ENSEMBLE SCOLAIRE

ALBERT DE MUN

Mémento Orientation

2nde – 1ère – Terminale

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« Espérer en l’élève, c’est aimer son avenir »

Paul Malartre Secrétaire Général de l’Enseignement Catholique de 1999 à 2007

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SOMMAIRE

Monorientationenligne.fr, salons et sites p 5

Les flux RSS… p 7

Les centres publics d’orientation p 9

Les centres privés d’orientation p 10

Les Journées Portes Ouvertes (JPO) p 11

La réforme du concours Sciences Po Paris p 13

La réforme des CPGE littéraires p 15

Les CPGE réservées aux bacs STI et STL… p 19

Les CPGE réservées au bac S p 21

Les CPGE économiques p 25

Devenir des diplômés de DUT p 29

Comment intégrer une école d’ingénieur ? p 33

Comment intégrer une école de commerce ? p 35

Provenance des étudiants de grandes écoles p 37

Le parcours favori des recruteurs p 39

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5 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Des experts de l'Onisep et des conseillers d'orientation-psychologues vous informent et vous aident à vous

repérer dans le système éducatif. Il s’agit d’un service GRATUIT et personnalisé sur internet et par téléphone.

Par mail

Par téléphone au n° AZUR 0810 012 025

Par t’chat Les experts de l’Onisep et les conseillers d’orientation-psychologues répondent en direct à vos questions du

lundi .au vendredi, de 10h à 20h

monorientationenligne.fr

Les salons

Les sites

Salon de l’Orientation (novembre – Porte de Versailles) www.salon-education.org

Salon APB (début janvier – Grande Halle de la Villette)

www.admission-postbacidf.fr

Salon de l’Adrep (fin janvier – Espace Champerret) www.adrep-infos.com

Une rubrique du site de l’ONISEP est entièrement dédiée aux PARENTS :

http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Espace-parents

Onisep.fr letudiant.fr

e-orientations.com

iut-fr.net

francejpo.com

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Les flux RSS…

Les flux RSS sont utilisés par les sites internet pour diffuser des informations et des mises à jour sans avoir à se rendre sur le site. Concrètement, si le site en question est « letudiant.fr », vous recevez régulièrement sur votre page d’accueil google (par exemple) les mises à jours et informations en rapport avec l’orientation, les métiers, les examens… C’est un moyen simple et efficace d’aquérir ou d’actualiser des connaissances

dans un domaine précis sans encombrer sa boîte mail !!

Comment s’abonner à un flux RSS

?

Il suffit de repérer le symbole ci-dessus sur la page d’acueil du site qui vous intéresse et de cliquer dessus… Il suffit, ensuite, de se laisser guider.

Flux RSS du site « letudiant.fr »letudiant.fr/accueil/flux-rss-16896.html

:

Les flux RSS du site Eduscol

eduscol.education.fr/pid23558/flux-rss.html :

Les flux RSS de l’Education Nationale dont le bulletin officieleducation.gouv.fr/cid50705/les-flux-r.s.s.-de-l-education-nationale.html

:

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9 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Les centres publics d’orientation letudiant.fr

CIO (centres d’information et d’orientation) Liste des centres sur http://education.gouv.fr/ cid160/lieux-d-information.html. L’offre : on y trouve des annuaires, des guides, des documentations de l’Onisep et des conseils personnalisés sur rendez-vous. Certains CIO ont des logiciels qui permettent de choisir sa classe préparatoire en fonction des notes. Tarif gratuit Les plus : documentation très complète, réseau présent sur tout le territoire, disponibilité des conseillers, gratuité. Les moins : les conseillers d’orientation-psychologues ne sont pas très au courant des métiers et des formations qui sortent des sentiers battus. Certains conseillent encore aux lycéens de faire une hypokhâgne pour préparer Sciences po Paris alors que l’école ne prend plus de bac + 1 !

