Manet, inventeur du Moderne

du 5 avril au 3 juillet 2011Musée d'Orsay 1, rue de la Légion-d'Honneur, 75007 Paris

Service de communicationChef du service : Amélie Hardivilliertéléphone : 01 40 49 48 56Attachée de presse : Marie Dussaussoytéléphone : 01 40 49 49 96Assistante de communication : Pauline Boyertéléphone : 01 40 49 49 20 courriel : presse@musee-orsay.fr

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Sommaire

1. Communiqué de presse

2. Press release

3. Parcours de l'exposition

4. Chronologie d'Édouard Manet

5. Liste des œuvres

6. Publications 7. Autour de l'exposition

8. Visuels disponibles pour la presse

9. Informations pratiques

10. Bank of America Merrill Lynch, mécène de l'exposition

11. Partenaires Medias

12. En lien avec l'exposition

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1. Communiqué de presse

Manet,inventeur du Moderne

Niveau 0, grand espace d'exposition5 avril – 3 juillet 2011

Édouard Manet, Amazone / l'été, 1882huile sur toile, 74 x 52 cmMadrid, Fondation Thyssen-Bornemisza © Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid.

Depuis 1983, date de la rétrospective mémorable que Françoise Cachin et Charles S. Moffett lui consacrèrent, le peintre n'a fait l'objet d'aucune manifestation d'ensemble en France. Or le quart de siècle qui nous en sépare a été particulièrement riche en recherches et réflexions fertiles. Le rejet du formalisme et le retour à l'histoire, privée comme collective, ont caractérisé le meilleur de ces travaux, qu'ils documentent la biographie de Manet ou analysent l'œuvre, ses modes d'exposition et sa réception. La connaissance de la peinture française des années 1840-1880 s'est simultanément affinée et libérée des lectures trop manichéennes. De cette double évolution, dont le musée d'Orsay fut et reste l'un des acteurs, une nouvelle figure de Manet et de sa génération a surgi.

La présente exposition voudrait en rendre compte de la façon la plus nette et la plus séduisante. Plus qu'une rétrospective strictement linéaire et monographique, elle construit son propos autour de neuf questions, en prise chacune avec le processus historique dont Manet est inséparable. Réduire sa modernité à un registre iconographique ou la ramener à quelques traits stylistiques, nous le savons, relève d'une démarche réductrice. Manet est d'abord moderne parce qu'il épouse, autant et différemment que Courbet, le flux médiatique qui caractérise son époque et sa circulation dérégulée des images. Moderne est aussi la France impériale où sa carrière prend forme. Moderne est encore sa manière de défier les maîtres du Louvre, au-delà de son hispanisme militant. A l'évidence, l'esthétique qu'il forge après 1860 impose d'élargir la définition du réalisme qu'on lui assigne ordinairement.

Pour ce faire, l'exposition voudrait repenser les multiples liens que l'art de Manet a entretenus avec la culture romantique, aussi bien visuelle, littéraire que politique. Elle s'attarde notamment sur l'enseignement de Thomas Couture, l'impulsion de Baudelaire, la réforme de l'art religieux, l'imaginaire érotique et ses zones d'ombre, etc. Mais la nouveauté d'un artiste aussi imprévisible ne se résume pas à la somme des sources qu'il condense.

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D'autres moments du parcours tentent d'éclairer son art du fragment(é), son rapport à la peinture « féminine » (Berthe Morisot, Eva Gonzalèz), son impressionnisme en marge et sa complicité avec le Mallarmé le plus noir. Le rappel final de l'exposition de la Galerie de la Vie moderne, ultime manifestation solitaire en 1880 d'un peintre obsédé par le Salon, permet d'interroger ce que signifiait pour lui « créer en République ». C'est dire que Manet, inventeur du Moderne donne une place de choix à l'œuvre tardif, mal connu et surtout mal compris si l'on en fait une banale étape vers « la peinture pure ».

Commissaire : Stéphane Guégan, conservateur au musée d'Orsay

Sections :- Le choix de Couture- Le moment Baudelaire- Un catholicisme suspect- Du Prado à l'Alma- « Les promesses d'un visage »- Impressionnisme piégé- Le tournant de 1879- Less is more ?- La fin de l'histoire...

Avec le mécénat de Bank of America – Merrill Lynch

Partenaires Média : Le Parisien, France Inter, Le Mouv', France 2, France 5, Le Point, RATP

Autour de l'exposition

Publications- Manet, inventeur du Moderne, Catalogue de l'exposition, sous la direction de Stéphane Guégan, Musée d'Orsay / Gallimard, 336 pages, 280 ill., env. 42€- Le Danger Manet, album de l'exposition, Stéphane Guégan, Musée d'Orsay / Gallimard, 48 pages, env. 8€- Manet, l'héroïsme de la vie moderne par Stéphane Guégan, Hors-Série Découvertes, Musée d'Orsay / Gallimard, 40 pages, 8,40€

Soirée Manet-Baudelaire- Mardi 10 mai de 18h30 à 20h, table-ronde : Modernités de Baudelaire sous la direction de Claude Arnaud et de 20h à 21h conférence : Manet sans Baudelaire par Stéphane Guégan.

Visites pour adolescents / Les Ranc'arts- Du mardi au vendredi à 15h30, visite Manet. Manet ? Manet ! pour les jeunes de 11 à 16 ans

Visites en famille- Les samedis 16 et 30 avril et 21 mai à 15h pour les enfants de 8 à 12 ans et leurs parents

Informations pratiquesHoraires : tous les jours, sauf le lundi, de 9h30 à 18h (fermeture des caisses à 17h), le jeudi jusqu’à 21h45 et soirées exceptionnelles les samedis jusqu'à 20h Tarification : droit d'entrée au musée : plein tarif : 10€ ; tarif réduit : 7,50€Accès : entrée par le parvis, 1, rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris

Service de communication : Amélie Hardivillier : 01 40 49 48 56 – amelie.hardivillier@musee-orsay.fr Contact presse : Marie Dussaussoy : 01 40 49 49 20 – presse@musee-orsay.fr

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2. Press release

Manet,The Man who invented Modernity

Level 0, Main exhibition area5 April – 3 July 2011

Édouard Manet, Amazone / l'été [Woman in a Riding Habit, Full Face], 1882Oil on canvas, 74 x 52 cmMadrid, Thyssen-Bornemisza Foundation© Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid.

There has been no exhibition exclusively devoted to Manet in France since 1983, the date of the memorable retrospective produced by Françoise Cachin and Charles S. Moffett. In the ensuing twenty-five years, however, there has been much valuable research and fruitful reflection. A rejection of formalism and a return to history, personal as well as collective, characterise the best of this work, whether documenting Manet’s life story or analysing his work, how it was exhibited and received. Our understanding of French painting from the period 1840 to 1880 has at the same time become more refined and freed from over-Manicheistic interpretations. From these two developments, in which the Musée d'Orsay continues to be involved, a new image of Manet and his generation has appeared.

This exhibition aims to demonstrate this in a most clear and attractive way. More than just a strictly linear, monographic retrospective, it constructs its premise around some nine questions, each one closely related to the historical process from which Manet cannot be separated. Simplifying his modernity to an iconographic register or bringing it down to a few stylistic elements comes, as we know, from a reductive approach. Manet is modern primarily because he embraces, as much as Courbet yet differently, the changes in the media that marked his era, and the unregulated circulation of images; secondly because imperial France, the backdrop to his developing career, was modern. And finally because the manner in which he challenged the masters of the Louvre was modern, extending beyond his militant Hispanism. It is clear that the aesthetic he forged after 1860 demands a broader definition of realism than is normally ascribed to him.

With this objective in mind, the exhibition aims to revisit the many links, visual, literary or political, between Manet’s art and Romantic culture. It will focus on the teaching of Thomas Couture, Baudelaire’s support and encouragement, the reform of religious art, erotic imagery and its unresolved issues, etc.

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But the originality of an artist as unpredictable as Manet cannot be reduced to the sum of the sources from which he distils his art. Other sections of the exhibition try to throw light on the art of the fragment(ed), his relationship with women painters (Berthe Morisot, Eva Gonzalès), his decision to remain outside the main Impressionist movement and his complicity with Mallarmé at his darkest. The final reminder of the exhibition at the Gallery de la Vie Moderne, the last one-man show, in 1880, of a painter obsessed by the Salon, raises the question of what “the freedom to create” meant to him. This means that “Manet, the Man who Invented Modernity” highlights later works that are less well known and, more importantly, little understood if regarded as simply a stage in the process towards “pure painting”.

Curator: Stéphane Guégan, curator, musée d'Orsay

Sections:- The Couture School- The Baudelaire Moment- On the Future of Christian Art- From the Prado to the Alma- “The Promises of a Face”- Impressionism trapped- 1879 - a turning point- Less is more ?- The end of the Story...

Sponsored by Bank of America – Merrill Lynch Media Partners : Le Parisien, France Inter, Le Mouv', France 2, France 5, Le Point, RATP

Around the exhibition

Publications- Manet, the Man who invented Modernity, Exhibition catalogue by Stéphane Guégan, Musée d'Orsay / Gallimard, 336 pages, 280 illustrations, €42 approx.- The Danger of Manet, exhibition album, Stéphane Guégan, Musée d'Orsay / Gallimard, 48 pages, €8 approx.- Manet, Heroism and Modern Life by Stéphane Guégan, Découvertes Special edition, Musée d'Orsay / Gallimard, 40 pages, €8.40 Manet-Baudelaire Evening- Tuesday 10 May at 6.30pm to 8pm, round table discussion: Baudelaire and Modernity led by Claude Arnaud and from 8-10pm lecture : Manet without Baudelaire by Stéphane Guégan.

