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VOL. 1
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MAGAZINE
LES GENS
RÉGIONS
ACTIVITÉS
SÉCURITÉ
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TA B L E D E S M AT I È R E S
EN COUVERTURE
« Ce fut un vrai plaisir
de photographier
Jim et de faire sa
connaissance. Il est
clairement un employé
dévoué du CP qui
tient à s’assurer
que le travail est fait
correctement et de
manière sécuritaire »
DEAN RIGGOTT PHOTOGRAPHE
MOT DU PDG
L’ÉTÉ EST TOUJOURS UNE SAISON TRÈS CHARGÉE, ET CETTE ANNÉE N’A PAS FAIT EXCEPTION.J’AIMERAIS SOULIGNER QUELQUES-UNES DE NOS RÉUSSITES. PLUSIEURS D’ENTRE ELLES SONT D’AILLEURS MISES EN VALEUR DANS CE NUMÉRO DU MAGAZINE CANADIEN PACIFIQUE.
Tout d’abord, nous avons
annoncé d’excellents résultats
trimestriels cet été. Les
investisseurs étaient satisfaits de
ces résultats, ce qui constitue
une bonne nouvelle en soi, mais
qui montre également le bon
fonctionnement de notre modèle
opérationnel. Nos revenus ont
augmenté et nous avons bien
géré nos coûts. Chacun d’entre
vous a contribué à notre succès,
comme vous continuerez de le
faire à l’avenir.
En prenant quelques instants
pour lire les résultats du T2 de
2017, vous verrez certaines
tendances positives que nous
devrons continuer d’appuyer. Vous
remarquerez également que nous
devons redoubler de diligence
dans un secteur en particulier :
la sécurité. Je vous encourage
à lire l’article Sain et Sauf pour
savoir comment nous repensons
notre culture de sécurité de
façon à ce que le bon retour à la
maison de chaque employé soit la
responsabilité de chacun.
L’été est également une
saison remplie d’activités
communautaires, ce qui garde les
Grey de la Ligue canadienne de
football. L’Omnium féminin et
la coupe Grey constituent deux
occasions pour CP de souligner
l’importance de notre chemin de
fer en redonnant à nos partenaires
caritatifs, comme vous pourrez le
lire à la section CP a un bon cœur.
Ce numéro célèbre également
les réussites de nos équipes
intermodales et opérationnelles.
Que ce soit en créant le premier
conteneur de 60 pieds avec la
collaboration de notre fidèle
partenaire Canadian Tire ou en
mettant en place un nouveau
chariot élévateur au poste frontalier
de Portal, au Dakota du Nord, nous
cherchons constamment à innover
les services que nous offrons à
nos clients.
Un élément que ce magazine
ne mentionne pas, mais que je
tiens à souligner est le progrès
réalisé auprès de nos employés
syndiqués. Depuis le début de
2017, nous avons négocié trois
ententes à long terme avant
qu’elles n’expirent, et je suis
convaincu qu’en favorisant une
discussion ouverte et constructive,
nous continuerons de trouver des
solutions qui sont aussi favorables
pour nos employés que pour
nos clients dans l’ensemble de
nos ententes.
Voilà seulement quelques
exemples de grandes réussites
qu’a connues l’ensemble de notre
réseau. C’est pourquoi j’ai une
grande confiance en notre avenir.
Je me considère chanceux de
pouvoir parcourir ce chemin (de
fer) avec vous tous.
Merci pour votre dévouement
constant. Continuez votre bon
travail et votre engagement envers
la sécurité.
KEITH CREELPRÉSIDENT-
DIRECTEUR GÉNÉRAL
membres du programme CP a du
cœur bien occupés. Le Canada a
célébré son 150e anniversaire et
nos avons pris part aux festivités
avec notre train Canada 150
du CP, qui a traversé le pays,
s’est arrêté dans 13 villes et a
présenté des prestations d’artistes
canadiens, y compris le musicien
country Dean Brody. La grande
tournée s’est terminée à Ottawa,
juste avant le début de l’Omnium
féminin, le tournoi de golf féminin
par excellence, que nous avons
présenté avec notre ambassadrice
Brooke Henderson. Vous pourrez
lire des entrevues avec Dean et
Brooke dans ce numéro.
Nous retournerons à Ottawa
plus tard cette année pour la coupe
—1
EN PLEINE ACTION
JIM TAYLOR CONTREMAÎTRE DES STRUCTURES ET DES PONTS
VOL. 16 | LES GENS—2
JIM TAYLOR EST UN HOMME
DÉTERMINÉ ET FIER DE SON
TRAVAIL QUI NE CRAQUE PAS
SOUS LA PRESSION. IL N’AIME
PAS LES GENS QUI ADOPTENT
UNE ATTITUDE NÉGATIVE
LORSQU’IL CHERCHE UNE
SOLUTION, ET IL COMPREND
L’IMPORTANCE DES RÈGLES
ET DIRECTIVES DE SÉCURITÉ
DU CP.
Toutes ces qualités sont
essentielles pour remplir le rôle
de Jim, le contremaître des
structures et des ponts du CP
à La Crosse, Wisconsin. Sa
principale responsabilité consiste
à entretenir et à réparer les trois
ponts mobiles de la région, situés
le long du fleuve Mississippi et
du Black River Channel, de façon
à ce que les navires et les trains
puissent y passer efficacement, en
toute sécurité.
Au cours de ses neuf années
de travail pour l’entreprise, il a
travaillé sans relâche sur des
centaines de ponceaux de la
région et a acquis une bonne
expérience en nettoyage et en
entretien afin d’arriver où il en
est aujourd’hui.
Nous avons demandé à
Jim de nous présenter un
aperçu d’une
journée dans
la vie d’un
contremaître
des structures
et des ponts,
et de nous
transmettre
sa passion à
l’égard des
trois ponts
qu’il entretient.
Q : QUAND VOUS ÊTES-VOUS
JOINT AU CP, ET QUELLE
EXPÉRIENCE AVIEZ-VOUS
AVANT DE TRAVAILLER SUR LE
CHEMIN DE FER?
Je me suis joint au CP en
2008 en tant que garde-pont.
J’étais la personne qui ouvre
et ferme les ponts. Avant
de travailler pour le CP, j’ai
œuvré dans le domaine de la
construction. J’ai beaucoup
voyagé en travaillant pour un
sous-traitant qui accomplissait
des tâches spécialisées pour
des ponts ferroviaires partout
aux États-Unis.
Q : QUEL EST VOTRE SOUVENIR
DE VOTRE PREMIÈRE JOURNÉE
DE TRAVAIL?
Tout d’abord, j’ai suivi une
formation. Ensuite, je me
souviens que j’avais bien hâte
de commencer mon nouveau
travail. On m’avait embauché
pour garder le pont du Black
Channel avant qu’il ne soit
commandé à distance depuis St.
Paul, au Minnesota. Je faisais
le quart de 16 h à minuit et j’avais
apporté amplement de café pour
toute la soirée. Quelques tasses
plus tard, j’étais prêt. J’attendais
qu’un bateau arrive. Toutefois, on
avait oublié de mentionner durant
ma formation qu’il n’y a parfois
aucun bateau à faire passer. J’ai
bien ri. Ça a rendu mon premier
quart de travail plutôt intéressant.
Q : COMMENT
AVEZ-VOUS ÉTÉ
PROMU À VOTRE
POSTE ACTUEL DE
CONTREMAÎTRE?
Après avoir acquis
de l’expérience
de l’entretien
des ponts, j’ai
eu l’occasion
de travailler avec l’équipe des
structures et ponts. Notre
principale responsabilité était
d’entretenir les ponceaux entre La
Crosse et Hastings, au Minnesota,
à environ deux heures et demie
de route. Si vous connaissez
la région, alors vous savez
qu’elle renferme des centaines
de ponceaux. Nous devions les
nettoyer, remplacer les frettes,
effectuer l’entretien général,
entretenir les fossés et tout le
reste. Après quelque temps, je
suis devenu contremaître de
cette équipe et, quand mon poste
actuel a été créé, j’étais l’un des
rares candidats qui comprenait
comment opérer les ponts et
effectuer le travail d’entretien.
Q : COMMENT DÉCRIRIEZ-VOUS
LES PONTS MOBILES QUE VOUS
ENTRETENEZ?
Je m’occupe de trois ponts qui
traversent le fleuve Mississippi : le
Black River Channel Bridge à La
Crosse, un pont-levis à bascule
construit 2004 pour remplacer
l’ancien pont tournant construit
en 1902, le Hastings Rail Bridge à
Hastings, un pont levant datant de
« JE NE M’ENNUIE JAMAIS. S’IL Y A UN PROBLÈME SUR UN PONT À 2 H DU MATIN, JE DOIS Y ALLER. »
1981, et le La Crosse Rail Bridge,
entre La Crescent au Minnesota
et La Crosse. Le dernier est le
plus ancien des trois; il a été bâti
en 1876.
Je travaille chaque jour sur
les trois ponts, mais le Black
River Channel Bridge est ma
principale responsabilité. Comme
il est commandé à distance, il
doit faire l’objet d’inspections et
d’entretiens approfondis. Il y a
des employés sur place en tout
temps qui s’occupent des deux
autres ponts.
Q : QUEL GENRE D’ENTRETIEN
DOIT-ON EFFECTUER SUR CES
PONTS?
Il y a, entre autres, la lubrification,
le graissage, et la vérification et
le remplacement des boulons
et crapauds de fixation. Il faut
s’assurer que tout fonctionne bien.
J’effectue aussi des inspections
mensuelles des ponts de Hastings
et de La Crosse. Les garde-pont
s’occupent généralement de la
lubrification et du graissage de
ces deux ponts.
Q : À QUOI RESSEMBLE UNE
JOURNÉE DE TRAVAIL TYPIQUE
POUR VOUS?
Je commence habituellement
chaque journée en dressant la
liste des risques pour la sécurité
à partir de mon livre technique
pour le pont où je me rends.
Si je me rends au Black River
Channel Bridge, je communique
avec le répartiteur de St. Paul
afin de prendre les commandes
manuelles du pont. Je l’ouvre et
j’inspecte chaque élément. Si
quelque chose ne fonctionne pas
correctement, je le répare.