CIDJ (centres d’information et de documentation jeunesse)

101, quai Branly, 75015 Paris, tél. 08.25.09.06.30 (0,15 € la minute). Liste des centres en région sur www.cidj.com. L’offre : documentation très complète, accueil en tête à tête sans rendez-vous. Tarif : gratuit. Les plus : de bonnes infos sur les métiers et l’alternance en particulier. Entretiens gratuits. Les moins : pas mal d’attente, entretiens peu approfondis.

La Cité des métiers À Paris (30, rue Corentin-Carioux, 75019 Paris, tél. 01.40.05.85.85) et dans plusieurs villes de province. Toutes les coordonnées du réseau sont sur le site www.reseaucitesdesmetiers.com. L’offre : bibliothèque complète, tests sur ordinateur, offres d’emploi, conseils pour trouver un emploi, bilans d’orientation personnalisés. Tarif : gratuit. Les plus : documentation très variée et plutôt complète, conseillers bien formés. Les moins : les tests sur ordinateur sont un peu légers.

10 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Les centres privés d’orientation letudiant.fr

Corep (Centre d’orientation et d’examens psychologiques) 18, rue de Varenne, 75007 Paris, tél. 01.44.39.74.10. L’offre : examens psychologiques pour des jeunes en recherche d’orientation. Bilan : trois heures de test le mercredi après-midi en petits groupes, plus second rendez-vous pour les résultats. Bilan individuel : quatre heures de tests avec un psychologue, plus second rendez-vous avec le même psychologue pour les résultats. Tarif : entre 165 € (bilan) et 320 € (bilan individuel). Les plus : grande expérience des conseillers en matière de tests psychologiques. Très bon accueil des familles.

BIOP (centre d’orientation de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris) Bourse de commerce, 2, rue de Viarmes, 75001 Paris, tél. 01.55.65.60.00. L’offre : permanence téléphonique d’orientation du lundi au vendredi. Entretien sur rendez-vous. Accès possible à une documentation complète. Passeport pour l’orientation : quatre séances de deux heures avec remise d’un bilan. Coaching et motivation scolaire (deux à quatre séances de deux heures) : améliorer ses résultats scolaires, se motiver, développer sa confiance en soi, gérer son stress face à l’orientation. Coaching réussite (deux à six séances de deux heures) : préparer l’entrée dans une école, rechercher un stage ou un emploi, bien s’intégrer dans l’entreprise. Tarif : entretiens au téléphone gratuits, rendez-vous unique gratuit également. Passeport pour l’orientation (310 €), coaching et motivation scolaire (110 € la séance), coaching réussite (110 € la séance). Les plus : de bons conseils concernant les formations et les métiers par des conseillers compétents. Les moins : le prix des bilans.

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Les Journées Portes Ouvertes (jpo)

Pour bien choisir sa formation et donc son futur établissement, il est indispensable de se déplacer à une "JPO" (Journée Porte Ouverte), c'est une journée d'information ouverte au

public, organisée par un établissement scolaire ou d'enseignement supérieur, afin de présenter les formations proposées par l'école.

Lors de cette journée, l’élève peut rencontrer les enseignants et les étudiants qui lui donneront des

renseignements sur l'école, les conditions d'admission, les formations proposées, le cursus, le contenu des cours, les stages, les débouché, la vie associative, etc.

Une occasion pour lui de poser toutes les questions nécessaires pour choisir une école plutôt qu'une autre.

Bien souvent une visite des infrastructures du campus (salle de cours, bibliothèque, salle informatique, laboratoire...) est organisée afin de se rendre compte du cadre d'étude qu'offre l'établissement.

D'autres animations peuvent être proposées, comme des conférences, des entretiens individuels, la

projection de films, des expositions de travaux d'étudiants, etc.

