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ESSO actualités PRINTEMPS - 2013

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ESSOactualités PRINTEMPS - 2013

ESSO actualités 3ESSO actualités2

Voici le numéro 2 de notre journal Esso actualités. Les commentairesreçus suite au numéro 1 ont été vraiment positifs et j’espère donc que vous apprécierez autant ce numéro, dans lequel vous trouverezencore une grande variété d’articles.

Cette année, notre société fête ses 110 ans d’existence en France et la plateforme pétrochimique de Gravenchon fête ses 80 ans. Il me semble que c’est un âge respectable que bien peud’entreprises atteignent. Nous en sommes très fiers et surtout très reconnaissants à toutes les générations qui ont fait d’Esso ce qu’elle est aujourd’hui. Nous y reviendrons plus en détails

dans le prochain numéro d’Esso actualités. Nous espérons pouvoir poursuivre cette belle histoire encore longtemps... Contrairement à certaines déclarations, le pétrole va continuer à jouer un rôle stratégique pour satisfaire les besoins énergétiques de ce pays pour les décennies à venir… et avec un peu de réalismeéconomique au plus haut niveau de l’État, l’exploitation du gaz non conventionnel existantprobablement dans notre sous-sol pourrait être une vraie révolution comparable à ce qui sepasse aux États-Unis !.... Mais pour cela, notre industrie doit être traitée de façon équitable et il ne faut surtout pas renouveler cette taxation exceptionnelle qui nous a frappés siinjustement en 2012. Je suis convaincu que la raison l’emportera et que la confiance enl’avenir pourra revenir dans l’intérêt général.

Nous restons très intéressés et curieux de toutes vos remarques ou commentaires pouraméliorer la qualité de cette publication.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Francis Duseux

Éditorial

3Raffinerie de Gravenchon : le plus gros arrêt jamais réalisé

6L’âge d’or du gaz naturel à portée de mains

8Décryptage des prix des carburants en France

10Women’s Forum for the Economy and Society

12Des travaux de rénovationénergétique à petits prix !

14Un outil industriel de première classe...

16À la découverte d’ETC

19Le Vistalon souffle sa 40e bougie

22Un nouveau pipeline LPG pour Fos

Dans ce numéro :

Tour Manhattan5/6 place de l’Iris92 095 Paris La Défense Cedex

Directeurs de la publication :

Emmanuel du GranrutDidier Lutsen

Rédactrices en chef :

Nathalie Guégaden LefortClaire Paris

Rédactrices :

Catherine BrunBrigitte LerouxSylvie Sanders

Photos :

ExxonMobilChristophe Delacroix

Contact agence :

Sylvie Sanders

Conception et réalisation :

Sparring Partner47 Rue Roque de Fillol 92800 PuteauxTél. 01.55.91.97.00

ESSOactualités

En route pour le futur

Cet arrêt, même s’il a été long et difficile, va nous apporterbeaucoup dans les mois et les années à venir. Nous allonsmaintenant faire les tests pour démontrer les gains de capacité etde fiabilité attendus de nos différents projets, et tirer parti desenseignements de cette inspection métal pour la préparation decelle de la seconde partie de la raffinerie au printemps 2013.

Nous sommes fiers du travail accompli. Encore plusimportant à nos yeux, car c’est une valeur de notre

plateforme, nous avons été impressionnés par l’esprit d’équipe quin’a jamais cessé d’être au rendez-vous en dépit des difficultésrencontrées. C’est remarquable et nous félicitons tous ceux,employés et entreprises intervenantes, qui ont contribué à cet arrêt”, ont tenu à souligner les membres de l’équipe de directiondu Raffinage.

Levage d’un échangeur!

Lubes : levage de la cheminée du four F101B

!

Raffinerie de Gravenchon

Le plus gros arrêt jamais réaliséAu printemps 2012, le plus grand arrêt jamais réalisé à la raffineriea duré deux mois. Il a nécessité plus de 1 000 000 d’heures de travail. Retour sur cet énorme chantier indispensable à lapérennité et à la compétitivité de notre plateforme.

Le plus gros arrêt jamais réalisé

Les projetsPour améliorer encore notre compétitivité, d’importantsprojets ont été mis en place.

Sur le 17/1

Le projet majeur sur l’unité de distillation a consisté àinstaller une tour de préflash sur la section atmos phé -rique. Cette tour sépare des fractions légères qui sontdirectement envoyées en tête de la tour de distillationatmosphérique sans passer par le four, améliorant l’effi -cacité énergétique et les rendements en Jet. Grâce à deséquipements redimensionnés et en repoussant les prin -cipales contraintes de l’unité, ce projet permet d’opéreren routine à plus haute capacité et avec une meilleurestabilité. Ces modifications font gagner un point d’indiceénergie (EII*).De nouveaux brûleurs de gaz ont été mis en place dansle four sous vide pour améliorer la combustion etl’opérabilité. L’augmentation de la durée des cyclesapportera une meilleure fiabilité de cet équipement.Sur l’unité de distillation atmosphérique, le projet “APSWater Wash” a été conçu pour limiter l’encrassement etla corrosion du système de tête, ce qui permettra demaintenir la pleine capacité de condensation au coursdu cycle et d’améliorer et la fiabilité et les couts demaintenance.

Sur le Gofiner et le reformer

Sur ces deux unités, le catalyseur a été changé. Sur leGofiner, c’est une première mondiale pour une qualitéde catalyseur qui possède 10 % d’activité en plus. Lanouvelle génération de celui du reformer augmente lerendement en hydrogène et en essence. Les résultatsprometteurs sont déjà là : leurs efficacités respectivesont déjà été démontrées et améliorent ainsi la profitabilitéet notre compétitivité.

Sur la chaîne d’huiles

C’est sur l’unité d’extraction de la chaîne d’huiles que sontenlevés les aromatiques avant le déparaffinage. Avec le projet d’expansion de 6 % qui a été mis en place, lachaîne d’huiles sera mieux équilibrée et plus compétitive ;ce projet permet également d’optimiser nos coûts d’appro -visionnement en ouvrant l’enveloppe des bruts. �

* Energy Intensity Index

Lubes : reconstuction complète du bac TK901

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Vue générale de la STIG

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Le plus gros arrêt jamais réalisé

Vue générale des zones en IM

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Lubes : visite par nacellesur le bac TK901

!

Extraction d'échangeurs!

Vue de l’unité de distillationdepuis l’unité d’Huiles

!

