MEMOIRE DE FIN D’ETUDE D’INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT RURAL

DIRECTION DES ETUDES ET DES

SERVICES ACADEMIQUES.

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE D’INGENIEUR

DE L’EQUIPEMENT RURAL

Présenté par :

MOUANDA - Alphonse

Thème

ETUDE DES INFRASTRUCTURES D’ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES ET

DECHETS SOLIDES DE LA ZONE D’ACTIVITES COMMERCIALES ET

ADMINISTRATIVES (ZACA) DE OUAGADOUGOU

Professeur responsable Organismes encadreurs

Joseph WETHE EIER & G2 Conception

Promotion 2005

http://www.eieretsher.org/index.html

Mémoire de fin d’études Thème : Etude des Infrastructures d’assainissement des eaux usées et déchets solides de la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA) de Ouagadougou

Rédigé par : Alphonse MOUANDA - Année 2004-2005 - 34ème

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2

Au seigneur DIEU tout puissant qui m’a crée et m’a donné la

faculté de connaître et de comprendre, qu’il soit loué

éternellement !

A son prophète Jésus CHRIST

A mon père Marcel BOUNGOU auprès de qui j’ai eu le goût de

la sagesse, du savoir et de la connaissance ;

A ma mère Monique KENGUE qui m’a donné la vie et qui a

guidé mes premiers pas dans la recherche du savoir et de la

réussite, qu’elle trouve ici sa joie ;

A mon fils Ken MOUANDA qui a été privé de mon amour durant

les trois années de formation ;

A mes frères et sœurs qui m’ont toujours soutenu et éprouvé de

la joie pour mes victoires et de la peine pour mes souffrances ;

A la cour des grands et aux camarades de l’eier qui m’ont permis

d’étendre ma famille au delà des frontières, que notre union se

fasse entendre en Afrique et dans le monde entier ;

Au corps enseignant de l’eier qui m’a transmit leur connaissance,

je leur souhaite bonheur.

A vous je dédie ce mémoire.

DEDICACES



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3

REMERCIEMENTS

Au terme de cette œuvre, nous tenons à exprimer notre gratitude à toutes les personnes qui

de près ou de loin ont contribué à notre formation, à tout ceux qui ont apporté leur savoir tout

le long de cette étude.

Nous tenons à exprimer notre gratitude à :

Monsieur joseph WETHE, professeur d’assainissement à l’EIER, qui sans

ménager aucun effort, nous a encadré tout le long de cette étude ;

A l’ensemble du personnel de G2 Conception pour leur disponibilité sans faille

dont ils ont fait preuve tout le long de ce travail ;

Le corps enseignant de l’EIER, pour leur dévouement durant les trois années de

formation ;

Sans prétendre terminer cette liste, j’exprime mes sincères remerciements les

plus ardents à tous mes collègues de la 34ème promotion de l’EIER, avec qui nous avons

passé trois années ensemble animées des moments de joie et de difficultés au sein de

l’école et à Ouagadougou.

Notre sens du sacrifice mutuel nous a conduit à ce résultat.



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4

AUTEUR : MOUANDA - Alphonse

Professeur responsable Organismes encadreurs

Joseph WETHE EIER & G2 Conception

THEME :

ETUDE DES INFRASTRUCTURES D’ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES ET

DECHETS SOLIDES DE LA ZONE D’ACTIVITES COMMERCIALES ET

ADMINISTRATIVES (ZACA) DE OUAGADOUGOU

RESUME

Le présent rapport rédigé dans le cadre de notre mémoire de fin d’étude concerne

l’étude de faisabilité du projet d’aménagement urbain initié par le Gouvernement du Burkina

Faso. Cette étude a pour objectif l’étude d’un réseau d’égouts de collecte des eaux usées et

d’un système de gestion des déchets solides de la Zone d’Activités Commerciales et

Administratives de Ouagadougou. Cette perspective vise la transformation d’une zone

d’habitat spontané en une zone de service et de commerce.

Pour atteindre cet objectif, une démarche méthodologique basée essentiellement sur

l’analyse de l’assainissement actuel de la ville et des différents documents qui régissent le

domaine de l’assainissement de Ouagadougou. Pour aboutir aux résultats escomptés par le

maître d’ouvrage, nous avons effectué des enquêtes socio- économiques sur le terrain,

réalisé des études techniques pour la collecte des données dont le traitement a conduit a

des résultats dont on peut retenir :

La conception et le dimensionnement du système d’assainissement des eaux usées ;

L’étude d’un système de gestion des déchets solides ;

L’évaluation financière du projet.

Cette étude présente une approche de gestion adaptée au contexte socio économique,

urbanistique et environnemental de la zone.

Enfin, nous pensons que la concrétisation de ce projet donnera une image plus propre et

hygiénique à la ZACA en particulier et la ville de Ouagadougou en général.

Mots clés : Burkina - Faso, Ouagadougou, Mairie, ZACA, Assainissement, Déchets solides,

Gestion, stratégie, Financement, Environnement, santé publique, Décharge contrôlée,

valorisation.



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5

SOMMAIRE

DEDICACES .............................................................................................................. 2

REMERCIEMENTS .................................................................................................... 3

RESUME .................................................................................................................... 4

SOMMAIRE ................................................................................................................ 5

LISTE DES TABLEAUX............................................................................................. 8

LISTE DES FIGURES ET PHOTOS .......................................................................... 8

LISTE DES ANNEXES ............................................................................................... 9

GLOSSIAIRE ........................................................................................................... 10

PREMIERE PARTIE : .............................................................................................. 11

GENERALITES ........................................................................................................ 11

I- INTRODUCTION ...........................................................................................................12

II- PROBLEMATIQUE ......................................................................................................13

III- OBJECTIFS DE L’ETUDE ...........................................................................................14

III.1- Objectif principal ........................................................................................ 14

III.2- Objectifs spécifiques ................................................................................. 14

DEUXIEME PARTIE : .............................................................................................. 15

CONTEXTE DE L’ETUDE ........................................................................................ 15

I- CADRE PHYSIQUE ET NATUREL ...............................................................................17

II- ASPECTS URBANISTIQUES ET SOCIO- ECONOMIQUES ........................................18

II.1- Cadre administratif .................................................................................... 18

II.2- Données Démographiques ......................................................................... 20

II.3- Typologie urbaine ....................................................................................... 20

III- PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET..............................................................22

III.1- LOCALISATION ........................................................................................ 22

III.2- ASPECTS ORGANISATION SPATIALE ET URBANISTIQUE .................. 24

TROISIEME PARTIE : ............................................................................................. 25

METHODOLOGIE DE L’ETUDE .............................................................................. 25

I- TRAVAUX PRELIMINAIRES .........................................................................................28

II- TRAVAUX DU TERRAIN : COLLECTE DES DONNEES ............................................28

II.1- Reconnaissance du site ............................................................................. 28

II.2- Données physiques de la zone du projet ................................................... 29



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6

II.3- Etudes socio-économiques et urbaines ...................................................... 29

III- PHASE D’ANALYSE DES DONNEES .........................................................................29

QUATIREME PARTIE : ............................................................................................ 30

VOLET EAUX USEES ............................................................................................. 30

I- VOLET AEP ..................................................................................................................31

I.1- Evaluation de la consommation d’eau ......................................................... 31

I.2- Consommation spécifique ........................................................................... 34

I.3- Estimation de la consommation à l’échéance du projet .............................. 34

I.4- Estimation du taux de rejet .......................................................................... 35

I.5- Quantité d’eau usée rejetée ........................................................................ 35

I.6- Qualité des eaux usées ............................................................................... 35

I.7- Conclusion partielle ..................................................................................... 37

II- VOLET EAU USEE ......................................................................................................37

II.1- DIASGNOSTIC DE L’ASSAINISSEMENT DANS LA ZONE D’ ETUDE ..... 37

II.2- DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’EAU USEE .................................... 39

III- SPECIFICATIONS TECHNIQUES DES EU ................................................................42

III.1- Situation de l’assainissement .................................................................... 42

III.2- Modes d’assainissement existants ............................................................ 43

III.3- Caractéristiques du réseau existant .......................................................... 43

III.4- OPTIONS TECHNOLOGIQUES DE L’ETUDE......................................... 47

IV- Etude financière ..........................................................................................................51

CINQUIEME PARTIE : ............................................................................................. 54

VOLET DECHETS SOLIDES ................................................................................... 54

I- GESTION ACTUELLE DE DECHETS SOLIDES ...........................................................56

II- CADRE INSTITUTIONNEL LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE .................................57

III- ETUDE TECHNIQUE ..................................................................................................58

III.1- Caractérisation .......................................................................................... 58

III.2- STRATEGIE DE GESTION DES DECHETS SOLIDES ............................ 60

III.3- ETUDE FINANCIERE ............................................................................... 61

III.4- Evaluation Financière de la variante 1: ..................................................... 65

III.5- Evaluation Financière de la variante 2: ..................................................... 67

III.6- CALCUL DU COUT DE REVIENT ............................................................ 71

III.7- PROPOSITION D’UN SYSTEME DE VALORISATION ............................ 72



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7

IV- PLAN STRATEGIQUE DE GESTION DES DECHETS SOLIDES ...............................73

IV.1- Objectifs .................................................................................................... 73

IV.2- ORGANISATION DES ACTIVITES ........................................................... 73

V- CADRE DE CONCERTATION DE LA GESTION DE DECHETS SOLIDES .................76

SIXIEME PARTIE : ................................................................................................... 77

EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ................................................................... 77

I- IMPACTS ......................................................................................................................78

I.1- Impacts positifs du projet ............................................................................. 78

I.2- Impacts négatifs du projet ........................................................................... 78

I.3- Mesures d’atténuation ................................................................................. 79

II- Programme de surveillance et de suivi environnemental ..............................................79

III- COUT GLOBAL DU PROJET ......................................................................................80

IV- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS .................................................................81

BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................... 82



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8

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Découpage administratif de la ville de Ouagadougou .........................................18

Tableau 2: Caractérisation du tissu urbain de Ouagadougou ...............................................21

Tableau 3: Organigramme méthodologique ..........................................................................27

Tableau 4: Consommation mensuelle des abonnés de l'ONEA ............................................31

Tableau 5: Nombre de ménages par abonnés par mois ......................................................32

Tableau 6: Consommation moyenne mensuelle par abonné ................................................33

Tableau 7: Résultat des analyses chimiques des eaux usées de la zone témoin .................35

Tableau 8: Résultat des analyses bactéricides des eaux usées ...........................................36

Tableau 9: Débit d'équipement des stations de relevage ......................................................45

Tableau 10: Caractéristiques hydrauliques des stations relevage ........................................45

Tableau 11: Résultats de dimensionnement des conduites d'eaux usées variante N°1 ........49

Tableau 12: Résultats de dimensionnement des conduites d'eaux usées variante N° 2 .......50

Tableau 13: Devis estimatif variante N°1 ..............................................................................51


Tableau 15: synthèse des données relevées dans la zone témoin pendant trois jours .........59

Tableau 16: Cumul composition des DS ...............................................................................60


Tableau 18: Devis estimatif variante N°2-1 : tracteurs remorques ........................................68

Tableau 19: Devis estimatif variante N°2-2: camions ............................................................70

Tableau 20: Organisation de la gestion des DS ....................................................................75

LISTE DES FIGURES ET PHOTOS Figure 1: Carte du Burkina Faso ...........................................................................................16

Figure 2: Carte du découpage administratif de Ouagadougou ..............................................19

Figure 3: Localisation de la zone du projet ...........................................................................23

Figure 4: Courbe des consommations ..................................................................................32

Figure 5: Courbe d'évolution des abonnés ...........................................................................32

Figure 6: Etat de satisfaction de la population par rapport à la gestion des DS ..................56

Figure 7: Evolution de la production moyenne ......................................................................59

Figure 8: Bac à ordure de collecte de DS dans la zone témoin .............................................97



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9

LISTE DES ANNEXES

Annexe N°1 : Fiches d’enquêtes et d’observations…………………………………...…………82

Annexe N°2 : Calcul du taux de croissance…………………………………………......……….86

Annexe N°3 : Consommation de la T09……………………………….………………………….86

Annexe N°4 : Plan de situation du réseau existant……………………………………………...87

Annexe N°5 : Plan d’aménagement du projet………………………………..…………………..88

Annexe N°6-1: Calcul des pentes variantes N°1…………………………………………….…..89

Annexe N°6-1: Calcul des pentes variantes N°2…………………………………………………90

Annexe N°7-1 : Calcul du réseau variante N°1………………………………..…………………91

Annexe N°7-2 : Calcul du réseau variante N°2…………………………………………………..92

Annexe N°8 : Plan schématique de la station de lagunage…………………..…………….…..93

Annexe N°9-1 : Plan du réseau variante N°1…………………………………………….…..….94

Annexe N°9-2 : Plan du réseau variante N°2……………………………………………….……95



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10

GLOSSIAIRE AEP : Adduction d’Eau Potable

BCB : Banque Commerciale du Burkina

CET : Centre d’Enfouissement Technique

CEGED : Coordination des Entreprises de la Gestion des Déchets

CSSA : Comité Sectoriel de la Sensibilisation sur la Salubrité et l’Assainissement

DC : Décharge Contrôlée

DINSASENE: Direction Nationale des services d’Assainissement d’Entretien de Nettoyage

et d’Embellissement

DS : Déchets solides

DSTM: Direction des Services Techniques Municipaux

EIER : Ecole Inter – Etats d’Ingénieurs de l’Equipement Rural

EU : Eaux Usées

IGB : Institut Géographique du Burkina

INSD: Institut National de la Statistique et de la Démographie

LNBTP : Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics

MATS : Ministère de l’Administration du Territoire et de la Sécurité

MEE : Ministère de l’Eau et de l’Environnement

MIHU : Ministère des Infrastructures de l’Habitat et de l’Urbanisme

MS : Ministère de la Santé

ONASENE: Office National des Services d’Entretien, de Nettoyage et d’Embellissement.

ONATEL : Office National de Télécommunication

ONEA: Office National de l’Eau et de l’Assainissement

PACVU : Projet d’Amélioration des Conditions de Vie Urbaine

PSA : Plan Stratégique d’Assainissement

SBMC : Société Burkinabé de Manufacture et du Cuir

SDAU : Schéma Directeur d’Assainissement et d’Urbanisme

SDGD : Schéma Directeur de la Gestion des Déchets

SONABEL : Société Nationale Burkinabé d’Electricité

STEP : Station d’Epuration

UMOA : Union Monétaire Ouest Africaine

ZACA : Zone d’Activités Commerciales et Administratives



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11

PREMIERE PARTIE :

GENERALITES



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12

I- INTRODUCTION

Les villes africaines au sud du Sahara présentent des caractéristiques communes. Elles

connaissent une croissance démographique élevée et présentent une typologie urbaine

diversifiée avec d’une part, des zones structurées, mieux dotées en infrastructures et

équipements urbains de bases et d’autre part, des zones non loties ne disposant pas

d’infrastructures ni d’équipements de base. A cela il faut ajouter les contraintes humaines,

matérielles et financières limitées qui ne favorisent guère des investissements nécessaires

dans les projets d’amélioration du cadre de vie urbain. Les actions en matière

d’assainissement ne se limitent qu’aux points centraux.

Ouagadougou, n’échappe pas à ces considérations. Pour y remédier, le Gouvernement a

entrepris des actions de restructuration et d’aménagement en vue de doter à cette ville

d’infrastructures et d’équipements urbains de qualité.

La Zone d’Activités Commerciales et Administratives (ZACA) entre dans ce cadre. Elle

résulte de la transformation d’une zone d’habitat spontané en une zone structurée où doivent

se développer les activités de service et de commerce.

Si les opérations de déguerpissement, de recasement et de réaffectation des espaces sont

achevées, la dotation de cette zone en réseaux techniques urbains n’est pas achevée. Il est

envisagé de raccorder la zone au réseau d’assainissement des eaux usées desservant la

zone centrale et du sud de la ville.

Notre étude participe de la contribution à l’implantation d’un réseau d’égout par la collecte

des eaux usées et d’un système de gestion cohérent des déchets solides.

Ce document qui est une synthèse de nos travaux effectués se structure suivant un plan

portant sur :

Une étude socio -économique

Une étude de l’assainissement des eaux usées

Une étude des déchets solides

Une évaluation financière du projet



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13

II- PROBLEMATIQUE

L’assainissement est un aspect incontournable pour l’amélioration des conditions de vie et

de la santé des populations des centres urbains. Malheureusement, fort est de constater que

les villes africaines au sud du Sahara sont dépourvues des systèmes d’assainissement

fiables.

La ville de Ouagadougou connaît un taux d’urbanisation rapide, une prédominance des

systèmes d’assainissement autonome des eaux usées et une prolifération des poubelles

dans les artères. Cette situation engendre des nuisances diverses et des pollutions diffuses

difficiles à maîtriser pour les acteurs impliqués dans la gestion de l’assainissement. Les

conséquences sur la santé humaine, la qualité des eaux souterraines et superficielles sont

de plus en plus perceptibles. A titre d’exemple, les maladies liées à un manque d’un système

d’assainissement et un mauvais traitement des déchets urbains représentaient en 1995 près

de 51% des cas de maladies déclarées dans les différentes formations sanitaires de la ville

[Source Ministère de la santé]. Malgré la multiplicité des acteurs impliqués dans

l’assainissement ; les contraintes techniques, socio –politiques et financières, les habitudes

et les comportements des populations contribuent à aggraver cette situation, par le manque

des outils adéquats de la gestion de l’assainissement.

