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JANVIER 2015 1 Tous les membres actifs d’AMOUR et CHARITE vous présentent leurs vœux les plus sincères, bonheur et santé. Nous nous élevons nous-mêmes que par l’inclination morale à soutenir celui qui faiblit. Si nous ne nous efforçons pas d’aider en répandant l’amour sur celui qui n’en a pas, nous ne sentirons pas un amour plus pur embraser notre cœur et nous emporter dans un sublime élan. Rien ne nous grandit sans l’amour, il est la force principale de notre progrès, si nous voulons en posséder assez pour faire le bonheur et le bien de tous, il nous sera donné. Si nous en voyons qui tombe, secourons-le, si nous y sommes indifférents, il continuera à tomber. Luttons contre les mauvaises passions, semons sans cesse le grain de charité autour de nous. Ne détournons pas le regard de ceux qui nous blessent, pardonnons toujours. L’amour ne peut être égoïste il est toujours pardon. Celui qui aime pardonne. Pardonnez pour être pardonné, aimez pour être aimé.

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Tous les membres actifs d’AMOUR et CHARITE vous présentent leurs vœux les plus sincères, bonheur et santé.

Nous nous élevons nous-mêmes que par l’inclination morale à soutenir celui qui faiblit.

Si nous ne nous efforçons pas d’aider en répandant l’amour sur celui qui n’en a pas, nous ne sentirons pas un amour plus pur embraser notre cœur et nous

emporter dans un sublime élan. Rien ne nous grandit sans l’amour, il est la force principale de notre progrès, si nous voulons en posséder assez pour faire le bonheur et le bien de tous, il nous

sera donné. Si nous en voyons qui tombe, secourons-le, si nous y sommes indifférents, il

continuera à tomber. Luttons contre les mauvaises passions, semons sans cesse le grain de charité

autour de nous. Ne détournons pas le regard de ceux qui nous blessent, pardonnons toujours.

L’amour ne peut être égoïste il est toujours pardon. Celui qui aime pardonne. Pardonnez pour être pardonné, aimez pour être aimé.

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(…) Étant donné que le bonheur est le but du genre humain sur cette terre, si nous-mêmes sommes en paix, nos familles, nos amis, voisins et collègues de travail se sentiront heureux en notre compagnie, et le lieu où nous serons sera harmonie. Si nous-mêmes avons la paix, nous pourrons aider d’autres personnes à ce qu'elles aussi conquièrent la paix. Notre paix et notre bonheur intérieur seront essentiels pour la construction du règne des cieux dans la conscience de l’humanité. Divaldo PEREIRA (…) Bien avant de regarder ce que font ou ne font pas les autres, arrêtons-nous un moment sur nous-mêmes et décidons de commencer le mouvement, à sa base, dans notre propre cœur, en essayant de mettre un terme à toutes nos petites guerres quotidiennes, que ce soit avec nos familles, nos collègues, nos amis, nos voisins, nos concitoyens. Cessons de reporter la faute sur l'autre en pensant que le tort est entièrement et exclusivement de son côté, que c'est lui qui a créé et alimente le conflit qui nous oppose. Nous avons tous entendu le fameux : «C'est lui qui a commencé». Ça fait enfantin n'est-ce pas ? Mais combien d'adultes s'en servent encore tous les jours comme excuse ? Tâchons de faire ce qu'on voudrait que fassent les dirigeants des pays en guerre : mettons de côté notre orgueil et notre vanité qui (…) sont deux plaies de l'humanité et ouvrons nos bras à nos frères. Cet apaisement ainsi diffusé ne manquera pas de se multiplier. Donnons l'exemple en faisant en sorte de démarrer notre propre mouvement de paix interne. Nous terminerons par une citation, tirée de L’Évangile selon le Spiritisme : «Quand la charité sera la règle de conduite des hommes, ils conformeront leurs actes et leurs paroles à cette maxime : Ne faites point aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fit ; alors disparaitront toutes les causes de dissensions et avec elles celles des duels et des guerres, qui sont les duels de peuple à peuple.» Que la paix soit en vous ! Divaldo PEREIRA cslak

Nous vous annonçons avec une grande émotion la désincarnation ce mardi 30 décembre 2014 de

Myriam LEMME

Myriam était l’épouse de Jean-Paul DUMAS. Tous deux membres actifs aux séances du

dimanche et du lundi à Liège. Adhérents et dévoués auprès de l’association depuis 1987, aimés

de tous, Myriam et son mari Jean-Paul ont donné beaucoup d’eux-mêmes.

