magazine infoinfirmier mai 2010
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Est une revue électronique mensuelle réalisée par les personnels infirmiers à leurs
confrères infirmiers, a fin de partager et d’échanger les savoirs et les expériences.
INFO INFIRMIER
MAGAZINE
N°5 mai -infoinfirmier- 2010 http://sites.google.com/site/infoinfirmier2 Email : [email protected]
Le partage des savoirs
N°5 mai -infoinfirmier- 2010
Qu'est ce que la vie ?
Polyarthrite Rhumatoïde :
formation à l’intention des infirmiers
Journée de réflexion à Casa-
blanca sur la pratique des soins
infirmiers au Maroc
Avancées dans la recherche contre
l'Ebola et le VIH
Sommaire
Qu'est ce que la
vie ?: p5
une voiture autonome
et non polluante : p10
Le Conseil international
des infirmières : p12
Les vraies couleurs d'un
dinosaure révélées pour la
première fois : p16
Le thé noir pour
combattre le dia-
bète : p15
EDITORIAL
3
Cette année, le Conseil international encourage les professionnelles de santé à “Garantir la qualité de soin, au service
des populations”, un objectif délicat à tenir dans le contexte actuel de rigueur du secteur public et de pénurie de la profes-
sion.
Dans tous les pays, qu’ ils soient riches ou pauvres, il n'y a pas assez d'infirmières , rappelle l’OMS. Le
monde développé incite les infirmières d'autres pays à venir travailler dans ses hôpitaux, mais les pays en développement
sont incapables de rivaliser avec ces niveaux de salaires, de formation professionnelle et d’incitation à l’emploi. Un rappor t
de la Banque mondiale publié en mars 2010 décrit ainsi la gravité de la pénurie d'infirmières dans les Caraïbes et en Amé-
rique latine, où, actuellement, on ne compte qu'1,25 infirmières pour 1.000 habitants soit 10 fois moins que dans les pays
de l'Union européenne ou aux États-Unis. Près de 30% des postes d’infirmiers dans le monde restent actuellement non
pourvus.
Des pays pauvres vers les pays riches : Selon Deena Nardi, de l’ICN "La migration mondiale des infirmières est
particulièrement grave dans les petites îles comme la Jamaïque, où 8% des infirmières généralistes et 20% des infirmières
spécialisées partent pour des pays plus développés chaque année (…) Les professionnels partent pour des salaires plus
élevés, de meilleures conditions de travail et la possibil ité de promotion.”
Le manque de formation est cité comme l'une des principales raisons de la pénurie d'infirmières. Dans les pays en
développement, la formation du personnel infirmier est souvent un problème, avec des programmes plus adaptés aux pays
développés qu’aux contextes de soin des pays défavorisés. Le manque de formateurs ou d’infirmières qualifiées est égale-
ment évoqué. Les conséquences de la pénurie d’infirmières sont graves : Dans les pays où la pénurie infirmière est géné-
ralisée, le système de santé publique n'a plus la capacité de contenir une épidémie. «Les traitements ne peuvent pas être
surveillés, les délais d'attente pour un traitement d’allongent, l'éducation du patient n'est pas dispensée… “Les patients
dorment sur le sol”, conclut Deena.
Paludisme : enfin un vaccin ?
FMP2.1/AS02A. Derrière cette appellation barbare se cache ce qui serait le premier vaccin efficace contre le paludisme.
Testées sur des enfants d’un village malien âgés de 1 à 6 ans, les trois doses de vaccin leur ont permis de développer une immunité contre le plasmodium – parasite responsable de la maladie – et d’être protégés pendant environ un an.
ACTUALITES
4
Découverte d’un nouveau méca-nisme moléculaire qui empêche la prolifération des cellules can-céreuses
Des chercheurs canadiens ont décou-
vert un nouveau mécanisme moléculaire qui empêche la prolifération des cellules
cancéreuses. Dans le numéro du 11 décembre de la prestigieuse revue Molecular
Cell, des scientifiques de l’Université de Montréal et de l’Université de Sherbrooke
expliquent avoir découvert que la molécule SOCS1 inhibe l’activité cancérogène des
cytokines. Les cytokines sont responsables de la forte incidence des cancers associés
à un état inflammatoire chronique, tel qu’on observe chez les fumeurs.
« Une activité excessive de la part des cytokines favorise le cancer,
explique Gerardo Ferbeyre, chercheur principal et professeur de biochimie à
l’Université de Montréal.
La découverte de ces mécanismes permettra aux scientifiques de concevoir une
stratégie de prévention du cancer pour les personnes atteintes de maladies inflam-
matoires chroniques et de mieux comprendre les mécanismes de défense naturels
de l’organisme contre le cancer. »
Avancées dans la recherche
contre l'Ebola et le VIH
Les recherches au niveau génétique ont marqué
deux nouveaux points dans la lutte contre des maladies
aussi dangereuses et difficiles à combattre que l'Ebola et
le sida.
Des chercheurs américains de l'université du Wisconsin
ont réussi à rendre le virus Ebola inoffensif en laboratoire,
ce qui pourrait accélérer la quête d'un traitement ou d'un
vaccin. Parmi les huit gènes du virus, le VP30 fabrique une
protéine qui lui permet de se dédoubler au sein d'une
cellule hôte. L'équipe du Wisconsin a montré qu'en reti-
rant ce gène on l'empêchait de se développer.
