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Ma confiance Les clés pour me réaliser pleinement Tome 1 Par des académiciens du Zérolimite Souffle de vie services professionnels

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Ma confianceLes clés pour me réaliser pleinement

Tome 1

Par des académiciens du Zérolimite

Souffle de vieservices professionnels

Paul Boivert, PhD, Docteur en kinésiologie, Coach Minceur

Paul Boisvert, docteur en kinésiologie, est coach minceur en pertede poids,  conférencier et bloggeur. Guide motivateur et coach per-sonnel, Paul vous aide à quitter votre zone d’inconfort pour rega-gner votre énergie, votre confiance en soi, à vivre mieux et ensanté.

Cécile Garcia, formatrice-coach, fondatrice de Zestup, spécialiste de la résilience

Après avoir surmonté de nombreuses épreuves (deuil d’un enfant,maladie grave…) Cécile Garcia accompagne depuis 15 ans en tantque coach et formatrice spécialiste en résilience pour aider le plusgrand nombre à dépasser les ruptures et traumatismes du passépour se construire un avenir heureux.

Christel Pauwels, Psychanalyste certifiée en Matrix Reimprinting

Suite à une remise en question durant son adolescence, réveil-lée par des événements de vie difficiles, elle a suivi une psy-chanalyse durant 10 ans et elle s'est formée à la psychanalyse,à la PNL, au coaching, à l'EFT et au Matrix Reimprinting.

Louise Vallée, auteur du livre Mon chemin vers la Pleine Conscience

Passionnée par la pleine conscience (l’art de vivre l’instant présent),Louise Vallée applique dans sa vie ce qu’elle enseigne, après un

long combat avec sa souffrance intérieure. Par son témoignage, ellesouhaite inspirer ses lecteurs à retrouver la paix qui est déjà en eux

et qui ne demande qu’à émerger.

Manolita Lecuirot, consultante en développement personnel. Auteure

Passionnée de développement personnel, à travers son parcours etses propres expériences, Manolita a intégré le fait que ce que l’on

pense être inaccessible au départ peut devenir réalisable, et quenous pouvons être le créateur de notre vie. Elle accompagne au-jourd’hui les femmes à cheminer vers plus de confiance en elle.

Isabelle Arsenault, c.o., psychothérapeute

Enthousiaste et croyant profondément au potentiel de chaque per-sonne, Isabelle cherche à combiner professionnalisme et générosité

dans l’offre d’une gamme de services allant de l’écoute thérapeu-tique en profondeur à des produits accessibles au plus grand

nombre.

Ma confianceLes clés pour me réaliser pleinement

Tome 1

Par des académiciens du Zérolimitessous la direction de Isabelle Arsenault

Souffle de vieservices professionnels

Table des matières

Introduction 6

Paul Boisvert, PhD 8

La confiance en soi, un déterminant important pour réussir vos projets de changements d'habitudes de vie. 10

Louise Vallée 20

La confiance en soi par la pleine conscience 22

Cécile Garcia 38

Comment la confiance en soi contribue à la résilience. 40

Manolita Lecuirot 50

9 trucs puissants pour réaliser ses rêves à coup sûr ! 52

Christel Pauwels 64

Bâtir sa confiance en soi avec l'EFT et le Matrix Reimprinting 66

Isabelle Arsenault 78

Bâtir une confiance profonde rapidement grâce à un tout petit exercice de visualisation. 80

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québecet Bibliothèque et Archives Canada

Vedette principale au titre :

Les clés pour vous réaliser pleinement

L'ouvrage complet comprendra 5 volumes.Sommaire : t. 1. Ma confiance.Monographie électronique.

ISBN 978-2-9815960-0-0

1. Confiance en soi. 2. Réalisation de soi. I. Arsenault, Isabelle, 1968-. II. Ma confiance.

BF575.S39C53 2016 158.1 C2016-941003-X

© 2016, édition Souffle de vie, services professionnelsTous droits réservés

dépot légal : 2016Bibliothèque nationale du Québec

Introduction

L a confiance ! Un bien joli mot comportant tant d’hésitation avant d’yarriver, avant de pouvoir dire avec assurance : Ma confiance.

Il vous est sûrement arrivé de manquer de confiance en soi:- d’avoir le sentiment de ne pas savoir comment faire, commentavoir, prendre ou reprendre confiance ! - de penser ne pas vous connaître assez pour avoir confiance, - de vous croire incapable de faire ce dont vous rêvez, - de vous laisser de côté pour faire avancer les projets des autres…

Ce serait si bon, si agréable d’avoir une confiance en soi solide, profondémentancrée et sereine. Vous vous demandez sûrement comment faire pour gagnercette confiance, vous voulez savoir comment avoir plus de confiance.

Et bien ce livre est pour vous, car il présente différentes facettes de commentavoir confiance en soi. Quelque soit votre besoin, il y aura un angle de vuequi saura vous rejoindre.

Ce livre, c’est un projet fou, d’une belle folie, née dans l’incroyable énergiede l’académie du Zérolimite, menée par Martin Latulippe. Un projet quin’est pas banal, car chacun des participants, des auteurs de ce livre, commedes tomes qui suivront, est authentiquement impliqué dans une démarchequi amène à réviser ses repères intérieurs, ses expériences et compétences.Une expérience qui nous entraîne tous, eux, vous et moi, à nous confronterà nos doutes, nos peurs. À nous exposer dans nos zones d’imperfections poury vivre de nouvelles expériences, hors de notre zone de confort dans ce queMartin nomme la zone magique ! Alors qui de mieux placés pour parler dela confiance en soi avec congruence que ces académiciens du Zérolimite ?

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Dans ce livre, vous trouverez autant les conseils pour atteindre un objectifspécifique comme la perte de poids avec Paul Boisvert, que la voix du cœurempreinte de sérénité de Louise Vallée. Si vous souhaitez un accompagne-ment tout en tendresse et en compassion, Cécile Garcia vous guidera vers larésilience et si vous souhaitez le dynamisme d’une coach athlétique capablede vous motiver vous irez foncer avec Manolita Lecuirot. Pour découvrir desméthodes professionnelles vraiment efficaces et déconcertantes de facilité,vous trouverez les explications claires de Christel Pauwels et pour expéri-menter un dépaysement fortifiant, vous pourrez me suivre dans l’élaborationd’une nouvelle technique.

Et moi-même, Isabelle, je dois vous faire un aveu : j’ai lancé le projet de e-book collectif pour joindre deux points : le plaisir de mettre en valeur le po-tentiel des autres… et ma difficulté à oser me mettre à rédiger un article. Jel’ai fait pour me faire vaincre mes propres peurs et me confronter à aborderune nouvelle façon d’écrire plus impliquée, plus vivante. Et ayant accès auxtémoignages des autres académiciens, je peux vous dévoiler qu’il y en a d’au-tres parmi les auteurs qui vivent la démarche avec une très grande implica-tion toute en authenticité.

C’est donc avec un honneur sincère, avec émotions et avec enthousiasme queje vous présente dans ce livre les textes de six académiciens du Zéro limite.

Isabelle Arsenault

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Paul Boisvert, PhDDocteur en kinésiologie, coach minceur en perte de poids

Consciencieux et prévenant, Paulsait allier une très grande et belle ri-gueur professionnelle à un accompa-gnement très attentionné, à l’écoutede ses clients pour bien les motiveren fonction de leurs besoins spéci-fiques. L’ensemble de son travail estempreint de professionnalisme et lesnombreux témoignages de ses clientsindiquent combien son coaching in-dividuel peut être d'un grand secourspour regagner la confiance en soi.

Paul démontre une habileté particulière à bien encadrer les efforts visant l’at-teinte d’un but spécifique. Ses conseils, accompagnés de solutions concrètes,d’enseignements pertinents et de motivation sauront vous outiller vers l’at-teinte de votre but, celui-là même qui vous semble peut-être inaccessible ac-tuellement, ce but que vous pourrez réussir avec plus de confiance en vous.

[email protected]

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Abandonnez-vous facilement votre programme de pertede poids par manque de persévérance ou de motiva-tion? Êtes-vous inconfortable à prendre des décisions

en ne faisant pas confiance à votre jugement ? Vous arrive-t-il de vous déva-loriser face aux autres ? Avez-vous de la difficulté à vous affirmer ? Croyez-vous ne pas être à la hauteur autant au niveau personnel que professionnel ?Vous comparez-vous souvent aux autres ? Vous arrive-t-il de ne pas émettreune opinion par peur d’être jugée ?

Si vous répondez oui à une de ces questions, c'est que vous manquez proba-blement de confiance en vous. 

La confiance en soi est essentielle pour s'accomplir personnellement dans lavie. Elle est une des clés du succès.

La confiance en soi, un déterminant important pour

réussir vos projets dechangements d'habitudes de

vie.∑

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Comment croyez-vous réussir votre programme de perte de poids, dévelop-per vos affaires, ou enrichir vos relations interpersonnelles, si la confiancen’est pas au rendez-vous et que vous doutez constamment de vous? 

Définition de la confiance en soi

La confiance en soi est la qualité qui permet de croire en soi et de se sentircapable de réussir. La confiance en soi est le pouvoir réaliser nos désirs. Laconfiance en soi est la faculté qui nous permet d’agir avec efficacité dansn’importe quelle situation, quelle que soit la difficulté présentée pour la per-sonne qui l’affronte. La confiance en soi est le sentiment d’efficacité person-nelle dans l'atteinte de nos projets, et ce, malgré les incertitudes et les peursqui peuvent nous ébranler. C’est elle qui nous permet d'affronter les défis denotre quotidien. La confiance en soi est notre capacité à penser, à apprendre,à faire des choix, à prendre des décisions, à nous adapter aux changementsafin d'obtenir ce que l'on veut vraiment. Fait à signaler, la confiance en soiest un sentiment que l'on ressent en nous; elle ne vient donc pas de l’extérieurou de notre environnement. «Un oiseau assis sur une branche

n'est jamais effrayé que labranche ne casse, parce que sa confiance

n’est pas dans la branche, mais dans sespropres ailes. Ayez toujours confiance en

vous et en vos capacités."

Une bonne confiance en soi aide à accomplir plus de choses, car les per-sonnes sûres d’elles-mêmes abordent avec promptitude les tâches difficilescomme des défis à relever plutôt que des menaces à éviter.

Précisons qu'avoir confiance ne signifie pas qu'on ne doute jamais de soi. Ilnous arrive à tous de ne pas croire en notre capacité de réussir et, donc, demanquer de confiance en soi. Cela dépend des situations. On peut, par exem-ple, être très confiant quand on descend la montagne en vélo de montagne,mais d'un autre coté être terrorisé si on doit parler en public.  

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Manque de confiance en soi

Nous ne sommes pas habitués à être valorisé et soutenu pour mieux nousépanouir. Depuis notre jeunesse, l'éducation reçue et la société renforcent lenégatif au quotidien. Durant notre enfance vous avez entendu 30 fois plusde renforcements négatifs tels que: « Non tu ne peux pas » « Non tu n’as pasle droit » « Non ne touche pas à ça », comparativement à des renforcementspositifs tels que « Oui tu peux » « Oui vas-y » « Oui c’est bien ».

Nous ne baignons pas assez dans une atmosphère empreinte de renforce-ments positifs, de valeurs encourageantes. Par conséquent, il n’est pas éton-nant qu’à l’âge adulte, de nombreuses personnes en soient resté marquéesau point de manquer de confiance en elles et ne pas réussir ce qu’elles vou-draient entreprendre.

Voici quelques caractéristiques de personnes qui manquent de confiance ensoi. Elles :

• Se dévalorisent (face à soi et face aux autres);• S’auto-sabotent (démontrer de façon tangible sa volonté de nepas réussir);• Se laissent dominer par leurs peurs (se laisser contrôler par sesémotions);• Sont incapables de choisir, (souvent lié à la peur d’être rejeté ouabandonné);• N'arrivent jamais à se décider, (lié à la peur de l’échec);• Se montrent arrogants, vaniteux (rabaisser les autres, omplexe de supériorité);• Veulent avoir toujours raison (se croire meilleur que les autres);• Évitent l’intimité, (liée avec la peur de communiquer avec sonêtre profond ou de montrer sa vulnérabilité);• Le manque de confiance est souvent l'apanage des obèses, (re-cherche inconsciente de se protéger des autres), de celles quijouent à la "victime" (fuir la responsabilité de ce qui leur arrive),de celles qui veulent plaire à tout le monde (quitte à rejeter quielles sont).

Obstacles à la confiance en soi

Il y a deux principaux obstacles à la confiance en soi:

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1) Le doute lié aux incertitudes ou à la perception de nos capacités d'affronterles difficultés.

2) La peur de l’échec. Celle-ci peut provenir de nos mauvaises expériencespassées, de nos croyances profondes, mais souvent erronées, ou de notre ins-tinct.

Les gens qui ont confiance en eux prennent des risques, non pas que leschances d'échouer sont minimes, mais bien parce que les chances de réussirsont perçues comme étant plus grandes que celles de l'échec. Les gensconfiants en cas d'échec trouvent toujours le moyen de se relever, d'apprendrede leur erreurs, et d'essayer différemment. Autre caractéristique des gensconfiants: ils n'abandonnent jamais. «La confiance en soi est l'assurance

qui nous permet d'oser avancer enappuyant sur l'accélérateur du progrès

tout en relâchant les freins de la peur etdes incertitudes" -

Paul Boisvert, Coach Minceur.

Voici les principaux fondements de la confiance en soi et des moyens pour ledévelopper davantage.

Attitude positive

Il est préférable d'être optimiste et croire en soi  que d'être négatif et vivredans le doute.  Si vous doutez dans vos capacités d'atteindre vos objectifs,l'univers fera en sorte que vos doutes, vos craintes et vos peurs se concrétisent,en accord avec vos pensées dominantes et vos croyances profondes.

Même si vous êtes qualifié et talentueux, un manque de confiance en soi vousempêchera de donner le meilleur de vous-même dans des situations de pres-sion et de stress. Le facteur limitatif principal n’est souvent pas le manquede connaissance ou d'expérience mais plutôt la croyance que vous ne pouvezpas être bon dès le début. La plupart des gens laissent leur petite voix inté-rieure et leur imagination tourner en boucle automatique; ils se voient parfois

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réussir mais ils s’inquiètent aussi beaucoup de l’échec de façon exagérée.

Oser

La confiance en soi, c’est cette capa-cité à oser passer à l’action pour ob-tenir ce qui est important pour vous.Les personnes qui manquent deconfiance en soi éviteront les situa-tions embarrassantes.

Au contraire, celles qui ont tropconfiance en elles affronteront lamême situation avec témérité, aurisque d'un échec retentissant.  Faitesdonc attention de ne pas trop vousappuyer sur votre confiance en pen-sant qu’elle vous sauve ou en l’utili-sant comme une excuse pourprocrastiner au lieu de bien vouspréparer.

La clé est oser prendre des risques… calculés, en relevant par exemple desdéfis à notre portée, c'est-à-dire tout en respectant nos limites. A conditionbien sûr d'apprendre à bien se connaitre.

La première étape pour oser, est de décider. Pour décider, il faut savoir pour-quoi on le fait. Une bonne raison de se décider est de compléter la phrasesuivante: "plus jamais dans la vie je n'accepterai que… " . Ce déclic prientd'une volonté profonde de changement ou d'une douleur que l'on n'accepteplus. Il donne la force, l'énergie, le courage et la confiance nécessaire pouragir et ainsi apporter des changements importants pour soi dans notre vie.

Se fixer des buts.

Si vous désirez augmenter votre niveau de confiance en soi, il sera avantageuxde choisir un but précis, à partir duquel vous pourrez décliner en plusieurspetits objectifs spécifiques à atteindre avec ma méthode par Étapes Faciles®.

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Par exemple, vous ne savez pas cuisiner? Choisissez un répertoire de platsde base simples à exécuter, et faites-les régulièrement. Ensuite, complexifiezvos recettes à mesure que vous prenez de l'assurance. Pour devenir un orateurconfiant, la première étape est de se pratiquer aussi souvent que vous le pou-vez. N'attendez pas d'être fin prêt! Augmentez graduellement la longueur devos discours et la taille de votre auditoire.

S'informer

On prend soin de se doter des outils nécessaires pour réussir. Par exempledemander les conseils d'un mentor, consulter un coach, obtenir des compé-tences par de la formation en développement personnel, ou acquérir desconnaissances en lisant des livres spécialisés sur l'alimentation.

