Aquitane Magazine 2010
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Transcript of Aquitane Magazine 2010
BONS PLANS
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DESTINATION VIGNOBLES
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« Mes vacances préhistoriques en Aquitaine »
Vivez la verte attitude !
À Bayonne, Bordeaux, Pau et Périgueux
Voyage merveilleux en Œnoland
Promenades sous le signe de l’art et de l’histoire
À la découverte des nouvelles voies vertes et véloroutes
Séjours zen… et sportifs !
Les nouveaux hébergements écolos
La vie de château à moins de 100
Th ierry Marx nous raconte son Aquitaine
Quel vacancier êtes-vous ?
Les produits stars de la région
Couleurs bleue, or et verte pour le littoral aquitain
Souvenirs d’Aquitaine
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Édito
très beau musée national de la préhis-toire, aux Eyzies. Là, il y avait tellement
de choses à faire que j’ai eu du mal à
choisir entre les diff érentes initiations
(fouille archéologique, art mobilier...).
Finalement, pendant que mes parents
assistaient à une visite-conférence
sur la vie quotidienne des hommes du
paléolithique, j’ai participé à un atelier de
sculpture pariétale, on a utilisé les mêmes
Mes vacances préhistoriques‘‘ Avec nos animateurs, nous avons es-
sayé de vivre de la même façon que nos
ancêtres. J’ai adoré apprendre à tailler
le silex et à fabriquer de la céramique
modelée. On a même construit un four
préhistorique, mais j’avoue que ce n’est
pas l’atelier de cuisine préhistorique que
j’ai préféré. Ce qui était super, c’est qu’on
pouvait aussi pratiquer plein d’activités
sportives et aller à la piscine, comme une
vraie colo !
Quand mes parents sont venus me
chercher, j’étais triste de quitter mes co-
pains, mais j’étais aussi très content parce
que nous sommes partis en Dordogne
pour visiter le Préhisto-Parc à Tursac,
dans la vallée de la Vézère. C’est un grand
anthropologue du Muséum national
d’histoire naturelle à Paris, le profes-
seur Jean-Louis Heim, qui a supervisé
la reconstitution, grandeur nature,
de scènes de la vie quotidienne des
premiers chasseurs néandertaliens et
Cro-Magnon. Les scènes sont impres-
sionnantes de réalisme : des hommes
en train de chasser un mammouth ou de
dépecer un renne, le campement
d’une famille dans une grotte…
Même mes parents ont adoré !
Après la visite du Préhisto-Parc, j’ai
assisté à un atelier où j’ai appris à faire
du feu comme nos ancêtres : ce n’est pas
évident, et puis il faut être patient !
Ensuite, nous n’avons eu que quelques
kilomètres à faire pour nous rendre au
j’ai onze ans,
et je suis passionné par les animaux
préhistoriques. Je découpe des images de
dinosaures dans des magazines et je col-
lectionne les livres sur la préhistoire. En
allant sur internet, j’ai appris que c’est en
Aquitaine, dans le village des Eyzies, en
Dordogne, que l’on a découvert l’homme
de Cro-Magnon ! Tout autour, et même
jusqu’au Pays basque, il y a de nombreu-
ses grottes dans lesquelles vivaient les
hommes préhistoriques. Lascaux, avec
ses dizaines de peintures rupestres, a été
mise à jour en 1940 par des adolescents
à peine plus grands que moi ! Qu’est-ce
que j’aurais aimé être avec eux ! L’année
dernière, j’ai harcelé mes parents pen-
dant plusieurs mois pour qu’on parte en
Aquitaine. Je vais vous raconter toutes les
activités que j’ai pu pratiquer pendant ces
très belles vacances..
Je suis d’abord parti avec un copain pour
un séjour découverte de cinq jours dans
les Landes, à la maison de la Dame de Brassempouy. C’est là qu’on a découvert,
en 1894, une statuette de femme en ivoire
de mammouth sculptée il y a 25 000 ans
par des hommes préhistoriques.
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outils que les hommes préhistoriques !
Le lendemain, nous avons visité les
grottes du Roc de Cazelle, un site ha-
bité depuis 12 000 ans sans interruption
jusqu’en 1966. Dans le vallon du Goulet,
là où la statuette de la Vénus de Sireuil a
été découverte, plus de cent personnages
et animaux nous attendaient, donnant
une bonne idée de la façon dont vivaient
les hommes préhistoriques, certains en
train de chasser, d’autres de peindre et de
sculpter… J’ai assisté à une démonstration
de tir au propulseur, et ensuite j’ai fabri-
qué des pinceaux pour peindre sur la
pierre : on a utilisé des colorants naturels,
des oxydes ferreux et du charbon.
Nous ne pouvions pas terminer notre
séjour dans la vallée de l’Homme sans
visiter Lascaux II, la reproduction à l’iden-
tique de la fameuse « chapelle Sixtine de
la préhistoire ». L’illusion est parfaite, et
j’ai vraiment eu l’impression que les tau-
reaux, vaches, bisons et petits chevaux
allaient s’animer !
Avant de quitter l’Aquitaine pour rentrer
chez nous, nous avons fait une dernière
halte à Saucats, juste à côté de Bordeaux.
