MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION...

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE MENTION INGENIERIE PETROLIERE *********************** MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN INGENIERIE PETROLIERE Présenté par : SAMATASY Gaël Marius Miray Date de présentation : 12 Avril 2017 Mention : Ingénierie Pétrolière ANNEE UNIVERSITAIRE : 2015 2016

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

MENTION INGENIERIE PETROLIERE

***********************

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN

INGENIERIE PETROLIERE

Présenté par : SAMATASY Gaël Marius Miray

Date de présentation : 12 Avril 2017

Mention : Ingénierie Pétrolière ANNEE UNIVERSITAIRE : 2015 – 2016

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ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

MENTION INGENIERIE PETROLIERE

***********************

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN

INGENIERIE PETROLIERE

Présenté par : SAMATASY Gaël Marius Miray

Date de présentation : 12 Avril 2017

Les membres du Jury

Président du Jury : Professeur ANDRIANAIVO Lala

Examinateur : Docteur RARIVOSON Nantenaina

Docteur RANOARIVONY Honoré

Encadreurs : Docteur RAHARIJAONA Robin

Monsieur RANAIVO-HARISOA Rija (DQHSSE-DD)

Mention : Ingénierie Pétrolière ANNEE UNIVERSITAIRE : 2015 – 2016

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

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SAMATASY Gaël Marius Miray

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

LISTE DES NOTATIONS

LISTE DES ABREVIATONS

LISTE DES UNITES

LISTE DE FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES ANNEXES

GLOSSAIRES

PREFACE

INTRODUCTION

PARTIE I GENERALITES ET MISE EN CONTEXTE DU PROJET

CHAPITRE 1 PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’IMPLANTATION

DU PROJET

SECTION 1 HISTORIQUE DE LA ZONE D’IMPLANTATION

SECTION 2 DESCRIPTION DE LA REGION

CHAPITRE 2 JUSTIFICATION DU PROJET

SECTION 1 PRESENTATION DU PROJET

SECTION 2 CONCEPTION DU PROJET

PARTIE II MATERIELS ET METHODES

CHAPITRE 3 ETUDES TECHNIQUES

SECTION 1 GENERALITES SUR LE FEU D’HYDROCARBURES

SECTION 2 MODELISATION DE L’EFFET THERMIQUE EMISE PAR LE

FEU D’HYDROCARBURES POUR LES SCENARIOS

CHAPITRE 4 LES RESSOURCES EN COMBUSTIBLE ET EN DEFENSE

CONTRE INCENDIE DU PROJET

SECTION 1 CALCUL EN RESSOURCES UTILES DU PROJET

SECTION 2 RESSOURCES EN DEFENSE CONTRE INCENDIE

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SAMATASY Gaël Marius Miray

PARTIE III ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET EVALUATION

FINANCIERE DU PROJET

CHAPITRE 5 ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET

SECTION 1 IDENTIFICATION ET ANALYSE DES FICHES DE DONNEE

DE SECURITE DES PRODUITS A UTILISER AU COURS DU

PROJET

SECTION 2 LES IMPACTS DIRECTS CAUSEES PAR LE PROJET

CHAPITRE 6 EVALUATION FINANCIERE DU PROJET

SECTION 1 DEVIS ESTIMATIF DU PROJET SELON SES PHASES

D’EXPLOITATION

SECTION 2 CALCUL DE RENTABILITE DU PROJET

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

WEBOGRAPHIE

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

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SAMATASY Gaël Marius Miray

REMERCIEMENTS

Tout d’abord, je rends grâce au Seigneur, le Dieu Tout Puissant qui m’a donné la santé,

la force et le courage pendant la réalisation de ce travail et durant toutes mes années d’études.

La réalisation de ce travail n’aurait pas été possible sans le soutien et la participation de

plusieurs personnes. C’est avec sincère reconnaissance et avec très grand plaisir que nous

adressons nos vifs remerciements à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation

de ce mémoire, en particulier:

Professeur Yvon ANDRIANAHARISON, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique

d’Antananarivo (ESPA), qui n’a pas ménagé son temps pour promouvoir l’image de cette

prestigieuse école d’ingénieur,

Monsieur Abel Koné NANDIOLO, Directeur Général de la Logistique Pétrolière S.A., qui

par la convention de stage avec l’ESPA et malgré ses lourdes responsabilités, nous a ouvert

la porte et nous a donné l’opportunité d’intégrer la société à fin que nous puissions acquérir

des expériences professionnelles dans le domaine de l’industrie pétrolière aval qu’est la

Logistique Pétrolière S.A.,

Professeur Lala ANDRIANAIVO, Responsable de la Mention Ingénierie Pétrolière, qui

malgré ses lourdes responsabilités, n’a pas cessé de nous prodiguer des conseils visant à

nous garantir une carrière professionnelle honorable et qui a bien voulu présider ce présent

mémoire,

Docteur Robin RAHARIJAONA, enseignant chercheur au sein de ESPA, qui en dépit de

son emploi du temps très surchargé, a voulu accepter d’encadrer ce mémoire de fin d’études,

Docteur Nantenaina RARIVOSON, enseignante chercheur au sein de ESPA, qui a bien

voulu examiner ce présent mémoire,

Docteur Honoré RANOARIVONY, enseignant chercheur au sein de ESPA, qui en dépit de

son emploi du temps très surchargé, a bien voulu examiner ce présent mémoire,

Monsieur Michael RATOVOSON, Directeur des Ressources Humaines de la Logistique

Pétrolière S.A.; qui n’a pas ménagé son précieux temps pour que nous puissions intégrer la

société,

Monsieur Mamy Nirina ANDRIAMAHENINA, Directeur des Opérations de la Logistique

Pétrolière S.A., malgré son emploi du temps surchargé, a pu se mobiliser afin de nous

orienter dans la bonne voie pour ce stage,

Monsieur Rija RANAIVO-HARISOA, Directeur du Département QHSSSE-DD de la

Logistique Pétrolière S.A, qui malgré son emploi du temps surchargé, a voulu m’accepter

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SAMATASY Gaël Marius Miray

au sein de son équipe et aussi d’avoir pu m’encadrer professionnellement durant

l’accomplissement de cette étude,

Monsieur Simon RAZAFINJATOVO, Auditeur interne-HSSE à la Logistique Pétrolière

S.A, qui n’a pas hésité à partager ses expériences et conseilles, sa patience, sa

compréhension, ainsi que son suivi continu au cours de la réalisation de cette étude,

Tous les membres de l’équipe au sein du département HSSSEQ-DD et ainsi que tous les

collègues de la Logistique pétrolière S.A.; qui par leurs sympathies et accueils chaleureux,

a facilité notre intégration pour ce stage et l’accomplissement de cette étude,

Tous les Enseignants du Département Ingénierie Pétrolière de l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo qui nous ont donné le meilleur d’eux- même pour toute notre

formation,

Tous les membres du personnel administratif et technique qui ont accepté de donner leurs

aides visant à l’accomplissement de notre stage,

Mes parents et toute ma famille, qui n’ont jamais cessé de m’encourager durant toutes mes

études ; pour leurs affections, leurs soutiens morals indéfectibles, les sacrifices qu’ils ont

fait preuve tout au long de mes études. Cet ouvrage est le fruit de votre patience,

Tous les amis qui m’ont encouragé et assisté dans les moments de difficulté,

Qu’ils trouvent tous ici les respectueux témoignages de ma profonde gratitude.

Merci infiniment !!

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LISTE DES NOTATIONS

ɸR: Énergie surfacique reçue par un élément par unité de temps (W/m²)

F : facteur de vue entre l’élément extérieur et la flamme.

τa: transmittance dans l’air

ɸ0: pouvoir émissif de la flamme (W/m²)

Deq : diamètre équivalent

𝑚′′ : débit de masse surfacique de combustion (kg/m²s)

ρ : masse volumique du combustible (kg/m3)

v : vitesse de régression de la nappe (m/s)

m''∞ : débit masse surfacique pour une nappe de taille infinie (kg/m²s)

kβ : coefficient d’extinction de la nappe (/m)

ρa : masse volumique de l’air à température ambiante 1.293 (kg/m³).

g : accélération gravitationnelle (= 9,81 m/s²)

Cpo : capacité calorifique du combustible liquide (J/kg.K)

To : température du combustible (K)

rs : rapport stœchiométrique air/combustible

m' : débit de combustion (kg/s) (m' = m'' x Surface de combustible au sol)

ηcomb : rendement de la combustion

σ : constante de Stefan-Boltzman (5,67.10-8 W/m2. °K4)

T : température absolue (°K)

Tf : température de flamme (K)

Ta : température de l'ambiance (K)

ε : émissivité de la flamme

ɸ𝒎𝒂𝒙 : Pouvoir émissif maximum des parties lumineuses de la flamme (140 kW/m²),

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ɸ𝒇𝒖𝒎é𝒆𝒔 : Pouvoir émissif des fumées (20 kW/m²),

S : coefficient expérimental égal à 0,12 m-1.

ηr : fraction radiative

Sf : surface de flammes (m2).

ɸ𝐜𝐨𝐦𝐛: Puissance thermique libérée par la combustion (kW)

m = m’’× Snappe : débit masse de combustion (kg/s).

Δhc : chaleur massique de combustion (kJ/kg)

x (m): distance de la cible à la source, 20m

r (%): taux d'humidité relative de l'air. 78% pour notre site

x (m) : distance de la cible à la source,

w (g/kg d'air sec) : humidité absolue de l'atmosphère ambiante.

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LISTE DES ABREVIATIONS

2D : Deux Dimensions

AMO : Afrique Moyen-Orient

BLEVE: Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion

BTEX: Benzène Toluène Éthylbenzène Xylène

CC : Camion-Citerne

CE50 : Concentration causant un Effet à 50 %

CEG : Collège de l’Enseignement Général

CEM : Charte de l’Environnement Malagasy

CI50 : Concentration Inhibant à 50 % des paramètres physiologiques

CL50 : Concentration Létal pour 50 % des individus tes

CSB: Centre de Santé de Base

DCI : Défense Contre Incendie

DL50: Dose de Létalité de 50% d’individus

EIE : Etude d’Impact Environnemental

EPP: Ecole Primaire Publique

FDS : Fiche de Données de Sécurité

FID: Fond International pour le Développement

FMI : Fonds Monétaire International

FOD: Fioul Domestique

Go: Gasoil

GPL : Gaz de Pétrole Liquéfiés

HAP: Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques

HS: Hors Service

HSSEQ-DD : Hygiène Santé Sécurité Environnement Qualité et Développement Durable

INSTAT : Institut National de la Statistique

IST: Infection Sexuellement Transmissible

JETA1 : Jet Fioul

JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy

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LPSA : Logistique Pétrolière S.A.

MECIE : Mise en Compatibilité des Investissements sur l’Environnement

ONG : Organisation Non-Gouvernementale

ONU: Organisation des Nations Unies

PAM: Programme Alimentaire Mondial

PCC : Poste de Chargement Camion

PHBM : Programme de mise en valeur du Haut Bassin du Mandrare

PIB : Produit Intérieur Brut

PL : Pétrole Lampant

PVC: Polychlorure de Vinyle

QMM: Qit Madagascar Minerals

RAEDHL : Règle d’Aménagement et d’Exploitation d’un Dépôt d’Hydrocarbure Liquide

RHAJ : Ressources Humaines et Affaires Juridiques

SAPM: Système des Aires Protégées de Madagascar

SIDA: Syndrome d’Immunodéficience Acquise

SIFOR : Société Industrielle de Fort-Dauphin

SMS : Système de Management de Sécurité

SOLIMA : Solitany Malagasy

SP95 : Essence Sans Plomb 95

SSSEQ : Santé Sécurité Sûreté Environnement Qualité

TLG: Taolagnaro

TRI : Taux de Rentabilité Interne

VAN : Valeur Actuelle Nette

ZPC : Zones de Pêche et de Circulation

ZPF : Zones à Protéger pour le Future

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LISTE DES UNITES

Km: kilomètre

ha: hectare

°C: degré Celsius

m: mètre

a: are

ca: centiare

KWh: Kilowattheure

min: minute

%: pourcent

MJ/kg: Mégajoule par kilogramme

kJ/L: kilojoule par kilogramme

Kj/mol: kilojoule par mole

Kg/m3: kilogramme par mètre cube

kW/m2: Kilowatt par mètre carré

W/m2: Watt par mètre carré

Kg: Kilogramme

S: seconde

Kg/s: kilogramme par seconde

m2: mètre carrée

m3: mètre cube

m/s : mètre par seconde

kg/m2s: kilogramme par mètre carré seconde

°K: degré kelvine

kJ/kg: kilojoule par Kilogramme

KPa: Kilopascal

mm2/s: millimètre carré

h: heure

g: gramme

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LISTE DES FIGURES

Figure 01 : Délimitation de la Région d’Anosy

Figure 02 : Délimitation du district de Taolagnaro

Figure 03 : Localisation du Dépôt de Lanirano-Taolagnaro

Figure 04 : Feu de première minute

Figure 05 : Feu de bride

Figure 06 : Feu de caniveau

Figure 07 : Feu de caniveau

Figure 08 : Feu de bac

Figure 09 : Feu de cuvette

Figure 10 : Subdivision du Dépôt de Lanirano (TLG)

Figure11 : Etat de la clôture

Figure 12: Etat de la guérite

Figure 13 : Etat du bureau administratif

Figure 14 : Etat du Logement du Chef de dépôt

Figure 15: Etat du Magasin

Figure 16 : Etat du décanteur1

Figure 17 : Etat du décanteur2

Figure 18 : Etat du PCC

Figure 19 : Etat de la pomperie

Figure 20 : Etat des lignes DCI

Figure 21: Etat des lignes produit

Figure 22: Epaisseur des viroles du bac A en mm

Figure 22: Etat du Bac A

Figure 24: Epaisseur des viroles du bac B en mm

Figure 25 : Etat de la Bac B

Figure 26 : Epaisseur des viroles du bac C en mm

Figure 27 : Etat de la Bac C

Figure 28 : Epaisseur des viroles du bac D en mm

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Figure 29: Etat de la Bac D

Figure 30: Epaisseur des viroles du bac E en mm

Figure 31 : Etat de la Bac E

Figure 32 : Etat de l’assainissement

Figure 33 : Epaisseur de la paroi du SLOP en mm

Figure 34: Etat du SLOP

Figure 35: Epaisseur de la paroi de la cuve en mm

Figure 36 : Etat de la cuve de stockage des déchets

Figure 37 : dimension des bassins DCI

Figure 38 : Etat des bassins DCI

Figure 39 : Etat de la cuve émulseur

Figure 40 : photo cuve émulseur

Figure 41 : Plan d’ensemble en 3D du dépôt de Taolagnaro après travaux

Figure 42 : Triangle du feu

Figure 43 : Tétraèdre du feu

Figure 44 : émissivité thermique

Figure 45 : Essai de combustion en Laboratoire

Figure 46 : Courbe d’émission thermique pour le feu de première minute

Figure 47 : Courbe d’émission thermique pour le feu de bride

Figure 48 : Courbe d’émission thermique pour le feu de Caniveau

Figure 49 : Courbe d’émission thermique pour le feu de CC au PCC

Figure 50 : Courbe d’émission thermique pour le feu de Cuvette

Figure 51: Courbe d’émission thermique pour le feu de bac

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SAMATASY Gaël Marius Miray

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 01: Tableau récapitulatif de l’état de la clôture

Tableau 02 : Distance de sécurité des installations

Tableau 03 : Procédé extinction de feu

Tableau 04 : Pouvoir calorifique inférieur des combustibles utilisé pour le scénario

Tableau 05 : Paramètres permettant d’estimer le débit masse surfacique de combustion

Tableau 06 : Données d’entré des valeurs du feu de première minute

Tableau 07 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de première minute

Tableau 08 : Données d’entré des valeurs dans le modèle Choisi du feu de Bride

Tableau 09 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de bride

Tableau 10 : Données d’entré des valeurs dans le modèle Choisi du feu de caniveau

Tableau 11 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de caniveau

Tableau 12 : Données d’entré des valeurs dans le modèle Choisi du feu de CC au PCC

Tableau 13 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de CC au PCC

Tableau 14 : Données d’entré des valeurs dans le modèle Choisi du feu de Cuvette

Tableau 15 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de Cuvette

Tableau 16 : Données d’entré des valeurs dans le modèle Choisi du feu de bac

Tableau 17 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de bac

Tableau 18 : les résultats et distances de sécurité

Tableau 19 : Données de calcul de combustible et de défense contre incendie

Tableau 20 : Ressources utiles en combustible par session

Tableau 21 : Données de calcul de défense contre incendie

Tableau 22 : Ressources DCI en extinctions des scénarios

Tableau 23 : Propriétés physiques et chimiques du gazole

Tableau 24 : Propriétés physiques et chimiques de l’essence

Tableau 25 : Propriétés physiques et chimiques de l’émulseur

Tableau 26 : Tableau récapitulatif d’impact

Tableau 27: Tableau récapitulatif des impacts et mesures d’atténuations

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Tableau 28 : Budget de construction

Tableau 29 : Budget de pré-fonctionnement

Tableau 30 : Budget de fonctionnement interne

Tableau 31 : Budget de fonctionnement externe (3ème année)

Tableau 32 : Budget de fonctionnement externe (4ème année)

Tableau 33 : Budget de fonctionnement externe (5ème année)

Tableau 34 : Budget de fonctionnement externe (6ème année)

Tableau 35 : Budget de fonctionnement externe (7ème année)

Tableau 36 : Budget de fonctionnement externe (8ème année)

Tableau 37 : Budget de fonctionnement externe (9ème année)

Tableau 38 : Budget de fonctionnement externe (10ème année)

Tableau 39 : Fiche récapitulatif des débits sortants et des investissements

Tableau 40 : Les conditions fixées vis-à-vis des clients

Tableau 41 : Fiches récapitulatives de valeurs annuelles de différence entre la recette et la

charge

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xiv SAMATASY Gaël Marius Miray

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE LOGISTIQUE PETROLIERE S.A.

(SOURCE LPSA)

ANNEXE II : PAYSAGE ENVIRONNANT DU SITE

ANNEXE III : PLAN DE TLG AVANT TRAVAUX

ANNEXE IV : PLAN DE TLG APRES DEMOLITION

ANNEXE V : PLAN 2D DU PROJET

ANNEXE VI : PLAN 3D DU PROJET SUR AUTOCAD

ANNEXE VII : PLAN DU LOGEMENT CHEF DE DEPOT

ANNEXE VIII : PLAN DU BUREAU ADMINISTRATIF

ANNEXE IX : PLAN DU BATIMENT PRINCIPAL

ANNEXE X : PLAN DU BATIMENT SECONDAIRE

ANNEXE XI : DETAILLE DES NOUVELLES INFRASTRUCTURES A INSTALLER

SUR LE SITE SELON LES SCENARIOS

ANNEXE XII : NOUVELLES INFRASTRUCTURES INTERMEDIAIRES NECESSAIRES

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

xv SAMATASY Gaël Marius Miray

GLOSSAIRES

- Classement des hydrocarbures : Selon leurs états physiques, les hydrocarbures liquides ou

liquéfiés sont classés en quatre catégories : A, B, C et D

- Concentration : C’est la proportion désirée de l'émulseur dans l'eau. Par exemple : un

émulseur à 3 % signifie que l'on doit incorporer 3 parts d'émulseur à 97 parts d'eau pour

obtenir le prémélange à bonne concentration.

- Cuvette de rétention : Une cuvette de rétention est une capacité destinée à recevoir les

hydrocarbures s‘écoulant accidentellement des réservoirs.

- Emulseur : Un émulseur est une préparation chimique qui, ajoutée en proportion convenable

à de l'eau, permet d'obtenir grâce à une incorporation d'air, une mousse extinctrice.

- Foisonnement : C'est le rapport entre le volume de mousse généré et le volume de

prémélange.

· Bas foisonnement : 5 à 15

· Moyen foisonnement : 50 à 200

· Haut foisonnement : 300 à 1000

Par exemple : si 100 litres de prémélange génèrent 1 m3 de mousse, le foisonnement est de

10.

- Lance portative : Il existe trois sortes de lance portative :

· La lance portative à eau constituée d’un fût de lance et d’un robinet. Elle possède 3

positions (arrêt, jet plein, jet diffusé)

· La lance portative mixte à eau ou mousse (bas foisonnement) dite LDV (lance à

débit variable) qui permet le réglage du jet (jet plein à jet diffusé). Cette lance est soit

à débit fixe soit à débit variable.

· La lance portative à mousse (bas et moyen foisonnement) à débit fixe.

- Lance monitor ou canon : Les lances monitor sont constituées d’un monitor et d’un

équipement de projection (fût, tête turbo…). Elles sont soit fixes (entrée à brides) soit

portables soit tractables (dans le dépôt) soit remorquables (sur route). Elles peuvent être à

balayage hydraulique ou orientable manuellement.

- Mousse extinctrice : La mousse physique est une émulsion constituée par un assemblage de

bulles d'air enveloppées dans une paroi aqueuse, la mousse est obtenue avec l'eau, l'air et

l'émulseur.

- Prémélange ou solution moussante : C'est la solution d'eau additionnée de la quantité

requise d'émulseur.

- Scénario majorant : Le scénario majorant est le scénario issu de l’étude de danger qui est le

plus pénalisant en termes de moyens à mettre en oeuvre pour lutter contre le sinistre.

- Surface brute de cuvette : La surface brute d’une cuvette est celle qui est calculée suivant

ses dimensions géométriques sans tenir compte de la présence des réservoirs implantés dans

cette cuvette.

- Surface nette de cuvette : La surface nette d’une cuvette est égale à la surface brute de la

cuvette moins la surface des réservoirs présents dans cette cuvette.

- Taux d'application de mousse : C'est le débit minimum de prémélange à employer par unité

de surface pour éteindre un foyer incendie. Il s'exprime en l/m2/min.

- RAEDHL : Règles d’aménagement et d’exploitation des dépôts d’hydrocarbures liquides.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

xvi SAMATASY Gaël Marius Miray

- Zone 0 : Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz ou de vapeurs est présent en

permanence (la phase gazeuse à l’intérieur d’un récipient ou d’un réservoir clos constitue une

zone « 0 »).

- Zone 1 : Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz ou de vapeurs est susceptible de se

former en service normal de l’installation.

- Zone 2 : Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz ou de vapeurs ne peut apparaître

qu’en cas de fonctionnement anormal de l’installation (fuite ou négligence d’utilisation).

- Incendie : c’est une combustion qui se développe d'une manière incontrôlée dans le temps et

l'espace. Elle engendre de grandes quantités de chaleur, des fumées et des gaz polluants ou

toxiques ; l'énergie émise favorise le développement de l'incendie.

- Combustion : est un processus de réaction chimique d'oxydation d'un combustible par un

comburant en présence d'une source de chaleur.

- Combustible : c’est une matière qui, en présence d'oxygène et d'énergie, peut se combiner à

l'oxygène (qui sert de comburant) dans une réaction chimique générant de la chaleur ; ils se

distinguent des carburants qui sont destinés à la production d'énergie mécanique dans

les moteurs. On notera que certains produits comme les gaz de pétrole liquéfiés (GPL),

le fioul domestique (FOD) et le fioul lourd peuvent être utilisés à la fois comme combustibles

et carburants.

On distingue quatre types de combustible qui correspondent, respectivement, aux quatre

principales classes de feux qui sont les suivants :

- Classe A (tout ce qui laisse des braises) : Bois, carton, papier, tissu, charbon.

- Classe B (tout ce qui brûle sans laisser de braises) : Essence, white-spirit, fuel, huile,

paraffine, polystyrène, polyéthylène.

- Classe C (Tous ce qui est gaz) : propane, butane, acétylène, dihydrogène, méthane.

- Classe D (Tous ce qui est métaux) : Les métaux finement divisés, en poudre ou en

filaments, poudre d'aluminium, laine d'acier, uranium, zinc, magnésium, sodium.

- Comburant : c’est une substance chimique qui a pour propriété de permettre

la combustion d'un combustible. Un mélange approprié de comburant et de combustible peut

entraîner une combustion, une incendie en présence d'une source d'ignition (étincelle, point

chaud, flamme, etc.), le comburant étant l'un des trois éléments du triangle du feu et dont les

principaux types sont : oxygène de l'air, chlore, ozone , eau oxygénée, acide nitrique, oxylithe,

acide sulfurique, nitrate de potassium , chlorates, perchlorates.

- Energie : c’est définie en physique comme la capacité d'un système à produire un travail,

entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière, de la chaleur ou de

l’électricité. C'est une grandeur physique qui caractérise l'état d'un système et qui est d'une

manière globale conservée au cours des transformations. L'énergie s'exprime en joules (dans

le système international d'unités) ou souvent en kilowatts-heures (kWh) comme par exemple :

la mécanique due au frottement, l’électrique (foudre, électricité statique) chimique, la

biochimique, le solaire.

- Une réaction en chaîne : c’est une réaction dans laquelle un des agents nécessaires à la réaction

est produit lui-même par la réaction, entraînant la poursuite de la réaction créant ainsi

l’autonomie de la flamme.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

xvii SAMATASY Gaël Marius Miray

PREFACE

Ce présent mémoire a pour objet l’élaboration du projet « école de feu » de Logistique

Pétrolière S.A. qui est une des sociétés professionnelles dans le pétrolier aval à Madagascar

dont l’objectif principal est de donner aux personnels travaillant sur les sites pétroliers les

connaissances nécessaires pour lutter efficacement contre un incendie causé par les

hydrocarbures, et il sera implanté dans l’ancien dépôt de LPSA basé à Lanirano-Taolagnaro

située dans le sud-est de l'île de Madagascar.

À ce titre, la formation sera adressée dans un premier temps aux chefs de dépôt et à leur

adjoint ainsi qu’à tous les personnels du dépôt de LPSA. À terme, la formation sera ouverte à

toute autres sociétés extérieures travaillant dans le secteur pétrolier.

Par le biais de ce mémoire, son élaboration se fera dans la plus grande sécurité et respect

environnemental, car le feu est l’un des premiers dangers pour une activité comme celle-ci ; sur

ce, le projet se focalisera sur la formation en matière d’extinction de feu d’hydrocarbure suivant

des scénarios bien définis dans un dépôt par rapport à des éventualités les plus probables qui

nécessitent le dimensionnement des ressources de défense contre incendie et des combustibles.

Pour cela, six scénarios seront développés lors de la formation : le feu de première minute, le

feu de bride, le feu de caniveau, le feu de camion-citerne au poste de chargement; le feu de bac

et enfin le feu de cuvette ; en guise de quoi, les apprentis auront des connaissances nécessaires

théoriques et pratiques de ces derniers en matière de stratégie d’attaque et de défense contre

incendie adéquat.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

1 SAMATASY Gaël Marius Miray

INTRODUCTION

Logistique Pétrolière S.A. est une société pétrolière de grande envergure nationale et

l’une des professionnelles dans le secteur pétrolier aval à Madagascar, où les produits pétroliers

jouent un rôle majeur dans le quotidien de tous, que ce soit dans l’économie, le transport et

même la production d’énergie. C’est aussi une société engagée dans le développement durable

et dans l’intégrité environnementale afin d’assurer l’amélioration de l’efficacité économique et

l’équité sociale du pays qui devraient être le but universel de toute société.

Consciente et soucieuse des dangers de ses activités telles que le stockage et le transport

massif d’hydrocarbures, elle tente d’anticiper tous les événements probables qui pourraient

mettre en cause la société en matière d’hygiène, de sécurité, de santé, de sûreté,

d’environnement et de développement durable pour le pays.

D’où, l’intitulé de ce mémoire « ELABORATION DU PROJET ECOLE DE FEU

DANS L’ANCIEN DEPOT DE LPSA BASE A LANIRANO-TAOLAGNARO » qui va être

mis en place afin d’améliorer le niveau de préparation des agents pour faire face à des éventuels

incendies dans un dépôt d’hydrocarbures par rapport aux activités de la société, car le feu est

l’un des premiers dangers dans le domaine pétrolier. Ce projet se focalisera sur la formation de

tous les membres du personnel en matière d’extinction d’incendie d’hydrocarbures suivant des

scénarios majorants bien définie dans un dépôt par rapport à des éventualités d’apparition, et

qui sera implanté dans l’ancien dépôt de LPSA à Taolagnaro.

A cet effet, notre travail sera mené suivant trois grandes parties. En premier lieu, on

traitera les généralités sur la mise en contexte du projet par rapport à sa zone d’implantation et

sa spécificité, ensuite viendra les matériels et méthodes qui tiendra en compte de la sécurité liée

à ce projet et les études techniques nécessaires afin d’en apporter des interprétations et

discussions des résultats, et enfin en guise de clôture du travail l’étude d’impact

environnemental et le coût du projet seront estimés afin d’entreprendre des mesures

d’atténuation environnementales pour minimiser les impacts négatifs et risques du projet.

Afin d’atteindre nos objectifs, pendant notre étude, une reconnaissance des lieux a été faite afin

de récolter des données utiles pour le projet, ainsi que des analyses de point d’éclair en

laboratoire pour la bonne mise en œuvre des scenarios.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

2 SAMATASY Gaël Marius Miray

PARTIE I : GENERALITES ET MISE EN

CONTEXTE DU PROJET

Cette partie a pour objet de mettre en contexte le projet en justifiant la raison de son élaboration

et de son implantation tout en mettant un point sur sa spécificité et sa conception technique.

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3 SAMATASY Gaël Marius Miray

CHAPITRE 1 : PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE

D’IMPLANTATION DU PROJET

Le projet « Ecole de feu » est un projet dont le promoteur direct est « Logistique

Pétrolière S.A. » qui, par son engagement environnemental, est soucieuse des dangers et risques

industriels de ses activités de transport massif et stockage d’hydrocarbures. Pour cela, LPSA

tente de former ces opérateurs sur la maitrise de ces dangers et risques le plus majeur qu’est le

feu. Vu les avantages stratégiques, techniques et géographiques de leur ancien dépôt, le projet

va donc être implanté dans le sud-Est de Madagascar ; dans le Fokontany de Lanirano, district

de Taolagnaro et qui est une ville de la province de Toliara, chef-lieu de la région d'Anôsy.

SECTION 1 : HISTORIQUE DE LA ZONE D’IMPLANTATION (bibliographie 9.)

1. La Région d’ANOSY

Située à l’extrême Sud-Est de Madagascar, la Région d'Anosy est constituée de trois

districts: Amboasary sud, Betroka et Taolagnaro, et localisée dans les latitudes entre 22,67° et

25,20° sud et la longitude entre 45,18° et 47,40°. La région est limitée par les régions : Atsimo-

atsinanana, Ihorombe, Atsimo-andrefana, Androy. L'agriculture d'auto-subsistance domine ce

territoire et le PIB par habitant est de 182 Dollars.

Anosy (ou nosy) signifie "île" en malgache et cette enclave oubliée, véritable île perdue au

milieu des terres, a été peuplé depuis le XIème siècle. Avant d'être le nom de cette région du

sud-est de Madagascar, Anosy désignait avant tout l'île de la rivière de Fanjahira (aujourd'hui

dénommée Efaho) d'où est apparue dès le XVIème siècle la célèbre dynastie Zafiraminia.

D'autres ont avancé que l'origine du nom provenait des inondations du fleuve Efaho créant, de

nombreuses îles temporaires pendant la saison des pluies, et qu'ainsi "anosy" désignerait "terre

des îles".

Les exportations françaises de 1800 à 1960 depuis cette région comptaient bovins, sisal,

caoutchouc naturel, pervenche, graphite, homard et saphirs. Aujourd'hui, ce sont les gisements

d'ilménite qui sont exportés à travers le monde depuis le port d'Ehoala à Taolagnaro grâce aux

chantiers de QMM/Rio Tinto. En raison de sa biodiversité et sa beauté naturelle, des efforts ont

commencé dans les années 1980 pour promouvoir la conservation de l’environnement et le

tourisme dans cette région.

Afin de mieux visualiser cette région, les détails sont illustrés dans la figure 01.

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4 SAMATASY Gaël Marius Miray

Figure 01 : Délimitation de la Région d’Anosy

(Source : http://www.fort-dauphin.org/)

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5 SAMATASY Gaël Marius Miray

2. Le District de Taolagnaro

Taolagnaro (ou Fort-Dauphin, de son nom français et appelé aussi Farady) est la plus

ancienne ville de la région d’Anosy. La ville est distante de 1122 km d'Antananarivo, la capitale

de Madagascar.

Le District de Taolagnaro subdivisé en 27 communes dont 215 fokontany où Lanirano en fait

partie. Le nombre total d’habitants est estimé à 250.721 répartis sur une superficie de 5.920,83

Km2 en 2012.Il a connu une croissance vertigineuse depuis la mise en exploitation du port

d’Ehoala où LPSA a construit son nouveau dépôt pétrolier. Au recensement de 1973, le nombre

des habitants était 28.458 pour atteindre 46.000 selon les estimations de l’INSTAT en 2007 et

100.000 en 2011.