S'inspirer d'un modèle

Trouver la bonne façon de faire aug-mentera vos chances de réussir.Comment? En s'inspirant d'un mo-dèle, tel qu'une personne qui excelledans le domaine visé. Par exemple:trouver un athlète qui semble si sûrede lui. Comment s'entraine-t-il?Comment s'y prend-il? Trouvez-vous un mentor ou une idole et ob-servez-le accomplir ce que vousvoulez faire. Cela donne le sentimentde pouvoir y parvenir aussi.

Agir

Les gens confiants n'attendent pas d'être parfait pour plonger dans l'action.Ils agissent promptement parce qu'ils ont confiance en leur capacité d'affron-ter et résoudre les difficultés lorsqu'ils se présenteront. Avoir confiance envous vous permet de passer à l’action avec plus de facilité, moins d'hésita-tions.

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Voici un exercice simple pouracquérir une attitude positivetributaire de votre confianceen soi. Commencez par changervotre discours intérieur néga-tif. Cessez immédiatement devous rabaisser et parlez-vouspositivement à la place.

«La confiance en soi ne vient pasquand tu as toutes les réponses;

elle vient quand tu es prêt à faire face àtoutes les questions." -

Paul Boisvert. PhD

Ensuite, déterminez les actions nécessaires pour atteindre vos buts et orga-nisez-les dans un plan d'actions efficace.

Un bon plan répond aux questions suivantes: quoi, quand, où, combien?

Progressez par Étapes faciles® et fixez-vous des échéances pour les franchir.Puis, faite le suivi des progrès et des acquis, et ajustez le tir en proposant desstratégies différentes. Chaque petit succès augmente notre capacité d'accom-plir des choses et renforce notre confiance en soi.

Bien s'entourer

Il n'y a rien de plus difficile que de tout accomplir seul. Il vous sera plus facilede réaliser vos projets si vous vous entourez des bonnes personnes. Que cesoit joindre un groupe d'entrainement avec des camarades, de consulter uncoach, de déléguer à des sous-traitants des tâches pour lesquelles vous êtesmoins compétent, de s'adjoindre de collaborateurs pour avancer plus rapi-dement, de partager les risques avec un associé, de créer des alliances straté-giques, ou de décupler les moyens d'agir par des ententes avec des partenairesfinanciers.

Soutien social

Un cercle social fiable peut apporter le renforcement positif essentiel à re-hausser la confiance en soi. Vous pouvez aussi annoncer publiquement votreengagement à réaliser votre projet à vos amis sur Facebook. Vos amis saurontvous soutenir, vous accepter et vous conseiller sans juger. Alors, faites-vousde bons amis et gardez-les !

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S'affirmer

L'affirmation de soi est un élément qui aide à gagner beaucoup de confianceen soi. Encore faut-il savoir comment s'y prendre. On prendra, par exemple,davantage notre place auprès de nos collègues au bureau, on saisira toutesles opportunités de s'exprimer en public, on donnera plus souvent nos opi-nions sans attendre qu'on nous le demande.

Si on a du mal à exprimer notre opinion et qu'on souhaite changer cela, ons'efforce à se pratiquer à partager régulièrement nos idées et pensées lorsquela situation se présente. Prenez soin aussi de respecter les points de vue dif-férents de la vôtre et surtout le faire sans agressivité.  Commencez par nuan-cer l’avis que quelqu’un d’autre vient d’émettre. Petit à petit, votre assuranceà partager votre propre idée va augmenter, ce qui renforcera votre confiance.

Plus facile à dire qu'à faire, car souvent on a peur des réactions suscitées,peur du jugement des autres. Il vaut la peine de faire preuve de courage, carglobalement les occasions de s'améliorer seront habituellement beaucoupplus nombreuses que celles qui malmènent votre égo ou votre estime per-sonnelle.

Être responsable

Nous sommes les acteurs de nos choix et de nos actions. Les gens confiantsne justifient pas leur inaptitude à agir par les circonstances extérieures quileurs sont imposées, ne mettent pas la faute sur les autres ou les conventionsde la société.

Les gens confiants sont connectés avec leurs sensations corporelles et émo-tionnelles profondes. Ils basent leurs décisions et leur actions en cohérenceavec leur instinct, avec le ressenti intérieur personnel qui leur appartienne.

L’acceptation de soi

Il est important de se donner la permission d'agir et d'avoir le courage des’approprier nos pensées, nos émotions et nos actions. Il faut chercher àconnaître sa propre valeur et non pas chercher la confirmation de sa valeuret l'approbation dans le regard des autres, vous rendant ainsi vulnérable à lamanipulation.

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Le coaching

Le coaching individuel peut être d'un grand secours pour regagner votreconfiance en soi. Mes clients en coaching minceur font appel à mes servicesde coach minceur pour que je les encadre, les motive, apporte des solutionsqui répondent à leurs besoins, que je leur enseigne les outils nécessaires, cequi leur permettra d'acquérir la confiance nécessaire pour atteindre leursobjectifs et réussir leur programme de perte de poids.

En coaching minceur individuel,mes clients apprennent bien entendules bases de la saine alimentation etde la pratique de l'activité physique.De plus ils apprennent à mieux gérerle stress et le temps afin d'investir unepartie suffisante de leurs énergiespour réaliser des changements decomportements alimentaires et libé-rer du temps pour le programmed'entrainement physique. Par ail-leurs, je m'assure à ce qu'ils changentleur discours intérieur négatif, ces-sent de se comparer aux autres, etapprennent à s'affirmer. Cette ap-proche holistique vise l'équilibre devie dans tous ses aspects en misantsur les saines habitudes de vie.

Mais ce qui est le plus importantc'est de retrouver un sentiment d'assurance intérieure, tributaire de laconfiance de réussir leur programme de perte de poids. «Paul, mon coach minceur, a su me

redonner confiance et le goût de mereprendre en main de façon différente et

efficace et les résultats sont là" Chantal,50, perte de 60 livres

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Astuces pour réussir

• Visualiser la réussite etses avantages pour permettred'effacer les doutes et les ambi-güités.

• Pour être confiant, vousdevez concentrer votre esprit surla seule vision du résultat, la vi-sion de votre meilleure perfor-mance possible.

• Un truc simple consisteà énumérer régulièrement, plu-sieurs fois par jour, dans votre es-prit, toutes vos qualités ethabiletés.

Une fois que le client fait confiance à son instinct et en ses capacités de façonéquilibrée, il sera en mesure de poursuivre la phase de maintien du poids parelle-même de pleine conscience dans une perspective de changement decomportement durable à long terme.

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Louise ValléeAuteur du livre Mon chemin vers la Pleine Conscience

Que dire de Louise passionnée delecture, de partage, de beauté etd’authenticité ? Lire Louise, c’est en-tendre la voix du cœur jaillir danstoute sa fraîcheur. Parler avecLouise, c’est sentir une personne em-plie de confiance, sereine et emplied’espoir. Alors lire les épreuves parlesquelles elle est passée prend toutson sens et son poids d’espérancepour ceux qui se sentent loin du but.En effet, la souffrance intérieure,passant par les méandres de la dépendance affective et de la compulsion ali-mentaire, a amené Louise à découvrir le chemin de la pleine conscience versl’accueil de la beauté de la vie.

Louise est auteur de “Mon chemin vers la pleine conscience” et elle envisagede devenir éditrice.

Son témoignage pourra vous inspirer à retrouver la paix qui est déjà en vouset qui ne demande qu’à émerger. Son intention est d’inspirer ceux et cellesqui veulent se créer une vie plus épanouie et heureuse. Si vous aimez les récitsauthentiques, vous en serez sans nul doute touché.

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Qu’est-ce qui fait que l’on peut manquerde confiance en soi?La peur et le doute sont deux ingrédients importantsqui contribuent au manque de confiance en soi.

On peut choisir de trouver des techniquespour développer une plus grande confiance en soi.

J’ai préféré, il y a quelques années, choisir d’observer mes peurs et mes doutesqui se cachaient au fond de moi, pour enfin mettre de la lumière sur cettepartie d’ombre en moi que j’avais tant de difficulté à accepter.

En agissant ainsi, j’ai réussi à me libérer de toutes ces entraves qui répri-maient l’expression de mon identité profonde, qui ne demandait qu’à s’ex-primer.

La confiance en soi par la pleine conscience

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Mais de quelle façon y suis-je arrivée?

J’ai pris l’engagement d’être authentique, envers moi-même d’abord, et aucontact des autres, avec l’intention d’accueillir celle que j’allais découvrir,avec beaucoup d’amour et de bienveillance, sans la juger

Ma philosophie de vie

J’aime la beauté et la simplicité en toutes choses; la lumière qui s'en dégagevient nourrir mon cœur.

L’observation de mes pensées et de mes émotions, tout en les accueillant sansles juger, favorise le développement de ma conscience dans le moment pré-sent.

Je n'adhère à aucune religion ou regroupement spirituel, même si la spiri-tualité est très importante dans ma vie. Je préfère être à l'écoute des réponsesintérieures qui me guident depuis des années.

Auparavant je faisais confiance à ceux qui avaient l'air de savoir de quoi ilsparlaient alors que maintenant je vérifie plutôt ce qui est présent à l'intérieurde moi.

En faisant ainsi je m'accorde du respect et de l'amour.

Ma confiance

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La paix intérieure au quotidien, en toute simplicité

J’ai envie de vous transmettre ce que j’ai expérimenté pour arriver à atteindreune paix intérieure dans mon quotidien, ce qui me permet de découvrir laVie dans une simplicité qui remplit mon cœur de Joie.

Ce qui m’a motivée était, au départ, une souffrance psychologique constante.

Une partie de moi était cependant consciente que tout avait une raisond’être.

Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi je souffrais à l’intérieur, tentant decombattre une dépression qui semblait toujours vouloir s’installer en moi.

Lorsque je ressentais ces états d’âmes insupportables, je n’arrivais pas à trou-ver de réconfort dans les paroles de sagesse des autres. Je devais trouver mapropre voie…

C’est la compulsion alimentaire qui me permit d’atteindre le fond du baril,comme pour un alcoolique, et j’ai enfin admis mon impuissance face à mesémotions et ma compulsion alimentaire.

J’ai humblement demandé d’être délivrée de cette compulsion, du plus pro-fond de mon cœur.

C’est alors que j’ai senti une Paix incroyable m’envahir et libérer toute cette

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tension qui m’habitait.

Je n’ai pas compris alors ce qui m’arrivait. Mais avec le recul, je réalise queje venais de prendre conscience de ma dimension spirituelle. Celle-ci était lechaînon manquant qui expliquait enfin ce vide intérieur que je tentais decombler depuis tant d’années par la nourriture.

Je saisissais enfin pourquoi tant de personnes mentionnaient que leur foi lesaidait dans les épreuves de la vie.

Pour moi, la foi c’était la religion. Et la religion, ça ne m’inspirait pas du tout,je trouvais même cela très limitatif.

Tandis que la spiritualité, ça représente toute l’énergie qui existe dans cha-cune de nos cellules.

Nous sommes pure énergie, et cette énergie c’est de l’Amour tout simple-ment, et nous pouvons nous ouvrir à cette Source divine sans aucune limita-tion.

Il n’est plus besoin de chercher l’Amour à l’extérieur de moi. Cette énergieest disponible en tout temps à l’intérieur de soi.

En prenant conscience de ça, j’ai ressenti toute l’énergie qui était disponibledans mon cœur, comme si j’étais en amour, sans qu’il n’y ait de partenairesur lequel projeter cet amour.

J’ai compris que c’était un état que je pouvais choisir consciemment, sansavoir à être en couple. C’est comme si j’assistais à ma propre naissance!

À chaque matin, je vérifiais à l’intérieur de moi ce qui était présent et je de-mandais de l’aide sur des choses qui me semblaient problématiques.

J’ai vu des miracles s’accomplir sous mes yeux, tels que certaines relationsdifficiles avec des confrères de travail se transformer, puisque je ne les jugeaisplus et que je permettais à ces relations tendues de m’enseigner sur leur rai-son d’être.

En fait, j’ai découvert qu’un collègue, que je considérais dérangeant vu lepeu de respect qu’il exprimait, n’en avait jamais vraiment reçu lui-même.

Comment pouvais-je m’attendre à ce qu’il en donne s’il n’avait jamais expé-

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rimenté ce que c’était d’en recevoir?

J’ai vu cet homme devenir humain et respectueux une fois que j’ai commencéà lui accorder mon respect.

J’étais abasourdie!

J’ai demandé de voir la Vie avec des yeux neufs et, curieusement, ma vues’améliorait graduellement.

Tout ce qui m’entourait sans y avoir jamais vraiment porté attention aupa-ravant prenait désormais un sens nouveau pour moi.

Tous les morceaux du puzzle se mettaient en place et j’étais émerveillée parla simplicité avec laquelle je comprenais la raison d’être de chaque chose quim’entourait.

Et plus ce sentiment d’émerveillement m’habitait, plus ma Vie devenait belle,agréable et simple.

Je m’ouvrais à découvrir la Vie et j’accueillais de belles prises de consciencequi jaillissaient soudainement en moi.

Une période de résistance pour rebondir à nouveau

Mais lorsque j’ai essayé de formuler ce que j’avais découvert sur la façon devivre une paix intérieure et voulu le transmettre à un homme qui venait decommencer à faire partie de ma vie et qui est devenu plus tard mon mariainsi que le père de mes enfants, j’ai rencontré des résistances de sa part etj’ai fini par me perdre complètement en souhaitant l’aider dans sa souffranceintérieure.

Il considérait que j’avais de la chance, parce que tout coulait dans ma vie,que c’était fluide.

Plus je m’entêtais à vouloir lui faire comprendre qu’il y avait un rapport di-rect avec mes pensées et ce qu’elles créaient dans ma vie, et plus sa visioncartésienne s’y objectait, insistant pour me démontrer à quel point les cir-

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constances de sa vie lui menaient la vie dure.

Je suis donc devenue également une victime qui se plaignait de l’attitude desautres.

Inconsciemment, j’alimentais de plus en plus mon corps de souffrance, ceque je n’ai compris que des années plus tard, après deux grossesses, une dé-pression majeure, une séparation, un accident d’auto qui m’occasionna lafracture d’une vertèbre, deux rechutes de ma dépression, une phlébite, descrises de tachycardie, la fracture de mon bras droit, ainsi que trois relationsaffectives additionnelles sur une durée de vingt ans.

C’est vraiment intéressant de constater que j’avais le choix de m’ouvrir à ceque tous ces événements voulaient m’enseigner, car je l’avais déjà appliquédans ma vie, pour plutôt choisir à nouveau d’alimenter mon corps de souf-france.

Je résistais à me choisir, car j’avais laissé la peur habiter mon cœur.

La suite vous permettra de comprendre comment j’ai réussi à retrouver mapaix intérieure en me choisissant à nouveau.

Soif d’authenticité et cheminement

Lors de mon éveil spirituel, j’avais ressenti un grand besoin d’authenticité.Je réalisais que j’avais toujours agi selon ma perception des attentes des autresà mon égard, pour ne pas être jugée, pour ne pas déplaire. Mais ça ne meconvenait plus. Je prenais conscience à quel point ça sonnait tellement faux.

C’est là que j’ai allumé le témoin intérieur qui venait me rappeler à tout mo-ment mon ressenti. J’avais envie d’être en contact avec des gens authentiques.

Ce qui m’inspirait cette authenticité était les enfants ainsi que les animaux.

J’avais une soif intense de spontanéité et de me vivre avec une belle simpli-cité.

C’est à ce moment qu’il m’est apparu évident que j’aurais des enfants, afin

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de créer ce lien authentique.

C’est effectivement ce qui se passe lorsque je suis à leur contact. Je me per-mets d’être qui je suis, en toute simplicité.

Je ne me trompe jamais en choisissant la simplicité, car elle me permet deme vivre au niveau du cœur, et c’est toujours là que je reçois les réponses quiguident ma vie.

J’ai constaté que lorsque j’étais seule et qu’il n’y avait pas d’homme dans mavie, c’était beaucoup plus facile pour moi de garder contact avec mon res-senti.

Car aussitôt que j’étais en couple, je vivais à travers l’autre et je me perdaisà chaque fois.

Soit je cherchais constamment à trouver ce qui pourrait faire plaisir à l’autre(si l’autre est heureux je serai heureuse), soit je voyais en l’autre les problèmesqu’il avait à régler.

