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MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME INTER-UNIVERSITAIRE DE
PEDAGOGIE MEDICALE
ANNEE UNIVERSITAIRE 2009-2010
PROJET DE L’ENCYCLOPEDIE
NEUROCHIRURGICALE EN LIGNE
PAR
NOZAR AGHAKHANI
FACULTE DE MEDECINE RENE-DESCARTES, PARIS V
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RESUME : 3
I INTRODUCTION 4
II PRINCIPES GENERAUX : 5
II-A – OBJ ET 6
II-B – STRUCTURATION DU CONTENU 6
II-C – STRUCTURE ADMINISTRATIVE 6
III- TRAVAIL REALISE ET ETAT D’AVANCEMENT : 7
IV- AVENIR : 8
ANNEXES : 10
1- EXEMPLE DU RECENSEMENT DES ITEMS : TECHNIQUES CHIRURGICALES 10
2-INSTRUCTIONS AUX AUTEURS 13
3- PROPOSITION POUR LA PAGE D’ACCUEIL DU SITE 18
4- ARCHITECTURE INTERNE DU SITE 19
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Résumé : Il n’existe pas aujourd’hui d’ouvrage regroupant le savoir nécessaire aux jeunes
neurochirurgiens. Plusieurs obstacles empêchent la réalisation d’un tel livre, au premier rang
desquels on peut mentionner la courte durée de vie d’un livre du fait de l’évolution rapide des
connaissances et l’impossibilité de sa remise à jour en continue. Pour contourner cet obstacle
et en même temps améliorer la diffusion de cette somme de savoir, nous avons proposé au
collège des enseignants de neurochirurgie et à la société française de neurochirurgie la
création d’une encyclopédie neurochirurgicale en ligne (ENL). Notre mémoire décrit les
différentes étapes de la conception et de la réalisation de l’ENL.
Mots-clés : Neurochirurgie, encyclopédie, internet
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I Introduction
La nécessité de disposer d’un manuel de neurochirurgie en français s’est fait sentir depuis de
longue date. En 1995 est paru un ouvrage collectif « Neurochirurgie ». Cet ouvrage couvrait
à peu près l’ensemble des pathologies neurochirurgicales, mais traitait très peu les techniques
opératoires. La rédaction de chaque chapitre était confiée à une équipe différente, dans le
souci de refléter l’ensemble de la collectivité francophone.
Ce manuel est aujourd’hui dépassé et épuisé et il n’y a à nouveau plus d’ouvrage de ce type
en librairie pour nos futurs collègues.
Faut-il refaire la même chose ? Le même type de livre ?
Le savoir médical évolue vite. Des techniques, des principes de traitement naissent et
disparaissent. La durée de vie d’un livre médical est de plus en plus courte, la validité de son
contenu vite dépassée. Un livre résumant le savoir d’une spécialité demanderait à être
réactualisé au moins tous les ans. Le manuel « Neurochirurgie », à l’usage, s’est vite révélé
incomplet et rapidement dépassé. Il aurait fallu le réactualiser plus souvent. Et il manque
toujours son pendant technique, une description des techniques chirurgicales, ouvrage encore
plus difficile à mettre sur pied.
Dans une spécialité comme la notre, spécialité « petite » en terme d’effectifs et donc de «
marché » pour les maisons d’édition, une réactualisation régulière (à hauteur des évolutions
de notre spécialité) est illusoire. Combien de collègues en formation seraient prêts à investir
plusieurs fois au cours de leur formation pour un ouvrage qui sera toujours incomplet ? Nous
sommes de plus une spécialité mal supportée financièrement par l’industrie (pas assez de
médicaments dont nous ne sommes pas directement prescripteurs). Les discussions que nous
avons pu avoir avec certaines maisons d’édition sont instructives à cet égard.
Devant une telle situation, le seul support permettant de résoudre tout ces problèmes est
l’internet. Il permet de résoudre les problèmes de mise à jour fréquente, apporte une audience
importante de notre communauté francophone sans commune mesure avec l’édition
conventionnelle.
A qui se destine un tel projet ?
Comme le livre « neurochirurgie », il s’agit par définition d’un outil pédagogique de premier
choix qui est d’abord et avant tout destiné aux futurs neurochirurgiens. Que doit savoir un
futur neurochirurgien au moment où nous lui décernons son diplôme d’étude spécialisée en
neurochirurgie ? Sur quelle base s’appui-t-il pour acquérir son savoir ? Et sur quels critères
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nous appuyons nous pour évaluer l’étendue et la qualité de ses connaissances ? Vaste
programme bien sûr….qui nourrira aussi par extension le savoir des futurs confrères qui ne
seront pas neurochirurgiens, donc les étudiants en médecine, voire les patients ?...