Certains jours sont moins
intéressants, notamment
quand je passe beaucoup de
temps à l’ordinateur ou lorsque
l’équipement de notre triage du
CP ou de notre bureau est en
—3
panne. Normalement, c’est moi
qui dois inspecter les problèmes
et les régler.
Q : QU’EST-CE QUI REND VOTRE
TRAVAIL UNIQUE?
S’occuper de ponts mobiles est
un travail hors du commun. Il
n’y a pas beaucoup de gens qui
ont ce métier, et je ne m’ennuie
jamais. S’il y a un problème sur
un pont à 2 h du matin, je dois
y aller. Parfois, la solution et est
simple, et d’autres fois, je dois
rechercher la cause de la panne.
La plupart du temps, le problème
est que le pont ne s’ouvre pas
ou ne se ferme pas. Il faut alors
comprendre la source de la
panne pour que les trains et les
bateaux puissent passer le plus
rapidement possible.
Q : COMMENT GÉREZ-VOUS LES
HORAIRES D’ENTRETIEN ET DE
PASSAGE DES TRAINS?
Pour les petits travaux d’entretien,
j’utilise un signal d’arrêt absolu
pour montrer que le pont est
ouvert et que les trains ne peuvent
pas passer. Pour tout entretien
prévu, lorsqu’un camion ou des
employés sont présents sur
les rails, j’envoie le formulaire
B. J’indique le type d’entretien
nécessaire, la borne kilométrique
où le travail aura lieu et le temps
nécessaire pour l’effectuer. Si
un train attend de passer, je
communique avec le répartiteur
de St. Paul.
Le formulaire B doit être
soumis au moins 12 heures avant
l’entretien prévu. Il est publié sur
le babillard le lendemain. Nous
plaçons des drapeaux à des
intervalles précis le long des rails
pour spécifier les limites et pour
aviser les trains qui arrivent de
communiquer avec nous avant
d’entrer dans la région. C’est ma
responsabilité de veiller à ce que
chaque travailleur soit hors de
danger avant d’autoriser le train
à passer.
Q : QUEL EST L’ASPECT LE PLUS
IMPORTANT DE VOTRE TRAVAIL?
Ce qui est le plus important pour
moi, c’est ma sécurité et celle
des gens autour de moi. Chaque
fois que je travaille avec une
nouvelle personne, je lui explique
les procédures de sécurité du
CP et je m’assure qu’elle porte
l’équipement de sécurité adéquat.
Nous utilisons différents outils et
de l’équipement dangereux. Les
procédures de sécurité n’ont pas
été mises en place pour rien.
Q : QUELLE EST LA PLUS GRANDE
DIFFICULTÉ DU TRAVAIL
D’UN CONTREMAÎTRE DES
STRUCTURES ET DES PONTS?
La recherche de la cause d’une
panne est une importante
partie de mon travail. Lorsqu’un
problème survient, il n’y a pas
de mode d’emploi. Je dois tout
étudier jusqu’à ce que je trouve la
source du problème. Ces ponts
comportent de nombreuses
pièces mobiles et parfois, il faut
beaucoup de temps pour régler
le problème. C’est d’autant plus
difficile quand mon téléphone
sonne sans arrêt parce que des
trains attendent de passer. Il faut
beaucoup de coordination et
une communication claire avec
le répartiteur.
Q : QUE FAITES-VOUS LORSQU’IL
N’Y A PAS D’ENTRETIEN À
EFFECTUER SUR LES PONTS?
Je dois aussi effectuer de
l’entretien général dans le cadre
de mon travail. Par exemple, je
pourrais remplacer une ampoule
au triage ou aider une autre
équipe à remplacer une section du
pont. C’est une chose que j’adore
de mon travail : il y a toujours
quelque chose à faire pour donner
un coup de main.
VOL. 16 | LES GENS—4
PAR 200 000 HEURES-PERSONNES
MESURES D'EXPLOITATION SÉCURITÉ
PERFORMANCE AU CHAPITRE DES REVENUS (CDN $)
AMÉLIORATION DE 13 %
DÉCLIN DE 2 % AMÉLIORATION DE 2 % AUGMENTATION DE 59 %
AUGMENTATION DE 13 %AMÉLIORATION DE 11 % DÉCLIN DE 3 %
AMÉLIORATION DE 330 POINTS DE BASE
RATIO D'EXPLOITATION
LONGEUR MOYENNEDES TRAINS
POIDS MOYEN DES TRAINS(TONNES)
TEMPS D’ARRÊT MOYEN AU TERMINAL
T2 2017 T2 2016
VITESSE MOYENNE DES TRAINS
FRÉQUENCE DES ACCIDENTS FERROVIAIRES À SIGNALER À LA FRA
TAUX DE BLESSURES À SIGNALER À LA FRA
PAR MILLION DE TRAINS-MILLES
5,8 H 23,3MI/H
24,1MI/H
6,5 H
8 695 T 8 513 T
1,54
1,36
T2 2017
T2 2017
T2 2016
T2 2017
T2 2017
T2 2017
T2 2016
T2 2016
T2 2016
T2 2016
1,18 0,74T2 2017 T2 2016
1 643 MILLIONS $
1 450 MILLIONS $ T2 2017
T2 2016
58,7 %
62,0 %
7 138 PI
7 271 PI
PER 200,000 EMPLOYEE HOURS
OPERATING MEASURES SAFETY
REVENUE PERFORMANCE (CDN $)
13% IMPROVEMENT
2% DECLINE 2% IMPROVEMENT 59% INCREASE
13% INCREASE11% IMPROVEMENT 3% DECLINE
IMPROVEMENT OF 330 BASIS POINTS
OPERATING RATIO
AVERAGE TRAIN LENGTH AVERAGE TRAIN WEIGHT
AVERAGE TERMINAL DWELL
Q2 2017 Q2 2016
AVERAGE TRAIN SPEED
FRA TRAIN ACCIDENT FREQUENCY
FRA PERSONAL INJURY RATE
PER MILLION TRAIN MILES
5.8HRS
23.3MPH
24.1MPH
6.5HRS
8,695 T 8,513 T
1.54
1.36
Q2 2017
Q2 2017
Q2 2016
Q2 2017
Q2 2017
Q2 2017
Q2 2016
Q2 2016
Q2 2016
Q2 2016
1.18 0.74Q2 2017 Q2 2016
$ 1,643 MILLION
$ 1,450 MILLION Q2 2017
Q2 2016
58.7%
62.0%
7,138 FT
7,271 FT
« Les résultats impressionnants du deuxième
trimestre de 2017 montrent le potentiel de
la précision dans la gestion des trains. Les
volumes importants générés dans plusieurs
secteurs clés ainsi que le contrôle rigoureux
des coûts ont engendré un revenu opérationnel
et des gains record ce trimestre. Nous avons
commencé 2017 en force, et je suis convaincu
que nos cheminots dévoués continueront de
travailler efficacement et de façon sécuritaire
pour assurer la satisfaction de nos clients et
actionnaires pour la deuxième moitié de l’année,
et les années à venir. »
KEITH CREEL, PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL
L’équipe du CP a bien assuré la satisfaction de sa clientèle, ce qui a engendré une augmentation des volumes sécuritaire, mesurée et économique.
Le T2 2017 a connu des gains record pour un deuxième trimestre en ce qui a trait au ratio d’exploitation, au revenu opérationnel et aux gains ajustés après dilution.
Le poids des trains a aussi atteint un record au T2 à la suite d’améliorations de la productivité et d’investissements stratégiques dans l’ensemble du réseau au cours des dernières années.
La vitesse des trains a baissé de 3 % par rapport au record de tous les temps de l’an dernier. Il s’agit d’un résultat positif si l’on tient compte de l’augmentation de l’achalandage de 12 %, majoritairement du transport de vrac.
Les temps moyens d’arrêt au terminal et le nombre de milles par wagon par jour d’utilisation ont également fracassé des records, en partie parce que nous avons réorganisé les plans de transport de façon à améliorer le rendement.
RÉSULTATS FINANCIERS DU T2 2017
—5VOL. 16 | BUSINESS
ET SAUFSAIN—6 VOL. 16 | 2017
ET SAUFSAIN
PENDANT 11 ANNÉES CONSÉCUTIVES, LE CP A ÉTÉ NOMMÉ COMPAGNIE DE CHEMIN DE FER DE CATÉGORIE 1 LA PLUS SÉCURITAIRE EN CE QUI A TRAIT À LA FRÉQUENCE DES ACCIDENTS. En 2016, nous avons connu un taux d’accidents signalés à la Federal Railroad Administration (FRA) de 1,03, soit notre plus faible taux è ce jour.
En revanche, notre taux de blessures personnelles est une tout autre paire de manches. En 2016, nous avons signalé un total de 224 blessures personnelles à la FRA, ce qui correspond à une fréquence de 1,66 blessure par 200 000 heures-personnes. Il s’agit d’une amélioration par rapport à notre total de 289 en 2015, mais nous avons encore du chemin à faire. C’est pourquoi nous avons mis en œuvre au cours de la dernière année une initiative de sécurité qui vise à ce que chaque employé du CP rentre chez lui sain et sauf après chaque quart de travail.
—7
DANS une salle
de réunion
bondée
du Centre de fiabilité des
locomotives d’Alyth, Scott
Sutherland, vice-président
adjoint de la sécurité et des
systèmes sur place, et Rhea
Adama, directrice générale des
ateliers de locomotives, ont
présenté l’initiative Sain et Sauf
à des directeurs mécaniques,
à la haute direction et à des
membres du comité sur la
santé et la sécurité. C’était là le
début de la mise en œuvre du
programme Sain et Sauf pour
les mécaniciens de diesel et de
wagons de Calgary, suivi de peu
du lancement du programme
à plus grande échelle qui se
poursuit depuis juin 2016.
« Mon rôle est de faire en
sorte que chaque personne
dans cette pièce, et dans
l’ensemble de l’entreprise,
dispose des outils et des
ressources nécessaires pour
travailler en sécurité. C’est
exactement ce que vise le
programme Sain et Sauf »,
a expliqué M. Sutherland.