La figure 02 aidera à mieux illuster la répartition dans le district de Taolagnaro.

Figure 02 : Délimitation du district de Taolagnaro

(Source : http://www.fort-dauphin.org/)

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6 SAMATASY Gaël Marius Miray

SECTION 2 DESCRIPTION DE LA REGION (1.)

1. Milieu Physique

a. Les Massifs Montagneux

La région est bordée par des massifs montagneux qui divisent longitudinalement la grande île

en deux versants de l’est à l’ouest et se terminent par les chaînes Anosyennes à Taolagnaro qui

sont : Ivakoana et Tsivory. Entre ces deux massifs, en s’approchant de la zone côtière, sera

implanté le projet.

b. Le Climat

Le climat de la région est très varié. A l’Est, dans la zone d’implantation du projet, le climat est

humide et chaud avec la prédominance du régime d’Alizé avec un vent humide et relativement

chaud. Elle est caractérisée par la présence quasi-permanente de brouillard et de rosée matinale

avec une température moyenne annuelle dans les districts se situe autour de 23°C et 24°C.

c. Les Ressources en eaux

La région regorge des ressources en eaux abondantes. Dans le versant oriental de l’Anosy se

trouve la rivière Manampanihy. A l’Est, de nombreux cours d’eau se jettent dans l’Océan

Indien. On peut citer aussi quelques petites rivières telles que l’Anatisoro, l’Anandrano et la

Lanirano qui forment ensemble le bassin hydrographique du lac Lanirano qui est un des

ressources stratégiques le plus convoité pour ce projet.

2. Milieu Humain

a. Population et démographie

En 2004, la population totale de la région d’Anosy est estimée à 510.000 habitants répartis sur

30 198 km², et est caractérisée par une population relativement jeune et à majorité rurale. Les

tendances démographiques actuelles confirment le doublement de population d’ici 2020 avec

le taux d’accroissement moyen de 2,9 % par année.

b. Santé

Au cours des deux dernières années, des infrastructures de santé ont été construites dans

plusieurs communes de la Région, mais la couverture sanitaire nécessite de compléter ces

infrastructures dans les zones à fortes densités de population ainsi que des efforts de

rapprochement et du personnel médical.

c. Education

En 2004, le taux de scolarisation moyen de la région a atteint 76% grâce aux efforts conjoints

du Gouvernement et des partenaires. Le taux de réussite scolaire sur le plan régional est moyen,

Chaque Préfecture ou Fivondronana dispose d'un lycée, mais ceux de Taolagnaro nécessitent

d'être réhabilités et que les enseignants, les centres de lectures et de documentation connaissent

une certaine insuffisance.

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7 SAMATASY Gaël Marius Miray

3. Economie

a. Secteur agriculture

La région de l’Anosy est une région essentiellement agricole. Pour la zone sud de Fort-Dauphin

jusqu’à Amboasary, les activités agricoles sont dominantes, tandis que dans la partie nord,

constituée principalement de communauté de pêcheurs.

b. Secteur pêche

Selon une étude de potentialité de stock des entreprises par la société Martin pêcheur,

l’exploitation actuelle approche le maximum soutenable et que le rendement potentiel ne mérite

pas l’investissement dans une usine de traitement dans cette région.

c. Secteur tourisme

Le secteur tourisme dans la région est caractérisé par la concentration des établissements

hôteliers, notamment dans la ville de Taolagnaro et ses environs immédiats, à cause sans doute

d’approvisionnement limité en énergie.

d. Secteur industrie

Le secteur industrie est quasiment dominé par l’agro-industrie de sisal. En effet, l’industrie du

sisal devrait être le moteur de l’économie de la région de l’Anosy. Il y a 5 sociétés de sisal et

chacune emploie environ 1000 personnes. D’autres types d’industrie existent dans la région,

mais de faible importance, comme les unités de savonnerie et d’huilerie.

e. Secteur Minier

L’environnement minier de la région est caractérisé par une hausse de potentialité, surtout après

l’arrivée de QMM, qui est sans doute le principal consommateur de fioul lourd du dépôt de

LPSA. Outre l’exploitation formelle, l’exploitation minière informelle tient une place

importante dans le secteur aussi bien au niveau des zones hors SAPM qu’à l’intérieur des ZPC

et ZPF. La dégradation de forêts, de sols et de l’eau, l’exploitation illicite et le non-respect de

cahiers de charge constituent les problèmes environnementaux majeurs du secteur.

f. Infrastructures routières

Sur le plan accès et voies de communication, 5,65 % des infrastructures routières sont

impraticables presque toute l’année, 43,37% pendant 9 mois sur 12 et 50,98 % sont praticables

toute l'année. De ce fait, les échanges et le mouvement des biens et des personnes demeurent

insuffisants. On peut rencontrer tous les types de transport dans la région d'Anosy : véhicules

légers et tous terrains. En ce qui concerne le produit pétrolier, l’approvisionnement se fait spar

des bateaux pétroliers et caboteurs.

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8 SAMATASY Gaël Marius Miray

CHAPITRE 2 : JUSTIFICATION DU PROJET SECTION 1 : PRESENTATION DU PROJET

1. Description du projet

Logistique Pétrolière S.A. est une des professionnelles dans le pétrolier aval à Madagascar. Par

le biais de ce présent projet, les personnels travaillant sur les sites pétroliers tels que : les chefs

de dépôt et leurs adjoints, les opérateurs et agents d’exploitation, auront la possibilité d’acquérir

les connaissances nécessaires pour lutter efficacement contre un incendie causé par les

hydrocarbures.

La raison d’être de ce présent projet est la transformation de l’ancien dépôt de LPSA à

Taolagnaro en un centre de formation dénommé « Ecole de feu ».

Dans ses activités, LPSA est amenée à manipuler des produits pétroliers, qui sont extrêmement

dangereuse pour la santé, pour l’environnement et très inflammable. Sachant que le feu est l’un

des premiers dangers dans ce domaine et que le stockage et transport massif de ce produit

présent des risques majeurs. Afin de prévenir le pire, le projet va être mise en œuvre.

Le but de ce projet est de former en matière de maîtrise des débuts de feu d’hydrocarbure dans

un dépôt pétrolier. Pour ce faire, différents scénarios sont proposés pendant le stage de

formation : le feu de première minute, le feu de bride, le feu de caniveau, le feu de camion-

citerne au poste de chargement, le feu de cuvette, et enfin le feu de réservoir.

2. Présentation et localisation du site

L’ancien dépôt de LPSA où va être implanté le projet est basé à Lanirano-Taolagnaro située

dans le sud-est de l'île de Madagascar. La ville bénéficie d’une abondance en pluie

de 1700 mm de précipitations annuelles, en raison de la proximité d'une barrière montagneuse.

Ainsi, cette région est plus verte et plus fertile que les régions avoisinantes. La température

moyenne est de 23 °C, et oscille entre 20 °C et 26 °C selon les mois. Taolagnaro est dominée

par le pic Saint Louis qui culmine à 529 m d'altitude, au nord de la ville.

Ce dépôt fut auparavant la propriété de SOLIMA, mais après sa privatisation, LPSA a vu le

jour. Après quelques années, le dépôt fut mis en veille suite à la création d’un nouveau dépôt

situé dans l’enceinte du port d’Ehoala face à un avantage stratégique en matière d’exploitation.

Cette propriété de TLG s’étend sur une superficie de 6Ha 22a 80ca, dont 1,35Ha est occupé par

le dépôt. Dorénavant, l’environnement autour du dépôt compte de nombreux squatteurs illégaux

empiétant ses propriétés ; ce qui ne facilite pas la tâche sur la mise en place du projet du point

de vue sécuritaire et environnementale du projet comme on peut l’observer dans l’annexe II.

La figure 03 donnera un aperçu sur la localisation du projet en question.

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Figure 03 : Localisation du Dépôt de Lanirano-Taolagnaro

(Source : Google Earth)

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3. Catalogue de formation (webographie 5. et bibliographie 3.)

L’objectif de cette école est de sensibiliser et de former les apprentis en matière de maîtrise de

feu d’hydrocarbures suivant les scénarios majorants les plus probables. Ces scenarios sont

estimés et classés comme très dangereux surtout dans un dépôt pétrolier comme celui de LPSA.

a. Feu de première minute :

Pendant le feu de première minute dans un dépôt d’hydrocarbures, une première intervention

contre incendie doit être gérée efficacement, car il faut le maitriser pendant les premiers instants

de la catastrophe. En attendant les secours, l’intervention doit se faire immédiatement ; Cette

réaction nécessite un apprentissage de base théorique et pratique qui est la raison de ce module.

Comme le montre le figure 04, l’objectif est d’apprendre au stagiaire : à lutter contre le feu, à

manipuler les équipements de première intervention qu’est l’extincteur, à donner l’alerte

incendie et à connaitre les réactions et comportements sécuritaires à avoir en cas d’incendie.

En premier lieu la formation théorique se fera en salle et sera appuyée avec une partie pratique

pour la simulation de feu réel dans un dépôt.

Figure 04 : Feu de première minute

b. Feu de Bride

Dans ce second module, dans un dépôt d’hydrocarbure, le transfert massif de produit via pipe

fait partie intégrante de l’exploitation. Comme les installations, des fois même conformes, sont

imparfaites. A tout moment, des lignes de produit peuvent se rompre et engendrer des fuites

qui pourraient s’embraser facilement souvent au niveau des brides de connexion. Ce qui fait

que le risque est omniprésent, d’où la nécessité de savoir maitriser le feu de bride pour les

exploitants de dépôt.

Comme observé dans la figure 05, la formation consiste à apprendre au stagiaire : à maitriser

la source de l’incendie en agissant à la source du combustible, à manipuler les équipements de

première intervention qu’est la lance, à mettre en œuvre les moyens de protection et d’approche

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à déployer pendant l’intervention, à donner l’alerte incendie et à connaitre les réactions et

comportements sécuritaires à avoir en cas d’incendie.

Comme pour la formation de feu de première minute, la théorie se fera en salle et sera appuyée

par une partie pratique pour la simulation de feu réel sur une ligne de produit munie d’une

bride de connexion.

Figure 05 : Feu de bride

c. Feu de Caniveau

Dans un dépôt d’hydrocarbure, le caniveau est une zone fortement à risque, car, par la

présence des résidus d’hydrocarbures dans ces eaux de ruissellement, le risque d’incendie est

plus que probable surtout, là où ces derniers s’accumulent. C’est la raison de ce module, car

des fois cette zone est inaccessible, ce qui complique l’intervention. L’attaque se fera alors

sous le vent, dans le sens de la dénivelée, et d’une seule pulvérisation en remontant la flamme.

Pour les caniveaux de plus grande capacité, un volume de mousse sera déversé au point le

plus haut, pour que cette dernière recouvre peu à peu le produit en feu.

Comme illustré dans la figure 06, la formation consiste à apprendre au stagiaire : à anticiper les

techniques d’attaque avant même que le feu ne se propage, à manipuler les équipements de

première intervention qu’est la lance en mode de jet de paroi, à mettre en œuvre les moyens de

protection et d’approche à déployer pendant l’intervention, à donner l’alerte incendie et à

connaitre les réactions et comportements sécuritaires à avoir en cas d’incendie.

La théorie se fera en salle et sera appuyée par une partie pratique pour la simulation sur feu réel

sur une ligne de caniveaux solidaires munis d’une grille métallique.

Figure 06 : Feu de caniveau

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d. Feu de Camion-citerne au poste de chargement

Le camion-citerne est le véhicule destiné à transporter les produits pétroliers où le risque

d’incendie est fortement probable surtout pendant les opérations de chargement et de

déchargement. Pendant le transfert, des accumulations de vapeur ainsi que des charges

électrostatiques peuvent être constaté durant toute l’opération sur et autour de la zone 0. C’est

ce moyen de transport qui présente statistiquement le plus de risques. L’accident le plus

fréquent est l’épandage suivi ou non de feu, d’où l’utilité de cette formation.

La formation consiste à apprendre au stagiaire : à anticiper les techniques d’attaque avant même

que le feu ne se propage, à manipuler les équipements de première intervention qu’est la lance

en mode de jet de paroi du camion-citerne, à donner l’alerte incendie et à connaitre les réactions

et comportements sécuritaires à avoir en cas d’incendie.

Suivant la direction du vent, les canons à mousse seront déployés de part et d’autre du poste de

chargement afin d’avoir un bon angle de tir du jet en bâton de prémélange en faisant bien

attention à ne pas rompre le tapis de mousse comme observé dans la figure 07.

Figure 07 : Feu de caniveau

e. Feu de bac

Dans un dépôt d’hydrocarbures, le réservoir de stockage, même vide, présente un risque majeur

et permanent d’incendie. Ce scénario est le plus dangereux et difficile à réaliser de tous, car la

combustion sera dans une espace plus ou moins confinée, et qu’à chaque instant, un risque

d’explosion (BLEVE) est à prévoir. Une extrême vigilance est donc recommandée pour tous

les participants. Durant ce scénario, la maitrise du feu dans un temps record est recommandée

en appliquant les principes de défense contre incendie adéquats.

Dans ce module, l’objectif est de former les stagiaires : à comprendre le principe de défense

contre incendie dans le cas d’un feu de réservoir, à connaitre et savoir choisir le moyen d’attaque

(boite à mousse) et de protection (couronne de refroidissement), à manipuler les équipements

de première intervention qu’est la lance en mode de jet de paroi sur la robe du reservoir, à mettre

en œuvre les moyens de protection à déployer pendant l’intervention (ouverture et fermeture

des vannes), à donner l’alerte incendie et à connaitre les réactions et comportements sécuritaires

à avoir dans ce genre de cas.

Après une phase théorique, la pratique se fera sur un bac biseauté en quartier de manière à voir

l’intérieur du bac et le fonctionnement de la boite à mousse.

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La figure 08 montre un avant-propos de ce module de formation.

Figure 08 : Feu de bac

f. Feu de cuvette

La cuvette dite de rétention sert à empêcher toutes épandage de produit contenue dans le bac

de stockage, c’est la raison pour laquelle les cuvettes de rétention doivent avoir un volume au

moins égal à celui du plus gros réservoir contenu et à la moitié de la capacité totale de tous les

bacs qu’elles contiennent.

Dans un dépôt d’hydrocarbure, le scénario majorant est pour la plupart du temps le feu de

cuvette car elle est la plus vaste en surface donc qui possède un fort débit de combustion.

Ce type de scénario s’avère donc très dangereux et requiert des précautions préalables sur son

accomplissement en termes de distance de sécurité.

La finalité de ce dernier module est de maitriser le feu de cuvette par l’usage en même temps

des déversoirs et des lances, et aussi la gestion de la température du bac par l’application d’un

refroidissement à l’aide de la couronne toute en connaissant leurs principes de fonctionnement.

Comme illustrée dans la figure 09, la formation consiste à apprendre au stagiaire : à maitriser

le feu de cuvette efficacement, à manipuler les équipements d’intervention, à mettre en œuvre

les moyens de protection et d’approche, à déployer pendant l’intervention, à donner l’alerte

incendie et à connaitre les réactions et comportements sécuritaires à avoir en cas d’incendie.

Après la phase théorique, une pratique se fera sur une cuvette de rétention contenant un

réservoir afin de comprendre le fonctionnement du déversoir et de la couronne de

refroidissement.

Figure 09 : Feu de cuvette

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SECTION 2 : CONCEPTION DU PROJET

1. Situation actuelle du dépôt

Après la mise en veille du dépôt de TLG en 2012, suite à la création d’un nouveau dépôt dans

l’enceinte du port d’Ehoala, les anciens matériels ont été laissés sur place comme on peut

constater dans l’annexe III.

Pour la bonne compréhension de la suite du projet, et afin de faciliter l’inventaire des

infrastructures, On tentera de subdiviser selon la figure 10 le dépôt en deux niveaux et en

plusieurs quartiers afin de bin définir la localisation de tous ces équipements.

Figure 10 : Subdivision du Dépôt de Lanirano (TLG)

(Source : LPSA)

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2. L’état actuel des infrastructures

Après la mise en veille de l’exploitation du dépôt, presque la totalité des infrastructures

existantes ont été laissées sur place tels que les bâtiments, les Bacs, les tuyauteries DCI et

produits, les décanteurs, le cuve à émulseur, et le SLOP. Au fur et à mesure que le temps passe,

ces infrastructures vieillissent et sont rongées par la rouille. Leurs vieillissements rendent la

viabilité et l’enjeu du projet à craindre d’où l’importance de l’investigation faite sur place et

dont les rapports sont les suivantes :

a. Clôture

La clôture est formée de : grillages, portails et de barbelés, qui, sont tous des matériels en acier.

Ces matériels sont rouillés car l’air ambiant marin accélère le processus. Les poteaux en béton

armé qui supporte la clôture sont encore en bon état mais déstabilisés par l’érosion. L’état de la

clôture est récapitulé par le tableau 01 ci-dessous et illustré par les groupes de photo dans la

figure 11 qui s’en suivent.

Figure11 : Etat de la clôture

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b. Guérite

Dans le 2ème quartier du second niveau, ce bâtiment sert d’abri pour les agents de sureté

contrôlant l’accès ouest du site. Son état actuel est très mauvais et nécessite beaucoup de

réhabilitions. En effet, le mur est encore récupérable, mais les autres présentent des dégâts trop

importants. Cela nécessitera donc une nouvelle création. Le tableau 01 suivant montre les

affirmations que nous venons de soulever et dont l’illustration sera soutenue par les groupes de

photo dans la figure 12 qui s’en suivent.

Figure 12: Etat de la guérite

c. Bureau administratif

Se trouvant dans le 1er quartier du second niveau, le bureau administratif compte sept pièces y

compris le bureau du chef de dépôt et de son adjoint. Il semble généralement en bon état et

récupérable vu de l’extérieur. A l’intérieur, il est moins adéquat d’appuyer cette affirmation, les

installations électriques sont hors service et le plafond du bâtiment est non récupérable sans

parler de l’ossature du bâtiment qui est partiellement rouillé et à découvert. Dans le tableau 01

ci-dessous est résumé l’état estimatif de cette infrastructure et dans la suite, les groupes de photo

dans la figure 13 aideront pour l’illustration de nos propos.

Pour la viabilité du projet, le fait de réhabilité ce bâtiment ne nous permettra pas d’exceller en

terme de dépense, et notre attente par rapport à la salle de formation ne sera pas respectée. Aussi

du point de vue conformité ; il sera donc nécessaire de construire une nouvelle infrastructure

pour répondre aux besoins de a centre de formation.

Figure 13 : Etat du bureau administratif

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d. Logement chef de dépôt

Se trouvant dans le 1er quartier du premier niveau, la situation de l’ancien logement du chef de

dépôt est la même que pour le bureau administratif. En effet, rien n’est récupérable dans ce

bâtiment à cause de la rouille, les fissures, ainsi que les moisissures. Dans notre projet, il est

prévu de mettre en place dans cette partie du site un magasin de stockage ainsi que des vestiaires

qui répondent à une bonne adéquation à la norme de formation. Mais vu l’état actuel de cette

infrastructure, il est nécessaire de construire un nouveau bâtiment pour pouvoir exceller dans

ce projet. L’état du logement de chef de dépôt est détaillé dans le tableau 01 et des groupes de

photos dans la figure 14 en suivent pour appuyer les hypothèses et les propositions.

Figure 14 : Etat du Logement du Chef de dépôt

e. Magasin

Se situant dans le 2ème quartier du second niveau, le magasin de stockage existant est à démolir,

car dans notre projet, dans cette partie du site sera implanté un bassin de rétention et qui servira

en même temps de rétention des effluents toute en attendant la biodégradation des émulseurs

avant le rejet. Vus les besoins du projet en terme d’espace et d’actions, l’infrastructure actuelle

ne s’avère pas utile, d’où il n’est pas nécessaire de le garder sans parler de ces dégâts. Dans le

tableau 01 est la récapitulation de l’état de cette infrastructure appuyé par la suite par des

groupes de photo dans la figure 15.

Figure 15: Etat du Magasin

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f. Décanteur1

Se trouvant dans la même zone que le magasin, et utile pour le projet, cette infrastructure

présente actuellement de la rouille au niveau des vannes et de l’écrémeur ; malgré les fissures

sur ces parois, il présente encore une forte capacité d’étanchéité. Etant étanche, ce décanteur

joue bien son rôle en tant que séparateur d’hydrocarbures. Pour le projet, la réhabilitation de ce

dernier est nécessaire et s’avère moins couteuse. Le tableau 01 suivant récapitule l’état visuel

de l’infrastructure en question et en appui, des groupes de photo dans la figure 16 s’en suivent.

Figure 16 : Etat du décanteur 1

g. Décanteur2

Dans une même zone que celui d’avant, il sera exploité de manière à ré-décanter une deuxième

fois les effluents à la sortie du décanteur1 pour optimiser le pouvoir de décantation. En effet,

pour notre projet, il y a une durée de temps de biodégradation de l’émulseur à atteindre qui est

de 30jours, et la présence de ce dernier aidera à atteindre cette durée avant le rejet de l’effluent

dans la nature. Avec une dose de réhabilitation, il sera totalement opérationnel. Le tableau 01

suivant récapitule l’état actuel du second décanteur et des groupes de photo de la figure 17 s’en

suivent pour appuyer ces affirmations.

Figure 17 : Etat du décanteur2

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h. Poste de chargement camion-citerne

Situé dans le second niveau, le poste de chargement est à 95% en structure métallique. Durant

notre passage, il n’en restait quasiment rien de récupérable du PCC que des ruines. Pour notre

projet, le PCC existant est à démolir car rien n’est récupérable dans son état actuel. Le tableau

01 suivant montre la récapitulation de l’état du PCC et des groupes de photos de la figure 18

s’en suivent pour appuyer ces affirmations.

Figure 18 : Etat du PCC

i. Pomperie

Situé dans le second niveau, bien qu’encore récupérable, il n’est pas utile pour le projet. Il est

donc nécessaire de démolir cette infrastructure afin de pouvoir récupérer ce qu’il en reste pour

d’autres fins de conception. Le tableau 01 ci-dessous ainsi que les groupes de photos appuieront

nos propos dans la figure 19.

Figure 19 : Etat de la pomperie

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j. Ligne de défense contre incendie

Eparpillés dans tous le site, les lignes DCI utilisées en même temps pour la canalisation d’eau

et de prémélange, s’avèrent très utiles et nécessaires pour notre projet. Toutefois, elles

présentent actuellement de la rouille à l’intérieur lorsqu’elles sont coupées ou mises à nu, et des

fuites sont observées dans certaines lignes ; les vannes sont rouillées mais les poteaux à

incendies sont encore opérationnels. D’où, il est nécessaire d’instaurer de nouvelles lignes DCI

pour notre projet toutes en récupérant celles qui sont récupérables. La récapitulation est dans le

tableau 01 ci-après et les groupes de photos dans la figure 20 appuieront notre affirmation.

Figure 20 : Etat des lignes DCI

k. Ligne produit

Les lignes produits sont dans le même état que les lignes DCI, certaines sont récupérables et

d’autres non. En effet, ces lignes ont faits l’objet d’un test d’épaisseur et d’après les mesures

faites, certaines lignes sont encore conformes à une éventuelle utilisation. La réalisation de ce

projet nécessite seulement l’apport de certaines lignes de produits manquantes. Pour cela, le

tableau 01 suivant donne un bref aperçu de nos propos et les groupes de photo dans la figure 21

qui s’en suivent les appuient.

Figure 21: Etat des lignes produit

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l. BAC A

Situé dans le 3ème quartier du premier niveau, le bac A est le plus ancien des cinq existants sur

site, ce qui fait qu’en terme de récurrence et de logique, c’est celui qui y possède des

infrastructures les plus rouillées. En effet, ce bac présente une absence de passerelle

antidérapante au toit surement dû à l’usure et à la conception, les épaisseurs de viroles les plus

dégradées par la rouille. Par rapport à notre projet, il n’est pas nécessaire de démolir le bac A,

car il s’avère être utile pour la mise en œuvre de feu de cuvette mais une remise à niveau de

conception est à prévoir. A cet effet, le tableau 01 suivant montre les propos importants sur

l’état du bac A avec l’appui des groupes de photos dans la figure 23.

Grâce à l’appareil de mesure d’épaisseur des plaques métalliques que l’on appelle « test

d’épaisseur » , il nous est permis d’avoir les différentes épaisseurs de la robe du réservoir en

« millimètre » en se basant sur chaque mesure faite sur les viroles . Les mesures ont été faites

de bas en haut jusqu’au toit en nous montrant que dans la partie où le vent domine, c’est là

que l’épaisseur est la moins fine. La première figure représente l’épaisseur de la première

virole du bac A. Les épaisseurs respectives sont illustrées dans la figure 22.

Figure 22: Epaisseur des viroles du bac A en mm

Figure 23: Etat du Bac A

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m. BAC B

Situé dans la même zone que précédente, le bac B a été le second à être confectionné dans ce

dépôt. Il était utilisé autrefois pour le stockage de PL. Même récupérable, vu la contrainte

d’espace pour notre formation et les rouilles constatées de part et d’autre : du bac, des

passerelles et des viroles, ce bac sera donc à démolir. Notons que, les matériaux récupérer seront

mis de côté pour la maintenance du projet. Les détails sont présentés dans le tableau 01 ci-

dessous avec l’appui des photos de la figure 25 qui s’en suivent.

Grâce au même appareil de test d’épaisseur, les différentes épaisseurs de la robe du réservoir

ont été mesurés de bas en haut jusqu’au troisième virole ; en nous montrant que dans la partie

où le vent domine, c’est là où l’épaisseur est la moins fine. Malgré l’inaccessibilité pour les

autres mesures, seules trois virole ont pu être représenté sur la figure 24 suivantes:

Figure 24: Epaisseur des viroles du bac B en mm

Figure 25 : Etat de la Bac B

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n. BAC C

Dans la même zone du dépôt que les autres bacs, il a été le troisième à être confectionné dans

ce dépôt. Ce bac, de capacité 350m3, utilisé autrefois pour le stockage de jet A1 est encore

récupérable après quelques réhabilitations et pourra être utilisé pour le scénario d’un feu de

réservoir. Pour le projet, ce bac sera découpé en biseau pour que le fonctionnement de la boite

à mousse puisse être observé pendant le scénario. Le tableau 01 ci-dessous affirmera nos propos

sur l’état actuel du bac C et les figures 26 et 27 serviront d’appui de nos propos.

Grâce au même appareil de test d’épaisseur, les différentes épaisseurs de la robe du réservoir

ont été mesurés de bas en haut jusqu’au toit selon l’accessibilité du réservoir; en nous

montrant que dans la partie où le vent domine, c’est là où l’épaisseur est la moins fine. Malgré

l’inaccessibilité pour les autres mesures, seules trois viroles ont pu être représenté sur la

figure 26 suivantes:

Figure 26 : Epaisseur des viroles du bac C en mm

Figure 27 : Etat de la Bac C

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o. BAC D

Le bac D de capacité 1420m3 a été utilisé autrefois pour le stockage de GO. Durant la mesure

du test d’épaisseur sur site, il a été impossible de faire des mesures en hauteur car l’escalier qui

mène à son toit ainsi que les passerelles et les viroles sont toutes rouillées. On a pu effectuer la

mesure d’épaisseur des deux premières viroles venant de la base. En effet, la 7ième virole et les

vannes de cette infrastructure de hauteur 12,6 m sont complètement détruites par la rouille. Le

bac D ne sera plus récupérable pour les infrastructures en hauteur, et vu les besoins de respect

des distances de sécurité sur les scénarios du projet ; la démolition de ce bac semble nécessaire.

Dans le tableau 15 suivant est la récapitulation de nos propos et en appui de groupe de photo

dans les figures 28 et 29 pour l’illustration ci-après.

Grâce au même appareil de test d’épaisseur, les différentes épaisseurs de la robe du réservoir

ont été mesurés de bas en haut jusqu’au toit selon l’accessibilité du réservoir; en nous

montrant que dans la partie où le vent domine, c’est là où l’épaisseur est la moins fine. Malgré

l’inaccessibilité pour les autres mesures, seules trois viroles ont pu être représenté sur la

figure 28 suivante:

Figure 28 : Epaisseur des viroles du bac D en mm

Figure 29: Etat de la Bac D

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p. BAC E

Le bac E a été le dernier à être confectionné dans ce dépôt. Vu la direction du vent, de capacité

1220m3, il est le plus exposé et sert de bouclier pour les autres réservoirs. Ce bac est récupérable

et présente un bon état sauf dans la partie où le vent domine qui semble être touchée par les

intempéries. Le tableau 01 ci-dessous récapitule nos propos et les figures 30 et 31 montrent

l’état ainsi que les photos qui serviront d’appui à ces propos.

Grâce au même appareil de test d’épaisseur, les différentes épaisseurs de la robe du réservoir

ont été mesurées de bas en haut jusqu’au toit selon l’accessibilité du réservoir; en nous

montrant que dans la partie où le vent domine, c’est là où l’épaisseur est la moins fine. Malgré

l’inaccessibilité pour les autres mesures, seules trois viroles ont pu être représentés sur la

figure 30 suivantes:

Figure 30: Epaisseur des viroles du bac E en mm

Figure 31 : Etat de la Bac E

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q. Assainissement

La ligne d’assainissements du site est encore étanche et opérationnelle malgré certaines parties

bouchées et dont le curage s’avère nécessaire. Pour la conformité de notre projet, ces derniers

nécessitent des réhabilitations et des suivis ainsi que des surplus. Ci-après est le tableau 01 qui

affirme nos propos, appuyé par le groupe de photo de la figure 32 qui s’en suit.

Figure 32 : Etat de l’assainissement

r. SLOP

Dans le 2èm quartier du premier niveau du site, le SLOP est en effet un réservoir de stockage

horizontal, de capacité 45 m3 et fut dédié au stockage d’eau chargée en hydrocarbure dans la

ligne d’entrée des bacs. Vu son état actuel et sa capacité, il pourrait servir à la confection de

deux cuves pour le stockage de combustible à notre projet. Ci-dessous le tableau 01,

récapitulatif de l’état du SLOP appuyé par les photos dans les figures 33 et 34 ci-après.

Figure 33 : Epaisseur de la paroi du SLOP en mm

Figure 34: Etat du SLOP

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s. Cuve de stockage déchet

Située dans la même zone près de la pomperie, cette cuve de stockage de déchet est encore

récupérable car elle joue encore son rôle à stocker les huiles usées à l’intérieur. Cette cuve est

étanche même si la rouille est présente à l’extérieur, l’épaisseur de la robe du réservoir est

encore bonne. Nos propos sont résumés dans le tableau 01 suivant ; l’épaisseur des viroles ainsi

que des photos qui serviront d’appui dans les figures 35 et 36.

Figure 35: Epaisseur de la paroi de la cuve en mm

Figure 36 : Etat de la cuve de stockage des déchets

t. Bassin DCI

Le dépôt compte deux bassins DCI qui sont moyennement récupérables pour notre projet. En

effet, ces deux bassins sont encore étanches mais une mise en conformité est à prévoir, vu

l’existence des fissures pouvant nuire à la longévité de notre projet. Le tableau 01 ci-dessous

récapitule nos propos et les figures 37 et 38 donnent un aperçu de leurs caractéristiques avec

les photos ci-après en appui.

Figure 37 : dimension des bassins DCI

15m

6m

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Figure 38 : Etat des bassins DCI

u. Cuve émulseur

Situé près du SLOP, encore récupérable, il nous sera utile pour le stockage d’émulseur du projet.

Le tableau 01 ci-dessous récapitule nos propos et les figures 39 et 40 donnent un aperçues de

leurs caractéristiques avec les photos ci-après en appui.