L’une des caractéristiques de la structure de la ville de Ouagadougou est la présence d’un

centre principal confiné dans un espace restreint qui concentre l’essentiel des activités

commerciales et administratives. Pour préserver l’environnement urbain et le cadre de vie de

la population avec en prime de limiter les effets négatifs sur la santé publique et donner une

autre vision de la ville, l’Etat Burkinabé s’est engagé dans une stratégie d’embellissement du

centre ville dont La Zone d’Activités Commerciales et Administratives (ZACA) constitue une

variante. La Zone d’Activités Commerciales et Administratives (ZACA) est située au cœur de

la ville de Ouagadougou sur un site anciennement occupé par l’habitat et quelques activités

socio - économiques. Elle jouxte la zone aéroportuaire et la base militaire aérienne. La zone

du projet est soumise à des contraintes physiques réelles, constituée essentiellement par

des obstacles matériels à savoir, les édifices existants et les infrastructures etc.

Nous tenterons dans ce travail d’apporter des réponses aux questions suivantes :

Pourquoi le choix de l’assainissement collectif de La Zone d’Activités Commerciales

et Administratives (ZACA) ?

Quelles seront les quantités d’eau à considérer par les futurs occupants ?

Quelle sera la nature des déchets solides qui seront produits dans la zone ?

Comment se fera la collecte de eaux usées et des déchets solides ?



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14

Comment acheminer les déchets solides et liquides vers le CET et la STEP de

Ouagadougou ?

Existe- t- il une station de traitement des eaux usées dans le ville de

Ouagadougou ?

Existe- t- il une décharge contrôlée dans la ville de Ouagadougou ?

Quels seront les impacts des propositions sur l’environnement ?

Quel sera le coût de réalisation du projet ?

Etc.

Le présent travail a été commandé par le bureau d’études G2 Conception.

III- OBJECTIFS DE L’ETUDE

III.1- Objectif principal L’objectif principal de l’étude est de contribuer à l’amélioration du cadre de vie, des

conditions d’hygiène et environnementale de la ZACA par une proposition de solutions

adaptées pour une meilleure gestion des eaux usées et déchets solides de cette localité.

III.2-Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de ce travail sont :

La proposition un système d’assainissement des eaux usées le mieux adapté au

contexte socio –économique, urbanistique et environnemental de la zone ;

La collecte de l’ensemble de eaux usées et les acheminer vers la station de lagunage

située dans la zone industrielle de Kossodo ;

La proposition d’un système de gestion des déchets solides ;

La promotion d’un aménagement durable de la zone : dans le sens du respect de son

cadre naturel et des préoccupations environnementales.

L’analyse de l’adéquation entre moyens existants et ceux nécessaires pour une

meilleure gestion des déchets solides et liquides de la zone.



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15

DEUXIEME PARTIE :

CONTEXTE DE L’ETUDE



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16

Situé à l’intérieur de la boucle du Niger, le Burkina-Faso est un pays sans débouché

à la mer. Il est limité au Nord et à l’Ouest par le Mali, au Nord- Est par la Niger, au Sud par la

Côte-d’ivoire, le Ghana, Togo et au Sud – Est par le Bénin (Carte N°1: Carte du Burkina Faso)

A la faveur de la loi sur la décentralisation de 1996, le Burkina-Faso est subdivisé en 45

provinces, dirigée chacune par un haut commissaire ; de 350 départements à la tête des

quels se trouvent les préfets et plus de 7000 villages.

Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso, appartient à la Province de Kadiogo dont elle est le

chef lieu. Cette ville est située au centre du pays entre les parallèles 12°20 et 12°25 de

latitude Nord et les méridiens 1°27 et 1°35 de longitude Ouest.

Figure 1: Carte du Burkina Faso

[Source http ://www.pdm-net.org]

http://www.populationdata.net/cartes/burkina_faso.html



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17

I- CADRE PHYSIQUE ET NATUREL

Ouagadougou, capitale politique du Burkina Faso est la porte d’entrée des valeurs

culturelles du sahel au vu des ses nombreuses activités culturelles qu’elle abrite. La ville de

Ouagadougou s’étale sur un plateau avec une altitude moyenne d’environ 300 m.

Sur le plan géologique, Ouagadougou est bâti sur des formations précambriennes

(Antebirrimiennes) formées de roches magmatiques et de granites indifférenciés,

surmontées d’une épaisseur d’altération variant de 15 à 55 m par endroit. Cette épaisseur

d’altération présente des potentialités hydrauliques faibles, car elle reste constituée de

formation à prédominance argileuse très perméable. Les couches supérieures comprennent

des faciès ferralitiques et une concentration d’oxyde et d’hydroxyde d’alumine et de fer

formant une cuirasse. Le climat est tropical de type soudano – sahélien marqué par une

alternance entre la saison sèche et la saison pluvieuse. Les précipitations annuelles sont

estimées entre 800 mm et 900 mm en année normale, avec une moyenne annuelle de 570

mm environ (source IRD). Les températures sont caractéristiques du climat sahélien, avec

pour mois chaud avril, la température diurne dépasse 40°c et la température minimale

observée entre décembre et janvier est de 19°c. Les principaux flux d’air qui s’alternent au

rythme des saisons sont respectivement l’harmattan (un vent sec et chaud qui souffle en

direction Nord – Est → Sud – Ouest et la mousson (vent humide provenant des basses

pressions océaniques et soufflant en direction Sud- ouest – Nord Est).

Du point de vue hydrologique, la ville de Ouagadougou est située dans un bassin versant du

Massili. La région se caractérise par l’existence des nombreuses retenues permettant de

stocker l’eau de pluie qui ruisselle en saison d’hivernage. Le marigot de Boulmiougou

emprunte un talweg s’allongeant d’Est – Ouest (axe du barrage) et draine la quasi-totalité de

l’agglomération urbaine. Quatre cours d’eau lui sont associés sur la rive droite et drainant

vingt trois secteurs. Sur la rive gauche, trois marigots drainent les quartiers nord de la ville.

La nappe aquifère est profonde et contenue dans la zone d’altération à transmissivité

importante se trouvant en moyenne à 30 m de profondeur. A l’exception du centre

administratif et commercial situé sur des alluvions d’une ancienne rivière où la nappe

phréatique se situe à environ 1 m de profondeur en saison de pluie. La capacité d’infiltration

à long terme des sols est modérée avec des valeurs comprises entre 10 et 40 l/j/m2. Celle-ci

est suffisante pour le bon fonctionnement d’un système d’assainissement. L’eau souterraine

participe à plus de 40% de l’AEP de la ville. Le reste étant assuré par les barrages. [Source

http://www.mith.gov.bf]



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18

II- ASPECTS URBANISTIQUES ET SOCIO-

ECONOMIQUES

II.1-Cadre administratif

Sur le plan administratif, Ouagadougou est une collectivité territoriale décentralisée et

dirigée par un maire élu au suffrage par les conseillers municipaux. La ville est découpée en

5 arrondissements communaux aux quels sont rattachés 17 villages environnements.

Chaque arrondissement est dirigé par un maire d’arrondissement. La ville de Ouagadougou

compte trente (30) secteurs. Le tableau N°1 et la carte N°2 nous renseignent sur le

découpage administratif de la ville de Ouagadougou.

Tableau 1: Découpage administratif de la ville de Ouagadougou

Arrondissements Superficie

(ha)

Situation

géographique

Nombre

de

secteurs

secteurs Nombre

de

villages

Baskuy 3 300 Centre 12 1 0 12

Bogodogo 4 850 Sud-est 5 14-15-28-

29-30

5

Boulmiougou 4 780 Sud-ouest 4 16-17-18-

19

4

Nongr- maasson 6 250 Nord-est 6 13-23-24-

25-26-27

5

Sig noghin 2 570 Nord-ouest 3 20-21-22 6

TOTAL 21 750 30 17

[Source htt://www.mairie-ouaga.bf]



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19

Figure 2: Carte du découpage administratif de Ouagadougou

Le fond de carte a été reconstitué à l’aide du plan d’adressage de l’IGB (2002) et du logiciel ArchiCAD

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20

II.2-Données Démographiques

La démographique de la ville de Ouagadougou est difficile à apprécier par la

divergente des sources de données consultables et sujette de controverse ; ceci à cause de

l’absence de coordination des acteurs impliqués dans la gestion urbaine au Burkina-faso.

Pour la présente étude, nous avons tenu compte des données démographiques disponibles

à l’ONEA [2002] qui s’inspire des données diffusées par l’INSD. Selon cette source, la ville

de Ouagadougou s’étend sur une superficie d’environ 21000 ha et regroupe en son sein plus

de 40% de la population urbaine du pays. La population actuelle de Ouagadougou est

estimée à environ 1 200 000 d’habitants [Source INDD], avec un taux de croissance annuel

moyen de 4.5% contre 2.5% au niveau national si on se réfère au recensement de la

population de 1996. La croissance démographique urbaine est responsable de l’extension

spatiale de la ville et crée des besoins énormes en infrastructures et équipements. Les

prévisions issues du deuxième projet urbain retiennent un taux de croissance annuel moyen

d’environ 4,4% entre 1990 et 2000 et de 3.4% entre 2000 et 2005[ONEA, 2002]. La taille

moyenne des ménages était de 5.6 personnes, oscillant entre 5 et 7 personnes [PACVU,

99]. La densité urbaine est comprise entre 3458 et 4600 habitants par km2, soit environ 40

habitants par hectare.

II.3-Typologie urbaine

Sur la base d’une classification en fonction du type de matériaux et du taux d’accès

des ménages ou des parcelles aux réseaux techniques urbains (d’eau, d’électricité, de

téléphone, d’assainissement), il est identifié dans la ville de Ouagadougou quatre types de

tissus urbains qui sont répertoriés dans le tableau N°2 (source : mise à jour et adapté de

[ONEA, 1993] ; [PSAO ; 1996] ; [IAGU, 2001]).

Les données récentes sur la démographie annoncent que la ville de Ouagadougou compte

environ 120000 logements, dont près du tiers (représentant environ 34465 maisons) sont

raccordés aux réseaux de la SONABEL, et de l’ONEA.

La voirie, principal support des réseaux techniques en milieu urbain est très diversifiée dans

la ville de Ouagadougou.

Les études antérieures ont évalué plus de 1651.9 km le linéaire total des routes urbaines

toutes catégories confondues. L’état de fonctionnement de ces routes est contrasté :

10.5% de la voirie de la ville est bitumé et très bon état ;

15.4% sont en terre et en bon état de circulation et

74.1% sont en terre mais en mauvais état de fonctionnement [Source DSTM]



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21

En tant que capitale politique du Burkina Faso, Ouagadougou est le siège des

institutions de la république, elle regroupe l’ensemble des ministères, des

représentations diplomatiques, des organismes internationaux, des directions des

grandes sociétés étatiques(SONABEL, ONEA, ONATEL, etc.) et privées (banques,

hôtels, etc.). Ces structures confèrent à Ouagadougou un statut d’une ville à vocation

administrative, commerciale et politique. Le secteur industriel est marqué par la présence

de quelques sociétés industrielles dont les plus importantes sont les brasseries, la

société burkinabé de manufacture et de cuir (SBMC), l’abattoir municipal.

Tableau 2: Caractérisation du tissu urbain de Ouagadougou

Type de tissu urbain

% au parc de logements

Superficie moyenne de la parcelle

Coefficient d’occupation des sols (COS)

Secteurs considérés

Caractéristiques spécifiques de l’habitat

Très haut standing

11%

> 500m²

35%

1-2-4-13 8-9-11-16-17-25-28

matériaux durables (parpaings),

taux d’accès aux RTU = 100%

et point d’eau internes ;

installations sanitaires

élaborés avec WC modernes

Haut standing

18%

300 – 500m²

30%

3-5-7-15 4-11-14-17-22-23-24-27-30

matériaux durables (parpaings

, mélange de banco et de ciment) ;

raccordement aux RTU :

robinet d’eau dans la cours ;

latrines à fosse étanche

Moyen standing

27%

200-300m²

20%

6-9-11-12-28 1-2-7-8-13-15-17-19-20-22-23-29-30

Briques en banco enduites de ciment,

AEP à partir des bornes fontaines

payantes et des revendeurs, quelques

puits privés proches des barrages ;

latrines traditionnelles

Bas standing

44%

200-300m²

30%

Zones non loties de la périphérie urbaine

Briques de banco simples ;

AEP à partir des bornes fontaines

payantes et des revendeurs, quelques

puits privés proches des barrages ;

latrines traditionnelles ou terrain naturel.

[Source : [N’DRI], [IAGU20 01]]



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22

III- PRESENTATION DE LA ZONE DU PROJET

La ville de Ouagadougou compte une trentaine de secteurs répartis dans cinq

arrondissements communaux. La zone du projet est située au centre ville de part et d’autre

de l’avenue Kramé Nkrumah et totalise une superficie de 85 ha. Cette zone a fait l’objet d’un

nouveau lotissement borné par des îlots de diverses fonctions.

III.1-LOCALISATION Située au cœur de la ville, la ZACA est géographiquement limitée :

Au nord par :

- l’avenue de la Nation sur sa portion comprise entre l’avenue Bassawarga et le

rond point des Nations Unies

- l’avenue de l’Indépendance, rond point des Nations Unies avec l’avenue de

la Résistance du 17 mai ;

A L’est par :

- l’avenue de la Résistance du 17 mai et l’avenue de l’Aéroport sur sa portion

comprise entre l’avenue Houari Boumedienne et l’avenue Ouezzin Coulibaly ;

Au Sud par :

- l’avenue de l’Aéroport, Ouezzin Coulibaly et l’avenue de la grande mosquée

- l’avenue Houari Boumedienne sur sa portion comprise entre le carrefour de

celle –ci à l’avenue Bassawarga et l’avenue de la grande mosquée

A l’ouest par :

- l’avenue Bassawarga sur sa portion comprise entre l’avenue Houari

Boumedienne et l’avenue de la Nation

- l’avenue de la grande mosquée sur sa portion, et l’avenue Houari

Boumedienne et celui de l’avenue de l’Aéroport.

Faisant partie intégrante de la ville de Ouagadougou, les données naturelles

caractéristiques de la ZACA sont identiques à celle de la ville de Ouagadougou à quelques

variantes près.



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23

reitrauQ

ehportimil

tseuO enoZ

reitrauQ

ehportimil

tsE enoZ

eriautroporéa enoZ

ACAZ

TEJORP UD ENOZ

Figure 3: Localisation de la zone du projet

[Source G2 Conception juillet 2004]

Zone d’étude

0 200 km



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24

III.2-ASPECTS ORGANISATION SPATIALE ET URBANISTIQUE

La ZACA a un caractère unitaire et homogène, regroupant les différentes fonctions

d’un centre d’activités. Dans sa partie rénovée, l’aménagement est de type îlot structuré. Les

édifices monumentaux comme les immeubles portails, les immeubles galeries, le centre

culturel polyvalent, le complexe hôtelier à cinq étoiles, les portes de la mémoire et du futur,

sont des équipements structurant de ce nouveau pôle urbain. Par leur répartition dans

l’espace et les fonctions qu’ils assurent, ils permettent une perception aisée du paysage

urbain et assurent le lien entre la zone aménagée et les quartiers environnants d’une part, et

avec le reste de la ville d’autre part.

CONCLUSION PARTIELLE

A l’issue de cette partie, nous retiendrons que la zone du projet est favorable à l’implantation

d’un système de réseau d’égout. Cette zone comporte une trame de voirie susceptible de

représenter le support de tout autre réseau technique dont celui de la collecte et l’évacuation

des eaux usées.



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25

TROISIEME PARTIE :

METHODOLOGIE DE L’ETUDE



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26

Le PSAO et le SDAA de la ville de Ouagadougou sont claires dans ses prévisions. La

ZACA est située au cœur de la ville sur un site anciennement occupé par l’habitat et

quelques activités. Ce projet rentre dans le cadre de la politique urbaine que l’Etat Burkinabé

a décidé l’aménagement de la zone central de Ouagadougou en une zone d’activités

commerciales et administratives (ZACA). La présente étude vise à faire une proposition d’un

système d’évacuation des eaux usées et de la gestion des déchets solides de cette zone ; et

l’étude de faisabilité technique. Cette étude se propose d’atteindre les objectifs suivants :

Collecter l’ensemble des eaux usées produites dans la zone pour les acheminer vers

la station de lagunage ;

Améliorer le cadre de vie, des conditions d’hygiène et environnementales de la zone ;

Améliorer la ville par la mise en place d’une stratégie de gestion des déchets solides ;

D’étudier la perception de la population sur les orientations futures visant à les

impliquer dans la gestion des déchets solides ;

Faire une analyse critique (comparative) de la situation institutionnelle, financière,

technique et environnementale.