Guided tours for young people /Les Ranc'arts- Tuesday - Friday at 3.30pm, guided tour Manet. Manet? Manet! for 11 - 16 year olds

Family tours- Saturdays 16 and 30 April and 21 May at 3pm for children from 8 to 12 years, and their parents

Practical informationOpening times: daily, except Mondays, 9.30am – 6pm (ticket desks close at 5pm), Thursdays until 9.45pm and Saturdays until 8pmAdmission: museum entrance ticket: full rate: €10; concessions: €7.50Access: through the main entrance, 1, rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paris

Communication Dept.: Amélie Hardivillier: +33 (0)1 40 49 48 56 – amelie.hardivillier@musee-orsay.fr Press Contact: Marie Dussaussoy: +33 (0)1 40 49 49 20 – presse@musee-orsay.fr

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3. Parcours de l'exposition

Depuis 1983, date de la mémorable rétrospective que Françoise Cachin et Charles

S. Moffett lui consacrèrent, Manet n'avait fait l'objet d'aucune manifestation

d'ensemble en France. Or la trentaine d'années qui nous en séparent ont été très

riches en recherches et réflexions utiles. On ne peut plus approcher la « modernité »

du peintre hors d'une démarche globale, qui prenne en compte la diversité de

l'œuvre, la flexibilité de sa trajectoire et son rapport toujours actif au temps qui fut le

sien. « L'homme du monde », que Zola saluait en 1867, est un « peintre dans le

monde ». Poétique et politique, dans tous les sens que ce républicain donnait au

mot, vont de pair.

D'une certaine manière, l'exposition est née d'un tableau, L'Hommage à Delacroix,

que Fantin-Latour, un an après la disparition du grand aîné, montra au Salon de

1864. On y voit Manet en bonne compagnie, dressé entre Champfleury et

Baudelaire. D'un côté, l'homme de Courbet ; de l'autre, le champion de Delacroix.

Manet serait ce trouble-fête qui conjugua réalisme et romantisme, brouilla les

cartes : l'hypothèse de Fantin-Latour ne demandait qu'à s'étayer. C'est ce que se

proposent les neuf sections du parcours en arrachant Manet aux postérités

douteuses. Le père putatif de l'impressionnisme ou de la « peinture pure » relève

désormais des vieilles lunes.

La fulgurance de Manet après 1860, son évolution constante jusqu’en 1883, de

l'hispanisme militant au naturalisme déviant, sa détermination à révolutionner la

peinture d'histoire dans l'espace public où elle prend son sens, voilà des

perspectives plus ajustées à l’inventeur du « Moderne ». Moderne, Manet l’est par

sa façon de fixer la vie présente « grandeur nature », de rajeunir l'arsenal des vieux

maîtres et d'exploiter les ressources d'une époque où la circulation et le marché des

images se redéfinissent en profondeur. Abonné au Salon, coûte que coûte, le

Delacroix de la « nouvelle peinture » n’aura eu qu’un ennemi, la routine des formes

et la banalisation du sens.

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Édouard Manet Le jeune garçon à l'épée, 1861Huile sur toile, 131, 1 x 93, 4 cmNew York, Metropolitan Museum of Art© The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN / image of the MMA

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Le choix de Couture

Pour mieux exalter sa radicalité, les premiers défenseurs de Manet l'ont coupé de

ses racines. Il n’aurait donc rien appris chez Thomas Couture, le peintre des

Romains de la décadence, et rien retenu d'un enseignement qui dura près de six

ans (fin 1849 - début 1856) ! Après avoir échoué à intégrer Navale, le jeune Manet

intègre pourtant avec enthousiasme cet atelier en vue. On tient alors Couture pour

l'héritier de Véronèse et de Rubens, voire de Ribera et de Géricault, en plus

académique... L’ami de Michelet, en outre, est l’un des peintres officiels de la

Seconde République. Au moment où Manet le rejoint, Couture s'échine à boucler

une grande page patriotique, L'Enrôlement des volontaires de 1792, dont la verve

réaliste électrise davantage les études préparatoires. Manet se montre également

sensible à la franchise synthétique du portraitiste. Évidemment, Couture n’est pas

tout. Les copies d'après Delacroix et L’Enfant à l'épée, tourné vers Velázquez,

laissent deviner d'autres appétits.

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Édouard Manet Le déjeuner sur l'herbe, 1863Huile sur toile, 208 x 264,5 cmParis, Musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

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Le moment Baudelaire

Manet et Baudelaire font connaissance vers 1860. Et une « vive sympathie » les

rapproche jusqu'à la mort du poète des Fleurs du mal. Depuis ses premiers articles

sur le Salon, Baudelaire travaille à convertir le romantisme en modernité, qui serait

aux arts visuels ce que Balzac avait été au roman. Peu importe que Baudelaire n'ait

pas reconnu ouvertement en Manet « le peintre de la vie moderne », pour user de la

formule qu'il appliqua au dessinateur de presse Constantin Guys. Dès que Victorine

Meurent surgit dans ses tableaux, chanteuse déclassée ici ou baigneuse impudique,

l'auteur du Déjeuner sur l'herbe trouve le moyen de parler au présent, et de mêler au

prosaïsme neuf de ses sujets l'instantanéité de la photographie et la profondeur de

l'ancienne peinture... Un imaginaire, voire un certain graphisme, lie enfin le peintre et

le poète. Des danseuses espagnoles et de la femme damnée aux reines de la nuit,

la continuité se passe de commentaire, et poursuivra longtemps « le peintre au chat

noir ».

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Édouard Manet Le Christ aux anges, 1864Huile sur toile, 179,4 x 149,9 cmNew-York, Metropolitan Museum of Art© The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN / image of the MMA

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Un catholicisme suspect

Dès1864, un an après le Salon des refusés, nouveau choc, plus métaphysique :

Manet expose Les Anges au tombeau du Christ, et bouscule les usages saint-

sulpiciens. Ses modèles viennent d'Italie (Fra Angelico, Andrea del Sarto) ou

d'Espagne (Greco, Velázquez, Goya), à l'instar du peintre Legros, rival précoce.

Baudelaire, de culture catholique comme eux, soutient leurs efforts dans un genre

plus contrôlé que le nu féminin. En 1859, parlant de Delacroix, le poète avait pu

écrire que « la religion étant la plus haute fiction de l'esprit humain [...], elle réclame

de ceux qui se vouent à l'expression de ses actes et de ses sentiments l'imagination

la plus vigoureuse et les efforts les plus tendus. » Manet, l'ami de l'abbé Hurel, a

relevé ce défi : réinventer, et non restaurer, l'art sacré. Sans être un pilier d’église, le

peintre d'Olympia n'en respecte pas moins les droits imprescriptibles de la foi

individuelle et l'enseignement des Évangiles. Le XXe siècle finira par suspecter cette

poussée religieuse et l’oublier…

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Édouard Manet Le torero mort, 1864Huile sur toile, 75,9 x 153,3 cmWashington, National Gallery© Widener Collection, Image courtesy National Gallery of Art, Washington

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Du Prado à l'Alma

Après l'échec de ses envois au Salon de 1865, le Christ insulté et Olympia, Manet

prend la route de l'Espagne pour la première fois. Le but essentiel, ce sont les

Velázquez du Prado. La confrontation directe avec les maîtres du Siècle d’or, Greco

et Goya compris, - pour ne pas parler des trésors italiens de Madrid, sera à effets

multiples. Zola, dès 1866, alors que le Fifre est rejeté par le jury du Salon, note

l'étonnante alliance de sobriété et d'énergie qui se dégage des toiles réalisées après

le retour du peintre. En fait d'âpreté et de tension dramatique, L'Homme mort atteint

un sommet qui n'a pas d'égal. Il s'agit, par ailleurs, du fragment d'une scène de

corrida que Manet a découpée autour de 1865. Ce n’est pas un cas isolé.

Insatisfaction, ou volonté d'intensifier la puissance visuelle des tableaux, le choix

n'est pas anodin au regard des reproches de la presse. A défaut de composer plus

sagement, Manet fragmente, télescope et réactive la perception. Ses scènes de turf

en acquièrent un nerf sans précédent.

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Édouard Manet Le balcon, entre 1868 et 1869 Huile sur toile 170 x 124,5 cmParis, Musée d'Orsay© RMN (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

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« Les promesses d'un visage »

La formule vient de Baudelaire, elle dit le jeu du désir et de la frustration qui traverse

la série des portraits de Berthe Morisot qu'inaugure Le Balcon au Salon de 1869. Le

modèle, une jeune femme des meilleurs milieux où elle trouve mal sa place, un

peintre aussi, futur membre actif du « groupe impressionniste », a très bien parlé de

ce tableau qui se souvient de Guys et de Goya : « Ses peintures produisent comme

toujours l’impression d’un fruit sauvage ou même un peu vert. Elles sont loin de me

déplaire. » Le Balcon trouble par son espace suspendu, ses contrastes de couleur,

son mystère et surtout le silence obstiné des trois protagonistes qui s’ignorent et

jettent sur l’extérieur un regard désabusé ou presque fatal. Aux côtés de Berthe

Morisot, gravure de mode rattrapée par sa mélancolie, Manet a représenté la

violoniste Fanny Claus et le paysagiste Antoine Guillemet. Jusqu'en 1874, année où

elle épouse l'un de ses frères, le peintre flirte avec ses métamorphoses. Signe que

son art rend instable et donc visible la frontière illusoire entre réalisme et fiction.

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Édouard Manet La Seine à Argenteuil, 1874Huile sur toile, 62,3 x 103 cmLondres, the Courtauld Gallery© Private Collection, on extended loan to the Courtauld Gallery, London

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Impressionnisme piégé

En mai 1874, Manet s'est tenu à l'écart de la première exposition des

« impressionnistes », selon le mot d’un critique railleur. Certains, tel Degas, le

déplorent et parlent de désertion. La presse s’en étonne. Le peintre du Déjeuner sur

l’herbe, supposé champion du pleinairisme, passait alors pour le « chef » de la

bande... Reste que le langage de Manet a évolué depuis la fin de la guerre franco-

prussienne et de la Commune, deux événements qui l’ont touché de très près.

Palette plus claire et écriture plus vibrante. On aurait tort de les expliquer par la

seule influence de ses amis Monet et Renoir. Cette libération chromatique et

formelle s’est fait jour, dès le milieu des années 1860, à travers ses marines les plus

sobres, et les plus proches de Whistler. Plutôt que d’adopter l’esthétique émergente,

Manet va l’adapter à ses visées, dont le Salon reste le lieu idéal. En ces années-là,

Mallarmé, qui fréquente le salon de Nina de Callias comme lui, entre dans son

cercle et dans son art. Deux livres illustrés, entre fantaisie et fantastique, soudent

une amitié que seule la mort brisera.

