Mouez Plougerne n°36 - 2011

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n°36 Avril -Juin 2011 M ouez Plougerne 2008-2011 D’un projet à l’autre Festival Paroles en Wrac’h les 29 avril, 30 avril et 1er mai 2011

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Mouez Plougerne n°36 - 2011

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n°36 Avril -Juin 2011Mouez Plougerne

2008-2011D’un projet à l’autre

Festival Paroles en Wrac’h les 29 avril, 30 avril et 1er mai 2011

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S ommairep . 3 E d i t op . 4 R e t o u r e n i m a g e sp . 6 T r a v a u x D’un projet à l’autre 2008-2011

p . 1 0 D é v e l o p p e m e n t d u r a b l e Agenda 21

p.12 Action sociale D’un projet à l’autre 2008-2011

p.14 Urbanisme D’un projet à l’autre 2008-2011

p . 1 5 D é v e l o p p e m e n t é c o n o m i q u e Du côté de vos commerces

p . 1 6 J e u n e s s e D’un projet à l’autre 2008-2011

p . 1 9 H a l o d u p h a r ep . 2 0 C u l t u r e F e s t i v i t é s Charte Ya d’ar Brezhoneg Programme Phares en Fête Livre Plouguerneau se raconte...

p . 2 4 D y n a m i q u e a s s o c i a t i v e La Jonquille de l’Espoir Compagnie Avventura Circus Family Jumelage allemand

p . 2 6 S p o r t s Aïkido APPR Entente des Abers Handball

p . 2 8 C o m m u n i c a t i o n D’un projet à l’autre 2008-2011

p . 3 0 F i n a n c e s

p . 3 1 L i b r e e x p r e s s i o n

p . 3 2 A g e n d a

Directeur de la publication : André LesvenComité de rédaction : François Le Borgne, Lédie Le Hir, Rémi Abjean, Bruno Bouguen, Lucien Breton, Ghislaine Joyeux, Alexa Lescarret, Hubert Couprie, Philippe Daniel, Morgane Caraty.Crédits photos : Mairie de Plouguerneau, Dominique Car-dinal, Daniel Dagorn, Jean Morvan, Annick Morel, Com-pagnie Avventura Circus Family, APPR, Jumelage allemand, La Jonquille de l’Espoir.Conception graphique : Mairie de Plouguerneau.Impression : Prim Brélès 02.98.04.30.71

20 ans de carrière :Dominique Merdy médaillé

Evit digerinE dito

Chères Plouguernéennes, chers Plouguernéens,

L’année 2011 sera pour notre commune une année particulièrement importante avec le démarrage des deux gros investissements programmés depuis déjà longtemps.

La salle culturelle et l’espace de loisirs sportifs ont pris du retard dans l’attribution des lots de travaux et il est raisonnable de prévoir un démarrage sans doute au mois de septembre prochain ; j’aurai l’occasion d’y revenir dans le prochain magazine trimestriel de juin.

La commune fait également un effort dans la prise de conscience du développement durable par le lan-cement d’une réflexion concrète devant aboutir à l’élaboration d’un Agenda 21 fixant des objectifs à atteindre dans les prochaines années. Sans attendre, la majorité municipale a décidé de lancer un quartier durable au Gwelmeur qui devrait se concrétiser fin 2011.

Ce mois d’avril seront votés les budgets et les taux communaux des impôts locaux. Ceux-ci font tou-jours l’objet de débats importants au sein du conseil municipal et les interprétations sont souvent très subjec-tives. Pour vous, l’important est de savoir si la commune peut continuer à investir pour son avenir et cela sans augmentation inconsidérée des taux d’imposition. Je vous assure que cette année aucun des taux communaux n’augmentera.

Les élus de la majorité municipale s’attachent à mettre en œuvre le programme que vous avez choisi en 2008. Nous sommes désormais à mi-mandat et il reste encore trois ans pour réaliser les principales actions proposées. Dans les deux prochains magazines, nous reviendrons sur l’ensemble des domaines de la vie locale pour faire un bilan des réalisations déjà effectuées ; nous y développerons également les décisions budgétaires de l’année 2011.

Le travail continue dans l’intérêt général, pour le développement harmonieux de notre commune et pour l’amélioration de votre cadre de vie.

A bientôt.

André Lesven Maire de Plouguerneau

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L’enfant de Kerjégu en Lilia est arrivé en 1989 comme auxiliaire de cuisine. Il a ensuite été nommé en 1991, avant d’être titularisé un an plus tard. Dominique a servi tout au long de sa carrière de fonctionnaire territorial le secteur de la cuisine centrale de Plouguerneau. Aupara-vant, sa carrière professionnelle a été originale et variée : 6 ans dans la Marine Nationale puis 2 ans en Arabie Saoudite sur les plates-formes pétrolières. Dominique est passé derrière les fourneaux à partir des années 80 en devenant second de cuisine dans des restaurants gas-tronomiques à St Etienne et à Lyon. Retour en Bretagne en 1983 où il s’est installé comme patron d’un bar hôtel restaurant à Plougastel-Daoulas pendant quelques an-nées. Dominique Merdy met toute son expérience et sa bonne humeur au service de la cuisine municipale pour concocter des menus équilibrés et originaux. La tâche n’est pas mince : 530 repas sont servis chaque jour dans les écoles de la commune et des plateaux repas sont en-voyés au domicile d’une vingtaine de personnes âgées. Il est aidé dans sa tâche par son équipe composée des cui-siniers David et François, ainsi que Céline et Elisabeth.Dominique Merdy aime transmettre son savoir aux plus petits : il organise chaque année des animations auprès des écoles, en partenariat avec l’entreprise Le Saint. Pen-dant une matinée, les enfants découvrent les fruits et légumes du monde entier. Aussi, une fois par mois, il développe un menu à thème (bio, chinois, créole...).Félicitations Dominique !

Dominique Merdy, res-ponsable de la cuisine municipale, a reçu des mains du Maire la mé-daille d’honneur commu-nale récompensant 20 ans de carrière dans le service public.

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Retour en imagesPoltreoù kozh

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Compétition nationale APPR 12-13 février 2011

Concert Trio EDF le 20 février 2011

La médiathèque fait le pleinReprésentation de danse bollywood

Causerie et dédicaces d’Hervé Lossec autour des Bretonnismes

Exposition au phare de l’île Wrac’hElèves des Beaux-Arts de QuimperDimanche 13 mars 2011

Stage national 8-9 janvier 2011

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TravauxLabourioù

Centre Technique Municipal de Kerléo

En mai 2009, les conditions de travail du personnel des Services Techniques ont été substantiellement améliorées lors de l’ouverture du nouveau centre technique municipal de Kerléo. Cet équipement fonctionnel est à présent bien adapté aux différentes missions exer-cées par les agents communaux. Les anciens locaux de Kergratias, qui servent toujours de lieu de stockage de matériels, auront à l’avenir une utilisation diversifiée.

La station d’épuration de Prad Menan, res-tructurée durant l’hiver 2009/2010, est do-rénavant configurée pour traiter les eaux usées de 5 000 équivalents-habitants. D’ores et déjà, l’installation d’une centrifugeuse fixe permet de travailler les boues en régie municipale, avant leur transformation en compost par un aviculteur. Cela génère une économie financière très substantielle de l’ordre de 40%. Un maître d’œuvre, dési-gné par la commune, établit le cahier des charges qui servira de base à la mise en concurrence des entreprises compétentes pour étendre le réseau d’assainissement collectif aux quartiers de Kergoff, Meskeo, Bassinig,Kervelt et Lostrouc’h, dans le cou-rant de l’année 2011. Ces travaux, précédés d’une réunion de concertation avec les rive-rains, seront mis à profit pour améliorer le réseau d’adduction d’eau potable ainsi que le réseau d’écoulement des eaux pluviales.

Station d’épuration de Prat Menan

Un programme triennal de restauration de la voirie communale a été lancé sur les années 2009, 2010 et 2011. Dans ce cadre, 300 000 € sont consacrés chaque année à la rénovation des routes par une entreprise privée. Inévitablement, des priorités doivent être établies. En 2011, c’est principalement le secteur de Perroz qui sera concerné. Parallèlement, les Services Techniques continuent à imper-méabiliser les voies par application de bitume et de gravillons dans différents quartiers de la commune.

Restauration de la voirie communale

Le réaménagement foncier du Grouanec, initié par les services de l’Etat, touche à sa fin. Les conditions climatiques, particulièrement défa-vorables durant le dernier hiver, ont ralenti les travaux. Contractuelle-ment, ils devaient s’achever avant l’été 2011, mais la mise en liquida-tion judiciaire de l’entreprise adju-dicataire du marché entraînera un report de cette échéance.

Réaménagement foncier du Grouanec

Local centrifugeuse et bennes à boues

chemin d’exploitation et talus refaits

Parking du terrain de rugby au GrouanecLe parking du terrain de rugby du Grouanec a été réaménagé par les Services Techniques, afin de faciliter le stationne-ment des véhicules. Au printemps 2011, une structure modulaire à usage de vestiaires sportifs sera installée à proximité du bâtiment existant.

D’un projet à l’autre 2008-2011

La réalisation de travaux par la commune nécessite le franchisse-ment préalable de plusieurs étapes incontournables : lancement des études techniques de faisabilité, validation des projets par les élus, financement adéquat lors du vote des budgets, respect des procédures de passation des marchés publics et commande des travaux. Ce cheminement réglementaire engendre des délais d’exécution incompressibles.

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TravauxLabourioù

Rénovation du réseau d’alimentation en eau potable entre La Martyre et Le KorejouDans le courant de l’hiver 2008/2009, d’importants travaux de rénova-tion du réseau d’alimentation en eau potable ont été entrepris entre La Martyre et le Korejou. L’ouverture des tranchées a été mise à profit pour placer un tronçon de canalisation d’eaux usées en prévision des futures extensions de ce réseau d’assainissement.

Afin de réduire les risques d’inondation dans le secteur de La Martyre, les canalisations des eaux pluviales ont été rénovées en amont. D’autres travaux allant dans ce sens seront exécutés au 2ème semestre 2011, lors de la 1ère phase de réaménagement de la RD 32 entre le bourg de Plou-guerneau et La Martyre. Ce projet sera présenté aux riverains en temps opportun. Ailleurs, plusieurs puits perdus ont été réalisés dans le but de recueillir les eaux de ruissellement  : Mechou Kamm doun, Kreac’h ar Ham, Saint-Michel et Kervidot.

Durant l’été 2010, une aire de service pour camping-cars a été installée en face de la salle omnisports de Lilia. Le point éco-propreté qui se situait à cet endroit a été transféré provisoirement sur un parking avoisinant. L’étude pour la réalisation d’un parking paysager devant l’école du phare de Lilia a été menée à bon terme. Ces travaux sont prévus en 2012, après une réunion de concertation avec les riverains.

La commission communale d’accessibilité des personnes handicapées a travaillé en liaison avec un cabinet d’études afin d’établir une série de diagnostics relatifs aux conditions d’accessibilité des 27 établissements plouguernéens recevant du public. Ceux concernant la voirie restent à finaliser dès que possible, avant la rédaction d’un plan global de mise en accessibilité.

En 2009, la politique de fleurissement de la commune de Plouguerneau a été récompensée par la Région Bretagne. L’attribution d’une 1ère fleur est venue couronner un remar-quable parcours ponctué par d’excellents résultats lors de plusieurs concours de villes fleuries.

-La réfection des sentiers côtiers abîmés par la tempête des 9 et 10 mars 2008.-La finition des aménagements de la zone artisanale de Hellez(trottoirs et chaussée).-L’amélioration de la circulation et du stationnement sur le front de mer au Kastell Ac’h.-Le remplacement de 22 vannes sur le réseau d’eau potable dans le secteur de Perroz.-Le remplacement d’une centaine de compteurs d’eau vétustes.-Le raccordement aux réseaux eau/assainissement de nombreuses habitations.-La sécurisation de la circulation route de Kervenni, route de Penn Kear, route de Landévennec.-Le nettoyage des plages

L’aire des gens du voyage, comporte 8 emplacements formatés pour re-cevoir 2 caravanes chacun. Terminée en 2010, elle permet à la commune de Plouguerneau d’accueillir dignement les itinérants, tout en se confor-mant à la réglementation nationale en vigueur.