Les actions spécifiques qui découlent sont les suivantes :

La connaissance générale sur la thématique liée à l’assainissement des eaux usées

à Ouagadougou ;

L’évaluation des paramètres naturels à prendre en compte dans la conception du

système d’évacuation des eaux usées dans la zone d’étude ;

La caractérisation des futurs usagers de la zone d’étude. Cette caractérisation devra

ressortir les aspects socio-économiques, l’approvisionnement en eau potable,

l’assainissement et des déchets solides des la zone ;

L’évaluation de la production totale des déchets solides dans la zone de l’étude ;

Le dimensionnement du système de collecte des eaux usées et la proposition d’un

système de gestion des déchets solides.

Ces objectifs permettront de :

Proposer une structure d’ensemble cohérent et fonctionnel ;

Faciliter une bonne mobilité urbaine et de faire de la ZACA un cadre assaini et

agréable à vivre ;

Offrir d’opportunités intéressantes pour le développement des activités commerciales

et services et générer la création des emplois.

Un tel programme d’activités, ne peut être mis en œuvre que sur la base d’une méthodologie

réaliste compte tenu du temps imparti à cette étude.

L’organigramme ci-dessous résume les différentes phases de notre démarche



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27

Tableau 3: Organigramme méthodologique

Début

Recherche documentaire sur la thématique et le contexte

Entretien préliminaire avec les encadreurs et le maître d’ouvrage

Préparation des outils des collectes des données

Ph

as

e 1

: Tra

vau

x

pré

limin

aire

s

Visite de reconnaissance du

terrain et observations

Etude du réseau d’EU

et &&&

et

et eyt

Etude des données physiques, hydrogéologiques et

hydrologiques

Ph

as

e 2

: Tra

vau

x d

e

terra

in

Enquêtes ménage

Étude de déchets solides

Etude technique des systèmes choisis

Élaboration des stratégies et mise en œuvre

Rédaction du rapport final

Ph

as

e 3

: Tra

vau

x d

e

bure

au

Étude financière des systèmes

FIN



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28

I- TRAVAUX PRELIMINAIRES

Pour mieux comprendre le contour des termes de références de l’étude et prendre en

compte les préoccupations du maître de l’ouvrage, nos travaux ont démarré par des

entretiens préliminaires avec les encadreurs de l’EIER et de G2 Conception. Ces rencontres

nous ont permis d’entamer la recherche documentaire sur la thématique dans la zone

concernée par cette étude. Ces documents sont :

Les rapports d’études et projets ayant traités du sujet de l’assainissement et déchets

solides en Afrique, au Burkina Faso et à Ouagadougou (PSAO, SDAU - Ouaga,

SDGD) ; les plans d’action pour la gestion des déchets ménagers et industriels de

Ouagadougou, les missions d’études, les thèses et recherches sur Internet ;

Les différentes cartes (topographiques, d’urbanisme etc.) de la zone d’étude ;

La synthèse et l’exploitation de toutes ces données nous a permis d’avoir une

meilleure compréhension de la problématique de l’étude, mais aussi d’amorcer la

préparation des différentes étapes de la phase du terrain ; par la préparation des

guides d’observations et d’entretiens de terrain.

La synthèse de ces éléments nous a amenés d’élaborer des outils de collecte des

données. (Annexe N° 1 : fiches d’enquêtes) dans les quels les entretiens ont été

orientés vers les acteurs de l’assainissement, les hôtels, les supermarchés, les

organismes, les banques, etc. de notre zone d’échantillonnage qui présente les mêmes

caractéristiques socio-économiques, culturelles et environnementales que la ZACA.

II- TRAVAUX DU TERRAIN : COLLECTE DES

DONNEES

Cette phase de l’étude a démarré par une visite de reconnaissance préalable du site

de l’étude. Elle a consisté à mener des enquêtes, les entretiens dans la zone témoin et

de recueillir les données nécessaires pour l’étude.

II.1-Reconnaissance du site

La reconnaissance a consisté à prendre contact avec la zone d’étude en la

parcourant dans sa globalité. Lors de cette visite, nous avons fait l’état des lieux des

différents équipements existants dans la zone, la voirie, les écoles, les hôtels, les

immeubles, les églises, les monuments, les hôpitaux, etc ;le sens des écoulements des

eaux, et caractériser les différents équipements d’assainissement existants.



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29

Les outils qui nous permis de faire ce travail sont les différentes fiches d’enquêtes.

II.2-Données physiques de la zone du projet

La conception d’un système d’assainissement des eaux usées et déchets solides,

nécessite la connaissance des données physiques de la zone. Ces données sont :

Les données topographiques (cartes topographiques, cadastrales etc.) ;

Les données géotechniques (nature du sol en place etc.) ;

Les données hydrographiques et hydrologiques (niveau de la nappe et cours d’eau

etc.).

Sur le terrain, nous n’avons pas effectué l’étude de ces paramètres. Leurs données, fournies

par le bureau d’étude G2 Conception, nous ont permis de connaître la configuration du

terrain, de déterminer les différentes pentes et le comportement du sol.

II.3-Etudes socio-économiques et urbaines

La maîtrise des aspects socio-économiques et urbanistiques est une nécessité pour

tout projet d’aménagement urbain et d’assainissement collectif. L’intérêt de ces paramètres

réside dans la collecte des données à travers les enquêtes. Notre zone d’étude n’étant pas

habitée, nous avons choisi une zone similaire. Pour ce fait, nous avons choisi l’avenue

KWAME NKRUMAH et la partie Nord de la zone d’étude (bloc siège de l’UMOA). L’intérêt de

ce choix se justifie du faite que cette zone présente les mêmes caractéristiques et activités

socio-économiques, commerciales, culturelles, administratives que la zone du projet. Ces

zones font partie de l’aménagement de l’ensemble de la ZACA, aménagées en phase 1.

Compte tenu de l’étendu de la zone choisie et du temps de travail relativement court, nous

avons adoptés une approche d’enquête par sondage stratifié. Cette démarche très utilisée

pour les enquêtes en milieu urbain, consiste à choisir dans la population totale un échantillon

représentatif sur la quelle la collecte des données va s’effectuer étant donné que les

résultats peuvent être extrapolés sur l’ensemble de la population.

III- PHASE D’ANALYSE DES DONNEES

Lors de cette phase nous avons fait l’inventaire des résultats du terrain (dépouillement et

traitement des données). L’analyse et l’interprétation des résultats. Ce travail nous a permis

de dégager les informations utiles à l’élaboration du présent document.



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30

QUATIREME PARTIE :

VOLET EAUX USEES



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31

I- VOLET AEP

Tout projet d’assainissement des eaux usées, la compréhension et la connaissance des

usages de l’eau, des pratiques, des quantités d’eau consommées et des modes

d’alimentation en eau de la zone d’étude s’avèrent très importante. De ces paramètres

dépendent du choix des options technologiques d’assainissement adaptées. Les modes

d’AEP, les usages de l’eau, les pratiques et comportement des futurs usagers en matière de

l’eau ont été appréciés à partir des enquêtes effectuées auprès des ménages, des services

publics et privés dans la zone d’études choisie.

L’évaluation de la consommation totale ou spécifique (par abonnés) pour la zone d’étude a

été établie à partir de la collecte des données de l’ONEA.

I.1-Evaluation de la consommation d’eau

L’évaluation de la consommation prévisionnelle de l’eau dans la zone du projet a été

estimée à partir des données des consommations mensuelles des abonnés de l’ONEA sur

une zone similaire pendant 4 ans. Nous nous sommes servi du plan d’urbanisme et

d’aménagement de la zone du projet pour déterminer le nombre d’abonnés par parcelle.

(Voir plan d’urbanisme d’aménagement). L’échéance du projet sera fixée à 2020. Toutes les

données sont consignées dans les tableaux ci-dessous

Tableau 4: Consommation mensuelle des abonnés de l'ONEA

Année Jan Fev Mars Avril mai juin juil aout sept oct nov dec Maxi Moy

1999 2070 1562 2871 1978 1531 2316 1502 901 989 1062 2730 3093 3093 1883.3

2000 2505 3006 4051 3925 3877 2991 2536 2159 4626 5813 7885 7313 7885 4223.9

2001 6960 7150 6970 5522 6419 4896 3132 2896 4076 5642 6644 6755 6970 5588.5

2002 7970 6950 7260 6740 7878 4315 5277 4706 5181 7257 9674 10121 10212 6944.1

2003 8633 8075 8931 9050 10210 8978.8

Moyenne 7655.8 5503.7

[Source : base de données ONEA 2002]

Ce tableau montre une évolution croissante et globale des consommations mensuelles. Cela

suppose que la zone n’est pas encore à saturation c'est-à-dire toute la zone n’est pas encore

raccordée au réseau d’eau potable de l’ONEA. Pour ce faire, nous allons calculer le taux de

croissance moyen des abonnés, ensuite calculer la consommation à saturation (à 10 ans) et

enfin calculer la consommation à l’horizon du projet.



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32

Courbe des consommations moyennes

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

1 2 3 4 5 6

Série2

Figure 4: Courbe des consommations

Tableau 5: Nombre de ménages par abonnés par mois

Année Jan Fev Mars Avril mai juin juil aout sept oct nov dec Moy

1999 11 13 14 15 15 16 16 17 20 24 45 47 21.2

2000 50 53 57 62 63 67 69 81 90 95 95 95 73.1

2001 105 110 112 115 115 117 121 125 130 134 138 140 121.8

2002 138 146 154 154 170 173 175 180 185 220 225 230 179.2

2003 258 260 270 270 290 269.6


Courbe d 'évolution des abonnés

0

500

1000

1500

2000

2500

1 2 3 4 5

année

nb

e d

'ab

on

nés

Année

nbre d'abonnés

Figure 5: Courbe d'évolution des abonnés

Sur la base de ces données est calculée la consommation moyenne spécifique par abonné.

Cette consommation spécifique est considérée comme la moyenne des consommations

maximales de chaque année.



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33

Calcul du taux de croissance moyenne des abonnés

Pour faire ce calcul, nous avons fait recours à la base des données sur les

consommations annuelles en eau des abonnés de l’ONEA. Selon la procédure suivante :

- Pour chaque mois, nous avons déterminé le taux de croissance par la formule

ci-dessous :

Tx = 100*[N_aba – N_abb ]/ N_aba avec

Tx : le taux de croissance des abonnées du mois b au mois a

N_aba : le nombre d’abonnés de l’année a

N_aba : le nombre d’abonnés de l’année b

- Pour chaque année, nous avons fait la moyenne des taux de croissance

mensuel pour trouver le taux de croissance par année des abonnées.

Pour trouver le taux de croissance moyen qui sera utilisé dans la suite de nos calculs,

nous avons fait la moyenne des taux calculés. Le taux de croissance moyenne des abonnés

est de 5.5% (voir annexe N°2 : calcul du taux de croissance).

Tableau 6: Consommation moyenne mensuelle par abonné

Année Jan Fev Mars Avril mai juin juil aout sept oct nov dec Maxi Moy

1999 188.2 120.2 201.4 131.9 102.1 144.8 93.9 53 49.5 44.3 60.7 65.8 201.4 104.7

2000 50.1 56.7 71.1 62.3 61.6 44.6 36.8 26.7 51.4 61.2 83 77 83 56.9

2001 66.3 65 62.2 48 55.8 41.8 25.9 23.2 31.4 42.1 48.1 48.3 66.3 46.5

2002 57.8 46.6 47.1 36.6 46.3 24.9 30.9 26.1 28 33 43 44 57.8 38.6

2003 33.5 31.1 33.1 33.5 35.2 35.2 33.3

moyenne 96.7 33.3


Compte tenu des caractéristiques de la zone du projet, nous allons considérer La

consommation maximum mensuelle de l’année 1999 de la tournée 09 par abonné de l’ONEA

la plus élevée, pour tenir compte du flux des futurs usagers. D’où la consommation

mensuelle par abonné retenue est de 201.4 m 3. A cet effet, les consommations de cette

tournée réalisée à partir de la consommation enregistrée en 1999, donne un volume

d’environ 400 000 m3/an. Avec le renforcement du barrage de Ziga, la consommation

prévisionnelle en 2010 sera de 642 000 m3 (source : PSAO P.48), soit un rapport de 1.6

entre les deux consommations.

(Voir annexe N°3 : tableau de consommation de la tournée 09)



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34

I.2-Consommation spécifique

Un véritable problème se pose à ce niveau. Les enquêtés n’arrivent ni à donner la

fréquence ni la quantité d’eau utilisée par usage. Par conséquent, il est très difficile de savoir

la consommation par jour d’un ménage.

Alors, nous avons eu recours à la base de données de l’ONEA sur la consommation en eau

mensuelle des abonnés de la zone témoin entre 1999 et 2003. Dans cette base de données,

les abonnés sont subdivisés en tournée. Notre zone correspond à la tournée

T 01et T07 (zone hôtel indépendance et bloc UMOA) et T09 et T11 (avenue kwamé

N’krumah et la zone de l’aéroport).

. La consommation spécifique se calcule de la manière suivante :

Ce= 204.1*1000/(30*10) = 680.33 l/j/N

Soit Ce = 680.33l/j/N

I.3-Estimation de la consommation à l’échéance du projet

L’évaluation de la consommation s’est faite sur la base de la consommation spécifique

calculée. Pour cela, nous avons procédé comme suit :

Détermination de la consommation moyenne annuelle à partir des données de la base de

données. Cette consommation correspond à la moyenne des moyennes annuelles des

consommations de la tournée.

Calcul pour chaque mois, du ratio consommation par nombre d’abonnés,

Pour chaque année, calcul de la moyenne des ratios précédemment calculé,

Calcul du ratio moyen de la consommation par abonné et par mois,

Calcul de la consommation à l’échéance du projet qui est égal au produit du nombre

d’abonnés de la tournée à l’échéance du projet. La consommation totale de la zone

d’étude est égale à la somme des consommations des tournées comme stipulé aux

paragraphes précédents.

Cs=ce*(1+a)n a : taux de croissance, n = échéance du projet

Cs = 680.33*(1+5.5%)15 = 1519 l/j/N

Cette valeur de 1519 l/j/N est retenue comme consommation spécifique en eau potable pour

la suite des calculs.



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35

I.4- Estimation du taux de rejet

Le taux de rejet est la quantité d’eau usée effectivement rejetée dans le réseau de

collecte rapportée à la quantité totale d’eau consommée. Pour les calculs, nous avons pris le

taux préconisé par l’ONEA qui de 80%. [Source ONEA., PSAO].

I.5-Quantité d’eau usée rejetée

La base de l’ONEA est toujours prise comme référence. Au lieu de chercher les

quantités d’eaux usées rejetées par usage, on s’intéresse la quantité d’eaux usée totale

rejetée par un abonné. Nous avons tout simplement appliqué un taux de rejet de 0,8 à la

consommation spécifique en eau potable. Ainsi nous obtenons en moyenne une eau usée

rejetée :

Eu = Cs* tr = 1519*0.8= 1215

Eu = 1215 l/j/N

Cette quantité d’eau rejetée va nous servi pour le dimensionnement du réseau. Connaissons

le nombre d’abonnés par parcelle, on déduit la quantité d’eau totale rejetée par parcelle et

par tronçon.

I.6-Qualité des eaux usées

L’analyse de la qualité des eaux usées permet de déterminer la composition des

paramètres physico-chimiques et bactériologiques. Pour cette étude, nous nous sommes

servi des résultats d’analyse effectués par le service d’assainissement de l’ONEA. Les

résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 7: Résultat des analyses chimiques des eaux usées de la zone témoin

Paramètre Unité Échantillon N°1

lycée gal-yam

Échantillon N°2

Hôtel palm beach

Échantillon N°3

sabre daaga

Échantillon

N°4 : MFP

Échantillon

N°5 BCB

Moyenne

PH 6,74 7,21 7,40 7,36 7,40 7.2

Température °C 33,2 34,5 34,9 35,2 34,3 34.4

Conductivité

à 20°C ‘μS/cm 1588 691 4780 2630 2060

2349

Potentiel

redox*

mV +42 +16 -11 +1 +18 13.2

MES

Matières

en

suspension

‘mg/l 0,78 0,46 0,39 0,23 1,20

0.6



promotion

36

MST

Matières

sèches

totales

‘mg/l 1,435 1,329 1,222 0,106 0,095

0.8374

MMMatières

minérales ‘mg/l 0,427 1,025 0,664 0,065 0,040

0.442

MOMatières

organiques ‘mg/l 1,008 0,304 0,558 0,041 0,055

0.3932

DCO ‘mg O2/l 1180 590 680 690 600 3260

DBO5 ‘mg O2/l 700 200 250 250 200 320

NTK

Azote Kjeldahl ‘mg O2/l 196 146 174 179 173

17

Phosphore

total ‘mg /l 5,5 0,1 9,4 7,9 3,4

135.5

[Source ONEA 2005]

Ce tableau montre que les eaux usées sont riches en matières minérales et

organiques. Ceci n’est pas nuisible en tant que telle à l’homme mais à l’émissaire, récepteur

de ces eaux. Le rapport DCO/DBO5 moyen tourne autour de 2 ,5 ; ce qui fait que l’on peut

traiter biologiquement les eaux usées de la zone.

