AGEC MAGAZINE MAI 2012

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MAGAZINE MAI 2012 DE l'ASSOCIATION GENDARMES & CITOYENS

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Numéro 31 - Mai 2012

La Machine à Café, page 6 Quand la D.G.G.N. s’invite à l’A.G. 2012 de l’A.G.&C., page 6, par AG&C Assemblée Générale 2012 de L’A.G.&C., pa-ge 7 Bâillonnons les baîonnettes, page 12, par Gendstas La gendarmerie menacée, page 15, par Gendstas Les actives parlent aux actives, page 16 Courriers A.G.&C. aux candidats à l’élection présidentielle, page 17 Rencontre en Espagne avec l’A.U.G.C., page 26, par AG&C Pourquoi adhérer, par Marc VAYSSIE, page 29 Des pensionnés militaires pour invalidité re-fusent d’être fichés, page 31 Les risques du métier, page 32 Le gendarme Padchance, page 34 Nos publications, page 36 Adhésions, page 37 ————————————————————-

Petit message à un ami espagnol Mensaje corto a un amigo español

————————————————————- Saludos a nuestro amigo Antonio de la GC, que nos recibió tan amablemente. Con toda nuestra amistad.

SIEGE SOCIAL Plantades

63690—AVEZE

Président Christian CONTINI

7 chemin des vignes 41100 COULOMMIERS LA TOUR

[email protected]

Secrétaire Marc VAYSSIE

Plantades 63690 AVEZE

[email protected]

Trésorier Christian BRANA Route de Simorre 32450 SARAMON

[email protected]

Le MAGAZINE A.G.&C. est disponible en téléchargement sur l'espace web de l'association Gendarmes et Citoyens :

http://sites.google.com/site/assogendarmesetcitoyens

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la création, l'édition, la mise en page du bulletin d'information et celles qui ont proposé des articles, Malgré le soin apporté à sa rédaction, des erreurs typographiques ont pu nous échapper; nous vous prions de nous en excuser.

Directeur de publication : Christian CONTINI

Comité de rédaction : Relecture Marc VAYSSIE, Maquette ACDC

Articles : Christian CONTINI - Christian BRANA -

AG&C - Marc VAYSSIE - GENDSTAS

Conception graphique – Photomontages – Mise en page : ACDC

Photos : Médiathèque de l'AG&C - Images

et photos libres de droits – Collection Christian CONTINI– Collection ACDC

Photo Cerbère : Giuseppe CANINO (libre de droits) © Eugène Leliepvre - Photos d'Eugène Leliepvre par

Sépher Ilbagui - 2010

Couverture : Montage ACDC - photo ACDC®

Dépôt légal : dès parution La reproduction des articles et photos est autorisée

à la seule condition de nous en aviser.

Contact : [email protected]

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Taisez-vous CORDOBA !

C e magazine prouvera, si c’était encore nécessaire, que le droit d’association et le droit d’expression des gendarmes ne sont pas pour de-

main, en tous cas la direction de la Gendarmerie n’est pas prê-te à le leur accorder.

L e très court mandat de Bernard CORDOBA élu vice-président de notre association le 14 avril et forcé de démis-

sionner trois jours plus tard, sous peine de se voir suspendu, est bien la preuve que la direction de la gendarmerie et nos gouvernants ne sont pas encore prêts à accepter que les mili-taires de la gendarmerie puissent s’exprimer.

C es serviteurs de l’Etat demandent l’autorisation de créer des associations professionnelles et on leur interdit la

moindre participation à une association de type Loi 1901. Très mauvaise stratégie de nos Saint-cyriens puisque ce chantage oblige les gendarmes à participer sous couvert de l’anonymat. Il est bien évident que notre association donne la parole aux gendarmes d’active qui orientent très largement ses activités et sa ligne de conduite. Il préfèreraient agir à visage découvert mais c’est leur direction qui les oblige à se pré-munir la tête dissimulée sous une cagoule virtuelle comme les gardes civils espagnols à une certaine époque.

C e magazine traite également des élections et des réponses à la lettre adressée aux candidats du premier tour. Mis à part quelques candidats qui ont du égarer

notre courrier (M. Bayrou et Mme Le Pen entre autres), nous avons reçu des réponses, nous vous les livrons dans ce magazine. Elle sont différentes dans leurs contenus. Cer-tains candidats prennent des engagements, d’autres restent tièdes et d’autres encore nous font une démonstration de langue de bois pour contourner les problèmes que nous avions évoqués. Le représentant d’un candidat annonce même une mesure qui fâche, le maintien du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux. On nous a expliqué que c’était du courage que d’annoncer une mesure impopulaire mais pour nous le courage devra être du côté des gendarmes qui auront obligation de travailler encore plus avec encore moins d’effectifs.

E n tous cas, nous restons apolitiques et ne donnons aucune consigne de vote, les lecteurs, comme nous, se feront leur propre opinion au vu des engagements pris

(ou non) par tous les candidats. Ces derniers représentent aussi les personnes qui brigueront un mandat aux prochaines élections législatives. .

C ependant, le titre de notre magazine précédent reste d’actualité : « Gendarmes les laissés pour compte de la République ».

Par Christian CONTINI

Président de l’A.G.&C.

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83ème tué à la suite du conflit Afghan. Grièvement blessé en Afghanistan, en janvier,

le capitaine Schnetterle, 45 ans, est décédé le 27 mars. Il faisait partie des quatorze blessés pro-voqués par le lâche attentat commis le 20 janvier en Kapisa au cours duquel quatre militai-res avaient été tués. Le capitai-

ne Christophe Schnetterle appartenait au 93 ème RAM basé à Varces. Il laisse une épouse et deux enfants. Nos condoléances à sa famil-le et ses proches.

Suicide d'un gendarme dans le Maine-et-Loire. La Gendarmerie ne semble pas frappée par le mal-être de ses hommes. L'un de ses gradés ,

un adjudant, âgé de 42 ans, marié et pè-re de deux enfants, s'est tiré une balle

dans la tête avec son arme de service dans l'enceinte de la brigade de gen-darmerie de Longué-Jumelles (49). Le drame s'est produit le 24 mars. Au groupement de gendarmerie du Maine-et-Loire le comman-dant en second explique qu’au niveau profes-sionnel tout allait bien dans le meilleur des mondes pour ce gradé. Une façon de ren-voyer vers des problèmes familiaux. Des dé-clarations malheureusement réitérées pour chaque cas de suicide en gendarmerie, 24 en 2011 et désormais 7 en 2012. Il est temps que La Gendarmerie se réveille et se penche sur ce drame social, le « burn-out » de ses servi-teurs. L'AG&C présente ses sincères condo-léances à la famille et aux collègues de ce ca-marade.

Un conseiller de Claude Guéant devient le numéro deux de la gendarmerie na-

tionale. Le général Richard LI-ZUREY, a été nommé, en Conseil des minis-

tres, major général de la gendarmerie natio-nale, en remplacement du général Laurent MULLER. Il deviendra le numéro 2 de la direc-tion générale de la Gendarmerie à compter du 1 er mai. Une carrière riche et variée l’a-vait conduit près du ministre de l‘Intérieur Claude Guéant dont il était le conseiller.