La dangerosité de l'Ebola est telle qu'il était jusqu'ici très
difficile de l'étudier en laboratoire sans risquer de provo-
quer une épidémie. Il est apparu pour la première fois en
1976 au Zaïre et au Congo. Les personnes touchées peu-
vent développer une fièvre hémorragique pour laquelle il
n'existe aucun traitement et qui tue dans 50 à 90 % des
cas.
En France, les laboratoires MSD-Chibret ont reçu l'autori-
sation de la mise sur le marché d'un nouveau médicament
contre le VIH-sida, l'Isentress. Bien que le sida ait encore
fait 2 millions de morts en 2007, il existe déjà des antiré-
troviraux très efficaces. Mais une résistance aux traite-
ments actuels est apparue, qui est un obstacle majeur à
leur succès. Le VIH a besoin de trois enzymes pour se re-
produire dans l'organisme : la transcriptase inverse, la
protéine et l'intégrase. L'Isentress est le premier médica-
ment mondial qui cible l'intégrase. Les patients n'ont donc
pas d'expérience antérieure et n'ont pas pu développer
de résistance.
DOSSIERS
5
Beaucoup de philosophes et de biologistes ont disserté sur la
question sans vraiment apporter de réponse convaincante jus-
qu'au siècle dernier.
On peut dire que la vie se manifeste lorsque le sujet transforme de
l'énergie, métabolise et excrète. Or une usine, une automobile ou
un ordinateur effectue ces opérations mais nous ne les considé-
rons pas comme des êtres vivants. On peut ajouter que le sujet
doit se situer loin de l'équilibre. Mais la manifestation d'un éclair
ou une réaction chimique auto-entretenue est bel et bien une
réaction se déroulant en dehors de l'équilibre thermodynamique
mais elle n'est toujours pas un être vivant. Qu'est donc la vie ?
Il existe une définition biologique de la vie : un organisme est dit
vivant lorsqu'il échange de la matière et de l'énergie avec son
environnement en conservant son autonomie, lorsqu'il se repro-
duit et évolue par sélection naturelle. Mais cette définition est
encore insuffisante.
Une entreprise transforme
de l'énergie mais ce n'est
pas un organisme vivant
Entre une pierre inerte et un organisme, un cristal en phase de
croissance paraît vivant : il grandit et est capable de choisir des
éléments de sa nature afin de ne pas créer d'impuretés, pourtant
ce n'est qu'un minéral, il n'est pas vivant. A l'inverse, une mule est
bien vivante, mais incapable d'avoir une descendance. Un virus
informatique peut se multiplier en contaminant des programmes
comme son équivalent biologique infecte une cellule, mais mérite-
t-il pour autant le qualificatif d'organisme ? Grâce à l'informa-
tique, les chercheurs disposent d'un outil puissant capable de s i-
muler les fonctions du vivant et ils incorporent dans leurs pro-
grammes tant de paramètres qu'ils peuvent reproduire des orga-
nismes virtuels : des colonies de fourmis, l'évolution d'un œuf
d'escargot ou la croissance des plantes.
Qu'est ce que la vie ?
Un robot est une machine programmée, il ne fonctionne pas au hasard
et sa mécanique s'use. Il n'est pas vivant.
Si le robot musicien de l'exposition de Tsukuba (Japon, 1989) ou la créa-
ture de Mary Shelley "Frankenstein" semblent tout aussi vivants que
vous et moi, il manque à ces créatures humanoïdes fantasques une
combinaison subtile qui gouverne tous les processus du vivant : le ha-
sard.
Tous les organismes vivent selon un "ordre aléatoire" qui assure leur
stabilité, tout en leur permettant de réagir à l'environnement.
C'est la faculté d'adaptation, l'apprent-
issage. Sans ordre, le monde plongerait
dans l'anarchie; sans hasard - et nous
verrons en cosmologie qu'il n'est pas "innocent" - il n'y aurait pas d'évo-
lution. Toutefois tous les programmes informatiques, même s'ils parais-
sent capables de réagir à des situations imprévues ou de prendre des
décisions, sont créés en fonction d'un but précis. Nous relevons là une
ambiguïté. Tout comme au Moyen-Age les vitalistes affirmaient que la
finalité de l'homme était à l'image de Dieu (principe anthropique), un
organisme vivant n'est pas pour autant une machine.
On peut aussi considérer que l'être est dit vivant lorsqu'il suit une évolu-
tion; comme la survie, la conservation de l'espèce. Cela nous permet de
proposer une définition de la vie qui se dégage de tout anthropocen-
trisme, sans finalité particulière, ni morale. A la définition précédente il
faut ajouter que "la matière est capable de s'auto-organiser sans être
programmée".
Cette organisation est le plus souvent régit par un programme géné-
tique, une série d'instructions permettant de réaliser les réactions mé-
taboliques indispensables au fonctionnement de la cellule et de l'orga-
nisme si elles vivent en communauté.
L'androïde ne fait donc pas partie de cette catégorie même s'il est au-
jourd'hui capable de réagir à son environnement sans instructions dé-
terminées. Nous nuancerons toutefois cette affirmation lorsque nous
aborderons le thème des différentes formes de vie possible
DOSSIERS
6
Le professeur Christian de Duve de l'Université Catholique de Louvain
(UCL), prix Nobel de Médecine définit la vie par sa structure physique.