Aire des gens du voyage

Rénovation des canalisations des eaux pluviales

Par ailleurs, divers travaux ont été exécutés tels que :

Aire de service pour camping-cars

Borne camping-cars

Fleurissement de la commune

Accessibilité des personnes handicapées

D’un projet à l’autre 2008-2011

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Dé veloppement durableKreskin ha Padout

AGENDA 21 : pour créer ensemble un projet de développement durable de Plouguerneau

2011 Juillet 2011 2012 Juillet 2012 2013

La mobilisation des Plouguernéens

Tout au long de la démarche Agenda 21, la municipalité met en oeuvre des moyens d’informations et de sensibilisation sur le développement durable auprès de tous les acteurs de la vie locale plouguernéenne : le milieu associatif, les commerçants, les écoles, les élus, les agents municipaux, les habitants, etc. Tout le monde doit se sentir concerné afin de pouvoir contruire ensemble le projet de développement de notre commune. Tout au long de la démarche des réunions d’informations et des séances de travail seront organisées.

En septembre 2010, la municipalité a voté la mise en place d’un Agenda 21 à Plouguerneau. Par cette démarche, l’équipe munici-pale souhaite élaborer une stratégie de référence pour la politique communale en concertation avec les Plouguernéens. Afin de mener à bien le projet d’Agenda 21, la mairie va suivre une démarche dont vous trouverez les différentes étapes sur la frise ci-dessous.

Un Agenda 21, qu’est-ce que c’est ? C’est l’outil qui a été créé pour permettre aux collectivités de mettre en œuvre les principes du développement durable (préservation de l’environnement, développement écono-mique et équité sociale) sur leur territoire. La particularité d’un tel projet est la participation continue de la population dans son élaboration et sa mise en oeuvre.

Pourquoi le nom «Agenda 21» ? «Agenda» en rapport avec la notion de programme d’action, et «21» pour le 21ème siècle.

Afin d’identifier les domaines où la commune a encore des efforts à fournir, et ceux dans lesquelles l’action qu’elle met en place doit perdurer, un diagnostic du territoire a été réa-lisé par six étudiants de l’Université de Brest.

Pour aller au-delà de ce diagnostic, la mairie souhaite connaître le sentiment des Plouguernéens sur le déve-loppement de leur territoire. Pour cela, le partage du dia-gnostic avec les habitants et les acteurs locaux est indis-pensable. Dans cette perspective, des groupes de réflexion seront mis en place dans les prochaines semaines. L’objectif est d’échanger sur différentes thématiques et dégager les enjeux auxquels la municipalité doit répondre pour per-mettre le développement durable de la commune. Tous les membres volontaires sont appelés à participer. Si cette dé-marche vous intéresse vous pouvez d’ores et déjà contacter la mairie.

Le diagnostic de notre territoire : le point départ de la démarche Agenda 21

Objectifs : avoir une vision partagée de la situation de notre territoire par rapport au développement durable

Les moyens :Le diagnostic technique : document d’analyse de notre territoire réalisé par 6 étudiants de l’UBO entre octobre 2010 et avril 2011

Le partage du diagnostic avec les Plouguernéens : pour que les personnes qui vivent le territoire enrichissent ce diagnostic et identifient les enjeux auquels la com-mune est confrontée.

La stratégie globale de l’Agenda 21

Définition des objectifs et des orientations de l’Agenda 21Recueil des premières propositions pour l’agenda des actions

L’agenda des actions

Objectif : Identifier les projets à mettre en oeuvre pour contribuer au développement durable de notre commune.

L’agenda des actions se construit à partir des propositions des Plouguernéens, des agents municipaux et des élus de la commune.

Un planning et une hiérarchie des actions sont mis en place

Des réunions de travail et de débats sont organisées.

La mise en oeuvre de l’agenda des actions : agissons !

Le premier Agenda 21 de Plouguerneau est terminé et diffusé à la population

Les actions sont mises en oeuvre avec les partenaires (CCPA, associations, écoles, etc.)

La démarche est suivie et animée par la municipalité, qui prépare déjà l’amé-lioration de la démarche

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ACCUEIL de la CAMPAGNE CAF d’accès aux droits en avril 2010

Réunions de travail très régulières avec les membres du CCAS

« CAFE / EMPLOI »

1ère édition en octobre 2010 avec la présence de 9 em-ployeurs locaux qui ont permis à 5 personnes de trouver 1 emploi

Le 2ème « Café-Emploi » spécial «  jobs d’ETE » en mars 2011 a rassemblé 25 jeunes et 5 employeurs

Nouveau Pôle d’aides sociales :Emménagement en 2010 dans des locaux plus spacieux et accueillants.

Portage de repas à domicile par le personnel de la cuisine municipale à une vingtaine de personnes âgées

Suivi et accompagnement de 48 familles dans la lutte contre l’exclusion en lien étroit avec les professionnels du secteur social, en leur permettant de se nourrir par la remise de colis alimentaires durant leur période de galère, Soutien moral par l’écoute, car la plupart de ces personnes est dans un isolement inimaginable (Plouguerneau n’échappe pas à la triste réalité nationale)

Le traditionnel repas annuel offert à nos aînés

Les colis de Noël remis chaque année à domicile par les membres du CCAS aux personnes invalides ou trop âgées pour venir au repas.

Les visites aux Résidents de la Maison de Retraite des Abers afin de conserver le lien social.

Ac tion socialeWar Dro

D’un projet à l’autre 2008-2011

Le C.C.A.S anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune. Il est géré par un Conseil d’Administration composé d’Elus et de Membres désignés par le Maire. Il fonctionne avec une subvention communale.Il exerce sa mission en liaison étroite avec les institu-tions publiques et privées. A cet effet, il peut mettre en œuvre des moyens ou des structures de concertation ou de coordination.A ce titre, il développe différentes activités et missions légales ou facultatives, directement orientées vers les populations concernées : aides et accompagnement des personnes âgées, aides aux personnes handicapées, aux enfants, aux familles en difficultés, lutte contre l’exclu-sion. Le « bilan », à mi-mandat, reflète la volonté d’ac-tion envers nos concitoyens les plus démunis ou âgés.

3 conférences ont été organisées en partenariat avec le CLIC

« la donation succession »

«  la prévention des chutes  » suivie d’une mise en place par l’association Sports Loisirs, d’un Programme Intégré d’Equilibre Dynamique dit « PIED » pour la pré-servation des chutes chez les seniors de plus de 65 ans.

«  l’adaptation des logements et financement  » chez les personnes âgées, avec l’intervention d’une ergothé-rapeute, dans le cadre du maintien à domicile de nos aînés.

Partenariat avec plusieurs associations à caractère so-cial qui a permis de venir en aide encore plus efficace-ment aux personnes installées dans la précarité :

- P.A.S par le biais de don de couches, de produits d’hy-giène et d’entretien à l’intention des familles très démunies

- RESTOS DU COEUR : mise en place d’ une antenne à Lannilis grâce à la volonté et au travail commun des ad-joints en charge des Affaires sociales des communes voi-sines

- BANQUE ALIMENTAIRE : signature d’une convention nous permettant d’avoir des produits frais 2 fois par mois

- SECOURS CATHOLIQUE : signature d’une convention permettant la mise en place d’ateliers de cuisine au foyer des religieuses

- CROIX ROUGE : cadeaux de Noël aux enfants issus de familles dans la précarité

- GRIBOUILLE : offre de cours gratuits de dessin ou pote-rie

- VACANCES & FAMILLES : partenariat ayant permis le départ en vacances d’une famille de 5 enfants en août 2010.

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D’un projet à l’autre 2008-2011

UrbanismeSeveltiez

La commune de Plouguerneau procède actuellement à la modification de son Plan Local d’Urbanisme (PLU) ap-prouvé le 25 juin 2008.Ce PLU est un document très utile pour appliquer la loi du littoral et régler les nombreuses demandes d’urbanisme. Le Schéma de Cohérence Territorial (ScoT), en phase de consultation des services de l’Etat permettra de régler les litiges d’interprétation. Depuis 2008, de nombreux textes viennent impacter les documents d’urbanisme (en particulier Grenelle 1 et 2, ges-tion de l’eau) ce qui nécessite une relecture du document.Il convient donc d’ajuster le PLU de Plouguerneau par une modification portant sur :-le classement en zone 1AU de certains secteurs,

-la révision du règlement écrit,-l’inventaire des talus et des zones humides,-la création d’un zonage protecteur des captages commu-naux,-la modification des zonages Up/Nm sur la partie maritime des ports.

Une présentation publique des travaux d’inventaire des talus et des zones humides a été faite le 11 avril 2011.

Ces études seront soumises à enquête publique et à délibé-ration du conseil municipal.

Evolution du Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Lotissement Tiez Nevez GwelmeurLa commune de Plouguerneau procède actuellement à la création d’un lotissement durable de 43 logements : des logements sociaux (8 T2, 6 T3 et 2 T4), 6 PSLA (accession à la propriété) et 21 lots libres à la vente. La taille des par-celles varie entre 300 et 500m2, pour une surface moyenne de 424m2. Au lieu de mettre le projet entre les mains d’un lotisseur, les élus s’impliquent dans la démarche développement durable pour atteindre un résultat en adéquation avec leurs sou-haits.

Le règlement, en cours de rédaction, permettra de préciser les objectifs environnementaux :

-emprise foncière réduite (25 logements/hectare)-toiture contemporaine,

-qualité des matériaux,-cuves de récupération des eaux pluviales,-clôtures végétales,-points de collecte groupés,-voies adaptées selon l’usage,-stationnement des véhicules…

Le planning actuel d’avancement de la réflexion peut lais-ser envisager une réalisation pour cet automne. La concer-tation est toujours privilégiée. Une liste d’attente pour la vente des parcelles est ouverte en mairie.

Si vous êtes intéressé, pour tous renseignements, contactez Bruno Bouguen, adjoint à l’urbanisme et au logement. Tel. 02.98.04.59.61

Dé veloppement é conomiqueKresk an Ekonomiezh

C’est tout nouveau, tout beau et cela va apporter une formidable dyna-mique sur l’ensemble du territoire plouguernéen : Olivier et Renato, propriétaires du Proxi de Lilia, ont décidé de sillonner les routes pour aller à la rencontre des habitants.

Un Proxi sur roulettesLe camion Proxi est «un magasin sur roues», dixit Olivier qui a pris le vo-lant du véhicule. «Il y avait une forte demande de proximité, des personnes venant au magasin nous parlait de gens isolés, sans moyen de locomo-tion, attendant que leurs enfants leur fassent leurs courses. Nous effectuons déjà des livraisons à domicile mais ici le concept est différent ; c’est un fourgon ambulant qui couvre toute la commune hormis le bourg de Plou-guerneau.» 6 jours sur 7, du mardi au dimanche midi, le fourgon passe dans les quar-tiers, hameaux, lieux-dits.

En fixe au Grouanec le dimanche matin Seule exception : le dimanche matin,

le fourgon est fixe, sur la place centrale au bourg du Grouanec. Les habitants trouvent à deux pas de leur porte une offre commerciale multiple : pain, viennoiserie, boucherie, charcute-rie, fruits et légumes, presse, cartes postales, jeux, gaz (petites recharges, sinon passer un coup de fil pour com-mander une grande bouteille). Le fourgon fait aussi point CMB : retrait d’argent pour les clients du CMB.

L’été au Camping du VougotOlivier débute sa tournée à 9h jusqu’à 12h30 puis reprend à 14h. L’été, quelques modifications intervien-dront au moment de la saison estivale : le fourgon sera tous les soirs devant le Camping du Vougot à 18h et le positionnement au Grouanec se fera le lundi matin au lieu du dimanche matin.

