Mercredi 8 mars 2017 - Seine-et-Marne

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Dossier de presse Mercredi 8 mars 2017 Journée internationale de la femme

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Dossier de presse

Mercredi 8 mars 2017

Journée internationale de la femme

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Contact presse : Cabinet du Préfet – Pôle communication interministérielle 01 64 71 75 95 / 75 29 / 75 22

[email protected]

@Prefet77

PRÉFET DE SEINE-ET-MARNE

Invitation à la journée internationale des droits des femmes « Les femmes créatrices d’entreprises »

Mercredi 8 mars 2017 de 8 h 30 à 14 h 00 Salle Bourdelle de la Préfecture de Seine-et-Marne

Jean-Luc Marx, préfet de Seine-et-Marne souhaite valoriser l’entrepreneriat féminin de Seine-et-Marne à l’occasion de la journée internationale des femmes.

A cette occasion, un forum est organisé le mercredi 8 mars 2017 de 8 h 30 à 14 h 00 en salle Bourdelle de la préfecture de Seine-et-Marne.

Au cours de celui-ci, le préfet échangera avec les personnes présentes et rappellera l’attention particulière qu’il accorde aux initiatives entrepreneuriales des femmes.

Déroulé de la matinée

8 h 30 – 10 h 00

Accueil des créatrices, des invités et de la presse, - introduction par M. Paul VITANI, délégué des droits des femmes, « Reconnaissance des femmes et des actions de l’État dans la création d’entreprises » - intervention de M. le Préfet, - présentation des différentes entreprises et échanges avec la presse et les convives.

10 h 00 – 11 h 00

Intervention de la DIRECCTE (Direction interministérielle régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, - intervention de l’association « Dirigeantes actives 77».

11 h 00 – 14 h 00

Accueil des agents de la Préfecture, des agents des directions interministérielles, des sous-préfectures et des agents du Conseil Départemental, - échanges et discussions au sein du forum.

14 h 00 Remerciements et fin de la demi-journée.

La presse locale est conviée à cet évènement

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Contact presse : Cabinet du Préfet – Pôle communication interministérielle 01 64 71 75 95 / 75 29 / 75 22

[email protected]

@Prefet77

Intervenantes

Sophie DELAROCHE ATELIER EMELIA - Conception, confection et commercialisation de robes de mariée à Nemours Nathalie FORESTIER LITTLE CRECHE FAISANDERIE - Micro crèche à Fontainebleau Laurence GREMY REPAR'STRORES - Réparation, rénovation, dépannage et installation de volets roulants à Bourron Marlotte et alentours Emmanuelle NONDIER Le Haras du Diamantnoir : Élevage de Mérens, pension et tourisme équestre à Pamfou Scharazed KAID BIOCOOP - Magasin bio à Avon et Varennes-sur-seine Sophie LOISEAU Fromagerie - activité d'affinage et de négoce (demi-gros et détail) dans le domaine des fromages et des produits de crémerie à Achères-le-forêt Marion VIDAL Une librairie jeunesse et un salon de coiffure pour les enfants et leurs parents à Serris Marie BROUARD , les Jardins de Jéléna, prix du fond de garantie à l’initiative des femmes. A obtenu la labellisation "arboriculture fruitière biologique" en 2011. Elle livre ses paniers de fruits et légumes bios à Paris et en Seine-et-Marne.

Fabienne FRANÇOIS : SAS MAKETIS Activité : e-commerce de produits pour le modélisme (ferroviaire et autres)- vente sur site Internet + en salon spécialisé et auprès de clubs

Apolline FILITOWSKI : LA CONSERVERIE DE LARNIERE, conserverie de légumes et fruits – transformation, stérilisation et commercialisation de produits agricoles

Dominique COFFINET : MERCERIE vente d’articles de mercerie – travaux de couture et tricot – stages de formation

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Biographies des entrepreneures Conviées à la Journée Internationale des droits des femmes

Jean-Luc Marx, préfet de Seine-et-Marne souhaite valoriser l’entrepreneuriat féminin de Seine-et-Marne à l’occasion de la journée internationale des femmes.

A cette occasion, un forum est organisé le mercredi 8 mars 2017 de 8 h 30 à 14 h 00 en salle Bourdelle de la préfecture de Seine-et-Marne.

Au cours de celui-ci, le préfet échangera avec les personnes présentes et rappellera l’attention particulière qu’il accorde aux initiatives entrepreneuriales des femmes.

Monsieur le délégué aux droits des femmes de Seine et Marne et son équipe sont allés à la rencontre de femmes entrepreneures du département. Avec l’aide d’Initiative Melun Val de Seine et d’Initiative Nord Seine et Marne, un portrait biographique de ces femmes cheffes d’entreprises a été réalisé. C’est sous la forme d’un entretien semi-directif qu’elles ont été interrogées pour connaitre leur parcours.

Les illustrations utilisées ont été communiquées par les entrepreneures ou effectuées par l’équipe communication de la Direction départementale de la Cohésion sociale.