Partant d'un ordre particulièrement diversifié de l'arbre de l'évolution
(l'arbre phylogénique divisé en branches, classes et ordres), les statis-
tiques sur le classement moléculaire du génome des êtres vivants - ou
du moins d'une partie des gènes qui le composent - prouvent que nous
descendons tous d'un tronc commun où nous trouvons la première cel-
lule : la cellule eucaryote, dont le noyau est séparé du cytoplasme.
Une amibe arcella : un unicellulaire autonome capable de se repro-
duire
Cet être vivant se décompose en 3 parties :
- Une membrane perméable qui le sépare du monde extérieur,
- Un matériel génétique qui préside à l'auto- réplication,
- Des protéines qui assurent le travail et dont la conformation spatiale
est très importante.
Ces définitions de la vie s'appliquent parfaitement aux organismes uni-
cellulaires, des bactéries aux paramécies. Leur agilité à se déplacer, leur
mode de reproduction sont autant de signes de leur vivacité. Mais du-
rant l'étonnante division cellulaire d'un embryon humain il en va tout
autrement. Prémices d'un organisme pluricellulaire, la question se pose
à nouveau de savoir à quel stade de son évolution peut-on parler d'or-
ganisme vivant ? En laissant à d'autres le soin de répondre au problème
éthique, on constate que la réponse n'est plus aussi simple que tout à
l'heure.
Les yeux rivés à l'oculaire d'un microscope, on observe de nombreuses
divisions cellulaires, pourtant il n'y a toujours qu'un seul organisme.
Cette répartition des rôles a pour conséquence de déléguer à l'orga-
nisme certaines fonctions physiologiques, telle la respiration, la diges-
tion, l'excrétion, etc., autant de fonctions vitales dont toutes les cellules
ont besoin pour se développer.
Chez les métazoaires la vie est contenue dans l'organisme tout entier.
S'il meurt toutes les cellules subiront la même loi naturelle.
On peut donc en conclure que du plus frêle arbrisseau au plus grand
mammifère, la vie n'est pas contenue dans la cellule, mais dans l'orga-
nisme tout entier. L'individu en soit n'existe plus.
C'est à ce point vrai qu'au stade initial pratiquement toutes les cellules
peuvent assurer n'importe quelle fonction de l'organisme. Que l'indivi-
du adulte vienne à disparaître, d'autres cellules spécialisées prendront
sa place pour assurer la survie de l'ensemble. Des millions de cellules
meurent ainsi chaque jour dans le corps humain dans notre plus grande
indifférence. Mais si l'organisme meurt ce sont toutes les cellules qui
subiront la même loi universelle..
On peut enfin définir la vie, non pas sur le plan organique mais d'un
point de vue spirituel, conforme en cela aux conceptions philoso-
phiques de certains courants de pensées ou doctrines.
Les adeptes du principe anthropique par exemple considèrent que la vie
représente avant tout notre conscience, qu'elle soit à l'image d'un être
supérieur (principe anthropique fort) ou des lois de la nature qui orien-
tent l'évolution vers la complexité croissante (principe anthropique
faible).
A ce stade du discours on découvre que la vie ne peut plus se définir à
partir des mêmes principes. Il est même probable que notre recherche
d'une définition précise est utopique, chaque stade de l'évolution défi-
nissant ses propres règles, la vie apparaissant en fait graduellement
dans des systèmes de plus en plus évolués. Le cailloux est inerte, le cris-
tal grandit et se définit par sa pureté, les argiles ont des capacités de
mémorisation et de chaînage, les protéines assurent le travail de la cel-
lule, les virus ont des capacités de reproduction, les protozoaires sont
autonomes et les métazoaires sont organisés.
A la recherche de la vie
Nous considérons que la vie ne concerne que les organismes les plus
élevés dans cette évolution. Mais en voulant donner une étiquette à
chaque maillon de cette chaîne continue, en cherchant une définition
exacte de la vie, en considérant uniquement ses extrêmes ou en arrê-
tant arbitrairement ses propriétés, on se trouvera à un stade ou un
autre face à des confusions et entravés dans les paradoxes du langage.
Une bonne définition de la vie doit approcher ce concept d'un point de
vue plus général en observant les propriétés et le comportement de la
matière et la façon dont elle a progressivement gravit les différents
échelons de la complexité.
MOT DE L’INFIRMIER
7
Comment attirer le person-
nel infirmier dans les zones
rurales? Résultats d'une ex-
périence à choix discrets
réalisée dans plusieurs pays. Bulletin de l'Organisation mondiale de la Santé
Objectif
Comparer l’efficacité de différentes politiques visant à attirer le personnel infirmier dans les zones rurales au Kenya, en Afrique du
Sud et en Thaïlande, en utilisant les données d’une expérience à choix discrets.
Méthodes
Une expérience à choix discrets a été conçue pour modéliser l’efficacité d'incitations financières et non financières visant à attirer le personnel infirmier dans les zones rurales. Dans chaque
pays, des données ont été collectées auprès de 300 élèves infir-miers en fin d’études, puis analysées avec des modèles logit mixtes afin de prédire l'acceptation de postes en milieu rural en
fonction de différentes combinaisons de mesures incitatives.
Résultats
Les préférences du personnel infirmier pour diverses interventions de réaffectation des ressources différaient significativement entre les trois pays. Au Kenya et en Afrique du Sud, des possibilités
plus intéressantes sur le plan éducatif ou des primes de ruralité seraient les incitations les plus efficaces pour améliorer le recru-tement de personnel en milieu rural, tandis qu’en Thaïlande, c’est
une meilleure couverture par l'assurance maladie qui aurait le plus d’impact.