Il ne faut pas hésiter à se munir de ses bulletins

trimestriels, ils permettront peut-être d'obtenir un

conseil plus personnalisé.

sur le site de l’établissement visé

Où trouver les dates des jpo ?

sur le site www.francejpo.com

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13 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

La réforme du concours « Sciences Po Paris »

Les modalités de recrutement changent en 2013

Le Conseil de direction de Sciences Po a adopté lundi 12 décembre 2011 une réforme de

son dispositif de recrutement à l’entrée en 1ère année qui entrera en vigueur en 2013.

La réforme comporte 3 modifications majeures

Le calendrier des épreuves est AVANCÉ

Dès 2013, les épreuves écrites d’admissibilité auront lieu, chaque année, à partir du mois de mars. Les

épreuves d’admission se dérouleront d’avril à mai. Toutes les décisions d’admission seront prononcés avant

la fin du mois de mai

; elles seront, par conséquent, conditionnelles à l’obtention du baccalauréat.

La sélection sur DOSSIER est introduite dans la phase d’admissibilité

pour TOUS les candidats

Toutes les personnes déclarées admissibles passeront un ENTRETIEN

Pour plus d’informations www.sciencespo.fr/en/node/8433

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15 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

La réforme des CPGE littéraires Faire HEC avec un bac L, c’est possible !!

Les prépas littéraires : avant 2007…

Jusqu’en 2007, les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (C.P.G.E.) littéraires préparaient essentiellement les concours d’entrée aux Écoles Normales Supérieures (ENS) en deux années (« hypokhâgne » et « khâgne »), ou en trois ans, pour les élèves qui « cubent ». La sélection marquée par un échec massif aux concours, puisque seuls 4.5 % des inscrits intégraient une ENS, expliquait la faible attractivité de ces CPGE. La réforme instaurée en 2007 a donc eu pour objectif d’élargir les débouchés…

… et depuis 2007 ! Depuis la 2007, l’hypokhâgne (1ère année de prépa littéraire) a subi une profonde rénovation. A l’instar de la classe de seconde, elle est devenue une année de détermination. C’est pourquoi, de la même manière qu’en classe de seconde, on trouve un tronc commun conséquent et des options qui permettent à la fois de trouver sa voie mais aussi qui déterminent les choix futurs. Et surtout, à présent, la plupart des épreuves écrites des concours qu’on peut passer en fin de khâgne sont communes et constituent la « Banque d'Épreuves Littéraires » (BEL). Ainsi, il n’y a qu’une seule série d’épreuves écrites à passer, les résultats obtenus valant pour les concours de TOUTES

les Ecoles adhérant à cette Banque.

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En 2011, 50 Ecoles adhèrent à la Banque d’Epreuves Littéraires, dont :

38 Grandes Ecoles de Commerce et de Management dont les plus grandes

(HEC, ESSEC, ESCP notamment) via les concours B.C.E. et Ecricome ;

Les Instituts d’Etudes Politiques (I.E.P.) ;

Des Ecoles de journalisme (CELSA…) et de communication ;

Les Ecoles de traduction-interprétariat (ESIT, ISIT) ;

Les E.N.S. (Ulm, Lyon, Cachan) et l’Ecole des Chartes ;

Dès 2012 : les Masters de l’Université Paris-Dauphine.

Dans un avenir proche, ce sont 70 Ecoles qui vont rejoindre ce protocole, dont les Masters de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et II (Assas), des Masters d’aménagement, urbanisme et environnement, les autres Ecoles de Journalisme, les Ecoles d’Art et d’Architecture.

o Saint-Cyr Hors banque commune, d’autres débouchés intéressants sont également possibles :

o EHESS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales) o IPAG de Paris II (Assas) (fonctionnaires de catégorie A)

o De prestigieuses universités étrangères (Oxford, Warwick, London School of Economics)

Prenons l’exemple d’un élève d’Albert-de-Mun qui, en Seconde, se sentant

plus attiré par les matières littéraires, y obtient de meilleurs résultats que

dans les matières scientifiques et qui veut faire une Grande Ecole de Commerce et Management.