Dans la maison de cette réserve naturelle
géologique, j’ai participé à un atelier de
découverte des fossiles. D’abord, on a
identifié des fossiles en répondant à un
questionnaire, puis on nous a montré
comment on organise des fouilles pour
trouver ces fossiles. On en a aussi observé
au microscope. Ensuite, nous sommes
partis en forêt avec nos parents pour visi-
ter deux sites géologiques : j’ai pu voir des
fossiles de dents de requins, de coquilla-
ges tropicaux, d’oursins et de coraux qui
prouvent qu’il y a vingt millions d’années,
la mer était bien présente à cet endroit.
C’était vraiment des super vacances, et
je me suis fait plein de copains. On s’est
donné rendez-vous l’année prochaine car
nous avons encore plein de grottes et de
sites préhistoriques à découvrir dans la
région ! ».
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De peintures rupestres dans des grottes à la réalité, il n’y a qu’un pas… que vous pouvez franchir en participant à une randonnée en compagnie de pottoks, ces petits chevaux de la montagne basque d’origine préhistorique.
Un autre animal a traversé les millénaires depuis la préhistoire : l’esturgeon, ce poisson qui n’a pas évolué depuis des millions d’années. A Biganos, visitez le moulin de Cassadote qui élève les esturgeons et produit le caviar de Gironde.
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est le seul label écologique officiel européen. Valorisant les services
respectueux de l’environnement (gestion de l’eau, réduction des déchets…), il est délivré par un organisme indépendant.
est un label environnemental international exclusivement dédié à l’hébergement touristique. Il est décerné par la Fondation pour l’Education à l’Environnement, présente dans 48 pays.
(HQE) n’est pas une norme officielle mais un concept visant à améliorer la construction et
la réhabilitation de bâtiments sur la base de 14 cibles (sanitaires, énergétiques, esthétiques…).
L’écologie peut aussi se vivre en ville.
C’est le parti pris de l’Ecolodge, une
bâtisse du XVIIIe située à proximité
des quais. Matériaux écologiques et
énergies renouvelables ont été
privilégiés lors de sa restauration, ce
qui lui permet d’afficher l’éco-label
européen. Cinq chambres au charme
cosy accueillent les visiteurs et le
petit-déjeuner est élaboré à partir de
produits naturels et locaux.
Trente hectares de forêt de pins dans les
Landes accueillent les huit cents empla-
cements de ce camping. Sa particularité
est d’avoir adapté sa gestion à la cause
environnementale et d’y sensibiliser les
touristes. En témoignent les différents
labels dont il est détenteur : ISO 14001,
éco-label européen et Clef Verte.
Bâtie sur un terrain de 4000m², cette
ferme du XVIIIe entièrement restau-
rée par une jeune architecte accueille
jusqu’à six personnes. Mélange de
vieilles pierres, de meubles de famille,
de souvenirs d’un séjour en Syrie et
de mobilier contemporain, le gîte est
certifié HQE. Cerises sur le gâteau : la
piscine privée et un panorama superbe.
Sur la grande plage de Biarritz, charme
et modernité se côtoient harmonieu-
sement au Windsor qui met à votre
disposition 48 chambres, un bar-salon
de thé, un restaurant et une grande
terrasse avec vue sur l’océan.
L’hôtel a obtenu l’éco-label européen
et s’engage à protéger l’environnement
notamment en réduisant sa consom-
mation d’énergie et sa production de
déchets.
Proche de Sarlat, dans un parc de
deux hectares, le Périgord propose 39
chambres tout confort, ainsi qu’une
piscine et un court de tennis. Une
gestion soucieuse de l’environnement et
notamment la carte saisonnière de son
restaurant a permis à l’hôtel de recevoir
la certification éco-label européen.
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A 50 kilomètres de Bordeaux, Bassin
Aventures propose à toute la famille
(à partir de 3 ans) des parcours et des
ateliers dans les arbres. Plusieurs formules
sont possibles : de l’initiation aux émotions
plus intenses. Une façon originale de
se divertir tout en étant sensibilisé à la
protection de l’environnement.
Sur la côte basque à Anglet, le parc
écologique Izadia et sa Maison de
l’environnement invitent à l’observation
de la faune et de la fl ore du littoral .
Participez à une marche « sono-irisée »
dans cet espace préservé de 14 hectares
pendant que vos enfants
apprennent à imiter les
sons de la nature dans un
atelier de création musicale
sur le thème des oiseaux.
Plus de 2 000 km de sentiers balisés de
petite randonnée jalonnent le territoire
du Parc naturel régional Périgord-
Limousin , qui propose des sorties à
thèmes gratuites autour de la faune et
de la fl ore. En totale autonomie ou en
groupe, vous pouvez assister au brame
du cerf, observer les oiseaux migrateurs,
participer à la nuit de la chauve-souris…
Le parc peut également se découvrir en
VTT ou encore à cheval.
Le Parc naturel régional des Landes de
Gascogne accueille l’Écomusée de la
Grande Lande réparti sur trois sites, à
Marquèze, Luxey et Garein .