Conclusion
Des expériences à choix discrets peuvent être conçues pour aider les décideurs politiques à définir les interventions les plus effi-caces pour remédier aux pénuries de personnel dans les zones ru-
rales. Des interventions adaptées aux conditions locales seront probablement plus efficaces que des approches standardisées, dé-
finies au niveau mondial.
Polyarthrite Rhumatoïde
Lancement d'une formation à
l’intention des infirmiers pour
la prise en charge du patient
Dans le cadre de la Journée mondiale de l'infirmière célébrée le
12 mai, la Société marocaine de rhumatologie et la société Roche lancent un cycle de formation à l'intention de l'ensemble
du corps infirmier du secteur universitaire, public et libéral (cli-niques).
Axées autour de 4 villes - Rabat, Casablanca, Marrakech, Fès-
ces formations seront proposées et animées par le chef de ser-vice de rhumatologie des villes citées et ses collaborateurs. L’objectif de ces formations est de former les infirmiers à l'ad-
ministration et à la gestion des perfusions des biothérapies, de proposer au patient un encadrement adéquat, de s’informer sur
les dernières nouveautés thérapeutiques. Bref, pouvoir garantir une excellente prise en charge du patient atteint de polyarthrite rhumatoïde.
Rappelons que le corps infirmier est l’un des plus importants maillons de la chaîne d’encadrement médical et contribue en large partie aux soins, à l’accompagnement et au confort du pa-
tient pendant la durée de son traitement. Ce rôle clé implique de grandes responsabilités et une mise à jour permanente des acquis
pour une prise en charge optimale du patient.
Ce rôle stratégique est d’autant plus important lorsqu’il s’agit de pathologies demandant un encadrement complet et une haute expertise métier. C’est le cas de la polyarthrite rhumatoïde,
rhumatisme inflammatoire chronique nécessitant un savoir faire en termes de soins et de suivi du patient.
MEDIAS
8
Midelt : Célébration de la Journée mondiale de
l'infirmier
Libération : 22 - 05 - 2009
Le 12 mai de chaque année, c'est la Journée mondiale de l 'infirmier. A Midelt,
les fonctionnaires en blouse blanche ont tenu pour la première fois à donner à cet évé-
nement sa vraie signification. Sous la conduite du médecin-chef de l 'hôpital, ils ont fêté
cette circonstance dans la grande joie. Ìls ont dressé une tente caïdale où ils ont convié le
délégué médical de la province et son staff, les personnalités de la ville et bien sûr les
infirmiers et infirmières relevant de l 'hôpital et des centres de santé et dispensaires de la
ville.
Au cours de cette cérémonie, i l y avait de l 'ambiance animée par Malek Moulay Hassan
et quelques troupes de certains établissements scolaires. Il y avait de la musique et des
speechs relatant la dignité de l 'infirmier en plus de la poésie composée à cette occasion
par le professeur Abdelkader Boukili et le Docteur Ouberri.
Les infirmières et infirmiers de Midelt sont au nombre de cent, et s'occupent d'une popu-
lation de 100.000 habitants, ce qui fait un nombre de 1000 individus par infirmier. Cette
proportion dépasse de loin la moyenne nationale.
Cette opération a donné ses fruits au moment où il n'y avait pas encore assez de moyens
médicaux. Et c'est à partir de là qu'on a pensé à récompenser cette infirmière en lui or-
ganisant chaque année une fête, ce qui a donné naissance à la journée mondiale de l 'i n-
firmier. Alors, sans parler de toutes ces considérations, on doit se rendre compte que
l 'être humain souffrant est toujours pris en charge par l 'infirmier ou l 'infirmière. A la
naissance, c'est elle qui adresse la première parole au nouveau-né, c'est elle qui lui ; ;
c'est elle encore qui lui fait sa première toilette offre le premier sourire c'est toujours
elle qui l 'enveloppe dans son premier kimono pour affronter le combat de la vie. Rien
que pour cela, elle mérite tous les éloges. Et c'est ; l 'infirmier qui reste à son chevet
quand il sent une défaillance de santé c'est lui qui le soutient au moment où il rend
l'âme. Ces actions ne méritent-elles pas mille compliments?
On souhaite à tout le corps médical un bon parcours professionnel et on espère qu'un de
ces jours l 'administration se penchera sérieusement sur leur situation matérielle.
expériences.
Journée de réflexion à Casa-
blanca sur la pratique des
soins infirmiers au Maroc
Casablanca, 12/05/10 - "Servir la collectivité et garantir la quali-
té : les infirmiers à l'avant-garde des soins chroniques'' est le thème
retenu pour une journée de réflexion organisée, mercredi à Casablanca,
par l'Association des infirmiers et techniciens de santé du Centre Hospi-
talier Universitaire Ibn Rochd.
Inscrite dans le cadre de la célébration de la journée mondiale
de l'infirmier, cette rencontre-débat animée par des spécialistes dans les
différentes disciplines de médecine et aussi des infirmiers a permis
d'évoquer une série de questions inhérentes, notamment à la prise en
charge des maladies chroniques, la responsabilité de l'infirmier ou encore
la traçabilité des actes infirmiers en réanimation.
D'autres intervenants ont, tour à tour, dressé l'état des lieux de
la pratique des soins infirmiers au Maroc, relevant tout particulièrement
le rôle de l'infirmier dans le traitement des grands brûlés.