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T ristan Aspray connaît bienles défis de l’exploration.En effet, au cours de ses

18 années d’expérience dans legroupe, il a eu l’occasion de forerde nombreux puits à travers le monde,de superviser l’équipe de géologuesdu projet Sakhaline 1 et de participerà un nombre considérable de projetsdans les nouveaux pays émergents.Tristan est revenu à Leatherhead il ya un an en tant qu’Exploration Operations Manager, après avoir travaillé à Dallas puis à Fort Worth surle projet puis dans l’équipe de tran-sition post-fusion entre Exxon Mobilet XTO Energy.

Quelles sont vos missions en tant qu’Exploration Operations Manager ?Je suis responsable des études tech-niques, des études sismiques et des

forages d’exploration pour les permisdétenus par ExxonMobil en Europe.Cela comprend les zones au largedes côtes de la Roumanie, la Nor-vège, l’Irlande, les îles Féroé, ainsique les permis onshore en Alle-magne. Nos zones d’exploration enNorvège et dans les îles Féroé sontsituées sur une épaisse couche deroche basaltique. Nous estimonsqu’il pourrait y avoir des structuresintéressantes sous cette couche, maisil est très difficile d’interpréter lasismique sous cette roche. Il y adonc beaucoup de travail techniqueen cours pour essayer d’obtenir unecartographie plus précise du sous-sol.La mer Noire est actuellement unezone de fort intérêt. La découverte degaz sur Domino-1 au large des côtesde la Roumanie est prometteuse, enparticulier pour l’exploration offs-hore en Europe.

Où en sommes-nous au sujetdes gaz non conventionnels en Europe ?Les gaz non conventionnels et latechnique de stimulation hydrau-lique sont récemment devenus dessujets controversés en Europe, alorsqu’une ressource de ce type – le gazde réservoir compact ou tight gas –est produite depuis plusieurs décen-nies ici même en Europe.Chaque pays/état a son propre cadrelégislatif, y compris dans l’Unioneuropéenne. Si un pays souhaiteexplorer ses ressources en gaz nonconventionnels, il peut le faire ; laPologne en est un bon exemple.Cette année, plusieurs rapports offi-ciels ont été publiés sur ce sujet.Ces rapports ont été plutôt favora-bles au développement des gaz nonconventionnels, à condition que desactions appropriées soient prisespour protéger l’environnement.

Pourquoi l’exploration des gaz non conventionnels préoccupe-t-elle tant le grandpublic et comment pouvons-nous répondre à cespréoccupations ?Le sujet a été intensément débattu enEurope et il y a eu un vif intérêt dugrand public et des politiques. L’imagelargement diffusée de Gasland, quimontre de l’eau à la sortie d’un robi-net, s’enflammant à l’approche d’unbriquet, reste très présente. Ceci alorsmême qu’il a été expliqué et prouvéque ce phénomène était dû à la pré-sence de méthane d’origine biogé-nique, naturellement produit par desdépôts de charbons de faible profon-deur dans cette région. De plus, danscertaines régions d’Europe, les popu-lations locales connaissent mal notreindustrie et n’ont pas l’habitude desforages de pétrole et de gaz.Nous essayons de répondre à cespréoccupations en expliquant auxautorités et aux communautés envi-ronnantes le processus de forage etde production des gaz non conven-tionnels. En Allemagne par exemple,nous avons organisé des campagnesd’information dans les zones où nousaimerions opérer, en demandant à desgéologues et des ingénieurs d’allerrencontrer la population locale afind’expliquer le processus et lesméthodes employées.

Comment répondez-vous à certaines inquiétudes liées à la fracturation hydraulique,par exemple concernant unepotentielle pollution de l’eau ?La fracturation (ou stimulation hydrau-lique, comme nous préférons l’appeler)est une technologie éprouvée, inventéedans les années 1940. Aujourd’hui plusd’un million de puits ont été stimuléshydrauliquement dans le monde et il n’ya eu aucun cas documenté de pollutiondes eaux souterraines.Cependant, l’industrie doit prouverqu’elle est totalement transparente surle processus, par exemple, en publiantla liste des additifs utilisés dans lesfluides de stimulation hydraulique –qui sont typiquement des composantsde produits d’usage quotidien tels quele rouge à lèvres, les détergents ména-gers ou les crèmes glacées.ExxonMobil s’engage également àassurer une surveillance continue des zones concernées en effectuant une étude approfondie des eaux souterraines, de la flore et de la

faune avant et après ses opérations.Nous avons fait cela en Pologne pourquelques puits d’exploration récentset nous avons été en mesure de démon-trer très clairement qu’aucun change-ment n’avait eu lieu.

Quand l’Europe entrera-t-elledans l’âge d’or du gaz non conventionnel ?La géologie de l’Europe laisse à penserqu’il pourrait y avoir du gaz de schisteéconomiquement viable, et nous esti-mons que cela pourrait représenter nonseulement une plus grande sécuritéd’approvisionnement en énergiepour l’Europe, mais aussi un moyen de réduire les émissions de gaz à effetde serre.Cependant, il y a beaucoup de cheminà parcourir avant que nous puissionsparler d’une production significative enEurope, à commencer par de l’explo-ration et toujours une communica-tion continue avec les communautéslocales. Le taux de croissance de laproduction de ces gaz sera dans le futurcertainement moins important qu’auxÉtats-Unis – je ne pense pas d’ailleursque nous assisterons à une productionde gaz de schiste significative enEurope avant plusieurs années.

Quels sont les aspects positifsde la production de gaz non conventionnel ?Il suffit d’observer l’Amérique duNord pour voir l’impact du gaz nonconventionnel, en particulier du gaz deschiste, sur l’économie. Le gaz est lamatière première de l’industrie chi-mique. Ainsi, la hausse de l’offre et labaisse des prix du gaz ont entraînéplusieurs milliards de dollars d’inves-tissement dans ce secteur. La popula-

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-2000 m

Perforateur (fait des trous dans la roche)

Roche (schiste)

Roche (schiste)

Roche (schiste)

1

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Gaz naturel

Le gaz s’échappe de la roche par des fissures(remonte dans le puits)

Mélange d'eau, de sableet d’une faible quantitéde produits chimiques

o-fissures artificielles dans la roche.