Son intérêt

n’est pas de s’orienter vers la section « S », mais vers la section « L », puis de

faire une prépa littéraire après le bac.

Il aura ainsi des chances d’intégrer une meilleure école

Notons par exemple qu’à HEC 13 % des étudiants sont désormais des littéraires.

qu’avec la filière scientifique

puisqu’il sera sélectionné sur les disciplines où il est le plus fort et qu’il aime davantage.

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LE POINT – Juin 2012

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19 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Les CPGE réservées aux bacs STI et STL…

Réservée aux bacheliers STI ou STL, la classe préparatoire Technologies et sciences industrielles (TSI) leur ouvre les portes des écoles d'ingénieurs. Il existe vingt-sept

« prépas » de ce type en France.

Cette voie d'accès reste peu connue et illustre la persistance des stéréotypes.

Des places leurs sont réservées dans tous les concours des grandes écoles d'ingénieur. Ces étudiants ne sont

donc jamais en concurence avec ceux des autres filières MP, PSI, PTSI, ...

Les élèves de la filière TSI peuvent se présenter à de très nombreuses écoles d'ingénieur. Les plus prestigieuses recrutent des élèves dans cette filière. Citons les écoles Polytechnique, Mines, Ponts & Chaussées, Centrale, Sup Elec, Arts et Métiers, ENSI, Sup Télécom, ENS, ...

Les écoles sont regroupées en concours communs afin de limiter le nombre d'épreuves. Les deux principaux concours communs sont celui de Centrale et celui des écoles polytechniques. Mais d'autres écoles recrutent également, soit sur un concours spécifique (Mines-Ponts, E3A, E4A, Archimède), soit sur dossier.

Environ 700 étudiants de deuxième année se présentent aux concours, pour 500 places environ. C'est pourquoi certains étudiants redoublent la TSI 2 (2ème année de prépa TSI).

Vous pouvez consulter sur le site www.prepa-sti.com les fichiers de ces concours qui vous permettront de savoir quelles sont les écoles qu'ils regroupent, combien de places elles offrent aux élèves de la filière TSI, le type d'école (généraliste, mécanicienne, électricienne, ...), ...

Vous disposerez également des coordonnées exactes de ces écoles, d'un accès direct à leur site internet, lorsqu'elles en disposent, ainsi que des coordonnées du secrétariat du concours.

www.prepa-sti.com

Et pourquoi pas une 1ère STI2D au lycée Louis le Grand ?

Jpo courant mai… Il est demandé aux candidats d’apporter leurs bulletins de 3ème et 2nde.

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Les CPGE réservées au bac S

Le futur étudiant doit choisir entre 4 filières en première année :

• Physique, technologie et sciences de l'ingénieur Prépa PTSI • Mathématiques, physique et sciences de l'ingénieur Prépa MPSI

• Physique, chimie et sciences de l'ingénieur Prépa PCSI • Biologie, chimie, physique et sciences de la terre Prépa BCPST

Ces filières sont ouvertes aux bacheliers S, quelle que soit leur spécialité (physique-chimie, mathématiques, ISN, SVT) en classe de Terminale.

• Mathématiques et physique (Prépa MP), Il devra, la 2ème année, choisir entre 4 options :

• Physique et sciences de l'ingénieur (Prépa PSI), • Physique et chimie (Prépa PC), • Physique et technologie (Prépa PT).

Pas d’option après la prépa BCPST. Attention car certains choix sont irréversibles. Ainsi, si on peut accéder à la filière PSI après n'importe quelle filière de première année, ce n'est pas le cas des options MP, PC ou PT réservées aux élèves ayant suivi respectivement la filière MPSI, PCSI et PTSI.

Comment choisir sa voie ?

