DIPLOME INTER-UNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE · PEDAGOGIE MEDICALE Facultés de Médecine...

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1 DIPLOME INTER-UNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE Facultés de Médecine Cochin-Port-Royal, Creteil, Necker, Pitié-Salpêtrière, Saint-Antoine Année Universitaire 2002-2003 Modalités Théoriques, Pratiques, et Docimologiques de l’Enseignement de la Sémiologie en France. Application à l’Intégration Modulaire de la l’Enseignement de la Sémiologie à la Faculté Cochin-Port-Royal Luc Mouthon Faculté de Médecine Cochin-Port-Royal Travail effectué sous la direction du Pr. Anh-Tuan Dinh-Xuan

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DDIIPPLLOOMMEE IINNTTEERR--UUNNIIVVEERRSSIITTAAIIRREE DDEE

PPEEDDAAGGOOGGIIEE MMEEDDIICCAALLEE Facultés de Médecine Cochin-Port-Royal, Creteil, Necker, Pitié-Salpêtrière,

Saint-Antoine

Année Universitaire 2002-2003

Modalités Théoriques, Pratiques, et Docimologiques de

l’Enseignement de la Sémiologie en France. Application

à l’Intégration Modulaire de la l’Enseignement de la

Sémiologie à la Faculté Cochin-Port-Royal

Luc Mouthon

Faculté de Médecine Cochin-Port-Royal

Travail effectué sous la direction du Pr. Anh-Tuan Dinh-Xuan

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Remerciements

Je tiens à remercier vivement le Pr. Jean-François Dhainaut, Doyen de la Faculté de

Médecine Cochin-Port-Royal, ainsi que le Pr. Didier Rabineau, Vice-Doyen de la Faculté

de Médecine Cochin-Port-Royal, pour la confiance qu’ils m’ont accordée en me confiant

la responsabilité de l’enseignement de la sémiologie.

Je tiens à remercier le Pr. Anh-Tuan Dinh-Xuan pour l’aide importante qu’il m’a

apportée pour intégrer l’enseignement de sémiologie dans le système modulaire qu’il a

mis en place en PCEM2 et DCEM1. Je le remercie également de m’avoir guidé dans la

rédaction de ce mémoire.

Je remercie le Pr. Serge Poiraudeau, Président de la Commission de Pédagogie de la

Faculté de Médecine Cochin-Port-Royal, qui m’a accordé sa confiance et m’a guidé tout

au long de la mise en place des nouvelles modalités de l’enseignement de la sémiologie à

l’Université Cochin.

Je remercie enfin l’ensemble des mes collègues responsables de l’enseignement de la

sémiologie dans leur faculté et les membres du personnel de la scolarité qui ont eu

l’amabilité et la gentillesse de me communiquer les renseignements sans lesquels cette

étude n’aurait pu être mené à bien.

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I. Introduction

Les modalités de l’enseignement de la médecine évoluent. L’enseignement du second

cycle des études médicales a été transformé par la réforme entrée en vigueur en 2001 et la

mise en place de pôles et de modules transversaux (annexe 1). Ainsi, dans la deuxième

partie du deuxième cycle, de manière à éviter les redites et faciliter la compréhension, des

modules transversaux ont été mis en place, au sein desquels les différents spécialistes

collaborent entre eux. Cette réforme a nécessité la mise en place de groupes de travail et

une restructuration complète des modalités de l’enseignement. Certaines Facultés de

Médecine, dont la Faculté Cochin-Port Royal, ont profité de cette occasion pour mettre

en place un enseignement intégré, garantissant au sein d’un même module, une

synchronisation des stages pratiques (externat) et des enseignements théoriques.

Une réforme de la première année des études médicales est en cours de mise en place, qui

consisterait à rendre commune la première année d’enseignement entre 14 professions de

santé : médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, infirmiers,

masseurs-kinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes,

orthoptistes, pédicures-podologues, manipulateurs en électroradiologie médicale,

audioprothésistes et techniciens en analyses biomédicales.

S’il existe des recommandations officielles concernant le contenu de l’enseignement en

fin de premier cycle et début de deuxième cycle, celles-ci datent de 1992 et ne donnent

aucune ligne directrice quant à la transversalité de l’enseignement (annexe 2). Cependant,

de manière à mieux préparer les étudiants en Médecine à aborder la deuxième partie du

deuxième cycle des études Médicales au sein de la Faculté Cochin-Port Royal, une

réflexion a été menée depuis 18 mois visant à mettre en place un enseignement

transversal. L’objectif envisagé était de regrouper l’ensemble des enseignements

dispensés en deuxième année de premier cycle d’études médicales (PCEM2) et première

année de deuxième cycle d’études médicales (DCEM1) et de les segmenter en modules

transversaux s’articulant autour d’un ou plusieurs appareils. Dans notre Faculté de

Médecine existait depuis une quinzaine d’années un modèle d’enseignement transversal

sous forme d’un module de neurologie dans lequel étaient intégrés les enseignements

d’histologie, d’embryologie, d’anatomie, de physiologie, de sémiologie (annexe 3). Ce

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module sera utilisé comme modèle de restructuration transversale de l’enseignement des

sciences fondamentales.

L’enseignement de la sémiologie est un élément clé de la formation initiale des étudiants

en Médecine. Les stages pratiques constituent la première occasion pour l’étudiant de

prendre contact avec le malade et l’hôpital, et l’étude des signes cliniques dès le PCEM2

donne d’emblée un aperçu de ce que peut être à terme la prise en charge clinique des

malades.

Les règles concernant les enseignements théoriques et pratiques de la sémiologie

médicale sont imposées par l’arrêté du 18 mars 1992, relatif à l'organisation du premier

cycle et de la première année du deuxième cycle des études médicales (annexe 2).

L'enseignement de la séméiologie clinique, biologique et de la séméiologie des

techniques d'imagerie médicale doit représenter au moins 120 heures au total, sur un total

de 900 à 1000 heures pour l’ensemble des enseignements. Durant la seconde année du

premier cycle et la première année du 2ème cycle, les étudiants accomplissent au total 400

heures de stages cliniques d'initiation aux fonctions hospitalières devant leur permettre

l'acquisition de connaissances générales en pathologie. Ces stages, non rémunérés,

s'effectuent dans les services des établissements visés à l'article 16 du présent arrêté. Les

modalités d'organisation de ces stages sont fixées par les instances universitaires

compétentes. Elles font l'objet d'une convention entre l'unité de formation et de recherche

où est inscrit l'étudiant et l'hôpital où se déroule le stage. L’enseignement de la

sémiologie comporte une formation théorique de volume horaire et de répartition

variables en fonction des universités, et des stages pratiques dont les modalités sont

également variables d’une université à l’autre.

J’ai été chargé de prendre en charge l’enseignement de la sémiologie à partir de

septembre 2003 à la Faculté de Médecine Cochin-Port-Royal. La restructuration de

l’enseignement théorique de sémiologie consistait à répartir les cours de sémiologie des

différents appareils au sein de modules transversaux. Dans le cas de l’enseignement

pratique, l’objectif était de tenter d’augmenter la cohésion entre les enseignements

pratiques et théoriques, et d’en améliorer les modalités, les étudiants n’étant pas

pleinement satisfaits du système en cours. Ainsi, les délégués des étudiants avaient-ils

exprimé trois recommandations principales : (a) l’information que recevaient les chefs de

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cliniques assistants (CCA) chargés de leur enseigner la sémiologie était insuffisante ; (b)

la disponibilité des CCA pour les étudiants était insuffisante, la période de deux ou trois

heures passée à l’hôpital pouvant ainsi être grandement écourtée ou se limiter à suivre la

visite du patron ; (c) la volonté des CCA à enseigner la sémiologie d’autres appareils que

celui dont ils étaient spécialistes était hautement variable.

Le système précédemment en place consistait en une succession de spécialités

fondamentales en PCEM2 et DCEM1 dont l’enseignement théorique de sémiologie.

