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Liace Magazine N° 125 - Mars 2011 1 Magazine Mars 2011 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement de La Poste 125 N° 125 Mars 2011 Prix de vente du numéro : 2 € Revue bimestrielle L’AMICALE REÇUE PAR LE PRÉSIDENT BAILLY Le 11 février dernier, Jean Paul BAILLY Président Directeur Géné- ral du Groupe, assisté de Georges LEFEBVRE Directeur Délégué a reçu une représentation de l’Amica- le constituée de Sylvie DEBRICON, Luc PONSY, Jean Pierre PARRA, Yannick ROULETTE, Jean Luc SAUVAGE et Alain SCHUMA- CHER. Dans son propos introductif, Sylvie DEBRICON remercie le Président pour son accueil et rappelle que l’Amicale représente une grande partie des Directeurs d’Etablisse- ment. Elle souligne également que la notion d’unité est une valeur forte puisque les Directeurs d’Etablisse- ment de tous les métiers sont repré- sentés. Cette rencontre étant la première de- puis le Congrès de VERS SUR LOT en 2009, elle doit être l’occasion d’évoquer les sujets les plus préoc- cupants pour notre corporation. En mars 2010, l’Amicale avait aler- té le Président sur le dévoiement de certaines pratiques managériales qui entraînaient des situations person- nelles délicates. L’étude que nous avons menée récemment, conforte l’idée, que pour certains Directeurs d’Etablissement, c’est la situation de mal-être au travail qui les pousse à vouloir quitter le métier. «Ma préoccupation N°1, c’est le soutien et la confiance aux Direc- teurs d’Etablissement» Jean Paul BAILLY prend très au sé- rieux la question et nous réaffirme son soutien. Le sujet de la santé au travail est pour lui, une préoccupa- tion majeure. Sur ce thème, il vient de diffuser un extrait du Conseil d’Administration du 20 janvier qui devrait être présenté et expliqué à toutes les personnes qui ont des res- ponsabilités de management. Dans ce document, il est rappelé que les aspects de respect, de considération et de santé au travail ont toujours été une priorité à La Poste. Dans un environnement qui évolue et qui va continuer à évoluer, l’anticipation et l’adaptation sont incontournables pour assurer l’avenir de l’Entre- prise. Le changement est un facteur d’incertitude, notre devoir est de le conduire en faisant en sorte que ceux qui sont concernés, le vivent le mieux possible. Tous les managers www.ace-poste.com

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Liace Magazine N° 125 - Mars 2011 1

Magazine

Mars2011

Lettred’information del’Amicaledes Chefsd’Etablissementde La Poste

n°125N° 125Mars 2011

Prix de ventedu numéro : 2 €

Revue bimestrielle

L’AMicALereçuepArLeprésidentBAiLLYLe 11 février dernier, Jean Paul BAILLY Président Directeur Géné-ral du Groupe, assisté de Georges LEFEBVRE Directeur Délégué a reçu une représentation de l’Amica-le constituée de Sylvie DEBRICON, Luc PONSY, Jean Pierre PARRA, Yannick ROULETTE, Jean Luc SAUVAGE et Alain SCHUMA-CHER.

Dans son propos introductif, Sylvie DEBRICON remercie le Président pour son accueil et rappelle que l’Amicale représente une grande partie des Directeurs d’Etablisse-ment. Elle souligne également que

la notion d’unité est une valeur forte puisque les Directeurs d’Etablisse-ment de tous les métiers sont repré-sentés.Cette rencontre étant la première de-puis le Congrès de VERS SUR LOT en 2009, elle doit être l’occasion d’évoquer les sujets les plus préoc-cupants pour notre corporation.

En mars 2010, l’Amicale avait aler-té le Président sur le dévoiement de certaines pratiques managériales qui entraînaient des situations person-nelles délicates. L’étude que nous avons menée récemment, conforte l’idée, que pour certains Directeurs

d’Etablissement, c’est la situation de mal-être au travail qui les pousse à vouloir quitter le métier.

«Ma préoccupation N°1, c’est le soutien et la confiance aux Direc-teurs d’Etablissement»

Jean Paul BAILLY prend très au sé-rieux la question et nous réaffirme son soutien. Le sujet de la santé au travail est pour lui, une préoccupa-tion majeure. Sur ce thème, il vient de diffuser un extrait du Conseil d’Administration du 20 janvier qui devrait être présenté et expliqué à toutes les personnes qui ont des res-ponsabilités de management. Dans ce document, il est rappelé que les aspects de respect, de considération et de santé au travail ont toujours été une priorité à La Poste. Dans un environnement qui évolue et qui va continuer à évoluer, l’anticipation et l’adaptation sont incontournables pour assurer l’avenir de l’Entre-prise. Le changement est un facteur d’incertitude, notre devoir est de le conduire en faisant en sorte que ceux qui sont concernés, le vivent le mieux possible. Tous les managers

www.ace-poste.com

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locaux sont formés à la conduite du changement et sensibilisés aux enjeux psychosociaux. S’il devait y avoir des comportements déviants par rapport à nos valeurs, ceux-ci seraient corrigés et si nécessaire sanctionnés ...

La nomination récente de Philippe WAHL à la présidence du Direc-toire de La Banque Postale est-elle annonciatrice d’un certain nombre d’évolutions en termes de stratégie ?

« Une plus grande synergie entre La Banque Postale et l’Enseigne »

Le Président se veut rassurant « La Banque Postale entame un nouveau cycle. Ces cinq dernières années, nous avons fait un énorme travail de bâtisseur avec la création de la filiale et l’élargissement de notre gamme. Pendant cette période de construction, la débâcle économi-que et financière a fait souffrir un nombre important d’établissements financiers. Aujourd’hui, tous les opérateurs reviennent aux fonda-mentaux de la banque de détail et la concurrence va devenir de plus en plus accrue.Dans les années qui viennent, la Banque va devenir décisive dans les résultats du Groupe.Pour ces deux raisons, il faut que nous ayons une stratégie de déve-loppement. C’est dans ce sens que Philippe WAHL va mener à terme la mue de la Banque Postale avec une évolution de la dynamique commer-ciale et surtout une synergie renfor-cée avec l’Enseigne »

« Vers une nouvelle révolution au Courrier ? »

Depuis 2004, les Directeurs d’éta-blissement ont mis en œuvre «Fac-teurs d’Avenir» inculquant des notions d’équipe, de partage et de qualité qui n’existaient pas aupa-ravant. Aujourd’hui, 97% des Eta-

blissements sont sous ce process et la productivité réalisée a permis au Courrier d’afficher des résultats sa-tisfaisants malgré la baisse des volu-mes. «2015 Réinventons le courrier» est enclenché, mais les Directeurs d’Etablissement ont de plus en plus de mal à concilier la productivité et les contraintes en terme de durée de travail avec le respect du modèle so-cial et l’obligation de distribution 6 jours sur 7. L’Amicale estime que nous sommes arrivés aujourd’hui à l’aboutisse-ment d’un cycle et qu’il est urgent de donner un nouveau souffle car la mise en place de réorganisations très productives devient génératrice de mal être pour les DE et les agents. A l’instar de ce qui se fait à l’Enseigne, l’ACE se propose d’être associée de façon régulière aux projets qui pour-raient être initiés dans ce sens.Jean Paul BAILLY a pris note de ces arguments et reconnaît volon-tiers que les capacités d’initiatives sont plus faciles à l’Enseigne qu’au Courrier. Il admet également que les Directeurs d’Etablissement mis en cause personnellement dans les ins-tructions de l’inspection de travail ont besoin de soutien et affirme que ce dossier est pris très au sérieux au niveau des instances dirigeantes.

«Les retraités restent sur leur faim»

Au nom de la section des retraités, Jean Luc SAUVAGE aborde le su-jet délicat de la perte des avantages en nature lors du passage en retraite. Georges LEFEVBRE rappelle que pour l’Entreprise, les avantages postérieurs à l’emploi doivent être provisionnés au passif de son bilan pour toute la durée probable des re-traites, ce qui pose des problèmes de faisabilité.Des efforts ont été faits en matière de téléphonie, une étude est en cours pour l’aide à domicile. Le Président se dit sensible à ces sujets et nous invite à prendre contact avec Philippe WAHL.

Cette rencontre s’est déroulée dans une ambiance sereine avec un Pré-sident très à l’écoute de nos ré-flexions. Des signes forts seront probablement donnés à l’occasion du Congrès prochain.

Alain SCHUMACHER

s O M M A i r e•AudienceAvecJeAn-PAulBAillYp.1et2

•lAviedel’AMicAle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.3à8 QuoideneufauBureauNational AssembléeGénéraledel’IledeFrance DOTCdeLorraine DOTCdeHauteNormandie DELPdeChampagneArdennes

•eXPReSSiOnS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.9et11 Motsetlocutions Villeetchamps Tracéo

•SOciAl......................................... p.12et13 Ladépendance

•diveRS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.14et15 LaCôteBasque

•PAgeSRetRAitéS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.16à18 AssembléeIledeFrance RéunionenMéditerranée CourrierauxPrésidentsdegroupesparlementaires Lettreàl’attentiondeJean-PaulBAILLY Recettedetruffes

•lOiSiRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.19 MotscroisésVoyage2011enCorse

liAceMAgAZine:

Publication bimestrielle éditée parl’Amicale des Chefs d’Etablissement de La Poste

LE FOYER DES PTT36, avenue du Président Wilson - 94230 CACHAN-CEDEX

Téléphone : 01 46 64 20 84E.mail : [email protected]

Internet : http//www.ace-poste.comDépôt légal Mars 2011

ISSN 1167-5772

Le numéro 2 euros en vente au siège de l’ACEAbonnement 1 an 5 numéros = 10 euros

Directrice de la publication : Sylvie DEBRICONRédacteur en chef : Jean-Pierre GUILLOTEAU

Réalisation, mise en page et impression :TechnoPrint - BP 70077 - 57602 FORBACH CEDEX

Ont participé à ce numéro :Roland BAC, Jean-Pol BESNARD,

Philippe BRISBART, Christian BRUZAT, Pierre CHATELET, Marc DAIGNEAU,

Daniel GIET, Bernard MOREAU, Bernard NADEAU, Françoise PEPIN, Guy SARLIN,

Jean-Luc SAUVAGE et Alain SCHUMACHER.

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QuOideneuFAuBureAunAtiOnAL?

La vie de L’amicaLe

Vous trouverez ci-dessous une synthèse du Bu-reau National de Janvier 2011 et de celui de Février 2011.Rappel : tous les comptes rendus exhaustifs de ces réunions, audiences et assemblées générales sont mis en ligne sur le site : http//www.ace-poste.com.LIACE vous rend compte de l’essentiel. Ce journal est le votre, n’hésitez pas à envoyer vos articles et réactions à : [email protected]

Les actuaLités nationaLes

Jean-Paul BAILLY est conforté dans sa fonction de Président Directeur Général de La Poste.Philippe WAHL remplace Patrick WERNER au poste de Président du directoire de La Banque Postale.Le projet d’augmentation de capital de 2,7 mil-liards d’euros de la SA La Poste a été adopté en Février 2011.

leSAudienceS

Jean-Paul BAILLY, Président Directeur Général de La Poste a reçu le 11 février une délégation de l’Amicale. Vous trouverez dans ce même nu-méro, le compte rendu de cette rencontre.Des audiences, dont vous trouverez le contenu dans les pages suivantes, se sont également te-nues avec le DOTC de Lorraine et celui de Haute Normandie, ainsi qu’avec la DELP de Champa-gne-Ardenne.

lAviedel’AMicAle

Les statuts

Sous la conduite de Marc DAIGNEAU, le grou-pe de travail a émis quelques principes de base :• Simplification des statuts au minimum né-

cessaire pour qu’ils soient plus pérennes afin d’éviter, pratiquement à chaque Congrès, les longues et parfois difficiles discussions.