France télécom perquisitionnée à pro-pos de la vague de suicides (35 en 2008 et 2009). C'est suite à la plainte dé-

posée par le syndicat« sud-PTT » suivi par d'autres qui se sont portés partie civile que cette opération s'est déroulée le 3 avril. L'as-sociation gendarmes et ci-toyens a du mal à imaginer qu'un tel acte d'enquête puisse viser la direc-tion de la Gendarmerie ou le ministère de l'In-térieur si une plainte venait à être déposée en raison des nombreux suicides qui se produi-sent parmi les personnels des forces de sécu-rité.

Quand les gendarmes se transforment en soldats du feu. Le 7 avril, près de Valen-

c e (Drôme) deux gendarmes, qui revenaient d’établir des procurations de vo-tes, ont porté secours à un quinquagénaire han-dicapé dont le domicile

était en flammes. Les gen- darmes ont évacué l’habi-tant des lieux qui était inconscient dans son fauteuil roulant.

Un policier de 32 ans tué lors d’une in-tervention. Ce policier de la BAC de Cham-

béry intervenait sur un cambriolage lorsqu’il a été volontairement percuté par le 4x4 des cambrioleurs le 11 avril. Cedric Paptico était âgé de 32 ans, il était père d’une fillette de 6 ans et sa compagne était enceinte.

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Ce drame rappelle d'autres meurtres, celui du major Patrice Point écrasé contre un mur par le même type de véhicule en décembre 2009 et l'assassinat en novembre 2011, d'un poli-cier de 37 ans, membre de la BAC d'Aix-en-Provence, mortellement blessé par un tir de kalachnikov. En attendant d’avoir la réponse à la question « que vaut la peau d’un flic ? » Nous partageons la tristesse de sa famille et de ses amis ainsi que la colère de ses collè-gues policiers.

Quand des commissaires se transfor-ment en récupérateurs. Les commissaires

de Lille Roubaix et Tourcoing alimentaient une caisse noire en revendant de la ferraille et divers objets abandonnés ou saisis. Ce sys-tème visait à palier la baisse des moyens fi-nanciers dans les commissariats. Les sommes r é - coltées fai-

saient l'objet d'une compta-

bilité parallèle e t p e r m e t -taient de financer l'achat de petites four-nitures. Loin de nous l'idée de juger ces fonc-tionnaires mais nous devons bien constater que la politique de restrictions budgétaires peut amener ce genre de dérive.

CORDOBA silence et rentrez dans le rang ! Il est un sujet qui aura très largement alimenté les discussions devant la machine à café (et ailleurs aussi), un sujet qui aura fait le buzz. Il s’agit du très court mandat du ma-jor Bernard CORDOBA en tant que vi-ce-président de notre association.

Elu le 14 avril il a dû en démissionner le 17 pour faire supprimer la suspen-sion qui lui avait été infligée.

Nous reviendrons sur ces voies de fait dans les pages de ce magazine.

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QQQUANDUANDUAND LALALA DDDIRECTIONIRECTIONIRECTION GGGÉNÉRALEÉNÉRALEÉNÉRALE DEDEDE LALALA GGGENDARMERIEENDARMERIEENDARMERIE NNNATIONALEATIONALEATIONALE SSS’’’INVITEINVITEINVITE ÀÀÀ LLL’A.G. 2012 ’A.G. 2012 ’A.G. 2012 DEDEDE LLL’A.G.&C’A.G.&C’A.G.&C

Cette intrusion arrivée imprévue conduit l’association à modifier quelque peu la traditionnelle «photo de famille» du bureau :

AVANT

APRES

Nous tenons à remercier la D.G.G.N., qui, avant même l’enregis-trement en préfecture de ce bureau, parvient à en modifier la composition par de « simples » moyens de répression. Ces procédés régaliens ne nous...régalent pas !

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C ette assemblée générale s’est tenue le 14 avril en Giron-de. Les débats ont été des plus cordiaux. Après une mi-

nute de silence en mémoire des membres des forces de l’or-dre tombés en service le président a donné lecture du rap-port moral (pièce jointe in fine).

L e nouveau bureau a été très largement élu :

Christian CONTINI, président. Major Bernard CORDOBA, 1er vice-président. Jean-Luc PROVOT, 2e vice-président. Chris-tian BRANA, trésorier et Marc VAYSSIÉ, secrétaire.

I l est à noter que l’élection (à l’unanimité) au poste de vice-président d’un gendarme en activité s’est faite sur la base

du volontariat de ce militaire et du soutien total de l’ensem-ble des membres de l’association, dont les gendarmes en ac-tivité en particulier.

L es orientations à venir de l’association ont été réaffirmées avec la volonté d’obtenir le droit à des associations pro-

fessionnelles et un véritable pouvoir d’expression pour les gendarmes.

L es événements se sont accélérés dès la publication du nouveau bureau, le communiqué publié le 19 avril résu-

me parfaitement les faits.

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AAASSEMBLÉESSEMBLÉESSEMBLÉE GÉNÉRALEGÉNÉRALEGÉNÉRALE DEDEDE LLL’A’A’ASSOCIATIONSSOCIATIONSSOCIATION GGGENDARMESENDARMESENDARMES & C& C& CITOYENSITOYENSITOYENS

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COMMUNIQUÉ DE L’A.G.&C. EN DATE DU 19 AVRIL 2012

G endarmes exprimez vous.......en silence !

L e 14 avril 2012, lors de l'assemblée générale de l'Association Gendarmes et Ci-toyens, à la demande de ses pairs gendarmes en activité qui souhaitaient bé-

néficier d'une meilleure représentation au milieu des membres civils et retraités, le major Bernard CORDOBA s'est présenté à la fonction de vice-président. Il a été élu à la majorité absolue du CA qui a suivi les desiderata des gendarmes d'active, adhérents de notre association.

B ien que s'agissant d'une association Loi 1901 composée de gendarmes en ac-tivité, de retraités de l'arme et de civils, la hiérarchie gendarmerie s'est oppo-

sée violemment à cette élection. Le Major Bernard Cordoba a été convoqué le 17 avril par ses supérieurs et s'est vu notifier une suspension immédiate le privant ainsi de plus de la moitié de sa solde. Tout aussi rapidement ce sous-officier s'est vu proposer une levée de la sanction s'il démissionnait de sa toute récente fonc-tion, ce qu'il a fait.

A la suite de cet odieux chantage, qui semble bien relever des voies de fait, nous pouvons constater que les gendarmes ne sont pas des citoyens à part

entière et qu'ils sont victimes d'une discrimination évidente puisqu'ils œuvrent pour la sécurité aux côtés de policiers syndiqués sous la coupe d'un même minis-tre de l'Intérieur. Bien que préconisé dans un rapport parlementaire et par la cour européenne des droits de l'Homme (deux recours sont encore à l'étude) le droit d'association des gendarmes, même en Loi 1901, n'est pas pour demain.

L 'association rappelle que lors de sa création sous le nom "Association Forum Gendarmes & Citoyens" en avril 2008 son bureau et son conseil d’administra-

tion se composaient principalement de gendarmes en activité. Le chef d’escadron Jean-Hugues Matelly était vice-président. La Direction de la Gendarmerie, se ba-sant sur une unique phrase (modifiée depuis), avait estimé que cette association était à caractère professionnel. A l'époque elle n'était pas allée jusqu'à des sus-pensions et s'était contentée de donner l'ordre de démissionner aux 8 personnels d'active qui avaient été élus au conseil d'administration et dans le bureau. Il nous faut bien constater qu'aujourd'hui un nouvel échelon a été franchi s'agissant de museler les gendarmes.