II Principes généraux :
Nous avons considérer que pour pouvoir mener à terme ce projet il fallait dès le départ suivre
un certain nombre de principes ; les plus importants sont l’exhaustivité du contenu,
l’homogénéité des articles et le principe de précision et de pertinence.
Ces principes se déclinent de la façon suivante pour la rédaction de l’encyclopédie
neurochirurgicale en ligne (ENL) :
1. L’ENL doit regrouper l’ensemble du savoir neurochirurgical. Ce savoir étant par définition
changeant et évolutif, le support informatique permet de suivre cette évolutivité et les mises à
jour continues.
2. Le savoir médical est celui qui est publié. Chaque contenu doit donc être référencé par des
publications. Et chaque publication sur laquelle s’appuie ce savoir doit être elle même évaluée
en déterminant son niveau de pertinence.
3. Le nombre des publications est immense, et ces publications arrivent à un rythme rapide.
Ces deux éléments rendent ces données inaccessibles dans leur ensemble à l’échelle d’un
individu mais elles peuvent être appréhendées à l’échelle d’une collectivité comme la notre.
Ce projet ne peut être mené que collectivement et suivi dans la durée au fur et à mesure des
publications.
4. Une encyclopédie n’est pas une œuvre littéraire même si elle se doit d’être agréable à
consulter. Elle contient les éléments détaillés concernant le savoir et se limite à eux.
5. A côté du savoir publié existe un savoir individuel, nourri de l’expérience, qui apporte des
nuances au savoir académique, et qu’il importe de collecter
6. Le savoir de la technique opératoire est essentiellement le fruit d’un compagnonnage. Il n’y
a pas une façon unique et universelle d’opérer. Il existe des principes opératoires, basés sur
l’anatomie et la physiologie sur lesquels on peut se mettre d’accord pour en faire une base de
connaissance et ensuite des nuances nourries de l’expérience des opérateurs, qu’il importe
également de collecter. La vidéo, mieux que l’écrit, est particulièrement adaptée à la
démonstration de ces variations opératoires.
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7. L’encyclopédie doit permettre d’apporter au futur neurochirurgien les éléments de réponse
pour ses futurs patients : comprendre la pathologie et avoir les informations pour adhérer au
traitement proposé.
8. Pour que les éléments soient homogènes, nous devons disposer d’un cahier de charge précis
pour la rédaction de chaque élément. De plus aucun élément de l’encyclopédie n’est mis en
ligne sans avoir été validé par plusieurs neurochirurgiens experts (validation scientifique et
éthique).
II-A – OBJ ET
L’encyclopédie neurochirurgicale a pour objet de rassembler le savoir nécessaire à la pratique
de la neurochirurgie, de le mettre à la disposition de tous et, par sa diffusion, de contribuer à
la renommée de la neurochirurgie francophone.
La base du contenu est en langue française mais doit pouvoir dans le futur être accessible en
d’autres langues, anglais au minimum mais pas exclusivement.
II-B – STRUCTURATION DU CONTENU
L’encyclopédie est établie sur deux bases : l’une axée sur les pathologies que rencontrent et
traitent les neurochirurgiens et l’autre axée sur le geste technique chirurgical. Ces deux bases
interagissent entre elles.
A ces deux bases sont ajoutés des modules annexes de connaissances (sémiologie, anatomie,
physiologie, imagerie, histologie, biologie,…) qui les complètent dès que cela s’avère
nécessaire.
II-C – STRUCTURE ADMINISTRATIVE
L’organisation de L’encyclopédie neurochirurgicale électronique est de par son objet
(rassembler le savoir nécessaire à la pratique de la neurochirurgie, le mettre à la disposition de
tous et, par sa diffusion, contribuer à la renommée de la neurochirurgie francophone) une
émanation du collège de neurochirurgie et de la société française de neurochirurgie. Elle est
de par sa caractéristique électronique une émanation du campus de neurochirurgie, et ainsi de
l’Université Médicale Virtuelle Francophone.
Pour assurer son fonctionnement scientifique, l’encyclopédie est coordonnée par un conseil
scientifique qui est responsable de l’organisation de son contenu.