Proxi sillonne les routes en camion

BricomarchéPlouguerneau a son nouveau magasin de bricolage ! Rue Bel Air, près d’Intermar-ché et de la mairie, l’enseigne Bricomar-ché a ouvert ses portes le mercredi 6 avril. Le bâtiment est imposant et compte une surface commerciale d’environ 2000m2.Le projet de création d’un Bricomarché existait depuis plusieurs années. L’idée est ressortie des cartons l’an dernier et, très vite, les dirigeants du Bricomarché de Carhaix,

Eric et Laurence Loussouarn, ont été séduits par ce nou-veau challenge. «Nous sommes originaires du Guilvinec, et, après cinq ans passés dans les terres, nous sommes heu-reux de revenir en bord de mer», soulignent-ils.

Du personnel plouguernéenLes époux Loussouarn ne sont pas peu fiers de compter dans leurs rangs du personnel du cru : «Nous avons 14 em-ployés ; la moitié est de Plouguerneau tandis que les autres viennent des communes alentours comme Guissény. Beau-coup ont déposé leur CV à Intermarché ou pris contact grâce à l’ANPE. Notre objectif est d’intégrer les gens d’ici.»

Et leur ancrage dans la commune ne s’arrête pas là : «Nous voulons également nous intégrer dans la vie associative de Plouguerneau, par du sponsoring...»

Une offre diverse et variéeLe Bricomarché est ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h puis de 14h à 19h. Les clients peuvent trouver leur bon-heur pour du bricolage, de la décoration, du jardinage (le magasin dispose d’un espace extérieur) ou de l’animalerie (accessoires et alimentaire, pas de vente d’animaux comme le précisent les dirigeants).

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JeunesseYaouankiz

D’un projet à l’autre 2008-2011

Agrandissement de l’école publique du PharePlouguerneau compte quatre écoles et scolarise environ 700 élèves. Pour répondre à la croissance démographique et moderniser ses locaux l’école publique du phare, après l’école du Petit Prince, a été agrandie et rénovée. Salles de classes claires et spa-cieuses, au mobilier adapté, salle d’informatique, cantine agréable, permettent à nos en-fants de grandir, s’épanouir et apprendre dans les meilleurs conditions.

Accès à la cultureLa municipalité a également cautionné les emprunts des écoles privées pour les aider à réaliser leurs travaux. Chaque année, le service cultu-rel de la commune, en colla-boration avec les enseignants, contribue à faciliter l’accès à la culture de tous les élèves. Il propose aux écoles deux spec-tacles variés, adaptés aux diffé-rents cycles et qui rencontrent l’adhésion des jeunes publics.

Soutien de la municipalitéLa municipalité soutient aussi les écoles en finançant :_ les sorties scolaires (classes de neige, de découvertes)._ l’accès à la piscine de Lesne-ven._ en leur octroyant une subven-tion culturelle, _ en fournissant une aide aux transports pour les écoles éloi-gnées du centre bourg (dépla-

cements Médiathèque, mai-rie…).

Service minimum d’accueil et adaptation des horaires du personnelDepuis 2008, nous avons aussi mis en place le service mini-mum d’accueil dans les écoles, (en cas de grève), adapté les horaires des personnels pour répondre aux changements de-mandés par l’inspection acadé-mique (soutien scolaire).

Projet cirque

En 2010, les écoles, aidées des associations de parents d’élèves, de l’association PAS, de la municipalité ont pu mettre en place un projet commun de cirque.Cette collaboration a permis aux enfants de sortir du cadre scolaire, de s’épanouir, de se dépasser, de créer un spectacle en partenariat avec le personnel du cirque français.

Activités citoyennesEn intégrant les jeunes élèves au CCDDE ou au CMJ, en leur proposant des activités citoyennes (rencontres inter-générationnelles, nettoyage des plages…) nous les aidons à être acteurs responsables de leur quotidien.

Nos écoles sont florissantes

Venez vous amuser !

Salle de classe dans l’extension de l’école publique du Phare à Lilia

Le Conseil Municipal Jeunes vous invite à dé-couvrir la nouvelle aire de jeux qui se situe près de l’école du Petit Prince et de la Maison de re-traite à Kroas Kenan. Un espace protégé pour les plus petits pour grimper, sauter, glisser, se cacher ; un joli phare pour les plus grands qui auront tout le loisir de s’amuser entre copains. Pour les mamans, on a prévu des bancs pour surveiller et «papoter»...

Les séjours d’été destinés aux 14-17 ans ont permis à un groupe de jeunes de s’initier aux joies du surf et de la bouée tractée à La Torche en août 2010. Un nou-veau séjour à Barcelone cet été est en cours de prépa-ration avec les jeunes.

Le déménagement de l’Espace Jeunes en Septembre 2010 vers un lieu plus adapté et mieux équipé a coïncidé avec le recrutement d’une animatrice jeunesse à l’année pour renforcer et équilibrer l’équipe d’animation. Un troisième animateur complète l’équipe à chaque vacances scolaires. Les jeunes répondent présents puisqu’ils sont 68 adhérents depuis septembre 2010.

Le Service Jeunesse se structure, grandit et se développe.

La jeunesse sur notre commune et plus largement sur le territoire est dynamique et porteuse d’initiatives. Nous mettons tout en oeuvre pour être au plus près de ses réalités, la comprendre et la soutenir dans ses projets. De nombreux projets ont vu le jour :

Des projets intercommunaux avec le Service Jeunesse de la Mairie de Lannilis : projet théâtre avec la rencontre et les interviews des artistes de la Compagnie Tuchenn lors de leur passage en résidence création sur la commune en 2008, séjour d’été à Quiberon en 2008, séjour au ski en 2011.

L’organisation d’une soirée disco au Star Circus aux vacances de Noël 2010 a réuni 81 jeunes de 12/18 ans

La passerelle 9/13 ans en partenariat avec Fa-milles Rurales propose également des séjours (Ile Tudy en 2008 et 2009 ; Locunolé en 2010) mais aussi des sorties à chaque vacances, des accueils mensuels le mercredi à l’Espace Jeunes et des stages (danse, arts plastiques...)

Les Séjours Européens Jeunesse destinés aux 16-25 ans ont été lancés en 2009 avec un sé-jour en Lituanie. Deux autres devraient voir le jour cet été au Portugal et en Turquie.

Des stages sont organisés aux vacances scolaires : pho-to (février 2010), arts plas-tiques (oeuvre d’art réalisée à partir des déchets récupérés sur les plages en mai 2010), danse africaine (juillet 2010), graff ’ sur les murs de l’Espace Jeunes (Toussaint 2010), modern’jazz (février 2011)

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De septembre 2010 à janvier 2011, Valentin a passé avec succès les étapes qui mènent au sacre, jusqu’au sommet en janvier dernier où il a été convié à la galette des rois à l’Ely-sée en compagnie du Président de la République. Le talent, il n’y a que ça de vrai pour l’apprenti boulanger qui a été formé à la Maison du Boulanger à Lannilis. Après avoir fait ses années collège au Collège des Abers, Valentin Olli-vier s’est orienté vers un BEP en boulangerie à l’Ifac à Brest, pour une durée de deux ans plus un an de spécialisation en viennoiseries et pains spéciaux. Il s’est ensuite dirigé vers un Bac Pro, période au cours de laquelle l’école l’a inscrit au concours.

9 gagnants sur 4000 candidats !

Valentin est sorti victorieux des épreuves organisées aux divers échelons territoriaux : 1er du Finistère en septembre à Quimper, 1er de Bretagne en octobre à Brest. La voie royale vers l’épreuve nationale était toute tracée et c’est en novembre à Strasbourg (à Eschau) que le Plouguernéen a vécu l’honneur d’être dans les 9 meilleurs apprentis bou-langers de France... sur 4000 candidats au départ ! Mais, pour arriver avec un bon bagage technique, le boulanger s’est entraîné à un rythme soutenu, que ce soit à l’Ifac ou avec son maître de stage. «La dernière semaine avant le concours a été intensive», se remémore Valentin Ollivier. «Je commençait ma journée à minuit et finissait à 17h ou

bien je faisais 3h-19h car je m’entraînais au concours après le travail.» Du travail, il en fallait car l’épreuve était stricte et complexe à la fois : réalisation de pain traditionnel, de campagne, aromatique, pain décoré mais aussi viennoise-ries et brioches.

«Nous étions notés par les Meilleurs Ouvriers de France ainsi que des membres des syndicats, des professeurs de CFA et des chefs d’entreprises», raconte Valentin. «Les produits étaient notés en fonction de la qualité du produit fini, de son poids, des formes des pains (3 à 5 formes par pain, brioches en forme d’animaux) mais la notation tenait compte aussi de notre façon de travailler, notre régularité. Je n’avais pas tant que ça de stress, je me disais «si je ne l’ai pas, tant pis» mais au fond j’avais envie de gagner.

Départ vers une nouvelle vie en MartiniquePassé les distinctions, le retour à la réalité a été rude, ce qui a poussé Valentin Ollivier à prendre un virage à 180°C en février : «J’ai raté plus de six semaines, je n’avais plus envie d’être en cours mais de me lancer comme ouvrier.» Valen-tin a décidé de réaliser son rêve de partir travailler sur une île, la Martinique. «J’ai trouvé un emploi dans une bou-langerie-pâtisserie où ils demandaient 5 ans d’expérience. Partir là-bas est un défi pour moi car il faut apprendre avec le matériel dont on dispose, faire tout de A à Z. Il y a moins de salariés, il faut savoir se débrouiller.» Une boulange-rie au bord de la plage avec salon de thé sur le sable, le dépaysement est total ! «Grâce à cette expérience, je vais apprendre énormément. Je vais proposer, m’adapter, me lancer dans de nouveaux produits. Je me donne plusieurs mois pour voir si ça vaut le coup.» Du Grouanec au sable de Martinique, en passant par l’Elysée : en quelques mois, Valentin Ollivier a connu un parcours original et riche d’enseignements pour sa vie future.

JeunesseYaouankiz

Conseil Municipal Jeunes Un premier mandat s’achève !

En octobre 2009, après quinze jours de campagne, les jeunes de CM1 – CM2 ont été élus par leurs cama-rades pour les représenter, défendre leurs projets et échanger avec les adultes.

Le 7 novembre, en présence de Mr Le Maire, le CMJ s’est installé à la mai-rie puis s’est réparti en trois commis-sions :

_ cadre de vie,_ sports et loisirs_ culture, communication.

Durant deux années, seules ou en-semble les commissions ont travaillé et ont vu se réaliser plusieurs de leurs projets :_ fleurissement des écoles avec la par-ticipation des élèves,

_réalisation d’une exposition photos « Plouguerneau hier et aujourd’hui  » en partenariat avec les résidents de la maison de retraite et la Médiathèque.

Participation à l’AFICEJ_ participation à la rencontre départe-mentale de l’AFICEJ (Association Fi-nistérienne des Conseils Municipaux d’Enfants et de Jeunes) à Ploudalmé-zeau, rencontre intergénérationnelle avec les personnes de la maison de retraite autour d’ateliers : jeux, cuisine, informatique, jardinage…

_ étude de la signalétique pour les écoles, l’aire des jeux, l’espace jeunes et propositions aux services techniques de la mairie._ visite de la caserne des pompiers avec leurs parents et accompagnateurs du CMJ.

_ présentation des vœux à la maison de retraite  : cartes, chants et poésies, échanges avec les résidents._ visite de la mairie et, à travers un pe-tit livret, les jeunes ont mieux appré-hendé les institutions communales.

Réalisation d’une aire de jeuxLe grand projet de leur mandat a été la réalisation de l’aire de jeux, derrière l’espace jeunes. Ils l’ont suivi du début à la fin :Choix du lieu, accessibilité, abri, plan-tations,Choix d’un thème, d’une couleur, descriptif des jeux selon les tranches d’âges,Procédure d’appel d’offres, tri des dos-siers selon les critères choisis.