« Pendant des années, j’ai
demandé à des personnes la
raison pour laquelle ils font
preuve de sécurité au travail,
et la réponse était toujours la
même : ils veulent rentrer à la
maison sains et saufs. »
Cette notion constitue le
fondement du programme
Sain et Sauf, car seuls les
travailleurs peuvent assurer
sa réussite.
M. Sutherland a expliqué
que Sain et Sauf a été développé
d’après les mesures de sécurité
actuelles du CP, notamment
les visites informelles, les tests
d’efficacité et l’élimination des
comportements qui exposent
les employés à un risque de
blessure. Le processus de
mise en œuvre visait à aider
les directeurs et les membres
du comité sur la sécurité à
interagir avec les employés et
à leur présenter la promesse
Sain et Sauf.
« Le but de Sain et Sauf
n’est pas seulement de poser
des affiches dans la salle à
café », affirme M. Sutherland.
« Il s’agit d’un engagement
que les directeurs prennent
envers les employés et que les
employés prennent les uns
envers les autres afin de parler
de l’importance de la sécurité. »
NOTRE OBJECTIF
Le but de l’initiative Sain et Sauf
est de réduire, et ultimement
d’éliminer, les comportements
dangereux qui peuvent causer
des incidents. En réduisant
les risques, nous réduisons
les blessures potentielles. Et
combien de personnes adhèrent
à cette promesse de sécurité?
« Nous avons bien établi notre
position dans l’entreprise, et les
membres de la haute direction
se sont engagés à mettre en
place le programme Sain et Sauf
dans l’établissement », explique
M. Sutherland. « La prochaine
étape est une conformité totale
et un engagement de toutes les
équipes, de tous les directeurs et
de tous les employés syndiqués
envers l’élimination des risques. »
Si l’on tient compte
de l’effectif de plus de
12 000 personnes du
CP, assurer la sécurité de
chacun d’entre eux chaque
jour n’est pas une mince
affaire. Pour atteindre son
objectif, le programme Sain
et Sauf emploie un dialogue
ouvert et constructif afin
de créer un environnement
dans lequel les employés
corrigent entre eux leurs
comportements dangereux.
« Nous ne voulons pas
pointer quiconque du doigt, »
assure M. Sutherland. « Nous
voulons simplement que
chacun se préoccupe du
bien-être des autres, de sorte
que tout le monde retrouve
sa famille à la fin de chaque
quart de travail. »
Sain et Sauf est un
engagement pris par chaque
travailleur à faire preuve
de vigilance pour assurer
sa sécurité et celle de ses
collègues. Si les lacets d’un
collègue ne sont pas bien
attachés, si une personne
traverse le stationnement les
yeux rivés sur son téléphone,
ou si quelqu’un traverse la voie
sans regarder dans les deux
directions, il est dans l’intérêt
de tous de corriger la situation.
« LE BUT DE SAIN ET SAUF N’EST PAS SEULEMENT DE POSER DES AFFICHES DANS LA SALLE À CAFÉ, IL S’AGIT D’UN ENGAGEMENT QUE LES DIRECTEURS PRENNENT ENVERS LES EMPLOYÉS ET QUE LES EMPLOYÉS PRENNENT LES UNS ENVERS LES AUTRES AFIN DE PARLER DE L’IMPORTANCE DE LA SÉCURITÉ. »
La participation et la
responsabilisation des
employés sont au cœur du
programme Sain et Sauf. Nous
devons assurer en tout temps
notre propre sécurité et celle
de nos collègues, et disposer
des ressources nécessaires pour
signaler des comportements
dangereux à nos collègues.
Voilà ce à quoi nous devons
tous nous engager.
PREMIER DÉPLOIEMENT DU PROGRAMME
Sain et Sauf a d’abord été
introduit au personnel de
la division des trains et des
moteurs de London, en Ontario,
en juin 2016. Un an après avoir
adhéré au modèle Sain et Sauf,
le cheminot Ben Hancock
explique que le concept est
simplement un prolongement
des mesures de sécurité du CP
que London appliquait déjà.
« J’ai la chance de travailler
avec des gens qui adhèrent
à cette idéologie, » se réjouit
M. Hancock. « Je suis ravi de
voir que l’entreprise appuie
le message Sain et Sauf et
réaffirme un principe en lequel
nous croyons. »
Le processus de
déploiement ne se limite pas à
—8 VOL. 16 | 2017
une affiche sur le mur; il invite
les directeurs à parler à leurs
employés individuellement.
Cette approche s’est avérée
très efficace, en particulier à
London, où 96 % des employés
syndiqués ont déjà eu leur
conversation Sain et Sauf.
« Nous aimons ce que le
programme représente et
nous sommes reconnaissants
des efforts de la direction
afin d’inciter tout le monde
à participer, » explique
M. Hancock. « Les gens
avec qui nous travaillons
chaque jour sont notre
meilleur instrument de
défense en matière de
sécurité. Un engagement de
cette envergure joue un rôle
crucial dans l’élimination des
comportements qui mettent
nos travailleurs en danger. »
Dans un milieu de travail
comme celui du CP, la
sécurité doit être la priorité.
M. Hancock rappelle
constamment à ses collègues
qu’ils doivent ralentir et
ne jamais se mettre en
danger en voulant accroître
leur productivité.
« Notre rythme de travail est
rapide, et nous avons tendance
à brusquer les choses », raconte
M. Hancock. « Il est parfois
essentiel de prendre du recul,
de ralentir et de faire attention.
L’équipement avec lequel nous
travaillons peut causer des
dommages et des blessures
graves. C’est pourquoi il faut
toujours agir avec prudence,
sans se presser. »
EN TÊTE DE FILE
Ryan Leavey est coprésident
du commité sur la santé et
la sécurité des ateliers de
Weston, représentant de
Unifor. Lui et Pat Remillard,
directeur général de la
centrale d’opérations et ancien
directeur de production,
ont joué un rôle clé dans le
« LES GENS AVEC QUI NOUS TRAVAILLONS CHAQUE JOUR SONT NOTRE MEILLEUR INSTRUMENT DE DÉFENSE EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ. »développement d’une culture
de sécurité à Winnipeg. Au
lancement du programme
Sain et Sauf, il n’a pas fallu
beaucoup de temps pour
obtenir la participation des
153 membres du syndicat.
« La réaction a été
très favorable, » raconte
M. Leavey. « Les directeurs
ont parlé à chaque employé
individuellement afin de
les inciter à s’engager, et à
prendre cet engagement au
sérieux. Nous avons une carte
Sain et Sauf sur nous en tout
temps pour nous rappeler
notre engagement. »
Maintenant, dans les ateliers
de Weston, on entend souvent
les employés parler de sécurité
et de pratiques exemplaires.
Il n’y a plus de barrières à la
communication, et chaque
employé est habilité à signaler
toute personne ou toute
situation dangereuse. M. Leavey
considère cela comme une
réussite pour l’initiative.
« Depuis la mise en ouvre
en novembre dernier, j’ai
constaté un changement dans
l’attitude des travailleurs, »
explique-t-il. « Les employés
s’entraident davantage et se
tiennent au courant entre eux
des dangers potentiels dans le
milieu de travail. »
Il peut être difficile de
corriger les comportements de
—9
« VOUS DEVRIEZ RENFORCER LE COMPORTEMENT POSITIF POUR CHANGER LA CONDUITE DES PERSONNES SUR UN SITE DE TRAVAIL. »
personnes d’âges, de postes, de
compétences et d’expériences
variés. Cependant, le
programme Sain et Sauf place
tout le monde sur un pied
d’égalité et encourage les
employés à parler de sécurité.
« C’est une excellente
initiative, » dit M. Leavey. « Elle
permet aux directeurs et aux
employés de discuter sans égard
à la hiérarchie et de trouver
ensemble des solutions. »
UN CHANGEMENT D’ATTITUDE
Avant le déploiement du
programme Sain et Sauf, le
nombre de blessures signalées
en ingénierie aux États-
Unis était élevé. En 2015,
44 blessures personnelles ont
été signalées à la FRA. Bien
que ce nombre ait chuté à
32 en 2016, nous pouvons
faire mieux. D’après Derek
Harter, adjoint à l’ingénieur
en chef, le taux élevé de
blessures personnelles à
Chicago s’explique par des
comportements qui n’ont
jamais été corrigés.
« La mentalité de l’équipe
d’ingénierie est axée sur la
réalisation du travail à tout
prix, ce qui met l’accent sur
la productivité au détriment
de la sécurité. Ce n’est pas
l’approche idéale, » affirme
M. Harter.
D’après M. Harter,
la clé est la validation, et
l’initiative Sain et Sauf offre
aux directeurs un moyen de
communiquer efficacement
avec les employés.
« Nous pouvons transmettre
un million de directives, mais
si nous n’effectuons aucun
suivi, rien ne changera, »
soutient M. Harter. « Sain et
Sauf est un programme simple
qui invite les employés à se
demander comment s’assurer
que chacun rentre à la maison
en bonne condition. Il vise à
encourager les employés à voir
leur milieu de travail sous un
nouvel angle, à repérer tous
les dangers potentiels et à
éliminer les risques pendant
chaque journée de travail. »
Par exemple, on a constaté
que le surmenage était la
principale cause de blessure
parmi les travailleurs en
ingénierie sur le territoire
dirigé par M. Harter. En
apprenant cette information,
M. Harter et les équipes de
direction du réseau du sud
ont organisé des formations
sur la mécanique corporelle
visant à expliquer aux
employés comment appliquer
les directives de mouvement
sécuritaire du CP et comment
bouger leur corps de façon
à réduire le risque de lésion
de surmenage. Ces ateliers
encouragent aussi les employés
à mettre leur apprentissage
MEILLEUREPRATIQUE
PPE
SÉCURITÉ
JE PROMETS.... 47 %
VOL. 16 | 2017 —10
en pratique et à fournir une
rétroaction à leurs collègues à
l’égard des principes appris.
EN ROUTE VERS ZÉRO
En date du 1er août 2017,
l’initiative Sain et Sauf a
été présentée à 54 % des
employés syndiqués, ce qui
correspond à un total de
4 750 conversations sur la
sécurité. Ce nombre croît
chaque jour, tandis que des
directeurs et des membres
du comité sur la santé et
la sécurité parcourent les
établissements du CP afin
d’entamer le dialogue.