• Mise en place du niveau de base que repré-sentent les territoires, en lieu et place du dé-partement, avec disparition en tant quel tel, du Président départemental et mise en place d’un délégué par métier.

• Ne pas augmenter les coûts de fonctionnement.

Le prochain CA de Mars validera ces textes qui seront ensuite soumis au prochain Congrès.

trésorerie

L’analyse financière se traduit par un exercice 2010 en total équilibre.Le nombre de cotisants reste sensiblement égal à celui de 2009.Dans le cadre du budget prévisionnel 2011, des rencontres avec les annonceurs de LIACE sont programmées afin de réactualiser les tarifs des encarts publicitaires.

congrès

Il se déroulera du 29 mai au 1er juin 2011 Les participants arriveront le dimanche après-midi et seront hébergés jusqu’au jeudi 2 mai après le petit déjeunerLe nombre maximal de congressistes actifs de chaque région sera égal au nombre de départe-ments de la région. La Présidente Nationale, le Vice Président et les responsables de commissions seront hors quota de chaque région.La participation financière de chaque région sera composée d’une part fixe de 300 euros à laquelle s’ajoutera une part de 3 euros par adhérent.Le budget prévisionnel est à l’équilibre.Le thème retenu pour le congrès sera en rapport avec la vie au travail.L’intitulé en sera :Directeurd’EtablissementUnmanageràtoutesépreuvesJean-Paul BAILLY honorera le Congrès de sa présence.

leSSectiOnSnAtiOnAleS

Métiers techniques

Un seul médecin de prévention, localisé à Paris, aura à s’occuper de 1500 agents, ce qui est sus-ceptible d’avoir des conséquences néfastes sur la périodicité des visites médicales.La création d’un seul CHSCT national est égale-ment un sujet d’inquiétude, même si des groupes de sécurité ont été crées pour gérer les problè-mes locaux.

retraités

Un courrier cosigné par l’ACR, l’ANR et l’ACE a été transmis aux Présidents des groupes par-lementaires de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

adjoints

La feuille de route est maintenant définie. Elle est en conformité avec le travail réalisé avec Sa-bine LORENZI.

Les Adjoints DET ne sont pas sous feuille de route.L’ACE a fait une demande pour que l’assesment soit maintenu uniquement pour les nouveaux ar-rivants dans le métier.Un audit est en cours et une réunion prévue en mars avec Sabine LORENZI.Il est important de faire savoir que tout ce qui a été obtenu pour les Adjoints est lié au travail réalisé par l’Amicale.

leStRAvAuXdeScOMMiSSiOnS

enseigne

Les travaux de la commission ont porté sur le projet AGATE et sur la méthode d’organisation V7.AGATE est une application à l’étude sur 5 bu-reaux pilotes, liée à la réorganisation des UGRH et des CIGAP. Les objectifs sont la simplifica-tion des actes RH et la diminution des risques relatifs au non respect du code du travail.Les constats : processus lourds et peu optimisés, hétérogénéité des pratiques suivant les régions, règles RH méconnues et mal appliquées, confu-sions entre cadre d’organisation, positions de travail, horaires et personnes et fiabilité relative des données.Le déploiement devrait intervenir en avril 2012.

V7. Les principaux changements concernent la prise en compte du chiffre d’affaires courrier colis réalisé aux guichets, par Internet ou dans les GMS.Tout bureau même inférieur à 30000 points 539 sera estimé équivalent à 0,50 PT pour le calcul de l’encadrement.Renforcement du front-office dans les bureaux ESC. Abondement de 25% pour la position « ilot d’accueil ».Abondement au titre de la banque sociale

La règle est une durée de 18 mois entre deux réorganisations (le CTP est la date de référence).Pour les moyens de remplacement, le taux global d’absence est fixé à 21,20 %

Un contrat de présence postale territoriale a été signé le 26 janvier dernier entre l’Etat, l’Asso-ciation des Maires de France et La Poste pour deux ans (2011/2013). Pendant cette période les possibilités de modifi-cation des horaires des Etablissements sont très encadrées.

courrier

Il est difficile de connaître la vision de l’entre-prise sur le comblement des vacances d’emploi.

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La vie de L’amicaLe

En ce qui concerne les visites de l’inspection du travail, les DE sont en difficulté et souvent seuls. Ils n’ont pas les moyens de travailler en respec-tant le code du travail.Cette difficulté est en partie liée au projet « Facteurs d’Avenir ». On cherche avant tout à faire de la productivité mais aujourd’hui cela n’est plus possible.

La fiabilité des outils de gestion des flux est tota-lement inexistante et la baisse de trafic annoncée ne se confirme pas.Une rencontre avec Nicolas ROUTIER est pré-vue le 23 mars.Sylvie DEBRICON a sollicité une audience avec Yves XEMARD, nouveau Directeur Industriel. Il serait souhaitable que cette rencontre se dé-

roule avant le 23 mars.La suppression des UGRH risque d’aggraver encore la charge de travail et les formations dans le cadre du projet ESCALE relatif à la res-tructuration de la comptabilité ne semblent pas adaptées. Il est demandé d’avoir des idées, mais sans les moyens de les mettre en œuvre.

coMMunication

Site : la commission de Décembre avait souhaité la mise en place d’un responsable du site de l’Amicale pour la mise à jour des événements. Cette tâche sera assurée en binôme par Alain SCHUMACHER et Pierre CHATELET. LIACE : Le calendrier LIACE 2011 est éta-bli et sera sensiblement le même qu’en 2010. L’objectif d’une réactivité optimale est maintenu.Le nombre d’exemplaires en retour est toujours important. Les présidents régionaux doivent mettre les fichiers à jour.

La commission a réalisé un document destiné à faciliter l’organisation des Assemblées Généra-les. Ce mode opératoire a été transmis aux prési-dents régionaux.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

AsseMBLeeGenerALedeL’iLedeFrAnce

Une cinquantaine de collègues actifs, représen-tant tous les départements de la région et les différents métiers (Enseigne, Courrier, Adjoints) ainsi qu’une quinzaine de retraités ont répondu à l’invitation de la Présidente Régionale, Elisabeth MIDEY-MEAN.Luc PONSY, Vice Président National, Claudie GRISEZ, Présidente nationale de la section des Adjoints et Jean-Luc SAUVAGE, Président National des Retraités, ont participé à cette ren-contre.Tous se sont retrouvés à SEVRES pour dans un premier temps effectuer la visite du musée de la céramique de cette ville.Depuis deux cents ans, ce musée a une mission encyclopédique de rassembler en son sein, des pièces de céramique de tous lieux et de toutes époques.La visite guidée a permis aux participants de dé-couvrir les terres cuites antiques et médiévales

ainsi que les céramiques des Amériques et d’Ex-trême-Orient, mais aussi des poteries et grès européens, des faïences (notamment des majoli-ques) et une collection de porcelaines également européennes.

A l’issue de cette visite, chaque département a désigné un représentant investi du futur rôle deDélégué départemental. Ces délégués ont ensuite reconduit Elisabeth MIDEY-MEAN à la présidence de la région Ile de France.La composition de ce nouveau bureau se trouve à la fin de cet article.

Cette formalité élective, fut suivie de l’interven-tion de Sylvie BENAYOUN au titre de la GMF, fidèle partenaire de l’Amicale des Chefs d’Eta-blissement.Elle rappelle dans ses propos les liens unissant la GMF et l’ACE et présente les services proposés dans le cadre du contrat de protection juridique.

Avant la réception des invités, à savoir, Michel GARNIER, DEX Ile de France, Joël LEON, DOTC de Paris Nord, chargé de représenter Pier-re CAZENAVE, DEC, retenu par des d’autres obligations, et Jacques RAPOPORT, Directeur de l’Enseigne, invité à conclure cette Assemblée générale, les participants ont choisi les thèmes qu’ils souhaitaient aborder.

inteRventiOndeMicHelgARnieR,deX

lafeuillederoute2011Michel GARNIER précise que cette dernière est établie suivant un nouveau profil, reposant sur un jugement plus qualitatif, dans le cadre d’une dis-cussion plus contradictoire.L’objectif d’une mise en forme de cette feuille de route pour fin janvier est maintenu.

PartvariableMichel GARNIER présente le calendrier qui permettra une mise en paiement en juin 2011.

ProductivitéLe DEX fait état du très fort niveau de produc-tivité réalisé en 2010. Il a été décidé le recru-tement de 50 CDI en Ile de France, pour éviter toute perte de qualité susceptible d’entrainer un risque juridique.

MesuresestivalesEn réponse à l’inquiétude des DET auxquels il est demandé d’envisager la fermeture de bu-reaux, sans en aviser pour l’instant les munici-palités concernées, Michel GARNIER a recom-mandé la plus grande prudence, en cette année d’élections cantonales.

Une cinquantaine de Directeurs d’Etablissement présents à SEVRES

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La vie de L’amicaLe

Il a souhaité que l’exercice soit réalisé « pro-prement » pour éviter tout souci politique en précisant que s’il fallait mettre des moyens, cela serait fait.

laPostemobile(téléphonie)Michel GARNIER déclare que ce lancement concerne 360 bureaux en Ile de France avec l’obligation de former le personnel en mars et avril. A cet effet, 90 sessions de formation ont été programmées, mais il n’y aura pas de ses-sions de rattrapage.Les moyens de remplacement seront intégrale-ment financés. Le DEX a pris contact avec les 2 sources habituelles d’intérim, et leur a commu-niqué le planning de formation.En réponse à l’inquiétude des DET sur l’impact qu’une forte réussite de ce lancement pourrait provoquer, le DEX a rappelé qu’il attendait beaucoup de cette opération mais qu’elle ne de-vrait en aucun cas effacer le reste et notamment les résultats bancaires.Il a insisté sur sa volonté de ne pas fuir devant le développement et de mettre les moyens en cas de besoin.

ActivitébancaireMichel GARNIER précise que malgré les dé-bats philosophiques autour du combien et du comment, la vente continuait. Nous devons faire du « financier », sans vente forcée et sans harcè-lement des vendeurs.La Banque sera toujours La Banque. Selon Phi-lippe WAHL, il ne s’agit pas d’un nouveau mot. Depuis 2 ans, nous perdons des parts de marché et nous devons repartir d’autant plus que désor-mais, nous disposons de presque toute la gamme de produits.

lesgMSA une remarque lui faisant observer que ce do-maine n’apparaissait pas dans le cadre d’organi-sation, le DEX a reconnu que ce point avait été quelque peu banalisé et bien que reconnaissant ne pas avoir de vraie réponse, il a évoqué l’éven-tualité de gérer cette problématique dans le cadre de l’arrivée de nouveaux moniteurs Enseigne.

inteRventiOndeJOËlleOn,dOtc

Joël LEON a présenté la situation du Courrier fin 2010.