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Édouard Manet Au père Lathuille, 1879Huile sur toile, 93,5 x 112,5 cmTournai, musée des Beaux-Arts© Collection du Musée des Beaux-Arts de Tournai, Belgique

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Le tournant de 1879

Le virage fut d’abord politique après l’élection de Jules Grévy. Le Salon change

d’atmosphère aussi. Cette situation nouvelle va précipiter l’évolution de Manet, forme

et fond. Chez le Père Lathuille, qui enchante Huysmans en 1880, échappe à

l’éthique démonstrative des romans de Zola, qui ont beaucoup plu à Manet. Lui

pourtant n’a jamais prétendu jugé de haut les mœurs contemporaines. Mais il n’en a

pas moins cultivé ses relations avec le milieu de l’éditeur Charpentier, que le succès

a enrichi au point de pouvoir lancer la Vie moderne. C’est à la fois une revue illustrée

et une galerie, ouvertes toutes deux à la nouvelle peinture, Renoir, Monet et Manet

lui-même. En avril 1880, ce dernier y réunit une vingtaine de tableaux et de pastels.

Autant qu'un bilan, comme le Portrait de Constantin Guys l'atteste, c’est une sorte de

petit manifeste. La forte présence de scènes de brasseries et de music-hall frappa

les contemporains, autant que le froufrou des mondaines et demi-mondaines :

Manet se montrait là se « sous un jour tout nouveau comme peintre de femmes

élégantes » (Philippe Burty).

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Édouard Manet Vase de pivoines sur piedouche, 1864Huile sur toile, 93,2 x 70,2 cmParis, Musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN/Patrice Schmidt

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Less is more ?

Bien qu'assez nombreuses, un cinquième de l'œuvre entier, les natures mortes n'ont

pas eu pour Manet la valeur qu'on leur prête aujourd'hui, sous l'emprise d'un

relativisme absurde, qui n'accorde guère plus d'importance à Olympia qu'à la

première asperge magnifiée par l'artiste. En vérité, il aurait bondi devant notre

indifférence aux catégories, souples mais constantes, qui gouvernent sa production :

le primat du sens, l'impact sur l'imagination et l'impératif de la composition. Les

meilleures natures mortes de Manet se font une place modeste au sein de cette

hiérarchie. Leur raison d'être fut d'abord matérielle. Tant que ses tableaux de figures

ne se vendirent pas, il multiplia les fleurs, les fruits et les « tables servies ». Plus que

la virtuosité décorative, hommage direct aux vieux maîtres, ou l'intrusion savoureuse

de l'accidentel, c'est la dramatisation qui les sauve de la banalité. Autour de 1880,

cadrages et toiles se resserrent. Dépouillement maximum, bref éclat de fraîcheur en

pleine pâte. Les petits riens, dont souriait le peintre, accédaient à une vraie

plénitude.

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Édouard Manet La bataille du S.S. Kearsarge et du C.S.S. Alabama, 1864Huile sur toile, 134 x 127 cmPhiladelphia, Museum of Art© Photo The Philadelphia Museum of Art : John G. Johnson Collection, 1917

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La fin de l'histoire...

Manet a toujours agi en peintre d’histoire, en peintre « universel », par ambition et

souci de coller à l’actualité politique. La première œuvre qu’il ait présentée sous son

nom, en 1860, est un portrait-charge d'Émile Ollivier, publié dans Diogène, un

journal libéral et anticlérical. Cet ami de la famille Manet, un jeune avocat et député

républicain, nous rappelle que son milieu tient à l’opposition sous le Second Empire.

Qu'Édouard ait ensuite brossé plusieurs tableaux contestataires, du Combat du

Kearsarge à l'Exécution de Maximilien, n‘a rien pour surprendre. L’arrivée des

radicaux au pouvoir, en 1879, lui donna un dernier coup de fouet. Projets de décors

et portraits signent son engagement. Dès l'instauration du 14 juillet et l'amnistie des

Communards, il se décide à rendre hommage à un « rouge ». Ce dont Monet se fait

l’écho, en décembre 1880 : « J'ai vu Manet, assez bien portant, très occupé d'un

projet de tableau à sensation pour le Salon, l'évasion de Rochefort dans un canot en

pleine mer». Destiné au Salon, la toile inachevée fut à la fois sa Barque de Dante et

son Radeau de la Méduse.

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Édouard Manet La liseuse, 1879-80Huile sur toile, 51,2 x 50,7 cmChicago Art InstitutePhotography © The Art Institute of Chicago

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4. Chronologie d'Édouard Manet

Extrait de l'album de l'exposition, Le Danger Manet, de Stéphane Guégan, Musée d'Orsay / Gallimard

1832Le 23 janvier, Édouard Manet naît à Paris dans une famille de la bourgeoisie aisée. Son père, Auguste, est un haut fonctionnaire du ministre de Justice ; sa mère, fortunée, filleule du roi de Suède (Bernadotte), est fille de diplomate. Deux frères verront le jour après lui, Eugène (1833) et Gustave (1835).

1844-1848Après des études à l’Institut Poiloup, à Vaugirard, il entre au collège Rollin (actuel lycée Jacques-Decour), où il rencontre Antonin Proust (1832-1905). L’oncle maternel de Manet, Édouard Fournier, semble lui avoir fait découvrir le Louvre alors.

184822-25 février : journées révolutionnaires. Proclamation de la IIe République.

1848-1849Manet préfère entrer dans la marine plutôt que de s’inscrire en droit, il échoue cependant au concours de l'École navale. En décembre 1848, peu avant l’élection de Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République française, il s’embarque sur un bateau-école qui fait route vers Rio de Janeiro. Durant la traversée, dessins et caricatures. Au retour, nouvel échec à Navale. Ses parents l’autorisent à engager une carrière artistique.

1850Manet a rejoint l’atelier de Thomas Couture (1815-1879), rue Laval. Il y restera près de 6 ans. Suzanne Leenhoff (1830-1906), professeur de piano de ses frères, devient sa maîtresse.

18512 décembre : coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Manet semble avoir déjà manifesté son opposition au fossoyeur de la République.

185229 janvier : Suzanne Leenhoff donne naissance à un fils naturel, Léon-Édouard Koëlla, dit Leenhoff (1852-1927). Fils ou demi-frère du peintre ? Le débat reste ouvert. 2 décembre : proclamation du Second Empire. Louis-Napoléon Bonaparte devient Napoléon III.

1852-1853Manet voyage à plusieurs reprises. Il se rend en Hollande, en Allemagne, en Autriche et en Italie. À Venise et Florence, il sympathise avec Émile Ollivier (1825-1913), jeune avocat républicain dont le père a été forcé à l’exil. Copies d’après les maîtres.

1855En marge de l’Exposition universelle, Gustave Courbet érige son Pavillon du réalisme.

1856Manet, après avoir quitté Couture, prend un atelier rue Lavoisier, avec le peintre Albert de Balleroy (1828-1872).

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1857-1859Nouveau voyage en Italie. Manet fait la connaissance d’Henri Fantin-Latour (1836-1904) et de Degas (1834-1917).

1861Manet installe atelier rue Guyot, dans le quartier de la plaine Monceau. Montre au Salon le portrait de M et Mme M[anet] et Le Chanteur espagnol, qui lui vaut une mention honorable.Commence à exposer Galerie Martinet, 26 boulevard des Italiens.

1862Manet expose des estampes chez Alfred Cadart, 66 rue de Richelieu. Fait partie des membres fondateurs de la Société des aquafortistes, qui vise au renouveau de l’eau-forte. Premiers textes de Baudelaire où il mentionne son ami Manet. Mort de son père.

1863Mars : expose quatorze tableaux à la galerie Martinet, dont L’Enfant à l’épée, La Chanteuse des rues, Les Gitanos et Lola de Valence, accompagnée d’un quatrain de Baudelaire.Mai : ouverture du Salon des refusés. Le Déjeuner sur l’herbe, à de rares exceptions, y soulève l’indignation de la critique. Août : Manet assiste à l’enterrement de Delacroix avec Baudelaire. Octobre : Manet épouse Suzanne Leenhoff.

1864Fantin expose au Salon l’Hommage à Delacroix, au centre duquel Manet est représenté. Lui-même montre alors Le Christ aux anges et Épisode d’une course de taureaux, dont la partie inférieure deviendra L’Homme mort après découpage. Emménage au 34, boulevard des Batignolles. Peint le Combat du Kearsarge et de l’Alabama. Durant l’été, premier séjour à Boulogne-sur-Mer.

1865Au Salon, Manet expose Olympia et Le Christ moqué par les soldats, les oeuvres font scandale.Séjour à Madrid, durant l’été. Choc au Prado.

1866Le Fifre et L’Acteur tragique sont refusés au Salon. Émile Zola (1840-1902) prend la défense du peintre avec une rare violence. Manet déménage au 49, rue de Saint-Pétersbourg. Fréquente le café Guerbois, dans l’actuelle avenue de Clichy, lieu d’échanges littéraires et artistiques. Rencontre Paul Cézanne (1839-1906) et Claude Monet (1840-1926).

1867Afin de tirer profit de l’Exposition universelle, Manet fait construire un pavillon, près du pont de l’Alma, où il regroupe 50 de ses toiles et estampes. Stratégie collective, Fantin expose son portrait de Manet et Zola publie une brochure décapante. Peu d’échos positifs. Septembre : Manet assiste à l’enterrement de Baudelaire.

1868Expose le Portrait d’Émile Zola au Salon. L’écrivain lui dédie Madeleine Férat.Manet fait la connaissance de Berthe Morisot (1841-1895) et de sa sœur, ainsi que de Léon Gambetta (1838-1882).

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1869Janvier / février : Manet se voit signifier l’interdiction d’exposer l’Exécution de Maximilien. Et d’éditer la lithographie qui en dérive. Zola dénonce dans la presse cette double censure.Le Balcon, première apparition de son amie Berthe Morisot, et Le Déjeuner dans l’atelier sont présentés au Salon.

1870Mai : expose au Salon le portrait de son élève Eva Gonzalès.4 septembre : après la défaite de Sedan et la déchéance de Napoléon III, la République est proclamée. Les Prussiens sont aux portes de Paris. Début du siège. Manet rejoint les rangs de la Garde nationale. Après deux mois, quitte l’artillerie pour l’état-major.

1871Janvier-février : cessez-le-feu et préliminaires d’un traité de paix calamiteux, qui aboutira à une lourde indemnité et à la perte de l’Alsace et de la Lorraine. Manet rejoint sa famille à Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées. Mars-mai : Commune de Paris. Manet rentre peu après la « semaine sanglante » (21-28 mai), dont il se fixera la mémoire.