Chaque conversation se
termine par une promesse
informelle, un engagement
à prévenir les blessures, une
demande de signalement
mutuel des comportements
dangereux entre l’employé
et ses collègues. Il s’agit
d’une promesse de prendre
les mesures nécessaires et de
toujours repérer, signaler et
éliminer les dangers.
Cette promesse est simple,
mais le contrôleur en chef de
Toronto John Kay Jr. constate
déjà une amélioration.
Récemment, tandis qu’il
visitait un établissement pour
parler du message Sain et Sauf,
il a fait la rencontre de Jeff
Telford, un chef de train qui
avait fait sa promesse.
« Jeff a expliqué que nous
sommes tous responsables de
nous assurer que chacun rentre
à la maison dans l’état où il
était à son arrivée », raconte
M. Kay. « Il a ensuite expliqué
qu’il avait appliqué le principe
Sain et Sauf plus tôt dans la
journée lorsqu’un mécanicien
de diesel s’apprêtait à ravitailler
un moteur dans le triage. Jeff
avait remarqué que l’un de ses
drapeaux bleus était tombé. »
Jeff Telford s’est approché
du mécanicien et lui a dit
qu’il tenait à ce que tout son
équipement de protection
soit en place, pour qu’il soit
en sécurité.
« J’ai parlé au mécanicien
de diesel par la suite, » affirme
M. Kay. « Il était reconnaissant
envers son collègue, et il a
accepté de faire preuve de
diligence à l’avenir, notamment
en s’assurant que ses drapeaux
bleus sont bien installés. »
La promesse Sain et Sauf surpasse tout initiative antérieure en matière de
sécurité. Elle représente un engagement envers le travail sécuritaire de soi-même et de ses collègues, la surveillance mutuelle et la capacité de signaler toute lacune dans la sécurité du travail d’un collègue.
L’efficacité du programme Sain et Sauf réside dans la capacité qu’ont les employés de faire des commentaires constructifs sur la sécurité de leurs collègues, et sur leur volonté d’accepter des commentaires, non seulement de la part de superviseurs, mais aussi de collègues, et d’éviter les comportements dangereux. Peu importe leur métier ou leur titre, tous les employés souhaitent rentrer chez eux sains et saufs après chaque quart de travail, et ils souhaitent la même chose à leurs collègues.
Ce concept simple s’applique à chaque aspect de notre vie.
« On peut aussi garder ce
réflexe à la maison », soutient
M. Hancock. « Quoi que vous
fassiez, vous pouvez le faire en
toute sécurité. Le principe peut
s’étendre au-delà du milieu de
travail. Vous pouvez même le
transmettre à vos proches. »
« Je suis très fier des efforts
qu’ont déployés les équipes
pour s’engager à tous les
niveaux jusqu’à présent, »
affirme Robert Johnson,
vice-président directeur des
opérations. « Tout le monde
a fait un excellent travail. J’ai
hâte de prendre connaissance
des résultats. »
Plus nous assimilons le
concept Sain et Sauf, plus
nous nous approchons de
notre but ultime : s’assurer
que chacun rentre à la maison
sain et sauf, chaque jour.
MEILLEUREPRATIQUE
PPE
SÉCURITÉ
JE PROMETS.... 47 %
—11
DES DIRIGEANTS DU CP
ET DE CANADIAN TIRE SE
RASSEMBLENT AU TERMINAL
INTERMODAL DE CALGARY,
attendant impatiemment
l’arrivée du premier conteneur
de 60 pieds qui fait son
voyage d’inauguration en
Alberta. Conçu pour accroître
l’efficacité et réduire les coûts
de transport, le conteneur est
actuellement le seul prototype
en circulation et représente
la deuxième collaboration
entre ces deux entreprises
canadiennes qui vient innover
la chaîne d’approvisionnement
du commerce de détail.
« Le CP et Canadian Tire
travaillent ensemble depuis
près de 90 ans. Nous sommes
ravis de collaborer à nouveau
sur un autre produit novateur, »
a dit Jonathan Wahba, vice-
président des ventes et du
marketing intermodal et de
produits céréaliers. « Le nouveau
conteneur de 60 pieds est le
conteneur intermodal intérieur
le plus écologique qui soit, ce
qui prouve que Canadian Tire
est un partenaire novateur avec
qui nous partageons une passion
pour le service à la clientèle, le
transport durable et la sécurité. »
Canadian Tire est réputée
pour sa capacité de repousser les
limites du domaine intermodal
intérieur, qui a longtemps
privilégié les conteneurs de 20 à
48 pieds. Ces conteneurs ne
convenaient pas aux expéditeurs
de marchandise à haut volume
et à faible poids comme
Canadian Tire, qui transporte
plus de 100 000 articles pour
l’automobile, le sport, les
loisirs et la maison à plus de
500 magasins partout au Canada.
Habituellement, ces expéditeurs
manquent d’espace dans leurs
conteneurs avant d’avoir atteint la
limite de poids prescrite par la loi.
En 1994, Canadian Tire
souhaitait construire un conteneur
de 53 pieds dans lequel elle
pourrait insérer deux plates-formes
supplémentaires. À l’époque, les
conteneurs étaient transportés par
une autre compagnie de chemin
de fer, qui s’est opposée à l’idée.
Canadian Tire a alors demandé au
CP s’il serait intéressé à concevoir
ces conteneurs de 53 pieds avec
elle. Comme nous le savons
aujourd’hui, le CP a accepté.
Maintenant, plus de 20 ans
plus tard, Canadian Tire et le
CP unissent à nouveau leurs
forces afin de créer un conteneur
révolutionnaire de 60 pieds.
L’espace supplémentaire qu’il
offre par rapport au conteneur
de 53 pieds peut accueillir quatre
palettes de plus, ce qui équivaut
à une augmentation de 13 % de
l’espace de chargement.
« Nous sommes très heureux
de voir ce conteneur de 60 pieds
sur nos routes et sur nos chemins
de fer. Avec tous les avantages que
UNE TRADITION DE RÉVOLUTION
VOL. 16 | ACTIVITÉS —12
EN TANT QUE CHEMINOT, VOUS
AVEZ SÛREMENT DÉJÀ FAIT LA
PROMOTION DE LA SÉCURITÉ
SUR LES CHEMINS DE FER.
Vous savez sans doute que,
pour les gens d’autres milieux, la
connaissance de la situation et les
conséquences de comportements
dangereux près des chemins
de fer et des terminaux ne sont
pas nécessairement évidentes.
Afin de sensibiliser le public,
nous invitons nos employés à
promouvoir la sécurité sur les
chemins de fer en lançant le
programme CP RailSense dans les
collectivités. Le but du programme
est d’encourager les pratiques
sécuritaires près des voies ferrées
et des trains, de façon à éliminer
les blessures et les décès.
Ce programme propre à CP
permet aux services de police et
des affaires publiques de CP de
cibler les zones où nous avons des
installations et où des problèmes
pourraient survenir. Pourquoi?
Parce qu’une blessure est une
blessure en trop, et parce que les
incidents relatifs aux intrusions et
aux chemins de fer sont en hausse
au Canada et aux États-Unis.
En utilisant des tactiques
de communication et de
sensibilisation éducatives,
créatives et ciblées, CP RailSense
brise les mythes liés au gros bon
sens près des établissements
ferroviaires et sensibilise le public
à ces fausses idées.
VOYEZ-VOUS UN PROBLÈME AUTOUR DES PISTES? SIGNALEZ-LE À LA POLICE DU CP AU 1-800-716-9132.
Cette seizième édition du
Magazine Canadien Pacifique
contient un cahier rappelant les
dangers entourant les passages à
niveau. Deux médailles d’identité
sont également jointes au
magazine : une pour vous, et une
que vous pouvez utiliser pour
combattre la tendance d’idéalisation
des intrusions renforcée par la
télévision et les médias sociaux.
La prochaine fois qu’un proche
vous parlera de la bonne vieille
époque où l’on plaçait des sous
noirs sur la voie ferrée ou vous
montre une photo de famille prise
sur un chemin de fer, donnez-lui
une médaille. Même s’ils se sont
bien tirés de l’expérience, bien des
personnes qui s’aventurent sur les
voies ferrées n’ont pas leur chance.
Devenez ambassadeur de la
sécurité sur les chemins de fer
et éduquez les personnes qui
n’ont pas l’intuition CP RailSense.
Nous vous ferons part de
renseignements supplémentaires
sur le programme RailSense dans
d’autres éditions du Magazine
Canadien Pacific et sur CP Station.
« L’INNOVATION NÉCESSITE BEAUCOUP DE TRAVAIL, MAIS NOUS SOMMES FIERS D’AVOIR MIS CE PROJET DE L’AVANT. »cette innovation offre sur le plan
des coûts et de l’environnement,
nous croyons qu’elle aura de
grandes répercussions dans le
secteur, » affirme Gary Fast,
vice-président directeur du
transport international pour
Canadian Tire.
RÉINVENTER LE TRANSPORT, UN PIED À LA FOIS
Des directeurs du CP et de
Canadian Tire regardent
le conteneur de 60 pieds
s’approcher sur la voie 4 du
terminal intermodal de Calgary,
où un châssis Canadian Tire
l’attend. En attendant que
les technologies nécessaires
soient au point, Canadian Tire
s’occupera du transport entre la
route et le terminal. À mesure
que d’autres expéditeurs
investiront dans les conteneurs,
le CP évaluera la possibilité
de construire des installations
prenant en charge ce transport.
« Le châssis représente la
composante la plus coûteuse,
à l’exception des conteneurs, »
explique M. Wahba. « Toutefois,
comme pour toute dépense
en capital, plus la fabrication
est automatisée, moins elle est
dispendieuse. »
À l’instar de son prédécesseur
de 53 pieds, le conteneur
de 60 pieds aura besoin de
temps pour être adopté dans
l’industrie. Les difficultés les
plus onéreuses à surmonter
concernent la réglementation. Il
a fallu deux années pour obtenir
les permis et les approbations
nécessaires pour introduire le
premier conteneur de 60 pieds
sur les voies ferrées, qui peut
uniquement circuler en Alberta
et en Ontario. De plus, seuls les
camions munis d’une cabine de
jour, et non ceux dotés d’une
cabine couchette, peuvent
assurer le transport entre la
route et le chemin de fer sans
dépasser la longueur maximale
de véhicule permise sur les
routes canadiennes.