S uite à la démission en date du 17 avril 2012 de Bernard CORDOBA de son pos-te de 1er vice-président, le bureau de l'AG&C est désormais composé comme

suit : CONTINI, Christian, président. PROVOT, Jean-Luc, vice-président. BRANA, Christian, trésorier. VAYSSIE, Marc, secrétaire. https://sites.google.com/site/assogendarmesetcitoyens/COMMUNIQUES/gendarmesexprimezvousensilence

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UUUNENENE RÉACTIONRÉACTIONRÉACTION DDD’’’UNUNUN OFFICIEROFFICIEROFFICIER DEDEDE GENDARMERIEGENDARMERIEGENDARMERIE RETRAITÉRETRAITÉRETRAITÉ, , , MEMBREMEMBREMEMBRE DEDEDE LLL’’’ASSOCIATIONASSOCIATIONASSOCIATION, , , QUIQUIQUI DONNEDONNEDONNE UNEUNEUNE VISIONVISIONVISION TRÈSTRÈSTRÈS CLAIRECLAIRECLAIRE DEDEDE LALALA ««« MANŒUVREMANŒUVREMANŒUVRE »»»

Q uels sont les gendarmes (militaires) qui refusent

d’exécuter leurs missions au pro-fit de leurs concitoyens, parfois au risque de leur vie ? Aucun. En opération, les gendarmes obéissent et nul ne conteste cet-te obligation.

M ais quand il s’agit de dé-fendre leurs conditions de

vie et de travail, pourquoi les museler ? Il y a deux raisons : - ne pas faire d’ombre à la carrière de leurs chefs qui eux-mêmes ont renoncé depuis (toujours) longtemps à faire connaître les difficultés matériel-les de l’Arme, déplaire aux mi-nistres, cela peut contrarier quelques « étoiles » montantes. - ne pas être obligé d’ad-mettre que les chefs ne respec-tent pas les prescriptions du co-de de la défense, car si celui-ci interdit les associations profes-sionnelles, il fait également obli-gation au chef de défendre les intérêts de ses subordonnés.

C ombien d’actions ont-elles été engagées au civil ou au

pénal pour défendre les intérêts d’un gendarme par sa hiérar-chie ? Vaste désert !

L e comble de l’ignominie, sus-pendre un major de gendar-

merie au vu d’une information publiée sur le net, sans même qu’il y ait eu une enquête de commandement ou une action caractérisée de défense d’inté-rêts professionnels, voici qui dé-montre que la hiérarchie de ce major, probablement jusqu’au plus haut niveau, est plus prompte à la menace qu’au res-pect des procédures.

Q uand des officiers « bien pensants » se livrent à des

actions répréhensibles (incendie par exemple), il n’y aura aucune urgence ou nécessité de suspen-sion, ils pourront être assistés, poursuivre une carrière bien abritée dans des bureaux, mais qu’un petit major puisse espérer donner un modeste avis sur les dysfonctionnements de l’institu-tion, là, il faut sortir la grosse ar-tillerie, frapper immédiatement et sans pitié, au mépris des lois, c’est un crime de lèse-majesté !

S i les citoyens comprennent qu’il vaut mieux protéger des

incendiaires que de laisser un gradé trop bavard continuer à bien faire son travail, nous ne sommes plus dans le pays de Voltaire mais au royaume d’Ubu.

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RAPPORT MORAL 2011 / 2012 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

EN DATE DU 14 AVRIL 2012

A u cours des 12 mois écoulés, la partie la plus importante de notre travail a consisté à suivre régulièrement l’actualité pour réagir aux événements

qu’elle nous propose. Ces réactions font l’objet de brèves dans le tableau des communiqués de la page d’accueil de notre site. Nous retrouvons ces mêmes brèves ou des articles plus fouillés dans notre magazine mensuel qui demande un travail encore plus complet. Ce magazine est diffusé à de nombreux élus al-lant des maires aux députés ou sénateurs mais aussi à d’autres personnes qui en font la demande. Ces publications sont toujours disponibles sur notre site, merci au « typographe ».

L ors de notre assemblée générale du 30 avril 2011 quelques éléments ont été « oubliés » dans le rapport moral du président par intérim. C’est ainsi

qu’il n’a pas fait état de notre action près d’un ministre pour empêcher la cons-titution d’un nouveau dossier disciplinaire contre le chef d’escadron MATELLY qui venait d’être réintégré sur décision du conseil d’Etat, à ce sujet il aurait pu souligner l’engagement de notre association pour soutenir cet officier. Il n’avait pas non plus évoqué notre intervention près d’un politique qui avait alerté le président de la République sur un moral en berne chez les gendarmes, entraî-nant ainsi une visite de terrain du chef de l’Etat près des brigades de Lamotte-Beuvron et Neung-sur-Beuvron en juin.

A utres oublis, le 31 janvier, le ministre de l’Intérieur, Brice HORTEFEUX, an-nonce la suppression de 7 escadrons de gendarmerie mobile le même jour

où il renonçait à la dissolution de 2 compagnies républicaines de sécurité. No-tre vive réaction sur cette injustice a été relayée par quelques journalistes.

Le 3 février un chat, en direct, est organisé entre C. CONTINI et les lecteurs du

Monde.fr . Modéré par le journaliste Olivier BIFFAUT, les échanges permettront de soulever de nombreux problèmes rencontrés par les gendarmes. Malgré l’ac-tualité brûlante de la révolution Egyptienne, nous conserverons notre place à la une pendant la majeure partie de la soirée.

Le 25 mars, une délégation composée de membres de l’association a rendu visi-te au Cuartel de la Guardia Civil espagnole de Peniscola; C’est l’occasion d’évo-quer le fonctionnement des associations espagnoles et de nouer quelques liens avec ces militaires.

Et enfin le 5 avril, un membre de l’association, Christèle KHALFI rencontre, à Strasbourg, madame Elisabeth Morin-Chartier député au parlement européen. Elle lui remet des documents sur les objectifs de notre association en matière de droit d’expression et d’association. Ces omissions sont aujourd’hui réparées.

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L e 30 avril, lors de l’assemblée générale et les mois suivants, plusieurs membres choisissent de se détacher de notre association pour rejoindre d’autres structures

dans lesquelles évoluaient déjà d’autres démissionnaires.

D ans notre magazine paru fin janvier 2011 nous lancions l’idée d’un monument national pour honorer nos militaires tués en opérations extérieures. C’est au-

jourd’hui un projet qui prend forme sur décision des autorités de l’Etat. Nous atten-dons que notre autre suggestion, un monument national unique pour tous les mem-bres des forces de sécurité tués en service (gendarmerie, police et pompiers), soit prise en considération pour éviter les différences de traitement quand il s’agit d’ho-norer ceux qui ont fait don de leur vie pour leurs concitoyens.

L e 25 mai nous sommes auditionnés par MM les députés Le BRIS et MOURRUT chargés d’une mission d’information sur le dialogue social dans les armées. Le

rapport qu’ils rendront en décembre ira vers diverses propositions dont la possibilité de création d’associations professionnelles. AG&C est cité dans ce document.