Et lorsque j’étais seule avec moi-même et je découvrais toute ma richesse in-térieure, je me sentais alors rayonner de bonheur.

Je ne réalisais pas, à cette époque, que mes pensées changeaient mes vibra-tions.

En développant de belles pensées de bienveillance à mon égard, j’élevais mesvibrations et attirais alors dans ma vie des gens et des évènements d’une fré-quence vibratoire équivalente.

Là où tout basculait, était lorsque quelqu’un s’intéressait à moi et exprimaitson souhait d’établir une relation avec moi. Je ne me questionnais pas si moij’étais intéressée à m’investir dans cette relation ou non.

Je ne me sentais pas à l’aise de le rejeter s’il était amical avec moi. Je m’adap-tais tout simplement à lui, même si je ne me sentais pas particulièrement at-tirée par lui.

Ne recherchant pas le grand amour, je me contentais de ce qui était présent.

En fait, je n’ai jamais vraiment réussi à définir ce que serait pour moi cetterelation de couple idéale. J’ai tenté de faire cet exercice à plusieurs reprises

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et je n’y suis jamais parvenue.

Ce qui me convient à merveille, c’est de me sentir libre.

Alors, je préfère maintenant être seule que d’être choisie et de m’adapter auchoix de l’autre dans une relation de couple.

Si je choisis un jour d’être en couple, ce sera parce que c’est MON choix etque cette situation sera vraiment un élan du cœur.

Le lâcher-prise

Il arrive parfois que lorsque quelque chose nous tient à cœur, on y met beau-coup d'énergie et les obstacles ne cessent de s'ajouter sur le chemin y me-nant.

Et souvent, c'est lorsqu'on lâche prise et qu'on y accorde moins d'importanceque ça finit par se manifester.

Ce que j'entends par lâcher prise, ce n'est pas de rester inerte et d'attendreque les choses arrivent toutes seules, au contraire.

Il s'agit de savoir ce que je souhaite, le plus clairement possible, et même ex-périmenter la sensation, l'état que ça ferait naître en moi si ça se manifestaitdans ma vie.

Sauf qu'il faut décrocher et accepter que si ça n'arrive pas, c’est peut-êtreparce que ce n'est pas si important.

Il faut croire qu'il y a un plan divinqui sait encore mieux que moi ce quime convient.

Je demande régulièrement des mira-cles, juste pour le plaisir. Et lorsqueceux-ci ne s'accomplissent pas, jereste attentive à ce que la Vie a choiside mieux pour moi. Tout prend

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Je demande régulièrementdes miracles, juste pour leplaisir. Et lorsque ceux-cine s'accomplissent pas, jereste attentive à ce que laVie a choisi de mieux pourmoi.

alors un sens que je ne pouvais prévoir.

C'est que les éléments n'étaient pas encore tous là pour me permettre de voirla situation avec une perspective plus grande.

La souffrance est-elle nécessaire ?

Pendant longtemps je me suis identifiée à la souffrance.

Je m'explique. J'étais consciente de la souffrance que je ressentais à l'intérieurde moi, mais je voulais tellement m'en départir que je ne faisais que m'y en-foncer davantage dans un tourbillon sans fin, en y portant toute mon atten-tion.

Je souhaitais tellement me libérer de cette souffrance...

Il y a cependant un truc que j'ai découvert et qui m'a servi pendant un certaintemps. C'est de m'imaginer baignant dans une piscine, l'eau représentant lasouffrance qui était omniprésente en moi. Le fait de pouvoir me visualisersortant de la piscine, en laissant la souffrance derrière moi, était très libéra-teur.

Plus tard, j'ai pris conscience que je pouvais tout simplement demander d'êtreguidée, sans que la souffrance soit nécessaire.

M'ouvrir tout simplement à ce que la Vie souhaite m'enseigner. Les réponsesarrivent maintenant à moi en douceur, à mon rythme, car j'ai choisi d'ac-cueillir ce processus de façon inconditionnelle dans ma vie.

Vivre le moment présent – mode d’emploi

Pour sentir la Vie, nous devons être pleinement dans le moment présent.Mais comment arriver à être et demeurer dans le moment présent ?

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- Demander la paix intérieure avec une volonté sincère du cœur.

- Développer la méditation de pleine conscience par l’observation denos pensées, nos émotions, et sensations, sans les juger.

- Ouvrir son cœur pour être dans la gratitude.

Lorsque nous arrivons à être régulièrement dans le moment présent, nousdécouvrons une vitalité inconnue jusque-là.

Un sentiment de plénitude nous habite. Un vide qui comble et apaise. C'estsimple et complexe à la fois.

Nous découvrons que nous avons le pouvoir de choisir nos pensées, ce quinous permet de moduler notre énergie, au lieu d’être en réaction aux per-sonnes et événements extérieurs.

N'oublions pas de remercier la Vie pour ses bienfaits, Elle se chargera d'êtrebonne pour nous.

Nous n'avons pas à convaincre quiconque que la Paix existe, car nous pou-vons tout simplement témoigner de celle-ci en la laissant rayonner de nous.

Nous pouvons alors prendre conscience que notre véritable « maison » setrouve à l'intérieur de nous et que nous pouvons y retourner comme bonnous semblera.

L'acceptation, un outil essentiel

Lorsque l'on veut prendre conscience de qui l'on est vraiment et que l'onchoisit de vivre dans l'instant présent, on doit commencer par s'observer etaccueillir sans juger ce que l'on découvre à l'intérieur de soi.

Il s'agit de visualiser une caméra miniature à l'intérieur de nous, qui captetoutes les émotions qui nous habitent.

En oubliant la caméra extérieure (ce que les autres perçoivent de nous) nouschoisissons de porter notre attention uniquement à ce que nous ressentons.

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Ça peut sembler un processus complexe, mais une fois que l'on se faitconfiance et que l'on est vraiment sincère, cela devient un réflexe très utile.

L'information que nous rapporte ce témoin intérieur ne doit pas être jugée,juste accueillie telle quelle.

C’est alors que nous pouvons remarquer une grande libération du stress ac-cumulé, une sensation de légèreté et une clarté intérieure qui nous permetde faire les meilleurs choix et de générer l'énergie nécessaire pour passer àl'action.

Osons expérimenter afin de nous permettre de découvrir de beaux trésorsenfouis ! C'est nous !

Une approche merveilleuse pour se découvrir est le chant, surtout si l'on a lachance d’être accompagné par un professeur qui nous respecte et nous ac-cueille dans le processus de recherche de sa propre voix (voie).

La présence, pour vivre dans la pleine conscience

Nous pouvons choisir d'être présent à chaque fois que nous le souhaitons,comme expliqué au chapitre qui traite de l’acception. Il est possible de s'ob-server et de s'ajuster aussitôt que nous remarquons que nous retombons dansnos anciens « patterns » de jugement ou dans nos peurs.

On lâche prise et on accueille ce qui est présent (les émotions et les événe-ments).

Une fois que l'on est dans l'acceptation, on est pleinement dans le momentprésent et les choix deviennent clairs.

On peut alors passer à l'action, en toute quiétude.

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Le pouvoir de se choisir

Nous détenons ce pouvoir.

Il s'agit de reconnaître que nous détenons ce pouvoir en nous et de choisirmaintenant de ne plus laisser aux autres le pouvoir de choisir à notre place.

Ce n'est pas important de comprendre si c'était à cause de la peur de déplaireou d'un manque de confiance en soi que nous avons choisi, dans le passé, dene pas utiliser notre pouvoir.

À tout moment nous pouvons décider de récupérer ce pouvoir en accueillantla pleine responsabilité de notre vie ainsi que les conséquences de nos actes,comme un enseignement qui nous fait avancer sur notre chemin.

Ce pouvoir qui nous appartient nous remettra en contact avec une force in-térieure que nous avons ignorée jusque-là.

Tout deviendra plus simple pour passer à l'action et se sentir pleinement envie.

Il est également possible d'appliquer ce pouvoir dans différents domaines denotre quotidien, même aux finances. Cela peut sembler, à première vue unobjectif moins noble, mais il est en fait très représentatif de ce que nous avonsà régler.

L’intelligence du cœur, pour développer la confiance ensoi

Pendant des années j’ai pensé que je n’étais pas vraiment intelligente, mêmesi l’on me disait souvent le contraire. Encore aujourd’hui, si quelque choseest le moindrement complexe, je n’arrive pas à suivre. Cependant, si je mefais confiance et que je reste calme, une intelligence différente se met enplace. Selon moi, ça se rapproche de ce que l’on pourrait appeler l’intuition,la petite voix à l’intérieur de soi, ou tout simplement l’intelligence du cœur.

Depuis que j’ai pris conscience qu’il est possible d’être à l’écoute de ce quise passe en moi et de m’ouvrir à être guidée afin de recevoir l’inspiration,

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cela m’a grandement aidée à traverser des moments très éprouvants de souf-france intérieure.

En fait, cette souffrance provenait de mon mental, de tout ce que j’essayaisd’être pour correspondre aux attentes des autres, mais en vain. Car plus jeme forçais pour ne pas contrarier les autres, plus je perdais le contact avecmoi-même.

Ce n’est que beaucoup plus tard dans ma vie, à l’âge de 27 ans, que j’ai euun ras le bol de vivre de cette façon. J’ai réalisé à quel point je devais sonnerfausse en tentant toujours de deviner et adopter l’attitude que les autres s’at-tendaient de moi. Un élan intérieur très intense me poussait à expérimenterla spontanéité. J’ai donc demandé à l’Univers de m’aider à voir la vie avecdes yeux neufs.

Par la suite, tout est devenu vraiment simple et fluide. Je découvrais enfin laVie et je prenais conscience de tout ce qui m’entourait avec un regard nou-veau et émerveillé. La sensation de légèreté et de bonheur qui m’habitait res-semblait à ce que l’on ressent lorsque l’on est en amour, sauf qu’il n’y avaitpersonne dans ma vie affective à ce moment-là. Je rayonnais l’amour et jeme rappelle même que mon patron de l’époque était convaincu que j’étaisen amour, tellement mon énergie était particulière.

Cet état particulier est enfin revenu, après plusieurs années passées auprèsde partenaires qui ne partageaient pas ma vision de la vie. Il est si facile deperdre contact avec qui l’on est dans une relation affective. On s’investit plei-nement dans une relation, croyant à tort qu’il est préférable de faire passerl’autre avant soi-même.

Ça n’a pas été évident de me reconstruire, mais c’était la seule façon pourretrouver ma paix intérieure.

Je commence à peine à goûter cette liberté retrouvée où je me sens si vivante,et ce qui a favorisé cette ouverture a été de me poser la question « Si je mesentais totalement libre, qu’est-ce que je choisirais de créer dans ma vie? »

Je n’ai pas cherché avec ma tête; j’ai plutôt lâché prise et demandé à la Viede me guider, comme à chaque fois où j’ai osé le faire dans une confiancetotale.

La réponse m’est arrivée le lendemain, alors que j’étais au travail, un mandat

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dans une firme comptable pour la période des impôts, il y a quelques annéesde cela. Il m’est alors apparu évident, par une révélation soudaine, que jerésistais à ouvrir mon cœur à Michel, un homme qui était déjà passé briève-ment dans ma vie, et avec qui j’avais conservé une très belle amitié. J’ai senticlairement la résistance de la fermeture de mon coeur fondre et m’amenerdans un état d’ouverture qui me donnait envie de lui proposer de choisir devivre cette fois notre relation dans l’authenticité, plutôt que de se sentir inti-midés l’un par l’autre.

Cet homme m’avait toujours inspirée, car son énergie exprimait toujours ducalme et de la douceur à mon contact. De plus en plus son cheminement metouchait, car ça rejoignait mes valeurs les plus profondes. Je le trouvais ins-pirant par sa façon d’être heureux par lui-même, ne cherchant pas vraimentde partenaire pour partager sa vie.

Il s’est fermé à ma proposition de rapprochement lorsque je lui ai partagé cequi était présent pour moi. J’étais consciente qu’il le faisait pour se protéger,voulant préserver la vie tranquille qu’il s’était créée.

Nous avons échangé sur nos vues respectives de la situation et, curieusement,je me sentais vraiment bien avec l’idée de prendre tout le temps nécessairepour vivre l’instant présent avec lui, tel qu’il se présenterait, et à la fréquencequi lui conviendrait, en toute amitié. Sauf que cette fois, je choisissais désor-mais l’authenticité et j’avais dorénavant envie de me consacrer du tempspour prendre soin de moi et être heureuse par moi-même, sans aucune at-tente.

Ne se sentant pas bousculé par moi, il a réalisé qu’il résistait inutilement à cequi était déjà présent en lui, et a fini par m’ouvrir également son cœur peude temps après, me confiant que cette authenticité était irrésistible.

Depuis plusieurs années maintenant, nous nous inspirons mutuellement enpartageant dans l’authenticité sur nos introspections mutuelles et nos prisesde conscience, sans perdre de vue de se donner à soi-même de l’amour. Cha-cun est responsable de sa propre vie. Le bonheur que nous avons à chaquefois de nous retrouver est alors un bonus.

J’aime prendre du temps en tête-à-tête avec moi-même et c’est la mêmechose pour lui. C’est tout un apprentissage pour moi que d’apprendre à tenircompte de moi-même dans une relation, mais il me l’enseigne en douceur,l’appliquant lui-même dans sa vie.

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Nous ne savons pas si nous habiterons ensemble un jour. Nous ne forçonsrien, restant à l’écoute du bien-être intérieur que nous voulons préserver.

Pourtant, j’ai souvent eu l’intuition que nous habiterons un jour sous le mêmetoit, car à chaque fois que je voyais l’inscription d’une maison qui m’inspirait,j’avais une vision qui me venait clairement de partager cet espace avec lui.Une maison située dans la campagne de Lotbinière, qui était à vendre, futjustement l’élément déclencheur pour me faire prendre conscience de monenvie de me rapprocher de lui et nous aura permis d’éclaircir la situationentre nous.

J’ai pris conscience que le fait de passer du temps avec lui, au creux de sesbras, comme deux loutres de mer, était ce à quoi j’aspirais vivre avec lui, mai-son ou pas.

Si un jour la maison qui fera vibrer nos cœurs se présente, il est clair qu’ellesera située dans un lieu enchanteur qui apportera à chacun de nous l’inspi-ration d’exprimer le meilleur de lui-même. Mon idéal ayant toujours étéd’être un jour en affaires avec mon partenaire de vie dans un projet qui nouspassionnerait tous les deux, je crois que nos cheminements nous amènerontà développer ensemble un projet permettant d’apporter une aide à ceux quiseraient inspirés par ce que nous aurons envie de partager.

Aimer sans souffrir, en choisissant la pleine conscience

Je crois que la solution n'est pas dans le contrôle de la pensée, croyances ouagissements des autres, mais plutôt dans l'acceptation de ce qui est.

La souffrance provient toujours de notre résistance à ce qui arrive.

De mon côté, lorsque je prends conscience d'un malaise intérieur, je choisisde m'ouvrir à accueillir ce que la Vie veut m'enseigner à travers cet événe-ment.

Je demande à être guidée et je lâche prise. Sinon, la souffrance devient in-supportable.

Les épreuves deviennent alors des cadeaux qui me ramènent à moi-même.

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Et lorsque je prends soin de moi-même, je réalise tout le potentiel d'amourqui m'habite et je me sens vivante.

Lorsque je lâche prise, je peux alors observer toute la beauté de la Vie etconstater de quelle façon les évènements perdent leur sentiment dramatique.

La fidélité, c’est d’abord et avant tout vis-à-vis de soi-même.

Et en étant authentique à soi-même, on a envie de l'être avec les autres, cequi permet de vivre dans la transparence.

D'arriver à prendre conscience de nos peurs et de nos insécurités, sans at-tentes que quelqu'un d'autre s'en occupe, nous permet de nous responsabi-liser et de nous libérer des dépendances.

C'est à ce moment-là que l'on peut vraiment vivre des relations saines et har-monieuses; elles seront le reflet de ce qui est déjà à l'intérieur de nous.

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Cécile Garciaformatrice-coach, fondatrice de Zestup, spécialiste de la résilience

Cécile, c’est la douceur d’une ten-dresse enveloppante, emplie de gra-titude envers la vie. Par son récit, ellenous prend par la main pour nousaccompagner dans la découverte dela résilience. Son récit est empli decompassion. Dans ses échanges avecses lectrices, on peut voir l’empathiequ’elle déploie pour aider les per-sonnes à sortir de leurs deuils.