Et pour joindre l'utile à l'agréable d'autant que l'occasion s'y
prête, les organisateurs ont aussi réservé un temps pour l'animation
artistique avec au menu une représentation théâtrale et des lectures de
poésie.
Nurse Jackie sur Canal Plus
La nouvelle série à succès de Showtime va débarquer prochainement en
France sur Canal Plus. Il s’agit du programme Nurse Jackie, diffusé depuis juin
2009. La chaîne cryptée vient d’annoncer que la diffusion commencerait à partir
du 1er
avril prochain.
Cette série, créée par Lix Brixius, Evan Dunsky et Linda Wallen raconte
les aventures d’une infirmière du service des Urgences d’un hôpital de New -
York. Jackie y affronte au quotidien des cas difficiles tout en jonglant avec sa vie
personnelle mouvementée. Elle a en effet du mal à trouver son équilibre entre
le travail, sa relation extraconjugale et son addiction aux médica ments.
Le rôle principal est tenu par Edie Falco, connue notamment pour son
rôle de Carmela Soprano dans la série Les Sopranos. Plus que quelques se-
maines à attendre pour découvrir cette nouvelle comédie dramatique.
LES LOIS DU SUCCES 9
Certains pensent que la philosophie de la Règle d'Or n'est rien de plus qu'une théorie et qu'elle
n'est nullement liée à une loi immuable. Ils sont arrivés à cette conclusion à la suite de leur expé-
rience personnelle avec laquelle ils ont rendu service aux autres sans bénéficier des récompenses
en retour.
Combien de gens ont-ils rendu service aux autres sans être récompensés ni même appréciés ? J'ai
eu une telle expérience plus d'une fois et je suis certain que j'en aurai encore d'autres dans le fu-
tur. Mais cela ne m'empêchera pas de continuer à rendre service aux autres.
Pourquoi ?
Parce que quand je rends service à quelqu'un ou quand je fais une bonne action, je stocke au fond
de mon subconscient l'effet de mes efforts. On peut comparer cela au "chargement" d'une batterie
électrique. Si j'accomplis un certain nombre de bonnes actions, je développerai un caractère dy-
namique et positif qui attirera vers moi des gens semblables.
**********************************************
"VOUS n'avez pas rempli pleinement chaque tâche à moins que vous n'ayez rempli celle d'être
agréable" - Charles Buxton -
**********************************************
"" Vous pouvez, si vous croyez que vous pouvez !""
Chargez votre subconscient
d'effets positifs
TECHNOLOGIE
10
A quoi servent les empreintes digitales ?
Les sillons au bout de nos doigts, outre l’aide qu’ils nous apportent pour évi-
ter que les choses glissent, nous aident à sentir finement les textures et les
minuscules reliefs indiquent des chercheurs français dans le dernier numéro
de la revue Science.
De précédentes études avaient montré que cette capacité à sentir les struc-
tures fines, moins de 200 micromètres soit en gros la largeur d’un cheveu
humain, fait intervenir des vibrations de la peau qui se produisent lorsque
nos doigts passent sur une surface. Pour savoir comment ces vibrations se
traduisent en sensation, Julien Schiebert et ses collègues ont développé un
senseur mécanique avec un revêtement élastique qui peut être soit lisse soit
plissé comme le bout de nos doigts. Lorsque le senseur « avec empreinte »
était glissé sur diverses surfaces, les vibrations qui se développaient avaient
une fréquence reconnue par des terminaisons nerveuses de la peau appe-
lées « corpuscules de Pacini ». Ces corpuscules sont reliés aux neurones sen-
soriels qui transmettent ensuite le signal jusqu’au cerveau. Si les corpus-
cules de Pacini sont connus pour intervenir dans les sensations fines, un
autre type de terminaison nerveuse est en jeu pour sentir des structures
plus grossières.
Une surface avec empreinte digitale, mais pas lisse, rapportent les cher-
cheurs, s’avère ainsi amplifier et filtrer certaines fréquences vibratoires, ce
qui permet au système nerveux de détecter le signal.
Le CD entre dans la cinquième dimen-sion
Imaginez un simple disque compact pouvant contenir
300 films ou encore 250 000 chansons MP3. C’est la
prouesse qu’aurait réussie une équipe australienne
de chercheurs qui est donc parvenue à stocker 1600
Go sur le matériau utilisé pour les CD et les DVD.
Leurs résultats sont publiés dans la revue scienti-
fique Nature.
En plus de la répartition des données sur la surface
du disque et dans son épaisseur, le procédé apporte
donc deux dimensions supplémentaires.
le cybercar : une voiture autonome et non polluante.
En ce début de 21e siècle, la pollution et l’encombrement des routes sont les fléaux des
grandes villes. Pour y remédier, les laboratoires de l’INRIA ont développé le CyCab, une
petite voiture autonome qui embarque à son bord les toutes dernières innovations
technologiques. Parmi ses nombreux talents, le CyCab est notamment capable d’éviter
les obstacles placés sur sa route.
Klaxon, pollution de l’air, engorgement des rues et des chaussées, nuisances sonores
sont autant de facteurs de stress qui impactent la qualité de vie dans les zones urbaines.
Pour faire face à ces phénomènes, l’Union européenne a lancé le projet CityMobil dont
le but est de développer des moyens de transports en commun innovants. Le tout pour
que les villes redeviennent à nouveau accueillantes. L’une des solutions, en complément
du bus et du métro, est le cybercar : une voiture autonome et non polluante.