-3000 m

-4000 m

-1000 m

0 m

-100 m

Ciment

Tubages en acier

Le fluide de stimulation hydraulique

L’eau jetée et le gaz naturel

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Tubage en acier : protection des nappes aquifères

Nappe aquifère

Le gaz produit dans lepuits sert ensuite à chauffer des habitations et à produire de l’électricité. L’eau re etée est traitée et recyclée.

L’appareil de forage est mis en place pour 3 à 4 mois afin d’accéder au gaz naturel

30 m

Avertissement : Tous les éléments de ce graphique sont représentés à échelle équivalente, à l’exception de la largeur du puits et des fissures, qui ont été agrandies dans un but pédagogique.

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Micr

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L’âge d’or du gaz naturelà portée de mainsTristan Aspray, Exploration Operations Managerpour l’Europe et le Groenland, nous donne un autre point de vue sur les gaz non conventionnelset nous parle du potentiel existant en Europe.

Le forage de gaz non conventionnelstion aussi, en général a profité de labaisse des prix du gaz. De même, le remplacement des centrales à charbon par des centrales à gaz pourla production d’électricité offre unavantage environnemental significatif.Aux Etats-Unis, les émissions de gazà effet de serre ont atteint leur plusbas niveau depuis 1995, et baissentplus rapidement que partout ailleurs.

Comment ces gaz nonconventionnels s’inscrivent-ilsdans un futur “mix” énergétiquecomprenant également les énergies renouvelables ?Le gaz naturel et les énergies renou-velables ne sont pas des énergiesconcurrentes. Au contraire, elles secomplètent. L’intermittence est la ques-tion fondamentale des sources d’éner-gie renouvelables, tout simplementcar le vent ne souffle pas en perma-nence et que le soleil ne brille pas nonplus tout le temps. Plus vous utili- serez des sources d’énergie renouve-lables, plus vous aurez besoin d‘uneautre énergie pour stabiliser le réseaude distribution. Les centrales élec-triques au gaz peuvent être arrêtées etredémarrées plus facilement que lescentrales au charbon ou nucléaires etont un avantage concurrentiel notable,puisqu’elles sont beaucoup moinschères et plus rapides à construire.�

Tristan AsprayExploration Operations Manager

!

La fracturation (ou stimulation

hydraulique, comme nous préférons l’appeler) est une technologie éprouvée, inventée dans les années 1940.”

Si vous voulez en savoir plus sur les gaz non conventionnels, des brochuresspécifiques (dont est extraite l’illus tra tionde cet article) sont à votre dispo sitionauprès de notre service Communication. Vous pouvez également consulter le site internet :www.gaznonconventionnelseurope.org

Le saviez-vous ?

La stimulation hydraulique est une technologie testée et éprouvée,déjà utilisée dans plus d’un million de puits à travers le monde depuisla fin des années 1940.

En moyenne, le diamètre d’une fissure équivaut à celle d’un grain desable (1 à 2 mm).

Le diamètre d’un puits standard est environ celui d’une assiette de table.

Une fois l’appareil de forage retiré, la tête de puits et l’infrastructure de production associée ont une taille équivalente à celle d’un garagepour deux voitures.

En moyenne, un puits de gaz de schiste pourrait produire suffisammentde gaz naturel pour couvrir les besoins quotidiens de quelque 3 000 à5 000 foyers européens.

ESSO actualités6 ESSO actualités 7

ESSO actualités 9ESSO actualités8

Décomposition des prix à la pompeLe prix de la matière première, lepétrole brut, est bien sûr identiquepour l’essence ou pour le gazole et nereprésente que 54,8 c€/l (soit environ40 % du prix d’un litre de gazole).Ce prix dépend du marché interna-tional. Les activités ou décisionsd’ExxonMobil ne peuvent en aucuncas influencer ce prix puisque legroupe ne produit que 3 % environ dubrut consommé au niveau mondial.De plus, ExxonMobil est un acheteurnet de pétrole brut car il en raffineplus qu’il n’en produit.

Le prix des produits en sortie de raf-finerie (c’est-à-dire prix du brut +marge brute de raffinage, soit 62 c€/lpour le SP95 et 64 c€/l pour le gazole)est lui aussi fixé par les transactionseffectuées sur les marchés interna-tionaux, les GMS étant les plus grosacheteurs en France. Donc la margebrute de raffinage résultante n’estpas à la main des raffineurs. Elle doitpermettre de couvrir les coûts d’approvisionnement en brut, les

coûts de production dans les raffi-neries (dont les coûts d’énergie quireprésentent environ 40 % des coûtsde raffinage), ainsi que les investis-sements. Or il est indispensable demaintenir un niveau d’investisse-ments soutenu afin d’être à mêmede suivre l’évolution des spécifica-tions des carburants en termesd’émissions, d’améliorer sans cesseles performances environnementalesde nos installations et d’optimisernos outils de production pour péren-niser notre activité.

La marge brute de distributiondoit couvrir les coûts de stockage, de transport, et les coûts des stations-service.

La marge brute totale (17c€/l environ pour le SP95 et 18 c€/l pourle gazole) doit permettre de couvrirl’ensemble des coûts de raffinage etde distribution. Une fois ces coûtsdéduits, il ne reste qu’environ 1 c€/lde marge nette, dans les meilleuresannées. Cela ne laisse qu’une trèsfaible marge de manœuvre aux distri -

buteurs et ne leur permet pas d’absorber des charges supplémen-taires. Le marché français de la distribution des carburants étant undes plus compétitifs d’Europe, avecune très forte sensibilité des consom-mateurs aux prix affichés, il n’estpas possible d’accroître cette marge.Les prix sont affichés clairement àchaque station et le client disposedésormais d’outils de comparaisondes prix lui permettant d’aller faireson plein là où le prix est le plus intéressant.

Le reste du prix est constitué de taxes :la TICPE (Taxe Intérieure deConsommation sur les Produits Ener-gétiques – ex TIPP, Taxe Intérieure surles Produits Pétroliers), et la TVA quis’applique sur le prix hors taxes plusla TICPE (il y a donc une taxe sur la taxe…). Actuellement, en ajoutantTICPE + TVA, le montant total destaxes est donc de 87,3 c€/l de SP95(soit 121 % de taxes) et de 66,8 c€/lde gazole (soit 92 % de taxes).