Pour choisir entre ces différentes filières, il faut vous fier à vos goûts, mais il faut également adopter un minimum de stratégie en vue des concours. Ces quatre filières se valent en qualité et seule la discipline de spécialité importe : maths, physique, technologie ou sciences de l’ingénieur. Ne choisissez pas sans réfléchir la filière MP très abstraite, à réserver aux seuls vrais matheux. Il vous est, en revanche, conseillé d’analyser les places mises au concours avant de vous décider, car il existe des quotas. Selon les écoles visées, certaines filières sont donc plus judicieuses que d’autres : ainsi si vous ambitionnez Polytechnique, visez MP ou PC ; si vous souhaitez intégrer les Arts et Métiers, choisissez plutôt PT. Enfin pour les écoles de physique, PSI est le plus indiqué ; et PC pour les écoles de chimie.

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Bac d'origine 1ère année 2ème année Concours

Bac S

Prépa MPSI

Prépa MP

Concours Centrale-Supélec Concours Mines-Ponts

Concours Communs Polytechniques Concours e3a

Concours X-ESPCI

Prépa PSI

Prépa PCSI

Prépa PC

Prépa PSI

Prépa PTSI

Prépa PSI

Prépa PT Concours Banque PT

Prépa BCPST Prépa BCPST

Concours Agro-Véto Concours G2E

Concours des Ecoles de Chimie

Bac STI Prépa TSI Prépa TSI

Concours Centrale-Supélec Concours Communs Polytechniques

Bac STL Prépa TPC Prépa TPC Concours des Ecoles de Chimie

Bac STL génie Biologique STAV

Prépa TB Prépa TB Concours Agro-Véto

Un site consacré aux CPGE scientifiques : www.prepas.org

Se réorienter après les classes préparatoires scientifiques Certains étudiants ne passent pas le cap de la 1ère année et d’autres échouent aux concours. Le passage par une prépa scientifique reste néanmoins un atout pour la poursuite d’autres études (STS, IUT, université).

l’université

Des conventions signées entre lycées et universités facilitent les passerelles vers les différentes années de licences scientifiques (L1, L2, L3), surtout depuis la mise en œuvre de crédits ECTS accordés aux prépas. Mais nous ne pouvons que conseiller d’effectuer une double inscription prépa/université. En cas d’abandon ou d’échec, on bénéficie, ainsi plus aisément, d’équivalences pour rentrer en licence, BTS ou DUT, ou encore en parcours professionnel des secteurs scientifique et industriel. En théorie, une commission d’équivalences validera l’année universitaire ou les UE (unités d’enseignements) acquises. Fort(e) d’un diplôme universitaire (licence, master), il est toujours possible de postuler à nouveau en école d’ingénieurs recrutant après prépa, par la voie des admissions parallèles ou sur titres.

les IUT

Si certains instituts universitaires de technologie (IUT) possèdent une « année spéciale » de DUT, créée afin de répondre à la demande d’étudiants bac+2 désireux de suivre une nouvelle orientation ou un complément de formation, beaucoup d’étudiants de prépas intègrent un IUT en première année et réussissent avec brio. Il existe 16 spécialités relevant du secteur de la production (mesures physiques, génie mécanique, génie biologique, génie électrique et informatique industrielle, etc.).

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les écoles d’ingénieurs post-bac

Les recrutements se font sur concours propres comme pour l’Epita (Paris), l’Esme-Sudria (Paris), l’Esigelec (Rouen) et une quinzaine d’autres ou sur concours communs. Dans ce cas, citons celui de la Fesic (HEI, Escom, Icam…), des Insa (Lyon, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse), des ENI (Brest, Metz, Saint-Étienne, Tarbes, Val-de-Loire), du concours Avenir (Estaca, EIGSI, EPF, ECE), du Geipi-Polytech (26 écoles universitaires dont l’Esstin, l’Esirem, l’EEIGM…) et des universités de technologie (Belfort-Montbéliard, Compiègne, Troyes). Certaines écoles proposent aux étudiants issus de prépas d’intégrer la 2ème année du cycle préparatoire. Enfin, de nombreuses écoles recrutent uniquement sur dossier. Attention, car certaines écoles posent des conditions restrictives comme la limite d’âge ou l’année d’obtention du bac.

