entreprises, expos, rencontres… Cette année encore, la Mai-son de l’emploi du pays de Saint-Brieuc organise la manifestation "100 femmes, 100 métiers", du 16 au 30 novembre. Manifestation ré-gionale, déclinée localement partout en Bretagne, elle a pour objectif la promotion de la mixité, l’élargissement des choix professionnels et l’accès des femmes à tous les métiers. Elle est largement axée sur l’orientation, afi n de permettre aux femmes d’élargir leurs choix et possibilités, dans des domaines à priori destinés aux hommes.

Plus d'infoswww.maisonemploi-stbrieuc.com

Emploi et orientation100% femmes

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Concilier littérature et gastronomie. C’est l’équation proposée par Saint-Brieuc Ag-glomération, via l’Offi ce de tourisme, or-ganisateur du Salon breton du livre et du gourmet, en partenariat avec la Ville, le Conseil général et la Chambre de com-merce. Evidemment, on ne trouvera pas la solution en dissertant sur les œuvres de Lolita Pille ou de Michel Houellebecq, mais par des livres de cuisine. Du 25 au 27 novembre, le Carré Rosengart à Saint-Brieuc accueille cet événement qui réunira un tiers des chefs étoilés bretons, des pro-ducteurs et des auteurs reconnus.

Au programme, on retrouvera des dé-monstrations culinaires avec des grands chefs, notamment Jean-Marie Baudic, du très réputé restaurant briochin, Youpala Bistrot, qui valorisera le patrimoine culi-

naire de l’Agglo. “Nous avons la chance de bénéfi cier, sur le territoire, d’une quantité phénoménale de légumes, de pouvoir tra-vailler avec des gens qui sont investis, qui respectent les produits, la nature et ses rythmes”, illustrait ce dernier lors d’une précédente interview pour le magazine de l’Agglo.

Gastronomes en culotte courte

Côté auteurs, des plumes bien connues dans le domaine de la gastronomie se li-vreront à des séances de dédicaces, mais également d’autres, plus inattendues, comme celle du sociologue rennais Jean-Claude Kauffman, qui a, entre autres, tra-vaillé sur l’aspect socialisation du repas et de la nourriture, notamment dans le cercle familial. Et comme les gastronomes en culotte

courte sont les gourmets de demain, des animations autour des "petits gourmets bretons"sont également à l’ordre du jour, avec la découverte de recettes alléchan-tes : les gâteaux bretons comme le kouign amann, le yaourt Malo et plein de déclinai-sons autour de la pomme. De quoi met-tre l’eau à la bouche des petits… et des grands.

Vendredi 25 Novembre : 14h-19hSamedi 26 et Dimanche 27 Novembre : 11h-19h30Entrée : 4€, gratuit pour les moins de 16 ansCarré Rosengart, Port du Légué, Quai Armez à Saint-Brieuc,

Plus d'infoswww.salonbretonlivregourmet.com

Salon du livre et du gourmet

Des mets et des lettres L’Office de tourisme organise pour la première fois un événement atypique qui concilie littérature et gastronomie : le Salon breton du livre et du gourmet. Le but : valoriser la production locale et faire découvrir les richesses des saveurs de notre région.

Recettes de l’automne

Légumes farcis à la tomme de Saint-Donan

et lasagne

végétarienne

"Mes parents, ma cantine et moi". C’est le slogan à la mode du côté de la Cité du goût et des saveurs depuis la rentrée. C’est dans cette optique que la Cité pro-pose ses deux recettes de l’automne, qui plairont aux petits… et aux grands. Des plats gourmands élaborés essentielle-ment avec des produits de la Baie.

www.salonbretonlivregourmet.com

du ven. de 14h à 19hau sam. & dim. de 11h à 19h30entrée 4

gratuit pour les enfants*

SALON BRETONDU LIVRE & DU GOURMETANIMATIONS ★ LIVRES DE CUISINE ★ PRODUCTEURS

* (moins de 16 ans)

Légumes farcis à la tomme de Saint-Donan

Ingrédients :

8 pommes de terre de même calibre ou courgettes, toma-tes - Gros sel - 300 g de tomme de Saint-Donan (disponible à la ferme de la Blandirie à Saint-Donan : 02 96 73 94 70) - 1 jaune d’œuf - 20 g de beurre - 1/4 botte de ciboulette - Piment d’Espelette - Sel

Recette :

Laver et cuire les pommes de terre en robe des champs avec le gros sel. Tièdes, les tailler au 4/5è, les creuser et réserver la pulpe dans un saladier.

Parer la tomme, la tailler en cubes et la mixer. Ajouter le jaune d’œuf, le beurre, le piment, la ciboulette, la pulpe puis assaisonner.

Garnir les pommes de terre et les gratiner au four à 220 ° pendant 10 minutes environ.

Servir avec une salade assaisonnée au vinaigre de cidre.

Lasagne végétarienne

Ingrédients :

500 g de légumes de saison (carottes, panais, potiron, butternut, fenouil, blettes…) - 250 g de lasagnes - 50 g de fromage râpé - 200 g de coulis de tomate - Huile d’olive - Sel/poivre - Béchamel - 1 l .de lait - 40 g de beurre - 40 g de farine - Sel, muscade

Recette :

Faire une fondue de légumes de saison. Les cuire à l’étouffée à l’huile d’olive. Assaisonner.

Faire la béchamel. Assembler par couche : lasagnes, légumes, béchamel,

lasagne, … fromage râpé et coulis de tomate.Cuire à four chaud environ 40 mn

Y ALLER EN TUB

Ligne : 20Arrêt : Le Légué

Y ALLER EN TUB

Ligne : 40Arrêt : Campus de l'artisanat

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Je débats

Le Programme Local de l’Habitat (PLH) 2012-2017, adopté

le 21 décembre dernier et soumis pour avis au Comité

régional de l’habitat, constitue le "volet habitat" du Projet

de Territoire. Il est piloté par Saint-Brieuc Agglomération en

partenariat avec chacune des 14 communes et l’ensemble

des autres intervenants (Etat, Conseil général, bailleurs HLM,

promoteurs privés, banques, associations...). Cet engagement

global (gouvernance, social, environnement, économie...)

témoigne d’une volonté politique forte : investissement

fi nancier important de l’Agglo (plus de 40 millions d’euros

sur six ans), construction de logements de qualité adaptés

et abordables, priorité au logement locatif social, maîtrise du

foncier, favoriser une répartition homogène des logements,

recours à des formes urbaines innovantes... Ce programme

ambitieux et fédérateur permettra d’améliorer concrètement

la vie quotidienne de nombreuses familles.

Un programmeambitieux

Habitat

Salon du livre et du gourmet

Des mets et des lettres

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Plus de 2 200 demandeurs de logements sociaux en 2009

112 572 habitants dans l'Agglo

Salon de l’Habitat 2012

L'Agglo à l’écoutePrésente et active cette année déjà au Salon de l’Habitat, l’Agglo reconduira l’expérience l’an prochain. Un pôle d’in-formation grand public - gratuit, neutre et sans la moindre arrière-pensée com-merciale - sera installé dans la rotonde d’Hermione avec le concours de plu-sieurs partenaires : l’Agence départe-mentale d’information sur le logement (Adil), le Conseil d’architecture, d’ur-banisme et d’environnement (CAUE), l’Agence nationale de l’habitat (Anah), l’Agence locale de l’énergie (ALE), le Pact HD...

Les visiteurs pourront y obtenir une ré-ponse à toutes les questions qu’ils se posent sur la politique de l’habitat et les aides de Saint-Brieuc Agglomération. Pour ce qui concerne l’annuaire des ter-rains à bâtir, rendez-vous directement sur le site de l’Agglo, rubrique "habitat et urbanisme".

Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr

Un soutien pour la politique foncièreSaint-Brieuc Agglomération et l’Etablis-sement Public Foncier (EPF) de Bretagne ont signé une convention-cadre de par-tenariat. L’intervention de l’EPF s’inscrit dans le cadre de la politique foncière de l’Agglo, en complément des acquisitions déjà réalisées en régie (près de 2 millions d’euros par an), autour d’objectifs com-muns : logements durables et économes en énergie ; mixité sociale, fonctionnelle et générationnelle...

“Cette convention (la 6è signée par une collectivité bretonne) permet à l’Agglo de bénéficier d’un opérateur foncier ex-térieur intervenant en son nom sur des acquisitions de biens, ce qui lui évite des frais de portage”, explique Didier Vilain, directeur général de l’EPF de Bretagne. “Nous mettons également à sa dispo-sition des compétences d’ingénierie qui lui permettent de gagner du temps”. Autant de facteurs conjugués qui favo-risent, en bout de chaîne, l’obtention de prix abordables.

Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr www.foncierdebretagne.fr

Programme local de l'habitat

Ambition et continuité

Quel bilan peut-on tirer du précédent PLH ?

Entre 2005 et 2010, plus de 5400 logements ont été commencés dans l’agglo. Les objectifs de production de logements sociaux ont été largement atteints (800 au lieu de 720). Durant cette même période, plus de 1800 logements (reconstructions et réhabilitations) ont été réa-lisés dans le cadre des programmes financés par l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) dans les quartiers de La Croix-Lambert et de Balzac-Europe-Ginglin et des opérations engagées hors ANRU (les Coteaux à Plédran, l’Iroise à Ploufragan). 150 familles ont bénéficié d’une aide à l’accession à la propriété accor-dée par Saint-Brieuc Agglomération. Les actions d’amélioration de l’habitat privé ont concerné 174 logements. L’ensemble des actions entrepri-ses a entraîné 250 millions d’euros de travaux, pour l’essentiel au profit d’entreprises locales. Dans quel esprit le PLH 2012-2017 a-t-il été élaboré ?

Nous inscrivons notre action dans la durée et la stabilité en poursuivant et en renforçant l’amé-lioration de l’habitat privé, le financement du logement social et la rénovation urbaine des quartiers d’habitat public. Le contexte général n'est pas favorable. Le désengagement finan-cier de l'État est progressif mais important. Notre projet politique est qualitatif : recours à l’Approche environnementale de l’urbanisme (AEU ) ; maîtrise de l’urbanisation ; production et réhabilitation de logements adaptés, abor-dables, confortables et performants sur le plan énergétique ; ouverture aux solutions innovan-tes...