Lorsque les aménagements paysagés seront terminés, l’aire de jeux sera ouverte au public dès le début du mois d’avril.

De nombreux projets à venirD’ici à la fin juin, ils participeront à de nouveaux projets :_ journée départementale AFICEJ à Garlan le 10 avril sur le thème : « pré-vention et handicap »_ organisation d’une rencontre spor-tive inter-écoles en mai._ visite du Conseil Général à Quimper et après-midi récréative.

Malgré quelques désistements, les jeunes ont été assidus aux rencontres et nous souhaitons que certains soient volontaires pour accompagner les futurs élus en octobre 2011 pour un nouveau mandat.

D’un projet à l’autre 2008-2011

Valentin Ollivier, meilleur apprenti boulanger de France

Kelc’h an tour-tanHalo du phare

Valentin Ollivier, un nom et une bouille de jeune homme qui ont squatté les pages des journaux pen-dant plusieurs mois. En effet, le garçon de 18 ans, dont la famille réside au Grouanec, s’est distin-gué par son parcours sans faute au concours «un des meilleurs ap-prentis boulangers de France».

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samedi 30 juillet :

16h/20h : soirée conte sur l’île Wrac’h, par Loïc Pujol. A partir de 14 ans, gratuit.

20h30 : concert des Goristes, site du Castel Ac’h, ou salle polyvalente si mauvais temps. Gratuit

22h30 : concert des Raggalendo, site du Castel Ac’h, ou salle polyvalente si mauvais temps. Gratuit

Cu lture - Festiv itésSevenadur ha gouelioùCharte Ya d’ar brezhoneg : Plouguerneau opte pour le niveau 2

Phares en fête

dimanche 31 juillet :

14h30 / 17h30 : concours de phares de sable, plage de Kervenni. Organisation foyer des jeunes.

18h00 / 18h30 et 19h00 / 19h30 : fanfare «les repris de justesse»

18h30 / 19h00 : spectacle musical et acrobatique : «Les filles de la mer». Tout public, gratuit. Le Castel Ac’h.

19h30 / 20h00 : spectacle burlesque et musical : «Et si c’était ta soeur?», compagnie «Le petit Zygomatique». Tout public, gratuit. Le Castel Ac’h.

20h30 / 22h30 : concert «Le Clan d’Oiche», musiques et danses traditionnelles irlandaises. Site du Castel Ac’h, ou salle polyva-lente si mauvais temps. Gratuit

22h45 : feu d’artifice musical

Buvettes et restauration (Un Amour de pomme de terre) sur place, . Les horaires et lieux sont susceptibles d’être modifiés, en fonction de la météo principalement.

Dans le cadre de la campagne «Ya d’ar brezhoneg», la com-mune s’est engagée à atteindre le niveau 2 de certification. Pour l’atteindre, il faut réaliser 10 actions. 3 sont obligatoires : -mise en place de panneaux bilingues aux entrées et sorties de la commune, -cartons d’invitation bilingues pour les manifestations culturelles organisées par la mairie, -message bilingue sur le répondeur de la mairie. Les autres actions proposées sont :-signalétique bilingue à l’extérieur et à l’intérieur de la mai-rie

-signalétique bilingue à l’extérieur sur les bâtiments dépen-dant de la mairie-mise en valeur bilingue du patrimoine de la commune-éditorial bilingue dans le magazine municipal-réalisation d’une enquête sur la connaissance du breton par le personnel municipal-constitution d’un fonds d’ouvrage en breton dans la biblio-thèque municipale, alimenté régulièrement au fur et à me-sure des nouvelles publications-programmation annuelle de spectacles en langue bre-tonne dans le centre culturel communal

Festival Paroles en Wrac’h3e éditionVendredi 29 avril, samedi 30 avril et dimanche 1er mai 2011

« TOUJOURS DES FOIS II » Compagnie art’tractionVendredi 29 avril 2011 à 20h 30, Salle Yves Nicolas à Lannilis

Balade Contée Jean-Pierre Gaillard Dimanche 1 er mai 2011 à 16hToul An Dour à Landéda

« Promenons-nous dans les bois »Compagnie Via CaneSamedi 30 avril 2011 à 17h et à 20h30Salle n° 7 à la maison communale à Plouguerneau

Embarquez, durant quarante minutes, pour un voyage riche en découvertes et en émotions au pays des Contes…Sur le thème de la Forêt, en images projetées et ombres chinoises, vous découvrirez un panel de contes du monde entier

Spectacle à partir de 5 ansRéservations à la médiathèque au 02.98.37.13.75

Découvrir la parole dans tous ses états, était l’objectif que s’était fixé les trois bibliothèques de Lannilis, Plouguerneau et Landéda en créant le festival « Paroles en Wrac’h » en 2009. Celui-ci a rencontré un vif succès dès sa première année. Le festival est organisé par les communes de Lannilis, Landéda et Plouguer-neau et les associations qui gèrent les bibliothèques de Lannilis et Landéda. Il est soutenu par la Communauté de Communes du Pays des Abers.

Carte Blanche àla Compagnie Têtdici TêtdailleursSur 3 jours, sur les trois communes

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S o r t i e d u l i v r e : P l o u g u e r n e au s e r a c o n te

Sevenadur ha gouelioù Merci : Merci à tous les Plouguernéens qui ont apporté leurs témoignages, leurs photos.Un merci particulier aux membres du groupe de travail. Ils ont été disponibles, ouverts, généreux, passionnés.

Merci à Jeanne Leboulleux-Léonardi, Stéphanie Abiven, Gisèle Laot, Rachel Normand, André Nicolas, Jean-Pierre Hirrien, René Abjean, Fred Barat.

Sortie du livre en mai.Rémi Abjean

Enfin, le livre traitant de l’histoire de Plouguerneau va bientôt être publié. Cet ouvrage est d’abord et avant tout l’oeuvre d’une équipe. En effet, nom-breux sont ceux qui, de près ou de loin, y ont participé. La démarche choisie pour sa réalisation s’est ap-puyée sur un travail collectif autour de Jeanne Leboulleux-Léonardi de la société T2-Reliance. Gérer le tempo, récolter les données, classer, trier, répartir les rôles suivant les compé-tences et les centres d’intérêt, dégager un fil directeur, établir un plan pour le livre et surtout écrire...Ce n’était pas une mince affaire.

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La vie à l’école Saint-Jean-Baptistependant l’occupation allemande

Pendant la guerre, dans la cour de l’école, contre le mur sud, les Allemands avaient installé une petite forge pour les objets manuels, armes,... C’était plus difficile de jouer dans la cour. Durant cette période, les classes ont déserté l’école et se sont réfugiées chez les habitants, en particulier dans la cave de Monsieur Cabon en 1943, et ceci probablement pour éviter les attaques des avions anglais. En ces temps, soumis à l’heure allemande, il nous fallait aller déjeuner à onze heures du matin au lieu de midi ! En bons patriotes, nous arborions, discrètement sur notre sarreau, de petits insignes : papillon, oiseau, en minuscules perles de couleur : bleu, blanc, rouge évidemment...

Souvenirs de René Abjean

L’école Saint-Jean-Baptiste Cette école a été ouverte en septembre 1887, sous l’impulsion du clergé, en réponse à la laïcisation et au départ forcé de la congrégation des Frères de Saint-Jean-Baptiste de l’école des garçons. Elle a été construite grâce à des souscriptions et offrandes de la population, sous l’impulsion de Jean Favé, curé de Plouguerneau. Une fois terminée, l’école fait cinquante-trois mètres de long et comporte deux étages de dortoirs pouvant contenir 136 lits. Guillaume Berthouloux, né en 1925 à Kerandraon, se souvient de son passage à l’école Saint-Jean-Baptiste : « A l’âge de mes huit ans, j’intégrais l’école Saint-Jean-Baptiste, à Plouguerneau, comme pensionnaire. Je ne rentrais à la maison que pour la Toussaint, Noël, Pâques et les grandes va-cances d’été. L’école était tenue par les Frères des Ecoles Chrétiennes, dont le Frère Pervès qui boitait. Il est resté plusieurs dizaines d’années dans cette école, probablement jusqu’à la fin des années 1950. D’origine rurale, il était réellement un spécialiste du jardin, écologiste avant l’heure, et un vrai ‘‘puits de science’’ pour ce qui concernait les légumes et autres plantes. A cette époque, il

y avait plus de cent pensionnaires qui étaient logés dans le même grand dortoir, avec un seul grand lavabo placé transversalement au fond de la pièce, pour la toilette. Le silence le plus absolu était, naturellement, de rigueur ». De nombreuses générations de Plouguernéens ont fréquenté cette école qui fermera ses portes en 1976, sous la direction du Frère Jean Marie Gourmelen, en raison de la mise en place de la mixité : « Les écoles Saint-Joseph et Saint-Jean-Baptiste ont fusionné en 1976. Cette année-là, les Frères ont quitté Plouguerneau. Le Directeur, Jean Marie Gourmelen, a rejoint le Collège Saint-Antoine à Lannilis et trois enseignantes sont venues grossir l’effectif pédagogique de l’école Saint-Joseph. A partir de là, les effectifs ont augmenté jusqu’à avoir treize classes, 330 élèves. La fusion entre les deux écoles s’est bien passée », se souvient Sœur Louise, directrice de l’école Saint-Joseph entre 1974 et 1985. Dès lors, l’école deviendra une Maison Communale pour la vie associative et culturelle de Plouguerneau.

Quelques « figures » de l’école Saint-Joseph

De nombreuses personnes ont marqué l’école depuis sa création jusqu’à nos jours. Après les Soeurs Abjean et Soeur Zozime Cabon, plusieurs religieuses se sont succédées et grâce à leur dé-vouement à l’instruction de la jeunesse et aux soins prodigués aux malades, elles gagnèrent la sympathie des habitants qui se traduit par des dons, permit sous le supériorat de Sœur Opportune Becam de réaliser de nouveaux projets en faveur de la classe pauvre. Dans cette tâche, elle fut secondée par Mère Ildefonse Le Jeune, maîtresse de classe, qui jouissait d’une popularité acquise par un dévouement sans bornes à la formation de la jeunesse chrétienne. Quant à Sœur Opportune, elle parcourait la commune, à cheval, que ce soit à la campagne ou le long des grèves pour consoler les affligés, assister les malades, réconforter les agonisants. Elle est également à l’origine de la construction de l’hospice, en 1862, qui permit d’accueillir une trentaine de personnes des deux sexes. Plus près de nous, Sœur Louise Toullec est arrivée à l’école en 1974, en provenance de l’école Saint-Julien de Landerneau. Elle a vécu la fusion des deux écoles, Saint-Joseph et Saint-Jean-Baptiste, en 1976 et a vu les effectifs augmenter sensiblement à partir de cette fusion. En tant que directrice de l’école, elle assurait également un demi-service d’institutrice, et cela jusqu’en 1985, date de son départ en retraite. 255

La culture des charsAttraction très courante, les défilés de chars, en général traînés par des tracteurs, ont éveillé, pour le grand plaisir des spectateurs, la créativité de leurs constructeurs. « Les chars, se souvient Guillaume Berthouloux étaient des représentations de notre vie quotidienne et de notre travail dans les années 1950 à 1970 et le défilé était comme un convoi exceptionnel sur la route. » De nombreuses kermesses des écoles ou jeux inter-quartiers ont organisé de tels défilés. Plus d’un char, parmi les plus beaux, a été l’œuvre de Jean Bodénès du bourg de Plouguerneau, un habile artisan, se rappelle René Abjean. « Une fois il avait fait un énorme sabot de bois qui servait de char à la duchesse Anne. » Les bars du bourg de Plouguerneau ont également joué le jeu. « Il y eut aussi des fêtes inter-bars. A charge pour chacun, raconte Denis Quiviger, de créer un char qui soit, si ce n’est le plus beau du défilé, du moins le plus remarquable. »