L’enseignement pratique avait lieu dans deux services cliniques différents pendant 24

semaines à raison de quatre heures par semaine.

Pour tenter d’améliorer ce système, de manière à tenir compte des expériences d’autres

universités Françaises, j’ai voulu consulter les données publiées sur le sujet.

Malheureusement, je n’ai pas trouvé dans la littérature de donnée évaluant de manière

globale les modalités théoriques et pratiques de l’enseignement de la sémiologie en

France. C’est pourquoi j’ai envisagé comme pré-requis à la proposition d’une

restructuration de l’enseignement de la sémiologie une enquète nationale sur les

modalités de l’enseignement théorique et de l’enseignement pratique de la sémiologie en

PCEM2 et DCEM1, ainsi que les modalités de la docimologie en France.

II. Méthodologie

Entre le 10 janvier et le 3 octobre 2003, sur la base de contacts préexistants avec des

internistes ou autres spécialistes de chaque université, j’ai contacté personnellement par

téléphone et/ou rencontré le responsable de l’enseignement de la sémiologie de 33 des 44

universités françaises. J’ai également consulté les sites internet de l’ensemble des 44

universités. L’objectif était d’obtenir des informations les plus complètes possibles

concernant les modalités de l’enseignement théorique, de l’enseignement pratique et de la

docimologie de la sémiologie en PCEM2 et DCEM1 et l’existence de référentiels dans

chacune de ces universités.

Le nom du responsable de l’enseignement de la sémiologie (les noms si les enseignants

de la sémiologie médicale et chirurgicale étaient différents ou si plusieurs personnes

étaient co-responsables) et sa spécialité étaient colligés.

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Concernant l’enseignement théorique, le type de cours (cours magistral (CM), exercice

dirigé (ED), apprentissage par problème (APP)), le nombre d’heures de cours, la

spécificité des enseignants (spécialistes de chaque appareil ou internistes) étaient

recueillis en PCEM2 et DCEM1. S’il existait des ED, les modalités de ceux-ci étaient

précisées : cours en petits groupes, cas pratiques, révision.

Les modalités des stages pratiques étaient également recueillies : le nombre d’heures par

an (nombre de semaines et d’heures par semaine), dans un ou plusieurs services, le type

d’enseignants en PCEM2 et DCEM1.

Les modalités de la docimologie étaient également recueillies. Concernant

l’enseignement théorique, il peut s’agir de questions rédactionnelles (QR), de questions à

réponse courte (QRC), ou de questions à choix multiples (QCM), en PCEM2 et DCEM1.

Concernant l’enseignement pratique, de la même manière, le type de validation et ses

modalités étaient recueillies PCEM2 et DCEM1 : liste d’objectifs à remplir par l’étudiant

en présence de son CCA, examen clinique au lit du malade, présentation orale. Enfin, si

l’enseignement comporte des ED, l’existence ou non d’un contrôle continu et ses

modalités étaient recherchés.

Les enseignants étaient également questionnés sur l’existence d’une évaluation des

enseignements et/ou des enseignants par les étudiants. Enfin, les responsables

d’enseignement étaient également interrogés sur l’existence d’un référentiel, d’éventuels

documents (en particulier de banques d’images) disponibles sur le site intranet de leur

Faculté.

De manière complémentaire, un contact a été pris avec les responsables de l’université

médicale virtuelle francophone (UMVF). Malheureusement, il n’y a pas de campus

sémiologie au sein de l’UMVF, et il semble que le seul projet de développement de la

sémiologie soit à présent intégré au sein du campus de Neurologie.

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III. Résultats

Je n’ai pu entrer en contact et recueillir des renseignements que pour 33 des 44 facultés

de Médecine Françaises. Certains renseignements n’ont pu être obtenus dans toutes les

universités, et l’ensemble des paramètres sont disponibles pour seulement 25 facultés.

Le plus souvent, le responsable de l’enseignement de la sémiologie est un interniste

(23/33) (69.7%). Parmi les autres spécialités représentées on trouvait la Néphrologie (2),

la Neurologie (2), la Physiologie (2), la Médecine Vasculaire (1), la Réanimation (1). Les

responsables de l’enseignements étaient multiples dans 3 cas. Le plus souvent, le

responsable de l’enseignement de la sémiologie supervise la sémiologie médicale,

chirurgicale et radiologique. Dans quelques cas (Tableaux 1 et 2) la responsabilité de

l’enseignement est partagée entre un médecin et un chirurgien.

Certaines facultés de Médecine sont en « tout modulaire », c'est-à-dire que

l’enseignement des différentes disciplines fondamentales est intégré au sein de modules.

C’est le cas en particulier d’Angers, Nantes, Rouen, et à partir de cette année

universitaire de Cochin et Kremlin Bicêtre (Tableaux 1 et 2). Dans la plupart des facultés

de Médecine, l’enseignement des sciences fondamentales est dispensé de manière très

classique, spécialité par spécialité.

A. Enseignement théorique

L’enseignement théorique est presque toujours assuré par des spécialistes (29/33), tandis

que dans 4 cas il est en très grande partie assuré par des internistes, comme par exemple à

Créteil.

1. PCEM2

Le nombre d’heures d’enseignement théorique en PCEM2 n’a pu être obtenu que

dans 24 cas (lorsque ce nombre d’heures n’était pas certain, la donnée n’a pas été

indiquée dans le tableau 1) est très variable (0 à 104) (Tableau 1). Certaines

universités comme Paris XIII se limitent à une vingtaine d’heures de cours

envisageant les bases de médicalisation tandis que dans d’autres universités jusqu’à

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une centaine d’heures intégrant une grande partie de l’ensemble de la sémiologie

médicale et chirurgicale sont enseignées en PCEM2 (Tableau 1).

Sur les 32 facultés pour lesquelles nous avons obtenu le renseignement, les cours sont

dans tous les cas au moins pour partie des cours magistraux. Quatorze fois (42%) une

partie des cours sont effectués sous forme d’ED. Quatre fois (12%) des séances

d’apprentissage par problème (APP), à raison d’une vingtaine d’heures, quelquefois

en remplacement des stages pratiques sont proposées aux étudiants (Tableau 1).

2. DCEM1

EN DCEM1, le nombre d’heures d’enseignement était disponible dans 23 cas

seulement. Ce dernier variait de 0 à 147 en fonction des universités. Les

renseignements concernant le type de cours étaient disponibles dans 30 cas. Dans

deux facultés aucun cours théorique n’était dispensé en PCEM2. L’enseignement

comportait des cours magistraux dans tous les cas, des ED dans 16 cas et des séances

d’APP dans 5 cas. Dans les universités en « tout modulaire » la répartition en nombre

d’heures est à peu près équivalente entre le PCEM2 et le DCEM1.

Le nombre d’heures d’enseignement théorique cumulé sur l’ensemble de la sémiologie

médicale, chirurgicale et radiologique en PCEM2 et DCEM1 était de 138 +/- 46 heures

(extrèmes allant de 70 à 230). Cette analyse a été effectuée sur les 23 facultés pour

lesquelles ces données étaient disponibles.

B. Enseignement pratique

1. PCEM2

Dans la très grande majorité des cas, les stages pratiques de sémiologie se déroulent sous

la responsabilité des CCA, le plus souvent dans les service de médecine, quelquefois

également dans les services de chirurgie (Tableau 1).

Le nombre d’heures consacrées à l’enseignement pratique de la sémiologie n’a pu être

obtenu que dans 25 cas. Ce nombre d’heures était très variable, de 0 à 150. La notion de

rotations sur plus d’un service a pu être recueillie dans 26 cas. Cinq fois les étudiants

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effectuaient une seule rotation, 9 fois deux rotations, 5 fois 3 rotations, et 7 fois plus de

trois rotations (Tableau 1).

Les stages hospitaliers sont en général courts (deux ou trois heures) une à deux fois par

semaine souvent pendant une vingtaine de semaines dans l’année universitaire. Dans la

plupart des cas, les CCA sont supposés s’occuper exclusivement des étudiants, ce qui

n’est en général pas respecté (Tableau 1).