Le résultat d’exploitation est légèrement supé-rieur à celui de 2009, avec des charges maitri-sées et une baisse du courrier plus faible que prévue. Il faut cependant noter que les baisses les plus importantes interviennent chez les plus gros clients.Le volume du marketing direct a été équivalent à celui de 2009. L’alerte 2010 se situe au niveau de la qualité de service.Pour 2011, une rénovation totale de la gamme est prévue, ainsi que le déploiement de facteur service plus et l’installation des boitiers TNT. L’objectif sera d’obtenir la meilleure qualité possible au meilleur coût.La consolidation des éléments permettant d’améliorer la qualité de vie au travail sera un objectif majeur.OrganisationducourrierstabiliséPour Joël LEON, il faut penser à l’après « Fac-teur d’Avenir », sachant que le nombre moyen de plis distribués est passé de 1,9 à 1,3.

visitesdel’inspectiondutravailJoël LEON affirme que l’ensemble des mana-gers du Courrier a reçu une note sur la conduite à tenir. Chaque DOTC s’est dotée de juristes qui se sont investis sur ce dossier, sachant que notre système de quantification du temps de travail n’est pas suffisamment élaboré pour être inat-taquable. Dès qu’un contrôle intervient, les DE doivent contacter immédiatement la DOTC.

inteRventiOndeJAcQueSRAPOPORt

Après qu’Elisabeth MIDEY-MEAN lui ait pré-senté le nouveau bureau de l’ACE pour la région Ile de France, Jacques RAPOPORT a dressé le bilan de 2010, année riche en satisfactions avec notamment la transformation radicale de l’image du bureau de poste avec la mise en place d’Es-pace Service Clients.Les objectifs commerciaux ont été largement dépassés en courrier. Bonne tenue également au niveau bancaire et une productivité de 4 ,5% en matière de gestion.Jacques RAPOPORT a précisé que ces gains de productivité permettaient la modernisation du Réseau et sa volonté de stabiliser les charges à l’encontre des métiers.La productivité permet aussi la réalisation d’ac-cords sociaux, tels que celui relatif aux guiche-

tiers signé par quatre organisations syndicales (CFDT, CGC, FO et CFTC).Il s’est montré inquiet en ce début d’année 2011, marqué par le drame de Vitrolles. Il a rappelé la nécessité d’accompagner les personnels les plus fragiles et confirmé sa totale confiance dans le management des DET.Il a reconnu que la mise en place des réorganisa-tions était difficile, mais que ce serait- il passé si nous ne les avions pas faites ?Jacques RAPOPORT a insisté sur le fait que la modernisation nécessite une adaptation continue qui doit toujours se réaliser dans le respect des personnes.Son second souci est son ressentiment de la sur-charge de travail allouée aux DET.Vu d’en haut tout va bien puisqu’il y a une équipe pour chaque projet, mais il est conscient qu’ensuite, tout arrive dans les bureaux. C’est une équation spécifique à l’Enseigne avec des Etablissements de base de petit format et une charge de plus en plus diversifiée.Jacques RAPOPORT a rappelé la mise en place des DET Adjoints mais il a également souhaité que chaque direction fonctionnelle établisse un plan de réduction des taches allouées aux Eta-blissements.Interrogé sur le parcours professionnel réservé aux agents II/3, il a reconnu l’existence d’un vrai problème et s’est déclaré à la recherche de solutions.En conclusion, Le Directeur de l’Enseigne fait part de son espoir que 2011 soit une grande an-née avec notamment l’arrivée de la téléphonie et un nouveau pilotage commercial basé sur la res-ponsabilité et l’intelligence des êtres humains.Elisabeth MIDEY-MEAN a ensuite convié les invités et participants à un cocktail au cours du-quel, les échanges se sont poursuivis.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

Elisabeth MIDEY-MEAN accueille Jacques RAPOPORT

Présidente : Elisabeth MIDEY-MEAN

vice-Présidents : Franck BRIAR (Courrier 91) Rachid OULD KACI (Enseigne 93)

déléguésdépartementaux: Samia LOUNES 75N Patrick JOUAN 75 Patrick BELLIOT 77 Eric POIRIER 78 Ludovic PINAULT 92 Vincent BERNARD 94 Catherine KOOS 95

nOuveAuBuReAuiledeFRAnce

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La vie de L’amicaLe

De nombreux sujets abordés dans une ambiance conviviale.

Le 3 Février, Christophe LEFEVRE, entouré d’Isabelle HERPIN et Frédé-rique BLONDEL respectivement DRQ et DRH, de Philippe GUIONIE, DDI, et de Joël LECOMTE, DGC a reçu les représentants de l’Amicale. Participaient à cette audience, Olivier FINEL Président Régional, Pascal LIZE Vice Président, Vincent DRUAUX, Jean Marc HURE, Stéphane PELLERIN et Christian BRUZAT. C’est la première rencontre, avec Chris-tophe LEFEVRE, nouveau DOTC de la Région Haute Normandie. Un rapide tour de table de présentation est effectué. Olivier FINEL en profite pour présenter la structure régionale de l’Amicale et rappelle sa raison d’être : la défense du métier et de ceux qui l’exercent.

Les sujets de cette rencontre ont été dé-finis lors du bureau régional de Janvier.

FActeuRSd’AveniR:StRuctuRAtiOn,clARiFicAtiOn

La mise en place en DOTC Haute Nor-mandie des 8 à 16 semaines de sécabi-lité génère des soucis aux DE.

La formation des facteurs sur la «flexi-bilité», les explications sur les prises en compte des temps de travail, le sens de «Facteurs d’Avenir», le rétablissement de la confiance DE/CADRE/FAC-TEUR au travers du management quo-tidien, l’établissement de règles et un rappel sur le fonctionnement de Fac-teurs d’Avenir sont autant d’éléments qui doivent aider les DE à mener à bien cette mise en place.A cela il faut ajouter le respect pour les Facteurs Qualité des quotités; 30% qua-lité et 70% support à distribution, une des clés de la modernisation continue voulue par le Courrier. Facteur d’Avenir n’est efficace que si la PIC régule parfaitement le trafic, la

DOTC mise sur un fonctionnement sa-tisfaisant de celle-ci au printemps. lignedecOnduitedeSPROJetS

Les DE jugent le fonctionnement actuel de cette plateforme non satisfaisant.

Le DOTC en convient et nous fait part de son évolution. Isabelle HERPIN DRQ a été chargée de la rédaction et de la mise en place d’un cahier des charges spécifiques à chaque projet. Il comprend des paliers, dans la réalisation du projet en cours, validés par le CODIR où un représentant des filières DDI, DFI, RH sera obligatoirement présent avec pour mission d’apporter une aide au terrain.La conclusion est donnée par Christo-phe LEFEVRE : le Combien et le Com-ment sont des actes de management, le changement ne peut avoir lieu si l’in-formation du terrain n’est pas parfaite.

évOlutiOndunOMBRed’etABliSSeMentSetencAdReMent

La restructuration d’Etablissement n’est pas à l’ordre du jour en DOTC Haute Normandie. Pour ce qui concerne l’encadrement, «la bonne personne au bon endroit», ce dossier va être repris par la DOTC.

SOuFFRAnceAutRAvAildeSdiRecteuRSd’étABliSSeMent

Olivier FINEL souligne le nombre croissant de DE en souffrance. (1/3 des DE postulent sur des postes de fonc-tionnel)L’équipe de la DOTC est consciente de la difficulté de certains et suit l’évolu-tion des cas sensibles. Christophe LEFEVRE reconnaît que le métier devient de plus en plus difficile et exigeant. Selon lui, il faut relativiser, la Maison est solide, cela n’est que du travail, il y a autre chose dans la vie … Pour conclure cette rencontre, quelques problèmes techniques sont abordés, dont l’équipement des DE en ordina-teur portable, la possibilité d’utiliser une clé pour accéder au réseau U.

Philippe GUIONIE, va approcher les services concernés pour ce qui est de la clé. Pour les micros portables, Olivier FINEL suggère, comme cela se passe dans d’autres DOTC, qu’au moment du remplacement de matériel, le DE opte pour un ordinateur portable. Olivier FINEL remercie Christophe LEFEVRE et toute son équipe d’avoir reçu les représentants de l’Amicale. Cette première rencontre à la fois riche en sujets et tenue dans une atmosphère excellente en appelle d’autres.

Christian BRUZAT

rencOntreAvecchristOpheLeFevredOtcdehAutenOrMAndie

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L’AMicALereçuepArLedOtcLOrrAine:inQuiétudessuiteàLAvisitedesinspecteursdutrAvAiL

Le 25 janvier dernier, l’Amicale représentée par Jean Paul QUIGNON, Hervé HERY et Bruno XE-MARD a été reçue par François ROGUET, DOTC. Le principal motif de cette rencontre, concerne les visites de l’Inspection du travail dans les Etablissements courrier et les instructions en cours à l’encontre de quatre Directeurs d’Eta-blissement de la DOTC (BACCARAT, LUNE-VILLE, HOMECOURT et LUDRES).

L’Amicale souhaite savoir ce qui va se passer concrètement pour ces DE, et plus globalement, pour l’ensemble des collègues qui peuvent être potentiellement concernés par de telles affaires dans le futur.Dans ce nouveau contexte, les Directeurs d’Etablissement expriment leur inquiétude quant à l’exercice au quotidien de leur métier, et se demandent quelles garanties et surtout quels accompagnements l’Entreprise pourra leur apporter.

François ROGUET précise d’emblée que l’Entre-prise ne laissera pas seuls ses Directeurs d’Eta-blissement : la Directrice des Ressources Hu-maines du Siège entourée, d’une équipe et d’un avocat, suit ce dossier de près. Au niveau local, les Directeurs d’Etablissement seront accompa-gnés par un avocat si le besoin s’en fait sentir. En cas de condamnation financière, la Poste en assurera intégralement le règlement. Il n’y aura pas de sanction prise à l’encontre des personnes impliquées dans ces dossiers car

aucune erreur n’a été commise. Les Directeurs d’Etablissement mettent en application la po-litique définie par l’Entreprise, c’est à elle de répondre aux infractions relevées par les ins-pecteurs du travail. François ROGUET fait ensuite un point sur la procédure en cours : les quatre procès verbaux ont été transmis au procureur de la République qui décidera :-soit de confier ces dossiers au tribunal de po-lice, avec une enquête préliminaire qui peut être téléphonique ou physique (un adjoint peut aussi être entendu). - soit de ne pas donner suite, ce qui semble

improbable. - soit d’envoyer l’amende, tout simplement.En cas d’amende, il n’y aura pas d’inscription au casier judiciaire. Si les DE incriminés sont

destinataires d’un courrier du tribunal de police ou de l’amende, ils doivent le signaler immé-diatement à la DRH.La Poste défendra sa position à savoir que nous sommes sur des horaires collectifs alors que l’Inspection du travail nous reproche un man-que de suivi du temps de travail individuel de nos facteurs. « Cela étant, cette situation constitue une première au niveau national et dans l’attente d’éventuelles décisions, nous ne modifions notre ligne, ni dans notre communication, ni dans notre façon de faire vis-à-vis des agents. » conclut François ROGUET.

