Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 -...

20
Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement de La Poste 119 N° 119 Mars 2010 Prix de vente du numéro : 2 € Revue bimestrielle Depuis le Congrès de BUSSANG, no- tre fil rouge n’a malheureusement pas évolué. Nous devons, encore et toujours, ten- ter de faire prendre conscience à nos interlocuteurs que notre métier est spécifique et que notre engagement permanent est loin d’être reconnu à sa juste valeur. Au risque de lasser, ce fil rouge a été au cœur de nos débats avec les Direc- teurs des Ressources Humai- nes des deux métiers que nous avons rencontrés le mois dernier. Pour l’Enseigne, à l’initiative de l’ACE, un travail très impor- tant a été réalisé sur la fiche de poste des DET Adjoints. Cette dernière est main- tenant finalisée et les re- crutements ont été lancés. Chantal BARATA, nous a aussi pré- senté le projet du schéma directeur de l’encadrement. Au courrier, c’était la première prise de contact avec Yves XEMARD. Le compte rendu a été mis en ligne sur le site Internet. La mise en place de NGC a gelé les promotions en groupe A et le Groupe B est peu ouvert pour les Directeurs d’Etablissement. Espérons que le projet «développons nos talents» qui nous a été présenté au cours de cette réunion, permette de combler ce retard. Nous avons aussi abordé avec les deux Directeurs, l’accompagnement finan- cier et moral de nos collègues sortis de fonction. Il est inadmissible que certains appren- nent encore leur éviction du métier par un mail impersonnel ou un coup de fil rapide de leur hiérarchi- que. A chaque fois que nous évoquons ce manque de respect de la personne, nos interlocuteurs sem- blent surpris par ces pratiques managé- riales qu’ils qualifient d’inacceptables, mais qui perdurent. C’est un sujet récurrent, que nous traitions déjà dans le liace n° 100 de novembre 2006 !!!! Rien n’a changé depuis. Au fil de toutes ces rencontres, nous constatons que les avancées en matière de reconnaissance du métier ne sont pas très rapides, mais nous ne baisse- rons pas les bras, ce n’est pas dans la tradition de l’Amicale. Sylvie DEBRICON Présidente Nationale EDITO SOMMAIRE L’ACTUALITÉ NATIONALE Quoi de neuf au Bureau National . . . . . . . . . . . . . p. 2 et 3 Les Adjoints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3 Rencontre avec le DRH de l’Enseigne . . . . . . . . . . . . . p. 4 LA VIE DES RÉGIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5 à 9 LIBRE-PROPOS - Facteur Services Plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 10 - Le dossier de l’écran noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 10 - Flexigo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 11 - La symphonie postale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 12 SOCIAL - Ce que l’avenir nous réserve. . . . . . . . . . . . . . . . p. 13 et 14 - La protection sociale complémentaire . . p. 14 et 15 - L’aide ménagère à domicile . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15 et 16 - Panorama vietnamien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 16 LES PAGES DES RETRAITÉS - Assemblée Générale de BLERIOT PLAGE . . . . p. 17 et 18 - Libre-propos : malveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 18 Les mots croisés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 19 A noter sur vos tablettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 19

Transcript of Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 -...

Page 1: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1

Magazine

Mars 2010

Lettred’information del’Amicaledes Chefsd’Etablissementde La Poste

n° 119N° 119 Mars 2010

Prix de ventedu numéro : 2 €

Revue bimestrielle

Depuis le Congrès de BUSSANG, no-tre fi l rouge n’a malheureusement pas évolué.

Nous devons, encore et toujours, ten-ter de faire prendre conscience à nos interlocuteurs que notre métier est spécifi que et que notre engagement permanent est loin d’être reconnu à sa juste valeur.

Au risque de lasser, ce fi l rouge a été au cœur de nos débats avec les Direc-teurs des Ressources Humai-nes des deux métiers que nous avons rencontrés le mois dernier.

Pour l’Enseigne, à l’initiative de l’ACE, un travail très impor-tant a été réalisé sur la fi che de poste des DET Adjoints.

Cette dernière est main-tenant fi nalisée et les re-crutements ont été lancés.

Chantal BARATA, nous a aussi pré-senté le projet du schéma directeur de l’encadrement.

Au courrier, c’était la première prise de contact avec Yves XEMARD. Le compte rendu a été mis en ligne sur le site Internet.

La mise en place de NGC a gelé les promotions en groupe A et le Groupe B est peu ouvert pour les Directeurs d’Etablissement.

Espérons que le projet «développons nos talents» qui nous a été présenté au cours de cette réunion, permette de combler ce retard.

Nous avons aussi abordé avec les deux Directeurs, l’accompagnement fi nan-cier et moral de nos collègues sortis de fonction.

Il est inadmissible que certains appren-nent encore leur éviction du métier par

un mail impersonnel ou un coup de fi l rapide de leur hiérarchi-

que.

A chaque fois que nous évoquons ce manque de respect de la personne, nos interlocuteurs sem-blent surpris par ces pratiques managé-

riales qu’ils qualifi ent d’inacceptables, mais

qui perdurent.

C’est un sujet récurrent, que nous traitions déjà dans le liace n° 100 de novembre 2006 !!!! Rien n’a changé depuis.

Au fi l de toutes ces rencontres, nous constatons que les avancées en matière de reconnaissance du métier ne sont pas très rapides, mais nous ne baisse-rons pas les bras, ce n’est pas dans la tradition de l’Amicale.

Sylvie DEBRICONPrésidente Nationale

EDITO

S O M M A I R EL’ACTUALITÉ NATIONALEQuoi de neuf au Bureau National . . . . . . . . . . . . . p. 2 et 3

Les Adjoints. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 3

Rencontre avec le DRH de l’Enseigne . . . . . . . . . . . . . p. 4

LA VIE DES RÉGIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5 à 9

LIBRE-PROPOS- Facteur Services Plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 10

- Le dossier de l’écran noir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 10

- Flexigo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 11

- La symphonie postale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 12

SOCIAL- Ce que l’avenir nous réserve. . . . . . . . . . . . . . . .p. 13 et 14

- La protection sociale complémentaire . .p. 14 et 15

- L’aide ménagère à domicile . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 15 et 16

- Panorama vietnamien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 16

LES PAGES DES RETRAITÉS- Assemblée Générale de BLERIOT PLAGE . . . .p. 17 et 18

- Libre-propos : malveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 18

Les mots croisés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 19

A noter sur vos tablettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 19

Page 2: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

2 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

QUOI DE NEUF AU BUREAU NATIONAL ?Vous trouverez ci-dessous une synthè-se des Bureaux Nationaux de Janvier 2010 et Février 2010.Rappel : tous les comptes rendus ex-haustifs des réunions, audiences et as-semblées générales sont mis en ligne sur le site : http//www.ace-poste.com.Liace vous rend compte de l’essentiel. Ce journal est le votre, n’hésitez pas à envoyer vos articles et réactions à : [email protected].

LE TRAVAILDES COMMISSIONS

ENSEIGNE

Au cours de ces deux réunions la com-mission a préparé la rencontre avec Chantal BARATA, DRH de l’Enseigne et Sabine LORENZI, Directrice de la gestion des cadres stratégiques. Vous trouverez dans ce numéro le compte-rendu de cette rencontre.

COURRIER

La Commission Courrier a travaillé sur les thèmes à aborder lors de l’audience programmée le 23 février 2010 avec Yves XEMARD, DRH du Courrier. Deux axes majeurs ont été retenus :

➤ L’évolution du métier de Direc-teur d’Etablissement: promotion et rémunération

- Aujourd’hui, les quatre temps du ma-nagement ne sont pas intégralement respectés. Le DE n’a pas de visibilité sur son évolution de carrière. Un plan individuel de développement des com-pétences est indispensable.

- La part variable minimale devrait cor-respondre à 10% de la rémunération globale.- La sortie de fonction volontaire ou non des DE doit faire l’objet d’un ac-compagnement : fi nancier et éventuel-lement psychologique.

➤ Les conditions d’exercice- Il faut des outils pour mettre en œu-vre la fl uidité RH et une politique claire

de comblement des postes notamment dans les zones défi citaires.

- Le fait d’avoir des agents en surnom-bre malgré la recherche de solutions, est pénalisante pour l’Etablissement.

- Evolution de Facteur d’Avenir.

- Le Temps de travail et les conséquen-ces liées au dépassement de la DHT pour les salariés.

- L’Appréciation : un outil simplifi é dans le style de celui de l’Enseigne (ORIENT) paraît indispensable.

- Nécessité de reconnaître la fonction d’Adjoint et de construire une fi che de poste.

- Il convient de s’interroger sur la plus-value des CIGAP et UGRH.

- La revalorisation des indemnités kilo-métriques et la prise en charge de l’as-surance, ainsi que l’accès à des crédits bonifi és doivent compenser l’utilisa-tion que les DE font de leur véhicule personnel, pour le compte de l’Entre-prise.

Une rencontre est également prévue le 24 février 2010 avec Jacky POITOUX sur la gestion des multi-sites.Les points abordés seront : - les problématiques informatiques,- les diffi cultés de présence, mais aussi de locaux et de matériel,- celles liées à l’éloignement,- le niveau d’encadrement.Les comptes-rendus de ces audien-ces seront publiés dans le LIACE 120 et mis en ligne sur le site de l’ACE http://www.ace-poste.com.

COMMUNICATION

La commission a réalisé le présent nu-méro de Liace.Son responsable rappelle que l’intérêt de la publication ne peut être unique-ment supporté par la commission. Il est indispensable que des articles émanent du terrain et qu’ils soient transmis dans le respect des délais impartis.Un «Qui fait quoi» relatif aux diffé-rents actes menant à l’édition de la re-vue a été établi par Pierre CHATELET et sera remis aux membres du Conseil d’Administration pour qu’ils prennent

bien conscience du travail que cela re-présente et des conséquences consécu-tives à un quelconque laxisme.L’idée d’un fi l rouge relatif à La Poste dans divers pays européens semble dif-fi cile à concrétiser. Nous allons contac-ter l’Amicale Internationale des Chefs d’Etablissement pour avancer, tout en sachant que ce type d’article ne sera réalisé que si nous pouvons le faire sur au moins 6 pays européens et selon un angle et une trame identiques.

LE TRAVAILDES SECTIONS

METIERS TECHNIQUES

La restructuration annoncée est effec-tive depuis le 12 février.La structure est organisée autour de 32 territoires, centres de pilotage de l’activité opérationnelle. Elle se subs-titue aux 8 régions, 56 territoires et 102 agences. La Corse et les DOM ne sont pas im-pactés par le volet territorial. Au niveau des ARM (Agences Régio-nales de Maintenance), une quarantaine de personnes sont en reclassement.Les techniciens ne sont pas affectés par cette réforme.La DTC (Direction Technique du Cour-rier) a repris les agents qui étaient ratta-chés aux DOTC, le bilan global faisant état de 220 emplois en moins.Marc BALSSA va faire une demande d’audience avec le Directeur de la DSEM.

Une Assemblée Générale de la Section est prévue sous 2 ou 3 mois.

LES ADJOINTS

Plusieurs articles sur le sujet fi gurent dans ce présent numéro de liace. Il convient cependant de rappeler la différence entre :- Le Directeur d’Etablissement Adjoint, mis en place dans les Terrains avec au minimum 3 conseillers fi nanciers (hors GESCLI).

