Maymag N°3 - Janvier Février Mars 2016

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MayMag est un magazine de voyage pour les Français , ayant la particularité de leur donner la possibilité de devenir tour à tour lecteurs, auteurs et contributeurs. Au travers de récits, photos, et portraits, découvrez le monde comme si vous y étiez...

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Vive 2016 !

www.maymag.fr 3Facebook : MayMag5 // Twitter : maymag5 // Instagram : maymag5

Comment recevoir gratuitement ce futur MayMag N°4 ? C’est très simple, il vous suffit, dès aujourd’hui, d’envoyer un message à [email protected] en nous donnant votre adresse postale, vous n’aurez alors plus rien à faire, si ce n’est attendre avec impatience votre magazine.

En plus de cette diffusion, MayMag sera disponible dans certains aéroports, gares de bus et de trains, mais aussi dans des hôtels, coffee shop, food trucks, salons de beauté...

Pour l’heure, place à ce numéro 3, l’occasion pour nous de vous présenter tous nos voeux de bonheur, de santé, de réussite, et surtout... beaucoup de voyages. Pour vous donner encore plus envie de placer 2016 sous le signe

du voyage, vous découvrirez au fil des pages l’Islande, avec un magnifique récit de Robin, les Philippines avec Manon, vous participerez à un week-end foot à Londres grâce à Jérémy. Parcourez aussi Sukhotaï en vélo avec Thomas, et Neuchâtel dans la voiture d’Elisa et Steven. Pour finir, entre 2 tangos à Buenos Aires avec Maud, vous prendrez une pause avec Aurélie à Cancún...

Au rayon des rencontres, Monique vous attend en Indonésie, Laurent vous emmènera le long de la rivière Kwai sur son Jet-Ski, et Benoît vous montrera de quoi est rythmé son quotidien professionnel.

Bonne lecture... Bonnes découvertesJean-Michel, Fondateur de MayMag

2015, l’année du lancement de MayMag, se termine, place désormais à 2016, avec un nouveau challenge pour l’équipe...

Le magazine que vous êtes en train de lire sera le dernier... exclusivement online.En effet, dès notre prochain numéro 4, à paraître en Avril, le temps de l’impression sera venu, de

quoi offrir une belle vitrine à tous vos récits, photos, interviews, de quoi vous présenter aussi toujours plus de start-ups qui vous aideront à bien voyager.

Vous souhaitez voir votre récit de voyage dans notre prochain numéro ou sur www.maymag.fr ?Envoyez-nous votre texte et vos photos par mail, à [email protected]. Nous prendrons alors contact avec vous si nous avons besoin d’informations complémentaires...A bientôt #maymag #racontemoitonvoyage

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MayMag N°3 Nos escales

1 Lieu 1 ImageTokyo, Lisbonne, Pekin...

Inspiration

06 Islande, terre de feu et de glace

26 Soleil tropical et mer turquoise dans Les Philippines

30 Week-end Football entre amis à Londres

36 Entre Tango et rencontres à Buenos Aires

42 Sukhotaï, une beauté à deux visages

48 Road trip en Amérique Centrale, 1ère étape : Cancún

52 Notre étape entre les Ardennes et le Sud, Neuchâtel

Le Grand Saut

60 Rencontre avec Monique, à Bandung, en Indonésie

64 Rencontre avec Laurent, installé en Thaïlande

Job Trotter

72 Rencontre avec Benoît, chef de projet eau assainissement

Partenaires

22 Wingly La solution de mise en relation entre pilotes et particuliers

34 MilesBooster Vos achats en ligne vous permettent de voyager

40 Kitchen Trotter Mettez le monde dans votre assiette

46 Memotrips La révolution du carnet de voyage connecté

56 MerryPixel La première application qui sélectionne vos meilleurs photos

64 Globshop Faites vos courses à l’étranger, un voyageur vous livre

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Islande terre de feu et de glace

Les voyages forment une personnalité. Après y avoir vécu 1 an, un lien spécial s’est créé avec ce pays. L’Islande fait aujourd’hui partie de moi. Une île de feu et de glace

méconnue du monde, mystique de ses légendes et surprenante par sa nature, située entre le Groenland et l’Ecosse.

Les Islandais sont aujourd’hui au nombre de 285 000, dont environ la moitié vivent dans la capitale et ses environs. Le reste est réparti autour des plaines côtières, les vallées et les

fjords, où la pêche et l’agriculture sont les principales activités économiques.Les Islandais sont un peuple sympathique et accueillant, très fiers de leur pays et désireux de le montrer aux visiteurs. La langue islandaise a peu changé au cours des 700 dernières

années, mais l’anglais est largement compris et parlé, surtout par les plus jeunes.

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Islande

Récit de voyage by Robin

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Les impressionants Fjords du Nord-Ouest

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Islande

Grâce à un décor mystérieux et splendide, l’Islande ne cesse d’étonner. La beauté des aurores boréales, les lacs parsemés d’icebergs où vivent les phoques, la surprise des Geysers, la puissance des volcans, la curiosité des baleines et la grandeur des magnifiques chutes d’eau, en ont tout naturellement fait un décor de choix pour série Games of Thrones, ainsi que pour des films tels que James Bond, Batman, Prometeheus…

De l’observation de la faune à la merveille géologique, de la chasse aux aurores boréales en passant par la contemplation du soleil de minuit, l’Islande est vraiment un monde à part, merveilleusement unique. C’est un paradis pour les amoureux de la nature. Ses parcs nationaux et ses montagnes ont des sentiers balisés, mais vous pouvez vous promener dans de nombreux autres domaines.Le contraste entre les régions est tel qu’il n’y a aucune partie du pays qui n’ait pas sa particularité: le spectaculaire lac d’iceberg Jökulsárlón au Sud, les majestueuses Fjords à l’Est, les divers volcans qui

habitent le lac Myvatn au Nord et la force des cascades de la péninsule de Snaefellsnes à l’Ouest. L’unique route qui fait le tour du pays est elle même un voyage car elle traverse les champs de lave, longe les côtes et les montagnes puis frôlent les paysages désertiques aux effusions de souffre.

Côté activités, se plonger dans les sources d’eau chaude naturelles au beau milieu d’un paysage glacial où vous vous retrouverez paisiblement seul avec la nature est selon moi la meilleure expérience que vous puissiez vivre. Pour les sportifs, l’équitation et la pêche peuvent être organisées dans les fermes à travers le pays, tandis que la pêche en mer est possible à partir de la plupart des villages de pêcheurs. Une randonnée en motoneige est idéale en été comme en hiver et peut être organisée à plusieurs endroits. Pour les sports aquatiques, pourquoi ne pas essayer le rafting, le kayak de mer ou encore une ballade en bateau vers l’une des îles au large des côtes ? Ces îles regorgent d’oiseaux

de mer tels que les mignons macareux pendant la saison de reproduction. Les vols panoramiques, s’opérant à partir de nombreux aéroports et aérodromes régionaux, sont une merveilleuse façon d’admirer la beauté du pays et peuvent être étonnamment économiques. Les photographes passionnés seront comblés par ces paysages spectaculaires, tandis que ceux qui sont intrigués par des phénomènes naturels seront fascinés par les surprises que réserve cette destination, comme les magnifiques aurores boréales. Observer ce phénomène n’est pas garanti et s’avère très aléatoire, mais quand le ciel est totalement dégagé, il suffit de s’éloigner des lumières de la ville pour être totalement hypnotisé, les yeux dans le ciel, par cette danse majestueuse et colorée.

« Grâce à un décor mystérieux et splendide, l’Islande ne cesse d’étonner »

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Islande

01 Une formation de lac au fond d’un cratère02 Icebergs sur le lac Jökulsárlón03 Aurore boréale à Reykjavik04 Les macareux05 Le Blue Lagoon

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03 04 05

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Et pour ceux qui cherchent une ville moderne et atypique à l’ambiance nordique, la capitale devrait sûrement les inspirer. Reykjavik, situé sur une presqu’île, offre des points de vue imprenables sur les collines de Reykjanes et les montagnes de l’Esja. Pleine de vie et de couleurs locales, la ville accueille des festivals internationaux et des événements sportifs, mais possède aussi une culture vivante qui lui est propre. Des musées permettent de découvrir chaque facette intéressante du pays et de son histoire ; des salles de concert et un magnifique opéra national accueillent une communauté artistique incroyablement talentueuse. Enfin, magasins et boutiques qui vont du chic à l’insolite raviront chacun. Après une visite de la vieille ville Austurvollur et du port où vous avez la possibilité de prendre un bateau pour admirer les baleines, vous pouvez rejoindre la principale rue commerciale de Laugarvegur qui amène à l’insolite église luthérienne Hallgrímskirkja.

Prenez une journée pour faire le tour d’une région proche

de Reykjavik, et découvrez, sur quelques kilomètres, une concentration de paysages et autres sites naturels à ne pas manquer : le parc national de Þingvellir, la chute d’eau de Gullfoss et Geysir où l’on peut admirer le spectacle fascinant du geyser Strokkur.

Enfin pour un moment de détente ultime et sur le chemin du retour vers l’aéroport, arrêtez-vous dans un lieu de renommée mondiale à seulement 30 minutes en voiture de la capitale : The Blue Lagoon. Un lagon surréaliste de 200 mètres de longueur dans une zone volcanique, au milieu des champs de lave. Vous pouvez y nager et vous y ressourcer grâce à ses effets thérapeutiques. Un spectacle à ne manquer en aucun cas, une expérience inoubliable.