Son accompagnement nous guide vers l’action concrète. Cécile enseigne àtransformer le savoir en savoir-faire en passant tout simplement par l’action.Un pas après l’autre et le savoir-faire devient savoir-être. Elle nous partage 3clés pour savoir être confiant et résilient.

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Ma confiance

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Imaginez que face à n'importe quelle situation, n'importe quelleépreuve, vous ayez suffisamment confiance en vous pour que lasituation soit vécue comme un défi à relever. Que ce défi soit

pour vous une opportunité de grandir, de vous améliorer.

Qu’est ce qui nous permet d’envisager le défi comme une opportunité ?

c’est la confiance en soi.

La confiance en soi contribue à la résilience.

Mais qu’est ce que la résilience au juste ?

Pour faire simple, c’est l’adaptation positive d’un individu face à une situationd’adversité. Déployer la résilience demande de développer plusieurs capaci-tés, compétences et habiletés … la confiance en soi en fait partie.

Comment la confiance en soicontribue à la résilience.

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Avoir confiance en soi face à l’adversité, pourrait consister à se dire : « ok,quand j'aurai traversé ça, je me sentirai plus fort ! Je vais y arriver ! Je suiscapable ! Ça va bien se passer ! " Quand on sent cette force inébranlable ensoi qui nous donne des ailes, qui nous permet de rebondir quoi qu’il arrive.

Je crois que nous aspirons tous à cette certitude que nous sommes capablede faire face.

Mais la réalité est souvent différente :

Quand survient une épreuve : perte d'emploi, séparation, deuil, maladie,conflits avec des personnes qu'on aime, les premières émotions qui viennentsont souvent "négatives" (nous en reparlerons). Nous ressentons de la colère,de la tristesse. Nous nous sentons abattus, vidés, démunis, comme coupésdans notre élan. Ces souffrances nous amènent souvent à ne pas pouvoirimaginer le bout du tunnel.

J’ai été plusieurs fois dans cette situation où j’avais l’impression que le mondes’acharnait, que les embûches s’accumulaient et que jamais je n’arriverai àm’en sortir, à me relever, à reprendre les rennes.

Cet état a entraîné manque de sommeil, manque d'énergie, irritabilité, re-lations de mauvaises qualité, mauvaise estime de soi, manque d’assurance,et bien sûr perte de confiance en soi …

Et l'on sait bien que si on avait plus confiance en soi, on pourrait surmonterplus facilement, on aurait plus d'assurance. On trouverait des solutions plusrapidement et on vivrait des émotions plus agréables.

La confiance en soi nous donne la motivation, la détermination pour rebon-dir, aller de l’avant, reprendre goût à la vie, être plus résilient.

La confiance en soi est un état qui est en perpétuel mouvement. Ce seraitcomme une graine à planter et à arroser tous les jours. Et nous pouvons tousfaire grandir cette graine en nous, j’en ai fait l’expérience.

Et puis, quelques fois, nous avons confiance en nous et il suffit d’un léger dé-clencheur pour « rechuter » sans savoir comment remonter la pente.

Aujourd’hui, je peux vous livrer le fruit de mes recherches, de mes expé-riences et de mes apprentissages.

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La confiance en soi m’a permis de faire face aux différents deuils que j’ai euà vivre … et surtout, la confiance en soi me permet d’être paisible quant àl’avenir.

Souvent la question se pose : est ce que la confiance en soi est innée ou ac-quise ? et pour le coup, la non-confiance en soi est-elle innée ou acquise ?

Je crois fermement que la confiance en soi est innée surtout face auxépreuves. Je m’explique : une des premières épreuves que nous avons à af-fronter en tant qu’enfant, c’est l’épreuve de la marche… et ce n’est pas facile,la réussite ne vient pas au premier essai. Il va falloir beaucoup de tentatives.Qu’est ce qui fait que nous n’abandonnons pas, que nous avons suffisam-ment confiance pour poursuivre ? Vous n’imaginez pas un enfant qui aprèsla première chute, s’assoit et se dit « Oh non, c’est trop dur, je n’y arriveraipas, ce n’est pas pour moi » ! Ce qui se passe c’est que tout son environne-ment, sociétal, éducationnel, familial … a confiance en lui, en ses capacitésà marcher, et lui laisse le temps de faire toutes les tentatives dont il a besoinpour y arriver.

Mais très vite dans notre évolution, l’environnement commence à nous « col-ler » des étiquettes, nous juger, nous évaluer … et comme nous sommes enpleine construction nous croyons notre environnement et nous finissons parpenser comme notre environnement et à perdre confiance en soi.

Mais rien n’est figé … l’être humain est en perpétuelle évolution, donc nousavons la possibilité de reprendre les rennes.

Pour gagner en confiance en soi face aux épreuves, il y a trois axes à prendreen compte :

1. Le discours interne « Le facteur important et décisif dela vie n’est pas ce qui nous arrive,

mais l’attitude que nous adoptons face àce qui arrive «  Zig Ziglar

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qu’on appelle aussi le hamster en référence à cette petite bête qui tournedans sa roue .. et plus elle avance vite plus la roue tourne vite.

Cette allégorie nous montre que plus on a des pensées négatives, plus oncontinue à avoir des pensées négatives. C’est un principe qui s’auto-alimente.

Les neurosciences ont montré que nous avons plus de 60000 pensées parjour. Et que dans la majorité des cas, nous ne choisissons pas nos pensées ;elles nous sont imposées par l’environnement.

Nous avons des pensées à notre sujet qui sont éducationnelles, sociétales, fa-miliales … et hélas, la majorité du temps, ces pensées sont plutôt négatives :« je ne suis pas capable », « la vie est dure », « c’est trop difficile pour moi »,« je n’y arriverai pas », «  je suis trop ceci ou pas assez cela », ou, une despires à mon sens « je suis nul » !

Le problème c’est que nous croyons nos pensées. Nous ne les remettons pasen cause. Nous les acceptons comme des vérités. Et elles finissent pas nousdéfinir .. et voilà comment la confiance en soi se détruit, petit à petit et nousempêche de faire face, d’être résilient.

Tout ce qu’on se raconte a une influence directe sur nos émotions, nos ca-pacités à faire face, notre énergie …

Soyons vigilant aux pensées qui nous traversent l’esprit, et surtout il convientde les remettre en cause : « est ce que cette pensée m’est utile,

me sert, ou bien est ce qu’elle medessert, me fait du mal ? »

Si la pensée qui se présente ne vous est pas utile, ne vous valorise pas, ne vousmet pas en confiance, changez la :

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« je peux être capable, j’ai de la va-leur, je peux y arriver, je serai

plus fort quand j’aurai surmonté, je peuxtrouver des solutions »

Il convient également de regarder les événements tels qu’ils sont mais paspire. Je vais sans doute vous choquer, mais les études neuro-scientifiquesmontrent que trop souvent nous avons tendance à dramatiser, à amplifier cequi nous arrive … l’objectif inconscient est d’attirer l’attention de l’autre,d’exister. Pour gagner en confiance en soi, soyons factuels, énoncer des faitsprécis.

Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’en chinois, l’idéogramme qui signifie« crise » se compose de deux caractères : l’un qui signifie « danger » l’autre« opportunité »

危机Wéijī

Enfin, notre hamster nous « pourrit » la vie avec de mauvaises questions :des questions qui détruisent la confiance en soi : toutes ces questions dévas-tatrices commencent toutes par « pourquoi ? »« pourquoi moi, pourquoi mainte-

nant, pourquoi je vis ça, pour-quoi il me fait ça, pourquoi il m’arriveça, pourquoi c’est toujours moi, … »

Qu’est ce qui fait que ce sont des « mauvaises » questions ? Dès que notrecerveau entend une question, il met tout en œuvre pour trouver des réponses,et il est satisfait lorsqu’il trouve une réponse. Hors, avec ce type de question,notre cerveau ne trouve pas de réponse, ce qui crée de l’insatisfaction, de lacontrariété et fait chuter la confiance en soi.

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Je vous propose donc de remplacer le « pourquoi » par « comment ? » :

« comment vais-je trouver des solutions ? comment vais-je m’en sortir ? com-ment faire pour rebondir ? comment avancer malgré tel événement ? Com-ment trouver les ressources nécessaires ? comment avoir de l’énergie ? … »

2. Les émotions« L’émotion est le moteur du changement. la joie est sonessence «  Olivier Lockert

Nous vivons tous des émotions, c’est un des points communs de l’être hu-main.

Mais Avez-vous été formé, habitué, éduqué, encouragé à nommer vos émo-tions ?

Pour la plupart d’entre nous, la réponse est « Non ».

En conséquence, face aux épreuves, nous ne savons que faire des émotionsque nous vivons.

Nous entendons souvent dire qu’il y a des émotions positives et des émotionsnégatives.

Il n’en est rien !! Attention, cela ne veut pas dire qu’elles sont toutes agréablesà vivre.

En réalité, il y a des émotions dynamisantes (joie, sérénité, enthousiasme,amour, compassion, tendresse, liberté, épanouissement …) et il y a des émo-tions toxiques (tristesse, angoisse, colère, peur, rancœur, jalousie, ressentiment,inquiétude …)

Dans le fond, quelles soient dynamisantes ou toxiques, toutes nos émotionssont positives dans le sens où elles sont un signal qui nous indique qu’il sepasse quelque chose et que nous gagnons à tenir compte de ce signal. Si nousne tenons pas compte de ce signal, cela impacte plusieurs sphères de notrevie.

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Ne pas gérer nos émotions désagréables a des conséquences négatives surnos comportements, sur nos cellules donc sur notre santé, sur nos relations,sur notre énergie, sur notre sommeil, sur notre manière de percevoir les si-tuations, sur notre capacité de travail, sur notre capacité à faire des projetset bien évidemment sur notre capacité à faire face, à rebondir, à trouver dessolutions.

Il ne s’agit pas de « contrôler » ou de « maîtriser » nos émotions, car cela re-viendrait à ‘mettre un couvercle’ dessus et faire comme si elles n’existaientpas.

Il s’agit bien de gérer nos émotions :

- les accueillir

- les identifier

- les nommer

- mettre en place des moyens pour les apaiser.

C’est un apprentissage indispensable pour ne plus subir.

L’approche de la Communication Non Violente nous en apprend beaucoupsur ce processus. Il est dit que si nous ressentons des émotions toxiques, c’estque nous avons des besoins qui ne sont pas satisfaits. Par exemple, quandnous avons peur, nous avons par exemple besoin de sécurité, quand noussommes tristes, nous avons par exemple besoin de réconfort. Une fois l’émo-tion identifiée et nommer, alors nous pouvons identifier le besoin qui n’estpas satisfait. Il s’agit ensuite de mettre en place des moyens, des stratégiespour satisfaire les besoins en question. Une fois le besoin satisfait, l’émotiontoxique s’apaise.

Nous pouvons pour gagner en confiance en soi utiliser une des capacités fa-buleuses de notre cerveau :

Avez-vous déjà ressenti une forte émotion de joie sur une musique spéciale ?Certainement oui. Et avez vous remarqué que si vous entendez à nouveaucette musique à un autre moment de votre vie, le sentiment de joie revientinstantanément ? … c’est ce que l’on appelle « un ancrage ».

Pour vous sentir en confiance, repensez à un moment de votre vie où vous

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vous êtes senti en confiance, peu importe le contexte ; associez à ce momentune musique, ou une image, ou un objet … Puis, vous pourrez utiliser cettemusique, cette image, ou cet objet pour ré-activer la confiance en soi quandvous aurez besoin.

3. Le mouvement« Tout mouvement de quelque nature qu’il soit est créateur

«  Edgard Allan Poe

Notre attitude corporelle a une influence directe sur nos émotions. Tentezl’expérience de vous tenir vouté, les bras ballants, la tête baissée vers le sol etla mine triste … si vous restez quelques minutes dans cette posture, vous ob-serverez que vos émotions vont changer, que vous allez vous retrouver enénergie basse.

Il est prouvé scientifiquement que l’activité physique stimule l’endorphine,molécule du cerveau proche de l’opium ; il n’est donc pas possible de dépri-mer en faisant du sport.

Trop souvent, quand nous perdons confiance, nous nous renfermons surnous-même, psychologiquement et physiquement. En corrigeant notre pos-ture, nous pouvons agir positivement sur notre esprit.

Avez-vous déjà repéré quelle est votre posture corporelle lorsque vous êtesen confiance ? Faîtes l’essai ! Prenez un moment pour vous mettre dans cetteposture : torse bombé, regard droit devant, jambes légèrement écartées, piedsbien ancrés dans le sol, peut-être les mains sur les hanches à la manière d’unsuper héros…. Si vous restez dans cette posture quelques minutes, avec undiscours interne positif, vous constaterez que votre énergie va changer, votreémotion devient plus dynamique. Et dans cette énergie-là, nous nous sentonsplus à même de faire face.

Utilisez le mouvement pour changer d’humeur !

Plus largement, en corrigeant notre posture, nous pouvons faire disparaîtrenos douleurs corporelles, nous mettre à l’abri de nombreuses maladies et agir

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positivement sur notre esprit, nos émotions et notre personnalité.

L’émotion dynamique de confiance en soi est une source puissante de plaisir,de motivation et conditionne le comportement présent ou à venir.

C’est à partir de cette énergie là que nous pouvons trouver des solutions,avoir accès à nos ressources.

Vous vous sentez en manque de confiance pour affronter les épreuves ?Changez immédiatement votre posture corporelle ou/et bougez ! Bien pren-dre conscience que deux choses vont avoir de l’importance sur la confianceen soi : à la foi la posture et le mouvement. « Ça a l’air magique ! » direz-vous

peut-être Ce n’est pas de lamagie, c’est de la neuroscience …et c’est d’une efficacité redoutable.

Bien prendre conscience que deux choses vont avoir de l’importance sur laconfiance en soi : à la foi la posture et le mouvement.

Pour gagner en confiance en soi, ces trois moyens sont interchangeables ;c’est à dire qu’il n’y a pas de hiérarchie. En fonction de ce qui vous paraîtrale plus aisé à démarrer tout de suite, vous pourrez soit, modifier votre manièrede penser, soit prendre soin de vos émotions, soit modifier votre posture et/ouvous mettre en mouvement. « La confiance en soi, c’est éliminer

de notre chemin de vie les craintesinutiles «  Jean Gastaldi

La croissance de la confiance en soi vous permettra d’accroître votre capacitéde résilience, de faire face, de vous adapter de façon positive et donc, plusglobalement de vivre heureux.

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Vous voulez en savoir plus sur la résilience, téléchargez gratuitement l’e.book« les 7 portes de sortie du deuil » sur www.zestup.fr

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Manolita Lecuirot

Consultante en développement personnel, Auteur du livre « J’ai souffert… et tant mieux »

Manolita c’est le dynamisme joyeuxet efficace. Une belle boule d’énergiepositive qui a su surmonter ses peurspour sortir de l’inconfort et réaliserses rêves en des réussites pour lemoins remarquables. Vous pensezque j’exagère ? Alors, regardez : nonseulement elle a fait le saut de chan-ger d’orientation professionnelle,mais elle a participé au Trophée fé-minin de vitesse moto durant troisans et, tenez-vous bien: elle a parti-cipé à l’une des courses à pied les plus dures du monde sur la muraille dechine ! J’arrête la, mais il y en a d’autre !

Mano, elle est aussi généreuse et organisée : à partir de ses réussites, elle dé-veloppé une méthodologie pour définir et atteindre des objectifs en dévelop-pant plus de confiance en soi. Elle accompagne aujourd’hui les femmes àcheminer vers plus de confiance en elle pour oser vivre une vie pleine de sensen surmontant les doutes et les peurs.

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Savez-vous que la peur est l’obstacle numéro un qui em-pêche les gens de réaliser leurs rêves, et de vivre en cohé-rence avec leurs aspirations ?

Imaginez un instant tout ce que vous pourriez réaliser si cette émotion nevous habitait pas… Ce serait génial, non ?

• Vous avez envie de changer de vie, vous le faites.

• Vous avez envie de changer d’orientation professionnelle, vous lefaites.

• Vous souhaitez rencontrer quelqu’un, vous le faites.