Tableau 8: Résultat des analyses bactéricides des eaux usées

Echantillon

Paramètre Méthode N°1 lycée

gal-yam

N°2 Hôtel

palm beach

N°3 sabre

daaga

N°4

MFP

N°5

BCB

Moyen

ne

Recherche et

dénombrement des

coliformes thermotolérants

(fécaux) à 44°C (nombre /

100ml

Par étalement tergitol

7+TTC incubation 24

heures

2.106

2.106

1.106

1.106

5.106

2.2.106

Recherche et

dénombrement des

streptocoques fécaux du

groupe D à 35 °C (nombre /

100ml

Par étalement gélose

Slanetz incubation 48

heures

4.106

1.106

1.106

1.106

6.106

2.6.106

[Source ONEA 2005]



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37

Commentaire

Le nombre important de termotolérants et streptocoque 106 ne fait que confirmer la

provenance de ces eaux usées car ces deux micro-organismes font partis de la flore

intestinale humaine donc indicateurs de pollution des eaux domestiques. Mais ils peuvent

être source de maladies si leurs lieux d’accueil ne font pas l’objet d’un traitement. De ces

deux tableaux ci-dessus, on peut retenir les valeurs suivantes :

DBO5 demande biologique en oxygène) = 320 g/l

Coliformes termotolérants 2.2 106 UFC /100 ml

I.7- Conclusion partielle

La consommation d’eau par abonné est importante pour permette un écoulement sans

dépôt solides dans les canalisations. La tendance à la hausse du nombre d’abonnés au

réseau d’eau potable de l’ONEA laisse entrevoir une situation de l’ensemble de la zone

témoin. Le projet ZACA prévoit le raccordement de tous les abonnés dès que les

installations du réseau d’eau potable sont terminées, ce qui ne fera qu’améliorer la

production des eaux usées.

II- VOLET EAU USEE

L’évaluation de l’assainissement des eaux usées dans la zone d’étude a été effectuée à

partir des visites de terrains, mais aussi aux différents plans existants. Les enquêtes

réalisées auprès des différents agents ciblés (ménages, services, administrations) comme

développé plus haut, nous ont permis de relever le mode d’assainissement des eaux usées,

les paramètres de réalisation, l’état de fonctionnement, les pratiques de gestion, les

problèmes rencontrés et les solutions préconisées.

II.1-DIASGNOSTIC DE L’ASSAINISSEMENT DANS LA ZONE D’ ETUDE

Conformément au plan stratégique d’assainissement de la ville de Ouagadougou, le

projet d’assainissement de la zone d’étude conduit par l’ONEA, comprend un réseau

primaire et tertiaire et draine à terme, l’ensemble des eaux usées du centre ville vers la

station de lagunage située dans la zone industrielle de KOSSODO. Ce projet couvre une

partie déjà aménagée (115 ha) de la ZACA et dessert les immeubles de l’avenue kwamé

N’krumah.

(Annexe N°2 : Plan de situation du réseau existant)



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38

Dans le cadre de l’extension de la ZACA, il est prévu de mettre en place un réseau

de collecte des eaux usées complémentaires suivant le plan d’aménagement de la zone

(Annexe N°3 : plan d’aménagement de zone du projet).

L’objectif est de collecter l’ensemble des eaux usées produites dans la zone et de les

acheminer vers la station de lagunage de Kossodo.

II.1.1-Contraintes du site

Les contraintes de la zone du projet sont d’ordre :

Techniques :

- le franchissement inférieur à faire sur des longueurs n’est pas négligeable.

A titre d’exemple pour le raccordement au réseau existant, il faut franchir le canal de

l’avenue Houari Boumedienne dont la profondeur est de 2.50m ;

- Le plan topographique n’a pas été actualisée, alors que le noyau central de la

ville qui couvre la zone du projet a subi une forte rénovation.

Financières et socio- politique : la gestion des eaux usées et excrétas est une

compétence de la commune. Ce pendant, cette compétence n’est pas totalement transférée.

Elle est gérée par un office étatique avec un statut de société d’Etat (avec 52% des capitaux

donc fonctionnant comme société privée). [Source DSTM].

II.1.2- Infrastructures

La Zone d’Activités Commerciales et Administratives (ZACA) a fait l’objet d’une

rénovation, qui prévoit l’extension et la conception du réseau d’égout pour la collecte et

l’évacuation des eaux usées, afin de les acheminer vers la station de traitement de

KOSSODO. Néanmoins, on y trouve quelques infrastructures tels que :

- Hotels

- Immeubles

- Ecoles

- Eglises

II.1.3-Acteurs impliqués

La gestion de l’assainissement des eaux usées à Ouagadougou telle que le prévoit les

textes en vigueur au Burkina Faso, est assurer par :

- L’Etat : le ministère de l’agriculture, de l’hydraulique et des ressources

halieutiques ; tutelle technique ;

- L’ONEA : maître d’œuvre ; rôle opérationnel et de suivi ;



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39

- La mairie de Ouagadougou : les lois de décentralisation lui confère la

compétence sur l’assainissement et elle a un rôle opérationnel et de gestion, en concédant

aux acteurs privés le service suivant un cahier de charge clairs et précis.

II.2-DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’EAU USEE

L’unité spatiale de dimensionnement est la tournée de l’ONEA qui nous permis de

connaître les différentes consommations globales (m3/j), le rejet spécifique etc. Les autres

paramètres (pentes moyennes, longueur des tronçons) ont été déterminés à travers les

différents plans de la zone du projet. Pour ce faire, nous avons adopté une hiérarchisation du

réseau en corrélation avec la voirie de la zone. Le principe retenue étant que chaque

parcelle soit desservie par un réseau tertiaire de diamètre minimal Ø 200 mm en PVC admis

au Burkina Faso. L’ensemble du réseau tertiaire sera raccordé au réseau secondaire, qui à

son tour sera raccordé au réseau primaire. Le réseau primaire sera raccordé vers le

collecteur principal pour acheminer les effluents vers la station de traitement de Kossodo.

L’approche de dimensionnement a été simplifiée. Nous avons fait un calcul de l’amont vers

l’aval. Pour cela nous nous sommes servi du plan d’urbanisme d’aménagement de la zone.

Pour les calculs, si le diamètre trouvé est inférieur au diamètre minimal recommandé, nous

affectons à ce tronçon le diamètre Ø 200 mm, ainsi qu’au sous –tronçon l’alimentant.

Connaissant tout les paramètres géométrique de la canalisation considéré (pente, longueur),

nombre d’abonnés, (voir annexe N°4 calcul des pentes), la démarche générale adoptée pour

le dimensionnement des canalisations des eaux usées est la suivante :

II.2.1-Principe de dimensionnement et mode de calcul

Il s’agit d’évaluer tronçon par tronçon le débit de pointe entrant et le débit de pointe

sortant. Le calcul des débits se fait de l’amont vers l’aval par la méthode des débits par unité

de longueur de branchement. Nous supposons que tous les ménages de la zone sont

abonnés une fois l’installation faite. Connaissons les paramètres géométriques du tronçon

considéré (pente, longueur), la démarche générale adoptée pour le dimensionnement des

conduites d’eaux usées est la suivante :

Evaluation de la quantité d’eaux usées transitant dans le tronçon :

L e calcul se fera en situation future. Connaissons la quantité journalière d’eaux usées

rejetées dans la conduite et le nombre total de branchements desservis, on a d’abord

calculé le débit unitaire (qm en l/j/N) en faisant le rapport de qm par le nombre total de

branchements. Le débit transitant dans le tronçon ou débit en route qmr en (l/j) s’obtient en

faisant le produit de qm par le nombre de branchement du tronçon.



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40

Evaluation du débit entrant dans le tronçon :

Pour évaluer ce débit (qpe), on détermine d’abord la somme des abonnés de tous les

sous tronçons alimentant le tronçon considéré. Le débit du tronçon est égal au produit du

débit unitaire par la somme des abonnés précédemment calculés.

Evaluation du débit sortant du tronçon :

Ce débit (qps) est la somme du débit entrant et du débit en route dans le tronçon.

Evaluation des débits de pointe :

Pour calculer ces débits, on calcul d’abord le coefficient de pointe des débits qpe et

qps. En appliquant à qpe et qps leur coefficient de pointe correspondant, on trouve les débits

de pointe entrant (qpe) et sortant (qps). Le débit de dimensionnement est la moyenne

arithmétique des débits. Mais pour la sécurité, nous avons décidé de prendre comme débit

de dimensionnement le maximum.

Les calculs se font de la façon suivante :

qm = q0 *tr avec qm quantité d’eau rejetée en l/j, q0 consommation spécifique et tr taux de

restitution ;

La quantité d’eau rejetée par tronçon en l/s

qma = qm* N/86400, N le nombre d’abonnés

Calcul du débit de pointe

qpa = Cp* qma avec Cp coefficient de pointe Cp = a+b/(qm)1/2 a et b sont des coefficients pris

respectivement égal à 1.5 et 2.5

qm est le débit moyen journalier rejeté en l/s /N

d’où qpa = [1.5+2.5//(qm)1/2 ]* qm ; le débit obtenu est multiplié par un facteur de majoration

pris égal à 1.6% [cf évaluation des consommations : rapport entre volume]

Le débit de pointe d’avenir sera QPA = 1.2*qpa *N et calcul de débit à pleine section QPS.

Le calcul des diamètres suit le calcul des débits. Pour la détermination des diamètres, la

formule utilisée est celle de Manning- Strickler :

Dps = [Qps/(π*Ks/45/3)*J1/2]8/3 où :

Ks est le coefficient de Manning Strickler pris égal à 90 à cause de l’effluent chargé et

de nombreuses singularités dans le réseau [Marc Satin et Bechir Selmi ; 99].

J est la pente hydraulique en (m/m) ;

Qps est le débit pointe de dimensionnement : (Voir annexes N°7-1 et 7-2 : calcul du

réseau)



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41

Condition d’autocurage

À pleine section ou à demi- section, un tuyau circulaire doit assurer une vitesse minimale

d’écoulement de 0,70 m/s ; [Source cours Assainissement eier de Mr Joseph WETHE]

Pour un remplissage de la conduite égal aux 2/10 du diamètre, la vitesse d’écoulement doit

être au moins égale à 0.3 0 m/s voir 0.6m/s ;

Le remplissage de la conduite, au moins égal au 2/10 du diamètre, doit être assuré par le

débit actuel. A pleine section, pour un tuyau circulaire, le débit se calcule par la formule :

Qps = (π*Ks/45/3)*J1/2* Dps 8/3

Et la vitesse par la formule Vps = Ks * J1/2*(D/4)2/3

Pour vérifier la capacité d’auto curage du réseau proposé, on opère en deux phase :

on cherche d’abord à évaluer les valeurs correspondant aux deux conditions et l’on

comparera ensuite les débits, afin de vérifier si la troisième condition est remplie ou non.

S’il arrivait qu’un réseau ne soit pas auto- curant parce que toutes les conditions ne sont pas

toujours réunies dans tous les cas, pour pallier aux insuffisances manifestes de débits, des

dispositions pourront être prises lors de l’exploitation du réseau. Pour ce faire deux solutions

sont envisageables :

- La construction de réservoir de chasse hydraulique tous les 100 m, d’une

capacité minimale de V = 3142.01002^4/2.014.310/1 m3 soit 350 l et pour un

fonctionnement d’au moins une fois tous les 48 heures, sur l’ensemble du réseau il faudrait

un volume annuel d’eau d’environ de 12300 m3. Cette solution consommatrice d’eau est à

écarter dans un contexte sahélien comme celui Burkina Faso.

- L’hydrocurage planifié et programmé en fonction de l’importance des dépôts

constatés. Cette solution sera retenue car on a un réseau de petit diamètre et en plus elle

demande l’acquisition d’au moins d’une hydrocureuse et le recrutement du personnel pour

son exploitation.

II.2.2-Type de conduite

Pour une meilleure facilité de gestion et d’entretien des conduites, le matériau choisit

est le PVC. Il se prête mieux à l’évacuation des eaux usées. De plus son prix est

relativement faible par rapport aux conduites en fonte ou en acier. Ce choix se justifie par

souci d’avoir des conduites présentant de bonnes caractéristiques à l’ovalisation et à

l’écrasement sous remblais moyenne et de grande hauteur compactée dans les conditions

optimum de 85 à 90% de OPN[PSAO rapport N°2, juillet 2000]

Il est à noter que le PVC offre une classe de résistance CR8 aux attaques chimiques

par les micropolluants des eaux usées. Les conduites seront enterrées à une profondeur



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42

minimum de 1.50m pour tenir compte des obstacles à franchir (les caniveaux) et le

maximum de 2m La largeur des tranchées sera pris à 1m. A L’horizon du projet, nous

supposons une stabilisation du débit de rejet à partir de la saturation de la zone d’étude en

abonnés de l’ONEA.

II.2.3-Spécification des autres équipements du réseau

Regards de branchement

Ils seront situés au niveau des portails d’entrée, les vestibules et les couloirs de

mitoyenneté dans le domaine public. Ils reçoivent la ou (les) conduite (s) de raccordement

des regards de collecte privée situés dans les parcelles assainies. Ils seront placés tous les

50 m et seront en béton armé, de forme carré de 60 cm de côté. La profondeur de

branchement sera imposée par les contraintes du terrain. Des paniers de dégrillage et bacs

à graisse seront exigés au niveau des regards, à la sortie de chaque regard sera installé une

grille.

Regard de visite

C’est un ouvrage de génie civil permet l’accès au réseau pour l’examen des

conditions d’écoulement dans la conduite et les travaux de curage. Il sera placé sur les

accotements de la chaussée. La distance retenue entre deux regards de visite est de 50 m,

car pour un réseau d’assainissement, la distance entre deux regards de visite ne doit pas

dépasser 70 m. ils seront recouverts par des tampons en fonte.

III- SPECIFICATIONS TECHNIQUES DES EU

L’étude technique sera menée sur la base de la synthèse des données collectées.

Il sera question de proposer les différentes variantes technologiques d’un système

d’assainissement et de faire une estimation sommaire de la variante choisie.

III.1- Situation de l’assainissement

Conformément au plan d’aménagement de la ZACA, l’assainissement doit être

totalement rénové par la conception d’un réseau d’égout qui va tenir compte du schéma

directeur d’urbanisme et architectural de la zone. Dans son ensemble, le projet couvre une

partie déjà aménagée de 115 ha et dessert les immeubles de l’avenue KWAME NKRUMAH,

Hôtel Indépendance et partie nord de la zone d’étude, dont la collecte des eaux usées est

assurée par un réseau collectif qui achemine les effluents vers la station de traitement de

KOSSODO. La zone du projet couvre une superficie de 80 ha soit 40% de la superficie totale



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43

de la zone. Le réseau d’égout de la zone d’étude dans sa partie déjà aménagée est en

conduite PVC de diamètre 200 mm, 250mm et 315 mm. IL longe de part et d’autre de

l’avenue Kwamé N’krumah et l’avenue Houari Boumedienne sur son côté Nord. Le nombre

de regard de visite et de branchement est de 36 et 74 unités. Ce réseau fait partie de la

branche C du Plan Stratégique d’Assainissement de la ville de Ouagadougou.

III.2-Modes d’assainissement existants

Les observations et les enquêtes effectuées sur le terrain montre que la zone est

desservie par un réseau d’égout collectif des eaux usées réalisées en 2002. Pour la partie à

aménager, il est prévu un système collectif pour l’ensemble de la zone. Il n’est pas prévu de

l’assainissement autonome dans le cadre du projet.

III.3- Caractéristiques du réseau existant

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique d’assainissement de la ville de

Ouagadougou (PSAO) et du projet d’amélioration des conditions de vie urbaines (PACVU),

le Gouvernement du Burkina Faso avait initié un programme d’assainissement collectif de la

ville de Ouagadougou. Les études techno - économiques et environnementales de la

collecte et de l’épuration des effluents urbains et industriels ont été réalisées. Pour ce faire,

l’exécution du projet a été subdivisé en deux phases : le centre ville fortement urbanisé et

les gros pollueurs seraient traités en première phase du projet et la seconde phase concerne

les quartiers administratifs et commerciaux situés au pour tour du centre ville ou sur l’axe de

la conduite primaire de la collecte. La filière d’épuration adoptée est le lagunage compte tenu

de sa rusticité et sa relative facilitée d’exploitation. Le projet est prévu pour couvrir les

besoins en matière d’assainissement à l’horizon 2010 et a été conçu pour collecter environ

5400 m3/jour d’effluents. Le projet est scindé comme mentionné ci-dessous en deux phases

de réalisation :

Phase 1 concerne :

- La collecte de EU du centre ville correspondant à la tournée 09 de l’ONEA,

partie la plus dense et la plus urbanisée de la ville et les grands pollueurs urbains dont

l’hôpital Yalgado, les hôtels Indépendances et Silmandé et la collecte des eaux industrielles

de la zone de Kossodo.

- La mise en place du réseau primaire dans sa configuration finale en phase 2

- La mise en œuvre de la première filière d’épuration au site de kossodo.

Phase 2 concerne :

- La collecte des EU des quartiers administratifs, universitaires et commerciaux



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44

pouvant être raccordés a la conduite primaire de la phase 1

- La collection des eaux industrielles et des établissements situés le long de la

route de FADA

- La mise en place de la seconde filière d’épuration au site de lagunage de

Kossodo.