EN DIRECT DU BUREAU NATIONAL

Page 3: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 3

EN DIRECT DU BUREAU NATIONAL

- L’Adjoint au Directeur mis en place dans les «Terrains» jugés diffi ciles (multi-sites, éloignement) mais avec moins de 3 vendeurs.La cible globale serait entre 1500 et 1800 Adjoints.Une nouvelle réunion du Groupe de tra-vail avec le Siège est prévue en mars.Le bureau national des adjoints se réu-nira en Avril pour préparer l’Assemblée Générale de Juin.

RETRAITES

Jean-Luc SAUVAGE souligne le travail réalisé par Daniel GIET pour l’infor-mation des adhérents sur les évolutions «sociales».Le travail le plus important de la Sec-tion est la préparation de l’Assemblée Générale en mai à BLERIOT PLAGE.

TRESORERIE

Le bilan de l’année 2009 sera en conformité avec les prévisions.

Le travail continu réalisé sur les fi chiers y a contribué ; il est donc essentiel de persévérer.

Une réunion des trésoriers régionaux s’est tenue le 17 février afi n de les in-former de l’évolution de la comptabi-lité.

Le guide du trésorier a été actualisé et peut être mis à disposition des Pré-sidents Régionaux. Par ailleurs on le trouvera sur le site de l’ACE, http://www.ace-poste.com dans la partie do-cumentaire

CONGRES 2011

La date limite de dépôt des dossiers, fi xée initialement au 28 février, sera diffi cile à respecter, les tarifs 2011 des sites n’étant pas connus. Les régions désireuses de déposer un projet doivent se signaler avant fi n fé-vrier. Le dépôt du cahier des charges pourra intervenir jusqu’en avril.

FICHIER

Un travail est en cours pour réaliser un

test sur deux régions (Meuse Champa-

gne Ardennes et Bourgogne).

VIE DES REGIONS

Les remontées se poursuivent. René

ROUSSET va solliciter les Présidents

Régionaux pour obtenir auprès de

DELP et DOTC les annuaires man-

quants.

VIE DE L’AMICALE

Il est rappelé qu’en conformité avec les

statuts, chaque région doit tenir tous les

deux ans une Assemblée Générale.

Le Bureau National doit en être avisé

au minimum 2 mois à l’avance pour dé-

signer ses représentants.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

L’année 2009 a été riche en évolution et reconnaissance des Adjoints.L’ACE, à l’origine, du groupe de tra-vail sur les Adjoints a obtenu la publi-cation d’un texte validé par le COMEX du 9 décembre 2009.

Contenu du texte : Deux appellations :

❍ DET ADJOINT- Mise en place sur les «TERRAIN»

avec un minimum de 3 vendeurs SF.- Positionnement : TERRAIN DET2 = Adjoint Groupe A

ou dans quelques cas Adjoint III3 ; TERRAIN DET1 = Adjoint III3.- Part variable : 2000 € à la cible

❍ ADJOINT AU DET- Mise en place sur les «TERRAIN» de

2 vendeurs et 3 points de contacts.- Part variable : 1000 € à la cible.

L’ACE est également à l’origine de la fi che de poste (en ligne www.ace-poste.com). Le DET choisit son Adjoint et ne subit

pas le choix du DTELP.Les Adjoints seront mis en place après appel à candidature.Les objectifs sont fi xés par le DET dans une feuille de route.

Feuille de route :- Résultats collectifs : 10 %- Résultats individuels : 25% IGP TERRAIN 25% Indice qualité du TERRAIN- Part managériale : 40%

Formation :- Cursus : «3 fois plus performant»- Training clients spécial manager- Module merchandising- Service GagnantLa fonction d’Adjoint est une évolu-tion naturelle vers le métier de DET.

Il n’existait pas de part variable pour les Adjoints en 2009. L’action de l’ACE a permis aux Ad-joints identifi és de pouvoir prétendre à 800 € pour les III2 et 1000 € pour les III3.

Les «ex DET» aujourd’hui Adjoints bénéfi cient d’une part variable en ap-plication du texte «reconnaître et valo-riser le DET».Dans le but de fi naliser la fi che de poste Adjoint au DET, le groupe de travail se réunit en mars.L’ACE est votre interlocuteur pour toutes interrogations.

Claudie GRISEZ

UNE RECONNAISSANCE DES ADJOINTS A L’ENSEIGNE

L’ ASTREINTEAfi n de vous informer au mieux sur les conditions de l’Astreinte au sein du Groupe LA POSTE, vous pouvez consulter sur le site de l’Amicale :

ace-poste.com

le texte offi ciel qui en défi nit les modalités depuis juin 2008

Page 4: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

4 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

RENCONTRE AVEC CHANTAL BARATA,DRH DE L’ENSEIGNE ET SABINE LORENZI,DIRECTRICE DES CADRES STRATÉGIQUES

Sylvie DEBRICON, Présidente de l’ACE et les membres du bureau national ont accueilli le 17 février dernier à Cachan, Chantal BA-RATA et Sabine LORENZI.Les responsables du Siège ont considéré ce moment important, en cette période où les dossiers avancent, même si des disparités subsistent entre les territoires.Au cours de cette rencontre, elles ont présenté la procédure de conduite de la politique RH de l’encadrement et le schéma directeur s’y rapportant.

Quatre axes pour ce schéma directeur de l’encadrement

◆ Rationaliser les parcoursL’objectif est de mieux défi nir les processus d’accès aux postes. Le passage par la fonction de DET Adjoint sera un passage privilégié pour accéder à la fonction de DET.Une certaine stabilité est souhaitée sur les postes opérationnels avec une durée minimale de présence de 3 ans, ce délai permettant de démontrer des compétences.◆ Améliorer le dispositif de développement

des compétencesUne formation systématique est nécessaire lors de la prise de fonction ainsi qu’une for-mation continue afi n d’optimiser les possibi-lités de chacun.◆ Evolution du style de managementLe management du style «relevage de comp-teur» a souvent suscité les critiques des DET.Une nouvelle version de la méthode de pilo-tage «Carré d’as» va être mise en œuvre.L’axe majeur est de développer les valeurs managériales, tout en sachant que cette évolu-tion ne pourra se faire que progressivement.◆ Favoriser les parcours croisésIl faut faciliter l’accès des fonctionnels vers les postes de DET ainsi que l’inverse. Il convient également de créer des passerelles entre l’Enseigne et le Courrier.C’est une volonté forte, mais qui nécessite un important travail.

Différents thèmes ont ensuite été abordés par les membres du BN

◆ Vacances d’emploi et moyens de rempla-cement

Les modes de gestion sont différents d’un territoire à l’autre et le système actuel ne permet pas de faire face aux absences im-

prévisibles.Chantal BARATA signale qu’un travail est engagé sur les moyens de remplacement. L’échéance est prévue pour avril 2010.Un petit fl ux de recrutement externe, notam-ment de diplômés des écoles de commerce, sera maintenu. Ce niveau de diplôme étant souhaité pour les DET, une formation sera mise en place.◆ RPPQu’en est il des DET de Classe 3 en poste sur les groupes A ?Comment peut-on les entrer dans une procé-dure de régularisation ?Chantal BARATA reconnait qu’aujourd’hui, la situation ne satisfait personne.Le contenu des épreuves a été modifi é, ce qui a permis d’améliorer légèrement le pourcen-tage de candidats reçus.L’ACE demande que les jurys soient compo-sés d’un DV, d’un RH et d’un opérationnel.Sabine LORENZI comprend l’inquiétude liée au fait que le nombre de postes offerts par RPP soit inférieur au nombre de postes en dis-torsion. Elle précise que le nombre d’admis est toujours nettement supérieur.◆ Les AdjointsA quand la mise en œuvre sur le terrain du texte validé par le COMEX du 9 décembre 2009 traitant de la mise en place et du rôle des Adjoints ?Sabine LORENZI rappelle que chaque DELP bénéfi cie d’une marge de manœuvre pour la mise en place des Adjoints.Elle précise également qu’il n’y a pas de date limite pour le déploiement.La fi che de poste vient juste d’être validée. Il est précisé que le Directeur d’Etablissement adjoint d’un DET2 ne sera pas systématique-ment en groupe A. En effet, certaines missions peuvent ne pas lui être confi ées.En ce qui concerne les adjoints au DET, les

modalités défi nitives ne sont pas encore connues.◆ Labellisation 7GIl est annoncé une labellisation 7G pour les DET. L’Amicale s’étonne de n’avoir pas été associée à ce projet en amont.Que se passe-t-il pour les DET non labelli-sés ?Pour Chantal BARATA ce sujet n’est pas du domaine RH. La Direction des ventes est légi-time pour y répondre.La non labellisation ne conduira pas à une sortie du métier de DET. L’objectif est une montée en compétence.◆ Question diverseCertains DET1 sont sur des postes de DET2 depuis 3 ans avec de bons résultats sans être reconnus.La DRH signale que le pouvoir de décider des modalités de passage est de la responsabilité du management.

Sylvie DEBRICON remercie les Responsa-bles du Siège pour la qualité des échanges et le travail réalisé avec l’Enseigne.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

EN DIRECT DU BUREAU NATIONAL

Rencontre ACE/RH Enseigne :de gauche à droite Sylvie DEBRICON, Sabine LORENZI, Chantal BARATA et Luc PONSY

AMICALISTEParticipe aux débats en toute liberté

Rendez-vous surle FORUM de l’ACE.

Pour y accéder :http://www.ace-poste.com

Entre dans la partie «adhérents» en tapant ton nom et ton mot de passe

Puis rubrique FORUM

Page 5: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 5

LA VIE DES RÉGIONS

POITOU CHARENTES

RICHARD GRASA, DELP POITOU-CHARENTES OUEST, APPLIQUERA SCRUPULEUSEMENT LES TEXTES EN VIGUEUR

Une délégation de l’ACE, composée de Claudie LABARDE, Présidente Régiona-le, Fabrice PIERRE, Président du 79, Pa-trice LUCE, Président du 17 et Jean-Pierre GUILLOTEAU, Correspondant Commu-nication a rencontré le 26 janvier 2010, Richard GRASA, DELP POITOU-CHA-RENTES Ouest.

Le premier sujet abordé lors de cette audience est le point sur les reclasse-ments.Richard GRASA précise qu’il ne reste plus qu’un DET à reclasser et il pense que des opportunités se présenteront prochaine-ment.Un autre, actuellement en congé maladie, mais ne souhaitant plus exercer la fonction de Directeur d’Etablissement sera à régler.

La délégation s’interroge sur les diffi cul-tés rencontrées par les DET reclassés, à percevoir les primes qu’elles soient de mo-bilité fonctionnelle ou géographique ou liées au départ d’une zone excédentaire ou à l’arrivée en zone défi citaire.Elle s’étonne également que les requêtes faites restent sans réponse. Le DELP répond que ce dossier est confi é à la fi lière RH et qu’il est, en ce qui concerne les cadres supérieurs, traité directement par la DEX.En tout état de cause, le principe qu’il dé-fend est celui de l’application des textes en vigueur.Une réponse sera apportée à toutes les re-quêtes soit par la DELP, soit par Jean-Noël GAUTHIER au titre de la DEX.Il évoque également le fait qu’un logement de fonction peut être maintenu pendant deux ans au maximum et veillera au strict respect de cette consigne.

La situation des DET en distorsion fonc-tionnelle est ensuite évoquée ; l’ACE s’étonne du fait que le nombre de postes offerts par RPP soit inférieur aux situa-tions en distorsion et s’inquiète de leur de-venir au bout des deux ans accordés pour validation.Le DELP estime qu’il peut toutefois exister une liste complémentaire.Il constate effectivement la faible propor-tion de reçus à la dernière RPP.