Dans le cas de notre faculté, de manière à choisir de manière optimale les plages horaires

des stages pratiques, nous avons décidé de procéder à une audit des CCA et de leurs chefs

de service de manière à connaître leurs disponibilités. Nous avons arrêté une matinée (le

mardi de 10 heures à midi) et un après-midi (le jeudi de 14 à 16 heures). La décision a été

prise de demander aux CCA une disponibilité totale vis-à-vis des étudiants pendant ces

plages horaires.

2. DCEM1 Les stages pratiques de sémiologie se déroulent sous la responsabilité des chefs de

clinique assistants. Cependant plus de la moitié des universités consultées proposent aux

étudiants de DCEM1 un stage pratique d’immersion complète dans un service, sorte de

« pré-externat » dans lequel l’étudiant est encadré par l’ensemble de l’équipe.

Le nombre d’heures consacrées à l’enseignement pratique de la sémiologie n’a pu être

obtenu que dans 25 cas. Ce nombre d’heures était très variable, de 72 à 300. La notion de

rotations sur plus d’un service a pu être recueillie dans 29 cas. Sept fois les étudiants

effectuaient une seule rotation, 10 fois deux rotations, 5 fois 3 rotations, et 7 fois plus de

trois rotations (Tableau 2).

Le nombre d’heures d’enseignement pratique cumulé sur l’ensemble de la sémiologie

médicale, chirurgicale et radiologique en PCEM2 et DCEM1 était de 207 +/- 73 heures

(extrèmes allant de 138 à 345). Cette analyse a été effectuée sur les 23 facultés pour

lesquelles ces données étaient disponibles.

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C. Docimologie

a. Epreuve théorique

1. PCEM2

Des renseignements ont pu être obtenus dans 27 cas (Tableau 1). Dans 22 cas, les

questions rédactionnelles étaient utilisées. Les questions à réponse courte étaient

également utilisées dans 7 cas et les questions à choix multiples seulement dans trois cas.

Dans 5 cas plusieurs modalités étaient utilisées. Dans certaines facultés, les exercices

dirigés permettaient la réalisation d’un contrôle continu, mais n’ayant pas recueilli

systématiquement la donnée, je ne peux donner de chiffres (Tableau 1).

2. DCEM1

Des renseignements ont pu être obtenus dans 27 cas (Tableau 2). Dans 22 cas, les

questions rédactionnelles étaient utilisées. Les questions à réponse courte étaient

également utilisées dans 7 cas et les questions à choix multiples seulement dans 2 cas.

Six fois, plusieurs modalités étaient utilisées (Tableau 2).

b. Epreuve pratique

1. PCEM2

Des renseignements ont pu être obtenus dans seulement 24 cas (Tableau 1). Dans cinq

cas il n’y avait pas d’épreuve. Dans 11 cas un examinateur, CCA ou rang A n’ayant pas

encadré l’étudiant préalablement, passait en revue avec l’étudiant une liste d’objectifs.

Dans 5 cas il s’agissait d’une mise en situation. Dans un cas un atelier d’ECOS était mis

en place. Dans un cas, plusieurs modalités étaient utilisées.

2. DCEM1.

Des renseignements ont pu être obtenus dans seulement 23 cas (Tableau 2). Dans 13 cas

un examinateur, CCA ou rang A n’ayant pas encadré l’étudiant préalablement, passait en

revue avec l’étudiant une liste d’objectifs. Dans 6 cas il s’agissait d’une mise en situation.

Dans quatre cas il s’agissait d’une rédaction d’observation. Dans un cas un atelier

d’ECOS était mis en place. Dans 3 cas, plusieurs modalités étaient utilisées.

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D. Modalités de l’enseignement de la sémiologie à la Faculté Cochin-Port Royal en

PCEM2 à partir de la rentrée 2003

Après avoir pris connaissance des modalités d’enseignement de la sémiologie dans les

autres universités françaises, sur la base du système précédemment en place, nous avons

arrêté les modalités de l’enseignement de la sémiologie à la Faculté de Médecine Cochin-

Port Royal pour la rentrée 2003.

La sémiologie couvrira : la médecine, la chirurgie et la gynécologie–obstétrique,

l’imagerie et la biologie qui sont regroupées en une seule et même entité. L’enseignement

de la sémiologie sera couplé à celui des matières biologiques et intégré dans des modules

par appareil.

Cet enseignement utilisera 2 méthodes : cours magistraux (faits par les Professeurs

d’Université (PU-PH) de la spécialité correspondante) et stages hospitaliers (en médecine

et en chirurgie), encadrés par les CCA. Les stages hospitaliers en PCEM2 et DCEM1

pouront éventuellement avoir lieu dans les mêmes services. Les stages pratiques seront

effectués sous la responsabilité des CCA. Ils seront supervisés par des tuteurs qui sont

des anciens chefs de clinique recrutés sur le principe du volontariat (PHU, PH, MCU,

PU).

- En PCEM2 (dès la rentrée 2003)

L’enseignement ira du 15 octobre au 15 mai et comprendra :

* 63 h de cours théoriques réparties entre un tronc commun (2h), les systèmes

cardio-pulmonaire et rénal (25 h), hépato-gastroentérologie et endocrinologie (25

h) et reproduction et développement (11 h).

* 86 h de stages pratiques réparties en une matinée et une après-midi de 2 h chacun

chaque semaine pendant 21,5 semaines, pour l’initiation encadrée du stagiaire

avec des patients. Les étudiants effectuent 4 rotations de 5 semaines

correspondant aux 3 modules enseignés en PCEM2 : systèmes cardio-pulmonaire

et rénal, hépato-gastroentérologie et endocrinologie, reproduction et

développement, plus une période de 5 semaines en Médecine Interne.

L’affectation aux différents services est effectuée par l’administration, et l’ordre

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de rotation des étudiants dans les différents stages varie en fonction des groupes

d’étudiants. L’enseignement pratique n’est pas intégré.

- En DCEM1 (à partir de la rentrée 2004)

L’enseignement ira de février à mai et comprendra :

* 60 heures de cours théoriques réparties en : tronc commun (13 h), cellules

sanguines et immunité (5 h), microbiologie, maladies infectieuses et parasitaires

(4 h), neurologie et psychiatrie (20 + 6 h), appareil locomoteur (8 h) ;

* 176 heures de stages pratiques effectuées au deuxième semestre, à raison de

quatre matinées de quatre heures par semaine pendant 11 semaines réparties en :

o 6 semaines dans un service dit « généraliste » ;

o 1 semaine en neurologie (services de neurologie et de neurochirurgie);

o 1 semaine en psychiatrie ;

o 1 semaine en locomoteur ;

o 1 semaine en imagerie médicale ;

o 1 semaine dans un service « à la carte » : chirurgie orthopédique, chirurgie

viscérale, chirurgie infantile, dermatologie, ophtalmologie et urologie.

Validation

* Il y aura un examen écrit annuel (juin, 2 questions) en PCEM2 et en DCEM1.

Une session de rattrapage sera organisée en septembre pour ceux qui n’auront pas

obtenu la moyenne en sémiologie.

* Les stages pratiques seront validés : en PCEM2, par les tuteurs qui feront passer à

l’étudiant une épreuve pratique (oral ± examen de patients). En DCEM1,

l’étudiant devront rendre deux observations de malades validées par son CCA et

le tuteur (à partir de 2004-5).

* Chaque année, les étudiants seront invités à évaluer la qualité des stages qu’ils ont

suivis dans les services d’accueil.

Documents pédagogiques :

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Outre les polycopiés de certains cours établis par les PU-PH, seront mis à disposition des

étudiants :

* Un carnet de stage, ou l’étudiant coche, sous le contrôle de son CCA, ses

acquisitions à mesure qu’il les fait ; ce document est validé par le tuteur.

* Un référentiel de 41 pages, intitulé « fiches cliniques » servant de support aux

cours théoriques.

