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MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Sémiologie de l'appareil locomoteur
Année universitaire 2007-2008
Olivier JONQUET
MB4 – Pharmacologie médicale et thérapeutique générale Sémiologie de l'appareil locomoteur
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Première étude clinique de la pénicilline : « miracle drug »
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Publicité dans Life magazine du 14/08/1944
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« The greatest possibility of evil in self-medication is the use of too small doses so that instead of clearing up infection, the microbes are educated to resist penicillin and a ghost of penicillin-fast organisms is bred out which can be passed to other individuals and from them to others until they reach someone who gets a septicemia or a pneumonia which penicillin cannot save »
A Fleming ; The New York Times, p21, June 26, 1945
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Antibiotiques 1941-1960• Pénicilline G Na• Pénicilline V • Amino glycosides : Streptomycine• Tétracyclines• Macrolides• Phénicolés (chloramphénicol-thiamphénicol)• Polypeptides (colimycine) les résistances apparaissent
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Antibiotiques 1960-1970• 1961 -Pénicillines M (méticilline) -Quinolones : ac nalidixique• 1963 –Acide fucidique• 1965 -Aminopénicillines « à large spectre » ampicilline amoxicilline -Céfalosporines : céfalotine -Aminoglycosides : gentamycine Les résistances suivent
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Antibiotiques 1970-1980
• Résurgence de la Vancomycine (1956) :
« la boue jaune du Mississipi »• Résurgence de la colimycine (1947)• Acide nalidixique à fortes doses• Rifampicine (1969)
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Antibiotiques 1970-1990« les vingt glorieuses »
Carboxy-péni : Carbénicilline 1971
Ticarcilline 1980
Uréido-péni : Azlocilline 1978
Mezlocilline 1981
C2G : Cefoxitine 1978
Cefuroxime 1979
C3G Cefotaxime 1980
Ceftriaxone 1984
Ceftazidime 1986
Inhibiteurs de bêta lactamases 1985
Carbapénem : Imipenem 1986
Monobactam : Aztréonam 1987
Amikacine 1976
Phosphomycine 1979
Pefloxacine 1984
Ofloxacine 1986
Ciprofloxacine1987 12
Années 1990 : les doutes mais…
1-Bêta lactamines
-ticarcilline-ac clavulanique 1987
-pipéracilline-tazobactam 1992
-céfépime 1993
-cefpirome 1993
-méropénem 1994
-sulbactam 1990
2-Aminosides
-Isépamicine 1990
3-Glycopeptides
-Téicoplanine 1992
4-Dalfopristine-quinupristine 2000
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Années 1990 les doutes
• De bons antibiotiques sont des relatifs échecs commerciaux
-Cefepime-Cefpirome -Méropéném -ticarcilline-ac clavulanique -isépamycine -dalfopristine-quinupristine• La floraison et la débandade des quinolones : témafoxacine, sparfloxacine, trovafloxacine,
grépafloxacine, clinafloxacine, gémifloxacine, lévofloxacine, moxifloxacine, gatifloxacine, garenofloxacine…
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1990 -2000 les doutes :
• De 1980 à 1993 Vingt huit spécialités nouvelles -14 hospitalières -14 ville-hôpital• De 1994 à fin 2001 Cinq nouvelles spécialités -4 hospitalières (Isépamicine, Synercid®, 2 formes
lipidiques d’Ampho B) -1 ville-hôpital : lévofloxacine
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2002-2006
• Fluoroquinolones moxifloxacine Izilox®• Kétolides télithromycine Ketek®• Carbapénem ertapéném Invanz®• Oxazolidinones linézolide Zyvoxid®• Lipopeptides daptomycine Cubicin®• Glycylcyclines tigécycline Tigacyl®
A venir? Peptidiques (près de 400 molécules) origine amphibiens : magainines, cecropines venin d’hymenoptères : abeilles génomique…
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Activité antibactérienne : relation hôte bactérie
• Action de la substance antibiotique sur le métabolisme bactérien et, par là, sur la multiplication de la bactérie
• L’antibiotique se fixe sur un récepteur de la bactérie, perturbe une fonction métabolique essentielle( synthèse de la paroi bactérienne, synthèse protéique), empêche la multiplication de la bactérie (bactériostase) ou la détruit (bactéricidie)
• On évalue l’activité antibactérienne d’un antibiotique par son activité in vitro sur un inoculum bactérien standardisé à 106 bactéries
• Cette évaluation s’appelle un antibiogramme• On détermine ainsi une CMI (Concentration Minimale Inhibitrice) CMB (Concentration Minimale Bactéricide)• L’antibiogramme se fait en boîte de Petri (disques) E test automates
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Relations antibiotiques bactéries : associations d’antibiotiques