Le PLH prévoit-il des objectifs par commune ? Nous avons découpé le territoire en quatre secteurs ou "pétales" : littoral, centre, ouest, sud. Saint-Brieuc Agglomération souhaite que l’effort de production de logements locatifs so-ciaux soit réparti sur l’ensemble des 14 com-munes. 30 à 35% des logements nouveaux seront sociaux dans le pétale littoral (Pordic, Plérin, Langueux, Yffiniac, Hillion, Saint-Brieuc (Cesson) et Trégueux afin de rééquilibrer l’offre en faveur d’un habitat abordable. L’objectif est estimé à 20-25% pour Ploufragan, Plédran et Saint-Brieuc (hors Cesson et quartier Ouest) et à 20% pour les petites communes (Saint-Julien, Tréméloir, La Méaugon, Saint-Donan) et le quar-tier Ouest de Saint-Brieuc.

Quelles sont vos priorités ?Notre objectif essentiel est de loger dans des conditions acceptables tous les ménages : des plus jeunes aux plus vieux, avec une attention particulière pour les plus modestes, ceux qui subissent des accidents de la vie... Les interven-tions de renouvellement urbain de Saint-Brieuc Agglomération seront poursuivies avec un ob-jectif minimum d’environ 1000 logements entre 2012 et 2017. La mixité sociale, notamment la répartition équilibrée du logement social, constitue l’un des principes fondamentaux de notre politique locale de l’habitat. L'impact éco-nomique est également considérable. Plus de 400 millions d'euros de travaux pourront être réalisés, grâce à un investissement de l'Agglo de plus de 40 millions d'euros sur six ans. Un véritable effet levier sur l'économie locale et l'emploi.

Télécharger PLH www.saintbrieuc-agglo.fr

Maryse Raoult, vice-présidente de l’Agglo en charge de l’habitat et du logement, détaille les orientations et priorités d’un PLH 2012-2017 particulièrement volontariste sur les plans social et environnemental.

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La Direction départementale des territoires et de la mer

(DDTM) entretient des échanges soutenus avec l’Agglo,

notamment dans le cadre de la délégation des aides à la

pierre et à l’occasion de l’élaboration du PLH.

Manuel Nardin, consultant au cabinet Sémaphores, a réalisé le diagnostic du PLH.

L'État

Pédagogie

Diagnostic

Inventer un modèle plus compact

Plus de 2 200 225 logements locatifs sociauxconstruits en moyenne chaque année

135 logements en accession aidée par an

41,7 Me de participation fi nancière de Saint-Brieuc Agglomération

Elaboré sous la responsabilité de l’Agglo et en partenariat étroit avec les 14 communes, le Programme Local de l’Habitat doit veiller au respect des enjeux et recommandations formulés par l’Etat, via la DDTM, dans le ca-dre d’un document intitulé "porter à connais-sance".

“La signature d’une convention de délégation des aides à la pierre de l’Etat, pour la période 2006-2011, nous oblige à travailler ensemble de façon étroite. Dans ce cadre, nous inter-venons d’ailleurs en tant que prestataires de l’Agglomération puisque nous instruisons les dossiers”, indique Roland Lambert, chef du

service urbanisme de la DDTM.

Les priorités partagées ne semblent pas manquer. “L’extension de l’urbanisation doit être contenue. Il existe des gisements de logements à l’intérieur des murs”, affi rme Yves Bideau. A ses yeux, l’Agglo et la Ville ont mené une “démarche intéressante” de renouvellement urbain visant à créer deslogements locatifs sociaux en dehors des quartiers. “L’enjeu consiste à développer un habitat répondant aux besoins écologiques et énergétiques en tenant compte d’une densité plus contraignante”.

“Le PLH a une vertu pédagogique”, conclut-il. “Il apprend aux élus à travailler ensemble et à mieux appréhender leur territoire. Cette ap-proche permet des économies d’échelle. Elle aboutit à des résultats qui sont à tout point de vue meilleurs”.

“La production de logements neufs de 2001 à 2008 était constituée à 57% de logements individuels, les ménages du territoire ayant un fort attachement à l’habitat pavillonnaire”, constate Manuel Nardin, du cabinet Séma-phores, auteur du diagnostic du PLH. Pour ce qui concerne le marché locatif privé, l’offre est croissante mais inadaptée à la demande, les niveaux de loyers excédant souvent les ressources des ménages. Le parc de loge-ments sociaux ne représente qu’environ 15% des résidences principales. Seule Saint-Brieuc respecte ses obligations au regard de la loi SRU. Le défi cit global de logements sociaux s’élève à plus de 2200 logements pour les communes qui ne s’y conforment pas. La ville

centre concerne les deux tiers des grands lo-gements (T4 et plus) du parc social alors que la demande recensée est plutôt constituée de petits ménages... Voilà quelques-unes des caractéristiques locales relevées par Manuel Nardin, partisan d’un PLH volontariste et of-fensif tel que le souhaitaient les élus.

“Eviter le mitage” “Ce PLH durable s’attachera à la qualité ther-mique des logements, aux formes urbaines et aux modalités d’aménagement innovantes et écologiques”, préconise Manuel Nardin. Il privilégiera la densité et le renouvellement ur-bain - ce qui revient à “reconstruire la ville

sur la ville” - afi n de limiter l’étalement urbain et le mitage. “Inventer un modèle plus com-pact permet de mieux rentabiliser les infras-tructures et les équipements collectifs, tout en limitant la place de la voiture”, affi rme-t-il. “L’accès aux services est aussi important que la qualité du logement”. Manuel Nardin se fé-licite de la “réfl exion engagée dans l’Agglo sur les formes urbaines” et de la “recherche d’un compromis entre compacité et aspiration à la maison individuelle”. La solution se trou-vant probablement dans un habitat intermé-diaire de qualité.

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“Les travaux de démolition-reconstruction commenceront fin 2011-début 2012. Ils concernent 49 logements. La réouverture est prévue début 2015. Pendant ce temps-là, des solutions de relogement sont prévues, parmi lesquelles 20 logements rue Kleber”, explique Stéphanie Berthelot, directrice du FJT L’Igloo, situé boulevard Waldeck-Rous-seau à Saint-Brieuc. “Le projet porté par notre bailleur la SA des foyers, permettra de proposer des logements plus grands, de meilleure qualité et, paradoxalement, moins chers du fait du mode de financement retenu”.

“L’association et les élus ont souhaité maintenir cette structure en centre-ville, à proximité des services et des transports”, souligne-t-elle. Pour quels résidents ? “Des jeunes de 16 à 30 ans qui ne sont pas tous des travailleurs”. D’ailleurs, la dénomina-tion officielle est désormais "Habitat Jeu-nes" et non plus FJT. Pour les locataires, il doit s’agir d’une phase de stabilisation, d’un tremplin, d’une solution de loge-

ment temporaire dans l’attente d’une prise d’autonomie. Ella, 20 ans, postule pour deux forma-tions : petite enfance et assistante de vie. “En attendant les réponses, je prends tous les boulots qui se présentent. Au FJT, on fait tout le temps des connaissances et les ani-mateurs sont très présents”, confie-t-elle. Titulaire d’un BTS "analyses biologiques", Claire, Malouine âgée de 21 ans, est en remplacement au centre hospitalier. “Je ne connaissais personne. Le fonctionnement est idéal. Si j’ai envie de voir du monde, je descends à la salle commune. Sinon, je res-te dans ma chambre”.

Apprenti boulanger-pâtissier natif de Plœuc-sur-Lié, Baptiste résume les avan-tages: “J’ai ma paye et mon autonomie. Le loyer n’est pas trop cher parce que tout est compris”. En moyenne, la facture totale s’élève à 340€. Noëmie, qui souhaite de-venir assistante sociale, se félicite pour sa part de “ne pas être seule dans son coin” en bénéficiant de “plein de services”.

20 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac

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CLLAJ Un toit et beaucoup d’accompagnement

Adhésion au FSL Solidarité et volontarisme

“L’association s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 30 ans qui rencontrent des difficultés d’accès ou de maintien dans un logement autonome”, précise la directrice, Fabienne Dupuis. Le CLLAJ exerce trois types d’acti-vité : l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement ; la gestion locative de 62 logements (44 dans le parc privé, le reste en offices HLM) ; l’accompagnement social des bénéficiaires des sous-locations.

98 ménages ont été accueillis en 2010 dans les T1, T2 et T3 loués par le CLLAJ, essentiel-lement dans la ville centre. “Avec la crise, les difficultés se sont aggravées. Nous sommes confrontés à une jeunesse déstabilisée, pré-carisée”, affirme le président, Jean-Guy Le Bere. Seuls 4% des jeunes qui se présentent au CLLAJ bénéficient d’un CDI à temps plein.

“Nous devons trouver des financements complémentaires pour garantir la péren-nité de l’association”, souligne Jean-Guy Le Bere. Saint-Brieuc Agglomération devrait augmenter sensiblement le montant de sa subvention (51 000€ actuellement). Le CLLAJ invite par ailleurs les CCAS de l’agglo à le rejoindre.

Plus d'infos CLLAJ de Saint-Brieuc

47, rue docteur Rahuel 02 96 33 60 42

Saint-Brieuc Agglomération devrait adhérer pro-chainement au Fonds de solidarité pour le loge-ment (FSL). Ce fonds départemental accorde des aides financières aux personnes en difficulté pour leur permettre d’accéder à un logement ou de s’y maintenir dans les parcs public et privé. Les aides du FSL sont soumises à des conditions de ressources et tiennent compte de l’importance et de la nature des difficultés rencontrées. Elles sont réservées plus particulièrement aux personnes et

aux familles sans logement, menacées d’expulsion sans relogement, hébergées ou logées temporaire-ment dans des habitations insalubres.

Par son adhésion au FSL, l’Agglo marque à la fois son esprit de solidarité, puisque un tiers des bénéfi-ciaires de ce fonds départemental résident sur son territoire, et sa volonté de développer par tous les moyens disponibles une politique sociale de l’habi-tat forte et ambitieuse.

Hab

itat

Le FJT du boulevard Waldeck-Rousseau

va se métamorphoser d’ici à 2015.

L’opération, qui mêle démolition-reconstruction et réhabilitation,

est fortement subventionnée par Saint-Brieuc Agglomération.

FJT

La renaissance de l’Igloo

4Mede coût global pour les chantiers de démolition- reconstruction et de réhabilitation du FJT L’Igloo.

650 000ede contribution de Saint-Brieuc Agglomération à ces opérations.

Situé à l’Espace Initiatives Emploi, le Comité local pour le logement autono-me des jeunes (CLLAJ) de Saint-Brieuc Agglomération vient de fêter ses vingt ans d’existence.