L’Islande propose des paysages complétement différents été comme hiver et chaque saison à son charme et sa singularité. Le meilleur moment pour s’y rendre dépend de ce que vous voulez voir ou faire. En termes généraux, les visiteurs attirés par la perspective

de voir les aurores boréales devraient voyager entre Septembre et Avril. Bien que l’Islande soit assez grande pour éviter les foules, Juillet et Août sont toujours les mois les plus chargés mais c’est également l’un des seuls moments pour explorer l’intérieur inhabité du pays car la plupart des pistes montagneuses sont ouvertes avant les chutes de neige. La période intéressante serait selon moi entre Avril et Juin, surtout pour profiter du beau temps et des tarifs hôteliers compétitifs. Quoi qu’il en soit si vous n’aimez pas le temps, sachez qu’en Islande il n’est pas rare de vivre les 4 saisons dans la même journée.

Un dernier conseil, soyez attentif au « Peuple Caché » car il n’est pas rare de rencontrer un elfe au détour d’une route, un troll transformé en rocher ou un lutin autour d’un lac. L’Islande et ses légendes…

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Islande

« The Blue Lagoon, un lieu de renommée mondiale »

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Qui n’a jamais été sans voix devant un monument ou un paysage ? « 1lieu 1image » sera la rubrique où vous serez à la place de celui qui a voyagé. Derrière son appareil photo, il

retranscrit ce qu’il voit, ce qu’il ressent. A vous de découvrir avec votre oeil ce moment, ce lieu, pour peut-être vous donner envie d’aller le voir, un jour, en « vrai »…

1 lieu 1 imageVos photos

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Islande // Skógar

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Islande // Skógar

« Seul au pied de la cascade Skógafoss, au sud de l’Islande, un trésor s’y trouverait »

PHOTO BY ROBIN

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Amazing Arizona - PHOTO BY CHARLÈNE

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Westminster, quartier histoire de la ville de Londres - PHOTO BY ADELINE

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Mutianyu, une section de la Grande Muraille de Chine, à 70 km au nord-ouest de Pékin. - PHOTO BY MANON

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Le pont du 25-avril, premier pont suspendu au-dessus du Tage, à Lisbonne - PHOTO BY JEAN-MARIE

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Le fameux Kinkaku-ji, également connu comme le « pavillon d’or », à Kyoto - PHOTO BY NATHALIE

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Road Trip à Salar d’Uyuni, un immense désert de sel en Bolivie - PHOTO BY STÉPHANIE

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WinglyLa solution de mise en relation entre pilotes et particuliers

Début Juillet, une nouvelle start-up française ambitionne de démocratiser le cielgrâce au coavionnage: Wingly, une plateforme de mise en relation entre pilotes

et passager(s) ayant pour but de faciliter la pratique du coavionnageen lui apportant un cadre de confiance et sécurité.

L’idée ? démocratiser le ciel en donnant à tous l’accès à un loisir extra-ordinaire.

Bonjour, et tout d’abord, félicitations pour cette idée de service très originale. A qui s’adresse le coavionnage ? Merci ! Le coavionnage s’adresse principalement à deux types d’usagers : - Les pilotes, passionnés d’aviation souhaitant amortir les coûts élevés que

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représentent les heures de vol. On parle ici d’avions de tourisme de 2 à 6 places, pas de jet privés. - Les passagers, curieux de découvertes, de sensations nouvelles ou souhaitant se rendre d’un point A à un point B via un moyen de transport alternatif et ludique.

Il est vrai que l’aviation légère peut s’avérer être un loisir qui n’est pas à la portée de tous, pilotes et passagers…Oui, et c’est pour cette raison que notre promesse est d’être alternatif, ludique mais aussi économique. Notre but est réellement de démocratiser cette pratique et de casser l’idée qu’elle est réservée à une élite. Découvrir la France à la Yann Arthus-Bertrand doit être accessible à tous et à un prix raisonnable. Prenons l’exemple d’un trajet Paris-Belle île: En train, cela représente 7 heures de trajet pour un prix de 105 euros. En voiture, il faudra compter 6 heures 30 et 75 euros par passager. Enfin, avec Wingly, seulement 3 heures seront nécessaires, pour un budget de 90 euros par personne.

Une question de base mais plutôt importante, comment se passe la vérification des pilotes ? Les plate-formes de l’économie collaborative reposent sur la confiance qui règne entre les utilisateurs de la plateforme, celle-ci s’instaure grâce à la sécurité que nous mettons en avant sur notre site. Ainsi l’identité, la licence et le certificat médical du pilote sont vérifiés avant qu’il puisse poster un vol. Les usagers rendent compte de leur expérience en se laissant des commentaires et des notes respectives. De surcroît un « chat » propre au site et le paiement en ligne viennent faciliter les démarches.

En quoi vous différenciez-vous du principe d’avion-taxi?C’est très simple: un prix divisé par deux voire trois et une expérience sociale bien plus forte. Il s’agit d’un échange avec un passionné et non d’une prestation commerciale. L’économie collaborative vient amener ces deux avantages, comme BlaBlaCar ou Airbnb, nous adaptons ces avantages à l’aviation légère.

Wingly permet non seulement de gagner du temps pour se rendre d’un point A à un point B, mais il permet aussi de découvrir d’une nouvelle façon des lieux incontournables ?Oui, nos offres permettent bien sûr d’aller d’un aérodrome à l’autre, mais on peut aussi, pour 40 euros en moyenne, simplement faire un tour en avion ou hélicoptère au-dessus de lieux emblématiques comme le Mont SaintMichel, les châteaux de la Loire, le viaduc de Millau, les Pyrénées ou Disneyland Paris.

Aujourd’hui, combien comptez-vous d’utilisateurs et quels sont leurs retours ? Nous avons aujourd’hui plus de 4 500 membres, dont un tiers sont des pilotes. Avec plus de 2 000 connections journalières, le décollage est vraiment en passe de réussir. On constate un réel engouement autour du concept, de la part des pilotes et des passagers. Au total, environ 80 vols ont été réalisés et 100% des feedbacks sont très positifs...

Site : www.wingly.ioFacebook : flywinglyTwitter : flywingly

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Envie d’être dépaysé, de voyager, de découvrir les aventures de nos derniers voyageurs ? Cette rubrique sera la vôtre. Vous y découvrirez des récits tous

plus passionnants les uns que les autres. Du voyage très « populaire » au plus original, « Inspiration » sera également une source d’idées pour vous, à l’heure de choisir votre future

destination. Asseyez-vous confortablement, le voyage commence ici…

InspirationVos voyages

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Soleil tropical, mer turquoise et sable doux dans les

Philippines

Conviés à un mariage à Hong-Kong avec mon ami, nous cherchions une destination pour passer une semaine de vacances dans les alentours.

Notre choix s’est porté sur les Philippines, ou plutôt devrais-je dire, sur une île de cet immense archipel qui ne compte pas moins de 7100 îles.

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Boracay Beach / Philippines

Récit de voyage by Manon

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Pukka Beach

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Le piège aux Philippines est de vouloir explorer plusieurs îles en un temps record, ce qui se traduit par beaucoup de transports en tout genre (avion, bateau, bus, tuktuk…) et peu de temps pour profiter vraiment de ses vacances.

Pour éviter cette situation, nous avons jeté notre dévolu sur l’île de Boracay au Sud de Manille et au Nord-Ouest de Panay afin d’y passer 6 jours de détente absolue. Boracay est une petite île touristique de 8 kilomètres de long et 1 kilomètre de large, réputée pour son immense plage de sable blanc : la « White Beach », qui attire de nombreux touristes asiatiques, notamment Chinois et Coréens.

La « White Beach » est le centre touristique de l’île, la plage est bordée d’hôtels de toutes catégories et de restaurants. Elle est divisée en 3 stations et c’est à la station 2 que regorge l’activité avec ses bars, clubs, et son marché tentaculaire, le D-mall. Nous avons donc passé les 2 premiers jours de notre séjour dans un hôtel sur cette plage. Il faut savoir que le mois d’Octobre est compris dans la saison des

pluies pour cette région, et que le typhon… qui venait de passer pas loin, nous a laissé un temps maussade et pluvieux les deux premiers jours de notre séjour. Qu’a cela ne tienne ! Nous en avons profité pour explorer l’île en « tuktuk » et découvrir des plages abritées du vent et des touristes.

Nous avons donc changé d’hôtel pour nous rapprocher de ces criques paisibles et, bonne nouvelle, le soleil a suivi avec nous ! La suite des vacances s’est donc prolongée sous un soleil tropical, une mer bleue turquoise et un sable doux et chaud. Nos journées étaient rythmées de baignades, « tartinage » à volonté de crème solaire, bateau, siestes, cocktails et bien sûr, plats typiques. Oui nous avons bullé, et non nous n’en avons pas honte, après tout c’est ça les vacances paraît-il ? Oublié le stress parisien, son métro, son patron, ses horaires, ses courses, son ménage…

Si vous souhaitez passer un moment détente sur l’île de Boracay, loin de l’agitation et des touristes, je ne saurais que trop vous recommander

les plages de Punta Bunga Beach et Pukka Beach au Nord de l’île. La mer y est plus profonde que sur la White Beach, ce qui permet aux plus sportifs de nager un peu, et elles sont complètement abritées du vent. Au coucher du soleil (à 17 heures !!) nous revenions sur la White Beach pour assister à ce merveilleux spectacle de la nature et retrouver la civilisation. Un restaurant les pieds dans le sable, un cocktail et hop au dodo. Et oui le rythme est complètement décalé, les journées se terminant très tôt, nous nous levions à 7 heures pour profiter le plus possible. Une fois nos corps bien dorés, le retour à la réalité à su s’imposer et c’est avec du sable plein les chaussures que nous sommes rentrés à Paris...