Durant toutes ces années d’activité, elle fût responsable de séance, trésorière, administratrice,

allouée aux œuvres, responsable à l’éveil médiumnique avec son époux, … elle contribua et

apporta beaucoup à l’ASBL, leur travail à tout deux est immense.

Nous ne nous trompons pas en apportant de la part des anciens, actuels, et futurs adhérents, les

plus grands remerciements pour tout ce travail et dévouement donné et accompli.

A son époux, Jean-Paul, à leurs enfants et leurs proches, nous témoignons notre solidarité et

notre soutien dans cette épreuve et leur manifestons notre sympathie la plus profonde

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'homme sera heureux sur la terre lorsque l'humanité aura été transformée ; mais en attendant, peut-il s'assurer un bonheur relatif ?

Le bonheur terrestre est relatif à la position de chacun ; ce qui suffit au bonheur de l'un fait le malheur de l'autre. Cependant une mesure de bonheur est commune à tous ;

Sur la terre nous ne pouvons jouir d'un bonheur complet puisque la vie nous été donnée ; mais il dépend de nous d'adoucir nos maux et d'être aussi heureux que nous le pouvons sur la terre, et si

, ce sera pour nous comme une halte momentanée dans une mauvaise hôtellerie ; nous nous consolerons aisément de quelques désagréments passagers d'un voyage qui doit nous conduire à une position d'autant meilleure que nous aurons mieux fait d'avance nos préparatifs. Le plus souvent . En pratiquant la loi de Dieu, nous nous épargnerions bien des maux et nous nous procurions une félicité aussi grande que le comporte notre existence grossière. Dès cette vie nous sommes punis de l'infraction aux lois de l'existence corporelle par les . Si nous remontions de proche en proche à l'origine de ce que nous appelons nos malheurs terrestres, nous les verrions, pour la plupart, être la suite d'une

Par cette déviation nous sommes entrés dans une mauvaise voie, et de conséquence en conséquence nous tombons dans le malheur. Mais des maux nous frappent et ceux-là sont indépendants de notre manière d'agir; devant eux Il faut que nous nous résignions et que nous les subissions sans murmure, si nous voulons progresser ; mais nous puiserons toujours une consolation dans notre conscience qui nous donnera l'espoir d'un meilleur avenir, si nous faisons ce qu’il faut pour l'obtenir. Les maux de ce monde sont en raison des besoins factices que nous nous créons. Celui qui sait borner ses désirs et voit sans envie ce qui est au-dessus de lui

dans cette vie. Le plus riche est celui qui a le moins de besoins. Mais nous nous rendons souvent malheureux par l'importance que nous donnons aux choses d'ici-bas, auxquelles nous nous attachons ; c'est la vanité, l'ambition et la cupidité

L

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déçues qui font notre malheur. Si nous nous placions au-dessus du cercle étroit de la vie matérielle, si nous élevions nos pensées vers l'infini qui est notre destinée, les vicissitudes de l'humanité nous sembleraient alors mesquines et puériles. Celui qui ne voit de félicité que dans la satisfaction de l'orgueil et des appétits grossiers se rend malheureux quand il ne peut les satisfaire, tandis que celui qui ne demande rien au superflu est heureux de ce que d'autres regardent comme des calamités. On en voit favorisés des dons de la fortune et qui ne semblent pas l'avoir mérité, et ceux qui ne voient que le présent considèrent ces dons comme une faveur ; mais la fortune est une épreuve souvent plus dangereuse que la misère. On envie les jouissances de ceux qui nous paraissent les heureux du monde ; mais savons-nous ce qui leur est réservé, savons-nous les responsabilités qu’ils ont choisis ? S'ils ne vivent que pour eux, en deviennent égoïstes, alors viendra le revers. Plaignons-les plutôt ! La providence permet quelquefois que certains que l’on trouve méchants prospèrent, mais leur bonheur n'est pas à envier, car ils le paieront avec des larmes amères s’ils font mauvais usage de la fortune qui leur a été accordé. Si les bons sont malheureux, c'est une épreuve dont il leur sera tenu compte s'ils la supportent avec courage. Souvenez-vous de ces paroles de Jésus : Heureux ceux qui souffrent, car ils seront consolés. L'homme n'est véritablement malheureux que lorsqu'il souffre du manque de ce qui est nécessaire à la vie et à la santé. Cette privation est peut-être sa faute ; alors il ne doit s'en prendre qu'à lui-même ; si elle est la faute d'autrui, la responsabilité retombe sur celui qui en est la cause. Nous sommes souvent l'artisan de nos souffrances matérielles, et pour nos souffrances morales nous le sommes plus encore, car les souffrances matérielles sont quelquefois indépendantes de la volonté ; mais l'orgueil blessé, l'ambition déçue, l'anxiété de l'avarice, l'envie, la jalousie, toutes les passions, en un mot, sont des tortures de l'âme.