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Sophie DELAROCHE

Atelier EMELIA – conception, confection et commercialisation de robes de mariée à Nemours depuis 2016. « C’est cette vision de la robe de mariée qui a fait le succès d’Evelyne Delaroche, Chantal et Monique Joubert, les fondatrices de la société Cymbeline, depuis 40 ans. Aujourd’hui elles écrivent une nouvelle page de l’histoire de la mode du mariage, entourées de jeunes talents à travers leur maison ATELIER EMELIA PARIS.

Les trois sœurs ont associé les mots ATELIER et EMELIA : un symbole de leur travail et un hommage à leur aïeule. ATELIER EMELIA PARIS : Un nouveau titre de trois mots, trois sœurs, pour la robe d’un des plus beaux évènements de la vie d’une femme. Nouvelle marque, nouvelle approche avec des créations artisanales réalisées dans leur atelier situé à Nemours, à 60 km de Paris. C’est là, qu’elles réinterprètent la robe de mariée en s’attachant à allier tradition de la haute couture et inspiration du moment. » Extrait du site internet de EMELIA

Entretien réalisé par Initiative Melun Val de Seine :

Bonjour Sophie. Que fais-tu ? Parle-nous de ton activité. Nous sommes créatrices et distributrices de robes de mariée haut de gamme réalisées dans les règles de l’art de la haute couture avec une fabrication artisanale et une distribution exclusive dans notre boutique de Nemours et une sélection des meilleurs points de vente sur le secteur d’activité dont le grand magasin Printemps Boulevard Haussmann.

Quel a été ton parcours professionnel avant de monter ce projet ? J’ai travaillé 26 ans au sein d’une entreprise de robes de mariée leader sur son secteur. J’ai occupé plusieurs fonctions : responsable commerciale export, responsable de réseau et responsable de la communication et j’ai décidé de monter ma propre marque.

Pourquoi avoir créé ta société ? Nous avons perdu notre société historique et nous avons souhaité reconstruire une nouvelle histoire, rebondir afin de proposer et pérenniser notre savoir faire.

Comment la plateforme Initiative Melun Val de Seine & Sud Seine-et-Marne t’a-t-elle aidée dans ton projet ? J’ai trouvé au sein de la plateforme de très précieux conseils concernant les aspects financiers avec de vrais leviers tels que : des garanties bancaires, le crownfounding, un prêt d’honneur qui a servi de levier pour un prêt bancaire mais pas seulement, je bénéficie aujourd’hui de coaching.

Comment as-tu vécu le passage en Commission d'Attribution ? J’étais très nerveuse, mais sans cela rien n’aurait été possible. J’ai travaillé mon busines plan sur des données solides, basées sur mon expérience du secteur d’activité, mais aussi et surtout grâce aux conseils et au soutien de l’équipe de la plateforme Initiative MVS & Sud77.

Quel conseil donnerais-tu à un futur entrepreneur ? Préparer son BP et valider le projet avec la plateforme.

Un mot pour terminer ? Le prêt d’honneur a été la base de mon nouveau départ, rien n’aurait été possible sans.

Faites-vous partie d’un réseau d’entreprise ? Oui du Medef et des commerçants de Nemours « les vitrines de Nemours ».

Sophie Delaroche et ses trois tantes créatrices de Cymbeline

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Laurence GREMY REPAR'STORES Réparation, rénovation, dépannage et installation de volets roulants à Bourron-Marlotte et alentours (1 emploi). Création en 2015. REPAR’STORES est une franchise nationale. Laurence Gremy intervient sur les secteurs de Fontainebleau-Morêt-sur-Loing-Nemours.

Entretien

Quelle est la philosophie de votre entreprise ? Nous vivons dans une société de consommation où, dès qu’une pièce ne fonctionne plus sur une machine, elle doit être changée. Je propose la réparation de ces pièces afin de donner une seconde vie aux volets roulants. Parlez-nous de votre parcours : J’ai effectué une reconversion professionnelle, puisque jusqu’à mes 45 ans, je travaillais dans la grande distribution. Avez-vous bénéficié d’aides de l’Etat ? J’ai été aidé par Afile 77, Initiative Melun Val de Seine et j’ai bénéficié du prêt Nacre (d’Aide à la Création d’Entreprise). Avez-vous connu des difficultés genrées ? Oui, j’ai subi plusieurs remarques sexistes. Il faut dire que j’évolue dans un milieu traditionnellement masculin. Faites-vous parti d’un réseau d’entreprises ? Je fais partie de l’Association des professionnels de Bourron Marlotte et je suis intéressée par les réseaux d’artisans.

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Scharazed KAÏD

BIOCOOP Magasin bio à Avon et Varennes-sur-Seine (25 emplois). Création en 2007 du magasin à Avon, puis en 2016 du magasin de Varennes-Sur-Seine.