Figure 39 : Etat de la cuve émulseur

Figure 40 : photo cuve émulseur

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Tableau 01 : Etat récapitulatif des infrastructures

INFRASTRUCTURES COMPOSANTES QUALITE ETAT CONSTATATION

GLOBALE

Clôture

Grillage Moyen 50% rouillé

44% récupérable Barbelé Très mauvaise 95% rouillé

Poteaux Bonne 25% arraché par l’érosion

Portail mauvaise 50% détruite et rouillé

Guérite

Toit Très mauvaise 80% rouillé

43% récupérable Mur moyen 50% délabré

Porte et fenêtre Très mauvaise 90% détruite et inutilisable

fondation moyen 90% réhabilitable

Bureau administratif

Installation électrique hors service 80% rouillé et HS 36 % récupérable

-Vitre cassé

-Fissure de certain mur

-Rouille sur le fer nu

-Moisissure au niveau du

plafond

Toit mauvaise 65% rouillé

Mur moyen 80% délabré

Porte et fenêtre mauvaise 85% détruite et inutilisable

Logement chef de

dépôt

Installation électrique Très mauvaise 100% rouillé et HS 28% récupérable

-Vitre cassé

-Fissure de certain mur

-Rouille sur le fer nu

-Moisissure au niveau du

plafond

Toit mauvaise 80% rouillé

Mur mauvaise 85% délabré

Porte et fenêtre mauvaise 85% détruite et inutilisable

fondation moyenne 90% réhabilitable

Magasin

Installation électrique Très mauvaise 100% rouillé et HS 30% récupérable

-Vitre cassé

-Fissure de certain mur

-Rouille sur le fer nu

-Moisissure au niveau du

plafond

-Infiltration d’eau

Toit mauvaise 80% rouillé

Mur mauvaise 85% délabré

Porte et fenêtre moyenne 60% rouillé

fondation moyenne 75% réhabilitable

Décanteur1

étanchéité Bonne 90% étanche

70% opérationnel vanne mauvaise 85% rouillé

Ecrémage Bonne 85% d’efficacité

Pouvoir de décantation Bonne 90% d’efficacité

Décanteur2

étanchéité Bonne 90% étanche

50% opérationnel

vanne mauvaise 85% rouillé

Ecrémage mauvaise 35% d’efficacité

Pouvoir de décantation moyenne 65% d’efficacité

Toit Très mauvaise 95% détruite par la rouille

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PCC Ouvrage métallique Très mauvaise 95% rouillé

28% récupérable

Taux d’assemblage Très mauvaise 70% démonté

fondation moyenne 75% réhabilitable

Pomperie

Toit moyenne 60% détruite par la rouille

55% récupérable Ouvrage métallique moyenne 70% rouillé

Taux d’assemblage bonne 50% démonté

vanne moyenne 60% réhabilitable

DCI

Pipe moyenne 60% rouillé 36% récupérable

- Rouille dans les lignes

coupées en majorité

- 3 poteaux incendie

opérationnels mais rouillé

- Pour les lignes en très

mauvaises état, l’épaisseur est

de 5,5mm tandis que pour

d’autres sont de 8,8mm

d’épaisseur

- Fuite au niveau de certaines

brides

- Fissure au niveau de certaines

lignes DCI

- Alimenté directement par

l’eau de la JIRAMA

Bride mauvaise 60% détruite par la rouille

Installation moyenne 75% Hors service

Connexion bonne 50% démonté

Vanne mauvaise 75% rouillé

Ligne produit

Pipe moyenne 75% rouillé 64% récupérable

- Rouille dans les lignes

coupées en majorité

- Pour les lignes très mauvaises

l’épaisseur est de 2,5 à 2,7

Bride mauvaise 60% détruite par la rouille

Installation mauvaise 60% Hors service

Connexion moyenne 50% démonté

Vanne mauvaise 75% rouillé

BAC A

(SP 95)

350m3

4 viroles

1ère virole bonne 80% utilisable 49% Opérationnel et

réhabilitable

- Epaisseur 1ère virole de 8 – 9,2

mm

- Epaisseur 2ème virole de 4,6 –

7,5 mm

- 3ème et 4ème virole Au environ

de 6,5 mm d’épaisseur

- Epaisseur du toit de 7,5 – 7,6

mm

- Rouille au niveau des brides et

des vannes

- L’épaisseur des tôles varie

entre 9 et 4 mm

2ème virole moyenne 70% utilisable

3ème et 4ème virole moyenne 70% utilisable

Toit bonne 80% utilisable

Passerelle moyenne 40% rouillé

Vanne mauvaise 60% hors service

Entrée mauvaise 60% hors service

Sortie mauvaise 60% hors service

Escalier moyenne 75% rouillé

Couronne et boite à mousse Très mauvaise 85% rouillé

Pige mauvaise 75% hors service

1ère virole bonne 75% utilisable

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BAC D (Go)

1420m3

6 viroles

1ère virole bonne 90% utilisable

47% Opérationnel et

réhabilitable

Epaisseur de 10,4-11,3 mm

Epaisseur de 8,5-9,4 mm

Rouille au niveau des brides,

des vannes et des tôles

2ème virole bonne 80% utilisable

Passerelle mauvaise 75% rouillé

Vanne mauvaise 60% hors service

Entrée mauvaise 60% hors service

Sortie mauvaise 60% hors service

Couronne et boite à mousse Très mauvaise 85% rouillé

Pige mauvaise 75% hors service

BAC E (Go)

1ère virole bonne 90% utilisable 47% Opérationnel et

réhabilitable

Epaisseur de la 1ère virole de

9,1-10,1 mm

2ème virole bonne 90% utilisable

5ème et 6ème virole bonne 90% utilisable

Toit bonne 90% utilisable

BAC B (PL)

350m3

4 viroles

2ème virole bonne 75% utilisable 45% Opérationnel et

réhabilitable

Epaisseur de la 1ère virole de

7,8 – 8,8 mm

Epaisseur de a 2ème virole de

7,3 – 8,9 mm

Epaisseur de la 3ème virole de

4,7 – 6,1 mm

Rouille au niveau des brides,

des vannes et des tôles

3ème virole moyenne 65% utilisable

Toit moyenne 50% utilisable

Passerelle mauvaise 75% rouillé

Vanne mauvaise 60% hors service

Entrée mauvaise 60% hors service

Sortie mauvaise 60% hors service

Couronne et boite à mousse Très mauvaise 85% rouillé

Pige mauvaise 75% hors service

BAC C

(Jet-A1)

350m3

5 viroles

1ère virole bonne 85% utilisable 52% Opérationnel et

réhabilitable

Epaisseur de la 1ère virole de 9

– 9,5 mm

Epaisseur de la 2ème virole de

6,4-6,8 mm

Epaisseur de la 3ème virole de

5,8 – 6,5 mm

Epaisseur de la 5ème virole de

6,2 – 6,3 mm

Epaisseur de la 6ème virole de

6,2 – 6,3 mm

Epaisseur du toit de 6,3 – 7

mm

Rouille au niveau des brides,

des vannes et des tôles

2ème virole moyenne 75% utilisable

3ème virole moyenne 70% utilisable

4ème virole moyenne 70% utilisable

5ème virole moyenne 70% utilisable

Toit moyenne 75% utilisable

Passerelle mauvaise 75% rouillé

Vanne mauvaise 60% hors service

Entrée mauvaise 60% hors service

Sortie mauvaise 60% hors service

Couronne et boite à mousse Très mauvaise 85% rouillé

Pige mauvaise 75% hors service

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

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SAMATASY Gaël Marius Miray

1220m3

6 viroles

Passerelle mauvaise 50% rouillé Epaisseur de la 2ème virole de

7,5-8,7 mm

Epaisseur de la 5ème virole de

8,1-8,2mm

Epaisseur du toit de 8-8,9 mm

Rouille au niveau des brides,

des vannes et des tôles

Vanne mauvaise 60% hors service

Entrée mauvaise 60% hors service

Sortie mauvaise 60% hors service

Couronne et boite à mousse Très mauvaise 85% rouillé

Pige mauvaise 75% hors service

Assainissement

- Bien étanche

- H×l = 0,24 × 0,29 m

- Signe de débordement d’où probablement

bouché

95% opérationnel

Opérationnel avec besoin de

maintenance et de curage

SLOP

45m3

paroi bonne 90% utilisable

50% récupérable en cuve

enterré pour le stockage de

SP95 de 30 m3 et de Go de

6m3

Epaisseur de 9-11,3 mm

Passerelle et escalier moyenne 50% utilisable

Vanne mauvaise 70% hors service

Entrée mauvaise 75% hors service

Sortie mauvaise 65% hors service

Cuve de stockage

déchet

paroi bonne 90% utilisable

45% récupérable en cuve de

stockage déchet

Epaisseur de 6-7,5 mm

Vanne mauvaise 70% hors service

Entrée mauvaise 75% hors service

Sortie mauvaise 65% hors service

Bassin DCI

Etanchéité

Moyenne

65% utilisable

65% récupérable en Bassin

DCI avec bétonnage du fond

-Profondeur en pente avec une

bâche en guise de couverture

étanche qui est déjà moisis

Piscine DCI

Bonne

80% utilisable

80% récupérable en ressource

DCI avec entretien de

l’étanchéité du béton

-Profondeur bétonné qui

apparemment a besoin d’un

entretien à fond droit

- fissure au niveau du béton

Cuve émulseur

6 m3

Paroi Bonne 90% utilisable

70% récupérable

Epaisseur de 6-6,5 mm

Passerelle moyenne 50% rouillé

escalier mauvaise 70% HS

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

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SAMATASY Gaël Marius Miray

3. Les Infrastructures récupérables

En ce qui concerne la qualité des infrastructures, presque toute la majorité des

infrastructures existantes sont usées par la corrosion à une moyenne d’environ 50% et d’autres

sont presque inutilisables. Sur ce, on peut voir suivant nos analyses préalables visuelles et

mesurées, que les infrastructures seront récupérées dans la mesure du possible et que d’autres

ne seront démolies que pour des raisons stratégiques ou de conformité. Les infrastructures

récupérables pour le projet sont :

- 44% de la clôture, plus précisément les poteaux,

- 45% des lignes DCI, qui représentent environ 250 m sur les 950 m nécessaires pour le projet,

- 48% de la ligne produit, qui représente environ 200 m sur les 400 m nécessaires pour le projet,

- Cuve de stockage des déchets, pour le stockage des futurs déchets d’hydrocarbures;

- Cuve émulseur, qui est encore en bon état et qui sera consacré à sa même fonction,

- Les bacs A et C, qui seront exploités pour la mise en œuvre des scénarios de feu de cuvette et

de bac,

- Le SLOP, qui sera transformé en deux cuves enterrées pour permettre ainsi le stockage des

combustibles utilisés durant le projet,

- Les bassins DCI, qui seront réaménagés et réhabilités pour permettre une conformité du projet

en matière de défense cotre incendie.

Après démolition des infrastructures inutiles, le dépôt sera aménagé de façon à pouvoir mettre

en conformité chaque installation pour les besoins de chaque scénario. Comme indiqué dans

l’annexe III et IV.

4. Inventaires des infrastructures à installer et à transformer sur le site

Après la démolition, suite aux besoins de chaque scénario et du centre de formation, des

infrastructures sont nécessaires et à la fois primordiales pour le projet. On distingue :

- Un bâtiment principale composé de : Une salle de formation, un bureau, une salle de

premiers soins et ainsi qu’une toilette. Ces locaux seront réunis par l’intermédiaire de la

construction d’un bâtiment principal en remplacement de celui de l’ancien bureau

administratif. (Annexe IV pour le plan)

- Un bâtiment secondaire composé de : Une salle de stockage des matériels et des vestiaires

associés à des douches. Ces locaux seront réunis par la construction d’un bâtiment

secondaire qui remplacera celui de l’ancien logement de chef de dépôt. (Annexe X pour le

plan de conception)

- Les combustibles pour la mise en œuvre des scénarios. Deux cuves enterrées à produits de

SP95 et GO sont nécessaires, respectivement de capacité 5m3 et 15m3 accompagnées d’une

ligne de 3’’ d’approvisionnement de produit.

- La ligne de défense contre incendie pour tous les scénarios en se référant au scénario

majorant, qui nécessite l’installation des lignes en eau et prémélange, des déversoirs, ainsi

que des groupes motopompe DCI, d’une cuve émulseur de 6 m3 et de poteaux incendie.

- L’infrastructure pour différents scénarios, tels que la cuvette de feu de première minute,

l’installation du feu de bride, la réhabilitation du caniveau, la

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SAMATASY Gaël Marius Miray

création de deux cuvettes de sécurité des scénarios ainsi que celle des deux bacs dont l’un

à JET A1 qui sera à biseauté.

- L’aménagement de la zone d’observation sous contrôle à l’entrée avec deux points de sortie

pour l’évacuation en cas de sinistre à fin de sécurisé les observateurs de scénarios.

- La réhabilitation du PCC, ainsi que des décanteurs et la création d’une nouvelle ligne

d’assainissement supplémentaire après la construction de bassin de rétention adéquate pour

la biodégradation des effluents chargés en émulseur.

5. Distance de sécurité des installations

Toutes les installations de ce centre de formation sont soumises à des normes spécifiques de la

règle d’aménagement et d’exploitation d’un dépôt d’hydrocarbure liquide (RAEDHL) et ligne

directrice qui sont des normes standards en termes de distance de sécurité et d’aménagement

du site afin de rendre le centre aux normes. Les distances de sécurité actuelles du dépôt sont

données dans le tableau 02.

Tableau 02 : Distance de sécurité des installations

DISTANCE DE SECURITE D'IMPLANTATION (en m)

Désignation RAEDHL

Distance

Projetée Observation

R1-R2 2 2 CONFORME

R1-C1 3

5 CONFORME

R2-C2 5 CONFORME

R1-DCI 30

37,5 CONFORME

R2-DCI 60 CONFORME

Rnouv-DCI 10 25 CONFORME

R1-PDC

5

29,1 CONFORME

R2-PDC 29,7 CONFORME

Rnouv -PDC 59 CONFORME

Décanteur1-PDC

10

14 CONFORME

Bâtiment1-PDC 24 CONFORME

Bâtiment1-Décanteur1 48 CONFORME

Bâtiment1- Rnouv 15 19 CONFORME

Bâtiment2-PDC 10

74 CONFORME

Bâtiment2-Décanteur1 50 CONFORME

Bâtiment2- Rnouv 15 16 CONFORME

Décanteur1-Clôture 7,5 8 CONFORME

Rnouv -Clôture 3

4,6 CONFORME

R1-Clôture 19 CONFORME

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SAMATASY Gaël Marius Miray

R2-Clôture 19 CONFORME

Décanteur2-Bâtiment2 10 26 CONFORME

La vue en 3dimensions du dépôt de Taolagnaro est donnée par la figure 43 ci-dessous après

une modélisation sur AutoCAD.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Figure 41 : Plan d’ensemble en 3D du dépôt de Taolagnaro après travaux

Décanteur Feu CC au

PCC

Bassin de

rétention

Salle de

formation

Salle de

stockage Piscine DCI

Cuve

émulseur Manifold DCI

Cuve produit

Mur pare-feu

Zone

d’observation

Feu de 1ère minute

Feu de Bride

Feu de cuvette

Feu de Bac

Feu de caniveau

Accès

Manche à air

Accès

Issu de secours

Zone

d’observation

Guérite

Pompe produit

Pompe DCI

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SAMATASY Gaël Marius Miray

PARTIE II : MATERIELS ET METHODES

Cette partie a pour objet de faire l’étude technique du projet en se basant sur la modélisation

des effets thermiques et les normes standards de défense contre incendie en vue de la bonne

exploitation stratégique du projet.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

CHAPITRE 3 : ETUDES TECHNIQUES

SECTION 1 GENERALITES SUR LE FEU D’HYDROCARBURES

1. Rappel

a. Notion en termes de feu

Le triangle du Feu : c’est un modèle simple pour comprendre les éléments nécessaires pour

la plupart des incendies. La réaction chimique de la combustion ne peut se produire que si

l'on réunit trois éléments : un combustible, un comburant, une énergie d'activation en

quantités suffisantes. C'est pourquoi on parle du « triangle du feu ». Un feu est la résultante

de la combinaison de ces trois éléments mais si l'on en supprime un seul, le feu s'arrête

comme le montre la figure 42.

Figure 42 : Triangle du feu

Le tétraèdre du feu : Historiquement, la chimie du feu était basée sur le triangle du feu.

Au début des années 1980, une quatrième partie, connue sous le nom de radicaux libres, fut

identifiée. Aujourd’hui, il est bien connu que la chimie du feu est basée sur le tétraèdre du

feu, qui consiste en oxygène, carburant, chaleur et les radicaux libres» sans lesquels aucune

combustion n'est possible. La disparition, ou la suppression, de l'un des quatre éléments

suffit à arrêter la combustion selon la figure 43.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Figure 43 : Tétraèdre du feu

b. Les procédés d’extinction (webographie 1.)

L'extinction d'un foyer consiste à supprimer l'un des éléments du triangle du feu, et les procédés

diffèrent selon la classe de feu dont les suivants :

Feu de classe A : on supprimera l'énergie en refroidissant le foyer, c'est à dire en l'arrosant

avec l'extincteur à eau pulvérisée. (Ceci afin de descendre la température en dessous du

point éclair du produit combustible.)

Feu de classe B : On supprimera le comburant en étouffant le foyer grâce à du gaz

carbonique, de la mousse, ou encore de la poudre. (Le gaz carbonique va remplacer ou

appauvrir la proportion d'oxygène dans l'air ; la mousse créera un écran entre combustible

et comburant ; la poudre bloquera la réaction chimique d'oxydation entre combustible et

comburant.)

Feu de classe C : on supprimera le combustible en fermant le robinet, mais on pourrait tout

aussi bien utiliser une extincteur à poudre, en prenant soin de fermer l'arrivée du gaz aussitôt

après avoir éteint le feu. Sinon un nuage de gaz se formera engendrant un risque bien plus

considérable.

Feu de classe D : on supprimera le comburant en étouffant le foyer à l'aide de sable ou de

poudres spéciales.

Les procédés d’extinction de feu sont présentés dans le tableau 03 ci-après.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Tableau 03 : Procédé extinction de feu (bibliographie 1.)

Classe Type d’extincteur Distance

d’attaque (m)

Mode d’emploi Recommandé Utile

A eau pulvérisée - 2 à 3 - Dégoupillez

- Percutez

- Contrôler la diffusion du jet à l'aide de

la poignée

- Attaquez à la base des flammes en

balayant le front de feu

B CO2 Poudre,

mousse

1 - Dégoupillez

- Attaquez à la base des flammes en

balayant le front de feu

C Poudre - 3 à 4 - Dégoupillez

- Percutez

- Contrôler la diffusion du jet à l'aide de

la poignée

- Attaquez en enveloppant les flammes

dans le nuage.

D Sable, Poudre

spéciales

-

c. Les mesures de prévention

Un incendie doit être combattu le plus rapidement possible, les statistiques prouvent qu’au-delà

de 20 minutes, le feu prend des proportions telles qu'il est difficile à maîtriser. De jour, la

présence de personnes en permanence dans les locaux et leur vigilance naturelle permettra

d'intervenir rapidement mais de nuit, un incendie a toutes les probabilités d'évoluer facilement,

il convient donc de mettre en place des systèmes de détection d'incendie et implanter des

matériels ou systèmes de défense contre incendie.

Comme la prévention reste la meilleure façon d'agir, quelques conseils sont à prendre tels que

de :

- Débrancher les appareils électriques inutilisés.

- Ne pas surcharger les prises de courant.

- Boucher les bouteilles de produits inflammables.

- Ne pas vider les cendriers dans les corbeilles.

- Stocker à l'écart l'un de l'autre les produits incompatibles.

- Ne pas recouvrir les appareils de chauffage (ce ne sont pas des séchoirs).

- Eviter le stockage des quantités importantes de matières combustibles.

- Ne stocker dans des locaux que des matériaux difficilement inflammables.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

d. Les effets sur l’homme

Un incendie est plus dangereux par l'émission de fumées nocives que par les risques de brûlures,

en effet un feu consomme de l'oxygène et produit du monoxyde de carbone, du gaz carbonique

et selon la nature des combustibles, des gaz ammoniac, vapeurs d'acide chlorhydrique,

cyanhydrique ; Environ 80% des victimes d'un incendie sont intoxiquées par les fumées.

Les brûlures au 1er degré, 2ème degré ou 3ème degré doivent impérativement être arrosées

doucement à l'eau froide pendant 15 minutes, mais le Premier geste à prendre est d’éteindre le

feu, puis arroser abondamment et doucement la brûlure, toute en prévenant les secours et de

faire attention à ne jamais déshabiller une victime brûlée car la peau même brûlée constitue un

rempart efficace contre les risques d'infection provenant du milieu ambiant alors que cette

opération ne doit se faire qu'en chambre stérile ou au bloc opératoire, ou éventuellement sous

anesthésie.

2. La combustion des hydrocarbures (webographie 3.)

Une combustion est une suite de réactions physico-chimiques qui se produisent lors de

l’oxydation du combustible par un comburant. Une combustion peut être explosive si les

réactifs sont dans les proportions stœchiométriques. L’amorce d’une combustion nécessite de

l’énergie.

a. La combustion complète

La combustion d’un hydrocarbure est totale si les seuls produits de la réaction sont du dioxyde

de carbone et l’eau (dans la réalité une combustion n’est jamais total à 100%). Les combustions

des hydrocarbures gazeux sont celles qui s’approchent le mieux de ce cas idéal. Pour espérer

réaliser une combustion complète, il faut que le dioxygène soit apporté au minimum dans les

conditions stœchiométriques de la réaction. Dans la pratique, un excès de comburant est souvent

nécessaire, surtout s’il s’agit du dioxygène de l’air ambiant.

La formule générale est CnH2n+2 + ((3n+1)/2)*O2 n*CO2 + (n+1) H2O

b. Combustion incomplète

Lors d’une combustion incomplète d’un hydrocarbure, il se forme beaucoup de produits

différents parmi lesquels : du monoxyde de carbone (gaz mortel) ainsi que des substances

extrêmement nocives, telles que le benzène, le toluène, le xylène, le Benzopyrène, le

dibenzothiophène, l’anthracène, et encore beaucoup d’autre. Les hydrocarbures liquides ou

solides brûlent généralement de façon incomplète.

Pour les hydrocarbures, une flamme jaune orangé et éclairante signale une combustion

incomplète, l’ajout d’un catalyseur (réaliser à partir d’un métal tels que : platine et palladium…)

peut permettre d’oxyder les gaz d’échappement contenant du CO ainsi que les résidus

d’hydrocarbure. Cette technique est actuellement largement utilisée dans les pots catalytiques

automobiles mais aussi pour les chaudières.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

SECTION 2 : MODELISATION DE L’EFFET THERMIQUE EMISE PAR LE FEU

D’HYDROCARBURES POUR LES SCÉNARIOS

1. Généralités (webographie 4.)

Toutes les considérations énergétiques constituent un préalable nécessaire à l'examen d'un

scénario de feu mais restent néanmoins très insuffisantes pour caractériser le développement du

feu au cours du temps :

Il s'agit en effet de données purement statiques, ne donnant accès à aucune prédiction

relative à révolution essentiellement dynamique d'un feu,

Ces données ne donnent pas davantage accès à l'énergie effectivement libérée par le feu et

emmagasinée à la naissance d'un panache de fumées d'incendie.

Tout incendie passe en effet par une phase de naissance et de croissance, une phase de régime

plus ou moins établie et une phase de décroissance (naturelle ou provoquée) se terminant par

l'extinction. Les transferts énergétiques du feu vers le panache dépendent des rendements de

combustion et de la répartition de l'énergie produite selon les modes de transfert (radiatif,

conductif, convectif). Les facteurs d'échelle ne sont guère connus que dans le cas des feux

d’hydrocarbures.

Quand les grands feux d'hydrocarbures se développent à l'air libre, c'est le mode de transfert

radiatif de l'énergie qui gouverne l'état d'équilibre d'un feu de nappe en régime établi, alors que

bien souvent, mais pas toujours, le mode de transfert convectif constitue le mode de transfert

énergétique prépondérant (en termes de flux) sur l'environnement.

Dans un souci de simplification, nous considérerons que le scénario de feu est assimilable à un

feu de nappe en régime établi. Bien évidemment, les régimes transitoires (phase d'initiation et

de propagation du feu, voir phase d'extinction) sont d'autres conditions de feu qui peuvent être

prises en compte dans la problématique « toxicité des fumées ».

Sans entrer plus dans les détails, la modélisation proposée tient principalement compte :

des conditions d'émission (énergie thermocinétique des fumées, débit de fluide Entraine,...),

de la vitesse du vent,

de la stabilité de l'atmosphère qui donne notamment l'aptitude de l'atmosphère à disperser

un polluant. A cet égard, la dispersion est d'autant plus favorisée que l'atmosphère est

instable. Sans décrire plus les phénomènes qui gouvernent la stabilité atmosphérique, il

convient de retenir que celle-ci est notamment fonction de la stratification verticale en

températures de l'atmosphère.

De la température ambiante qui est proche de 20 °C,

de la rugosité du site environnant le lieu de l'incendie qui est caractéristique de celle des

sites sans obstacle important.

du pouvoir calorifique des combustibles (enthalpie de réaction de combustion par unité de

masse dans les conditions normales de température et de pression). C'est l'énergie dégagée

sous forme de chaleur sensible par la réaction de combustion par le dioxygène.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

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SAMATASY Gaël Marius Miray

des combustibles utilisés pour la bonne réussite des scénarios qui sera un composé

proportionné de gasoil pour faire durer la combustion et d’essence en guise de démarrage

de flamme comme l’on peut voir dans le tableau 04.

Tableau 04 : Pouvoir calorifique inférieur des combustibles utilisé pour le scénario

Combustible Pouvoir Calorifique Interne Masse volumique

MJ/kg kJ/L BTU/lb kJ/mol kg·m-3

SP95 47,3 35475 20400 4200 680 à 790

Go 44,8 38080 19300 7600 820 à 845

(Source : www.wikipédia.com)

La méthode qui suivra sert à évaluer les conséquences d’un tel accident et dont la démarche

est la suivante :

- Calcul de l’énergie nette libérée lors de la combustion totale du stockage pour chaque type

de combustible,

- Evaluation de la durée de l’incendie,

- Calcul de la puissance moyenne émise par chaque combustible et de la puissance totale

émise,

- Calcul des distances des premiers effets létaux et des premiers effets irréversibles.

Selon les valeurs seuils réglementaires pour l’évaluation des effets thermiques sur l’homme ou

les structures, qui sont les suivantes (bibliographie 6.):

3 kW/m2 (exposition de 30 secondes) effets irréversibles,

5 kW/m2 (exposition de 60 secondes) premiers effets létaux,

8 kW/m2 effets létaux significatifs.

2. Présentation du modèle (bibliographie 16.)

Ce modèle s’appuie sur le principe de la flamme décrit schématiquement ci-dessous.

Le modèle de la flamme considère la flamme comme un solide opaque de forme régulière dont

les surfaces rayonnent uniformément comme le montre la figure 44. Il repose sur les hypothèses

suivantes :

le volume visible de la flamme émet des radiations thermiques vers la cible alors que la

partie non visible n’en émet pas,

la flamme est assimilée à un volume géométrique simple (cylindre, parallélépipède, cône..).

La base de ce volume correspond alors à la base du feu et sa hauteur à la hauteur pour

laquelle la flamme est visible 50 % du temps.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

44

SAMATASY Gaël Marius Miray

Le flux de radiation thermique envoyé sur un élément extérieur à la flamme est alors calculé

grâce à l’équation suivante :

ɸR = τa × F × ɸ0

Avec

ɸR: Énergie surfacique reçue par un élément par unité de temps (W/m²)

F : facteur de vue entre l’élément extérieur et la flamme.

τa: Transmittance dans l’air

ɸ0: Pouvoir émissif de la flamme (W/m²)

Figure 44 : émissivité thermique

L’application du modèle de la flamme solide nécessite la définition d’un certain nombre de

paramètres, nécessaires pour estimer la densité de flux thermique radiatif reçu par une cible à

partir du rayonnement émis par la flamme.

La définition de ces paramètres peut être répartie en deux grandes étapes selon qu’il s’agit :

De caractériser le comportement de la flamme. Il convient alors de déterminer:

la géométrie de la flamme, à savoir :

- l’aire de la base des flammes (soit le diamètre de la nappe),

- la hauteur de la flamme,

- éventuellement les effets associés à l’action du vent,

sa puissance surfacique rayonnée soit son pouvoir émissif.

D’estimer, grâce au modèle de transfert thermique, la décroissance du flux thermique

radiatif en fonction de la distance par le biais du calcul :

de facteur de forme traduisant l’angle solide sous lequel la cible perçoit la flamme,

de coefficient d’atténuation atmosphérique traduisant l’absorption par l’air ambiant

d’une partie du flux thermique radiatif émis par la flamme.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

45

SAMATASY Gaël Marius Miray

Afin de caractériser le comportement de la flamme (géométrie et pouvoir émissif), le modèle

de flamme s’appuie sur des corrélations établies essentiellement à partir de feux

d’hydrocarbures et de produits cellulosiques, de diamètre restreint. Son utilisation dans le cas

de combustibles de nature différente ou pour des surfaces de flamme au sol importantes doit

donc être faite de manière prudente.

A l’inverse, l’utilisation du modèle de transfert thermique est justifiée dès lors qu’il s’agit

d’estimer l’impact radiatif d’une flamme pérenne, de géométrie constante dans l’espace et dans

le temps.

Ainsi, pour peu que les caractéristiques de la flamme puissent être déterminées directement, on

va évaluer uniquement la décroissance du flux rayonné par la flamme en fonction de

l’éloignement de la cible.

Pour mieux comprendre l’émissivité thermique et le comportement de la flamme, un essai a été

effectué au laboratoire. La figure 45 nous donne un aperçu de la réalité à petite échelle.

Figure 45 : Essai de combustion en Laboratoire

Dans cette analyse, on a procédé à des séries de test en se basant sur le fait que l’essence à un

point d’éclair très bas par rapport au gasoil. Comme notre but est d’avoir un feu qui s’allume

vite mais s’entretiendra longuement, la proportion idéale qui s’avère concluant est la proportion

de 80% de gasoil et 20% d’essence.

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3. Géométrie de la flamme

a. Notion de diamètre équivalent

La plupart des corrélations visant à estimer les caractéristiques de la flamme et plus

particulièrement sa hauteur font intervenir la notion de diamètre équivalent et assimilent ainsi

la surface de la nappe de combustible à un disque. Ce paramètre n’est a priori utile que pour

l’emploi de ces corrélations.

Dans le cas d’une nappe se développant dans une cuvette de rétention circulaire, le diamètre

équivalent peut être assimilé au diamètre de la cuvette pour peu que les conditions suivantes

soient respectées :

La quantité de liquide rejetée est suffisante pour remplir la cuvette, la cuvette de rétention est

capable de retenir la majeure partie du liquide et ainsi limiter les risques de débordement, par

effets de vague par exemple, la tenue mécanique de la cuvette de rétention est assurée durant

toute la durée du rejet et de l’incendie.

Dans le cas de la ruine totale d’un réservoir, la taille de la flaque augmente régulièrement

jusqu’à atteindre un diamètre maximal, fonction notamment des caractéristiques de la

substance, du terrain et des conditions ambiantes. Le diamètre de la flaque décroît ensuite au

fur et à mesure de la combustion. Ce type d'accident survient lors de la rupture rapide d'un

réservoir, laissant échapper la totalité de son contenu liquide en un temps très court.

Dans une approche prudente, il est conseillé de prendre le diamètre maximal d’étalement

comme diamètre équivalent du feu.

Pour un feu de cuvette rectangulaire, le diamètre équivalent, Deq, est généralement estimé par

la formule suivante :

𝐃𝐞𝐪 = 𝟒 ×𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐯𝐞𝐭𝐭𝐞

𝐏é𝐫𝐢𝐦è𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐯𝐞𝐭𝐭𝐞 (𝟏𝟔. )

Le diamètre équivalent, calculé de cette manière, peut toutefois ne pas être représentatif des

caractéristiques du feu, dans le cas d’une cuvette de forme allongée, c’est-à-dire dont le rapport

entre la longueur et la largeur est supérieur à 2.

Pour une telle configuration, il est souvent plus pertinent de retenir la plus petite des dimensions

caractéristiques afin d’estimer le diamètre équivalent du feu.

b. Hauteur de flamme

La hauteur de flamme associée à un feu de nappe peut être estimée grâce à des corrélations

établies à partir d’essais ou de données disponibles dans la littérature. En grande majorité, ces

dernières font intervenir le débit masse surfacique de combustion (kg/m²s) qui représente la

quantité de combustible (kg) participant à l’incendie par unité de surface au sol (m²) et de temps

(s).

Débit de masse surfacique de combustion

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De manière schématique, le débit masse surfacique de combustion ou « taux de combustion »

noté 𝒎′′ (kg/m²s), traduit la cadence de consommation du combustible.

Le débit masse surfacique de combustion peut ainsi être assimilé à la vitesse de combustion ou

vitesse de régression linéaire de la nappe, v (m/s), qui est définie comme la vitesse de

diminution de l’épaisseur d’une nappe soumise à un incendie. La formule suivante relie ces

deux grandeurs physiques :

𝒎′′ = 𝛒 × 𝐯 (𝟏𝟔. )

Avec m’’ : débit de masse surfacique de combustion (kg/m²s)

ρ : masse volumique du combustible (kg/m3)

v : vitesse de régression de la nappe (m/s)

La corrélation proposée par Babrauskas permet d’estimer la valeur du débit masse surfacique

de combustion :

𝐦′′ = 𝐦∞′′ (𝟏 − 𝐞−𝐤𝛃𝐃) (𝟏𝟔. )

Avec

m''∞ : débit masse surfacique pour une nappe de taille infinie (kg/m²s)

kβ : coefficient d’extinction de la nappe (/m)

Le tableau 05 suivant, est proposé par Babrauskas, présente une série de valeurs pour divers

produits.