La terre célébrée : les fêtes de la campagneLa terre méritait bien, elle aussi, d’être fêtée. Ce qui fut fait avec brio. A partir des années quatre-vingt notamment, reprenant l’idée des fêtes War bordig an dour26, organisées quelques années plus tôt, le Foyer des Jeunes du Grouaneg organise des jeux inter-quartiers puis des jeux inter-clochers. Le succès de ces jeux pousse le Foyer, explique Jean-Paul Pailler qui en fut élu président en 1977, à créer les fêtes de la campagne avec l’aide de l’association des Parents d’élèves de l’école Notre-Dame du Grouaneg, le Club du troisième âge du Grouaneg et le comité d’échange avec Boulogne. Une dynamique engagée en partenariat avec la commune. Ces fêtes ont eu lieu en 1985, 1988, 1991 et 1994. Jusqu’à 150 bénévoles s’y sont investis ! A chaque fois, il y a eu « de huit à dix mille spectateurs, soit plus de dix fois la popula-tion entière de la paroisse ! » précise Jean-Paul. Vers les années quatre-vingts, là aussi, se souvient-il, « il y a eu des festou-noz au Diouris durant quatre ou cinq ans. Généralement, ils avaient lieu sur le pont vers le moulin. Des célébrités sont venues animer ces festou-noz, comme Eliane Pronost, le Plouguer-néen Yvon Etienne et Idir, un chanteur d’origine kabyle. »

Fête de la campagne en 1994Une programmation à l’imaginationflamboyante !Après le sérieux d’un débat instructif sur « la ruralité, nous y croyons » auquel par-ticipa notamment Alphonse Arzel, sénateur-maire de Ploudalmézeau, s’enchaînèrent toute une panoplie d’animations. Sur les trois jours que dura la fête, les organisateurs proposèrent une animation intitulée Les clubs des aînés ruraux en fête qui comportait des jeux tels que la pétanque, les dominos, le scrabble, des concours d’orthographe et de tricots ou encore des dans round. L’une des soirées fut animée par un radio crochet appelé Bonsoir l’Artiste sur la place de l’église au bourg de Plouguerneau. On pouvait aussi visiter une exposition sur les trésors cachés du monde rural tout en appréciant des dessins d’enfants, fruit d’un concours sur le thème de la campagne. Une dame de Pencran gagna le concours Faites un gâteau breton et partez sur la Costa Brava. Le samedi soir, un repas campagnard a été servi sur la place du Grouaneg suivi d’un feu d’artifice et d’un bal sous chapiteau au cours duquel tout le monde admira un défilé de mode et assista à l’élection de Miss Nord Finistère 1994 sous le regard des Miss Finistère 1992, 1993 et 1994. Le dimanche, la journée commença par une messe en breton célébrée en plein air à côté de l’église du Grouaneg. A 14h30, majorettes, fan-fare, personnes en vêtements traditionnels et attelages défilèrent vers le Diouris où on pouvait apprécier des danses folkloriques, des jeux bretons comme le bazh yod27. Mais ce n’est pas tout ! Il y a eu également des cascades à cheval, l’établissement du record du plus grand lit du monde où cinquante-six personnalités, dont Bernard Le Ven, Gilles Falhun, Jean-Michel Perhirin ont pu trouver place. Sans oublier la fameuse course en calèches des maires que gagna Pierre Adam, le maire de Kernilis. Malheu-reusement elle a eu lieu sans Kofi Yamgnane28 empêché au dernier moment ! Il fut remplacé par son chauffeur...

Concours du tir à la corde : les spécialistes du Grouaneg« Invariablement dans les années cinquante à soixante, au Grouaneg, durant chaque fête en plein air se déroulait un concours de tir à la corde. Il s’agissait toujours de me-surer la force des champions locaux à celle des sélectionnés d’une paroisse voisine, Kernilis, Guissény ou même Plouguerneau. Je n’ai pas de souvenir d’avoir vu l’équipe du Grouaneg perdre. L’entraîneur était François Salaun, dit ar c’har koat29 car il était malheureusement amputé d’une jambe au-dessus du genou depuis son jeune âge, fort comme un bœuf malgré son handicap et qui possédait un timbre de voix et une autorité impressionnante pour diriger l’équipe. Les piliers de celle-ci ont été, pendant longtemps, les trois ou quatre frères Boucher du Ridoun, eux aussi, dotés d’une force phénoménale. »

Guillaume, originaire de Kerandraon

La kermesse, au moment de la libération (Coll.privée)

26 Au bord de l’eau27 Le baz yod - bâton à bouillie - ou court-bâton est un jeu de force qui nécessite une planche et un bâton. Deux adversaires s’assoient face àface et posent les pieds sur une planche en bois qui les sépare. Ils saisissent alors un bâton court. Au départ lancé par l’arbitre, chacun tire cebâton vers soi jusqu’à ce que l’un des deux cèdent soit en le lâchant soit en étant soulevé par son adversaire.Sources : falsab.com/spip/article98.html jeuxbretons.org/post/2007/06/04/Le-Court-baton

28 A l’époque, il est maire de Saint-Coulitz et ancien secrétaire d’Etat29 La jambe de bois

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Les cars de Plouguerneau : des chargements surprenantsSi les tracteurs sont utilisés pour véhiculer les personnes, à l’inverse, les cars seront long-temps un moyen privilégié de transport de “marchandises”. « Jusqu’aux années 1970, en plus des liaisons régulières vers Brest, nous faisions les transports vers les foires et mar-chés de Lesneven et de Saint-Renan, raconte Pierrot Le Ven, chauffeur chez Riou de 1956 à 1996. A l’arrière du car, une remorque était attelée pour le bétail. Naturellement, les pro-priétaires des animaux voyageaient dans le car. Dans la remorque, on pouvait mettre douze veaux, sauf s’il y avait des ‘‘charolais’’, plus gros que les veaux traditionnels. Le nombre de veaux était limité par la place, pas par le poids. Les paysans devaient apporter une poignée de litière pour éviter que les animaux ne glissent et ne se blessent : soit de la paille, soit du gouzel, une litière à base de fougères, principalement. Normalement, le chauffeur du car aidait toujours le cultivateur, propriétaire du veau, à embarquer la bête dans la remorque ou le car. Parfois, le veau était très gros et très lourd. Tonton Louis, comme on l’appelait, était un homme d’une force au-dessus de la moyenne : quand c’était lui le chauffeur, le problème était rapidement résolu par la phrase : « Laosk da leue din !6». Et le veau était soulevé et embarqué par Louis sans autre discussion. Pour Lesneven, les jours de marché, il n’y avait qu’un seul car. Pour les foires, il y en avait deux. L’un allait directement par Le Grouaneg et l’autre passait par Le Leuré. Les deux cars se rejoignaient à Mescoueschou en Kernilis : premier estaminet au-delà de la frontière de Plouguerneau. C’était le dernier arrêt. Là-bas les chauffeurs et les contrôleurs des deux cars faisaient un solide casse-croûte composé de pain, de pâté et évidemment de vin. Puis on reprenait la route pour Lesneven où les deux cars arrivaient en même temps. C’était un vrai voyage, et les mésaventures n’étaient pas rares ! Après avoir débarqué voyageurs et bétail à Lesneven, le car devait être lavé. Nous allions vers la route de Lanhouarneau. Il y avait un lavoir à l’emplacement du rond-point actuel. Là, l’intérieur des cars et de la remorque étaient lavés à grande eau à l’aide de balais et de brosses. Il n’y avait pas de jet d’eau sous pression à l’époque. L’eau était puisée dans le lavoir à l’aide de seaux». La ligne de Brest avait aussi son charme : « Entre 1947 et 1955, j’étais pensionnaire à Brest, raconte René. Le car s’arrêtait, en route, à tous les carrefours habités où se trouvait, forcément, un bar ou un café. Le chauffeur et le contrôleur descen-daient se désaltérer à chaque étape. Il y avait des fins de parcours assez sinueuses ! »Les cars resteront longtemps un mode privilégié de déplacement avant d’être peu à peu supplantés par la voiture individuelle : en 1960, pour les 171 foyers que compte Le Groua-neg, il n’y a encore que vingt-quatre automobiles.

Un sauveur en tracteur !L’hiver — au début de l’année 1956 — fut particulièrement rigoureux. Pendant environ deux mois, il n’a pas cessé de neiger puis de geler. Le froid était si intense que les écoles du Grouaneg ont fermé pendant trois semaines parce qu’elles n’avaient pas de chauffage. Il était même dangereux de circu-ler à pied sur les chemins gelés ! Au Grouaneg, il n’y avait pas de fours à pain ni de boulanger. Ceux de Plouguerneau effectuaient donc des tournées dans les campagnes mais avec ce temps glacial, tout déplacement devenait impossible y compris celui des chevaux, leurs propriétaires craignant qu’ils ne dérapent avec leurs sabots ferrés et ne se blessent. Louis Le Gall décida alors de se servir de son tracteur, il était l’un des seuls à en posséder un. Il se rendit jusqu’à Plouguerneau et effectua un ravitaillement en pain pour tous ses voisins.

5 On n’a jamais laissé un veau après nous, et ce n’est pas aujourd’hui qu’on va commencer !6 Laisse-moi ton veau !

Veaux, vaches, cochons, couvées...« Un lundi, raconte Pierre, je conduisais le car qui passait par Le Leure. Le contrôleur de tickets était François Laurans, dit Fañch ar C’hazh. Au Leure, la remorque était déjà pleine. Lorsque la remorque était pleine, on repliait les deux rangées de banquettes à l’arrière du car et on y mettait aussi des veaux. A Kerhabo, après le bourg du Grouaneg, cet espace était également plein et il y avait encore d’autres arrêts, avec d’autres veaux à embarquer !Fañch a dit : « Biken m’euz ket laosked ul leue war-lerc’h, ha ne ket hirio vezo komañset !5». Le marché aux veaux commençait à onze heures, et on n’avait pas le temps de faire venir un car sup-plémentaire. Finalement, on a mis au moins douze veaux dans le car. Il y en avait là où les sièges pouvaient basculer, mais il y en avait aussi dans le couloir entre les sièges des passagers. Comme d’habitude, le car était plein : en plus des propriétaires des veaux, il y avait, aussi, de nombreuses femmes qui se rendaient au marché avec leurs poules et des œufs. Les sièges étaient, donc, tous occupés. Il y avait même des passagers qui étaient déjà assis sur les strapontins qu’on pouvait rabattre dans le couloir. Les veaux furent mélangés à tout cela. Et ce qui devait arriver arriva ! Le couloir et certains passagers furent, bientôt, maculés d’une sorte de moutarde qui n’avait pas vraiment une odeur de moutarde. C’étaient les déjections des veaux qui n’avaient pu se retenir plus longtemps, après la digestion de leur tétée du matin. A l’arrivée à Lesneven, les veaux furent débarqués en premier, car il était déjà plus que temps pour eux de rejoindre leur foirail, dit Plasenn al liou, la place des veaux, aujourd’hui en face de la mairie.Fañch aida les dames à descendre par l’arrière car tout le plancher du car était maculé de matière jaune et était devenu très glissant. C’est alors qu’une dame dit à sa voisine : « Sell’ta da vantell », regarde donc ton manteau ! Un pan du bas de son manteau, qui devait être presque neuf, avait dis-paru. Un veau, qui commençait sans doute à avoir soif, avait confondu le tissu avec une tétine du pis de sa mère et l’avait sucé à un tel point que le tissu avait fini par se désagréger.Ce jour-là, le contrôle fut un peu bâclé, mais on peut supposer que tout le monde avait payé son billet ! »

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La culture des charsAttraction très courante, les défilés de chars, en général traînés par des tracteurs, ont éveillé, pour le grand plaisir des spectateurs, la créativité de leurs constructeurs. « Les chars, se souvient Guillaume Berthouloux étaient des représentations de notre vie quotidienne et de notre travail dans les années 1950 à 1970 et le défilé était comme un convoi exceptionnel sur la route. » De nombreuses kermesses des écoles ou jeux inter-quartiers ont organisé de tels défilés. Plus d’un char, parmi les plus beaux, a été l’œuvre de Jean Bodénès du bourg de Plouguerneau, un habile artisan, se rappelle René Abjean. « Une fois il avait fait un énorme sabot de bois qui servait de char à la duchesse Anne. » Les bars du bourg de Plouguerneau ont également joué le jeu. « Il y eut aussi des fêtes inter-bars. A charge pour chacun, raconte Denis Quiviger, de créer un char qui soit, si ce n’est le plus beau du défilé, du moins le plus remarquable. »