Dédié aux modes de vie et au passé
culturel de la société traditionnelle
landaise du XIXe siècle, ce musée
permet de faire le lien entre l’Homme
et son environnement. A Marquèze
notamment, le lieu reconstitue un
airial (clairière regroupant des maisons
landaises) typique, et plonge le visiteur
dans la vie quotidienne des Landais de
cette époque.
Les promenades sur l’eau sont un
excellent moyen de découvrir des
endroits inaccessibles. Embarquez en
famille sur une galupe, cette barque
traditionnelle à fond plat, et voguez sur
le courant d’Huchet , qui relie l’étang
de Léon et l’océan Atlantique. Pendant
les 10 kilomètres de la balade, vous
aurez le sentiment d’être un aventurier
au cœur de cette « Amazonie landaise »,
véritable réserve naturelle dotée d’une
fl ore exceptionnelle (cyprès, arums…)
et habitée par de nombreuses espèces
animales protégées (oiseaux, loutres,
visons, hérons cendrés…).
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Fin juin / début juillet
Fin juillet / début août
1 jour en décembre
début août
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Bons plans
« Mon pass-dégustation et mon verre à la main, je suis prête à découvrir cette route des vins d’Aquitaine reconstituée le long de la Garonne, sur les quais reliant le pont de Pierre à la place des Quinconces. Bras dessus, bras dessous avec ma copine Annette, nous partons à la découverte des huit pavillons réunissant les 97 appellations de Bordeaux et d’Aquitaine ! Quelle richesse ! Et la gastronomie… un village entier lui est dédié : Bordo Mundo, offrant une palette infinie de restos suggérant quantité d’accords mets et vins. Après les papilles, c’est pour les pupilles que nous nous déportons sur le miroir d’eau, la place idéale pour vivre le son et images grand format gratuit, suivi du feu d’artifice. Ici, sur le port de la Lune, nous sommes au cœur du patrimoine mondial de l’Unesco ! Demain, nous referons une échappée derrière ces façades XVIIIe, du côté du Grand Théâtre, du jardin public ou des Chartrons… ».Sophie. www.bordeaux-fete-le-vin.com
« Pas de fêtes de Bayonne sans lancer de clés depuis le balcon de l’Hôtel de ville ! Ce rituel accompli, tous les « festayres » peuvent nouer leur foulard autour du cou : bienvenue dans le chaudron blanc et rouge bouillonnant des fêtes de Bayonne ! C’est parti pour cinq jours d’animations dans la plus pure tradition basque. Mon programme ? Le soir, je retrouve mes amis dans l’une de nos « peñas » favorites (ces associations de personnes réunies autour d’une même passion). Le matin, j’accompagne mon fils au réveil du Roi Léon, place de la Liberté. Des rives de la Nive, j’en profite pour aller musarder du côté de la cathédrale Notre-Dame, loin de la foule. Dans la journée, entre danses basques aux Karrikaldi, au pied du Château-Vieux, et bandas, mon mari et moi hésitons parfois. Je l’ai rencontré un vendredi, la journée officielle des célibataires. C’est un peu notre fête, vous comprenez ? » .Maylis. www.fetes.bayonne.fr
« Le point de ralliement de notre groupe d’amis, le dimanche matin des portes ouvertes ? Sur le célèbre boulevard des Pyrénées, à Pau, reliant le parc Beaumont au château, à deux pas de la vieille ville. Dernier coup d’œil sur le Pic du Midi d’Ossau enneigé… Et hop, nous quittons la Place royale où trône la statue d’Henri IV pour les vignobles jurançonnais plantés sur les hauts plateaux, du côté du joli village de Lacommande, qui abrite la maison des vins de l’appellation. L’un de nous est missionné, chaque fois, pour établir notre feuille de route, autour d’une demi-douzaine de producteurs – pas plus –, parmi la quarantaine ouvrant leurs portes aux dégustations. Nous partageons tous l’amour des vins blancs secs et moelleux, de la culture occitane et… du chant bien sûr ! Il n’est pas rare que nous fassions « péter la cantera » comme on dit ici, pour célébrer la fin des vendanges et le travail des vignerons » .Maurice. www.vins-jurancon.fr
« Mon tee-shirt Mimos sur le dos, je file dès le matin à la conférence de presse au centre culturel de la Visitation, point névralgique du festival, pour faire mon marché parmi les artistes « off » du jour. Inconnus pour la plupart, ils se produisent dans la rue, en marge des compagnies « in », plus confirmées qui, elles, évoluent sur scène, au théâtre ou au Palace. J’aime l’impromptu et bouger librement. Je « vole » donc d’une partition chorégraphique bien ficelée à une performance improvisée en solo, de places en ruelles étroites, jusqu’au soir, oubliant parfois de manger ! Pour moi, Mimos, c’est aussi l’opportunité de (re)découvrir Périgueux et ses joyaux : la cathédrale byzantine Saint Front (patrimoine mondial de l’Unesco), le Maap (musée d’art et d’archéologie du Périgord), le site musée gallo-romain Vesunna (conçu par Jean Nouvel)… ».Marie-Ange. www.mimos.fr
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journée officielle des célibataires !»«J’ai rencontré mon mari un vendredi à la
chorégraphique bien ficelée à uneperformance improvisée en solo».