L e 20 juillet, dans le journal minute (extrême droite), l’association est visée par une attaque en règle. Les instigateurs, aussi courageux et francs qu’anonymes et

malhonnêtes ont évoqué des éléments que seuls des participants à notre assemblée générale pouvaient connaître. Le but étant de discréditer l’association en lui attri-buant des orientations politiques dont elle s’est toujours défendue. Le droit de ré-ponse adressé à ce journal n’a jamais été publié.

F in septembre des membres de l’association et du comité d’administration dont le bureau au complet se sont retrouvés dans le limousin pour passer un weekend

sympathique et convivial tout en évoquant les divers problèmes et l’activité de l’AG&C.

T out au long de l’année différentes interviews seront données à des journaux en fonction de l’actualité, des courriers seront également adressés aux parlementai-

res chargés de missions par le gouvernement. La campagne électorale sera également l’occasion de solliciter les candidats à la pré-sidence de la république et de leur présenter notre constat sur l’état de la gendarme-rie ainsi que nos revendications pour le droit d’expression et d’association des gen-darmes.

M algré quelques défections au cours de la période 2011-2012 notre association a retrouvé son nombre d’adhérents et nous avons pu constater que de nom-

breux gendarmes en activité nous soutiennent et seraient prêts à nous rejoindre si le droit d’associations professionnelles était reconnu.

P our terminer il faut rendre hommage à l’action de ceux qui font vivre notre site numérique. Nous n’allons pas aligner de chiffres comme des politiciens en cam-

pagne mais nous pouvons affirmer que ce site se porte très bien et connaît de plus en plus de succès par les toujours plus nombreuses visites d’internautes.

J e considère que notre association n’a pas à rougir de son activité bien au contrai-re. Je souhaite cependant passer le témoin. Je me présente pour un nouveau

mandat en espérant que les associations professionnelles seront autorisées rapide-ment ce qui me permettrait de transmettre le relais à un gendarme en activité.

Christian CONTINI

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BÂILLONNONS LES BAÏONNETTES

Q uelle est la qualité fonda-mentale d’un gendarme ? Le

courage, le désintéressement, l’abnégation ? Non, c’est l’obéis-sance, pas le strict respect de la discipline mais bien la servilité. Car comment comprendre autre-ment cette « agression » contre celui qui a le courage d’exposer ses convictions qui n’ont jamais été au-delà de la décence, de la bienséance où de l’éthique ? Il n’y a qu’une explication, la cris-pation bornée des tenants de la doctrine « dégé gégène » élevés dans leur jeune temps au biberon de « la discipline, la force premiè-re des Armées », cette obéissan-ce forcenée qui était nécessaire pour envoyer au feu les poilus de

14 sans qu’ils s’interrogent sur l’opportunité des ordres reçus.

V oilà le combat « sacré » de

nos brillants états-majors d’au-jourd’hui ! Ce qui est grave, c’est que l’on constate que les mêmes erreurs se poursuivent au prétexte que l’on détient l’exclusivité de la dé-fense de la doctrine, et qu’il est plus facile de sanctionner que de se remettre en cause et d’évo-luer. En 1989, une seule caste détenait l’intégralité des grands commandements de la gendar-merie. La seule préoccupation a été de rechercher les vilains ca-nards qui avaient laissé transpa-raître les difficultés, bien réelles, plutôt que de rechercher com-ment remédier aux causes du malaise. Il fallut l’intervention des politiques pour que des amélio-rations soient proposées. Bis re-petita placent en 2001.

Q uels sont ces chefs sans au-dace qui n’avancent que

poussés par les baïonnettes de la troupe et plus sûrement sous la contrainte des gros yeux d’un ministre ?

Q uels sont ces Pangloss, res-ponsables de rien car tout

va pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Ces chefs si sûrs du bien être de leurs subordon-nés qu’il n’y a jamais rien à de-mander ?

L e plus triste, c’est probable-ment l’aveuglement stupide

qui les cantonne dans un combat

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retardateur alors qu’ils finiront par perdre la face devant le cour-roux d’un ministre énervé. Car il n’y a pas à s'y trom-per, la boî-te de Pan-dore est ouverte ! Le morcel-lement des unités, la ré-tention des informations, c’est terminé ! Il y a des familles et des amis qui crient, des forums et des journalistes à l’affût, la mu-selière c’est du passé.

F aisons un rêve, le rêve d’un officier général audacieux qui

aurait le courage de reconnaître que la doctrine des écoles mili-taires a toujours été en retard d’une guerre depuis l’époque na-

poléonienne. Un chef qui aurait le courage, plutôt l’intelligence de comprendre que la communica-tion n’est pas l’insubordination, que le droit de s’exprimer sur les conditions de vie et de travail est un droit élémentaire et fonda-mental qui ne remet nullement en cause la discipline ni la hiérar-

chie mais qui peut contribuer au bien être des personnels et de leurs familles et à l’efficacité du service.

A urons-nous en 2012 un gé-néral de la trempe du géné-

ral BORDY* ?

C omment ne pas s’interroger sur la stérilité de la réflexion

en gendarmerie ? Evidemment, lorsque les rares ouvrages pro-duits par des militaires qui arri-vent à toucher un public entraî-nent quelques misères pour leurs auteurs, on peut se féliciter du travail des cerbères.

GENDSTAS * Général BORDY fondateur en 1906 de l’association d’entraide des officiers « Le Trèfle » - voir article joint ci-après

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LA GENDARMERIE MENACÉE

T el était, en 1922, le titre d’un tex-te du général BORDY publié

dans l’Echo de la Gendarmerie Na-tionale et le Moniteur de la Gendar-merie réunis – journal hebdomadaire créé spécialement pour la défense des intérêts de l’Arme. Quatre-vingt dix ans après, l’Histoire repasserait-elle le plat ? Pas tout à fait mais quelques passages de cet article mérite notre attention. « La gendarmerie menacée Voici qui est grave, grave pour la na-tion, grave aussi pour la gendarme-rie. Il serait question, paraît-il, de dé-capiter celle-ci en lui enlevant ses cinq généraux, et de faire d’une ar-me qu’on a qualifiée d’élite, avec jus-te raison, quelque chose comme un simple service. Ce n’est pas la première fois que des idées de ce genre ont été lancées, depuis que le maréchal Moncey, sous l’inspiration directe de Napo-léon, réorganisa la vieille maré-chaussée et en fit cette force armée magistrale qui, répandue sur tout le territoire et dans toutes les colonies de France, y a maintenu l’ordre et l’application des lois de sécurité, à travers toutes les tourmentes et tou-tes les révolutions, grâce à son loya-lisme et à sa haute conception du devoir. Mais ne remontons pas au début du siècle dernier. Sous Napoléon III, alors que le maré-chal Vaillant était ministre de la guerre, le ministre de l’intérieur de l’époque s’était mis en tête d’enlever à la gendarmerie son caractère mili-taire, qui le gênait sans doute. L’em-pereur et le ministre de la guerre s’é-taient déjà laissé circonvenir. Un

homme se leva, c’était le général Trochu qui, dans un rapport ardent autant que précis, fit toucher du doigt à son chef la faute capitale qu’on allait commettre et retourna si bien la situation, que le ministre de l’intérieur dut démissionner. Plus près de nous, fut agitée la sup-pression des colonels chefs de lé-gion et la mainmise des préfets sur la gendarmerie de leur département ; puis encore une fois, le passage de cette arme à l’intérieur ; enfin le pla-cement de la Garde républicaine sous l’autorité directe et absolue du préfet de police. Toutes ces propositions, tous ces projets, après un examen sérieux, furent dédaigneusement écartés. Leurs auteurs y montraient trop le bout de l’oreille, qui était de subor-donner les intérêts du pays à leur in-térêt particulier… »

D e la verve et du lyrisme pour dé-fendre les grandes valeurs de la

gendarmerie ? Soyons plus terre à terre, il s’agissait surtout de préser-ver les postes de généraux dont la gendarmerie s’est parfois passée sans peine.