« L’envergure et le
rythme du changement
dépendront de la rapidité
avec laquelle les collectivités,
les gouvernements et les
organismes de réglementation
approuveront le conteneur
de 60 pieds, » dit M. Wahba.
« Peu importe la façon dont
le CP et Canadian Tire le
configurent, les organismes
de réglementation devront
s’adapter. »
Si l’on fait abstraction
des obstacles réglementaires,
les deux entreprises sont
optimistes quant à l’avenir
du conteneur de 60 pieds et
demeurent convaincues qu’il
s’agit de la nouvelle génération
de transport intermodal,
comme l’était le conteneur de
53 pieds il y a deux décennies.
« En 1994, lorsque nous
sommes passés aux conteneurs
de 53 pieds, le processus a été
long et difficile, car il s’agissait
d’une importante dépense en
capital pour les expéditeurs
et pour les compagnies de
chemin de fer, » rappelle
M. Wahba.
« L’innovation nécessite
beaucoup de travail, ajoute
M. Fast, mais nous sommes
fiers d’avoir mis ce projet
de l’avant. »
RAILSENSE : LE GROS BON SENS
—13
TINA SHEAVES EST
UNE FANATIQUE DE LA
LIGUE CANADIENNE DE
FOOTBALL (LCF).
« Cette description est
exacte, » confirme Mme Sheaves,
directrice générale des projets
spéciaux. Elle possède un billet
de saison des Stampeders de
Calgary, elle crie devant son
téléviseur lorsque son équipe
joue et prend les bonnes
décisions avant l’arbitre.
Pourtant, Mme Sheaves adore le
football depuis très récemment.
« J’adore mon fils, et il adore
le football. »
Il y a trois ans, Junior,
le fils de Mme Sheaves, lui a
demandé s’il pouvait jouer au
football. Elle a accepté de le
laisser essayer, croyant, en se
fiant à ses expériences sportives
passées, qu’il aurait vite fait
d’oublier ce passe-temps.
« Il était un peu grassouillet.
En assistant à son premier
entraînement, je pensais qu’il
ne voudrait jamais revenir, »
raconte-t-elle en nous
montrant sur son téléphone
une multitude de photos de
Junior dans un uniforme bleu
des Colts. « Pourtant, à la fin de
l’entraînement, il avait le sourire
aux lèvres. Son visage était
CP A UN BON CŒUR
rouge et il transpirait, mais je ne
l’avais jamais vu aussi heureux.
Nous venons aux entraînements
de football depuis ce jour. »
Mme Sheaves croit que
ce sont les entraîneurs et les
membres de l’équipe de son
fils qui lui ont transmis leur
passion du football. Junior est
porteur de ballon et fait partie
des plus jeunes joueurs de son
équipe d’adolescents de 14 à
18 ans. Il est possible qu’il ne
joue dans aucun match cette
saison, mais Mme Sheaves n’est
pas inquiète : elle est heureuse
que son fils reste actif.
« Les jeux vidéo sont la pire
invention qui soit. Avant que
mon fils découvre le football, la
seule chose qu’il exerçait était
ses pouces, » dit Mme Sheaves.
Entre les entraînements
et les matchs, Mme Sheaves et
Junior assistent aux matchs des
Stampeders de Calgary et ont
une excellente visibilité sur de
la commandite du CP pour
la LCF.
« La commandite est géniale,
s’exclame Mme Sheaves, lorsque
je vois notre logo sur les maillots
ou notre locomotive sur les
écrans du stade, je me sens
fière, et mon fils aussi. »
CP est un fier commanditaire
de la LCF depuis 2011 et,
au cours des trois dernières
années, ce partenariat nous a
permis d’amasser 700 000 $
pour des œuvres caritatives des
villes hôtes de la coupe Grey,
et d’accroître la visibilité du
programme CP a du cœur. Cette
année, la coupe Grey se tient à
Ottawa, et le programme Un
touché pour un cœur durera
toute la saison, à l’appui de notre
partenaire caritatif pour 2017 :
l’Institut de cardiologie de
l’Université d’Ottawa.
Pour chaque touché que les
Redblacks d’Ottawa marquent
durant un match à domicile,
le CP fera un don de 1 000 $
à l’Institut de cardiologie de
l’Université d’Ottawa. Et pour
chaque touché marqué par
n’importe quelle équipe durant
la finale de la coupe Grey, le
—14 VOL. 16 | LES GENS
« LA COMMANDITE EST GÉNIALE, LORSQUE JE VOIS NOTRE LOGO SUR LES MAILLOTS OU NOTRE LOCOMOTIVE SUR LES ÉCRANS DU STADE, JE ME SENS FIÈRE, ET MON FILS AUSSI. »
26 novembre, nous donnerons
10 000 $. Les fonds amassés
contribueront au plus grand
agrandissement de l’Institut
depuis 40 ans. Grâce à son
nouvel espace clinique à la
fine pointe de la technologie,
l’Institut continuera d’offrir
des soins cardiologiques aux
Canadiens de la capitale
nationale, de l’est de l’Ontario,
du Nunavut et d’autres régions.
Cette année, 10 joueurs,
entraîneurs et arbitres de la LCF
ont été sélectionnés comme
membres de la famille CP a
du cœur. Dans le cadre de la
campagne Un bon cœur du CP,
ceux-ci partageront des vidéos
en ligne avec leurs fans afin
d’expliquer ce que représente un
bon cœur pour eux. Les vidéos
seront publiées sur notre page
Facebook CP Has Heart.
La campagne Un bon cœur
vise à lancer la discussion sur
l’importance de la santé du
cœur. D’ici 2020, les maladies
cardiovasculaires seront la
première cause de décès à
l’échelle mondiale. Pourtant,
de nombreuses personnes
susceptibles de souffrir de
maladies du cœur peuvent
réduire les risques associés en
modifiant leur alimentation
et leur mode de vie. L’activité
physique régulière est une
façon de réduire les risques.
Et maintenant, Junior est
un adolescent en forme et
heureux. En étant actif durant
son enfance et son adolescence,
il est plus probable qu’il reste
actif à l’âge adulte. Pour bien
des gens, avoir un bon cœur
ne se limite pas aux artères et
aux ventricules.
D’après Mme Sheaves, « une
personnalité généreuse, par
exemple, qui tient la porte
pour une personne âgée, recèle
quelqu’un qui redonne son
temps et ses ressources à la
communauté, qui pense aux
autres. Une personne qui agit
de la sorte au quotidien a, selon
moi, un bon cœur. »
Dites-nous ce qu’avoir un
bon cœur signifie pour vous
et inscrivez-vous au concours
CP a un bon cœur en visitant
le . Le concours
est ouvert à tous les employés
du réseau. Le gagnant recevra
deux billets pour le festival
et le match de la coupe Grey
à Ottawa. Le gagnant et son
accompagnateur ont également
droit au vol et à l’hébergement,
au transport entre l’hôtel, le
festival et le match, et à une
invitation à tous les événements
organisés par le CP durant la
fin de semaine.
Mais surtout, le gagnant
et son accompagnateur en
apprendront davantage sur
le programme CP a du cœur
et sur notre commandite de
la LCF, qui aident à ce que
chaque personne en Amérique
du Nord ait un bon cœur en
santé. Ils se joindront au CP
et à son partenaire caritatif,
l’Institut cardiologique de
l’Université d’Ottawa, qui
rencontreront le public lors du
festival de la coupe Grey, et
aideront à présenter le chèque
du don du CP sur le terrain,
avant le début du match final.
Nous inviterons le gagnant
à parler de son expérience dans
un bref article publié dans une
prochaine édition du Magazine
Canadien Pacifique.
Pour participer, visitez le cfl.
ca/contest. Nous encourageons
tous les fanatiques de la LCF
à participer.
POUR PARTICIPER, VISITEZ . TOUS LES SUPER AMATEURS DE LA LCF SONT INVITÉS À ENTRER.
—15
KELLY ELLIOT EST SPÉCIALISTE
AGRICOLE POUR LA DOUANE
AMÉRICAINE. COMME LE
FERAIT UN ENTOMOLOGISTE,
ELLE RAMASSE DES
SCARABÉES AVEC UNE BROSSE
ET LES PLACE DANS UNE FIOLE
D’ALCOOL. Pourquoi? Elle doit
vérifier si les scarabées itinérants
qu’elle recueille dans un conteneur
intermodal constitueraient
une menace biologique s’ils
descendaient au-dessous du
49e parallèle, chez nos voisins
du sud.
Des inspections comme
celle-là causaient jadis le retard
de dizaines de conteneurs chaque
jour pour le CP au poste frontalier
de Portal, au Dakota du Nord.
Heureusement, la mise en place
du nouveau chariot élévateur de
Portal a éliminé les retards inutiles.
À l’aide du chariot, les
travailleurs du CP peuvent sortir
rapidement les conteneurs d’un
train nécessitant une inspection.
Mme Elliott et ses collègues
peuvent alors prendre le temps
de bien scruter le conteneur, et
les conteneurs des autres clients
peuvent poursuivre leur route
jusqu’à destination.
FRONTIÈRES NOUVEAU GENRE
VOL. 16 | RÉGIONS—16
LE DÉTAIL QUI CHANGE TOUT
Pour réaliser à quel point le chariot
élévateur améliore le service, il faut
comprendre le fonctionnement des
wagons porte-rails qui transportent
les conteneurs.
Le train intermodal 198 du CP,
qui va tous les jours de Vancouver
en Colombie-Britannique à
Chicago en Illinois, traverse la
frontière à Portal et comporte
souvent des wagons chargés de
plusieurs conteneurs. Comme les
conteneurs ont habituellement un
poids inférieur à celui d’un wagon
couvert ou d’un wagon-trémie
rempli au maximum de sa capacité,
un seul wagon porte-rails peut
accueillir jusqu’à 15 conteneurs.