* Ces documents seront ceux de l’Université Broussais-Hôtel-Dieu, et seront

partagés également avec la Faculté Necker.

* Un abrégé de sémiologie édité par le Pr. L. Guillevin chez Masson.

IV. Discussion

Cette enquète Nationale, bien qu’incomplète, permet de mettre en avant plusieurs type de

données. Un recueil des données manquantes est en cours, qui devrait permettre d’obtenir

une exhaustivité bien supérieure à celle d’aujourd’hui.

Sur l’ensemble des Universités Françaises que nous avons pu contacter, seulement 5 ont

un enseignement totalement modulaire. Dans 2 d’entre elles, Nantes et Rouen,

l’enseignement des PCEM2-DCEM1 est en tout modulaire depuis de nombreuses années,

avec un indice de satisfaction des étudiants élevé. L’indice de satisfaction des étudiants

n’ayant pas été recueilli systématiquement, il est impossible malheureusement d’en tenir

compte ponctuellement. Dans deux autres, Kremlin Bicêtre et Cochin, l’enseignement

modulaire en PCEM2 a été mis en place cette année et il est bien sûr trop tôt analyser les

résultats obtenus. L’ensemble des autres facultés utilisent encore en PCEM2 et DCEM1

une système segmenté spécialité par spécialité.

Ce travail d’audit de l’état des lieux de l’enseignement de la sémiologie en France permet

d’analyser l’influence des recommandations sur les pratiques. Ces recommandations,

concernant la deuxième partie du premier cycle et la première partie du second cycle, ne

sont contraignantes que par le nombre d’heures qu’elles imposent. Cependant, les

données recueillies permettent de conclure que le nombre d’heures d’enseignement

théorique cumulé en PCEM2 et DCEM1 est conforme aux recommandations, et

quelquefois beaucoup plus élevé, tandis que le nombre d’heures consacrées à

l’enseignement théorique est en moyenne inférieur de moitié aux recommandations.

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Dans la pratique, on observe ainsi une grande hétérogénéité entre les universités

concernant le nombre d’heures de stages pratiques en PCEM2 et DCEM1. Ces résultats

peuvent nous amener à nous demander si les recommandations ministérielles sont

adaptées, en particulier si le nombre d’heures d’enseignement pratique proposé n’est pas

trop élevé si ces heures doivent correspondre à un enseignement effectif au lit du malade,

et si des lignes directrices plus précises ne permettraient pas une plus grande cohésion

entre les facultés de Médecine.

Nous avons observé que le plus souvent il existait un responsable de l’enseignement de

sémiologie qui coordonnait les modules de sémiologie médicale, chirurgicale et

radiologique. Dans plus de deux tiers des cas, il s’agissait d’un interniste. Dans certains

cas, il n’y avait pas de responsable unique, mais un collège d’enseignants. Mon

impression subjective après avoir discuté avec les différents collègues est que l’existence

d’un responsable unique semble faciliter la cohésion entre les différents secteurs de

l’enseignement de la sémiologie. La Médecine Interne, par sa polyvalence, est

probablement la spécialité la plus propice à l’enseignement de la sémiologie dans son

ensemble, et les internistes doivent continuer à s’investir dans ce domaine, à une époque

ou la spécialisation et l’hyper-spécialisation sont la règle.

Le plus souvent, l’enseignement théorique est dispensé uniquement sous forme de cours

magistraux. Il n’est pas certain que les cours magistraux soient les plus adaptés à

l’enseignement de la sémiologie et d’autres alternatives devront être envisagées à

l’avenir. Ainsi, dans certaines facultés (44%), une partie de ces cours sont dispensés sous

forme d’exercices dirigés, reprenant des cas pratiques à partir des cours théoriques, ou

permettant de faire des révisions. Les exercices dirigés pourraient permettre d’effectuer

un contrôle continu, en particulier sous forme de diaporamas qui pourraient faire l’objet

de questions à réponses courtes. Il est important de mentionner qu’à une époque ou l’on

privilégie l’interactivité, dans une discipline de surcroit très interactive dans la pratique,

l’APP peut permettre d’optimiser les acquisitions de l’étudiant. Ces techniques

pédagogiques coûteuses en temps et en énergie sont cependant utilisées aujourd’hui dans

seulement 12% des cas.

Nous avons observé également une grande hétérogénéité des stages pratiques. Ces

derniers étaient le plus souvent relativement figés dans un ou deux services, tandis qu’ils

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étaient modulaires, d’une durée limitée et sur trois à six sites en PCEM2 dans 11/25 cas.

Bien entendu, il existe des avantages à un système traditionnel, non modulaire, en

particulier les étudiants sont encadrés de manière durable par un seul CCA, ce qui permet

un vrai compagnonnage. Cependant, si le CCA n’est pas motivé, c’est l’année entière

d’éveil à l’examen clinique qui sera sacrifiée. De plus, rares étaient les CCA qui avaient

assez de motivation pour aborder l’ensemble du programme au cours des stages

pratiques, et tous ne se trouvaient pas dans un service clinique permettant d’aborder

l’ensemble de la sémiologie. Ainsi, des stages pratiques tournants, s’il doivent être

suffisamment longs pour permettre l’établissement d’un contact fort entre CCA et

étudiants, peuvent permettre à chaque CCA d’enseigner à plusieurs reprises les éléments

de l’examen clinique dans son domaine de prédilection, et aux étudiants de recevoir un

enseignement plus exhaustif. De plus, si une période de quatre semaines s’est mal passée,

les étudiants étant mal encadrés, le principe des rotations permet à chacun de trouver son

compte à un moment donné, un « mauvais stage » pouvant de principe être compensé par

un « bon stage ».

Les modalités docimologiques sont relativement standardisées en ce qui concerne

l’enseignement théorique. Seules un très petit nombre de facultés, qui pratiquent les ED,

effectuent un contrôle continu des connaissances. Les questions à choix multiples ne sont

que très rarement utilisées, et les questions à réponse courtes sont privilégiées. Dans les

universités pratiquant le tout modulaire, l’épreuve de sémiologie est segmentée et fondue

dans des épreuves modulaires.

Les modalités de l’enseignement pratique de la sémiologie en revanche sont très

hétérogènes, tant en terme de nombre d’heures, que de conditions de réalisation pratique

(sédentaire ou rotatif) et peut-être là encore que des recommandations claires seraient

utiles pour uniformiser les pratiques sur le territoire national.

Enfin, très peu d’universités mettent à disposition des étudiants un référentiel en

sémiologie. Certaines universités mettent une partie ou tous les cours à disposition des

étudiants sur leur réseau intranet. Pour notre part, nous sommes en train de mettre en

place un référentiel commun entre les trois facultés fondatrices de la future université

Pariv V. Une réflexion est en cours pour qu’un campus sémiologie soit ouvert au sein de

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l’Université Médicale Virtuelle Francophone. Cependant, une alternative serait la mise en

place d’une rubrique sémiologie dans chaque campus de spécialité.

V. Conclusions

Ce travail permet d’envisager les difficultés liées à l’enseignement de la sémiologie en

PCEM2 et DCEM1. De façon plus générale, l’analyse des résultats de cette étude permet

de revoir dans son ensemble la façon d’envisager l’apprentissage par les étudiants, la

motivation des CCA et AHU à participer à cet enseignement et l’implication des titulaires

universitaires dans une formation charnière pour les futurs médecins qu’est

l’enseignement de la sémiologie. La tendance à l’organisation modulaire des

enseignements en PCEM2 et DCEM1 et la difficulté à suivre les recommandations de

volume horaire de l’enseignement de la sémiologie pratique pourraient faire discuter une

modification des recommandations concernant l’enseignement de la sémiologie.

21

VI . Annexes

Annexe1. Bulletin officiel du 30 aout 2001. Objectifs pédagogiques terminaux pour la deuxième partie du premier cycle des études médicales.