C et éclairage nous permet peut être de mieux comprendre

pourquoi peu de voix « étoilées » se sont fait entendre en 2009 lors du passage de la gendarmerie dans le giron du ministre de l’intérieur.

E n 1922, les généraux étaient me-nacés de perdre leurs postes, en

2008, ils sortaient du képi comme les lapins du chapeau d’un magicien avec l’assurance d’une carrière aus-si rapide que celle d’un général d’a-viation, le risque de crash en moins.

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L orsque la gendarmerie ne comp-tait que cinq généraux, il s’en

trouvait un pour oser exprimer vive-ment les malaises de l’Arme, un siè-cle plus tard, il n’y en aura pas un sur cinquante ? Mais revenons au contexte de la fin du XIXème siècle et du début du XXème, cette période très boulever-sée par des conflits meurtriers et des périodes de troubles graves dont on pouvait attendre une rigueur des plus stricte dans le milieu militai-re est cependant celle d’une liberté d’expression inimaginable, du moins pour nos généraux « modernes » : - des journaux hebdomadaires créés spécialement pour la défense des in-térêts de l’Arme auxquels participent des militaires en activité, des militai-res qui prennent la plume pour contester des mesures gouverne-mentales, pour demander l’améliora-tion des conditions de vie des per-sonnels !

L es archives sont cruelles pour nos généraux sans guerre mais

en querelle avec le Net car il y a 120 ans, les propos étant plus libres qu’aujourd’hui ! Citons le Moniteur de la gendarmerie en 1881 !!! 1881, l’année de la loi sur la liberté de la presse… « A messieurs les Officiers et militai-res de tous grades de la gendarme-rie. En paraissant pour la première fois avec son véritable titre, le Moniteur de la Gendarmerie tient à remercier d’abord les souscripteurs de la pre-mière heure, ses amis de la veille et ses collaborateurs infatigables et dévoués de leur empressement à soutenir et à encourager une œuvre aussi patriotique. (*) Ceux-ci, en nous prêtant sans mar-chander leur précieux concours,

ceux-là en venant s’inscrire en mas-se, comme ils l’ont fait sur nos listes d’abonnement ; tous en un mot, ont prouvé combien opportune et ar-demment attendue était l’apparition d’un organe exclusivement consacré à la défense de l’arme la plus déshé-rité, la plus délaissée, la plus maltrai-tée tout en étant la plus méritante, la plus digne de la sollicitude du Gou-vernement … à l’heure présente « Qui n’avance pas recule. » Et il faut que la Gendarmerie, com-me l’armée, comme la France, com-me le monde entier, marche résolu-ment en avant dans la large voie ou-verte par la civilisation à tous les hommes de bonne volonté … Le Moniteur de la Gendarmerie n’est pas une feuille inféodée à une cote-rie quelconque, c’est une tribune ou-verte à tous ceux qui voudront bien y défendre en termes convenables, les intérêts de la Gendarmerie. …»

O n peut retrouver les mêmes propos dans différents journaux

« professionnels » qui parlent tous de la défense des intérêts de l’arme et auxquels participent des militaires en activité, à l’initiative d’officiers très couramment.

M ais où sont les badernes d’an-tan ?

GENDSTAS * Le Moniteur de la gendarmerie est à sa deuxième année de parution et l’article cité publié quelques jours avant la loi sur la liberté de la presse de juillet 1881

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REJOIGNEZ NOUS !

L es derniers évènements démontrent que l'implica-tion des membres de l'active au sein de l'Association

Gendarmes & Citoyens (loi 1901) est primordiale pour faire évoluer le droit des militaires de la gendarmerie afin de pouvoir être représentés au sein du ministère de l'Intérieur par une future organisation profession-nelle apolitique.

I l ne s'agit pas de remettre en cause notre statut mili-taire mais de disposer d'une structure unitaire capa-

ble de représenter les gendarmes face aux syndicats policiers à l'instar de ce qui se passe en Espagne ou les militaires de la Guardia Civil disposent d'associations professionnelles.

N ous vous proposons de donner un peu de votre temps pour aider notre association à changer les

conditions du dialogue social de notre Institution sécu-laire et de la faire rentrer plus forte et plus unie dans le 21ème siècle.

O ui, REJOIGNEZ NOUS !

Les gendarmes d'active, membres d'AG&C

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ELECTION ELECTION PRÉSIDENTIELLEPRÉSIDENTIELLE,,

DERNIÈREDERNIÈRE ÉTAPEÉTAPE

Comme il fallait s’y attendre, ce sont messieurs HOL-LANDE et SARKOZY que les suffrages ont porté au se-cond tour de l’élection présidentielle. Un proche de F. HOLLANDE, F. REBSAMEN a répondu à notre courrier le 29 mars. Le Directeur de campagne de N. SARKOZY, G. LAMBERT a fait de même le 11 avril. Ces documents ont été publiés sur la page d’accueil de notre site dans la rubrique communiqués.

http://sites.google.com/site/assogendarmesetcitoyens/

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RÉPONSE DE M. FRANÇOIS HOLLANDE (1)

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RÉPONSE DE M. FRANÇOIS HOLLANDE (2)

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RÉPONSE DE M. FRANÇOIS HOLLANDE (FIN)

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RÉPONSE DE M. NICOLAS SARKOZY (1)

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RÉPONSE DE M. NICOLAS SARKOZY (FIN)

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Par souci d’information, nous nous devons de reproduire également le cour-

rier que nous avait adressé M. MÉLENCHON. Cette lettre avait été mise en

ligne, dès réception, sur la page d’accueil du site de notre association. http://sites.google.com/site/assogendarmesetcitoyens/

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Mme Le PEN et M. BAYROU, faisant partie du « Top 5 » n’ont pas jugé utile de répondre à la lettre que nous leur avons adressée, pas plus que M. POUTOU et Mme JOLY.

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A u mois de mars 2012, lors d'un séjour en Espagne, trois membres de l'AG&C se sont rendus au cuartel de la comandancia de la Guardia Ci-

vil de CASTELLON de la Plana, chef lieu de la province de Castellon. La co-mandancia est l'équivalent de notre groupement de Gendarmerie départe-mentale.

F orce de sécurité à statut militaire, comparable à la gendarmerie nationa-le française, la Guardia Civil est placée sous la tutelle de deux ministè-

res, l'Intérieur pour les missions touchant à la sécurité publique, les rétribu-tions, les affectations et le matériel et la Défense pour l'administration des personnels, l'avancement et l'exécution des missions à caractère militaire.