La ZACA entre dans le cadre de la réalisation de la phase 2 ; c’est pour cette raison

que dans le cadre notre étude, nous allons faire un état des lieux des caractéristiques

techniques du réseau existants. Ce réseau comprend : les différentes conduites, les stations

de relevages et la station de traitement. La connaissance de ces caractéristiques nous

permettra de mieux cerner le comportement du réseau existant par rapport à l’extension de

la ZACA.

III.3.1- Structure du réseau

Le réseau existant se compose d’un réseau primaire et d’un réseau secondaire. Sa

longueur linéaire est de 9 Km dont 3.6 Km en conduite gravitaire et 5.4 Km en conduite de

refoulement. Les conduites sont PVC de classe de résistance CR8 et en fonte ductile.

L’ossature du réseau est la suivante :

- Le réseau secondaire est constitué des conduites PVC de diamètre 200,250

et 315 mm

- Le réseau primaire est constitué des conduites PVC et en fonte de diamètre

400 et 500 mm.

Le réseau est structuré de la façon suivante :

- Du rond point des Nations Unies à la station de relevage (SP1) : PVC de

diamètre 315 mm

- De SP1 à l’hôpital Yalgado : PVC de diamètre 400 mm

- De l’hôpital Yalgado à SP4 : PVC de diamètre 500 mm

- De SP4 à SP5 : Fonte ductile de diamètre 400 mm

- De SP5 à la station de lagunage : Fonte ductile de diamètre 500 mm

Les pentes étant pris égales à 0.004 et 0.008 selon les tronçons.

(Annexe N°2: plan de situation du réseau phase 1)

III.3.2- Stations de relevage

Les stations de relevage sont au nombre de trois et notées respectivement SP1, SP4

et SP5. Elles sont constituées d’une fosse de pompage enterrée dans la quelle sont

implantées des pompes de refoulement. Elles sont situées :



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45

- SP1 : Au niveau de la parcelle de la musée de la musique

- SP4 : En face de la direction générale de la préservation de l’environnement à la sortie du

barrage n°3

- SP5 : A côté de la société tannerie Tan Aliz, en aval de la parcelle de la cimat.

Les différentes caractéristiques sont consignées dans les tableaux ci-dessous :

Tableau 9: Débit d'équipement des stations de relevage

Station

de relevage

Débit de pointe

phase 1 (l/s)

Débit de pointe

phase 2 (l/s)

Débit d’équipement

Phase 1 (l/s)

Débit d’équipement

Phase 1 (l/s)

SP1 46.9 63.5 (1+1) 50 (2+1) 50

SP4 52.5 141.2 (1+1)80 (1+1) 80

SP5 88.8 182.4 (1+1) 100 (1+1) 100

[Source rapport APD version définitive assainissement collectif de ouaga BCEOM&BERA]

Tableau 10: Caractéristiques hydrauliques des stations relevage

Nature SP1 SP4 SP5

Emplacement Musée de la musique DGPE ZI de kossodo

Côte de la dalle de couverture (m) 293.30 283.90 284.40

Côte arrivée de collecteur (m) 287.55 278.26 282.15

Volume théorique de régulation d’une

pompe (m3)

4.5 7.2 9

Côte de niveau très haut (m) 290.40 283.01 282.00

Côte de niveau haut démarrage

pompe 2 (m)

287.25 279.96 281.85

Côte de niveau haut démarrage

pompe 1 (m)

287.10 277.81 281.70

Côte de niveau bas arrêt pompe 2 (m) 286.10 276.71 280.60

Côte de niveau bas arrêt pompe 1 (m) 286.05 276.56 280.45

Côte du radier (m) 285.55 275.96 279.85

Nombre de pompe en phase 1 1+1 secours 1+1 secours 1+1 secours

Caractéristiques des pompes 50 l/s

8.6 m de HMT

80 l/s

10.8 m HMT

100 l/s

20.7 m HMT

Diamètre des colonnes de refoulement

(mm)

DN 150 DN 200 DN 250

Diamètre des conduites de refoulement

(mm)

DN315 DN 400 DN 500



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46

Côte de refoulement (m) 292.28 282.65 299.30

Longueur de la conduite anti bélier (m) 210 3315 2065

Volume du ballon anti bélier (m3) 0.30 2.00 6.00

[Source rapport APD version définitive assainissement collectif de ouaga BCEOM&BERA]

III.3.3-Station d’épuration par lagunage

La station de lagunage couvre une superficie de 20 ha pour l’ensemble du projet dont

13 ha a une capacité de 5800 m3/jour sont aménagés en phase 1 et comprenant :

- trois bassins anaérobies en tête de la station

- deux bassins facultatifs

- trois bassins de maturation

- des lits de séchages sur une superficie de 0.3 ha

- des bâtiments annexes et matériels d’exploitation

(Annexe N°6 : Plan de schématique de la station de lagunage)

Bassins anaérobies

Les caractéristiques des bassins sont les suivantes :

- La température de dimensionnement : 20°c

- La charge volumique : 200 g/m3 de bassin /jour

- Le temps de séjour : 3 jours

- La charge surfacique : 500 kg/Ha/jour

- La profondeur des bassins est de 4 m

- Le volume est de 6200 m3 pour chacun

- La surface est de 0.7 ha pour chacun

- Le rendement DBO5 des bassins : 60%

- La concentration de sortie est de 290mg/l

Bassins facultatifs

Les caractéristiques des bassins sont les suivantes :

- La températures de dimensionnement : 20°c

- La charge maximale admise : 280kg/ha/jour

- Le temps de rétention : 15 jours

- La profondeur 1.80 m

- La surface est de 3 ha pour chaque bassin

- Le volume est de : 51500 m3 pour chacun


- Le temps de séjour : 16.5 jours



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47

- La concentration en DBO5 en sortie est de 29+mg/l

Bassins de maturation

Le volume des bassins de maturation a été calculé pour que l’indicateur de pollution

fécale en sortie de la station ait une valeur inférieure à 1000 CF pour 100 ml.

- La charge surfacique en DBO5 : 100 – 140 kg/Ha/jour

- Le temps de séjour bassin n°1 : 6 jours

- Le temps de séjour bassin n°2 et n°3 : 6 jours

- Le profondeur des bassins : 2 m

- Les surfaces des bassins : 1.45 Ha (N°1) et 075 Ha (n°2 et 3)

- Les volumes des bassins : Vb1= 27000 m3 et 13700 m3 pour les bassins

2 et 3


Lits de séchages des boues

Ils sont été dimensionnés pour un volume annuel de 6400 m3 et sont constitués en

séries identiques de 14 lits de largeur 3.80 m et de 250m de long soit 95 m2 par lit et

2660 m2 de superficie de séchage. La hauteur nette des lits est de 0.40 m et la hauteur

réelle est fixée à 0.70 m.

III.4- OPTIONS TECHNOLOGIQUES DE L’ETUDE

L’assainissement est un problème fort complexe à cause de la multiplicité des tissus

urbains très diversifiés. Le choix du système d’assainissement dépend de plusieurs

paramètres, du contexte dans le quel on se trouve et de la typologie d’habitat rencontrée.

III.4.1- Présentation des variantes

Le schéma directeur de l’assainissement des eaux usées urbaines présente deux

principaux volets à savoir :

Le système d’assainissement individuel ou autonome composé des latrines plus ou

moins améliorées et des fosses septiques

Le système d’assainissement collectif qui peut être unitaire ou séparatif.

Dans le cadre du projet ZACA, il est préconisé le système d’assainissement collectif de type

séparatif.



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48

III.4.2- Dimensionnement du réseau

Le dimensionnement du réseau a été fait en se basant sur les paramètres évoqués

plus haut : la topographie de la zone qui définit le sens d’écoulement des eaux afin de limiter

le nombre de station de relevage dont les coûts d’investissement et d’entretien sont élevés.

Dans la conception du réseau, nous avons privilégié un écoulement gravitaire des eaux

usées dans les conduites.

(Voir annexes N°7-1et 7-2 plans des réseaux)

III.4.2.1-Paramètres de dimensionnement

Les paramètres utilisés sont caractéristiques issues de la zone choisie pour mener

notre étude. Les hypothèses retenues pour le dimensionnement du réseau ont été

énumérées plus haut:

III.4.2.2-Structure du réseau

Le réseau sera subdivisé en trois :

- le réseau tertiaire qui permet de raccorder les concessions qu’il dessert

- le réseau secondaire qui collecte les effluents du réseau tertiaire

- le réseau primaire constitué d’une seule conduite, draine toutes les eaux

usées produites dans la zone vers le collecteur principal existant qui

achemine les eaux vers la station de traitement.

III.4.2.3-Présentation des différentes variantes

Première variante

Cette variante consiste à collecter les effluents produits dans la zone et à les cheminer au

collecteur principal sans tenir compte du réseau existant dans sa partie rénovée. La longueur

totale de ce réseau est de 11148 m soit 11.148 km.

Les résultats de calcul sont consignés dans le tableau ci-après



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49

Tableau 11: Résultats de dimensionnement des conduites d'eaux usées et

équipements variante N°1

BRANCHE Ø 200

Linéaire (m)

Ø 250

Linéaire

(m)

Ø 300

Linéaire

(m)

Ø 500

Linéaire

(m)

Regard de

visite (u)

Regard de

Branchement

(u)

A 740 650 28 28

B 668 650 26 26

C 1235 660 270 44 44

D 840 430 26 26

E 540 420 20 20

F 640 13 13

G 420 8 8

H 420 8 8

I 1210 25 25

J 190 4 4

K 100 2 2

L

M 760 15 15

N 800 16 16

TOTAL 5633 3700 690 1560 233 233



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50

Deuxième variante

Cette variante consiste à collecter les eaux usées produites dans la zone en raccordant le

nouveau réseau au réseau existant. Il s’agit de vérifier :

- Les diamètres des canalisations du réseau existant, par calcul des débits de

l’ensemble du réseau (existant et nouveau)

- Les conditions d’auto curage

Les résultats de calcul sont consignés dans le tableau ci-après

Tableau 12: Résultats de dimensionnement des conduites d'eaux usées variante N° 2

BRANCHE Ø 200

Linéaire (m)

Ø 250

Linéaire (m)

Ø 300

Linéaire (m)

Regard de

visite (u)

Regard de

Branchement

(u)

A 740 650 28 28

B 668 650 26 26

C 1235 660 270 44 44

D 410 8 8

E 85 2 2

F 500 420 18 18

G 640 13 13

H 420 8 8

I 420 8 8

J 820 16 16

K 135 3 3

L 260 5 5

M 800 16 16

TOTAL 6198 2515 1070 195 195



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IV- Etude financière

L’estimation financière s’est faite sur la base des résultats de dimensionnement du réseau

et des différents équipements prévus pour le bon fonctionnement du réseau.

Tableau 13: Devis estimatif variante N°1

N° DESIGNATION Unité Quantité Prix unitaire Prix total

I TERRASSEMENTS

I-1 Installation du chantier,amené matériel ff 1 8 000 000 8 000 000

I-2 Implantation des ouvrages ff 1 10 000 000 10 000 000

I-3 Fouilles pour tranchée m3 21020,4 28 000 588 571 200

I-4 Remblai compacté m3 19375,65 15 000 290 634 750

Sous total I 897 205 950

II CANALISATION

II-1 Lit de pose (sable) de 10 cm d'épaisseur m3 1097,8 25 000 27 445 000

II-2 Pose de conduite 200 mm ml 5633 15 000 84 495 000




II-7 Pose d'un grillage avertisseur ml 11000 9 500 104 500 000

II-8 Regard de branchement u 233 150 000 34 950 000

II-9 Regard de visite y compris accessoirs u 233 300 000 69 900 000

Sous total II 473 235 000

Total général 1 370 440 950



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52


N° DESIGNATION Unité Qtité P. unitaire P. total

I TERRASSEMENTS

I-1 Installation du chantier, amené du matériel ff 1 8 000 000 8 000 000

I-2 Implantation des ouvrages ff 1 10 000 000 10 000 000

I-3 Fouilles pour tranchée m3 17615 28 000 493 220 000

I-4 Remblai compacté m3 16169,55 15 000 242 543 250

Sous total I 753 763 250

II CANALISATION

II-1 Lit de pose (sable) de 10 cm d'épaisseur m3 989,5 25 000 24 737 500




II-5 Pose d'un grillage avertisseur ml 9084 9 500 86 298 000

II-6 Regard de branchement u 195 150 000 29 250 000

II-7 Regard de visite u 195 300 000 58 500 000

Sous total II 380 283 000

Total général 1 134 046 250

RECAPITULATIF

DESIGANTION PRIX TOTAL

VARIANTE N°1 1 370 440 950

VARIANTE N°2 1 134 046 250

Choix de la variante

Pour faire le choix de la variante, nous allons calculer le Coût de l’assainissement au

mètre carré de chaque variante. Nous avons évalué ce coût de la façon suivante :

Evaluer la superficie de la zone d’étude.

Evaluer la superficie occupée par la voirie et les parkings.

Evaluer la superficie occupée par les espaces verts et récréatifs

Evaluer la surface occupée par les édifices publics



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53

Le tableau ci dessous fait la synthèse de cette évaluation

Désignation Zone

d’étude

Voirie et

parkings

Espaces

verts

Edifices

publique

Surface

lotie

Coût de la

variante

Coût

au m2

Superficie(ha) 85 13.5 3.85 2.2 65.45

Variante n°1 1370440950 2094

Variante n°2 1134046250 1733

Sans évoquer les considérations techniques (longueur totale réseau, nombre

d’équipement ou ouvrage, etc.), ce critère nous permet de choisir la variante N°2 qui offre un

prix au mètre carré le plus économique. De plus la variante N°1 va occuper l’espace de la

voirie réservé pour les réseaux techniques urbains ; surtout en zone déjà aménagée.

Conditions de raccordement sur le réseau existant

Les calculs de vérification confirment que cette phase de raccordement du réseau a été

prise en compte dans les études antérieures du PASO. Notre réseau sera raccordé aux

points suivants :

Les branches A et B seront raccordées sur le collecteur du réseau existant qui passe sur

l’avenue Houari Boumediene respectivement au niveau des regards de visite CR217 (en

face de l’ancienne siége du CILSS) et CR215 (en face du restaurant de chine). En effet le

débit de pointe d’avenir transporté par ces deux branches est de 73.137 l/s, à ce débit il faut

ajouter le débit de pointe d’avenir de l’avenue Houari Boumédienne qui est de 11.6 l/s

[Source rapport APD version définitive BCEOM & BERA] ; le total donne un débit de 84.737

l/s. Avec ce débit en utilisant Manning Strickler avec un Ks de 90 et une pente moyenne de

0.007 on trouve un diamètre de 0.280 m (DN300 mm). Ce diamètre calculé comparé au

diamètre existant de 0.315m (DN 350mm), justifie la possibilité de raccordement.

La même procédure a été suivie pour le raccordement des autres branches.

Conclusion partielle

De ce chapitre, nous allons retenir que la consommation par abonné est importante

pour permettre un écoulement sans dépôt dans les canalisations. La tendance à la hausse

du nombre d’abonnés au réseau d’eau potable de l’ONEA, laisse entrevoir une saturation

rapide de l’ensemble de la zone. Dans le cadre du projet ZACA, il est prévu le raccordement

des tous les abonnés dès l’installation complète du réseau, ce qui ne fera qu’améliorer la

production des effluents.



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54

CINQUIEME PARTIE :

VOLET DECHETS SOLIDES



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55

Au Burkina Faso, le législateur a pris un ensemble des dispositions qui orientent la

gestion des déchets urbains dans les villes. L’évaluation et l’analyse des paramètres

prennent en compte les caractéristiques de l’habitat dont la distinction s’est faite sur la base

de critère de stratification. A cet effet, pour l’essai de stratification, plusieurs études ont

montré des divergences sur les paramètres caractéristiques de déchets solides en fonction

du type d’habitat et du tissu urbain. C’est à ce titre que le travail préliminaire de

caractérisation des déchets solides a consisté à stratifier la zone d’étude en zone homogène

en fonction d’un certain nombre de critères :

La dominance du type d’habitat (niveau standing)

L’accessibilité de la parcelle ou service

Présence des réseaux techniques urbaine (électricité, eau téléphone type

d’assainissement)

Niveau et la nature des activités

De ces critères, nous avons stratifié la zone d’étude en strates homogènes dont la

répartition est la suivante :

Zone n°1 : un tissu d’activités commerciales et administratives, caractérisé par

des constructions de très haut standing (de l’avenue kwamé N’krumah partant de

la BCB jusqu’au bureau de la délégation de l’union européenne)

Zone n°2 : un tissu d’activités commerciales et administratives, caractérisé par

des construction de très haut standing (concerne le côte Nord de la ZACA c'est-à-

dire le bloc qui part de la BCB jusqu’ au rond point des nations unies, hôtel

indépendance et la station total de l’avenue de l’aéroport et le bloc du siège de

l’UMOA)

Zone n°3 : un tissu urbain caractérisé par de construction de haut standing et

concerne quelques immeubles non démolies dans la ZACA (hôtel pacifique,

complexe scolaire GALYAM, les différents immeubles à activés commerciales) et

en fin nous avons effectués des enquêtes auprès des super marchés de la ville

pour un complément d’informations.

Toutes ces informations nous ont permis non seulement de répondre à la question qui nous

posée, mais aussi de faire une simulation des DS qui seront produits dans la zone à

l’échéance du projet.