L’ACE se félicite de l’excellent ton de l’audien-ce et reconnaît que le DOTC a apporté les ga-ranties attendues.

Alain SCHUMACHER

Les Directeurs d’Etablissement lorrains sont inquiets suite aux visites des Inspecteurs du Travail dans les centres courrier

La vie de L’amicaLe

rencOntreAvecMichèLeperrOtdirectriceterritOriALedeL’enseiGnechAMpAGne-Ardenne

lesdetdelarégionfontpartdeleursin-quiétudesetproposentdesévolutionsUne délégation de l ‘Amicale, composée de Jean Pol BESNARD (Président ACE Cham-pagne Ardennes), Thierry BEDET (Président ACE 52), Philippe FORTIN (Représentant GPT Epernay), Vincent ORSO (Représentant GPT Ardennes) et Dominique MIRAUX (Représen-tant GPT Aube) a rencontré Michèle PERROT (DTELP Champagne Ardennes, ) accompagnée

de Luis FUNOLL son Adjoint.

PréambuleJean Pol BESNARD rappelle que la vocation premiè-re de l’Amicale, est de former une « confrérie » entre DET, Adjoints (anciens DET la plupart du temps), pour construire une relation forte et constructive avec nos instances dirigeantes. Ceci afin d’évoquer et corriger les problématiques souvent visibles du seul terrain.

•MoyensderemplacementQuestionACE: Lors des nouvelles réorgani-sations (V6, V7…) comment sont déterminés les Moyens de Remplacement Permanents, quelle règle détermine les moyens entre Vo-lant ou EAR ? Les DET constatent une iné-galité ou un manque de transparence entre chaque Terrain.Michèle PERROT : Aucune politique au niveau national entre Volant ou EAR, une position uni-

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8 Liace Magazine N° 125 - Mars 2011

La vie de L’amicaLe

forme serait dangereuse.Luis FUNOLL : La règle est de 18% PT en vo-lant plus 18%, ce qui représente environ 21,3%M.P. : Un projet relatif à l’évolution des Moyens de Remplacement est en cours avec une échéance à horizon 1er trimestre 2011. Pour sa part, elle se déclare favorable au maintien des EAR.L’ACE souhaite fortement la prise en compte de l’avis des DET

•encadrementQuestionACE: Les Adjoints et DET ressen-tent une forte disparité entre les Terrains dans le « calibrage » au niveau encadrement ?M.P : Les critères retenus sont les nombres de Conseillers et de points de contact par Terrain, la définition précise sera transmise à l’ACE Champagne / Ardennes.Les représentants de l’ACE font observer qu’il plane un sentiment de confusion entre DET/Adjoint, Adjoint DET.Certaines DTELP nomment des Adjoints en 4.1 si le DET est 4.2, d’autres en 3.3 comme en Champagne / Ardennes M.P : Les nominations sur les postes d’Adjoints se font souvent en fonction des ressources dis-ponibles suite aux fusions ou réorganisations de Terrains, les étapes doivent ensuite être franchies de façon progressive par les person-nels. La référence aux niveaux décrits dans les appels à candidatures reste la règle.

•FusionsdeterrainACE : à quelle évolution peut-on s’attendre sur les Terrains ?M.P : Aucune urgence sur de nouvelles fu-sions, elle croit même intéressant de conserver des Terrains de classe III afin de permettre une certaine fluidité RH,en pensant aux Adjoints ou à nos Conseillers Bancaires. Certains Terrains sont aujourd’hui déjà très importants en termes de points de contact ou de distance géographi-que, ce n’est pas la priorité du moment.

•Mal-etreL’Amicale interpelle Michèle PERROT sur de nombreux cas de DET et Adjoints en si-tuation de « détresse » morale quant à leur avenir professionnel, et souhaitant souvent quitter cette fonction.M.P : Il est nécessaire de différencier ceux qui veulent vraiment sortir de la fonction, les aider à la mobilité, et soutenir les autres, aptes à res-ter à leur place.L’Amicale appuie sur le mal-être général dans

les différentes fonctions de l’Enseigne ou de la Banque Postale, en particulier les Conseillers Bancaires et bien évidemment les guichetiers, avec une recrudescence d’arrêts maladie.

•RèglesRttACE: De nombreux DET sont obligés de re-porter ou d’annuler leur Repos de Cycle avec des risques RH sans autorisation lors de leur « récupération ».M.P : Il est nécessaire de formaliser un report de RTT sur un document ad hoc. Ce report reste à la main du DV.L’Amicale est perplexe en raison du temps perdu à demander ce report, et sur la réacti-vité de nos DV, eux aussi soumis à une charge de travail importante.

•contrôleinterneAce : Les contrôles se multiplient avec l’agrandissement des Terrains, le temps passé n’est pas pris en compte dans les organisations, et avec l’arrivée de RADAR, les DET éprou-vent le sentiment d’un contrôle du contrôle.M.P : En l’Isère les DET ont un bon ressenti de l’application RADAR. A suivre.Le nouveau discours donné aux COB est de faire plus de pédagogie, moins de scolaire.

•ReportingcAAce: Nous ne comprenons pas l’intérêt d’un tel suivi, l’UGRH ayant tout loisir de vérifier si les CA sont bien accordés.M.P : Nous allons revoir avec les DV si on maintient ce reporting. Suite à cette rencontre, ce suivi a été supprimé.

•Auto-mesuresACE: Quelle est la finalité des auto-mesures dans les « petits » Terrains avec 2 voire 1 seul guichet ?M.P : Les standards de service, c’est avant tout un état d’esprit, cela permet d’impliquer les équipes et rendre un meilleur service clients.

•AppuidAStSans remettre en cause l’apport de la DAST dans la gestion des problèmes des DET au quotidien, l’Amicale regrette son côté « voilà ce qu’il faut faire » plutôt que « nous allons le faire pour vous ».M.P : La responsabilité et les différentes déci-sions en découlant sont entièrement dévolues au DET. La mise en place d’un moniteur de production est à l’étude avec la DAST et serait un appui pour la mise en œuvre des procédures diverses et leurs évolutions.

•véhiculesACE : Quelle sont les règles en la matière concernant les dotations ou le remisage à domicile ?M.P : Il existe une note sur ce sujet, en parti-culier pour l’attribution dépendant essentielle-ment du nombre de points de contact. Le DET

garde le véhicule le temps de son mandat. Un relevé de décision sera pris lors du prochain CODIR afin d’harmoniser les conditions de remisage à domicile. L’ACE insiste pour une autorisation officielle de remisage à domicile évitant ainsi tout pro-blème RH.

•PilotagecommercialL’Amicale se montre fort surprise des différents modes de management d’un Terrain à l’autre, une uniformité ne serait-elle pas bienvenue ?M.P : elle propose une réflexion avec les DV quant aux supports à utiliser sans non plus tom-ber dans un carcan, il est nécessaire de laisser libre court aux sensibilités de chacun.

•PilotagedesProjetsACE : La conduite d’un projet (travaux par exemple) doit être conduite par un interlocu-teur bien identifié (DAST, DTELP ?). Dans la réalité, c’est le DET qui porte le projet à bout de bras (gestion des entreprises, interventions, multiplicité d’interlocuteurs…).M.P : C’est un véritable problème, le directeur de la DAST a été sollicité à ce sujet. Les DET et DV doivent rester dans leur cœur de mission. Leur seul interlocuteur est le Directeur des Projet. Toutes les autres problématiques sont de la responsabilité de la DAST.

•diversL’ACE propose la présence d’un DET lors des CODIR DTELP pour une vision précise de la vérité terrain. Michèle PERROT préfère développer l’idée des « petits déjeuners » réguliers avec les DET.L’ACE s’agace du nombre important de réu-nions téléphoniques programmées par les DV.L’ACE regrette la pauvreté de la dotation des Terrains en rétroprojecteurs, utiles lors des ETC par exemple.Luis FUNOLL évoque la difficulté du transport de ce type de matériel et confirme l’équipement d’un seul « rétro » par Groupement. Michèle PERROT reconnaît que cela fait peu et se pro-pose de vérifier en lien avec le budget la faisabi-lité d’un équipement plus important.En réponse aux observations de l’ACE quant aux rencontres inopinées, Michèle PERROT rappelle la nécessité d’une programmation pré-cise et l’obligation du respect de l’Agenda de l’ « autre ». Michèle PERROT refuse dans l’immédiat toute présence de numéraire dans l’Espace Public lors des expériences ESC réalisées dans certains Bureaux ou BPX. Un retour d’expérience est attendu fin Mars sur les actuels bureaux ESC.La compensation en RC des temps de trajet est à l’ordre du jour du prochain CODIR.L’ACE souhaiterait la possibilité d’une heure d’échanges entre les DET d’un même groupe-ment lors des Conseils de Développement.

Jean-Pol BESNARD

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expressions

MOtsetLOcutiOnsIl est parfois nécessaire de « s’esbigner »(1) des problèmes professionnels, des réformes, de la crise….Modestement, cette nouvelle rubrique tentera au cours de plusieurs numéros de LIACE d’ouvrir une fenêtre sur quelques particularités de notre langue française : Mots à ne pas confondre, expressions diverses (origine, signifi cation)

(1) « s’esbigner » : mot un peu oublié, issu de l’italien et signifi ant « s’enfuir de la vigne, mais habilement, en douce », en quelque sorte, s’esquiver.

lAlettReA

Quelques mots à ne pas confondre :

ACCEPTATION : action d’accepter et ACCEPTION : signifi cation (ex : dans toute l’acception du texte)

AVARE et AVARICIEUX : qui lésineAVALOIR : terme de pêche et A VALOIR : somme dont la valeur est à déduire d’un toutADJUDANT et ADJUTANT : qui aide (ex : un médicament)AGONISER et AGONIR : injurierANOBLIR : conférer un titre de noblesse et ANNOBLIR : rendre noble au fi guréALLONGER : rendre plus long et RAL-LONGER : rendre plus long en ajoutant une partie

LocutionsACHILLE : LE TALON D’ACHILLEAchille fut plongé dans le fl euve Styx pour le rendre invulnérable. Sa mère le tint par le talon. Ce fut son point faible.Cette locution signifi e : le point vulné-rable de quelqu’un (c’est aussi le nom du tendon qui s’implante au talon)

ALLER A CANOSSA

Vers 1076, le roi d’Allemagne, Henri IV avait déchu le pape Grégoire VIIExcommunié, il fi t «amende honorable» en se rendant, pieds nus dans la neige, à CANOSSA, village où résidait le Pape.Plusieurs siècles plus tard, en 1872, Bis-marck déclara au Reichstag, à propos du Vatican :« nous n’allons pas à Canossa »Signifi cation : s’humilier.

AMENDE HONORABLEFaire amende honorable, consistait à confesser publiquement le crime pour lequel on était condamné. Cette peine fi gurait dans l’ancien droit sous deux formes : soit à l’audience, nu-tête et à genoux, soit sur la place publique, en chemise, corde au cou, avec un écriteau mentionnant le crime à expier.Cette peine a été abolie en septembre 1791, puis rétablie sous la Restauration en 1825 avant d’être défi nitivement sup-primée en 1830.Aujourd’hui signifi e : reconnaître ses torts, demander pardon.