. On observe souvent dans le monde où l’on vit que les souffrants sont plus nombreux que les heureux, en fait aucuns n'est parfaitement heureux, et ce que l'on croit le bonheur cache souvent de poignants chagrins ; la souffrance est partout. Cependant, les souffrants sont plus nombreux, parce que la terre est un lieu d'expiation. Quand l'homme en aura fait le séjour du bien et des bons Esprits, il n'y sera plus malheureux, et elle sera pour lui le paradis terrestre.

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Bonheur relatif parce que nous le voyons du côté de l’homme civilisé, mais du côté de celui que nous nommons sauvage ; ayant des besoins plus bornés, lui n'a pas les mêmes sujets de convoitise et d'angoisses : sa manière de voir les choses est tout autre. L'homme appelé civilisé raisonne son malheur et l'analyse ; c'est pourquoi il en est plus affecté ; mais il peut aussi raisonner et analyser les moyens de consolation. Cette consolation, il la puise dans le sentiment chrétien qui lui donne l'espérance d'un avenir meilleur, et dans le spiritisme qui lui donne la certitude de cet avenir. Enseignements tirés du Livre des Esprits.

(…)

La tendance générale consiste à s'enfermer dans le cercle étroit de

l'individualisme, du chacun pour soi ; par-là l'homme se rapetisse ; il réduit à d'étroites limites tout ce qui en lui est grand, destiné à s'étendre, à se dilater, à prendre l'essor : la pensée, la conscience, toute son âme en un mot. Or, les jouissances, les plaisirs, l'oisiveté stérile, ne font que resserrer encore ces limites, rendre plus étroits notre vie et notre cœur. Pour briser ce cercle, pour que toutes les vertus cachées s'épanchent au-dehors, il faut la douleur. Le malheur, les épreuves font jaillir en nous les sources d'une vie inconnue et plus belle. La tristesse, la souffrance nous font voir, entendre, sentir mille choses, délicates ou puissantes, que l'homme heureux ou l'homme vulgaire ne peuvent percevoir. Le monde matériel s'obscurcit ; un autre se dessine, vaguement d'abord, mais qui deviendra de plus en plus distinct, à mesure que notre regard se détache des choses inférieures et plonge dans l'illimité. (…)

Le problème de l’être et de la destinée, Léon DENIS

Aucune de nos pensées, aucune de nos actions, n’est perdue. Si nous agissons mal, nous sommes affectés d’une façon douloureuse ou

désagréable, tandis qu’en agissant bien, nous sommes agréablement affectés. Dans le premier cas, nous restons à peu près stationnaires,

tandis que dans le second, nous nous élevons.