Boracay Beach / Philippines

« Un soleil tropical, une mer bleue turquoise, un sable doux et chaud, c’est ça les vacances paraît-il ? »

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Boracay Beach / Philippines

01 Seuls au monde à Pukka Beach02 Dans l’eau turquoise de Pukka Beach03 Comme un air de Californie04 White beach coucher de soleil05 Le seul moyen de transport sur l’île

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02 03

0405

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Week-end Football entre amis à

Londres Récit de voyage by Jérémy

Début Octobre, en pleine Coupe du Monde de Rugby organisée au Royaume-Uni, nous nous sommes envolés pour un week-end à Londres, placé sous le signe du... football.A l’occasion des 30 ans de l’un d’entre nous, nous l’avons donc récupéré le vendredi

après-midi pour un week-end surprise dans la capitale anglaise.Première étape, en arrivant le vendredi en fin d’après-midi, se rendre dans le quartier

Elephant & Castle, au Sud-Est de Londres, pour rejoindre notre lieu de résidence.Et pour ça, nous avons fait appel à Uber, assez économique et très rapide, notre petit

voyage entre amis pouvait commencer.

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Royaume-Uni // Londres

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Aux abords du Selhurst Park, le stade de Crystal Palace

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Royaume-Uni // Londres

Sans avoir vraiment préparé le voyage, nous nous sommes rendus le premier soir dans le quartier de King’s Cross. Ce ne fût pas notre meilleur choix, l’endroit n’est pas très accueillant, beaucoup d’endroits pour sortir sont trop selects, ou trop « originaux », mais bon, restons positifs, ce bémol nous aidera à être plus en forme le lendemain.

Le samedi matin donc, réveil en milieu de matinée pour aller partager un très bon English Breakfast à quelques pas de notre auberge de jeunesse. De quoi préparer en même temps le premier évènement de la journée, le match de Premier League que nous avons réservé, à Crystal Palace. Alors, oui,

« Traversée en vélo de Tower Bridge,café dans le chamant et reposant Covent Garden, shopping et Fish&Chips dans Oxford Street... »

ce wee-end là, il y avait aussi Chelsea qui jouait, et Arsenal, mais faute de places disponibles, nous nous sommes rendus dans ce quartier plus populaire de Londres, à environ 1 heure de bus. Pour réussir à acheter des places, nous nous y sommes pris environ un mois en avance, en achetant notamment une carte de membre, le tout au final booké pour un tarif très accessible.

En arrivant autour du Selhurst Park (le stade de l’équipe), nous avons été enchanté par l’ambiance bon enfant qui y régnait, avec les traditionnelles boutiques de produits dérivés, les pubs pour déguster une bonne boisson d’avant match, les pom-pom girls... Et que dire de l’ambiance dans le stade... Magnifique. Les supporters des deux équipes chantent pendant toute la rencontre, sont séparés de seulement quelques mètres, viennent en famille, le tout sans aucun souci... Ajoutez à cela la proximité avec la pelouse (séparée seulement par un panneau publicitaire), et nous voilà sous le charme de ce stade à l’Anglaise, que nous vous recommandons

vraiment, et dans lequel nous n’hésiterons pas à retourner...

Le samedi soir et le dimanche,nous avons revêtu nos plus beaux habits de touristes pourdécouvrir, et apprécier, cettebelle ville de Londres. Si nousavons un conseil à vous donner,et si le temps le permet, louezdes vélos pour arpenter laville. C’est ce que nous avonsfait, et les monuments et quartiers qui se sont succédéssous nos yeux nous laissent de superbes souvenirs : début de soirée dans le très animé Piccadilly Circus, Big Ben à 3 heures du matin en revenant d’une sympathique soirée, le point de repère London Eye, Buckingham Palace et sa traditionnelle relèvede la garde, traversée en vélode Tower Bridge, un café dansle chamant et reposant Covent Garden, un peu de shopping puis un Fish&Chips dans Oxford Street...

Au final, nous connaissions tous assez peu Londres, et de grande capitale démesurée à nos yeux, elle est devenue une ville aux différentes facettes très facile d’accès, une ville dans laquelle nous avons tous envie de retourner... et au fait, Joyeux Anniversaire Aurélien !

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Royaume-Uni // Londres

01 Traversée en vélo de Tower Bridge02 Piccadilly Circus03 Au plus près de Yohan Cabaye,

International Français04 Covent Garden

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MilesBoosterVos achats en ligne vouspermettent de voyager

Basé à Paris, MilesBooster a été conçu par 4 addicts du digital, passionnés d’innovation. Le principe est simple, vous faites vos achats en ligne dans des boutiques partenaires (plus de 1.000), ce qui vous permet de cumuler des Miles pour ensuite réserver des vols sur des compagnies aériennes sélectionnées. Et pour ceux qui n’auraient pas assez cumulé pour

réserver leur vol, aucun souci, ces miles peuvent être changés en argent et transférés sur un compte PayPal. Après avoir lu cette interview, vous n’aurez donc plus aucune excuse pour ne

pas partir découvrir l’une des destinations présentées dans MayMag...

Bonjour, tout d’abord, pourquoi avoir choisice domaine ?Bonjour. Les Miles aériens sont un véritable objet de désir ! Ils récompensent la fidélité des voyageurs en leur permettant de les échanger contre des billets d’avion. Seulement, cette finalité est un vrai parcours du combattant pour ceux qui ne sont pas des voyageurs fréquents : les miles expirent et il faut voyager beaucoup pour en gagner suffisamment. Avec MilesBooster, nos membres collectent facilement des miles en faisant leurs achats en ligne comme d’habitude.

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www.milesbooster.frFacebook : FlyAsYouBuyTwitter : MilesBooster

Pouvez-vous nous tracerun bref historique de votre Start-up ?Bien sûr, nous avons mis en ligne le site de MilesBooster au mois de mai 2015. Nous offrons aujourd’hui la possibilité de gagner des miles chez plus de 1 100 e-commerçants et de les utiliser comme vous le souhaitez dans 8 programmes aériens qui vous permettent de voler sur plus de soixante compagnies (Air France, American Airlines, United, etc) mais également dans la chaîne d’hôtels Intercontinental qui dispose de plus de 4 700 établissements dans le monde.Nous sommes vraiment fiers de ces partenariats car ils permettent à nos membres de conserver leurs habitudes de shopping en ligne car les plus grandes enseignes nous ont rejoint : Fnac, Darty, Booking, Monoprix, La Redoute, Asos, Uniqlo, Petit Bâteau, etc.

Concrètement, comment ça fonctionne ?C’est vraiment simple d’utilisation, vous téléchargez un widget sur le navigateur de votre ordinateur, et MilesBooster fait le reste pour vous. Chaque fois que vous arrivez sur une boutique partenaire, vous recevez une petite alerte vous indiquant combien de Miles vous cumulerez en fonction de votre achat. Vous pouvez aussi vous rendre dans notre

shopzone directement sur notre site internet pour choisir directement la boutique partenaire dans laquelle vous désirez faire vos achats.

Quelques exemples concrets nous montrant comment fonctionne le cumul de Miles ?Et bien, si vous offrez l’intégrale de Star Wars à junior en blu-ray chez fnac.com à 70 euros, vous cumulerez 102 Miles, pour une bouteille de Chanel numéro 5 pour maman à 89 euros chez Marionnaud, vous aurez 130 miles, vos courses à 90 euros chez Monoprix, 75 miles, un pyjama à rayures pour bébé à 30 euros chez Petit bateau 37 miles… vous avez compris ! Comme le choix est immense, vous trouvez tout ce que vous cherchez et cumulez vraiment à chacun de vos achats.

Concernant les AirMiles cumulés, ils sont valides combien de temps et dans quelles compagnies ?Nos AirMiles n’ont aucune limite de temps, c’est ce qui rend notre service unique. Pas de pression d’achat donc, vous cumulez à votre rythme et pouvez en bénéficier quand vous le souhaitez.Au niveau des compagnies aériennes, encore une fois, l’offre est très large : Air France, KLM, United Airlines, Virgin Atlantic, Hawaiian

Airlines, American Airline, Virgin America, Iceland Air... soit plus d’une soixantaine de possibilités. Comme nous avons voulu le programme accessible à tout le monde, nous offrons la possibilité de transformer les AirMiles directement en argent sur votre compte PayPal. Cela vous permet ainsi d’aller utiliser cette cagnotte directement sur les sites de voyage et ainsi obtenir une réduction sèche sur le montant de vos vacances. Nous offrons également la possibilité d’offrir ces AirMiles à des associations caritatives sous forme de dons pour lesquels vous recevez un reçu fiscal.

Des évolutions en perspective ?Nous savons que nous devenons tous accros au mobile ou tablette. Nous vous préparons donc les applications dédiées mais en attendant, pas de souci : MilesBooster s’adapte à votre terminal et vous suit partout dans votre shopping. Nous souhaitons pouvoir offrir à nos membres une expérience toujours meilleure. Ainsi, nous étudions la possibilité de leur permettre d’utiliser leurs AirMiles directement en agence de voyage et ainsi rapprocher davantage encore l’utilisateur de son départ.