1872Durand-Ruel achète vingt-quatre tableaux de Manet. Manet réexpose Le Combat du Kearsarge et de l’Alabama. Voyage en Hollande (Haarlem et Amsterdam).Le peintre installe son nouvel atelier 4, rue de Saint-Pétersbourg, à proximité du chemin de fer, et fréquente le café de la Nouvelle-Athènes, place Pigalle, comme Degas, Renoir, Monet et Pissarro.

1873Expose au Salon Le Bon Bock, allégorie patriotique. Chez Nina de Callias, fait la connaissance de Stéphane Mallarmé, avec lequel une durable amitié va se nouer.

1874Le jury du Salon n’admet que Le Chemin de fer et l’aquarelle Polichinelle, une charge contre Mac-Mahon. Sont refusés Les Hirondelles et Le Bal masqué à l’Opéra. Mallarmé répond à l’offense par un article dans La Renaissance artistique et littéraire. Première exposition des « impressionnistes » à laquelle Manet volontairement ne participe pas. Durant l’été, il visite Monet et fait plusieurs portraits de lui.

1875Expose au Salon Argenteuil. La presse, qui se réchauffe à son égard, en fait le chef de l’école impressionniste par dérision ou provocation.Manet illustre la traduction française du Corbeau d’Edgar Poe par Stéphane Mallarmé.Voyage à Venise en octobre avec Suzanne et James Tissot (1836-1902).

1876En avril, après le refus de ses tableaux au Salon, Manet présente ses œuvres dans son atelier. Nouvel article vengeur de Mallarmé, dont Manet vient d’illustrer L’Après-midi d’un faune. Durant l’été, séjour chez Ernest Hoschedé. Manet y peint un grand portrait de Carolus-Duran.

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Édouard Manet J-B Faure dans le rôle d'Hamlet, 1877Huile sur toile, 196 x 129 cmEssen, Folkwang Museum© Museum Folkwang, 2011

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1877Nouvel affront : seul Faure dans le rôle d’Hamlet est admis au Salon. Refusée, Nana est montrée dans la vitrine du marchand Giroux, boulevard des Capucines. Grand succès et article explosif de Huysmans.

1879Nouvel atelier : 77, rue d’Amsterdam, vaste, luxueux et très visité. Expose au Salon En bateau et Dans la serre. Réception critique en hausse. Manet souffrant d’une ataxie locomotrice d’origine syphilitique, il part en cure de repos à Bellevue, près de Meudon.

1880Exposition particulière à la galerie de La Vie moderne en avril. Vrai succès critique. Expose au Salon le Portrait de M. Antonin Proust et Chez le père Lathuille, en plein air. La santé de Manet se détériore. Nouvelle cure à Bellevue, où il peint le portrait de la cantatrice Emilie Ambre, laquelle avait organisé l’exposition de L’Exécution de Maximilien à New York et Boston fin 1879.

1881Expose au Salon le Portrait de M. Pertuiset et le Portrait d’Henri Rochefort, où il obtient une médaille de deuxième classe. En début d’été, l’artiste part se soigner à Versailles.Novembre/Décembre : Antonin Proust est nommé ministre des Beaux-Arts et Manet promu chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur.

1882Expose Jeanne et Un bar aux Folies-Bergère au Salon.Septembre : son état de santé empirant, Manet rédige son testament en désignant Suzanne sa légataire universelle et Léon, après la mort de sa mère.

1883Expose à l’École des beaux-arts de Paris, à Lyon, à New York et à Boston.Après avoir été amputé de la jambe gauche, Manet s’éteint le 30 avril. Il est enterré au cimetière de Passy.

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Édouard Manet Les bulles de savon, 1867Huile sur toile, 100,5 x 81,4 cmLisbonne, Museu, C Gulb.© Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne. Photo Catarina Gomes Ferreira

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5. Liste des œuvres Le Choix de Couture

Henri Fantin Latour, Hommage à Delacroix, 1864, huile sur toile, 160 x 250 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, La Barque de Dante, d'après Delacroix, 1854, huile sur toile , 38,1 x 48 cm Lyon, Musée des Beaux Arts de Lyon

Édouard Manet, La Barque de Dante, vers 1859, huile sur toile, 33 x 41 cmNew York, Metropolitan Museum of Art

Édouard Manet, Le Petit Lange, 1861-62, huile sur toile, 115 x 72 cm Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe

Édouard Manet, Le Jeune garçon à l'épée, 1861, huile sur toile, 131.1 x 93.4 cm New York, Metropolitan Museum of Art

Thomas Couture, Portrait de Henri Didier, 1843, huile sur toile , 202 x 117 cmCompiègne, Musée Antoine Vivenel

Thomas Couture, Portrait de Henri Didier (tête), 1844, huile sur toileMarseille, Musée des Beaux Arts

Thomas Couture, Portrait de Henri Didier (tête), 1844, crayon noir, 33 x 27 cmParis, Collection Prat

Thomas Couture, Portrait d'Amédée Berger, 1852, huile sur toile, 55 x 46 cm Rouen , Musée des Beaux Arts

Thomas Couture, Prince S. T., 1852, huile sur toile , 52 x 43 cm Bordeaux, Musée des Beaux Arts

Édouard Manet, Portrait d'homme, 1855-56, huile sur toile, 56 x 47 cm Prague, National Gallery

Édouard Manet, Portrait de Roudier, vers 1860-1863, sanguine, 19,7 x 15,7 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait de Roudier, 1860, huile sur toile, 61,4 x 50,4 cmOtterlo, Kröller Müller Museum

Thomas Couture, Esquisse pour L'Enrôlement des volontaires de 1792, 1848huile sur toile , 21 x 37 cm, Beauvais, Musée départemental de l'Oise

Thomas Couture, Deux volontaires : le noble et l'ouvrier, 1848, huile sur bois, 100,5 x 83 cm Beauvais, Musée départemental de l'Oise

Thomas Couture, Cavalier au cheval cabré, entre 1815 et 1879, huile sur toile, 84 x 75 cm Beauvais, Musée départemental de l'Oise

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Thomas Couture, Homme vu de dos, entre 1815 et 1879, huile sur toile , 81 x 75 cmBeauvais, Musée départemental de l'Oise

Édouard Manet, Tête d'homme étendu, mine de plomb, 21,7 x 26,9 cm Paris, Musée d'Orsay

Thomas Couture, Étude en pied pour Mme Bruat, 1856, huile sur toile, 65 x 81 cm Compiègne, Musée national du château de Compiègne

Édouard Manet, Main gauche avec deux alliances, crayon et craie blanche, 18,2 x 26,9 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Guerrier tenant une lance, mine de plomb, aquarelle, 28,9 x 21,1 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Figure debout, drapée, tenant glaive, mine de plomb, 28,9 x 21,1 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Figure debout, drapée portant deux vases, vers 1852-1858sanguine, 29,8 x 21,9 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Homme debout, drapé, vers 1852-1857, sanguine, 28,9 x 21,9 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Chrysippos, vers 1862, sanguine, 22,8 x 14,2 cm Paris Musée d'Orsay

Édouard Manet, Deux personnages debout, en pied, dont l'un drapé, non datésanguine et pierre noire, 28,9 x 21,1 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Monsieur et Madame Auguste Manet (Portrait des parents de Manet), 1860, huile sur toile, 110 x 90 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait du père de l'artiste, eau-forteParis, Bibliothèque Nationale de France

Édouard Manet, Portrait des parents de Manet, 1859-1860, sanguine, 31 x 25 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait du Tintoret par lui-même, 1854, huile sur toile , 64 x 50 cmDijon, Musée des Beaux Arts de Dijon

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Section 2. Le moment Baudelaire

Émile Deroy, Portrait de Charles Baudelaire, 1844, huile sur toile , 80 x 65 cmVersailles, Musée du Château de Versailles

Charles Baudelaire, Autoportrait, sanguine, encre brune, plume, lavis brun, 16,6 x 10,1 cm Paris, musée d'Orsay

Nadar, Portrait de Baudelaire, 1855, photographie, épreuve sur papier salé, 24 x 18 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Baudelaire de profil, 1862-1867, eau-forteParis, Bibliothèque Nationale de France

Édouard Manet, Portrait de Charles Baudelaire, 1860-1862, eau forte, 53 x 40,5 cmParis, Musée Eugène Delacroix

Édouard Manet, Portrait de Baudelaire au chapeau, 1865-69, eau forte, 53 x 40,5 cm Paris, Musée Eugène Delacroix

Charles Asselineau, Charles Baudelaire, sa vie et son œuvre, Paris : Lemerre (Ed.original), 1869, Paris, Bibliothèque Nationale de France

Baudelaire, article « Le peintre de la vie moderne », Le Figaro, 26/11/1863document, Paris, Bibliothèque Nationale de France

Constantin Guys, Militaire et deux femmes, dessin, 20,7 x 26,2 cm Paris, musée d'Orsay

Constantin Guys, Deux femmes debout, dessin , 22,2 x 26,5 cm Paris, musée d'Orsay

Constantin Guys, Jeune femme relevant sa jupe, dessin, 21 x 14,3 cm Paris, musée d'Orsay

Constantin Guys, Femmes au balcon, 1856, plume, 18,7 x 15 cm Paris, Musée des Arts Décoratifs

Charles Baudelaire, Femme sans nom, 1860, plume et crayon, 20 x 13 cm Paris, Collection Prat

Charles Baudelaire, Échantillon de beauté antique, dédiée à Paul Chenavardplume, 19 x 12,5 cm, Paris, Collection Prat

Charles Baudelaire, Femme décolletée, 1855, dessin , 17,2 x 19,9 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, La Maîtresse de Baudelaire, 1862, huile sur toile, 113 x 90 cmBudapest, Svepmüvészeti Múzeum

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Charles Baudelaire, Portrait de Jeanne Duval, plume, 20,5 x 14,5 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Buveur d'absinthe, 1861-62, eau forte et aquatinte, 24,9 x 14,5 cm Paris, Institut National d'Histoire de l'Art INHA

Édouard Manet, Le Chanteur Espagnol ou le Guitarero, 1861, eau-forte, 29,8 x 24,4 cm Paris, Bibliothèque Nationale de France

Édouard Manet, Chapeau et guitare, frontispice avec dédicace à Charles Baudelaire, 1er état, 1924, eau forte, 43,8 x 29,4 cm Stockholm, Nationalmuseum (National Museum of Fine Arts)