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56

I- GESTION ACTUELLE DE DECHETS SOLIDES

La gestion actuelle des déchets solides dans la ville de Ouagadougou est assurée par le

service de la voirie de la mairie. Dans La zone déjà aménagée de la ZACA, la pré- collecte

est assurée des coopératives et des entreprises par contre, la collecte, le transport et

l’enlèvement des conteneurs par la DSTM. Cette opération est assurée par les camions

bennes tasseuses de 20 m3 et trois fois par semaine.

Mais les incertitudes d’exploitation efficiente de la décharge et le financement durable de

l’ensemble de la filière subsistent. En 1995, une redevance pour l’enlèvement des ordures a

été instituée de 2 à 4% du prix mensuel à payer selon le type d’habitat (source pdm :

partenariat pour le développement communal) et reste la seule ressource spécifique liée à la

gestion des déchets solides. L’évolution des modes de gestion des déchets solides dans la

ville de Ouagadougou est marquée par :

- De 1986 – 1991 : gestion centralisée par la création d’offices étatiques

(DINASENE et ONASENE) ;

- Depuis 1991 : gestion partagée entre la municipalité et les opérateurs privés ;

- 2001 : construction d’un centre d’enfouissement technique (CET) à

Ouagadougou de 70 hectares ; et par la mise en place progressive d’un

système intégré de gestion des déchets.

%

70%

25%

5%

Oui

Non

Non précisée

Figure 6: Etat de satisfaction de la population par rapport à la gestion des DS



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57

II- CADRE INSTITUTIONNEL LEGISLATIF ET

REGLEMENTAIRE

Le secteur de la gestion des DS est régi au Burkina Faso par un ensemble des textes des

lois, décrets et arrêtés suffisamment riches. Dans le cadre de cette étude, nous avons

sélectionné quelques lois, décrets et institutions impliquées dans la gestion des DS :

Institutions

- Ministère de l’environnement et de l’eau

- Ministère des infrastructures, de l’habitat et de l’urbanisme

- Ministère de la santé

- Ministère de l’administration du territoire et de la sécurité

- Organes de concertation :

La mairie

Coordination des entreprises de la gestion des déchets (CEGED)

Comités sectoriels de la sensibilisation sur la salubrité et l’assainissement

(CSSA)

Cadre Législatif et réglementation La compréhension de ces aspects a été possible grâce à la recherche documentaire et des

entretiens avec les différents acteurs impliqués. Le cadre législatif et réglementaire dans la

gestion des déchets solides urbains est caractérisé par :

- La loi N° 041/98/AN portant organisation de l’administration du territoire au

Burkina Faso du 6 Août 1998. Cette loi confère aux communes une

compétence générale en matière d’enlèvement et d’élimination des ordures

ménagères. Elle n’octroie pas aux communes une compétence en matière

des déchets industriels ;

- La loi N° 005/97/ADP du 30 janvier 1997 portant code de l’environnement au

Burkina faso. Elle définit les compétences des différents acteurs et leur

niveau d’intervention ;

- La loi N° 51/95/ADP du 15 Novembre 1995 portant modification du code des

impôts relatifs à la taxe de résidence.

Ces lois sont complétées par les décrets suivants :

- Décret N° 95-176/PRES/MEF/MATS du 23 Mai 1995 portant institution d’une

redevance d’enlèvement des ordures ménagères ;



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58

- Décret N° 98-323/PRES/PM/MEE/MATS/MIHU/MS/MTT du 28 Juillet 1998

portant réglementation de la collecte, du stockage, du transport, du traitement

et de l’élimination des déchets urbains ;

- Décret N° 98-322/PRES/PM/MEE/MATS/MIHU/MS/MTT du 28 Juillet 1998

portant condition d’ouverture et de fonctionnement des établissements

dangereux, insalubre et incommodes.

III- ETUDE TECHNIQUE

Le contexte institutionnel et financier de la gestion des déchets solides dans les villes du

Burkina Faso est fortement marqué par l’implication des plusieurs types acteurs. Les

pratiques ont fortement évolué dans le temps à cause des fortes mutations qui caractérisent

le phénomène d’urbanisation. Cette situation pose des nombreuses difficultés aux acteurs,

surtout par l’hétérogénéité des déchets solides urbains. De ce fait, nous avons effectué les

opérations de caractérisation de déchets solides de la zone d’étude témoin pour apprécier

leur composition. L’évaluation et l’analyse ont tenu compte des caractéristiques de l’habitat

ou du tissu urbain dont la distinction s’est faite sur la base des critères de stratification stipulé

au paragraphe précédent de ce rapport.

III.1-Caractérisation

Le schéma directeur de l’aménagement du projet à un caractère unitaire, en réalisant

un quartier urbain homogène à multiples activités. Le principe de base de découpage de

l’espace de la ZACA dans sa partie rénovée est l’aménagement par type d’îlot structuré

autour d’espaces communs de proximité semi privatif appelés « patios d’îlots » ou « cœurs

d’îlots ». Au vu de cette répartition, une perception du paysage urbain nous a conduit à

adopter une approche stratifier qui permet de choisir un échantillon représentatif sur le quel

la collecte des données s’est s’effectuée et les résultats sont à extrapoler sur l’ensemble de

la zone de l’étude. A cet effet, au sein de chaque tissu urbain, les déchets produits par un

échantillon pendant trois jours ont été collectés puis analysés. L’analyse a consisté à faire un

tri des différents éléments contenus dans l’échantillon, à les regrouper par catégorie, à

mesurer leur volume et à les peser afin de déterminer leur pourcentage respectif. Ces

opérations nous ont permis d’obtenir la densité moyenne et le volume moyen produits. Le

dépouillement des fiches d’enquêtes a été fait sur feuille excel. Ce travail nous a permis de

dégager les tendances et les informations utiles à l’élaboration de la présente étude.

Voir annexe N°3 : tableau de dépouillement



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59

III.1.1-Evaluation des paramètres quantitatifs

Il s’agit de la production spécifique et de la densité.

Tableau 15: synthèse des données relevées dans la zone témoin pendant trois jours

Zone Production

D’OM/3j/kg

Volume total

D’OM/3j(l)

Densité

Kg/l

Production/ménage

Par jour (kg/mén/j)

Production/personne/j

(kg/personne

Zone 1 193.1 378.5 0.51 4.29 0.54

Zone 2 167.6 398.7 0.42 3.78 0.74

Zone 3 240.6 484.9 0.50 5.25 0.67

Ce tableau montre une production spécifique moyenne sur l’ensemble de la zone de 0.65

kg/pers/j, mais cette production est variable selon les zones. Elle est plus proche de la zone

3, par contre la zone 2 a une production spécifique plus élevée et la zone 1 a une production

spécifique faible. Cela s’explique par le fait que la production spécifique dépend du type

d’habitat ou du tissu urbain.

Nous avons fait une projection de la quantité d’ordure à gérer à l’échéance du projet

Figure 7: Evolution de la production moyenne

D’après ce tableau ci-dessus, la densité moyenne est de 0.48kg/l sur l’ensemble de la zone

et varie de 0.41 à 0.51 selon les zones. Elle est plus faible au niveau de la zone 2 et presque

la même au niveau de la zone 1 et la zone 3.

III.1.2-Paramètres qualitatifs

Ces paramètres permettent de connaître la composition des déchets. Après analyse, les

résultats obtenus sont consignés dans le tableau n°17.

0

2

4

6

8

10

12

2005 2010 2015 2020

Evolution de la

production moyenne



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60

Tableau 16: Cumul composition des DS

Eléments Poids

kg/j

Volume l/j Pourcentage % Densité kg/l

Fines 276.43 347.4 53.05 0.80

Plastiques 14.2 93.5 2.73 0.15

Papiers/cartons 16 91 3.07 0.18

verre 8.7 22.8 1.67 0.38

Inertes 6.6 25.5 1.27 0.26

Matières

organiques

177.17 462.88 33.99 0.38

Cailloux- gravats 22 16.3 4.22 1.35

Total 521.10 1059.38 100

Ce tableau montre que l’ensemble des déchets solides produits dans les trois zones

témoins, les fines représentent plus de la moitié de la production totale journalière et les

papiers/cartons dont la production est de 3 % s’explique du contexte administratif de la zone.

La production des plastiques représente 2.73% du poids total. La matière organique quant à

elle représente 33.99% de la production totale de la zone. Elle s’explique du fait de la

présente du marché Zabré Daaga.

III.2-STRATEGIE DE GESTION DES DECHETS SOLIDES

La gestion des déchets solides dans la zone du projet sera organisée en trois sections

La section pré collecte, collecte et transport

La section balayage des chaussées et trottoirs ;

La section valorisation.

III.2.1-Section pré collecte, collecte et transport

Cette section concerne les travaux de pré-collecte et de la collecte des déchets produits

dans la zone du projet. Dans le cadre de cette étude, pour le matériel de pré collecte et de

collecte, nous proposons deux variantes.

Variante 1 : le système des bennes tasseuses

Variante 2 : le système de tracteurs remorques pour la pré collecte et les camions pour la

collecte.



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61

Variante 1

Les bennes tasseuses prévues dans la collecte assureront en même temps le transport de

DS vers la décharge contrôlée de la ville de Ouagadougou.

Variante 2

Dans cette partie, la pré collecte sera assurée par les tracteurs et la collecte par les camions

bennes. Ces camions achemineront les déchets regroupés dans les conteneurs ou bacs sur

les lieux des transites vers la décharge.

III.2.2-Section balayage

Les déchets issus du balayage des voies principales de circulation sont pré-collectés

par les bennes tasseuses. Cette opération sera assurée par les femmes sous la charge de la

municipalité. Les corbeilles (poubelles) seront installées le long de la voirie pour la pré

collecte des déchets. Ces déchets seront ensuite récupérés les bennes.

III.2.3- La mise en valorisation des déchets solides

Dans la ville de Ouagadougou, la valorisation de déchets solides se fait à travers un

système de compostage à l’échelle artisanale. Pour le projet ZACA, les déchets solides

doivent être traités à la décharge contrôlée de Ouagadougou où sont prévues les opérations

de compostage.

III.3- ETUDE FINANCIERE

III.3.1-Evaluation de la production des déchets solides dans la zone de référence

Cette évaluation a été faite sur la base des données recueillies sur le terrain et celles que

nous avons reçues au sein des services techniques municipaux de Ouagadougou et au sein

de la mairie de Baskuy. Pour chaque variante définie plus haut, nous avons évalué le

matériel nécessaire pour la collecte et le transport des déchets jusqu’à la décharge. Les

paramètres de base qui ont servi à cette évaluation sont :

Superficie totale de la zone de la ZACA : 200 ha

Volume collecté par la benne tasseuses : V1 = 114 m3/jour

Volume collecté par les conteneurs V2 = 36 m3/jour

Volume total collecté dans la zone d’étude : V = V1 + V2 = 150 m3/j

Taux de collecte dans la zone : 40% [source mairie de baskuy]

Ainsi la production totale des déchets dans la zone d’étude est : PT = V/0.4



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62

PT=375 m3/j.

La production des déchets par hectare dans cette zone est : P = PT/S

P = 375/200 = 1.873 m3/ha/j.

En fonction de cette production, nous avons évalué la production des déchets solides dans

la zone du projet

Superficie totale de la zone d’étude : 85 ha

Avec une production de 1.873 m3/ha/j. des DS, la production sera : P = 1.875*85 = 160 m3/j

P= 160 m3/j soit 570 kg la quantité totale produite

III.3.2-Evaluation du matériel de la variante 1

Les bennes tasseuses prévues dans la partie pré collecte assureront en même temps

le transport des déchets solides vers la décharge contrôlée qui se trouve à une dizaine de

kilomètres de Ouagadougou.

Selon les données ci -dessus fournies par la DSTM de Ouagadougou, nous avons fait notre

évaluation :

Volume de benne tasseuse V1= 25 m3

Vitesse moyenne d’une benne tasseuse V= 35 Km / h

Distance moyenne / décharge d = 13 Km

Durée de travail : 8 heures

Temps de remplissage t1 = 6 heures

1. Le temps de transport t2

t2 = d/v = 13/35 =23

t2 = 23 minutes

2. La durée d’une rotation complète T :

T = t1 + 2* t2 + t3, avec t3 le temps de déchargement pris = 30 minutes

T = 6*60 min + 2*23 +30 min = 436 min

T = 436 minutes

T = 7 h 16 min

3. Nombre maximal de rotation

N= 8*60/436 = 1.10 ≈ 1

N= 1 rotation

4. Le rendement journalier d’une benne Vu :

Le volume utile d’une benne est de 25 m3

570*25Q = 14250 kg /j

5. Le nombre moyen de tracteurs à prévoir N1 :



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63

Avec une densité de benne de 600 kg/ m3

On a une production journalière de 160*570/600

Une production journalière de 152 m3/ j

N 1= 52/25 = 6

N1 = 6 bennes tasseuses

III.3.3-Evaluation du matériel de la variante 2

III.3.3.1-Système de tracteurs remorques

Selon les données ci – dessus fournies par la DSTM de Ouagadougou, nous avons

fait notre évaluation :

Volume de remorque : 2m3

Taux de remplissage : 90%

Distance moyenne d= 3 Km

Durée de travail : 8 heures

Durée de remplissage t1= 45 minutes

Vitesse moyenne V= 30 Km/h.

1. Le temps de transport t2 :

)/30/(32 hkmkmV

dt

t2= 6 minutes

2. La durée d’une rotation T:

321 *2 tttT , avec t3 le temps de déchargement = 15 minutes

T= 45 min + 2*6mn +15 min

T = 1h 12 min

3. Nombre maximal de rotation N :

N= 8*60min/ 72min

N= 7 rotations

4. Le rendement journalier d’un tracteur Vu :

Le volume utile d’un tracteur est 0.9*2= 1.80 m3

380.1*7 mVu = 12.60 m3/j

Q= 1.80*570 = 1026 kg / j

5. Le nombre moyen de tracteurs à prévoir N1 :

N1= 152 m3/ 12.60 = 12

N1 = 12 tracteurs



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64

III.3.3.2- Système de camions pour la collecte

Selon les données ci – dessus fournies par la DSTM de Ouagadougou, nous avons fait

notre évaluation :

Volume d’un conteneur V1 = 7 m3

Taux de remplissage : 90 %

Temps de remplissage 45 min

1. Le volume pratique VP :

7*9.0pV = 6.30 m3

Nombre de conteneurs N1 :

N1 =152/6.30 = 24

N = 24 conteneurs

2. Le temps de transport t2 :

km

hkmt

30

/102 = 20 min

3. Le temps d’une rotation complète T :

321 2 tttT , avec t3 le temps de déchargement = 10 min

T= 20mn + 2*20mn + 10 min

T = 1h 10 min

3. Nombre total de rotation N2 :

70

60*82 N = 8

N2 = 8 rotations

4. Le rendement journalier d’un camion Vu :

8*30.6Vu = 50.40m3

5. Le nombre maximal de camions N3 :

N3 = 6.30*24/50.40 = N3 = 3 camions avec un camion de réserve on aura 4 camions à

prévoir.

N3 = 4 camions

5. Nombre de conteneurs à prévoir N4 :

N4 = 24+ 3 = 27

N4 = 27 conteneurs



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65

III.4-Evaluation Financière de la variante 1:

Cette évaluation a été rendue possible grâce aux données suivantes fournies par la

DSTM de la mairie de Ouagadougou.