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Argentine // Buenos Aires

Entre Tango et rencontres à

Buenos Aires

Buenos Aires, le Paris de l’Amérique du Sud, est une capitale pleine de vie, divisée en 48 quartiers ou « barrios », chacun possèdant sa propre identité. Vous pouvez vous balader d’un quartier ultra-branché à un quartier plutôt bobo en seulement quelques minutes.

L’architecture s’inspire du style français du 17ème et 18ème siècle.

Récit de voyage by Maud - Photos : Nicolas

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Argentine // Buenos Aires

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Pour que vous puissiez vous faire une idée, cela ressemble à des immeubles de Paris et Montpellier, mais avec des étages en plus. De part son architecture, sa population d’immigrés (majoritairement des espagnols et des italiens) Buenos Aires est une capitale très européenne par rapport aux autres grandes villes d’Amérique du Sud.

Les transports en commun permettent de se déplacer facilement d’un quartier à l’autre de la ville. Pour visiter le cœur de la capitale de façon instructive et amusante, je vous conseille les visites gratuites de l’association Cicerones, visites organisées par des bénévoles de l’association de tourisme. Ces visites permettent de découvrir la ville et son histoire dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

Au rayon passage obligatoire : Descendre l’Avenue de Mayo du Congrès à la Plaza de Mayo. Véritable cœur de la capitale, cette avenue est non seulement magnifique mais également riche en histoire du pays. Vous pourrez également ressentir l’importance de la magnifique Eva Perron,

véritable emblème en Argentine. Le musée qui lui est dédié explique bien son histoire au côté des argentins en tant que femme de dictateur.

Si vous êtes à la recherche d’un marché couvert typique, allez au Mercado de San Telmo. Vous pourrez y trouverez de l’alimentaire et des produits argentins en tout genre. De plus, le quartier est très agréable. Pour des cafés forts sympathiques, je me suis rendue sur la Plaza Dorrego. C’est une jolie petite place ombragée sous les arbres. Les rencontres internationales n’y manquent pas, vous êtes certains de passer un bon moment. Dans chaque quartier, on peut admirer des gens danser le tango, le jour comme la nuit. Un de mes coups de cœur est pour les espaces verts : Le Costanera Sur. C’est le poumon de la capitale. On peut s’y balader des heures. Pour finir, je suis obligée de

vous glisser un petit mot sur le change Blue, il s’agit d’un taux de change parallèle au taux « normal ». C’est un marché libre, officieux qui se passe dans les cuevas. Demandez aux habitants pour savoir où elles se situent. Vous pouvez aussi trouver des personnes qui vous font le change dans la rue Esmeralda. N’hésitez pas à faire plusieurs cuevas pour comparer les taux. Il est aussi plus avantageux d’avoir des euros que des dollars. Je n’ai cité qu’une infime partie des choses à voir, à faire à Buenos Aires. Les activités, les musées (dont le musée national situé dans le quartier de la Boca), et les spectacles n’y manquent pas. Selon moi, le peuple argentin est un peuple très ouvert et très accueillant. Vous êtes certains de passer une bonne soirée en leur compagnie.Prévoyez au minimum 5 jours pour bien découvrir les petits secrets de Buenos Aires.

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Argentine // Buenos Aires

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05 06

01 Des enfants jouent au football dans le quartier de la Boca02 Puente de la mujer dans le quartier Puerto madero03 « El pibe de oro » Diego Armando Maradonna04 Plaza de Mayo, dans le microcentre05 le quartier haut en couleurs de la Boca06 Tango de rue

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Kitchen TrotterMettez le monde

dans votre assiette De quoi se rappelle t’on en rentrant de voyage ? Un lieu, des odeurs, des moments

partagés, et, très souvent, des saveurs culinaires. Kitchen Trotter vous propose de retrouver ces sensations en restant à la maison, et de parcourir le monde grâce à ses coffrets

mensuels. Chaque mois, vous recevez un Kit surprise, avec un menu authentique pour 4 à 6 personnes, 4 recettes typiques, 7 ingrédients du pays difficiles à dénicher et un goodie clin

d’oeil de la destination du mois.

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Bonjour, pouvez-vous nous dire quand est né le concept Kitchen Trotter et en quoi cela consiste exactement ?Bonjour, Kitchen Trotter est né il y a maintenant 3 ans, en Octobre 2012 !Chaque mois, nos clients reçoivent un Kit de cuisine du monde. Dans ce Kit se trouve une véritable caverne d’Ali Baba : 7 ingrédients typiques du pays, un goodie clin d’œil de la destination choisie, et un carnet de recette, soigneusement rédigé, qui explique méticuleusement les étapes à suivre, pour faire votre repas de chef. De plus, ce kit vous permet de réaliser 4 recettes locales, pour 4 à 6 personnes !Le bonus ? Vous ne savez jamais où vous partez ! La surprise est alors à son comble lorsque vous ouvrez votre boîte aux lettres.

D’où vous est venue cette très bonne idée ?Des amis, des voyages, des découvertes culinaires extraordinaires et délicieuses… Au retour de notre voyage en Thaïlande, nous avions tellement aimé la nourriture locale, que l’envie d’y goûter de nouveau était devenue notre priorité ! De là, l’aventure de Kitchen

Trotter a commencé. Au-delà du simple fait de vouloir revivre nos voyages culinaires entre amis, nous voulions permettre aux personnes de voyager et de découvrir les cultures culinaires du monde, sans pour autant casser sa tirelire. Kitchen Trotter, c’est le voyageaccessible par tous et pour tous. Vous proposez différentes formules d’abonnement ?Oui, pour soi, en formule mensuelle pour 6 ou 12 mois.Egalement, pour offrir, nous proposons des formules 3 mois, 6 mois ou 12 mois.Il y en a donc pour tous les goûts !

Pouvez-vous nous raconter Kitchen Trotter en quelques chiffres ?Kitchen Trotter, c’est environ 4 recettes par mois, à raison de 12 Kits par an... soit plus de 150 recettes dans les anales de Kitchen Trotter ! Nous comptons actuellement plus de 6 000 clients mensuels.

Par les retours que vous avez dû avoir, quelle est la recette la plus plébiscitée ?Nous travaillons tous les mois avec un chef natif du pays mis à l’honneur et exerçant en France. Ils sont donc d’un précieux conseil pour nous,

pour choisir les recettes les plus authentiques de leur pays, mais aussi les plus délicieuses ! Voici quelques unes des recettes qui ont été les plus appréciées : le japchae coréen, le poulet à la sauce jerk de Jamaique, ou encore les arancinis italiens.

Vous proposez également des produits d’épicerie fine ?Oui, depuis notre site, vous pouvez commander des produits du monde entier et les recevoir directement chez vous. Des produits salés, sucrés, des épices, des accessoires, nous vous proposons une gamme vraiment complète.

Des évolutions à prévoir dans les prochains mois ?Notre expansion en Angleterre, prévue pour très bientôt ! Et oui, Kitchen Trotter s’aventure au-delà des frontières françaises, pour distribuer encore plus de plaisir et rallier à sa cause des nouveaux gourmands désireux de découvrir de nouvelles choses !

www.kitchentrotter.comBlog : blog.kitchentrotter.comFacebook : KitchenTrotterTwitter : KitchenTrotterInstagram : Kitchen Trotter

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Thaïlande // Sukhothaï

Sukhothaï ville historique de Thaïlande

Lors de notre séjour de 2 semaines en Thaïlande, nous avons décidé de découvrir la cité antique de Sukhothaï, et cela reste certainement un de nos meilleurs souvenirs.

Une étape incontournable dans ce magnifique pays.

Récit de voyage by Thomas

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Phra Achana, Wat Si Chum, parc historique de Sukhothaï

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Thaïlande // Sukhothaï

Tout d’abord, il faut noter que la ville de Sukhothaï se compose en deux parties ; Old Sukhothaï, la cité antique, puis, environ 13 kilomètres plus loin, New Sukhothaï, petite ville dortoir où se concentrent les guesthouses et hôtels. Ce détail est assez important, car il est très utlie de s’y rendre la veille, afin de profiter au plus tôt le lendemain de ce lieu magnifique. Des bus font les aller-retours tout au long de la journée.Nous avons, pour notre part, passé la nuit chez JJ Guesthouse, qui propose des bungalows très propres et confortables, avec un personnel aux petits soins, qui parle d’ailleurs un peu le français.

Le lendemain donc, une fois arrivé à l’entrée de Old Sukhothaï, je vous conseille de louer un vélo (30 Bahts la journée, soit environ 80 centimes d’Euros) car la cité est assez étendue.Et là, l’ambiance est incroyable ; les visiteurs se déplaçant presque exclusivement à pied ou en vélo, un calme certain et une grande sérénité se dégagent au beau milieu de la

vingtaine de temples qui se trouvent à l’intérieur. Prenez le temps de vous asseoir, admirez ce lieu, écoutez le doux chant des oiseaux.Le dépaysement sera tel que vous serez transportés dans un univers hors du temps.

Les temples les plus grandioses sont Wat Mahathat, Wat Si Sawai et Wat Traphang Ngoen.Il y a également trois autres grands temples à l’extérieur de cette zone, dont t et Wat Phra Pai Luang, mais il vous faudra pédaler une bonne dizaine de minutes pour les atteindre.