Entretien

Quelle est la philosophie de votre entreprise ? Nous voulons rendre accessible des produits locaux de bonne qualité. La franchise Biocoop nous permet de rendre possible cette démarche. Pourriez-vous revenir sur votre parcours ? Après des études dans l’agro alimentaire, j’ai commencé à travailler plusieurs années chez Picard, pour ensuite être employée par Biocoop. Nous avons ouvert notre premier magasin à Avon en 2007, puis le second à Varennes-sur-Seine en 2016. Avez-vous bénéficié d’aides de l’Etat ? Oui, j’ai bénéficié du dispositif d’Aide à la Création d’Entreprises, ainsi que de l’aide d’Initiative Melun Val de Seine. J’ai pour projets d’ouvrir d’autres magasins Biocoop.

Biocoop Varennes sur Seine et affiche sur le pain produit sur place.

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Nathalie FORESTIER

LITTLE CRECHE FAISANDERIE Micro crèche à Fontainebleau - (4 emplois) Création en 2016.

Entretien

Quelle est la philosophie de votre crèche ? J’ai eu l’idée de créer un milieu qui se situe entre les assistantes maternelles et les crèches, dans lequel les parents se sentent proches du personnel qui s’occupe des enfants. Notre objectif est d’instaurer une relation de confiance, de répondre au plus près aux besoins des parents et enfants. Pouvez-vous nous parler de votre parcours ? J’ai eu en premier temps une expérience commerciale, puis j’ai travaillé pour des labos pharmaceutiques en qualité de déléguée médicale pour des produits de diététique infantile. J’ai ensuite passé le concours pour devenir professeur des écoles. Aujourd’hui, je suis à mi temps à l’intendance du collège Balzac de Nemours. En somme, j’ai une expérience commerciale, pédagogique et dans le monde de la gestion. C’est ce qui m’a permis de venir à terme de ce projet de micro crèche.

Faites-vous parti d’un réseau d’entreprise ? J’ai adhéré à « crèche entreprendre ». Avez-vous bénéficié d’aides de l’Etat ? Oui, j’ai été aidée par Initiative Melun Val de Seine. De plus, les parents dont les enfants sont en garde dans little crèche Faisanderie peuvent bénéficier de la PAJE (Prestation d’Accueil du Jeune Enfant), qui est une aide de la Caisse d’Allocations familiales. Quels sont les principales difficultés que vous avez rencontrées ? Il a été compliqué de répondre à toutes les normes en vigueur lors de la construction du local. Je n’ai pas ressenti de difficultés en tant que femme. Cela est surement dû au fait que j’évolue dans un domaine où il y a une majorité de femmes. Avez-vous embauché des salariés ? Oui, j’ai crée 4 emplois.

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Emmanuelle NONDIER Le Haras du Diamantnoir Élevage de Mérens, pension et tourisme équestre à Pamfou (1 emploi) Création en 2014.

Entretien

Expliquez-nous la philosophie de l’entreprise ? Ma première activité est l’élevage de Mérens, qui est une espèce peu connue, mais traditionnellement française. Je pratique également le tourisme équestre dans le respect de l’animal. Ainsi, je propose différentes balades qui suivent les chemins des randonnées de la Seine et Marne. L’équitation est pratiquée en licol, ce qui est assez rare de nos jours. Quel est votre parcours ? Je suis en reconversion professionnelle après 10 années passées dans la chaudronnerie. De quelles aides de l’Etat disposez-vous ? Pôle emploi me propose la location d’une ferme, mise à disposition par la mairie de Pamfou, que j’ai accepté de prendre en location. Avez-vous des perspectives de développement ? J’aimerai avoir mon propre haras, mais le plus important pour moi est le développement du tourisme équestre en Seine et Marne. En ce sens, j’aimerai être en lien avec plusieurs gîtes et autres partenaires, afin d’organiser des randonnées équestres de longue durée.

Avez-vous subi des difficultés genrées ? Oui, le milieu agricole est plutôt un monde d’hommes. Employez-vous des salariés ? Oui, j’ai un apprenti et un saisonnier.

Balade à dos de Mérens

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Marion VIDAL

Libraire et salon de coiffure « la cachète secrète » à Serris. Selon les termes d’Initiative Melun Val de Seine : « A ouvert à Serris un nouveau lieu, unique en son genre, pour accueillir enfants (de 0 à 16 ans) et parents. Une librairie jeunesse et un salon de coiffure pour les enfants et leurs parents. Comment passer un agréable moment avec ses enfants ? En venant flâner dans les rayons de la librairie jeunesse et découvrir albums, documentaires, romans, BD, manuels scolaires, jeux et jouets. Mais il est aussi possible de se faire coiffer ! Les parents peuvent se faire chouchouter pendant que leurs enfants jouent dans la cachette secrète, ou lisent un livre. Les petits peuvent aussi se faire coiffer au volant d'une superbe voiture, tout en visionnant un dessin animé. »

Entretien

Pouvez-vous nous expliquer la philosophie de votre entreprise ? Elle est de permettre aux enfants de s’épanouir. Le principal axe de l’entreprise est le bien être des enfants. « La Cachette Secrète, un nouveau concept qui allie une librairie jeunesse et un salon de coiffure pour toute la famille. Notre équipe est composée de Marion, la libraire, Audrey et Elodie, les coiffeuses. Bien souvent quand l'une coiffe, l'autre chante ou raconte des histoires pour distraire les petits. Elles mettront tout en œuvre pour le plaisir de chacun. »

Extrait site internet de la cachette secrète.