N os représentants ont été reçus par deux membres de l'AUGC, l'Asso-ciation Unifiée des Gardes Civils qui milite depuis 1994 pour défendre

les droits des personnels de la Guardia Civil. L'AUGC est la plus importante des associations de gardes civils, plus de 40.000 hommes et femmes en sont membres adhérents.

L es Gardes civils ont la possibilité de s'associer librement et de former des associations professionnelles pour la défense et la promotion de

leurs droits et intérêts professionnels, économiques et sociaux.

A u mess du cuartel, aprés un échange de cadeaux symboliques, insignes et objets divers, nos représentants ont été invités à se rendre au bureau

local de l'AUGC à quelques pas de la caserne.

D evant un pot de l'amitié, nos deux camarades de l'AUGC nous ont re-tracé l'historique de leur association.

Le site AUGC : http://www.augc.org/presentacion.php

L'AUGC en quelques dates : 17 décembre 1976 à Madrid. Première manifestation de gardes civils et de policiers exigeant des droits de sécurité sociale plus étendus. 1982. Les premiers comités clandestins de la Guardia Civil sont créés dans les provinces du nord de l'Espagne. 1982-1985. Apparaissent les premières associations clandestines dans la Guardia Civil, l'Union des gardes civils (USGC) et l'Union démocratique des gardes civils (UDGC). 1986. Naissance du Syndicat Unifié des Gardes Civils (SUGC) et première ar-restation de son leader historique. 1988. IIème Congrès clandestin du SUGC. 1989. Tentative infructueuse de négociation entre les associations représen-tées par UDGC et le ministère de l'Intérieur. 1990 - 1991. L'intensification de la répression et de la persécution contre les membres de la SUGC provoque sa disparition.

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Octobre 1994. Deux associations clandestines de gardes civils COPROPER et 6J fusionnent en une seule entité. Mars 1995. Premier numéro de la revue de COPROPER-6J. 1996. Début des persécutions contre les militants de COPROPER-6J. Expul-sion du militant José Morata. 1997 - 1998 - 1999. Montée en puissance de COPROPER-6J à travers le pays. 2000. Participation à la manifestation du 1er mai. La persécution des diri-geants et des membres de COPROPER-6J se poursuit. Des groupes parle-mentaires prennent en relais les demandes collectives du syndicat clandes-tin. 2001. COPROPER- 6J prend le nom d' AUGC. 2001 - 2007 . AUGC organise des manifestations de plusieurs milliers de personnes à travers le pays. 13 novembre 2007. Entrée en vigueur de la loi 11/2007 régissant les droits et devoirs des gardes civils. Reconnaissance des associations professionnel-les. 12 février 2008. Nouvelle constitution du conseil de la Guardia Civil. Les as-sociations professionnelles y sont intégrées. En un mois 800 gardes civils adhérent à l'AUGC. 1 mai 2008. L'AUGC participe pour la première fois à la manifestation des travailleurs syndiqués sous sa propre bannière. 22 janvier 2009. Election du Conseil de la Guardia Civil. L'AUGC remporte une grande victoire: 9 membres sur 15 sont élus.

La « Comandancia » de CASTELLON

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MARC VAYSSIÉ ET LA DÉLÉGATION A.G.&C.

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Notre secrétaire devant les locaux de l’AUGC de Castellon

A droite, l’un des fondateurs « historiques » (qui s’est vu infliger 15 jours d’incarcération lors de la créa-tion)

Souvenirs des premières actions de l’AUGC

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POURQUOI ADHÉRER ?POURQUOI ADHÉRER ?POURQUOI ADHÉRER ?

A ujourd’hui, dans un monde globalisé, l’individu, malheureusement, ne pèse plus très lourd. Malgré des traités et des lois garantissant offi-

ciellement à tout humain (surtout à tout citoyen vivant en démocratie...) la possibilité de défendre ses droits et d’ester en justice, il faut reconnaître que sans l’appui des associations, des syndicats, des partis politiques, des médias ou de toute autre entité collective, il est bien difficile de se faire entendre.

L e vieil adage un peu facile selon lequel « l’union fait la force » se confirme chaque jour. Gendarmes nous devons nous réunir pour, en-

semble, dénoncer ce qui ne va pas , afin de tendre toujours davantage vers le respect total des droits de l’homme dans un monde démocratique et laïque, seule garantie de la liberté de chacun dans une vie en commu-nauté.

P our agir efficacement, il est nécessaire de se regrouper dans le but de faire pression sur les décideurs. Aller voir son chef ou écrire à son su-

périeur individuellement sera moins opérant que la même action menée collectivement. Contacter les médias en signant « M. Untel » a moins de chance d’attirer l’attention qu’en signant au nom d’une organisation. Si le Gendarme souhaite faire respecter ses droits et faire évoluer les mentalités et les comportements, il n’a pas d’autre solution, s’il ne veut pas passer inaperçu, que de fédérer un maximum de personnes autour de ses opinions, de ses projets.

P artant de ce constat, l’association a été créée dans le but de donner plus de poids aux textes publiés dans les journaux ou sur le Web et

aux actions menées pour la promotion de nos idées, à savoir la défense des droits fondamentaux des Gendarmes et de leur liberté d'expression. Si vous aussi vous avez compris qu’ensemble nous serons plus forts pour nous faire entendre, en mettant constamment au premier plan le respect du droit, des libertés et en dénonçant tous ceux qui profitent de la divi-sion des Gendarmes, rejoignez-nous.

U nis, nous réussirons, par les liens tissés autour de nos convictions, ce que nous ne saurions réaliser chacun chez soi.

A bientôt.

Marc VAYSSIÉ, secrétaire AG&C. 29

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« Le suicide. Ce moyen qui nous soustrait à la persécution des hommes »

François-René de Chateaubriand Essai sur les Révolutions

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L eur avocat déclare : « Le dé-cret n° 2012-295 du 1er

mars 2012 portant créa-tion d’un traitement automatisé de don-nées à caractère per-sonnel dénommé « pensions militaires d’invalidité » constitue une violation pure et simple du secret médical et de la vie privée. Le monde des pensionnés militaires d’invalidité doit se mobiliser très vite pour sauvegarder la protection des données personnelles de santé et la notion de consentement de chaque pensionné ».

L e décret du 1er mars 2012 porte création d’un fichier de

«données à caractère personnel», tel qu’annoncé dans son article 1er. Or, les principes de secret médical et de respect de la vie privée de chaque pensionné ont été totalement écartés par des dispositions qui n’ont que la va-leur d’un décret, c’est-à-dire une valeur inférieure à celle de la loi, dans notre système juridique français.

I l est manifeste que ni les dépu-tés ni les sénateurs, pas plus

que le Conseil constitutionnel

n’auraient accepté de valider des dispositions semblables s’il

s’était agi d’une loi ! Force est de consta-ter que les avis des représentants des ordres des médecins et des professions

paramédicales n’ont pas été sollicités.

L e pensionné militaire d’invali-dité est avant tout un patient

et les données personnelles rela-tives à son état de santé, à ses antécédents familiaux et aux soins qu’il reçoit sont couvertes par le secret médical. Si le code des pensions militaires d’invalidi-té n’a pas beaucoup évolué de-puis sa création au début du XXème siècle, le droit médical, pour sa part, s’est largement dé-veloppé au fil du temps, dans un sens protecteur du patient, ga-rantissant des droits à celui-ci et imposant de plus en plus d’obli-gations à la charge des méde-cins.