ALLER AU DIABLE VAUVERTLe château de Vauvert, prés de Paris, était un repaire de brigands. On disait également qu’il était hanté par le diable depuis qu’il avait été habité par Philippe Auguste après son excommunion.Signifi cation actuelle : aller très loin, se perdre.

AVOIR L’ESPRIT DE L’ESCALIERJean-Jacques ROUSSEAU reconnaissait qu’il ne trouvait les bonnes répliques qu’en quittant ses amis, dans l’escalier.DIDEROT parlait même de « ne se re-trouver qu’au bas de l’escalier »Signifi e donc : un esprit de répartie qui vient trop tard.

AVOIR MAILLE A PARTIRLa maille, sous les Capétiens, était la plus petite de toutes les monnaies. La partager (anciennement : partir, d’où : répartir) était impossible et la querelle inévitable.Signifi cation : avoir un différend avec quelqu’un.

Une autre expression utilise le mot maille : N’AVOIR NI SOU, NI MAILLECe qui se traduit par : ne pas avoir la plus petite pièce de monnaie ; être sans un sou vaillant (qui vaille).

AVOIR VOIX AU CHAPITRELe chapitre, qui est, à l’origine, une par-tie d’un texte, est devenu, par métony-mie, une réunion de chanoines (au cours de laquelle on lisait un chapitre de la règle).Au conseil des chanoines, seuls les cha-noines ont le droit de s’exprimer.Signifi cation : avoir son mot à dire, avoir le droit de s’exprimer.

L’ANE DE BURIDANJean BURIDAN, recteur de l’université de Paris, au 14ème siècle, s’est plus fait connaître par un sophisme que par ses autres écrits. Son célèbre sophisme sup-pose qu’un âne, placé entre deux picotins d’avoine, va mourir de faim s’il n’est pas doué du libre arbitre, n’ayant aucune rai-son de choisir le picotin de droite plutôt que celui de gauche.Etre l’âne de BURIDAN signifi e donc : hésiter entre 2 solutions, 2 partis… sans pouvoir se décider

NETTOYER LES ECURIES D’AUGIASAUGIAS, roi d’Elide, l’un des Argonau-tes (héros grecs qui partirent à la Toison d’or sous la conduite de Jason) avait 3000 bœufs. Pour nettoyer les écuries, il fi t appel à Hercule. Celui-ci détourna le fl euve Alphée pour tout balayer.Cette locution signifi e : apporter de la netteté, mettre de l’ordre.

Un écrivain du 19ème siècle, Barbey d’Aurevilly, parlant des politiciens qui veulent tout réformer, déclara : « ils entrent dans les écuries d’Augias, mais c’est pour en remettre » !!!

Peut-être est-ce encore d’actualité ?Le drame, c’est que nous n’avons plus Hercule !!!

A suivre ….Bernard MOREAU

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10 Liace Magazine N° 125 - Mars 2011

L’AttenteàLAviLLe,L’AttenteAuxchAMps

Afin d’expédier un courrier en recom-mandé, je me rends, dans mon bureau de poste, convaincu que cette opération serait rapidement réalisée, comme l’as-surent les messages diffusés par les dif-férents médias. Sur place, je me rends compte que l’at-tente inférieure à 5 minutes n’est pas pour ce bureau rural … En échangeant quelques mots avec la guichetière, je lui fais part de ma sur-prise entre la teneur des annonces mé-

diatiques diffusées à la demande de La Poste et le constat que je fais sur le ter-rain.Quel ne fut pas mon étonnement, d’ap-prendre que ces promesses ne concer-naient que 2000 bureaux et que celui où je me trouvais, n’en faisait pas partie!!!

Et voilà, si vous êtes à la ville, votre attente à La Poste sera réduite, (enfin espérons le ?) par contre si vous habi-tez une zone rurale, non seulement vous

devrez effectuer un déplacement sou-vent beaucoup plus long et en prime, aux guichets vous attendrez !!!

Onpeuts’interrogersurlesmissionsdeservicepublicgarantiespar la loietdoncde l’égalitéde traitementdetous…

Christian BRUZAT retraité

expressions

trAcéO,trAcezhAut…

Durant l’année 2010, un nouveau logi-ciel dénommé Tracéo, appelé à rempla-cer le système Distrinet dans sa 8ème version, est arrivé dans les plateformes Courrier.

Ces supports informatiques sont prévus pour enregistrer tous les produits du Courrier dotés d’un code barres. Cela permet également aux clients de locali-ser un envoi et d’en connaître sa desti-née, via principalement Internet.Annoncé comme étant la panacée, Tra-céo serait plutôt la panne assez ! As-sez de tous ces problèmes qui nuisent au bon déroulement du service et qui

agacent les agents.Comme toute appli-cation informatique construite par des développeurs exter-nes sur un cahier des charges bien défini, celle-ci doit apporter du confort aux futurs utilisateurs. Mais voi-là, ce qui devait être une révolution dans son application fut un parcours du com-

battant pour les appuis de production, plus connus sous l’appellation d’agents de cabine. A ce jour, les dysfonction-nements sont toujours au rendez-vous, malgré des mises à jour récentes.Après avoir rencontré plusieurs d’entre eux, beaucoup ont exprimé leur désillu-sion en se demandant si les rédacteurs du cahier des charges travaillaient réel-lement dans notre entreprise. Doit-on pour autant jeter la pierre à la société Capgemini, un des leaders mondiaux du conseil en management et des servi-ces informatiques, qui a été chargée de réaliser le logiciel ? Certainement pas,

mais quelle galère lorsque le système se bloque, refuse d’enregistrer les codes barres par un flasheur portable, ou en perd au passage, met plus d’une heure pour sortir les bordereaux destinés aux facteurs, et la liste des anomalies ren-contrées jusqu’ici n’est pas exhaustive.

Et le Directeur d’Etablissement, dans ce contexte, ne peut que constater les défaillances sans disposer d’un recours pour y remédier. Il est dans une position inconfortable et se fait trop souvent in-terpeller par ses collaborateurs qui ex-priment un mécontentement réellement justifié.Nos interlocuteurs de la Direction du Développement Industriel nous rassu-rent en nous disant: « c’est passager, vous verrez, çà ira mieux prochaine-ment ». Mais le futur semble lointain et on s’obstine à maintenir un logiciel peu performant. Pourquoi nos dirigeants n’ont-ils pas eu la même démarche que pour l’application Escale* en la diffé-rant dans le temps ?

En attendant, les agents doivent com-poser avec les faiblesses du système.

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Liace Magazine N° 125 - Mars 2011 11

expressions

Ceux que j’ai rencontrés restent malgré tout optimistes quant à son utilisation. Toutefois, l’attente ne doit pas perdurer trop longtemps car nos organisations sont fondées pour fonctionner avec des systèmes fi ables avec des moyens hu-mains affectés au plus justes.

(*Escale : outil pour la gestion d’une vacation qui remplacera les 5 colonnes)

Pourtant dans sa démultiplication,toutsemblaitsifacile…En dialoguant avec Georges, il nous dit sa satisfaction d’avoir rencontré un collègue des services de la DOTC venu sur place expliquer le nouveau logiciel. « Pendant une journée, il s’est montré très attentif à ma collègue et à moi-même. Ses éclaircissements étaient en complément des supports papier lus en amont, même s’il n’avait pas tous les éléments de réponse aux questions pointues. Tout paraissant si simple sur le papier et bien plus compliqué lors de sa mise en application sur le terrain »

Et sa collègue Lucie de rajouter «C’était bien vulgarisé mais très vite je me suis rendue compte qu’en pratique c’était une autre histoire».La fin d’année, un moment révéla-teur…Il faut reconnaître que la mise en place en fi n d’année dans de nombreux éta-blissements n’était pas propice avec la forte augmentation du trafi c. « Les auto-matismes n’étaient pas encore ancrés avec ce nouveau système complètement différent de Distrinet ; nous avons été vite dépassés par les événements » nous dit Georges qui travaille depuis plus de 10 ans à la cabine des chargements. « Je reconnais que Tracéo est un logiciel performant toutefois la mise en route aurait du se faire à un autre moment de l’année afi n de pouvoir maîtriser cette nouvelle application ».

Unespoirpourlefutur….«D’abord, çà devrait faire gagner du temps et c’est nettement mieux

aujourd’hui pour la rentrée des fac-teurs contrairement à l’enregistrement matinal encore bien lourd. Il y a des déperditions malgré un fl ashage res-pecté et on ne comprend pas pourquoi il y a des loupés, de façon régulière. De plus, je suis impressionnée par l’édition papier et son fl ot de feuilles ; quel gâ-chis à un moment où on nous parle du respect de l’environnement». Et notre collègue Lucie de conclure en restant optimiste « J’espère qu’avec les mises à jour futures et les remontées des pro-blèmes auprès des responsables, le sys-tème sera des plus performants et nous aurons ainsi tous à y gagner ».

Ces témoignages m’ont donné l’idée de changer les paroles de la chanson de Fernandel « Félicie », pour un peu de dérision tout en souhaitant que Tracéo aille mieux rapidement…

Un ch’ti postier…

C’est dans un p’tit coin de la cabineQue j’ai découvert Tracéo

Notre agent n’avait pas bonne mineDevant ce logiciel dit nouveau

Mais il avança, l’allumaEt enfi n le testa.

Une petite hésitationDoublée d’une méditation

Tracéo, alloLe fl asheur tenu en main

Il n’en reste pas moins sereinTracéo, allo

Il douta du logicielTout en implorant le ciel

Tracéo alloEt puis vint la délivrance

Notre agent était en transeTracéo, bravo

Et puis quand vint la fi n de l’annéeNotre système s’est emballéFallait-il enfi n l’abandonner

Voire même l’évincerEtait-il bien plus honnêteDe garder notre distrinet

Quand l’écran s’illuminaOn en resta tous baba

Tracéo alloLe micro s’est déglinguéNotre agent s’est énervé

Tracéo alloOh mon Dieu, quel logicielEn levant les yeux au ciel

Tracéo à l’eauAucune lueur d’espoir

C’est bien fi ni pour ce soirTracéo, fi asco

Après deux mois de dilettanteCe logiciel s’est fait attendre

Il est toujours aussi capricieuxMême toujours aussi foireux

Mais enfi n on espéraQue là haut, on réagira

Quand alors tout marcheraNotre agent en ricanera

Tracéo alloLe système repartiraLe fl asheur crépitera

Tracéa alloDistrinet aux oubliettes

Intranet est à la fêteTracéo allo

Soulagement pour les agentsEn perdurant dans le temps

Tracéo bravo

Tracéo…

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sociaL

LAdependAnce:unsujetd’ActuALité...

Le risque DEPENDANCE et sa prise en charge constituent un enjeu majeur de notre société. Promesse plusieurs fois repoussée, la prise en charge de la dépendance va faire l’objet en ce début d’année d’un grand débat national.

Quelquesgénéralités:

• Depuis de nombreuses années la créa-tion d’un 5ième risque pris en charge par la SECURITE SOCIALE, en complément des quatre existants : ma-ladie, accidents du travail et maladies professionnelles, famille et vieillesse, était évoqué. Ce dispositif financé par la solidarité nationale semble aujourd’hui remis en cause...

• En 2009, un peu plus d’un million de personnes sur 14 millions de retraités percevaient l’APA (allocation person-nalisée d’autonomie) (61% à domi-cile, 39% en maisons de retraite)

• En 7 ans, le nombre de bénéficiai-res APA a doublé et les dépenses de l’APA sont passées de 1,8 à 4,9 mil-liards d’euros.