En réponse aux sollicitations des représen-tants de l’Amicale, Richard GRASA assure que le délai de deux ans ne reste qu’une in-dication et n’a pas un caractère impératif.Il convient également de la nécessité d’ap-porter une aide aux candidats, en leur pro-posant une formation préparatoire ainsi qu’un oral blanc en cas d’admissibilité.

L’impact de V6 sur le niveau d’encadre-ment, sur le nombre de conseillers clien-tèle pros et les diffi cultés à combler les absences.Richard GRASA reconnaît que la V6 de-vrait effectivement conduire à une diminu-tion du nombre d’encadrants. Mais parallèlement, le Schéma Directeur de l’Encadrement corrige cette situation.Concernant les Conseillers Pros, ils de-vraient passer de 15 à 9 ; la raison est liée à une implantation initiale trop optimisée.Pour les moyens de remplacement, le nom-bre de ressources disponibles devrait per-mettre de les augmenter, tout en sachant qu’il n’y aura aucune rentrée de personnel en 2010.Le concept ESC sera développé et le nom-bre d’automates, multiplié.

La situation des Adjoints est ensuite évo-quée par L’Amicale qui précise qu’une Section Nationale spécifi que vient d’être constituée.Le DELP rappelle qu’une fi che de poste est en cours d’élaboration et qu’une part varia-ble signifi cative, en liaison avec la feuille de route, est prévue pour 2010.En ce qui concerne 2009, le principe d’une part variable fi xe d’environ 1000 € est re-tenu.Il précise aussi que chaque DELP aura toute latitude pour la mise en place des Ad-joints, et qu’une étude du schéma en POI-

TOU CHARENTES Ouest sera réalisée en février.Il informe également que les adjoints de DET2 seront sur des postes de groupe A.

L’Amicale souhaite que les futures régu-larisations s’effectuent dans de meilleures conditions que celles connues des DET en pareille situation. Interrogé sur la notion d’astreinte et sur les contrôles externes (inspection du tra-vail),Richard GRASA déclare qu’en aucun cas, un DET n’est tenu à une quelconque as-treinte, ni à se rendre à tout moment à son établissement.Les contrôles externes doivent être traités au niveau de la Direction RH de la DELP.

Les représentants de l’Amicale remercient Richard GRASA pour cette audience et le principe d’une rencontre semestrielle est retenu.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

AMICALISTETu souhaites t’exprimer en toute confi dentialité ?Rendez-vous sur le FORUM de l’ACE.Pour y accéder :

http://www.ace-poste.com

Entre dans la partie «adhérents» en tapant ton nom et ton mot de passe.Puis rubrique FORUM

Page 6: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

6 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

LA VIE DES RÉGIONS

BEAUCE SOLOGNE

A L’ISSUE DE L’AUDIENCE A LA DOTC, LES DIRECTEURS D’ETA-BLISSEMENT DE BEAUCE SOLOGNE S’ESTIMENT MIS SOUS PILOTAGE.

L’ACE représentée par Noël GARINET et Franck BRIAR a été reçue en audience le 11 février 2010 par Mme MUSSET, DOTC BEAUCE/SOLOGNE, assistée de M. ABENSSOUR.Le premier thème abordé fut celui des Conditions de travail des DE et des cadres en établissement :L’ACE S’INTERROGE SUR LE NIVEAU D’ENCADREMENTLe constat :◆ Sur les critères d’attribution d’un en-cadrant sur les sites distants : pas de CE (chef d’équipe) si moins de 10 QL.◆ Sur la manière : annonce aux encadrants qu’ils sont trop nombreux et que sur un site 2 doivent partir.◆ Sur leur quotidien : les organisations sont à fl ux tendus et mettent les CE en joker permanent (ils sont les pompiers de ser-vice).Ils font donc de plus en plus d’exécution et de ce fait ne peuvent pas se concentrer sur les missions qu’on attend d’eux pour demain. .Par ailleurs, la baisse de leur apprécia-tion ; quota de E ou référent (ex : pas plus 6 sur 45 dans un département), la réduction de leur reliquat de CA avec risque de perte de bonifi cation, la stagnation de leur part variable engendrent chez eux un fort senti-ment d’iniquité.Ils ressentent un réel mal être avec parfois de la démotivation, du fatalisme.Les postes vacants ont du mal à trouver preneur, la mobilité est souvent contrainte.L’ACE demande une meilleure prise en compte des CE, une plus grande recon-naissance par la part variable et une as-sociation plus large et plus régulière aux décisions.Pour les DE, la situation des encadrants est très préoccupante. Les DE doivent as-sumer directement les manques éventuels de disponibilité des CE et sont donc obligés d’avoir des rythmes d’activité très soutenus qui se traduisent par un temps de travail hors norme. C’est aussi le cas de certains encadrants.

Selon la DOTC, laisser seul un CE dans un site distant, c’est prendre le risque de l’isoler et ce n’est sans doute pas la bonne solution.

Les régions LANGUEDOC ROUSSILLON

et PROVENCE- ALPES-COTES D’AZUR

se sont retrouvées en Assemblée Générale

à MONTFAVET dans le VAUCLUSE le 6

février dernier.

Sylvie DEBRICON, Présidente Nationale,

Luc PONSY, Vice Président National et

Jean-Pierre PARRA, Président de la Com-

mission Enseigne participaient à cette ren-

contre.

Robert VILLANI, DEX, Jean BARBIERI,

DOTC MONTS DE PROVENCE, Philippe

CLEMENT, DELP de l’HERAULT et De-

nis JACQUOT, DELP du GARD/LOZERE

étaient également présents.

Quatre vingt cinq collègues actifs et retrai-

tés avaient répondu à l’invitation.

La matinée fut consacrée aux réunions par

région et à la préparation des questions à

l’attention de nos hiérarchiques.

Les thèmes abordés furent notamment :

- La mise en place des DET adjoints : feuille

de route, fi che de poste, part variable,

- L’évolution du Réseau : fusion, agences

postales, V6

- La notion d’astreinte

- RH : régularisation des DET en distorsion

feuille de route

moyens de remplacement

- L’Avenir des Directeurs d’Etablissement

au Courrier et à l’Enseigne

- Les évolutions des Etablissements et des

«Terrains»

Modifi cation du Bureau régional du LAN-GUEDOC ROUSSILLON :Jean-Pierre PARRA remplace Luc PONSY

à la Présidence de Région et Patrick POL-

LINO, DE à ANDUZE dans le GARD

prend la Vice Présidence.

Remerciements aux retraités qui ont pris en

charge l’organisation de cette journée.

Le Compte rendu détaillé de cette Assem-blée Générale sera publié dans le prochain LIACE.

Jean-Pierre PARRA

SUD-EST

ASSEMBLEE GENERALE DANS LE SUD-EST

Page 7: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 7

Les réunions de fi lière se développent. Les Chefs d’Equipe sont associés à travers des séminaires et la mise en place d’une «com-munauté managériale des cadres».Il faut travailler avec les DE pour voir pour-quoi les CE sont amenés à faire de l’exé-cution. Leur montée en compétence passe aussi par la promotion, mais il ne s’agit pas de faire plaisir; il faut leur montrer les écarts.L’enveloppe de part variable qui leur est destinée sera identique à celle de l’année dernière.

CONCEPT MANAGERIAL DE LA DOTCLes représentants de l’Amicale estiment que nous sommes bien loin de RDM et de la décentralisation prônée par «Réinventons le courrier».La décentralisation se traduit par une aug-mentation du nombre de réunions et plus de déplacements avec nos voitures per-sonnelles. Nous nous y rendons souvent avant 9h00, lorsque nos collègues de la DOTC viennent dans nos bureaux toujours avec une voiture jaune et rarement avant 10h00 !!LA DOTC répond que c’est une décision du courrier.

L’ACE prend quatre exemples pour illus-trer le concept managérial de la DOTC :A : Les compétences et l’expertise restent en DOTC : avec modernisation continue et le positionnement des OA ; B : Les chiffres et le CAP restent en DOTC : malgré les itérations avec les DE, le CAP est descendant et le pied de colonne ne se discute pas ;C : Les décisions sont prises en Codir DOTC : Les DE appliquent, notamment pour le recrutement des CDD qui les met en diffi culté car ils n’ont plus aucune visi-bilité.D : Pas d’équité dans l’effort, toujours plus haut dans l’effort : Critères plus durs pour l’appréciation des agents qu’ailleurs, plus de sécabilité qu’ailleurs, dette sociale reli-quat plus ambitieux qu’ailleurs.Mme MUSSET précise que les OA ne pourront pas aller sur les plaques avant juinLes résultats de la DOTC sont le fruit d’un pilotage. Le mois de janvier est réussi mal-gré des écarts CAP de 2 ou 3 bureaux. Mais d’ici l’été il y aura plus de décentralisation.En attendant il y aura pilotage de la dette sociale, des catalogues, des heures supplé-mentaires.La fl exibilité doit être mise en œuvre en une fois.Il faut remonter les projets dans le calen-drier.

Pour l’ACE, on confond pilotage et mise sous pilotage.Aujourd’hui, les DE sont mis sous pilo-tage. Cela aboutit à créer des dysfonction-nements nouveaux et surtout à mettre le DE en péril permanent.

Franck BRIAR

AQUITAINE NORD

PEU DE RÉPONSES CONCRÈTES À NOS PROBLÉMATIQUES À L’IS-SUE DE L’AUDIENCE À LA DOTC AQUITAINE NORD

Le 15 janvier dernier, une délégation de l’ACE, composée de Jean-Charles VANDROUX, Pascal BERILLON, Eric HABERT et Serge BOUET a ren-contré les représentants de la DOTC, Christian CARLES (DOTC), Lionel GARRIGUE (DRH), Yvonnick LE MOLLER (DDI) et Bruno CUMINAL (Chef Projet Facteur d’Avenir).

Au cours de cette audience, plusieurs thèmes ont été abordés :

FinancierL’ACE indique que des DE voient leurs périmètres augmenter et les avantages liés à la rémunération ne sont pas signifi catifs.Le principe est qu’il n’y a pas de com-pensations prévues s’il n’y a pas de changement de site.Toutefois, en certaines circonstances, Christian CARLES a été amené à pren-dre certaines mesures.

VéhiculesL’ACE précise que les DE multi sites utilisent souvent leur véhicule person-nel et les indemnités kilométriques ne couvrent pas les frais réels. Compte tenu de l’augmentation du nombre de sites, il faudrait augmenter le nombre de véhicules de liaison des DE.Christian CARLES n’est pas opposé à attribuer davantage de véhicules mais il doit quand même en rendre.

Niveau des AdjointsL’ACE informe la DOTC que les ad-joints sont représentés au sein de l’ACE.

Le problème du niveau de l’adjoint est posé au cas par cas.

Repos du samedi dans les bureaux FA (facteur d’avenir)Dans certaines DOTC, il semblerait que des samedis puissent être donnés en repos de cycle. Ce qui constitue une diffi culté supplémentaire pour les DE qui ont à vendre FA. Le Samedi n’est pas négociable, il faut maintenir le cap.

Appui juridique dans les process de réorganisationL’ACE souhaite que les juristes vien-nent en appui des DE lors des réor-ganisations. Les salles blanches sem-blent toutes indiquées. Avis favorable de Christian CARLES

Encadrement dans les établisse-mentsL’ACE a demandé de bénéfi cier des cadres en surnombre sur des missions ou comme experts dans les bureaux.Le taux de dimensionnement des ca-dres est correct selon le DOTC.