À Portal, nos clients ont
constaté un inconvénient à cette
méthode généralement efficace :
si les douaniers souhaitaient
inspecter un seul conteneur, le CP
devait retarder le wagon entier,
ce qui suspendait le transport de
tous les conteneurs à bord.
Aujourd’hui, grâce au chariot
élévateur, l’inspection de Mme Elliott
se passe tout autrement. Le
train 198 s’arrête près d’une
plate-forme en asphalte neuf,
environ deux kilomètres au sud
de Portal. Trois travailleurs de
Terminal Operations Management,
un sous-traitant du CP, utilisent
un chariot à prise par le haut pour
sortir les quatre conteneurs qui
doivent être inspectés.
Vingt minutes plus tard, le
train est en route vers Minneapolis
et Chicago. Pendant ce temps,
un tracteur avec un châssis
vide s’approche et remorque les
conteneurs jusqu’à un entrepôt, où
Mme Elliott inspecte leur contenu.
« En suivant l’ancien processus,
les services douaniers devaient
retenir les conteneurs à inspecter,
et retenir du même coup des
conteneurs approuvés, jusqu’à
ce que le train suivant puisse les
mener à destination, » explique
Allan Schepens, directeur de la
stratégie transfrontalière du CP.
« Grâce au chariot élévateur, nous
pouvons sortir les conteneurs
en infraction du train 198 sans
manœuvres complexes, ce qui
améliore grandement le processus.
Les conteneurs réglementaires
demeurent à bord, et le CP peut
transporter la marchandise de
l’autre côté de la frontière sans
occasionner de retard. Cette
innovation est aussi avantageuse
pour le CP que pour ses clients
intermodaux transfrontaliers,
pour qui le respect des délais de
livraison est crucial. »
UNE ENTREPRISE TRANSFRONTALIÈRE
Le CP est une société
transfrontalière. Environ les deux
tiers de son réseau se situent
au Canada, et le tiers restant
est aux États-Unis. En 2016,
le commerce transfrontalier a
généré près du tiers des revenus
du CP. Le passage efficace de la
marchandise à la douane est un
—17
VOL. 16 | RÉGIONS—18
« CELA PERMET AUX CLIENTS QUI N’ONT AUCUNE IMPLICATION OU PROBLÈMES DOUANIERS DE TRAVERSER LA FRONTIÈRE SANS RETARD. »
facteur clé de notre succès.
Il est très difficile de faire
passer des trains intermodaux à
la frontière. « Ils font l’objet d’un
examen extrêmement minutieux,
explique M. Schepens, des
connaissements de conteneurs
individuels sont envoyés au CP,
puis à la douane américaine,
parfois plusieurs jours avant
l’arrivée d’une cargaison au port
de Vancouver. »
« Tout d’abord, notre client
soumet au CP un connaissement
par voie électronique, à partir
duquel nous créons une déclaration
de douane pour les États-Unis, »
explique M. Schepens. « Tout
s’effectue par l’intermédiaire de
notre système électronique. Nous
envoyons la déclaration au U.S.
Customs and Border Protection. »
L’envoi de marchandises
de l’autre côté de la frontière
nécessite beaucoup de travail
d’équipe. L’expéditeur doit
indiquer la valeur des produits
dans le conteneur et fournir tout
permis directement à la douane,
par l’entremise de son courtier en
douane. La réglementation oblige
les transporteurs ferroviaires à
envoyer aux services frontaliers
une liste détaillée du contenu du
train au moins deux heures avant
que celui-ci n’arrive à la frontière.
Un conteneur provenant d’un
pays étranger est plus susceptible
d’être inspecté qu’un conteneur
canadien, car il est plus probable
qu’il abrite des animaux nuisibles
étrangers ou de la marchandise
—19
VOL. 16 | RÉGIONS—20
frauduleuse. Les envois en wagon
complet nécessitent rarement une
inspection. En plus de se fonder
sur les documents envoyés, les
services frontaliers examinent les
images transmises par le système
d’inspection de la marchandise et
du véhicule (VACIS), qui analyse
chaque conteneur qui traverse
la frontière. Le VACIS mesure
la densité de marchandise à
l’intérieur du conteneur et génère
une image en noir et blanc.
Les services frontaliers envoient
au CP une liste des conteneurs
susceptibles d’être inspectés avant
même que le train arrive à Portal.
Une fois que le VACIS a analysé le
train 198, le service envoie la liste
finale au CP, et Terminal Operations
Management collabore avec le
personnel du train pour retirer les
conteneurs visés.
PASSÉS AU PEIGNE FIN
À Portal, les scarabées recueillis
par Mme Elliott seront photographiés
sous microscope, et ces photos
seront envoyées à un laboratoire
à des fins d’identification. S’il
s’agit d’espèces envahissantes, le
conteneur sera retourné à son lieu
d’origine. Sinon, son passage sera
autorisé, et il reprendra la route
jusqu’à sa destination.
Les conteneurs approuvés
sont rempaquetés et marqués
d’un sceau du U.S Customs and
Border Protection. Si possible,
Terminal Operations Management
les ajoutera au prochain train 198.
Le chariot élévateur de Portal
est l’une des innovations qui
améliorent considérablement
nos services intermodaux
transfrontaliers. En voyant le
chariot, nos équipes de vente
et de marketing se rappellent
une réplique du film de 1989 Le
champ des rêves : « Si vous le
construisez, ils viendront ».
Nous l’avons construit, ils sont
venus, et ce n’est que le début.
—21
IL EST 6 H DU MATIN. UN
ÉCLAIR ILLUMINE LE CIEL À
PEINE ENSOLEILLÉ TANDIS
QUE LA PLUIE S’ABAT SUR LA
VILLE. Peter Shaw, spécialiste
en équipement de travail du
CP et bénévole pour les petits
trains, se réveille. En regardant
par la fenêtre en cette matinée
orageuse, M. Shaw visualise le
trajet du défilé à Minot, Dakota
du Nord, se rappelant chaque
virage brusque, chaque côte et
chaque bosse de la route tandis
qu’il s’habille selon la météo.
En tant que bénévole de longue
date du programme des petits
trains du CP, M. Shaw sait que
la journée ira rondement.
M. Shaw a participé à la
fondation du programme des
petits trains du CP en 2002.
Il est l’un des huit bénévoles
en chef qui travaillent sous
la direction de Brenda Land,
analyste de Community
Connect. Sa débrouillardise
et son ingéniosité ont fait de
lui le héros de la journée à
plusieurs reprises, surtout lors
des premières années de ce
programme communautaire.
Pour bien comprendre
l’origine du programme,
DE PETITS TRAINS ET DE GRANDS CŒURS
nous devons revenir dans les
années 1980, au triage du CP
de Golden.
Le prédécesseur des petits
trains que nous connaissons
a été fabriqué au milieu des
années 1980 à Golden, en
Colombie-Britannique, sous
la direction de Tom Stone,
maintenant membre du
personnel mécanique du triage
d’Alyth. M. Stone a construit
la locomotive d’origine chez
lui, en utilisant un tracteur
Kubota B1700 désuet. Trois
wagons ont été construits dans
l’atelier de Golden. Ce train
miniature a instantanément
charmé les foules lors
de défilés dans la région.
Malheureusement, les wagons
étaient précairement installés
sur un seul essieu. Leurs
branlements ont fait craquer le
bois. L’adorable train a été mis
hors circulation, puis entreposé
au triage de Calgary à la fin des
années 1990.
Ce n’est qu’en 2002
que l’ancien superviseur de
l’entretien de l’équipement
Dale Winkler a discuté avec
M. Shaw de la possibilité de
reprendre le concept à plus
grande échelle. M. Shaw a
dû déterminer de nombreux
facteurs, notamment l’échelle
VOL. 16 | LES GENS—22
de taille, le nombre de sièges
et le type d’équipement à
utiliser (un tracteur Kubota
moderne, un klaxon de train
authentique, une cloche, une
chaîne audio, une machine à
bulles). Avec l’aide de Warren
Merrick, mécanicien, les plans
se sont concrétisés, et le petit
train d’époque inspiré de la
locomotive 29 prenait forme.
À la fin de l’été 2004, le
travail sur ce qui allait devenir
le Puffer Belly Express (PBE)
s’est accéléré. En effet, on
souhaitait que le train puisse
faire partie du défilé du père
Noël de Calgary la même
année. La peinture avait
à peine terminé de sécher
lorsque le PBE a fait son
premier défilé.
M. Shaw a à nouveau joué
les concepteurs lorsqu’on
lui a demandé de créer un
deuxième petit train, qui serait
une version moderne du Puffer
Belly Express.
Le Little General (LG) s’est
graduellement formé, sous la
supervision de M. Shaw et de
M. Merrick. Il a été présenté
au public pour la première fois
lors du défilé du Stampede de
Calgary de 2014. Il a depuis
gagné le cœur de bien des
gens et remporté une foule
de prix, dont le prix Celebrity
Choice 2017 au défilé du
Stampede. Le LG a même
attiré l’attention des médias à
Chicago lors de son apparition
dans le défilé de l’Action de
grâces McDonald’s de 2015.
Quinze employés du CP ont
fièrement bravé la température
pour participer au défilé.
Les petits trains font le
tour du Canada et des États-
Unis dans des remorques
de 53 pieds construites sur
mesure. Chaque train mesure
60 pieds. Pour le transport, les
wagons sont dételés, rangés
étroitement et maintenus en
place par des sangles.
En tant que directeurs
techniques, M. Shaw et
M. Merrick travaillent
étroitement avec Dave
Sobol, ingénieur, et deux
nouveaux bénévoles, David
S. Mark, spécialiste des
systèmes de locomotives, et
Louie Costa, ingénieur. En
raison de la nature délicate
des petits trains, chaque
directeur technique a reçu
une formation de plusieurs
heures sur le chargement
des trains. Christine Brown,
analyste de Community
Connect, et Vince Lambert,
Coordonateur des bénévoles et
représentant en réclamations,
complètent l’équipe.