«Je vole d’une partition
secs et moelleux, de la culture occitane et... du chant bien sûr !»«Nous partageons tous l’amour des vins blancs
nous partons à la découverte
de Bordeaux et d’Aquitaine».
«Bras dessus, bras dessous,
des 97 appellations
QUELVACANCIER
Deux ans à l’avance, car l’adresse que vous convoitez est très demandée. Un an à l’avance, vous voulez être certain d’avoir un logement assez grand pour toute la famille. Six mois à l’avance, pour obtenir une place dans le stage de voile que vous avez repéré.Une semaine à l’avance, juste le temps de repérer votre parcours.Préparer mes vacances ? Je connais déjà ma destination, je me rendrai à l’Offi ce du tourisme dès mon arrivée.
Un sac à dos.
Une mallette rigide pour votre appareil photo.
Un sac en toile avec des roulettes.
Plusieurs valises pour contenir (presque) toute votre maison.
Un sac de sport et une housse pour votre surf / vos skis.
Votre carte routière et votre boussole.
Vos boules de pétanque et des jeux de société.
Des jumelles et un télé-objectif.
Un short et des baskets.
Votre guide, plein de bonnes adresses.
A pied, c’est plus sportif.
En voiture, c’est plus pratique.
À vélo, c’est plus écolo.
En bateau, c’est plus tranquille.
En petit train, c’est plus intéressant.
Un refuge en montagne.
Une confortable chambre d’hôtel.
Un vaste gîte.
Une couchette sur un bateau.
Une cabane dans les arbres, sans eau ni électricité.
Au chant du coq.
Au son de votre réveil.
Aux bruits de vos enfants.
Sous l’infl uence de votre horloge biologique.
Quand bon vous semble.
Sandwiches.
Produits régionaux.
Barbecue.
Fruits et légumes bio.
Pizza.
Y eff ectuer chaque matin une centaine de longueurs.
Vous y baigner.
Y jouer.
Y lire.
Y observer les oiseaux qui viennent s’y abreuver.
Marcher.
Jouer.
Plonger.
Lire.
Voguer.
Epuisé.
Emerveillé.
Reposé.
Satisfait.
Prêt à repartir !
VOYAGE MERVEILLEUX
Pause ! Je réclame le droit de m’exfiltrer
une dizaine de jours de la Grande Ville
pour reprendre mon souffle et des
couleurs du côté de l ’Aquitaine.
J’embarque avec moi mon ami Joseph,
véritable antidote au vague à l’âme, et
fais cap vers le Périgord pourpre et le
Bergeracois, notre première « destination
vignobles ». A nous coteaux ensoleillés,
prés fleuris et rivières chantantes!
Tôt le lendemain, nous gagnons
Saussignac, au sud-ouest de Bergerac,
pour la fameuse marche gourmande
(www.saussignacfrance.fr/syndicat). Là-bas
nous attendent deux guides entourés de
quelques amateurs, impatients de partir à
la rencontre du château et de l’église, ainsi
que des bastides aux alentours et des
viticulteurs du pays. Quel accueil ! Le seul
souvenir des assiettes remplies de foies
gras et magrets suffit à me faire revivre
ces moments d’une rare convivialité.
Les journées portes ouvertes du
Bergeracois qui se tiennent chaque mois
de mai ont la réputation d’être également
très chaleureuses. On m’a rapporté
qu’à l’occasion de ce week-end de fête,
de concerts et d’expositions autour du
vin, 140 domaines accueillent le public
pour des dégustations gratuites de leurs
élixirs.
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de notre périple
aquitain : les Landes. De grosses fermes
à colombages défi lent de chaque côté des
routes rectilignes perçant l’épaisse forêt
de pins. Entre Dax et Mont-de-Marsan,
la Chalosse et le Tursan approchent. J’ai
hâte de goûter le baroque et le fer ser-
vadou, le tannat et le cabernet franc, ces
cépages caractéristiques des vins d’ici, aux
effl uves de sous-bois. Nos valises posées
à Eugénie-les-Bains, dans un Relais
& Châteaux des plus coquets, nous
fi lons à Geaune. La bastide, épicentre du
territoire de production, y accueille Fes-
tivigne, la grande fête du vignoble et
des vignerons de Tursan. Le nez dans le
verre, j’apprends à mettre en mots ce que
m’évoquent ces arômes. Millésime après
millésime, Joseph et moi lions rapidement
la conversation avec les producteurs et les
visiteurs. « Oui, je passerai vous voir sur
votre domaine, demain. Il est situé entre
Castellau Tursan et Vielle Tursan ? Par-
fait ! C’est juste sur Le chemin des vignes,
la nouvelle route des vins de Tursan créée
tout récemment (www.tursan.fr/route-desvins) au départ de Geaune. »
Des deux circuits – nord et sud – , nous
avons choisi le plus septentrional. Une
fois n’est pas coutume, j’ai convaincu
Joseph de le parcourir à vélo ! De la
traditionnelle cabane à vigne à l’amphi-
théâtre naturel avec vue dégagée sur les
Pyrénées, de l’église Sainte-Quitterie à
Aire-sur-l’Adour, inscrite au patrimoine
mondial de l’Unesco, aux accents roulés
de nos hôtes viticulteurs, agriculteurs
et artisans, je n’oublierai rien de cette
merveilleuse journée dans la campagne
landaise.
de notre virée bacchusienne :
Irouléguy, aux confi ns du Pays basque.