Que faire après une 1ère année de classe prépa ? Aucun redoublement n’est autorisé en première année (sauf à titre exceptionnel). Certaines écoles d’ingénieurs peuvent être intégrées après une 1ère année de prépa. C’est le cas par exemple de l’ISA Lille qui admet des prépas en 2e année, de l’ENI de Tarbes qui admet majoritairement des PTSI, ou bien de l’EBI (Cergy) qui recrute en 2e année préparatoire des prépas BCPST 1 admis en BCPST 2. En créant Prépac, l’ECE permet aux élèves de 1ère année (ou aux élèves en cours de 1ère année de médecine ou de licence scientifique) de se réorienter sans perdre leur année (voir ci-dessous).

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Les CPGE économiques

On ne parle plus de "prépa HEC" depuis de nombreuses années… On parle de prépa économique car il s'agit d'une préparation pour intégrer les grandes

écoles de commerce en France.

On distingue 4 types de prépas dans le domaine économique

Prépas économiques option scientifique (ECS) réservées au bac S

:

Principalement axée sur les maths et l’informatique, cette option comprend aussi de l’histoire-géo et de la géopolitique du monde contemporain. Elle s’adresse aux bacheliers S, quel que soit l’enseignement de spécialité suivi en terminale. Ces classes fournissent le plus gros contingent des écoles de commerce (45 % des admis aux concours 2010 BCE et Écricome), et notamment les plus cotées (environ 15 % des étudiants de cette filière sont concernés).

Prépas économiques option économique (ECE) réservées au bac ES

Cette option fait une large place aux maths et à l’économie. Elle s’adresse avant tout aux bacheliers ES et, plus rarement, aux bacheliers L profil maths. Les élèves de la voie éco représentent 40 % des entrants dans les écoles de commerce post-prépas. S’ils sont majoritaires dans les écoles de seconde partie de classement des palmarès, ils ne doivent pas pour autant s’y limiter. Proportionnellement, ils sont presque aussi nombreux (10 %) que les ECS (15 %) à décrocher une «Parisienne».

Prépas économiques option technologique (ECT) réservées au bac STG

Destinée aux bacheliers STG, cette option associe aux maths et à l’informatique des cours d’économie, de droit, de management et de gestion. Si les étudiants issus de cette option sont peu nombreux (9 % des admis), leur taux de réussite au concours de la BCE (25 écoles) surpasse celui des autres filières dans les ESC en région.

Prépas économiques ENS Cachan Priorité à la préparation du concours d’entrée à l’ENS Cachan. Deux options sont proposées, D1 et D2.

• L’option D1, à caractère juridique : droit, économie et gestion (17 places au concours en 2011)

accueille des bacheliers L, ES, S, parfois STG. • L’option D2, à caractère économique : économie, méthodes quantitatives et gestion (30 places au

concours en 2011) s’adresse aux S et ES, parfois STG.

La particularité de cette prépa est d’associer un enseignement de classe préparatoire à une formation universitaire : en licence de droit pour la D1, en licence d’administration économique et sociale (AES) ou économie et gestion pour la D2.

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Les banques d’épreuves

Le niveau d’exigence est élevé, mais la réussite est au rendez-vous. Avec 8 500 candidats pour 7 980 places, les chances d’intégrer une école sont élevées à une condition de ne pas se limiter aux établissements les plus prestigieux. La plupart des 31 écoles post-prépas sont regroupées au sein de deux concours :

• BCE (banque d’épreuves communes - 25 écoles) • Écricome (6 écoles).