Parlez-nous de votre parcours : J’ai effectué une licence de lettres avec en spécialité les métiers du livre. J’ai ensuite travaillé à la BNF, puis à la bibliothèque universitaire de Jussieu, pour finir à la cité des sciences et de l’industrie. En 2016 j’ai créée ma librairie « la cachète secrète ». Avez-vous perçu des aides de l’État ? Oui, j’ai été aidée par Initiative Nord Seine-et-Marne. Quels sont vos perspectives de développement ? Comme « la cachète secrète » est un concept peu développé, mes principales missions sont de me faire connaître. Avez-vous subi des difficultés genrées ? Le concept que je proposais était innovant, c’est pourquoi les soutiens financiers ont été difficiles à trouver. Mes idées étaient perçues comme « farfelues ». Combien avez-vous d’employés ? Comme ma profession se situe dans les métiers du livre, j’emploie une coiffeuse, ce qui me permet de lire des histoires aux enfants, pendant qu’ils se font coiffer.

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Sophie LOISEAU

La Fromagerie Loiseau à Achères la Foret est affineur de produits locaux.

Entretien

Pouvez-vous nous expliquer la philosophie de votre entreprise ? Nous vendons des produits locaux de fabrication traditionnelle. La fromagerie travaille avec la « ruche qui dit oui », qui permet aux consommateurs d’être au plus près des producteurs grâce à l’absence d’intermédiaires. Nous sommes également présents sur les marchés, notamment celui de Melun. Nous disposons d’un savoir faire traditionnel. Parlez-nous de votre parcours. J’ai effectué une maitrise de droit à l’université Panthéon-Assas, puis un Master 2 à Créteil en assurance, protocole juridique et défense juridique. J’ai ensuite travaillé pour des compagnies d’assurance (Axa conseil puis CNP assurance) de 1996 à 2001. En décembre 2004 j’ai repris l’entreprise familiale (fromagerie Loiseau). Avez-vous des perspectives de développement ?

Les consommateurs aiment l’innovation, dans une entreprise comme la nôtre, il faut faire preuve d’imagination, c’est pourquoi nous essayons de toujours trouver de nouveaux produits d’affinage. Ressentez-vous des difficultés générées ? Oui, il est plus difficile pour moi de m’imposer que pour mon mari. De combien d’employés disposez-vous ? Nous en avons 13, dont 10 à temps plein.

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Marie BROUARD

Suite à un licenciement, Marie Brouard cherche, en vain, un emploi dans le domaine de l’insertion. Par la suite, elle transforme un terrain hérité en jardin potager, puis obtient la labellisation "arboriculture fruitière biologique" en 2011. Marie Brouard livre ses paniers de fruits et légumes bios en région parisienne.

Entretien

Quel est votre parcours ? J’ai eu un BTS de production horticole. Puis, j’ai fait un semestre de licence professionnelle « management du territoire et

de l’espace rural » à l’IUT de Troyes(10) en 2006. Je n’ai pas pu finir cette licence, car je n’ai jamais été financée. J’ai 15 ans de carrière professionnelle dans les métiers de la nature et de la réinsertion pédagogique appliquée à la nature : savoir être, savoir faire. J’ai aussi créé des modules d’éducation au développement durable pour des chantiers d’insertion. J’ai ensuite été conseillère à Pôle emploi puis conductrice de travaux en décoration d’intérieurs avant d’être licenciée, suite à mon accouchement en 2009. En 2007 j’ai acheté un verger à Donnemarie-Dontilly. Ces terres possèdent le label ECOCERT. En 2011 que j’ai commencé à cultiver en cultures biologiques. J’ai obtenu le prix de la créatrice d’avenir en 2011, attribué par France Active dans la catégorie « prix de l’entreprenariat féminin en Ile-de-France et ai été lauréate du prix FGIF (Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes). En décembre 2012, j’ai gagné le prix de la créativité du MEDEF de Sénart, dans la catégorie « Seine et Marne Eco-Attitude ». En décembre 2013, j’ai obtenu le prix de l’Economie Sociale et Solidaire du Département 77. Comment en êtes-vous arrivée à créer votre entreprise ? J’ai commencé à travailler sur mon projet à partir de janvier 2011, avec la boutique de gestion de Seine et Marne, sur le business plan de ma future exploitation agricole biologique spécialisée en maraichage biologique et arboriculture fruitière, en conversion à l’époque. J’ai bénéficié d’une subvention de l’AGEFIPH dû à un handicap causé par un accident du travail en 2006, ainsi que d’un prêt Nacre et surtout une caution du FGIF. Avez-vous subi des difficultés en tant que femme ? Oui et non … Oui, avec les femmes du village, qui ne travaillent pas et ne comprennent pas ma façon de penser, vivre et travailler. Non pour les personnes du milieu agricole de la région, car elles me connaissent depuis l’école. Les anciens du village m’ont toujours vu travailler dans les jardins du coin, tondre la pelouse, emprunter un motoculteur pour retourner un bout de terrain, planter en plein soleil. Je peux dire que je suis reconnue pour mon travail par mes pairs du monde agricole, mais je ne suis pas du tout intégrée dans la vie des femmes du village. Quelles sont vos perspectives de développement ? Je développe la distribution de mes productions à des épiceries bio parisiennes. Je livre de plus en plus de restaurants étoilés. Mes légumes de saison sont reconnus par des personnes de goût. Les tables découvertes se projettent dans les collectivités privées : Orange téléphonie, Natixis…. J’ai pour projet de monter une deuxième serre tunnel, en 2018 pour pouvoir produire plus de mesclun et planter les tomates en faisant une rotation de culture plus facile et moins fatigante pour la terre. Je pratique depuis 2011, des salons de printemps où je vends des plants de légumes de saison, dans toute la Seine-et-Marne. Combien avez-vous de salariés ? Je suis toute seule. Je suis une chaine de produits à moi toute seule, une traçabilité totale pour le consommateur avisé et une pédagogie hebdomadaire indispensable pour mon équilibre intérieur.