La terre célébrée : les fêtes de la campagneLa terre méritait bien, elle aussi, d’être fêtée. Ce qui fut fait avec brio. A partir des années quatre-vingt notamment, reprenant l’idée des fêtes War bordig an dour26, organisées quelques années plus tôt, le Foyer des Jeunes du Grouaneg organise des jeux inter-quartiers puis des jeux inter-clochers. Le succès de ces jeux pousse le Foyer, explique Jean-Paul Pailler qui en fut élu président en 1977, à créer les fêtes de la campagne avec l’aide de l’association des Parents d’élèves de l’école Notre-Dame du Grouaneg, le Club du troisième âge du Grouaneg et le comité d’échange avec Boulogne. Une dynamique engagée en partenariat avec la commune. Ces fêtes ont eu lieu en 1985, 1988, 1991 et 1994. Jusqu’à 150 bénévoles s’y sont investis ! A chaque fois, il y a eu « de huit à dix mille spectateurs, soit plus de dix fois la popula-tion entière de la paroisse ! » précise Jean-Paul. Vers les années quatre-vingts, là aussi, se souvient-il, « il y a eu des festou-noz au Diouris durant quatre ou cinq ans. Généralement, ils avaient lieu sur le pont vers le moulin. Des célébrités sont venues animer ces festou-noz, comme Eliane Pronost, le Plouguer-néen Yvon Etienne et Idir, un chanteur d’origine kabyle. »

Fête de la campagne en 1994Une programmation à l’imaginationflamboyante !Après le sérieux d’un débat instructif sur « la ruralité, nous y croyons » auquel par-ticipa notamment Alphonse Arzel, sénateur-maire de Ploudalmézeau, s’enchaînèrent toute une panoplie d’animations. Sur les trois jours que dura la fête, les organisateurs proposèrent une animation intitulée Les clubs des aînés ruraux en fête qui comportait des jeux tels que la pétanque, les dominos, le scrabble, des concours d’orthographe et de tricots ou encore des dans round. L’une des soirées fut animée par un radio crochet appelé Bonsoir l’Artiste sur la place de l’église au bourg de Plouguerneau. On pouvait aussi visiter une exposition sur les trésors cachés du monde rural tout en appréciant des dessins d’enfants, fruit d’un concours sur le thème de la campagne. Une dame de Pencran gagna le concours Faites un gâteau breton et partez sur la Costa Brava. Le samedi soir, un repas campagnard a été servi sur la place du Grouaneg suivi d’un feu d’artifice et d’un bal sous chapiteau au cours duquel tout le monde admira un défilé de mode et assista à l’élection de Miss Nord Finistère 1994 sous le regard des Miss Finistère 1992, 1993 et 1994. Le dimanche, la journée commença par une messe en breton célébrée en plein air à côté de l’église du Grouaneg. A 14h30, majorettes, fan-fare, personnes en vêtements traditionnels et attelages défilèrent vers le Diouris où on pouvait apprécier des danses folkloriques, des jeux bretons comme le bazh yod27. Mais ce n’est pas tout ! Il y a eu également des cascades à cheval, l’établissement du record du plus grand lit du monde où cinquante-six personnalités, dont Bernard Le Ven, Gilles Falhun, Jean-Michel Perhirin ont pu trouver place. Sans oublier la fameuse course en calèches des maires que gagna Pierre Adam, le maire de Kernilis. Malheu-reusement elle a eu lieu sans Kofi Yamgnane28 empêché au dernier moment ! Il fut remplacé par son chauffeur...

Concours du tir à la corde : les spécialistes du Grouaneg« Invariablement dans les années cinquante à soixante, au Grouaneg, durant chaque fête en plein air se déroulait un concours de tir à la corde. Il s’agissait toujours de me-surer la force des champions locaux à celle des sélectionnés d’une paroisse voisine, Kernilis, Guissény ou même Plouguerneau. Je n’ai pas de souvenir d’avoir vu l’équipe du Grouaneg perdre. L’entraîneur était François Salaun, dit ar c’har koat29 car il était malheureusement amputé d’une jambe au-dessus du genou depuis son jeune âge, fort comme un bœuf malgré son handicap et qui possédait un timbre de voix et une autorité impressionnante pour diriger l’équipe. Les piliers de celle-ci ont été, pendant longtemps, les trois ou quatre frères Boucher du Ridoun, eux aussi, dotés d’une force phénoménale. »

Guillaume, originaire de Kerandraon

La kermesse, au moment de la libération (Coll.privée)

26 Au bord de l’eau27 Le baz yod - bâton à bouillie - ou court-bâton est un jeu de force qui nécessite une planche et un bâton. Deux adversaires s’assoient face àface et posent les pieds sur une planche en bois qui les sépare. Ils saisissent alors un bâton court. Au départ lancé par l’arbitre, chacun tire cebâton vers soi jusqu’à ce que l’un des deux cèdent soit en le lâchant soit en étant soulevé par son adversaire.Sources : falsab.com/spip/article98.html jeuxbretons.org/post/2007/06/04/Le-Court-baton

28 A l’époque, il est maire de Saint-Coulitz et ancien secrétaire d’Etat29 La jambe de bois

Cu lture - Festiv ités

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Pourquoi «La Jonquille de l’Espoir» ? «Notre action est en lien avec une cause nationale menée en mars à l’initiative de l’Institut Curie, Une jonquille pour la Vie», explique la présidente Annick Théréné. «Ensuite l’espoir, c’est tout ce qu’il y a dans la tête des malades et de leurs proches.» Tout au long de l’année, sur le territoire plouguernéen, les habi-tants sont amenés à croiser les membres de l’association qui recueillent des fonds par la vente de fleurs ou d’objets.

Des ventes de fleurs sont organisées à la Toussaint et au Printemps. Des objets sont vendus au moment des fêtes de fin d’année ou lors d’animations estivales comme Phares en Fête fin juillet. «Les membres bénévoles réalisent gratuite-ment des objets. Chacun apporte son talent ou ses compé-tences dans des domaines très variés et donne de son temps jamais calculé.»

Entre recherche et amélioration des conditions de vieL’utilisation des recettes est choisie par les membres de l’as-sociation. Ainsi, une partie est adressée à l’Institut Curie dans le cadre de la recherche dans les traitements du cancer. Le reste est réparti dans les Hôpitaux de France : en service pédiatrique pour l’achat de jeux, jouets, CD, DVD... selon les besoins exprimés par les responsables de service ; en service oncologie : «les recettes servent à l’achat de matériel pour les chambres (frigo chevet) ou collectif (congélateur), à la participation à l’achat de fauteuils pour les malades en chimiothérapie ambulatoire», énumère Annick Théréné. «Il y a aussi l’achat de produits pour les soins esthétiques et de massage. Nous faisons enfin des dons (pour le service du docteur Berthou à Brest) à l’association «Céline et Sté-phane» afin de soutenir les efforts financiers que doivent assurer les familles des enfants devant subir des allogreffes à Rennes.»La Jonquille de l’Espoir oeuvre donc pour aider la Re-cherche Médicale contre le cancer et pour améliorer les conditions de vie des malades à l’hôpital. L’association est habilitée à recueillir des dons. Les justificatifs de défiscali-sation sont adressés par l’Institut Curie.

KevredigezhioùLa Jonquille de l’Espoir : la solidarité pour lutter contre le cancer

Jumelage allemand Plouguerneau - Edingen Neckarhausen

Nombreux furent les Plouguernéens et les habitants de notre Commune jumelle, Edingen-Neckarhausen, très émus à l’annonce du décès brutal de Jean-Jo Bernard en novembre dernier. Malgré sa légendaire réserve, Jean-Jo aura marqué très fort toute une génération de jeunes et moins jeunes et nous laisse attristés, mais avec au cœur le souvenir amusé de son ironie mordante et de rires partagés.Après l’hommage familial et amical rendu lors de ses ob-sèques, Jean-Jo méritait aussi cet hommage municipal en raison du travail accompli pour la commune, notamment par l’obtention du «  PRIX de l’EUROPE  »  : en effet, il a monté et réalisé le dossier complexe de demande de ce prix auprès de la Commission Européenne et obtenu, à la grande surprise de la municipalité, ce « PRIX de L’EUROPE » at-tribué à Plouguerneau pour le travail, les échanges et les réalisations du comité de Jumelage Franco-Allemand et de l’IGP en coopération avec leurs municipalités respectives, prix attribué pour la première fois à une petite commune.Né le 4 Septembre 1952 à Kergaele en Plouguerneau, aîné d’une famille de 3 enfants, avec une infirmité cruelle et douloureuse (il naît avec 2 pieds «bots»), et malgré l’affec-tion des siens, son enfance va être marquée par de dou-loureuses opérations, l’isolement et même les railleries des enfants de son âge avec qui il ne peut partager les jeux et les sports. Selon sa maman, c’est cela qui va expliquer son caractère renfermé et méditatif, enclin à la lecture et aux études, notamment historiques qui le passionnent dès son plus jeune âge.Après de brillantes études au Collège de Pont-Château,

puis à la Faculté de Brest, il travaille un an au service des Archives de Plouguerneau puis il enseigne 20 ans au Kreis-ker à Saint Pol de Léon. Il obtient une mutation, selon ses vœux, à La Croix Rouge à Brest, mais, rattrapé par la mala-die, il doit rester chez lui presque cloîtré et alité quotidien-nement. C’est après une belle et joyeuse journée familiale, qu’il décède dans sa petite maison de Kerfere le 9 novembre 2010.Ses écrits historiques sont précieux pour notre commune : son mémoire de maîtrise sur « les Comptes de Fabriques au XVIIème », « L’Affaire du Grouaneg » ainsi que « L’histoire de la Sécherie du Vougo » éclairent des pans méconnus de la vie des anciens Plouguernéens. Mais ce sont surtout les 10 tomes de son « Histoire du Jumelage », un travail phé-noménal, qui marquent sa vie. C’est du « vécu », c’est écrit avec rigueur, mais néanmoins avec verve et drôlerie, sans concession... Rien n’échappait à son œil amusé et critique… mais toujours avec beaucoup de gentillesse. Une vraie le-çon d’humanité !Malgré sa réclusion involontaire des dernières années, il continuait son travail d’historien, et rien de la vie du Jume-lage ne lui était étranger. Il a laissé de belles archives, bien classées qui ont été remises à la Mairie, selon ses vœux.Ses écrits, restaurés, mais malgré tout laissés «  dans leur jus », trouveront bientôt place à la Médiathèque, à la dis-position de tous. Une belle opportunité pour ceux qui veulent approfondir leur connaissance de la commune et du Jumelage Franco-Allemand, et cela continuera à faire vivre Jean-Jo parmi nous, Bretons ou Allemands, en vrai « citoyen du monde ». Les Amis du Jumelage

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Invitation au voyage

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Le Samedi 21 mai

dimanche 22 mai

à partir de 19h00

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L’équipage espère que la voyage vous a été agréable,et

qu’il vous reverra l’année prochaine sur nos lignes

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D y namique associative

L’association La Jonquille de l’Espoir a été créée en 2008 par Annick Théréné et un groupe de personnes dynamiques et motivées. Cette association a pour ob-jectifs de contribuer par des actions diverses à aider la recherche médicale contre le cancer et à améliorer les conditions de vie des malades à l’hôpital.

TCHÜSS L’AMI !

La Compagnie Avventura Circus Family organise un spectacle de fin d’année le samedi 21 mai à partir de 20h30 et le dimanche 22 mai 2011 à partir de 17h à la salle des associa-tions de Lilia. Ce spectacle sera axé sur le thème du voyage autour de l’ Afrique et de l’ Inde.