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Tableau 05 : Paramètres permettant d’estimer le débit masse surfacique de combustion

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c. Corrélations pour déterminer la hauteur de flamme

La hauteur de flamme associée à un feu de nappe est difficile à déterminer visuellement puisque

la zone de flamme possède généralement un fort caractère intermittent. Dans la suite de ce

document, la hauteur de flamme moyenne est définie comme la hauteur pour laquelle la flamme

est visible 50 % du temps de l’incendie.

Afin d’estimer cette hauteur de flamme, La corrélation de Thomas est proposée :

La corrélation de Thomas a été établie à partir de l’étude de feux de bûchers de bois en milieu

confiné. Cette corrélation semble adaptée dans le cas de feux d’un diamètre inférieur ou égal à

20 m. Elle convient particulièrement aux feux d’hydrocarbures dont le rapport H/D reste

compris entre 3 et 10.

𝐇 = 𝟒𝟐 × 𝐃 × (𝐦′′

𝛒𝐚 × √𝐠 × 𝐃)𝟎,𝟔𝟏 (𝟏𝟔. )

Avec

𝑚′′: Débit masse surfacique de combustion (kg/m².s)

ρa : masse volumique de l’air à température ambiante 1.293 (kg/m³).

g : accélération gravitationnelle (= 9,81 m/s²)

d. Pouvoir émissif de la flamme (Cours de physique quantique)

Le pouvoir émissif de la flamme (kW/m²) représente la puissance thermique rayonnée (kW) par

unité de surface de la flamme (m²). D’un point de vue théorique, tout corps opaque porté à une

température T, émet de la chaleur sous la forme d’ondes électromagnétiques. La puissance ainsi

rayonnée est donnée par la loi de Stefan – Boltzman pour un corps noir, c’est-à-dire un corps

absorbant à la température T toutes les radiations quelle que soit leur longueur d’onde ou leur

direction.

𝐌 = 𝛔 × 𝑻𝟒 (𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒉𝒚𝒔𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆)

Avec

σ : constante de Stefan-Boltzman (5,67.10-8 W/m2. °K4)

T : température absolue (°K)

Il convient de rappeler ici qu’une flamme peut être assimilée à un volume de gaz (CO2, H2O,

O2 …), de combustible non brûlé et de suies portées à haute température.

La formule ci-après est peu applicable en pratique pour les raisons suivantes : la température

de la flamme est généralement difficile à déterminer, si ce n’est à l’aide de modèles

thermochimiques performants, la détermination de l’émissivité suppose la connaissance de la

composition de la flamme (Suies, dioxyde de carbone, vapeur d’eau…), les fumées issues de la

combustion peuvent jouer un rôle d’écran, absorbant une partie du rayonnement de la flamme

vers l’extérieur. Dans certains cas, ces fumées peuvent recouvrir la quasi-totalité de la flamme.

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La corrélation de Mudan Croce établie à partir d’essais sur des grands feux d’hydrocarbures

générant beaucoup de suies :

ɸ𝟎 = ɸ𝒎𝒂𝒙 × 𝒆−𝑺𝑫 + ɸ𝒇𝒖𝒎é𝒆𝒔(𝟏 − 𝒆−𝑺𝑫) (𝟏𝟔. )

Avec

ɸ𝒎𝒂𝒙 : Pouvoir émissif maximum des parties lumineuses de la flamme (140 kW/m²),

ɸ𝒇𝒖𝒎é𝒆𝒔 : Pouvoir émissif des fumées (20 kW/m²),

S : coefficient expérimental égal à 0,12 m-1.

Les valeurs numériques données ci-dessus ne sont a priori valables que pour des feux générant

beaucoup de suies (hydrocarbures lourds, GPL…). L’emploi de la corrélation de Mudan Croce

doit donc être réservé à des combustibles présentant des propriétés similaires. A ce titre, elle

paraît peu adaptée au cas des alcools par exemple.

Le rayonnement étant un phénomène isotrope, la surface de flamme correspond à la somme de

l’enveloppe verticale de la flamme et de deux fois l’aire de la nappe.

Dans le cas d’une nappe circulaire par exemple :

Sf = π D² / 2 + π D Hflamme

ɸcomb: Puissance thermique libérée par la combustion (kW)

m = m’’× Snappe : débit masse de combustion (kg/s).

La surface de la nappe doit correspondre à la surface réelle de combustible au sol et non à la

surface du disque correspondant au diamètre équivalent.

e. Facteur de forme

Le facteur de forme entre deux surfaces S1 et S2 traduit la fraction de l'énergie émise par S1

qui est interceptée par S2. Ce facteur, purement géométrique, ne dépend que de la disposition

relative des deux surfaces et correspond à l'angle solide sous lequel la cible voit les flammes.

Plusieurs auteurs ont publié des expressions analytiques pour rendre compte de situations

géométriques variées. Les configurations, données par Sparrow et Cess est retenue :

- plan de flammes rayonnant vers une cible, de surface élémentaire, perpendiculaire à ce plan

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f. Transmissivité de l’air

Le rayonnement émis par la flamme est progressivement absorbé lors de son trajet dans

l’atmosphère, essentiellement par la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone de l’air ambiant. Le

coefficient d’atténuation atmosphérique est ainsi défini comme la fraction de la puissance

rayonnée par la flamme absorbée par l’atmosphère.

Dans un premier temps, on se permet de négliger ce phénomène d’atténuation. Une telle

hypothèse apparaît cependant particulièrement majorant au regard notamment de la démarche

adoptée pour la détermination des caractéristiques de la flamme. Par ailleurs, le retour

d’expérience tiré de l’analyse d’accidents fait part de puissances de rayonnement souvent plus

réduites que celles affichées lors des modélisations (approche des services de secours à des

distances souvent faibles, peu d’effets observables sur l’environnement proche, végétation par

exemple, etc.). En conséquence, il est conseillé de tenir compte de l’absorption d’une partie du

rayonnement par l’air ambiant.

Afin de déterminer ce facteur d’atténuation, on se propose d’utiliser au choix entre :

La formule de Brustowski et Sommer :

𝛕 = 𝟎, 𝟕𝟗 × (𝟏𝟎𝟎

𝐱)𝟏/𝟏𝟔(

𝟑, 𝟓

𝐫)𝟏/𝟏𝟔 (𝟏𝟗. )

Avec

x (m): distance de la cible à la source, 20m

r (%): taux d'humidité relative de l'air. 78% pour notre site

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4. Application du modèle sur nos scénarios (bibliographie 15.)

Feu de première minute : le tableau 06 ci-dessous représente les données d’entrée dans le

modèle ; le second tableau 07 développe les résultats et la figure 45 qui s’en suit représente

l’interprétation des résultats.

Tableau 06 : Données d’entrée des valeurs du feu de première minute

Désignations Caractéristiques valeurs unités Référence

cuvette de feu de première minute

L 3 m Installation

l 1,5 m Installation

débit de masse surfacique de combustion m''∞ 0,05 - Expérimental

coefficient d’extinction de la nappe kβ 2,5 - Expérimental

Air à température ambiante

ρa 1,293 kg/m³ Expérimental

r 78 % Expérimental

accélération gravitationnelle g 9,81 m/s² Expérimental

Pouvoir émissif maximum de la flamme ɸmax 140 kW/m² Expérimental

Pouvoir émissif de la fumée ɸfumée 20 kW/m² Expérimental

coefficient expérimental S 0,12 Expérimental

Hauteur moyenne de l’observateur a 1,8 m Expérimental

palette en feu b 6 m Installation

X=a/b 0,3 - -

Distance de la cible à la source x = c 1 à 50 m Arbitraire

Y= c/b variable -

A =1

√(X2) + (Y2)

variable

-

Pour le calcul de la hauteur de flamme, la corrélation de thomas est choisie comme modèle

approprié ; et il en est de même pour le pouvoir émissive de la flamme se basant sur celle de

Mudan Croce où le début de calcul commence par l’assimilation de toute géométrie à un cercle

ce qui fait de la notion de diamètre équivalent en assimilant le rectangle du cellule en un cercle

e que tout émission de flux est isotrope dans le temps et dans l’espace.

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Tableau 07 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de première minute

A Y c

Distanc

e

(m)

Diamètre

équivalent

(m)

debit combustion

(kg/m²s)

hauteur de

flamme

(m)

Pouvoir émissif

de la flamme

(KW/m2)

facteur de

forme

Transmissivité

de l’air

Énergie

surfacique

reçue

(KW/m²)/s

effets

irréversibles

pendant 30s

effet létal

en 60s tolérable

2,91 0,17 1 1 2 0,0497 4,64 114,40 0,12786 0,868 12,6914 380,742 761,484 3

2,23 0,33 2 2 2 0,0497 4,64 114,40 0,06284 0,831 5,9731 179,193 358,387 3

1,71 0,50 3 3 2 0,0497 4,64 114,40 0,03388 0,810 3,1398 94,193 188,386 3

1,37 0,67 4 4 2 0,0497 4,64 114,40 0,02006 0,796 1,8256 54,768 109,535 3

1,13 0,83 5 5 2 0,0497 4,64 114,40 0,01275 0,785 1,1446 34,338 68,676 3

0,96 1,00 6 6 2 0,0497 4,64 114,40 0,00855 0,776 0,7592 22,777 45,553 3

0,83 1,17 7 7 2 0,0497 4,64 114,40 0,00599 0,768 0,5261 15,783 31,565 3

0,73 1,33 8 8 2 0,0497 4,64 114,40 0,00433 0,762 0,3776 11,327 22,655 3

0,65 1,50 9 9 2 0,0497 4,64 114,40 0,00322 0,756 0,2790 8,370 16,740 3

0,59 1,67 10 10 2 0,0497 4,64 114,40 0,00246 0,751 0,2113 6,338 12,677 3

0,54 1,83 11 11 2 0,0497 4,64 114,40 0,00191 0,747 0,1634 4,902 9,804 3

0,49 2,00 12 12 2 0,0497 4,64 114,40 0,00151 0,743 0,1287 3,861 7,722 3

0,46 2,17 13 13 2 0,0497 4,64 114,40 0,00122 0,739 0,1030 3,090 6,180 3

0,43 2,33 14 14 2 0,0497 4,64 114,40 0,00099 0,736 0,0836 2,508 5,016 3

0,40 2,50 15 15 2 0,0497 4,64 114,40 0,00082 0,733 0,0687 2,061 4,123 3

0,37 2,67 16 16 2 0,0497 4,64 114,40 0,00068 0,730 0,0571 1,713 3,426 3

0,35 2,83 17 17 2 0,0497 4,64 114,40 0,00058 0,727 0,0479 1,438 2,876 3

Figure 46 : Courbe d’émission thermique pour le feu de première minute

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728293031323334353637383940

Énergie surfacique reçue par unélément par unité de temps (KW/m²)/s

effets irréversiblespendant 30s

effet létal en 60s

tolérable

Distance d’émission en m

Ener

gie

en K

W/m

2/s

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Feu de bride : le tableau 08 ci-dessous représente les données d’entrée dans le modèle ; le

second tableau 09 correspond aux résultats et la figure 46 qui s’en suit représente

l’interprétation des résultats.

Tableau 08 : Données d’entrée des valeurs dans le modèle Choisi du feu de Bride

Désignations Caractéristiques valeurs unités Référence

cuvette de feu de bride

L 5 m Installation

L 0,076 m Installation

débit de masse surfacique de combustion m''∞ 0,05 Expérimental

coefficient d’extinction de la nappe Kβ 2,5 Expérimental

Air à température ambiante

Ρa 1,293 kg/m³ Expérimental

R 78 % Expérimental

accélération gravitationnelle G 9,81 m/s² Expérimental

Pouvoir émissif maximum de la flamme ɸmax 140 kW/m² Expérimental

Pouvoir émissif de la fumée ɸfumée 20 kW/m² Expérimental

coefficient expérimental S 0,12 Expérimental

Hauteur moyenne de l’observateur A 1,8 m Expérimental

palette en feu B 5 m Installation

X=a/b 0,36 -

Distance de la cible à la source x = c 1 à 50 m Arbitraire

Y= c/b variable

A =1

√(X2) + (Y2)

variable

-

Pour le calcul de la hauteur de flamme, la corrélation de thomas est choisie comme modèle

approprié et il en est de même pour le pouvoir émissive de la flamme se basant sur celle de

Mudan Croce où le début de calcul commence par l’assimilation de toute géométrie à un cercle

ce qui fait de la notion de diamètre équivalent en assimilant la ligne de portion de bride en un

cercle e que tout émission de flux est isotrope dans le temps et dans l’espace.

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Tableau 09 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de bride

A Y c Distance

(m)

Diamètre

équivalent

(m)

débit

de combustion

(kg/m²s)

hauteur de

flamme

en (m)

Pouvoir émissif

de la flamme

(KW/m2)

facteur de

forme

Transmissivité

de l’air

Énergie

surfacique

reçue

(KW/m²)/s

effets

irréversibles

pendant 30s

effet létal

en 60s tolérable

2,43 0,2 1 1 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,12737 0,868 15,2358 457,075 914,150 3

1,86 0,4 2 2 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,06202 0,831 7,1044 213,133 426,265 3

1,43 0,6 3 3 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,03294 0,810 3,6787 110,360 220,720 3

1,14 0,8 4 4 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,01915 0,796 2,1002 63,006 126,012 3

0,94 1 5 5 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,01195 0,785 1,2925 38,775 77,550 3

0,80 1,2 6 6 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00788 0,776 0,8428 25,283 50,566 3

0,69 1,4 7 7 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00543 0,768 0,5753 17,260 34,521 3

0,61 1,6 8 8 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00388 0,762 0,4078 12,234 24,467 3

0,54 1,8 9 9 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00286 0,756 0,2982 8,946 17,892 3

0,49 2 10 10 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00216 0,751 0,2239 6,716 13,433 3

0,45 2,2 11 11 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00167 0,747 0,1719 5,158 10,315 3

0,41 2,4 12 12 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00131 0,743 0,1346 4,038 8,077 3

0,38 2,6 13 13 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00105 0,739 0,1072 3,216 6,432 3

0,35 2,8 14 14 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00085 0,736 0,0867 2,600 5,199 3

0,33 3 15 15 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00070 0,733 0,0710 2,129 4,258 3

0,31 3,2 16 16 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00058 0,730 0,0588 1,764 3,528 3

0,29 3,4 17 17 0,15 0,0156 0,379 137,858 0,00049 0,727 0,0492 1,477 2,954 3

Figure 47 : Courbe d’émission thermique pour le feu de bride

0

2

4

6

8

10

12

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728293031323334353637383940

Pouvoir émissif de la flammeLa corrélation de Mudan Croce (Kw/m2)Énergie surfacique reçue par unélément par unité de temps (KW/m²)/seffets irréversiblespendant 30seffet létal en 60s

tolérable

Ener

gie

en K

W/m

2/s

Distance d’émission en m

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

56

SAMATASY Gaël Marius Miray

Feu de caniveau : le tableau 10 ci-dessous représente les données d’entrée dans le modèle ;

le second tableau 11 correspond aux résultats et la figure 48 qui s’en suit représente

l’interprétation des résultats.

Tableau 10 : Données d’entrée des valeurs dans le modèle Choisi du feu de caniveau

Désignations Caractéristiques valeurs unités Référence

cuvette de feu de caniveau

L 10 m Installation

l 0,3 m Installation

débit de masse surfacique de combustion m''∞ 0,05 Expérimental

coefficient d’extinction de la nappe kβ 2,5 Expérimental

Air à température ambiante

ρa 1,293 kg/m³ Expérimental

r 78 % Expérimental

accélération gravitationnelle g 9,81 m/s² Expérimental

Pouvoir émissif maximum de la flamme ɸmax 140 kW/m² Expérimental

Pouvoir émissif de la fumée ɸfumée 20 kW/m² Expérimental

coefficient expérimental S 0,12 Expérimental

Hauteur moyenne de l’observateur a 1,8 m Expérimental

palette en feu b 10 m Installation

X=a/b 0,18 -

Distance de la cible à la source x = c 1 à 50 m arbitraire

Y= c/b variable

A =1

√(X2) + (Y2)

variable

-

Pour le calcul de la hauteur de flamme, la corrélation de thomas est choisie comme modèle

approprié et il en est de même pour le pouvoir émissive de la flamme se basant sur celle de

Mudan Croce où le début de calcul commence par l’assimilation de toute géométrie à un cercle

ce qui fait de la notion de diamètre équivalent en assimilant la ligne de portion de caniveau en

un cercle e que tout émission de flux est isotrope dans le temps et dans l’espace.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

57

SAMATASY Gaël Marius Miray

Tableau 11 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de caniveau

A Y c Distance

(m)

Diamètre

équivalent

(m)

Débit de

combustion

(kg/m²s)

hauteur de

flamme

en (m)

Pouvoir émissif

de la flamme

(Kw/m2)

facteur de

forme

Transmissivité

de l’air

Énergie surfacique

reçue

(KW/m²)/s

effets

irréversibles

pendant 30s

effet létal

en 60s tolérable

4,86 0,1 1 1 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,12842 0,868 14,698 440,937 881,875 3

3,72 0,2 2 2 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,06385 0,831 6,998 209,948 419,897 3

2,86 0,3 3 3 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,03517 0,810 3,758 112,743 225,485 3

2,28 0,4 4 4 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,02145 0,796 2,252 67,549 135,098 3

1,88 0,5 5 5 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,01413 0,785 1,463 43,878 87,757 3

1,60 0,6 6 6 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00984 0,776 1,007 30,215 60,430 3

1,38 0,7 7 7 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00714 0,768 0,724 21,723 43,446 3

1,22 0,8 8 8 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00535 0,762 0,538 16,141 32,282 3

1,09 0,9 9 9 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00411 0,756 0,410 12,310 24,621 3

0,98 1 10 10 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00323 0,751 0,320 9,591 19,182 3

0,90 1,1 11 11 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00257 0,747 0,254 7,606 15,213 3

0,82 1,2 12 12 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00208 0,743 0,204 6,125 12,250 3

0,76 1,3 13 13 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00171 0,739 0,167 4,998 9,996 3

0,71 1,4 14 14 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00142 0,736 0,138 4,126 8,252 3

0,66 1,5 15 15 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00119 0,733 0,115 3,442 6,883 3

0,62 1,6 16 16 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00100 0,730 0,097 2,898 5,796 3

0,58 1,7 17 17 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00086 0,727 0,082 2,461 4,921 3

0,55 1,8 18 18 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00073 0,724 0,070 2,105 4,211 3

0,52 1,9 19 19 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00064 0,722 0,060 1,814 3,628 3

0,50 2 20 20 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00055 0,720 0,052 1,573 3,146 3

0,47 2,1 21 21 0,583 0,0383 1,681 131,898 0,00048 0,717 0,046 1,372 2,745 3

Figure 48 : Courbe d’émission thermique pour le feu de Caniveau

-1

1

3

5

7

9

11

13

15

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728293031323334353637383940

effet létal en 60s

effets irréversiblespendant 30s

tolérable

Énergie surfacique reçue par unélément par unité de temps (KW/m²)/s

Pouvoir émissif de la flammeLa corrélation de Mudan Croce (Kw/m2)

Ener

gie

en K

W/m

2/s

Distance d’émission en m

Distance d’émission en m

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

58

SAMATASY Gaël Marius Miray

Feu de CC au PCC : le tableau 12 ci-dessous représente les données d’entrée dans le

modèle ; le second tableau 13 correspond aux résultats et la figure 49 qui s’en suit représente

l’interprétation des résultats.

Tableau 12 : Données d’entrée des valeurs dans le modèle Choisi du feu de CC au PCC

Désignations Caractéristiques valeurs unités Référence

cuvette de feu de CC au PCC

L 10 m Installation

l 10 m Installation

débit de masse surfacique de

combustion m''∞ 0,05

Expérimental

coefficient d’extinction de la nappe kβ 2,5 Expérimental

Air à température ambiante

ρa 1,293 kg/m³ Expérimental

r 78 % Expérimental

accélération gravitationnelle g 9,81 m/s² Expérimental

Pouvoir émissif maximum de la

flamme ɸmax 140 kW/m²

Expérimental

Pouvoir émissif de la fumée ɸfumée 20 kW/m² Expérimental

coefficient expérimental S 0,12 Expérimental

Hauteur moyenne de l’observateur a 1,8 m Expérimental

palette en feu b 10 m Installation

X=a/b 0,18 -

Distance de la cible à la source x = c 1 à 50 m arbitraire

Y= c/b variable

A =1

√(X2) + (Y2)

variable

-

Pour le calcul de la hauteur de flamme, la corrélation de thomas est choisie comme modèle

approprié et il en est de même pour le pouvoir émissive de la flamme se basant sur celle de

Mudan Croce où le début de calcul commence par l’assimilation de toute géométrie à un cercle

ce qui fait de la notion de diamètre équivalent en assimilant la surface du PCC en un cercle et

que tout émission de flux est isotrope dans le temps et dans l’espace.

Page 78: MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION ...biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/samatasyGaelMM_ESPA...MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN

Mémoire de fin d’études 2015-2016

59

SAMATASY Gaël Marius Miray

Tableau 13 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de CC au PCC

A Y c Distance

(m)

Diamètre

équivalent

(m)

débit de

combustion

(kg/m²s)

hauteur de

flamme

en (m)

Pouvoir émissif

de la flamme

(KW/m2)

facteur de

forme

Transmissivité

de l’air

Énergie

surfacique

reçue

(KW/m²)/s

effets

irréversibles

pendant 30s

effet létal

en 60s tolérable

4,86 0,1 1 1 10 0,05 14,259 56,143 0,12842 0,86771 6,2563 187,6879 375,3757

3

3,72 0,2 2 2 10 0,05 14,259 56,143 0,06385 0,83092 2,9789 89,3659 178,7318

3

2,86 0,3 3 3 10 0,05 14,259 56,143 0,03517 0,81013 1,5997 47,9896 95,9793

3

2,28 0,4 4 4 10 0,05 14,259 56,143 0,02145 0,79570 0,9584 28,7527 57,5054

3

1,88 0,5 5 5 10 0,05 14,259 56,143 0,01413 0,78467 0,6226 18,6771 37,3542

3

1,60 0,6 6 6 10 0,05 14,259 56,143 0,00984 0,77578 0,4287 12,8611 25,7223

3

1,38 0,7 7 7 10 0,05 14,259 56,143 0,00714 0,76835 0,3082 9,2465 18,4930

3

1,22 0,8 8 8 10 0,05 14,259 56,143 0,00535 0,76196 0,2290 6,8705 13,7411

3

1,09 0,9 9 9 10 0,05 14,259 56,143 0,00411 0,75637 0,1747 5,2400 10,4800

3

0,98 1 10 10 10 0,05 14,259 56,143 0,00323 0,75141 0,1361 4,0824 8,1648

3

0,90 1,1 11 11 10 0,05 14,259 56,143 0,00257 0,74694 0,1079 3,2377 6,4753

3

0,82 1,2 12 12 10 0,05 14,259 56,143 0,00208 0,74289 0,0869 2,6071 5,2143

3

0,76 1,3 13 13 10 0,05 14,259 56,143 0,00171 0,73919 0,0709 2,1274 4,2547

3

0,71 1,4 14 14 10 0,05 14,259 56,143 0,00142 0,73577 0,0585 1,7562 3,5125

3

0,66 1,5 15 15 10 0,05 14,259 56,143 0,00119 0,73260 0,0488 1,4650 2,9300

3

Figure 49 : Courbe d’émission thermique pour le feu de CC au PCC

0

10

20

30

40

50

60

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728293031323334353637383940

effet létal en 60s

tolérable

effets irréversiblespendant 30s

Pouvoir émissif de la flammeLa corrélation de Mudan Croce (Kw/m2)

Énergie surfacique reçue par unélément par unité de temps (KW/m²)/s

Ener

gie

en K

W/m

2/s

Distance d’émission en m

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

60

SAMATASY Gaël Marius Miray

Feu de Cuvette : le tableau 14 ci-dessous représente les données d’entrée dans le modèle ;

le second tableau 15 correspond aux résultats et la figure 50 qui s’en suit représente

l’interprétation des résultats.

Tableau 14 : Données d’entrée des valeurs dans le modèle Choisi du feu de Cuvette

Désignations Caractéristiques valeurs unités Référence

cuvette de feu de cuvette

L 18 m Installation

l 18 m Installation

débit de masse surfacique de combustion m''∞ 0,05 Expérimental

coefficient d’extinction de la nappe kβ 2,5 Expérimental

Air à température ambiante

ρa 1,293 kg/m³ Expérimental

r 78 % Expérimental

accélération gravitationnelle g 9,81 m/s² Expérimental

Pouvoir émissif maximum de la flamme ɸmax 140 kW/m² Expérimental

Pouvoir émissif de la fumée ɸfumée 20 kW/m² Expérimental

coefficient expérimental S 0,12 Expérimental

Hauteur moyenne de l’observateur a 1,8 m Expérimental

palette en feu b 18 m Installation

X=a/b 0,1 -

Distance de la cible à la source x = c 1 à 50 m Arbitraire

Y= c/b variable

A =1

√(X2) + (Y2)

variable

-

Pour le calcul de la hauteur de flamme, la corrélation de thomas est choisie comme modèle

approprié et il en est de même pour le pouvoir émissive de la flamme se basant sur celle de

Mudan Croce où le début de calcul commence par l’assimilation de toute géométrie à un cercle

ce qui fait de la notion de diamètre équivalent en assimilant la surface de la cuvette en un cercle

et que tout émission de flux est isotrope dans le temps et dans l’espace.

Page 80: MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION ...biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/samatasyGaelMM_ESPA...MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN

Mémoire de fin d’études 2015-2016

61

SAMATASY Gaël Marius Miray

Tableau 15 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de Cuvette

A Y c Distance

(m)

Diamètre

équivalent

(m)

débit de

combustion

(kg/m²s)

hauteur de

flamme

en (m)

Pouvoir

émissif

de la flamme

(KW/m2)

facteur de

forme

Transmissivité

de l’air

Énergie

surfacique

reçue

(KW/m²)/s

effets

irréversibles

pendant 30s

effet létal

en 60s tolérable

8,74 0,06 1 1 18 0,05 21,45 33,839 0,12856 0,8677

3,7748 113,2454 226,4908 3

6,69 0,11 2 2 18 0,05 21,45 33,839 0,06412 0,8309

1,8029 54,0860 108,1720 3

5,14 0,17 3 3 18 0,05 21,45 33,839 0,03554 0,8101

0,9743 29,2303 58,4605 3

4,10 0,22 4 4 18 0,05 21,45 33,839 0,02191 0,7957

0,5899 17,6973 35,3947 3

3,39 0,28 5 5 18 0,05 21,45 33,839 0,01464 0,7847

0,3888 11,6652 23,3304 3

2,87 0,33 6 6 18 0,05 21,45 33,839 0,01039 0,7758

0,2727 8,1815 16,3630 3

2,49 0,39 7 7 18 0,05 21,45 33,839 0,00770 0,7683

0,2003 6,0088 12,0176 3

2,20 0,44 8 8 18 0,05 21,45 33.839 0,00591 0,7620

0,1524 4,5706 9,1412 3

1,96 0,50 9 9 18 0,05 21,45 33.839 0,00465 0,7564

0,1191 3,5730 7,1459 3

1,77 0,56 10 10 18 0,05 21,45 33,839 0,00374 0,7514

0,0952 2,8546 5,7092 3

1,61 0,61 11 11 18 0,05 21,45 33,839 0,00306 0,7469

0,0774 2,3215 4,6430 3

1,48 0,67 12 12 18 0,05 21,45 33,839 0,00254 0,7429

0,0639 1,9159 3,8318 3

1,37 0,72 13 13 18 0,05 21,45 33,839 0,00213 0,7392

0,0534 1,6009 3,2017 3

1,28 0,78 14 14 18 0,05 21,45 33,839 0,00181 0,7358

0,0451 1,3518 2,7037 3

Figure 50 : Courbe d’émission thermique pour le feu de Cuvette

0

5

10

15

20

25

30

35

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728293031323334353637383940

effet létal en 60s

effets irréversiblespendant 30s

tolérable

Pouvoir émissif de la flammeLa corrélation de Mudan Croce(Kw/m2)

Ener

gie

en K

W/m

2/s

Distance d’émission en m

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

62

SAMATASY Gaël Marius Miray

Feu de bac : le tableau 16 ci-dessous représente les données d’entrée dans le modèle ; le

tableau 17 correspond aux résultats et la figure 51 qui s’en suit représente l’interprétation

des résultats.

Tableau 16 : Données d’entrée des valeurs dans le modèle Choisi du feu de bac

Désignations Caractéristiques valeurs unités Référence

Rayon du bac R 4 m Installation

débit de masse surfacique de combustion m''∞ 0,05 Expérimental

coefficient d’extinction de la nappe kβ 2,5 Expérimental

Air à température ambiante

ρa 1,293 kg/m³ Expérimental

r 78 % Expérimental

accélération gravitationnelle g 9,81 m/s² Expérimental

Pouvoir émissif maximum de la flamme ɸmax 140 kW/m² Expérimental

Pouvoir émissif de la fumée ɸfumée 20 kW/m² Expérimental

coefficient expérimental S 0,12 Expérimental

Hauteur moyenne de l’observateur a 1,8 m Expérimental

palette en feu b 18 m Installation

X=a/b 0,1 -

Distance de la cible à la source x = c 1 à 50 m arbitraire

Y= c/b variable

A =1

√(X2) + (Y2)

variable

-

Pour le calcul de la hauteur de flamme, la corrélation de thomas est choisie comme modèle

approprié et il en est de même pour le pouvoir émissive de la flamme se basant sur celle de

Mudan Croce où le début de calcul commence par l’assimilation de toute géométrie à un cercle

ce qui fait de la notion de diamètre équivalent en assimilant la surface du bac en un cercle et

que tout émission de flux est isotrope dans le temps et dans l’espace.

Page 82: MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION ...biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/samatasyGaelMM_ESPA...MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN

Mémoire de fin d’études 2015-2016

63

SAMATASY Gaël Marius Miray

Tableau 17 : Données de sortie des valeurs dans le modèle Choisi du feu de bac

A Y c Distance

(m)

Diamètre

équivalent

(m)

débit de

combustion

(kg/m²s)

hauteur de

flamme

en (m)

Pouvoir

émissif

de la flamme

(KW/m2)

facteur de

forme

Transmissivité

de l’air

Énergie

surfacique

reçue

(KW/m²)/s

effets

irréversibles

pendant 30s

effet létal

en 60s tolérable

1,94 0,25 1 1 8 0,05 12,21 65,947 0,12634 0,8677 7,2298 216,8952 433,7904 3

1,49 0,5 2 2 8 0,05 12,21 65,947 0,06044 0,8309 3,3117 99,3513 198,7027 3

1,14 0 ,75 3 3 8 0,05 12,21 65,947 0,03128 0,8101 1,6714 50,1421 100,2842 3

0,91 1 4 4 8 0,05 12,21 65,947 0,01769 0,7957 0,9283 27,8498 55,6997 3

0,75 1,25 5 5 8 0,05 12,21 65,947 0,01077 0,7847 0,5571 16,7143 33,4287 3

0,64 1,5 6 6 8 0,05 12,21 65,947 0,00695 0,7758 0,3557 10,6711 21,3422 3

0,55 1,75 7 7 8 0,05 12,21 65,947 0,00471 0,7683 0,2387 7,1620 14,3240 3

0,49 2 8 8 8 0,05 12,21 65,947 0,00332 0,7620 0,1669 5,0079 10,0158 3

0,44 2,25 9 9 8 0,05 12,21 65,947 0,00242 0,7564 0,1208 3,6228 7,2456 3

0,39 2,5 10 10 8 0,05 12,21 65,947 0,00181 0,7514 0,0899 2,6967 5,3934 3

0,36 2,75 11 11 8 0,05 12,21 65,947 0,00139 0,7469 0,0686 2,0566 4,1132 3

0,33 3 12 12 8 0,05 12,21 65,947 0,00109 0,7429 0,0534 1,6013 3,2027 3

Figure 51: Courbe d’émission thermique pour le feu de bac

0

10

20

30

40

50

60

70

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10111213141516171819202122232425262728293031323334353637383940

effet létal en 60s

effets irréversiblespendant 30s

Énergie surfacique reçue par unélément par unité de temps (KW/m²)/s

Pouvoir émissif de la flammeLa corrélation de Mudan Croce (Kw/m2)

tolérable

Distance d’émission en m

Ener

gie

en K

W/m

2/s

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5. Interprétation et discussion des résultats de la modélisation

En guise de résultat, on peut tirer de la modélisation que : plus la surface en feu est vaste et ou

large, plus la fumée dégagée est épaisse en hauteur ainsi qu’en largeur, et la distance d’émission

du flux thermique de combustion tend à se réduire sur son environnement au fur et à mesure de

l’éloignement de la cible.