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Apolline FILITOWSKI -

LA CONSERVERIE DE LARNIERE Activité : conserverie de légumes et fruits – transformation, stérilisation et commercialisation de produits agricoles Entreprise créée en 2016 – et qui s’inscrit dans une démarche éco-responsable. Collaboration avec des producteurs locaux pour l’achat des matières premières - valorisation des pertes et déchets – réduction des coûts de transport.

Entretien

Quel est votre parcours ? Je suis diplômée du Bachelor EMVOL (tourisme) de l’ESC Troyes. J’ai évoluée pendant 10 ans dans les secteurs de la vente à emporter d’épicerie fine sucrée, de l’hôtellerie et de

la restauration. Aujourd’hui j’ai créé, en collaboration avec mon conjoint, « La Conserverie de Larnière ». C’est une entreprise artisanale spécialisée dans la transformation de fruits et légumes Notre objectif est de proposer une offre au consommateur, en accord avec notre démarche responsable. Car nous veillons à collaborer avec des producteurs locaux pour l’achat de nos matières premières, pour valoriser les pertes et nos déchets, comme pour réduire les coûts de transports. A travers ce projet, nous souhaitions intégrer l’économie locale, tisser un réseau agricole de proximité, pérenniser l’exploitation familiale. Comment en êtes-vous arrivée à créer votre entreprise ? Je travaillais à Paris en tant qu’adjointe de boutique spécialisée dans la pâtisserie et épicerie fine sucrée. Mes 4h de transports en commun/jour ont favorisé la réflexion ☺ sur mon orientation professionnelle. L’idée était d’élaborer un projet commun avec mon conjoint, mutualisant nos savoirs faire. Avez-vous bénéficié d’aides de l’État pour créer votre entreprise ? Initiative Nord Seine et Marne et Afile 77 m’ont soutenu dans l’octroi de prêts d’honneur. Quels sont vos interlocuteurs administratifs ? Nous sommes suivis par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, par Initiative Nord Seine et Marne ainsi que par Afile 77. La Chambre d’Agriculture et JA Seine et Marne nous soutiennent également. Faites-vous partie d’un réseau d’entreprises ? Nous n’avons pas eu d’invitations. Cependant, il faut une implication constante dans ce type de réseau. Aujourd’hui, cela m’est difficile d’y consacrer du temps car je suis en phase de développement.

Avez-vous subi des difficultés en tant que femme ? J’ai monté mon projet pendant ma grossesse. Lors de comités d’agréments, des remarques m’ont était faites quand à ma capacité à gérer le début de mon activité avec l’arrivée d’un enfant. Aujourd’hui je suis cheffe d’entreprise, ma fille est née, et mon entreprise se développe aussi vite que mon enfant ! C’est ma force. Quelles sont vos perspectives de développement ? Je suis confiante pour l’avenir. Une dynamique s’opère ! Les clients rencontrés lors de notre première Foire Gourmande à Meaux (déc2016), également lors du Salon de l’agriculture mercredi 1er mars 2017, ont été réceptifs à notre démarche ! Notre vente de soupe à emporter a obtenu un vif succès ! Notre réseau de fournisseurs se tisse de fil en aiguille, les maraichers et arboriculteurs adhèrent et collaborent, certains souhaitent même développer leurs propres gammes de produits ! La Conserverie de Larnière est un outil de travail qui offre de belles perspectives à tous producteurs de fruits et légumes conventionnels, raisonnés et prochainement labélisé BIO ! Nous sommes heureux de partager notre savoir-faire. Combien avez-vous de salariés ? Nous sommes 2 associés pour le moment.

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Dominique COFFINET MERCERIE 136 à Lagny-sur-Marne. Vente d’articles de mercerie. Travaux de couture et tricot. Stages de formation - Fonds de commerce repris en 2016. Petit commerce de proximité qui tend à disparaitre. Le fonds repris existe depuis plus de 50 ans.