La représentation comportera deux parties : une en danse africaine et une en danse bollywood. Lors de la partie africaine, les spectateurs pourront assister à deux thématiques : la brousse (les animaux, les tri-bus ethniques et leurs danses vaudoos) et la vie au village (les récoltes, chants traditionnels, offrandes, la danse de séduction, la danse de transe et d’envoûtement).

La seconde partie sera axée sur la danse bollywood :-danse sacrée pour Krishna-danse dévotionnelle pour l’ être aimé -danse de séduction…

Les élèves des cours de Mathilde participent très activement à la fabri-cation des décors et des costumes. Les chorés et la mise en scène sont des créations originales de la danseuse professionnelle.La Compagnie et les danseuses plouguernéennes ont été conviées à un festival de danse le 27 mars à Brest « les EN-CAS » et le 8 avril au marché de Printemps de Plabennec.

Compagnie Avventura Circus Family«Embarquement immédiat !»

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Spor tsAr Sportou

samedi 12 février, nous avons organisé à la salle de Lilia, la 1ère compétition de la saison (coupe régionale solo de pati-nage artistique) niveau régional et niveau national. 65 patineurs bretons se sont ainsi déplacés. Le club a obtenu de très bons résultats : 9 podiums sur 15 patineuses inscrites.

APPR patinage sur roulettes

Palmarès :niveau régional : R4 espoir : 2ème Chloé Fitament, 4ème Maymonna Méar ; R4 cadet à junior : 11 ème Maïlys Jaffret ; R5 jeunesse : 1ère Claire le Morvan, 2ème Estelle Perrain

niveau national : Mini : 1ère Emilie Salou, 2ème Clara L hos-tis, 3ème Jade Perhirin, 6 Chloé Bossard ; Espoir : 5ème Ma-rie le Goff ; Cadet : 2ème Estelle Roué, 3ème Laure l’ Hostis, 7ème Clémence Letty ; Jeunesse et junior : 1ère Alison Roué, 7ème Jennifer Abguillerm

Entente des Abers HandballLe club de l’Entente des Abers, qui regroupe les communes de Plouguerneau et Lannilis depuis 2005, effectue une saison très satisfaisante et pro-metteuse pour l’avenir. Il compte 280 licenciés (dont 120 de Lannilis et 90 de Plouguerneau), soit une quinzaine d’adhérents supplémentaires par rapport aux années précédentes. La formation est l’objectif global martelé par le bureau, représenté par son Président, Michel Rogemont.

Michel, quels étaient les objectifs fixés par le club pour la saison 2010-2011 ?

MR: En seniors gars, nous voulions finir dans les trois premiers de Pré-nationale. Cela se passe très bien car nous sommes sur le podium. En filles, l’objectif est la montée d’excel-lence départementale en Régionale. L’Entente des Abers se veut un club de formation du sportif, nous appre-nons le hand aux enfants dès l’âge de 5 ans. Notre objectif est de former les jeunes sur plusieurs années pour les faire arriver à un bon niveau. A côté de ça, nous avons pour but de former de jeunes arbitres et de jeunes diri-geants.

L’Entente des Abers est-il un club de handball plutôt féminin ou masculin en terme de licenciés ?

MR : Nous avons 60% de filles et 40% de garçons : nous suivons la courbe départementale. Nous avons du mal à faire des équipes de garçons chez les jeunes car ils préfèrent aller au foot, mais il faut attendre quelques années pour les voir revenir vers le hand à 12 ans où on ne leur demande pas encore de performance et de résul-tat. Chez nous, on accorde autant

d’importance aux équipes 1 qu’aux équipes 2.

Pourtant, l’Entente des Abers est sur-tout connue grâce à son équipe phare, les seniors gars...

MR : Oui, nous avons 55 joueurs en seniors gars qui se répartissent en trois équipes. Heureusement qu’ils sont là pour relever le pourcentage de garçons dans le club ! Nous avons plus de seniors gars car le hand, c’est leur loisir le week-end, tandis que chez les filles, qui sont 23 en seniors, la priorité est donnée à la vie de fa-mille. Maintenant, nous ne voulons pas que l’on ne parle que de l’équipe phare. C’est pourquoi nous travaillons à organiser des manifestations com-munes comme le Handlloween ou les démonstrations des Premiers pas avant les matchs seniors.

Comment fonctionne le club sur les deux communes de Lannilis et Plou-guerneau ?

MR : Nous répartissons les matchs sur les salles de Mézéozen à Lanni-lis et Jean Tanguy à Plouguerneau. L’équipe 1 gars joue à Mézéozen qui est homologuée pour le niveau régio-

nal ; les seniors filles préfèrent Jean Tanguy qu’elles se sont appropriées. En débutants, nous avons 5 équipes : certains sont formés à Plouguerneau par Véronique Caraës, les autres sont à Lannilis avec moi. Nous sommes présents sur les deux communes par notre action auprès des écoles de sports de Lannilis et Plouguerneau. C’est important pour nous en gain de licenciés.

Quelles seront les prochaines manifes-tations de l’Entente des Abers à Plou-guerneau ?

MR : Les seniors gars 1 viendront, comme l’année dernière, faire un match de championnat à la salle po-lyvalente de Lilia. Aussi, nous orga-niserons le tournoi Jean Tanguy, qui fêtera ses 25 ans le week-end des 11 et 12 juin. D’ores et déjà, nous tablons sur 24 à 26 équipes ! Les matchs se dérouleront le samedi dans la salle Jean Tanguy et celle de Lilia. Tous les matchs du dimanche se feront à la salle Jean Tanguy. L’an prochain, nous fêterons les 40 ans des clubs de Lannilis et Plouguerneau, créés tous les deux en 1972.

AïkidoQu’est-ce que l’Aïkido ?L’Aïkido est un art martial japonais dont la caractéris-tique principale est d’utiliser la force et l’énergie de son assaillant en la retournant contre lui. Forme de self-dé-fense, cette discipline se compose de techniques avec armes ou à mains nues. Elle vise à décourager l’attaque et non à vaincre son adversaire.AI : union, unification, harmonie KI : énergie vitale DO : voie, perspectiveEn 1996 naît le club d’Aïkido de Plouguerneau.Quatre personnes à l’origine et, depuis quinze ans, les effectifs ne cessent d’augmenter.Aujourd’hui c’est le club ayant le plus grand nombre de licenciés de la ligue de Bretagne FFAAA.

Le plus jeune aïkidoka a tout juste cinq ans alors que le moins jeune dépasse la cinquantaine.L’aïkido est une activité qu’il est possible de pratiquer tout au long de la vie. Basée sur l’amélioration de soi,

cette pratique permet à chacun de prendre en compte les partenaires avec lesquels il travaille.Au sein de l’école d’aïkido se forment les enseignants. L’école d’Aïkido de Plouguerneau dispose d’enseignants diplômés, brevet d’état d’éducateur sportif et brevet fé-déral. Cette formation se réalise au cours de stages de formation ayant lieu partout en France.

Un stage pour enfants et adultes le 8 maiLe club de Plouguerneau organise des stages pour les enfants ainsi que pour les adultes ; le prochain stage se déroulera en association avec le club de Plabennec. Ce stage aura lieu le 8 mai à Plabennec. Le club et l’en-semble de ses licenciés espèrent, avec la construction de la nouvelle salle, que de tels stages se dérouleront à l’avenir à Plouguerneau.Ce stage sera dirigé par Alain Vivier 5ième DAN, spé-cialiste de la pédagogie, avec une passion particulière pour l’enseignement de l’Aïkido enfant.Début juillet, c’est un stage pour les enfants qui se dé-roulera à Plouguerneau dans le Dojo actuel qui se situe à la maison communale, route de St Michel.Pour l’inauguration de la nouvelle salle des arts mar-tiaux de Plouguerneau, l’ensemble des licenciés sou-haite faire une grande démonstration d’arts martiaux, du type d’une nuit des Arts Martiaux avec différentes activités comme : Aïkido, Boxe, Judo, Karaté, Taekwon-do et autres.

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n°33 / Juin - Septembre 2010

DossierLa salle culturelle et l’espace loisirs sportifs

FestivitesLes rendez-vous de l’été

D’un projet à l’autre 2008-2011

C ommunic ationKaout Darempred

Le bim hebdomadaire est repassé au format A4 en mai 2010, après une expérimen-tation au format A5. Ce format s’était en effet avéré trop petit pour le confort de lecture et pour la place à donner aux informations. C’est pourquoi le «Plouguer-neau hebdo» a vu son format et son design changer, avec notamment une nouvelle couverture illustrée de phare, bateau et autres mouettes.Le bim rencontre un succès indéniable, chiffres à l’appui : 3000 exemplaires à la semaine, 3500 l’été. Il est disponible sur le site internet de la mairie dès le mercredi midi. Plus de 400 personnes le reçoivent par mail, dont souvent des Plouguernéens expatriés soucieux d’être tenus au courant chaque semaine de l’actualité de leur commune d’origine.

Mis en place en fin d’année 2008, le bim mensuel était un complément du bim hebdo, avec une place plus importante donnée aux actions des associations de Plouguerneau. Véritable petit magazine de 20 pages, il offrait la possibilité aux élus de tenir la population informée des différents projets en cours. Mais le bim mensuel a vite perdu de son intérêt et de sa pertinence, les délais entre chaque mensuel étant bien trop courts pour rebondir sur de nouveaux sujets. C’est pour-quoi, il a été décidé de son arrêt au printemps 2010 et de l’ajout occasionnel de 4 pages au bim hebdo si des infos s’avèrent importantes.

PlouguerneauLe phare de l’île Vierge

Le bim hebdomadaire : un succès indéniable

L’arrêt du bim mensuel

Le coup de neuf du Mouez Plougerne

Le guide pratiqueLe plan de la commune

Le site internet

Les panneaux d’affichage Un timbre de Plouguerneau

Le Mouez Plougerne a été relooké en 2010 et sa fréquence de parution revue à la hausse : désormais ce magazine couleur d’une vingtaine de pages sort tous les trois mois, distribué dans les boîtes aux lettres. Il est également disponible en mairie, à la médiathèque et à l’Office du Tourisme. Son contenu a changé avec une volonté d’offrir aux Plou-guernéens un maximum d’infos liées à leur localité et de mettre en avant les acteurs locaux de Plouguerneau , les actions menées pour dynamiser chaque jour la commune. Ainsi, gros coup de projecteur sur les associations, les commerçants... Retour en images, présenta-tion d’événements à venir en sports, festivités, culture... Avancée des projets de la municipalité. Une revue moderne, dynamique, facile et agréable à feuilleter. 3500 exemplaires par numéro. Visible sur le site internet de la mairie de Plouguerneau.

Sa dernière apparition datait de 2007... Le petit guide pratique de Plouguerneau est revenu sur le de-vant de la scène à la rentrée 2010 avec des rubriques chères aux habitants : liste des commerçants, artisans, en-treprises ; liste des associations, nu-méros utiles mairie, social, écoles... et une carte de la commune. Un petit outil imprimé à 5000 exemplaires, envoyé dans les boîtes aux lettresmais aussi disponible pour les non-Plouguernéens à la mairie, à la médiathèque et à l’Office du tourisme. «Victime» de son suc-cès, le guide pratique devra être réimprimé à 1000 exemplaires pour cet été.

Le plan de la commune a été retouché avec l’utilisation de photos mettant en valeur les lieux incontournables de Plouguerneau, la création de cartes des bourgs de Plouguer-neau, Lilia, Le Groua-nec et le Korejou. Le format est plus grand, en adéquation avec la taille de la commune, pour une meilleure visibilité ; la couverture est iden-tifiable grâce aux couleurs toniques qui mettent en lumière la plage de La Grève Blanche et le Phare de l’île Vierge.