Il n’y a aucune peur, aucune crainte, tout est ok. Ne serait-ce pas formida-ble ?

9 trucs puissants pour réaliserses rêves à coup sûr !

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Mais vous êtes certainement entrain de vous dire que dans la vie quotidienne,ce n’est pas comme cela que ça se passe !

Oui, vous avez raison. Ceci s’explique par le fait que lorsqu’on a un rêve, ouun projet, c'est surtout le résultat qui nous préoccupe et on se pose souventun tas de questions par rapport lui ?

• Est-ce que je vais y arriver ?

• Est-ce que je vais être à la hauteur ?

• Est-ce que ça vaut le coup ?

Ou alors on se leurre en se donnant des excuses comme :

• Bah non, mais tu comprends j’ai passé l’âge

• Bah non, mon mari ou ma femme ne sera pas d’accord

• Bah non, je n’ai pas d’argent pour le faire

• Bah non, à mon âge ça vaut plus le coup…

Tout ceci n’est qu’un tas excuses pour ne pas affronter ses peurs !

Et croyez-moi, je sais de quoi je parle ! J’ai été une petite fille et une jeunefemme habitée par la peur et l’angoisse. (Vous pouvez retrouvez tout monparcours dans mon livre "J'ai souffert... et tant mieux" aux Editions Le Fau-con d’Or). Je sais aussi combien elle peut être paralysante parfois.

Pour les personnes qui ne me connaissent pas, j’étais cette jeune femme, quià la trentaine avait un rêve, celui de changer de métier.

En effet, à l’âge de 14 ans, ne sachant absolument pas quoi faire dans la vie,on m’avait orienté vers le secrétariat. Pour les filles c’était la voie de garageen quelque sorte, et mes parents n’avaient, quoi qu’il en soit, pas les moyensde me faire faire de grandes études. Ils étaient également à cette époque enplein divorce, et perturbée par cette situation, faire le point et réfléchir à mafuture situation professionnelle était un stress supplémentaire que je n’ai passu endosser.

Pourtant, quelques années plus tard, je me suis reprise en main; le secrétariat

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n’étant définitivement pas ma vocation, il était hors de question pour moide partir travailler sans enthousiasme, avec les années qui défilent et l’ennuiqui va avec. Oh mon dieu, quelle vie ! Mais je peux vous dire que ma peurdu changement était pourtant bien présente, avec toutes les questions quivont avec :

• Et si je me trompais encore

• Et si je n’y arrive pas

• Et si je ne gagne pas bien ma vie…

Contre toute attente, j’y suis parvenue. Cela a mis un peu de temps. Je ne dispas que cela a été rapide et si simple que ça, parce qu’il m’a fallu du tempspour repérer pour quoi j’étais faite, et ce qui pouvait véritablement me plaire,mais avec une méthodologie, j’ai pu surmonter tous mes doutes, toutes mespeurs et parvenir à mes fins.

Forte de cette méthodologie, j’ai pu réaliser d’autres rêves comme par exem-ple :

• Participer au Trophée féminin de vitesse moto sur piste.

• Participer à l’une des courses à pied les plus dures du monde sur lamuraille de Chine.

• J’ai pu également faire le tour de France en courant.

Petit à petit, j’ai pris conscience que ce qui me paraissait au départ inacces-sible pouvait devenir réalisable.

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Alors, vous êtes peut-être entrain de vous demander :

- Mais quels sont tes secrets Mano ? (Oui, je vous autorise à m’appelerMano, c’est ainsi que tout le monde m’appelle, pas de soucis !).

Avant de connaître mes secrets, Il est important de prendre conscience dececi :

La peur ne peut jamais disparaître totalement, on peut juste apprendre à lagérer du mieux qu’on peut, pourquoi ?

Je vous l’explique rapidement :

D’après David Lefrançois qui est expert et chercheur en neurosciences, lecerveau retient plus facilement le négatif que le positif.

C’est inscrit dans notre système génétique pour la simple et bonne raisonque si on remonte cent millions d’années en arrière, tout était un danger.

Alors, aujourd’hui, on est relativement en sécurité dans la rue, mais en cetemps-là chaque bosquet était un danger potentiel, et quand malheureuse-ment cet état de fait se confirmait, le cerveau avait développé un réflexe ma-jeur, à l’époque, qui était de glisser toute cette notion d’informationimmédiatement dans ce qu’on appelle la mémoire implicite.

Pour comprendre ce qu’est la mémoire implicite, c’est celle que vous utilisezquand vous parlez, quand vous faites du vélo, quand vous nager…

Dès que vous avez acquis un apprentissage, et que vous savez le faire avecintelligence, vous le stockez dans la mémoire implicite.

Maintenant, vous devez savoir autre chose; c’est qu’on ne peut pas retirer lamémoire implicite. Essayez de désapprendre à faire du vélo. Essayez de dés-apprendre à nager… Vous allez bien galérer hi hi hi !

C’est impossible parce que c’est une stratégie de fonctionnement neuronal.

Donc, si on part de ce principe-là, dès qu’il y a quelque chose de négatif, dèsqu’il y a quelque chose qui peut être dangereux pour l’être humain, c’est sys-tématiquement rangé dans la mémoire implicite.

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Comment peut-on surmonter ses peurs ?

J’aime beaucoup utiliser les analogies, et ici je vais utiliser celle du GPS carje trouve qu’elle est très parlante.

Avant même d’entrer votre destination dans le GPS, ce dernier recherched’abord où vous vous situez. Ne pensez-vous pas que c’est complètement lo-gique ?

Eh bien, pour commencer, mon premier truc pour réussir tout ce que voussouhaitez est déjà de prendre conscience de ce que vous avez réalisé jusqu’àprésent, aussi bien personnellement que professionnellement. Vous allez ainsireconnaître vos valeurs, et savoir où vous en êtes, là, maintenant.

1.Créez la liste de toutes vos réalisations.

Vous serez surpris de voir qu’elle est plus longue que vous auriez pu l’imagi-ner ! Parce que, oui, vous avez déjà réalisé des choses, vous avez déjà réussiet vous n’êtes pas nul !!!

2.Puis, fort de cette liste, et pour chaque chose réalisée,répertoriez maintenant toutes les qualités, les forces, les

habilités, les talents qu’il vous a fallu pour y arriver.

Allez, pausez-vous un moment pour y réfléchir.

Ca y est, vous êtes revenu ? Bon, étonnant n’est-ce pas ? Auriez-vous imaginéune liste si longue ?

Voici ma façon de penser; plutôt que d’essayer d’utiliser des qualités, desforces, des habilités, des talents que vous n’avez pas, pourquoi ne pas com-mencer avec ce que vous possédez déjà en vous, et ce avec quoi vous avezdéjà réussi ? Rien ne vous empêchera par la suite d’évoluer, mais il me semblequ’il est important de reconnaître sa valeur, et faire cette liste est une bonnefaçon d’en prendre conscience. Fini, terminé la dévalorisation !

Ensuite, il faut savoir que toutes les stratégies de réussite et d’excellence re-posent sur des attitudes et des mentalités, et qu’entre là où vous êtes et là oùvous voulez aller, il y a un tas d’étapes.

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Ces étapes vous amènent à développer un progrès.

Le hasard n’est donc pas moteur de réussite.

Le peur s’apprivoise grâce à une méthodologie, une approche structurée etdes outils.

3. Structurer une méthodologie

Le fait de structurer une méthodologie nous permet d’avoir une vision éclai-rée des étapes qui nous mènent à la réussite, à la réalisation de notre rêve,de notre projet, et petit à petit, c’est en cela que nos peurs s’amenuisent etqui fait qu'à travers nos expériences, nous acquérons des compétences, quinous mènent vers plus de confiance en soi et vers le succès.

• Expériences

• Compétences

• Confiance en soi

• Succès

Je peux vous dire qu’aujourd’hui, quand j’envisage quelque chose de nouveaupour moi, il m’arrive encore d’avoir peur, et vous l’aurez compris par rapportau fonctionnement du cerveau que c’est tout à fait normal, mais ce qui faitla différence pour moi maintenant, c’est que je sais comment la gérer, com-ment la surmonter, ainsi cette émotion ne dure jamais bien longtemps, etsurtout elle n’entame, en aucun cas, ma détermination.

Je vous donne un exemple; voici comment j'ai pu surmonter mes peurs etprendre confiance en moi en compétition moto :

Après ma première course, j'ai bien compris qu'il fallait que je passe par unapprentissage pour acquérir la compétence, non seulement de suivre mes ri-vales, mais également de les dépasser et devenir une des meilleures, sinon lameilleure.

J'ai alors fait quelques stages au Mans avec Jean-Claude Chemarin (quicompte à son actif pas moins de cinq victoires au Bol d'Or, trois aux 24h duMans, entre autre), et je peux vous dire qu'à partir de là tout à changer.

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Ma confiance n'a fait que se renforcer, et la troisième année de compétitionj'ai terminé 3ème du Trophée féminin de vitesse moto sur circuit, à un seulpoint de la vice championne (pas si mal !)

L'expérience acquise lors de ces différents stages m'a fait acquérir plus decompétences, donc plus de confiance, et petit à petit, j'ai eu plus de succès,plus de réussite.

4. Ne vous laissez pas envahir par les peurs des autres

Cette peur peut être nourrie par ce que vous voyez, ce que vous entendezdans votre entourage, ou encore par les médias.

Ne vous laissez pas envahir par les peurs des autres, vous avez déjà bien assezdes vôtres à gérer, et pour cela, demandez-vous toujours en quoi votre rêveou votre projet vous fait vibrer ? 

En quoi cela vous fait wow, là, au fond des tripes ? Retournez à la base devos rêves. Ne laissez jamais la peur éclipser votre destinée. Gardez le CAP.

5. Faire face à ses peurs

A travers mon expérience, je peux vous dire également que le fait de faireface à ses peurs les fait s’effacer.

Le meilleur moyen, et le plus efficace est celui de les affronter. Il n’y a riende plus puissant que ça parce que c’est toujours plus constructif que de nerien faire, pourquoi ? C’est tout simplement très libérateur.

Un pas à la fois, étape par étape, sans s’occuper du résultat, soyez dans laprogression et dans l’action.

6. Changez vos « et si »

Le sixième truc puissant est de changer vos « et si ».

Avez-vous remarqué lorsque la peur vous envahit combien de « et si » vien-nent la renforcer ?

• Et si je ne suis pas à la hauteur

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• Et si je n’y arrive pas

• Et si j’échoue

• Et si je suis ridicule…

Selon les recherches du Dr Suzanne Jeffers, 90 % des scénarios qu’on vaconstruire au quotidien par rapport à la peur n’arriveront pas. Alors imaginezvotre vie si vous transformiez vos « et si » en :

• Et si j’obtiens la carrière dont j’ai toujours rêvé

• Et si cela me permettait d’augmenter mes revenus

• Et si cette décision était la meilleure pour moi

• Et si mon expérience pouvait aider d’autres personnes

• Et si ma décision changeait ma vie en mieux

• Et si cela me permettait de ne rien regretter…

N’est-il pas plus agréable et enrichissant de ce mettre dans une attitude po-sitive pour affronter ses peurs ? Parce que le plus on reste dans le négatif, etle plus on reste dans l’inaction, ainsi les regrets finissent par s’accumuler.

Alors c’est vrai, cela demande du courage, mais le courage c’est aussi prendreses responsabilités pour vivre en cohérence avec ses aspirations.

Certes, cela nous expose à nos vulnérabilités et à nos imperfections, maisgardez toujours en lumière pourquoi vous le faite, car c’est un bon moyenpour en garder la motivation.

Il y a aussi quelque chose qui me motive énormément pour affronter mespeurs et réaliser me rêves; c’est que dans ma vie j’ai perdu énormémentd’amis qui n’auront jamais la chance d’avoir accès à leurs rêves, et à leurprojets, et rien que pour eux, je me dois de vivre une vie pleine de sens enréalisant de beaux projets, mais aussi parce qu’à la fin de ma vie, je n’auraiaucun regret.

Alors, n’ayez plus d’hésitation non plus. Saisissez votre chance pendant qu’ilest encore temps.

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Changer notre attitude ne part que de nous-même, et n’attendez personned’autre pour le faire.

7. L’objectif

Bien, maintenant que vous avez reconnu vos valeurs, que vous avez la bonnestratégie pour faire face à vos peurs et les surmonter, il va être temps de fixervotre objectif clair et précis.

J’ai lu ceci un jour, mais je ne saurais vous dire de qui c’est :

« Tout objectif flou conduit à une connerie précise »

Cela m’a bien fait rire, mais je dois avouer que c’est tout à fait exact !

Vous pouvez fixer votre objectif suivant la méthode SMART et indiquez s’ilcorrespond à chacun des critères suivants, auquel cas, modifiez-les pour qu’ils’accorde avec eux.

Votre objectif est il ?

• Spécifique (Un seul but, clair, compréhensible)

• Mesurable (Pouvez-vous mesurer facilement si vous avez atteintvotre rêve ou non ?)

• Atteignable (Pouvez-vous l’atteindre avec vos moyens, et étape parétape ?)

• Réaliste (Pouvez-vous vous en donner les moyens, et l’insérer dansvotre emploi du temps ?)

• Temporel (La date est-elle défini ?)

Par exemple :

Je veux courir un marathon, avec la méthode « SMART » :

•Mon objectif, d’ici un an, est de courir le marathon de Barcelone

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qui aura lieu le 26 mars 2017. J’adapte mon alimentation pour optimisermes forces, et je suis un entraînement progressif jusqu’au jour de l’épreuve.J’économise 100 € par mois pour faire face à toutes les dépenses (Inscription,voyage, hébergement,divers).

8. Le focus

Maintenant que votre objectif est clair et précis, qu’il est défini, il va vousfalloir garder le focus car il a ce pouvoir d’entretenir votre motivation.

Voici quelques petits trucs qui vous aideront à garder le focus :

• Vous pouvez vous créer un tableau de visualisation de votre rêve oude votre objectif en découpant les images de catalogue qui vous parlent ,eten les collant sur ce tableau. Placez-le ensuite dans un endroit où vous pour-rez le voir chaque jour.

• Affichez des post-it dans plusieurs endroit de votre maison avec votreobjectif écrit au présent, c’est important. (Par exemple : Le 26 mars, je réalisemon rêve de courir le marathon de Barcelone).

• Visualisez des vidéos sur le sujet de votre rêve, ou renseignez-vousau maximum sur internet, lisez des livres sur le sujet, rencontrez et échangezavec des personnes qui l’ont peut-être déjà réalisé…

La focalisation vous mènera, petit à petit, à la conviction que vous pouvezréussir.

9. L’action

Bien, maintenant que vous avez les atouts pour réussir, il va vous falloir passerà l’action.

OSEZ l’action ! Rien n’arrivera avant que vous n’agissiez !

Oui, il va falloir se bouger, et décomposer votre objectif en petites actionsréalisables, et la série de vos progrès vous mènera à la réussite.

Vous l’aurez compris, si vous voulez réussir, vous devez sortir de votre zonede confort. Rien ne se fait sans efforts !

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Savoir ne suffit pas, vouloir ne suffit pas, visualisez ne suffit pas !

L’action fait la différence entre ceux qui rêvent leur vie et ceux qui viventleurs rêves, et maintenant que vous savez comment gérer vos peurs, cela nedevrait plus vous posez de problème.

En avant toute !!!

Voilà, mon billet se termine. J’espère de tout coeur que ces quelques lignesvous mettront sur la voie pour cheminer plus sereinement vers vos rêves pourune vie pleine de sens en cohérence avec vos aspirations.

Je vous souhaite une vie heureuse, pleine de bonheur.

Un dernier mot : OSEZ !!!

Manolita Lecuirot.

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Christel PauwelsPsychanalyste certifiée en Matrix Reimprinting

Christel, c’est une professionnelle entoute simplicité. Son enthousiasmeest motivant et son humilité tou-chante. On la sent pleinement hu-maine tout en constatant son grandbagage de compétences profession-nel. On comprend mieux cette ma-gnifique alliance en sachant qu’ellea vécu une remise en question du-rant son adolescence, qui l’a réveilléepar des événements de vie difficiles.Avant d’être professionnelle, elle s’estelle-même prêtée à l’expérience, asuivi une psychanalyse durant 10 ans. C’est ensuite qu’elle s’est formée à lapsychanalyse, à la PNL, au coaching, à l’EFT ainsi qu’au Matrix Reimprin-ting.