Ce nano-vignoble (environ 200 hecta-
res), le plus petit d’Europe, s’étend sur les
collines extra-pentues de Saint-Etienne-
de-Baïgorry, Saint-Jean-Pied-de-Port
et Bidarray. Ici, les bars ou « bodega »
s’animent tard le soir jusque tôt le matin.
En particulier lors de la fête du vignoble
qui convie, à Irouléguy, tous les viticul-
teurs de l’AOC, dès 10h le matin (www.cave-irouleguy.com). Histoire, visites
de domaines et exposition sont suivies
de dégustations, au tournant de midi.
L’après-midi est consacrée aux danses et
aux musiques folkloriques ainsi qu’aux
concours de pelote auxquels sont très
attachés les Basques.
« Quittons la foule », suggère Joseph,
« laisse-toi guider ». Lorsque j’ouvre
les yeux, j’aperçois à 360° les vignes en
terrasses. La montagne est présente,
puissante et sereine. Nous sommes à
Ispoure, près de Saint-Jean-Pied-de-
Port, sur le domaine Mourguy. Et si
mon « célébrissime » instinct ne me
trompe pas, ce sont bien des ânes qui
m’entourent ? Nous partons, fl anqués
de nos nouveaux compagnons, dans
les pas de l’éleveur-guide-viticulteur, sur
un chemin balisé à travers son vigno-
ble accroché à la montagne Arradoy.
(www.domainemourguy.com). Ce
soir, nous dormons dans une ancienne
bergerie de montagne. Mais aupa-
ravant, visite du domaine de notre
homme et dégustation d’Irouléguy,
riche en tannat, un cépage qui lui
confère sa structure et sa puissance.
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Nous voilà arrivés dans les Graves et le
Sauternais, au sud de Bordeaux, sur les
terres du baron de Montesquieu, illustre
penseur et oenophile dans l’âme (www.chateaulabrede.com). Les apprentis
amateurs de grands vins et de gastrono-
mie que nous sommes avons opté pour
les « Journées Sauternes prestige ». Au
programme, visites des châteaux des
plus grands crus classés de l’appellation
Sauternes-Barsac, parmi lesquels l’incon-
tournable Château d’Yquem, et déjeuner
à la table d’un chef (www.sauternais-
graves-langon.com). J’y apprends par ma
voisine d’agapes que la route des vins de
Bordeaux en Graves et Sauternes peut
se découvrir avec l’aide d’un guide par
GPS. D’un signal sonore, le conduc-
teur est informé ici de la présence d’un
château à visiter (Roquetaillade,
Mongenan, Malle…), là, d’un domaine
ouvert au public et d’une auberge où
déjeuner (www.bordeaux-graves-sauternes.com/guide-gps.php). Vive
le modernisme tisseur de liens !
Jamais à court d’idée, mon Joseph
m’entraîne cette fois, au gré des fl ots, sur
la descente du Ciron, en canoë biplace.
A l’ombre des saules, nous longeons les
vignobles sauternais, au pied des vignes
où affl eurent ces petites pierres polies
par la Garonne, les graves. Ah, nous arri-
vons déjà ? L’homme qui m’off re sa main
pour m’extraire de mon embarcation
n’est autre que le maître des lieux, en
personne, viticulteur de son état. La
visite du domaine ne se refuse pas, la
dégustation commentée de ses derniers
fl acons, non plus ! Quelle balade, quel
plaisir des sens ! « Venez vendanger à
l’automne », nous lance-t-il. « Vous com-
prendrez la magie des lieux, la force de
la tradition viticole ici ». Joseph et moi
réservons dans la foulée notre prochain
séjour de parfaits petits vendangeurs,
proposé clé en mains par l’Offi ce du
tourisme qui pense à tout.
(www.sauternais-graves-langon.com).
– notre ultime
destination –, les rangs des vendangeurs
professionnels s’ouvrent aussi aux
non-initiés, à l’automne. L’initiative
revient à quatre viticultrices, baptisées
« Les Médocaines ». Que d’échanges et
de mélanges sur ces terres « in medio
aquae », au milieu des eaux de l’estuaire,
à l’est, de l’océan, à l’ouest. Des balades
gourmandes à vélo, escortées par un
guide, à travers vignobles et châteaux, aux
promenades en gabarre sur la Gironde
jusqu’au phare de Cordouan, à l’aff ût
des paysages changeants de l’estuaire
(www.gensdestuaire.fr), j’avoue que
choisir relève du défi .
Latour, Margaux, Mouton-Rothschild,
Lafi te-Rothschild… le long de la dépar-
tementale 2 se succèdent quelques-uns
des châteaux les plus mythiques. Nous
avisons la Maison du tourisme et du vin
de Pauillac (www.pauillac-medoc.com) pour les possibilités de visite. Puis nous
poussons jusqu’au château d’Arsac et une
cave voisine, la Winery (www.winery.fr),
tour à tour proclamée « plus belle cave
d’Europe » et « temple de la dégustation ».