A ffaire à suivre…

A.G.&C.

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24 mars, Nantes (44), lors d’une manifestation contre l’implantation d’un nouvel aéro-port, un groupe d’anarchistes s’en est pris aux forces de l’ordre faisant deux blessés, un manifestant et un policier. 24 mars, Chelles (77), suite à un incendie dans un appartement, 3 policiers ont été bles-sés en essayant de porter secours au locataire qui est décédé. 25 mars, au Perréon (69), un gendarme de 26 ans, de la brigade de Villefranche, a été heurté par un motocycliste qu’il voulait contrôler. Touché au bras et à la jambe il a été hospitalisé. 30 mars, Corbeil-Essonnes (91), une voiture de police banalisée a été prise pour cible par une “trentaine” de personnes à la tristement célèbre cité des Tarterêts. Le véhicule de la brigade anti-criminalité (BAC) a été “chargé” par une trentaine d’individus qui ont lancé divers projectiles dont des parpaings. Un policier a été légèrement blessé. 30 mars, Nancy (54), intervenant sur une rixe, quatre policiers ont été pris à partie et plus ou moins sérieusement blessés par un individu récidiviste. 31 mars, Avignon 84, deux policiers municipaux on été agressés à coups de tête par un jeune de 21 ans particulièrement agressif et alcoolisé. Les agents venaient de mettre fin à une rixe quand ils ont été agressés, ils ont également essuyé un chapelet d'injures et des menaces de mort. 2 avril, Reims (51), lors d’un contrôle d’identité de personnes consommant de l’alcool sur la voie publique, un policier de la patrouille a été atteint d'une balle caoutchouc de gomme-cogne tirée par un individu de 24 ans qui avait copieusement injurié et menacé de mort les fonctionnaires. 2 avril, Boucau (64), un homme recherché pour des violences a légèrement blessé avec un sabre un policier qui tentait de l’interpeller, amenant ce dernier à riposter avec son arme blessant légèrement son agresseur. 2 avril, Marseille (13), un homme juché sur un scooter a ouvert le feu sur un véhicule de la Bac Sud sans toucher ni la voiture ni ses occupants à proximité de la cité Le Clos la Ro-se, qui a déjà été le théâtre de fusillades. Le tireur aurait utilisé une kalachnikov AK 47 avec laquelle il a tiré 3 cartouches. Deux individus avaient renoncé au braquage d'un bar tabac à Plan-de-Cuques en raison du nombre de clients. Le signalement avait été diffusé et c'est au cours d'une tentative d'interception de la moto que les fonctionnaires de la bac ont essuyé les tirs. Le 12 avril, le même équipage subira de nouveau des tirs d’armes à feu. 3 avril, Tullins (38), un homme de 37 ans conduisant son véhicule en état d’ivresse a ac-croché la main d’un policier municipal qui lui demandait de ralentir devant une école. Il s’est arrêté pour s’en prendre verbalement et physiquement au policier avant de rega-gner son domicile où il a été interpellé par les gendarmes .

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4 avril, Albi (81), deux policiers intervenant les premiers sur un incendie de voiture ont été soufflés et projetés à 4 ou 5 mètres lorsque le produit inflammable répandu dans le véhicule s'est embrasé. Miraculeusement, les deux fonctionnaires n'ont été que légère-ment blessés. 6 avril, Rillieux (69), un motard de la police municipale et sérieusement blessé aux jam-bes. C’est au cours de la poursuite des auteurs d’un braquage avorté que les auteurs ont reculé renversant deux motards qui les poursuivaient. Les trois fuyards ont été interpel-lés. 6 avril, Vitrolles (13), deux policiers municipaux alertés par une alarme se trouvent de-vant deux jeunes à scooter qui les insultent copieusement avant de prendre la fuite. Rattrapé le conducteur percute un policier qui sera blessé à l'épaule. 7 avril, Saint Louis (la Réunion), lors d'un contrôle d’alcoolémie un jeune conducteur éméché redémarre et traîne un gendarme qui subira 15 jours d'ITT. 7 avril, Chambery (73), lors de l'interpellation d'un individu en semi-liberté qui n'avait pas regagné la maison d'arrêt, cinq policiers ont été pris à partie par des jets de pierres en provenance d'une bande de jeunes. Une fonctionnaire a été blessée à la tête. 8 avril, Saint Fons (69), en permission Ayazid saccage sa chambre d’hôtel. Pendant son transfert au commissariat de Vénissieux, il insulte copieusement les policiers et les frap-pe, deux seront blessés. Il est retourné case prison. 10 avril, Strasbourg (67), lors de l’interpellation d’un individu qui venait de blesser gra-vement un jeune homme de trois coups de couteau, un policier a eu la main fracturée. 11 avril, Marseille (13), un policier a été blessé lors du contrôle d'un 4x4. Le conduc-teur , énervé et outrageant, a démarré et “traîné sur plusieurs dizaines de mètres” le fonctionnaire quand se dernier a voulu retirer les clés du contact. 11 avril, Marseille (13), trois policiers municipaux pris pour cible par des tirs de 22LR. Deux projectiles sont venus se ficher dans le pare-brise. 13 avril, Grigny (Essonne), des incidents ont opposé une quinzaine d’individus aux forces de l’ordre attaquées à l’aide de cocktails Molotov. 15 avril, Clermont-Ferrand (63), des policiers interceptent un véhicule qui roule à très vive allure. Le passager avant simule un malaise, son compère explique qu’il doit l’em-mener aux urgences (scène du film les intouchables). Les policiers flairent l’entourloupe (et les effluves d’alcool) ils font appel aux pompiers. A l’arrivée des secours le « malade » prend la fuite alors que le conducteur s’attaque aux fonctionnaires de poli-ce et en blesse trois.

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L a vie en petite brigade permet de se lier à la population mais elle devient

assez vite lassante. S’agissant de ses amis accidentés, Padchance va au delà de ce que peut lui imposer le métier : fracturer une porte de leur petite entre-prise de tricot pour permettre aux em-ployées de poursuivre le travail, nourrir le chien, rechercher les adresses de la famille pour joindre les parents qui sont en vacances. Il faut aussi aller à l’hôpital aider les blessés à s’alimenter. Etonnant direz-vous ? Non les employés se disent débordés. La fillette attend 24 heures avant de passer une radio qui lui trouve une fracture à un bras. C’est l’épouse de Padchance qui retire à la pince à épiler les morceaux de verre qui sont dans son lit ou dans ses plaies. Aussitôt l’en-fant plâtrée, elle obtient l’autorisation de la ramener chez elle contre décharge. Elle y retrouve son frère.

L a vie de la petite brigade ne convient pas trop à notre gendarme, d’autant

plus qu’un nouvel adjudant est arrivé. C’est l’entente cordiale mais il n’a plus l’initiative du commandement. Dès que possible, il avait déjà déposé une demande de mutation en convenance

personnelle (à ses frais) pour l’Indre-et-Loire. Il avait sollicité l’assistante sociale pour appuyer sa demande, en faisant valoir le logement trop exigu, les problè-mes de santé de son fils et de son

épouse (asthme).