Des outils de communication dynamiques, des couleurs gaies, des formes de vagues : depuis bientôt deux ans, la municipalité met l’accent sur la modernité, la praticité et la facilité d’utilisa-tion de ses vecteurs de communication. Un nouveau site inter-net est en projet avec cette même ligne directrice, tout comme la refonte du logo et la création d’un timbre made in Plouguerneau.

Le service communication gère les demandes d’utili-sation des panneaux d’affi-chage situés aux entrées du bourg côté Lannilis et côté Guissény. Chaque semaine, une manifestation y est an-noncée. L’utilisation de ces panneaux est ouverte à tous, sur demande auprès dubureau de la communication, où des fiches sont préremplies. La de-mande doit être faite au moins trois semaines à l’avance, car ces outils de communication sont convoités.

Morgane Caraty, chargée de communication et Alexa Lescarret, adjointe à la communication

La mairie a fait appel à la société Aber-graphique, implantée à Saint-Pabu, pour concevoir un nouveau site internet. Celui-ci aura pour vocation d’offrir un maximum d’informations aux internautes en mêlant les informations pratiques liées à la mai-rie et aux activités sur Plouguerneau, avec les informations touristiques comme le plan d’accès à la commune, le patrimoine religieux, naturel, culturel. Le nouveau site aura une approche visuelle plus affir-mée avec de nombreuses photos mettant en avant les paysages, véritables atouts de Plouguerneau.

Une touche d’originalité mais surtout d’exclu-sivité : un projet de timbre de la commune est en discussion. Ce projet verrait la création d’une planche de 4 timbres, qui permettrait de faire voyager l’image de Plouguerneau hors de ses frontières, voire même à l’étranger ! Un formidable moyen de valoriser la commune touristique. Le service réfléchit activement au choix de l’image. Si vous avez des idées, sug-gestions, n’hésitez-pas à nous en faire part sur [email protected]

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L ibre expression Pep hini a lavar e sonj

DissimulationTous les trois ans, les services du Trésor Public remettent au maire une analyse des comptes de la commune, faite par des experts des finances des collectivités locales.Dans les communes où le mot «démocratie» a un sens, ces études sont communiquées à tous les conseillers qui sont ainsi informés, de façon objective, sur la pertinence de la gestion financière de leur ville.Mais qu’en est-il à Plouguerneau ?Fin 2010, le trésorier de Lannilis a transmis au maire une analyse des comptes des années 2007, 2008 et 2009, comme il l’avait fait fin 2007 pour les années 2004, 2005 et 2006.Le maire ne les a pas diffusées. Pourquoi ?Le 7 février 2011, Pierre APPRIOU lui demande, par cour-rier, de les transmettre aux conseillers avant la réunion du conseil du 16 février.Le 16 février, André LESVEN tente de clore la séance du conseil municipal en «oubliant» de répondre à la question qui lui avait été posée.Rappelé à l’ordre par Pierre APPRIOU, il prétexte alors «ne pas être en possession de tous les éléments» (...!) et s’engage à lui répondre par écrit.Le 27 février, n’ayant toujours pas de réponse, Pierre AP-PRIOU lui adresse une lettre de rappel.Le 10 mars, au cours d’une rencontre fortuite dans un bar de

Lannilis et devant témoins, il interpelle Pierre APPRIOU à peu près dans ces termes : «On me dit que vous n’avez pas reçu la réponse que j’ai faite à votre courrier du 7 février... Je ne comprends pas... Je vais vous en envoyer une copie.»...Mais le 31 mars, jour où nous avons remis le présent texte en mairie pour impression, Pierre APPRIOU attendait tou-jours cette copie !Le maire veut-il nous faire croire que La Poste a égaré deux courriers entre la place du Verger et Saint Cava ? Ce n’est pas sérieux !Pourquoi dissimule-t-il à ses conseillers des informations qui leur sont indispensables pour émettre un avis perti-nent lors de la séance du 8 avril 2011 consacrée au Débat d’Orientation Budgétaire ?L’appréciation des services du Trésor Public sur les finances de notre commune serait-elle en contradiction avec le dis-cours rassurant que lui et son adjointe aux finances nous tiennent depuis trois ans ?Il est pourtant du devoir des élus d’informer les habitants, tout particulièrement sur l’état réel des finances de la com-mune.Nous avons donc saisi la Commission d’Accès aux Docu-ments Administratifs pour que ces analyses soient enfin communiquées aux conseillers municipaux et aux Plou-guernéens.

Droit d’expression de l’opposition municipale

Démocratie locale

L’expression de tout un chacun, est, pour nous, une richesse pour construire ensemble l’avenir de Plouguerneau.

Ainsi, nous réaffirmons notre attachement à l’expression des Plouguernéens, quelles que soient leurs opinions… La démocratie locale s’exprime par l’intermédiaire des 29 conseillers que vous avez élus pour siéger au Conseil Muni-cipal. Celui-ci se réunit régulièrement, pour débattre des affaires de la commune. Sur chaque sujet soumis à l’appro-bation du Conseil Municipal, un réel débat s’instaure, tout conseiller pouvant s’exprimer; la parole étant largement donnée aux élus de l’opposition comme de la majorité. Par ailleurs, des commissions municipales intégrant les conseillers de l’opposition se tiennent régulièrement et les dossiers des Conseils municipaux y sont une première fois discutés.

L’opposition dans la démocratie a pour utilité de s’opposer, contrôler et surtout proposer. Il est regrettable de constater que notre opposition n’excelle que sur les deux premiers points… Les propositions ne sont pas faites en commission ni, en réunion de travail mais au travers de tracts transmis à la population, les prochaines élections municipales n’ont pourtant lieu qu’en 2014 !

Depuis le début du mandat, nous avons eu à déplorer, à maintes reprises, que les élus de l’opposition s’inscrivent dans une démarche de critique systématique, sans être en mesure d’apporter une plus-value quelconque aux projets de l’équipe majoritaire… A titre d’exemple, la délibération engageant la commune de Plouguerneau dans la démarche « Agenda 21 » s’est vue attribuer 7 abstentions. Lors des discussions précédant le vote, l’opposition avait pourtant affirmé se réjouir de cet engagement!

Enfin, il nous est reproché de ne pas établir de compte rendu des conseils municipaux relatant les débats précé-dant les votes. Par honnêteté, nous refusons d’écrire des comptes-rendus manquants d’objectivité puisque nous sommes partie prenante lors des débats. En comparant l’enregistrement des séances et les « échos » des débats réalisés par l’opposition, il est incontestable que nos élus minoritaires n’échappent pas à la règle de la subjectivité ! Aussi, nous vous invitons, toutes et tous, à venir assister à une séance du Conseil Municipal et apprécier la qualité réelle des débats entre élus.

Les élus de la majorité

Droit d’expression de la majorité municipale F inances

An Arc’hant

Avant de développer dans les prochains magazines les décisions municipales adoptées lors du vote des budgets de l’année 2011, nous vous proposons une réponse objective et réaliste aux interrogations dont vous nous avez fait part lors de nos rencontres sur le terrain.

Tout d’abord, je voudrai revenir sur le dénigrement systématique effectué par des élus soucieux de faire uni-quement de l’opposition et véhiculer l’opprobre sur la majorité municipale et sur le maire, semant ainsi le doute sur la capacité de la commune à faire face à ses dépenses d’investissement et de fonctionnement.

Comment peut-on dire que les finances communales sont dans le rouge et proposer dans le même temps des investissements plus élevés que ceux programmés par la majorité municipale ? C’est sans doute que l’on n’est pas cré-dible. Gérer une commune n’est pas un jeu où l’on peut affirmer n’importe quoi uniquement pour des fins électorales.

Des comptes communaux vérifiés à longueur d’année

Il faut que vous sachiez que les comptes communaux sont vérifiés tous les ans par les services préfectoraux et à longueur d’année par le percepteur. Les analyses financières émises par ses soins sont des documents de travail et seront fournies à l’opposition lorsque nous aurons eu l’aval du percepteur lui-même. Il est à noter par ailleurs que ces analyses représentent une synthèse à un instant T qui est passé et qui ne prend pas en compte le futur.

Prenons par exemple l’année budgétaire 2011, pour laquelle nous allons percevoir 62 000€ supplémentaires de dotations de l’Etat et 45 000€ supplémentaires de taxes communales hors augmentation des taux, uniquement grâce aux nouvelles habitations terminées, ce qui porte à 107 000€ supplémentaires les recettes de fonctionnement. Cette augmentation n’est pas prise en compte dans une analyse financière et encore moins les prévisions de déve-loppement des habitations. Ainsi, nous sommes déjà certains que dès cette année le nombre de permis à délivrer concernera plus de 80 logements, devant générer ainsi des taxes d’habitation et foncières d’environ 75 000€ et une augmentation de population de 150 personnes représentant à terme lors du prochain recensement 37 500€ de dota-tions supplémentaires.

Regarder l’avenir financier sereinement

Alors, nous pouvons regarder l’avenir financier sereinement car gérer, c’est prévoir et maintenir les dépenses de façon raisonnable et raisonnée.

Comment ferions-nous si les finances étaient si médiocres ? Nous augmenterions les taux des taxes d’habi-tation et foncières de façon plus importante. Nous aimerions également que les comparaisons avec les autres com-munes ne se limitent pas seulement à la dette par habitant qui ne représente pas grand-chose sans y rajouter la durée de remboursement, le montant de l’annuité par rapport aux recettes/dépenses de la collectivité, la capacité d’autofi-nancement de la commune …

En ce qui concerne les taux d’imposition, ils n’ont été augmentés que de 1,5% en 10 ans ! Pour l’année 2011, nous souhaitons d’ores et déjà vous annoncer qu’il n’y aura pas d’augmentation des taux communaux, ce qui prouve, une fois de plus que les finances communales sont très bien maîtrisées.

Finances communales

Page 17: Mouez Plougerne n°36 - 2011

AgendaA zeiz da zeiz

AvrilJeudi 28Festi Yaouank à l’Espace Jeunes à Kroas Kenan. Journée

Vendredi 29Festival Paroles en Wrac’hSpectacle «Toujours des fois II» 20h30 salle Yves Nicolas à Lannilis

Samedi 30Festival Paroles en Wrac’hSpectacle «Promenons-nous dans les bois» 17h et 20h30 salle n°7 maison communale à Plouguerneau

MaiDimanche 1erFestival Paroles en Wrac’hBalade contée par Jean-Pierre Gaillard 16h lieu-dit Toul an Dour à Landéda

Vendredi 6Réception des Cornouaillais par le jumelage anglais.

Vendredi 13Rencontre sportive organisée par le Conseil Municipal Jeunes.

Samedi 21 et dimanche 22Gala de danses africaine et bollywood salle des associations de Lilia.Jeudi 16manche 19

JuinJeudi 2, vendredi 3, samedi 4Football : Challenge Philippe Le Deun à Kroas Kenan.

Samedi 11, dimanche 12, lundi 13Handball : 25 ans du Challenge Jean Tanguy salle Jean Tanguy.

Samedi 18Tantad de la Plouken Compagnie au Korejou.

Il y avait des rideaux tirésEt une lumière lenteAu loin, la mer ridéeEt la certitude de sa cadenceNos vies en souffles enroulésSous les petits toits d’ardoisesLilia, bourgade qui a le nomD’une fille en fleurCouchée dans l’herbe raseDes roches cendrées poséesDoucement sur le miroirDe l’eau qui avanceLe pays des abers où le vent se perdNous y sommes arrivésDans une toile de mer suspendue àDes éclats de terreLe sel vient lécher nos yeuxIci la douceur des dieux !Nos langues se mélangentA l’écume de nos lèvresNos pas dans l’étrangeSur le filon azuré du cielDans la baie cotonneuseDes anges...Par un soleil assortiA la couleur du mielLe jour se termineIl sertit cette ligneComme une bagueEpousant l’horizonCiel et mer confondusDéjà le disque solaireRougissant et dévêtuPlonge dans l’ailleursOù s’en vont nos coeurs ?

Poème de Juliette MouquetExtrait du recueil «En marchant»Editions Amalthée

«Lilia»