Un qualifi catif qui sied à l’Aquitaine tout
entière, j’en suis désormais persuadée
après ce merveilleux séjour.
www.oenoland-aquitaine.fr
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Tous les arts
Tout le monde connaît la série de
tableaux des Nymphéas de Monet.
Ce que l’on sait moins, c’est que sans
les jardins de Latour-Marliac, dans le
Lot-et-Garonne, Giverny ne serait sans
doute pas aussi fl amboyant et Claude
Monet n’aurait probablement pas réalisé
certains de ses chefs-d’œuvre.
Pépiniériste inventif du XIXe siècle,
Joseph Bory Latour-Marliac avait
trouvé le moyen d’hybrider des nénu-
phars blancs avec des variétés sauvages
afi n de les décliner en une palette de
couleurs éclatantes. En 1889, il décide
de présenter sa collection à l’Exposition
universelle de Paris. Une idée lumi-
neuse ! Outre le succès qu’il rencontre
sur place, il a rendez-vous avec un pro-
meneur un peu particulier qui tombe
en arrêt devant les nénuphars : Claude
Monet. On peut parler d’une véritable
révélation puisque le peintre décide de
reproduire cette magnifi cence à Giverny.
Il commande des
nénuphars à la
pépinière
de Latour-Marliac… et la suite de
l’histoire fait désormais partie de notre
patrimoine culturel.
Aujourd’hui, les jardins de Latour-
Marliac se visitent et nul doute qu’en
vous y rendant, vous éprouverez ce
qu’a pu ressentir Claude Monet il y a
plus d’un siècle. Environ 250 espèces de
nénuphars sont recensées dans cet
espace enchanteur au sein duquel
vous pouvez également découvrir un
petit musée, une serre exotique et une
bambouseraie.
Pour compléter, Latour-Marliac a été
nommé Jardin remarquable en 2004
par le ministère de la Culture et de la
Communication.
… il serait au Pays basque ! En réalité
ce jardin existe. Ou plutôt ces jardins.
Découvrez-les à Cambo-les-Bains
dans la dernière demeure d’Edmond
Rostand, la Villa Arnaga.
Si la maison voulue par l’auteur de
Cyrano de Bergerac fut un projet
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ambitieux, ses jardins, qu’il conçut égale-
ment, en sont le joyau : une sorte d’hom-
mage à Versailles, dans ce que le jardin à
la française a de plus typique : pavillons,
bassins, pergola, orangerie… le tout pro-
tégé par un parc boisé off rant de belles
vues dégagées sur la chaîne pyrénéenne.
Et puis, qui sait ? Peut-être croiserez-
vous Roxane au détour d’un bosquet…
Les artistes contemporains savent
également s’inspirer de la nature, à for-
tiori quand ils sont paysagistes comme
Kathryn Gustafson. A Terrasson-la-
Villedieu, celle-ci a conçu, avec
l’architecte Ian Ritchie, les Jardins de
l’Imaginaire, treize espaces thémati-
ques de pure créativité qui retracent
l ’histoire de l ’humanité. Sérénité
d ’espaces protégés par du buis ,
m u s i q u e d e s c a s c a d e s d ’e a u ,
couleurs éclatantes dans la rose-
raie, parfums des chèvrefeuilles…
Tous vos sens sont sollicités au cours
de votre promenade dans cet univers
rempli d’émotions.
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Revivre l’Histoire
L’histoire des jardins est liée à celle de
l’humanité. Depuis la nuit des temps,
l’Homme a cherché à tirer le meilleur profi t
de la terre sur laquelle il vivait. Mais savez-
vous comment on cultivait autrefois ?
Au Château de Belloc, à Sadirac, saveurs
et légumes anciens attendent que vous
veniez les re-découvrir dans le musée
et labyrinthe « Oh ! Légumes oubliés » (www.ohlegumesoublies.com). Dans ce
jardin très particulier situé à une quinzai-
ne de kilomètres de Bordeaux, partez à la
découverte de la genèse de nos habitu-
des alimentaires, de Cro-Magnon jusqu’à
aujourd’hui.
«Oh ! Légumes oubliés» est devenu un site
incontournable pour les amateurs d’un
art de vivre et qui souhaitent remettre au
goût du jour les saveurs d’antan. Sur place,
promenez-vous parmi les nombreuses
plantations de toutes sortes : ortie sauvage,
pissenlit, amour en cage, sureau, pâtisson...
Et pour aller jusqu’au bout de l’expérience,
participez à un goûter à la ferme, avant
d’acheter sur place vos fruits et légumes.
Dans un tout autre genre, non loin des
grottes de Lascaux, les jardins français du manoir d’Eyrignac en Dordogne
valent le détour (www.eyrignac.com).
Leur particularité historique ? Ils appar-
tiennent à la même famille depuis 500 ans,
soit 22 générations !
Ces jardins sont l’un des joyaux de
l’architecture végétale à la française des
XVIIe et XVIIIe siècles. Ils connurent
d’ailleurs des variations de style liées au
cours de l’histoire : d’abord inspirés par les
villas italiennes du XVIIe siècle, ils furent
totalement remaniés au XIXe siècle pour
suivre… la mode anglaise !