22

1

Annexe 2. Arrêté du 18 mars 1992 relatif à l’organisation du premier cycle et de la première

année du deuxième cycle des études médicales

Modifié par arrêtés du 21 avril 1994, du 2 mai 1995, du 30 septembre 1997, du 5 janvier 1999,

13 novembre 2002

Titre Ier : Dispositions générales Article 1er

Le premier cycle et la première année du deuxième cycle des études médicales sont organisées dans les conditions fixées par les articles 14, 17, 31 et 32 de la loi du 26 janvier 1984 susvisée et par le présent arrêté.

Article 2 Le premier cycle a une durée de deux ans. La première année est commune aux études

médicales, odontologiques et de sage-femme. Elle peut l’être également avec certaines formations paramédicales en application d’arrêtés pris conjointement par les ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé.

Article 3 Pour être admis à s’inscrire en première année du premier cycle, les candidats doivent être

titulaires du baccalauréat ou avoir obtenu l’équivalence ou la dispense de ce grade en justifiant d’une qualification ou d’une expérience jugées suffisantes, conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi du 26 janvier 1984 susvisée.

Article 4 Les candidats au diplôme d’Etat de docteur en médecine prennent une inscription au début de

chaque année universitaire dans une université habilitée, par arrêté conjoint des ministres chargés des enseignements supérieurs et de la santé, à délivrer le diplôme d’Etat de docteur en médecine.

Article 5 Pour être admis à poursuivre des études médicales, odontologiques ou de sage-femme au-delà

de la première année du premier cycle, les candidats doivent figurer en rang utile sur la liste de classement établie par l’unité ou le groupe d’unités de formation et de recherche médicales concernées à l’issue des épreuves organisées en vue de la limitation visée à l’article L. 631-1 du code de l’éducation, et à l’article L. 4151-7 du code de la santé publique susvisés.

Les épreuves sont organisées uniquement sous forme d’épreuves terminales et anonymes. Elles se déroulent en deux parties, une à la fin du premier quadrimestre, l’autre à la fin du second quadrimestre de l’année universitaire.

Les épreuves portant sur le module de sciences humaines et sociales défini à l’article 12 ci-dessous doivent être de caractère rédactionnel. Toutes les épreuves de caractère rédactionnel doivent faire l’objet d’une double correction. L’accès des étudiants à leurs copies n’est possible qu’une fois les notes définitivement arrêtées par le jury.

Le choix des modules sur lesquels portent les épreuves de classement et les coefficients attribués à chacun de ces modules, prévus par l’unité de formation et de recherche ou les unités de formation et de recherche concernées, sont fixés par le conseil d’administration de l’université, sur proposition du conseil des études et de la vie universitaire, dans le respect des dispositions figurant aux articles 12, 13 et 14 du présent arrêté.

Une fois la liste de classement établie, les étudiants classés en rang utile choisissent en fonction de leur rang de classement les études qu’ils souhaitent poursuivre soit en médecine, en odontologie ou en études de sage-femme.

En aucun cas les candidats non classés en rang utile ne peuvent, en vue de leur classement, conserver d’une année sur l’autre le bénéfice des résultats obtenus aux épreuves de classement.

2

Article 6 Nul ne peut être autorisé à prendre plus de deux inscriptions annuelles en première année du

premier cycle sauf dérogation accordée par le président de l’université sur proposition du directeur de l’unité de formation et de recherche médicale responsable. Ces dérogations ne peuvent excéder chaque année 8 p. 100 du nombre d’étudiants fixé réglementairement pour l’établissement en vue de l’admission en deuxième année des études médicales, odontologiques ou de sage-femme.

Les étudiants classés en rang utile, qui n’ont pas obtenu le droit de poursuivre les études qu’ils envisagent à l’issue de la première année de premier cycle des études médicales, doivent renoncer à l’admission en médecine, en odontologie ou aux études de sage-femme à laquelle ils pouvaient prétendre s’ils se réinscrivent en première année de premier cycle des études médicales.

A titre dérogatoire et pour les années universitaires 2002-2003 et 2003-2004, les candidats ayant déjà pris deux inscriptions en première année du premier cycle des études médicales peuvent être autorisés, par décision du président d’université, sur proposition du directeur de l’unité de formation et de recherche de médecine, à se réinscrire en première année du premier cycle des études médicales, en vue de l’accès à une école de sages-femmes. Les dérogations prévues au présent alinéa ne peuvent, en aucun cas, permettre l’accès aux études médicales ou odontologiques.

Article 7 Les enseignements sont théoriques, dirigés et pratiques, et comprennent des stages. L’assiduité

aux enseignements dirigés, aux enseignements pratiques et aux stages est obligatoire. Article 8

L’enseignement du premier cycle et de la première année du deuxième cycle porte obligatoirement sur les disciplines ou ensembles disciplinaires suivants :

- la physique, la biophysique et le traitement de l’image ; - la chimie, la biochimie, la biologie cellulaire et moléculaire ; - l’anatomie, l’embryologie, la biologie du développement et de la reproduction ; - la cytologie, l’histologie et l’anatomie pathologique ; - la bactériologie, la virologie et la parasitologie ; - l’hématologie, l’immunologie et l’oncologie fondamentales ; - la génétique et les biotechnologies ; - la physiologie et la nutrition ; - la pharmacologie et les grandes classes de médicaments ; - l’épidémiologie et les biostatistiques ; - la séméiologie clinique, biologique et la séméiologie des techniques d’imagerie médicale ; - les techniques de premier secours ; - la démographie, l’économie de la santé et l’organisation des systèmes de santé. L’enseignement doit également porter sur les langues étrangères, l’épistémologie, la

psychologie, l’éthique médicale et la déontologie. Article 9

Les orientations thématiques de ces enseignements sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé, sur proposition de la commission pédagogique nationale des études médicales prévue à l’article 10 du présent arrêté. Elles sont présentées par sections, intégrant le programme de plusieurs disciplines.

Article 10 Il est institué une commission pédagogique nationale des études médicales chargée de donner

son avis notamment sur l’élaboration et la révision régulière des programmes des enseignements prévus à l’article 8 du présent arrêté ainsi qu’à l’article 3 de l’arrêté du 4 mars 1997 relatif à la deuxième partie du deuxième cycle des études médicales.

3

La commission pédagogique nationale des études médicales comprend : - le directeur chargé de l’enseignement supérieur ou son représentant, président ; - le directeur chargé de la santé ou son représentant ; - le directeur chargé du service de santé des armées ou son représentant ; - le président de la conférence des présidents d’université ou son représentant ; - le président de la conférence des doyens de médecine ou son représentant ; - le président de la conférence des présidents des commissions médicales d’établissement des

centres hospitaliers universitaires ou son représentant ; - le président du conseil scientifique et pédagogique du Centre national des concours de

l’internat ou son représentant ; - le président du conseil scientifique de l’Agence nationale pour le développement de

l’évaluation médicale ou son représentant ; et vingt membres désignés conjointement par les ministres chargés de l’enseignement supérieur

et de la santé : 1. trois directeurs d’unité de formation et de recherche de médecine et un directeur d’unité de

formation et de recherche d’odontologie ; 2. quatre professeurs des universités - praticiens hospitaliers et quatre maîtres de conférences -

praticiens hospitaliers ; 3. deux médecins généralistes participant à l’enseignement du troisième cycle de médecine

générale, dont au moins un enseignant associé de médecine générale ; 4. deux praticiens hospitaliers participant à l’enseignement, dont un au moins exerçant dans un

hôpital autre qu’un centre hospitalier régional faisant partie d’un centre hospitalier et universitaire ;

5. trois médecins n’exerçant pas en milieu hospitalier public, désignés sur proposition des organisations syndicales représentatives ;

6. quatre étudiants en médecine, dont deux étudiants de troisième cycle, désignés sur proposition des organisations représentatives de ces étudiants.

La commission élit en son sein un vice-président qui doit être choisi parmi les professeurs des universités - praticiens hospitaliers.