Que faire en cas d’échec ? Il est, tout d’abord, indispensable de se demander si le commerce au sens large (marketing, finance, audit, gestion, commerce international...) est la filière préférée. Même avant l’intégration des CPGE dans le système LMD, l’usage voulait que la plupart des élèves des CPGE s’inscrivent parallèlement à l’université pour obtenir des équivalences universitaires. C’est d’autant plus probant aujourd’hui. Les lycées ont passé des accords avec une ou plusieurs universités en langues vivantes, histoire, économie et gestion, MASS (mathématiques appliquées aux sciences sociales) ou AES (administration économique et sociale). Ceux-ci varient d’une université à l’autre mais, en règle générale, les préparationnaires intègrent, selon leur niveau, la 2e ou la 3e année de la licence (L2, L3). Attention, les équivalences à l’université se négocient aussi en fonction des dossiers de chaque élève et il peut être demandé de repasser un examen dans une ou plusieurs matières.

Le coût des études

Il faut savoir que les écoles de commerce coûtent au moins 6 000 € par an (sauf l'ICN 4 500 € par an). De plus, les concours d'entrée coûtent relativement cher (comptez 600 € pour 10 écoles) et certaines écoles obligent à acheter un ordinateur portable.

Attention aux voies sans issue… Le label "ESC" n'est pas un gage de fiabilité. La qualité des "ESC" présente une grande diversité. Cela signifie juste qu'elles sont sous la responsabilité d'une Chambre de Commerce et d'Industrie, mais certaines sont en grande difficulté (manque d'effectifs, de moyens financiers) et sont très mal classées...

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Donc on ne présente pas "Sup de Co", car il y en a plusieurs, et de diverses qualités mais on présente ESC Bordeaux ou ESC Reims... Beaucoup de gens imaginent qu'il suffit de prononcer le mot "Sup de Co" pour résumer toute la diversité des Ecoles de Commerce, mais c'est faux.

Dans tous les cas, il est indispensable de se renseigner sur :

le classement de l’école

(Letudiant,)

l’insertion professionnelle des diplômés de l’école (renseignement peut-être disponible sur le site de l’école)

le label accordé à la formation de l’école (visa, master, labe EQUIS, label EPAS, label américain AACSB, label

britannique AMBA, Bachelor professionnel)

Pour en savoir plus sur les labels :

http://www.letudiant.fr/etudes/ecole-de-commerce/les-labels-des-ecoles-de-commerce-

19662.html

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29 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Devenir des diplômés de DUT

L'ADIUT (Assemblée des Directeurs D’IUT) publie les résultats de la 7ème enquête

nationale consécutive menée sur le devenir des diplômés du Diplôme Universitaire

de Technologie (DUT).

Cette enquête annuelle est le fruit d’une collaboration étroite entre la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et le réseau des IUT. Elle constitue un outil de pilotage national du système IUT, fondamental pour le suivi et l’évaluation de chaque diplôme.

Fondée sur un questionnaire défini nationalement, cette enquête est envoyée chaque année, au mois d’octobre, au mois de décembre depuis cette année, aux anciens étudiants diplômés deux ans auparavant.

Pour consulter l’étude dans son intégralitéwww.iut-fr.net (onglet « publication » + rubrique « enquête IP »)

:

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33 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Comment intégrer une école d’ingénieur ?

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35 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Comment intégrer une école de commerce ?

36 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

37 | M é m e n t o O r i e n t a t i o n – A l b e r t D e M u n

Provenance des étudiants de grandes écoles

La Conférence des Grandes Ecoles (CGE) vient de dévoiler une étude surprenante sur la provenance des étudiants d'écoles de commerce et d'ingénieurs.

Plus de 60% d'entre eux ne sont pas passés par une classe préparatoire.

Le passage par une classe prépa pour entrer dans une grande école n'est pas si indispensable que cela. C'est en tout cas ce que laisse entendre la dernière enquête de la Conférence des Grandes Ecoles (CGE),

qui multiplie les études diverses et variées pour montrer la diversité et la variété des profils recrutés.