Aujourd’hui, ils ont retrouvé leur splendeur
chère à Le Nôtre sous l’impulsion de leurs
propriétaires. Ifs, buis, charmes et cyprès
sont les éléments fondateurs, sculptés et
taillés en une diversité de formes qui ren-
dent compte de la recherche d’harmonie
du lieu. Ce lieu enchanteur accueille cha-
que été les amoureux de musique classique
à l’occasion du festival du Périgord Noir.
Toujours en Dordogne, les jardins suspendus de Marqueyssac, aménagés
sur un éperon rocheux, off rent un point
de vue unique sur la vallée environnante
(www.marqueyssac.com). Il se dit que
c’est l’un des plus beaux panoramas du
Périgord à 192 mètres d’altitude ! Le site est
d’ailleurs classé.
Si les buis plantés au XIXe siècle en sont le
fi l conducteur, la végétation « spontanée »
a aussi sa place à Marqueyssac, qui vous
off re la possibilité de découvrir la fl ore
typique de la région répartie tout au long
des six kilomètres de promenades.
Outre les visites, ces jardins vous
proposent une série d’animations et d’ate-
liers (tourneur de buis, bricolage), ainsi que
des espaces de jeux et des cabanes pour les
enfants, un parcours découverte pour les
tout-petits, une initiation à l’escalade…
L’été, à la nuit tombante et jusqu’à minuit,
les jardins de Marqueyssac se parent de
milliers de bougies pour une balade des
plus romantiques. L’occasion également
d’admirer la vallée de la Dordogne, entre
ombre et lumière, et ses châteaux illumi-
nés. Inoubliable !
En Gironde, le château de Mongenan à Portets est entouré de jardins ayant
chacun une vocation bien particulière
(www.chateaudemongenan.com). Le
« jardin d’agrément » accueille un théâtre
de verdure à la manière anglaise, le « jardin
d’utilité » comprend plus de mille espèces
de plantes médicinales, ornementales,
aromatiques, indispensables à la vie quo-
tidienne du XVIIIe siècle tandis que le
« jardin pour l’ornement » est un pur
hommage au style français : la nature y est
ordonnée de façon méticuleuse.
Ne faites pas l’impasse sur la visite du
château, qui abrite l’unique temple
maçonnique conservé du XVIIIe siècle.
Enfi n, et pour ne pas oublier que vous
êtes aussi au cœur du bordelais, les visites
s’achèvent par une dégustation des vins du
domaine !
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Véloroutes et voies vertes
Les voies vertes sont des aménagements en site propre (interdites à toute circulation motorisée), réalisés sur des chemins de halage, des berges de rivières, des voies ferrées désaff ectées, des routes forestières, des parcs urbains.
Les véloroutes sont des itinéraires partagés avec les voitures. Même si les véloroutes empruntent majoritairement des routes de charme peu fréquentées, restez vigilants et respectez le code de la route.
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LAVIEDECHÂTEAU€
78€A partir de
la chambre double
la grande piscine pour vous rafraîchir. Après une balade dans Saint-Emilion, retrouvez vos hôtes pour une visite des chais et une dégustation des vins produits au château. Puis prenez place dans l’élégante salle à manger pour savourer le dîner élaboré à base de produits locaux, avant de rejoindre votre chambre et sa vue imprenable sur le parc.
80€A partir de
la chambre double
65€A partir de
la chambre double
Vivez au temps des chevaliers et gentes dames au château de Rodié, château fort quercynois des XIIIe et XIVe siècles. Meublées d’antiquités, les chambres sont protégées par d’épais murs en pierres et de grosses poutres. Depuis les échauguettes en haut de la tour carrée, la vue s’étend sur les toits du château et la campagne environnante. A l’extérieur de l’enceinte principale, une grande piscine (plus de 16 mètres de long !) est à votre disposition à la belle saison.
Les propriétaires vous pro-posent de participer à la vie quotidienne de la ferme biologique et de ses 54 hectares de réserve naturelle.
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A quelques pas d’Eugénie-les-Bains et d’Aire-sur-l’Adour, remontez le temps dans cette commanderie fortifi ée du XVe siècle. Soigneusement restauré, le château Benauge – en cours de labellisation Tourisme et Handicap – dispose de cinq chambres d’hôtes classées 3 clés chez Clévacances. Chacune vous off re une décoration personnalisée ainsi qu’un système de climatisation par le sol à la fois écologique et confortable, la géothermie.
Donjon, toits en ardoises, boiseries, lits à baldaquin… Vous êtes ici dans un authentique château du XVe siècle. Entre Périgueux et Brantôme, le château de la Côte vous accueille au cœur du Périgord Vert.
Le décor intérieur du château vous transporte au temps de la Renaissance, avec son mobilier d’époque, ses nombreux salons parés de cheminées monumentales et ses boiseries. A l’extérieur, profi tez de la très belle piscine et de sa vue sur la campagne environnante.