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Le conseil a pour missions :
1. structurer son contenu
2. attribuer les responsabilités de la rédaction de chacune de ses parties
3. définir un comité de lecteurs et attribuer à chacun la responsabilité de la relecture de
chacune des parties réalisées
Il est composé de spécialistes neurochirurgiens ou d’autres spécialités en nombre nécessaire
autant que de besoin pour accomplir ses missions
Pour assurer la réalisation et la pérennité de l’entreprise, l’encyclopédie emploi un secrétariat
(profil de poste à préciser : secrétaire, datamanager,…) à plein temps dont le rôle est de
colliger auprès des intervenants les éléments constitutifs de l’encyclopédie, gérer au quotidien
le site, et participer à la promotion du site auprès des partenaires pouvant assurer son
financement.
L’encyclopédie s’assure également de l’aide d’un professionnel des sites internet pour réaliser
l’architecture du site en fonction de son objet et son hébergement.
Pour assurer son fonctionnement, l’encyclopédie sollicite :
1. les structures répondant à son objet, et principalement l’Université Médicale Virtuelle
Francophone, la société française et de langue française de Neurochirurgie.
2. Les partenaires industriels par l’intermédiaire de la promotion au sein de son contenu.
3. les différentes maisons d’éditions médicales.
III- Travail réalisé et état d’avancement :
Nous avons proposé ce projet en collaboration avec Pr Decq à la société française de
neurochirurgie et au collège des enseignants de neurochirurgie. L’accueil fut enthousiaste et
l’organisation nous a été confiée. Dans un premier temps il fallait recenser de manière la plus
exhaustive que possible le savoir neurochirurgical et définir les articles à rédiger. Nous avons
effectuer ce travail de recensement en nous basant d’abord sur le contenu du manuel
« Neurochirurgie » et sur différents « text book » écrits en anglais, puis en organisant deux
réunions avec d’autres neurochirurgiens (l’une lors d’une réunion du collège des enseignants
de neurochirurgie et l’autre lors du congrès de la SFNC) pour arriver à un total de 420 items
regroupant différents aspects du savoir neurochirurgical (annexe 1). Nous avons fait valider ce
tableau par le comité scientifique que nous avons constitué sous l’égide du collège des
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enseignants de neurochirurgie et de la société française de neurochirurgie. Au risque de nous
répéter il est important de préciser que grâce à l’outil informatique et à la publication en ligne,
la liste des items peut être modifiée sans difficulté et être adaptée à l’évolution du savoir.
Il fallait un cahier des charges précis pour la rédaction des articles. Nous avons rédigé ce
cahier des charges sous forme d’instructions aux auteurs et l’avons soumis à la validation du
comité scientifique. (Annexe 2)
A ce stade il fallait mettre en place l’outil informatique et le tester. Nous avons collaboré avec
F. Dauger qui est informaticien pour créer un site qui hébergera l’encyclopédie
(http://encyclopedie.neurochirurgie.fr/). Le principe était de créer un système qui permettrait
la rédaction, la relecture, la validation et la mise en ligne d’un article de façon entièrement
électronique et ergonomique. Chaque auteur en disposant d’un mot de passe à accès limité
(qui ne donne accès que à la rubrique qu’il doit rédiger) entre dans l’espace auteur et rédige
dans les cases prédéfinies son article. Le relecteur fait de même, les modifications et/ou les
demandes d’informations supplémentaires sont visibles en temps réel par l’auteur doit en tenir
compte dans la rédaction finale de l’article. La validation finale et la mise en ligne de l’article
ne se fait qu’après relecture par le rédacteur en chef qui peut visualiser l’ensemble des
modifications.
Nous avons décidé de tester les fonctionnalités du site en rédigeant 5 articles tests. Pour cela
nous avons rédigé un article sur les épendymomes intramédullaires et avons demandé à 4
autres personnes de rédiger des articles sur 4 autres sujets. Cette étape permet la vérification
et l’amélioration du système.
IV- Avenir : Le projet ne peut survivre que si un financement durable est prévu. Pour cela plusieurs pistes
ont été évoquées et sont en train d’être explorées et évaluées :
- L’utilisation de la taxe d’apprentissage qui sera récoltée par le collège et utilisée pour
l’ENL
- Création d’une souscription nationale : les dons seront déductibles, les contacts ont été
pris par le président du collège avec le service des impôts pour évaluer la faisabilité de
cette proposition
- La prise en charge de l’ENL par les maisons d’édition médicale : nous avons rendez-
vous prochainement avec deux de ces maisons pour discuter de ce projet.