Entretien

Quel est votre parcours ? J’ai travaillé 39 ans dans le secteur privé. J’ai débuté comme assistante de direction, puis ai été responsable statistique et informatique. Pour mon premier emploi, j’ai occupé un poste de commerciale. Comment en êtes vous arrivée à créer votre entreprise ? J’ai bénéficié de l’Aide à la Création d’Entreprise. Comme j’étais inscrite à Pôle emploi, j’ai pu bénéficier de mes deux ans d’indemnités. J’ai également reçu le soutien de la CCI (Chambre de Commerce et de l’Industrie). Enfin, j’ai reçu un prêt d’honneur octroyé par Initiative nord Seine et Marne.

Avez-vous subi des difficultés en tant que femme ? Non, pas spécialement. J’ai rencontré les mêmes difficultés que toute autre personne : la complexité des démarches et la lourdeur du système. Quelles sont vos perspectives de développement ? J’aimerai, si mon chiffre d’affaire se développe bien, m’agrandir pour proposer plus de produits et ouvrir un « café tricot ».

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Sources : Ministère de l’Intérieur - Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes – juin 2016

Données incomplètes, seules 80% des intercom

munalités ont été renseignées auprès du Ministère de l’Intérieur.

Source : Ethics & Board – Post GA 2008 – 2015, 1erjuin 2015

Pour plus d’information sur la parité en entreprise, consulter le rapport HCE-CSEP « Vers un égal accès des femmes et des hommes

aux responsabilités professionnelles : la part des femmes dans les conseils d’adm

inistration et de surveillance » (février 2016),

téléchargeable à l’adresse suivante : http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/parite/actualites/article/remise-du-rapport-parite-en

*Il s’agit des musées, théâtres, orchestres, instituts de recherche, dom

aines et châteaux, etc. qui jouissent d’une certaine autonomie

administrative et financière par rapport à l’adm

inistration centrale pour répondre à leurs missions d’intérêt général : Universcience, le

MuCEM

, le Musée du Louvre, la Com

édie-Française… La liste com

plète des établissements publics est disponible sur l’annuaire du

service public : https://lannuaire.service-public.fr/gouvernem

ent/service-national_172141

Source : Département des études, de la prospective et des statistiques, Observatoire de l’égalité entre les femmes et les hommes

2016, Ministère de la Culture et de la Com

munication, Paris, 2016

wDan

s la culture : Alors qu

e les femmes re

présentent 60 % des étudian

t.e.s des écoles supérieures

dépend

ant d

u ministère de la Culture, e

lles reste

nt m

inoritaires da

ns les po

stes de pou

voir, com

me

au se

in du spectacle vivant, où

les fem

mes ne représentent que 8% des présid

ent.e.s ou directeur.rice.s

général.e.s des établissem

ents pu

blics.

GUI

DE

parité

DES

LOIS

POU

RLE

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DES

RESP

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ELLE

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SOC

IALE

S

de la

Vers

ion

au 2

4 ao

ût 2

016

Maquette et impression : Pôle Conception graphique-Fabrication – DSAF/DPL – Août 2016.

2012

2013

2014

Total

F%

FTo

talF

% F

Total

F%

F

Cadre

s dirig

eant.

e.s14

434

24 %

132

3829

%12

035

29 %

Emplo

is de

direc

tion

121

3731

%26

791

34 %

183

6133

%

TOTA

L26

571

27 %

399

129

32 %

303

9632 %

Avan

t 1999

et les

lois dit

es de

parité

Dernièr

es électio

ns

Sans co

ntraint

e légale

Gouv

ernem

ent fr

ança

is (h

ors Pr

emier

.ère m

inistr

e)66 %

50 %

Présid

ents

de co

nseil

s rég

ionau

x88,5

%90

,9 %

Présid

ents

de co

nseil

s gén

éraux

/ dé

parte

menta

ux99,0

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,1 %

Présid

ents

d’inte

rcomm

unali

tés (E

.P.C.I

.)94,8

%92

,3 %

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e-prés

idents

d’int

ercom

muna

lités (

E.P.C.

I.)-

80,1

%*

Maire

s (tou

tes co

mmun

es co

nfond

ues)

92,5

%84

,0 %

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eiller

s mun

icipa

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s com

mune

s de m

oins d

e 3 50

0 hab

itant.

e.s (1

995)

pu

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moin

s de 1

000 (

2014

) hab

itant.

e.s79,0

%61

,5 %

Avec co

ntrainte

légale

partielle o

u incita

tive

Séna

teurs

94,7

%75,0

%Dé

putés

89,1

%73,1

%Avec co

ntraint

e légale

stricte

Dépu

tés fra

nçais

au Pa

rleme

nt eu

ropée

n59,8

%56

,8 %

Cons

eiller

s rég

ionau

x72,5

%52

,1 %

Vice-p

réside

nts ré

giona

ux84,9

%51

,6 %

Cons

eiller

s dép

artem

entau

x90,8

%49,9

%Vic

e-prés

idents

dépa

rteme

ntaux

-51

,7 %

Adjoi

nts au

mair

e dan

s les

comm

unes

de 3

500 h

abita

nt.e.s

et pl

us (1

995)

pu

is 1 0

00 ha

bitan

t.e.s

et plu

s (20

14)