Tout au bout d’une majestueuse allée de platanes, le château Carbonneau – labellisé Gîtes de France – se dresse au cœur du vignoble, entre Saint-Emilion et Bergerac.
Commencez la journée par un petit déjeuner servi dans la magnifi que verrière Napoléon III, puis profi tez de
Au cours de votre séjour dans ce lieu au passé coloré, les propriétaires se feront une joie de vous raconter l’histoire de Benauge autour de la table d’hôtes qui vous permettra de vérifi er que la réputation de la gastronomie landaise n’est pas usurpée, loin s’en faut !
55€A partir de
la chambre double
êtes ici dans la demeure où se retira Isaac de Portau, alias Porthos, le plus truculent des quatre mousquetaires du roman d’Alexandre Dumas.
Edifi é à la fi n du XVIe et début du XVIIe siècle, le château de Porthos a été entièrement rénové en 2005. Les quatre chambres d’hôtes portent des noms évocateurs : Aramis, Milady, Athos ou Porthos. Pour vous détendre, vous avez le choix entre le spa extérieur qui surplombe le parc, ou le billard installé dans les anciennes cuisines du sous-sol.
70€A partir de
la chambre double
A l’entrée du village de Lanne-en-Barétous, se dresse une fi ère gentilhommière, avec ses deux tours carrées caractéristiques de l’architecture du Béarn. Vous
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© Les Cabanes du Menoy
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L’horoscope de vos vacances
Aventurier et sportif, vous êtes du genre à relever tous les défi s ! Quand vous faites quelque chose, c’est à fond. Que diriez-vous d’une randonnée dans les Pyrénées et notamment autour du Pic du Midi d’Ossau (2284 m d’altitude) ? Si c’est un défi plus festif que vous recherchez, précipitez-vous au festival de la force basque, à Saint-Palais.
L’épicurien et le sensuel qui sommeillent en vous seront comblés en Aquitaine. Partez du côté de la Dordogne pour un séjour gastronomique. Le foie gras y est délicieux ! Et tant que vous êtes dans les parages, empruntez la route de la noix du Périgord, dont certaines variétés bénéfi cient d’une AOC.
Esprit dynamique et avide de connaissances, rendez-vous à Bordeaux, la capitale de la région , classée au patrimoine mondial de l’Unesco ! Son Port de la Lune, ses superbes façades XVIIIe siècle, son opéra, sa fl èche Saint-Michel et ses musées devraient largement satisfaire votre curiosité.
Fier et avide de grands sentiments, il vous faut de l’exceptionnel ! Vous vous sentez particulièrement bien dans les lieux remarquables et chargés d’histoire, tels que Saint-Émilion, en Gironde, ou Sarlat, cité médiévale réputée pour avoir la plus forte densité de monuments historiques classés ou inscrits au monde.
Sensible, délicat et attaché à vos souvenirs d’enfance, vous êtes de ceux qui apprécient les petits plaisirs du bord de mer. Sur le Bassin d’Arcachon, pêche au crabe improvisée et concours de châteaux de sable vous rappelleront avec joie vos jeux d’enfants.
Hédoniste de nature, vous aimez le confort et le luxe, auxquels vous ne fi xez aucune limite. Rien de mieux qu’un séjour dans un château viticole (avec dégustations à la clé !), une voluptueuse cure de vinothérapie aux Sources de Caudalie ou un séjour dans les palaces d’Aquitaine, l’Hôtel du Palais à Biarritz ou le Regent à Bordeaux.
Idéaliste et altruiste, votre route sera sans doute amenée à croiser les voies du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle qui traversent l’Aquitaine. Sinon, nul doute que votre côté esthète s’accommodera d’une visite des pittoresques villages ostréicoles du Bassin d’Arcachon.
Résistant, actif et d’un caractère affi rmé, confrontez-vous aux eaux vives des Pyrénées-Atlantiques ! Canyoning, rafting et canoë-kayak sur les gaves de Pau et d’Oloron vous permettront de contenter votre goût pour les situations extrêmes.
Votre amour de la liberté vous pousse à être individualiste et entrepreneur. La dune du Pilat est à la hauteur de vos ambitions : 105 mètres de sable fi n à gravir ! Et on ne vous parle même pas de la descente dans laquelle vous vous élancerez, sans nul doute, à grandes enjambées !
Un petit parcours de golf ça vous tente ? Patient, réfl échi et ambitieux comme vous êtes, vous serez sans aucun doute particulièrement à l’aise sur le green. Allez faire un tour au golf bordelais, le golf centenaire de Bordeaux, ou à celui de Moliets, classé dans le top ten des golfs français.
Indépendant, original, assoiff é de liberté,… Vous êtes avant tout guidé par votre esprit d’aventure : il faut vous rendre dans les Landes ou sur la côte basque de tout urgence ! Pourquoi ? Une vague – votre vague – vous y attend, ainsi que votre surf d’ailleurs.
On vous dit souvent « entre deux eaux » mais aussi du genre contemplatif. Une descente du canal de la Garonne en bateau de location ou de la Dordogne à bord d’une gabarre semble tout indiquée pour vous. Et comme vous adorez également vous faire chouchouter, terminez votre séjour dans l’un des nombreux centres de thalassothérapie de la région.
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