Structures Commerciales en établis-sementLa DOTC AQUITAINE Nord a ex-plosé ses objectifs en matière de CA Courrier. Qu’est il envisagé pour valoriser les fonctions ayant permis d’atteindre ce résultat ?Il n’y a pas à ce jour de solution nou-velle.

Synergie EnseigneIl faut maintenir les liens par des co-mités Synergie.Le DOTC partage cet avis

Part VariableMalgré nos résultats exceptionnels, si les critères nationaux sont appliqués, chiffre d’affaires / EBE (excédents bruts d’exploitation), la part variable ne devrait pas être importante.Christian CARLES sollicitera un arbi-trage au plus haut niveau pour une part variable rémunératrice à la hauteur des efforts consentis.

Pascal BERILLON

LA VIE DES RÉGIONS

Page 8: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

8 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

LA VIE DES RÉGIONS

LORRAINE

LE BUREAU DE LORRAINE ALLIE TRAVAIL ET CONVIVIALITÉ

Le Bureau de la Région Lorraine s’est

réuni à Pont à Mousson le 9 février der-

nier.

Les onze membres présents ont travaillé

à la préparation des audiences prévues

avec Véronique BOITOUT, DELP et

François ROGUET, DOTC.

Vous trouverez dans ce même numéro

le compte-rendu de ces rencontres.

Ce fut également l’occasion de faire

des bilans :

• Celui de Trésorerie a permis de

constater que tous les adhérents de la

région bénéfi ciaient du prélèvement.

• Le taux de retour des fi ches destinées

à actualiser le fi chier est de 34 %.

La journée conviviale à Europa Park,

ayant été une réussite, plusieurs projets

sont à l’étude pour la réitérer le 27 juin

2010.

Daniel GIET, au titre des retraités a fait

part des modifi cations prévues dans

le cadre de la protection sociale et de

l’aide à domicile et conseille la plus

grande vigilance.

Claudie GRISEZ

AMICALISTE

Un sujet te préoccupe ?Qu’en pensent les collègues ?Organise une discussion en créant un thème.Rendez vous sur le FORUM de l’ACE.Pour y accéder :

http://www.ace-poste.com

Entre dans la partie «adhérents» en tapant ton nom et ton mot de passe.Puis rubrique FORUM

LORRAINE

UNE RENCONTRE CONSTRUC-TIVE AVEC FRANCOIS ROGUET, DOTC LORRAINE

Jean Paul QUIGNON et Michel TAIL-LEFER ont représenté l’ACE lors de la rencontre avec François ROGUET, DOTC LORRAINE.

Après avoir remercié le DOTC de re-cevoir l’Amicale, Jean-Paul Quignon lui fait part des interrogations des DE sur leur avenir, le manque de visibilité à court terme.et sollicite ses réponses sur quatre domaines.

◆ ORGANISATION- En quoi consiste le Projet Optical Nancy/Metz ?

- Combien de centres sont impactés ?- Combien restera-t-il de centres et à

quel horizon ?- Les problèmes d’alimentation des ob-jets signalés sur le 2ème camion a des conséquences sur l’alimentation des UD, qui peuvent dans ce cas recevoir les OS trop tard, voire le lendemain.

A la tête de ce projet est nommé Antho-ny CHEVRIER, secondé d’une équipe de 3 personnes : Romain WAXVEI-LER, Guillaume ANTOINE, Odile LACOMBE.Le schéma de la concentration est à re-voir, car CQC date de 2006. Ce projet concerne les centres des aggloméra-tions de Nancy/Metz (9 centres).Il consiste à optimiser les organisa-tions : ressources en personnel (objec-tif -30 emplois) et en matériels.

Il n’y a pas de réduction d’établisse-ment envisagée, si ce n’est celles déjà

engagées (VANDOEUVRE, BACCA-RAT, RAON, YUTZ). Il n’en existe pas concernant LUDRES.

Il faut absolument faire remonter les problèmes pour la réunion téléphoni-que. La PIC ne fait pas ce qu’elle veut, elle a des obligations de qualité.Des contrats de service entre la PIC et les centres qu’elle alimente, existent.

◆ COMMERCIAL

Des collègues de l’Enseigne se plai-gnent que les centres courrier font du cannibalisme sur les clients, et particu-lièrement en région LORRAINE ?Serait-il possible que les DELP parti-cipent au COPL ?

Même s’il existe certains problèmes relationnels entre décideurs, il faut voir l’intérêt du client.Oui, pour l’invitation;

◆ MANAGEMENT

Un collègue DE regrette de plus en plus le manque de concertation entre le DOTC et les DE qui deviennent que des exécutants. Il n’y a pas de management participatif. Notre fonction semble se dévaloriser aux yeux de la DOTC. Certains DE gardent l’esprit d’équipe mais d’autres le perdent, peut-être en-couragés par les méthodes de fonction-nement de la DOTC.Il pense que les Directeurs d’Etablis-sement éprouvent plus de méfi ance que de confi ance en leur hiérarchie. Les valeurs d’équipe, de concertation, de valorisation pourraient pourtant éviter beaucoup de maladresses et permettre d’avancer ensemble.

Les DGC porteront la communication «COPL»Le DOTC est lui même exécutant par rapport au Siège, il ne discute pas les objectifs. Il a une marge de manœuvre sur le comment mais pas le combien.

Le non comblement des départs d’agents engendre de la gestion à risque, avec un maximum de CDD, sachant qu’on ne peut garder les meilleurs (maxi 9 contrats).Les CAP 2010 semblent irréalisables.La réduction de poste de DE se concré-tise par la mise en place de plaques énormes et diffi cilement gérables.Le climat est de plus en plus tendu à la distribution, les établissements qui passent à V2 de FA craquent avec la baisse de trafi c imposée de 11% sur le chiffre du diagnostic.

Les comblements se prévoient, il faut travailler sur une logique de plaques, avoir une vision site par site.La baisse de 11% est une anticipa-

Michel TAILLEFER acteur de cette rencontreavec le DOTC Lorraine.

Page 9: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 9

LA VIE DES RÉGIONS

tion des 2 prochaines années. Comme confi rmé par le numéro 2 du courrier, nos organisations seront faites de plus en plus à minima.

L’absence de soutien des DAS qui inon-dent les DE de choses à faire, de points de vigilance, de montées en compé-tence, de contrôles internes et autres. Ils ne se préoccupent pas de savoir si les moyens existent dans les Centres. Si des choses ne sont pas faites, ce n’est pas forcément parce qu’il n’y a pas de compétence mais tout simplement par manque de temps et de moyens.Par contre, les demandes des DE res-tent trop souvent sans réponse.Il existe un double langage : aux fac-teurs, FA c’est la panacée, aux DE, il faut faire plus de fl éxibilité.Pour tenir les CAP, les équipes doivent faire 26 semaines faibles et aucune se-maine forte.

Vous êtes des patrons, vous devez vous imposer. Si ce n’est pas le cas, alertez le N+1 et éventuellement il faut l’évo-quer en COPL.Pour certains dossiers envoyés aux cen-tres (ex : 539), la compétence pour les synthétiser fait défaut à la DOTC.

Combien de cadres Supérieurs sont en surnombre ?

4 ou 5.

◆ PART VARIABLE

Nous avons eu une année 2009 très diffi cile et pourtant, avec beaucoup de professionnalisme,Nous avons réussi de très bons résul-tats.La part variable sera-t-elle en consé-quence ?

Nous avons eu une très bonne QS qui devrait se trouver au niveau élevé de la part variable.Une FGTI bonne.Je n’ai pas reçu encore les montants.

Une prochaine audience est envisagée avant l’été.

Jean Paul QUIGNONMichel TAILLEFER

par Roland BOMBARDIER, Nathalie BERNARD, Claudie GRISEZ et Roger MANGIN a rencontré pour la première fois Véronique BOITOUT, nouvelle DTELP de Lorraine SUD.

Pour cette entrevue, compte tenu d’im-pératifs d’emploi du temps de Véroni-que BOITOUT, L’ACE avait choisi de prioriser certaines questions.

◆ Respect de l’application du texte : Reconnaître et valoriser le métier de DET

Rémunération passage DET1 à DET2 / Attribution du véhicule aux «Terrains» éligibles.Véronique BOITOUT nous assure de l’application du texte, la prime annon-cée est une valorisation du passage de DET1 à DET2. Elle vient, dans le respect des enveloppes attribuées à la DTELP, en complément des augmenta-tions individuelles. Ces dernières doivent être présentées lors d’un acte de management en face à face.Mme BOITOUT s’engage à nous don-ner les délais d’attribution de véhicules pour les «Terrains» concernés.

◆ RDM et Autonomie des DET

Roland BOMBARDIER fait remar-quer que pour certaines demandes de moyens exceptionnels de remplace-ment, l’autorisation intervient au bout de 2 jours ! et souhaiterait plus de réac-tivité. Les moyens de remplacement exceptionnels lorsqu’ils sont sollicités sont indispensables dès le début de l’absence. L’ACE propose de mutualiser les moyens de remplacement.Mme BOITOUT confi rme qu’elle valide toutes demandes de moyens exceptionnels. Pour faciliter les rem-placements, elle projette de valoriser les personnes en mission, afi n qu’elles interviennent dans les «Terrains» en diffi culté.L’intérim n’est pas exclu, car il permet de respecter nos agents (congés, res-pect des horaires…). L’utilisation de l’intérim se faisant dans le respect du CAP DTELP.

◆ Vision du métier de DET par la nouvelle DELP

L’ACE propose une rencontre men-suelle entre tous les DET et la DELP, un moment d’échanges ouvert à tous les managers.Mme BOITOUT souhaite rencontrer les DET sur le terrain le plus possible.Son rôle est de piloter les DV, et le DV pilote les DET : «mon job est d’avoir des conseillers guichetiers compétents.

Pour y arriver, il faut professionnaliser les managers».Elle retient l’idée des rencontres men-suelles sous forme de libre échange.

◆ Problématique Managériale sur un groupement

Roland BOMBARDIER alerte Mme BOITOUT sur le management d’un groupement de la DTELP, où il existe un mal être pour la quasi-totalité des DET.La politique du combien, du non res-pect des horaires et de la multiplication des réunions a remplacé l’aide et le soutien que les Directeurs d’Etablisse-ment sont en droit d’attendre.L’ACE est inquiète devant la multipli-cité des témoignages.Mme BOITOUT remercie l’ACE de cette alerte. Si le management donne le sentiment d’être dur, il est peut être dû à de la maladresse. Les management et pilotage commerciaux s’apprennent. Le manager doit s’avoir aussi se remet-tre en cause.Mme BOITOUT demande à l’ACE de faire remonter toutes situations «sensi-bles»Concernant les remontées de chiffres; Ils seront à la marge, et se feront de façon ponctuelle et essentiellement sur des thèmes qui n’ont pas de suivi natio-nal (ex : nombre de RDV Pros, activité des vendeurs…).

◆ Adjoints

L’ACE demande le calendrier de la mise en place des adjoints, le position-nement sur les «TERRAIN».Mme BOITOUT nous assure que la mise en place des adjoints se fera dans le respect des nouvelles règles mises en place. Elle s’engage à fournir le calen-drier avant fi n février. Tous les cas par-ticuliers seront spécialement suivis

◆ Divers

Les DET apprennent à «la sauvette» les projets concernant leur Etablissement. L’ACE souhaite que tous ces projets soient présentés aux DET en face à face avec la hiérarchie.Aurons-nous la possibilité de «récupé-rer» le mobilier des bureaux transfor-més en Espace Service Clients ?