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Nos pensées et nos actes se traduisent en mouvements vibratoires, et leur foyer

d'émission, par la répétition fréquente de ces mêmes actes et pensées, se transforme peu à peu en un générateur puissant pour le bien ou pour le mal. L'être se classe ainsi lui-même, par la nature des énergies dont il devient le centre rayonnant. Mais tandis que les forces du bien se multiplient par elles-mêmes et grandissent sans cesse, les forces du mal se détruisent par leurs propres effets, car ces effets reviennent vers leur cause, vers leur centre d'émission et se traduisent toujours en conséquences douloureuses. Le méchant, comme tous les êtres, étant soumis à l'impulsion évolutive, voit par-là s'accroître forcément sa sensibilité. Les vibrations de ses actes, de ses pensées mauvaises, après avoir effectué leur trajectoire, reviennent tôt ou tard vers lui, l'oppriment et l'acculent à la nécessité de se réformer. (…)

Il en est de même dans l'ordre moral. Les pensées de haine et de vengeance, les désirs

de nuire, venus du dehors, ne peuvent agir sur nous et nous influencer, qu'à la condition d'y rencontrer des éléments qui vibrent à l'unisson de ces pensées, de ces désirs. S'il n'existe rien en nous de similaire, ces forces mauvaises glissent sans nous pénétrer ; elles retournent vers celui qui les a projetées, pour le frapper à son tour, soit dans le présent, soit dans l'avenir, lorsque des circonstances particulières, les feront rentrer dans le courant de sa destinée.

La loi de répercussion des actes a donc quelque chose de mécanique, d'automatique en

apparence. Pourtant, lorsqu'elle entraîne de dures expiations, des réparations douloureuses, de grands Esprits interviennent pour en régler l'exercice et accélérer la marche des âmes en voie d'évolution. Leur influence se fait surtout sentir à l'heure de la réincarnation, afin de guider ces âmes dans leur choix, en déterminant les conditions et les milieux favorables à la guérison de leurs maladies morales et au rachat des fautes antérieures.

Nous savons qu'il n'est pas d'éducation complète sans la douleur. En nous plaçant à ce

point de vue, il faut nous garder de voir dans les épreuves et les maux de l'humanité la conséquence exclusive de fautes passées. Tous ceux qui souffrent ne sont pas forcément des coupables en voie d'expiation. Beaucoup sont simplement des esprits avides de progrès, qui ont choisi des vies pénibles et laborieuses pour retirer le bénéfice moral s'attachant à toute peine endurée.

Cependant, en thèse générale, c'est du choc, c'est du conflit de l'être inférieur qui

s'ignore encore, avec la loi d'harmonie, que naît le mal, la souffrance. C'est par le retour graduel et volontaire du même être dans cette harmonie que se rétablit le bien, c'est-à-dire l'équilibre moral. Dans toute pensée, dans toute œuvre, il y a action et réaction, et celle-ci est toujours proportionnelle en intensité à l'action réalisée. Aussi pouvons-nous dire : l'être récolte exactement ce qu'il a semé.

Il le récolte en effet, puisque, par son action continue, il modifie sa propre nature, il

affine ou matérialise son enveloppe fluidique, le véhicule de l'âme, l'instrument qui sert à toutes ses manifestations et sur lequel se modèle le corps physique à chaque renaissance.

(…) Notre situation dans l'Au-delà résulte des actions répétées que nos pensées et

notre volonté exercent constamment sur le périsprit. Suivant leur nature et leur objectif, elles

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le transforment peu à peu en un organisme subtil et radiant, ouvert aux plus hautes perceptions, aux sensations les plus délicates de la vie de l'espace, capable de vibrer harmoniquement avec les esprits élevés et de participer aux joies et aux impressions de l'infini. Dans le sens inverse, elles en feront une forme opaque, grossière, enchaînée à la terre par sa matérialité même et condamnée à rester confinée dans les basses régions.

Cette action continue de la pensée et de la volonté, exercée à la suite des siècles et des

existences sur le périsprit, nous fait comprendre comment se créent et se développent nos aptitudes physiques, aussi bien que nos facultés intellectuelles et nos qualités morales. Le problème de l’être et de la destinée, Léon DENIS.