HUMOUR
11
Choix du médecin traitant
Selon l'Assurance Maladie, « les médecins généralistes se
sont largement investis dans la mise en place du nouveau par-
cours de soins coordonnés par le médecin t raitant : 98 %
d'entre eux sont devenus médecins traitants ».
Le débat sur l'euthanasie relancé
Le grand problème de l 'euthanasie est que ce terme se trouve util i-
sé pour décrire des réalités totalement différentes. On distingue habi-
tuellement l'euthanasie passive (arrêt de traitements médicaux dont la
conséquence est la mort du patient) de l'euthanasie active (action en-
traînant délibérément la mort du malade). Mais il importe aussi de
marquer une différence selon que le patient est ou non réellement et
consciemment demandeur d'un acte euthanasique.
L'important est donc de respecter le choix d'un patient pleinement
conscient de sa situation médicale et de la réalité d'une demande de
mettre fin à ses jours.
G
Le Conseil international des infirmières (CII) est une fédération de plus de 130 associations nationales d’infirmières, repré sen-
tant plus de 13 millions d'infirmières du monde entier. Fondé en 1899, le CII est la plus importante et la plus influente des organisa-
tions internationales de professionnels de la santé. Géré par des infirmières pour des infirmières, le CII œuvre dans le but de garantir
des soins infirmiers de qualité pour tous, des politiques de santé solides, le progrès du savoir infirmier, le respect de la profession et
enfin la compétence et la satisfaction de la main-d’œuvre infirmière.
Mission :Représenter et faire progresser la profession infirmière, et influencer les politiques de la santé au niveau mondial.
Les trois buts sont :
rassembler les infirmières du monde entier
faire progresser les soins infirmiers et les infirmières du monde entier
influencer les politiques de santé.
Les cinq valeurs fondamentales sont :
le leadership de vision
l’inclusion
la flexibilité
le partenariat
l’accomplissement.
Le CII promeut les soins infirmiers, les infirmières et la santé grâce à ses politiques, ses partenariats, ses plaidoyers, son
leadership reconnu, ses réseaux, ses congrès et projets spéciaux et par son travail particulièrement soutenu dans des do-
maines comme :
La pratique des soins infirmiers
Classification internationale de la pratique en soins infirmiers - CIPSI
Infirmières cliniciennes - Entreprenariat
Soins infirmiers et VIH/SIDA
Santé des femmes
Soins de santé primaires
ETABTABLISSEMENTS
12
Le Conseil international des infirmières
http://www.icn.ch
NUMERO SPECIAL
13
Les indicateurs du
développement
dans le monde 2010
La base de données WDI, qui fait partie de l’Initiative
pour des données consultables par tous de la Banque
mondiale visant à fournir des données gratuites à tous les
utilisateurs, comprend plus de 900 indicateurs qui docu-
mentent l’état des différentes économies du monde. Les
indicateurs WDI portent sur l’éducation, la santé, la pau-
vreté, l ’environnement, l ’économie, le commerce et
d’autres enjeux.
« Les indicateurs WDI fournissent un précieux portrait statistique du monde et des progrès que nous avons réalisé dans le domaine du développement », « Rendre ces données complètes gratuites est un rêve devenu réalité. »
Les indicateurs WDI de cette année mettent l’accent sur les objectifs de développement pour le Millénaire (ODM) qui en sont à leur 10
e année. Ils montrent que des pro-
grès considérables ont été réalisés en vue d’atteindre ces
objectifs. Malgré la crise financière et économique qui a touché l’ensemble du monde, l’objectif de réduire de moitié la proportion de personnes vivant dans l’extrême
pauvreté est encore atteignable dans plusieurs régions en développement du monde. L’Asie, qui abrite la majorité des personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour, est en grande partie responsable de cette réalisation
remarquable. L’Afrique subsaharienne continue pour sa part d’être à la traîne pour atteindre l’objectif relatif à la pauvreté.
Les progrès ont toutefois été inégaux d’un pays à l’autre. Seulement 49 des 87 pays pour lesquels des données
sont disponibles sont en voie d’atteindre l’objectif relatif à la pauvreté. Quelque 41 % des habitants des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire vivent dans des pays qui ne sont pas en voie d’atteindre cet objectif. De
plus, 12 % de ces habitants vivent dans 60 pays pour lesquels il n’y a pas suffisamment de données disponibles pour évaluer les progrès réalisés.
« Un important composant de la stratégie de la Banque
mondiale pour lutter contre la pauvreté est d’améliorer les systèmes statistiques dans les pays en développe-ment. Les gouvernements, les citoyens et les organisa-tions d’aide ont besoin de statistiques fiables pour adap-ter leurs politiques ».
Les faits saillants de la version 2010 des indicateurs WDI comprennent :
Le groupe de
la Banque mon-diale met ses don-nées à la disposi-tion de tous
Économie
L’économie mondiale a enregistré une croissance de
2,8 % en 2008 mesurée en termes de parités du pou-voir d’achat, une baisse par rapport à la croissance de
5,0 % enregistrée en 2007. La croissance des écono-mies à faible revenu et à revenu intermédiaire a été plus robuste que celle des pays à revenu élevé, c e qui a fait progresser leur part de la production mondiale de
plus d’un point de pourcentage pour se chiffrer à 43,3 %.
Les échanges commerciaux ont diminué dans presque
toutes les régions sous l’effet de la récession mondiale.