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CLLAJ Un toit et beaucoup d’accompagnement

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Le Pact HD des Côtes-d’Armor a pour objectif d’améliorer les conditions de lo-gement au sein du parc privé. “De nom-breux ménages sont confrontés à des problèmes liés aux revenus, à l’âge, à l’inadéquation ou la dégradation du lo-gement...”, explique le directeur, Philippe Morice. “Notre rôle consiste à écouter et prendre en charge les familles, poser un diagnostic technique et social, trouver des solutions techniques et fi nancières”. L’association, créée en 1964, traite 1500 situations par an dans le département.

200 d’entre elles concernent les per-sonnes dépendantes. “Dans ce cas, le diagnostic que nous réalisons est croisé avec l’évaluation médicale confi ée à un professionnel. Cette méthode préventive permet de déterminer la nature de l’adap-tation, lourde ou légère”.

Le lien entre le Pact HD et l’Agglo est d’autant plus fort que l’entreprise d’éco-nomie sociale a implanté à Saint-Brieuc les sièges de son union régionale, de son bureau d’études et de son agence immo-bilière sociale régionale.

Plus d'infos

www.pact-habitat.org

76% des logements sociaux ont des DPE (Diagnostic de perfor-mance énergétique) relativement sobres, de classe B, C ou D

5Me seront, dans le cadre du PLH, investis dans les réhabilitations thermiques et la requalifi cation du parc ancien de centre-ville

Quelles sont les missions de l’ALE ?

D’abord l’information du grand public. L’Espace info-énergie renseigne gratuitement et de manière objective par téléphone, par courriel ou directement dans ses locaux. Ensuite, le conseil aux 30 collecti-vités adhérentes (sur 64) du Pays de Saint-Brieuc. Les conseillers en énergie partagée réalisent un bilan énergétique du patrimoine, accompagnent la collectivité dans ses projets et animent des ac-tions de formation et de sensibilisation. Enfi n, le concours à la mise en œuvre des politiques territo-riales par nos compétences en ingénierie et appui technique.

Quels services rendez-vous aux particuliers ?

L’espace info-énergie répond à toutes les questions relatives à l’utilisation rationnelle de l’énergie et au recours aux énergies renouvelables. Il est également

très sollicité pour des questions de fi nancement, no-tamment sur les crédits d’impôts et l’Eco-Prêt à taux zéro.

Votre jeune agence, créée en juillet 2010, est-elle déjà inscrite dans le paysage ?

Oui. Lors du premier semestre 2011, l’Espace info-énergie a répondu à 600 demandes à l’occasion de ses permanences. Nous sommes entrés en contact avec 500 personnes lors des salons, 100 durant les

visites d’installations, 480 au cours de nos actions de sensibilisation. Le bouche-à-oreille fonctionne bien. Le nombre de visites spontanées explose.

Plus d'infoswww.ale-saint-brieuc.org

ale-saint-brieuc.blogspot.com

“Lors du diagnostic, il est apparu que notre consommation de fi oul n’était pas énorme. Ils nous ont conseillé de commencer par les combles puis les ouvrants. Cela nous a gui-dés”, expliquent Jacqueline et Jean-Bernard Calvez. “Nous avons fait enlever la laine de verre et souffl er de la ouate de cellulose. Les résultats sont concluants. La maison se refroi-dit moins vite. Nous avions des problèmes de condensation le matin dans la salle de bains du haut à cause d’un pont thermique”.

“L’an dernier, nous avons installé de nou-

veaux joints sur nos doubles vitrages. Là encore, l’effet a été immédiat”, affi rme Jean-Bernard Calvez. “Il ne faut pas hésiter à pren-dre contact avec l’ALE, avec des données précises, voire des photos”. La démarche est d’autant plus pertinente que, comme le souli-gne Jacqueline, “l’ALE n’a aucune arrière-pen-sée commerciale”.

Plus d'infoswww.ale-saint-brieuc.org

ale-saint-brieuc.blogspot.com

Trois questions à...Sébastien Fassy, directeur de l'ALE

PACT HDBâtisseur de solidarités

Energie

L’ ALE nousa guidésJacqueline et Jean-Bernard Cal-

vez, propriétaires d’une maison

construite rue Magellan à Plérin

en 1977, se félicitent d’avoir fait

appel à l’Agence locale de l’éner-

gie du Pays de Saint-Brieuc (ALE).

Y ALLER EN TUB

Lignes : A-B-C-D-50-60Arrêt : Gouédic

Y ALLER EN TUB

Lignes : A-B-C-D-50-60Arrêt : Gouédic

Page 22: n° 11 En savoir + AUX ACTES CITOYENS p. 6A agglo · immeubles de la rue Albert Camus, dans le quartier de Balzac. Avec 13 autres stagiaires et le concours de formateurs, ils auront

22 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffi niac

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“Nous sommes l’organisme d’habitat social qui permet à l’Agglomération de mettre en œuvre sa politique”, résume le directeur gé-néral de Terre et Baie Habitat, Georges Bel-lour. L’ancrage territorial de l’Offi ce public de l’habitat (OPH) constitue en effet un trait majeur de sa personnalité.

Installé dans ses locaux fl ambant neufs de la rue Parmentier, il a pris une nouvel-le dimension et l’assume. “Nous sommes perçus comme l’opérateur naturel, privi-légié mais pas unique de l’Agglo et nous renforçons notre présence et notre activité dans l’ensemble des communes”, indique Georges Bellour. “Notre rôle s’inscrit dans la durée et repose sur la proximité puisque nous gérons un parc important en constante amélioration”.

“Le programme de rénovation urbaine représente un investissement lourd.

Il induit un pic d’activité élevé sur une pério-de restreinte”, poursuit-il. “Toutes nos équi-pes sont mobilisées. Les opérations seront achevées dans les temps, en 2013 et 2014. Cette restructuration du paysage urbain de Saint-Brieuc n’aurait pas pu se concevoir sans l’engagement de notre offi ce décidé par les élus de l’Agglo. La Ville a trouvé en Terre et Baie Habitat un opérateur qui a ré-pondu présent”, souligne Georges Bellour.

“Nous entendons mettre ces compétences et cette réactivité au service des collectivi-tés à l’occasion du prochain Plan Local de l’Habitat”.

Plus d'infoswww.hlm-stbrieuc.fr

1 600 logements sur 5000 du parc géré par Terre et Baie Habitat sont en cours de réhabilitation ou de renouvellement

Terre et Baie Habitat

Les acteurs communautaires en première ligne

L’offi ce public de l’habitat fait face avec succès à un sévère pic

d’activité dû aux opérations de rénovation urbaine sur Saint-Brieuc.

Il se prépare à intervenir de façon très volontariste dans les projets

du prochain PLH.

Saint-Brieuc Agglomération et son offi ce pu-blic de l’habitat fi gurent au cœur des grands chantiers qui remodèlent le visage de l’agglo. Le programme ANRU* (145 M€) porte sur 633 démolitions-reconstructions de logements sociaux et 1026 réhabilitations dans les quar-tiers de la Croix Saint-Lambert et d’Europe-Balzac-Ginglin. Trois autres projets majeurs s’inscrivent dans un cadre différent : l’Iroise à Ploufragan et les Coteaux à Plédran (hors ca-

dre ANRU) et le quartier Waron à Saint-Brieuc (opération isolée de l’Agence).

Entre 2008 et 2010, l’Agglo a investi près de 8 M€ dans la production et la réhabilitation de logements. Dans le cadre de l’ANRU, elle a contribué l’an dernier à hauteur de 1,5 M€ à la réhabilitation de 786 logements et à la construction de 259 logements neufs. Pour ce qui concerne le triptyque Iroise-Coteaux-

Waron (500 logements reconstruits, 375 ré-habilités), le soutien de l’intercommunalité s’élève à 6 M€. Enfi n, sur la période 2006-2010, l’Agglo a subventionné et accompagné chaque année entre 150 et 200 logements dans le cadre de sa politique d’amélioration de l’habitat privé.

*Agence nationale de la rénovation urbaine

La requalifi cation urbaine concerne bien sûr La Croix Saint-Lambert et Balzac-Europe-Ginglin (fi nan-cements ANRU), mais aussi Les Coteaux à Plédran et L’Iroise à Plou-fragan (programmes hors ANRU) ainsi que le quartier Waron à Saint-Brieuc. Explications.

ANRU ou pas ?

En complément des deux chantiers emblématiques fi nancés dans la ville centre par l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU), deux autres opérations ont été engagées hors du cadre de l’ANRU : Plédran et Ploufragan. Une troisième, à Waron, a le statut d’"opération isolée"* sous fi nancement ANRU.

La réalisation de ces trois derniers projets a été confi ée à Côtes-d’Armor Habitat. Elle a été rendue possible par la volonté politique des commu-nes de Saint-Brieuc Agglomération et les fi nancements conjugués de ces collectivités, du Conseil général et de l’Etat.

Elles se traduisent pour Plédran par la démolition-reconstruction de 194 logements réimplantés sur 15 sites dans l’ensemble de la commune, et par la réhabilitation de 36 logements. A Ploufragan sont programmées 152 démolitions de logements, 232 reconstructions sur 11 sites et 195 réhabilitations. Dans le quartier Wa-ron, à Saint-Brieuc, sont prévues la reconstruction de 155 logements sur quatre sites et la réhabilitation de 48 logements.

*Une opération isolée ne fait pas l'objet d'une convention.

Plus d'infos www.saintbrieuc-agglo.fr

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Lignes : A-B-C-D-50-60Arrêt : Poutrin

L’atout maître de l’Agglo

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23Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur Votre blog www.blog-saintbrieuc-agglo.fr

Depuis début 2006 et la mise en location de 20 loge-ments au Clos Pilé, des locataires de logements col-lectifs des Coteaux ont pu emménager dans des loge-ments neufs de grande qualité sur plusieurs sites de la commune de Plédran dans le cadre d’une opération de requalification urbaine réalisée par Côtes-d’Armor Habitat.

Pour mener à bien un projet d’une telle ampleur (194 logements démolis et autant de reconstruits) et

permettre la reconstitution d’une offre de logements neufs aux Coteaux (40% du total), il a fallu program-mer la déconstruction progressive des immeubles de la cité de La Lande (67 logements construits en 1970), puis de la cité de La Houssaye (98 logements construits en 1967).

A cela s’est ajoutée la livraison de 24 pavillons entre novembre 2009 et février 2010 qui contribuent égale-ment à changer l’image du quartier.

Quelles sont les spécificités de Côtes d’Armor Habitat ?