78,2

%52,5

%

Cons

eiller

s mun

icipa

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ns le

s com

mune

s de p

lus de

3 50

0 hab

itant.

e.s (1

995)

pu

is 1 0

00 ha

bitan

t.e.s

et plu

s (20

14)

78,3

%51,8

%

Page 18: Mercredi 8 mars 2017 - Seine-et-Marne

Enj

eux

et p

ersp

ectiv

es

Plus de dix a

ns après les p

remières lois d

ites d

e pa

rité, des enjeux m

ajeurs se

posent encore aujourd’hui :

➊Favoriser et faire appliquer la parité dans les lieux de décisions où elle n’est pas encore

établie (p

rofessionnels, écono

miques et sociaux).

➋Atteind

re un réel partage du po

uvoir en articulan

t « pa

rité qua

ntitative » et « parité

qualitative ».

Au-delà du

partage à 50/50

du po

uvoir d

e représentation entre les femmes et les

hommes, il convient d’ana

lyser la rép

artition de

s rôles et des fo

nctions entre le

s femmes et les

hommes : qu

i est président.e ou secrétaire dan

s le bureau d’un

e association ? Qui est en cha

rge

de la délégation famille ou

fina

nces au sein d’un conseil m

unicipal ? etc.

Dans le

cadre de

la lo

i pou

r l’éga

lité réelle entre le

s fem

mes et les hom

mes du 4 ao

ût 201

4,

le Hau

t Con

seil à l’É

galité a form

ulé de

s recom

man

datio

ns, d

ont les décideu

r.euse.s p

olitiqu

es

devron

t se saisi

r pou

r une

concrétis

ation rapide

de l’e

xige

nce pa

ritaire.

Modalité

s d’ap

plication d

es dispositio

ns pa

ritair

es pa

r élec

tion e

t mode d

e scru

tin à comp

ter de

2014

Un h

oriz

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ém

ocra

tique à

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, d

ans

les

sphère

s p

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iques,

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fess

ionnelle

s et

socia

les

La d

émoc

ratie

par

itaire

 : d

e l’i

nter

natio

nal a

u na

tiona

l, d

u p

oliti

que

à l’

écon

omiq

ue

Le term

e de parité

est utilisé

pou

r désigner à

la fo

is la re

vend

ication internationa

le et europ

éenne de

partage à égalité du pouvoir,et ses déclinaisons nationa

les impo

sant ou favorisan

t une éga

lerépa

rtitio

n femme-ho

mme

des cand

idatures o

u de

s siè

ges da

ns l’ensem

ble

des assemblées

décisio

nnelles, qu'elles soient politiques, économiques ou sociales.

La France, qui n’accorda

le droit de vote au

x femmes que par l’ordo

nnan

ce du 21

avril 19

44 et q

uicompte encore 73 % de dépu

tés m

asculins e

n 20

13, a toutefois é

té le premier p

ays à

ado

pter en 20

00un

e loi fon

dée sur l’app

lication du

principe paritaire pou

r les élections. E

n 20

08, la pa

rité dépa

sse la

simple sphère politiqu

e po

ur être app

liquée au

x do

maines professio

nnel et social, où

les enjeux de

pouvoir son

t éga

lement impo

rtants.

Des

lois

-clé

s d

e la

par

ité

Révision constitutionnelle du 8 juillet 1999:M

odification des articles 3 et 4 de la Con

stitution. Il

est ajouté à l’article 3 qu

e la loi « favorise l’égal accès des hom

mes et des femmes aux mandats

électoraux et aux fonctions électives », et précisé dan

s l’article 4 qu

e « les partis et groupem

ents

politiques contribuent à la mise en œ

uvre de ce principe ».

Loi du 6 juin 2000: O

bligation de présenter un no

mbre égal de femmes et d’hom

mes lors des scrutins

de liste, et instauration d’un système de re

tenue financière po

ur les pa

rtis po

litiques qui ne respectent

pas la pa

rité (2% d’écart maximum

entre les d

eux sexes) des investitures lors des élections législatives.

Loi du 31 janvier 2007

:wInstau

ratio

n d’un

e alternan

ce stricte femme-ho

mme da

ns la

com

position de

s listes électorales

municipales (de 3 50

0 habitant.e.s et plus) et intro

duction d’une ob

ligation de parité dans les exécutifs

région

aux et m

unicipau

x (de 3 50

0 ha

bitant.e.s et p

lus).

wAu

gmentation de la

retenue fina

ncière encou

rue pa

r les pa

rtis po

litiques qu

i ne respectent pas la

parité des investitures lors des élections législa

tives (à

partir de 20

12).