L’Asie du Sud a été la seule exception. Les économies en développement représentent désormais 33 % des exportations de marchandises et 21 % des exportations de services. Toutefois, les économies à faible revenu
sont en grande partie exclues du commerce mondial et ne fournissent que 1 % des exportations mondiales.
Niveau de scolarisation
Les ODM visent l’achèvement universel de l’éducation
primaire d’ici 2015. À la fin de l’année scolaire de 2007, 7 habitants du monde en développement sur 10 vi-vaient dans des pays qui avaient atteint l’inscription
scolaire de tous les enfants ou qui étaient en voie d’y parvenir. Il reste toutefois encore 72 millions d’enfants d’âge scolaire qui ne sont pas encore inscrits à l’école, surtout en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.
Égalité des sexes
Les possibilités de scolarisation pour les filles se sont
améliorées dans toutes les régions, mais les écarts
entre les sexes demeurent importants dans les écono-mies à faible revenu, surtout au niveau de l ’enseignement secondaire et supérieur.
Il y a désormais plus de femmes sur le marché du tra-
vail, même si elles sont plus susceptibles d’occuper des
emplois vulnérables, sans salaire régulier ou avantages sociaux.
Il y également davantage de femmes au sein des par-
lements nationaux. Les progrès les plus importants ont été réalisés en Asie du Sud et en Amérique latine et Ca-
raïbes où les femmes occupent désormais plus de 20 % des sièges.
Santé infantile
Une hausse des taux d’immunisation, une meilleure
gestion des maladies diarrhéiques et des programmes de prévention du paludisme ont tous contribué à faire diminuer le taux de mortalité infantile chez les enfants
de moins de cinq ans. Dans les pays en développe-ment, la mortalité infantile a diminué de 101 pour 1 000 en 1990 à 73 pour 1 000 en 2008.
Au total, 39 pays abritant 45 % de la population des
pays en développement ont atteint ou sont en voie d’atteindre l’objectif de réduction des deux tiers de la mortalité infantile d’ici 2015.
Santé maternelle
De nouvelles estimations relatives à la santé ma-
ternelle qui sont devenues disponibles après la publication des indicateurs WDI montrent une diminution considérable de décès maternels, pour la première fois depuis l’établissement du
cinquième ODM qui porte sur une réduction de 75 % de la mortalité maternelle par rapport aux niveaux de 1990. Les estimations officielles des
Nations Unies qui seront publiées plus tard cette année devraient confirmer cette tendance.
La proportion de femmes enceintes qui ont eu
au moins une visite anténatale a augmenté de 64 % en 1990 à 79 % en 2008. Toutefois, la pro-
portion de femmes ayant bénéficié des quatre visites recommandées ou plus est encore de moins de 50 % en Asie du Sud et en Afrique sub-saharienne, où la majorité des décès maternels et infantiles se produisent.
Lutte contre les maladies
Les nouvelles infections au VIH ont diminué de
17 % depuis 2000 et un meilleur accès au trai-tement antirétroviral a contribué au premier re-cul des décès attribuables au SIDA depuis le dé-but de l’épidémie. Il reste cependant 33,4 mi l-
lions de personnes, dont les deux tiers en Afrique subsaharienne, vivant avec le VIH/SIDA et la plupart d’entre elles sont des femmes.
Le taux de prévalence de la tuberculose a dimi-
nué, mais il est peu probable que l’objectif visant à réduire de moitié le taux de prévalence de 1990 d’ici 2015 soit atteint. En 2007, i l y avait 13,7 mill ions de cas dans le monde, soit une l é-
gère baisse seulement par rapport à 2006. Il y a eu près de 1 million de décès attribuables
au paludisme en 2006. De c es décès, 90 % sont survenus en Afrique subsaharienne et la plupart des cas étaient des enfants de moins de 5 ans.
Des progrès ont été réalisés dans l’utilisation à plus grande échelle de moustiquaires traitées à l ’insecticide pour les enfants, utilisation qui est passée de 2 % en 2000 à 20 % en 2006.
Durabilité de l’environnement
Depuis 1990, les pertes forestières nettes ont
été considérables, mais de récentes données
montrent un ralentissement du taux de défores-tation à l’échelle mondiale. En Asie de l’Est, la Chine a accru sa couverture forestière en con-
vertissant des terres cultivables marginales. Même si les économies sont devenues plus effi-
cientes en matière d’utilisation d’énergie et ont réussi à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone produites par unité de PIB, les émi s-
sions de dioxyde de carbone par habitant conti-nuent d’augmenter.
Un plus grand nombre de personnes ont accès à
une source d’eau améliorée (protégée et acces-sible), et au moins 65 pays en développement sont en voie de réduire de moitié la proportion de personnes n’ayant pas accès à une source
d’eau. Il y a toutefois 1,5 milliard de personnes qui n’ont pas accès à des toilettes, latrines et autres formes d’assainissement amélioré, et i l
n’y a que très peu d’a mélioration dans ce do-maine depuis 1990.
Partenariat dans le domaine du développement
Les flux d’aide en provenance des membres du
Comité d’aide au développement de l’OCDE ont augmenté, passant de 69 milliards de dollars en 2000 à 122 milliards de dollars en 2008. Toute-
fois, même avec des hausses supplémentaires en 2009 et en 2010, ils sont inférieurs aux engage-ments pris il y a cinq ans.
Une meilleure gestion de la dette, une expansion
commerciale et, pour les pays les plus pauvres,
un important allégement de la dette ont permis de réduire le fardeau du service de la dette des pays en développement.
