MammoRisk, une évaluation o je tive du risque de an er du … – solution MammoRisk Testimonial :...

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Statlife – soluon MammoRisk Tesmonial : Dr Jean-François Marie, Cagnes/mer, France MammoRisk, une évaluation objective du risque de cancer du sein. C'est dans le sud de la France, à Cagnes-sur-Mer, quexerce le docteur Jean-François Ma- rie, radiologue, spécialiste de l'imagerie de la femme. Nous l'avons interrogé sur son ex- périence de la solution Mam- moRisk, nouvel outil permet- tant d'estimer la densité mammaire et le risque de cancer du sein. Pouvez-vous nous parler de votre acvité et de votre ser- vice ? Je travaille au sein du Centre d'Imagerie de la Femme de Cagnes-sur-Mer où nous réalisons 7000 mammographies et diagnosquons 180 à 225 cas de cancer du sein par an. Le centre présente un plateau technique de pointe, in- cluant un mammographe numérique, des échographes, des équipements de biopsie et une IRM située dans un bâment à quelques pas. Notre acvité correspond à la prise en charge des femmes dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein et hors dépistage. Nous avons également une acvité impor- tante de dépistage et de surveillance des femmes à haut risque en lien avec l'ulisaon de l'IRM voisine. Comment avez-vous été amené à vous intéresser à Mam- moRisk ? J'ai toujours été impressionné par le décalage qui peut exister entre la percepon du risque par la paente et le risque réel. Mon expérience m'a appris qu'en général, une femme jeune peut rapidement se senr stressée, voire menacée par le cancer du sein dès lors qu'elle a des anté- cédents dans sa famille. À l'inverse, certaines paentes âgées de 60-65 ans peuvent avoir un senment de « quasi -immunité » par rapport au cancer du sein, alors même que le pic de risque est à 65 ans. Cela ma naturellement amené à m'intéresser à l'esma- on du risque de cancer du sein en général et aux ouls de calcul et de communicaon en parculier. J'ai testé plusieurs calculateurs de risques, mais ils étaient soit fasdieux à uliser soit peu adaptés au flux de travail du radiologue. J'ai découvert MammoRisk lors du congrès de la SIFEM en 2016. Jai dabord été agréablement surpris de découvrir que le logiciel ulisait les mêmes critères que nous avions dans la fiche de renseignements de notre centre dimage- rie. J'ai ensuite été séduit par l'automasaon que pouvait apporter ce nouvel oul en ce qui concerne lesmaon du risque de cancer du sein, mais aussi par la standardisa- on du calcul automaque de la densité mammaire . J'ai donc souhaité le tester en situaon réelle. Comment ulisez-vous MammoRisk au quodien ? Afin dintégrer au mieux lulisaon de MammoRisk dans notre praque quodienne, nous avons mis au point, grâce à mon équipe et au support de Statlife, la procédure suivante : La paente remplit la fiche de renseignements dans la salle d'aente, comme nous le faisions auparavant. La manipulatrice, formée par le radiologue, procède à un cours interrogatoire pour préciser, vérifier, le conte- nu de la fiche. Après la réalisaon de l'examen, la manipulatrice joint le rapport MammoRisk aux résultats de l'examen. Le radiologue est amené à commenter l'évaluaon du risque en même temps que les résultats de l'examen.

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Statlife – solution MammoRisk

Testimonial : Dr Jean-François Marie, Cagnes/mer, France

MammoRisk, une évaluation objective du risque de cancer du sein.

C'est dans le sud de la France, à Cagnes-sur-Mer, qu’exerce le docteur Jean-François Ma-rie, radiologue, spécialiste de l'imagerie de la femme. Nous l'avons interrogé sur son ex-périence de la solution Mam-moRisk, nouvel outil permet-tant d'estimer la densité mammaire et le risque de cancer du sein.

Pouvez-vous nous parler de votre activité et de votre ser-vice ?

Je travaille au sein du Centre d'Imagerie de la Femme de Cagnes-sur-Mer où nous réalisons 7000 mammographies et diagnostiquons 180 à 225 cas de cancer du sein par an. Le centre présente un plateau technique de pointe, in-cluant un mammographe numérique, des échographes, des équipements de biopsie et une IRM située dans un bâtiment à quelques pas.

Notre activité correspond à la prise en charge des femmes dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein et hors dépistage. Nous avons également une activité impor-tante de dépistage et de surveillance des femmes à haut risque en lien avec l'utilisation de l'IRM voisine.

Comment avez-vous été amené à vous intéresser à Mam-moRisk ?

J'ai toujours été impressionné par le décalage qui peut exister entre la perception du risque par la patiente et le risque réel. Mon expérience m'a appris qu'en général, une femme jeune peut rapidement se sentir stressée, voire menacée par le cancer du sein dès lors qu'elle a des anté-cédents dans sa famille. À l'inverse, certaines patientes âgées de 60-65 ans peuvent avoir un sentiment de « quasi-immunité » par rapport au cancer du sein, alors même que le pic de risque est à 65 ans.

Cela m’a naturellement amené à m'intéresser à l'estima-tion du risque de cancer du sein en général et aux outils de calcul et de communication en particulier.