• L’âge moyen de l’entrée en dépendan-ce est de 82 ans et la durée est de 4,4 années.

• La prise en charge du paiement des allocations individuelles de solidarité est du ressort des Conseils Généraux des départements. Menacés à terme d’un quasi dépôt de bilan lié au coût de ces allocations, de nombreux dé-partements sont dans l’impossibilité de boucler leur budget.

• La loi du 30 juin 2004 met en place

la création de la journée de solidarité. Elle rapporte environ 2,2 milliards d’euros par an, les professions libé-rales, les artisans, les retraités en sont exonérés.

• Seulement une personne âgée sur cinq est en mesure de financer sur ses seuls revenus son hébergement en maison de retraite.

laperted’autonomie,unequestiond’âge?

La perte d’autonomie nous concerne tous et peut survenir à tous les âges de la vie : à la naissance, à la suite d’une maladie, d’un accident ou du vieillisse-ment. En 1997, les parlementaires ont classé les citoyens en perte d’autono-mie en deux catégories : s’ils ont moins de 60 ans ce sont des « handicapés », s’ils ont plus de 60 ans ce sont des « dépendants ». Cette classification en-traîne des prises en charge différentes et nettement désavantageuses pour les aînés. Ce n’est donc pas l’état de santé d’une personne, ni sa pathologie qui décide de son sort, c’est sa date de nais-sance... Depuis 1975, six lois régissent la prise en charge de la perte d’autono-mie. La dernière en date du 11 février 2005 prône la « convergence », à savoir la disparition progressive de la barrière d’âge des 60 ans. Elle prévoyait que dans un délai maximum de cinq ans cette distinction entre les personnes handicapées en fonction de critères d’âge serait supprimée. Le décret n’est pas paru et ces dispositions ont dispa-ru... pour des questions de ressources financières.

la dépendance et l’allocation per-sonnaliséed’autonomie(APA)

• La dépendance totale c’est l’inca-pacité d’accomplir seul(e) et de ma-nière constante trois des quatre actes

ordinaires de la vie quotidienne (se déplacer, s’habiller, se laver et s’ali-menter). L’évaluation de l’état de dépendance s’effectue à l’aide d’une grille, appelée grille nationale AGGIR (autonomie, gérontologie, groupe iso-ressources). Cette grille permet de répartir les demandeurs en 6 groupes allant des personnes les plus dépen-dantes (GIR1) à celles ayant conservé leur autonomie pour les actes de la vie courante (GIR6). L’état de «dépen-dance totale» est défini par référence aux groupes GIR1 et 2. L’état de «dé-pendance partielle» l’est par référence aux groupes GIR3 et 4.

• La loi du 20 juillet 2001 crée l’APA. Il s’agit d’une aide en nature, non ré-cupérable sur la succession, allouée aux personnes de 60 ans au moins, perdant leur autonomie. Son montant varie selon le degré de dépendance et le mode d’hébergement (à domicile ou en établissement). Au delà d’un certain montant des revenus, une par-ticipation financière reste à la charge de l’allocataire. L’APA est versée uni-quement aux personnes classées de GIR 1 à GIR 4.

Maintien à domicile, hébergementenétablissement:lescoûts,leresteàcharge.

En établissement, le coût de l’héberge-ment d’une personne âgée varie selon le type de structure (maisons médicali-sées ou non), sa situation géographique, son statut (public ou privé) son niveau de confort, mais aussi en fonction des aides sociales auxquelles chaque rési-dent peut prétendre. Le tarif des mai-sons de retraite médicalisées (EHPAD) se divise en trois postes : les soins mé-dicaux financés par la Sécurité Sociale et les complémentaires santé, la prise en charge de la dépendance et le forfait hébergement. Les coûts peuvent varier

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Liace Magazine N° 125 - Mars 2011 13

sociaL

entre 1500 et 5000 euros par mois. En fonction de l’établissement et en consi-dérant que l’on y consacre l’essentiel de sa retraite (1300 euros en moyenne en FRANCE) le reste à charge sera compris entre 0 et 2500 euros par mois. Pour les personnes vivant à domicile, en prenant en compte la durée d’utili-sation journalière d’une aide ménagère et les aides sociales, les coûts se situent dans une fourchette de 1000 à 6000 euros par mois. En fonction de la part de sa retraite que l’on peut y consacrer (retraite moyenne de 1300 euros par mois), le reste à charge mensuel serait de l’ordre :• de 0 à 1000 euros en cas de dépen-

dance partielle.• de 2000 à 5000 euros en cas de dépen-

dance totale.

laréformedeladépendanceestenroute...

Fin juin 2010, Valérie ROSSO-DE-BORD députée UMP a présenté le rap-port de la Commission des Affaires So-ciales. Il compte 17 propositions. Trois d’entre-elles focalisent le gros des criti-ques des mutuelles et des associations. La première, le bénéfice de l’APA serait réservé aux personnes classées GIR1 à GIR3. Refuser le bénéfice de l’APA aux personnes classées en GIR4 qui représentent actuellement 45 % des bé-néficiaires de cette aide est une mesure redoutable. La seconde, à partir de 100 000 euros de patrimoine, le bénéficiaire de l’APA devra accepter de gager une partie de ses biens à hauteur de 20 000 euros s’il veut obtenir intégralement l’allocation. A défaut, une demi-APA lui sera octroyée. La troisième, c’est de rendre obligatoire une assurance privée à partir de 50 ans. A raison de cotisa-tions de 30 euros par mois les assurés percevraient en cas de dépendance to-tale une rente de 1000 euros par mois.

l’assurancedePendAnce:contratscollectifsouindividuels?

Au moment où les pouvoirs publics envisagent de légiférer en la matière, faut-il contracter une assurance dépen-dance ? L’offre est importante et devrait se renforcer dans les mois qui viennent. D’une part, les assureurs lorgnent ce marché de l’assurance individuelle depuis plusieurs années. Ils proposent deux types principaux de contrats : des contrats qui couvrent l’assuré contre le risque dépendance avec une cotisation dite «à fonds perdus» et des contrats qui sont des assurances-vie ou des contrats d’épargne retraite.D’autre part, les mutuelles qui offrent des contrats collectifs appelés à connaî-tre un développement important. La mutualisation du risque, des coûts de commercialisation et de gestion réduits, un âge moyen de souscription moins élevé permettent de limiter les cotisa-tions. On estime généralement qu’el-les sont inférieures de moitié à celles d’un contrat individuel. Une enquête de la Fédération française des sociétés d’assurance révèle qu’en 2009, ce sont près de 3 millions de personnes qui sont couvertes : 1,5 million ont souscrit auprès d’une société ou d’une mutuelle d’assurance, 1,2 million auprès d’une mutuelle régie par le code de la mutua-lité et 300 000 auprès d’une institution de prévoyance.

nos garanties à lA MutuellegeneRAle,à latutelAiReetlesoffresdelAPOSte...

• LA MUTUELLE GENERALE a pro-posé dès 2002 une garantie dépendan-ce à ses adhérents du contrat historique statutaire. Elle est versée, sans limite d’âge, en cas de dépendance totale, en cas d’hébergement en établissement spécialisé ou en cas de maintien à domicile avec assistance d’une tierce personne plus de 30 heures par mois. Cette rente est d’un montant de 310 euros par mois depuis le 1er janvier 2011. Pour un mutualiste de plus de 60 ans, la cotisation s’élève à 87 euros par an.

• En 1998, la TUTELAIRE a été une des premières mutuelles à mettre en place une couverture du risque DE-PENDANCE pour l’ensemble de ses adhérents. Pour un membre âgé d’au moins 60 ans, le montant de la rente en cas de dépendance partielle (GIR3) est de 138 euros par mois. En cas de dépendance totale (GIR1, GIR2), la rente mensuelle est de 156 euros. Pour un adhérent de 61 ans et plus, la coti-sation est de 38,04 euros par an.

• LA POSTE propose deux contrats : PROTECTYS AUTONOMIE et QUIETUDE AUTONOMIE.

enconclusion..

En cette année, le gouvernement s’at-taque au vaste chantier de la réforme de la dépendance. Le Président de la République vient d’annoncer un grand débat destiné à en étudier les solutions de financement. Il sera suivi de près par les Conseils Généraux, aujourd’hui mis en difficulté par l’explosion des pres-tations d’action sociale dont ils ont la charge. L’enjeu est de taille : Claudy LEBRETON Président de l’Assemblée des Départements de France déclare : « Deux approches politiques s’affrontent actuellement, celle des tenants de la solidarité et celle des tenants de l’assu-rance. Certains sont convaincus que le libéralisme et la finance peuvent régler des problèmes de notre société. A partir du moment où on promeut l’idée que tout ce qui est public coûte plus cher que ce que pourraient faire les entrepri-ses, on démantèle petit à petit le service public en le privatisant. C’est ce qui pourrait arriver si le financement de la dépendance était donné aux assurances privées ».

MOBILISONS-NOUS sur ce sujet....Daniel GIET

Sources : QUE CHOISIR Hors série n° 120 d’octobre 2010 et VALEURS MUTUA-LISTES n° 270 de janvier-février 2011

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14 Liace Magazine N° 125 - Mars 2011

avant congrès

LAcOteBAsQueLe Congrès 2011 se déroulera à Hendaye .haut

lieu de la côte basque, elle même importante

composante du Pays Basque.

Celui-ci, Euskal Herria en basque est un ter-

ritoire qui s’étend de part et d’autre des Pyré-

nées occidentales sur plusieurs régions admi-

nistratives dont le statut politique et juridique

de chacune des provinces historiques varie en

France et en Espagne, et couvre un peu plus de

20 500 km2 où habitent environ 3 millions de

personnes.

Le Pays basque français (ou Pays basque

nord) constitue la partie occidentale des Pyré-

nées Atlantiques. Il est délimité au nord par le

département des Landes, à l’ouest par le golfe

de Gascogne, au sud par la Bidassoa et les Py-

rénées qui le séparent du Pays basque espagnol

et à l’est par le Béarn qui est la partie orientale

du département. Il est appelé Iparralde en bas-

que (ce qui signifie côté nord) par opposition

au Pays basque espagnol se nommant Hegoal-

de (côté du sud).

Il est souvent décrit comme réunion des trois

provinces françaises du Pays basque :

• le Labourd ou Lapurdi

• la Basse Navarre ou Nafarroa behera

• la Soule ou Xiberoa

On distingue parfois deux zones distinctes :

• la côte basque de Bayonne à Hendaye : cette

zone est densément peuplée avec un taux fai-

ble de bascophones. Les ressources sont le

tourisme de masse balnéaire, l’industrie et la

pêche.

• le Pays basque intérieur, à la topographie

vallonnée voire montagnarde. Cette zone est

essentiellement agricole (notamment élevage

extensif ovins et bovins) et faiblement peuplée.