Notre cœur de métier est le logement social. Nous accompagnons par ailleurs fortement le secteur médico-social en construisant des établisse-ments d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), comme actuellement à Cesson et Hillion, des FJT, des structures desti-nées à l’accueil des enfants ou personnes adultes handicapées, des maisons-relais...

Quels doivent être les priorités en ter-mes de requalifica-tion urbaine ?

Nous nous sommes impliqués dans des opérations de requalification urbaine à Plédran (Les Coteaux), Ploufragan (L’Iroi-se) et Saint-Brieuc (le quartier Waron). Elles ont pour objectif d’insérer les logements locatifs sociaux dans la ville, au plus près des ser-vices, de les ouvrir sur leur environnement alors qu’ils ont été historiquement plutôt mis à l’écart. La finalité, c’est que l’on ne puisse plus distin-guer, et donc parfois stigmatiser, le logement so-cial, qu’il soit banalisé au bon sens du terme. Tout cela s’inscrit dans une volonté politique de mixité sociale et générationnelle.

Quel sera votre concours à la mise en œuvre du PlH ?

Nous contribuerons au mieux de nos capacités à la concrétisation des objectifs fixés par Saint-Brieuc Agglomération dans le cadre du PLH. Des projets de production de logements neufs nous mobilisent sur l’ensemble de l’agglo, par exem-ple à Saint-Brieuc, Langueux, Yffiniac... Tous nos projets sont conformes à la norme Bâtiment bas-se consommation (BBC). Nous construisons des logements de qualité, rationnels, répondant aux attentes. La maîtrise des loyers et des charges est au centre de nos préoccupations. Nous attachons enfin beaucoup d’importance à la remise à niveau régulière de notre parc, notamment en termes de performances énergétiques.

Plus d'infos www.cotesdarmorhabitat.com

Maria Da Costa vit depuis quarante-sept ans dans ce quartier

de Plédran en pleine mutation. Elle y a connu des appartements

“grands, désagréables et très vieux”. Elle profi te à présent d’un

joli havre de tranquillité.

Acteur clé du logement social dans le département, Côtes d’Armor Habitat s’est impliqué sur l’Agglo dans plusieurs opérations de requalifi cation urbaine (Les Coteaux, l’Iroise, Waron). Objectif : ne plus distinguer un logement social d'un autre.

Une opération exemplaire

Côtes d’Armor Habitat Ouvrir le logement social sur la ville

Elle a découvert les Coteaux à l’âge de 28 ans. Désormais septuagénaire, maman de huit enfants “bien vivants et costauds”, Maria n’a jamais quitté ce quartier à forte person-nalité qui a marqué tous les bons et mauvais temps de sa vie. “Mon mari est décédé très jeune et mes enfants sont partis, les uns après les autres, vivre et travailler ailleurs”, expli-que-t-elle. “Nous habitions dans un appar-tement de cinq chambres dans le bâtiment B. Ensuite j’ai habité seule une maison pendant quelques années, avant d’être relogée dans le bâtiment K”.

Maria réside depuis trois ans dans un loge-ment privatif, rue Théodore-Botrel à Plédran.

“C’est propre, neuf. Je me sens bien, dans le garage comme dans le salon, de jour comme de nuit”, confi e-t-elle. “C’est calme et en plus je n’ai pas besoin de monter des escaliers. Je me suis bien habituée ici. On m’a proposé plusieurs fois d’aller habiter au bourg. J’ai dit non, non et non ! La personne qui s’est occu-pée de moi chez Côtes d’Armor Habitat s’est toujours montrée effi cace et disponible”, sou-rit-elle. “Ma fi lle qui habite Rennes vient me voir régulièrement. Je veux fi nir ma vie aux Coteaux. Je ne déménagerai plus jamais ! Je ne peux plus trop marcher, alors je m’installe dans le garage ou bien je m’assois au soleil. Je me fais à manger et après je profi te de la vue. C’est ça ma vie !”.

Logement social

Attachée aux Coteaux

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Ligne : 4Arrêt : Promenades

L’atout maître de l’Agglo

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C’était une belle opportunité, ils ont su la saisir en frappant à la bonne porte. Cédric et Patricia Le Flohic sont désormais chez eux, dans une mai-son de 95m2 équipée d’un garage de 22m2, agrémentée d’un jar-din de 350m2, au cœur du lotissement "Le Clos Hamon" à Saint-Julien.

“Nous voulions trois chambres au moins et un jardin pas trop grand”, résume Cé-dric. “Nous étions éligibles au PSLA (Prêt so-cial location accession). Armor Habitat nous a proposé un plan de financement compor-tant une part locative et une part acquisitive. Ce qui nous préparait à devenir propriétaire sans que nos mensualités soient boulever-sées du jour au lendemain”, poursuit-il. “Le fait d’être locataires de notre futur maison pendant trois mois nous a permis de lever l’option en toute connaissance de cause. On savait où on mettait les pieds”.

“Ce mode d’accession ne présente que des avantages. La maison est habitable en l’état tout en demeurant personnalisable. Le jar-

din est clos et arbo-ré”, indique Cédric. Sans compter l’exo-nération de taxe fon-cière pendant quinze ans et la TVA à 5,5%. Sans oublier non plus les garanties concernant d’éven-tuelles pertes finan-cières à la revente, les engagements de rachat du bien par

l’opérateur, la possibilité de relogement en logement social...

“Cette maison correspondait à l’ensemble de nos critères”, conclut Cédric.

Plus d'infos www.armor-habitat.fr

24 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac

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Le Conseil d’architecture, d’urba-nisme et d’environnement (CAUE) des Côtes d’Armor est un partenaire historique de l’Agglo en termes de réflexion sur les projets de construc-tion, collectifs et individuels.

CAUE 22

Francs, inventifs et économes

ADIL 30 ans de conseils personnalisésOuverte au public en 1980, l’Agence départemen-tale d’information sur le logement (ADIL) des Côtes d’Armor a pour vocation d’offrir gratuitement au public un conseil personnalisé juridique, financier et fiscal sur toutes les questions relatives à l’ha-bitat : marché immobilier, plans de financement, contrats et relations avec les professionnels, dis-positifs d’accès au droit, assurances, impôts et fis-calité, réglementation sur la qualité de l’habitat...

Pour les acteurs de l’habitat sur le territoire de l’Agglo, l’ADIL représente un observatoire privilé-gié du comportement des usagers, de la demande

en matière de logement, de la mise en œuvre des politiques publiques et de la conjoncture immobi-lière.

L’ADIL 22 assure par ailleurs, à la demande du Conseil général et de l’Etat, la coordination et l’ani-mation du Plan départemental d’action pour le lo-gement des personnes défavorisées (PDALPD).

Plus d'infos www.adil22.org

1979 création du CAUE des Côtes d’Armor

350 communes adhérentes sur les 373 que compte le département

près de 1 500 personnes conseillées chaque année, soit 10% des familles qui construisent dans les Côtes d’Armor

“Notre leitmotiv, c’est 'Nous conseillons, vous décidez !'”, explique le directeur du CAUE, Henri Le Pesq. A la tête d’une équi-pe “dynamique et passionnée” d’une douzaine de personnes (architectes, ur-banistes, paysagistes, administratifs), il mène de front quatre missions.

Les deux premières concernent l’anima-tion (à destination du grand public et des professionnels), les deux autres le conseil (aux particuliers et aux collecti-vités). “Chaque année, entre 100 et 150 communes costarmoricaines sollicitent nos services. Cela peut aller de la réfec-tion du clocher de l’église à la définition de l’identité paysagère d’un territoire”, précise Henri Le Pesq. “Nous entrete-nons avec les collectivités des relations de confiance fondées sur le partenariat, l’accompagnement et l’expertise techni-que, mais nous n’avons pas vocation à mettre en œuvre les projets”.

L’intervention du CAUE est d’autant plus neutre et indépendante, voire inscrite dans la critique constructive, que l’orga-nisme n’est pas rémunéré en fonction des réalisations. “Notre financement provient d’une taxe départementale sur les constructions”, indique le directeur. Ce qui permet aux intervenants du CAUE d’être à la fois francs, inventifs et écono-mes de l’argent de leurs clients, qu’ils soient institutionnels ou privés.

Plus d'infos www.caue22.fr

Patricia et Cédric Le Flohic sont devenus propriétaires à Saint-Julien

en ayant recours aux services d‘Armor Habitat, expert en la matière.

Armor Habitat

Acheter en toute sécurité

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Lignes : C,10Arrêt : Abbé Garnier

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Trégueux a adopté son Plan local de l’ur-banisme (PLU) en 2009. Soixante-douze hectares sont classés en zone 2AU. Il s’agit d’espaces réservés aux projets d’habitat des prochaines années. Avant d’ouvrir ces zones à l’urbanisation, la commune a dé-cidé d’entreprendre une réfl exion globale fondée sur l’approche environnementale de l’urbanisme. “La mise en œuvre de l’AEU repose sur la concertation”, affi rme Jean-Yves Lagadec, adjoint au maire en charge de l’urbanisme et de la vie éco-nomique.

Dans cet esprit, un groupe de travail a été constitué, réunissant élus, techniciens, partenaires et personnes ressources. Res-ponsables d’associations, commerçants, agriculteurs, habitants... ont ainsi pu faire valoir leur point de vue et enrichir la ré-fl exion. Le groupe a échangé sur de nom-breux thèmes clés : diagnostic et enjeux, formes urbaines, biodiversité, gestion de l’eau, déplacements, bruit, énergie... Deux

ateliers ont été consacrés à la rédaction d’une charte des objectifs environnemen-taux.

“J’habite Trégueux depuis deux ans. Je me suis engagé tout naturellement dans la dé-marche de consultation citoyenne initiée par la municipalité autour de l’AEU. Nous étions 40 à 45 dans le groupe de travail, de tous âges, toutes professions, tous ho-rizons... Un panel véritablement représen-tatif”, affi rme Kader Benferhat.

Une réunion publique a été organisée en mai. “Nous avons mis l’accent sur la com-munication et la transparence”, souligne Jean-Yves Lagadec. “L’esquisse d’aména-gement doit être présentée aux élus fi n oc-tobre, puis aux personnes ayant contribué à la démarche en novembre, et à l’ensem-ble de la population début 2012”.