Et Esso dans tout cela ?Le réseau à la marque Esso comprend environ 660 stations-service, dont une cinquantaine d’autoroutières et 325 stations Esso Express. Les ventes de notreréseau sont en progression, en particulier grâce au réseau EssoExpress qui vise à fournir aux clientsdes carburants de qualité au meil-leur prix. C’est le plus grand réseaude stations automates en Europe.Nous avons été la première sociétépétrolière à mettre en place ce concept en France, dès 1999. Les stations sont ouvertes 24h/24 et couvrent la totalité du territoire français.Ce réseau est la vitrine de notre politique de prix bas. Il a d’ailleursfait l’objet de plusieurs campagnespublicitaires en 2011 et 2012 et estrégulièrement mis à l’honneur lorsd’enquêtes de compétitivité des prixà la pompe dans la presse. �

Décryptage des prix des carburants en FranceDepuis plusieurs mois, les prix à la pompe font régulièrement la une des journaux. De quoi parle-t-on au juste ?

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1,800 SP 95 : 1,592 €/l

Gazole : 1,396 €/l

Prix hors taxes du gazole au 25 février 2013(source Bulletin Pétrolier de la Commission Européenne)

Centimes d’€/l

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Décomposition des prix à la pompe, moyenne février 2013 (source DGEC)

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Allemagne Espagne France Italie Luxembourg Pays-Bas Royaume-Uni

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TVA TICPE Marge brute distribution Marge brute raffinage Prix du brut

0,612 €

0,548 €

0,068 €0,103 €

0,261 €

0,548 €

0,095 €0,085 €

0,439 €

0,229 €

U.E.

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Belgique

Le marché des carburants en France• Les prix hors taxes des carburantsen France sont parmi les plus basd’Europe.

• 63 % des carburants sont achetés engrandes surfaces (GMS – Grandes etMoyennes Surfaces). Celles-ci repré-sentent 42 % des points de vente ets’approvisionnent soit sur les mar-chés internationaux soit auprès desraffineries françaises.

• Le gazole représente 81 % des car-burants routiers consommés, contre12 % pour le Sans Plomb 95. Cecis’explique par une taxation plus favo-rable pour le gazole.

• Le déséquilibre entre la demandeélevée en gazole et la production degazole des raffineries (qui est phy-siquement limitée par la compositiondu brut) crée un déficit, comblé parl’importation d’environ 50 % de laconsommation.

• Le marché des carburants est glo-balement en baisse, avec une réduc-tion des volumes vendus de 1,2 % en2012.

• De nombreuses stations fermentchaque année du fait des faiblesmarges de distribution et le nombred’acteurs de ce marché se réduit.Des 41 500 stations présentes sur leterritoire français en 1980, il n’enrestait plus que 11 662 en 2012, soitune diminution de 71 % en 30 ans.

17c€/lpour couvrir l’ensemble des coûts de raffinage

et distribution

1c€/lde marge nette

dans les meilleures années

ESSO actualités 11ESSO actualités10

Les participants à la table ronde ontréfléchi aux différentes façonsdont les grandes entreprises pro-

meuvent l’éducation et le développe-ment de carrière dans le monde, enparticulier pour les femmes. Ils ontégalement échangé sur les outils quepeuvent utiliser les entreprises pourpromouvoir la diversité dans les car-

rières et l’éducation et, à l’inverse, lesbénéficiaires de ces efforts ont travaillésur les moyens de transmettre les effetspositifs de ces actions au plus grandnombre au sein de leur communauté.

La réunion était animée par CherieBlair, représentant la fondation CherieBlair, et deux bénéficiaires de nos

programmes d’investissements pourles communautés étaient égalementprésentes : Vigdis Andersen, une élèvenorvégienne ayant participé au Sci-Tech Challenge et ambassadrice duprogramme ilive2lead, et AnnetteBazuaye, une étudiante nigériane quia bénéficié d’une bourse de la fon-dation ExxonMobil pour suivre un

Master en sciences de la santé à l’uni-versité d’Oxford. Loraine Philips,sponsor du groupe WIN d’Exxon-Mobil en Belgique et membre de laChemical Women’s Leadership Team.participait aussi à l’évènement.À propos du forum, Loraine Philipsdéclare : “C’est une bonne opportu-nité pour les femmes et les hommesd’origines et de milieux profession-nels différents de se rencontrer pourparler des questions socio-écono-miques internationales et pour par-tager des points de vue et des bonnespratiques en matière d’intégrationet de diversité dans les entreprises”.

La délégation d’ExxonMobil se com-posait de bénéficiaires et de parte-naires de nos programmes d’inves-tissements pour les communautés,et de représentants du Women’s Inte-rest Network (WIN) du groupe.

Emily Tucker, qui travaille à la raf-finerie de Fawley, assistait au Forumen tant que représentante des jeunes :“J’ai été vraiment impressionnée parle large éventail de femmes influentesprésentes à cet événement. Nousavons eu l’opportunité d’écouter desdébats et de participer à des dis-cussions avec des Prix Nobel et deshauts dirigeants, mais aussi des pro-fessionnels et des entrepreneurs dansdes secteurs émergents”.

Sylvie Houry, Basestocks & Special-ties Account Manager, basée àMachelen, nous livre ses impressions :“Ce forum fut une expérience unique,stimulante et enrichissante, tant parla qualité des intervenants que par ladiversité des participants. Nous avonspu entendre des femmes talentueusesentrepreneurs, chefs d’entreprises,politiques, diplomates, journalistes...et même des Prix Nobel, venues desquatre coins de la planète.En ce qui concerne l’Europe, il y aencore beaucoup de places àconquérir pour les femmes, maisaussi beaucoup de chemin parcouruquand on compare nos pays à d’autres dans le monde où lesfemmes luttent encore simplementpour s’instruire (nous avons entenduun témoignage très émouvant à cesujet). Autre aspect intéressant...même si le nom ne le laisse pas penser, ce forum s’adresse aussi auxhommes, et certains ont fait de bril-lantes interventions... ! Bref, troisjours extrêmement denses, qui

permettent d’échanger des pointsde vue, des expériences en brassantdes origines et des parcours trèsvariés … et de s’en inspirer pourdéve lopper quelques idées ou pistesque nous pourrons peut-être expéri-menter dans notre société... ?”.