Son caractère rural en fait une des zones au

taux de bascophones le plus élevé de l’ensem-

ble du pays basque (en 2001, la proportion de

bilingues bascophones / francophones était de

61 % pour l’ensemble Basse-Navarre -Soule)

cliMAt

Le climat du Pays basque est bien entendu très

tempéré et doux, influencé par le Gulf

Automnes et Hivers sont doux et agréables, le

Printemps plutôt doux mais pluvieux, et l’été

sans excès de températures. Une pluviométrie

importante permet au paysage Basque d’être

verdoyant tout au long de l’année

QuelQueSideeSdeSiteSAviSiteR

lePetittraindelaRhune

Ces wagons à crémaillère datent de 1924 !

A 10 kilomètres de Saint-jean-de-Luz, à mi-

distance entre les villages typiques d’Ascain et

de Sare, le petit Train à crémaillère de la Rhune

vous amène, à 905 mètres d’altitude, sur le

sommet mythique du Pays Basque, qui domine

à perte de vue, les côtes françaises et espagno-

les ainsi que la chaîne des Pyrénées.

Au coeur de la vieille ville d’Hendaye, enser-

rée dans un dédale de petites rues, l’église Saint

Vincent domine la baie de Chingoudi et l’es-

tuaire de la Bidassoa...

Cette église est typiquement basque, elle en

arbore d’ailleurs les couleurs, le blanc sur les

murs et le rouge pour la toiture !

Construite en 1598, elle fut plusieurs fois dé-

truite lors des guerres contre l’Espagne entre

1793 et 1813, et reconstruite pour finalement

être profondément remaniée en 1968. Son as-

pect massif est compensé par des proportions

harmonieuses, lui donnant beaucoup d’allure...

Mais c’est à l’intérieur qu’elle conserve et dé-

voile ses trésors... Bas-relief en polychrome du

XVIIème, superbe crucifix du XIIIème, taber-

nacle de 1550, tableaux de l’école espagnole,

retable doré avec une Vierge du XVIème

Château d’Abbadia

Dans un décor de rêve, la lande sauvage face

à la mer et aux fameux rochers «les Deux-Ju-

meaux» dans la baie d’Hendaye, le château An-

toine d’Abbadie ou encore Château d’Abbadia

impose son incroyable silhouette...

Outre la partie habitation, le château possède

RESSP

L’Eglise Saint Vincent d’Hendaye

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Liace Magazine N° 125 - Mars 2011 15

avant congrès

RESSP

un observatoire, une bibliothèque remarquable

et une chapelle.

Chaque pièce est unique et l’ensemble est forte-

ment inspiré des voyages de l’explorateur. Des

vers, des devises, en anglais, en basque sont

écrits sur les murs... Une lunette méridienne est

encore dans l’observatoire...

On n’imagine pas que derrière l’impression-

nante façade Art Déco, se cache le réputé Mu-

sée de la Mer de Biarritz.... Né dans les années

30, face au fameux Rocher de la Vierge, le mu-

sée propose une approche moderne et originale

du milieu marin et des activités humaines qui

lient l’océan aux hommes depuis la nuit des

temps...

Quatre niveaux de visite pour cet musée inté-

ressant et ludique. Le bassin des phoques cô-

toie le bassin des requins sur deux niveaux ;

la galerie ornithologique jouxte la boutique,

aux abords de la terrasse panoramique... tan-

dis qu’en sous-sol, les aquariums se succè-

dent offrant aux regards des curieux nombres

d’espèces aux couleurs chatoyantes, aux reflets

inquiétants, ou encore aux formes amusantes...

A peu près tout ce que compte le Golfe de Gas-

cogne y est représenté...

Des vignobles du Pays Basque, l’Irouléguy

est le seul situé en France... Tout petit, à peine

200 hectares concentrés dans le triangle, le vin

d’Irouléguy porte le nom d’un charmant petit

village...

Ce sont les moines de Roncevaux qui les pre-

miers plantèrent au Moyen Age, des pieds de

vignes, installant les cultures en terrasse pour

s’adapter au relief ...

Aujourd’hui avec 55.000 hectolitres par an, la

production s’est largement développée... Et la

qualité a elle aussi été améliorée.

Les vins rouges sont certainement les plus

surprenants, ils dévoilent des notes de fruits

murs, des arômes de violette et de cannelle, ce

sont des vins amples et chauds, parfaits pour

accompagner des viandes, des gibiers, des fro-

mages...

Espelette est un magnifique village basque et

ça n’est pourtant pas sa beauté qui a fait sa ré-

putation… c’est bien sûr le piment !

A l’automne venu, il est partout mis à sécher sur

les façades des maisons labourdines, parfois au

point d’en faire disparaître les pans chaulés !

Importé du Nouveau Monde au XVIIème siè-

cle par les Espagnols, le piment d’Espelette

a depuis, été mis à toutes les sauces. On en

trouve même dans le chocolat !

Aujourd’hui, il est l’ingrédient incontournable

de la cuisine basque (axoa, poulet basquaise,

piquillos fourrés à la morue…), il y remplace

même dans sa forme séchée, le poivre…

Pour cela, il faut d’abord le brûler dans un four

pour le réduire en poudre.

Ces quelques commentaires et images ne re-

présentent qu’une infime partie des plaisirs que

vous pourrez découvrir dans cette région !!!

Jean-Pierre GUILLOTEAU

Irouléguy

Espelette

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16 Liace Magazine N° 125 - Mars 2011

Les retraités

MessAGedesretrAitésAuprésident

La section des retraités de l’ACE, consciente de certaines impossi-bilités à nous faire bénéfi cier de la continuité de certains avantages perçus lors de notre activité (gratuité de la Carte Bancaire, Abon-nement et taxes téléphoniques, …) réitère néanmoins sa demande de rétablissement d’avantages qui peuvent subsister lors de notre passage à la retraite.

Je ne veux que pour exemple la cotisation ALLIATIS Cpte joint, ADISPOS Privilège. Un de nos collègues ayant fait valoir ses droits à la retraite a vu sa cotisation pour ce produit augmentée de 7,93 € à 18,15 € soit 128 % d’augmentation. Je ne pense pas que la diffé-rence sur ce produit (10,22 €) ait été retenue comme avantages en nature et déclaré à l’URSSAF lors de son activité.

Dans le même registre, nous avions fait connaître lors de notre der-nière rencontre avec le Président du Directoire de la Banque Pos-tale que le taux du crédit à la consommation accordé aux retraités pourrait être de même niveau que celui dont bénéfi cie le personnel en activité.

L’argument que nous avions développé était que ce taux attractif évitait pour certains retraités de déplacer leur épargne, laissant ainsi à la Banque Postale le soin de gérer cet avoir et d’autre part de pla-cer un crédit à la consommation, même si le taux alors proposé est différent de celui accordé au Grand Public.

Cette proposition devait être étudiée, mais à ce jour nous n’avons reçu aucune information. Pouvons-nous espérer une réponse à cette proposition ?

Ne laissez pas, Monsieur le Président, vos anciens collaborateurs sur le bas côté de la route. Une grande majorité d’entre eux ne ressen-tent aucune considération de la part de l’entreprise à laquelle ils ont consacré au moins 40 ans de leur existence.

Déjà, certains sont partis vers des banques concurrentes, (la caisse d’épargne, le crédit mutuel, pour ne citer que celles-ci ou bien en-core les banques en ligne…). Il serait dommageable pour la Banque Postale que d’autres suivent cet exemple.

Ce n’est pas, bien sûr, le but de la section des retraités de cautionner ce genre d’opération, mais nous ne trouvons pas, hormis la rému-nération du compte courant postal sous certaines conditions, des arguments pour retenir ces collègues déçus.

Voilà, Monsieur le Président, le message que les retraités, par mon intermédiaire, tenaient à vous transmettre. Ils ne doutent pas que vous entendrez leurs doléances et que les décisions que vous pren-drez seront à la mesure de leurs espoirs.

Merci d’avoir bien voulu apporter votre attention à mes propos.

Jean-Luc SAUVAGE

LettreAuxprésidentsdesGrOupes

pArLeMentAires

L’ACE, l’ANR et l’ACR ont adressé aux Présidents des groupes parlementaires du Sénat et de l’Assemblée Nationale la lettre ci-dessous attirant leur attention sur la protection sociale des retraités.

Par ailleurs, Jean-Luc SAUVAGE, Président de le section des retraités, a participé, avec les collègues actifs, à l’audience chez le Président Jean-Paul BAILLY.

Paris le 06 janvier 2011

Présidents des Groupes ParlementairesSENAT et ASSEMBLEE NATIONALE

Monsieur le Président,

La loi du 9 février 2010, relative au changement de statut de LA POSTE, offre la possibilité à cette dernièred'instaurer un régime collectif obligatoire de protection sociale complémentaire, au bénéfice de sesfonctionnaires en activité.

Depuis le 8 juillet dernier, LA POSTE a ouvert la phase négociation de la mise en œuvre de ce contratcollectif qui devrait être effectif en octobre 2011. C'est ainsi que les fonctionnaires, en activité dans cetteentreprise, vont bénéficier d'une contribution de l’employeur à hauteur de 50% pour les cadres et 60% pourles employés au financement de leur protection sociale complémentaire. A cela s’ajoute une déductibilitéfiscale des cotisations versées.

Or, les fonctionnaires retraités de LA POSTE et de France Telecom, dont la protection socialecomplémentaire est jusqu’alors assurée par les cotisations des actifs et des retraités dans le cadre d’unesolidarité intergénérationnelle, vont devoir supporter seuls ce financement lorsque ces négociations aurontabouti. De plus, les intéressés ne bénéficient d’aucun avantage fiscal à ce titre. Cette situation, s'ajoutant àl'augmentation du coût des couvertures complémentaires lié au recul des prestations de la Sécurité Sociale,va inéluctablement conduire un nombre croissant de retraités à l’impossibilité de se protéger.Cette discrimination, contraire à l’esprit défendu par le Conseil National de la Résistance soucieux depermettre à chacun de se soigner en fonction de ses besoins et de cotiser selon ses moyens, rompt toutesolidarité intergénérationnelle et est préjudiciable à notre société.

Convaincus de l’intérêt que vous portez à vos concitoyens, nos associations de retraités fortes de 110 000membres, sollicitent votre intervention auprès des responsables gouvernementaux afin de faire bénéficierles retraités, au même titre que leurs collègues actifs, de la déduction fiscale des cotisations de nosassurances complémentaires santé.

Confiants en votre action et dans l’attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l'assurancede notre parfaite considération.

Le Président de L’ACR Le Président de L’ANR Le Président de L’ACE

Michel Collombat Louis Souchu Jean-Luc Sauvage

Michel COLLOMBAT Louis SOUCHU Jean-Luc SAUVAGE

____________________________________________________________________________ACR France Telecom – 36, rue Charcot - 75013 PARIS

ANR La Poste et France Télécom – 13 rue des immeubles Industriels – 75011 PARISACE La Poste – 36 avenue du président Wilson – 94230 - CACHAN

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AsseMBLéedesretrAitésd’iLedeFrAnceInvités par nos Camarades en activité, le 26 janvier dernier, nous avons tenu notre Assemblée Générale annuelle à SEVRES dans le cadre prestigieux du Musée de la Céramique.Hélas les conditions atmosphériques ont empêché quelques participants prévus à s’y rendre.Nous avons pu admirer une exposition de céramiques recouvrant plusieurs siè-cles : de la Grèce à nos jours en passant par Rome, le moyen âge, et originaires de multiples pays.

Une guide particulièrement pertinente nous a fait voyager à travers les siècles parmi les artisans et artistes de tous pays.Puis nous nous sommes réunis dans les locaux du S.E.LM. de Sèvres, en pré-sence de notre Président National, Jean Luc SAUVAGE.Celui-ci a explicité différents points d’actualité concernant les Retraités :

• Le pouvoir d’achat des Retraités et les incidences de la réforme.

• La Mutuelle Générale.

• Les grades disparus.Ensuite il a exposé les résultats du der-nier Comité de Veille (ANR, ACR, et ACE) qui s’est tenu dans nos locaux de CACHAN. Le poids de ces 3 associa-tions devrait peser dans d’éventuelles négociations.Il a ensuite répondu aux différentes questions des participants.Nous nous sommes séparés de manière conviviale devant un buffet dînatoire.

Bernard NADEAU

Les retraités

Liace Magazine N° 125 - Mars 2011 17

LesretrAitésdeLAMéditerrAnéeréunisàApt

Ce matin du 18 février 2011, les retraités de l’ACE Méditerranée, ont rendez-vous à APT, devant l’usine de fruits confits Kerry-Aptunion. Il fait un peu frisquet. Des lambeaux de brume flottent sur la Pro-vence mais, de-ci de-là, les amandiers en fleurs égayent le paysage et la luminosité ambiante laisse présager une belle jour-née. Nous nous réfugions à l’intérieur de la boutique qui jouxte l’usine, petit palais enchanté plein de parfums et de couleurs vives, paradis pour les gourmands où de charmantes hôtesses nous disent tout sur le leader mondial des fruits confits tradition-nels mais aussi des fruits confits séchés uti-lisés en tant qu’ingrédients dans les barres de céréales, barres chocolatées, muffins, pains, cookies, etc.

Après une courte visite de l’usine suivie d’une dégustation des produits, vite ! Nous devons rejoindre VILLARS pour notre réunion annuelle statutaire. René ROUS-SET, qui sera réélu délégué de zone pour deux ans, adresse quelques mots de bien-venue à la vingtaine de participants, excuse les absents, tout particulièrement ceux qui ont des problèmes de santé, remercie cha-leureusement Guy SARLIN, organisateur de cette journée, ainsi que Sylvie DE-BRICON et Jean Luc SAUVAGE qui veu-lent bien nous honorer de leur présence. A eux, maintenant de nous donner quelques nouvelles du front …

Jean Luc SAUVAGE n’est pas d’un opti-misme délirant en ce qui nous concerne…

Quel sera le coût d’une Mutuelle, pour les retraités de La Poste, après la mise en place d’un Contrat Groupe pour les actifs ? A ce jour, telle est la question essentielle à la-quelle aucune réponse n’est donnée. Pour le reste, nous savions déjà que le « pos-tier retraité » n’a pas plus de consistance qu’un extra-terrestre pour les dirigeants de La Poste. Nous sommes des retraités de la fonction publique et ils ne voient vraiment pas pourquoi nous devrions, pour certains produits financiers par exemple, bénéficier des tarifs réservés aux actifs. D’autant plus, figurez-vous, qu’il serait extrêmement dif-ficile, si l’on prend l’exemple d’Alliatys, de provisionner cet avantage en nature… Reste un petit espoir avec les crédits à la consommation pour un taux préférentiel si La Poste y trouve son compte. Nous som-mes peu considérés comme anciens pos-tiers mais néanmoins invités à laisser nos sous à La Banque Postale !

Pour nous remonter le moral et nous faire saliver avant l’heure, nos confrères Jean AGULLO et Guy SARLIN, membres émi-nents d’une Confrérie des Truffiers nous donnent un cours magistral sur la Truffe dont il existe six variétés gastronomiques, la meilleure étant la truffe noire dite du Pé-rigord, comme chacun sait, et dont le Vau-cluse est le premier producteur, comme on ne le savait pas. Mais ne battez pas la cam-

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18 Liace Magazine N° 125 - Mars 201118 Liace Magazine N° 125 - Mars 2011

Les retraités

pagne avec votre petit panier pour trouver des Tuber melanosporum si vous n’avez pas un chien truffier ou un cochon…

Sylvie DEBRICON nous dit son plaisir d’être parmi nous et de pouvoir ainsi nous instruire et s’instruire, consciente qu’elle est du caractère hautement culturel et gas-tronomique de son déplacement ! Après ce petit clin d’œil, force est de constater que ses propos ne sont guère réjouissants. En résumé, le moral des chefs d’établissement est le même que celui des postiers en géné-ral : pas bon ! A tel point que cela semble inquiéter même le Siège. Surcharge de tra-vail ? Manque de considération ? (J’ai déjà entendu çà quelque part). Les deux sans doute. Aussi, plus que jamais, l’Amicale doit convaincre ses interlocuteurs de la nécessité de changer leur stratégie de com-munication. Car la stratégie actuelle est de nous écouter sans obligatoirement nous entendre. Comme « Il n’est point nécessai-

re d’espérer pour entreprendre ni de réus-sir pour persévérer » Sylvie DEBRICON continue cependant son action en espérant le soutien de tous, actifs et retraités, même si ces derniers agacent parfois un peu la jeune génération…

René ROUSSET saute sur l’occasion pour me donner la parole et prouver par là même aux plus anciens que je suis encore bien vi-vant. Nostalgie ! Nostalgie ! Flatté, mais ne voulant pas abuser de la patience de mes amis qui n’attendaient qu’une chose : Le Repas gastronomique, exceptionnel tout truffes, je me suis contenté de rappeler que de mon temps, comme on dit, tout n’était pas rose mais que, le plus souvent, la hié-rarchie de tout niveau avait du respect pour les subalternes de tout rang. Le manque de réflexion préalable qui a souvent caractéri-sé les évolutions des organisations, évolu-tions certes souvent nécessaires, et les mé-thodes de management d’un autre âge ont

peu à peu créé un climat délétère propice à la disparition de valeurs partagées par tous les postiers. Avec le temps La Poste est devenue une banale entreprise qui détient sans doute le record des condamnations au Prud’homme alors même qu’un agent sur deux est encore fonctionnaire. Je suis de la génération qui a vécu cette dérive et mon départ à la retraite s’est fait dans la tristes-se et un certain désarroi. Il est bien loin le temps de la Grande Famille des PTT !

L’heure du déjeuner ayant sonné, plus question d’être mélancolique. Mais par compassion pour les absents qui auraient pu être présents je ne vous parlerai, ni de la Cassolette de truffe en brouillade, ni du Râble de lièvre à la Royale (truffe foie gras)…Vivement la prochaine réunion statutaire !

Roland BAC

recettedetruFFesPour moi, c’est l’OMELETTE qui en mon sens développe le plus, les saveurs, de ce qu’on appelle ici : notre OR NOIR. Non pas, par son coût élevé, mais par le mystère qui entoure les pratiques de la recherche, du cavage, et de la vente de la truffe, aliment noble par excellence.

Ceci dit, il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de truffes pour réaliser un bon plat, telle l’omelette, qui dégage un parfum inégalé. Car même à travers un récipient étanche, vous percevez cette odeur qui dit-on peut être aphrodisia-que. Même au plus fort de la saison où la truffe est chère, avec une seule truffe de 20 g d’un coût de 25 à 30 € vous pouvez vous régaler.

- La veille au soir, disposer dans un récipient clos de beaux œufs entiers (8 à 10 pour 4 personnes) ainsi que votre truffe. Vous fermez le récipient jusqu’au lendemain ma-tin.

- Le lendemain matin vous cassez vos œufs et vous tranchez en fines lamelles votre truffe que vous répandez sur les œufs, salez et poivrez légèrement. Ayez soin de garder un petit morceau de truffe.

- A midi à l’heure du repas, mettez un peu d’huile d’olive dans votre poêle qui ne doit pas attacher. Pendant ce temps, battez vos œufs et quand l’huile est chaude, mettez tout dans votre poêle. A ce moment il faut faire très vite. Remuez avec une spatule en bois pour pouvoir attraper la poêle et faire tourner votre omelette comme une crêpe.

- Il faut que votre omelette soit tout en longueur et que l’intérieur soit moelleux voire baveux pour ceux qui aiment. Disposer sur un plat légèrement réchauffé car cela refroidit vite. Tranchez le morceau de truffe que vous avez mis de côté et disposez les copeaux sur toute l’omelette. La chaleur de l’omelette va révéler la saveur et l’arôme de ces morceaux de truffe.

Bon régal.

Guy SARLIN Trufficulteur.

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Liace Magazine N° 125 - Mars 2011 19

Loisirs

horizontalement

A Revenu du travail B Fauve - Chien de chasse c Coup de pompe dans le train - Ingénieur allemandd Mister de la science et de la littérature - Ensemble de connaissancese A l’envers: diminué pour une pièce en bois et pour une pièce en fer

- Au bord de Seine - Non accompagnéF Livre de poche - Sur le calendrier g Se troublent facilement H Son père avait la responsabilité d’une arche - Blessé - Marteau i Compte pour une semaine anglaise - Reproduit au poncif J Bizarre K Haut parleur - Chacun des points extrêmes de la Terre l Aventurier sans scrupule - Ulcérations de la muqueuse buccaleM Table de boucher - Article - ……River: chenal à new York

verticalement 1 Maisons de papiers - Prêtre orthodoxe2 Hommes à femmes - Est joyeux3 1465 mètres ou 63 - Beau parleur4 Le marteau ou l’enclume - Indispensable5 Est en Allemagne - Son éducation a été très littéraire - Annonce une suite6 Créées - C’est toujours possible7 Altérés 8 Une femme qui engraisse - Champion9 Note - Coule en Italie10 Troubles - Sans énergie11 Salpêtres - Ecrivit en marge12 Fête chinoise - Petite vésicule de l’oreille interne13 Eu - Largeur de tissu - Cardinal

MOtscrOisés

sOLutiOndun°122

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

A

B

c

d

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G

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i

j

K

L

M C H I R U R G I E N A M E

H A R A S A N T E N N E S

A L E A L I R I O U T

N E N E I N C O G N I T O

D E P I C E R I E S E M

E V I D E E T U V E A

L I G N E P E S E R C

I R R E S O L U E L E E

E T A U S I S E I T M

R U S S U L E T I N O I

S E E N O N C E S R E E

L E S E B L O U S E E

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VOYAGE 2011 EN CORSEL’ACE organise un séjour d’une semaine en CORSE. Le départ est prévu le 24 septembre 2011 de PARIS, LYON ou NANTES.Ce séjour est organisé en résidentiel pour permettre à nos anciens de se retrouver. Des excursions vous seront également proposées.60 places ont été réservées. L’attribution sera faite dans l’ordre de réception des pré-réservations.Je vous demande de me faire parvenir une inscription à :[email protected] ou par courrier à : René Rousset Le Palais Royal 26 Rue Parmentier 06100 Nice Téléphone au 06 81 55 02 07.

A bientôt. René ROUSSET

Nom : .............................................................................................. Prénom : ...............................................................................................

Téléphone : ...................................................................................... E-mail : ................................................................................................

Nombre de personnes : ...................................................................

Page 20: Mars 2011 - ACEace-poste.com/adherent/pdf/liace125.pdf · sentent les territoires, en lieu et place du dé-partement, avec disparition en tant quel tel, du Président départemental

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Ça va déjà mieux.

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