Vous pourrez évidemment vous restaurer dans différents petits restaurants, et déguster les spécialités du pays, comme un délicieux pad thaï, les classiques aussi que sont le poulet curry ou coco, et pourquoi pas en dessert se

laisser tenter par du riz gluant coco et sa mangue.

Si vous quittez cette ville pour rejoindre Bangkok, n’hésitez pas à prendre l’avion, car l’aéroport de Sukhothaï est vraiment atypique, il vaut le coup d’oeil. La salle d’embarquement se trouve sous les cocotiers, dans une réserve naturelle. Le personnel vous proposera un en-cas servi dans des feuilles de bananes.Bonne visite.

« Prenez le temps de vous asseoir, admirez ce lieu, écoutez le doux chant des oiseaux.Le dépaysement sera tel que vous serez transportés dans un univers hors du temps »

« l’aéroport de Sukhothaï, situé dans une réserve naturelle, est vraiment atypique, il vaut le coup d’oeil »

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Thaïlande // Sukhothaï

01 L’aéroport © daintyndelightful.com

02 Wat Mahathat03 Sukhothai Historical Park04 Wat Si Sawai

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MemotripsLa révolution du

carnet de voyage connectéMemotrips est un concept remettant au goût du jour le carnet de voyage en le rendant

ludique, social et mobile ! Au fil de votre voyage, conservez vos souvenirs via une application mobile ou sur memotrips.com. En deux clics, vous pouvez décrire votre

expérience avec du texte, de la photo et un système de géolocalisation.À l’autre bout du monde, vos proches suivent votre périple au jour le jour.

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Comment et quand est né l’idée MemotripsMemotrips est né il y a 3 ans. J’étais dans la Death Valley aux Etats-Unis, dans un village très reculé de tout, où régnait une ambiance d’isolement incroyable. Paradoxalement, j’ai eu envie de partager ce sentiment avec mes proches via quelques photos, une ligne de texte et une localisation. Aucun outil spécialement conçu pour historier ses souvenirs de voyage n’existait. L’idée de proposer un service de carnet de voyage en ligne via un smartphone ou un PC était née.

Une bonne idée, surtout dans une période ou le smartphone est un véritable compagnon de voyage...En effet, selon une étude « Tourisme et mobile » CCM Benchmark 2015, 86% des voyageurs emportent leursmartphone sur leur lieu de vacances, de quoi offrir pas mal de possibilités pour partager ses aventures...

Pouvez-vous nous présenter le concept Memotrips ?Oui, nous proposons de mettre votre bloc-notes papier aux oubliettes et

de passer au carnet de voyage connecté. Un bloc-notes papier se perd, s’abîme, pèse lourd et ne peut être partagé avec ses proches qu’à son retour de voyage. La solution de carnet de voyage connecté de Memotrips permet de conserver et de partager les moments de son périple via les applications mobiles et le site Web, en temps réel.

Concrètement comment ça marche ?C’est très simple, vous partez en voyage et vos amis souhaitent avoir régulièrement des nouvelles. Il vous suffit de créer un carnet de voyage sur Memotrips, public ou privé, puis de l’alimenter en photos, textes, localisations au fur et à mesure de votre périple, depuis votre smartphone ou sur le Web. Votre carnet de voyage sera accessible par vos amis et vos proches afin de vous suive et ils auront même la possibilité d’interagir avec vous via des commentaires.

Mais pour les voyages à l’étranger, cela ne présente pas une difficulté au niveau de la connection internet ?Non, aucun souci, notre

application fonctionne parfaitement offline ! Vous continuer à l’alimenter et tout est mis en ligne dès lors qu’une connection à internet est disponible.

Avez-vous quelques chiffres à nous donner ?Nous venons de passer le cap des 2 000 utilisateurs enregistrés sur Memotrips. 10 000 étapes ont été enregistrées, 1 500 carnets de voyage (dont 900 carnets publics). La destination majoritaire des carnets de voyage est l’Asie, plus particulièrement la Thaïlande.

Des évolutions sont-elles prévues prochainement ?Plusieurs évolutions vont arriver d’ici peu, dont quelques belles surprises, afin de simplifier la vie du voyageur pendant son périple... Au premier trimestre 2016, notre ambition est de proposer la génération automatique d’un livre photo physique à partir du carnet de voyage Memotrips.

Site : www.memotrips.comFacebook : memotripsTwitter : memotrips

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Mexique // Cancún

Road trip en Amérique Centrale, 1ère étape :

CancúnAprès un an de travail sans relâche, l’envie de reprendre nos voyages a repris le dessus. En

Novembre dernier, la volonté de partir dans un endroit chaud nous a emmené au Mexique, plus précidément à Cancún, sans doute la ville la plus populaire au Mexique, connue en

raison de son fameux Spring Break. En effet, les Américains durant leur semaine de relâche, juste avant leurs examens, partent se détendre et faire la fête pendant une semaine là-bas.

Moi je vais vous montrer Cancún sous un autre angle et vous faire découvrir ce que la ville a à vous offrir.

Récit de voyage by Aurélie

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Mexique // Cancún

Selon votre façon de voyager, vous irez soit dans la zone hôtelière très touristique et très chère (pour une nuit comptez minimum 300 euros!), soit dans le centre, aussi appellé downtown. Pour notre part, on a choisi le centre, et on a fait du couchsurfing.Je vous vois venir : est-ce dangereux de rester dans le centre ? La réponse est non ! Nous étions chez une Mexicaine, et jamais nous ne nous sommes sentis en insécurité dans les rues. Les locaux sont très gentils et très polis. Bien sûr, il ne faut pas vous aventurez dans des quartiers peu recommandés le soir, mais ça c’est partout pareil !La chose qui nous a un peu énervé, ce sont surtout les rabatteurs ! Que ce soit pour des excursions, pour acheter

« Jamais nous ne nous sommes sentis en insécurité dans les rues. Les locaux sont très gentils et très polis »

des souvenirs, pour acheter de la nourriture, etc, ils sont partout ! Peut-on leur en vouloir ? Non, car la qualité de vie ici n’est pas des plus faciles. Les Mexicains gagnent un faible salaire et avec tous les touristes qu’il y a, c’est compréhensible qu’ils en profitent.

Parmi les principaux attraits de la ville, il y a bien entendu la plage, notamment Dolfin beach (ou Mirador) accessible en bus car assez loin du centre ville (environ 25 minutes)! L’eau y est bleue turquoise et chaude, mais tout de même rafraîchissante. Egalement à ne pas manquer, faire un tour au marché 28 (el mercado 28), où vous trouverez beaucoup de souvenirs, des fruits et des légumes. Vous aurez aussi des personnes qui vendent de la nourriture locale sur le bord des routes, n’hésitez pas à la goûter.

En sortant un peu de la ville, il vous faudra visiter au moins un site Maya si vous venez au Mexique, car cela fait parti de leurs cultures et de leur histoire. Nous avons visité Chichen Itza, un temple Maya situé dans le Yucutan. Chargé d’histoire, ce lieu nous a emmerveillé. Dans notre excursion nous avions également un tour dans un « cénoté », signifiant puit sacré pour les Mayas. C’est un gouffre rempli d’eau douce qui communique avec l’océan par des failles. On les trouve généralement en Amérique du Nord et en Amérique Centrale.Au final, nous avons passé 5 jours à Cancún et nous avons vraiment apprecié cette ville. Pour un prochain séjour nous y resterons plus longtemps et nous aimerions prendre le temps également de mieux parcourir le pays...

Récit issu du blog d’Auréliehttp://globereveuse.com

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Mexique // Cancún

01 Un « cénoté », ou puit sacré pour les Mayas02 Dolfin beach03 Nage avec des dauphins sur la Isla Mujeres04 Chichen Itza, temple Maya dans le Yucutan05 La Isla Mujeres ou île des femmes

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Suisse // Neuchâtel

Petite étape entre les Ardennes et le Sud, direction

NeuchâtelDurant ce mois d’août 2015, Nous avons décidé de faire une halte en amoureux lors de

notre longue redescente entre les Ardennes, où nous sommes allés quelques semaines pour des raisons professionnelles, et notre chère région PACA. Et quoi de mieux que la Suisse pour

nous offrir le repos et le calme nécessaire à la poursuite de notre périple ?

Récit de voyage by Elisa & Steven - Photos : neuchateltourisme.ch

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Suisse // Neuchâtel

Nous avons donc traversé la frontière, laissant derrière nous la France ainsi qu’une quarantaine de francs suisses (environ 38 euros) afin de pouvoir circuler librement sur les autoroutes de ce joli pays. Désormais marqués d’une vignette jaune, nous avons roulé jusqu’à Neuchâtel. De magnifiques paysages s’offrirent à nous le long du trajet. Après avoir traversé les derniers massifs qui composent le Jura, des plateaux parsemés de champs défilaient sous nos yeux. Quelques kilomètres plus loin, le décor se transforma à nouveau pour laisser place à la grande étendue d’eau qu’est le lac de Neuchâtel.