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Le suivi de l’avancement du projet sera assuré par le conseil scientifique en collaboration
avec le collège des enseignants de neurochirurgie et la société française de neurochirurgie.
Une fois le site optimisé, le conseil scientifique, en se basant sur la liste des items déjà
établies attribuera chaque item à un ou plusieurs auteurs et désignera pour chaque item des
relecteurs. Le secrétaire suivra la rédaction et la finalisation des articles.
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Annexes :
1- Exemple du recensement des items : techniques chirurgicales
auteur 1 auteur 2 lecteur1 lecteur2TECHNIQUES CHIRURGICALES
Voies d’abordA. Principes générauxI Anesthésie1. locale2. Régionale3. Péridurale et rachianesthésie4. GénéraleII StéréotaxieIII NeuronavigationVI Stimulation peropératoireV Monitoring peropératoireVI Chirurgie éveilléeVII Imagerie peropératoireVIII Installation principes générauxIX particularités pédiatriquesX AntibioprophylaxieXI Préparation du patientB. Extrémité céphalique sustentorielleI – Prélever du LCSPonction ventriculaireII – Ouvrir la voûte du crâneVolet voûte du crâneVolet ptérionalAbord sourcillierDéposes osseusesVoie trans-sinusienneIII Abord de la région suprasellaire (polygone de Willis, région optochiamatique)voie ptérionalevoie sousfrontalevoie interhémisphérique frontaleIV Abord de la face interne du lobe temporal et de la fente de BichatVoie transtemporaleVoie soustemporaleV – Abord des cavités ventriculaires sustentoriellesVoie transcalleuse antérieureVoie transfrontale transventriculaire (y compris interthalamotrigonale)Voie transparietale (abord du carrefour)Voie interhémisphérique postérieure (abord de la région pinéale) (y compris transtentorielle)
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VI – Abord des lésions intraparenchymateuses hémisphériquesVII – Abord de la carotide intrapétreuseVIII – Abord du sinus caverneuxIX – Abord de l’étage antérieur de la base du crâne par voie hauteX – implanter une électrode de stimulation chroniqueC. OrbiteI – Ouvrir la cavité orbitaireToit de l’orbiteCanal optiqueFissure orbitaireParoi latéraleII – Abord d’une lésion intraorbitaireVoie supérieureVoie latéraleD. Extrémité céphalique soustentorielleI – Prélever du LCSPonction sousoccipitaleII – Ouvrir la fosse cérébrale postérieureAbord médianAbord rétrosigmoïdeAbord présigmoïde rétromastoïdienAbord translabyrinthiqueAbord transchocléaireAbord de l’Apex pétreuxAbord latéral du foramen magnumAbord soustentoriel supra-cérébelleuxIII – Abord du quatrième ventriculeVoie transvermienneVoie velote?IV – Abord de l’artère vertébraleV- Abord de l’angleNerf trijumeauComplexe acousticovestibulofacialNerfs mixtesVI Abord des lésions intraparenchymateuses cérébelleusesVII – Abord du tronc cérébralE. Base du crâne par les fosses nasales et la cavité buccaleI – Abord du sinus sphénoïdalAbord gingival transseptal sousmuqueuxAbord nasal transseptal sousmuqueuxAbord nasal transostialAbord nasal transostial élargi après ethmoidectomie postérieureII – Abord de la lame criblée et du planum sphénoïdalIII – Abord de la face médiale de l’orbite et du canal optiqueIV – Abord du clivus et de la partie antérieure du foramen magnumpar voie nasalepar voie transoralepar voie transfacialeV – Abord de l’hypophyseVI – Abord de la région suprasellaireF. RachisI – Prélever du LCSdrainage lombairePonction lombaireII – Ouvrir le canal rachidieni Abord postérieurLaminectomieAbord interépineuxAbord interlamaireii Abord postérolatéralLombaireThoracique costo transverse ctomieiii Abord antérieurLombaireCharnière thoracolombaireThoraciqueAbord intercostalThoracoscopieCervicaliiii abord du rachis cervical par voie latérale( george)iv abord du rachis cervical par voie trans buccale
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III Abordintradural spinal par voie postérieurepar voie antérieureIV Abord de la moelle épinièreV Abord de la queue de chevalVI – implanter une électrode épidurale de stimulation chroniqueVII – implanter un système de diffusion intrathécale chroniqueG. CouI – abord du n. facialII – abord du n. hypoglosseIII – abord du n. pneumogastriqueIV – abord du plexus brachialV – abord du nerf du sternocleidomastoïdienVI – abord des ram dorsaux cervicauxH. Membre supérieurI – n. musculocutanéII – n. médianIII – n. radialIV – n. ulnaireV. n axillaireVI n supra scapulaireI. Membre inférieurI – n. sciatiqueII – n. tibialIII – n. FibulaireIV – n. plantaireV - obturateurVI - fémoralVII sruralJ. AutreI – n. pudendalnerfs intercostauxK. abord de la carotide cervicaleL. abord du jugulaire prélevement du greffon nerveux
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2-Instructions aux auteurs
L’encyclopédie neurochirurgicale électronique a pour objet de rassembler le savoir nécessaire à la pratique de la neurochirurgie, de le mettre à la disposition de tous et, par sa diffusion, de contribuer à la renommée de la neurochirurgie francophone.