C’est grâce à ses années d’introspection, à son écoute attentive, empathiqueet ses questions pertinentes, qu’elle accompagne les adolescents, les femmesenceintes et les parents à prendre soin de leurs blessures pour trouver leurrichesse intérieure. Elle nous propose ici des méthodes d’une simplicité dé-concertante, mais dont les résultats rapides sont confirmés par de nombreusesétudes.

https://www.facebook.com/Christel-Pauwels-210250666026871/?fref=ts

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IntroductionNous sommes tous à un moment donné de notre vie à la re-cherche de la confiance en soi. Que ce soit dans le domaine du

travail, de la vie affective ou familiale.

Qu'est ce que la confiance en soi ? Comment se construit elle ? Dans notreenfance ou durant notre vie ? En quoi est elle importante pour réussir dansla vie ? Comment la bâtir ? Quels outils pouvons nous mettre en place pourla créer ?

Cet article va vous permettre de mieux comprendre ce qu'est la confianceen soi et comment la bâtir grâce à un outil efficace qu'est l'EFT.

Illustrons par une petite histoire ...

Tout a commencé quand Maude a reçu un appel téléphonique pour le travailde ses rêves. Elle qui attendait depuis tellement longtemps que quelqu'un la

Bâtir sa confiance en soi avecl'EFT et le Matrix Reimprinting

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contacte. Elle avait postulé dans de nombreux endroits, envoyé des lettres,était allée frapper aux portes.

Ce jour là, alors qu'elle avait lâché prise sur son futur, par une belle journéeensoleillée, elle prenait son café et son croissant sur la terrasse quand son té-léphone vibra. 'C'est sûrement ma mère qui m'appelle pour me demanderde lui apporter quelque chose' se dit elle. Elle prit son téléphone et elle futétonnée de ne pas connaître le numéro. Elle décrocha. Elle ne connaissaitpas cette voix. Qui est ce ? nous avons bien reçu votre candidature et nousvous appelons pour vous proposer un rendez-vous. Seriez-vous libre demain ?En elle-même elle se disait demain ? Je n'arriverai jamais à être prête demain.En même temps, elle rêvait de ce jour depuis tellement longtemps. Elle sedisait qu'elle ne pouvait quand même pas rater une occasion pareille, qu'elleverrait ce qu'elle trouverait comme solution et elle dit, toute confiante, ungrand OUI, bien sûr je serai présente à votre bureau demain.

Elle raccrocha. Elle se sentait perdue. D'un côté elle rêvait de cet appel depuissi longtemps et maintenant que c'était concret, elle avait peur, son rythmecardiaque s'accélérait, elle voulait juste fuir. Elle avait 24h pour modifier sonétat.

Elle décida d'appeler son ami Claude qui l'aidait toujours dans les situationsdélicates de sa vie.

Avant toute chose, Claude lui expliqua différents points qu'elle devait prendreen compte. Il la rassura et lui dit que la confiance en soi se travaille si elle ymet du sien.

Différence entre confiance en soi et estime de soi

La toute première explication qu'il lui donna fut la différence entre laconfiance en soi et l'estime de soi.

Selon le dictionnaire, la confiance en soi d'un point de vue étymologiquevient du latin con- 'ensemble' et fidere 'se fier, croire.

C'est un sentiment de sécurité vis à vis de quelqu'un ou quelque chose.

La confiance en soi représente combien la personne se considère CAPABLE.

Selon le dictionnaire, l'estime de soi est le résultat d'une auto-évaluation d'un

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baromètre révélant dans quelle mesure nous vivons en concordance avec nosvaleurs.

L'estime de soi représente combien la personne se considère VALABLE.

Vu cette différence, Maude pourrait déjà se demander si elle se sent capableou valable ?

Dans cette situation précise, Maude ne se sent pas capable d'affronter cettesituation car elle n'a pas souvent été à des rendez vous dont elle rêve pour seprésenter et le seul qu'elle avait fait à l'époque avait été une catastrophe.

De ce fait, nous pouvons déduire que la confiance en soi s'appuie sur l'expé-rience réelle accumulée de Maude.

Pour se faire, la personne à tendance à s'inspirer des résultats obtenus dansson passé par des expériences similaires. De celles ci, elle va en tirer uneconclusion qui lui indiquera si elle peut avoir confiance en elle ou pas.

Plus la personne va prédire la situation, la mettre en action et analyser ob-jectivement le résultat, plus elle bâtira sa confiance en elle.

Si Maude devait raconter une ou plusieurs de ses anciennes expériences enrapport à un rendez vous dont elle a rêvé, il se peut qu'elle ait vécu une si-tuation qui lui ait apporté un sentiment d'échec.

La confiance en soi est quelque chose qui s'apprend et qui fluctue selon lessituations, elle n'est jamais acquise définitivement. Elle est réaliste et ancréedans l'expérience dès lors, le manque de nouvelles expériences amène laconfiance à s'émousser.

Plus Maude mettra en pratique des actions de se présenter devant quelqu'unen expliquant son rêve, plus elle développera sa confiance en elle. La façondont elle analysera son rendez-vous aura aussi des conséquences.

Ensuite, Claude lui demanda si elle sait comment se construit la confianceen soi ?

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La confiance en soi dans l'enfance

C'est dans l'enfance que la confiance prend racine, s'élabore et plus tard seressource.

Un nourrisson désiré et aimé sera mieux armé, il est plus facile de s'aimerlorsque le bébé ou l'enfant a pu intérioriser un amour parental. C'est à partirde la qualité de l'attention reçue que se constitue le ciment de sa résistancefuture aux épreuves. Choyé, un enfant aura plus de chance de développerune force qui le rassurera lorsqu'il se trouvera seul.

Tout autant qu'un enfant valorisé, gratifié, écouté, exposé à ses qualités, àses limites, à sa capacité de se positionner, de s'affirmer et de se définir autantdans les regards que dans les échanges bienveillants, pourra inscrire en luiune image positive et une confiance en lui.

Par la suite, l'enfant qui grandit dans une famille où ses échecs sont considéréscomme une conséquence possible et non effroyable à toute son importance.C'est aussi le gratifier autant pour ses réussites que d'avoir essayé de réussir.Il faut lui apprendre à tirer des leçons de ses échecs, au lieu de baisser lesbras et ainsi perdre cette confiance en lui.

Pour conclure, il est important que l'enfant se sente aimé et compétent dansce qu'il entreprend.

Cette explication porte tout son sens pour Maude. Elle vient d'une familleoù l'amour ne primait pas.

Dès qu'elle entreprenait quelque chose de nouveau, ses parents lui disaientqu'elle n'y arriverait pas et elle le vivait comme un échec.

Maude se sent déjà plus rassurée maintenant qu'elle comprend mieux cequ'est la confiance en soi et qu'elle n'a pas pu la construire positivement du-rant son enfance.

Toutefois, son stress par rapport à son rendez-vous est toujours bien présent.Elle ne sait pas comment faire pour se sentir à l'aise lors du rendez-vous.

Claude lui explique qu'il connaît un outil efficace nommé l'EFT.

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Bâtir sa confiance en soi avec l'EFT

Définition

L'EFT (Emotional Freedom Technique – Technique de libération émotion-nelle) a été crée par Gary Craig dans les années 1990 est une technique desoins psycho-énergétiques qui soulage des problèmes d'ordre psychique - duplus simple ou plus complexe - en agissant sur sur l'aspect énergétique del'être humain en tapotant des points d'acupuncture, à la manière de la mé-decine chinoise mais de façon plus simple et plus directe.

Principe

Le principe de base est très simple. Il est commun à toutes les thérapies baséssur l'énergie : tout malaise physique ou psychique est causé par une pertur-bation du système énergétique de l'organisme. L'énergie circule dans notrecorps à travers des méridiens et il arrive parfois qu'elle se bloque à certainsendroits. Dès lors, ce blocage se manifeste à l'extérieur par une douleur phy-sique ou par un trouble psychologique.

Pour faire circuler cette énergie à nouveau et débloquer la douleur ou le trou-ble, l'EFT enseigne à tapoter sur certains points de notre corps. La stimula-tion des points va libérer le blocage en relation avec le trouble. Et en mêmetemps, il convient que la personne focalise son attention sur le problème quila dérange.

Mise en pratique

Claude lui expliqua la recette complète à suivre.

1. Identifie ta difficulté : l'inconfort, l'émotion, la sensation, …Claude : Comment te sens tu par rapport à ce rendez-vous ?

Maude : je me sens stressée

Claude : où le ressens tu dans le corps ?

Maude a une boule dans le ventre

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2. Evalue l'intensité de l'émotion ressentie ou du problème surune échelle de 0 à 10

Claude : sur une échelle de 0 à 10, quel chiffre donnerais tu ?

Maude : 8-9

3. Fais l'affirmation de neutralisation de l'inversion

psychologique

Tout en tapotant le Point Karaté(tranchant de la main), répète 3 foisà voix haute l'affirmation suivante :

« Même si j'ai … (nomme ta diffi-culté) … , je m'accepte totalement etprofondément »

Claude : tu vas d'abord commencerpar dire la phrase par rapport à tonressenti au niveau du corps. Répètele 3 fois.

Maude : Même si j'ai une boule dansle ventre, je m'accepte totalement etprofondément.

Elle la répète 3 fois.

4. Fais la séquence detapotementTapote dans l'orde les points des mé-ridiens suivants, tout en répétant laphrase de rappel :

« Ce / cette … (nomme ta difficulté)… »

Maude : 'cette boule dans le ventre'tout en tapotant les points

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L'EFT

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an-M

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Gurre

t, Éd

itions

Firs

t

Continue en tapotant les points sui-vants, situés à la base de l'ongle touten répétant ta phrase de rappel :

Ongle du pouce

Ongle de l'index, côté pouce

Ongle du majeur, côté index

Ongle de l'auriculaire, côté annulaire

Point gamme, dans le pli, sur le dos de la main, entre l'auriculaire et l'annu-laire

Maude : cette boule au le ventre me fait ma

5. Faites la gamme des 9 actionsTout en pensant à ta difficulté, tapote continuellement le Point Gamme eneffectuant les 9 actions :

Ferme les yeux

Ouvre les yeux

Sans bouger la tête regarde en bas à droite

Sans bouger la tête regarde en bas à gauche

Fais tourner tes yeux dans le sens des aiguilles d'une montre

Fais tourner tes yeux dans le sens opposé

Fredonne un petit air

Compte de 1 à 5

Fredonne à nouveau un petit air

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6. Répète la séquence comme au point 4Maude se rend compte que la boule dans le ventre s'est atténuée et déplacéedans la gorge.

Dès lors, elle tapote sur les points 'cette petite boule dans la gorge'

7. Réévalue l'intensité de l'inconfort sur une échelle de 0 à 10

Comme il reste une petite sensation dans la gorge, Maude va faire le point7.

Si tu n'es pas à 0, répète l'affirmation de neutralisation en utilisant la phrasesuivante :

« Même si j'ai toujours un reste de … (nomme ta difficulté) …, je m'acceptetotalement et profondément »

Maude : même si j'ai toujours un reste de gêne dans la gorge, je m'acceptetotalement et profondément.

Elle la répète 3 fois.

Puis, répète la séquence abrégée ou complète avec une phrase de rappel lé-gèrement modifiée :

« Ce reste de … (nomme ta difficulté) ... »

8. Répète cette étape jusqu'à ce que tu sois à 0 d'intensitéClaude : maintenant, à quelle intensité ressens tu ta boule dans le ventre etta sensation dans la gorge ?

Maude : je ne la ressens plus

Claude : parfait ! Ressens tu quelque chose d'autre dans le corps ?

Maude : non, je me sens libérée.

Maintenant que le ressenti physique de Maude est passé, il lui propose detravailler sur la partie du rendez-vous par une séance de Matrix Reimprin-ting.

Ma confiance

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L'EFT est un outil facile à utiliser pour tout le monde, il suffit de s'entraineret de pratiquer un maximum.

Par contre, le Matrix Reimprinting se pratique avec un praticien expérimentéet certifié. Ce descriptif ci-dessous est à titre d'exemple pour que vous enayez un aperçu.

Bâtir sa confiance en soi avec le Matrix Reimprinting

Définition du Matrix Reimprinting

Le Matrix reimprinting (réencodage de la matrice) est fondé sur le conceptselon lequel nous sommes tous reliés à un champ énergétique unifié appelé« champ morphique » ou « matrice » ainsi que sur une théorie psychothéra-peutique concernant les traumatismes.

Pour qu'un traumatisme se produise, il suffit d'une situation où la personnese sent impuissante et où sa survie est menacée. Cette menace est tributairede l'âge et de la capacité à gérer la situation.

Au moment du traumatisme, si la personne ne peut se battre ou fuir, qu'ellese sent isolée et qu'il n'y a aucune issue possible, alors la personne 'se fige'tout simplement sur place. Les réactions biochimiques qui se produisent àce moment-là empêchent la personne d'être envahie émotionnellement etphysiquement. Et lorsque la conscience se fige, une partie de la personne sedissocie énergétiquement et c'est ce que le Matrix appelle Echo. Cet Echotraumatisé lui reste dans la matrice des gens. Il contient toutes les informa-tions concernant l'événement traumatisant. Mais cet événement est occultépar le conscient, comme s'il ne s'était jamais produit. Cependant, il continuede vivre dans les images de l'inconscient et dicte les réactions de la personneaux réactions à venir. Des événements semblables à l'événement traumatisantdéclencheront ainsi une réaction semblable.

Aussi au niveau cellulaire, ces images sont des événements réels qui se pro-duisent en temps réel. Pour le conscient, les souvenirs ne sont que des sou-venirs mais pour l'inconscient, il s'agit d'événements actuels.

Dès lors, toutes les expériences que nous avons connues dans notre vie ontgénéré des images dans notre matrice. Si celles-ci sont de nature positive etnous soutiennent, elles nous aident à attirer encore plus ce que nous voulons.Par contre, si elles sont négatives et destructrices, nous attirons encore plus

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de situations néfastes.

Grâce au Matrix, l'énergie de ces traumatismes pourra être libérée et la gué-rison sera permanente une fois que la personne aura de nouvelles imagesdans son champ, elle attirera à elle de nouvelles expériences.

Mise en pratique

Il y a plusieurs protocoles possible à utiliser en Matrix Reimprinting.

Dans ce cas-ci, Claude va utiliser la technique du film.

1. Le souvenirClaude : évoque dans ton esprit l'image ou la scène que tu désires travailler.

Quel est le plus lointain souvenir que tu as en rapport avec ce problème ?

Maude : Un jour je me suis rendue à un rendez-vous pour un travail que jerêvais de faire. La scène que j'ai en mémoire s'est très mal déroulée. J'en suisressortie en me disant que j'étais nulle et incapable.

2. Raconte la scèneClaude : décris ce que tu vois. Il est important que tu regardes la scène del'extérieur, comme si tu étais devant la porte. Tu te vois toi à l'époque, ce toide l'époque, nous l'appelons Echo en Matrix.

Comment était la pièce ? Que portais tu ? Qui était présent ? Où te trouvaistu dans la pièce ?

Maude : je me vois assise sur une chaise devant un petit bureau bleu. Il y aMonsieur Damien juste devant moi, je me souviens encore de son nom ! Ilporte une chemise bleu et une cravate bleu, je me dis qu'il doit aimer le bleu.Il me regarde à peine et me demande de me présenter tout en faisant autrechose. Je ne me sens pas écoutée et il ne me pose pas de questions. Après ilm'explique brièvement en quoi consiste le poste et il me demande pourquoivous désirez ce travail ? Car ce n'est pas un travail très réjouissant. Je lui disque lui n'aime peut être pas son travail mais que moi je rêve de faire ce tra-vail. Je ne me sens pas du tout à l'aise dans cette pièce, il y règne une am-biance pesante, sans écoute, sans empathie, sans dynamisme et sanscompétences professionnelles. Je ne me sens pas bien et j'ai juste envie departir.

Ma confiance

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3. Rencontre et remercie l'Echo Claude : rentre dans la scène et présente toi à l'Echo. Explique lui la raisonde ta venue et remercie l'Echo d'avoir retenu le traumatisme.

Maude : bonjour l'Echo, je suis Maude d'aujourd'hui et je viens me présenterà toi pour te remercier d'avoir retenu mon traumatisme pour m'aider.