Malheureusement, un premier bémol nous attendait, s’il est vrai que les autoroutes sont bien entretenues et rendent le voyage en voiture très agréable, il est par contre beaucoup plus difficile de trouver une place de stationnement quand la décision est prise de se séparer de la voiture. En effet les places se font rares, et sont réservées aux habitants, ou limitéés à 2 heures de

stationnement. Quant aux parkings payants, les tarifs pratiqués ne permettent pas de s’offrir le luxe d’y stationner sa voiture une journée entière, bienvenue en Suisse... Cependant, dans notre cas tout n’est pas perdu car à partir d’une certaine heure, certaines zones de stationnement deviennent alors ouvertes jusqu’au lendemain...

La ville s’étend sur le long du lac, et inspire un sentiment de sérénité et de quiétude. Les bâtiments à l’architecture travaillée, ne faisant pas plus de 4 étages, font de Neuchâtel une ville ouverte où il est agréable de se balader, notamment à l’aide des vélos mis à la disposition de tous (l’équivalent de Velib pour les Suisses). A notre plus grand plaisir, la ville ne se révèle

« Repos, calme, quiétude, parcs et lac, Neuchâtel est une ville agréable pour se reposer, mais pas seulement... »

pas sans centre d’intérêt. En effet les flâneurs pourront se promener dans la vieille ville qui regorge de petits commerces et de cafés tandis que d’autres préfèreront une balade le long du port, ou bien découvrir le campus universitaire, véritable petit poumon de Neuchâtel. De plus, la présence du Château (abritant le Conseil Cantonal) et de l’Abbaye de Fontaine-André installés sur les hauteurs nous offre une vue imprenable sur la totalité de la ville. A savoir que les monuments sont ouverts à la visite. Enfin, la présence d’un stade littéralement situé sur un centre commercial aura finit de nous ravir.

Après avoir pu se ressourcer dans cette charmante ville qu’est Neuchâtel, nous avons décidé de troquer le traditionnel Rösti contre un dernier repas ensoleillé au bord du lac, profitant des nombreux parcs qui bordent le campus universitaire…Dernière information : la ville célèbre chaque année au mois de septembre la fête des vendanges, période de trois jours durant laquelle cette ville se transforme en un gigantesque lieu de fête animée et familiale.

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Suisse // Neuchâtel

01 © Vincent Bourrut02 © Guillaume Perret03 © Tourisme neuchâtelois04 © neuchateltourisme.ch05 © Vincent Bourrut

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En 12 ans, le nombre de photos prises dans le monde a été multiplié par dix. Cette année, cela représente près de 32 000 photos prises chaque seconde. 80% de ces clichés sont

réalisés à partir d’un smartphone. MerryPixel vous permet de sélectionner automatiquement vos meilleurs photos, s’appuyant sur des critères qui mettent de côté les photos

encombrantes car mal cadrées, de mauvaise qualité, floues, en double,…

MerryPixelLa première application qui

sélectionne vos meilleurs photos

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Bonjour, avec une telle application, quel est votre objectif ?Notre objectif est de révolutionner l’univers de la photo prise sur les smartphones : lutter contre la pollution numérique pour libérer de l’espace mémoire, tout en sélectionnant automatiquement les meilleures photos de son mobile. Vous retrouverez d’ailleurs cette volonté dans notre slogan : « Keep the best, forget the rest ».

Comment notre smartphone peut sélectionner tout seul nos meilleurs photos ?Nous avons créé un algorithme, qui sélectionne automatiquement les plus belles photos, en s’appuyant sur une soixantaine de critères. Parmi les plus simples à comprendre, on retrouve la netteté, le cadrage, les doublons,...La sélection est faite automatiquement en seulement quelques secondes.

L’autre fonctionnalité intéressante de votre application réside dans le classement de ces photos ?Effectivement, MerryPixel range vos photos dans des

albums intelligents, grâce aux dates de prises de vue et à leurs localisations. Vous retrouvez donc vos meilleures photos, triées et rangées de façon ludique, dans notre application.

Et que deviennentles photos qui ne sont pas sélectionnées ?Pas d’inquiétude, après le tri automatique, vous pouvez récupérer les photos de votre choix, ou supprimer celles que vous ne voulez plus. Tout est donc automatique, en vous permettant de garder la main dessus. En supprimant définitivement les photos non sélectionnées, vous faites aussi de la place dans la mémoire de votre smartphone.

Partager ses clichés devient alors vraiment simple avec votre application...Oui, une fois les albums créés, vous pouvez modifier les critères pour, par exemple, partager les 5 plus réussis sur vos réseaux sociaux. Tout est partagé rapidement sur les réseaux ou par courrier électronique.

Parlons maintenant de votre application de façon plus générale, sur quoi

avez-vous orienté votre développement ?Nous souhaitions évidemment créer une application simple d’utilisation, rapide et efficace. Mais en plus de cela, le design soigné et épuré était vraiment un objectif, pour permettre à l’utilisateur de consulter avec plaisir ses photos.

Site Internetwww.merrypixel.comApplication IOs http://bit.ly/MerryPixel Facebook : MerryPixelTwitter : MerryPixel

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Qui n’a jamais rêvé de tout laisser pour partir vivre loin, de découvrir une nouvelle culture, une nouvelle façon de vivre. Eux l’ont fait, pour raisons professionnelles ou personnelles, ils sont partis, et aujourd’hui ils vivent pleinement leur vie d’expatrié. Partez à la rencontre de

ces profils différents, et découvrez ce qui fait leur quotidien aujourd’hui, ce qu’ils regrettent, ce qui leur donne envie de rester à l’étranger…

Le grand sautExpat’

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M60 www.maymag.fr

Déjà 25 ans qu’elle a posé le pied en Indonésie... A l’époque, Monqiue était enseignante en Lycée Agricole. La première fois qu’elle est allée en Indonésie, c’était en juillet et août 1990, puis 15 jours l’année suivante, et enfin, la troisième fois : en septembre 1992. Monique pose alors une année sabbatique… 12 mois pour faire l’Asie du Sud-Est avec sa jeune sœur de 18 ans. Beau projet… qui s’est finalement soldé par une année complète en Indonésie ! Amoureuse de cet immense pays, elle reprend tout de même son poste en France en septembre 1993 avant de donné sa démission... un mois après. Pour la quatrième fois, avant de se rendre aux Antilles, elle décide de retourner là-bas pour y prendre quelques semaines de vacances et finalement... elle y est encore...

Rencontre avec

Moniqueinstallée à Bandung, en Indonésie

Une vie hors des sentiers battus

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Indonésie // Bandung

Administrativement, est-ce que cela a été compliqué de s’installer en Indonésie ?Chaque étranger a son propre parcours avec l’immigration indonésienne. Pendant plusieurs années, tout a été assez simple. Depuis un an, ils veillent à ce que toute personne entrant avec un visa touristique ou social de 1 à 6 mois, ne travaille pas. Au plus, il faut être en possession d’un visa de travail. Pour ma part, j’ai un visa de visite familiale, renouvelable tous les 6 mois hors d’Indonésie et prolongeable 4 fois sur place… Pas très simple ! Dans l’immédiat, je n’ai aucune autre alternative pour être près de mon fils qui est de nationalité indonésienne.

Désormais, quel est votre quotidien, quelle est votre activité ?En 1996, j’ai commencé à faire des yaourts pour ma propre consommation ; puis de fil en aiguille, je les ai commercialisés auprès d’amis expatriés en manque de yaourts au bon goût français. Cette entreprise familiale nous a permis de subsister modestement bien des années.

En Avril 2014, mon fils a atteint l’âge de prendre l’entreprise sous son nom ; tout a été légalisé (statut de l’entreprise, marque déposée YAOURT « Yoghurt ala Prancis », enregistrement sanitaire des produits et des labels). Et depuis Avril 2015, elle est en pleine expansion, les commandes partent en flèche ! Au quotidien, n’ayant pas d’autorisation de travail, je transmets mon savoir-faire à mon fils afin qu’il puisse prendre les rênes de l’entreprise à 100%.

Peu de gens connaissent votre ville de résidence, Bandung, pourriez-vous nous décrire cette ville ?Bandung est la 4ème

ville d’Indonésie avec

un aéroport desservant Singapour, la Malaisie et les principales villes indonésiennes. Au développement anarchique, elle est cependant à dimension humaine par rapport à Jakarta. Le trafic y est devenu très dense à certaines heures de la journée et surtout le week-end ; j’ai choisi de me déplacer en scooter. Les classes moyennes de Jakarta y viennent pour sa fraîcheur mais aussi pour ses factories Outlet et ses multiples restaurants et cafés, qui poussent comme des champignons… même en saison sèche ! L’intérêt de Bandung est dans ses hauteurs… Elle a pour elle d’être entourée de montagnes. A deux pas de la ville, on trouve : champs de thé, cascades et rivières, forêts, plantations maraîchères, volcans et cratères, rizières…

Pour des français de passage à Bandung, quels sont, selon vous, les points de passage obligés ?Les touristes pensent que Bandung n’est qu’une ville de transit et qu’elle n’a que peu d’intérêt. C’est vrai pour les musées et

« Les classes moyennes de Jakarta y viennent pour sa fraîcheur mais aussi pour ses factories Outlet et ses multiples restaurants et café »

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Indonésie // Bandung

autres monuments. Mais le must, ici, c’est la nature environnante… Magnifique ! Toute cette nature, je la parcours chaque semaine avec un joyeux groupe d’expatriés et d’indonésiens… Bandung Hash House Harriers. Grâce à eux, j’ai redécouvert le bonheur de vivre à Bandung car je sais que je vais m’évader, hors du béton et de la pollution. Les touristes de passage sont chaleureusement invités à se joindre au groupe et à venir vivre une expérience mémorable… On marche ou court chaque semaine dans un lieu différent… et on fait la fête !