Les tarifs douaniers moyens sont en baisse et les
pays échangent leurs biens et services plus li-
brement, mais bon nombre d’obstacles freinent encore les exportations des pays en développe-ment. Certains de ces obstacles sont imposés
par leurs partenaires commerciaux, notamment les tarifs douaniers élevés appliqués sélective-ment à certains biens et les subventions versées par les pays riches aux producteurs agricoles na-
tionaux, et certains obstacles découlent du manque d’infrastructures et d’inefficacités qui limitent la capacité des pays en développement
à être compétitifs sur les marchés internatio-naux.
En plus de la version imprimée des indicateurs WDI, la base de données de WDI est disponible dans son intégra-lité sur le site donnees.banquemondiale.org Veuillez
consulter les fiches d’information par région pour con-naître les tendances propres à chacune des cinq régions du monde en développement.
--
Le rapport et
les documents
connexes sont dis-
ponibles à
l’adresse suivante :
don-
nees.banquemondi
ale.org/indicateur
NUMERO SPECIAL
14
ALIMENTATION
15
Les propriétés
1. Antioxydantes
2. Stimuler le système
immunitaire
3. anti-hypertenseur
4. la gestion du diabète
Le thé noir pour combattre le diabète
Le thé noir était jusqu’à présent connu pour ses propriétés antioxydantes, stimuler
le système immunitaire ou plus récemment comme anti-hypertenseur, une autre propriété
pourrait bien venir s’ajouter à la liste. Le thé noir pour servir dans la gestion du diabète
selon une étude chinoise publiée dans la revue Journal of Food Science (référence ci-
dessous).
Après l’eau le thé est la deuxième boisson la plus consommée au monde. Les cher-
cheurs du laboratoire chinois Tianjin Key ont analysé les niveau de polysaccharides dans le
thé vert, Oolong et noir afin de déterminer s’ils pouvaient être utilisés pour traiter le dia-
bète. Les polysaccharides sont des glucides comprenant de l’amidon et de la cellulose qui
pourrait aider les diabétiques parce qu’il retarde l’absorption du glucose.
Les chercheurs ont trouvé que parmi les trois types de thé, les polysaccharides con-
tenus dans le thé noir avaient les propriétés inhibitrices de glucose les plus fortes. Les
chercheurs ont aussi observé que les polysaccharides contenus dans le thé noir présen-
taient les propriétés plus élevées d’immobilisations des radicaux libres, ces composés joue-
raient un rôle dans le développement de maladies comme la polyarthrite rhumatoïde ou
certains cancers.
»De gros efforts sont déployés pour la rechercher d’inhibiteurs effectifs de glucose
issus de produits naturels »,
explique Haixia Chen, le chercheur qui a dirigé cette étude.
« Il y a une possibilité d’utiliser les polysaccharides du thé noir dans la gestion du
diabète ».
MYSTERES
16
Les vraies couleurs d'un dinosaure révélées
pour la première fois
Voici pour la toute première fois Anchiornis huxleyi dans ses véritables couleurs d’époque.
Mais non, l’Anchiornis huxleyi ne se mange pas. Ou plus, pour la bonne raison qu’il s’est éteint depuis bien des lustres.
A vrai dire les lustres n’étaient pas encore inventés qu’il était déjà éteint.
L’équipe de paléontologues qui a colorié la bestiole a effectué un travail de recoupement entre 29 échant illons de mélanosomes et les
plumes des oiseaux modernes pour réaliser cette mise en couleurs.
Il n’empêche que convenablement rôti et ccompagné de marrons, Anchiornis devait être délicieux. Vous préférez une aile ou une
cuisse?
TELEPHONES HOPITAUX 17
Santé-casa
(Toutes les urgences ORL , Ophtalmologiques et
respiratoires). ......................................
Hôpital du 20 Août :
0522-26-59-80
0522-48-30-30
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de l’adulte).
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Hôpital Ain Chock :
0522-21-05-41
0522 21 42-95.
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0522-27-65-52.
Polyclinique ONE(dentaire) : 0522-27-66-31.
Polyclinique ONE(chirurgie) : 0522-28-89-14.
Polyclinique CNSS Ziraoui :
0522-20-38-56.
Polyclinique CNSS Inara :
0521-30-90.
Polyclinique CNSS Derb Ghallef :
0522-86-30-21.
Polyclinique de CNSS Bernoussi :
0522-73-16-20.
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0522-98-98-98.
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0522-44-44-44.
SAMU :
0522-25-25-25. SEMU:
0522-90-50-50.
Institut Pasteur:
0522-27-57-78.
Centre Antipoison :
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Centre de permanence Al Massira 19 ,
Bd Al Massira Al Khaadra:
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Santé-casa
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cales de l’enfants).
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0522-48-40-40
(postes:338 , 595)
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l’adulte et de l’enfants).
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Centre Psychiatrique Ibn Rochd : 0522-48-20-20
(Postes : 257 ; 487)
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lance 15 Centre anti poison 037 68 64 64
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cenne 0537-67-28-74
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Abdellah : 0537-690-892 Hopital El Ayachi: Route de
la plage : Salé-0537 781 714 Hopital d’Enfant :
Bd.Rochd.souissi. 0537-67-02-94. Hopital des Spéciali-
tés : Q.Souissi 0537-77-31-94 Institut national
d’oncologie Cité Al Ifrane, Hay Ryad. 0537-71-24-84.
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