Prix d’une Benne : 100 000 000 FCFA

Frais d’entretien : 25% du coût d’achat

Durée d’amortissement : 8 ans

Chauffeur : 70 000 FCFA/mois

Mécaniciens : 90 000 FCFA/mois

Aide mécaniciens : 70 000 FCFA/mois

Eboueurs : 2 500 FCFA / jour

Consommation : 60litres / benne / jour

Lubrifiant : 10 % du coût de carburant

Prix du d’essence : 600 FCFA / litre

Charges sociales : 50 % des salaires

Assurances pour les bennes : 5 % du coût d’achat

Les frais divers d’administration : 30 % des salaires et charges sociales

Taxes : 18% d’investissement et Fonctionnement

Bénéfice : 12% d’investissement et Fonctionnement

Le tableau suivant donne l’évaluation financière pour la variante 1



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66


DEVIS ESTIMATIF VARIANTE N°1

N° DESIGNATION UNITE QTITE P.UNITAIRE P.TOTAL COUT

ANNUEL

8 ans

I INVESTISSEMENT

I-1 Véhicules U 6 100 000 000 600 000 000 75 000 000

Sous total I 600 000 000 75 000 000

II FONCTIONNEMENT

II-1 Carburant L 86400 600 51 840 000 51 840 000

II-2 Lubrifiant % 10 51 840 000 5 184 000 5 184 000

II-3 Pneumatique U 50 200 000 10 000 000 10 000 000

II-4 Entretien % 25 600 000 000 150 000 000 18 750 000

II-5 Assurances % 5 600 000 000 30 000 000 3 750 000

Sous total II 247 024 000 89 524 000

III CHARGES- SALAIRES

III-1 Chauffeur U 5 840 000 4 200 000 4 200 000

III-2 Mécaniciens U 1 1 080 000 1 080 000 1 080 000

III-3 Aide mécanicien U 1 480 000 480 000 480 000

III-4 Eboueurs U 10 600 000 6 000 000 6 000 000

Sous total III 11 760 000 11 760 000

IV AUTRES CHARGES

IV-1 Charges sociales % 50 11 760 000 5 880 000 5 880 000

IV-2 Frais d'administration % 30 17 640 000 5 292 000 5 292 000

IV-3 Taxes % 18 164 524 000 29 614 320 29 614 320

IV-4 Bénéfices % 12 164 524 000 19 742 880 19 742 880

Sous total IV 60 529 200 60 529 200

Total général 919 313 200 236 813 200



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67

III.5-Evaluation Financière de la variante 2:

III.5.1-Tracteurs remorques Cette évaluation a été rendue possible grâce aux données suivantes fournies par la

Direction des Services Techniques Municipaux (DSTM)

Prix d’un tracteur : 4 000 000 FCFA

Prix d’un chariot : 600 000 FCFA

Frais d’entretien : 1 200 000 FCFA



Chauffeur : 70 000 FCFA/mois

Mécaniciens : 90 000 FCFA/mois

Aide mécaniciens : 70 000 FCFA/mois

Consommation : 10litres/ tracteur / jour


Prix du gas-oil : 500 FCFA / litre


Assurances pour les tracteurs : 5 % du coût d’achat


Taxes : 18 % d’investissement et Fonctionnement

Bénéfice : 12 % d’investissement et Fonctionnement

Le tableau suivant donne l’évaluation financière du système tracteurs remorques



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68

Tableau 18: Devis estimatif variante N°2-1 : tracteurs remorques

DEVIS ESTIMATIF VARIANTE N°2-1


ANNUEL

3 ans

I INVESTISSEMENT

I-1 Véhicules U 12 4 000 000 48 000 000 16 000 000

I-2 Chariots U 12 600 000 7 200 000 2 400 000

Sous total I 55 200 000 18 400 000

II FONCTIONNEMENT

II-1 Carburant L 35000 600 21 000 000 21 000 000

II-2 Lubrifiant % 10 21 000 000 2 100 000 2 100 000

II-3 Pneumatique U 60 200 000 12 000 000 12 000 000

II-4 Entretien % 8 55 200 000 4 416 000 1 472 000

II-5 Assurances % 5 55 200 000 2 760 000 920 000

Sous total II 42 276 000 37 492 000


III-1 Chauffeur U 10 840 000 8 400 000 8 400 000



III-4 Eboueurs U 16 600 000 9 600 000 9 600 000

Sous total III 19 560 000 19 560 000

IV AUTRES CHARGES



IV-3 Taxes % 18 97 476 000 17 545 680 5 848 560

IV-4 Bénéfices % 12 97 476 000 11 697 120 3 899 040

Sous total IV 47 824 800 22 461 600

Total général 164 860 800 97 913 600



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69

III.5.2- Camions de collecte

Cette évaluation a été rendue possible grâce aux données suivantes fournies par la

Direction des Services Techniques Municipaux (DSTM)

Prix d’un Camion : 100 000 000 FCFA

Frais d’entretien : 25% du coût d’achat



Consommation : 60litres / benne / jour


Prix du d’essence : 600 FCFA / litre


Assurances pour les bennes : 5 % du coût d’achat


Taxes : 18% d’investissement et Fonctionnement

Bénéfice : 12% d’investissement et Fonctionnement

Le tableau Suivant nous donne l’évaluation financière des camions pour la collecte



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70

Tableau 19: Devis estimatif variante N°2-2: camions

DEVIS ESTIMATIF VARIANTE N°2-2


ANNUEL

8 ans

I INVESTISSEMENT

I-1 Véhicules U 4 100 000 000 400 000 000 50 000 000

I-2 Conteneurs U 27 2 000 000 54 000 000 6 750 000

Sous total I 454 000 000 56 750 000

II FONCTIONNEMENT

II-1 Carburant L 43200 600 25 920 000 25 920 000

II-2 Lubrifiant % 10 25 920 000 2 592 000 2 592 000

II-3 Pneumatique U 25 200 000 5 000 000 5 000 000

II-4 Entretien % 25 454 000 000 113 500 000 14 187 500

II-5 Assurances % 5 454 000 000 22 700 000 2 837 500

Sous total II 169 712 000 50 537 000


III-1 Chauffeur U 3 840 000 2 520 000 2 520 000



III-4 Eboueurs U 4 600 000 2 400 000 2 400 000

Sous total III 6 480 000 6 480 000

IV AUTRES CHARGES



IV-3 Taxes % 18 623 712 000 112 268 160 14 033 520

IV-4 Bénéfices % 12 623 712 000 74 845 440 9 355 680

Sous total IV 193 269 600 29 545 200

Total général 823 461 600 143 312 200



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71

RECAPITULATIF

N° DESIGNATION PRIX TOTAL COUT ANNUEL

I VARIANTE N°1 919 313 200 236 813 200

II VARIANTE N° 2 988 322 400 241 225 800

III.6- CALCUL DU COUT DE REVIENT

III.6.1-Variante 1

Superficie de la zone du projet : 85 ha

Coût annuel de la variante 1 : 236 813 200 FCFA

Superficie moyenne d’une parcelle : 500 m2

1. Le coût de revient par hectare C1:

C1 = 236 813 200/ 85 = 2 786 037 FCFA/ha

C1 = 2 786 037 FCA / ha

2. Le coût de revient annuel par m2 C2 :

C2 = 20786 037 /10000= 280 FCFA /m2

C2 = 280 FCFA / m2

3. Le prix de revient annuel par parcelle C3 :

Avec une superficie moyenne de 500 m2 par parcelle on a

C3 = 280*500 = 140 000 FCFA / parcelle /an

C3 = 140 000 FCFA / Parcelle / an

4. L e prix de revient mensuel par parcelle C4 :

C4 = 140 000/12 = 11250 FCFA /parcelle /mois

C4 = 11665 FCFA / parcelle / mois

III.6.2-Variante 2

Superficie des deux zones du projet : 80 ha

Coût annuel de la variante : 241 225 800 FCFA

Superficie moyenne d’une parcelle : 500 m2

1. Le coût de revient par hectare C1:

C1 = 241 225 800/85 = 2 837 950

C1 = 2 837 950 FCA / ha



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72

2. Le coût de revient annuel par m2 C2 :

C2 = 2 837 950/10000 = 300 FCFA / m2

C2 = 285 FCFA / m2

3. Le prix de revient annuel par parcelle C3 :

Avec une superficie moyenne de 500 m2 par parcelle on a

C3 = 285*500 = 142500 FCFA

C3 = 142500 FCFA / Parcelle / an

4. L e prix de revient mensuel par parcelle C4 :

C4 = 142500/12 = 11875

C4 = 11 875FCFA / parcelle / mois

III.6.3- CHOIX DE LA VARIANTE

Compte tenu de l’évaluation financière de deux variantes d’une part et la

caractéristique urbanistique d’autre part de cette zone, la variante 1 s’avère

économiquement plus rentable pour la gestion de la filière déchets solides du projet.

Le prix est de 11660 F CFA par parcelle qui est un prix hors mise en décharge contrôlée des

déchets solides de cette zone.

III.7-PROPOSITION D’UN SYSTEME DE VALORISATION

Les résultats d’enquêtes faites dans la zone témoin montre que par leur pourcentage, les

déchets solide (matières organiques) se prêtes bien à une valorisation.

III.7.1- Système de valorisation proposé

Il existe une plate-forme de valorisation des déchets solides par compostage à la

décharge contrôlée de la ville.

Le compostage est un procédé de valorisation qui consiste à transformer les matières

organiques des ordures ménagères en engrais utilisé pour l’amendement des sols agricoles.

En effet, les déchets urbains selon les enquêtes contiennent une proportion particulièrement

élevée de matières organiques (plus de 30%), présentent des paramètres intéressants pour

cette opération de compostage. Par ailleurs, le compostage ne fera pas dans la ZACA,

l’essentiel sera d’acheminer les déchets solides à la décharge de ouagadougou.



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73

IV- PLAN STRATEGIQUE DE GESTION DES

DECHETS SOLIDES

Comme toute projet, nous allons présentés un plan stratégique de la gestion des déchets

solides produits dans la zone. Mais ce plan de gestion que nous allons essayer de définir ici,

doit tenir compte du mode de gestion actuel de la ville de Ouagadougou. Le Plan Stratégique

de la Gestion des Déchets (PSGDO) dont dispose la ville est clairs et précis sur les actions

et orientations à mener. A cet effet, nous allons d’abord faire une description relative à

l’organisation des différentes activés (pré- collecte, collecte, transport et traitement de DS),

et enfin nous allons essayer d’élaborer un cadre de concertation entre les différents acteurs

impliqués dans la gestion des déchets solides.

IV.1-Objectifs

A la clarté des informations recueillies lors des enquêtes de terrain et de la consultation

des documents de références, la stratégie de gestion des déchets solides que nous

proposons vise les objectifs suivants :

La mise en place d’un cahier de charge ;

La définition d’un certain nombre de concept tel que « ville salubre », « pollueur

payeur »

La pré collecte, collecte, transport et le traitement des déchets solides ;

La participation du privé et des associations communautaires dans la gestion des

déchets solides.

IV.2- ORGANISATION DES ACTIVITES

IV.2.1- Cahier de charges

Il s’agira de mettre en place un document cadre qui aura un rôle de pivot de la future

relation contractuelle entre l’autorité et les exploitants. Il devra fixer les objectifs de la gestion

de DS, indique le mode d’exploitation retenu et les conditions tarifaires, inclura

éventuellement des « clauses sociales » pour garantir l’accès aux services essentiels de

prestations gratuites et péréquation tarifaire.



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74

IV.2.2- La pré collecte

La pré collecte des déchets solides urbains est une opération qui consiste à ramener

de la source de production au point de regroupement ou de collecte (bacs à ordures ou

conteneurs). Cette activité sera assurée par des coopératives ou des entreprises privés. Ce

pendant la municipalité devra assurer la coordination de ces activités. Les concessionnaires

chargés de faire ce travail auront la charge et obligation de la gestion, l’entretien et la

pérennité du matériel.

Pour les déchets biomédicaux générés par les hôpitaux et cliniques, la pré collecte sera

assurée par ces structures et des bacs seront mis à leur disposition.

IV.2.3-La collecte et transport

Cette double activité consiste à ramasser les déchets des lieux de regroupement vers

la décharge ou le lieu de valorisation. Elle sera assurée par les services techniques de la

mairie ou des opérateurs privés. La municipalité devra mettre en place la logistique

nécessaire pour la mise en effective de cette activité. Pour les déchets biomédicaux, le

transport sera confié un concessionnaire accrédité par la commune.

IV.2.4-Le traitement de déchets solides

La préservation de l’environnement devient de nos jours un sujet d’actualité qui

interpelle non seulement les pouvoirs publics mais aussi les organisations privées et civiles.

De ce fait, il convient de mettre en place un système de traitement des déchets urbains

adéquat et qui reflète le contexte socio- économique du milieu où l’étude est menée.

Comme stipulé plus haut, cette opération à pour but la mise en décharge contrôlée par

enfouissement et l’élimination des déchets urbains. Actuellement la ville de Ouagadougou

est dotée d’un centre d’enfouissement technique (CET) et le PSGDO prévoit le traitement

des déchets solides produits dans sa phase 1, mais aussi ceux produits dans la deuxième

phase qui fait partie intégrante de la zone d’activités commerciales et administratives, zone

qui fait l’objet de cette étude.

Pour une meilleure compréhension, le graphique suivant illustre une représentation de la

gestion des déchets solides.



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75

Tableau 20: Organisation de la gestion des DS

Déchets urbains

Pré collecte

Tri et opérations des centres de collecte

Collecte et transport vers la décharge contrôlée

Arrivage à la décharge contrôlée

Opération de la décharge contrôlée

Déchets urbains Déchets enfouis

Aire de compostage

Vente sur le marché



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76

V- CADRE DE CONCERTATION DE LA GESTION DE

DECHETS SOLIDES

L’organisation proposée dans le cadre de notre étude prévoit l’implication de nombreux

acteurs. La nature intégrée du mode de gestion, les responsabilités et le rôle de chaque

acteur doivent être bien définis dans futur le cahier de charges, afin que toutes les facettes

de la problématique de la gestion des déchets solides soient respectées et puisses être

gérées de façon efficace et rationnelle. De plus, la politique d’assainissement ne saurait être

mise en œuvre que dans le cadre d’une concertation avec les services chargés de

l’urbanisme, de la voirie, des infrastructures et de l’habitat, de l’environnement. La mise en

place de cette politique va requérir une concertation permanente entre les principaux

responsables politiques, administratifs, communaux, techniques et privés qui ont un rôle

dans ce domaine. Cette mise en oeuvre mettra aussi en évidence les usagers

(commerçants, industriels, associations..), la société civile (bureau d’étude, entrepreneurs,

ONG…)

Par ailleurs La ZACA faisant partie de la ville de Ouagadougou qui a une stratégie de

gestion ses déchets solides bien héritée, il suffira de s’y incorporer pour une meilleur gestion

des déchets solides du projet.



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77

SIXIEME PARTIE :

EVALUATION ENVIRONNEMENTALE



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78

I- IMPACTS

Le projet ZACA comporte une série d’enjeux d’ordre social et économique.

L’ensemble des réalisations envisagées dans le cadre de ce projet comporte la mise en

place d’un système adéquat de collecte, de traitement des eaux usées et des

déchets solides;

I.1-Impacts positifs du projet La mise en œuvre du projet aura pour impacts directs :

L’amélioration de la situation sanitaire de la zone, du cadre de vie des

Populations et la réduction de la profilération de vecteurs de maladies et insectes piqueurs ;

L’amélioration du bien être des populations par l’élimination de la diffusion

des mauvaises odeurs et des odeurs sensorielles (vue et odeurs) ;

Le projet aura des effets bénéfiques sur la qualité écologique des eaux

souterraines et sur les utilisations durables.

La réalisation de ces ouvrages nécessitera une forte mobilisation de la main

d’œuvre locale.

Le projet va aussi favoriser le développement des activités récréatives pour la

population.

I.2-Impacts négatifs du projet

Les impacts négatifs du projet vont surtout se manifester pendant la phase

d’exécution des travaux et au niveau des composantes suivantes :

L’Air : à travers les poussières et la fumée des engins (pollution de l’air) ;

Le sol : par un tassement local et la modification de la structure du sol ;

La végétation : par l’abattage des arbres situés sur l’emprise des

ouvrages,

Faune : par la destruction des gîtes de rongeurs et niches des oiseaux

suite à l’abattage des arbres ;

Gestion des déchets solides : par le risque de pollution lié au transport et

à l’élimination des déchets et sédiments ;

Qualité de vie : lors des travaux, l’importance des engins et ouvrier à

mobiliser va engendrer le bruit,la perturbation de la circulation.



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79

I.3-Mesures d’atténuation

Au regard des impacts identifiés, on peut retenir que la plupart des impacts sont

temporaires et liés à la phase de construction.

Par rapport à ces impacts, les mesures d’atténuation suivantes peuvent être prises :

Information et sensibilisation de la population par l’installation des panneaux

de signalisation du chantier.

Incorporation des clauses techniques environnementales dans le cahier de

charges des entreprises à la remise en l’état ou l’aménagement des sites de chantiers après

les travaux ;

Plantation des arbres le long des voies ;

Transporter les déchets solides dans des containers adéquats.

II- Programme de surveillance et de suivi

environnemental

II.1.1-Surveillance pendant les travaux

Pendant les travaux, la direction générale de préservation de l’environnement

(DGPE) et le maître d’ouvrage (ZACA) veilleront au respect strict des clauses techniques

environnementales contenues dans le cahier de charges.

Il s’agit entre autre de la surveillance sur le chantier, de la réduction des émissions de

poussière, du bruit et l’élimination des huiles de vidange et de collecte des déchets solides.

En ce qui concerne le chantier, la direction générale de préservation de l’environnement et le

service d’hygiène contrôleront les consignes d’hygiène et de sécurité des travailleurs.

II.1.2-Suivi environnemental

En ce qui concerne le suivi environnemental après les travaux, des indicateurs de

suivi du milieu biologique et biotique, ainsi que des indicateurs de pollution seront définis par

la DGPE en concertation avec les structures impliquées dans le projet.

Il s’agit d’indicateurs simples visuels, ne nécessitant pas toujours des recherches de

données en laboratoire. Les normes en vigueur seront respectées.

Les différents suivis seront :

La direction de la santé procèdera au suivi régulier des riverains de la décharge.

La restauration du couvert végétal de la zone (espace vert)



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80

L’effet sur la prolifération des maladies car augmentation du risque des maladies

d’une personne à une autre du fait de l’augmentation des échanges entre la

population (activités commerciales)

III- COUT GLOBAL DU PROJET

Le coût global sera calculé avec les variantes choisies.

DESIGNATION MONTANT TOTAL DE LA VARIANTE

VOLET EAUX USEES 1 134 046 250 F CFA

VOLET DECHETS SOLIDES 919 313 200 FCFA

TOTAL GENERAL HT – HD 2 053 359 450 FCFA

TVA (18%) 369 604 701 FCFA

TOTAL GENERAL TTC 2 422 964 151 FCFA



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81

IV- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Au terme de cette étude, il ressort que la ville de Ouagadougou est dotée d’un

système d’assainissement et de gestion des déchets solides. Cette ville de dispose des

documents cadres qui définissent toutes les orientations actuelles et futures concernant

la collecte, le traitement des eaux usées et déchets solides urbains.