Comment sont les Indonésiens ? Dur dur de faire une synthèse ! Le pays est immense, riche d’un peuple aux multiples facettes. Chaque ethnie est très attachée à sa culture, à son dialecte ; ce sont les points d’ancrage et d’appartenance à une communauté… Ils respectent leur culture et sont fiers de la partager.Etre citoyen indonésien, c’est accepter la devise « Unité dans la Diversité » et les

cinq principes de la nation « Pancasila » qui sont intégrés dans la constitution. Aussi, chaque religion est reconnue et a ses jours de congés pour célébrer ses fêtes. Tout n’est pas parfait mais cela a l’avantage d’éviter les heurts et d’inciter à la tolérance... J’en rêve pour la France !J’ai parfois entendu des étrangers parler de fainéantise, de médiocrité… Les indonésiens ne sont pas moins travailleurs que les français, ils sont opérationnels 7 jours sur 7… Leur rythme est différent, le temps n’a pas la même valeur que la nôtre car leur philosophie de la vie est loin d’être celle des pays développés. On prend une grande leçon de vie en les côtoyant au quotidien. Globalement, ils ne se morfondent pas pour un rien et sont heureux…. C’est le peuple du sourire ! Partout où je suis allée en Indonésie, j’ai toujours été

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accueillie avec chaleur et bonté, quel que soit le niveau de vie des personnes. C’est un peuple que j’aime avec ses défauts et ses qualités.

Vous verriez-vous revenir en France ?En 26 ans, je ne suis pas devenue indonésienne mais je me suis plutôt bien adaptée à la culture du Pays Sunda (Ouest Java) ; je parle couramment l’indonésien, ce qui facilite mon intégration. Cependant, mon passeport français me rappelle en permanence que je ne suis pas indonésienne et que je ne n’ai aucun droit en Indonésie. Pour l’instant la France ce sont vacances, retrouvailles avec ma grande famille et mes amis. Un retour ? Je ne me projette pas… Peut-être reviendrais-je en France… Peut-être resterais-je en Indonésie… J’aime mes deux pays… L’avenir parlera !!!

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Indonésie // Bandung

01 Champs de thé dans la Forêt Volcan02 Rizières03 La faille de Lembang04 Trafic dans une rue de Bandung05 Manque d’espace et d’infrastructure...mais heureux !

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Etre citoyen indonésien, c’est accepter la devise « Unité dans la Diversité »

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Propose un service innovant de livraison internationale, Globshop permet à ses utilisateurs d’acheter n’importe quel produit dans le monde et de se le faire livrer n’importe où

par un voyageur. L’ambition de la société est de s’appuyer sur les flux devoyageurs mondiaux existant pour proposer un service de livraison internationale alternatif

à moindre coût, capable de concurrencer les solutions classiques.C’est également dans cette optique que, parallèlement au modèle de base (de particulier

à particulier), Globshop développe un service dédié aux commerçants locaux qui souhaitent vendre leurs produits à une clientèle résidant à l’étranger.

GlobshopFaites vos courses à l’étranger,

un voyageur vous livre

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Bonjour Nikolas, pouvez-vous nous dire quand est né le concept Globshop et pour quelles raison ?Bonjour, tout a commencé fin 2013. Damien Brochot (COO) et moi-même (CEO), qui sommes les deux fondateurs, avons lancé le projet après nos études. En 2014, nous avons travaillé sur une version bêta qui fonctionnait exclusivement entre Paris et New York. Notre troisième associé, Mengwei Choong, nous a rejoint en août 2014 et est désormais notre CTO.

Concrètement, comment ça marche ?C’est très simple, prenons l’exemple de Paul. Il vit à Paris et voudrait acheterune paire de chaussures qui n’est vendue qu’à New York. Il s’inscrit sur Globshop et passe sa commande enligne, comme sur un site de ecommerce classique, sauf qu’il ne paiera que lorsque Globshop aura trouvé son livreur.De son côté, Laura voyage de New York à Paris la semaine suivante. Ellerenseigne les dates de son voyage sur la plateforme, et Globshop lui propose des commandes qu’ellepeut rapporter. Elle voit

qu’elle gagnera 20 euros en rapportant la paire de chaussures de Paul, donc, elle accepte.Pour terminer, Laura achète les chaussures avant de partir, puis elle retrouve Paul à Paris pour les lui remettre. Une fois la transaction validée, Laura est remboursée pour l’achat de la paire de chaussures et perçoit sa récompense.

Et quels sont les produits qui circulent le plus grâce à Globshop ?Pour l’instant les produits les plus livrés par nos voyageurs sont des produits des Etats-Unis vers la France (c’est sur cette liaison que se trouve la majorité de notre trafic) :vêtements et chaussures (Nike, Victoria’s Secret), produits high-tech moins coûteux aux US (caméras Gopro, enceintes, etc), produits alimentaires qui ne sont pas vendus en France, produits de beauté... Dans l’autre sens les expatriés français à l’étranger, à qui le concept plaît particulièrement, commandent principalementdu vin et du fromage.

Côté voyageur, la plus grosse somme collectée lors

d’un seul voyage est pour l’instant de 60 euros, pour un voyageur qui a rapporté 3 commandes en même temps.

La transaction bancaire semble être au centre de votre système, comment donnez-vous confiance aux utilisateurs ?En effet, assurer le bon déroulement et la sécurité des transactions, c’est le cœur du fonctionnement. Toutes les transactions monétaires passent par la plateforme et chacun est assuré de récupérer ce qui lui est dû en un clic. La sécurité des transferts d’argent est assurée par Mangopay, gestionnaire de monnaie virtuelle agréé par la Banque de France. En outre, tous les produits sont vérifiés et validés par Globshop afin d’être en adéquation avec les réglementations et franchises douanières en vigueur. Enfin, les utilisateurs s’évaluent mutuellement à l’issue de chaque transaction afin de favoriser la confiance au sein de la communauté.

Site Internet : www.globshop.comFacebook : globshopperTwitter : GlobshopCom

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Rencontre avec Laurent Organisateur de randonnées Jet-Ski en ThaïlandeEn France, Laurent habitait la belle région du bassin d’Arcachon, à Gujan Mestras, avec comme passion la moto et le Jet-Ski... Après avoir fait une Ecole de commerce, il fût embauché dans le secteur de la vente automobile pendant 10 ans, d’abord salarié pour une marque allemande puis à son compte... Oui mais voilà, l’envie de vivre proche de la nature sous les tropiques a toujours été un rêve de gosse, cultivé dès les premiers voyages avec ses parents...

Kanchanaburi se trouve à 130 kilomètres au Nord-Ouest de Bangkok, à environ 2h de Bangkok

Bonjour Laurent, pouvez-vous nous raconter cette fameuse année 2009 ? Bonjour, oui bien sur, cette année-là, en Février, accompagné de ma femme originaire de Bangkok,

avons décidé de visiter Kanchanaburi, le voyage de trop ! Un trek de 3 jours dans cette région encore méconnue et restée authentique a changé notre vie... On ne savait pas ce

qu’on aller y faire mais on ne voulait plus en partir. Je suis alors rentré en France pour préparer mon expatriation puis nous nous sommes installés définitivement en avril 2010. Ce n’est qu’un an plus tard, après avoir acquis une bonne connaissance de la région en parcourant montagnes et rivières quel’idée de lancer une nouvelle activité pour découvrir les richesses de la rivière Kwai au guidon d’un Jet-ski est née, ainsi que notre fils :)

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Thaïlande // Kanchanaburi

Un départ de France pour un endroit méconnu, pouvez-vous nous présenter ce nouveau lieu de vie ? Kanchanaburi se trouve à 130 kilomètres au Nord-Ouest de Bangkok, à environ 2 heures de route. C’est la troisième plus grande province de Thailande, elle borde le Myamar (Birmanie) par ses montagnes et offre de magnifiques paysages.

C’est une Province connue pour son célèbre pont de la rivière Kwai...Oui, mais également sa tragique voie ferrée (Death Railway) longue de 415 kilomètres construite en seulement 20 mois pendant la seconde guerre mondiale par les prisonniers de guerre sous occupation japonaise.

De quoi offrir pas mal d’activités pour les amoureux de la nature ?Effectivement, elle est aujourd’hui incontournable pour ses activités en plein air, avec ses 7 parcs nationaux aux chutes d’eau de toute beauté, plus de 300 kilomètres de rivières sauvages et autant de montagnes, 2 immenses lacs avec des centaines d’ilôts vierges, des grottes, des

sources d’eaux chaudes, des animaux sauvages, des ruines de temples Kmers, des musées... difficile de faire le tour en 3 jours !

Cela ressemble réellement à un endroit paradisiaque, pourtant vous aviez bien l’intention de faire carrière en France ?Pour ma part, il n’a pas été facile de prendre la décision de partir, alors qu’aujourd’hui un retour me parait inconcevable !Après 6 années d’expatriation, je peux faire la comparaison entre les 2 pays et si je devais quitter la Thaïlande, ce ne serait pas pour un retour dans mon pays, que j’aime pourtant, avec tous les gens qui

me manquent, mais pour d’autres horizons.Être Français avec un passeport nous la possibilité de tenter l’aventure dans un pays étranger, c’est une opportunité extraordinaire que nombreux citoyens du monde n’ont pas, alors pourquoi ne pas en profiter si l’on ressent le besoin de trouver un quotidien qui nous convient mieux ou si l’opportunité est bonne ?