Plus d'infos www.tregueux.org

Trégueux

Une vision d’avenir partagée

Afi n d’aider les collectivités locales et l’ensemble des acteurs de l’urbanisme, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) a conçu une marque déposée : l’Approche environnementale de l’urbanisme (AEU). Cet outil est destiné à favoriser la recherche d’une plus-value environnementale dans les pratiques urbanistiques. L’AEU permet d’intégrer la dimension environnementale à chaque étape d’un projet urbain.

Il s’agit d’une démarche qui conduit à des arbitrages dans lesquels l’environnement intervient comme un élément fondateur. Dans le cadre d’une AEU, toutes

les thématiques (énergie, déplacements, déchets, eau, biodiversité et paysage, bruit...) sont traitées sé-parément, puis croisées, afi n d’aboutir à un ensemble de solutions possibles.

Cette méthode offre un terrain propice à la mise en œuvre des principes du développement durable : participation, transversalité et solidarité. L'Agglo ac-compagne les communes qui s'engagent dans ce do-maine tant techniquement que fi nancièrement.

Plus d'infoswww.ademe.fr

Un groupe de travail, six ateliers, une charte des objectifs

environnementaux consultable en mairie et téléchargeable sur le site

de la commune... Trégueux a su faire de l’Approche environnementale

de l'urbanisme (AEU) une véritable ambition collective.

ADEME & AEU

Participation, transversalité, solidarité

La Méaugon

Une démarche fédératrice et pédagogique

Différentes catégories de logements sont privilégiées en vue de favoriser la mixité : location privée et sociale, accession à la propriété, primo-ac-cession... La construction des loge-ments est prévue début 2013, leur performance thermique devant être en conformité avec le label Bâtiment Basse Consommation (BBC).

Plusieurs principes généraux ont guidé l’aménagement futur du quar-tier : qualité environnementale bien sûr, mais aussi gestion des eaux pluviales du fait de la proximité du barrage du Gouët, volonté de créer du lien social et de promouvoir une densité de l’habitat dans un souci d’économie du foncier.

“Il s’agit d’un espace stratégique, d’un lieu identitaire situé à proximité de la mairie, de l’école, de l’église et du presbytère”, expliquent le maire, Armelle Bothorel, et son adjoint en charge de l’urbanisme, Christian Moreau. “L’AEU nous permet de va-loriser les qualités esthétiques et patrimoniales de notre bourg. Cette démarche est fédératrice et péda-gogique. Quant au lien commune-Agglo, il est précieux parce qu’il per-met de prendre de la hauteur et de favoriser l’appropriation des projets par les élus et la population”.

Avec le projet du "Verger du Bourg", un lotissement dont la commerciali-sation devrait débuter l’an prochain, La Méaugon s’affi rme parmi les communes pionnières de l’AEU dans l’Agglo.

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26 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac

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Saint-Brieuc Agglomération et les communes de Trégueux et Plédran ont opté pour des procédés techniques innovants* de mise en œuvre d’enrobés à l’occasion de chantiers achevés en septembre. Ces techniques préservent l’environnement aussi bien que la sécurité des équipes et des usagers.

Fort taux de recyclage à Trégueux

A Trégueux, les travaux se sont déroulés sur une partie de la rue René-Coty et l’intégralité de la rue Léon-Blum. Dans le cadre de la réfection de ces voiries après un chantier de pose de canalisations (eaux usées et adduction d’eau potable), la mise en œuvre d’enrobés à fort taux d’incorporation de matériaux recyclés (environ 20%) a permis d’économiser les ressources naturelles (granulats de carrière et bi-tume) et de recycler les produits issus des démoli-tions et rabotages de chaussées.

Sécurité accrue à Plédran

A Plédran, le chantier a concerné le secteur Ma-genta. La réduction de l’énergie nécessaire à la

fabrication des enrobés tièdes lors des opéra-tions de chauffe, de l’ordre de 10 à 15%, a limité l’impact environnemental. Le risque de brûlure lors des manipulations s’est trouvé minimisé, l’abaissement de la température de fabrication et de mise en œuvre de la couche de roulement contribuant de plus à améliorer sensiblement les conditions de travail. La diminution des émissions de vapeurs d’eau en suspension a favorisé la visi-bilité, épargnant ainsi des risques d’accident aux usagers.

*Ils sont développés et mis en œuvre par Eiffage Travaux Publics Ouest.

5000 visiteurs, 250 interventions dans les écoles et collèges, 26 auteurs et illustrateurs, une conférence sur l’œuvre de Claude Ponti, des ateliers… Le salon du livre jeunesse de Ploufragan est bien plus qu’un salon : ce sont des rencontres. Et notamment, cette année, avec un auteur très attendu des lecteurs : Ma-rie Despléchin dont les romans approchent la jeunesse avec humour et tendresse. Les 6e du collège de Plérin auront l’honneur d’échanger avec elle : “Nous allons étudier l’auteur à par-tir de 23 titres de façon à ce que se soit accessi-ble à tous les lecteurs”, explique Laure Pierre, documentaliste du collège. “C’est la première fois que nous accueillons une femme et je pen-se que cela va être intéressant notamment sur son travail en tant qu’écrivain”.

L’an dernier le collège a accueilli Hubert Ben Kemoun : “tous les élèves avaient envie de lire ses ouvrages ! Rencontrer les auteurs donne de nouveaux repères aux élèves. Quand on leur demande d’en citer, ils restent sur les clas-siques comme La Fontaine”.

Une ouverture sur le monde

Côté auteurs-illustrateurs, le Ploufraganais Christophe Lazé sera, comme chaque année, fidèle au rendez-vous. Il partagera son art avec les CP-CE1 de Plaintel, les CE1-CM2 de Trémuson et la Clis de l’école Louis Guillou de Ploufragan. “Je leur montre toutes les éta-pes du dessin et leur explique qu’avant il faut construire et écrire une histoire. Très vite je me mets à dessiner : c’est souvent là que la magie opère. Je leur apprends, qu’avec de tout petits

traits, on peut mettre en mouvement un per-sonnage : le faire courir, marcher, rire, pleurer. Je veux leur montrer que le livre c’est un passe-port, une ouverture sur le monde et les inciter à s’inscrire à la bibliothèque ou à acheter des livres”.

En travaillant en partenariat avec les scolaires, la section culturelle de l’Amicale Laïque de Ploufragan poursuit son combat contre l’illet-trisme. “La mobilisation de tous les démultipli-cateurs du livre, qu’ils soient professionnels ou bénévoles, permettra de réussir ce formidable pari qu’est de partager le premier pouvoir”, ex-plique Jean-Yves Doualan son président.

Plus d’infos08 25 00 22 22

Le 13e salon du livre jeunesse de Ploufragan a lieu du 7 au 10 décembre prochain. Une rencontre avec les auteurs mais aussi la volonté des fondateurs d’inscrire “le livre dans les temps de vie des enfants et des jeunes” .

Ploufragan

Aux livres citoyens !

Trégueux - Plédran

Enrobés protecteurs

Plérin

Zéro-phytoNous avons vanté maintes fois dans ce magazine les mérites du jardinage au naturel pour les particuliers. Dans certaines communes, comme à Plérin, l’usage de tout désherbant est totale-ment proscrit.

La solution : une intervention mécanique et manuelle. Une solution écologique, mais, précise la municipalité, “le temps à consacrer n’étant pas extensible, la présence d’herbes en ville sera forcé-ment un peu plus importante”. Quelques mauvaises herbes contre des pesticides. Le choix est vite fait… Je réagis

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La Maison de la Baie accueille une expo du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) sur le réchauffement climatique : "Atmosphère, le climat révélé par les glaces". L’occasion d’un voyage à travers les pôles, qui devrait éveiller les consciences.

“Atmosphère ? Atmosphère, Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?” Si la célèbre réplique d'Arletty dans le fi lm Hôtel du Nord sonne comme une phrase culte qui a fait rire des millions de personnes, l'expo "Atmos-phère, le climat révélé par les glaces", qui se déroulera jusqu'au 14 décembre à la Mai-son de la Baie, est beaucoup plus sérieuse. “Réchauffement climatique, déséquilibre de l'atmosphère, élargissement du trou d'ozo-ne, augmentation des teneurs en gaz à effet de serre”. Serge Chambaud, directeur de la culture scientifi que et technique du Musée des arts et métiers et du CNAM à Paris, qui or-ganise la manifestation, en partenariat avec le CNAM de Ploufragan et l’Institut français Paul Emile Victor, détaille les problèmes évo-qués dans l'exposition. “L'exposi-tion raconte comment les Hommes ont confi rmé le dérèglement du cli-mat grâce aux observations faites depuis les régions polaires depuis une cinquantaine d'années seule-ment”, poursuit-il.

Reconstitution de la base Antarctique Charcot

Et pour rendre l'expo attrayante, ludique et compréhensible au plus grand nombre, “plus de 130 objets originaux sont pré-sentés - instruments de mesu-

re, appareils techniques, objets personnels, documents d'archive, photos, fi lms... - qui mettent en évidence le caractère pluridisci-plinaire et international de la recherche en milieu polaire”, ajoute le chercheur. Magné-tisme, physique, chimie, glaciologie, océano-graphie... Le spectre des disciplines balayées est large. L'exposition débute par une re-constitution de la base Charcot, au cœur de l'Antarctique et se termine par l'évocation de la station Concordia.

Evidemment, pas besoin d'être Einstein pour comprendre le jargon scientifi que. Les nom-breux objets et photos illustrent parfaitement le sujet et font voyager les visiteurs au cœur des pôles. Un voyage qui, malgré la beauté des paysages, fait aussi prendre conscience que, fi nalement, l'atmosphère en ce moment, elle n'a pas une si belle gueule que ça...

Atmosphère... Le climat révélé par les glacesJusqu'au 14 décembre à la Maison de la Baie

02 96 32 27 98

Tara Arctic

Cap au Pôle

Pendant que la Maison de la Baie ac-cueille l’exposition "Atmosphère… le climat révélé par les glaces", Le Cap à Plérin met le cap à l’extrême nord en organisant une soirée spéciale pôle ar-ticulée autour de la projection du docu-mentaire "Prisonniers volontaires de la banquise" de Bruno Vienne. Durant sept mois, l’équipage du Tara a erré au cœur de l’océan Arctique au gré de la dérive de la banquise. En même temps qu’un témoignage exceptionnel sur les pôles et l’évolution des glaces, ce fi lm retrace la formidable aventure humaine d’un équi-page resté confi né pendant des mois.

La projection sera suivie d’une conférence et d’un débat avec Bruno Vienne, le réalisateur et membre de l’expédition.