M. Costa explique la raison
pour laquelle il s’est joint à
l’équipe : « En voyant le sourire
au visage des gens, petits
et grands, attroupés autour
du Little General, et l’esprit
de camaraderie qui régnait
au sein de l’équipe, j’ai tout
de suite voulu participer au
programme. »
Les deux trains sont souvent
présents dans des défilés et des
événements organisés dans les
collectivités le long du réseau
du CP. En fait, si vous vous êtes
déjà rendu à Spruce Meadows
ou au village historique du
Heritage Park de Calgary avec
vos enfants, ils sont peut-être
montés dans l’un d’entre eux.
Au fil des ans, le programme a
évolué sur le plan stratégique.
Il participe notamment aux
initiatives de sensibilisation à
la sécurité.
Des ambassadeurs du
programme enseignent
aux enfants les notions de
base de la sécurité près des
chemins de fer. L’interaction
avec les collectivités joue un
rôle prépondérant dans la
détermination des prochains
arrêts des petits trains. L’équipe
choisit des événements
à proximité des centres
d’opération du CP et en profite
pour parler de sécurité.
Un groupe de plus de
30 bénévoles établis à Calgary
assurent l’administration du
programme, mais lorsque le
train est sur la route, le CP
encourage les employés locaux
à mettre la main à la pâte. Le
programme des petits trains
doit sa réussite au dévouement
de tous les employés bénévoles
et au soutien de la direction
du CP.
La prochaine fois qu’on
mentionne que le PBE ou
le LG seront près de chez
vous, venez faire un tour.
Nous serons ravis de vous
compter parmi nous. Si vous
souhaitez être bénévole à
un prochain événement des
petits trains du CP, écrivez
au .
« EN VOYANT LE SOURIRE AU VISAGE DES GENS, PETITS ET GRANDS, ATTROUPÉS AUTOUR DU LITTLE GENERAL, ET L’ESPRIT DE CAMARADERIE QUI RÉGNAIT AU SEIN DE L’ÉQUIPE, J’AI TOUT DE SUITE VOULU PARTICIPER AU PROGRAMME. »
—23
INTERVENTION D’URGENCEDAVENPORT, IOWA
Tony Houdyshell, officier des matières dangereuses, a parlé de wagons-
citernes avec des policiers et des pompiers au triage de Nahant.
SUR LES TRACES DU GRIZZLYBANFF, ALBERTA
Le 26 juin, Joe Van Humbeck,
directeur de l’évaluation
environnementale des systèmes, a
parlé à l’émission The National sur
CBC de l’approche scientifique du
CP en matière de réduction des
risques pour les grizzlys.
LE TRAIN DES ROCHEUSESREVELSTOKE, COLOMBIE-BRITANNIQUE
L’équipe de production de la chaîne Discovery Channel a accompagné
Kent Jones, directeur de l’entretien des ponts de Revelstoke, lors d’une
inspection du pont du ruisseau Stoney, situé sur le versant est du col
Rogers, entre Golden et Revelstoke. L’émission dont le titre reste à
déterminer sera diffusée partout dans le monde cette année ou au début
de l’an prochain. Consultez CP Station pour en savoir plus.
QUOI DE NEUF, CORLNELIUS?CALGARY, ALBERTA
Cornelius le castor a fait un tour
dans le Puffer Belly Express lors
du Rotary Challenger Park Family
Fun Day, le 24 juin.
DANS LA COLLECTIVITÉ
Au cours de l’année, de Minneapolis à Montréal,
le CP organise une foule d’événements ou y
participe. Et vous êtes toujours les bienvenus.
Prenez une photo de vous ou de vos collègues à
un événement du CP, ou encore d’employés qui
représentent le CP dans la collectivité. Envoyez
vos photos au et
nous les partagerons peut-être sur la page Dans
la collectivité. Pour en savoir plus sur les
événements CP à venir, consultez le babillard
ou le calendrier des événements sur .
INVESTISSEMENT DANS LA COLLECTIVITÉBASSANO, ALBERTA
Le 24 juin, Vanessa Ostafichuk, coordonnatrice des établissements
d’hébergement et Louie Costa, directeur de l’exécution des chemins de
fer sur place, ont aidé à organiser le passage du Little General dans le
défilé de Bassano.
—24 VOL. 16 | LES GENS
LA SÉCURITÉ AVANT TOUTOKOTOKS, ALBERTA
Le 17 juin, Rupert Sutherland, policier du CP, a pris part au défilé
d’Okotoks avec un groupe de bénévoles du programme des petits trains
et le Puffer Belly Express.
UNE PARTIE DE PLAISIRST. PAUL, MINNESOTA
Angela Polozun, représentante principale des services de soutien,
et Benjamin Elias, représentant commercial SSD, se sont joints aux
bénévoles du petit train lors du défilé St. Paul’s Grand Old Day, le 4 juin.
SUR LES MÉDIAS SOCIAUX
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DES PETITS CŒURS COMBLÉSPORT COQUITLAM, COLOMBIE-BRITANNIQUE
Le tournoi de hockey annuel du
CP a permis d’amasser 25 600 $
pour le BC Children’s Hospital. De
gauche à droite : Tricia McLaren,
représentante du BC Children’s
Hospital, Corey Wolak, directeur
des travaux opérationnels, Shawn
Samujh, ingénieur de locomotives,
et Linsey Samujh.
AU MARBREMINNEAPOLIS, MINNESOTA
De gauche à droite : Andy Cummings, directeur des relations avec les
médias des États-Unis, Rob Batt, secrétaire au service de la paie, Gopi
Ranganathan, spécialiste des systèmes commerciaux SAP et Amrapali
Pramanik, développeur d’applications, se sont rendu au stade Target
pour la marche du cœur de l’American Heart Association le 29 avril.
—25
1. COMMENT ÉTAIT VOTRE
JEUNESSE À SMITHS FALLS?
Avoir grandi dans une petite ville,
c’est ce qui me définit. Voyager
autour du globe après avoir vécu
dans une ville de 9 000 personnes
est un changement majeur. Je
suis très reconnaissante envers
ma famille, mes amis et la
communauté qui m’appuie.
2. ENFANT, AVIEZ-VOUS
LE TEMPS DE PRATIQUER
D’AUTRES SPORTS?
J’aimais beaucoup le hockey.
J’étais gardienne de but. Cela
m’a aidé à développer ma force
physique et mentale, ce qui est
idéal pour un enfant.
GAGNANTE À QUATRE REPRISES DU TOURNOI DE LA
LPGA ET AMBASSADRICE DU CP, BROOKE HENDERSON
A RÉPONDU À NOS QUESTIONS.
BROOKE HENDERSON
3. QUI A ÉTÉ VOTRE PLUS
GRANDE INFLUENCE?
Toutes les fins de semaine, je
voyais ma grande sœur Brittany
gagner des tournois, et je me
promenais sur les terrains avec
mon père. C’est lui qui m’a
enseigné les règles et montré
comment jouer. J’ai toujours
suivi les traces de ma sœur : elle
s’est jointe à l’équipe nationale
du Canada à 14 ans, et j’ai fait
la même chose quand j’ai eu
14 ans. Elle m’a énormément
inspiré, et mes parents aussi. Ils
ont fait de grands sacrifices pour
que nous puissions vivre comme
nous l’avons fait. Je leur en serai
toujours reconnaissante.
4. BRITTANY EST MAINTENANT
VOTRE CADDIE. AIMEZ-VOUS
ÊTRE SUR LA ROUTE AVEC
VOTRE SŒUR?
Nous sommes ensemble 24 heures
par jour, 7 jours par semaine. Elle
est ma caddie, mais aussi ma
meilleure amie. Elle m’aide à tout
organiser et gère nos réservations
de vols et d’hôtels. C’est très
amusant de faire ces voyages
avec elle.
5. SMITHS FALLS EST UNE VILLE
FERROVIAIRE, QUE SAVEZ-VOUS
AU SUJET DE NOTRE CHEMIN
DE FER?
Plusieurs membres de ma famille
ont travaillé pour le CP : mon
grand-père, mes grands-oncles,
mes cousins et mon arrière-
grand-père. Ils ont occupé des
postes d’ingénieur, de chef de
train, de garde-frein et même de
superviseur. Notre histoire au sein
du CP remonte à très loin, et je
suis fière de maintenir la tradition à
titre d’ambassadrice.
6. QU’AIMEZ-VOUS À PROPOS
DU GOLF?
J’ai commencé à jouer à trois ans.
Ma grand-mère a joué jusqu’à
93 ans. Jouer au golf toute sa vie
avec les gens qu’on aime est une
chose merveilleuse. Le golf m’a
enseigné des valeurs essentielles
comme la persévérance,
l’honnêteté, et l’intégrité. J’ai appris
tout cela sur le terrain, et ces valeurs
m’ont servi dans ma pratique
du sport.
7. VOUS AVEZ DÉJÀ UNE
CARRIÈRE PONCTUÉE DE
RÉUSSITES. QUELLES SONT
LES PLUS IMPORTANTES
SELON VOUS?
À 14 ans, je suis devenue la plus
jeune personne à gagner un tournoi
professionnel. J’ai battu Tiger
Woods et Lydia Ko dans cette
catégorie, c’est donc un titre très
spécial à mes yeux. J’ai pris part
à mon premier Omnium féminin
canadien à l’âge de 14 ans à
Vancouver, et c’était une expérience
mémorable. C’est à ce moment que
j’ai réalisé que, si je continuais de
peaufiner ma technique, je pourrais
aller loin. Depuis, j’ai l’impression de
vivre un rêve.
8. ÊTES-VOUS HEUREUSE QUE
L’OMNIUM FÉMININ DU CP SE
DÉROULE AUSSI PRÈS DE VOTRE
VILLE NATALE CETTE ANNÉE?
Je suis très heureuse de revenir à
Ottawa. J’y allais souvent quand
j’étais jeune, car Smiths Falls est
très près d’Ottawa. J’ai très hâte de
revenir dans ma région, de revoir
mes amis et ma famille, et de jouer
au Ottawa Hunt & Golf Club. Notre
capitale nationale est une ville
remplie d’histoire; ce sera agréable
de célébrer le 150e anniversaire du
Canada au tournoi.