Quant à Hélène de Carné, directriceVentes Réseau Esso et participantefrançaise de la délégation Exxon- Mobil, elle nous a confié ces quelquesmots : “Ce forum a été l’occasiond’apprendre ce que d’autres entre-prises mettent en place pour pro-mouvoir la diversité au sein de leurorganisation et avoir accès aux meil-leurs talents. Aujourd’hui, plus de50 % des diplômes de l’enseigne-ment supérieur sont délivrés à desfemmes, mais celles-ci représententmoins de 10 % des équipes diri-geantes dans les entreprises !Un des freins à la progression descarrières dans les entreprises inter-nationales est le manque de mobi-lité des couples qui poursuivent tousles deux une carrière. Nestlé parexemple a expliqué qu’ils ont mis enplace un réseau d’entreprises pourfaciliter la recherche d’un emploipour le(la) conjoint(e) en cas demutation à l’étranger, une idée quenous avons partagée avec le Mana-gement d’ExxonMobil. En participant à ces conférences, jeme suis aussi rendu compte quebeaucoup des initiatives présentéespar ces entreprises étaient déjà enplace chez nous !” �

Women’s Forum for the Economy and SocietyLa table ronde organisée par ExxonMobil sur le thème “Transmettre – Comment les entreprises et leurs employéscontribuent à la société” constituait l’un des moments-clés de la 8e édition du Women’s Forum à Deauville, en octobre.

La délégation d’ExxonMobil.De gauche à droite, en haut :Sylvie Houry, Hélène de Carné, Loraine Philips, Annette Bazuaye.En bas : Vigdis Andersen, Kim Kemper, Emily Tucker,Diana Filip et Sarah Howell.

Le Forum est un événement attractif tant

au niveau européen qu’international, dont

l’objectif est de faire avancer la prise de

responsabilité des femmes en :

• encourageant les femmes et les hommesà repenser ensemble leur vision du futur,

• facilitant les relations, le partage d’expé-rience et de compétence entre différentessphères (entreprise, politique, associations,éducation, sciences et culture),

• défendant des engagements et des actionsnovateurs, concrets et mesurables, portéspar des dirigeants motivés par des résultats.

Crédit photo: ABA

CA PRESS

Crédit photo: W

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Crédit photo: W

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Crédit photo: Cherie Blair Foundation for W

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Cherie Blair (à droite) avec Loraine Philips, Vigdis Andersen et Annette Bazuaye.

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ESSO actualités 13ESSO actualités12

A lors que la population mon-diale ne cesse de s’accroîtreet que les économies se

développent, la demande en énergiecontinue à augmenter. Pour répondreà cette demande croissante, il fautnon seulement développer toutes lessources d’énergie mais aussi favo-riser les économies d’énergie, enparticulier dans les pays dévelop-pés. Le dispositif des certif icatsd’économies d’énergie (CEE) créépar les articles 14 à 17 de la loi du13 juillet 2005 fixe les orientationsde la politique énergétique, en obli-geant les fournisseurs d’énergie et decarburant à réaliser ou à inciter àréaliser des économies d’énergie.

Un objectif triennal est défini enfonction des volumes de ventes desfournisseurs d’énergie. En fin depériode, ces derniers doivent justifierde l’accomplissement de leurs obli-gations par la détention d’un montantde certificats équivalent à ces obli-gations. Les certificats sont obtenusà la suite d’actions entreprises enpropre par les fournisseurs ou ache-tés à d’autres acteurs ayant menédes opérations d’économies d’éner-gie. En cas de non-respect de leursobligations, les fournisseurs d’éner-gie sont contraints de payer delourdes taxes.Un des principaux gisements d’éco-nomies d’énergie se situe dans le

secteur du bâtiment c’est pour celaque la direction Réseau a conclu unpartenariat avec les magasins MrBricolage en s’appuyant sur l’ex-pertise de la société “Economied’énergie”. Une prime, pouvant allerjusqu’à 2 000 euros, est allouée pourle remplacement d’un certain nom-bre d’équipements de la maison per-mettant de réduire la consommationénergétique des particuliers.

Vous aussi vous pouvez recevoir cesprimes si vous vous enregistrez surle site de BricoPrime avant de réali-ser des travaux de rénovation éner-gétique dans votre logement(www.bricoprime.fr). �

Grâce à BricoPrime : des travaux de rénovation énergétique à petits prix !

Dans le cadre de la loi du 13 juillet 2005sur les Certificats d’Économiesd’Énergie, les fournisseurs d’énergie et de carburant ont l’obligation d’aiderles consommateurs à réaliser des économies. Notre société est donc directement concernée par ce programme et a pour cela cherchéun partenaire qui lui permette de remplircette obligation et de souligner sonengagement en faveur de l’efficacitéénergétique.

Le site Internet www.bricoprime.frCe site est fait pour informer les particuliers sur les équipements et lestravaux qui donnent droit à des primes, à constituer leur dossier afin debénéficier de la prime associée.

En créant un compte sur le site, les consommateurs ont accès à un outilde simulation en ligne pour connaître le montant de la BricoPrime enfonction de leur projet. Le site leur permet aussi de bénéficier de conseilssur les financements disponibles selon les travaux envisagés et de gérerleur dossier de travaux et suivre son évolution en temps réel.

BricoPrime est une prime financée par Essoaccordée aux clients de Mr Bricolage dans le but de les inciter à faire des travaux de rénovation énergétique.

Qu’est-ce la BricoPrime ?La BricoPrime est un programme créé par Mr Bricolage. Ce programmeest valable dans les 600 magasins Mr Bricolage en France. L’idée estd’offrir une prime aux clients de ce magasin lorsqu’ils achètent dumatériel de construction, qui peut aller jusqu’à 2 000 € en fonction desmatériaux utilisés et des travaux à réaliser. Elle est distribuée auxconsommateurs sous forme d’une carte de crédit prépayée à utiliserdans les magasins Mr Bricolage.

L’engagement d’EssoEsso contribue grandement à ce projet en finançant l’intégralité de cesprimes. La société obtient ainsi les certificats d’Economie d’Energieobligatoires. Cette opération est gagnant-gagnant. L’enseigne Mr Bricolage confirmeson engagement en matière de développement durable auprès de sesclients et renforce leur fidélité, tandis qu’Esso, en finançant la BricoPrime,démontre une fois de plus son engagement dans tout ce qui peutpromouvoir l’efficacité énergétique.

Simulez votre prime

L’énergie est notre avenir, économisons-la.