Né d’une volonté politique, inscrit comme priorité nationale de développement de la

ville de Ouagadougou, le projet ZACA fait l’objet d’une stratégie réfléchie qui a abouti à

l’identification des objectifs d’aménagement et d’urbanisme clairement exprimés.

Notre étude participe de la contribution à l’implantation d’un réseau d’égout par la

collecte des eaux usées et d’un système de gestion cohérent des déchets solides.

L’étude effectuée concilie les faisabilités techniques et financières du projet dans son

contexte socio- économique, commercial, administratif et urbanistique. Elle donne les

détails sur les solutions techniques et sur les investissements prévisionnels pour

l ‘aménagement de la ZACA. L’évaluation financière des différentes variantes retenues

démontre que ce projet est d’une envergure importante. Durant notre étude, notre souci a

été de minimiser les coûts d’investissement, en proposant des solutions techniques

adéquates au bon fonctionnement des ouvrages. Par ailleurs, cette étude s’est limitée au

niveau l’étude de faisabilité technique du projet, c’est dans cet esprit que nous formulons

des recommandations suivantes :

Le bureau d’études G2 Conception doit poursuivre cette étude par :

- Finaliser les plans d’exécution des ouvrages (plans de détails, différents

profils etc…) ;

- Actualiser le plan topographique de la zone ;

- Réaliser une étude complète sur les différents équipements du projet ;

- Etudier la possibilité de mettre en place un cahier de charge qui doit fixer les

rôles de chaque acteur tout en édictant les procédures appropriées pour une bonne gestion

du projet ;

- Enfin faire l’étude de l’avant projet détaillé du projet en vue d’élaborer le

dossier de consultation des entreprises ou dossier d’appel d’offres.

Nous achevons ce travail tout en formulant l’espoir que les résultats obtenus puissent

contribuer à la mise en place d’un système adéquat de collecte des eaux usées et de gestion

des déchets solides de la ZACA. Nous restons ainsi ouvert à toute critique ou suggestion,

susceptible d’apporter des améliorations à ce rapport.



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82

BIBLIOGRAPHIE

Cours d’assainissement EIER de monsieur Joseph WETHE

Plan stratégique d’assainissement de Ouagadougou (PSAO) : ONEA Ouaga

Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la ZACA : G2 Conception

Schéma directeur de la gestion des déchets : PACVU Ouaga

Plan stratégique d’assainissement des eaux usées de Ouagadougou : ONEA Ouaga

Rapport technique détaillé de l’assainissement de la phase 1 : BCEOM & BERA

Guide technique de l’assainissement : Marc SATIN & Béchir SELMI

Les réseaux d’assainissement : Régis BOURRIER



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83

ANNEXE N°1 : FICHES D’ENQUETES

QUESTIONNAIRE

IDENTIFICATION DE L’ENQUETE

1) Nom de l’enquêté : …………………………………………… 2) Sexe de l’enquêté(e) : M F 3) Age de l’enquêté(e) :

CARACTERISTIQUE DU MENAGE

1) Statut de l’enquêté ? 1. Chef de ménage 2. Conjointe 3. Jeune 4. Autres

2) Y a-il d’autres ménages dans cette concession ? 1. Oui 2. Non 3) Si "oui ": Le nombre de ménages / appartements… ……………………….. 4) Les ménages ont-ils des liens de parenté ? 1. Oui 2. Non 5) Statut d’occupation de la parcelle / maison ?…………………………….. 6) Si II.4 = Locataire : montant mensuel du loyer …………………. FCA 7) Caractéristiques du ménage / concession

Nombre de personnes Nombre d’enfants de moins de 15 ans

Ménage

Concession

HABITAT ET AEP 1) Matériaux de construction de l’habitat principal ? 1. Banco 2. Banco et enduit 3. Brique de terre 4. Brique en ciment 5. Autres 2) Niveau de standing du cadre bâti ? 1. Bas standing 2. Moyen standing 3. Haut standing 4. Très haut standing 3) Avez-vous l’électricité chez-vous ? 1. Oui 2. Non 4) Avez-vous le téléphone chez-vous ? 1. Oui 2. Non 5) Quelles sources d’eau disposez-vous dans votre concession : 1. ONEA 2. Puits 3. Forage 4. Borne fontaines 5. Autres 6) Si source =« ONEA »,Pouvez-vous nous montrer vos trois dernières factures ? 1. Oui 2. Non

7) Si oui, remplissez le tableau ci dessous.

Numéro de la tournée : Section :

Mois

Montant (FCFA)

Consommation (m3)

8) Si source =« Puits / Forage », quelle est la quantité consommée par jour ……………………………………….(litres, seaux, barriques)

9) Si source =« Borne fontaine », précisez : a) le coût d’acquisition …………………………..FCFA

b) consommée par jour ……………………………………….(litres, seaux, barriques)



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84

USAGES ONEA

Puits

Forage

B. Font

Autre

Fréquence

Qtité Très- tôt

Matinée

Midi Ap-midi

Soirée

4h - 7h

7h - 12h

12h-15h

15h-18h

18h-4h

Boisson

Cuisson

Propreté de la maison

Hygiène corporelle

Lavage des mains

Chasse d’eau dans WC

Ablutions

Remplissage -piscine

Lessive

Vaisselle

Abreuvage des animaux

Lavage des engins

Arrosage des plantes

Autres (à préciser)

ASSAINISSEMENT 1) Quel système d’assainissement utilisez-vous ? 1. Fosse septique 2. Latrines améliorées 3. Latrines traditionnelles 3. Autres 2) Notez les caractéristiques géométriques du système s’il en existe un :

…………………………………………………………………………………….. 3) Quand l’avez-vous construit ? ……./……../…….. 4) Qui l’avez-vous construit ? ………………………………………………………….. 5) Avez-vous déjà effectué une vidange de votre fosse système ? 1. Oui 2 . Non 6) Si oui, combien de fois ? ………../…………. 7) Quelles appréciations faites-vous du fonctionnement de votre système ? …………………………………………………………………………………………… 8) Quels sont les principaux problèmes d’assainissement que vous rencontrez ? …………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………..

9) Quelles solutions préconisez-vous ? ………………………………………………

PERCEPTION SUR LA NUISSANCE DES EAUX USEES 1) Les eaux usées constituent-elle une gêne ? 1. Oui 2. Non 2) Si oui, lesquelles ? ……………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… 3) Pensez-vous que les eaux usées aient des impacts sur la santé ? 1. Oui 2. Non 4) Si oui, lesquelles ? ……………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………. 5) Pensez-vous que les eaux usées aient des impacts sur l’environnement?



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85

1. Oui 2. Non 6) Si oui, lesquelles ? ……………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………… 7) Pensez-vous que les eaux usées aient des impacts sur le cadre de vie? 1. Oui 2. Non 8) Si oui, lesquelles ? ………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………….

PARTICIPATION AU NOUVEAU PROJET Etes-vous au courant du projet de la STEP et du réseau d’égout en construction à Ouaga ? 1. Oui 2. Non Si oui, quelles appréciations en faite-vous ? …………………………………………..……………………………………………………………… Si on vous proposait de raccorder votre maison à un réseau d’égouts collectifs avec STEP, seriez-vous prêt à accepter ? 1. Oui 2. Non Si oui, seriez-vous prêt de contribuer ? 1. Oui 2. Non Si oui, de quelle type ?…………………………………………………………………

Déchets solides

1 Où entreposez-vous les déchets ménagers solides?

dans la parcelle à l’extérieur de la parcelle

2 Dans quoi ?

Récipient poubelle

Volume estimé ………………………………….

Durée de remplissage …………………………

Parterre

Fosse

3 Qu’advient-il des déchets ainsi entreposés ?

Compostés

Brûlés

Emportés lors des pluies

Ramassés par une entreprise / association de collecte :

Fréquence de ramassage…………………………………

Nom de l’entreprise…………………………………………

4 Où jetez-vous les sachets plastiques ?

Poubelle nature cour autres (préciser)…………….…..

5 Combien par jour ?

6 Vous arrive-t-il de jeter dans vos poubelles des ?

Piles (combien par mois)

Emballages de médicaments :(combien par mois ?)……………………..

Aérosols (combien par mois ?)………………



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86

7 Etes-vous satisfaits de l’état actuel de ramassage des déchets solides ?

Oui Non

8 Si oui pourquoi ?…………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………

9 Si non que préconisez-vous ?………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………………………

10 Quel type de contribution pouvez-vous apporter pour une meilleure gestion des déchets solides ?

Financière (combien / semaine?)…………………………..

Autres (préciser)……………………………………………..

Remarques………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………



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87

ANNEXE N°2 : CALCUL DU TAUX DE CROISSANCE DES ABONNES

Année moy

1999 15,4 7,1 6,7 0 6,25 0 5,9 15 20 55,6 4,3 12,4

2000 5,7 7,01 8,1 1,6 5,9 2,9 14,8 10 5,3 0 0 5,6

2001 4,5 1,78 2,6 0 1,7 3,3 3,2 3,8 3 2,9 1,4 2,7

2002 5,5 5,2 0 9,4 1,7 1,1 2,8 2,7 15,9 2,2 2,2 4,4

2003 0,8 1,5 0 6,9 2,3

5,5

ANNEXE N3°:TABLEAU DE CONSOMMATION DE LA T09 Nom de la rue Longueur

(m) Consommation m3 /an

Consommation en l/s

Consommation en l/s/ml

Rejet par rue(avec 0.8) l/s

Rejet par rue l /s /ml

Avenue Dimdolosom 440 18030 0.572 0.0013 0.475 0.00107

Avenue 142 340 18382 0.583 0.0017 0.466 0.00137

Rue de la chance 940 27791 0.881 0.00094 0.705 0.00075

Rue joseph Badoua 1080 35897 1.138 0.001 0.911 0.00084

Avenue 150 bis 200 7560 0.24 0.0012 0.192 0.00096

Rue traoré Diongolo 720 30437 0.965 0.0013 0.772 0.00107

Rue patrice lumumba 980 39584 1.255 0.0012 1.004 0.00102

Avenue Nelson Mandela 1020 28001 0.888 0.0009 0.710 0.00069

Rue du marché 900 46535 1.476 0.0016 1.180 0.00131

Rue de la mosquée 680 11862 0.376 0.0005 0.301 0.00044

Avenue yaennega 1060 18946 0.601 0.0005 0.481 0.00045

Avenue Loudun 660 10789 0.342 0.0005 0.274 0.00041

Avenue N’kruma 650 1914 0.061 0.0001 0.049 0.00007

Avenue H.Boumedienne 1000

12742 0.404 0.0004 0.323

Avenue BassaWarga 760 4734 0.15 0.0002 0.12 0.00016



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88

ANNEXE N°4: PLAN DE SITUATION DU RESEAU EXISTANT



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89

ANNEXE N°5: PLAN D’AMENAGEMENT DU PROJET



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90

ANNEXE N°6-1: CALCUL DES PENTES VARIANTE N°1

Tronçon Longueur Z amont Z aval Pente

m m m m/m

A - A2 740 309 302,75 0,008

A2 - A3 650 302,75 297,75 0,008

B - B2 668 308,5 302,5 0,008

B2 - B3 650 302,5 297,75 0,008

C - C1 435 307,5 303,75 0,007

C1 - C3 660 303,75 299 0,007

C3 - C4 270 299 297,25 0,007

D - D1 840 306,5 300 0,007

D1 - D2 430 300 279,2 0,007

E - E2 540 303,25 299,3 0,007

E2 - E4 420 299,3 296,5 0,007

F - F2 640 300 297,5 0,006

G - G1 420 229,5 296,25 0,008

H - H1 420 299 297,5 0,004

I - I3 1210 303 297,6 0,004

J - J1 190 296,25 298,5 0,003

K - K1 100 297,6 297 0,003

A3 - I3 760 298 297,6 0,006

I3 - I 4 800 297,6 293 0,003



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91

ANNEXE N°6-2: CALCUL DES PENTES VARIANTE N°2

Tronçon longueur Z amont Z aval Pente

m m m m/m

A - A2 740 309 302,75 0,008

A2 - A3 650 302,75 297,75 0,008

B - B2 668 308,5 302,5 0,008

B2 - B3 650 302,5 297,75 0,008

C - C1 435 307,5 303,75 0,007

C1 - C3 660 303,75 299 0,007

C3 - C4 270 299 297,25 0,007

D - D0 410 306,5 300 0,007

E - E0 85 303,25 301,8 0,01

F - F2 500 300 296,25 0,007

F2 - F4 420 296,25 293,31 0,007

G - G2 640 300 297,5 0,006

H - H1 420 299,5 296,25 0,004

I - I3 420 299 297,5 0,008

J - J1 820 301,75 297,6 0,004

K - K1 135 297,6 297 0,004

A3 - I3 760 298 297,6 0,004

I3 - I 4 800 297,6 293 0,004



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92

ANNEXE N°7-1: CALCUL DU RESEAU: VARIANTE N°1

Tronçon longueur Nbre qma Cp qpa QPA QPS I Ks

Φ

calculé Φ retenu

m d'abonnés l/s l/s l/s l/s % mm mm

A - A2 740 320 4,5 2,68 12,1 19,3 19,3 0,8 90 162 200

A2 - A3 650 260 3,65 2,81 10,257 16,432 35,732 0,8 90 203 250

B - B2 668 400 5,63 2,55 14,344 22,95 22,95 0,8 90 172 200

B2 - B3 650 220 3,09 2,92 9,034 14,455 37,405 0,8 90 207 250

C - C1 435 520 7,31 2,42 17,69 28,304 28,304 0,7 90 191 200

C1 - C3 660 480 6,75 2,46 16,605 26,568 54,872 0,7 90 245 250

C3 - C4 270 700 9,84 2,3 22,641 36,226 91,098 0,7 90 296 300

D - D1 840 520 7,31 2,42 17,69 28,304 28,304 0,7 90 191 200

D1 - D2 430 320 4,5 2,68 12,1 19,3 47,604 0,7 90 232 250

E - E2 540 460 6,47 2,48 16,032 25,699 25,699 0,7 90 184 200

E2 - E4 420 720 10,1 2,28 23,142 37,028 62,727 0,7 90 257 300

F - F2 640 300 4,22 2,72 11,464 18,342 18,342 0,6 90 167 200

G - G1 420 140 1,97 3,28 6,462 10,338 10,338 0,8 90 128 300

H - H1 420 260 3,66 2,81 10,264 16,423 16,423 0,4 90 173 200

I - I3 1210 500 7,03 2,44 17,176 27,481 27,481 0,4 90 210 250

J - J1 190 100 1,41 3,61 5,073 8,117 8,117 0,3 90 140 200

K -

K1 100 26,761 0,3 90 219 250

A3 - I3 760 292,933 0,6 90 472 500

I3 - I

4 800 355,352 0,6 90 497 500



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93

ANNEXE N°7-2: CALCUL DU RESEAU: VARIANTE N°2

Tronçon longueur Nbre qma Cp qpa QPA QPS I Ks

Φ

calculé Φ retenu

m d'abonnés l/s l/s l/s l/s % mm mm

A - A2 740 320 4,5 2,68 12,1 19,3 19,3 0,8 90 162 200

A2 - A3 650 260 3,65 2,81 10,257 16,432 35,732 0,8 90 203 250

B - B2 668 400 5,63 2,55 14,344 22,95 22,95 0,8 90 172 200

B2 - B3 650 220 3,09 2,92 9,034 14,455 37,405 0,8 90 207 250

C - C1 435 520 7,31 2,42 17,69 28,304 28,304 0,7 90 191 200

C1 - C3 660 480 6,75 2,46 16,605 26,568 54,872 0,7 90 245 250

C3 - C4 270 700 9,84 2,3 22,641 36,226 91,098 0,7 90 296 300

D - D0 410 280 3,94 2,76 10,868 17,389 17,389 0,7 90 159 200

E - E0 85 40 0,56 4 2,252 3,603 3,603 1 90 83 200

F - F2 500 220 3,09 2,92 9,034 14,455 14,455 0,7 90 148 200

F2 - F4 420 340 4,78 2,64 12,639 20,221 34,676 0,7 90 206 250

G - G2 640 320 4,5 2,68 12,1 19,3 19,3 0,6 90 172 200

H - H1 420 260 3,66 2,81 10,264 16,423 16,423 0,4 90 173 200

I - I3 420 220 3,09 2,92 9,034 14,455 14,455 0,8 90 145 200

J - J1 820 400 5,63 2,55 14,344 22,95 22,92 0,4 90 196 200

K -

K1 135 32,878 0,4 90 224 250

A3 - I3 760 19,3 0,6 90 170 200

I3 - I

4 800 75,128 0,6 90 283 300



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94

ANNEXE N°8: PLAN SCHEMATIQUE DE LA STATION DE LAGUNAGE



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95

ANNEXE N°9-1: PLAN DU RESEAU VARIANTE N°1



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96

ANNEXE N°9-1: PLAN DU RESEAU VARIANTE N°2



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97

Figure 8: Bac à ordure de collecte de DS dans la zone témoin

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE D’INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT RURAL

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