4. Tapote l'Echo pour éliminer les émotions négativesClaude : tapote ton Echo comme en EFT

Maude : j'imagine que je tapote tous les points de mon Echo en même temps,je dis « même si j'étais mal dans cette pièce, que je n'ai pas assuré je m'acceptetotalement et profondément »

5. Prépare l'Echo ou modifie le dénouementClaude : change ce qui s'est passé, modifie ta scène comme tu aurais aiméqu'elle soit. Tu peux faire intervenir de nouvelles personnes ou des ressources.Tu peux le faire en silence si tu préfères. Tu as tout le temps que tu veux.Quand tu as fini, avise moi.

Maude : je me vois assise sur la chaise avec un Monsieur sympathique devantmoi qui m'écoute et me pose des questions. Qui me parle gentiment et je mesens à l'aise, bien et confiante en moi.

6. Demande à l'Echo s'il aimerait se déplacer ailleursClaude : demande à l'Echo s'il aimerait se déplacer vers un autre endroit ?

Maude : elle voit la pièce avec le Monsieur gentil, souriant et par la fenêtrela mer.

7. Modifie l'image dans ton espritClaude : amène cette nouvelle image vers le sommet de ta tête. Ressens cettenouvelle image par tous tes sens. Que vois-tu ? Qu'entends-tu ? Que sens-tu ? Que goûtes-tu ? Que ressens-tu ? Rends les couleurs de ton image plusvives et identifie les émotions positives que tu associes à cette nouvelle image.

Maude : je vois la mer avec la plage et j'entends les vagues qui clapotent, jesens l'odeur de la mer et je me sens bien dans cette pièce. Je ressens une paixet un bonheur intérieur.

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8. Amène l'image dans ton coeurClaude : envoie cette image positive vers ton coeur et connecte toi à ses émo-tions positives et les ressentis qui lui sont associés.

Maude le fait avec les yeux fermés dans le silence. Elle a un petit sourire debien-être.

9. Modifie l'image dans la matriceClaude : projette cette image positive vers la matrice. Prend ton temps poursentir toutes ses émotions positives. Quand tu as terminé, dis le moi.

Maude le fait dans le silence.

10. Teste le travailClaude : maintenant, reviens dans le moment présent et ouvre les yeux quandtu es prête.

Quand Claude est sûr qu'elle est bien de retour dans le moment présent, illui demande de refermer à nouveau les yeux et d'évoquer dans son esprit lascène du début.

Maude : je revois cette scène d'une manière positive.

Sil restait la moindre charge émotionnelle, la personne doit l'éliminer avecl'EFT ou revenir à la scène pour en résoudre un autre aspect.

Conclusion

Tout le monde peut travailler sur la confiance en soi, elle fluctue selon lesévènements de la vie.

Grâce à une meilleure connaissance de soi-même, à une bonne remise enquestion, à une évaluation de ses résultats et de différentes techniques effi-caces, nous pouvons bâtir une confiance en soi qui nous permettra de se sen-tir bien dans chaque situation de notre vie. Il suffit de le vouloir, d'y mettredu sien et de travailler sur ses blocages. Dès lors, les situations de la vie noussemblent plus légères et nous pouvons l'accueillir avec confiance en lâchantprise sur les évènements et en se demandant si nous ne devons pas juste avoirconfiance dans ce que la vie nous offre, autant le négatif que le positif.

Ma confiance

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Isabelle Arsenault

c.o., psychothérapeute

Et bien, il reste à me présenter !Conseillère d’orientation et psycho-thérapeute humaniste, mon enthou-siasme, ma créativité et mapersonnalité professionnelle ont faitque je n’ai pu me contenter de sim-plement faire mon travail dans unbureau de ma belle Gaspésie. Touten tenant à favoriser un travail depsychothérapie humaniste en pro-fondeur, je tiens absolument à favo-riser l’amorce d’un changementdurable en mieux-être auprès d’un plus large public.

J’ai donc choisi, stratégiquement, de transformer l’éloignement en force mepermettant de mettre en place des services de haut niveau favorisant le dé-veloppement personnel et la prévention au travail sous une forme quis’adapte aux horaires et emplacements variés des clients. Je vise la (re) prisede pouvoir sur sa vie dans une dynamique qui aide la personne humaine àredécouvrir sa dignité, ses forces et son souffle de vie vers un épanouissementintégral.

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Ma confiance

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Elle était là, devant moi, dans mon bureau, toute recro-quevillée dans sa chaise, se faisant petite. Habillée pro-pre, mais terne, simple à la limite de l’inélégance, en

tout cas, rien pour la mettre en valeur. Sylvie me racontait son histoire enfaisant des efforts héroïques pour trouver ce qu’elle aurait pu faire autrement,ce qu’elle devait changer… en quoi est-elle responsable?

Son conjoint, un homme persuasif, mais droit, ayant toujours une réponserapide, organise leur vie, gère leurs économies en lui montrant tout le bienqui en ressortira un jour. Il s’attend en retour à ce qu’elle gère la maison, lesenfants, son boulot à elle, ses besoins à lui… lui faisant toujours sentir qu’ellen’arriverait à rien sans lui.

Elle voudrait un peu de soutien. Sa voix baisse encore lorsqu’elle demandesi elle est vraiment trop exigeante, la pauvre! Elle a tellement peur d’en de-mander trop qu’elle ne demande pratiquement rien, surtout qu’elle a ses

Bâtir une confiance profonderapidement grâce à un tout petit

exercice de visualisation.

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deux jeunes enfants, imaginez, âgés de deux et quatre ans: elle ne veut pasleur nuire! Des limites, elle ne sait pas ce que c’est, ce serait trop menaçantjuste d’y penser.

- Tu es vraiment dévouée, attentive à veiller aux besoins de tesproches.

- … J’essaie…

(Elle sourit, je gagne une complicité, même si elle n’acceptecette qualité que parce qu’elle correspond au modèle de lafemme dévouée qu’elle essaie d’être, car un vrai complimentmaintenant, elle ne saurait pas le recevoir.)

- Hum, je t'écoute et j'ai l'impression que tu te sens terrible-ment vulnérable...

- Toute petite, minuscule, c'est pour cela que j'ai besoin de lui,il me fait voir comment comprendre les choses.

- Comme si tes pensées à toi ne pouvaient pas tenir la route.

- Moi, je ne sais pas dire des belles choses comme lui....

- Dis-moi, est-ce que tu as le sentiment qu’il te respecte?

- Ben oui, il me dit qu’il me trouve belle…

- Et tu te sens respectée parce qu’il te trouve belle. Est-ce quetu as le sentiment qu’il respecte la personne que tu es, qu'iltient compte de tes besoins et de tes opinions à toi ?

- Mais c’est que je suis tellement rien qu’il est déjà bien patientde me supporter!

- On dirait que la confiance en toi a été saccagée et depuis long-temps.

- Oui...., tellement!

Et à ce moment, son corps se relâche, les épaules s’affaissent et elle com-mence à pleurer doucement ; c’est enfin vu et nommé. Un soulagement in-dicible se fait sentir dans la pièce en même temps que la douleur et la tristesse

Ma confiance

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de ce constat nommé. J’ai le sentiment que son train de souffrance vient d’ar-river à la gare, maintenant que le travail peut commencer.

En dehors du fait que j’ai le devoir d’évaluer Sylvie, je dois être conscienteet attentive afin de valider si elle vit de la violence conjugale, ou si, à l’opposé,elle pourrait avoir un trouble de personnalité évitante, faisant en sorte quepeu importe les qualificatifs que pourrait lui dire son conjoint, elle serait in-capable de les recevoir. En dehors de ce devoir donc, comment est-ce que jepeux l’aider à grandir dans sa confiance?

Je la vois dans le cadre d’un programme d’aide aux employés qui ne m’ac-corde qu’un tout petit nombre de rencontres, donc pas question de mettreen place une relation assez solide pour recréer un attachement sécurisantpar le biais de notre relation thérapeutique.

Et que dire de Paul, beau, grand, six pieds, bâti solide, qui en impose et semontre parfaitement cohérent et logique dans son discours… mais qui nesait plus où se mettre sur sa chaise pour oser m’avouer que, devant son pa-tron, il se sent comme un moins que rien, incapable d’aligner deux idées?

Et Carole face à sa gestionnaire autoritaire, et Éric face à sa mère complète-ment désinhibée par l’âge et ne manquant aucune occasion d’exercer salangue virulente…

La quête

Alors, qu’est-ce que je fais pour accompagner Sylvie qui fait face à un conjointcontrôlant et dévalorisant? Paul qui perd contenance devant son patron,Carole qui se sent redevenir une petite fille grondée face à sa gestionnaire ouÉric qui est touché en plein cœur par les remarques de sa mère?

Tout d’abord, je ne peux rien changer aux personnes auxquelles mes clientsfont face, mais je peux les aider à leur faire face (… et parfois s’en éloigner!).

Face au manque de confiance en soi dans ma pratique de psychothérapeute,j’ai exploré différentes approches qui m’ont semblé insuffisantes. C’est touteune quête que j’entreprends pour mettre en place une solution nouvelle, maisbasée sur des éléments éprouvés, tout en intégrant mon bagage d’expériences.

Je vous emmène avec moi dans le tour d’horizon qui valsait dans ma tête alorsque je cherchais les meilleurs moyens d’aider Sylvie, Paul, Claude, Francine,Robert, Brigitte…

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La confiance, c’est quoi?

D’abord, qu'est-ce que le manque de confiance en soi? Il y a bien de la dif-férence entre estime de soi et confiance en soi; l’estime, c’est la reconnais-sance de la valeur de qui je suis comme personne tandis que la confiancec’est l’assurance que j’ai d’être capable de faire telle ou telle chose.

Mais si éclairante soit-elle, cette distinction me sert peu pour le traitement,car les deux doivent souvent être touchés lorsqu’il s’agit d’un client ayantune atteinte profonde à sa confiance incluant une atteinte à son estime.

Ainsi, Sylvie ne doute pas seulement d’être capable d’avoir une pensée et undiscours valables, elle doute aussi d’être elle-même valable. L’estime et laconfiance doivent alors être toutes les deux travaillées de pair. Et c’est im-portant de les travailler, car la confiance adéquate en soi, incluant l’estime,représentent une chose pratiquement vitale pour un être humain, sans les-quelles, on peut survivre longtemps, mais sans jamais s’épanouir et vivre réel-lement.

La confiance, comment ça se développe?

Ensuite, cela se met en place comment l’estime et la confiance? Alors là, unechose est claire; c’est indubitablement relationnel et expérientiel. La mise enplace de l’estime implique une relation contenant un minimum essentiel debienveillance qui renvoie à la personne le message qu’elle vaut quelque chose.La confiance implique de faire des expériences et des apprentissages.

Un bébé découvre qu’il peut être aimé, donc qu’il a de la valeur, dans lesyeux de sa mère qui le regarde, le soutient dans toutes ses étapes. Il apprendà marcher en s’y asseyant, en tombant et en recommençant jusqu’au momentoù il a la confiance de pouvoir s’élancer. Ainsi ce bébé, s’il a été bien accom-pagné, a bâti les fondations nécessaires pour pouvoir s’aimer lui-même, en-trer en relation avec d’autres et poursuivre ses apprentissages dans la vie versle développement de son potentiel.

Par la suite, les choses peuvent encore se gâter. Il y a le décalage entre l’imageque l’on a de nous-mêmes et la perception du regard des autres ou de nosréussites/échecs, le décalage entre l’idéal de soi et le soi idéal, le toutconfronté à la perception des autres. Bref, tout un tas de nuances qui peuventsoit semer le doute, soit confirmer la valeur. Le manque de confiance est unesouffrance très insidieuse et envahissante qui résulte en gros d’une perceptionde ne pas suffisamment correspondre à ce qu’on perçoit qu’on « devrait

Ma confiance

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être ».

Je suis bien équipée pour travailler la confiance et l’estime dans le suivi àlong terme, alors que la relation thérapeutique elle-même permet de réparer,voire de reconstruire un lien d’attachement sécurisant, par la sécurité, le re-gard, l’accueil inconditionnel, la base sécurisante permettant les expériences.

Cependant, plusieurs de ces personnes m’arrivent par le biais d’un pro-gramme d’aide aux employés ne leur procurant que six, voire trois rencon-tres! Quand bien même elles viennent de leur propre initiative, elles ont sipeu d’estime d’elles-mêmes qu’elles ne peuvent souvent concevoir de mériterun suivi au coût professionnel.

Aider la confiance d’une personne qui a une bonne base sécure, c’est assezfacile, un court suivi, que ce soit dans un contexte de psychothérapie, d’orien-tation, d’atelier, de développement ou autre, permet un effet tremplin quipropulse la personne en avant, à la découverte de son potentiel.

Mais face à une personne dont l’estime est aussi profondément atteinte queSylvie, il faut beaucoup plus de doigté, tout comme il en faut face à unhomme à qui on a toujours appris à ne pas regarder vers lui-même.

L’une des difficultés est que, quand le manque de confiance est profond, toutce qui est dit pour valoriser est rejeté. Notre organisme veut se protégercontre une vision trop foncièrement éloignée de la perception de soi. On nepeut strictement pas se forcer à avoir une meilleure estime de soi. C’est lephénomène de réactance.

Les approches desquels je m’inspire

Attachement sécurisantVoyons les points forts auxquels je me raccroche et que je souhaite conserver.

Humm, à la base, il faut dire que j’ai essayé d’abord d’étudier en psychoé-ducation, où, j’ai appris toutes les belles recherches faites pas Bowlby sur l’at-tachement sécurisant. Un truc merveilleux qui explique comment le jeuneenfant développe le sentiment de sécurité, basé sur l’attachement avec sa fi-gure parentale de référence. Si cet attachement est de type sécurisant, l’enfantpeut alors y puiser confiance pour aller explorer plus loin, vivre des expé-riences, venir se rassurer, puis repartir explorer un peu plus loin, accumulantles expériences nécessaires à l’établissement d’une bonne confiance en soi.

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Génial pour comprendre comment aider à construire la confiance des en-fants… est reproductible en thérapie de longs termes où un lien sécurisants’établit avec le thérapeute, mais ne m’avance guère en thérapie de court oumoyen terme. Par contre, je garde l’idée dans ma mijoteuse….

D’autres approches de psychothérapie obtiennent de bons résultats dans letraitement du manque de confiance en soi. Alors bien que ce ne soit pas monapproche, je passe quand même les visiter, car j’aurais sûrement intérêt àm’inspirer de quelques principes ou méthodes éprouvés qui enrichiront macompréhension et les perspectives de traitement au court terme.

La thérapie cognitive comportementaleLa thérapie cognitive comportementale (TCC) est un incontournable dontles résultats sont démontrés par de nombreuses études. Bien que je sois moi-même d’approche humaniste, c’est avec respect que je viens y puiser des pré-cisions, car cette approche est très spécifique, veillant à identifier l’essentield’une problématique précise pour y trouver, à travers sa recette globale,l’ajustement spécifique.

En TCC donc, un processus est rigoureusement mis en place dans lequel leclient va être amené à analyser ses pensées, croyances et émotions problé-matiques, puis à les modifier pour en arriver à un vécu plus satisfaisant.

Dans le cas du travail sur le manque de confiance en soi, ce processus utiliserades exercices d’exposition, mais aussi des jeux de rôles destinés à amener lapersonne à mieux se connaître, se découvrir avec lucidité incluant l’accepta-tion de ses forces tout comme de ses faiblesses, puis à s’affirmer même aurisque de rencontrer un certain échec qui ne sera plus dramatisé.

L’analyse transactionnelleL’analyse transactionnelle (AT) fait partie de mes inspirations, notammentavec son modèle situant les facettes de notre personnalité selon leurs imman-quables tendances à se cristalliser autour d’états du moi qui sont enfant, pa-rent et adulte. Ces différentes figures sont actives dans nos relations où nouspouvons nous ressentir en enfant ou en parent plus ou moins adéquat avecl’intérêt à tendre vers un état d’adulte responsable.

Chez les personnes qui manquent de confiance en elle, la présence d’un « pa-rent critique » intérieur est souvent très forte et tyrannisante. La thérapie enAT vise à développer un regard bienveillant envers soi-même, réaliste envers

Ma confiance

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ses compétences et acceptant d’avoir des limites. J’ajoute ces autres ingré-dients à ma mijoteuse.