ESSO actualités 15ESSO actualités14

Saviez-vous que notre usine defabrication de Lubrif iantsLOBP (Logistic Operation

Blending Plant) exporte près de80% de sa production hors de Franceet que ce site industriel idéalementsitué en Normandie à proximité denotre raffinerie est un fleuron de laproduction de lubrifiants finis ?L’usine de lubrifiants de Gravenchonest un site industriel majeur pour lafabrication de lubrifiants finis et degraisses, conditionnés ou en vrac,aux différentes marques Mobil. C’estla plus importante usine de mélange(blending plant) du groupe Exxon-Mobil en Europe et l’un des troissites de fabrication d’huile synthé-tique Mobil en Europe/ Afrique/ -Moyen-Orient. Ce site fabrique desproduits à forte valeur ajoutée commeceux de la gamme synthétiqueMobil 1, Mobil Delvac 1 et MobilSHC. Grâce à notre usine de lubri-fiants, l’industrie française n’a pas ditson dernier mot dans la compétitioninternationale, car elle a de nom-breux atouts pour être parmi les meil-leures de sa catégorie. Intégrée àl’une des plus importantes raffineriesdu pays (principal fabricant d’huilede base en France) et à la plus grandeplateforme pétrochimique d’Europedu groupe ExxonMobil, notre usine

de lubrifiants fabrique, stocke etexpédie près de 200 000 tonnes delubrifiants finis conditionnés à traversle monde. Ce sont plus de 15 camionsde lubrifiants finis et 60 camionsd’huiles de base et spécialités quiquittent quotidiennement nos quais dechargement.

Nous avons interviewé TimothéeRoux pour mieux comprendre lesmissions de l’usine lubrifiants deGravenchon, dont il est le nouveaudirecteur depuis l’été 2012.

Bonjour Timothée, vous avezsuccédé à Hervé Faudeux etavez rejoint Gravenchon aprèsquelques années à l’étranger,parlez-nous de votre parcours...J’ai commencé à travailler à l’usinepétrochimique de Gravenchon en1998 comme ingénieur sur le réac-teur de polypropylène, pour ensuite

faire un passage au siège en tant quevendeur de polyéthylène, avant dedevenir Market Planner de la divi-sion Butyl et enfin poursuivre monparcours à l’international, en majeurepartie dans les activités du businessPolyoléfines. J’ai également une expérience trèsintéressante de trois années àBruxelles au sein de la directionPublic and Government Affairsoù j’étais chargé des relations avecla Commission Européenne sur laDirective ETS (sur les échanges dequotas d’émissions). C’est pour moi un réel plaisir derevenir aux sources avec ma familleaprès une carrière à l’étranger.

Quelles sont la vision et la mission de la direction Lubrifiants & Spécialités ?La vision, c’est d’être reconnu dansnotre secteur d’activité pour nos

marques, notre technologie, l’excel-lence de nos opérations et notre discipline financière…… et pour cela appliquer notre ex -pertise, notre intelligence et toutenotre énergie au bénéf ice de nos clients et des communautés qui nous entourent, et ça c’est notremission.

Quelles ont été vos principalesréalisations en 2012 ?Nous avons poursuivi nos investis-sements pour améliorer la compéti-tivité de notre usine logistique etavons mis en œuvre le nouveau projet qui a permis de spécialiser les deux parties du site :- la première partie du site est dédiéeà la production, au stockage et à l’expédition de lubrifiants (pro-duits finis) avec une optimisation dela gamme de lubrifiants ;- la seconde partie se spécialise dans

les opérations de chargement en vracdes huiles de base et spécialités.

Quels sont vos défis pour l’année 2013 ? L’usine doit poursuivre son objectifd’excellence opérationnelle afin quepersonne ne se blesse, qu’il n’y ait aucun incident sur l’environne-ment et que l’on puisse respecter lesdélais de livraison de nos clients.Nous devons pour cela maintenirl‘intégrité de nos opérations : sécu-rité, contrôle et conformité des produits (certif ication ISO TS renouvelée), tout en améliorant leservice à la clientèle. Notre but est également d’accompagner lacommercialisation des dernièresgénérations d’huiles à forte valeurajoutée Mobil 1, Mobil SHC et Mobil Delvac. Il nous faut pour celatravailler en étroite collaborationavec les Ventes pour développer

les produits 100 % synthétiques et les graisses. Tout cela sans oublier le développement de notre personnelaf in qu’il puisse encore élargir une expertise, déjà reconnue.De beaux défis en perspective queje me fais un plaisir de relever au quotidien ! �

Un outil industriel de première classe...Des lubrifiants “Made in France” à travers le monde...

À l’heure du grand retourdu “made in France”,nous vous proposons de mieux connaître cet outil industriel françaisdont nous pouvons êtrefiers et découvrir sonnouveau directeur,Timothée Roux.

Magasin grande hauteur!Timothée Roux!

Chariots filo-guidés! Conditionnement!

ESSO actualités 17ESSO actualités16

À la découverte d’ETC

L ’équipe de 17 personnes, loca-lisée au bloc 229, comprendsept ingénieurs et dix techni-

ciens ; leur activité consiste à appor-ter une assistance technique à lafabrication et aux ventes d’huiles debase, de paraffines, d’huiles blancheset de bitumes. Cette équipe travaillepour des raffineries européennes dugroupe : Augusta, Anvers, Fawley etGravenchon principalement, au seind’une organisation mondiale.“Lorsqu’une raffinerie veut réaliserdes modifications de procédé ou tes-ter de nouveaux bruts, l’équipe réa-lise des essais selon un protocoleprécis qui permet de valider que leschangements apportés n’affecterontni la qualité du produit, ni le client”,

explique Laurent. “Nous sommesaussi chargés d’assurer l’intégritédes produits à travers la mise enplace de processus d’assurance qua-lité, l’organisation d’audits qualitéou l’analyse des plaintes des clientsà qui nous apportons des solutions.Nous assurons la formation desforces de ventes et pouvons lesaccompagner chez les clients afinde rester à l’écoute des tendances dumarché et pour donner des conseilssur certaines applications de nosproduits.”

Depuis le 1er octobre, ETC a changéd’organisation en quittant L&Spour rejoindre EMRE, ExxonMobilResearch and Engineering. �

Essai de vieillissement simulant le vieillissement d’un bitume durant la fabrication d’un enrobé.

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Schéma de raffinage deshuiles et bitumes, avecéchantillons des produits intermédiaires et finauxtout au long de la chaînede fabrication.

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Vue des bâtiments annexes au laboratoireETC BSA : parc à fûts et magasin

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Vue du bâtiment principal “Louisiane” du laboratoire ETC BSAau bloc 229 sur le site de Gravenchon.

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Mesure de pénétrabilité d’un bitumepour déterminer sa dureté.