Révision constitutionnelle du 23 juillet 2008: M

odification de l’article 1erde la Con

stitution qu

idispose désorm

ais q

ue « la loi favorise

l’égal accès des femmes et des hom

mes aux manda

ts électoraux

et fo

nctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales».

Loi du 27 janvier 2011

(dite

loi C

opé-

Zim

mer

man

n): Instauration d’un objectif minimal à atteindre

en 201

7 de 40%

d’un des deux sexes au sein des conseils d’adm

inistration et de surveillance

des entreprises cotées et de celles de plus de 500

salarié.e.s et présentan

t un chiffre d’affaires d’au

moins 50 millions d’euros.

Loi du 12 mars 2012

(dite

loi S

auva

det): M

ise en place d’ici 201

81, da

ns la fonction publique

:wd’un

seuil de 40%

de primo-no

minations de femmes aux emplois d’encadrem

ent sup

érieur et d

edirection, une première étape de 20

% est ap

pliquée à pa

rtir d

e 20

13 ;

wd’un

seu

il de

40%

de représentatio

n da

ns tou

s les conseils

d’ad

ministratio

n, les con

seils de

surveillance ou

les organ

es équ

ivalents des établissem

ents pub

lics ad

ministratifs, les jurys de

recrutem

ent, les comités de sélection et les insta

nces de dialog

ue social.

Loi du 22 juillet 2013

(dite

loi F

iora

so): Exte

nsion de la parité dans les liste

s de candidatures ou po

urles no

minations aux instances décisionnaires de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Loi du 17 mai 2013:

wInsta

uration du

scrutin binom

inal – une femme et un ho

mme – po

ur les élections départementales;

wMod

ification du

scrutin pou

r les élections m

unicipales et intercom

munales

visan

t à fa

voriser la

parité : l’alternance stricte femme-homme est désormais a

ppliquée aux com

munes de 100

0 habitant.e.s

et plus, et la liste des candidat.e.s au conseil com

munautaire devra également respecter cette alternance.

Loi du 4 août 2014

(dite

loi V

alla

ud-B

elka

cem

):

wDou

blem

ent des pénalités à

l’encontre des partis politiqu

es ne respectant pas la parité aux élections

législa

tives.

wExtension prog

ressive ou

accélération de

la m

ise en œuvre d’une rep

résentation éq

uilibrée de

sfemmes et d

es hom

mes dan

s un

certain nom

bre d’étab

lissements pu

blics, entreprise

s privées ou

fédérations spo

rtives :

- dan

s les con

seils d’adm

inistration et de surveillance des é

tablissem

ents pu

blics d

e l’État et entreprise

spu

bliques ;

- dans les cham

bres con

sulaires, les CESER, les ordres professio

nnels, les insta

nces con

sultatives, etc. ;

- dan

s les conseils d’ad

ministration des entreprise

s de 250

salarié.e.s et p

lus ;

- dan

s les fédérations spo

rtives ;

- dan

s les étab

lissements pu

blics de coo

pération culturelle.

1- Le Prem

ier m

inistre a dem

andé, d

ans la circulaire du 23

aoû

t 201

2, en ce qui con

cerne les primo-no

minations aux emplois dirig

eants et

supérieurs de l’État, q

ue l’ob

jectif minimal de 40

% soit a

tteint d

ès 201

7, par la lo

i du 4 ao

ût 201

4.

2011

A

RABI

E SA

OU

DIT

E

1976

PORT

UG

AL

1949

C

HIN

E

1944

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1934

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RQU

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GN

E

1928

ROYA

UM

E-U

NI

1920

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, RÉ

PUBL

IQU

E TC

HÈQ

UE

1918

ALL

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GN

E, PO

LOG

NE

1906

FIN

LAN

DE

Dates

d’obten

tion d

u droit d

e vote

et d’éligib

ilité :

le re

tard français

Classe

ment de la Fr

ance en 20

16 : 60

e rang m

ondia

l sur 19

1 pays clas

sés p

ar or

dre d

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tage d

e fem

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ans la C

hamb

re un

ique o

u Chamb

re ba

sse (A

ssemb

lée na

tionale en Fr

ance)

Source : Union interparlementaire au 1erjuin 2016

Source : Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes – 2014

* Instauration d’une alternance stricte femme-homme (lois du 11 avril 2003 et du 31 janvier 2007)

1Rw

anda

63,8

%3

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48,9

%10

Filan

de41

,5 %

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e40

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,5 %

29Po

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l34

,8 %

48Ro

yaum

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29,4

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26,5

%58

Soud

an du

Sud

26,5

%60

Franc

e26

,2 %

60Pé

rou26

,2 %

70Ch

ine23

,6 %

91Ara

bie sa

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e19

,9 %

96Éta

ts-Un

is d’A

mériq

ue19

,4 %

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sCa

ndida

tures

Exécutifs

Scrutin

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e 1 00

0 hab

itant.

e.s)

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cons

eiller

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0 hab

itant.

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abita

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eiller

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0 hab

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ence

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e-prés

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Page 19: Mercredi 8 mars 2017 - Seine-et-Marne
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