Il est rappelé aux auteurs qui proposent un article qu’ils doivent se conformer aux règles générales des publications scientifiques, en garantissant que l’article est original, c’est-à-dire qu’en totalité ou pour l’essentiel il n’a fait l’objet d’aucune publication préalable en français ou en anglais et qu’il n’est pas soumis pour publication dans une autre revue.
Pour assurer la qualité et l’homogénéité de son contenu, les auteurs d’un article de l’encyclopédie doivent suivre strictement les règles suivantes :
1. L’encyclopédie n’est pas une œuvre littéraire même si elle doit d’être agréable à consulter ; l’article contient les éléments détaillés concernant le savoir propre à son objet et se limite à eux.
2. Le savoir médical édité par l’encyclopédie est celui qui est publié, sur le modèle de la médecine basée sur les preuves. Chaque élément de contenu apporté doit donc être référencé par une publication. Et cette publication sur laquelle s’appuie ce savoir doit être elle-même évaluée en déterminant son niveau de pertinence selon l’échelle retenu par le comité scientifique de l’encyclopédie (voir niveau de pertinence scientifique des publications)
3. Aucun élément de l’encyclopédie n’est mis en ligne sans avoir été validé par le comité de lecture désigné par le comité scientifique de l’encyclopédie (validation scientifique et éthique) selon le label de la Fondation Health On the Net (HON) recommandé par la Haute Autorité de Santé (HAS). Il faut ainsi accepter que son travail soit relu et que des corrections soient éventuellement demandées.
4. Chaque article porte la signature de son auteur et de ses relecteurs. Si plusieurs auteurs sont nécessaires à la rédaction de l’article, le rôle de chacun doit être clairement mentionné. L’auteur principal doit certifier que toutes les personnes citées dans le titre ou le texte ont lu et approuvé la mention de leur nom dans l’article et que tous les auteurs ont lu et approuvé l’admission du manuscrit pour publication dans ENL. Il doit confirmer que le manuscrit n’a pas été publié ou n’a pas été utilisé pour publication ailleurs, en totalité ou en partie dans quelque langue que ce soit, sauf s’il s’agit d’un abstract.
5. Il doit fournir impérativement l’autorisation écrite de l’éditeur et des auteurs en cas de reproduction partielle ou totale, dans le manuscrit, d’un document ou d’une illustration déjà publiés.
6. Les articles sont répartis en quatre catégories : pathologie, acte, voie d’abord et article général
7. L’article suit un plan précis (certaines parties peuvent être non adaptées à l’objet de l’article et dans ce cas n’ont pas à être renseignées ; à l’inverse, certaines parties
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peuvent être déjà renseignées avant la rédaction de l’article par similitude avec d’autres articles de l’encyclopédie dont les objets se recoupent. Dans ce dernier cas, l’auteur en est informé dès la proposition de rédaction)
8. Les références bibliographiques sont listées par ordre alphabétique et écrites conformément aux instructions du comité scientifique de l’encyclopédie
9. Les illustrations ne sont pas limitées en nombre mais doivent chacune répondre à l’illustration d’un point particulier. Le seul format accepté est JPEG.
10. L’article « acte chirurgical » peut être accompagné d’une vidéo illustrative (format MPEG ou AVI). Sa durée ne doit pas excéder 5 minutes.
11. TRANSFERT DE DROITS D’AUTEUR ET DE REPRODUCTION :Lors de la mise en production du manuscrit accepté pour publication, l’ENL enverra à l’auteur correspondant un formulaire de transfert de droits par courrier électronique, qui sera dûment complété et signé par l’auteur responsable de l’article pour le compte de tous les auteurs, puis retourné à l’ENL dans les plus brefs délais.