Édouard Manet, Nature morte avec guitare et chapeau espagnol, 1862huile sur toile, 74,5 x 119 cm, Avignon, Musée Calvet – Hôtel Villeneuve-Martignan

Édouard Manet, Lola de Valence, 1862, huile sur toile, 123 x 92 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Lola de Valence, aquarelle, 25,3 x 17,1 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Lola de Valence, aquatinte, eau-forte Paris, Bibliothèque Nationale de France

Chasseriau, Petra Camara dansant, 1854, huile sur bois, 32,2 x 23,4 cm Budapest, Svepmüvészeti Múzeum

Édouard Manet, Portrait de Victorine Meurent, 1862, huile sur toile, 42,9 x 43,8 cm Boston, Museum of Fine Arts

Édouard Manet, La Chanteuse des rues, 1862, huile sur toile, 171,1x105,8 cm Boston, Museum of Fine Arts

Édouard Manet, Le déjeuner sur l'herbe, 1863, huile sur toile, 208 x 264,5 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Étude pour la nymphe surprise, 1860, huile sur bois, 35,5 x 46 cm Oslo, Nasjonalmuseet for kunst (National Museum of Art, Architecture and Design)

Édouard Manet, Odalisque, vers 1862, dessin et gouache, 12,7 x 19,7 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Étude pour l'Olympia, vers 1862-1863, sanguine, 24,7 x 45,6 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Femme au chat, 1862-63, encre de Chine, pinceau, 20 x 27 cmParis, musée d'Orsay

Alphonse Legros, Le chat noir, 1862, estampe, 26,1 x 36,2 cm Londres, Victoria & Albert Museum

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Durandeau, "Les nuits de M. Baudelaire", Le Boulevard, le 1er décembre 1861 document, Paris, Collection Particulière

Édouard Manet, La Négresse, 1862-1863, huile sur toile, 61 x 50 cm Turin, Pinacoteca Giovanni e Marella Agnelli

Édouard Manet, Olympia, 1863, huile sur toile, 130,5 x 190 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet Olympia, 1863Huile sur toile, 130,5 x 190 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

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Section 3. Un Catholicisme suspect ?

Édouard Manet, Silentium, 2e état (état définitif), Planche n°10 de l'album Ed.Manet Trente eaux-fortes, ed.A strölin, 1905, eau forte, 20,8 x 15,5 cm ( coup de planche) Paris, Institut National d'Histoire de l'Art INHA

Édouard Manet, Moine de profil, 1853-1857, dessin à la sanguine, 34,5 x 22 cm (boîte écu), Paris, Bibliothèque Nationale de France

Édouard Manet, Deux religieux agenouillés : saint Jean Gualberto et saint Pierre martyr mine de plomb, 28,9 x 21,1 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Moine agenouillé, tenant un livre dans les bras : saint Bernardmine de plomb, 28,9 x 21,1 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Étude pour le Christ jardinier, vers 1863sanguine sur papier à filigranes, 34 x 24 cm, Paris, Collection Prat

Alphonse Legros, La vocation de saint François, 1861, huile sur toile, 138 x 196 cmAlençon, Musée des Beaux Arts et de la Dentelle

Édouard Manet, Un Moine en prière, 1865, huile sur toile, 146,4 x 115 cmBoston, Museum of Fine Arts

Édouard Manet, Le Christ aux anges, 1864, aquarelle, 32,5 x 27 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Le Christ aux anges, 1864, huile sur toile, 179,4x149,9 cmNew York, Metropolitan Museum of Art

Édouard Manet, Jésus insulté par les soldats, 1864, encre, 26,8 x 20,9 cm Boston, Museum of Fine Arts

Édouard Manet, Tête de Christ, 1865, huile sur toile, 46,7 x 38,7 cmSan Francisco, The Fine Arts Museum of San Francisco

Édouard Manet, Le Christ insulté par les soldats, 1865, huile sur toile, 190,8 x 148,3 cm Chicago, The Art Institute of Chicago

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Section 4. Du Prado à l'Alma

Édouard Manet, Angelina, 1865, huile sur toile, 92 x 73 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Le Buveur d'eau (3e fragment des Gitans), 1862-1872 huile sur toile, 61,8 x 54,3 cm, Chicago, The Art Institute of Chicago

Édouard Manet, Un fragment des Gitans : Le Bohémien, vers 1861-62 découpé en 1867 huile sur toile, 90,5 x 53,3 cm, Paris, Agence France-Muséums

Édouard Manet, Un fragment des Gitans : Nature morte au cabas et à l'ail, vers 1861-62 découpé 1867, huile sur toile, 27 x 35 cm, Paris, Agence France-Muséums

Édouard Manet, Gitane à la cigarette, 1862, huile sur toile , 92 x 73,5 cm Princeton, Princeton University Art Museum

Édouard Manet, Le Fifre, 1866, huile sur toile, 161 x 97 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Les Bulles de savon, 1867, huile sur toile, 100,5 x 81,4 cm Lisbonne, Musée Calouste Gulbenkian

Édouard Manet, Émile Zola, 1868, huile sur toile, 146,5 x 114 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait de Théodore Duret, 1868, huile sur toile, 46,5 x 35,5 cm Paris, Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris

Édouard Manet, Combat de taureaux, 1865-1866, huile sur toile, 90 x 110,5 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Le Toréro mort, 1864, huile sur toile, 75,9 x 153,3 cm Washington National Gallery

Édouard Manet, Courses à Longchamp, 1866, huile sur toile, 43,9 x 84,5 cm Chicago, The Art Institute of Chicago

Édouard Manet, Courses à Longchamp, 1867, aquarelle, 19,6 x 27 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Femmes aux courses, 1866, huile sur toile, 42,2 x 32,1 cm Cincinnati, Cincinnati Art Museum

Henri Fantin Latour, Portrait de Manet, 1867, huile sur toile, 117,5 x 90 cm Chicago, The Art Institute of Chicago

Édouard Manet, La lecture, entre 1848 et 1883, huile sur toile, 60,5 cm x 73,5 cmParis, musée d'Orsay

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Section 5. Les promesses d'un visage

Édouard Manet, Le Balcon, 1868-1869, huile sur toile, 170 x 124,5 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Berthe Morisot au bouquet de violettes, 1872huile sur toile, 55,5 x 40,5 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait de Berthe Morisot à la voilette, 1872 huile sur toile, 61,5 x 47, 5 cm, Genève, Petit Palais, Musée d'Art Moderne

Édouard Manet, Berthe Morisot à l'éventail, 1872, huile sur toile , 60 x 45 cm Paris musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait de Berthe Morisot à l'éventail, 1874huile sur toile, 61 x 50,5 cm, Lille, Musée des Beaux Arts de Lille

Édouard Manet, Madame Manet au piano, 1868, huile sur toile, 38 cm x 46,5 cmParis, musée d'Orsay

Section 6. Un impressionnisme piégé

Édouard Manet, Sur la plage de Boulogne, 1868, huile sur toile, 32,4 x 66 cm Richmond, Virginia Museum of Fine Arts

Édouard Manet, Bateaux en mer. Soleil couchant, 1869-1873, huile sur toile, 42 x 94 cmLe Havre, Musées des Beaux Arts André Malraux

Édouard Manet, Clair de lune sur le port de Boulogne, 1869huile sur toile, 82 cm x 101 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Le Port de Calais, 1864-1865, huile sur toile, 81,5 x 100,7 cm Genève, Collection Alain Tarica

Édouard Manet, Sur la plage, 1873, huile sur toile, 59,5 x 73 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, La Partie de croquet, 1873, huile sur toile, 72.5 x 106 cm Francfort, Stäedel Museum

Édouard Manet, Le chemin de Fer, la Gare Saint Lazare, 1873-74réhaussée d'aquarelle, 18 x 22 cm, Genève, Collection Particulière

Édouard Manet, La Seine à Argenteuil, 1874, huile sur toile, 62,3 x 103 cm Londres, the Courtauld Gallery

Édouard Manet, Portrait de Nina de Callias, vers 1873-1874, gouache, bois, rehauts à la mine de plomb, 9,5 x 7 cm, Paris, musée d'Orsay

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Édouard Manet, Portrait de Théodore de Banvilleencre noire, lavis gris, plume, 18,4 x 11,9 cm, Paris musée d'Orsay

Stéphane Mallarmé et Edouard Manet, Quatre planches pour Le Corbeau, poème d'Edgar Poe, traduit par Stéphane Mallarmé, illustré de cinq dessins de Manetouvrage, Vulaines-sur-Seine, Musée départemental Stéphane Mallarmé

Stéphane Mallarmé, L'Après-midi d'un faune, éd. Originale, Paris, Alphonse Derenne, exemplaire d'Edmond Bonniot, Paris, 1876, ouvrage, 28 x 19,5 cm (intérieur) Vulaines-sur-Seine, Musée départemental Stéphane Mallarmé

Édouard Manet, Stéphane Mallarmé, 1876, huile sur toile, 27,5 x 36 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, La dame aux éventails, 1873, huile sur toile, 113,5x166,6 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, L'Acteur tragique,1866, eau forte et aquatinte, 36,7 x 21,8 cmParis, Institut National d'Histoire de l'Art INHA

Delacroix, Hamlet tuant Polonius, 1834, dessin, 22 x 22 cm Paris Collection Prat

Édouard Manet , Portrait de Faure dans le rôle d'Hamlet,1877huile sur toile , 194 x 131,5 cm, Essen, Folkwang Museum

Édouard Manet, Portrait de Faure, 1882-83, huile sur toile , 59,1 x 49,5 cm New York, Metropolitan Museum of Art

Édouard Manet, Carolus-Duran, 1876, huile sur toile , 191,8x172,7 cm Birmingham, Barber Institute of Fine Arts, University of Birmingham

Édouard Manet, Portrait d'Albert Wolff, 1877, huile sur toile , 92 x 73 cm Zurich, Kunsthaus Zürich

Section 7. Le tournant de 1879

Henri Gervex, Madame Valtesse de la Bigne,1889, huile sur toile, 200 x 122 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Au Père Lathuille,1879, huile sur toile, 93,5 x 112,5 cm Tournai, Musée des Beaux Arts de Tournai

Édouard Manet, Portrait d'Isabelle Lemonnier, vers 1880, aquarelle, 20 x 10,4 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, 6 lettres ornées à Isabelle Lemonnier, aquarelles Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Deux moitiés d'amande décorant une pièce autographe avec l'inscription Philippine, vers 1880, aquarelle, Paris, musée d'Orsay