Pouvez-vous nous expliquer les raisons qui vous ont poussées à vous expatrier ?A l’âge de 33 ans, quand j’ai cherché à me reconvertir, je me suis rapidement dis que « quite à repartir à zero, c’était peut-être le moment d’aller voir ailleurs ».Au début mes amis disaient que j’étais fou, et maintenant mes clients disent que j’ai de la chance. J’ai conscience que vivre et faire partager sa passion dans un environnement exceptionnel n’a pas de prix... Je pense qu’un des secrets de la réussite, c’est d’avoir des ambitions sérieuses tout en gardant une part de rêve, et de comprendre que le bonheur ne se trouve pas sans sacrifice.

« Avoir des ambitions sérieuses tout en gardant une part de rêve, et comprendre que le bonheur ne se trouve pas sans sacrifice. »

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Thaïlande // Kanchanaburi

Aujourd’hui, à quoi correspond votre activité ?C’est très simple, il s’agit de randonnées guidées et privées en Jet-Ski sur la rivière Kwai. Après un briefing sur le pilotage, les règles de sécurité et de respect à adopter, vous êtes prêt à suivre le moniteur au guidon de votre Jet-Ski confortable et puissant, à la découverte

de la rivière Kwai. Débutants sans permis et confirmés viennent pour avoir des sensations fortes et surtout pour en prendre plein les yeux !Nous offrons des safaris Jet-Ski de grande qualité avec du materiel haut de gamme. Les conditions pour pratiquer le Jet-Ski sont parfaites toute l’année.

La rivière Kwai est protégée du vent par ses montagnes environnantes, nous offrant ainsi une rivière tropicale calme sans vagues pour le pur plaisir du pilotage dans un décor paradisiaque...Nous naviguons le long de la jungle avec une forte sensation de liberté et le sentiment que la rivière est seulement pour nous seul !

Plus de 300 kilomètres de rivières sauvages et autant de montagnes

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Thaïlande // Kanchanaburi

Cela semble être un moment privilégié ?Oui, c’est exactement le mot, nous pouvons observer la vie sauvage, avoir la chance de voir les habitants et pêcheurs de la rivière, découvrir des endroits non visités, loin du grand tourisme. Au programme également : temples, fermes d’élevage à poissons, chevaux, buffles, troupeaux de bovins, fleurs de Lotus, oiseaux, sans parler du magnifique coucher de soleil..

Je suppose que les voyageurs repartent enchantés ?Oui, et c’est là notre plus grande satisfaction, certains reviennent même à chacun de leur séjour en Thailande.. Le record de visites est un couple d’expatriés sur Bangkok avec 7 randonnées en 5 ans. Dès que la famille vient leur rendre visite, ils font un aller retour dans la journée pour leur faire découvrir la rivière Kwai en Jet ! Notre randonnée exploration de 60 kilomètres en 2 heures 30 est un vrai succès à partager en famille ou entre amis..

Pourtant, il doit exister des détracteurs par rapport à la

pratique du Jet-Ski dans ce type d’environnement ?C’est vrai, le Jet-Ski subit encore la mauvaise réputation des années passées, moteurs bruyants et pilotes inconscients, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.. Nous avons été les premiers a proposer cette activité sur la Kwai, alors nous nous devons d’être irréprochables ! Tout en prenant du plaisir, nous respectons une charte de qualité et des règles de sécurité que nous avons définie par nous-même, parce qu’on ne navigue pas sur une rivière comme en mer. Notre volonté est que nos visiteurs gardent une experience sensationnelle inoubliable, et de prouver qu’un Jet-Ski peut être piloté par des gens responsables etrespectueux de l’environnement.

« Notre randonnée exploration de 60 kilomètres en 2 heures 30 est un vrai succès à partager »

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Job trotterBusiness travel

Ils sont Français, habitent en France, mais passent le plus clair de leur temps dans les aéroports et à l’étranger. Pourquoi ? En raison de leur travail qui les conduit à traverser le

monde pour rencontrer des clients, participer à des shootings photos... Ils ont l’esprit ouvert, et leur vision des choses nous montre à quel point

les autres pays ont aussi des choses à nous offrir.

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Job Trotter // Business Travel

Rencontre avec

BenoîtBenoît est originaire de la Côte Bleue, un petit village au bord de mer à côté de Marseille.

Après une dernière année d’étude en Australie, à Sydney, l’envie de travailler à l’international a orienté sa carrière professionnelle. Actuellement, ie travaille pour une

association basée à Sophia-Antipolis (l’Office International de l’Eau), et gère des projets de coopération dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, dans les pays en voie de

développement, ou situés dans la zone de voisinage de l’Union Européenne.

travaillant dans le domaine de l’eau et de l’assainissement

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Le Tramway à Sophia, en Bulgarie

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Bonjour Benoît, tu voyages souvent pour des raisons professionnelles, quels sont les endroits où tu te rends et pour quelles raisons ?Je voyage dans les pays où l’on a des projets en cours, donc c’est assez variable et totalement dépendant des lieux où on parvient à gagner des projets. J’ai eu une période Afrique avec 2 projets au Kenya à Mombasa et Nairobi, 2 autres au Libéria et au Gabon. En ce moment, je suis plus tourné vers les Balkans avec la Croatie et la Macédoine. J’interviens en tant que directeur de projet pour superviser le travail fait par nos experts et suivre le bon avancement des projets. Ça m’arrive d’intervenir également dans mon domaine d’expertise pour conseiller les sociétés d’eau dans le but d’améliorer leur fonctionnement.

Quelles sont les villes qui t’ont particulièrement marquées ?Chaque ville a une ambiance différente propre à son histoire et le pays dans lequel elle se situe. J’essaie de me déplacer autant que possible à pied car je trouve que c’est le meilleur moyen de s’imprégner de l’ambiance et de croiser les

gens de prêt. Ce qui m’a le plus marqué, ce ne sont pas forcément les villes en elles-mêmes mais ce que j’ai pu y vivre avec des gens ou tout seul à un instant donné : Une bonne soirée bowling dans un local improbable à Pristina (qui est une ville complétement détruite par la guerre), l’Euro de football dans une ambiance incroyable dans la rue principale de Kiev, un repas langouste grillée au restaurant « chez Marie qui fait chaud » à Libreville, l’ascension de la montagne de Vodno à Skopje le matin avant d’aller travailler, etc…

En Afrique, je trouve que les villes ne sont pas d’un grand intérêt alors que l’environnement qui les entoure est richissime. Les expériences les plus intenses ont eu lieu en dehors des villes, lorsque j’ai réussi à me libérer 2 ou 3 jours pour des expéditions mémorables. J’ai pu aller surfer au Libéria sur un spot de classe mondiale (Robertsport), quasiment inconnu avec la seule planche à louer de tout le pays. L’ascension du Mont Kenya à prêt de 5 000 mètres le temps d’un week-end avec le lever de soleil sur

l’Afrique était également une expérience unique.

Parmi tout ça, quelles sont tes villes préférées ?Skopje, capitale de la Macédoine. Ça fait partie de ses villes assez peu connues qui sont agréables à vivre. La ville est entourée de montagnes, le temps y est clément et la vie peu chère. On peut facilement circuler à pied ou à vélo. Les gens sont sympathiques et accueillant. La ville a plusieurs facettes avec une vieille ville à l’influence turque, un centre-ville refait à neuf. Il y a un nombre incalculable de statues et des grands monuments, et elle es traversé par le fleuve Vardar. De nombreux restaurants et bars informels assurent aussi de passer de bonnes soirées.

Robertsport au Libéria. Un lieu paradisiaque totalement vierge de tout tourisme comme il n’en existe plus beaucoup. C’est un village de pêcheur situé à 3 heures de route cabossée de Monrovia, la capitale du Libéria. Il existe une guest house tenue pas un jeune surfeur américain tombé amoureux de l’endroit. Les journées sont rythmées

Job Trotter // Business Travel

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par le départ et l’arrivée des pécheurs sur la plage principale qui préparent ou démêlent leurs filets, une eau à 26 °C avec des vagues de classe mondiale, les enfants de village qui font leur partie de foot tous les soirs au coucher du soleil, les siestes en hamac sous les cocotiers.

Zagreb, en Croatie. Une capitale à taille humaine où il fait bon vivre avec beaucoup de cafés et de restaurants avec terrasses, des parcs arborés... Les gens, de nature agréable, sont tous dehors dès l’arrivée des beaux jours. Le centre-ville dispose de beaux monuments historiques.

Content de rentrer en France à chaque fois ?Oui, content de rentrer pour retrouver ma femme et mes enfants, c’est clair. Je rentre un peu fatigué et décalé car j’ai vécu une expérience différente d’eux, donc il nous faut quelques jours pour retrouver un équilibre. Mais ça me fait beaucoup de bien de sortir du cadre le temps de quelques jours. Je regrette souvent de ne pas avoir assez de temps pour visiter les pays où je vais, il y aurait tellement à faire.

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Job Trotter // Business Travel

01 Le mont Kenya02 La cathédrale

Sainte-Sophie à Kiev03 Le Nord-Est croate,

région de vignes04 Dans une campagne

au Burkina Faso

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