La maison du bonheur Une maison et un jardin Et, puis quand l’automne arrivait Cachés dans un petit chemin Tout doucement les feuilles tombaient On y avait fait notre nid Nos fenêtres, on les refermait Pour nous, c’était le paradis Et un bon feu on allumait Oui, c’était la maison du bonheur Et l’hiver, près du poêle à charbon Ton cœur était tout près de mon cœur Tous ensemble on avait si bon Quand monsieur le printemps Toi, tu faisais ton pain Arrivait en chantant Et moi, je ne faisais rien Nous deux, on dansait dans la cuisine On sentait qu’on avait bon de vivre On avait deux beaux petits enfants Notre grande fille, notre petit garçon On s’appelait papa et maman Apprenaient des poèmes en wallon Et quand moi je chantais Bien souvent on chantait Alors toi tu riais Bien souvent on riait Oui, c’était la maison du bonheur Oui, c’était la maison du bonheur Dans la chaleur de l’été On sait que cela finira un jour Parfois on se faisait transpirer Le bonheur ne dure pas toujours Toi, tu faisais de la confiture La vie, elle est comme une fleur Moi, je faisais de l’horticulture Un jour elle fane et puis elle meurt Et le soir, assis sur le banc Et alors, en fermant les yeux On passait la soirée en parlant On revivra ce temps merveilleux Et quand la nuit venait On verra repasser Tous les deux on rêvait Les hivers, les étés En voyant s’allumer les étoiles Et tous les souvenirs de la vie On se disait que la vie était belle Et ton cœur tout près de mon cœur Même si on ne portait pas de dentelles On se tiendra pour ne pas avoir peur On ne partait pas beaucoup En se disant tous les deux On était bien chez nous On a été heureux Oui, c’était la maison du bonheur Oui…c’était la maison du bonheur

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Jean-Paul Dumas

Dans aucun temps, ni chez aucun peuple, les hommes en société

n'ont pu se passer de chefs ; on en trouve chez les plus sauvages. Cela tient à ce

que, en raison de la diversité des aptitudes et des caractères inhérents à l'espèce

humaine, il y a partout des hommes (…) qu'il a fallu diriger, des faibles qu'il a fallu

protéger, des passions qu'il a fallu comprimer ; de là, le besoin d'une autorité. (…)

Cette autorité fut déférée aux chefs de famille, aux anciens, aux vieillards, en

un mot, aux patriarches ;

Les sociétés devenant plus nombreuses, l'autorité patriarcale fut impuissante

dans certaines circonstances. Les querelles entre peuplades voisines amenèrent des

combats ; il fallut pour les diriger non des vieillards, mais des hommes forts,

vigoureux et intelligents ; de là les chefs militaires. (…)

Et de là,

Les forts, avec leurs biens, transmirent tout naturellement leur autorité à leurs

enfants, et les faibles, comprimés, n'osant rien dire, s'habituèrent peu à peu à

considérer ceux-ci comme les héritiers des droits conquis par leurs pères ; s’ensuit

la division de la société en deux classes : les supérieurs et les inférieurs, ceux qui

commandent et ceux qui obéissent ; et par conséquent,

(…)Ayant tout pouvoir, elle se donna tout naturellement des privilèges.

Pour la conservation de ces privilèges, il fallait leur donner le prestige de la légalité,

et elle fit les lois à son profit, ce qui lui était facile, puisque seule elle les faisait.

Cela n'était pas toujours suffisant ; elle y donna le prestige du droit divin, pour les

rendre respectables et inviolables. (…)

, et de

travailler d'autant plus qu'elle était plus pressurée, il en est résulté que la nécessité

de trouver sans cesse de nouvelles ressources, de lutter contre une concurrence

envahissante, de chercher de nouveaux débouchés pour les produits, a développé

son intelligence, et qu'elle s'est éclairée par les causes mêmes dont on se servait

pour l'assujettir.

; elle a vu le peu de consistance du

prestige qu'on lui opposait, , elle a aboli les

privilèges et proclamé . Ce principe a marqué chez certains

peuples la fin du règne de l'aristocratie de naissance, qui n'est plus que nominale et

honorifique. (…)

, parce qu'avec

de l'argent on dispose des hommes et des choses. C'était un soleil levant devant

lequel on s'est incliné. (…) Ce qu'on n'accordait plus au titre, on l'accordait à la

fortune, et la fortune a eu ses privilèges légaux.

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Mais alors on s'est aperçu que (…) que les moyens mêmes de s'enrichir ne

sont pas toujours irréprochables ; il en résulte que l'argent perd peu à peu son

prestige moral et qu'à cette puissance tend à se substituer

devant laquelle chacun peut

s'incliner sans s'avilir, parce qu'elle

Sera-ce la dernière ? Est-elle la plus haute expression de l'humanité

civilisée ? Non.

et l'homme le plus

intelligent peut faire un très mauvais emploi de ses facultés. D'un autre côté, la

moralité seule peut souvent être incapable.