La durée du mandat des membres de la commission est de quatre ans, à l’exception des représentants des étudiants qui sont désignés pour deux ans. Dans le cas où l’un des membres perd la qualité pour laquelle il a été désigné, la durée du mandat de son remplaçant ne couvre que la période restant à s’écouler jusqu’au terme du mandat initial.

Pour l’aider dans ses différentes missions, la commission pédagogique peut désigner des membres consultants choisis en fonction de leur compétence.

Titre II : Première année des études médicales, odontologiques et de sage-femme Article 11

Les enseignements de la première année du premier cycle des études médicales, odontologiques et de sage-femme comportent des enseignements théoriques, des enseignements dirigés et des enseignements pratiques. Les enseignements pratiques et dirigés doivent représenter au moins 30 p. 100 du volume horaire total.

Les enseignements sont organisés en six modules de 60 à 90 heures, éventuellement formés de fractions de modules d’au moins 30 heures chacune. Le volume horaire total des enseignements ne peut être inférieur à 500 heures ni supérieur à 540 heures.

Article 12 L’enseignement de la première année du premier cycle des études médicales et odontologiques

porte obligatoirement sur la physique et la biophysique, la chimie, la biochimie et la biologie

4

moléculaire, la biologie cellulaire. Le volume horaire de ces enseignements, correspondant à trois modules, ne peut être inférieur à 225 heures ni supérieur à 270 heures.

L’enseignement de la première année comporte également un module de sciences humaines et sociales dont le contenu, arrêté par l’université, est porté à la connaissance des étudiants au plus tard à la fin du premier mois de l’année universitaire.

Article 13 Dans les limites de l’horaire global d’enseignement indiqué au deuxième alinéa de l’article 11,

les universités déterminent les deux modules ou fractions de modules sur lesquels portent les autres enseignements obligatoires de la première année du premier cycle des études médicales et odontologiques. Ces enseignements peuvent porter sur l’anatomie, l’embryologie et la biologie du développement, l’histologie et la cytologie, la physiologie, et les biostatistiques.

Article 14 Les épreuves de classement prévues à l’article 5 du présent arrêté portent sur la totalité des

modules mentionnés aux articles 12 et 13 du présent arrêté Le coefficient des épreuves portant sur le module de sciences humaines et sociales doit être au

moins égal à 20 % des coefficients.

Titre III : Seconde année de premier cycle et première année de deuxième cycle des études médicales

Section I

Article 15 Avant le début de la deuxième année d’études, les étudiants effectuent, sous la conduite de

cadres infirmiers, un stage d’initiation aux soins, non rémunéré, d’une durée de quatre semaines, à temps complet et de manière continue, dans un même établissement hospitalier.Pendant ce stage les étudiants sont également initiés aux principes de l’hygiène hospitalière et aux gestes de premiers secours. Ces gestes sont enseignés sous la responsabilité du professeur d’université - praticien hospitalier, désigné par le directeur de l’unité de formation et de recherche médicale, après avis du conseil de cette dernière, pour organiser cette formation en seconde année de premier cycle et en première année de deuxième cycle des études médicales.

Les étudiants doivent justifier qu’ils remplissent les conditions exigées par l’article L. 3111-4 du code de la santé publique.

Les modalités d’organisation et de déroulement de ce stage font l’objet d’une convention entre l’unité de formation et de recherche où est inscrit l’étudiant et l’hôpital où se déroule le stage.Cette convention est établie dans les conditions fixées à l’article 21 ci-après.

La validation du stage est prononcée par le directeur de l’unité de formation et de recherche médicale sur avis du chef du service dans lequel l’étudiant a été affecté.

Article 16 Les établissements susceptibles d’accueillir des stagiaires sont ceux qui ont conclu une

convention avec l’unité de formation et de recherche médicale dans laquelle les étudiants sont inscrits, en application de l’article L. 6142-5 du code de la santé publique, ou le cas échéant dans les conditions fixées à l’article 6 de la même ordonnance…

Section II

Article 17 Les enseignements théoriques de seconde année du premier cycle et de première année du

deuxième cycle des études médicales sont organisés soit par ensembles disciplinaires annuels, soit par modules. Le volume horaire global des enseignements théoriques, dirigés et pratiques de ces deux années ne doit pas être inférieur à 1 000 heures ni supérieur à 1 100 heures.

5

Les enseignements portent sur les disciplines ou ensembles disciplinaires mentionnés au premier alinéa de l’article 8 qui n’ont pas été enseignés en première année du premier cycle ou, s’ils l’ont été, qui justifient un approfondissement de leur enseignement L’enseignement de la séméiologie clinique, biologique et de la séméiologie des techniques d’imagerie médicale doit représenter au moins 120 heures au total.Ces enseignements peuvent être organisés au cours des stages mentionnés à l’article 21 ci-dessus.

Article 18 L’enseignement des langues étrangères doit représenter l’équivalent d’au moins 120 heures, soit

sous forme d’un enseignement spécifique, soit intégré à celui d’autres disciplines. S’il n’a pas été dispensé en première année du premier cycle, il doit obligatoirement être organisé en seconde année du premier cycle et en première année du deuxième cycle.

Article 19 Dans les limites de l’horaire global d’enseignement indiqué au premier alinéa de l’article 17,

des enseignements complémentaires laissés au choix de l’étudiant doivent être organisés en seconde année du premier cycle et première année du deuxième cycle. Ces enseignements, dont les volumes horaires sont compris entre 80 et 100 heures par année, peuvent soit compléter les enseignements des disciplines obligatoires, soit porter sur d’autres domaines, et notamment :

- les certificats de la maîtrise des sciences biologiques et médicales ; - le droit et l’économie ; - l’ethnologie, l’anthropologie et la sociologie ; - l’informatique et la programmation ; - la philosophie des sciences et l’histoire de la médecine ; - les techniques d’expression et de communication. La liste des enseignements optionnels accessibles aux étudiants est fixée chaque année par le

conseil de l’unité de formation et de recherche médicale. Article 20

Les enseignements dirigés et les travaux pratiques doivent représenter au total au moins 300 heures au cours de la seconde année du premier cycle et de la première année du deuxième cycle.

Les travaux pratiques peuvent être organisés chaque année pour toute une série de disciplines. Les étudiants peuvent aussi, en fonction des possibilités d’organisation, choisir une seule série de travaux pratiques qui sera effectuée de manière approfondie et, le plus possible, en groupes.

Section III

Article 21 Durant la seconde année du premier cycle et la première année du deuxième cycle,

les étudiants accomplissent au total 400 heures de stages cliniques d’initiation aux fonctions hospitalières devant leur permettre l’acquisition des connaissances générales en pathologie. Ces stages, non rémunérés, s’effectuent dans les services des établissements visés à l’article 16 du présent arrêté.

L’articulation des enseignements théoriques avec les stages hospitaliers est confiée par le directeur de l’unité de formation et de recherche médicale, après avis du conseil de cette dernière, à un professeur des universités - praticien hospitalier.

Le directeur de l’unité de formation et de recherche de médecine établit, avec ce professeur des universités - praticien hospitalier et le professeur des universités - praticien hospitalier défini à l’article 15, un projet pédagogique pour la formation pratique de la seconde année de premier cycle et la première année de deuxième cycle.

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Ce projet établit le profil des services formateurs, le mode de répartition des étudiants entre les services, les objectifs pédagogiques de chaque stage.

Ce projet est soumis au conseil de l’unité de formation et de recherche de médecine et au directeur du centre hospitalier universitaire ou, le cas échéant, au directeur de l’établissement ayant passé convention avec le centre hospitalier universitaire qui accueille les étudiants, après avis des commissions médicales consultatives compétentes.

Il donne lieu, dans le cadre des dispositions des articles L. 6142-1 et suivants du code de la santé publique, à la signature d’un contrat pédagogique que le directeur de l’unité de formation et de recherche de médecine soumet à l’approbation du président d’université et signe avec le directeur du centre hospitalier universitaire ou de l’établissement concerné. Ce contrat est cosigné, pour les dispositions qui les concernent, par chaque responsable de structure où sont accueillis les étudiants.