9. QUE POUVEZ-VOUS DIRE
SUR VOTRE EXPÉRIENCE AU
SEIN DE L’ÉQUIPE NATIONALE
DU CANADA?
Je suis fière de m’être jointe à
l’équipe nationale du Canada à
14 ans. C’était ma plus grande
réussite à ce moment, et j’ai eu
l’occasion de lier de grandes
amitiés avec les autres membres de
l’équipe. Alena Sharp était l’une de
mes meilleures amies sur la route;
elle est toujours prête à m’aider.
Les Canadiens ont un fort esprit
d’équipe; ils sont fiers de leur nation.
10. QUE SIGNIFIE POUR VOUS
LE FAIT DE REPRÉSENTER
LE CANADA?
Chaque fois qu’on invite à venir sur
le terrain, je suis fière qu’on annonce
que ma ville natale est Smiths Falls.
C’est un honneur pour moi de
représenter le Canada sur le vert.
J’ai réalisé un de mes plus grands
rêves en jouant pour le Canada
aux Olympiques.
QUESTIONS À
VOL. 16 | LES GENS—26
GAGNANT DE 13 PRIX DE LA
CANADIAN COUNTRY MUSIC
ASSOCIATION ET DE 2 PRIX
JUNO, DEAN BRODY ÉTAIT LA
TÊTE D’AFFICHE DE LA TOURNÉE
CANADA 150 DU CP. NOUS
AVONS RENCONTRÉ L’AUTEUR-
COMPOSITEUR-INTERPRÈTE
TALENTUEUX LORS DE SON
PÉRIPLE À TRAVERS LE CANADA
AFIN D’EN APPRENDRE PLUS À
SON SUJET.
1. AVEZ-VOUS TOUJOURS VOULU
FAIRE CARRIÈRE DANS LA
MUSIQUE COUNTRY?
Auparavant, je rêvais d’être
botteur de dégagement dans la
LCF ou la NFL.
2. VOUS AVEZ ÉTÉ PRIMÉ À
PLUSIEURS REPRISES AUX JUNO
ET AUX CANADIAN COUNTRY
MUSIC ASSOCIATION (CCMA)
AWARDS. QUEL PRIX ÉTIEZ-
VOUS LE PLUS FIER D’AVOIR
REMPORTÉ?
Je suis très heureux d’avoir
gagné 2 prix JUNO et 13 prix de
la CCMA, mais ce qui me rend le
plus fier, c’est mon Prix des jeunes
auteurs-compositeurs canadiens.
C’est là que tout a commencé. Je
ne savais pas si je pourrais réussir
en tant qu’artiste, mais j’adorais
écrire de la musique. Le prix m’a
montré que je pouvais faire les
deux, comme j’en rêvais.
3. PARLEZ-NOUS DE VOS
INFLUENCES MUSICALES.
J’ai été inspiré par les Beach
Boys, Gordon Lightfoot et Nirvana.
Il n’y avait pas de poste de radio
country à Jaffray, Colombie-
Britannique, où j’ai grandi. Avant
d’avoir 14 ans, j’écoutais de tout,
sans faire abstraction au style.
4. C’EST UNE ANNÉE
IMPORTANTE POUR LE CANADA;
NOUS CÉLÉBRONS SON
150E ANNIVERSAIRE. QU’EST-CE
QUI VOUS REND LE PLUS FIER
D’ÊTRE CANADIEN?
Notre tolérance envers la
diversité, et nos paysages. J’ai
eu des occasions de voyager à
de nombreux endroits au fil des
ans et les deux choses dont je
suis le plus fier lorsque je rentre
au Canada sont notre volonté
collective de vivre en paix et notre
immense territoire sauvage. Nous
sommes très chanceux de pouvoir
dire que nous sommes Canadiens.
5. VOUS FEREZ 13 SPECTACLES
D’UN BOUT À L’AUTRE DU
CANADA, EN SUIVANT LE TRAIN
CANADA 150 DU CP. À QUOI
AVEZ-VOUS LE PLUS HÂTE?
Voir des collectivités éloignées
et jouer pour un public différent
des gens qui viennent me voir
normalement. Habituellement, en
tournée, nous passons seulement
dans les grandes villes. Mais pas
cette fois-ci. J’ai très hâte.
6. QUELLES RÉGIONS DU PAYS
AVEZ-VOUS HÂTE DE VOIR
DEPUIS LE POINT DE VUE
UNIQUE DU TRAIN?
Les montagnes Rocheuses,
sans contredit. Je les ai souvent
parcourues par l’autoroute, mais
je n’ai jamais vu le chemin moins
accessible par lequel nos ancêtres
ont découvert le pays.
7. SI VOUS POUVIEZ FAIRE
UN SPECTACLE AVEC DEUX
ARTISTES DE VOTRE CHOIX,
MORTS OU VIVANTS, QUI
SERAIENT-ILS?
Johnny Cash et Roy Orbison.
8. LE TRAIN DU CP PASSE
PAR JAFFRAY. AVEZ-VOUS
DES SOUVENIRS D’ENFANCE
RATTACHÉS AU CHEMIN DE FER?
Le chemin de fer avait beaucoup
d’importance dans la collectivité.
Les rails passaient en plein milieu
de la ville, à seulement quelques
mètres du magasin général. Je
voyais au moins un train par jour, et
je lui envoyais parfois la main.
9. QU’AIMEZ-VOUS FAIRE DANS
VOTRE TEMPS LIBRE?
Pêcher à la mouche, écrire et
marcher en forêt. Cela peut
sembler ennuyeux pour plusieurs,
mais comme j’ai un rythme de vie
épuisant, m’évader en pleine nature
ou en campagne me permet de
remettre les choses en perspective.
10. SI VOUS POUVIEZ AVOIR
UN SUPER-POUVOIR, LEQUEL
CHOISIRIEZ-VOUS?
La capacité de me téléporter ou de
voler. J’ai du mal à choisir.
DEAN BRODY
—27
DES
ARCHIVES
LA POSTE EN TRAINÀ mesure que la construction
du chemin de fer du CP
progressait dans les Prairies
au début des années 1880,
un bureau de poste mobile
parcourait ses rails. Les
employés du CP envoyaient
et recevaient du courrier par
l’intermédiaire de ce bureau
de poste, qui arrivait dans une
nouvelle ville chaque jour.
Ce n’était pas la première
fois qu’on associait le service
postal au transport ferroviaire.
À la demande du ministre des
postes, le CP a mis en place des
bureaux de poste ambulants
dans lesquels une partie ou la
totalité d’un wagon servait à
trier et à préparer la livraison
du courrier en chemin.
Ce service a d’abord été
offert en 1854 dans le sud
de l’Ontario, entre Niagara
Falls et London, par le grand
Chemin de fer occidental.
Les bureaux de poste
ambulants ressemblaient à un
bureau de poste normal : les
travailleurs triaient le courrier
à bord, à l’écart des bagages
et des employés du train
express du CP. Ces travailleurs
devaient trier, mettre dans des
casiers et emballer le courrier
le plus rapidement possible.
Ils bénéficiaient d’une prime
salariale par rapport à leurs
collègues des bureaux de poste
fixes. Équipés d’une salle
de bain et d’une cuisine, ils
travaillaient également dans
des conditions luxueuses par
rapport aux autres employés
de la poste, qui n’avaient
qu’un bureau et une chaise.
Toutefois, les travailleurs des
bureaux de poste ambulants
faisaient souvent l’objet de
tests et recevaient des notes
en fonction de leur vitesse et
de leur précision, et ils étaient
isolés du reste du train par un
trou tout juste assez grand pour
faire passer les colis.
Les wagons-poste disposaient
d’une fente par laquelle les
personnes qui se rendaient à la
gare pouvaient glisser les lettres
qu’ils souhaitaient envoyer. Les
lettres glissées dans cette fente
atterrissaient sur la table de tri,
où elles étaient marquées d’un
chachet et triées. Des crochets
mobiles étaient installés sur les
côtés des wagons-poste, de façon
à ramasser les sacs de courrier
à la gare sans devoir arrêter
le train. Les bureaux de poste
ambulants ont disparu en 1971.
Des travailleurs des postes trient le courrier à l’intérieur du wagon-poste 3566 tandis que le train voyage d’une gare à l’autre dans les années 1940.
LEIU: INCONNU | DATE: ANNÉES 1940 | PHOTOGRAPHER: INCONNU
RÉDACTEURS EN CHEF
Martin Cej, April Crane, Vanessa DiFruscia, Jeremy Berry, Salem Woodrow
RÉDACTEURS
Ariella Calin, April Crane, Andy Cummings, Vanessa DiFruscia, Brenda Land
PHOTOGRAPHES
Kristopher Grunert, Laura Johnston, Todd Korol, Dean Riggott
REMERCIEMENTS SPÉCIAUX
Le Magazine Canadien Pacifique tient à remercier Peter Shaw et tous les bénévoles du programme des
petits trains pour leur travail admirable et inspirant. Merci à Allan Schepens qui nous a aidés à comprendre
comment transporter efficacement de la marchandise de l’autre côté de la frontière, et à Jason Schmelz,
directeur de bureau de secteur de CPB, et Brent Beeter, directeur de bureau local, pour leur soutien dans
cette immense initiative. Merci à Jim Taylor de nous avoir montré comment assurer la sécurité de nos
ponts et structures. Merci également à toutes les personnes qui ont répondu à nos appels, qui nous ont
proposé un sujet d’article, qui nous ont autorisé à les prendre en photo, et plus encore. Tout cela n’aurait
pas été possible sans vous. N’oubliez pas de nous envoyer vos photos d’employés qui représentent CP à
des événements communautaires pour notre page Dans la collectivité ( ).
BESOIN D’AIDE?Le Programme d’aide aux employés et à leur famille (PAEF)
est offert sans frais à tout employé qui souhaite avoir accès,
en toute confidentialité, à des services personnalisés de
consultation, d’aide à la lutte contre la dépendance et à d’autres
services communautaires pour surmonter diverses difficultés
personnelles. Pour obtenir plus d’information sur les services du
PAEF ou pour avoir recours à cette ressource, composez le :
1 800 735-0286 (Canada)
1 800 432-5155 (États-Unis)