Mme BOITOUT nous confi rme que les projets doivent être présentés aux DET et non annoncés rapidement «entre deux portes». Elle confi rme également que nous aurons la possibilité de recy-cler les meubles des bureaux ESC.

Une prochaine rencontre est prévue au mois de mars 2010.

Claudie GRISEZ

LORRAINE

L’ACE LORRAINE RENCONTRE VÉRONIQUE BOITOUT DELP LORRAINE SUD

Le 12 février 2010, l’Amicale des Chefs d’Etablissement représentée

Page 10: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

10 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

LIBRE-PROPOS

Forum Mag numéro 243 nous apprend que les facteurs pourront éventuelle-ment, chez les particuliers, relever des compteurs d’eau et de gaz (Butagaz, Totalgaz), installer des appareils de téléassistance, des adaptateurs TNT, et bien entendu, livrer des produits de mé-diathèque, des médicaments, etc….

BRAVO !!! Cette activité pourra com-penser en partie la baisse du trafi c «courrier» et renforcera le rôle social de La Poste dans la France profonde.

A cette occasion, comment ne pas évo-quer les services créés dans le passé, par La Poste, tant sous le label d’ad-ministration que sous celui d’entreprise publique.

Dès 1926, La Poste Automobile Rurale assurait le transport de voyageurs et les livraisons de pain, de médicaments, de quincaillerie et ….. même le dépôt de chaussures à ressemeler !!!

Plus tard, et certains lecteurs de LIACE ont bien connu cette époque, La Poste implanta dans les zones rurales, des préposés guichetiers et instaura dans certains bureaux, la vente des billets de la SNCF, la délivrance des vignettes automobiles, plus récemment des per-mis de chasse.

Même en 2004, il était encore question d’expérimenter la li-vraison de baguettes de pain….

HELAS !!! Ces mul-tiples essais furent souvent limités et généralement sans lendemain.

Aussi, c’est avec un grand intérêt que, personnellement, je suivrai la mise en place et le dévelop-pement de «Facteurs Services +».

Il me sera peut-être plus facile, lorsque j’irai profi ter du bon air de ma campa-gne, d’être fi er de mon statut de retraité de La Poste, si la Société Anonyme d’aujourd’hui innove, en zones rurales, dans le même esprit que l’Administra-tion d’avant-hier !!!

Bernard MOREAURetraité

FACTEURS SERVICES PLUSEnfi n une bonne nouvelle !!!

LE DOSSIER DE L’ÉCRAN NOIRou LE DOSSIER NOIR DE L’ÉCRAN

Afi n que les Directeurs d’Etablisse-ment puissent se consacrer au mieux à leur rôle de manager, notamment dans le domaine commercial, des services spécialisés ont été créés afi n de les dé-charger des problèmes techniques et autres.

En théorie, tout semble organisé pour assurer un parfait fonctionnement.L’aventure vécue par un DET, tend à prouver le contraire.

Un jeudi matin, dans un bureau rat-taché, le responsable lui signale que l’écran de l’ordinateur reste désespéré-ment noir.

Le Directeur d’Etablissement appelle immédiatement le SVP National, qui le dirige vers le guichet unique de la DAST (Direction Appui Soutien Tech-nique).

Il prend donc contact avec ce dernier. La réponse intervient après quelques heures: «il faut revoir avec le SVP !!!»Aussitôt dit, aussitôt fait !!!Le vendredi matin, un responsable dé-

partemental de la DSEM, informe le DET, qu’il va effectuer des recherches pour solutionner le dysfonctionne-ment.Celles-ci s’avèreront infructueuses !!!

Notre collègue parvient à joindre le responsable régional qui lui déclare prendre l’affaire en charge.

Le lundi matin, aucune intervention n’est survenue. Le Directeur d’Etablis-sement avise le Directeur Départemen-tal Adjoint ; ce dernier rappelle en fi n de journée pour préciser que la cause

Page 11: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 11

LIBRE-PROPOS

de la panne est la mise en service de l’ADSL par Bouygues-Télécom, dans la commune siège du bureau concerné.Aucune information préalable n’avait bien sûr été communiquée!!!

Le mardi matin, un technicien d’un sous-traitant, British-Telecom, vient, enfi n, effectuer la réparation.

L’heure est alors venue de dresser le bilan de l’événement:

- Quatre jours de perte de chiffre d’af-

faires ;

- De nombreux clients insatisfaits ;

- Une situation pénible à gérer tant pour

le DET que pour les agents ;

- Une dépense d’énergie importante

avec pour conséquence une qualité de

management amoindrie.

La morale de l’histoire est qu’il est inu-

tile de mettre en place des services spé-

cialisés, s’ils s’avèrent aussi peu com-pétents à résoudre les problèmes.

Même si cette aventure aurait pu ins-pirer Fernand RAYNAUD ou Dany BOON, elle n’a assurément pas du tout amusé le DET, les agents, et les clients.

Jean-Pierre PARRA

Tant à l’Enseigne qu’au Courrier, la mise à jour des boîtes postales donne des sueurs froides. Jamais, cette activité n’a suscité autant d’émois avec la réception d’un nouveau logiciel dé-nommé Flexigo. Et ce ne sont pas les différen-tes notes chartées qui arrivent au fi l de l’eau dans les Etablissements qui tendent à rassurer. Quelle complexité et quelle lourdeur de gestion avec toutes les diffi cultés pour réceptionner les imprimés de la part de nos clients sans oublier l’augmentation tarifaire non négligeable.

Habituellement du ressort des Centres Cour-rier, les nouvelles dispositions ont, dans des bureaux qui partagent les mêmes locaux que l’Enseigne, rallumé des tensions dont on aurait pu se dispenser. En effet, il eut été préférable que la gestion complète des boîtes postales relèvent du domaine du Courrier, tant pour la gestion que pour l’encaissement. Même si la synergie doit être de mise entre les différents services, il y a des domaines spécifi ques dont on se doit d’être en adéquation avec le corps de métier.

Avant de diffuser ce nouvel outil informatique, je pense que nos dirigeants auraient pu consul-ter l’Amicale des Chefs d’Etablissement pour lui demander son avis. Certes, je ne veux pas polémiquer mais il faut tout de même recon-naître que la tâche dans ce domaine n’est pas évidente. Malheureusement, l’arrivée vers la mi-novembre du nouveau logiciel était déjà trop tardive, compte tenu de l’échéance de la nouvelle offre au 1er janvier de cette année. De plus, des clients n’ont pas reçu dans les délais demandés par notre Entreprise leur nouveau contrat, ce qui a eu pour conséquence de faire perdurer un peu plus l’ancienne formule. C’est ce que l’on peut appeler un rendez-vous man-qué et un agacement certain dans les Etablis-sements.

On pourra toujours dire que la critique est faci-le, mais il faut savoir reconnaître nos carences dans certaines de nos offres.

Aussi, et pour sourire un peu dans ces moments où nous nous sentons parfois désemparés voire

dépassés par les événements, je me suis per-mis de changer les paroles d’une opérette bien connue.

Chacun d’entre-nous aura vite fait de retrou-ver l’air et pourra fredonner les paroles comme bon lui semble. Pour les néophytes, sur l’air du chanteur de Mexico…

ON DEVIENT FOU AVEC LE DOSSIER FLEXIGO

Moi, je préfère la ritournelleAu lieu de monter au créneauMoi, je préfère la fricadelleQui vous donne des ailes devant le micro.

On n’est pas toujours à la fêteMais nous on aime notre boulotLe moral dans les chaussettesQuand on vous amène un fi chier démago.

On devient fou,Avec le dossier FlexigoOn devient fou,A remplir tous ces bordereaux…

Le seul motif qui nous entraineDès qu’on a quitté le bureauC’est bien que notre semaineNe soit guère éternellePour ne pas fi nir dingo…

Flexigo, Flexigo...Des migraines tu me donnes

Dossiers y’en a des tonnesSur mon bureau chaque jour à mon retour

Flexigo, Flexigo…Ce crescendo vous met chaosMême si on en a plein l’dosIl faudra bien qu’un jour tout soit à jour

Et quand le travail s’amoncelleOn fi nit par tourner du chapeauSi on ne l’a pas toujours belleOn ne peut pas dire que ce soit un fl éau.

Et quand vient la fi n de semaineOn peut respirer à nouveauAvant que tout ne se déchaineQu’on vous ensorcelle à faire du frigo.

On devient fou,Avec le dossier FlexigoOn devient fou,

Avec ces rythmes infernaux…Si malgré tout vous avez d’la peineA mettre à jour votre bureauNe vous j’ter pas sur le tranxèneVous pourriez avoir votre moralEncore plus bas que zéro…

Flexigo, Flexigo...Des migraines tu me donnesDossiers y’en a des tonnesSur mon bureau chaque jour à mon retour

Flexigo, Flexigo…Ce crescendo vous met chaosMême si on en a plein l’dosIl faudra bien qu’un jour tout soit à jour

Flexigo, Flexigo...

Un ch’ti postier…

Page 12: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

12 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

LIBRE-PROPOS

Dans le cadre des Rencontres 2006/2007, Jean-Paul BAILLY, Pré-sident du Groupe La Poste, accom-pagné de ses Directeurs de métiers, conviait les Directeurs d’Etablisse-ment et les cadres fonctionnels de chaque délégation afi n de leur pré-senter la stratégie de l’entreprise.

Le rôle du manager était longuement développé lors de ces réunions.

Afi n de mettre en musique l’évé-nement, l’orchestre symphonique lyonnais, placé sous la direction de Philippe FOURNIER, participait à ces rencontres.

L’objectif était notamment de dé-montrer la similitude entre le rôle d’un Directeur d’Etablissement et celui d’un chef d’orchestre.

L’un et l’autre se retrouvent au pupi-tre après des années de travail ayant démontré leur aptitude à occuper cette responsabilité.

Ils se doivent de jouer de la meilleu-re façon la partition afi n de se mon-trer dignes de la confi ance qui leur a été accordée.

Le chef d’orchestre recueille alors les applaudissements et la recon-naissance du public, ce qui le conforte dans sa fonction.

Les Directeurs d’Etablissement ap-précieraient aussi que la réussite des missions qui leur sont confi ées se traduisent par cette considération, synonyme d’encouragement à pour-suivre dans ce métier.

Il est donc logique que des DE et DET choisis et positionnés par leur hiérarchie, suite à la réussite de tests destinés à valider leur niveau de compétence pour tenir un poste

d’un niveau supérieur à leur propre classifi cation, attendent la juste re-connaissance de leur travail.

Or, La Poste, sans aucune logique, leur propose de passer une RPP afi n de démontrer une nouvelle fois leur aptitude à gérer l’établissement qu’ils dirigent déjà !!!

Le rapport avec la musique revient d’actualité, puisqu’il existe alors un bémol. En effet, le nombre de postes propo-sés à la RPP est nettement inférieur à celui des établissements gérés par des Directeurs ayant un niveau de classifi cation personnel en distor-sion !!!

Cela est pour le moins surprenant et ressemble fortement à une fausse note car le livret proposé ne corres-pond pas totalement à l’œuvre pro-grammée.