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rubriques Article pathologie
Article acte
Article voie
d’abord
Article général
Dictionnaire X X X Historique X X X Physiologie X X X X Epidémiologie X Histoire naturelle X Anatomie X X X X Voies d’abord X X Sémiologie clinique X Scores et échelles X X Imagerie X X X X Explorations fonctionnelles X X X Embryologie X X histologie X X Biologie (y compris endocrino, biologie moléculaire, génétique) X X
Infectiologie (y compris parasito, aseptie, stérilisation) X X X
Statistiques X Indications des traitements X X Traitements médicaux X X Radiothérapie X Neuroradiologie interventionnelle X Médecine physique et réadaptation X
Installations opératoires X X Actes neurochirurgicaux X Instruments chirurgicaux X X Dispositifs médicaux (implantables ou non) X X
Résultats des traitements X X Complications X X X Soins infirmiers X X X X Eléments de surveillance et de suivi X X X
Bibliographie X X X Images X X X Vidéos X X X Infos patients (résumé) X X
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1) Dictionnaire : donner la définition exacte du sujet de l’article en se basant sur un dictionnaire médical connu
2) Historique : préciser l’histoire du sujet traité, par exemple première description, les éléments ayant marqué la compréhension et la prise en charge du sujet.
3) principes physiopathologiques du processus pathologique : donner les éléments importants de la physiopathologie aidant à la compréhension du sujet, de son évolution et de son traitement
4) Epidémiologie : donner les vrais éléments épidémiologiques comme la fréquence absolue de la pathologie dans la population, sa répartition géographique, selon âge, sexe,…
5) histoire naturelle : préciser comment la pathologie évoluerait sans intervention extérieure et thérapeutique
6) Anatomie 7) Description clinique : donner les éléments cliniques conduisant au diagnostic
accompagné de leur physiopathologie nécessaire à leur compréhension 8) Imagerie : Donner les examens d’imagerie nécessaires à son diagnostic, prise
en charge et suivi en les hiérarchisant et en précisant pour chacun leur sensibilité et spécificité (il est conseillé que ce chapitre soit écrit par un radiologue)
9) Explorations fonctionnelles : donner les éléments d’explorations fonctionnelles utilisées dans le diagnostic et la prise en charge et le suivi accompagné des éléments de physiopathologie nécessaire à leur compréhension (il est conseillé que ce chapitre soit écrit par un électrophysiologiste)
10) Anatomopathologie : Préciser les éléments d’anatomo-pathologie conduisant à son diagnostic (ce chapitre sera écrit par un anatomopathologiste)
11) Autres éléments (Biologie, génétique, infectiologie) : préciser ceux qui sont importants pour le diagnostique et la prise ne charge
12) Scores et Classifications : Les moyens de caractériser les différents éléments de ce diagnostic (détail des scores et classifications avec leur(s) publication(s) de référence, leur pouvoir de discrimination et niveau) : donner la pertinence de chaque score et si possible les insuffisances de ces scores et classification
13) Indications des traitements : Préciser quand et qui traiter et pourquoi ? 14) les principes les buts de chaque traitement proposé (médical et chirurgical) :
expliquer le mode d’action, la mise en route et les buts recherchés pour chaque traitement et discuter leur validité
15) Les résultats de chacun de ces traitements : donner les résultats en fonction du but recherché
16) Les conséquences de chacun de ces traitements (complications et effets secondaires).
17) Soins infirmiers : préciser les éléments nécessaires aux infirmiers pour la prise en charge de ces patients et donner les particularités de la prise en charge infirmière de cette pathologie (type de soins, la fréquence…)
18) Eléments de surveillance et de suivi : préciser les éléments cliniques et paracliniques nécessaires à la surveillance ainsi que la fréquence de ces examens, la durée de suivi
19) Bibliographie : les publications seront cité dans le texte avec le nom du premier auteur, la date de publication suivi du degré de pertinence de la publication (par exemple Dupont, 1999, B). Les références complètes seront données par ordre alphabétique, inspirée de l’Index Medicus.
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(Par exemple : Zhang, J., Yoganandan, N., Pintar, F.A., Gennarelli, T.A., 2005. Temporal cavity and pressure distribution in a brain simulant following ballistic penetration. J. Neurotrauma. 22 (11), 1335–1347.
20) Images et vidéo : le nombre d’image n’est pas limité mais chaque image comme la vidéo doit préciser un élément de la discussion
21) Infos patients : résumé de l’article à l’usage des patients, vulgarisation
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3- Proposition pour la page d’accueil du site
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4- Architecture interne du site