!En 2010, à la suite de modificationsd’organisation, le périmètre des activités d’ETC (EuropeanTechnology Centre) a changé. Laurent Jouanneau, son responsable,nous présente l’organisation actuelle et les missions confiées à son équipe.

Préparation d’un testde Comp Spec surhuile de base

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Parc à fûts d’ETC BSA.

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Tests de viscosité sur les produits bitumineux.

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Moteur marin, la fin d’une époqueEn octobre, le projet de déconstruction du moteur marin, confié à APM, estentré dans sa phase active. Arrêté en 2009 après 17 années de bons etloyaux services, il va être démantelé ainsi que le bâtiment qui l’abritait. Ilservait autrefois à tester en vraie grandeur la qualité des lubrifiants marine.Désormais, modernisme oblige, les essais se font par modélisation et lesnouveaux produits sont directement testés sur les bateaux.

Le moteur marin “Explorer” à l’intérieur de son bâtimentavant sa démolition. Le moteur a servi pour le dévelop pement et le test de plusieurs générationsd’huiles marines et de fuels. La puissance développée lorsdes essais d’huiles et de fuelsproduisait de l’électricité utiliséesur la plateforme de Gravenchonjusqu’en 2009.

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Compactage à pneus d’une plaqued’enrobé avant réalisation d’un testd’orniérage.

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Essai d’orniérage sur enrobé (simulateur de trafic).

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Fraass Test : détermination de la température de fragilité d’un produit bitumineux.

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Le bâtiment abritant le moteur marin

“Explorer”, construit au début des années 90,

avant sa démolition.

Découpe de parties de la cheminée avant levage.

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Vitrine des produits et applications traités par le laboratoire ETC BSA : huiles de base, huiles blanches, paraffines, bitumes, et leurs applications.

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À la découverte d’ETC (suite)

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Le moteur “Explorer” sort de son bâtiment.

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Le Vistalonsouffle sa40e bougie

Vistalon : un peu d’histoire1960 : les laboratoires d’Esso Researchréalisent les premiers essais de fabricationdu caoutchouc synthétique éthylène/propylèneen polymérisant ces monomères en présencede catalyseurs “Ziegler et Natta”

1961 : une ancienne unité de Butyl, RLA2 de Baton Rouge, est transformée en unitépilote pour la fabrication de 10 tonnes/jourde caoutchouc éthylène/propylène

1966 : une ancienne unité de Butyl, RLA 3de Baton Rouge est transformée en unitéindustrielle pour la fabrication de 20 000tonnes/an

1972 : démarrage de l’unité de Vistalonde SOCABU à Notre-Dame-de-Gravenchon

Aujourd’hui l’unité

de Vistalon fournit

plus de 400 clients

dans le monde

entier, avec plus

de 40 % de la

production destinée

à l’export.

Test d’adhésivité-cohésion des granulats sur émulsion de bitume.

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Détermination de la température de ramollissement d’un bitume.

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ESSO actualités 21ESSO actualités20

Les applications du Vistalon dans l’automobileThermoplastiques vulcanisés (1,7 kg)• Intérieur : pommeau de levier de vitesses, tapis de sol• Sous le capot : durites, bouchons, joints• Extérieur : joints de pare-brise et de vitres

A l’extérieur de la voiture (4,3 kg) : joints de toit ouvrant, joint de haillon arrière, guides pour ceintures de sécurité, garnitures de portes, essuie-glaces...

Sous la voiture (0,2 kg) : gaines de freins...

Sous le capot (1,1 kg) : tuyaux de ventilation, durites d’air de refroidissement, durites pour l’air conditionné, gaines de freins...

Quantité totale : 7,3 kg par véhicule

Les différentes qualités de VistalonGrades bi-modaux : pour les profilés del’industrie automobile

Copolymères : améliorants de viscosité pour leslubrifiants de haute technologie – isolationélectrique – joints - tuyaux

Thermoplastiques vulcanisés (Santoprène) pourles produits thermoformés tels que volants devoiture, soufflets de levier de vitesse, profilés…

1955 : création de la SOciété du CAoutchouc BUtyl constituée par Esso Chimie(23,75 %), Total (23,75 %), Michelin (23,75 %), Dunlop (23,75 %) et autres (5,0 %).

1959 : démarrage de l’unité de Butyl (Esso Chimie 75 % / Total 25 %)

1968 : consolidation des activités d’Esso Chimie et de SOCABU

1972 : construction de l’unité de Notre-Dame-de-Gravenchon par la SOciété duCAoutchouc BUtyl (75 % Esso et 25 % CFR), pour fabriquer 30 000 tonnes/an decaoutchouc synthétique éthylène/propylène, commercialisé par Esso Chimie sous lenom de Vistalon et par Total Chimie sous sa propre marque

1979 : arrêt de la centrale de SOCABU / Projet ENOP avec la raffinerie

1989 : certification ISO 9002

1986 À 1990 : projet d’informatisation des procédés (Visco / Fivisco / Ibis)

1991 : Exxon Chemical France devient le seul actionnaire de SOCABU

1993 : signature d’un contrat de mise en œuvre entre Exxon Chemical France etSOCABU

2000 : intégration des deux sociétés Exxon & Mobil

2007 : SOCABU disparaît et est intégrée dans ExxonMobil Chemical France (ProjetPôle Chimie)

2008 : contrôle des procédés transféré de PMX vers Experion avec laconsolidation des organisations opérations Butyl et Vistalon dans une même salle decontrôle

SOCABU : un peu d’histoire

La première salle de contrôle du Vistalon. Le schéma de l’unité au-dessus du tableau a été conçu par les moines de l’abbaye de Saint-Wandrille.De gauche à droite : Marc Séminel, Gérard Mouginot, Jean-PaulHackenberger et Alain Ordonnaud.

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1972, l’unité decaoutchouc éthylène/propylèneest en construction…

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ESSO actualités 23ESSO actualités22

Une longueur supérieure au double de sa longueur initiale...”

A droite, Francis Duseux, PDG du groupe Esso en France, coupe leruban à côté d’Erik van Beek, directeur de la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer.! Le départ du pipe à la raffinerie!