, est donc nécessaire pour créer une prépondérance

légitime. (…)

Cette aristocratie inspirera toute confiance par ses lumières et par sa justice.

Ce sera la dernière aristocratie, celle qui sera la conséquence, ou plutôt

. Elle arrivera tout naturellement par la

force des choses ; lorsque les hommes de cette catégorie seront assez nombreux

pour former une majorité imposante, c'est à eux que la masse confiera ses intérêts.

Comme nous l'avons vu,

(…), toutes ont fait ou feront leur temps

suivant les contrées, parce qu'aucune n'a eu pour base le principe moral, ce principe

peut constituer une suprématie durable, parce qu'elle sera animée des sentiments de

justice et de charité ; suprématie que nous appellerons : aristocratie intellecto-

morale.

Un tel état de choses est-il possible avec l'égoïsme, l'orgueil, la cupidité qui règnent

en maîtres sur la terre ? A cela nous répondrons carrément : oui, non seulement il

est possible, mais il arrivera.

Aujourd'hui l'intelligence domine ; elle est souveraine, personne ne saurait le

contester ; et cela est si vrai que

Cette aristocratie n'est-elle pas plus juste, plus logique, plus

rationnelle que celle de la force brutale de la naissance ou de l'argent ? Pourquoi

donc serait-il impossible d'y joindre la moralité ? - Parce que, disent les

pessimistes, le mal domine sur la terre. - Est-il dit que le bien ne l'emportera jamais

Chaque siècle n'a-t-il pas été marqué par un progrès ? Pourquoi donc

l'humanité s'arrêterait-elle quand elle a encore tant à faire ?

; s'ils ne le trouvent pas complet dans le

règne de l'intelligence, ils le chercheront ailleurs ; et

Pour cela, il faut que la moralité l'emporte

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numériquement. Il y a fort à faire, c'est incontestable, mais, encore une fois, il y

aurait sotte présomption à dire que l'humanité est arrivée à son apogée, quand on la

voit marcher sans cesse dans la voie du progrès.

Disons d'abord que

qu'on le croit ; les mauvais sont nombreux, cela est malheureusement vrai : mais ce

qui les fait paraître encore plus nombreux, c'est qu'ils ont plus d'audace et qu'ils

sentent que cette audace même leur est nécessaire pour réussir ; et pourtant ils

comprennent tellement la prépondérance du bien que, ne pouvant le pratiquer, ils en

prennent le masque.

; mais sondez les actes intimes accomplis sans ostentation, et, dans tous

les rangs de la société,

. Et puis, il faut

le dire aussi, parmi les mauvais il y en a beaucoup qui ne le sont que par

entraînement, et qui deviendraient bons s'ils étaient soumis à une bonne influence.

(…) Sur autant d’individus il y en a de bons et de mauvais, sur ces derniers, il y en

a qui le sont par faiblesse et qui seraient bons s’ils avaient de bons exemples sous

les yeux ; et il y en a de franchement mauvais,

(…)

Chez les peuples les plus avancés et les mieux gouvernés le crime est

l'exception ; traqué par les lois, il est sans influence sur la société. Ce qui y domine

encore, ce sont les vices de caractère : l'orgueil, l'égoïsme, la cupidité et leur

cortège.

Pourquoi donc, ces peuples progressant, les vices n'y deviendraient-ils pas

l'exception, comme le sont aujourd'hui les crimes, tandis que les peuples inférieurs

atteindraient votre niveau ? Nier la possibilité de cette marche ascendante serait

nier le progrès.

Assurément, un tel état de choses ne peut être l'œuvre d'un jour.

.

Les principes généraux de notre philosophie sont à peine élaborés et

coordonnés, et déjà ils ont réuni, dans une imposante communion de pensées, des

millions d'adhérents disséminés sur toute la terre. Les progrès accomplis sous leur

influence, les transformations individuelles et locales qu'ils ont provoquées

permettent d’apprécier les modifications fondamentales qu'ils sont appelés à

déterminer dans l'avenir.