J'ai testé plusieurs calculateurs de risques, mais ils étaient soit fastidieux à utiliser soit peu adaptés au flux de travail du radiologue.

J'ai découvert MammoRisk lors du congrès de la SIFEM en 2016. J’ai d’abord été agréablement surpris de découvrir que le logiciel utilisait les mêmes critères que nous avions dans la fiche de renseignements de notre centre d’image-rie. J'ai ensuite été séduit par l'automatisation que pouvait apporter ce nouvel outil en ce qui concerne l’estimation du risque de cancer du sein, mais aussi par la standardisa-tion du calcul automatique de la densité mammaire . J'ai donc souhaité le tester en situation réelle.

Comment utilisez-vous MammoRisk au quotidien ?

Afin d’intégrer au mieux l’utilisation de MammoRisk dans notre pratique quotidienne, nous avons mis au point, grâce à mon équipe et au support de Statlife, la procédure suivante :

• La patiente remplit la fiche de renseignements dans la salle d'attente, comme nous le faisions auparavant.

• La manipulatrice, formée par le radiologue, procède à un cours interrogatoire pour préciser, vérifier, le conte-nu de la fiche.

• Après la réalisation de l'examen, la manipulatrice joint le rapport MammoRisk aux résultats de l'examen.

• Le radiologue est amené à commenter l'évaluation du risque en même temps que les résultats de l'examen.

Avec désormais plusieurs mois de recul, Il me semble im-portant de préciser quelques points :

• Nous n'avons pas modifié notre flux de travail.

• Nous réalisons désormais systématiquement le score d’Eisinger qui est intégré au logiciel.

• MammoRisk réalise automatiquement l'évaluation de la densité mammaire, ce qui apporte une nette améliora-tion de la reproductibilité de cette mesure.

Le rapport édité par MammoRisk est remis à la patiente, joint au dossier patient, archivé dans le PACS et consultable en ligne par nos correspondants (dans le respect des recom-mandations de la CNIL).

Après plusieurs mois d'utilisation, quels sont les points clés, les principaux avantages de la solution MammoRisk ?

D'emblée, j'ai été frappé par le fait que l'outil est simple et rapide d'utilisation. De ce fait, il a été rapidement inséré dans le flux de travail du centre d’imagerie.

MammoRisk fournit une estimation objective du risque de cancer du sein qui permet de s'affranchir de différents aléas comme par exemple l'influence du stress de la patiente sur la détermination des intervalles de contrôle.

Il existe des protocoles standardisés pour les patientes à très haut risque. Dans la population générale le protocole de suivi en dépistage organisé est un suivi tous les deux ans. Or, nous rencontrons des patientes avec des antécédents qui divergent énormément et ces patientes nous question-nent sur le rythme de leur suivi. Il est parfois difficile de proposer un intervalle de contrôle pertinent lorsqu'il existe deux ou trois antécédents mais que les femmes ne répon-dent pas aux critères de haut risque. De plus la consultation oncogénétique ne peut pas recevoir toutes ces patientes.

MammoRisk propose au radiologue un suivi personnalisé de la patiente directement (j'allais dire mathématiquement) lié au risque. C’est bien sûr ensuite au radiologue de décider de l’utilisation qu’il fera de ces recommandations qui sont d’ailleurs ajustables.

En conclusion, je dirais que l’évaluation automatique de la densité mammaire, le calcul du risque et les recommanda-tions de suivi sont très utiles dans ma pratique quotidienne.

Comment voyez-vous l'avenir de la prédiction, de la pré-vention et du dépistage du cancer du sein ?

Cette expérience me conforte dans le fait que le radiologue est un maillon crucial dans le dépistage du cancer du sein en général et dans l'estimation du risque de ce cancer en particulier.

En effet, la pertinence de l'indication des examens complé-mentaires et des biopsies est directement liée à cette éva-luation du risque : il est codifié par la classification BI-RADS qui attribue à une image mammographique une probabilité de découvrir une tumeur cancéreuse. L'estimation du risque est présente à chaque étape de l'examen en sénolo-gie.

De même, l’assiduité avec laquelle la patiente suivra son protocole de dépistage est en partie dépendante de la ma-nière dont nous lui avons communiqué cette information sur le risque.

Les deux seuls critères pris en compte dans le cas du dépis-tage organisé du cancer du sein sont l'âge et l'hérédité. Au-jourd'hui de nouveaux outils informatiques et mathéma-tiques nous permettent de progresser dans notre pratique. Il me semble que l'adaptation du dépistage au risque indivi-duel de la patiente serait positive.

mammorisk.fr

Statlife, Math for Medicine.

© Statlife 2017. MammoRisk est une marque commerciale de Statlife. Ce produit est un dispositif médical de classe 1, fabriqué par Sta-tlife. Il est destiné à l’estimation du risque de cancer du sein. Lisez attentivement la notice d’utilisation.

Statlife est une start-up spécialisée dans les statistiques et le data-mining appliquées à la médecine prédictive et préven-tive. MammoRisk a été développée dans le cadre d'un projet financé par la Fondation ARC, en collaboration avec l'insti-tut Gustave Roussy et a fait l’objet d’un dépôt de brevet concernant la méthodologie « Nearest Neighbors » appliquée à la prédiction de pathologies.