Théoriquement, la fumée joue un rôle d’écran thermique en favorisant la répartition de majorité

des flux de chaleur vers le haut suivant la monté de la fumée. Ceci favorisera que la distance

d’observation pour nos scénarios sera délimité par la moyenne maximale en prenant comme

marge de 2m en prévention sécuritaire suite à l’instabilité de la vitesse et de la direction de vent.

Le tableau 18 suivant récapitulera les distances à considérer en tenant compte de la variation de

distance de sécurité.

Tableau 18 : les résultats et distances de sécurité

Scénarios

Distance de sécurité

théorique des observateurs

sans équipements en (m)

Distance de sécurité

à prendre en compte pour

les observateurs sans équipement en (m)

feu de première minute 14 16

feu de bride 14 16

feu de caniveau 16 18

feu de CC au PCC 12 14

feu de Cuvette 10 12

feu de bac 10 12

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CHAPITRE 4 : LES RESSOURCES EN COMBUSTIBLE ET EN

DEFENSE CONTRE INCENDIE DU PROJET

Le standard de la défense contre incendie et de la règle d’aménagement et d’exploitation du

dépôt d’hydrocarbure liquide, stipule que chaque projet est susceptible de porter atteinte à

l’environnement. Par leurs dangers en termes de stockage d’hydrocarbures liquides, il faut avoir

les ressources utiles en termes de défense contre incendie. Face à cela, pour notre projet on a

l’obligation de respecter cette affirmation en plus des scénarios qui vont être établis dans le

centre en guise de formation.

SECTION 1 : CALCUL EN RESSOURCES UTILES DU PROJET

Pour ce projet, deux types de ressource sont à envisager dont:

- les ressources utiles pour les scénarios que ce soit en combustible ou en DCI,

- les ressources en DCI nécessaires en cas de sinistre.

1. Ressource en combustible (essai en laboratoire)

a. Données et hypothèses

- Afin de ne pas gaspiller trop de combustible et de pouvoir faciliter l’évacuation vers le

décanteur, de l’eau est sollicitée dans les scénarios sachant que le combustible est moins

dense que l’eau, d’où la flamme sera donc entretenue sur la surface de l’eau.

- Pour les scénarios, selon l’analyse faite en laboratoire, le volume d'eau est égal à 2 fois le

volume du combustible qui est composé d’essence et de gasoil afin d’entreprendre un feu

vif et homogène :

- Afin de permettre l'autonomie de la flamme et aussi de favoriser la combustion pour

minimiser les résidus en hydrocarbures dans les effluents, l’analyse en laboratoire montre

que la proportion entre les combustibles spécifiques doit être prise en compte :

Et

- Le volume de produit à brûler sera calculé de manière à avoir un film de produit de 0,5 cm

sur la surface de l'eau selon la dimension des infrastructures.

- Le volume des hydrocarbures dans les effluents est de 20% des combustibles utilisés.

- le centre accueillera 7 sessions par an au maximum, calcul de combustible prendra en

compte ce point à fin de minimiser l’approvisionnement en produit chaque année

Les différents scénarios tiennent en compte l’analyse faite en laboratoire appuyé par la figure

52 ci-après et suivi du tableau 39 en guise d’essai.

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 + 𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒

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Figure 52: Analyse laboratoire

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Tableau 19 : Données de calcul de combustible

Scénarios Données m Film de

Produit

Feu de première

minute

Longueur 3

0,005 m

Largeur 1.5

Feu de bride Longueur 5

Diamètre 0.2286

Feu de Caniveau Longueur 10

Largeur 0.3

Feu de CC au PCC Longueur 10

Largeur 10

Feu de cuvette Longueur 18

Largeur 18

Feu de bac rayon 4

b. Note de calcul

Feu de première minute

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = H× 𝐿 × 𝑙

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,005 × 3 × 1,5 × 2 = 0,045 𝑚3

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,009 𝑚3

𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,036 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,09 𝑚3

Feu de Bride

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = H× 𝐿 × 𝑙

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,005 × 5 × 0,2286 = 0,0057 𝑚3

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,0011 𝑚3

𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,0045 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,00114 𝑚3

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Feu de Caniveau

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = H× 𝐿 × 𝑙

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,005 × 10 × 0,3 = 0,015 𝑚3

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,003 𝑚3

𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,012 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,03 𝑚3

Feu de CC au PCC

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = H× 𝐿 × 𝑙

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,005 × 10 × 10 = 0,5 𝑚3

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,1 𝑚3

𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,4 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,1 𝑚3

Feu de Cuvette

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = H× [(𝐿 × 𝑙) − (𝜋𝑅2)]

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,005 × ((18 × 18) − (𝜋42))= 1,3 𝑚3

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,27 𝑚3

𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =1,09 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =2,73 𝑚3

Feu de Bac

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 𝜋𝑅2H

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,005 × 𝜋42 = 0,25 𝑚3

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 0,05 𝑚3

𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,2 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =0,5 𝑚3

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Combustible présente dans les tuyauteries supposées pleine en permanence

- la longueur de la ligne produit 2" est de 200m

- la longueur de la ligne eau 6"est de 400m

- la longueur de la ligne prémélange 3" est de 300m

0,4

0,08

0,32

7,29

1,36

Tableau 20 : Ressources utiles en combustible par session

RESSOURCES UTILES EN

COMBUSTIBLE PAR SESSION

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒= 0,515 𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙= 2,07 𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑎𝑢= 12,96 𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑙′𝑒𝑓𝑓𝑙𝑢𝑒𝑛𝑡= 0,52 𝑚3

𝑚3

𝑉𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 = 0,2 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =

𝑉𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙 = 0,8 × 𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 =

𝑚3

𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 𝜋𝑅2l = 𝜋(3 × 0,0254)2 × 400 = 𝑚3

𝑚3

𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏𝑢𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 = 𝜋𝑅2l = 𝜋(2 × 0,0254)2 × 200 =

𝑉𝑝𝑟é𝑚é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝜋𝑅2l = 𝜋(1,5 × 0,0254)2 × 300 =

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SECTION 2 : RESSOURCES EN DEFENSE CONTRE INCENDIE (bibliographie 17. et 18.)

1. Données d’entrée

a. Hypothèses

Pour les scénarios, on tiendra compte des moyens d'extinction selon les dimensions et

les systèmes d’approche et d’attaque, tels que:

- Pour le scénario de feu de première minute, l’extinction se fera par moyen des extincteurs

ABC, 9Kg et donc ne sera pas prise en compte dans notre calcul,

- Pour le scénario de feu de bride, un rideau d'eau par moyen de lance à eau à jet diffusé sera

mise en place avec l’appui d’un autre lance monitor à prémélange pour l’extinction,

- Pour le scénario de feu de caniveau et feu de CC au PCC, un prémélange par moyen de

lance monitor sera déployé pour le scenario. Notons que la surface à prendre en compte au

calcul sera la surface de récupération d’eaux huileuses.

- Pour le scénario de feu de cuvette, un prémélange par moyen des déversoirs est prévu pour

ce scenario avec accompagnement de la couronne de refroidissement du bac A débitant ou

de l’eau ou de prémélange selon les besoin de la formation. La surface à prendre en compte

est la surface nette de la cuvette

- Pour le scénario de feu de Bac C, un déversement de prémélange par moyen de la boite à

mousse est sollicité à l’intérieur du bac avec l’appui d’une couronne à eau en guise de

refroidissement,

- On note 04 types de classe de produit pétrolier :

Classe A : tension de vapeur supérieur à 1bar à 15°C

Classe B : Point d’éclair inférieur à 0°C comme le pétrole lampant,

l’essence…

Classe C1 : Point d’éclair compris entre 0°C et 55°C comme le pétrole

lampant,

Classe C2 : Point d’éclair compris entre 55°C et 100°C

Classe D : Point d’éclair supérieur à 100°C

- On prendra en compte dans notre calcul que comme l’essence possède le bas point d’éclair

des deux mélanges, le produit sera pris comme étant un produit de classe B. Sachant qu’à

chaque Classe correspond un débit d’extinction que l’on appel taux d’application

respectifs tels que :

Classe B : 5 l/m²/min pour les émulseurs filmogène de classe I

Classe C et D1 : 2,5 l/m²/min pour les émulseurs filmogène de classe I

- Sachant que le calcul des ressources en DCI du scénario majorant pour la défense contre

incendie du centre se focalisera sur celui du feu de cuvette est déjà prise en compte

précédemment, un stockage d'émulseur a été envisagé dont la capacité sera calculée à partir

de ce scénario,

- les ressources en émulseur doivent être autonomes pendant une durée de 40 minutes sachant

que :

Débit d’émulseur = débit de prémélange × dosage d’émulseur

- les ressources en émulseur doivent être autonomes pendant une durée de 1 heure 30 minutes

sachant que :

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Débit d’eau = Débit d’eau nécessaire au refroidissement + Débit d’eau nécessaire à la

production de prémélange

- le temps d’extinction d’un scénario sera supposé de 2 minutes maximum,

- Tous les calculs considèreront les données du tableau 21 jusqu’à l’aboutissement au résultat

dans le tableau 22.

Tableau 21 : Données de calcul de défense contre incendie

Scénarios Données m Moyen d'extinction Formules (16.)(20.) nombre débit en L/min

Feu de première

minute

Longueur 3 extincteur

- - -

Largeur 1.5 - - -

Feu de bride Longueur 5 Lance à eau - 1 1000

Diamètre 0.2286 Lance à mousse - 1 1000

Feu de Caniveau Longueur 10

Lance à mousse - 1 1000 Largeur 0.3

Feu de CC au PCC Longueur 10

Lance à mousse - 2 1000 Largeur 10

Feu de cuvette Longueur 18 Déversoir 𝑄𝑑𝑒𝑣 = (𝑆𝑏𝑟𝑢𝑡 𝑐𝑢𝑣 − 𝑆𝑛𝑒𝑡 𝑏𝑎𝑐) × 5 4 1369

Largeur 18 couronne à eau 𝑄𝑐𝑜 = 15𝜋𝐷 1 377

Feu de bac rayon 4 Boite à mousse 𝑄𝑏𝑎𝑚 = 5𝜋𝑅2 1 252

couronne à eau 𝑄𝑐𝑜 = 15𝜋𝐷 1 377

b. Notes de calcul DCI

Feu de bride

𝑉𝑝𝑟é𝑚é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝑄𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 1000 × 2 = 2 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 𝑄𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 1000 × 2 = 2 𝑚3

Feu de Caniveau

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 𝑄𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 1000 × 2 = 2 𝑚3

Feu de CC au PCC

𝑉𝑝𝑟é𝑚é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝑄𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 × 𝑛 = 1000 × 2 × 2 =4 𝑚3

Feu de cuvette

𝑉𝑝𝑟é𝑚é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝑄𝑑𝑒𝑣𝑒𝑟𝑠𝑜𝑖𝑟 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 2 × 1369 =2,74 𝑚3

𝑉𝑝𝑟é𝑚é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝑄𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 2 × 377 =0,754 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 𝑄𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 2 × 377 =0,754 𝑚3

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Feu de bac

𝑉𝑝𝑟é𝑚é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒 = 𝑄𝑏𝑎𝑚 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 2 × 252 =0,504 𝑚3

𝑉𝑒𝑎𝑢 = 𝑄𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒 × 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 = 2 × 377 =0,754 𝑚3

Tableau 22 : Ressources DCI en extinction des scénarios

RESSOURCES UTILES EN COMBUSTIBLE

PAR SESSION

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑝𝑟é𝑚é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒= 12 𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 é𝑚𝑢𝑙𝑠𝑒𝑢𝑟/𝑚𝑖𝑛= 0,18 𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑎𝑢/𝑚𝑖𝑛= 7,58 𝑚3

2. Analyse des résultats

En résumé de notre calcul, les besoins en ressources nécessaires et utiles au projet sont

les suivantes :

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒/𝑎𝑛= 3,62 𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑔𝑎𝑠𝑜𝑖𝑙/𝑎𝑛= 1,51 𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 é𝑚𝑢𝑙𝑠𝑒𝑢𝑟/90𝑚𝑖𝑛= 7,2𝑚3

𝑉𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑒𝑎𝑢/90 min + 7𝑠𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛/𝑎𝑛= 773 𝑚3

Face à ces quatre résultats, on peut en tirer les résolutions suivantes sur la construction du

projet :

- Pour l’essence, une cuve enterrée de 5 m3 sera à confectionner à partir d’une partie du

SLOP, ce qui approvisionnera une ressource d’une durée de 1 an pour le projet,

- Pour le gasoil, une cuve enterrée de 15 m3 sera à confectionner à partir d’une partie du

même SLOP ce qui approvisionnera une ressource d’une durée de 1 an pour le projet,

- Pour l’émulseur, la cuve émulseur existante de 6 m3 sera entretenue et réutilisé de façon à

pouvoir récupéré la cuve et d’optimiser la défense contre incendie en ressource émulseur

avec un surplus d’un cubitainer d’émulseur afin atteindre le besoin,

- Pour les ressources en eau, les deux bassins existants qui comptent une capacité totale de

602 m3 sont un peu insuffisants pour les activités par session ; ce qui fait que lors de la

réhabilitation du bassin DCI une petite extension en volume de 200 m3 sera à refaire. A

chaque fin de session, un procédé de remplissage des bassins sera fate car le réseau DCI en

eau peut être alimenté directement via les ressources de la JIRAMA.

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PARTIE III : ETUDE D’IMPACT

ENVIRONNEMENTAL ET EVALUATION

FINANCIERE DU PROJET

Cette partie a pour objet de faire l’étude d’impact environnemental du projet en se basant

sur les paramètres mise en jeu au cours du projet en vue de sa bonne exploitation stratégique

et ensuite d’estimer le budget du projet en vue de voir sa rentabilité.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

CHAPITRE 5 : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU

PROJET (bibliographie 5.-8.-10.-11.)

Madagascar, qui, malgré nos actes malsains, regorge encore de beaucoup de biodiversité et de

richesse, et l’Homme, qui, de nature destructeur et ravageur par de nouvelle technologie tend à

briser cette harmonie. A cet effet, notre environnement commence à se dégrader de plus en plus

à cause de manque de gérance et de la surexploitation des ressources de notre part, nous

mettions en péril notre existence et ceux de la génération future ; d’où Madagascar qui souffre

déjà de nombreux problèmes, sans compter la pauvreté, la pollution et les impacts négatifs de

ces activités seront donc une des gouttes d’eau qui fera déborder le vase.

Face à cela et après l’adoption de la Charte Environnemental Malagasy (CEM) et de la

promulgation de la Mise En Compatibilité des Investissements avec l’Environnement

(MECIE), qui stipule que chaque projet susceptible de porter atteinte à l’environnement doit

faire l’objet d’une étude d’impact environnemental afin de définir les effets de celui-ci sur

l’environnement sur une période de temps donnée et dans un espace bien défini.

D’où, étant conscient de ses engagements et de ses volontés d’intégrités environnementales et

de développement durable, dans le respect des lois, tous les projets de cette envergure pour

LPSA passeront par ce dernier en vue de créer un avenir meilleur en réduisant le plus possible

l’empreinte de ses activités sur l’environnement.

Pour ce faire, l’étude d’impact environnemental sera donc mené à terme en prenant en compte

les préoccupations environnementales par rapport au projet « Ecole de feu ».Par une approche

directe, l’investigation sera faite pendant toutes les phases du projet par rapport à sa zone

d’implantation et les actions dangereuses qui entreront en vigueur afin de l’adapter à son milieu

récepteur et aussi d’en réduire le plus possible l’impact négatif pour l’Homme, pour

l’environnement et pour Madagascar par l’adoption d’un plan de gestion environnemental.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

SECTION 1 : IDENTIFICATION ET ANALYSE DES FICHES DE DONNEE DE

SECURITE DES PRODUITS A UTILISER AU COURS DU PROJET

Le projet école de feu consiste à former le personnel sur divers scénarios probables et majorants

dans un dépôt d'hydrocarbures. Suivant des situations dangereuses dans les exploitations, la

formation se fera par le biais d’un incendie volontaire de produits pétroliers, mélange de

d'essence et le gasoil d'une quantité suffisante.

1. FDS du gasoil Go

a. Utilisations identifiées pertinentes de la substance

Le gasoil ou gazole est un combustible diesel issu de la combinaison complexe d'hydrocarbures

obtenue par distillation du pétrole brut et se compose d'hydrocarbures dont le nombre de

carbones se situe principalement dans la gamme C9 - C20 et dont le point d'ébullition est

compris approximativement entre 163°C et 357°C. Il contient un mélange d'esters de méthyl en

C16-C18.Les caractéristiques physico-chimiques sont résumées dans le tableau 23.

Tableau 23 : Propriétés physiques et chimiques du gazole

Propriétés valeurs Remarques

Aspect - Limpide

Couleur - Jaune

Etat physique à 20°C - liquide

Odeur - caractéristique

Utilisations

identifiées

Alimentation des moteurs diesel et des turbines à

combustion.

-

Point d’intervalle

d’ébullition

150 à 380°C -

Point d’éclaire >55°C -

Limite

d’inflammabilité dans

l’air

0,5 à 5 % -

Pression de vapeur <1KPa à 37,8°C -

Densité de vapeur >5 -

Masse volumique 820 à 845 Kg/m3 à 15°C -

Température d’auto-

ignition

250°C -

Viscosité

cinématique

7 mm2/s -

Propriétés explosives Non considéré comme explosif sur la base de la

teneur en oxygène et de la structure chimique

-

Propriétés oxydantes D'après la structure chimique des constituants, ce

produit n'est pas considéré comme ayant des

propriétés oxydantes

-

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Stabilité chimique Stable dans les conditions recommandées de

manipulation et de stockage.

-

Conditions à éviter La chaleur (températures supérieures au point

d’éclair), les étincelles, les points d'ignition, les

flammes, l'électricité statique.

-

Matières

incompatibles

Oxydants forts. Acides forts. Bases fortes.

(herbicides...). Halogènes.

-

Propriétés physico

chimiques

-Le produit peut former des mélanges

inflammables dans l'air quand il est chauffé au-

dessus du point d'éclair.

-En présence de points chauds, risques

particuliers d'inflammation ou d'explosion, dans

certaines conditions lors de dégagements

accidentels de vapeurs ou de fuites de produit

sous pression.

-

Propriétés ayant des

effets pour la santé

-Un contact prolongé ou répété peut provoquer

des irritations cutanées.

-Les vapeurs ou brouillards sont irritants pour les

muqueuses notamment oculaires, le risque de

dépression du système nerveux central avec

nausées, maux de tête, vertiges, vomissements et

perte de coordination.

En cas d'ingestion accidentelle, le produit peut

être aspiré dans les poumons en raison de sa

faible viscosité et provoquer des lésions

pulmonaires graves dans les heures qui suivent

(surveillance médicale indispensable pendant 48

h).

-

(Source: FDS n°: 30226_Go-Total)

b. Identification des dangers

o Etiquetage :

Inflammable Toxique Irritant dangereux pour l’environnement

o Code de danger :

30 Code danger (KEMLER) : 3 (Liquide inflammable) ; 0 (absence de danger secondaire)

1202 Code matière ONU

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o Danger :

- Liquide et vapeurs inflammables

- Peut être mortel en cas d'ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires

- Provoque une irritation cutanée

- Nocif par inhalation

- Susceptible de provoquer le cancer

- Risque présumé d'effets graves pour les organes à la suite d'expositions répétées ou

d'une exposition prolongée

- Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme

c. Mesure de prévention et premier secours

o Prévention

- Tenir à l'écart de la chaleur, des étincelles, des flammes nues, des surfaces chaudes. (Ne

pas fumer)

- Éviter de respirer les poussières, fumées, gaz, brouillards, vapeurs, aérosols

- Porter des gants de protection, des vêtements de protection, un équipement de protection

des yeux, du visage

- En cas d'ingestion: appeler immédiatement un centre antipoison ou un médecin

- Ne pas faire vomir

- Stocker dans un endroit bien ventilé. Maintenir le récipient fermé de manière étanche

- Éviter le rejet dans l'environnement

- Eliminer le contenu ou le conteneur dans une installation d'incinération agréée

o Mesures de premier secours

- En cas de troubles graves ou persistants : appeler un médecin ou demander une aide

médicale d'urgence. Avant de tenter de secourir des victimes, isoler la zone de toutes

les sources potentielles d'inflammation, y compris en déconnectant l'alimentation

électrique. Assurer une ventilation adéquate et vérifier que l'atmosphère est respirable

et sans danger avant de pénétrer dans des espaces confinés.

- Contact avec les yeux : Bien rincer avec beaucoup d'eau, y compris sous les paupières.

Enlever les lentilles de contact, le cas échéant. Rincer les yeux. Si l'irritation oculaire

persiste, consulter un médecin spécialiste.

- Contact avec la peau : Enlever les vêtements et les chaussures contaminés. Laver la peau

avec de l'eau et du savon. L'injection à haute pression de produit sous la peau peut avoir

de très graves conséquences, même sans symptôme ou blessure apparent. Dans ce cas,

la victime doit être immédiatement transportée en milieu hospitalier. Pour les brûlures

thermiques mineures, refroidir la brûlure. Maintenir la zone brûlée sous l'eau froide

pendant au moins cinq minutes, ou jusqu'à ce que la douleur diminue. Laver avec de

l'eau et du savon.

- Inhalation : L'inhalation est peu probable en raison de la faible pression de vapeur de la

substance à température ambiante. Une exposition aux vapeurs peut cependant se

produire lorsque le produit est manipulé à température élevée avec une faible

ventilation. En cas d'exposition à des concentrations importantes de vapeurs, de fumées

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ou d'aérosols, transporter la personne à l'air libre, hors de la zone contaminée, la

maintenir au chaud et au repos. Commencer immédiatement la respiration artificielle si

la victime ne respire plus. Appeler immédiatement un médecin. S'il y a le moindre

soupçon d'inhalation de H2S (sulfure d'hydrogène). Les secouristes doivent porter un

appareil respiratoire, une ceinture et un harnais, et doivent suivre les procédures de

sauvetage. En cas d'arrêt respiratoire, pratiquer la respiration artificielle. L'apport

d'oxygène peut aider. Évacuer la victime à l'air frais aussi vite que possible. Consulter

un médecin pour un traitement ultérieur.

- Ingestion : Ne pas donner à boire. Ne pas faire vomir. Car il y a des risques important

d'aspiration. Le fluide peut pénétrer dans les poumons et occasionner des lésions

(pneumonie chimique, potentiellement mortelle). Transporter immédiatement la

victime à l'hôpital. Ne pas attendre l'apparition de symptômes.

- Protection pour les secouristes : Utiliser un équipement de protection individuelle

pendant le sauvetage.

d. Moyens d’extinction

- Pour les petits feux: Dioxyde de carbone (CO2). Poudre sèche. Sable ou terre.

- Pour les grands feux: Mousse. Brouillard d'eau (personnel formé uniquement).

- Ne pas utiliser un jet d'eau bâton, qui pourrait répandre le feu. L'action simultanée de

mousse et d'eau sur une même surface est à proscrire (l'eau détruit la mousse).

e. Précautions pour la protection de l'environnement

- Empêcher le produit de pénétrer dans les égouts, les cours d'eau ou le sol.

- Le produit ne doit pas contaminer les eaux souterraines. Si nécessaire. Consulter un

expert.

- Prévenir les autorités locales si des fuites significatives ne peuvent pas être contenues.

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2. FDS de l’essence SP95

a. Utilisations identifiées pertinentes de la substance

L’essence est un combustible issu du mélange additif constitué d'hydrocarbures : paraffiniques,

naphténiques, aromatiques, oléfiniques, avec principalement des hydrocarbures de C4 à C12 et

des composés oxygénés. Les caractéristiques physico-chimiques sont résumées dans le tableau

24.

Tableau 24 : Propriétés physiques et chimiques de l’essence

Propriétés valeurs Remarques

Aspect - Limpide

Couleur - Jaune clair

Etat physique à

20°C

- liquide

Odeur - caractéristique

Utilisations

identifiées

Utilisation comme carburant. -

Point d’intervalle

d’ébullition

30 à 210°C -

Point d’éclaire <-40°C -

Limite

d’inflammabilité

dans l’air

1,4 à 8,7 % -

Pression de vapeur <90KPa à 35°C -

Densité de vapeur >3 -

Masse volumique 720 à 775 Kg/m3 à 15°C -

Température

d’auto-ignition

300°C -

Viscosité

cinématique

1 mm2/s à 20°C -

Propriétés

explosives

Non considéré comme explosif sur la

base de la teneur en oxygène et de la

structure chimique

-

Propriétés

oxydantes

D'après la structure chimique des

constituants, ce produit n'est pas

considéré comme ayant des propriétés

oxydantes

-

Stabilité chimique Stable dans les conditions

recommandées de manipulation et de

stockage.

-

Conditions à éviter La chaleur (températures supérieures au

point d’éclair), les étincelles, les points

-

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d'ignition, les flammes, l'électricité

statique.

Matières

incompatibles

Cuivre, Zinc. Magnésium. Matériaux

galvanisés.

Réaction dangereuse avec les agents

oxydants (les chlorates, les nitrates, les

permanganates...).

-

Propriétés physico

chimiques

- Extrêmement inflammable et très

volatil.

- Les vapeurs plus denses que l'air

peuvent se répandre le long du sol, avec

risque d'explosion très élevé.

- En cas de pompage. Les frottements

dus à l'écoulement du produit créent

des charges d'électricité statique

capables de générer des étincelles

provoquant inflammation ou explosion.

-

Propriétés ayant des

effets pour la santé

-L'inhalation répétée de vapeurs en

quantités importantes entraîne une

exposition au benzène.

-Risque de dépression du système

nerveux central avec nausées, maux de

tête, vertiges, vomissements et perte de

coordination.

-Les vapeurs ou brouillards sont

irritants pour les muqueuses notamment

oculaires.

-En cas d'ingestion accidentelle, le

produit peut être aspiré dans les

poumons en raison de sa faible

viscosité et provoquer des lésions

pulmonaires graves dans les heures qui

suivent (surveillance médicale

indispensable pendant 48 h).

-

(Source: FDS n°: AO1169_SP95-Total)

b. Identification des dangers

o Etiquetage :

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Inflammable Toxique Irritant Dangereux pour

o Code de danger :

33 Code danger (KEMLER) : 3 (Liquide inflammable) ; 3 (Liquide très inflammable)

1203 Code matière ONU

o Danger :

- Liquide et vapeurs extrêmement inflammables

- Toxique en cas d'ingestion

- Peut être mortel en cas d'ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires

- Toxique par contact cutané

- Nocif par contact cutané

- Provoque une irritation cutanée

- Provoque des lésions oculaires graves

- Provoque une sévère irritation des yeux

- Toxique par inhalation

- Nocif par inhalation

- Peut irriter les voies respiratoires

- Peut provoquer somnolence ou vertiges

- Peut induire des anomalies génétiques

- Peut provoquer le cancer

- Risque avéré d'effets graves pour les organes

- Risque avéré d'effets graves à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition

prolongée

- Risque présumé d'effets graves pour les organes à la suite d'expositions répétées ou

d'une exposition prolongée

- Susceptible de nuire au fœtus et à la fertilité

- Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme

c. Mesures de prévention et premier secours

o Prévention

- Se procurer les instructions avant utilisation

- Tenir à l'écart de la chaleur/des étincelles/des flammes nues/des surfaces chaudes.

- Éviter de respirer les poussières/fumées/gaz/brouillards/vapeurs/aérosols

- Porter des gants de protection et un équipement de protection des yeux/du visage

- En cas d'ingestion: appeler immédiatement un centre antipoison ou un médecin, ne pas

faire vomir

- Stocker dans un endroit bien ventilé

- Maintenir le récipient fermé de manière étanche

- Prendre des mesures de précaution contre les décharges électrostatiques

- Mise à la terre/liaison équipotentielle du récipient et du matériel de réception

- Utiliser du matériel électrique/de ventilation/d’éclairage/antidéflagrant

- Ne pas utiliser d'outils produisant des étincelles

- Éviter le rejet dans l'environnement

l’environnement

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- Eliminer le contenu/le conteneur dans une installation d'élimination des déchets agréée

- Tenir hors de portée des enfants

o Mesures de premier secours

- En cas de troubles graves ou persistants, appeler un médecin ou demander une aide

médicale d'urgence. Avant de tenter de secourir des victimes, isoler la zone de toutes

les sources potentielles d'inflammation, y compris la déconnection de l'alimentation

électrique. Assurer une ventilation adéquate et vérifier que l'atmosphère est respirable

et sans danger avant de pénétrer dans des espaces confinés. Mouiller avec de l'eau les

vêtements contaminés avant de les enlever pour éviter le risque d'étincelles d'électricité

statique.

- En cas de contact avec les yeux, bien rincé avec beaucoup d'eau, y compris sous les

paupières. Enlever les lentilles de contact, le cas échéant. Rincer les yeux. Si l'irritation

oculaire persiste, consulter un médecin spécialiste.

- En cas de contact avec la peau, enlever les vêtements et les chaussures contaminés.

Laver la peau avec de l'eau et du savon. L'injection à haute pression de produit sous la

peau peut avoir de très graves conséquences même sans symptôme ou blessure apparent.

Dans ce cas, la victime doit être immédiatement transportée en milieu hospitalier. Pour

les brûlures thermiques mineures, refroidir la brûlure. Maintenir la zone brûlée sous

l'eau froide pendant au moins cinq minutes, ou jusqu'à ce que la douleur diminue. Laver

avec de l'eau et du savon.

- En cas d’Inhalation, en cas d'exposition à des concentrations importantes de vapeurs, de

fumées ou d'aérosols, transporter la personne à l'air libre, hors de la zone contaminée,

la maintenir au chaud et au repos. Commencer immédiatement la respiration artificielle

si la victime ne respire plus. Appeler immédiatement un médecin.

- En cas d’Ingestion, ne pas donner à boire. Ne pas faire vomir. Car il y a des risques

important d'aspiration. Le fluide peut pénétrer dans les poumons et occasionner des

lésions (pneumonie chimique, potentiellement mortelle). Transporter immédiatement la

victime à l'hôpital. Ne pas attendre l'apparition de symptômes.

- Protection pour les secouristes : Utiliser un équipement de protection individuelle

pendant le sauvetage.

d. Moyens d’extinction

- Pour les petits feux: Dioxyde de carbone (CO2). Poudre sèche. Sable ou terre.

- Pour les grands feux: Mousse. Brouillard d'eau (personnel formé uniquement).

- Ne pas utiliser un jet d'eau bâton, qui pourrait répandre le feu. L'action simultanée de

mousse et d'eau sur une même surface est à proscrire (l'eau détruit la mousse).

e. Précautions pour la protection de l'environnement

- Empêcher le produit de pénétrer dans les égouts, les cours d'eau ou le sol.

- Le produit ne doit pas contaminer les eaux souterraines. Si nécessaire. Consulter un

expert.

- Prévenir les autorités locales si des fuites significatives ne peuvent pas être contenues.

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3. FDS de l’émulseur

a. Utilisations identifiées pertinentes de la substance

L’émulseur connu sous le nom de Universal AF12 SP-3M est issu de la préparation à base de

tensio-actifs fluorés filmogène et hydrocarboné, de glycol, d’eau où les mélanges les plus

dangereux sont les mélange de fluoroalkyl surfactants à <2%, d’alkyl sulfate de sodium à <5%

et du 2-(2-butoxuéthoxy) éthanol à <15%. Les caractéristiques physico-chimiques sont

résumées dans le tableau 25.

Tableau 25 : Propriétés physiques et chimiques de l’émulseur

Propriétés Valeurs Remarques

Aspect - Limpide

Couleur - Orangé claire

Etat physique à 20°C - liquide

Odeur - caractéristique

PH 8 -

Utilisations

identifiées

Extinction des feux d’hydrocarbures -

Point d’ébullition 100°C -

Point d’éclair >100°C -

Point de congélation -10°C -

Solubilité Soluble dans l’eau -

Masse volumique 1,015 g/cm3 à 20°C -

Tension superficielle

à 3%

17,5 mN/m à 20°C -

Viscosité

cinématique

3 mPa/s à 20°C -

Stabilité chimique Stable à température ambiante dans les conditions

normales de stockage et de manipulation

-

Conditions à éviter Evité les hautes températures sous peine de risque

de décomposition thermique possible en composé

fluoré qui est un produit dangereux

-

Matières

incompatibles

Oxydant puissant -

Biodégradabilité Biodégradable après le mélange avec de l’eau

d’une durée de 30 jours au minimum

Propriétés ayant des

effets pour la santé

- Toxique à effet létal aigue -

b. Identification des dangers

o Etiquetage :

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Irritant

o Danger :

- Dangereux pour l’environnement à l’état pur

- Classer irritant pour les yeux et la peau

c. Mesures de prévention et premier secours

o Prévention

- Si la ventilation n’est pas adaptée, le port d’une protection respiratoire est obligatoire.