L’enseignant chargé de l’articulation des enseignements théoriques et des stages hospitaliers fixe aux chefs de clinique-assistants et aux assistants hospitalo-universitaires chargés d’encadrer les étudiants par groupe de quatre à six la mission pédagogique qu’il leur confie.

Un carnet de stage, sur lequel sont portés les objectifs pédagogiques de chaque stage, est établi pour chaque étudiant.

Ces objectifs font l’objet de validations par les chefs de clinique-assistants et les assistants hospitalo-universitaires définis ci-dessus.

Les validations des stages sont prononcées par le directeur de l’unité de formation et de recherche médicale après avis des chefs de structures médicales ou médico-techniques ayant accueilli l’étudiant, au vu des validations portées sur le carnet de stage.

En cas de non-validation d’un stage ou d’appréciation défavorable d’un chef de service, l’autorité universitaire compétente peut décider de la nécessité d’un stage complémentaire. En cas de non-validation des 400 heures de stages à la fin de la première année de deuxième cycle, l’étudiant doit redoubler cette année d’études en accomplissant à nouveau tous les stages hospitaliers y afférent.

Les étudiants sont soumis au règlement intérieur de l’établissement hospitalier d’affectation qui précise notamment leurs obligations à l’égard des malades, du personnel médical et de l’administration hospitalière.

Les obligations de présence de ces étudiants sont portées à la connaissance des intéressés par le chef du service d’affectation.

Section IV

Article 22 La validation de la seconde année de premier cycle et de la première année de deuxième cycle

des études médicales implique la validation de la totalité des enseignements théoriques, des enseignements dirigés, des travaux pratiques, de stages, et des enseignements optionnels mentionnés aux articles 15, 17, 18, 19, 20 et 21 du présent arrêté.

Cette validation peut se faire année par année ou de manière globale par modules capitalisables. Les enseignements dispensés dans d’autres unités de formation et de recherche ou d’autres universités françaises ou étrangères peuvent être pris en compte pour la validation de ces deux années, dans des conditions fixées par les instances compétentes de l’université dans laquelle sont inscrits les étudiants.

Dans le premier cas, les candidats ne peuvent être admis à s’inscrire en première année de deuxième cycle, puis en deuxième année de deuxième cycle, que s’ils ont satisfait au contrôle des connaissances défini respectivement pour la seconde année de premier cycle et pour la première année de deuxième cycle.

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Dans le second cas, les candidats ne peuvent être admis en première année de deuxième cycle que s’ils ont validé les travaux pratiques, les stages et un nombre de modules au moins égal aux deux tiers des modules organisés en seconde année du premier cycle. La totalité des modules de seconde année du premier cycle est considérée comme acquise si les étudiants ont obtenu la moyenne à l’ensemble de ces modules. La validation des modules de première année du deuxième cycle peut, elle aussi, s’effectuer séparément ou par la moyenne des notes obtenues à l’ensemble des modules de cette année. La fixation de notes éliminatoires peut être décidée par les instances universitaires compétentes.

Aucun étudiant ne peut prendre plus de trois inscriptions en plus des deux correspondant à celles de la deuxième année de premier cycle et de la première année de deuxième cycle. Une de ces années d’études ne peut pas faire l’objet de plus de trois inscriptions.

Les étudiants reprenant des études commencées dans le cadre d’une des réglementations fixées en application du décret du 6 mars 1934 portant réorganisation des études médicales en vue du doctorat en médecine ou du décret n° 60-759 du 28 juillet 1960 modifié portant réforme du régime des études et des examens en vue du doctorat en médecine ou des arrêtés du 23 et du 24 juillet 1970 susvisés doivent satisfaire, sous réserve des dispositions de la loi du 20 juillet 1992 et du décret du 23 août 1985 susvisés, aux conditions d’études actuellement en vigueur.

Titre IV : Dispositions d’application Article 23

Les dispositions du présent arrêté sont applicables à tous les étudiants s’inscrivant en première année de premier cycle des études médicales à compter de l’année universitaire 1993-1994. Elles peuvent s’appliquer aux étudiants s’inscrivant en première année de premier cycle des études médicales à compter de l’année 1992-1993 si les instances universitaires le décident. En tout état de cause, les mesures du deuxième alinéa de l’article 14 ne sont obligatoires qu’une année après l’année universitaire de mise en application des autres dispositions du présent arrêté.

8

Annexe 3. Module de Neurologie, DCEM1, Faculté Cochin-Port-Royal 2001 - 2002 (94 h)

I - ORGANISATION GÉNÉRALE DU SYSTÈME NERVEUX (25 h) INTRODUCTION : 2 h N° 1 & 2 Principes cliniques en Neurologie : interrogatoire et examen clinique (avec vidéo) (2 h) NEURO-ANATOMIE : 6 h N° 3 & 4 Organisation générale du système nerveux. Organogénèse. Système ventriculaire. Méninge. Moelle (2 h). N° 5 & 6 Tronc cérébral. Cervelet (2 h). N° 7 & 8 Diencéphale. Hémisphères cérébraux (2 h). ANATOMIE RADIOLOGIQUE : 5 heures N° 9 Coupes anatomiques (1 h). N° 10 & 11 Vascularisation artérielle et veineuse (2 h). N° 12 & 13 Hiérarchie des examens neuroradiologiques (2 h). NEUROPHYSIOLOGIE : 5 heures N° 14 Introduction à la neurophysiologie (1 h). N° 15 & 16 Le message nerveux (2 h). N° 17 & 18 Les synapses (2 h). HISTOLOGIE : 6 heures N° 19 & 20 Moelle, ganglions et racines rachidiennes (2 h). N° 21 Ecorce cérébrale. Noyaux gris centraux (1 h). N° 22 Méninges et liquide céphalo-rachidien (1 h). N° 23 & 24 Tronc cérébral. Ecorce et noyaux du cervelet (2 h). SÉMIOLOGIE : 1 heure N° 25 Syndrome méningé. Hypertension intracrânienne.

II - MOTRICITÉ - SENSIBILITÉ (30 h) N° 26 & 27 Voies de la motricité (2 h). N° 28 & 29 Le mouvement volontaire (2 h). N° 30 & 31 Messages afférents : voies de la sensibilité proprioceptive inconsciente (2 h). N° 32 & 33 Messages afférents : voies de la sensibilité extéroceptive. Sensibilité

discriminatoire et proprioceptive consciente. Voies de la sensibilité nociceptive (2 h).

9

N° 34 & 35 Le système somesthésique. La douleur (2 h). N° 36 & 37 Les réflexes (1 h). N° 38 & 39 Syndrome neurogène périphérique. Syndrome myogène. Syndrome sensitif et

douleurs (2 h). N° 40 & 41 Noyaux gris centraux. Sympathique médullaire (2 h). N° 42 & 43 Voies extrapyramidales. Systématisation du cervelet. Néocervelet. (2 h). N° 44 & 45 Nerfs crâniens V, VII, IX, X, XI, XII (2 h). N° 46 & 47 Sémiologie des nerfs crâniens V, VII, IX, X, XI, XII (2 h). N° 48 Syndrome cérébelleux. Mouvements anormaux (1 h). N° 49 & 50 Syndrome pyramidal. Syndrome médullaire (2 h). N° 51 Syndrome parkinsonien (1 h). N° 52 & 53 Les contrôles physiologiques : tonus, statique, équilibre (2 h). N° 54 & 55 Troubles de la marche + révision (vidéo) (2 h).