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La vie moderne, n°17 du 17 avril 1880, documentParis, Bibliothèque Nationale de France

Édouard Manet, Liseuse, 1879-1880huile sur toile, 61,2 x 50,7 cm, Chicago, The Art Institute of Chicago

Édouard Manet, La serveuse de bocks, 1878-1879huile sur toile, 77,5 x 65 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Claude Monet dans son atelier, 1874huile sur toile, 106,5 x 135 cm, Stuttgart, Staatsgalerie Stuttgart

Édouard Manet, Portrait de Claude Monet, vers 1880dessin et plume, 13,6 x 11,5 cm, Paris, Collection Particulière

Édouard Manet, Portrait d'Irma Bruner, vers 1880pastel sur toile et châssis, 53,5 x 44,1, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait de Madame Émile Zola, vers 1879pastel sur toile et châssis, 55,7 x 46 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, La blonde aux seins nus, vers 1878essai décoratif (huile sur toile), 62,5 x 52 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Le Tub, 1878, pastel sur toile, 54 x 45 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Jeune femme blonde aux yeux bleus, vers 1877pastel sur papier beige, 60 x 50 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Trois têtes de femme, 1880aquarelle, 19 x 12 cm, Dijon, Musée des Beaux Arts de Dijon

Édouard Manet , Deux chapeaux, 1880, aquarelle, 20 x 12,4 cm Dijon, Musée des Beaux Arts de Dijon

Édouard Manet , Au café, étude de jambes (Deux jambes avec bottines sous une jupe rouge, devant un guéridon), 1880, aquarelle, 18,6 x 12 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet , Homme debout sur une scène (Chanteur de café avec orchestre), vers 1880, crayon, 18,5 x 29,3 cm, Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet , Scène de café-concert (Groupe de personnages assis, de dos), vers 1880, crayon, 14,1 x 18,6 cm, Paris, musée d'Orsay Édouard Manet, Un bar aux Folies-Bergères,1881-1882, huile sur toile , 47 x 56 cmLondres, Pyms Gallery

Édouard Manet, La Petite Polonaise, vers 1878, encre et crayon , 32 x 27 cm Paris, Collection Françoise Cachin

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Édouard Manet Portrait d'Irma Brunner (ou la Viennoise), vers 1880Pastel, 53,5 x 44,1 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN/Patrice Schmidt

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Édouard Manet, Femme en robe de soirée, 1880, huile sur toile, 180 x 85 cm New York, Solomon R.Guggenheim Museum

Édouard Manet, Émilie Ambre dans le rôle de Carmen, 1879-1880huile sur toile, 91,5 x 73,5 cm, Philadelphie, Philadephia Museum of Art

Édouard Manet, Chez la modiste, 1881, huile sur toile, 85,1 x 73,7 cm San Francisco, The Fine Arts Museum of San Francisco

Mary Cassatt, Portrait de Mademoiselle C Lydia Cassatt, 1880, huile sur toile, 92,5 x 65,5 cm Paris, Petit Palais – Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris .

Berthe Morisot, L'Eté, 1878-1879, huile sur toile, 76 x 61 cm Montpellier, Musée Fabre Édouard Manet, L'Automne, 1881, huile sur toile, 75 x 51 cmNancy, Musée des Beaux Arts

Édouard Manet, Amazone, vers 1882, huile sur toile, 73 x 52 cmMadrid, Museo Thyssen-Bornemisza

Édouard Manet, Jeanne (le printemps) : version noir et blanc, illustration, 18,4 x 24,9 cm Paris, Bibliothèque Nationale de France

Ernest Hoschédé, Impressions de mon Voyage au Salon de 1882, plaquette 2e étatParis, Bibliothèque Nationale de France

Section 8. Less is more

Édouard Manet, Vase de pivoines sur piédouche, 1864, huile sur toile, 93,2 x 70,2 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Branche de pivoines blanches et sécateur, 1864, huile sur toile, 31 x 46,5 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Tige de Pivoines et sécateur, 1864, huile sur toile, 57 x 46 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Anguille et Rouget, 1864, huile sur toile, 38 x 46,5 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Nature morte, fruits sur une table, 1864, huile sur toile , 45 x 73,5 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, L'Asperge, 1880, huile sur toile, 16,5 x 21,5 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, Le Citron, 1880, huile sur toile, 14 x 22 cm Paris, musée d'Orsay

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Édouard Manet, Fleurs dans un vase de cristal, 1882, huile sur toile, 54,6 x 35,2 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Fleurs dans un vase de cristal (Œillets et clématite dans un vase de cristal) 1882, huile sur toile, 56 x 35,5 cm, Paris, musée d'Orsay

Section 9. Fin de l'histoire ?

Édouard Manet, Caricature d'Émile OllivierParis, Bibliothèque Nationale de France

Édouard Manet, L'Exécution de Maximilien, 1867huile sur toile, 195,9 x 259,7 cm, Boston, Museum of Fine Arts

Édouard Manet, La Bataille du Kearsarge et de l' Alabama, 1864huile sur toile, 134 x 127 cm, Philadelphie, Philadephia Museum of Art

Édouard Manet, La barricade, 1871, lavis et aquarelle, 46,2 x 32,5 cmBudapest, Svepmüvészeti Múzeum

Édouard Manet, La barricade, 1871, lithographie, 46,5 x 33,4 cm Paris, Bibliothèque Nationale de France

Édouard Manet, L'Exécution de Maximilien, 1867, lithographie Paris, Galerie Prouté

Édouard Manet, Guerre civile , 1871, lithographie Paris, Galerie Prouté

Édouard Manet , Bazaine devant le conseil de guerre, 1873, mine de plomb Rotterdam, Musée Boymans van Beuningen

Édouard Manet, La Rue Mosnier au drapeau, 1878, huile sur toile, 65.4 x 80.6 cmLos Angeles, J. Paul Getty Museum

Édouard Manet, Vive l'amnistie (Deux drapeaux française décorant une lettre à Isabelle Le-monnier), vers 1880, aquarelle, 18 x 11,2 cm, Paris, musée d'Orsay

Alphonse Le Gros, Léon Gambetta, 1873, huile sur toile, 66,5 x 54,5 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Georges Clémenceau, 1879-1880, huile sur toile, 94,5 x 74 cmParis, musée d'Orsay

Édouard Manet, Portrait de Georges Clémenceau à la tribune, 1879-1880 huile sur toile, 116 x 94 cm, Fort Worth, Kimbell Art Museum

Édouard Manet, Antonin Proust, 1880, huile sur toile, 130 x 96 cmToledo, Toledo Museum of Art

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Eduardo Manet, Portrait d'Antonin Proust, 1877, huile sur toile, 183x 110 cm Montpellier, Musée Fabre

Édouard Manet, Henri Rochefort, 1881, huile sur toile, 81,5 x 66,5 cm Hambourg, Hamburger Kunsthalle

Giovanni Boldini, Henri Rochefort, vers 1882, huile sur toile, 61 x 50 cm Paris, musée d'Orsay

Édouard Manet, L'évasion de Rochefort, vers 1881, huile sur toile, 80 x 73 cmParis, musée d'Orsay

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6. Publications

I. Catalogue de l'exposition

Gallimard

Édouard Manet, inventeur du Moderne

Sous la direction de Stéphane Guégan

Sommaire- Avant-propos, Guy Cogeval- 1983 : les raisons d’une exposition, Françoise Cachin- Introduction, Stéphane Guégan Essais - Manet en vue, Manet à vue, Stéphane Guégan- La peinture en morceaux, Laurence des Cars- Quel marché pour Manet ? Simon Kelly- Le monde social de Manet, Nancy Locke- Les Parisiennes de Manet, Helen Burnham- Manet, esthétique et fonction du dessin, Louis Antoine Prat- Renaissance de Manet, entretien Philippe Sollers / Stéphane Guégan

Format : 23,5 x 28,5 cmNombre de pages : 304 pagesNombre d'illustrations : 255 ill.Coédition : Musée d’Orsay / GallimardPrix TTC : 42 € Services de pressepresse nationale : Béatrice Foti, 01 49 54 42 10, beatrice.foti@gallimard.frassistée de francoise.issaurat@gallimard.frpresse régionale / étrangère : Pierre Gestede, 01 49 54 42 54, pierre.gestede@gallimard.fr

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II. Album de l'exposition

Gallimard

Manet, inventeur du Moderne

Stéphane Guégan

Depuis 1983, date de la rétrospective mémorable que Françoise Cachin et Charles S. Moffett lui consacrèrent, Édouard Manet n’a fait l’objet d’aucune manifestation d’ensemble en France. Or, le quart de siècle qui nous en sépare a été particulièrement riche en recherches et réflexions fertiles. La connaissance de la peinture française des années 1840-1880 s’est simultanément affinée et libérée des lectures trop manichéennes. Cette exposition, présentée au printemps au musée d’Orsay, permettra de faire le point sur la nouvelle figure de Manet et de sa génération qui a surgi de cette double évolution. L’album, par Stéphane Guégan, commissaire de l’exposition, présente les vingt et une peintures parmi les plus significatives de l’œuvre de l’artiste : Le Déjeuner sur l’herbe ; Olympia ; Le Fifre ; Le Torero mort ; Le Balcon, entre autres.

Format : 235 x 285 mm - reliéNombre de pages : 48 pagesCoédition : Musée d’Orsay / Gallimard en français/anglaisPrix TTC : 8 €

Services de pressepresse nationale : Béatrice Foti, 01 49 54 42 10, beatrice.foti@gallimard.frassistée de francoise.issaurat@gallimard.frpresse régionale / étrangère : Pierre Gestede, 01 49 54 42 54, pierre.gestede@gallimard.fr

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III. Découvertes Gallimard

Manet. L'héroïsme de la vie moderne

Stéphane Guégan8 modules / 8,40 €

Manet« J'ai fait ce que j'ai vu »

Françoise Cachin176 pages / 14,60 €

Attaché de presse : David Ducreux Tél. : 01 49 54 16 70 david.ducreux@gallimard.fr Assistante : Charlotte Fagart. Tél. : 01 49 54 42 91 charlotte.fagart@gallimard.fr

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Édouard Manet Chez la modiste (At the Milliner's), 1881Huile sur toile, 85,1 x 73,7 cmSan Francisco, Fine Arts Museum© Fine Arts Museums of San Francisco

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7. Autour de l'exposition

Soirée Manet-Baudelaire Modernités de Baudelaire

Mardi 10 mai 2010 – 18h30-22h

Sous la direction de Claude Arnaud, écrivain, auteur de Qui dit je en nous ? (Grasset, prix Femina de l’essai, 2006) et de Qu’as-tu fait de tes frères ? (Grasset, 2010).Baudelaire introduit le goût de l'extrême contemporain, de la rue, de la mode, de la prostitution. Suivant un axe allant de Manet à Warhol, des acteurs de la modernité actuelle répondent à l'injonction du poète. Entouré de ses invités, Claude Arnaud, intervient sur l’ambiguïté d’une revendication baudelairienne, dans l’idée de montrer que l’appel à l’intégration dans les arts des éléments de vie quotidienne, se double d’un rejet violent de la civilisation moderne.