- Porter des gants adéquats à la protection contre les produits chimiques et d’une lunette

étanche pendant la manipulation.

- Ne pas manger, boire et fumer au cours de la manipulation et se laver les mains après le

travail

- Eviter le contact avec la peau et les yeux

- Limiter autant que possible les rejets de produit pur dans l’environnement

- En cas d’épandage, récupéré si possible le produit déversé ou laver d’une grande eau la

surface du sol

o Premier secours

- En cas de contact avec la peau, laver avec de l’eau et du savon

- En cas de contact avec les yeux, rincer abondamment avec de l’eau pendant 15 minutes

au minimum

- En cas d’ingestion, rincer la bouche, ne pas faire vomir et consulter éventuellement un

médecin

d. Précautions pour la protection de l'environnement

Pour le cas d’un produit pur :

- Ne pas rejeter dans l’environnement

- Incinérer dans une installation autorisée

Pour les produits après utilisation :

- Confiner les résidus mélangé avec de l’eau d’une durée de 30 jours au minimum afin

d’atteindre le point de biodégradation

- Incinérer dans une installation autorisée si possible

Pour les emballages souillés :

- Confier les emballages vidés à un récupérateur autorisé

- Détruire dans une installation autorisée ou recycler après nettoyage.

X

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SECTION 2 LES IMPACTS DIRECTS CAUSES PAR LE PROJET (bibliographie 16. Et 13.)

Suite à la modélisation effectuée précédemment, on a pu constater qu’au cours de ce projet,

l’énergie dégagée au cours de la combustion provoquée s’évalue d’environ 33 jusqu’à 130

KW/m2 en se répartissant dans toutes les directions. En sachant que les transferts énergétiques

de feu vers le panache dépendent des rendements de combustion et de la répartition de l'énergie

produite selon les modes de transfert (radiatif, conductif, convectif) ; on a ici un cas de transfert

radiatif susceptible de porter atteinte à l’environnement. Et ce type de transfert se traduit par la

présence en permanence de risque et de danger vis-à-vis du centre de formation, vu que c’est le

sens même du projet tout le long de son exploitation.

Sans pour autant compter les conséquences associées à un feu, on distingue des liaisons

essentielles :

au rayonnement thermique et de ces effets sur l’homme et les équipements,

aux dégagements de fumées, particulièrement aux gaz toxiques qu’elles véhiculent,

mais aussi à la diminution de la visibilité induite.

à la pollution des eaux ou des sols liée par exemple, au transport de substances

dangereuses pour l’environnement via les eaux d’extinction.

1. Le rayonnement thermique

L’objet est de décrire les effets associés à un feu d’hydrocarbure, en se limitant aux

seuls effets thermiques radiatifs. Les dangers liés au rayonnement thermique se caractérisent

par les brûlures. Un être humain exposé à un rayonnement thermique peut subir des brûlures

allant du simple érythème à la brûlure du 3ème degré.

Dans le cas d’un feu d’hydrocarbure, la cible peut être exposée à des flux thermiques radiatifs

pendant toute la durée de l’incendie. C’est pourquoi, on s’appuie sur les seuils d’effet définis

dans la réglementation qui disent que:

Pour les effets sur l'homme :

3 kW/m², seuil des effets irréversibles délimitant la « zone des dangers significatifs pour la

vie humaine »,

5 kW/m², seuil des effets létaux délimitant la « zone des dangers graves pour la vie

humaine»

8 kW/m², seuil des effets létaux significatifs délimitant la « zone des dangers très graves

pour la vie humaine».

Pour les effets sur les structures :

5 kW/m², seuil des destructions de vitres significatives,

8 kW/m², seuil des effets domino et correspondant au seuil de dégâts graves sur les

structures,

16 kW/m², seuil d'exposition prolongée des structures et correspondant au seuil des dégâts

très graves sur les structures, hors structures béton,

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20 kW/m², seuil de tenue du béton pendant plusieurs heures et correspondant au seuil des

dégâts très graves sur les structures béton,

200 kW/m², seuil de ruine du béton en quelques dizaines de minutes.

Un feu peut donner lieu à des effets sur les structures dans la mesure où sa durée peut être plus

ou moins prolongée c’est pourquoi la durée des scénarios est fixée à seulement 2 minutes pour

l’extinction afin de préservé les infrastructures.

Outre ce facteur « temps » qui intervient de façon prépondérante, les autres paramètres à prendre

en compte sont :

la nature du matériau,

son pouvoir d’absorption,

son aptitude à former des produits volatils et inflammables lorsqu’il est chauffé,

Face à tous ces paramètres Il devient alors difficile de donner des valeurs seuils de façon simple

et univoque.

Pour notre projet, on n’a qu’un certain nombre d’indications utiles sur les valeurs limites du

flux incident et de distance d’approche, permettant ainsi d’appréhender le risque.

2. La fumée toxique

Selon l’enjeu du projet qui se base sur la combustion d’hydrocarbure, en sachant

qu’aucune combustion n’est jamais complète à 100% ; une combustion incomplète et une

thermolyse produisent des gaz plus ou moins toxiques tels que CO, CO2, hydrocarbures variés,

aldéhydes et des suies à forte concentration que ce soit en atmosphère confinée ou moins aérée.

Leur inhalation est très dangereuse car :

Les vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l'air.

Si des composés sulfurés sont présents en quantités non négligeables, les produits de

combustion peuvent contenir du H2S et des SOx (oxydes de soufre) ou de l'acide

sulfurique se décomposant en fumées irritantes et voir même toxiques.

Ces deux paramètres nous suffisent pour affirmer les risques et dangers qui entourent l’homme

et l’environnement sans parler des impacts secondaires tels que :

Le risque de gène de visibilité de l’environnement proche du site par la masse de fumée

noir,

leur dispersion dans l'atmosphère risquant de modifié la qualité de l’air dans les

paysages environnants,

Endommagement de la végétation par manque d’oxygénation due à la fumée.

La dilution du panache de fumées dans l’atmosphère va dépendre de plusieurs paramètres : les

conditions de rejet (nature du nuage de produit, mode d’émission, température...), les

conditions météorologiques (champ de vent, de température...), l’environnement (nature du sol,

présence d’obstacles, topographie...).

Deux types d’exposition aux fumées sont à considérer dans l’étude de l’impact toxique :

milieu confiné (incidence directe sur l’homme par diverses voies : inhalation, contact

avec la peau ou les muqueuses),

milieu non confiné (incidence sur la population voisine liée à la dispersion

atmosphérique du nuage toxique).

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La toxicité par inhalation des produits formés est fonction de la nature des polluants émis et de

leurs concentrations. Les seuils de toxicité associés sont généralement connus pour une durée

d’exposition et d’une concentration donnée.

Pour caractériser le rejet de la substance dans l’air en termes de débit, de température, de

vitesse… Il est donc nécessaire de définir le terme source par ses caractéristiques

thermocinétiques :

- débit de fumée : cette grandeur va fixer la quantité de produits (polluants) émise dans

l’atmosphère. Elle va dépendre notamment de la vitesse de combustion du combustible. Ce

débit joue un rôle essentiel car il est évident que plus le débit des fumées est élevé, plus il sera

difficile de diluer les fumées.

- vitesse d’émission : elle dépend principalement de la température des gaz de combustion. En

effet, la vitesse ascensionnelle résulte des forces d’Archimède sur le volume de gaz chauds. Par

ailleurs, plus cette vitesse sera importante, plus la dilution des gaz se feront en altitude,

minimisant à priori l’impact sur l’environnement.

- hauteur d’émission : la hauteur d’émission correspond à l’altitude à laquelle a lieu la fin des

réactions chimiques de combustion. Elle correspond grossièrement à la hauteur des flammes

comme décrit dans la modélisation précédente. Il est bien évident que plus la hauteur d’émission

est importante, plus l’impact devrait être faible (la dilution se faisant en altitude).

- température : elle résulte principalement de la nature des combustibles ainsi que des

conditions de ventilation du foyer. Plus les fumées ont une température importante, plus elles

seront susceptibles de s’élever du fait de la poussée induite par la différence de densité avec

l’air.

Il est donc important de déterminer la nature du combustible et de voir comment la nature du

combustible influence les caractéristiques thermocinétiques. Les principaux produits concernés

dans un incendie sont des composés carbonés, azotés, chlorés, soufrés, … et les variations

quantitatives des différents composés de combustion, dépendent des conditions thermiques de

décomposition, de l’analyse élémentaire chimique du produit et du type d’incendie.

a. Composition des fumées : les polluants

D’une façon générale, les principaux polluants gazeux asphyxiants, irritants pouvant être

rencontré dans les fumées d’incendie sont les suivants :

Le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de carbone (CO2) : produits de combustion

les plus fréquents et les plus abondants. La quantité globale de CO produite est du même

ordre de grandeur pour tous les matériaux.

L’acide cyanhydrique (HCN) : produit libéré avec les polyamides, les polyacrilonitriles,

les polyacrylonitriles butadiène styrène (ABS), les polystyrènes acrylonitrile (SAN) et

les polyuréthannes et les polymères nitrés. A 1000°C, les polyuréthannes libèrent la

totalité de leur masse sous forme d’HCN.

Les oxydes d’azote ou les vapeurs nitreuses NOx (NO, NO2) : produits libérés avec les

polyacrylonitriles, les polyamides et les celluloïdes.

L’anhydride sulfureux (SO2) et le sulfure d’hydrogène (H2S) : produits libérés dans le

cas des polysulfones et d’autres polymères soufrés.

L’acide chlorhydrique (HCl) : produit libéré dans le cas des PVC et des synthétiques

ignifugés avec du chlore (polyesters chlorés). Par exemple, le PVC libère tout son chlore

à 400°C sous forme d’HCl.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

L’acide fluorhydrique (HF) : produit libéré dans le cas par exemple du

polytétrafluoroéthylène.

Le phosgène (COCl2) : un produit libéré à l’état de traces dans certains cas de

combustion.

L’ammoniac (NH3) : produit libéré dans le cas de certaines combustions de polyamides

ou lors de la décomposition d’engrais.

L’acide acétique (CH3CO2H) et le chlore (Cl2) dans le cas de la combustion des acétates

de vinyle.

Le brome (Br2) : produit libéré dans le cas de certains produits ignifugés ou halogénés,

mais souvent à des seuils très inférieurs aux seuils toxiques.

On peut noter que pour HCl, HF et NH3, une réaction avec l’humidité de l’air s’opère du fait

que ces produits sont hydroscopiques.

b. L’influence de la ventilation du foyer

A proximité du foyer, la nature des polluants dépend également de la qualité de la ventilation.

Il s’avère donc nécessaire de caractériser tous les types de feu du point de vue de la ventilation

(feu bien ou sous ventilé).

Selon Tewarson (1996), les incendies en milieu sous ventilé sont les plus dangereux en raison

des gaz issus d’une combustion incomplète (CO, hydrocarbonés, matériaux gazéifiés non

brûlés), en comparaison avec ceux se déroulant en milieu ouvert bien ventilé où le processus

d’oxydation est dominant et où la plupart des produits générés sont issus d’une combustion

complète, qui est le cas des scénarios du projet. Donc on peut dire qu’en termes de toxicité de

fumée, les impacts sont minimes.

- Influence de la vitesse du vent : Quel que soit l'état de stabilité de l'atmosphère, un rejet

continu de gaz plus léger que l'air conduit à la formation d'un panache qui s'élève tant que

sa masse volumique reste faible devant celle de l'air. Sur la base d'observations et en

appliquant les principes de conservations de la physique (conservation de la quantité de

mouvement, conservation de la masse...), il est possible de montrer qu'un panache,

initialement composé d'un mélange gazeux léger se couche d'autant plus rapidement que la

vitesse du vent est importante. Ainsi, la dispersion d'un polluant gazeux léger s'opère

d'autant plus près du sol que la vitesse du vent est grande. De ce fait, les concentrations

susceptibles d'être observées au sol, sous le vent d'un rejet, peuvent dans certains cas, malgré

un grand apport d'air, croître avec la vitesse du vent.

- Influence des caractéristiques d'émission : S'agissant de la hauteur h de la base du panache

de fumées, toutes choses égales par ailleurs, les concentrations en gaz toxiques observées

au sol sous le vent de l'incendie seront d'autant plus importantes que la hauteur h sera faible.

Qualitativement, les paramètres concernant l’écart de température entre les fumées et l'air

ambiant et la vitesse ascensionnelle initiale ont le même type d'influence. En effet, plus les

fumées ont une température importante, plus elles sont susceptibles de s’élever du fait de la

poussée induite par la différence de densité avec l’air. De même, plus la vitesse

ascensionnelle initiale est importante, directement liée aux caractéristiques

thermocinétiques de l’incendie, plus les fumées s'élèveront.

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SAMATASY Gaël Marius Miray

c. Impact sur les personnes

Avant de donner quelques éléments sur les modes d’action de certaines substances toxiques sur

les personnes, quelques notions doivent être préalablement définies (seuil de toxicité, dose

toxique…).

Seuil de toxicité (effets sur les personnes)

Les seuils de toxicité visent à préciser l’effet sur l’être humain qui résulte de l’exposition à une

certaine quantité de produits, les effets généralement considérés sont :

- Les effets réversibles pour lesquels, l’individu exposé retrouve son état de santé antérieur à

l’accident,

- Les effets irréversibles correspondant à la persistance dans le temps d'une atteinte lésionnelle

ou fonctionnelle, directement consécutive à une exposition en situation accidentelle (exposition

unique et de courte durée) ayant pour conséquence des séquelles invalidantes,

- Les effets létaux correspondant à la survenue de décès pour une proportion donnée

d’individus.

Parallèlement, il existe plusieurs définitions de seuils de toxicité selon les effets recherchés et

les pays considérés, ceux pris comme référence en France sont listés ci-après :

- SEI (seuil des effets irréversibles) : Concentration maximale de polluant dans l'air à un

temps d'exposition donné en dessous de laquelle, chez la plupart des individus, aucun

effet irréversible n’est observé,

- SEL (seuils des effets létaux) : Concentrations maximales de polluant dans l'air à un

temps d'exposition donné en dessous de laquelle chez la plupart des individus, aucun

risque de décès n’est observé.

Et pour ce qu’est des concentrations d’exposition pour les effets létaux, on distingue:

- Concentration létale à 1% qui correspond aux seuils des premiers effets létaux (SEL)

pour la zone de dangers graves pour la vie humaine,

- Concentration létale à 5% qui correspond aux seuils des effets létaux (SEL) significatifs

pour la zone des dangers très graves pour la vie humaine.

Notion de dose

Lorsqu’une personne respire une atmosphère polluée par un produit toxique, les effets redoutés

possibles sont directement fonction de la concentration C et du temps t pendant lequel le sujet

est exposé à cette concentration. Les effets varient bien évidemment selon que la personne est

un enfant ou un vieillard, ainsi qu’en fonction de son état de santé ou de ses facultés

d’accoutumance.

En pratique lors d’un accident, un observateur n’est jamais soumis à un échelon de

concentration constant dans le temps et il y a donc lieu d’intégrer les apports de chacun des pas

de temps pendant lesquels la concentration est supposée constante.

Dans le cas de fumées d’incendie telles que celles considérées dans le cadre de ce projet,

plusieurs gaz toxiques sont susceptibles d’être émis simultanément dans l’atmosphère.

Ainsi le seuil (souvent encore exprimé en termes de concentration volumique ou massique) à

retenir pour caractériser la toxicité des fumées n’est pas celui d’un gaz pur mais d’un mélange

de gaz.

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Atteinte des produits toxiques sur l’homme

Pour estimer le danger encouru par la population exposée à un nuage toxique, il est déterminant

de savoir si des personnes sont susceptibles d’inhaler des doses critiques pour leur santé et de

connaître l’impact symptomatique sur l’homme.

- Les suies (aérosols micro-particulaires) constituées d’hydrocarbures lourds, de composés

polycycliques azotés et de carbone, se déposent dans l’arbre respiratoire en fonction de leur

granulométrie et constituent un film adhérent à l’épithélium bronchique. Les particules de

suie sont chargées d’irritants, adsorbés à leur surface, et peuvent donc induire des lésions

de la muqueuse risquant de provoquer des obstructions bronchiolaires. Enfin, les suies sont

à l’origine d’un transfert thermique important, plus marqué que pour les gaz. Elles

représentent donc probablement un facteur important de brûlure à la fois thermique et

chimique.

- Par ailleurs, un certain nombre de produits de décomposition incomplète tels que des

goudrons, des hydrocarbures aliphatiques ou aromatiques en très fines particules (aérosols),

des HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, dont le benzo(a)pyrène peut envahir

les voies respiratoires).

- Outre la toxicité des produits, le danger des fumées résulte aussi de l'abaissement de la

visibilité liée à l'opacité des fumées. L'abaissement de la visibilité, est tout simplement lié

aux volumes de fumées produits par la combustion, à leur opacité et leurs vitesses de

production. L’abaissement de la visibilité provoque une perte de l'orientation, ce qui peut

induire des temps d’exposition aux fumées plus important. De plus, un effet de panique

associé à un masquage partiel ou total des itinéraires de fuite peut induire des sur-accidents.

3. Les effluents chargés en hydrocarbure polluant l’eau et le sol (bibliographie 14.)

Selon l’enjeu du projet, l’effluent est classé comme des substances qui peuvent être

nocives pour l'environnement et constituent un danger pour la santé humaine par les résidus

d’hydrocarbures dans sa composition. Car tout substance classé toxique est ce qui pénètre ou

peut pénétrer dans l'environnement en une quantité ou une concentration importante vis-à-vis à

la norme de rejet dans des conditions de nature, car ce dernier peut :

- avoir, immédiatement ou à long terme, un effet nocif sur l'environnement,

- mettre en danger l'environnement essentiel pour la vie humaine,

- constituer un danger pour la vie ou la santé humaine.

a. Caractéristiques physicochimiques des hydrocarbures dans les effluents

Les hydrocarbures monoaromatiques ont certaines propriétés physiques semblables. Ils

sont composés uniquement de carbone et d’hydrogène tout en renfermant un anneau de

benzène.

Les BTEX sont des liquides, très volatils et sont très inflammables. Ils ont une faible solubilité

dans l’eau et une grande solubilité dans les huiles et dans la plupart des solvants organiques,

leur solubilité leur confère une bonne mobilité dans les eaux et dans les sols où ils ont

d’importants impacts environnementaux. Ils sont facilement accessibles aux micro-organismes

sous forme solution et sont moyennement adsorbés par la phase

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organique du sol. Leur valeur de coefficient de partage octanol/eau est comprise entre 2 et 4. Si

la valeur du coefficient de partage est supérieure à 1, cela signifie que la substance est plus

facilement soluble dans les graisses que dans l’eau, tandis que si cette valeur est inférieure à 1,

la substance sera plus soluble dans l’eau que dans les graisses. En général, les BTEX

s’accumulent à la surface des eaux avant d’être partiellement solubilisés. Ils sont volatils et leur

densité de vapeur est plus importante que celle de l’air. Ces hydrocarbures sont toxiques pour

l’organisme humain et le benzène est cancérogène.

b. Toxicités des hydrocarbures

La toxicité est la capacité d’une substance de provoquer des effets néfastes pour la santé sur

toute forme de vie. Elle peut être la conséquence de divers phénomènes. L’expression de la

toxicité auprès d’un organisme a trois types :

- la toxicité aiguë : peut causer la mort immédiatement ou en très peu de temps.

- la toxicité sub-aiguë : peut causer des altérations du comportement ou de la productivité

biologique d’un organisme.

- la toxicité chronique à long terme : est la capacité d'une substance à provoquer des

effets toxiques à long terme sur la santé chez les humains, les animaux, les poissons et

d'autres organismes.

La première et la seconde correspondent à des toxicités respectivement létale et sublétale. Les

concentrations toxiques des substances chimiques sont précisées au moyen de bio-essais

d’écotoxicité, lesquels teste les effets toxiques de ces substances chez des organismes

biologiques en laboratoire.

La toxicité létale d’une substance correspond à son pouvoir de causer la mort d’organismes

exposés à cette substance. Initialement, la mesure terminale de la toxicité d’une substance

était exprimée en doses létales. Ces CL50 sont :

Des doses provoquant une létalité chez 50 % des individus testés. Elles sont peu

représentatives pour l’environnement car elles sont des doses administrées par diverses

injections, par voie orale ou par application cutanée et sont exprimées en mg de substances

toxiques par kilogrammes de poids corporel d’organisme receveur. La notion de DL50 est

d’origine pharmaceutique et s’applique mal à l’environnement. En écotoxicologie, les doses

ont été remplacées par les concentrations environnementales. La CL50 d’une substance

représente la concentration qui tue 50 % des individus testés et est exprimée en mg/l d’eau,

en mg/m³ d’air, en mg/kg de sédiments ou sols et en % de volume d’effluent.

La toxicité sublétale d’une substance affecte la santé des organismes biologiques exposés

sans les tuer, en perturbant leur comportement ou leur productivité. La sublétalité peut être

décrite par la concentration inhibant à 50 % des paramètres physiologiques (CI50). Lorsque

l’effet toxique sublétal de la substance n’est pas une inhibition, une concentration causant

un effet à 50 % est définie (CE50). Cet effet peut être une simulation excessive de croissance

d’une culture d’algue unicellulaire ou d’autres manifestations sans inhibition.

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4. Enjeux environnementaux du projet vis-à-vis des paramètres liés aux impacts

Pour une bonne implantation du projet vis-à-vis de l’impact environnemental, plusieurs

paramètres doivent être pris en compte sur la quantification du niveau d’impact dans le tableau

26. Afin de pouvoir évaluer et identifier la gravité des impacts, les paramètres prisent en compte

sont :

- La distance de sécurité entre les scénarios et les observateurs

- La nature des produits utilisés pour les scénarios

- Le champ et la vitesse du vent

- Les obstacles topographiques du site d’Ilanirano

- La ventilation de la combustion pendant l’exercice.

- La stabilité de l’atmosphère de la zone

Tableau 26 : Tableau récapitulatif d’impact

PARAMETRES CARACTERISTIQUES CONSEQUENCE NIVEAU

D’IMPACT

Distance de sécurité Effet thermique tolérable Flux thermique reçu

faible

Faible

Nature de produit Essence, gasoil, émulseur : maitrise DCI et

maitrise des effluents sous décanteur et

sous bassin de rétention émulseur pour sa

biodégradation

Effluent suit les normes

de rejet (<10mg/l)

Tolérable

Le vent et

l’Atmosphère

La vitesse et le champ du vent est

favorable à la dispersion atmosphérique de

la fumée en hauteur et permet d’augmenter

la vitesse de combustion

La fumée se disperse

plus facilement tout en

diminuant le risque de

pollution du sol

Tolérable

Obstacle

topographique

L’obstacle topographique est favorable à

la dispersion atmosphérique car le dépôt se

trouve sur un terrain dont la rugosité du

sol est négligeable

La fumée ne se propage

pas au ras du sol mais en

hauteur et se disperse

facilement

Tolérable

Ventilation Bonne ventilation des combustions où il

est presque complète

Diminution de : CO

dégagé et aussi du risque

de confinement

entrainant une explosion

Tolérable

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5. Mesures d’atténuation des impacts environnementaux du projet (bibliographie 12.)

Si l’on se réfère au résultat identifié selon une évaluation théorique de l’impact environnemental

liée à ce projet d’école de feu, on peut observer que, il est certes présent en permanence tout le

long du projet vis-à-vis de l’environnement et du voisinage mais le risque de pollution plus ou

moins tolérable. Ce qui fait que même tolérable, des mesures d’atténuation doivent être mises

en place afin de réduire les répercussions : environnemental, matériel, humaine, et

psychologique.

Les actions d’atténuation à mettre en œuvre sont:

- La mise en place d’un programme de suivi environnemental tels que : l’analyse

trimestrielle des effluents et le sondage annuel du voisinage vis-à-vis de l’évolution du

projet pour mettre en place des mesures de prévention adéquates,

- Le dédommagement des voisinages qui est à déplacer en amont de la colline pour des

raisons de distance de sécurité,

- La mise en place d’un programme de reboisement annuel de la zone environnante,

- La création d’emplois par l’embauche des Autochtones.

- La réparation d’une partie de la route n°12A menant vers le projet

Sur ce, dans le tableau 27, est la récapitulation des impacts environnementaux ainsi que leurs

mesures d’atténuation.

Tableau 27: Tableau récapitulatif des impacts et mesures d’atténuations

IMPACTS RISQUES MESURES D’ATTENUATION

Flux thermique de

combustion

- Effet de radiative létal sur

l’homme

- Psychosocial du voisinage

- dédommagement des voisinages qui est

à déplacé en amont de la colline pour

des raisons de distance de sécurité

- réparation d’une partie de la route

n°12A menant vers le projet

Fumée

d’hydrocarbure

- Inhalation de vapeur toxique

- Pollution de l’air et du sol

- le sondage sanitaire et psychologique

annuel du voisinage face à l’évolution

du projet

- mise en place d’un programme de

reboisement annuel

- création d’emploi par l’embauche des

autochtones.

Effluent chargé en

hydrocarbures

- Eco-toxicologique

- Pollution des eaux et du sol

- mise en place d’un programme de suivi

environnementale (Analyse

semestrielle des effluents et traitement

des déchets en collaboration avec des

sociétés compétentes.

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CHAPITRE 6 : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET

SECTION 1 : DEVIS ESTIMATIF DU PROJET SELON SES PHASES

D’EXPLOITATION

1. Les différentes phases du projet

Le projet école de feu est supposé commencer pour cette année 2017. Son élaboration

comportera de plusieurs étapes plus ou moins complexe dont les suivantes :

- La phase de construction : qui débutera l’année de la construction du projet et durera 1

an. la charge durant cette phase sera prise comme étant l’investissement du projet.

- La phase de pré-fonctionnement : qui aussi durera 1 an et, commencera la même année

de la phase de construction. Pendant cette phase, soixante personnels de LPSA composés

de : chefs de dépôt, leurs adjoints et d’autres personnels qualifiés du siège, auront l’honneur

de participer à la formation complète de transfert de compétences supervisé par un

formateur externe expérimenté qui sera d’une fréquence de quatre sessions l’année et dont

la session est équivalente à trois semaines, ce qui fait quinze (15) apprentis par session. Pour

cette première année de déroulement du projet, la totalité des dépenses seront à la charge de

LPSA.

- La phase de fonctionnement interne : Pendant cette phase, les Formés de l’année

précédente devenue des formateurs, transmettront leurs compétences vis-à-vis du même

projet pour les opérateurs de dépôt de LPSA. L’effectif cible pour cette deuxième année du

projet est d’environ 140 opérateurs. La formation durera un an avec une fréquence de sept

sessions dont la session est équivalente à deux semaines, ce qui fait vingt (20) apprentis par

session. Pour ce qu’est du financement, LPSA ne se chargera que partiellement des

dépenses, ce qui fait que 5% du frais de formation sera utilisé en guise d’amortissement à

l’investissement.

- La phase de fonctionnement externe: Durant cette phase, vu que le projet soit à terme, le

projet s’ouvrira au monde. les clients ciblés seront les sociétés externes locales et étrangères

d’une estimation d’environ 140 apprentis l’année. La formation se fera avec les mêmes

conditions que celle de l’année précédente du point de vue de l’acquis. Quoique pour le

frais de formation, l’augmentation sera évaluée selon la provenance de la société (20% pour

les sociétés locales, 25% pour les sociétés étrangères)

- Phase de mise à niveau : Mature et bien à terme, cette phase sera enclenchée lors de la

cinquième année du projet. Une phase rehaussement et rénovation des installations du projet

seront envisagés permettant de rendre le projet encore plus objectif.

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2. Budget de construction

Le tableau 28 ci-dessous présente le devis de construction récapitulant tous les travaux à

réaliser sur le projet lors de son élaboration. La dépense totale sera prise comme étant

l’investissement fixe et unique du projet. Pour la rentabilité du projet, des retours pour

l’investissement seront envisagés tous le long du projet d’une durée de dix ans.

Tableau 28 : Budget de construction

BUDGET DE CONSTRUCTION

Désignations Descriptions Capacité Nombre unité Prix

unitaire (Ar)

sous-total

(Ar) Total (Ar)

Installation et

repli de chantier fft - 1 - 25 779 802.00 25 779 802.00

3 947 636 978.15

Démolitions

Logement chef de dépôt 207 1 m2 109 559.00 22 678 713.00

Bureau 152 1 m2 109 559.00 16 652 968.00

Magasin 156 1 m2 109 559.00 17 091 204.00

Cuvette 185 1 mL 56 497.00 10 451 945.00

3 Bacs 2990 1 m3 42 235.00 126 282 650.00

Réhabilitation et

transformation

Peinture et sablage fft - - 421 653.00 421 653.00

Passerelle et rambardes acier galvanise des 2 bacs fft 2 - 10 497 603.00 20 995 206.00

Découpe de 4 tôles et maintenance des viroles restant 533 4 kg 20 000.00 42 615 076.03

Bassin DCI 954 m3 1 035 023.00 987 411 942.00

DCI

Poteau (incendie, prémélange, produit) - 19 - 1 874 557.00 35 616 583.00

Déversoir - 14 - 204 482.00 2 862 748.00

Queue de paon - 8 - 470 000.00 3 760 000.00

Kit de joints isolant pour bride - 5 - 877 644.00 4 388 220.00

Bride - 5 - 195 000.00 975 000.00

Ligne (prémélange, eau) respectivement (3",300m) et

(6",400m) - 700 - 130 186.00 91 130 200.00

Vannes papillons et filtres Y diam 3" KSB - 6 - 656 232.00 3 937 392.00

flexible DCI 20m - 10 - 2 300 000.00 23 000 000.00

flexible dépotage 6m et 3" - 6 - 2 279 999.00 13 679 994.00

groupe électropompemobile - 1 - 25 000 000.00 25 000 000.00

motopompe incendie tractable 120M3/H - 2 - 54 680 500.00 109 361 000.00

Lance monitor 1000L/MIN 7 bar portable froggy - 4 - 5 072 503.16 20 290 012.62

Construction

Salle de classe 360 1 m3

1 689 020.00

608 047 200

guérite 16 2 m3 54 048 640.00

Salle de stockage et vestiaire 414 1 m3 699 254 280

Cuvette de rétention 28.8 2 m3 1 381 062.00 79 549 171.2

Cuve émulseur = existant 6 1 m3 2 275 413.00 13 652 478.00

Mur pare-feu 10 - m 500 000.00 5 000 000.00

Cuvette de sécurité 135.36 1 m3 1 381 062.00 186 940 552.3

Infrastructure les scénarios

de feu de bride et 1er minute 5 - - 200 000.00 1 000 000

Mise en étanchéité du sol m3 (sable absorbant) 10.5 3 m3 20 000.00 630 000

Aménagement des zones d’observation béton 19.76 1 m3 1 035 023.00 20 452 054.48

Manche a air hélistation 100% polyester - 2 - 433 129.00 866 258.00

Projecteurs par 64 longs noirs - 14 - 152 031.00 2 128 434.00

Réhabilitation de la Clôture 44 - % - 800 000.00

Aménagement des zones d’observation terrassement 5000 1 m2 120 000.00 600 000 000

Combustible

Cuve enterrée = transformation du SLOP 5 1 m3

1 137 706.50 5 688 532.5

30 1 m3 34 131 195

Proportionneur automatique DN100PN20 - 2 - 514 337.00 1 028 674

Ligne 2" 200 m 150 186.00 30 037 200

Total après écart de 20% par valeur supérieur 4 737 164 373.78

Total après écart de 20% par valeur inférieur 3 158 109 582.52

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3. Budget de pré-fonctionnement

Le tableau 29 suivant présente le budget prévu pour la phase de pré-fonctionnement du projet.

Dans cette estimation sera pris en compte : les dépenses en consommable (eau, émulseur,

carburant, électricité, extincteur), la dépense en maintenance, le salaire du formateur externe

et des employés du site, et enfin la charge de déplacement et d’hébergement des 60 apprentis à

former.