L ’ancien pipeline avait été misen service il y a bientôt 47 anslors de la construction de la

raffinerie afin de pouvoir expédierles GPL (Gaz de Pétrole Liquéfiés ouLiquified Petroleum Gas en anglais– Butane et Propane) produits parle site vers les stockages des cavernesde gaz de Geogaz à Lavéra.Le trajet initial de l’ancien pipelineétait direct et la longueur totale avoi-sinait les 10 km. L’environnement dupipeline a beaucoup évolué au coursde toutes ces années, avec la construc-tion d’habitations, d’édifices publics,de routes etc. C’est pourquoi il a étédécidé de chercher une solution plus adaptée. Après avoir envisagéd’expédier les produits depuis la raf-finerie par bateau, par train, ou parcamion, la raffi nerie a choisi de nou-veau l’option pipeline sur une lon-gueur supérieure au double de salongueur initiale en se joignant auprojet POLYRESEAU. Le dévelop-pement de ce projet prévoyait l’ins-tallation conjointe de trois pipelineset d’une conduite d’eau dans la mêmetranchée. Cela permettait ainsi demettre en place des démarches com-munes avec les trois partenaires pourles aspects opérationnels, environne-mentaux (espèces protégées) et pourles démarches administratives. Leprojet a donc été réalisé en synergieavec GRT Gaz et la Communautéd’Agglo mération du Pays de Martigues.Cette stratégie a permis de limiterl’impact environnemental et d’opti-miser l’utilisation du couloir depipes. Le nouveau tracé a été réalisésur une bande réservée aux passagesde canalisation de transport quicontourne au mieux les zones d’agglo -mération avec un unique propriétairepermettant de faciliter l’exécution.

Plusieurs techniques différentes ont été utilisées telles que :

• Traversée du chenal de Caronte par forage dirigé

• Traversée du rond-point de Croix-Sainte par un micro-tunnelier

• Utilisation également d’un micro- tunnel pour l’entrée dans la raffinerie

• Nombreuses traversées de voies ferrées, de routes et cours d’eau par forage droit

Un nouveau pipeline LPG pour FosLe 29 mai marquait la fin d’un projet important pour Fos :l’inauguration du nouveau pipeline LPG reliant la raffinerie à Geogaz, un chantier de longue haleine.

Quelques chiffres-clés

Longueur : 22 kmCoût : 16 M€

800 tonnes de tuyauteries installées

1 600 tubes1 700 soudures3 500 contrôles2 000 sondages réalisés80 ouvrages croisés4 traversées de voies ferrées 20 traversées de routes

Il a fallu également aménager lesdeux stations intermédiaires avecdes vannes commandées à distanceet mettre en place les “gares” deraclage aux deux extrémités afin depouvoir passer ultérieurement lesengins de contrôle du pipeline.Des

TOTALTOTAL

B.P.B.P.

SCHELLSCHELL

S.P.S.E.S.P.S.E.

Nappe CVM produits finis

TRONÇON 2ESSOOTMM

TRONÇON 3ESSOOTMM

GRT GAZ

TRONÇON 1TRONÇON 4

ESSOGRT GAZ

TRONÇON 4ESSO

GRT GAZ

TRONÇON 6ESSO

TRONÇON 5ESSO

GRT GAZCOUEB

RaffinerieESSO S.A.F

GÉOGAZ

ZACDE LAVALDUC

Stockagespétroliers

Stockagespétroliers

BASELL

SOLLAC MÉDITERRANÉE

D.P.F.

TOTAL

B.P.

SCHELL

BP FRANCE

S.P.S.E.

Oxyduc DN 250Azoduc DN 200

Hydrogène DN 100LYONDELLBASELLButane DN 150Propylène DN 100GRT gaz DN 400

1 PAM 03

1 PAM 02

1 2 PAM 011

1

3 PAM 04

3 PAM 04-2

3 PAM 07

PAM 05

PAM 06

2 PAM 09

3 PAM 08

1

1

1

11

11

D 51

RN 569

RN 568

RN 568

A 55

RD 4

9

RN 568

D 50B

RN 569

D 57

D 5

RANQUET

LAVALDUC

FERRIÈRES

TOURETDE VALLIER

LES CARABINS

LAVERA

LA LÈQUE

Pointede St-Gervais

Pointede la Baumasse

Gare marchande de Caronte-La Gaffette

Les Pêcheriesde Ranquet

Viaducde Caronte

SALINS DE FOSLA MARRONÈDE

ST-MITRE-LES REMPARTS

Port pétrolierde Lavéra

Port de Fos-sur-Mer

Usinesidérurgique

Terminalminéralier

Terminalen construction

Posteferroviaire

Entrepôts

Étang de Fos-sur-Mer

Darse S

ud

Darse N

° 1

Canal de Caronte

Étangde l’Estomac

Étangd’Engranier

Étangdu Pourra

Étangde Berre

Étangde Citis

Étangde Lavalduc

ZACde CROIX-SAINTE

GDF

Nappes de canalisations

Nappes de canalisations

Oxyduc DN 250Azoduc DN 200Ethylène SPF DN 200Saumoduc DN 450GRT gaz DN 4002 SHELL DN 150 et DN 100Propylène DN 100LYONDELLBASEL - butane DN 150Hydrogène DN 100Poste de sectionnement

AIR LIQUIDEde la FEUILLANE

Poste d’isolementde la FEUILLANETOTAL PETROCHEMICALS / ESSO

Nappes de canalisations

Pipeline de pétrole brutDN 10505453Pipeline ESSO2 x DN 450 fioul lourdEssenceDN 400Super DN 400Carburant auto DN 400PAM DN 3002 EDF PVC DN 200 (câbles)PAM DN 100 PVC

Pipeline de pétrole brutDN 10502P3P2 PAM DN 125 polyéthylèneEau DN 150ESSODN 80DN 300DN 500Canalisations DPFDN 450 GazoleDN 150 rinçageDN 500 produit noir 4 DN 125 polyéthylène (câbles)Canalisations DPFDN 400 produit noir DN 300 SC/CA

Propylène ESSO DN 1002 câbles EDF 20 kVEau PAM DN 4002 PAM DN 1050

Conduites TOTAL (T08, T11,T12, T13)Conduites GRTgaz

PORT-DE-BOUC

MARTIGUES

FOS-SUR-MER

N

Nouveau pipeline

Zones d’activité et d’habitation

Routes

Le nouveau pipeline!

efforts tous particuliers ont bien sûraussi été faits sur la remise en état desterrains après le projet.

Une inauguration officielle a étéorganisée fin mai, une bonne occa-sion pour célébrer ensemble la fin dece projet et la mise en service dupipeline. Francis Duseux s’était jointà Erik van Beek pour accueillir lesofficiels. �