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Mais si, grâce au développement et à l'acceptation générale des

enseignements des Esprits, le niveau moral de l'humanité tend constamment à

s'élever, on s'abuserait étrangement en supposant que la moralité deviendra

prépondérante par rapport à l'intelligence.

Au lieu de la foi aveugle qui annihile la liberté de penser il dit : «

.» (Evangile selon le Spiritisme.) Revue spirite 1870.

Toutes nos existences nous sont connues quand nous sommes dans

la vie normale et l'autre monde, mais en venant dans celui-ci, le souvenir en

est voilé, étouffé par la chair. De même, à l'état de veille, nous nous rappelons

tout ce que nous avons fait depuis notre enfance. Dans le sommeil, dans le

rêve, nous ne voyons plus rien que les circonstances présentes du rêve et ne

nous rappelons rien de notre vie éveillée.

Eh bien, notre vie sur la terre est absolument comme un rêve, par

rapport à notre existence dans l'autre monde, qui est la vraie vie normale,

sans toutes les vicissitudes de celle-ci. C'est pour cela qu'on entend dire : la

vie est un songe, une vallée de larmes ; le bonheur n'existe pas sur la terre.

Dieu n'a pas voulu que nous nous souvenions, afin de nous laisser toute

notre liberté. Il n'a pas voulu qu'ayant souffert dans une autre existence, le

souvenir d'un passé souvent pénible et parfois douloureux vienne entraver

notre existence présente ; passé, au souvenir duquel nous devons être

heureux d'échapper, car toute vie est un progrès sur la précédente. Nos vies

antérieures ont donc dû être inférieures, puisque nous nous sommes

réincarnés, pour réparer, pour expier, pour progresser.

Aussi est-il heureux que ce passé, qui ne nous laisserait peut-être que

des regrets ou dont nous aurions souvent à rougir, ne pèse pas sur le libre

arbitre de notre vie présente.

Voyez, par exemple, quelles révoltes nous éprouverions si, ayant joui des

richesses et des honneurs, nous avions choisi une existence de misère pour

racheter des fautes commises. Des victimes rechercheraient leurs bourreaux.

La vengeance, des représailles, des revendications de toutes sortes

troubleraient notre vie présente. Beaucoup feraient de cette vie la

continuation de l'autre, perpétuant des erreurs au lieu de les corriger. Ils

s'immisceraient dans les affaires de leurs descendants. D'autres seraient

poursuivis par un remords perpétuel, et que de suicides parmi les faibles,

effrayés de la dette à payer à un passé coupable ! Felix REMO

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Amour & Charité A.S.B.L Rue Agimont, 27-29

4000 LIEGE 04 / 223.42.20

Site web : www.amour-charite.be Courriel : [email protected]

Président : A. BOTTIN

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Liège : rue Agimont, 27-29 – 4000 Liège - Tél. : 04 / 223.42.20

Assistance Spirituelle Dimanche................................................................... 09.00 H - 10.00 H

Du lundi au jeudi ....................................................... 17.00 H - 19.00 H

Séance photos Lundi et mercredi ...................................................... 19.00 H - 21.00 H

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Mardi et Jeudi ............................................................ 19.00 H - 21.00 H

Cours développement médiumnique : les 1er et 3ème vendredis ............... 19.00 H - 21.00 H

Herstal : Voie de Liège, 44 – 4040 Herstal - Tel : 04 / 264.98.64

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Du lundi au jeudi ....................................................... 17.00 H - 19.00 H

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Lundi et jeudi............................................................. 19.00 H - 21.00 H

Séance photos Mardi et mercredi ...................................................... 19.00 H - 21.00 H

Cours développement médiumnique : les 2ème

s et 4èmes vendredis ........... 19.00 H - 21.00 H

Prix des cartes de membres : 15 € par personne, à payer à l’entrée de la salle. Les cartes seront mises à

votre disposition dans la huitaine. Cette carte de membre donne accès gratuitement, du 1er janvier au 31

décembre, aux séances et auprès des assistants spirituels.

Pour les personnes ne possédant pas de cartes : 2 € pour entrée à la séance et 2 € pour l’assistance

spirituelle.