• Élargir le spectre antibactérien -germe inconnu, plusieurs germes potentiellement en
cause, attente des résultats bactériologiquesLa dispersion de la mitraille compense l’imprécision du tirpar exemple : infections intra-abdominales pneumonies communautaires sévères -infections plurimicrobiennes : par exemple les
infections gynécologiques• Obtenir une synergie entre deux antibiotiques Par exemple : bêta lactamine/aminosides
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Interaction entre les bactéries
• Exemple :
Présence possible d’une espèce non pathogène mais sécrétant une enzyme inhibant
l’antibiotique administré et protégeant la bactérie pathogène
ex. : Branhamella catarrhalis
Anaérobies oropharyngées
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Relation hôte-antibiotique
• Toxicité : hépatique, rénale, hématologique, cardiaque (QT),
anomalies pré-existantes, âge, grossesse
phototoxicité
• Allergie immédiate, retardée
• Flore de substitution Clostridium difficile
• Sélection de résistances: prescriptions
substitution d’une population sensible par le
développement d’une population préexistante résistante mais sous
exprimée
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Relation hôte bactérie : effets indésirables
• Aminosides : rein, oreille• Glycopeptides : rein, oreille• Fosfomycine : surcharge sodée (1g NaCl/g de produit),
hypokaliémie • Bêta-lactamines : allergies, leucopénies• Rifampicine : induction enzymatique(anticoagulants, oestro
progestatifs), urines rouges• Tétracyclines : photo toxicité, troubles dentaires(CI enfants)• Quinolones : photo toxicité, thrombopénies, tendinopathies,
allongement QT• TMP/SMZ : Allergie, myélotoxicité
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Relation hôte-bactérie pharmacologie
• Localisation du germe
(barrage à l’action des antibiotiques)
localisation de l’infection (os, LCR, …)
présence de matériel prothétique, biofilm
collection « purulente »
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Relation hôte-bactérie pharmacologie
• Absorption digestive nulle aminosides, vanco…
bonne et biodisponibilité analogue à IV : fluoroquinolones, rifampicine, macrolides, sulfamides et dérivés
NB : antiacides pris simultanément diminuent l’absorption digestive
• Diffusion : volume de distribution-modérée : bêta lactamines, aminosides, glycopeptides
-bonne TMP/SMZ, fluoroquinolones, macrolides et apparentés, tétracyclines, ac fusidique
-sites difficiles : LCR, cerveau, prostate, os, oeil
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Relation hôte-bactérie pharmacologie
• Demi vie utile pour apprécier l’intervalle des doses utilité administration
continue il faut regarder simultanément-demi vie longue : une voire deux injections (ceftriaxone)
-demi vie courte : plusieurs injections
-activité temps dépendante (bêta lactamines)-effet post antibiotique (aminosides)
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paramètres PK/PD aboutissent au concept de
-Quotient Inhibiteur (QI) : rapport Cmax/CMI
-rapport ASC des 24h/CMI
Plus ces rapports sont élévés plus l’activité antibiotique est prévisible
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Check list
• L’infection est elle bactérienne?• Faut-il prélever?• Quel antibiotique utiliser? cible bactérienne lieu de l’infection le patient• Faut-il associer?• Faut(il opérer?• Modalités de prescription? Posologie, rythme, PO, IV,
SC, IM• Comment surveiller et évaluer?• Coût?
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Surveillance• Clinique : disparition fièvre, signes en foyer• Disparition des germes et stérilisation des foyers• Normalisation des stigmates biologiques de l’infection : -hyperleucocytose -CRP, PCT• Décroissance des anomalies observées en imagerie
médicale• Dépistage des effets secondaires (reins…)• Dosages : prédictifs de l’efficacité anticipent les effets secondaires toxiques• Evaluation 48-72heures
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Echec?
• Microbiologique : -bon pari mais souche résistante -mauvais pari autre bactérie que celle ciblée -virus ou levure -maladie non infectieuse -mauvaise bactéricidie ou acquisition de résistance• Pharmacologique –défaut d’observance -posologie insuffisante -foyer difficile d’accès : méninges, prostate, cerveau• Tactique : -foyer chirurgical -matériel prothétique• Infection d’autre origine : phlébite sur cathéter…• Allergie (bêta lactamines)
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conclusion
• Adapté au(x) germe(s)• Posologie suffisante et rythme d’administration• Voie permettant bonne diffusion des tissus atteints• Durée suffisante : ni trop courte ni trop longue• désescalade• Surveillance clinique
biologique• Dosages : aminosides, glycopeptides