18h30 table ronde : Modernités de Baudelaire sous le direction de Claude Arnaud, écrivain avec Gérard Conio, professeur émérite à l'université de Nancy II Cécile Guilbert, écrivain et critique au journal Le Monde Didier Semin, professeur d'histoire de l'art à E.N.S.B.A. à Paris.

20h – 22h conférence : Manet sans Baudelaire par Stéphane Guégan, commissaire de l'exposition.

OrganisateurGuy Cogeval, président du musée d’OrsayLaurence Madeline, chef du service culturel du musée d'Orsay Scarlett Reliquet, chargée des cours, conférences et colloques, service culturel01 40 49 48 97 – scarlett.reliquet@musee-orsay.fr

Informations pratiquesAuditoriumEntrée réservée porte C, niveau -2Accès Gratuit dans la limite des places disponibles. Renseignements 01 40 49 48 14

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Édouard Manet Stéphane Mallarmé, 1876 Huile sur toile, 27,5 x 36 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

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Visites en famille (8-12 ans)

• Autour de l'exposition ”Manet, inventeur du Moderne”

Plus qu'une rétrospective, l'exposition ”Manet, inventeur du Moderne”, entend repenser les liens multiples que Manet a entretenus avec la culture romantique, aussi bien visuelle, littéraire que politique. L'enseignement de Thomas Couture, l'impulsion de Baudelaire, la réforme de l'art religieux sont autant de sources fondamentales de son œuvre qui permettent de renouveler la perception que le public – et le public jeune notamment – peut avoir d'un artiste complexe. L'exposition tente aussi d'éclairer le rapport de Manet à la peinture ”féminine”, son impressionnisme en marge, sa complicité avec Mallarmé et ce que signifiait pour lui ”créer en République”.

Samedis 16 et 30 avril et samedi 21 mai à 15hCalendrier précis sur www.musee-orsay.fr

Visites pour les Ados (11-16 ans) / Les Ranc'arts

• Manet. Manet ? Manet !

Paris, 1983. Une grande exposition est consacrée à Édouard Manet. Très bien, mais vous n'étiez pas né(e). Aussi, pour pouvoir comprendre, à votre tour, en quoi Manet, bourgeois et mondain, provocateur et engagé, fasciné par Delacroix et par les grands maîtres espagnols, ami de Baudelaire et de Mallarmé, très lié aux impressionnistes mais farouchement indépendant, est un personnage hors normes, embarquez-vous pour une visite qui promet d'éclairer de manière nouvelle la place qu'occupa cet artiste complexe dans son époque.

14-16 ans – Jeudi 14 avril à 15h3011-13 ans – Jeudi 21 avril à 15h30

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Visites avec conférencier

Droit de conférence (1h30) : 6 euros tarif uniquePossibilité d'achat à l'avance, au plus tard une semaine avant la date de la visite au 01 40 49 47 50 ou www.fnac.com

Baudelaire et « le peintre de la vie moderne »

MaiLes samedis à 14h30

Charles Baudelaire poète, critique d’art est étroitement mêlé à la vie artistique de son temps. Nous suivrons au travers des collections permanentes et des œuvres présentées à l’exposition « Manet, inventeur du Moderne », les correspondances entre le poète et différents artistes tels Gustave Courbet, Constantin Guys, et surtout Édouard Manet, si proche du « peintre de la vie moderne » défini par Baudelaire en 1863, année du salon des Refusés et du scandale du Déjeuner sur l’herbe !

Durée de la visite (1h30)Droit de conférence à acquitter en sus du billet d'entrée : 6 €

Visite de l'exposition en langue des signes

Durée de la visite : 1h30Droit de conférence : 4,70 €

Le jeudi 14 avril à 19h Le samedi 7 mai à 15h

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Soirée Manet

Soirée exceptionnelle réservée aux 18-25 ansVendredi 27 mai à partir du 18h30 jusqu'à 21h

19h : visite de l'exposition sous la direction de Stéphane GuéganDe 19h30 à 21h : points-parole : œuvres commentées par 5 conférencières du musée Animation musicale pour accueillir le public

L'entrée est gratuite sur inscription obligatoire sur le site du musée (à l'identique des Nuits du crime et du péplum).

Journées

La participation à une journée ou un cycle nécessite le paiement du droit de conférence indiqué et du billet d’entrée du musée concerné.

Manet : rival des grands maîtres du passé et de ses contemporains

Musée du Louvre / Musée d’OrsayDroit de conférence : 21 euros

Quel regard Manet porta-t-il sur les maîtres du passé ? De la peinture vénitienne à la peinture espagnole, en passant par Rubens, Rembrandt et Delacroix, Manet, en véritable familier du Louvre, a copié leurs œuvres, s’en est inspiré et les a détournées afin de se hisser au même niveau que les grands et les plus reconnus.De même, les œuvres de ses contemporains seront comme des « tremplins » pour lui permettre d’affirmer qu’il est bien le chef de la « Nouvelle peinture ».

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Édouard Manet Amazone / l'été, 1882Huile sur toile, 74 x 52 cm Madrid, Fondation Thyssen-Bornemisza© Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

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8. Visuels disponibles pour la presse

La reproduction de ces visuels est autorisée à titre gracieux uniquement dans le cadre de l'illustration d'articles concernant l'exposition et pendant sa durée, droits réservés pour toute autre utilisation.

Le choix de Couture01. Édouard Manet Le petit Lange, 1861-62Huile sur toile, 115 x 72 cm Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle© Staatliche Kunsthalle Karlsruhe

02. Édouard Manet Le jeune garçon à l'épée, 1861Huile sur toile, 131,1 x 93,4 cmNew York, Metropolitan Museum of Art© The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN / image of the MMA

03. Thomas Couture Portrait d'Amédée Berger, 1852Huile sur toile, 55 x 46 cmRouen, musée des Beaux-Arts© Musées de la Ville de Rouen. Photographie C. Lancien, C. Loisel.

Le Moment Baudelaire04. Édouard Manet La maitresse de Baudelaire, 1862Huile sur toile, 90 x 113 cmBudapest, Musée des Beaux-Arts© Szépművészeti Múzeum, Budapest. Photo András Fáy.

05. Édouard Manet Lola de Valence, 1862Huile sur toile, 123 x 92 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

06. Édouard Manet Victorine Meurent, 1862Huile sur toile, 42,9 x 43,8 cmBoston, Museum of Fine ArtsPhotograph © 2010 Museum of Fine Arts, Boston

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07. Édouard Manet La chanteuse des rues, vers 1862Huile sur toile, 175 x 118,5 cmBoston, Museum of Fine ArtsPhotograph © 2010 Museum of Fine Arts, Boston

08. Édouard Manet Le déjeuner sur l'herbe, 1863Huile sur toile, 208 x 264,5 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

09. Édouard Manet La Négresse, 1862Huile sur toile, 61 x 50 cmTurin, Pinacoteca Giovanni e Mariella Agnelli© Courtesy Pinacoteca Giovanni e Marella Agnelli – Torino.

10. Édouard Manet Olympia, 1863Huile sur toile, 130,5 x 190 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

Un catholicisme suspect 11. Édouard Manet Un moine en prière, vers 1864Huile sur toile, 146 x 114 cmBoston, Museum of Fine ArtsPhotograph © 2010 Museum of Fine Arts, Boston

12. Édouard Manet Le Christ aux anges, 1864Huile sur toile, 179,4 x 149,9 cmNew-York, Metropolitan Museum of Art© The Metropolitan Museum of Art, Dist. RMN / image of the MMA

Du Prado à l'Alma13. Édouard Manet Le Fifre, 1866Huile sur toile, 161 x 97 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

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14. Édouard ManetLes bulles de savon, 1867Huile sur toile, 100,5 x 81,4 cmLisbonne, Museu, C Gulb.©Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne. Photo Catarina Gomes Ferreira 15. Édouard Manet Gitane à la cigarette, 1862Huile sur toile, 92 x 73,5 cmPrinceton, University Art Museum© Photo Bruce M. White

16. Édouard Manet Photomontage des 3 fragments des GitansNew York, Wildenstein & CO. Inc. © Courtesy of Wildenstein & CO. Inc., New York

17. Édouard Manet Le Buveur d’eau ou La Régalade (fragment des Gitans), 1861-1862, et découpé vers 1865-1867 puis retouché jusqu’en 1872Huile sur toile, 61,8 × 54,3 cmChicago, The Art Institute of ChicagoBequest of Katharine Dexter McCormickPhotography © The Art Institute of Chicago 18. Édouard Manet Le Bohémien (fragment des Gitans), 1861-1862 et découpé vers 1865-1867, Huile sur toile, 90,5 × 53,3 cmÉmirats Arabes Unis, Louvre Abou Dabi. © Louvre Abu Dabi / photo Thierry Ollivier

19. Édouard Manet Nature morte au cabas et à l’ail (fragment des Gitans), 1861-1862 et découpé vers 1865-1867, Huile sur toile, 27 × 35 cmÉmirats Arabes Unis, Louvre Abou Dabi. © Louvre Abu Dabi / photo Thierry Ollivier

20. Édouard Manet Le torero mort, 1864Huile sur toile, 75,9 x 153,3 cmWashington, National Gallery© Widener Collection, Image courtesy National Gallery of Art, Washington

21. Édouard Manet Courses à Longchamp, vers 1867Huile sur toile, 43,9 x 84,5 cm Chicago, The Art InstitutePhotography © The Art Institute of Chicago.