Certains collègues se réfugient alors dans le silence, d’autres dans les soupirs, quelques uns haussent la tonalité, enfi n d’autres donnent aux notes un ton de désespoir, parfois même funèbre…

Tous s’accordent à répéter que la partition ne peut s’exécuter avec justesse que si tous les «musiciens» de La Poste sont au diapason, qu’ils soient décideurs ou subalternes.

Si La Poste a évolué depuis 2007, et même bien avant, les Directeurs d’Etablissement ont toujours été les interprètes et les exécutants de cette évolution.

Ils ont démontré qu’ils avaient le souffl e et le rythme pour s’adapter aux divers mouvements.

La clef de leur problème est à la portée des dirigeants du Groupe.

Il suffi t pour cela que les mesures prises soient à la hauteur des enjeux et des attentes des Directeurs d’Eta-blissement, véritables hommes-or-chestres du terrain.

Les DE et DET souhaitent diriger les ensembles qui leur sont confi és, mais ils désirent aussi que la sym-phonie postale ne se transforme pas en valse…un peu trop rapide !!!

Ils veulent être considérés comme de véritables chefs d’orchestre et en aucun cas comme des intermit-tents du spectacle.

Jean-Pierre GUILLOTEAU

LES DIRECTEURS D’ÉTABLISSEMENTVEULENT JOUER LA SYMPHONIE POSTALE

LIACE MAGAZINE :Publication bimestrielle éditée par

l'Amicale des Chefs d'Etablissement de La Poste

LE FOYER DES PTT

36, avenue du Président Wilson

94230 CACHAN CEDEX

Téléphone/Fax : 01 46 64 20 84

E.mail : [email protected]

Internet : http//www.ace-poste.com

Dépôt légal Mars 2010

CPPAP 0909G 82140 - ISSN 1167-5772

Le numéro 2 euros en vente au siège de l'ACE

Abonnement 1 an 5 numéros = 10 euros

Directrice de la publication : Sylvie DEBRICON

Rédacteur en chef : Jean-Pierre GUILLOTEAU

Réalisation, mise en page et impression :

TechnoPrint - BP 70077

57602 FORBACH CEDEX

Ont également participé à ce numéro :Pascal BERILLON, Franck BRIAR,

Philippe BRISBART, Christian BRUZAT,Pierre CHATELET, Marc DAIGNEAU,

Daniel GIET, Claudie GRISEZ,Bernard MOREAU, Bernard NADEAU,Jean-Pierre PARRA, Françoise PEPIN,

Jean-Luc SAUVAGE, Alain SCHUMACHER,Michel TAILLEFER et Monique VILLIEN

Page 13: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 13

SOCIAL

Sujet brûlant par excellence, le dossier des retraites a depuis toujours suscité des débats souvent vifs. Lors de son in-tervention télévisée du mois de janvier, le Président de la République a affi rmé vouloir faire de 2010, l’année de la ré-forme des retraites tout en préservant le régime par répartition.

Chacun d’entre nous sera concerné par les mesures qui seront prises, qu’il soit actif ou déjà retraité.

Quels sont les enjeux et les orienta-tions qui risquent d’émerger ?Quel sera l’impact de ces réformes pour les postiers que nous sommes ?La Poste a la particularité de faire coexister deux statuts : les contractuels, salariés de droit privé, qui relèvent du régime général de sécurité sociale et les fonctionnaires, qui dépendent du régi-me des pensions civiles et militaires.

En vertu de la loi de 1990, La Poste assure la prise en charge intégrale des dépenses de pensions de ses agents. Mais la démographie de ses effectifs et le nombre de pensionnés ont mis en évidence, dès la fi n des années 90, une tendance à un accroissement important des charges de retraite supportées par l’entreprise pour ses fonctionnaires. Les projections laissaient entrevoir qu’aux alentours de 2015, le nombre de fonctionnaires retraités serait supérieur à celui des actifs.

Pour faire face à cette dérive des coûts, les contrats de plan depuis 1998-2001, ont acté que la contribution de l’En-treprise serait stabilisée, de manière dérogatoire, à hauteur de 2 milliards d’euros par an, indexés sur l’infl ation, l’Etat assumant la dérive annuelle de cette charge.

Depuis le 1er janvier 2007, le fi nance-ment des retraites, jusqu’à présent à la charge de notre entreprise, est transféré à l’Etat. En contrepartie, La Poste verse à à ce dernier, une compensation fi nan-cière, censée régler la partie des droits liquidés qui ne sera pas couverte par les cotisations futures. Une fois ces som-mes versées, l’entreprise sera libérée de ses obligations.

VERS UN ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE COTISATIONC’est la piste qui semble être privilé-

giée par nos gou-vernants, car elle permettrait de ren-fl ouer une partie des défi cits de nos régi-mes de retraite. En réalité, le vrai débat ne se situe pas autour de l’âge légal de dé-part mais de celui du nombre d’années de cotisations puisqu’il induit la nécessité de travailler plus long-temps pour ne pas subir de décote trop importante.

La loi Fillon de 2003 avait déjà tracé les contours de cette orientation en prévoyant un allonge-ment progressif de la durée de cotisa-tion. Pour les fonctionnaires, la pre-mière étape a été d’aligner la durée de cotisation sur celle du régime général, c’est-à-dire de passer de 150 à 160 tri-mestres..

A l’horizon 2012, ce seront 164 trimes-tres (41 ans) de cotisations qui seront requis et il y a gros à parier, que dans les années futures, ce niveau d’exigen-ce sera revu à la hausse avec pour cible 42 ans de cotisation en 2020.

LES RÉFORMES DÉJÀ ADOP-TÉESPour bénéfi cier d’une retraite à taux plein, il faut avoir cotisé le nombre de trimestres requis à la date de demande d’ouverture des droits. Lorsque cette durée est inférieure, un abattement par trimestre manquant est appliqué pour la liquidation de la pension. La Loi de 2003 portant réforme des retraites, a établi que la décote par trimestre man-quant serait de 0,625% en 2010 et at-teindrait 1,25% à partir de 2015, c’est-à-dire demain !!!

LES CHANGEMENTS PERCEP-TIBLESLa volonté affi chée par les politiques est d’harmoniser les régimes spéciaux, y compris des fonctionnaires, sur celui du régime général.

Cela aura un impact très négatif sur le montant des pensions.

Dans le régime de base, la période de référence utilisée pour le calcul du sa-laire annuel moyen (SAM) comprend les 25 meilleures années durant toute la période d’activité. Le taux plein correspond à 50% du SAM auquel vient s’ajouter un supplément lié aux retraites complémentaires (ARRCO ou AGIRC). Pour un fonctionnaire, aujourd’hui, le traitement retenu pour le calcul de sa pension est celui de l’in-dice correspondant à l’emploi, grade, classe et échelon effectivement détenus depuis six mois au moins au moment de la cessation des services valables pour la retraite. Le taux de la pension est alors de 75 % du salaire indiciaire de base si les annuités sont réunies. La comparaison entre les deux régimes n’a de sens que si on prend en considéra-tion tous les éléments, et en particulier, les retraites complémentaires du privé.

Si les contours de la réforme des re-traites ne sont pas totalement arrêtés, le Premier ministre François Fillon a déjà confi rmé qu’il compte modifi er la façon dont sont calculées les pensions des fonctionnaires. Selon certaines sources, le traitement de référence se-rait calculé sur une moyenne des traite-ments des trois dernières années. Ceci serait bien évidement une première étape, car l’objectif à long terme reste, dans une logique de diminution des coûts, de réduire le montant des retrai-tes à provisionner.

LA RETRAITE COMPLÉMEN-TAIRE.La transformation du statut de La Poste

RETRAITES : CE QUE L’AVENIR NOUS RÉSERVE

Page 14: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

14 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

SOCIAL

en société anonyme à capitaux publics aurait du entraîner un changement de régime de retraite complémentaire pour les agents contractuels. Actuelle-ment affi liés à l’Ircantec ils auraient du basculer dans le régime commun Agirc (cadres) et Arrco (salariés) moins fa-vorable. Les sénateurs ont adopté un amendement maintenant l’affi liation en vigueur pour les agents déjà en activité. Les nouveaux embauchés cotiseront dans le régime Agirc et Arrco.

LES PENSIONS DE RÉVERSIONLe taux de la pension de réversion du régime général est de 54 % mais des conditions d’âge et de ressources ont été instaurées : l’âge minimal pour pouvoir bénéfi cier d’une pension de ré-version est repassé de 51 ans à 55 ans depuis le 1er janvier 2009. Les ressour-

ces du conjoint survivant ne doivent pas dépasser un plafond annuel égal à 2080 fois le Smic horaire en vigueur au 1er janvier de l’année considérée (1 535 € par mois (18 428 € par an) pour une personne seule et 2 457 € par mois (29 484 €) pour un couple).

Le conjoint survivant d’un(e) fonction-naire peut prétendre à une pension de réversion d’un taux de 50% sans condi-tions de ressources ou d’âge mais il ne doit pas être remarié.

Il est fort probable qu’on assiste à moyen terme, à l’instauration d’une condition de ressources sur une partie de la réversion.

LA REVALORISATION DE LA PENSIONLa pension civile est revalorisée chaque année, au 1er avril seulement, en fonc-

tion de l’évolution des prix hors tabac prévue dans le rapport économique, so-cial et fi nancier annexé à la loi de fi nan-ces pour l’année considérée, avec un possible réajustement. En réalité, c’est l’indice d’infl ation «sous-jacente» qui est utilisé, indice qui exclut les prix de l’énergie, des produits frais, du tabac, des tarifs publics et des effets des mesures fi scales.Pour terminer, nous ne voulons pas être alarmistes mais nous souhaitons vous informer des évolutions à venir qui ne seront pas favorables à nos catégories sociales en matière de pensions. Cha-cun pourra, en connaissance de cause, préparer son avenir et assurer ainsi ses «vieux jours» en étant prévoyant dès à présent.

Alain SCHUMACHER

Tel était le titre d’un article développé dans LIACE MAGAZINE N°115 de juillet 2009. Les retraités de La POS-TE et de la FONCTION PUBLIQUE avaient reçu, joint au bulletin de pen-sion d’avril un document intitulé «In-formation des retraités relative au choix de l’organisme de protection sociale complémentaire référencé au niveau de chaque ministère». Après investiga-tions et interrogations, le Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique déclarait que les en-tités à statut spécifi que telle La POSTE ou FRANCE TELECOM n’étaient pas concernées par le dispositif. La MU-TUELLE GENERALE, lors de son assemblée générale des 12 et 13 juin 2009 précisait ne pas être «visée par le dispositif de référencement qui ne concerne pas FRANCE TELECOM et n’a pas été retenu par LA POSTE».

En conclusion de cet article, l’ACE po-sait deux questions :

• quelle suite serait donnée par La POSTE à ces dispositions concernant ses fonctionnaires en activité ?

• la même interrogation subsistait pour ses retraités, rattachés à la Fonction Pu-blique.