Tableau 29 : Budget de pré-fonctionnement

BUDGET DE PRE-FONCTIONNEMENT (1ère année)

Désignations Descriptions Capacité

/semaine unité

Prix

unitaire (Ar)

sous-

total/semaine

ou mois

(Ar)

Nombre

par an Sous-Total (Ar)/an Dépense/an Dépense Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF

3% synthétique 6

m3 6 739 799.00 40 438 794.00 1 40 438 794.00

289 384 144.00

1 197 584 144.00

Eau 460 1 000.00 460 000.00

1

460 000.00

Gasoil 15000 L

3 010.00 45 150 000.00 45 150 000.00

SP95 4000 3 630.00 14 520 000.00 14 520 000.00

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 258.00 51 600.00 12 619 200.00

Extincteur (achat +

recharge et vérification 4

fois par ans)

- 9Kg 689 200.00 - 25 17 230 000.00

Explosimètre MX4iQuad

(100ppm

CO/25ppmH2S/25% LIE

pentane/ 19%

- - 1 026 615.00 - 10 10 266 150.00

Couverture de survie - - 70 000.00 10 700 000.00

Tenue de feu - - 8 000 000.00 - 20 160 000 000.00

Autre

Maintenance (réf. Ehoala) - - - - 1 100 000 000.00

908 200 000.00

Salaire du formateur Formateur

externe 1 - 10 500 000.00 12 126 000 000.00

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 2 500 000.00 12 30 000 000.00

Superviseur 1 - 800 000.00 12 9 600 000.00

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 760 000.00 12 9 120 000.00

Gardiennage 2 - 150 000.00 12 3 600 000.00

Agent de

Maintenance 2 - 475 000.00 12 11 400 000.00

Taxi départ-aéroport-

départ

60

60 000.00 3 600 000.00 - 3 600 000.00

Hébergement Chambre single 100 000.00 6 000 000.00

84

504 000 000.00

Repas

petit déjeuner,

déjeuner,

diner

22 000.00 1 320 000.00 110 880 000.00

Total après écart de 20% par valeur supérieur 1 437 100 972.80

Total après écart de 20% par valeur inférieur 958 067 315.20

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4. Budget de fonctionnement interne

Le tableau 30 suivant présente la charge estimative annuelle pendant la phase de

fonctionnement interne du projet. Dans ce tableau sera prise en compte : les dépenses en

consommable et en maintenance, le salaire du formateur interne et des autres employés du site,

la prise en charge de 140 personnel cibles du projet. Vu la fluctuation économique du pays, afin

de fiabilisé l’étude, l’estimation des inflations envisagés sont de : 4% pour l’entretien et

maintenance, 10% pour le salaire et 1% pour celle des consommables et des charges du

personnel.

Tableau 30 : Budget de fonctionnement interne

BUDGET DE FONCTIONNEMENT INTERNE (2ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-

total/semaine ou

mois

(Ar)

Nombre

par an

Sous-Total (Ar)/an Dépense/an Dépense Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF 3%

synthétique 6

m3 6 807 196.99 40 843 181.94 1 40 843 181.94

121 659 873.94

1 778 503 073.94

Eau 460 1 010.00 464 600.00

1

464 600.00

Gasoil 15000 L

3 040.10 45 601 500.00 45 601 500.00

SP95 4000 3 666.30 14 665 200.00 14 665 200.00

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 260.58 52 116.00 12 625 392.00

Extincteur recharge at

vérification pour 10 sessions - 9Kg 973 000.00 - 20 19 460 000.00

Autre

Maintenance (réf. Ehoala) - - - - 1 104 000 000.00

1 656 843 200.00

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 2 100 000.00 12 25 200 000.00

Salaire responsable du centre

Responsable du

centre 1 - 2 750 000.00 12 33 000 000.00

Superviseur 1 - 880 000.00 12 10 560 000.00

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 836 000.00 12 10 032 000.00

Gardiennage 2 - 165 000.00 12 3 960 000.00

Agent de

Maintenance 2 - 522 500.00 12 12 540 000.00

Taxi départ-aéroport-

départ

140

60 600.00 8 484 000.00 - 8 484 000.00

Hébergement Chambre single 101 000.00 14 140 000.00

84

1 187 760 000.00

Repas

petit déjeuner,

déjeuné,

diner

22 220.00 3 110 800.00 261 307 200.00

Total après écart de 20% par valeur supérieur 2 134 203 688.73

Total après écart de 20% par valeur inférieur 1 422 802 459.15

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5. Budget de fonctionnement externe

Le tableau 31 suivant présente la charge estimative annuelle pendant la phase de

fonctionnement externe du projet. Dans ce tableau seront pris en compte : les dépenses en

consommable et en maintenance, le salaire du formateur interne et des autres employés du site.

Dans cette phase de fonctionnement externe, la recette prévue pour rentabiliser l’investissement

est liée au frais de formation versé par les clients externe. Ces clients sont à la charge de leurs

sociétés que ce soit local ou étrangère. Vu la fluctuation économique du pays, afin de fiabilisé

l’étude, les estimations en inflation envisagées sont de : 4,5% pour l’entretien et maintenance,

10% pour le salaire des employés, 1,1% pour les consommables du site.

Tableau 31 : Budget de fonctionnement externe (3ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (3ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-

total/semaine ou

mois

(Ar)

Nombre

par an Sous-Total (Ar)/an Dépense/an Dépense Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF 3%

synthétique 6

m3

6 882 076.16 41 292 456.94 1 41 292 456.94

122 998 132.55

336 499 332.55

Eau 460 1 021.11 469 710.60

1

469 710.60

Gasoil 15000

L

3 073.54 46 103 116.50 46 103 116.50

SP95 4000 3 706.63 14 826 517.20 14 826 517.20

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 263.45 52 689.28 12 632 271.31

Extincteur recharge at

vérification pour 10 sessions - 9Kg 983 703.00 - 20 19 674 060.00

Autre

Maintenance (réf. Ehoala) - - - - 1 108 680 000.00

213 501 200.00

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 2 310 000.00 12 27 720 000.00

Salaire responsable du centre

Responsable du

centre 1 - 3 025 000.00 12 36 300 000.00

Superviseur 1 - 968 000.00 12 11 616 000.00

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 919 600.00 12 11 035 200.00

Gardiennage 2 - 181 500.00 12 4 356 000.00

Agent de

Maintenance 2 - 574 750.00 12 13 794 000.00

Total après écart de 20% par valeur supérieur 403 799 199.06

Total après écart de 20% par valeur inférieur 269 199 466.04

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Pour la quatrième année, le tableau 32 suivant représente le budget estimatif du projet avec les

mêmes prescriptions que celle de l’année précédente. Dans cette phase, on a supposé que les

estimations en inflation suivent une croissance annuelle par rapport à l’année précédente tels

que : 5% pour l’entretien et la maintenance, 10% pour le salaire des employés, 1,2% pour les

consommables du site.

Tableau 32 : Budget de fonctionnement externe (4ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (4ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-

total/semaine ou

mois

(Ar)

Nombre

par an

Sous-Total (Ar)/an Dépense/an Dépense Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF 3%

synthétique 6

m3

6 964 661.07 41 787 966.42 1 41 787 966.42

124 474 110.14

353 891 430.14

Eau 460 1 033.36 475 347.13

1

475 347.13

Gasoil 15000

L

3 110.42 46 656 353.90 46 656 353.90

SP95 4000 3 751.11 15 004 435.41 15 004 435.41

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 266.61 53 321.55 12 639 858.57

Extincteur recharge at

vérification pour 10 sessions - 9Kg 995 507.44 - 20 19 910 148.72

Autre

Maintenance (réf. Ehoala) - - - - 1 114 114 000.00

229 417 320.00

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 2 541 000.00 12 30 492 000.00

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 3 327 500.00 12 39 930 000.00

Superviseur 1 - 1 064 800.00 12 12 777 600.00

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 1 011 560.00 12 12 138 720.00

Gardiennage 2 - 199 650.00 12 4 791 600.00

Agent de

Maintenance 2 - 632 225.00 12 15 173 400.00

Total après écart de 20% par valeur supérieur 424 669 716.17

Total après écart de 20% par valeur inférieur 283 113 144.12

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6. Budget de mise à niveau

Le tableau 33 suivant présente les mêmes objets définis dans la phase précédente. Vu

l’amortissement matériel dû à leur usage, un programme de maintenance général et de

rehaussement des installations est envisagé. Pour ce programme, à part les dépenses

quotidiennes de la formation, sera identifier la rénovation de certains équipements tels que : les

extincteurs, les explosimètres, les tenues de feu et couverture de survie. Dans cette phase, Les

inflations annuelles estimées sont de: 5,5% pour l’entretien et la maintenance, 10% pour le

salaire des employés, 1,3% pour les consommables du site.

Tableau 33 : Budget de fonctionnement externe (5ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (5ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-

total/semaine ou

mois

(Ar)

Nombre

par an Sous-Total (Ar)/an Dépense/an Dépense Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF 3%

synthétique 6

m3 7 055 201.66 42 331 209.99 1 42 331 209.99

304 323 228.69

551 547 150.69

Eau 460 1 046.80 481 526.64

1

481 526.64

Gasoil 15000 L

3 150.86 47 262 886.50 47 262 886.50

SP95 4000 3 799.87 15 199 493.07 15 199 493.07

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 270.07 54 014.73 12 648 176.73

Extincteur (achat + recharge

et vérification 10 fois par

ans)

- 9Kg 1 008 449.03 - 25 25 211 225.82

Explosimètre MX4iQuad - - 1 039 961.00 - 10 10 399 609.95

Couverture de survie - - 70 910.00 10 709 100.00

Tenue de feu - - 8 104 000.00 - 20 162 080 000.00

Autre

Maintenance (réf. Ehoala) - - - - 1 120 390 270.00

247 223 922.00

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 2 795 100.00 12 33 541 200.00

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 3 660 250.00 12 43 923 000.00

Superviseur 1 - 1 171 280.00 12 14 055 360.00

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 1 112 716.00 12 13 352 592.00

Gardiennage 2 - 219 615.00 12 5 270 760.00

Agent de

Maintenance 2 - 695 447.50 12 16 690 740.00

Total après écart de 20% par valeur supérieur 661 856 580.83

Total après écart de 20% par valeur inférieur 441 237 720.55

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

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SAMATASY Gaël Marius Miray

7. Budget de fonctionnement externe ultérieur

Avec le même type de charge financière que celle de l’année de la phase de fonctionnement

externe, le tableau 34, récapitule les dépenses annuelles du projet pour la sixième année. Les

inflations annuelles estimées pour les charges nécessaires sont de : 6% pour l’entretien et la

maintenance, 10% pour le salaire des employés et 1,4% pour les consommables du site.

Tableau 34 : Budget de fonctionnement externe (6ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (6ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-total/semaine ou

mois

(Ar)

Nombre

par an

Sous-Total

(Ar)/an Dépense/an Dépense Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF

3% synthétique 6

m3

7 153 974.49 42 923 846.93 1 42 923 846.93

127 857 565.41

394 988 268.81

Eau 460 1 061.45 488 268.01

1

488 268.01

Gasoil 15000

L

3 194.97 47 924 566.91 47 924 566.91

SP95 4000 3 853.07 15 412 285.97 15 412 285.97

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 273.85 54 770.93 12 657 251.20

Extincteur recharge at

vérification pour 10

sessions

- 9Kg 1 022 567.32 - 20 20 451 346.38

Autre

Maintenance (réf. Ehoala) - - - - 1 127 613 686.20

267 130 703.40

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 3 074 610.00 12 36 895 320.00

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 4 026 275.00 12 48 315 300.00

Superviseur 1 - 1 288 408.00 12 15 460 896.00

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 1 223 987.60 12 14 687 851.20

Gardiennage 2 - 241 576.50 12 5 797 836.00

Agent de

Maintenance 2 - 764 992.25 12 18 359 814.00

Total après écart de 20% par valeur supérieur 473 985 922.57

Total après écart de 20% par valeur inférieur 315 990 615.04

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

102

SAMATASY Gaël Marius Miray

Pour la 7ème année, le tableau 35, récapitulatif des dépenses annuelles affiche le même type de

charge financière que l’année précédente. Les inflations annuelles estimées pour les charges

nécessaires sont de : 6,5% pour l’entretien et la maintenance, 10% pour le salaire des employés

et 1,5% pour les consommables du site.

Tableau 35 : Budget de fonctionnement externe (7ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (7ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-total/semaine ou

mois

(Ar)

Nombre

par an

Sous-Total

(Ar)/an Dépense/an

Dépense

Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF

3% synthétique 6

m3

7 261 284.11 43 567 704.63 1 43 567 704.63

129 775 428.89

299 710 002.05

Eau 460 1 077.37 495 592.03

1

495 592.03

Gasoil 15000

L

3 242.90 48 643 435.41 48 643 435.41

SP95 4000 3 910.87 15 643 470.26 15 643 470.26

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 277.96 55 592.50 12 667 109.97

Extincteur recharge at

vérification pour 10

sessions

- 9Kg 1 037 905.83 - 20 20 758 116.58

Autre

Maintenance (réf.

Ehoala) - - - - 1 16 465 854.24

169 934 573.16

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 3 382 071.00 12 40 584 852.00

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 4 428 902.50 12 53 146 830.00

Superviseur 1 - 1 417 248.80 12 17 006 985.60

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 1 346 386.36 12 16 156 636.32

Gardiennage 2 - 265 734.15 12 6 377 619.60

Agent de

Maintenance 2 - 841 491.48 12 20 195 795.40

Total après écart de 20% par valeur supérieur 359 652 002.46

Total après écart de 20% par valeur inférieur 239 768 001.64

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

103

SAMATASY Gaël Marius Miray

Pour la 8ème année, Le tableau 36 récapitulatif des dépenses annuelles affiche le même type de

charge financière que l’année précédente. Les inflations annuelles estimées pour les charges

nécessaires sont de : 7% pour l’entretien et la maintenance, 10% pour le salaire des employés

et 1,6% pour les consommables du site.

Tableau 36 : Budget de fonctionnement externe (8ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (8ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-total/semaine

ou mois

(Ar)

Nombre

par an

Sous-Total

(Ar)/an Dépense/an

Dépense

Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF

3% synthétique 6

m3

7 377 464.65 44 264 787.91 1 44 264 787.91

131 851 835.75

318 864 901.15

Eau 460 1 094.61 503 521.51

1

503 521.51

Gasoil 15000

L

3 294.78 49 421 730.38 49 421 730.38

SP95 4000 3 973.44 15 893 765.78 15 893 765.78

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 282.41 56 481.98 12 677 783.73

Extincteur recharge at

vérification pour 10

sessions

- 9Kg 1 054 512.32 - 20 21 090 246.44

Autre

Maintenance (réf. Ehoala) - - - - 1 18 197 474.59

187 013 065.40

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 3 720 278.10 12 44 643 337.20

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 4 871 792.75 12 58 461 513.00

Superviseur 1 - 1 558 973.68 12 18 707 684.16

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 1 481 025.00 12 17 772 299.95

Gardiennage 2 - 292 307.57 12 7 015 381.56

Agent de

Maintenance 2 - 925 640.62 12 22 215 374.94

Total après écart de 20% par valeur supérieur 382 637 881.38

Total après écart de 20% par valeur inférieur 255 091 920.92

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

104

SAMATASY Gaël Marius Miray

Pour la 9ème année, Le tableau 37 récapitulatif des dépenses annuelles affiche le même type de

charge financière que l’année précédente. Les inflations annuelles estimées pour les charges

nécessaires sont de : 7,5% pour l’entretien et la maintenance, 10% pour le salaire des employés

et 1,7% pour les consommables du site.

Tableau 37 : Budget de fonctionnement externe (9ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (9ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-total/

semaine ou mois

(Ar)

Nombre

par an

Sous-Total

(Ar)/an Dépense/an

Dépense

Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm AFFF

3% synthétique 6

m3 7 502 881.55 45 017 289.30 1 45 017 289.30

134 093 316.96

339 901 227.32

Eau 460 1 113.22 512 081.37

1

512 081.37

Gasoil 15000 L

3 350.79 50 261 899.80 50 261 899.80

SP95 4000 4 040.99 16 163 959.80 16 163 959.80

Electricité (projecteur,

bâtiment, électropompe) 200 KWh/mois 287.21 57 442.17 12 689 306.05

Extincteur recharge at

vérification pour 10

sessions

- 9Kg 1 072 439.03 - 20 21 448 780.63

Autre

Maintenance (réf.

Ehoala) - - - - 1 20 110 760.47

205 807 910.37

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 4 092 305.91 12 49 107 670.92

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 5 358 972.03 12 64 307 664.30

Superviseur 1 - 1 714 871.05 12 20 578 452.58

Salaire des employés qui

seront recrutés au niveau

local

Magasinier 1 - 1 629 127.50 12 19 549 529.95

Gardiennage 2 - 321 538.32 12 7 716 919.72

Agent de

Maintenance 2 - 1 018 204.68 12 24 436 912.43

Total après écart de 20% par valeur supérieur 407 881 472.79

Total après écart de 20% par valeur inférieur 271 920 981.86

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

105

SAMATASY Gaël Marius Miray

Pour la 10ème année, l’année supposée la phase finale du projet, le projet entrera en standby en

attendant un flux de demande suffisant des clients. Le tableau 38, récapitulatif des dépenses

annuelles suivant affiche le même type de charge financière que l’année précédente. Les

inflations annuelles estimées pour les charges nécessaires sont de : 8% pour l’entretien et la

maintenance, 10% pour le salaire des employés et 1,8% pour les consommables du site.

Tableau 38 : Budget de fonctionnement externe (10ème année)

BUDGET DE FONCTIONNEMENT (10ème année)

Désignations Descriptions capacité/semaine unité Prix

unitaire (Ar)

sous-total/

semaine ou mois

(Ar)

Nombre

par an

Sous-Total

(Ar)/an Dépense/an

Dépense

Total/an

CONSOMMABLE

Emulseur profilm

AFFF 3% synthétique 6

m3

7 637 933.42 45 827 600.51 1 45 827 600.51

136 506 996.66

362 392 929.05

Eau 460 1 133.26 521 298.84

1

521 298.84

Gasoil 15000

L

3 411.11 51 166 613.99 51 166 613.99

SP95 4000 4 113.73 16 454 911.08 16 454 911.08

Electricité (projecteur,

bâtiment,

électropompe)

200 KWh/mois 292.38 58 476.13 12 701 713.56

Extincteur recharge at

vérification pour 10

sessions

- 9Kg 1 091 742.93 - 20 21 834 858.68

Autre

Maintenance (réf.

Ehoala) - - - - 1 21 619 067.51

225 885 932.39

Salaire du formateur Formateur interne 1 - 4 501 536.50 12 54 018 438.01

Salaire responsable du

centre

Responsable du

centre 1 - 5 894 869.23 12 70 738 430.73

Superviseur 1 - 1 886 358.15 12 22 636 297.83

Salaire des employés

qui

seront recrutés au

niveau

local

Magasinier 1 - 1 792 040.25 12 21 504 482.94

Gardiennage 2 - 353 692.15 12 8 488 611.69

Agent de

Maintenance 2 - 1 120 025.15 12 26 880 603.68

Total après écart de 20% par valeur supérieur 434 871 514.86

Total après écart de 20% par valeur inférieur 289 914 343.24

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SAMATASY Gaël Marius Miray

SECTION 2 CALCUL DE RENTABILITE DU PROJET

1. Quelques notions en termes de rentabilité

Parmi les critères pour évaluer un projet d'investissement, la rentabilité de l'investissement tient

naturellement une place centrale. Pour mesurer cette rentabilité, Il existe plusieurs méthodes

plus ou moins complexes à utiliser afin d’estimer la profitabilité d'un investissement. La

difficulté principale réside dans l'évaluation des recettes échelonnées dans le temps. Mais

heureusement il existe des techniques bien pratiques pour y parvenir. Pour apprécier le bien-

fondé financier d'un investissement, les 2 critères à considérer sont : la VAN et le TRI.

a. La Valeur Actuelle Nette (VAN)

Il s'agit de la valeur des flux de trésorerie nets actualisés créée par l'investissement pendant sa

durée de vie.

VAN = Somme des flux nets actualisés - Investissement initiale

b. Le Taux de Rentabilité Interne d'un Investissement (TRI)

Il correspond au taux d'actualisation pour lequel la VAN est nulle. Soit le seuil d'équilibre entre

le montant de l'investissement et les flux de trésorerie actualisés.

2. Calcul de flux monétaire

c. Flux sortant

Pendant les phases du projet, les débits monétaires sortants sont considérés comme étant les

budgets de fonctionnement estimés pendant son déroulement. Ceci étant, afin de pouvoir

calculer la valeur actuelle nette, il est nécessaire de connaitre la valeur du débit sortant en se

projetant dans le futur la valeur financière de nos dépenses et recettes affirmés lors de l’année

de son préparation ; comme le montre le tableau 39.

Tableau 39 : Fiche récapitulatif des débits sortants et des investissements Type de Budget Année Charge maximale(Ar) Charge minimale(Ar)

Construction (investissement) 1er 4 737 164 373.78 3 158 109 582.52

Fonctionnement

1er 1 437 100 972.80 958 067 315.20

2e 2 134 203 688.73 1 422 802 459.15

3e 403 799 199.06 269 199 466.04

4e 424 669 716.17 283 113 144.12

5e 661 856 580.83 441 237 720.55

6e 473 985 922.57 315 990 615.04

7e 359 652 002.46 239 768 001.64

8e 382 637 881.38 255 091 920.92

9e 407 881 472.79 271 920 981.86

10e 434 871 514.86 289 914 343.24

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

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SAMATASY Gaël Marius Miray

Afin d’avoir une plus large précision, seul la charge maximale sera considérée dans le calcul

précèdent afin de fiabilisé l’étude. Les conditions à fixer dans le tableau 40 suivant devront être

respecté pour pouvoir amortir les dépenses en investissement du projet avec un taux

d’actualisation de 20%.

Tableau 40 : Les conditions fixées vis-à-vis des clients

LPSA SOCIETE EXTERIEUR

FORMATEUR PERSONNELS LOCALE ETRANGERE

- Charge de LPSA

- 15 apprentis par session

- Une session = 3 semaines

- 4 sessions/an

- 1 an

-Charge de LPSA

-20 apprentis par session

-Une session = 2 semaines

-7 sessions/an

-1 an

-Amortissement 46% pour le

budget de construction pour les

locales

-Charge de la société extérieure

- 20 apprentis par session

-10 étrangers et 10 locales

-une session = 2 semaines

-7 sessions/an

-8 ans

-Amortissement 50% pour le budget de construction pour

les locales

-Amortissement 50% pour le budget de construction pour

les étrangers

a. Flux de trésorerie entrant

En ce qui concerne le flux trésorerie entrant, ce dernier sera pris à la base de la somme des

recettes minimales dans toute l’année de vie du projet supposé à 10 ans et sera pris en compte

lors de calcul du VAN.

Le tableau suivant montre les calculs financiers liés à ce projet et dont les notes de calcul :

Recette minimal = Frais de formation minimal × nombre de personnel à former

Différence = Recette minimal – Charge maximal

Valeur annuel de la différence = [différence / (1 + taux)] (année à prévoir – année actuelle)

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

108

SAMATASY Gaël Marius Miray

Tableau 41 : Fiches récapitulatifs de valeurs annuelles de différence entre la recette et la

charge

Année Clients Nombre

Charge maximal en

investissement par an

(Ariary)

Fourchette de Frais de formation par an

(Ariary)

Recette minimal de l'Ecole par an

(Ariary)

somme de recette minimal

par an

Différence (recette-

investissement) année

Flux de trésorerie Actualisé

BUDGET

Investissement 1er -4 737 164 373.78

FONCTIONNEMENT

1er Formateur (interne) 60 1 437 100 972.80 23 951 682.88 15 967 788.59 958 067 315.20 958 067 315.20 -479 033 657.60 2017 - 479 033 657.60

2e Personnels (interne) 140 2 134 203 688.73 31 147 649.60 26 066 212.25 3 649 269 714.83 3 649 269 714.83 1 515 066 026.10 2018 1 262 555 021.75

3e

Société extérieur local 70

403 799 199.06

40 175 021.05 26 783 347.36 1 874 834 315.44

3 749 668 630.87 3 345 869 431.81 2019 2 323 520 438.76 Société extérieur étrangère

70 40 175 021.05 26 783 347.36 1 874 834 315.44

4e

Société extérieur local 70

424 669 716.17

40 978 521.47 27 319 014.31 1 912 331 001.75

3 824 662 003.49 3 399 992 287.32 2020 1 967 588 129.23 Société extérieur étrangère

70 40 978 521.47 27 319 014.31 1 912 331 001.75

5e

Société extérieur local 70

661 856 580.83

41 798 091.90 27 865 394.60 1 950 577 621.78

3 901 155 243.56 3 239 298 662.73 2021 1 562 161 777.94 Société extérieur étrangère

70 41 798 091.90 27 865 394.60 1 950 577 621.78

6e

Société extérieur local 70

473 985 922.57

42 634 053.73 28 422 702.49 1 989 589 174.22

3 979 178 348.43 3 505 192 425.86 2022 1 408 658 221.56 Société extérieur étrangère

70 42 634 053.73 28 422 702.49 1 989 589 174.22

7e

Société extérieur local 70

359 652 002.46

43 486 734.81 28 991 156.54 2 029 380 957.70

4 058 761 915.40 3 699 109 912.94 2023 1 238 824 425.36 Société extérieur étrangère

70 43 486 734.81 28 991 156.54 2 029 380 957.70

8e

Société extérieur local 70

382 637 881.38

44 356 469.50 29 570 979.67 2 069 968 576.85

4 139 937 153.71 3 757 299 272.32 2024 1 048 593 270.07 Société extérieur étrangère

70 44 356 469.50 29 570 979.67 2 069 968 576.85

9e

Société extérieur local 70

407 881 472.79

45 243 598.89 30 162 399.26 2 111 367 948.39

4 222 735 896.78 3 814 854 424.00 2025 887 213 213.84 Société extérieur étrangère

70 45 243 598.89 30 162 399.26 2 111 367 948.39

10e

Société extérieur local 70

434 871 514.86

46 148 470.87 30 765 647.25 2 153 595 307.36

4 307 190 614.72 3 872 319 099.86 2026 750 481 384.03 Société extérieur étrangère

70 46 148 470.87 30 765 647.25 2 153 595 307.36

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

109

SAMATASY Gaël Marius Miray

3. Calcul de la VAN

La valeur actuelle nette (VAN) est utilisée pour déterminer si un investissement est

rentable ou non. Un investissement rentable est un investissement qui accroît la valeur de l'actif

économique, c'est-à-dire qui crée de la richesse. En d'autres termes, il faut que les recettes

engendrées par l'investissement soient supérieures à son coût. Pour calculer la valeur actuelle

nette (VAN), deux types de flux sont donc nécessaires. Le premier est le montant de

l'investissement initial, qui inclut toutes les charges relatives à la réalisation du projet. C'est le

coût de l'investissement. Ensuite, il faut évaluer les flux de trésorerie générés par ce même

investissement pour toutes les périodes futures, ce sont les recettes. Cette phase est très

importante et souvent difficile. En effet, la conjoncture économique évoluant sans cesse, les

flux de trésorerie peuvent varier de manière importante. Ces flux de trésorerie doivent être

actualisés en date 0, permettant ainsi de connaître la valeur actuelle des flux futurs. Cette

actualisation est indispensable, car un Ariary aujourd'hui ne vaut pas un Ariary demain.

VAN = Somme des flux nets actualisés de 20% - Investissement initiale = 16 232 374,77 Ar

4. Calcul du TRI

Le taux de rentabilité interne (TRI) est un indicateur important qui permet de mesurer

la pertinence d'un projet. Son principe est simple : il prend en compte tous les flux et ramène

tout sur un rendement annuel. Cela permet ainsi de comparer des projets qui au départ n'ont pas

grand-chose en commun. C'est un indicateur qui est donc avant tout financier, une aide à la

prise de décision en investissement.

De façon simple, le TRI se calcule en prenant en compte les flux entrants, les flux sortants, le

tout ramené sur une année. L'objectif est d'aboutir à un taux annuel. Le calcul est donc :

TRI = (flux entrants / flux sortants) ^ [(1/t)-1] où (t = correspondant au nombre d'années

qui est 10.)

TRI = 20,09%

Vu la valeur du taux de rentabilité calculé qui est de 20,09%, On peut donc dire que le projet

est rentable financièrement.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

110

SAMATASY Gaël Marius Miray

CONCLUSION

En guise de conclusion, en ce qui concerne l’élaboration du projet, la remise en état de

certaines infrastructures récupérables est nécessaire pour réduire le budget de construction. La

création de la nouvelle infrastructure est utile pour la conformité du centre vis-à-vis des

scénarios et de la formation. Ce projet améliorera le niveau de préparation des agents pour faire

face à des éventuels incendies dans un dépôt d’hydrocarbures par rapport aux activités du

domaine pétrolier.

Toutes fois, bien qu’important et nécessaire, ce projet présente un point de réflexion du moins

moyenne mais tolérable vis-à-vis de l’impact environnemental. Notre étude montre que des

risques éventuels de dégradation environnementale peuvent être générés par le projet au fil du

temps en matière de rejet d’effluents, de fumée, et de flux de chaleur. Des mesures d’atténuation

sont mises place pour minimiser les risques évoqués comme : la création d’un bassin de

rétention pour la biodégradation des émulseurs avant rejet, l’utilisation des deux décanteurs en

série afin d’optimiser la séparation d’hydrocarbure de l’eau, le choix de la zone d’implantation

du projet propice à la dispersion atmosphérique de la fumée dans l’atmosphère, les distances de

sécurité prise sur la base de la modélisation des flux thermiques. Avec un impact

environnemental tolérable et contrôlé, comme la maîtrise de feu est un point très sensible,

importante mais si dangereuse, ce projet est profitable pour les sociétés œuvrant dans le secteur

pétrolier surtout pour LPSA en guise d’apprentissage de son personnel.

Pour ce qu’est du projet, vu notre objectif général, qui est d’avoir un centre de formation de

référence, le premier point-clé de la bonne réussite du projet est d’avoir un bon formateur

expérimenté et spécialiste en défense contre incendie.

D’après l’étude économique faite, en suivant les conditions préalables annoncées, en matière

de rentabilité, tout dépendra de la venue des clients. Vu que la valeur actuelle nette du projet

est de 16 232 374,77 Ar avec un taux de rentabilité interne de 20,09%, ce projet est bien

prometteur vis-à-vis des retours en investissement dépendant des frais de formation minimal

estimés.

Ce frais de formation est d’environ 5 000 euros par personne pour la première année mais pour

les autres de 7 000 euros. Ce tarif est fort compétitive à celle de la GESIP pour une formation

similaire équivalent au nombre de catalogue et de séjour de formation complète. Une personne

devrait débourser au moins 15 000 euros pour une séance complète théorique et pratique à

GESIP, ce qui veut dire que l’on peut sauver plus d’argent dans l’élaboration de ce projet. En

plus, on peut dire que vu l’absence d’un projet comme celle-ci dans la partie de l’océan indien

et de son prix qui est plus abordable à celle des autres, dire que le succès de ce projet est assuré

et plus que certain.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

111

SAMATASY Gaël Marius Miray

BIBLIOGRAPHIE

1. BERTHOUIN O., « Les périmètres de sécurité : du concept aux réalités de mise en

œuvre », département de SDIS de l’EURE,Verdun, 2007.

2. CHWARZCIANEK T., Implication des SDIS dans la recherche des causes et des

circonstances des incendies, Thèse, Saint-Denis, 2009.

3. Groupe d’étude de sécurité des industries pétrolières et chimiques (GESIP), « Guide de

lecture de la règlementation sur le stockage et le chargement/ déchargement de Liquides

inflammables », Partie stockage 1432A, 2011.

4. HOFMANN J.; "Modeling of fire for risk assessment in petrochemical industries", Heavy

gas and risk assessment Symposium, Francfort, 1982.

5. HUSSEIN A., « Environmental Impact Assessment and Strategic Environmental

Assessment », DTIE-ETB, UNEP, First edition 2004.

6. INERIS, « Etude de scenarios dangereux en stations-service », Direction des Risques

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7. Institue de sécurité, « Guide pratique entreposage des matière dangeureuses », Service de

protection de l’environnement, Suisse, 2008.

8. Office National pour l’Environnement, « Charte de l’environnement et ses modificatifs »,

Loi n° 90-033 du 21 décembre 1990 modifiée par les lois n° 97-012 du 06 juin 1997, août

2004.

9. Office National pour l’Environnement, Evolution des composantes de l’environnement

autour du Projet Ilménite de RTIT/QMM Site de Mandena, édition final, Taolagnaro,

2006 – 2010.

10. Office National pour l’Environnement, « Directive générale pour la réalisation d’une

étude d’impact environnemental à Madagascar », Ministère de l’Environnement Office

National pour l’Environnement, Décret n°99 954 du 15 décembre 1999

11. Office National pour l’Environnement, «Décret MECIE », Décret n° 99-954 du 15

décembre 1999 modifié par le décret n° 2004-167 du 03 février 2004 relatif à la mise en

compatibilité des investissements avec l’environnement, Publié au Journal Officiel n°

2648 du 10 juillet 2000 et n° 2904 du 24 mai 2004.

12. PATRICK M. « L’étude d’impact sur l’environnement », BCEOM, Ministère de

l’aménagement de territoire et de l’environnement, Lyon, 2001.

13. RAMSAR, «Impact assessment», Handbooks 4th edition, Switzerland, 2010

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

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SAMATASY Gaël Marius Miray

14. REKIS. M. et REZEG A., « Mémoire de Fin d’Etude en Vue de l’Obtention du Diplôme

de Master Spécialité : Génie des procédés, Dimensionnement d’un ballon, bi-phasique de

récupération de condensat à l’UTBS », Algérie, 2012.