III - LES ORGANES SENSORIELS (24 h) VISION ET OCULOMOTRICITÉ : 13 h N° 56 et 57 Orbite et son contenu. Voies optiques. Nerfs oculomoteurs : III, IV, VI (2 h). N° 58 Histologie et histophysiologie des constituant du globe oculaire (1 h). N° 59 & 60 Histologie et histophysiologie des constituants du globe oculaire (2 h). N° 61 & 62 Dioptique oculaire. Luminance. Chromaticité (2 h). N° 63 & 64 Semiologie de la vision (2 h). N° 65 & 66 Sémiologie des voies optiques et de l’oculomotricité (2 h). N° 67 & 68 Révision des grands syndromes (vidéo). (2 h). AUDITION ET ÉQUILIBRATION : 8 h N° 69 & 70 Le rocher et son contenu. Les voies cochléaires et vestibulaires (2 h). N° 71 & 72 Histologie et histophysiologie de l’audition et de l’équilibration (2 h). N° 73 & 74 Physiologie de l’audition et de l’équilibration (2 h). N° 75 Sémiologie de l’audition et de l’équilibration (1 h). N° 76 Biophysique de l’audition (1 h). OLFACTION ET GUSTATION : 3 h N° 77 Histologie et histophysiologie de l’olfaction et de la gustation (1 h). N°78 Physiologie de l’olfaction et de la gustation (1 h). N° 79 Sémiologie de l’olfaction et de la gustation (1 h)

IV - SYSTÈME NERVEUX VÉGÉTATIF - SYSTÈME LIMBIQUE (4 heures) N° 80 Anatomie du système limbique (1 h). N° 81 Histologie et organisation du système nerveux végétatif et du système limbique

(2 h). N° 82 & 83 Physiologie du système nerveux végétatif (2 h).

V - VIGILANCE, SOMMEIL ET FONCTIONS COGNITIVES (9 h)

10

N° 85 & 86 Physiologie de la vigilance et du sommeil. (2 h). N° 87 Syndrome confusionnel. (1 h). N° 88 & 89 Epilepsie, perte de connaissance et comas (vidéo). (2 h). N° 90 & 91 Physiologie de la mémoire et de l’apprentissage. (2 h). N° 92 & 93 Sémiologie des fonctions supérieures. Syndrome démentiel. (2 h). RÉVISION DES GRANDS SYNDROMES : 2 h N° 94 & 95 Révision des grands syndromes (vidéo) (2 h).

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Annexe 4. Docimologie PCEM2 Faculté de Médecine Cochin-Port-Royal. Module M2 : Système cardiovasculaire, pulmonaire et rénal (Réunion Programmes et docimologie du 17 septembre 2003). Durée : 3 h. Modalités : L’examen comporte deux types de questions :

A. Les « grandes » questions rédactionnelles : a. comptant pour 60% de la note globale b. au nombre de 2 à 4 c. correspondant à une durée de 2 h (soit 2 questions d’une heure, soit 3 questions

de 40 minutes, soit 4 questions de 30 minutes). d. ayant un caractère transversal (couvrant plusieurs disciplines)

B. Les « petites » questions nécessitant des réponses courtes ou à choix multiples. a. comptant pour 40% de la note globale b. au nombre de 20 à 40 c. correspondant à la durée d’une heure d. ayant essentiellement un caractère spécifique à chaque discipline avec la

répartition suivante : - Physiologie (8 à 16 questions, comptant pour 15% de la note globale) - Sémiologie (5 à 10 questions, comptant pour 10% de la note globale) - Anatomie (4 à 8 questions, comptant pour 7% de la note globale) - Histo-Embryologie (2 à 4 questions, comptant pour 4% de la note

globale) - Anatomo-pathologique (1 à 2 questions, comptant pour 2% de la note

globale) - Pharmacologie (1 à 2 questions, comptant pour 2% de la note globale)

Validation : La note de 10/20 est requise pour valider le module.

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Annexe 4. PCEM2 Faculté de Médecine Cochin-Port-Royal. Année 203-2004. Programme du Module M2 : Système cardiovasculaire, pulmonaire et rénal Dates Heures Matière Intitulés des cours 28/10/03 14h-16h Histo-embryologie Histologie du cœur et des vaisseaux. 31/10/03 14h-16h Anatomie Médiastin antérieur 04/11/03 14h-16h Anatomie Anatomie cardiaque, vaisseaux coronaires 05/11/03 8h-9h Physiologie Physiologie cardiovasculaire : introduction,

généralités. 07/11/03 14h-16h Anatomie Anatomie de l’appareil respiratoire 10/11/03 16h-17h Physiologie Activité électrique du cœur. 13/11/03 8h-9h Physiologie Activité mécanique du cœur : la pompe

cardiaque 17/11/03 10h-11h Physiologie Adaptation cardiaque aux surcharges

barométriques et volumétriques. Fonction endocrine du cœur.

id 16h-17h Histo-embryologie Histologie et histophysiologie des secteurs d’échanges.

18/11/03 14h-16h Anatomie Médiastin postérieur. 24/11/03 16h-17h Physiologie Circulation coronaire. Fonction endothéliale. 25/11/03 14h-16h Anatomie Espace rétro-péritonéal. 27/11/03 8h-9h Physiologie Circulation périphérique. Régulation de la

pression artérielle. 28/11/03 14h-16h Sémiologie Les signes fonctionnels cardio-vasculaires :

douleur et dyspnée. 01/12/03 14h-15h Physiologie Respiration 1 02/12/03 8h-10h Sémiologie Pertes de connaissance brèves. Les signes

d’examen en cardiologie, la prise de la tension artérielle. Technique d’examen physique cardio-vasculaire.

id 15h-16h Pharmacologie Pharmacologie cardiovasculaire (1) 04/12/03 8h-9h Physiologie Respiration 2 05/12/03 14h-16h Sémiologie Radiologie simple du cœur. 08/12/03 14h-15h Physiologie Respiration 3 09/12/03 8h-10h Sémiologie Prise de la pression artérielle. Notion de

risque vasculaire. Insuffisance cardiaque. id 13h-14h Histo-embryologie Développement de l’appareil respiratoire id 14h-16 Anatomie Anatomie rénale et des voies urinaires.

11/12/03 8h-9h Physiologie Respiration 4 12/12/03 14h-16h Sémiologie Introduction à l’étude de

l’électrocardiogramme. Electrocardiogramme normal.

15/12/03 14h-15h Physiologie Respiration 5 16/12/03 8h-10h Sémiologie Signes fonctionnels respiratoires,

interrogatoire, toux, douleur, dyspnée. L’examen physique respiratoire.

id 13h-15h Histo-embryologie Histologie des voies aériennes et du poumon. id 15h-16h Pharmacologie Pharmacologie cardiovasculaire (2)

17/12/03 8h-9h Physiologie Milieu intérieur.

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18/12/03 8h-9h Anatomopathologie AnaPath 1h 19/12/03 8h-9h Biochimie Biochimie 1h

id 13h-14h Physiologie Rein 1 id 14h-16h Sémiologie Radiologie pulmonaire élémentaire.

Vacances de Noël 05/01/04 14h-15h Sémiologie Les syndromes pulmonaires radiologiques.

id 15h-16h Physiologie Rein 2 06/01/04 8h-10h Sémiologie Evaluation clinique de la fonction

respiratoire, fibroscopie bronchique, ponction pleurale, IDR.

id 14h-15h Anatomopathologie AnaPath 1h id 15h-16h Pharmacologie Pharmacologie respiratoire

08/01/04 8h-9h Physiologie Rein 3 09/01/04 8h-9h Anatomopathologie AnaPath 1h

id 14h-16h Sémiologie Syndrome de consolidation pulmonaire (condensation, syndrome pleural, syndrome bronchitique et bronchoconstriction, asthme)

12/01/04 14h-16h Sémiologie Signes fonctionnels urinaires, aspect des urines, troubles de la miction, incontinence urinaire, dysfonction érectile.

id 16h-17h Physiologie Rein 4 13/01/04 8h-10h Sémiologie Anatomie et radiologie du rein et des voies

urinaires, urographie intraveineuse. id 13h-15h Physiologie Equilibre acido-basique id 15h-16h Pharmacologie Pharmacologie rénale

15/01/04 8h-9h Histo-embryologie Histologie du rein et de la vessie 16/01/04 8h-9h Anatomopathologie AnaPath 1h

id 14h-16h Sémiologie Examen clinique de l’appareil urinaire et des organes génitaux.