Pour la conférence de TaraJeudi 17 novembre à 20h30

Le Cap, Plérin02 96 79 86 01

Briqueterie

Contes de NoëlLa Briqueterie accueille des conteurs à l’occasion de Noël. Une chasse au trésor et une rencontre avec le Père Noël en avant-première de sa tournée du 25 sont prévues avec les enfants les plus sages.

Le 21 décembre dès 15h à la Briqueterie02 96 633 666

Tarifs d’entrée du musée

27Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur Votre blog www.blog-saintbrieuc-agglo.fr

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Maison de la Baie

Atmosphère... une expo qui aAtmosphère... une expo de la gueule

tion raconte comment les Hommes ont confi rmé le dérèglement du cli-mat grâce aux observations faites depuis les régions polaires depuis une cinquantaine d'années seule-

ARTSJusqu'au 27 novembreBiennale d'arts contemporainsSaint-Brieuc Agglomération02 96 62 55 20 >DIVERTISSEMENT

5 novembreStéphane GuillonHermioneSaint-Brieuc - 0825 00 22 22

MuSIQuE10 novembreJulietteBleu PlurielTrégueux - 02 96 71 33 15

MuSIQuE2 décembreDominique BabilotteHorizonPlédran - 02 96 64 30 30

MuSIQuE3 décembreRokia TraoréLa PasserelleSaint-Brieuc - 02 96 68 18 40

Y ALLER EN TUB

Ligne : 50Arrêt : Boutdeville

Y ALLER EN TUB

Ligne : 60Arrêt : Hillion Centre

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Patinoire

Cendrillon on ice

Quand un Bobrin rencontre une belle blon-de, ça donne Cendrillon sur glace. Précisons qu'Igor Bobrin est un ancien patineur russe ayant notamment été champion d'Europe et quadruple champion du monde de pati-nage artistique dans les années 80. Après une intense vie de patineur professionnel, il décide de se lancer dans la direction ar-tistique de spectacles sur glace.

Accompagné des champions olympiques Natalia Bestemiyanova, Andrey Bukin et d’une vingtaine de patineurs russes, il ar-rive en France pour présenter son dernier spectacle : Cendrillon sur glace. Dans cette adaptation féérique et glacée, les petits comme les grands retrouveront la belle Cendrillon, sa marâtre, ses belles sœurs et évidemment, son prince charmant.

Et si on ne résiste pas à vous dévoiler l’in-croyable épilogue de ce conte - “ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants” - le suspense réside dans la manière dont Cendrillon va bien pouvoir chausser ses pa-tins… en verre.

Cendrillon sur glace

1er décembre 2011 à 14h30 et 20hPatinoire de Langueux

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28 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffi niac

Hermione

Soirée magique Depuis sa prise de compétence Culture, Saint-Brieuc Agglomé-ration a organisé plusieurs spectacles à Hermione. L’objectif : rendre la culture accessible au plus grand nombre. Avec cette deuxième édition de la Nuit de la Magie, l’Agglo dé-montre que la culture peut aussi être populaire.

THEATRE8 et 9 novembreLes exilés de ThèbesLa PasserelleSaint-Brieuc - 02 96 68 18 40

THEATRE10 décembreLa taverne Münchausen (impro)La PasserelleSaint-Brieuc - 02 96 68 18 40

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Après le Vienna Vegetable Orchestra et l’Opéra de Pékin, l’Agglo retourne à ses premières amours avec la Nuit de la Ma-gie. Un spectacle dont la première édition avait eu lieu l’an dernier, marquant ainsi la prise de compétence Culture par Saint-Brieuc Agglomération. Un coup d’envoi réussi, puisque les places se sont ven-dues en quelques jours, réaffi rmant ainsi la volonté de l’Agglo d’une “culture par-tagée, accessible à tous ”. Sous l’égide du magicien du cru – Gérald Le Guilloux – Hermione avait fait le plein pour suivre les exploits des Black Fingers, du Mime Daniel ou encore de Jimmy Delp.

Cette année, on prend le même metteur en scène et ses colombes, et on recom-mence avec de nouveaux noms. Outre les Black Fingers et leurs ombres chinoises, les planches d’Hermione accueilleront également Herbey Montana, le "magicien pick-pocket", qui ressuscitera l’espace d’une soirée l’ambiance cabaret. Gare à vos montres ! Avec Christian Gabriel, les objets – en l’occurrence les marionnettes – ont une voix. Habitué du Plus grand cabaret du monde de Patrick Sébas-tien, il est l’un des ventriloques les plus doués de sa génération. A ne pas manquer également, les transformistes Sos & Victoria. Spécialistes de cette discipline, ils excellent dans le “chan-gement instantané de costumes”.

l’Espagne pour un label "international"

Et comme le gala se revendique "international", il fallait bien un artiste né hors des frontières de l’Hexagone. C’est le cas avec Juan Mayoral qui, vous l’aurez deviné, est espagnol. Comme son homologue briochin Gérald le Guilloux, il a reçu le prestigieux Mandrake d’or. Pour les spécia-listes de la discipline, “son style est marqué par le romantisme de mouvements musicaux ac-compagnés de jeux originaux et surprenants”.

Une prestation plus complexe, ponctuée par des jeux spectaculaires faisant appel égale-ment au spectacle vivant. Une qualité essen-tielle pour un magicien comme le confi rme Gé-rald Le Guilloux : “le magicien est un metteur en scène, un créateur. Il ne suffi t pas d’être un bon magicien pour se distinguer. Il faut du style, de l’élégance, un talent de comédien et d’humoriste”. Bref, un artiste au sens plein du terme et qui confi rme que culture et grand pu-blic ne sont pas forcément contradictoires.

Scènes magiquesLundi 19 décembre à 20h30

Mardi 20 décembre à 15h30 et 20h30Auditorium Hermione – Saint-Brieuc

Tarif plein : 18 ; réduit : 10 (jeunes – 16 ans)En vente chez Carrefour, Géant, Intermarché,

Magazins U et Offi ce de tourisme0 825 00 22 22

deuxième édition de la Nuit

Après le Vienna Vegetable Orchestra et l’Opéra de Pékin, l’Agglo retourne à ses premières amours avec la Nuit de la Ma-gie. Un spectacle dont la première édition avait eu lieu l’an dernier, marquant ainsi la prise de compétence Culture par Saint-Brieuc Agglomération. Un coup d’envoi réussi, puisque les places se sont ven-dues en quelques jours, réaffi rmant ainsi

“culture par-. Sous l’égide

AUDITORIUM GALAINTERNATIONALDE MAGIE 2e ÉD ITI ON

Billetterie : Carrefour - Fnac - Géant - Intermarché - Magasins U et Office de tourisme de la baie de St-Brieuc 0825 00 22 22

MARDIlunDI

DÉCEMBRE15h30 eT 20h30

DÉCEMBRE20h30

2019 HERMIONEST-BRIEUC

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Scènes

RÉSeRVeZDÈS M A I N T e N A NT

À PARTIR De 10 E

D I R e CT I O N A R T I S T I Q U e :G É R A L D L e G U I L L O U X

P RÉSeNTATION : P h I L I P P e eT eMMANU e LLe BONN eMANN

DANSE19 novembreEl Din 3 formes et conférence danséeThéâtre Folle PenséeSaint-Brieuc - 02 96 33 62 41

EXPOSITIONDu 7 au 27 novembreGriffons la scienceLe CapPlérin - 02 96 79 86 01

Je réagis

Y ALLER EN TUB

Ligne : CArrêt : Langueux Patinoire

Y ALLER EN TUB

Ligne : 10Arrêt : Equinoxe

Page 29: n° 11 En savoir + AUX ACTES CITOYENS p. 6A agglo · immeubles de la rue Albert Camus, dans le quartier de Balzac. Avec 13 autres stagiaires et le concours de formateurs, ils auront

Musique

Le Printemps de la CitrouilleParticiper au Printemps de Bourges, c’est un rêve pour de nombreux groupes en herbe. En Breta-gne, le tremplin se déroule à la Citrouille. L’an dernier, cinq groupes ont participé au Tremplin et c’est la jolie Ladylike Lily qui a fait craquer le

jury avec sa voix touchante et sa guitare folky. Depuis la Rennaise fait de plus en plus parler d’elle. On retiendra que son talent s’est révélé à la Citrouille. Et s’il est désormais trop tard pour s’inscrire, il n’est pas trop tard pour découvrir les révélations bretonnes – et peut-être nationales – de demain.

Printemps de Bourges sélection Bretagne16 décembre à 21h

La Citrouille02 96 01 51 40

Aquabaie

La compétition entre en scène

Aquabaie, c’est avant tout le premier parc aqualudique de Bretagne, mais c’est aussi un endroit où la compétition a ses habitudes. Com-me l’an dernier, l’équipement nautique com-munautaire, fort de son bassin de 50 mètres et de ses 6 lignes, accueille le meeting Aquabaie d’Armor. Organisé par le Comité départemental de natation, ce meeting, labellisé national par la Fédération française de natation accueille près de 200 nageurs issus du Grand Ouest et sera le point de départ de la saison.

Toutes les disciplines y sont représentées, du 50 mètres nage libre au 400 mètres 4 nages. Les vainqueurs des courses en fi nale peuvent gagner entre 15 et 200e.

Les 10 et 11 décembre à AquabaieDroits d’engagement : 5€.

S’inscrire sur extranat.fr avant le 1er décembreEntrée gratuite pour le public

02 96 756 756

Un commentaire, des remarques, une info, réagissez sur Votre blog www.blog-saintbrieuc-agglo.fr 29

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E kenlabour gant Ofi s Touristerezh ar gumuniezh emañ Sant-Brieg o vont da wiskañ he dilhad kaerañ evit lidañ Nedeleg. Goulaouet e vo ar monumantoù eus an 10 a viz Kerzu d’an 2 a viz Genver hag emañ ar valeerien o vont da vevañ hervez lusk marc’had Nedeleg, war blasenn ar Gwesklin, eus an 10 d’ar 24 a viz Kerzu.

Abadennoù-straed a-leizh zo rakwelet ivez gant dibunadegoù strolladoù hengounel, Bagad Sant-Brieg, kanerien-straed ha kompagnunezhioù arzoù-straed. E Kenkiz ar C'harmelitezed, en iliz Sant Visant a Baol hag en Dreuzell, ez eus bet programmet e-leizh a sonadegoù, dreist-holl lazoù-kanañ ha sonerezh klasel.