15. SPARROW and CESS, «Radiation heat transfer, augmented edition», McGraw-Hill

BookCompany, New-york, 1978.

16. Stéphanie JOLLY, « Modélisations de feux industriels », INERIS, 2014.

17. TOTAL, « Lignes directrices de défense contre l’incendie Dépôts d’hydrocarbures

liquides », réf : OMEX-LD-001-f, France, 2004.

18. Total, « Règles d'aménagement et d'exploitation des dépôts d'hydrocarbures liquides de

première et de deuxième classe », France, arrêtés des 9 novembre 1972 et 19 novembre

1975.

19. VUIDART I., « Etude sur les équipements de réservoirs de stockages de liquides et de gaz

liquéfiés », INERIS, Verneuil, 1996.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

113

SAMATASY Gaël Marius Miray

WEBOGRAHIE

1. www.inrs.fr, décembre 2016

2. www.ineris.com, décembre 2016

3. www.google.com, janvier 2017

4. www.wikipédia.com, janvier 2017

5. www.gesip.com, décembre 2016

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

a SAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE I : PRESENTATION DE LA SOCIETE LOGISTIQUE PETROLIERE S.A. (source LPSA)

1. Historique

Le 25 juin 1976 par l’ordonnance n°76-020 bis, le régime de l’époque avait décidé d’instaurer la

politique de nationalisation dans tous les secteurs d’activités. Le secteur pétrolier, sous la tutelle du Ministère

de l’Energie, fut attribué à une compagnie pétrolière nationale connue sous le nom de Solitany Malagasy ou

SOLIMA. Cette société avait pour activités l’importation des produits pétroliers nécessaires à la nation, mais

également le stockage, l’approvisionnement et la distribution de ces produits auprès des consommateurs. En

1996 l’Etat Malagasy a lancé la privatisation de toutes les sociétés d’Etats en exécution de la loi N°96.011 du

13 Août 1996 portant désengagement de l’Etat des entreprises du secteur public, modifiée par celle N°98-014

du 18 Septembre 1998, où l’on assistait à la privatisation des banques et du secteur minier. Par l’ordonnance

N°93-002 du 08 janvier 1993 et le décret d’application n°93-136 du 24 Mars 1993, le secteur lubrifiants fut

libéralisé et conquis par des sociétés privées dont TOTAL, FINA, ELF, BP, SHELL, MOTUL et CALTEX.

Ce décret mit donc fin au monopole de la SOLIMA et établit le premier cadre légal régissant la libéralisation

du marché des produits pétroliers. Par la suite, conformément aux recommandations de la Banque Mondiale

et du FMI, le Ministère de l’Energie, chargé de la privatisation lance un appel d’offre le 23 Novembre 1998

concernant la cession des différents lots de la société ex-SOLIMA qui ont été découpés en onze lots. Aux

termes de son processus de privatisation et après les résultats du dépouillement du 26 Mars 1999, le lot «

Raffinerie Terminal de Toamasina » a été repris par la société GALANA Raffinerie Terminal ; les lots

distributions (notamment quatre réseaux de station-service) ont été acquis par ELF, GALANA Distribution

Pétrolière, SHELL et JOVENNA et les treize(13) dépôts aviations rachetés par TOTAL Madagascar et enfin

le dernier lot composé de 27 dépôts répartit dans toutes l’île fut attribué à la société Logistique Pétrolière S.A.

ci-après dénommée « LPSA » en 2001. Actuellement, LPSA exploite 22 dépôts et 01 emplisseur de fût à

Tamatave.

2. Les activités principales de LPSA

LPSA est une des sociétés œuvrant dans le secteur pétrolier aval de Madagascar qui est une société

issue de la joint-venture entre plusieurs entités qui sont : TOTAL, VIVO ENERGY, et l'Etat Malagasy; qui a

pour mission générale sur l’ensemble du territoire Malgache, d’assurer le Transport maritime et terrestre de

produits pétroliers, et les opérations de Réceptions, de Stockage et de Passage en dépôts afin de garantir la

mise à disposition de stockages stratégiques et consentir aux distributeurs et importateurs, le libre accès de ses

installations essentielles dans le respect des lois et des règlementations en vigueur.

A cet effet, ses principales missions sont d'exploiter les dépôts et d'organiser le transport primaire : sur mer,

route et sur rail, et d’assurer l’adéquation entre les moyens logistiques et les besoins exprimés par les clients

en vue d’enregistrer les mouvements de produits et gérer les stocks de produits tout en respectant les principes

de base tels que la sécurité des personnes et des biens, la sûreté des flux physiques et financiers, dans le respect

de l’environnement et la santé du personnel, le management pour l’assurance qualité de ses prestations par le

respect des délais, des quantités et la qualité des produits vis-à-vis d'une libre compétitivité de ses coûts et

tarifs appliqués pour le compte des sociétés de distribution.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

b SAMATASY Gaël Marius Miray

3. Structure des différents services de LPSA

LPSA comprend une direction générale assurée par Monsieur Abel Koné NANDIOLO et les quatre

directions suivantes :

La Direction RHAJ, assurée par Monsieur Michaël RATOVOSON qui au sein de son service s’occupe

des ressources humaines et des affaires juridiques.

La Direction Opération, assurée par Monsieur Mamy Nirina ANDRIAMAHENINA qui présente au sein

de son service la responsabilité en terme de : Transports, Projets et Travaux, Dépôts.

La Direction HSSEQ-DD, assurée par Monsieur Rija RANAIVO-HARISOA qui, au sein de son service

s’occupe de tout ce qui est Hygiène, Santé, Sécurité, Environnement, Qualité que ce soit en management,

au travail et des produits et enfin le développement durable.

La Direction Finance, assurée par Monsieur Mondher Feki qui présente au sein de son service le contrôle

de gestion, de trésorerie, de comptabilité, d’achat, d’informatique et de télécommunications.

4. Objectif et stratégie

L’objectif principal de LPSA est d’optimiser les coûts en augmentant le volume du carburant stocké

tout en diminuant les charges affectées par les opérations mais aussi de diminuer les pertes matérielles,

financières et humaines réalisées afin de maximiser ses bénéfices en cours d’exploitation et sur ceux suivant

des procédures adéquates en termes de QHSSE-DD.

5. Engagement de LPSA

Les groupes Total et Vivo Energy ont défini les orientations fondamentales de leurs politiques Santé,

Sécurité, Sûreté, Environnement, Qualité et Développement Durable. Ils se sont engagés à les mettre en œuvre,

dans le respect des lois et des règlementations. S’appropriant de cet engagement de ses actionnaires, LPSA a

la volonté d’être la référence dans son métier et ses prestations logistiques.

Cette volonté d’être la référence le conduit à une démarche de progrès permanent pour réaliser ses objectifs

de :

Préserver la santé des personnes, collaborateurs et contractants par la formation, la sensibilisation et

l’analyse des risques pour la santé par le déploiement du politique alcool et drogues.

Prévenir et maitriser les risques industriels par l’ingénierie intégrant l’analyse des risques, l’étude de

danger, l’évaluation du vieillissement des installations et suivi des investissements et de la maintenance

afin d’actualisé les plans d’urgence.

Prévenir les accidents et parfaire la sécurité des opérations par la culture de comportement sécuritaire,

l’étude sécuritaire des installations, l’analyse des causes fondamentales, le retour d’expérience, la refonte

des tâches critiques et des instructions opératoires, la sensibilisation des contractants et l’évaluation des

SMS des transporteurs.

Réduire l’empreinte de ses activités sur l’environnement par l’analyse environnementale, le suivi des

investissements et de la maintenance, la limitation des fuites et des épandages et enfin le contrôle des

effluents.

Fiabiliser le service aux clients par le contrôle de la qualité et de la quantité des produits réceptionnés,

stockés, chargés, l’écoute des attentes, la considération des réclamations, l’enquête de satisfaction, la

réactivité dans les actions d’amélioration.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

c SAMATASY Gaël Marius Miray

Agir en respectant les exigences de son code de conduite vis-à-vis de ces actionnaires, de ces

collaborateurs, de ces clients, de ces fournisseurs et du pays.

6. Politique Qualité de LPSA

Acteur important du secteur pétrolier aval à Madagascar, LPSA opère dans le stockage et le transport

massif de produits pétroliers. La société est animé par sa vision d’être le professionnel de référence dans la

logistique du pays, fidèle à ses valeurs que sont le Respect, la Responsabilité et l’Exemplarité, en conformité

avec son Engagement SSSEQ et son Code de Conduite approuvés par ses actionnaires de référence,

LPSA adopte une démarche qualité afin de mieux satisfaire ses clients et les parties intéressées et de faire face

aux enjeux présents et à venir.

LPSA s’engage dans le développement et la mise en œuvre un système de management de la qualité efficace

et conforme au référentiel ISO 9001-2015.

Suite à cet engagement, la Direction Générale a mis en place les moyens humains, financiers, organisationnels

et techniques permettant de répondre aux besoins de ses:

Clients : Satisfaction totale

Afin de satisfaire leurs besoins en quantité, en qualité, au meilleur coût, dans le meilleur délai et dans les

meilleures conditions de sécurité pour répondre aux besoins immédiats et rester attentif aux besoins futurs.

Actionnaires : Gagner et maintenir leur confiance

Pour assurer la rentabilité des investissements et en fournissant régulièrement des informations complètes et

transparentes.

Collaborateurs : professionnalisme, motivation et engagement

Pour assurer des formations et encadrements réguliers de ses équipes pour maintenir le savoir-faire et le niveau

de compétence par la motivation des équipes et la reconnaissance des progrès accomplis.

Fournisseurs : un partenariat éthique avec nos prestataires

Afin d’établir des rapports honnêtes et clairs avec les fournisseurs en veillant sur la prise de considération des

intérêts de chacun dans les partenariats « gagnant – gagnant », dans la clarté et le respect de termes contractuels

équitables.

Autorités et société en général :

Pour veiller régulièrement en conformant strictement aux lois et réglementations applicables et contractuelles

afin de respecter la confidentialité des informations professionnelles en respectant les règles de propriété

intellectuelle et industrielle, en respectant les règles de la libre concurrence et en rejetant toute forme de

corruption tout en veillant à la protection de l’Environnement et la contribution à un développement durable.

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

d SAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE II : PAYSAGE ENVIRONNANT DU SITE

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

e SAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE III : PLAN DE TLG AVANT TRAVAUX

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

f SAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE IV : PLAN DE TLG APRES DEMOLITION

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

g SAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE V : PLAN 2D DU PROJET

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

h SAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE VI : PLAN 3D DU PROJET SUR AUTOCAD

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

i SAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE VII : DETAILS DES INFRASTRUCTURES

N

i

v

e

a

u

Q

u

a

r

t

i

e

r

Les infrastructures

existantes

N

o

m

b

r

e

Dimension/

unité

Capacité et

caractéristique/

unité

Besoin

Réhabilitation Entretien Transformation matériel/unité

I

e

r

1

e

r

Entrée principale 1 (5 × 2,5m) - - oui - -

Projecteur 2 H : 5m P : 400 W - oui - -

Extincteur 1 - - - oui - -

Logement du Chef de dépôt 1 (20×10m)

-3 Chambres

(3,5×3,10m)

-1 Toilette (3,5×3m)

-1 Cuisine (3,5×3m)

-1 Chambre

(3,7×3,6m) avec

cuisine et toilette

-1 Salle de séjour

(7×5m)

oui oui

- Logement du Chef de dépôt à

démolir

- Construction d’un bâtiment :

02 vestiaires, 01 local de

stockage de matériel, 02

toilettes et 02 vestiaires

-Vestiaire

03 Armoires à 6 compartiments chacun

01 Banc

01 poubelle

-local de stockage:

des EPI

des Extincteurs (CO2, ABC)

des réserves d’émulseur et de poudre

des matériel incendie (flexibles,

lances…)

des équipements de première

intervention (tenue de feu…)

-Toilette :

01 Poubelle

01 Sèche main

01 Dérouleur papier toilette

01 Distributeur de savon automatique

2

è

Portail 1 (3,5×2,5m) - - oui - -

Eau DCI 1 (20×11×2m) V : 452m3 oui oui - -

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

jSAMATASY Gaël Marius Miray

m

e Piscine eau 1 (15×6×2m) V : 150m3

oui oui - -

Groupe motopompe DCI 1 S : 6m2 120m3/h - - - -

2 Cuves émulseur 1

- V : 6m3 - oui - -

1 V : 1m3 - oui - -

Manifold produit 1 - - - - à raser -

Ligne eau DCI - ɸ : 6'' - - oui à raser -

Extincteur 0 - - - - - -

Projecteur 3 H : 5m P : 400W - oui - -

I

e

r

3

è

m

e

3

è

m

e

SLOP 1 ɸ : 2m ;

L : 10m V : 45m3 - oui

-Couper et Transformer en 2

bacs de 5 et 15m3 chacune de

produit combustible

respectivement SP95 et Go

-

2 Bacs Go 1

ɸ : 12m ;

H : 10,8m

V : 1400m3 - - -à démolir -

1 V : 1220m3 - - -à démolir -

Bac jet A1 1 ɸ : 8m ;

H : 7,2m V : 360m3 - oui

-Biseauter une partie du bac Jet

A1 côté zone d’observation

- déplacé la boite à mousse vers

la coté non biseauté

- Construire une cuvette de

rétention en béton de 1m de

hauteur et de 0,4m d’épaisseur

et en carré de 18m pour

compartimenter et former une

cuvette (CU1) du bac Jet A1

biseauter en vue du scenario

de Feu de réservoir

- Installer quatre déversoirs sur

tous les coté de la cuvette.

-

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

k SAMATASY Gaël Marius Miray

- Bétonné la surface de la

cuvette de manière à le rendre

étanche d’un dosage résistant 6

heures de temps au feu

Bac PL 1 - - -à raser -

Bac SP95 1 oui oui

- Construire une murette de

rétention de 1m de hauteur et

de 0,4m d’épaisseur et en carré

de 18m pour compartimenter et

former une cuvette (CU2) du

bac SP95 en vue du scenario

de Feu de cuvette

- Installer quatre déversoirs sur

tous les coté de la cuvette.

- Bétonné la surface de la

cuvette de manière à le rendre

étanche d’un dosage résistant 6

heures de temps au feu

-

Poteau incendie eau 6 ɸ : 4''

2 bouches de 2 1/2 ''

Débit de 120m3/h

Pression de

refoulement entre

10et 14 bar

- oui -à démolir -

Rouleau de flexible 0 2 1/2'' - - - - -

Voie d'accès 1 (150 ×3,5m) - - - -à démolir -

Compartiment et murette en

merlon 2 (22×0,7×0,4m) - oui -

- les compartiments sont tous à

démolir

- installer deux cuvettes de

rétention dont la première

contenant les deux cuvettes

(CU1) et (CU2) et celui du feu

de caniveau de dimension

80×30m

-

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

lSAMATASY Gaël Marius Miray

- la seconde cuvette de 30×20m

contenant les deux feux de

première minute, et celui du

feu de bride.

Mur de soutènement 1 (80×0,5 m) - oui - - -

Caniveau ouvert 1 (90×0,3×0,3m) oui - - -

Projecteur 7 H : 5m P : 400 W - oui - -

I

I

è

m

e

1

e

r

Portail coulissant 1 L : 4m - oui - -

Bureau administratif 1 (20 ×10m)

-2 Bureaux (3,5×3m)

(B2)

-1 Bureau Chef de

Dépôt (3,5×4m)

(B1)

-1 BLU (3,5×2m)

(BL)

-1 Service ordinaire

fax (3,5×2,5m) (SO)

-1 Toilette (T2)

-1 Responsable

Exploitation

(3×2,7m) (RE)

-1 Chambre

(3×1,5m) (C1)

oui oui

- le bureau administratif est à

démolir

- Construction d’un bâtiment :

01 salle de classe, 01 salle de

premier soin, 01 bureau et 02

toilettes

-Bureau :

01 table de bureau

03 chaises

01 Armoire à 2 compartiments

01 Extincteur

-Salle de classe :

20 tables

20 Chaises

01 Vidéo projecteur

01 Armoire à 2 compartiments

01 Tableau blanc; (L×l) : (2×1,5m)

02 Brosses pour tableau blanc

08 Feutres toutes couleurs (bleu, noir,

vert, rouge)

01 Borne-fontaine

01 Extincteur

-Salle de premier soin :

02 Trousses de secours

01 table-malade à Kit complet

-Toilette :

01 Poubelle

01 Sèche main

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

mSAMATASY Gaël Marius Miray

I

I

è

m

e

01 Dérouleur papier toilette

01 Distributeur de savon automatique

Projecteur 4 H : 5 m P : 400 W - oui - -

2

è

m

e

Entré camion 1 L : 6 m - - oui - -

Décanteur 2 - - - oui - -

Ligne Multi-produit 1 ɸ : 6'' - - - - à démolir -

Ligne Prémélange 1 ɸ : 6'' - - oui - à démolir -

Ligne Go 1 ɸ : 6'' - - - - à démolir -

Ligne PL 1 ɸ : 6'' - - - - à démolir -

Ligne SP95 1 ɸ : 6'' - - - - à démolir -

Magasin 1 (19 ×8 m) - oui - - à démolir -

Pomperie produit 4 (10 ×5 m) 60m3/h - - - à démolir -

Caniveau ligne Bureau-

décanteur secondaire 1 10×0,3×0,3m - - - - -

Guérite 1 (4 ×3 m) - oui - - -

Poteau incendie eau 6 ɸ : 4'' 2 bouches de 2 1/2 ''

Débit de 120 m3/h - oui - à démolir -

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nSAMATASY Gaël Marius Miray

Pression de

refoulement entre

10et 14 bar

Poste de Chargement Camion 1 (12 ×9 m) S=100 m2 - - - -

Projecteur 6 H : 5 m P : 400 W - oui - -

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

oSAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE VIII : PLAN ACTUEL DU LOGEMENT CHEF DE DEPOT

(Source : LPSA)

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

pSAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE IX : PLAN ACTUEL DU BUREAU ADMINISTRATIF

(Source : LPSA)

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

qSAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE X : PLAN DU BATIMENT PRINCIPAL (SALLE DE FORMATION)

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

rSAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE XI : PLAN DU BATIMENT SECONDAIRE (SALLE DESTOCKAGE ET VESTIAIRE)

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Mémoire de fin d’études 2015-2016

sSAMATASY Gaël Marius Miray

ANNEXE XII : DETAILLE DES NOUVELLES INFRASTRUCTURES A INSTALLER SUR LE SITE SELON LES SCENARIOS

N

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Les infrastructures à installer Emplacement des nouvelles

installations

Scénarios de

formation Description des scénarios

Illustration

I

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3

è

m

e

-Une cuvette de rétention d’un carré de

18×18m, de 1.3m de hauteur et de 0.4m

d’épaisseur, bétonné de 10cm pour son

étanchéité et en pente d’environ 2%

-Bac biseauté de 7m de diamètre de son

paroi et de 1.8m de la base du bac

-04 générateur de mousse en jet sur les

coté de la cuvette (standard DCI)

-Une boite à mousse équipé

d’un déversoir/déflecteur à l’intérieur du

réservoir (afin d’assurer

l’écoulement de la mousse sur la robe du

réservoir) et qui sera du type tampon de

visite à ouverture rapide et facilement

accessible (depuis le toit du réservoir)

pour les essais périodiques

-La cuvette de rétention sera centrée par

rapport à le réservoir de manière à avoir

une distance de 5m entre la paroi du bac

biseauté et celle de la cuvette

-Les générateur de mousse en jet sera

placé sur les 04 côtés de la cuvette

-04 générateur de mousse en jet sur les

coté de la cuvette (standard DCI)

-La boite à mousse sera placé en tête du

réservoir et centré vers la partie non-

biseauté de celui-ci

Feu de Bac

Le bac Jet A1 biseauté de manière à pouvoir

observer la fonctionnement de la boite à mousse par

les apprenants en cas de feu dans un réservoir où

avec de l’eau d’environ 50 m3 de façon à le remplir

jusqu’à 1 m du fond, puis après avoir introduit un

combustible proportionné composé de gasoil et de

l’essence d’environ 0,5m3 afin à avoir un film de

produit sur la surface de l’eau de 1 cm qui vas être

brulé pour le bon déroulement de la simulation où la

boite à mousse déversera le long du paroi du bac

vers la surface en feu la mousse de prémélange pour

étouffer la flamme et aussi avec un des canons à jet

d’eau en bâton que les apprentis pourront utiliser

afin de refroidir le bac en feu.

-Une cuvette de rétention d’un carré de

18×18m, de 1.3m de hauteur et de 0.4m

d’épaisseur, bétonné de 10cm pour son

étanchéité et en pente d’environ 2%

-La Bac SP95 sera vidé et dégazé

-04 générateur de mousse en jet

(déversoir) sur les coté de la cuvette de

débit de 2,5 l/m²/min et de pression entre

5 et 7 bar chacun (standard DCI)

-La cuvette de rétention sera centrée par

rapport à le réservoir de manière à avoir

une distance de 5m entre la paroi du bac

biseauté et celle de la cuvette

-Les générateur de mousse en jet sera

placé sur les 04 côtés de la cuvette

-04 générateur de mousse en jet sur les

coté de la cuvette (standard DCI)

Feu de cuvette

La cuvette sera confectionnée de manière à pouvoir

observé la fonctionnement des déversoirs dans le cas

d’un feu de cuvette par les apprenants puis avec de

l’eau d’environ 33m3 de façon à le remplir jusqu’à

10 cm du sol bétonné, après avoir introduit le

combustible proportionné composé de gasoil et de

l’essence de 4m3 pour avoir un film de produit sur la

surface de l’eau de 1 cm qui vas être brulé afin

d’avoir une flamme vive et homogène où

l’intervention entrera en vigueur par l’action de la

déversoir le long de la paroi de la cuvette qui se

déversera vers la surface pour crée un film afin d’

étouffer la flamme et aussi le refroidissement du bac

par un bain suffisant d’eau de la couronne DCI si

nécessaire.

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- Une ligne de 3’’ de respectivement 3m

et 2m de part et d’autre de l’installation

connecté par une bride PN20 et dont

l’autre extrémité sera terminer par une

bride pleine et l’autre connecté à un

proportionneur à style de nourrisse vers

les deux lignes d’alimentation de 1’

-Sous la ligne, construction d'une cuvette

de rétention de 3×1.5 du même style que

celui du feu de la première minute pour

l’évacuation des effluents vers le

caniveau

-02 vannes de 1’

-Un proportionneur

-01 vanne de 3’’

-Le feu de bride sera installé entre le feu

de cuvette d’une distance de 15m et

celui de la première minute d’une

distance 10m

-La cuvette de rétention sera centré sous

la bride en fuite et suivant la longueur

de la ligne

-Le proportionneur sera placé sur la

ligne de connexion du nourrisse

-La vanne de 3’’ sera installée entre la

bride et le Proportionneur tandis que

celle de 1’ sera en amont de ce dernier

sur les lignes d’alimentation

Feu de Bride

Alimenté par deux ligne de 1’’ respectivement

chargé par de l’eau et du combustible proportionné à

l’avance composé de gasoil et de l’essence de façon

suffisante pour la simulation, dans le passage vers la

bride de simulation, les deux alimentation sera

proportionné respectivement de 0.004m3 de produit

sur 0.01m3 d’eau, ensuite après ouverture de la

vanne, au niveau de la fuite sur la Bride sera

enclenché une flamme vive et homogène où

l’intervention par jet de lance et par application d’un

rideau d’eau, les apprentis pourront appliqué des

méthode adéquate pour cette genre de situation

-02 cuvettes étanche (3×1.5×0,7 m) en

TPN de 6mm surmonté par rapport au sol

par une cornière de 0.25m de fer L50 et

dont la surface du sol sera bétonné de

5cm pour l’étanchéité de la surface

d’intervention et doté d’un point bas dans

la cuvette débouchant vers une Ligne 2’’

à vanne connecté au caniveau

- Les deux cuvettes sont distante de 1m

l’une de l’autre et installé à l’extrême

droite du 3ème quartier de 10m du feu de

bride et à 20m de celui du feu de

caniveau

Feu de

Première

minute

La cuvette de feu de première minute sera installé en

sur la même niveau que celui du feu de bride où

avec de l’eau d’environ 2.25m3 chacun de façon à les

remplir jusqu’à 0.5m, puis après avoir introduit un

combustible proportionné composé de gasoil et de

l’essence 0.045m3 de manière à avoir un film de

produit sur la surface de l’eau de 1 cm qui vas être

brulé où les apprentis pourront intervenir par la

manipulation des extincteurs et suivant une méthode

adéquates tenteront de maitriser la flamme.

-Un caniveau de 10m terminé par une

murette à tuyau encastré et équipé d’une

vanne de 6’’ de part et d’autre, et bétonné

de 0.2m pour son étanchéité.

-02 vannes de 6’’

-02 tuyaux de 6’’ et de 1m de long

-bétonné de 5cm la surface de 3m du

bord du caniveau de simulation

-Le caniveau sera installé dans

l’extrême droite du 3ème quartier près de

la murette de buttage

-les vannes seront placé de part et

d’autre du caniveau choisi

-les tuyaux eux seront encastré dans la

murette de terminaison du caniveau

Feu de

Caniveau

Le caniveau doté d’une vanne et débouchant vers un

regard sera rempli avec de l’eau d’environ 0.45m3

de façon à le remplir jusqu’à 15 cm du sol, puis d’un

combustible proportionné composé de gasoil et de

l’essence de 0.03m3 de manière à avoir un film de

produit sur la surface de l’eau de 1cm qui vas être

brulé afin que les apprentis puisse intervenir par

application d’une technique d’extinction efficace et

adéquate sur ce dernier.

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TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS

LISTE DES NOTATIONS

LISTE DES ABBREVIATONS

LISTE DES UNITES

LISTE DE FIGURES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES ANNEXES

GLOSSAIRES

PREFACE

INTRODUCTION……………………………………………………………………………..1

PARTIE I GENERALITES ET MISE EN CONTEXTE DU PROJET.…………………..2

CHAPITRE 1 PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’IMPLANTATION

DU PROJET…………………………………………………………………...3

SECTION 1 HISTORIQUE DE LA ZONE D’IMPLANTATION…………….3

1. La Région d’ANOSY……………………………………………..3

2. Le District de Taolagnaro…………………………………………5

SECTION 2 DESCRIPTION DE LA REGION………………………………..6

1. Milieu Physique…………………………………………………...6

2. Milieu Humain………………………………………………...…..6

3. Economie……………………………………………………...…..7

CHAPITRE 2 JUSTIFICATION DU PROJET………………………………………..8

SECTION 1 PRESENTATION DU PROJET……………………………….....8

1. Description du projet……………………………………………...8

2. Présentation et localisation du site………………………………...8

3. Catalogue de formation…………………………………………..10

SECTION 2 CONCEPTION DU PROJET……………………………………14

1. Situation actuelle du dépôt……………………………………….14

2. Les états actuels des infrastructures……………………………...15

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3. Les Infrastructures récupérables…………………………………59

4. Inventaires des infrastructures à installer et à transformer sur le

site…………………………………………………...…………..61

5. Distance de sécurité des installations…………………………….62

PARTIE II MATERIELS ET METHODES………………………………………………64

CHAPITRE 3 ETUDES TECHNIQUES……………………………………………..65

SECTION 1 GENERALITES SUR LE FEU D’HYDROCARBURES………65

1. Rappel……………………………………………………………65

2. La combustion des hydrocarbures……………………………….68

SECTION 2 MODELISATION DE L’EFFET THERMIQUE EMISE PAR LE

FEU D’HYDROCARBURES POUR LES SCENARIOS………69

1. Généralités……………………………………………………….69

2. Présentation du modèle…………………………………………..70

3. Géométrie de la flamme………………………………………….73

4. Application du modèle sur nos scénarios………………………...79

5. Interprétation et discussion des résultats de la modélisation…….97

CHAPITRE 4 LES RESSOURCES EN COMBUSTIBLE ET EN DEFENSE

CONTRE INCENDIE DU PROJET…………………………………………98

SECTION 1 CALCUL EN RESSOURCES UTILES DU PROJET…….……98

1. Ressources en combustible…………………..……………….....98

SECTION 2 RESSOURCES EN DEFENSE CONTRE INCENDIE…..…....103

1. Données d’entrée..……………………………………………...103

2. Analyse des résultats……………………………………………106

PARTIE III ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET EVALUATION

FINANCIERE DU PROJET……………………………………………………….107

CHAPITRE 5 ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET……….108

SECTION 1 IDENTIFICATION ET ANALYSE DES FICHES DE DONNEE

DE SECURITE DES PRODUITS A UTILISER AU COURS DU

PROJET………………………………………………………...109

1. FDS du gasoil Go……………………………………………109

2. FDS de l’essence SP95………………………………………113

3. FDS de l’émulseur…………………………………………...117

SECTION 2 LES IMPACTS DIRECT CAUSEES PAR LE PROJET……..119

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1. Le rayonnement thermique…………………………………..119

2. La fumée toxique…………………………………………….120

3. Les effluents chargés en hydrocarbure polluant l’eau et le

sol……………………………………………………………124

4. Enjeux environnemental du projet vis-à-vis des paramètres liés

aux impacts………………………………………………….125

5. Mesure d’atténuation des impacts environnementale du

projet...………………………………………………………127

CHAPITRE 6 EVALUATION FINANCIERE DU PROJET……………………….128

SECTION 1 DEVIS ESTIMATIF DU PROJET SELON SES PHASES

D’EXPLOITATION……………………………………………128

1. Les différentes phases du projet………………………………..128

2. Budget de construction…………………………………………129

3. Budget de pré-fonctionnement…………………………………130

4. Budget de fonctionnement interne……………………………...131

5. Budget de fonctionnement externe……………………………..134

6. Budget de mise à niveau………………………………………..135

7. Budget de fonctionnement externe ultérieur……………………136

SECTION 2 CALCUL DE RENTABILITE DU PROJET…………………..141

1. Quelque notion en termes de rentabilité………………………..141

2. Calcul de flux monétaire………………………………………..141

3. Calcul de la VAN……………………………………………….144

4. Calcul du TRI…………………………………………………...144

CONCLUSION……………………………………………………………………………...145

BIBLIOGRAPHIE

WEBOGRAPHIE

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

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Nom : SAMATASY

Prénoms : Gaël Marius Miray

Adresse : Bloc 08- Porte 259-CUR-Vontovorona

Contact : [email protected] - 034 04 344 82

Titre du mémoire

ELABORATION DU PROJET ECOLE DE FEU DANS L’ANCIEN DEPOT DE LPSA BASE A

LANIRANO-TAOLAGNARO

Nombre de pages : 113

Nombre de tableaux : 41

Nombre de figures : 51

RESUME

Ce présent mémoire a pour objet l’élaboration du projet « Ecole de feu » de Logistique Pétrolière

S.A. qui est une des sociétés professionnelles dans le pétrolier aval à Madagascar. L’objectif de ce

projet est d’améliorer le niveau de préparation des agents pour faire face à des éventuels incendies dans

un dépôt d’hydrocarbures par rapport aux activités de la société en les formant à un cas de feu réel. Car

le feu est l’un des premiers dangers dans ce domaine. Pour cela six scénarios majorant et les plus

probables seront développés lors de la formation dont : le feu de première minute, le feu de bride, le feu

de caniveau, le feu de camion-citerne au poste de chargement, le feu de bac et enfin le feu de cuvette. Il

sera implanté dans l’ancien dépôt de LPSA basé à Lanirano-Taolagnaro située dans le sud-est de l'île

de Madagascar.

Mots clés : extincteur, Hydrocarbures, émulseur, boîte à mousse, déversoir, couronne de

refroidissement, lance monitor, décanteur, queue de paon.

ABSTRACT

The purpose of this dissertation is to prepare and develop the school of fire simulation training

for the Logistique Pétrolière S.A which is one of the professional companies in the downstream oil

tankers in Madagascar. The main objective is to give to all the LPSA’s staff working in oil sites the

knowledge of how and what to do to struggle, to face and to attack efficiently a hydrocarbons fire in an

oil site. The project will focus on training in real fire extinction, because fire is one the first dangers for

an activities like this. Then six major and the most probable scenarios will be developed in this fire

training school such as: First-timer fire, bridle fire, gutter fire, tank truck fire at station, reservoir fire,

and basin fire. It will be located in the LPSA site based in Lanirano-Taolagnaro in the south-east of

Madagascar.

Keywords: fire-extinguisher, Hydrocarbons, emulsifier, foam-box, foam-outlet, cooling-crown, fire-

hose, decanter, peacock-tail.

Encadreurs : - Docteur RAHARIJAONA Robin

- Monsieur RANAIVO-HARISOA Rija (DQHSSE-DD)