La programmation neuro-linguistiqueLa programmation neuro-linguistique (PNL), vaste approche pragmatiquequi vise le développement personnel des individus, est basée sur des méthodesqui ont prouvé leurs efficacités par des résultats tangibles. Cette approche al’avantage de permettre de prendre du recul, de se mettre en observateur dece qui fonctionne. C’est pour moi une vaste boîte à outils de qualité.

Sans tout présenter, je retiens ici, pour le travail sur la confiance en soi, lesnotions de modélisation, de référence interne, de modification des représen-tations mentales sensorielles et d’ancrage.

Par la modélisation, la PNL analyse les modèles de réussite, observant et es-sayant de reproduire la façon de faire des personnes qui réussissent bien, dese modeler à leur action.

La référence interne concerne le mode de fonctionnement d’une personnequi, pour chercher la validation de son jugement, se réfère à son expérience,sa pensée plutôt que chercher une confirmation à l’extérieur de soi-même.

Par la modification des représentations mentales sensorielles, la PNL puisedans le grand bagage de l’hypnose ericksonienne et des caractéristiques denotre fonctionnement neuronal pour introduire un changement ressenti,vécu comme réel. Finalement, l’ancrage, emprunté au monde de l’hypnose,permet d’associer tout le ressenti d’une expérience vécue ou d’une représen-tation mentale sensorielle justement, à un stimulus choisi ce qui permet derendre réactives les émotions concernées. Voilà de bons morceaux consistantsà placer dans ma mijoteuse.

La neurologieFinalement, des études contemporaines de neuropsychologies … heuu, ok,je vais essayer de ne pas vous perdre en route, car moi, quand je tombe dansles études de neuro, j’ai un plaisir fou! Alors j’essaie de rester simple…

Ces études donc, démontrent le rôle important de l’ocytocine dans le déve-loppement de la confiance. L’ocytocine, c’est… mettons le genre d’hormone(en réalité le neurotransmetteur) qui se dégage entre une maman et un bébéqui la regarde avec des grands yeux candides… ou même aussi entre un chien

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qui fixe sont maître avec tout son art d’attendrissement. Face à ce stimulusde regard, il se passe réellement un échange entre les deux êtres et leurs cer-veaux à les deux se mettent à dégager, voir échanger, plus d’ocytocine.

De plus, l’ocytocine consolide l’attachement et aussi la confiance. Elle se dé-gage également entre l’homme et la femme dans l’intimité calme qui suit larelation sexuelle, entraînant l’attachement. La relation, le regard, l’intimitéet l’accueil sont des composantes essentielles permettant le dégagement decet ingrédient neurologique si puissant qui contribue à la confiance.

Ensuite, toutes les découvertes sur la plasticité neuronale ouvrent grande lesportes de l’espoir et valide l’efficacité du travail thérapeutique. En effet, notrecerveau est préprogrammé pour des millions et des milliards d’expérienceslorsque l’on naît. Par la suite, certains neurones sont activés par l’expérienceet d’autres pas, ce qui amène le cerveau à renforcer ou effacer certains neu-rones, formant des circuits neuronaux qui façonnent notre compréhensionde la vie, nos réactions instinctives et une part de notre personnalité.

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut changer certains de ces éléments pourremodeler des circuits neuronaux plus aptes à assurer notre épanouissement.Pour le faire, on a intérêt à passer par les fonctions du système limbique, làoù se fait l’encodage de nos apprentissages.

Le système limbique, c’est une partie très, très ancienne de notre cerveau,que l’on a en commun avec les animaux, celle où l’évolution des espèces afait apparaître la capacité d’apprentissage, mais aussi les émotions et la ca-pacité de représentation. Comment dire simplement : c’est un bizarre d’en-semble hétéroclite, datant d’avant la matière grise, très efficace, mais pas dutout rationnel. C’est le poste de contrôle de tout ce qui entre dans nos per-ceptions, là où le système d’alarme juge s’il faut déclencher la peur ou d’au-tres émotions. C’est le poste de contrôle que l’on voit dans le film « Sansdessus dessous », mais c’est aussi une partie du cerveau qui n’a pas encoreaccès à l’abstraction, au langage ou à la logique.

Bon, vous vous demandez sûrement pourquoi je fais ce grand détour quisemble bien loin du sujet de la confiance! Ben, c’est que la compréhensionde la neurologie vient valider et compléter plusieurs éléments que j’ai cueillisdans mon tour d’horizon juste avant.

Le système limbique fonctionne littéralement avec une représentation men-tale et sensorielle, c’est-à-dire qu’il a une mémoire visuelle et sensorielle, qui

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est liée aux émotions associées. Et cela, en plein dans le circuit permettantl’encodage des expériences, y compris la modification des circuits neuronaux!

Mieux que cela, en utilisant les fonctions de représentation visuelle et sensitivedu système limbique, on peut aller jusqu’à le duper, car si on utilise bien sonécran de cinéma, le cerveau traite cette information exactement comme sion avait vécu l’expérience réellement!!! Voilà qui est intéressant, très intéres-sant! C’est ce que font les athlètes qui visualisent leur performance, car celafait partie de leur entraînement, et c’est efficace.

De plus, cette représentation mentale, cet écran de cinéma, il est visuel, sen-sitif, mais pas du tout logique, ainsi une visualisation réaliste fonctionne…mais aussi une visualisation purement symbolique! Car le système limbiqueadore les symboles, ces figures qui représentent des états d’être émotionnel,des ressenties et des apprentissages sans censure logique. De la même façon,si je réagis à la vue d’une scène qui me touche, mes neurones réagissent aussimême si je n’y participe pas, c’est l’effet des neurones miroir.

Ouf, cela en fait des beaux ingrédients à ajouter à ma recette.

Une nouvelle recette

Bon, maintenant je reviens à ma mijoteuse d’où s’échappent des odeurs ré-confortantes. Il est grand temps de soulever le couvercle pour voir commentharmoniser et assaisonner ces ingrédients afin d’en constituer une recette ef-ficace et fortifiante. Voici donc mon inventaire:

Ingrédients:- réactance

- perception de soi- attachement sécurisant- relation, regard, intimité, accueil- regard bienveillant sur soi- se découvrir aimable- symbole

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- exposition- jeu de rôles - parent critique- référence interne- ancrage- ocytocine- plasticité neurone- apprentissage par visualisation- représentation mentale et sensorielle- symbole- … et une bonne sauce d’humanisme!

Wow, c’est appétissant, mais je fais quoi maintenant avec tous ces beaux in-grédients? Je travaille souvent avec le symbole, c’est très puissant. Et je suisinterpellée par les notions de l’attachement sécurisant, la notion de parentcritique ou vicariant, l’utilisation du jeu de rôle aussi, la référence interne…et mon approche humaniste m’ancre fortement dans la conviction que lapersonne qui est devant moi, si vulnérable soit-elle à ce moment de sa vie,détient en elle ses solutions.

Application

C’est ainsi que j’en suis venu à accompagner mes clients dans l’identificationd’une figure symbolique correspondant à la force dont ils ont besoin de sedévelopper eux-mêmes.

Là, il y a tout un travail en subtilité, car le point vulnérable n’est pas le mêmepour tous, même si les symptômes de manque de confiance se ressemblent.Et c’est passionnant, car c’est vraiment un travail à deux qui se fait alors. Eneffet, en bonne humaniste, je ne suis pas l’experte, mais j’accompagne la per-sonne, dans l’ici maintenant, à trouver sa solution. Et cela d’autant que lesymbole n’est pas entravé par les schémas cognitifs, c’est génial. Je reflète àla personne ce que j’entends, ce que je perçois par son non verbal pour aiderà faire émerger l’essence particulière qui est à la base de son manque deconfiance.

Ma confiance

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Ensuite, je l’aide à trouver une figure symbolique correspondante à l’opposéde la vulnérabilité identifiée, figure qui lui permettra de modifier sa percep-tion, à expérimenter un ressenti différent sans être perçue comme menaçantepar le cerveau, donc sans déclencher de réactance. Une figure symboliquequi lui permettra de se sentir soutenue, protégée, accompagnée au cœurmême de ce dont elle a besoin avec une finesse précise.

Plus encore, cette figure lui permettra d’expérimenter un regard bienveillantsur elle-même, de consolider un apprentissage, de visualiser un état d’êtrequi n’était pas accessible jusque là. Car notre système limbique, (peut-êtrebien l’inconscient?) fait drôlement bien son travail tant qu’on reste dans sonlangage à lui.

Ainsi ressortira un symbole très exactement collé au besoin précis de cettepersonne, et, croyez-moi, je suis totalement incapable de prédire la figuresymbolique qui sera identifiée par chacun de mes clients. C’est absolumentfascinant comme expérience, je vous le garantis. Émerveillement assuré.

Et presque immanquablement, la figure trouvée correspond à des caracté-ristiques réelles du client, mais qui sont étouffées, entravées, à ses qualités,ses forces et ses valeurs, des caractéristiques que cette personne n’arrive pasà se reconnaître, mais qu’elle admire dans le personnage symbolique identi-fié.

Forte de ce constat, je demande à la personne de me raconter ce personnage,de me le décrire, de me partager ce qu’elle admire dans cette personne sym-bolique.

À ce moment, j’écoute de toutes mes oreilles ce que mes clients me disentpour décrire leur personnage symbolique, c’est de l’or en barre, ça parled’eux-mêmes tels qu’ils ne se sont jamais vus, mais aspirent à être, tels qu’ilssont au plus profond d’eux même, avant les blessures et le saccage de leurconfiance.

Et là, je deviens une très choyée spectatrice d’une transformation qui s’opèrelà, devant moi et que je ne fais qu’humblement accompagner. Je vous garantisque c’est touchant à en avoir des frissons de lumière.

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Résultats

Venez voir un peu ce que ça donne en pratique.

L’expérience de Sylvie:

- Au fond, si j’entends bien, tu as l’impression que ce que tu dis,ce que tu penses n’a aucune valeur.

- Oui, avec mon père, on n’avait pas un mot à dire. Si j’osaisfaire un commentaire, il me regardait avec des yeux qui mefaisaient sentir tellement idiote, j’aurais voulu disparaître sousle plancher. Ho, n’allez pas croire qu’il était méchant, il nous ajamais touché, mais c’est comme s’il n’avait pas le temps pource que nous ont pensaient.

- Alors plus tu essayais d’oser parler, plus tu te sentais mal ettu as appris à ne plus accorder d’importance à ce que tu pen-sais parce que c’était moins souffrant ainsi.

- Ho oui, c’est tellement ça, je ne disais plus rien et je me réfu-giais dans mon petit monde à moi, essayant de ne pas déran-ger.

- Et tu as fait un grand bout de chemin dans ta vie comme cela,mais maintenant, ça t’étouffe plus que cela ne t’aide, est-ce biencela?

- Oui, je voudrais tellement me sentir mieux.

- Alors si tu permets, on va faire un petit exercice. D’après toi,ce serait quoi l’opposé de ne pas oser parler, de ne pas oser direson jugement?

- … … heuuu, l’opposée, ben c’est ne pas avoir froid aux yeux,je pense.

- Ok, parfait, alors maintenant, essaie de voir si tu pourraispenser à un personnage, réel ou imaginaire, ça peut autant êtreune personne réelle, connue ou historique, qu’un personnaged’un film, voire même un animal, mais un personnage qui n’avraiment pas du tout froid aux yeux. N’importe quel person-

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nage, mais qui ose dire ce qu’il pense parce qu’il n’a pas froidaux yeux.

Elle cherche, le front plissé, puis montre un visage de surprisesuivi immédiatement de gêne et se remet à chercher.

- Tu as pensé à quelque chose là ?

- Heu, ben, c’est pas sérieux, je sais pas pourquoi ça m’est venupar la tête…

- J’aime bien cela quand ça ne semble pas sérieux, j’aimeraisbien entendre ce que tu as vu.

- Ben… j’ai pensé à …. Albator! Vous savez quand on était en-fant?

- Oui parfait, Albator donc. C’est parfait! Et tu peux me le dé-crire Albator, tel que toi tu le perçois?

- Ben, il est grand et fort, il se tient droit et il n’a pas peur deceux qui veulent faire du mal, il sait qu’il a raison de se battre,alors rien de l’arrête. Mais même si ses batailles sont impor-tantes, il est toujours disponible aussi pour venir aider Rebby,la petite fille.

- C’est un beau personnage, ça doit te faire du bien de penser àAlbator (elle fait oui de la tête, toute émue, elle est visiblementà l’intérieur d’elle-même en ce moment, elle revit des émotionspassées. Je lui laisse du temps.

- Et si c’était Albator qui se tenait devant ton conjoint lorsqu’ilte dit que tu ne comprends pas bien les choses.

- Ho!…(elle est encore plus émue, ses lèvres tremblent unpeu)… il… il lui dirait que ce n’est pas correct de me parlerainsi! (et là elle lève un regard tout surpris).. …. Il me défen-drait comme il défendait la petite fille.

- Ca fais du bien de le sentir prendre ta défense.

(Elle hoche doucement la tête, pleure doucement.)

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- Et il se sent comment, Albator, à prendre ta défense?

- Il est solide, pour lui ça ne fait pas de doute que c’est à faire.(Cette fois sa réponse est ferme.)

- Et maintenant, on va essayer d’aller un peu plus loin. Si Al-bator était à côté de toi lorsque tu parles à ton conjoint, juste àcôté ou derrière toi…

- Haa!.. Ho, il est là et il met la main sur mon épaule, et hooo…(Elle pleure doucement.). Je sens combien il me soutient, c’estcomme s’il me disait que je suis correcte, que j’ai le droit d’êtredéfendue, que je n’ai pas de raison d’avoir peur. Je … Je sensque c’est comme s’il m’approuvait, comme s’il me soutenaitprofondément avec bonté. Alors je dis à mon conjoint que j’aile droit de penser ce que je veux.

Elle lève le regard vers moi, tellement surprise de ce qu’elle vient de dire!Moi j’en ai des frissons partout, elle vit si intensément ce moment. Elle ex-périmente, peut-être pour la première fois, le ressenti de se sentir digne d’êtredéfendue, en droit de le faire et sans être paralysée par la peur. Elle expéri-mente une présence bienveillante près d’elle, de ce personnage, elle accepteles forces qu’elle ne se sent pas capable de s’attribuer à elle-même, mais elleles ressent en elle.

Son regard sur elle-même vient d’être complètement basculé, elle se découvredigne et aimable, capable de s’exposer, en visualisation, à oser s’affirmer. Elleretrouve dans son personnage symbolique ce qui manquait à son père etainsi, elle peut compléter son développement. Albator devient son ancrage.

Dans la semaine qui a suivi, Sylvie a commencé à oser donner un peu sonopinion à son conjoint. À la séance suivante, je l’ai amenée à se sentir commesi elle était Albator, sans qu’elle s’en rendre compte, ses épaules et sa tête sesont redressées, son ton de voix a changé pour parler avec assurance. Elle aexpérimenté qu’en affirmant son opinion et en se fiant à son jugement, elleaiderait et protégerait ses enfants plus sûrement qu’en s’effaçant. Au-jourd’hui, Sylvie arrive à dégager une confiance en elle saine, elle est toujoursavec son conjoint qui, bien que surpris au début, a découvert que cette ver-sion plus assurée et épanouie de sa conjointe était une bonne chose. Sylvieest heureuse.

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Pour Paul, ça a été PK Suban, pour Carole le Dalaï-Lama, pour Éric songrand-père, pour Francine Batman, pour Jacques Benjamin Franklin, pourJulie Céline Dion, pour Claude René Lévesque…je pourrais continuer touteune page. Pas deux pareils! Chacun trouve spontanément un personnage quiatteint ses valeurs profondes et constitue un guide vers l’accomplissementqu’il aspire à vivre, vers ses qualités refoulées, vers son identité et sa confianceen soi, confiance profonde qui rehausse également l’estime de qui l’on est.

Et moi, mon personnage symbole? Et bien, je rend grâce à mon cousin queme l’a fait découvrir: c’est ma grand-mère, qui n’avait pas froid aux yeux ellenon plus, car elle était avant-gardiste, entreprenante, décidée, énergique, po-sitive et terriblement aimante.

Et vous? Qu’est-ce qui vous fait souffrir dans la vie au niveau de votreconfiance? Est-ce qu’il n’y aurait pas un personnage, réel ou imaginaire, quireprésenterait éminemment l’opposé de ce qui vous fait souffrir en vous?Laissez-vous surprendre! …

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