Hag evel ma’z eo Nedeleg gouel ar vugale a-raok pep tra e vo graet ur sonadeg gant ar strollad ZUT – an hini kentañ e-touez ar strolladoù evit ar vugale – en Dreuzell, digoust, d’an 21 a viz Kerzu. Un droiad a ray ar vugaligoù a-raok, e kêriadenn ar vugale, a vo savet war plasenn ar Martred eus an 18 d’an 20 a viz Kerzu. Enni e vo savet ur babell ma vo kinniget dezhe deskiñ diouzh arzoù ar sirk e-pad an devezh ha gwelet abadennoù d’an abardaez. Poneed, c’hoarioù koad, fardañ an dremmoù hag abadennoù all a vo kinniget.

Evit gouzout hiroc’hOfi s Touristerezh ar Bae

0825 00 22 22

Nedeleg e Sant-Brieg

Abadennoù a-vil-vern

Les 10 et 11 décembre à Aquabaie

GRATUITparc Aqualudique Aquabaie

Saint-Brieuc / Côtes d’Armor

Meetinglabellisé national d’animation FFN

Bassin de 50m - 6 lignesChronométrage électronique

10 11&décembre2011

RecoRds du Meeting (bassin de 50 MètRes)DAMES MESSIEURSClUb NoM PRéNoM DAtE tEMPS EPREUvES tEMPS DAtE NoM PRéNoM ClUbCN GuiNGamp WEYDERS JuStiNE 06/02/10 27’’43 50 Nl 24’’37 28/06/08 FERaRD JuliEN CpB RENNESCN GuiNGamp WEYDERS JuStiNE 05/12/09 59’’74 100 Nl 52’’71 11/12/10 maDElaiNE matthiEu ES NaNtERRECN GuiNGamp WEYDERS JuStiNE 06/02/10 2’09’’71 200 Nl 1’55’’36 12/12/10 maDElaiNE matthiEu ES NaNtERRECN BRESt maREC EStEllE 12/12/10 4’36’’89 400 Nl 4’03’’20 12/12/10 SChmitt aNDY ES NaNtERRECN BRESt GOGE liza 11/12/10 9’24’’07 800/1500 Nl 15’55’’62 11/12/10 SChmitt aNDY ES NaNtERRECN GuiNGamp WEYDERS JuStiNE 05/12/09 32’’07 50 DoS 28’’84 12/12/10 SuBil miCkaël CpB RENNESCN GuiNGamp WEYDERS JuStiNE 05/12/09 1’09’’04 100 DoS 1’02’’58 30/06/07 lE BRaS NiCOlaS CNp BauDCN GuiNGamp WEYDERS JuStiNE 05/12/09 2’30’’56 200 DoS 2’11’’83 12/12/10 SOREt BaStiEN (BEl) ES NaNtERRECN BRESt VENDEVillE Julia 11/12/10 33’’84 50 bRASSE 30’’64 11/12/10 JaN BENOît CNp lOuDéaCCN BRESt VENDEVillE Julia 12/12/10 1’12’’89 100 bRASSE 1’07’’44 12/12/10 JaN BENOît CNp lOuDéaCCN BRESt VENDEVillE Julia 11/12/10 2’37’’15 200 bRASSE 2’24’’88 11/12/10 SOREt BaStiEN (BEl) ES NaNtERRECN BRESt JaFFRES tiphaiNE 28/06/08 29’’37 50 PAP 25’’88 28/06/08 GOupil BRuNO CEpS DiNaN aRmORCN BRESt JaFFRES tiphaiNE 28/06/08 1’06’’46 100 PAP 57’’69 12/12/10 maDElaiNE matthiEu ES NaNtERRECN BRESt GOGE liza 11/12/10 2’31’’23 200 PAP 2’09’’77 11/12/10 SChmitt aNDY ES NaNtERRECN BRESt laJNEF SaRRa 28/06/08 2’29’’29 200 4N 2’09’’38 12/12/10 SOREt BaStiEN (BEl) ES NaNtERRECN BRESt RESSE maRiNE 11/12/10 5’16’’36 400 4N 4’36’’05 11/12/10 SOREt BaStiEN (BEl) ES NaNtERRE

teMps liMite d’engageMents DAMES MESSIEURS

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28’’ 28’’50 30’’1’02’’ 1’03’’ 1’06’’2’22’’ 2’22’’ 2’22’’4’55’’ 4’55’’ 4’55’’20’00’’ 20’00’’ 20’00’’33’’ 33’’50 35’’1’08’’ 1’09’’ 1’12’’2’40’’ 2’40’’ 2’40’’38’’ 38’’50 40’’1’21’’ 1’22’’ 1’25’’3’00’’ 3’00’’ 3’00’’32’’ 32’’50 34’’1’12’’ 1’13’’ 1’16’’2’48’’ 2’48’’ 2’48’’2’44’’ 2’44’’ 2’44’’5’40’’ 5’40’’ 5’40’’

50 e / 30 e / 15 e / aux vainqueurs des courses en finalerecord du meeting battu en finale : 60 emeilleur nombre de points à la table de cotation : 200 e (dame/garçon)

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Spectacle vivant

Danse avec l'AggloL'Agglo vient d'acquérir le 7 Bis et Cies et se positionne résolument comme un acteur majeur du spectacle vivant. Elle organise également un temps fort sur le thème de la danse. "Jours de danses" - c'est son nom - se déroulera du 18 au 26 novembre sur tout le territoire de l'Agglomération : au Grand Pré à Langueux, à la MJC du Plateau à Saint-Brieuc, dans des écoles de Langueux et de Trégueux, à la Clef des Arts de Trégueux... Le but : “sensibiliser de nouveaux publics, sortir des murs et aller au devant de la population”.

De nombreux partenaires de l'Agglo travaillent à la programmation - La Passerelle, la Ville Robert, les écoles de danse, le Grand Pré, l'Espace Victor Hugo... - autour d'un objectif commun : “montrer la danse dans sa diversité”.

Plus d'infos à venir sur la programmation www.saintbrieuc-agglo.fr Nedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-BriegNedeleg e Sant-Brieg

Version française disponible sur www.blog-saintbrieuc-agglo.fr

lOISIRSDu 19 au 27 novembreFête des ChocardsLe bourgYffi niac - 02 96 72 60 33

lOISIRS19 et 20 novembreSalon du mariageEquinoxeSaint-Brieuc - 02 96 01 53 53

lOISIRSDu 23 au 25 novembreFoire aux mielsPlace DuguesclinSaint-Brieuc - 02 96 62 54 00

lOISIRSDu 26 au 31 décembreLoisirsland, parc d'attractions indoorEquinoxeSaint-Brieuc - 02 96 01 53 53

JEuNE PuBlIC21 et 22 novembreL'amoureux à PordicLa Ville RobertPordic - 02 96 79 12 96

DANSE19 novembreEl Din 3 formes et conférence danséeThéâtre Folle PenséeSaint-Brieuc - 02 96 33 62 41

Y ALLER EN TUB

Ligne : AArrêt : Ville d'Ys

Y ALLER EN TUB

Ligne : 10Arrêt : Aquabaie

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Groupe de la majorité

A quand une politique nationale du logement digne de ce nom ?

30 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffiniac

Expr

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Le 72è congrès de l’Union HLM réuni à Bor-deaux m’a laissé un sentiment de profonde tristesse parce qu’il n’était question que de difficultés à se loger. En dehors de l’allocu-tion d’accueil du maire, A. Juppé et du dis-cours de clôture du secrétaire d’état chargé du logement, B. Apparu, les représentants des locataires et des bailleurs n’ont ces-sé d’évoquer le manque de logements so-ciaux sur tout le territoire français. 1 million 500 000 de déficit ! Evidemment, les grandes villes sont plus touchées par la pénurie mais il existe aussi du logement indigne dans nos campagnes.

Ce n’est pas faute de savoir-faire ou parce que l’on manque de bras pour les construire, ni d’idées innovantes, c’est juste que les fi-nances ne sont pas du tout à la hauteur des besoins. Pourtant le logement social relève en première instance de la compétence de l’Etat mais le gouvernement actuel a pré-féré aider les investisseurs privés plutôt que les bailleurs sociaux. Les chiffres sont élo-quents : 50 000e d’aide pour un logement de la loi Scellier, 33 000e de subvention

pour un logement social qui généralement est de meilleure qualité !

Aujourd’hui, on ne peut donc pas s’étonner de la grogne qui monte chez les habitants d’abord, mais aussi chez les bailleurs pu-blics et privés qui sont pris à la gorge par tous les trains de mesure restrictifs de ces dernières années. Jamais les Français n’ont connu un si grand mépris pour leurs condi-tions de vie. Faut-il rappeler qu’environ 70% de nos concitoyens pourraient prétendre au

regard de leurs seuls revenus d’un logement social ? Et que ces logements ne sont pas l’apanage des seuls "cas sociaux" mais aus-si de nos jeunes, parfois de nos aînés et des travailleurs modestes.

La tristesse était aussi présente chez les constructeurs, y compris les grands groupes qui se demandent de quoi demain sera fait. Car si les carnets de commandes restent peu remplis, les entreprises ne vont pas résister longtemps avant de licencier du personnel. Et à quoi serviront ces allées du centre de congrès pleines de vitrines de l’innovation, en économie d’énergie, en système de sé-curité, en modèles de constructions respec-tueuses de l’environnement, enfin toutes ces nouveautés qui devraient favoriser un habi-tat de qualité ?

Pour conjurer cette politique désastreuse de l’état, la plupart des collectivités ont réalisé dans leur PLH des projets ambitieux pré-voyant d’abonder le financement d’opéra-tions HLM et autres aides à l’amélioration de l’habitat privé garantissant la production de logements. C’est le cas de Saint-Brieuc Agglomération, entre autres. De 2012 à 2017, l’agglomération prévoit d’inscrire dans son budget des crédits à hauteur de 29 millions d’euros pour les aides à la pierre et 12 mil-lions en portage foncier permettant de favo-riser la construction ou la réhabilitation de 5400 logements. C’est aussi une manière de créer de l’emploi sur notre territoire, le lo-gement étant généralement réalisé par des entreprises locales.

Cependant l’agglomération ne peut compen-ser tous les manques de financement même avec sa plus grande volonté politique. Il nous faudra donc retrouver un gouvernement vo-lontariste en 2012, capable de prendre en considération la problématique du logement tant en matière d’habitat qu’en accompagne-ment social.

Dimanche 25 septembre 2011, la droite a été bat-tue au Sénat pour la première fois depuis 1958. C’est un événement historique.