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Édouard Manet Lola de Valence, 1862Huile sur toile, 123 x 92 cmParis, Musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

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Les promesses d'un visage22. Édouard Manet Berthe Morisot au bouquet de violettes, 1872Huile sur toile, 55 x 40 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

Un impressionnisme piégé

23. Édouard Manet Sur la plage de Boulogne, 1868Huile sur toile, 32,4 x 66 cmRichmond, Virginia Museum of Fine Arts© Virginia Museum of Fine Arts. Photo: Katherine Wetzel.

24. Édouard Manet Sur la plage, 1873Huile sur toile, 59,6 x 73,2 cmParis, Musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

25. Édouard Manet La Seine à Argenteuil, 1874Huile sur toile, 62,3 x 103 cmLondres, the Courtauld Gallery© Private Collection, on extended loan to the Courtauld Gallery, London

26. Édouard Manet Stéphane Mallarmé, 1876 Huile sur toile, 27,5 x 36 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

27. Édouard Manet J-B Faure dans le rôle d'Hamlet, 1877Huile sur toile, 196 x 129 cmEssen, Folkwang Museum© Museum Folkwang, 2011

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Le tournant de 187928. Édouard Manet Au père Lathuille, 1879Huile sur toile, 93,5 x 112,5 cmTournai, musée des Beaux-Arts© Collection du Musée des Beaux-Arts de Tournai, Belgique

29. Édouard Manet La liseuse, 1879-80Huile sur toile, 51,2 x 50,7 cmChicago Art InstitutePhotography © The Art Institute of Chicago.

30. Édouard Manet Portrait d'Irma Brunner (ou la Viennoise), vers 1880Pastel, 53,5 x 44,1 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN/Patrice Schmidt

31. Édouard Manet Chez la modiste (At the Milliner's), 1881Huile sur toile, 85,1 x 73,7 cmSan Francisco, Fine Arts Museum© Fine Arts Museums of San Francisco

32. Édouard Manet L'Automne, 1881Huile sur toile, 75 x 51 cmNancy, musée des Beaux-Arts© RMN / Droits réservés

33. Édouard Manet Amazone / l'été, 1882Huile sur toile, 74 x 52 cm Madrid, Fondation Thyssen-Bornemisza© Museo Thyssen-Bornemisza, Madrid

Less is more ?34. Édouard Manet Vase de pivoines sur piedouche, 1864Huile sur toile, 93,2 x 70,2 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

35. Édouard Manet L'Asperge, 1880Huile sur toile, 16,5 x 21 cmParis, musée d'Orsay© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt

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La fin de l'histoire...36. Édouard Manet L'Exécution de Maximilien, 1867Huile sur toile, 196 x 260 cmBoston, Musuem of Fine ArtsPhotograph © 2010 Museum of Fine Arts, Boston

37. Édouard Manet La bataille du S.S. Kearsarge et du C.S.S. Alabama, 1864Huile sur toile, 134 x 127 cmPhiladelphia, Musuem of Art© Photo The Philadelphia Museum of Art : John G. Johnson Collection, 1917

38. Édouard ManetL'évasion de Rochefort, 1880-81Huile sur toile, 143 x 114 cmZürich Kunsthaus© 2010 Kunsthaus Zürich.

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9. Informations pratiques

Musée d'Orsay1, rue de la Légion d'Honneur, 75007 Paristéléphone : 01 40 49 48 14www.musee-orsay.fr

Adresse et portes d'accèsMusée d'Orsay, 62, rue de Lille 75343 Paris cedex 07Entrée par le parvis, 1, rue de la Légion d'Honneur 75007 Paris

Entrée A : visiteurs individuelsEntrée B : groupes adultes avec réservationEntrée C : entrée réservée, auditoriumEntrée D : groupes scolaires avec réservation

TransportsBus : 24, 63, 68, 69, 73,83, 84, 94Métro : ligne 12, station SolférinoRER : ligne C, station Musée d'OrsayTaxis : rue de Solférino et quai Anatole-FranceParcs de stationnement : Deligny, Louvre, MontalembertStation Vélib' : n°7007, 62 rue de Lille

Musée et exposition Plein tarif : 10,00 euros / tarif réduit : 7,50 eurosBénéficiaires du tarif réduit : famille nombreuse et en nocturne à partir de 18h pour tous.Gratuité : moins de 18 ans, visiteurs âgés de 18 à 25 ans ressortissants des pays de l'Union européenne, adhérents Carte blanche et MuséO, la carte jeune du musée d'Orsay, Amis du musée d'Orsay, personnes handicapées, demandeurs d'emploi et le premier dimanche du mois pour tous.

Jours et heures d'ouvertureMardi, mercredi, vendredi et dimanche de 9h30 à 18h Jeudi de 9h30 à 21h45Samedi de 9h30 à 20h (uniquement pour l'exposition)Lundi : jour de fermetureVente de billets jusqu'à 17h (21h le jeudi)Évacuation des salles à partir de 17h30 (21h15 le jeudi)

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10. Bank of America Merrill Lynch, mécène de l'exposition

Bank of America Merrill Lynch, un engagement artistique qui se traduit par le parrainage de nombreux évènements culturels en 2011

Tout au long de l’année, des expositions prestigieuses, et restaurations d’œuvres d’art majeures verront le jour dans le monde entier grâce au parrainage de Bank of America Merrill Lynch. Bank of America Merrill Lynch est fier de contribuer à la préservation de trésors artistiques provenant de nombreuses nations, de mettre en valeur la beauté, les traditions et l’héritage et d’assurer la conservation et la protection de l’Art.

Le programme mondial de parrainage culturel de Bank of America Merrill LynchLa Bank of America Charitable Foundation octroie chaque année des centaines de subventions en faveur d’un vaste éventail d’organisations, mettant en œuvre des programmes d’éducation et de promotion. L’aide financière est également destinée aux grandes institutions artistiques, comme l’exposition Gauguin : Faiseur de mythes à la Tate Modern à Londres et à la National Gallery of Art à Washington, D.C. (30 septembre 2010-6 janvier 2011). La Bank of America Charitable Foundation parraine également l’exposition de Manet : Inventeur du moderne, qui se déroulera du 5 avril au 3 juillet 2011 au Musée d’Orsay, à Paris.

Les programmes internationaux comprennent notamment The Bridge Project, un partenariat théâtral entre The Old Vic à Londres et la Brooklyn Academy of Music, dont plusieurs tournées ont été organisées dans différentes villes à travers le monde, et Artes Mundi Prize, un partenariat avec le National Museum de Cardiff aux Pays de Galles, réunissant des artistes issus des quatre coins du globe qui encouragent la réflexion sur la condition humaine. En outre, Bank of America Merrill Lynch est fier d’être le principal sponsor de l’Orchestre symphonique de Chicago.

Le programme Arts et Culture de Bank of America Merrill Lynch en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (EMEA) s’appuie sur l’expérience du groupe aux Etats-Unis en matière de parrainage culturel. Aujourd’hui, l’entreprise aide près de 6 000 organisations artistiques à travers le monde. Ce programme soutient toutes les formes d’art, avec toutefois un intérêt particulier pour les projets qui permettent une meilleure compréhension des cultures.

L’« Art Conservation Programme » de Bank of America Merrill LynchCe programme concède aux musées de toute la zone EMEA des subventions pour restaurer les œuvres d’art, en mettant l’accent sur celles qui représentent un trésor culturel pour la nation concernée. Le programme, lancé en 2010 dans la zone EMEA, sera mis en œuvre aux États-Unis et en Asie en 2011.

En 2010, des œuvres issues de 10 pays ont bénéficié du soutien de ce programme, notamment la Victoire de Samothrace au Louvre, La femme en bleu de Pablo Ruiz Picasso appartenant au musée Reina Sofia de Madrid, trois peintures de Bronzino et une fresque de Pontormo actuellement exposée au Palais Strozzi à Florence, ainsi que deux collections de photographies d’Iraq et du Liban appartenant à la Fondation arabe pour l’image.

Art in Our Communities® A travers le programme « Art in Our Communities », Bank of America Merrill Lynch met gratuitement au service des musées et galeries à but non lucratif sa propre collection d’art pour des expositions à titre gratuit. Ainsi, le programme permet de générer des revenus essentiels pour les lieux d’exposition. La collection, principalement américaine, peut également permettre de mieux comprendre l’art et la culture américaine. Depuis le lancement de ce programme à la fin de l’année 2008, plus de 30 expositions ont été prêtées aux musées. Ces expositions comprennent notamment La famille Wyeth : trois générations d’art américain à la Dulwich Picture Gallery à Londres (juin-août 2010), une collection de photographies intitulée Made in Chicago à la Fondation Mona Bismarck à Paris (10 septembre-6 novembre 2010), et Portraits et pouvoir au Centre Strozzina pour la culture contemporaine à Florence (décembre 2010-janvier 2011), pour laquelle l’entreprise a prêté sept œuvres de la photographe néerlandaise contemporaine Rineke Dijkstra, issues de la série Olivier. Les expositions à venir comprennent notamment Les livres d’art d’Henri Matisse à la Chester Beatty Library à Dublin et à la Walker Art Gallery à Liverpool en 2011.

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11. Partenaires médias

Le Parisien / France Inter / Le Mouv’ / France 2 / France 5 / Le Point / RATP

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12. En lien avec l’exposition

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Informations pratiques :Adresse : 222, boulevard Saint-Germain 75007 ParisTéléphone : 01 42 22 48 48 - Site web : www.museedeslettres.frAccès : Métro : Rue du Bac / RER C : Musée d’Orsay / Bus : 63, 68, 69, 83, 84, 94Tarifs et horaires d’ouverture : mardi-dimanche de 10h à 19h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h30Entrée : 7 €, tarif réduit : 5 €. Gratuit pour les moins de 12 ans

Ouvrage-catalogue :Des lettres et des peintres (Manet, Gauguin, Matisse…)22 x 28 cm / 288 pp / 39 € / Coédition : Beaux Arts éditions - Musée des lettres et manuscrits

Visites : Visite guidée sur réservation (droit d’entrée + 5 €)

Partenaires média : Beaux Arts magazine, le Journal des arts, le Figaro magazine, Métro, Evene.fr

Presse et communication :Gaëlle Cueff – 3, rue des Lilas 75019 Parisemail : gaelle.cueff@orange.fr – Tél. : 01 42 41 64 98

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Musée d’Orsay 62 rue de Lille 75343 Paris Cedex 07

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