L a réponse est tombée un matin de la part du chef secrétaire : « tu es muté

à la brigade des recherches de Tours comme adjoint à compter du 1 er janvier 1983 ». Incompréhensible, en conve-nance personnelle on reçoit une offre de poste qu’on peut refuser. On lui avait déjà proposé un poste en Eure-et-Loir, il avait invité le bureau des ressources humaines à revoir le contenu de sa de-mande. Sans attendre il se rend à la compagnie pour voir ce document, ef-fectivement c’est un ordre écrit ? Com-ment refuser ? Il a demandé Amboise ou Chinon il se retrouve entre les deux. Il se plaignait d’un logement trop petit le document précise « bénéficiera d’un ap-partement F5 ». Reste un problème, l’affectation en brigade de recherches, l’épouse de Padchance n’est pas d’ac-cord, elle garde un mauvais souvenir de la période Chinonaise en équipe recher-ches avec une disponibilité totale. La première visite à Tours, caserne Raby, lui redonne le sourire, l’ap-partement est immense 135 m2 avec 4 cham-bres, en centre ville, un rêve éveillé même si les factures, impôts locaux et chauffage, seront aussi sa-lées que le logement est grand.

C omme à chaque changement d’af-fectation il faut faire une « liaison

administrative », elle consiste à prendre les contacts nécessaires pour inscrire les enfants dans des écoles, prévoir l’ouverture des compteurs gaz et élec-

PADCHANCE, PADCHANCE, DEDE LALA CAMPAGNECAMPAGNE ÀÀ LA VILLE (27)LA VILLE (27)

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tricité et les enregistrements à droite et à gauche. L’avantage de la convenan-ce personnelle c’est qu’il n’y a pas le fastidieux dossier de déménagement à établir. Devis d’un déménageur, devis concurrent, devis SNCF, inventaire du mobilier….. Normal, la Gendarmerie c’est l’administration

R este à trouver un déménageur, dans le cas précis u n

ami transpor-teur prête un camion qu’il met dans la cour de la g e n d a r -merie en-tre Noël et Nouvel An. C’est un autre ami, c u l t i v a -teur, qui fera le chauffeur. Pour charger le camion ça se fait petit à petit et il ne reste que l’électroménager et la literie pour le dernier jour. Quelques amis pour donner la main et tout se passe bien. A l’arrivée, deux collègues de la brigade des recherches ainsi que d’au-tres bonnes relations venues de Chi-non feront l’affaire.

I l faut aussi penser à marquer son dé-part par un « pot » qui réunit les

amis, les collègues et les autorités lo-cales. Là encore le commandant de compagnie pousse des cris d’Orfraie, pensez donc le 24 décembre, le soir de la veillée de Noël « Personne ne vien-dra ». Si cette date a été choisie c’est que le muté n’a pas d’autre possibilité. Comme toujours certains s’excusent mais en définitive c’est une centaine

de personnes qui sont présentes. Ces petites cérémonies conviviales sont toujours l’occa-

sion de faire des dis-c o u r s . Le capitaine qui ou-blie les frottements qu’il a pu avoir avec

le partant, le maire qui ne se souvient plus du jour où Padchance l’a invité à venir dehors pour regarder l’enseigne de la brigade et lui faire remarquer qu’il était écrit gendarmerie « nationale » et pas « communale ».

E n tout cas aussi bien l’un que l’autre d i s -

tribuent des fleurs (trop tôt pour les cou-ronnes), le premier souligne l’es-prit d’initiative (franc tireur) du chef et le second apprécie principalement l’auto-rité (parfois musclée) dont il faisait preuve.

P our le partant c’est toujours difficile de résumer en quelques mots

quatre années passées dans une af-fectation, c’est aussi assez émouvant de remercier ceux qui ont fait en sorte que le séjour ait été très agréable mal-gré les difficultés.

U ne centaine de kilomètres c’est peu et Padchance promet de re-

venir, ce qu’il ne manquera pas de fai-re.

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L’A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’in-L’A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’in-L’A.G.&C. publie, depuis 2009, un bulletin d’in-formation en ligne, mensuel et gratuit.formation en ligne, mensuel et gratuit.formation en ligne, mensuel et gratuit. Vous pouvez consulter librement l’intégralité Vous pouvez consulter librement l’intégralité Vous pouvez consulter librement l’intégralité des parutions en cliquant sur le lien cides parutions en cliquant sur le lien cides parutions en cliquant sur le lien ci---dessous :dessous :dessous :

MAGAZINES D’INFORMATION A.G&C.MAGAZINES D’INFORMATION A.G&C.MAGAZINES D’INFORMATION A.G&C.

Page 37: AGEC MAGAZINE MAI 2012

L’AL’AL’ASSOCIATIONSSOCIATIONSSOCIATION GGGENDARMESENDARMESENDARMES ETETET CCCITOYENSITOYENSITOYENS (L(L(LOIOIOI 1901), 1901), 1901), COMPOSÉECOMPOSÉECOMPOSÉE DEDEDE GENDARMESGENDARMESGENDARMES DDD’’’ACTIVEACTIVEACTIVE, , , DEDEDE GENDARMESGENDARMESGENDARMES ENENEN RETRAITERETRAITERETRAITE ETETET DEDEDE CITOYENSCITOYENSCITOYENS DEDEDE TOUSTOUSTOUS LESLESLES HORIZONSHORIZONSHORIZONS, , , AAA POURPOURPOUR OBJETOBJETOBJET DEDEDE FA-FA-FA-

VORISERVORISERVORISER LLL’’’EXPRESSIONEXPRESSIONEXPRESSION ETETET LLL’’’INFORMATIONINFORMATIONINFORMATION DESDESDES GENDARMESGENDARMESGENDARMES ETETET DESDESDES CITOYENSCITOYENSCITOYENS SURSURSUR LALALA SITUA-SITUA-SITUA-

TIONTIONTION ETETET LELELE FONCTIONNEMENTFONCTIONNEMENTFONCTIONNEMENT DESDESDES FORCESFORCESFORCES DEDEDE SÉCURITÉSÉCURITÉSÉCURITÉ... EEELLELLELLE ENTENDENTENDENTEND, , , PARPARPAR UNEUNEUNE MEILLEUREMEILLEUREMEILLEURE CONNAIS-CONNAIS-CONNAIS-

SANCESANCESANCE, , , RENFORCERRENFORCERRENFORCER LESLESLES LIENSLIENSLIENS QUIQUIQUI UNISSENTUNISSENTUNISSENT LESLESLES CITOYENSCITOYENSCITOYENS ETETET LESLESLES PERSONNESPERSONNESPERSONNES CHARGÉSCHARGÉSCHARGÉS DEDEDE MAINTENIRMAINTENIRMAINTENIR LLL’’’ORDREORDREORDRE PUBLICPUBLICPUBLIC POURPOURPOUR LLL’’’INTÉRÊTINTÉRÊTINTÉRÊT DEDEDE TOUSTOUSTOUS ETETET CONFORMÉMENTCONFORMÉMENTCONFORMÉMENT AUXAUXAUX PRINCIPESPRINCIPESPRINCIPES POSÉSPOSÉSPOSÉS PARPARPAR LALALA DDDÉCLARATIONÉCLARATIONÉCLARATION DESDESDES DDDROITSROITSROITS DEDEDE LLL’H’H’HOMMEOMMEOMME ETETET DUDUDU CCCITOYENITOYENITOYEN. . .

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