Ce fait politique majeur n’est pas le fruit de cir-constances, mais le résultat d’une véritable révolte des territoires, de leurs élus, qui ont massivement relayé la colère des populations contre la politi-que du pouvoir actuel. Les causes de cette colère sont multiples. La réforme territoriale voulue et imposée par le Président de la République, qui met directement en cause la démocratie locale en ouvrant la voie à une recomposition autoritaire des collectivités territoriales a suscité la réproba-tion des élus locaux. Cette réforme est apparue pour ce qu’elle est : une remise en cause du mo-dèle républicain, de l’unicité des services publics déjà bien mis à mal. Personne ne s’y trompe, c’est l’ensemble de la politique de N. SARKOZY qui est sanctionnée au travers du scrutin sénatorial.

En effet, cette réforme territoriale est imposée dans le cadre de la déstructuration libérale de no-tre société. L’agression contre les services publics, école, poste, hôpital, justice... rend la situation aujourd’hui insupportable pour les populations et leurs élus. Ce n'est pas encore plus de marchan-disation des services publics dont notre société a besoin, mais plus d'égalité d'accès et de justice pour la population, plus de développement des territoires généré par ces services publics. Ce n'est pas plus de politique autoritaire de l'Etat dont le fonctionnement de notre société a besoin pour avancer, mais plus de démocratie, plus de respect de l'engagement et l'intérêt collectif, plus d'inves-tissement citoyen.

Dans la période électorale qui s'engage, c'est aux ingrédients de cette révolte qu'il faudra apporter une réponse. L'un des enjeux sera l'élaboration d'un véritable projet alternatif de décentralisation démocratique.

Démocratie et services publics, au cœur d'un nécessaire renouveau

Maryse RAOulT, Pour le groupe des élus socialistes et apparentés

un projet de décentralisation

démocratique.

la plupart des collectivités ont

réalisé dans leur PlH des projets ambitieux...

Jean-Guy lE BÈREPour le groupe des élus communistes

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La Commission européenne a annoncé en juin dernier une réduction forte en 2012 de l’allocation au Programme Européen d’Aide aux plus Dému-nis (PEAD) : il va baisser de 75 % (tombant de 480 à 113 M€). Le Conseil européen des Ministres de l’Agriculture et de la Pêche a ajourné sa déci-sion au mois d’octobre.

Ce type de décision prépare une catastrophe hu-manitaire et sociale et est une ineptie au regard de la situation des millions de personnes qui vi-vent en dessous du seuil de pauvreté, plus de huit millions en France. En France, ce programme permet à des associations caritatives de venir en aide à près de 4 millions de personnes et il cor-respond à environ 40% des denrées distribuées. Au niveau européen, ce programme bénéfi cie à 13 millions de personnes.

L’annonce de la Commission européenne fait suite à l’arrêt de la Cour européenne de justice du 13 avril 2011 qui a sanctionné le cadre légal de ce dispositif européen, initialement fi nancé par les surplus agricoles. Face à la réduction des stocks, la méthode a peu à peu glissé vers une aide fi -nancière de 480 millions d’euros ponctionnés sur le budget de la Politique agricole commune. Le budget actuel correspond à 1% du budget de la PAC et représente environ 1 euro par citoyen européen.

Parce que l’Europe ne peut se construire en oubliant les plus démunis de nos concitoyens, nous demandons aux Etats et à la Commission Européenne de trouver une solution pérenne pour que l’accès à l’alimentation devienne un droit ina-liénable.

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Le Conseil d'Agglomération a délibéré le 6 octobre dernier sur la prise de compétences dans le domaine du sport. S'il ne s'agit pas de l'ensemble des actions que recouvre une politique de développement sportif, la dé-cision prise va permettre désormais à l'ag-glomération d'intervenir dans des domaines spécifi ques tels que :

- le soutien à l'évènementiel sportif de rayon-nement intercommunal,

- le soutien à la formation sportive des jeu-nes du territoire de l'agglomération,

- l'aide individuelle aux sportifs de haut ni-veau.

Ces interventions viennent ainsi renforcer l'agglomération dans son implication dans le domaine sportif puisqu'elle assumait déjà des compétences liées notamment à la construction, l'entretien et la gestion des grands équipements défi nis d'intérêt com-munautaire.

Lors de l'examen des propositions nouvel-les formulées à l'échelle intercommunale, un long débat s'est engagé sur la réalité des missions de l'agglomération dans le domai-ne du sport, faisant apparaître de nombreu-ses convergences ressenties au niveau de chaque commune.

S'il convient évidemment de favoriser la promotion du sport pour tous, et donc de permettre l'intervention de l'agglomération pour y contribuer, il doit être clair que c'est

à chaque ville et à chaque commune qu'il revient légitimement d'assumer la responsa-bilité dans ce domaine.

En aucun cas, il ne doit s'agir d'une "dé-possession" du rôle des communes qui doi-vent conserver l'initiative, l'animation et la maîtrise de la vie sportive de leur territoire, dans le cadre d'un dialogue et d'une vision partagée avec le monde associatif et les ac-teurs locaux.

Cette perception de la réalité sportive com-munale résulte de l'histoire et se fonde dans l'identité de chaque collectivité qui est avant tout une communauté humaine et une com-munauté de vie.

Rien n'est aussi essentiel que la dimension de proximité dans le cadre d'une action mu-nicipale qui concourt au développement du lien social et donc de l'épanouissement hu-main.

Rien n'est plus irremplaçable que la richesse de la relation étroite qui se noue entre les élus locaux, les bénévoles du monde as-sociatif, les acteurs de la vie sportive, pour répondre avec pertinence aux besoins recen-sés et exprimés.

Rien ne serait pire que d'éloigner le centre de responsabilité, et donc de décision, ce qui engendrerait à juste de titre de la frustration, de la démotivation et de la démobilisation.

Cette approche doit être un préalable exi-geant à toute évolution de l'intervention de l'agglomération dans le domaine sportif. Elle relève de la conception d'une intercom-munalité partenaire qui exclut toute idée de "supracommunalité", fatale à terme à l'exis-tence même de la collectivité de base à la-quelle l'élu local et le citoyen sont à juste titre attachés.

Groupe de la minorité

Gérard BlEGEANConseiller communautaire

Maire adjoint de Saint-Brieuc

Pour le maintien des aides de l’Europe aux plus démunis

Oui à un partenariat, non à un transfert

nous demandons aux Etats et à la Commission Européenne de trouver une solution pérenne

pour que l’accès à l’ali-mentation devienne un

droit inaliénable.

Robert PÉDRON Pour le groupe des élus UDB - Les Verts Divers Gauche

Rien n'est aussi essen-tiel que la dimension de proximité dans le cadre

d'une action municipale...

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32 Hillion - La Méaugon - Langueux - Plédran - Plérin - Ploufragan - Pordic - Saint-Brieuc - Saint-Donan - Saint-Julien - Trégueux - Tréméloir - Trémuson - Yffi niac

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Coordinatrice du Resia, Marie Le Gac œuvre au quotidien à une meilleure connaissance des actions de solidarité internatio-nale menées par les différentes associations des Côtes d’Armor. Un rôle pivot mis en exergue, du 12 au 20 novembre prochain, lors de la 14e semaine nationale de la solidarité internationale.

C’est un petit bout de femme aux convic-tions bien ancrées. A 33 ans, Marie Le Gac, coordinatrice du Resia, ne se revendique pas militante dans l’âme même si son enga-gement social est profond. Le leitmotiv de cette jeune Briochine : la solidarité interna-tionale qu’elle cultive depuis son enfance. “En classe de quatrième au collège Le Braz, j’avais le choix entre le latin et le chinois. Je n’ai pas hésité une seconde. J’avais cette soif de découvrir de nouvelles cultures, de m’ouvrir aux autres tout en étant utile.” De cette passion découleront de nombreux voyages aux quatre coins du globe, en Chine et en ex-Yougoslavie notamment. Des séjours au cœur des populations locales qui ne feront que renforcer ses convictions.

Diplômée en gestion de projets humani-taires

Cette ouverture “à l’étranger, fi nalement si proche de nous” sera le fi l conducteur de tout son parcours universitaire et profes-

sionnel. Après un cursus d’histoire à Rennes, elle décide de s’envoler à nouveau pour le pays de Mao et y décroche une maîtrise de chinois.

L’aventure durera 18 mois avant un retour en France pour intégrer un DESS en gestion de projets humanitaires. “Cette expérience a confi rmé mon envie d’aider les autres, no-tamment les jeunes publics, en m’appuyant sur des initiatives fédératrices et collecti-ves.”

Marie Le Gac multiplie les allers-retours en-tre la France, la Chine et le Cambodge. “J’al-ternais entre des chantiers de réinsertion sur le terrain avec des ONG et des rempla-cements pour le Conseil Général des Côtes d’Armor au sein de la mission Europe Inter-nationale.”

Fédérer et expliquer

En 2007, une première maternité, suivie d’une seconde deux ans plus tard, l’incite à lever le pied et à poser ses valises à Saint-Brieuc. “En mai 2010, le poste de coordina-trice du Réseau de solidarités internationa-les Armor s’est libéré. Je n’ai pas hésité une seconde car il me permettait de poursuivre cette ouverture sur le monde et de transmet-tre mes connaissances.”

Fondé dans les années 90, sous l’appel-lation Collectif tiers-monde, le Resia est une structure dont la mission première est d’apporter un soutien logistique et d’offrir un lieu d’échanges aux différentes associa-tions de solidarité internationale implantées

sur le département. “Nous sommes égale-ment un centre de ressources pour ceux qui recherchent des informations sur le droit humanitaire, le volontariat, etc. Avec une vo-lonté d’être acteur de référence en matière de citoyenneté auprès du grand public. ” Un travail de pédagogie qui sera une nouvelle fois mis en lumière, du 12 au 20 novembre prochains, lors de la 14e semaine nationale de la solidarité internationale.

Marie Le Gac

La solidarité internationale au cœur

La station VasteMonde

Un lieu unique dédié aux arts plastiquesDepuis juillet 2011, Marie Le Gac est la Présidente de la station VasteMonde, un lieu de résidence autour des arts graphiques et visuels, fondé en 2006 par une bande de copains briochins dans un ancien garage désaffecté, rue du Légué.

“La réussite du site a démontré que l’art contemporain pouvait trouver sa place sur Saint-Brieuc. Pour renforcer ce statut, nous entendons l’ouvrir aux autres métiers de l’art mais aussi aux initiatives internationales, sensibilité professionnelle et personnelle oblige.”

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Ligne : 20Arrêt : Musset