En effet, 62,8% des étudiants intégrant une grande école ne sont pas passés par une classe préparatoire en deux ans. Un chiffre attestant que le modèle "élitiste" des prépas n'est plus si dominant.

La montée en puissance des écoles post-bac

Cette représentation s'explique en partie par la montée en puissance des écoles post-bac, du côté des formations d'ingénieurs notamment. Plus de 17% des jeunes en grande école y sont entrés directement

après le bac (21,3% pour les écoles d'ingénieurs).

L'université fournit, quant à elle, 10% des effectifs des grandes écoles (dont 5,6% pour la L3 et 1,8% pour la L2), soit quasiment autant que les IUT. Entrer à Polytechnique après une licence de mathématiques, par

exemple, reste toujours aussi difficile, mais des progrès sont à noter. L'école de Palaiseau a en effet augmenté le nombre de places ouvertes aux diplômés de licences de 10 à 17, après avoir signé des

partenariats avec quatre universités. Le concours de recrutement, commun avec 13 autres grandes écoles, propose au total 320 places aux étudiants de faculté pour la rentrée 2012.

Les BTS ont du mal à se faire leur place en grande école

Enfin, les jeunes diplômés de BTS sont toujours aussi peu représentés dans les grandes écoles. Ils ne représentent en effet que 5,5% des effectifs, dont 4,9% seulement des écoles d'ingénieurs… Les bachelors

étrangers, avec une part de 5%, font quasiment jeu égal !

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Le parcours favori des recruteurs Le BTS et l'école de commerce constituent toujours le parcours privilégié par les

entreprises, devant les classes prépas et le Master, selon le 5e Observatoire IFOP Passerelle ESC.

L'étude révèle également que les stages et les expériences professionnelles sont les éléments les plus regardés sur un CV.

Les BTS couplés à des écoles de commerces conservent décidément la cote auprès des recruteurs. C'est ce qui ressort du 5e Observatoire annuel IFOP-Passerelle ESC, qui place une nouvelle fois ce duo en tête des parcours privilégiés par les entreprises, lorsqu'elles recrutent un jeune diplômé d'école de commerce. Une place que le couple BTS-Ecole de commerce désormais depuis cinq ans !

Les classes prépa et le Master se rapprochent

Mais l'étude de cette année, réalisée auprès de 202 recruteurs et 802 personnes représentatives de la diversité étudiante et lycéenne, laisse apparaître quelques enseignements. Le premier est que l'écart diminue considérablement entre le BTS et les classes préparatoires aux grandes écoles (CGPE), mais également avec le Master. Ce dernier, qui avait pourtant bien chuté ces dernières années, retrouve de l'intérêt auprès des recruteurs. Au pied du podium et relativement loin derrière arrive la licence.

Toujours au niveau des diplômes, 61 % des recruteurs interrogés mettent d'ailleurs en avant des difficultés pour s'y retrouver, face au large spectre de formations proposées.

Les stages sont regardés en premier sur un CV

Enfin, l'enquête indique les éléments les plus consultés par les recruteurs sur un CV. Il en ressort que les stages et les expériences professionnelles sont les premiers (depuis 4 ans), devant le diplôme et le parcours professionnel.

La "surprise" vient du fait que le prestige et la notoriété de l'école n'entrent pas en compte pour la sélection d'un nouveau candidat, selon la plupart des DRH interrogés.

Lorsque vous examinez le curriculum vitae d’un candidat, quels sont les deux éléments qui comptent le plus pour vous ?

Novembre 2010 Octobre 2011

Stages / expériences professionnelles antérieures 97 % 96 %

Niveau des diplômes 47 % 54 %

Contenu de la formation scolaire et universitaire 30 % 26 %

Centres d’intérêt extra-professionnels 6 % 5 %

Université ou école fréquentée 1 % 4 %

Expériences à l’international 5 % 3 %

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La médecine évolue…

… les filières post bac également !!

Sitographie

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