En ces premiers jours de 2010, un dé-but de réponse à ces deux questions semble se préciser...Depuis plusieurs mois maintenant, une riche actualité nous a permis de découvrir le processus de changement de statut de LA POSTE. Le projet de loi, adopté défi nitivement le 12 jan-vier nous réserve quelques surprises. Un amendement à l’article 7 de cette loi a été adopté par le SENAT en date du 8 novembre. Il précise que «La POSTE peut instaurer un régime col-lectif obligatoire de protection sociale complémentaire au bénéfi ce de ses personnels». Il est également men-tionné qu’une «protection sociale com-plémentaire a d’ailleurs été mise en place en 2006 pour les salariés de La POSTE alors que les fonctionnaires ne bénéfi cient pas d’une protection équivalente». «Pour prévenir ce risque juridique, il importe de permettre à La POSTE d’instaurer un régime de pro-tection complémentaire en matière de santé pour ses fonctionnaires, selon des modalités qu’il reviendra au pou-voir réglementaire de préciser».«Par ailleurs, dans un souci de cohé-rence avec le régime fi scal et social applicable en faveur de la protection complémentaire obligatoire des sa-

lariés, il est prévu que la contribution fi nancière de La POSTE ne soit pas soumise aux cotisations sociales et que les cotisations versées au régime complémentaire soient déductibles du montant net du revenu imposable des fonctionnaires».

En résumé…

La POSTE va pouvoir instaurer un contrat collectif d’assurance santé/pré-voyance au profi t de ses fonctionnai-res en activité. Ils bénéfi cieront d’une participation fi nancière de l’employeur à laquelle se rajoutera la déductibilité fi scale des cotisations. Pour mémoire, depuis le 1er janvier 2007, LA POSTE a mis en place pour ses salariés (non fonctionnaires) un contrat collectif obligatoire.

Une bonne nouvelle, dans l’immé-diat ... pour les FONCTIONNAIRES en activité

Cette disposition va créer une avan-cée notable et avantageuse pour nos 150 000 collègues FONCTIONNAI-RES en activité. Elle fait disparaître, dans ce domaine de la protection l’ini-quité sociale et fi scale qui existait en-tre les SALARIES et les FONCTION-NAIRES.

A PROPOS DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE

Page 15: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 15

SOCIAL

Mais… une mauvaise nouvelle qui pose questions aux FONTIONNAI-RES postiers retraités, et donc à cel-les et ceux qui nous rejoindront un jour ou l’autre …

Les FONCTIONNAIRES de La POS-TE, actifs et retraités sont gérés par la MUTUELLE GENERALE dans le cadre du contrat historique statutaire. 150 000 fonctionnaires actifs vont donc quitter ce groupe pour rejoindre le secteur des contrats collectifs d’en-treprise. L’évolution de notre régime de couverture complémentaire santé ne sera pas sans conséquences. Le groupe des fonctionnaires, adhérents d’origine

à la Mutuelle Générale se ferme de plus en plus sur lui-même sans assurer le renouvellement des générations. Ce déséquilibre ne va-t-il pas conduire les retraités à supporter seuls l’équilibre fi -nancier en augmentant très fortement les cotisations ?La question est posée; quelle réponse pourra nous apporter la MUTUELLE GENERALE ?

En conclusion...

Les principes de SOLIDARITE et de JUSTICE entre actifs et inactifs, mala-des et bien-portants, jeunes et adultes, sur lesquels a été fondée en 1945 la Sé-

curité Sociale semblent aujourd’hui bien menacés !!

Un dossier à suivre de près avec de nombreuses interventions en pers-pective…

Vous pouvez également relire le comp-te rendu du comité de veille, page 19 du Liace 118, qui reprend dans le détail les positions de nos associations sur ce sujet.

Daniel GIET

Le Ministre du Budget a mis fi n le 31 décembre 2008 à l’AIDE DE MENA-GERE A DOMICILE pour les fonc-tionnaires civils de l’ETAT et leurs ayants-droits. LA POSTE a prolongé cette prestation jusqu’au 30 juin 2009 pour ses retraités FONCTIONNAIRES. Toutefois les retraités dont les droits étaient ouverts avant le 1er juillet 2009 à l’occasion d’une demande ou d’un renouvellement conservent le bé-néfi ce de la prestation jusqu’à la fi n de la période d’accord notifi ée, sans pouvoir dépasser le 30 juin 2010.

A compter du 1er janvier 2010, LA POSTE a créé une nouvelle presta-tion intitulée AIDE AU MAINTIEN A DOMICILE ayant pour objet de mieux aider les fonctionnaires retraités en situation de dépendance légère et disposant de ressources limitées.

En voici les grandes caractéristiques :

Cette aide, destinée aux retraité(e)s fonctionnaires, peut être accordée si :

− vous êtes âgé(e) de plus de 65 ans

− vous êtes classé(e) en groupe ISO-RESSOURCES (GIR5) sur la grille nationale AGGIR

− vos ressources mensuelles n’excé-dent pas 1563 euros pour une personne

seule ou 2345 euros pour un couple.

− son montant horaire varie de 7 euros à 16,50 euros en fonction des ressour-ces mensuelles du demandeur selon un barème comportant 4 tranches.

Si vous êtes dans une situation de dé-pendance transitoire ou si vous vivez des évènements diffi ciles (retour à do-micile après hospitalisation, décès ou maladie grave du conjoint, entrée en établissement d’accueil du conjoint) l’aide peut vous êtes accordée tempo-rairement.

Pour plus de renseignements, vous pouvez appeler la ligne de l’ACTION SOCIALE RETRAITE(E)S : numéro vert : 0800 000 505 – choix 2 – ou www.portail-malin.com (rubrique re-traités- nom d’utilisateur : offre – mot de passe : sociale).Par ailleurs, le lecteur trouvera sur le site de l’Amicale http://www.ace-pos-te.com dans la partie adhérents rubri-que documentaire ou actualité natio-nale la note du siège afférente à cette prestation.

L’AIDE DE LA MUTUELLE GE-NERALE

En complément de l’AIDE AU MAIN-

TIEN A DOMICILE, la MUTUELLE GENERALE a mis en place à comp-ter du 1er janvier 2010 une nouvelle prestation pour le fi nancement de l’aide ménagère. Les modalités d’attribution sont les suivantes :

− montant maximum alloué sur présen-tation des factures : 450 euros par an

− conditions de ressources à ne pas dépasser et reste à vivre (ressources moins les charges)

• pour une personne seule : les reve-nus ne doivent pas dépasser 1000 euros et le reste à vivre doit être inférieur ou égal à 500 euros

• pour un couple : les revenus ne doi-vent pas dépasser 2000 euros et le reste à vivre doit être inférieur à 1000 euros.

− si au moins une des deux conditions n’est pas remplie la demande doit être transmise au comité national d’attribu-tion des aides sociales pour décision.

Pour plus de renseignements, il faut s’adresser à la SECTION LOCALE MG de votre département.

En conclusion ...

Les nouvelles règles d’attribution de ces aides se durcissent…

L’AIDE AU MAINTIEN A DOMICILE REMPLACEL’AIDE MÉNAGÈRE A DOMICILE

Page 16: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

16 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

SOCIAL

Il est à craindre que certains bénéfi ciai-

res de ces prestations en soient désor-

mais exclus. Les plafonds mensuels

de conditions de ressources et de reste

à vivre fi xés par la MUTUELLE GE-

NERALE sont de très bas niveau. Au

moment où l’on constate qu’en huit ans

les dépenses de santé des Français ont

grimpé de 40 à 50 % (source cabinet de

conseil spécialisé JALMA) et où cer-

taines mesures prises pour 2010 vont

pénaliser les mutualistes (forfait jour-

nalier à 18 euros, déclassement de 110

médicaments dorénavant remboursés à

15%, la MUTUELLE GENERALE au

titre de la solidarité intergénérationnel-

le ne pourrait-elle pas faire un effort ?

En 1985, la publication de la MU-

TUELLE GENERALE (PTT Mutualité

N° 111 - «3ème trimestre 1985) titrait

déjà « ATTAQUER LA SECU, C’EST RECULER DE 40 ANS».

A méditer, 25 ans après…

Des interventions de nos associations seront nécessaires, en attendant, nous recommandons à nos adhérents d’as-sister aux assemblées générales dé-partementales de la MG et d’y faire entendre leurs voix !

Daniel GIET

Il est bon de le rappeler, quelques «signes» selon les spécialistes, permettent à chacun d’entre nous de

déceler une attaque cérébrale et ainsi, de prévenir les secours en conséquence.

Les médecins sont formels, si l’entourage du malade détecte rapidement un Accident Vasculaire Cé-

rébral (AVC), dans la majorité des cas, cela permettra de diminuer très sensiblement les risques de

séquelles.

Trois questions à poser :1° : demandez à la personne de sourire,

2° : demandez lui de répéter une phrase simple comme « il fait beau aujourd’hui »,

3° : demandez au malade de lever les deux bras.

Si la personne a des diffi cultés à exécuter l’une ou l’autre de ces tâches, il faut appeler d’urgence les

secours.

A noter désormais, un autre signe. Demandez à la personne de tirer la langue, si celle-ci est croche ou

va plus d’un côté que de l’autre, c’est aussi une indication d’une attaque cérébrale.

A chacun d’entre nous de faire connaître ces gestes simples mais très utiles …

L’équipe de rédaction

Organisé par la section des retraités,

il reste 5 ou 6 places disponibles.

Merci de vous faire connaître rapidement auprès de :

René ROUSSET au 06 81 55 02 07Par mail : [email protected]

BON A SAVOIR, ÇA PEUT SAUVER DES VIES !

PANORAMA VIETNAMIEN + EXTENSION ANGKORDu 21 novembre au 5 décembre 2010

Page 17: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 17

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE BLÉRIOT-PLAGE

Depuis METABIEF en 2008, où vous m’avez fait l’honneur de me porter à la tête de la section des retraités, que de bouleversement dans la structure de notre ancienne maison POSTE !!

Dans ma présentation des vœux parue dans le Liace 118, je vous faisais part du futur examen par l’Assemblée Nationale du projet de loi sur le passage de La POSTE en Société Anonyme. Aujourd’hui, malgré l’opposition de certains parlementaires, le Conseil Constitutionnel a approuvé ce projet et depuis le 1er mars La POSTE a quitté son statut d’Etablissement Autonome de Droit Public (EADP) pour évoluer vers une Société Anonyme.

Quel sera l’avenir de nos jeunes collègues en activité, dans cette période de fortes turbulences que nous allons traverser.

Plus que jamais la solidarité entre générations doit être la règle.

Durant ces deux années écoulées, j’ai été saisi par de nombreux courriers concernant les dossiers ayant trait au pouvoir d’achat, à la préoccupation du calcul des pensions de réversion, aux grades disparus, au devenir de notre Mutuelle, sans oublier la reconnaissance et la considération.

Malheureusement trop souvent, mes réponses, au-delà d’un simple soutien moral, n’ont pas toujours satisfait mes correspondants du fait du peu d’informations recueillies.

Néanmoins, tout comme ceux qui m’ont précédé, j’estime que c’est un devoir de répondre à toutes ces sollicitations et ces interrogations.

La section des retraités vous a représenté mensuellement à CACHAN, à chaque bureau national et aux divers conseils d’administration. Nous étions également présents au Congrès de VERS sur LOT où nous avons pris part aux débats et à l’élection de notre nouvelle Présidente. Nous avons eu l’occasion d’interpeller à nouveau

le Président Jean-Paul BAILLY, sur le manque de considération que La POSTE affi che envers ses anciens collaborateurs.

Nous avons également réuni, comme l’exige nos statuts, notre bureau national en octobre 2008, en mai et octobre 2009.

Les rencontres régionales ont également été nombreuses et j’ai personnellement participé à celles d’Alpes Bresse et Rhône Vallée à Savigneux dans l’Ain, de Provence Alpes Côtes d’Azur à Clarensac dans le Gard, des Hauts de France à Lille Lesquin, d’Ile de France au siège de l’Enseigne. Certaines rencontres comme en Bourgogne Franche Comté, en Poitou Charente, dans l’Ouest et en Méditerranée ont également réunis nos adhérents et ont été animées par d’autres membres du Bureau National.

Des échanges avec nos collègues de l’ANR et de l’ACR sont programmés chaque année dans le cadre de notre Comité de Veille. Le dernier en date a été celui organisé par nos amis de l’ANR le 19 novembre dernier à PARIS. Au cours de ces réunions nous évoquons les dossiers communs à nos préoccupations. Pour la première fois et en accord avec eux, nous vous avons invité, dans le cadre de la défense de notre pouvoir d’achat, à vous joindre aux manifestations organisées les 29 janvier et 19 mars 2009.

La stratégie de notre Amicale passe aussi, sans nul doute, par la communication. Une petite dizaine de retraités collaborent à la confection de notre journal Liace et la commission met un point d’honneur à vous livrer une revue de qualité. Le site Internet a été une nouvelle fois remanié afi n de le rendre plus convivial et nous sommes fi ers d’y avoir grandement participé. Depuis ce début d’année un de nos jeunes actifs, membre de la commission communication, l’a agrémenté d’un forum où vous pouvez

à tout moment vous exprimer sur les sujets d’actualité ou sur ceux qui vous semblent nécessaire d’aborder.

Enfi n, un sujet préoccupant pour le devenir de notre section, concerne le nombre d’adhérents. Chaque année, malgré l’énergie déployée par les responsables des fi chiers, nous éprouvons quelques diffi cultés à renouveler les départs naturels et les quelques démissions. Le maintien de nos adhérents est synonyme du bon fonctionnement et de l’activité de notre section.

Nous essayons, malgré les diffi cultés liées à toutes ces réorganisations postales, de connaître par différents canaux, les départs en retraite des Chefs d’établissement, afi n de leur proposer une adhésion. Pour ceux qui sont déjà cotisants en activité, il est aisé de les retrouver et plus facile de les convaincre de rejoindre la section.

Par ailleurs, les représentants départementaux «actifs» doivent impérativement signaler aux délégués départementaux de notre section les cessations d’activité survenant dans leur zone.

Pour conclure, je voudrais remercier tous celles et ceux qui œuvrent pour le bien de l’Amicale, et qui participent activement à son fonctionnement. Je pense, bien sûr, aux membres du secrétariat, à nos trésoriers, aux « petites mains » qui tiennent à jour les fi chiers nationaux. Remerciements également aux rédacteurs des articles que nous avons plaisir à lire dans notre revue, mais aussi et surtout à celles et ceux qui dans leur région, leur département font un travail de fourmi pour que nos collègues plus âgés se sentent moins seuls et retrouvent les valeurs d’amitié, de convivialité, de solidarité et de tolérance qui font notre Amicale.

Jean-Luc SAUVAGE

LES RENCONTRES DES RETRAITÉS

L’ACTIVITÉ DE LA SECTION DES RETRAITÉS ENTRE DEUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

Page 18: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

18 Liace Magazine N° 119 - Mars 2010

LES RENCONTRES DES RETRAITÉS

LIBRE-PROPOS

Toutes et tous, parmi tant de français, nous avons éprouvé la crainte. Nous avons entendu des propos tragiques : épidémie, pandémie, endémie… Termes laissant croire que les graves tragédies du passé com-me la peste ou le choléra étaient de retour…La bulle s’est gonfl ée, s’est enfl ée au rythme des in-terventions politiques, et médiatiques. Y aura-t-il un médicament, en quantité suffi sante, un vaccin ?? Allez laboratoires… boostez vos productions ! Municipali-tés, libérez des locaux pour accueillir les candidats aux vaccins, organisez les rushes vers les centres de

vaccination. La vie des Français est entre vos mains.

Au secours !!!!Et puis ploof ou plouf l’épidémie se délite, se ramène au rang d’une épidémie banale, classique. On ferme les Centres, vides et désertés, car peu d’entre nous y croit et on retourne vers son Médecin traditionnel, lequel était d’ailleurs très souvent réservé par rapport aux directives gouvernementales…Madame la Ministre est bien dépitée, elle y croyait, son Président l’avait prédit !!

De la gloire à la désillusion ou tout simplement, main-tenant que l’opération commerciale a eu lieu, passons à autre chose. Pas si simple, car qui a conseillé la Mi-nistre, elle-même issue du milieu pharmaceutique ?Un conseil composé à 80% par des professionnels issus du milieu pharmaceutique…Les Conseillers de l’O.M.S venant nombreux du même milieu.Voilà comment va le monde, rien n’est illégal, tout peut être malhonnête !!

Bernard NADEAU

MALVEILLANCE, INCONSCIENCE, PROFIT ??

RETRAITES …………………. Par vos questions,participez à l’Assemblée Générale de BLÉRIOT PLAGE en mai prochain

Nos préoccupations : ◗ LES RETRAITES (revalorisation - problèmes de réversion…)

◗ LA PROTECTION SOCIALE :

• Avec la Mutuelle Générale (la garantie santé, les garanties de prévoyance…)

• Avec la Tutélaire (la garantie dépendance, allocation décès)

◗ LES SERVICES A LA PERSONNE

◗ LES PROBLEMES SUCCESSORAUX

◗ LES AVANTAGES EN NATURE

◗ LES VOYAGES ET SEJOURS

◗ LES RENCONTRES REGIONALES

◗ ET TOUTES AUTRES QUESTIONS QUI VOUS INTERPELLENT.

EXPRIMEZ VOS ATTENTES - VOS ESPOIRS - VOS CRAINTES. N’HESITEZ PAS, QUESTIONNEZ-NOUS…

❏ Mme ❏ Mlle ❏ M.

NOM : ............................................................... Prénom : ............................................................................................................

Adresse : ........................................................................................................................................................................................

Code Postal : ................................... Ville :...................................................................................................................................

Téléphone : ....................................................... Courriel : ............................................................................................................

MA (MES) QUESTION(S) :

.......................................................................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................................................................

COUPON-REPONSE A ADRESSER POUR LE 15 AVRIL AU :SECRETARIAT RETRAITES ACE - LE FOYER DE CACHAN - 36, RUE DU PRESIDENT WILSON - 94230 CACHAN

SI VOUS N’AVEZ PAS DE QUESTION ET SI VOUS ETES INTERNAUTE, POUR LA MISE A JOUR DE NOS FICHIERS, MERCI DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE ADRESSE MAIL A L’ADRESSE SUIVANTE :

[email protected]

Page 19: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 19

Horizontalement

A Fait relâche B Ile de France - Au bord de l’océan - Oignons C Fond de café ou pousse-café - Passés à l’intérieur D Possible à réaliser - Sortie de bois E Eau en poudre - Ouverture d’opéra F Grand frère adoptif de Montaigne : LA…… - Effet de commerce G Argent au labo - Est de l’Est H Instrument de chirurgie - Peu se dire pour un oui ou pour un non I Etui - Grand rapporteur - Epelé c’est une jeune femme - Naufrageur près de son envers J Peuvent se joindre à eux - Nia tout en vrac K Manière de chasser au hasard du lancer - Grande ceinture mise devant derrière L Qui peut être annulé - Il n’y a rien à ajouter M Trou de boulin - Coule en Irlande - Arrive en ce monde

Verticalement

1 Lard culinaire - Dans le chaos 2 Offi cie en basse cour - Thêatre national populaire 3 On y battait le grain - Boîte à voix 4 Garde-côtes - Coeur de lion dans une peau de vache - Permet le choix 5 Rencontrée par hasard 6 Garde du corps - Tout retourné chez les Anglo-Saxons 7 Maître chanteur français - Classe populaire de la société romaine 8 Caractère diffi cile à comprendre - Juste à côté du front - On la veut parfois avec AR 9 A l’intérieur de la maison - Enguirlande plus ou moins - A lui 10 A obtenu un César au thêatre 11 Grillage 12 A beaucoup voyagé en famille - Aile iliaque - Colporte la rumeur 13 Un problème secondaire pour l’existentialiste - Vieux cheval

MOTS CROISÉS

SOLUTION DU N° 118

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

K

L

M

P I A N O B A R B O U G

O N D E S L M A N T E

L S D E F F R O I E N

I T I N E R A I R E S I

T I T I E O I S I V E

I T I N E R A N T F I

Q U O I D E N E U F S T

U T N E A G R E S S E

E R N A N I R I V E E S

I E L M O T E U R

E C R O U E E E L I S

G E A N T T B O S E E

A G A M A Y L N

T A G H A L E T A N T S

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

K

L

M

N

LOISIRS

A noter sur vos tablettesRégions :

* Corse :

Laurent VILAIN - DET

20213 FOLELLI

Tél. : 04 95 38 28 21

Port. : 06 59 80 64 04

Mail pro : [email protected]

* Languedoc :

Président :

Jean-Pierre PARRA - DET

11110 COURSAN

Tél. : 04 68 33 22 81

Port. : 06 69 40 20 53

Mail pro : [email protected]

Vice-Président :

Patrick POLLINO - DE

ZA Labahou

30140 ANDUZE

Tél. : 04 66 60 69 61

Port. : 06 67 38 05 10

Mail pro : [email protected]

Départements:

* Aveyron :

Président :

Michel LEWICKI - DET

12330 MARCILLAC VALLON

Tél. : 05 65 71 74 79

Port. : 06 77 70 12 64

Mail pro : [email protected]

Trésoriers

* Bretagne :

Philippe BORVON - DET

29809 LANDERNEAU CEDEX

Tél. : 02 98 85 55 72

Port. : 06 13 15 99 87

Mail pro : [email protected]

* Centre :

Jean Claude SALONE 9, rue Monin

41000 BLOIS

Mail pro : [email protected]

* Corse :

Corinne PREAUD - DET

20144 STE LUCIE DE PORTO VECCHIO

Tél. : 04 95 71 49 80

Port. : 06 25 87 61 35

Mail pro : [email protected]

* Normandie :

Stéphan NIEMCZYK - DE PDC

BP 80002

14800 DEAUVILLE

Tél. : 02 31 49 49 31

Port. : 06 62 72 46 59

Mail pro : stephan.niemczyk@laposte

Page 20: Liace mag n° 119 - 49340 Soace-poste.com/adherent/pdf/liace119.pdf · Liace Magazine N° 119 - Mars 2010 1 Magazine Mars 2010 Lettre d’information de l’Amicale des Chefs d’Etablissement

01/2

010

– La

Mut

uelle

Gén

éral

e es

t une

mut

uelle

sou

mise

aux

disp

ositi

ons

du li

vre

II du

Cod

e de

la M

utua

lité,

imm

atric

ulée

au

RNM

sou

s le

775

685

340

- Doc

umen

t non

con

tract

uel

Créd

it Ph

otos

: D.

Rou

vre

-.❋

Dan

s la

lim

ite d

e la

cot

isatio

n an

nuel

le (o

ffre

vala

ble

jusq

u’au

31/

12/2

010)

. ❋ ❋

Offr

e va

labl

e, ju

squ’

au 3

1/12

/201

0, p

our t

oute

nou

velle

adh

ésio

n à

l’exc

eptio

n de

s ad

hésio

ns d

e pe

rson

nes

gara

ntie

s à

La M

utue

lle G

énér

ale

en q

ualit

é d’

ayan

t dro

it en

201

0, e

t non

cum

ulab

le a

vec

tout

es a

utre

s pr

omot

ions

en

cour

s ou

à v

enir.

❋ ❋

0 800 455 455 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE