Magazine Arts Martiaux Budo International 295 – 1 Septembre 2015

156

description

Le Magazine International dédié aux Arts Martiaux traditionnels, sports de combat et self-défense. Téléchargement gratuit. Édition Online 295 – 1 Septembre - Année XXIV

Transcript of Magazine Arts Martiaux Budo International 295 – 1 Septembre 2015

Tous les DVDs produits par BudoInternational sont scellés au moyend’une étiquette holographiquedistinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2(jamais VCD, DICX ou similaires). Demême, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suiventles plus strictes exigences dequalité. Si ce DVD ne remplit pasces critères et/ou si la jaquette ou lasérigraphie ne coïncide pas aveccelle que nous vous montrons ici, ils’agit d’une copie pirate.

REF.: • LEVIREF.: • LEVI8

Budo international.comCOMMANDES :

ous vivons dans la culture de laconsommation, de remplir, de faire, deposséder. Tout pour nous !!!

Que le résultat de tout ça soit uneattitude de moi, moi et après moi …. Ouc’est cette attitude qui nous emmène a ça

de la vient ma réflexion d’aujourd’hui. Le fait, c’estqu’avec cette terrible force motrice interne, tôt ou tard,invariablement, nous imploserons comme des soleils quiacquièrent un niveau critique de masse et quis’enflamment. Avec autant d’explosions, le feu estpartout. De dehors, la pression est énorme et le milieu onle sait, est tout. Cependant, de dedans on pourracontribuer a cette nuée, en mettant plus d’essence au feu,ou on régule cultivant consciemment l’opposé. Cette nage« a contre courant » demande un effort conscient et unedétermination immense.

L’entassement est tant qu’il y a de plus en plus de grosaux USA, un habitant sur trois souffre d’obésité ;pratiquement un tiers de la population est grosse. Laculture du cumul est là-bas paradigmatique.

Depuis l’optique du spirituel ce n’est pas différent. Laculture de la quiétude, de ne rien faire, de vider, est l’antichambre de la nécessaire réflexion (réflexioner sur nousmême). C’est un pas non seulement indispensable maisen plus pertinent, pour resituer nos valeurs, nospréférences, coutumes, objectifs.

Avec tant de choses, ou tu t’arrêtes … ou on t’arrête. Lafatalité, le stress, la hâte consument plus et plus énergie.Intuitivement, on sait que l’on doit s’arrêter, mais en lefaisant on s’aperçoit avec mécontentement de notre videet de l’incommodité du changement ; le pouvoir desroutines est énorme (même les négatives savent se fairesavoureuses) et on trouve mille et une raisons pour nouslancer de nouveau dans notre tourbillon.

Le mental est traitre. Nous créons nos propres pièges,nous les justifions et on leur met le label de bon. Oui.S’arrêter est le premier pas, parce que le processusaccumulatif est multiplicateur et ce qui hier ne résultait pasblessant parce que c’était quelque chose qui s’assumait,aujourd’hui peut signifier le désastre. Cette vérité, quechacun apprend avec les années, plus par défaut d’énergieque par vertu, nous la pouvons intégrer avant, si nousapprenons a écouter notre moi intérieur. Mais avecl’immense bruit de l’extérieur généralement on ne peut pasécouter sa voix, toujours subtile, toujours susurrante.

Tout est pour maintenant !! Tout est urgent !!S’immoler dans notre stupidesse et accélération

intérieur, ne réglera rien et nous conduira dans le fléau detout ce qui nous entoure. Aveugles dans notre proprebulle de misère, nous culpabiliserons les autres de notresiyuation et chaque fois nous nous éloignons encore plus,et en restant seuls.

S’arrêter c est bon et nécessaire pour apercevoir lapeine qui nous consume.

Même Dieux s’est reposé le septième jour ! On oublierapidement que la respiration du TAO est pardedans….par dehors

Entrer dans un état contemplatif n’implique pas être unfainéant ; au contraire, comme acte conscient, positif etdirigé, c’est une discipline de l’esprit. Les entouragesnaturels favorisent ces procédés régulateurs, parce que anous mettre dans ces bulles, ils transforment notreénergie a une plus grande vitesse. Non seulement c’est cequ’ils ajoutent, sinon ce que nous laissons derrière a sortirdes autres.

« primum non nocere…… deinde purgare ! »Voyager est une autre stratégie bien connue, si bien non

nécessairement aussi efficace. Changer l’entouragecependant, donne de grands résultats, parce qu’on entreen contact avec d’autres formes d’énergie et parce que levoyage est le meilleur moyen de casser les routines. Laformule classique : jeuner et prier ! Quelque chose quene signifie pas arrêter de manger…., quelques fois c’estjuste s’alimenter d’ autres choses. Et non seulement par labouche ! le milieu ambiant nous alimente par tous lescotés et de plusieurs formes.

Des tactiques qui ne pourront jamais remplacerl’essentiel dans cette équation, qui est, la conscience dela nécessité du changement, la détermination de le faire.Passer a l’action implique les systèmes automatiques deconduite, pour nous mettre de nouveaux aux commandeset en mode conduite manuelle.

Et c’est que, mes chers amis, on ne peut confier nosdestins a la chance, parce qu’elle est une déesse quiesquive, capricieuse, et mutante ; rien ne remplacel’individu conscient et être cet individu est un acte qui seréalise en créant un excès qui casse les routines, qui nousréveil de la léthargie, qui éclaire nos sentiments et redirigenos engagements. Ou on le fait en manuel…., ou ce sera lavie qui nous le fera automatiquement, c’est son obligation.

Ici nous sommes tous entrain d’apprendre.

« La sagesse est l’art d’accepter ce qui ne peut êtrechangé, de changer ce qui peut être changé,

et surtout, de connaitre la différence ». Empereur Marc Aurelio

«Le premier symptôme que nous tuons nos rêves est le manque de temps ».Paulo Coelho

N

Alfredo Tucci est General Manager deBUDO INTERNATIONAL PUBLISHING CO.E-mail : [email protected]

https://www.facebook.com/alfredo.tucci.5

WENG CHUN KAM NA (CHI NA),attraper et immobiliser un adversaireet le forcer a se rendre, avec desprises et étranglements.

Durant les derniers siècles, le Shaolindu sud, en particulier, a été connu pourses efficaces et ingénieuses prises etses étranglements. Fung Siu Ching futun membre spécialement courageux dela famille de Weng Chun, et fut entrainéa bord du fameux bateau rouge, et plustard, il reprit le flambeau de Wai Yan, deHong Kong, un vrai v irtuose desattaques de prises set d’étranglements.

Le terme Kung Fu pour ce concept estKam Na en cantonais et Chin Na enmandarin. Kam peut être traduit parprise, harnais, obligation. Na signifiecontrol, rupture. D’accord avec ceconcept, un attaquant est en premierlieu attrapé et retenu au moyen d’uneprise de ses bras, jambes, cheveux,etc.…., après il est immobilisé et a la fin,merci a la force du levier, il est étranglé.A le faire, ses muscles, tendons, os etarticulations son attaqués, et aussi leflux du sang, le QI et la respiration,peuvent être inhibés ou manipulés d’unautre mode.

Texte : Andreas Hoffmann, Christoph Fuß, Photos : Gabriela Hoffmannwww.budointernational.com

Points d’attaques du Weng Chung Kam Na : 1- muscles et tendons 2- articulations (bras, jambes, colonne

vertébrale)3- flux sanguin4- QI (points sensibles en accord avec la

médecine chinoise)5- respirationLe Kam Na joue un rôle particulièrement

important dans la famille du Weng Chun etpour chaque artiste martial qui s’apprécie,c’est essentiel acquérir au moins le basic.Les avantages pour les arts martiaux commepour la défense personnelle, sont évidents :· Idéal pour la self défense : un attaquant

peut être contrôle de manière adéquate etspécifique, que se soit pour le détenir oupour l’immobiliser. · Dans le passé, les pratiquants de Kung

FU, en général, devaient faire face a desadversaires armés, la connaissance du KamNa est particulièrement importante pourdésarmer l’agresseur.· Effectivité : La lutte libre contemporaine,

démontre clairement l’eff icacité desétranglements et des prises. Même lesartistes martiaux expérimentés se rendentrapidement, après avoir commit une erreur, ase voir attrapés dans un étranglement oudans une bonne prise. Les techniques deKam Na fréquemment apportent un rôledécisif, spécialement dans la lutte au sol.· Dans beaucoup de situations de défense

personnelle, les coups ne sont plus efficacesa courte distance, c’est du a que la capacitéde l’attaque est diminuée pour la proximité.Ici, encore une fois, la connaissance du KamNa résulte utile : dans ces cas on utilise descoups courts et piquants, pour toucher despoints sensibles « DIM MAK «, comme lesprises et les étranglements.· Effectivité contre des attaques de « lutte

libre » : Un rival qui prétend faire tomber,doit attraper avant et cette prise peut êtreattrapée et pour autant immédiatementcontrôlé et immobilisé.· Le Kam Na, quant il est correctement

appliqué, peut s’utilisé avec l’appui de coupsde poings et de techniques derenversements, proposant un outil a l’artiste

martiale, pour user le pouvoir de l’adversaireavec une grande efficacité et facilité pour sonpropre intérêt. D’autre part, la formation KamNa offre beaucoup plus d’aspects positifspour l’artiste martial.· Il a pourvut d’un accès pratique a sa

propre anatomie et a son mouvement naturel.Par exemple, il se rend compte que sesarticulations ne doivent pas êtrepressionnées et que les genoux ne doiventpas se tordent. -Il apprend sur le flux sanguin, le QI et la

respiration.-Il apprend à fortifier et étirer les muscles

et les tendons -Le Kam Na lui enseigne aussi a maintenir

l’équilibre et en même temps a romprel’équilibre de son adversaire. Cela offre unetransition sans problème a l’usage desrenversements. ·Acquière de lui même et de son

partenaire, spécialement durant les exercicesde Kam Na, durant lesquels, une techniquede prise d’articulation flue jusqu'à l’autre. · Apprendre à contrôler doucement

l’attaquant, ce qui correspond avec l’idéal duShaolin. Moi-même j’ai découverts le Weng Chun

Kam Na en 1986, a Hong Kong. Mon maitrede Wing Tsun m’a emmené dans unénorme marché à Yau MaTei, a Hong Kong.En arrivant on est allé a une salle du marchéappelée Dai Dak Lan. Ce que je ne savaispas alors, c’était que meme le Grand MaitreIP MAN s’était entrainé là-bas et avait interchangé connaissances avec des autres etque le dernier Grand Maitre du Weng Chunet le chef du Dai Dak Lan, continuait des’entrainer là-bas. Dans ce marché, il y avaitdeux vieux messieurs qui participaient a uncombat. Un des deux m’a appelé pour medemander si moi aussi je voulais essayer. Jeme suis dis en moi-même que toutes lesprises et renversements n’al laient pasfonctionner contre moi et que je ne voilaispas faire de mal a cet homme âgé. Mais lerésultat fut différent. Quand j’ai commencél’attaque, le Grand Maitre Way Yan mecoupait la distance et commençait a medéséquilibrer. Si rapide que quand je mesuis défendus, il a utilisé mon action pour

me contrôler encore plus. Il changeait sesactions dans un flux constant de coups,prises et renversements. J’avais trouvé monchemin et me suis présenté a mon nouveaumaitre. C’est comme que je me suisconvertis en son unique étudiant occidental.L’autre vieux monsieur était le Grand Maitrede Weng Chun, Lau Chi Long, qui avaitaussi répondu a mes questions et étaittoujours prêt pour un entrainement de WengChun. Durant mes expédit ionsd’investigations en chine, j’ai appris destechniques de prises très spécifiques de lafamille du Weng Chun du Grand MaitreCheung Pak, du Grand Maitre Leung WaiChoi. Avec le Grand Maitre Fu Seng Lung jeme suis mis au Kam Na du Tai Chi, leBagua et Hing I. Avec Gracie j’ai appris leJiu-j i tsu Brési l ien, lequel au jour

d’aujourd’hui enseigne avec la ceinturenoire. J’ai aussi rencontré des techniquesdans le Jiu-j i tsu des méthodes trèssimilaires au Kam Na. Une fois, cela faitquelques années, le Kam Na m’a sauvé lavie quand je fus menacé et attaqué. Je mesuis débrouiller pour désarmer et éloignerl’arme de l’attaquant avec une technique deKam Na, sauvant ainsi ma vie et celles deceux qui étaient avec m’accompagnaient.Je suis très fier de ce que j’ai fait. De cettemanière j ’ai expérimenté moi-même leniveau d’eff icacité du Kam Na, quiréellement fonctionne. Si la méthode du Kam Na se transmet, cela

permettrait de protéger a beaucoup depersonnes des agresseurs, et de cettemanière ils peuvent être contrôlés moyennantune proportionnalité modeste.

REMARQUE :« Dans le passé, les pratiquants de Kung Fu,

en général, devaient affronter des adversairesarmés. Dans les cas d’introduire des armes, laconnaissance du Kam Na est particulièrementimportante pour désarmer l’agresseur ».

« Durant mes expéditions d’investigations enchine, j’ai appris des techniques de prisesspécifiques de la famille du Weng Chun duGrand Maitre Cheung Pak, du Grand Maitre TamPui Chuen et de son élève, le Grand MaitreLeung Wai Chai ».

“Durante misexpediciones de

investigación a través deChina aprendí técnicasde agarre muchos másespecíficas de la familia

del Weng Chun del Gran Maestro CheungPak, del Gran Maestro

Tam Pui Chuen y de su alumno, el Gran Maestro Leung Wai Choi”

LA FAMILLE KEYSIKeysi et la famille.

Au Keysi on donne de l’importance au motfamille, car c’est la base irremplaçable dechaque société, et c’est la que s’engendre ledéveloppement de chaque société, et c’est laque s’engendre le développement despersonnes et de leur santé. La santé n’est passeulement physique, c’est beaucoup plus quel’absence de symptômes, c’est mental et

émotionnel, quelque chose dont on ne peut faireabstraction pour le développement personnel.

Les valeurs de la familleChacune des personnes qui vivent avec

passion Keysi, sont ma famille, la famille deKeysi. Lamentablement on vit dans une sociétéavec une croissante incrédulité dans les valeurset Keysi, c’est l’évolution, le défi révolutionnairedans les arts martiaux classiques et

Keysi

Keysi

systématiques, dans un monde en constantecroissance ; une forme de comprendre la DéfensePersonnelle depuis l’intérieur de l’être humain. Letriomphe dans n’importe quel objectif de notre vie,irrémédiablement doit commencer par le triomphede soi-même. Si nous apprenons a reconnaitre nosvaleurs, nous pourrons voir et reconnaitre lesvaleurs des autres et cela commence dans lerespect de notre propre moi, une chose qui peut sefaire seulement un code d’étique.

La valeur et le code d’étique.Intention-Respect-Patience-Persistance-Perspective

L’intention c’est a ce que nous aspirons. Cen’est pas un but !! Le respect, c’est lasatisfaction que produit notre propre réussite etcelles et celles de nos compagnons. La patiencequand nous avons une claire intention et quenous maintenons l’ego sous control, c’est laperspective. Même si la patience est nécessaire,elle ne serait pas suffisante si nous n’avions pasl’aide de la perspective :

Intention-Respect-Patience-Persistance-Perspective, forment une roue dont l’axe est laperspective, le point central depuis lequel on peutvoir les autres principes et nous donne lacapacité d’établir ce que réellement est importantdans une situation déterminée.

Le Keysi et le SalutNous sommes tous unis en plus de l’affection,

par un objectif commun, la recherche intérieurede nos valeurs, valeurs que tous nous possédonset que tous nous nous devons de découvrir, maisou ? Ou est ce qui probablement est le trésor dela plus grande valeur pour l’humanité ? Ceprécieux trésor qui vie dans le cœur de chaquepersonne et qui attend d’être trouvé et quis’appelle Humilité ! Quant on salue en Keysi onemmène la main au cœur et on joint notre poingavec celui du compagnon en signe dedévouement on offre notre bien le plus précieux,notre « cœur » et pareil que dans un pacte, onunit nos forces, pour qu’ensemble on arrive a nosobjectifs, avec courage, persévérance et humilité.

KEYSI-Une équipeLe travail en équipe est le plus haut niveau. Nous n’avons pas tous les mêmes

capacités et en conséquence, chacun cherche l’autre, ce qu’il nécessite pour sacroissance personnelle, pour développer ce pourquoi il est habile et avec l’aide descompagnons et avec effort, on arrive a que ces zones ou l’on est plus faible changenten habilitées, de telle forme que ceux qui ont plus de capacités ou d’expérience, ontune plus grande responsabilité au moment de partager avec un compagnon. Le travailen équipe est le plus haut niveau, efficace et satisfaisant de l’interaction entre deuxpersonnes.

Il ya des règles au KeysiDans le Keysi il y a des règles et des limites claires, mais ces règles doivent être

flexibles. Les professeurs se comportent comme des professeurs et les élèves secomportent comme des élèves, c’est le respect et une norme des familles fortes. Lerespect ne s’obtient pas avec une soumission de fer qu’appliquent les systèmestraditionnels, ou ils tirent avantage de la négation, la tromperie, l’autorité et l’échellehiérarchique. L’autorité sans aucun doute, restreint la réalisation personnelle et lacroissance individuelle. Dans le Keysi, comme dans une famille, il y a des règles quetous connaissent et acceptent.

Comment s’affrontent les situations au Keysi En dedans et en dehors de la famille, la communication est l’axe, une communion

honnête et directe nous offre les outils nécessaires pour solutionner des conflits et leprivilège de créer des liens entre nous. C’est important d’être motivé et d’exprimé sessentiments, perceptions et nécessités. Le respect renforce les liens de l’équipe etl’individualité. Etre une équipe ne signifie pas oublier que nous sommes des êtresindividuels et que nous avons des souhaits, des activités, et des liens qui sont engrande ou petite mesure hors de la famille. Chaque personne qui compose cettefamille est différente de l’autre et elle l’a respecte comme individualité. Accepter lesespaces personnels fait grandir le ciment autour du groupe. En résumé : « Peu importe quel soit ton problème. Tu peux compter sur nous. Parce que noussommes ta famille. »

L’auto estime dans le KeysiL’auto estime non seulement consiste à se sentir précieux, d’être qui est dedans et

qui est dehors de cet entourage. Cela consiste aussi a que la famille se voit fortifiée,orgueilleuse pour la bonne opinion que chacun de ses membres a de elle, commegroupe humain : C’est un de mes compromis personnel et de tous les membres decette équipe, réussir une croissance personnelle de chacun des membres de cettefamille, accepter a chacun comme il est, sans vouloir changer ses valeurspersonnelles et avec la profonde satisfaction que cette personne travail pour arriver aêtre la meilleur version d’elle-même.

Keysi

SELF PRO KRAV ENFANT

La délinquance urbaine et la violence gratuite, quin'épargnent pas les enfants dès leur plus jeune âge, seradicalisent tous les jours un peu plus aux quatre coins dela planète impliquant pour tout système de légitimedéfense civil ou professionnel, une adaptation et uneévolution quasi permanente sous peine de devenir obsolèteet de ce fait irréalisable. Force est de constater quel'insécurité, due aux multiples facettes des agressionsphysiques de la vie moderne, a creusé le lit de nombreuxsystèmes de self-défense avec plus ou moins de succès surle plan du réalisme. La problématique en la matière réside

dans le fait que les arts martiaux dans leur applicationde la self-défense ne collent pas à la réalité de la

rue où règles et limites n'ont pas leur place.Devant ce constat, apprendre à se

défendre est devenu une nécessité, uninstinct de préservation inhérent àchacun de nous amoureux de la vie et

de nos proches. Si l'origine de cesoudain engouement semble

évidente, comment peut-on s'yprendre pour coller à la dure loi

de la réalité dont l'actualiténous amène chaque jour son

lot d'horreurs. Le problème,

Photos Edith Levinet

c'est que nous voulons tout et tout de suite et quenous cherchons le système qui, sous l'impulsiond'une baguette magique, va nous permettre d'être àmême de pouvoir nous sortir de tous les faux pas.

Mis à part la fuite, quand cela est possible, lesalut de nos enfants n'a de chance que grâce à unréflexe de survie qu'il va falloir conditionner par unentraînement régulier sur les bases d'une méthoderéal iste, accessible à toutes et à tous,indépendamment de son gabarit et de sa force,avec des gestes simples et efficaces.

Le Capitaine Jacques Levinet, fort de sonexpérience professionnelle et martiale a donc fondéune méthode adaptée aux enfants pour leur

permettre de se sortir d'un mauvais pas. Unediscipline, adaptable aussi bien dans le milieu

scolaire que dans la rue, autrement dit aussibien face à des agressions d''entant que

d'adulte. Il s'agit d'une initiative novatriceen la matière dont la pédagogie et les

résultats ont été saluées par denombreux médias ainsi que par

plusieurs psychologues etspécial istes des enfants.

Nous avons voulu ensavoir plus sur cette

nouvel le discipl ineanti agression pourles enfants.

Self Defense

Budo International : Que veut direle sigle SPKE ?Jacques Levinet : S (Self pour Self

Défense) P (Pro pour Professionnel), K(krav pour esprit combatif en hébreu)et E (pour Enfants).Ce n'est pas du Kravmaga (dont la

finalité est essentiellement militaire etne correspond pas à notre légitimedéfense). La confusion nait du termeKrav qui signif ie pour le SPKE «Fighting Spirit » car sans espritcombatif il est difficile pour un enfantde s'en sortir. De plus le SPKErespecte la législation pénale françaiseet ne développe aucune agressivitémais de la confiance en soi. Laméthode du SPKE vient du SELF PROKRAV ou SPK, méthode redoutabled'efficacité pour se défendre de façonréaliste dans la rue. Le SPK a été misau point par l'expert internationalJacques Levinet, qui a été reconnuSoke ou fondateur 10e Dan de SPKpar les plus grands Maîtres et expertsdu monde entier.

B.I. : En quoi consiste la méthodedu SPKE ?

Jacques Levinet : Le SPKE estadapté aux jeunes dans un but d'antiagression et de confiance en soi. Onleur donne les moyens de s'enfuirgrâce à des techniques à leur niveau etbasées sur l'instinct de survie et leréflexe conditionné, le tout ponctué parla prise en charge de la parole et desgestes appropriés en cas d'agressionsans oublier l'aspect légal. (Ce que l'on peut faire et ce que l'on

ne doit pas faire).Le mimétisme et la répétit ion

facilitent l'apprentissage du SPKEgrâce à l'expérience professionnelle ducapitaine de Police Jacques Levinetqui donne à la méthode une crédibilitéoptimale dans le respect de la loi. LeSPKE a été reconnu au planinternational par les plus hauts gradésd'arts martiaux et les plus grandsexperts police.La pédagogie est spécifique pour

éveiller la vigilance des enfants etconfiance tout en respectant un codedéontologique.Un programme ludique de

progression technique ponctue letravail des élèves tout au long del'année car il s'agit également d'unenouvelle discipline sportive. Les cléssont exclues dans la méthode car onapprend aux enfants à se défendredans la limite de leurs moyensphysiques et non à lamanière de « Karaté Kid ».De même priorité estdonnée à la défensecontre lesagressions àmains nues,

accessoirement contre bâton etcouteau mais jamais contre armes àfeu pour rester dans la réalité despossibilités de défense d'un enfant.Le SPKE est efficace et réaliste

grâce à des points clés qui sont laprise en compte de l'instinct de survie,le développement du réflexeconditionné de défense, la simplicitéd'apprentissage pour ne pas réfléchirlors d'une restitution et une pédagogieopérationnelle grâce au mimétismed'apprentissage. On n'oublie pasd'enseigner aux enfants la façon derendre compte de leur geste dedéfense pour justifier l'obligation qu'ilsavaient de se défendre face à uneagression injuste.

B.I. : Quels sont les principesfondamentaux du SPKE ?Jacques Levinet : Le mot

frappe est banni au SPKE auprofit du mot riposte pourjustifier ce qu'il est interdit defaire. Par exemple sur unétranglement (atteinte à la vie) lariposte génitale est tolérée maissur une saisie au col ou aupoignet la riposte au tibia estsuffisante. Ceci pour fairecomprendre aux enfantsles critères de la loi,notamment enmatière de légitimedéfense.

Self Defense

Le SPKE est ludique - Le SPK s'estouvert dernièrement, pour la premièrefois en France, aux enfants avec lacréation de la méthode du SPKE (SelfPro Krav Enfants) dotée d'unepédagogie spécifique d'apprentissage,aux femmes avec des mises ensituation tenant compte de leurparticularisme et aux seniors pour leurapprendre les gestes basiques à leur

portée en cas d'agression. Pouratteindre ces objectifs de plaisir, unprogramme ludique multifacettes a étémis en place, selon la personnalité deses pratiquants, avec un cursuspédagogique d'évaluationstechniques. Ces acquis nivellent letravail et la progression des élèves toutau long de leur pratique afin derenforcer leur motivation et leur intérêt.Ainsi, le caractère de bien-être estdéveloppé pour toutes les franges dela population qui trouvent dans lapratique du SPK un facteurd'épanouissement physique et moralindéniable tout en resserrant, pourcertains, les liens familiaux puisque ladiscipline est souvent pratiquée enfamille.Le SPKE est sociologique - Sport

pour tous et utilité d'une self-défenseréglementée, codifiée et reconnue, leSPK s'adresse donc à tous. Uneméthode qui s'intègre dans unphénomène de société dont les maîtres

mots sont l'efficacité,l'adaptabilité, laspécificité de la

méthodologie, l' interactivité de laméthode civile et professionnelle duSPK, le respect des valeurs de la vie etdes valeurs citoyennes, le respect de laloi, l'intégration sociale par la pratiqued'un sport relatif aux problèmes de lacité.Pour les jeunes en difficulté ou en

proie à des problèmes conjoncturelsde confiance en soi et d'affirmation depersonnalité, le SPK, par son codedéontologique et le respect desvaleurs qu'il véhicule, tout en collantaux réalités de l'agression, proposeune solution aux problèmes actuels denotre siècle.Sans exclusion aucune, sans parti

pris ni de race, ni de religion, ni d'âge,ni de sexe, ni de déficience physique,le SPKE permet à chacun de retrouverle chemin du sport dans sa pleine ethonorable acception du terme.

B.I. : Quelle est l'éthique du SPKEpour apprendre aux enfants à sedéfendre ?Jacques Levinet : À l'instar du code

moral du bushido qui régissait la

conduite des samouraïs, la doctrine du SPKE a comme souci lapréservation de la vie et de la dignité humaine face àl'agression injuste et injustifiée. Cette affirmation est levéritable postulat de base du SPKE, véhiculé à travers lesformations, partout en France et à l'étranger. Une théorieselon laquelle l'instinct de conservation des hommes duXXIe siècle doit se donner les moyens de sa défense.La règle en la matière n'est pas celle du talion mais celle

d'une self-défense adaptée, réaliste pour faire face, dans leslimites de la loi et du respect de son prochain, à l'agression.Le SPKE remédie aux déviances violentes de la nature

humaine dans ses excès agressifs avec des traitements dechoc dans lesquels droits et devoirs de chacun sontrespectés

Ainsi, grâce à son évolution technique en constantecommunion avec la conjoncture des faits et gestes del'homme moderne, grâce à ses références éthiques

respectables, le SPKE est devenu une méthodenovatrice de confiance en soi et par voie de

conséquence de plénitude de vie pourles jeunes de tout âge.

B.I. : Quel est la prioritédans la méthode du SPKE ?

Jacques Levinet :Au-delà de l'efficacité et

Self Defense

du réalisme de cette méthode redoutable de self défense, ce qui primec'est la déontologie et le respect. Ce sont des éléments incontournablesà mettre en pratique dans tout geste défensif afin de ne pas outrepasserles limites de la loi, notamment en matière de légitime défense. Unexemple pratique du SPKE dans ce domaine est de ne jamaisutiliser le terme « frapper son agresseur » mais « riposter à uneattaque ». L'hypothèse est toujours de rendre compte àposteriori de ses actes face à l'autorité ou la justice, d'oùl'intérêt de posséder le maximum d'arguments en safaveur. Parler de ripostes lors d'une agression est uneprésomption de légitime défense, ce qui n'est pasle cas lorsqu'on parle de frappes. Inculquer cettedifférence de phraséologie dans nos cours etnos formations de SPKE, dès le plus jeuneâge, ne peut que tirer la discipline vers uneéthique.

B.I. : Comment devient-oninstructeur de SPKE ?Jacques Levinet : En suivant d'abord

un cursus d'instructeur de SELF PRO KRAVpuis un stage spécifique SPKE laméthodologie d'agression envers les enfantsn'est pas la même qu'envers les adultes. La pédagogie du SPKEest un point fort qu'il convient de bien apprendre car l'instructeur,au-delà de sa moralité irréprochable, a un rôle éducatif indéniable.On n'apprend pas aux enfants de la même façon qu'aux adultes.Apprendre à être citoyen et ceci dès le plus jeune âge est unobjectif que le SPKE se fixe continuellement. Telle est laphilosophie déclarée de cette discipline du 21e siècle, symboliséepar la recherche de la vérité, la moralité et le respect. Uneméthode n'existe que par la voie, au sens philosophique du terme,qu'elle dégage.

En conclusion, même si la méthodedu SPKE est eff icace en casd'agression, nous ne faisons de nosenfants des « Rambo » ou des «kamikaze ». Nous leur apprenons quela peur est naturelle et que la fuiteconstitue souvent le meilleur moyen dese défendre. Raison pour laquelle lavérité du discours est importante maislorsque la négociation ou la fuite sontimpossibles, il faut alors compter que

sur soi-même pour se défendre. Nousinsistons également auprès desenfants pour les mettre en gardecontre tout geste d'agressions àcaractère sexuel et leur donnons lesmoyens radicaux d'y mettre fin afin dene pas subir à vie des traumatismes.Nous sommes aidés en cela par despsychologues qui assurent un « FeedBack » constant suite au traumatismede l'agression envers les enfants.

Le SPKE est représenté dansplusieurs régions en France et àl'étranger avec des instructeurs certifiésde l'Académie Jacques LEVINET.

Le Fondateur du SPKE - JacquesLevinet

www.selfdefenseenfant.com Tél. +33.467.075.044

Self Defense

Tout le monde sait que la Université de KEIOet son club de karaté me passione, pourplusieurs motifs, depuis la première fois quej'ai mis les pieds sur son campus en 2008.Aujourd'hui je veux partager un autre fait

relatione avec le club de karaté de cetteuniversité et qui est curieux et intéressant.

Curiosités

TOURNÉE MONDIALE POUR LA PROMOTION DU KARATÉ" Depuis KEIO ..... avec amour "

Texte et photos : Salvador Herráiz Embid, 7eme Dan de Karaté

ous devons remonterdans les années 1967et 1968, pour parlerd'une tournée quedeux karatekas de ceclub de Tokyo ont fait

dans le monde entier pourpromotionner le karaté et qui les aemmené pendant 2 ans de voyage enpassant par 85 villes de 5 continents.En effet, Koji Kuwabara, 2eme Dan

de karaté de 24 ans, et soncompagnon Toshikazu Noguchi, 1ereDan de 26 ans, se sont embarquesdans un projet comme ambassadeursde bonne volonté et ils ont montres etpromotionnes le karaté dans tout lemonde entier pendant 2 ans.En Janvier les deux gradues de la

Université de KEIO embarquaient surun chalutier leur fourgonnette etvoyageaient dans un autre bateau

jusqu'à Bangkok, et de la i lscontinueraient, par la route, jusqu'àCalcuta, et de la a d'autres endroits d'Inde, de Pakistan, d ' Europe (d'est aouest )....Ils arrivèrent en Europe en Avril et ils

continuaient a parcourir laYougoslavia,Italie, Hollande....pendant9 mois.De Naples ils ont traverse la mer

méditerranée jusqu'à Alexandrie et dela ils ont continue en voiture en passantpar le nord de l'Afrique et le Maroc.Ils ont traverse toute l'Espagne et

ont continue en France jusqu'à la villede le havre pour embarquer endirection des États-Unis.Là-bas , ils ont contactes avec

différentes associations ( comme ils l'avaient fait dans les autres pays )pour promotioner le karaté dans desvil les comme Los Angeles, San

Francisco, seattle,Salt Lake City, Elpaso,Kansas City, saint Louis,Chicago,New Orleans, Miami,Washington DC,Philadelphie,NewYork et Boston.Ils ont aussi continuejusqu'à Canada en faisant desdémonstrations de karaté a Otawa,Halifax, Sudbury. I ls sont aussidescendus jusqu'au Mexique, avecdes arrêts dans la capitale et aAcapulco.Aujourd'hui presque un demi siècle

après Toshikazu Noguchi ne pratiqueplus le karaté , mais Koji Kuwabara enéchange continue de pratiquer a 70ans et un jour par mois il assisteencore a l'entraînement collectif dansle dojo de Shinanomachi, un endroitqui me rappel de merveil leuxsouvenirs de ses " vieux maîtresvivants " depuis le moment ou je les aiconnus.

Karaté

“Ils ont promotionne le karaté dans des villes comme Los Angeles, San Francisco, Seattle, Salt Lake City,

El Paso, Kansas City, Saint Louis, New Orleans, Miami,Washington DC, Philadelphie, New York, Boston”.

Toshikazu Noguchi pratiquant dans le dojo de KEIO en Shinanomachi, en 1967, avec un autre compagnon, Shuntaro Ito.

N

Le Kusho est un Art Interne, il sert autanpour nous améliorer nous même, que pourapprendre a attaquer les structures interneset les points vitaux de l’adversaire. Ceci estune habilité puissante et dévastatrice, qui

augmente le potentiel offensif et leseffets nuisibles sur l’adversaire. Il ne

s’exécute pas avec la pleinepuissance (même si cela pourrait

avoir des effets encore plusdévastateurs), il s’exécute avec

des armespénétrantesp o u ratteindre lesobjectifs etles points dela zone

interne ducorps.

Points Vitaux

Evan Pantazi

Introductionle Kyusho

es objectifs sont les nerfs, les vases sanguins, lesorganes, le cerveau et les autres systèmes etstructures. Le plus facile et le moins dangereuxpour la tactique, c’est le système nerveux, lesrésultats son instantanés et plus efficaces. Lesattaques aux vases sanguins (appelées DIM

MAK), sont aussi de grands objectifs, mais ne sont pas autantefficaces, car cela demande plus de temps pour arriver al’incapacité des opposant, mais ils causent de plus grandesblessures physique d’une forme permanente. Si on n’a pasd’expérience, c’est dangereux et certainement stupide de lepratiquer avec des compagnons d’entrainement ….. Mais c’estviable si on travail avec beaucoup de tact. Chacune de ceshabilites a la capacité pour entrer dans les systemes et fonctionsanatomiques de l’opposant. Pour ça nous devons comprendre lespossibles et ses fonctions dans le corps et forger des armespénétrantes pour pouvoir accéder a ces systemes. Alorsque le Sanchin est un exercice formel pour développer lesoutils et les tactiques pour accéder à ces objectifs,l’habilité aussi peut être utilisee sans á. Cependant, ilfaut mentionner que un exercice qui faitdévelopper une méthode dechangement du corps, c’est celui dela Chemise de Fer. Cet exercicenous conditionne poursupporter l’attaque interneet les dommages quecelle-ci pourrait affliger.A travailler la forme, onobtient le YIN et Yangd’attaque été dedéfense …..Le choix

Points Vitaux

C

Evan Pantazi

est votre !! la forme fortifie les os, les tendons et lesmuscles, non seulement pour supporter l’attaque du rival,sinon pour en même temps aider a forger les armespénétrantes, en utilisant les « Six mains Ji » pourpénétrer encore plus profondément dans le corps del’adversaire. Cette pénétration aide a atteindre plusloin que les muscles et tendons, comme lesstructures osseuses, pour accéder aux nerfs les plusvitaux et sensibles, aux vases sanguins, auxorganes, etc.…. Un des fondamentaux pourpénétrer dans l’adversaire est détenir sonimplosion ou ses actions offensives. Ceci n’estpas se défendre de son attaque avec une garde,sinon moyennant l’attaque a son mental, pourque son corps et son esprit se reinitient au lieude continuer sans obstacles. L’objectif est dechangé l’action de la fonction motrice du corps(mouvement, équilibre, force), a la fonctionsensoriel (rééquilibré, recevoir, sentiment) enallant plus loin que n’importe quel chemise de

fer ou barrières physiques et d’actions

chargées d’adrénaline. Alors, en frappant dans les nerfs, nousenvoyons un message neurologique aigu au cerveau. Plus tard, lecerveau analyse cet assaut interne et pour autant envoie moinsde messages aux muscles, ce qui diminue la force, l’équilibre etl’appui du corps. La forme fortifie les os, les tendons et lesmuscles non seulement pour apprendre les structures vitales ducorps totalement, ce qui est un aspect crucial, car nous nepouvons pas obtenir accès immédiat a un objectif de la tête oudu cou, sinon aussi pour connaitre les faiblesses de tout le corps,ce qui fera augmenter notre puissance d’une manièresubstantielle. Une autre clé pour pénétrer dans l’opposant avec leKyucho et le Sanchin, c’est le fait que nous savons comment il varéactionné. Cela nous permet de continuer avec des actionsadditionnelles car il essaye d’avoir le contrôle de l’entrée initiale.Ceci est plus rapide et en plus, il n’aura aucune forme de seprotéger de notre attaque suivante. Nous pouvons aussidéterminer a quel niveau nous attaquons, selon les réactions.Quant on touche correctement les nerfs (KYUSHO), le résultat estun scintillement blanc, avant d’altérer la conscience. Si nousavons un accès plus profond jusqu’aux vases sanguins, il y a uneréaction physique plus lente, comme faire perdre la vision a sesopposants. Un autre bénéfice d’user le Kyusho dans le Sanchin,c’est que cela nécessite très peu de force. Cela conserve notreénergie, en plus de guider les actions de l’opposant, pour quenous puissions les employer comme arme contre lui. Cela

démontre effectivement la veil le maxime martiale sur « l’utilisation de la force des opposants contre eux même ».Notre entrée se base en actions, c’est dût a que laposition et l’impulsion ne combattent pas les actionsque l’adversaire a commencé. Les différences entre

« Un autre bénéfice d’user leKyusho dans le Sanchin,

c’est qu’on nécessite peu de force.On conserve notre énergie,

en plus de guider les actions denotre adversaire pour que nous

puissions les employer contre lui ».

attaquer seulement le nerf, sont un résultat complexe etdynamique. Non seulement on réussi une pénétrationphysiquement plus profonde dans l’attaque, sinon qu’aussi celaaffecte aux systèmes vitaux. Cela peut se manifester en plusieurseffets néfastes, comme sueurs froides, vomissements, perte deconscience et autres conséquences plus graves, tout endépendant de la gravité du coup. On doit mentionner ici etmaintenant, que beaucoup ont assimilés cetteinformation et ont travaillés pour la réaliser et c’est lepropos de la présentation de cet article et decette vidéo. Cependant, il ne fautpas prendre ça à la légère carcela peut affecter les systèmes,au fonctionnement interne et auxmécanismes vitaux qui causeraient degraves effets dans le temps auxdestinataires. Beaucoup d’objectifspartagent les zones d’accès du Kyusho et le Dim Mak ;ce sont les appelés Points pour ceux qui sont habitués àles user, lesquels, avec une pénétration plus profonde etl’habileté adéquate, on peut accéder aux deux en mêmetemps. Cependant invariablement il est nécessaired’utiliser une arme plus petite (non seulement le poing oula paume), comme la trajectoire correcte. Ceci est unautre aspect du Kyusho que beaucoup de débutantsn’utilisent pas et pour ça ils ont des difficultés pourparvenir à la création appropriée du corps. Unedevise typique du Kyusho est : »Angle etDirection » et sur la superficie, (jamais mieuxdit), c’est une mise au point valide, mais trèslimitée. ANGLE : Se traduit sous la forme

que l ’arme s’approche d’unobjectif spécifique (quelques unsl’appel lent toujours point depression. C’est un descripteurde l’action physique. C’est unpas depuis une pos i t ioninitial a une position finale,d’avant en arrière, de granda petit, de moins a plus, dedroite a gauche et de gauche adroite, etc.DIRECTION : Se traduit en un

court long, dans lequel quelqu’un ouquelque chose bouge. Il peut induire enerreur au nouveau pratiquant du Kyusho.C’est aussi pour ça que beaucoup traitent

infructueusement de provoquer de grands effets, mais ils restent courts… Malheureusement,c’est aussi pour ça que beaucoup se rendent, en affirmant que le Kyusho ne fonctionne pas.La meilleure définition qui aide les gens a no seulement comprendre a un niveau plus élevé,sinon aussi elle leur permet d’actionner le Kyusho pour qu’il affecte de manière plus efficace,c’est la « trajectoire ».

TRAJECTOIRE : C’est le chemin suivit par le vol d’un projectile ou d’un objet quibouge sous l’action de forces données a travers l’espace o l’objet. Dans le Kyusho,

ceci est fondamental, car nous essayons d’envoyer notre énergie cinétiquejusqu’q un chemin spécifique dans le corps humain et no dans la zonespécifique du noyau. En Kyusho, celui-ci est au travers des nerfs, lesystème nerveux central (colonne vertébrale ou cerveau). C’est pour çaqou’il n’y a pas de lésions au Kyusho, car nous n’utilisons pas, ni nous

ne nécessitons utiliser, les coups forts qui provoquent destraumatismes. Oui, le Kyusho continuera de fonctionner commenous le montre cette image : les dommages peuvent être infligéset la trajectoire réalisée. Mais a l’entrainement, l’importance estdans la trajectoire et d’arriver au noyau avec la force minime.

Une fois qu’on s’entraine et qu0on l’assimile, on ajoute laforce (si quelque fois c’est nécessaire) bien sur que leseffets se multiplient (et les possibles conséquenceslégales)….. Pour une protection encore plus fiable.En MMA, maintenant nous voyons les dures

réalités. Nous voyons la force et la brutalité,qui souvent s’absorbent et se

contrecarrent. Mais des fois on voit quela trajectoire est la correcte jusqu'à unendroit qui rend l’adversaireincapable, et même si elle estuti l isée avec moinsd’énergie. Mais celui-ci etla majorité des artsmartiaux sont decette nature Yang etils n’ont rien à voirautant dans le

Points Vitaux

fonctionnement interne que dans ladestruction des aspects extérieurs.Comme un Yin comparatif, nous nousfixons sur l’habileté du Kenjutsu (AIEP) oudans les styles japonais de l’épée. Ilsn’utilisent pas la force pour faires leurscoupures, sinon qu’i ls uti l isent latrajectoire qui passe par l’extérieur….. LeKyusho traite de ça ou cela devrait êtreainsi…. Ce n’est ni la force, ni l’angle,ni la direction…. Tout est dans latrajectoire. Les organes et lesstructures internes sont plus faibles etpour autant ils sont nos objectifs,comme par exemple, le foie, le bras,les reins, le diaphragme, etc.… Avecl’entrée additionnel plus loin des nerfset inclus encore plus loin des vasessanguins, on peut accéder a cesstructures vitales et causerdysfonction pou dommage, selon quese soit nécessaire. La pénétrations’effectue avec un petit transfert

d’énergie cinétique à un petit objet, centréavec un objet dur également petit, commeles nœuds de la main. A pénétrer dans lecorps a un niveau plus profond de celui dudiaphragme, on touche les organes plusimportants. La Chemise de Fer de tensionmusculaire du Sanchin a été dessinéepour se protéger de ça. Cependant a faireune réorientation des actions mentales et

physiques, comme celle de l’équilibre, lecorps s’affaiblie. Cela permet quel’attaque recherche directement ladestination la plus faible et puissepénétrer dans les objectifs vitaux. C’est çal’essence même du Yin et du Yang qui semanifeste dans le Kyusho et nonsimplement la force Yang que recherchentla majorité des styles martiaux. Les

objectifs internes du corps sont bilatéral et uniformément situes,mais aussi dans les extrémités. L’attaque superficiel de nouveauréussit l’accès aux nerfs ; les positions du Kata Sanchinproportionnent les positions de direction pour arriver a eux, nontant avec la force simple, sinon avec une profonde trajectoirejusqu’aux structures vitales. A confier en l’intègre position duSanchin, au lieu de la force, nous évitons les actions quiimpliquent les groupes musculaires antagoniques, qui soustraient

précision. Par exemple : si vous essayer de conduire le coudevers le bas dans une attaque du genoux a votre propre corps, il ya beaucoup de muscles qui sont appelés a intervenir, pouraugmenter le niveau de puissance. Cependant si vous mettezl’articulation ou l’os du coude correctement (juste comme laforme fait automatiquement dans le subconscient, si celas’entraine pour cette fin), il n’y a pas de force ni de puissanceimpliquées. Le bras se bouge sans qu’il aille dans toutes les

directions pour les muscles qui se contractent d’une forme sépare et plus en ligne droite (etavec plus de précision), ce qui donne une meilleure profondeur d’entrée. Celle la c’est aussi

la forme de retenir votre résistance et puissance, même en étant plus âge et enétant plus faible. La pénétration dans les structures vitales, ne

nécessite pas être de nature balistique, sinon qu’elle peut être unepression ou une agitation profonde de ces structuresphysiques. Une fois encore, la force ce n’est pas la clef, la

clef est dans la position enracinée et dans les trajectoiresimplicites, qui réussissent a pénétrer ou s’ajuster auxstructures les plus faibles adjacents et oublier lesmuscles, les tendons et les os. Ces positionspénètrent même dans les articulations du rival

dans la forme de Tuite mainmanipulatrice), ou des

méthodes demanipulation des

a r t i c u l a t i o n s .Q u e l q u e s

objectifs ne

Points Vitaux

sont simplement pas a coté de l’os,muscle ou tendon, sinon derrière eux. Cetype d’objectif exige de pénétrer encoreplus loin que les structures de lasuperficie, pour obtenir accès a lacolocation postérieure ou interne. Dans cecas nous ne pouvons utiliser une actionlinéaire, sinon qu’ils nécessitent uneaction de torsion ou d’étirements.Toutes ces actions sont petites etsubtiles et non plus grandes et plustélégraphiques pour l’opposant et/oules spectateurs. Encore une fois, cesactions posturales améliorent laprécision, (les actions plus petitessont plus directes et plus efficaces),elles ont besoin de moins de vitesseet puissance et sont inconsciemmentenracinées par la pratique rituelledes actions de Kata. Sans les actions

plus petites qui participent dans lespositions du Sanchin, il y a un grandpouvoir. Le pouvoir ne se base pas autantsur le muscle comme sur le tendon. Celaproduit une trajectoire très forte et centréesur le corps. Ces actions combinées avecdes structures osseuses plus petites, font

une entré ou pénétration très puissantedans le corps. Ces petites actions detorsion, font une vibration qui se transfèreaux structures encore plus profondescomme le troc cérébral, l’ouïe interne, lesnerfs optiques, etc. ….. Cela provoquerades dysfonctions dans la vue, l’ouïe,

Points Vitaux

l’équilibre et les autres fonctions vitales et s’obtient facilement, enpénétrant encore plus profondément dans le corps et dans safonctionnalité physiologique, au lieu d’être entrai d’utiliser leshabilités motrices des muscles, ce qui exige une attaque baséesur la force. Cette facilité est connue des pratiquants les plusâgés ou d’un haut niveau, car ils nécessitent maintenir un facteurd’égalisation, a mesure qu’ils se font vieux et leur aptitude

physique diminue. A mesure que nous travaillons avec lesméthodes de pénétrations, on peut voir qu’ils ne se basent pasautant sur la technique, sinon sur l’usage d’outils spécifiques etdans la connaissance des objectifs vitaux (Kyusho). Commenous usons les outils et les objectifs au lieu d’établir destechniques, nous pouvons obtenir une meilleure adaptabilité pourcombattre dans d’autres styles de coups, de prises et les deux

combinés. C’est plus facile contrôler unadversaire, en lui causant une dysfonctionou un dommage encore plus importantdans son corps. A maintenir la position(avec le bénéfice de la protection de lachemise de fer), on génère un meilleursoulèvement avec moins de force. Ceciest essentiel quand nous affrontons desrivaux plus grands, dont leur force est plusgrande. Les petites actions plusefficaces, permettent aussi unmeilleur déploiement stratégique, encomparaison avec le temps involucrédans la tentative de la technique…,ou le temps nécessaire pour analyserle mouvement des muscles et lecorps de l’adversaire qui est entrainde faire de même contre vous. Enpénétrant dans le corps desadversaires, nous attaquons plus queson corps, nous attaquons sonmental et son esprit, tout en causantune confusion pour la non

fonctionnement physique, dans un niveauplus profond dans lequel ils ne sont pashabitués. Un autre des bénéfices depénétrer dans le corps, en plus d’utiliserles armes et les actions plus petites pourune meilleure influence et pénétration,c’est que nous pouvons uti l iser desméthodes tacti les pour localiser lesobjectifs vitaux. Quand dans un combat

on rentre en courte distance, nous nepouvons confier en notre vision pourtrouver un objectif, et nous ne pouvonspas non plus développer beaucoup depuissance balistique en uti l isant lesattaques conventionnelles. Quant onprovoque la compression des nerfs, onrecommande une base contre laquelleamplif ier la pression pour que la

pénétration soit plus profonde. Ajouté a ça, on peut nous basersur un autre chemin, pour qu’il est une double entré, pour unemeilleure dysfonction neuronal du corps de l’adversaire. Maismais à ce niveau vous devriez avoir développé une relation intimeavec les outils et les objectifs, pour vous orienter correctementvers deux objectifs simultanés. Cependant, l’actuation peut êtreassistée par un outil (un outil de la main par exemple), commedans la position porte fermée du Sanchin, ou même uncambrement de la paume de la main et le poing. Ils peuvent se

trouver, l’un après l’autre, même sans espace. La difficulté estseulement dans le travail exercer pour trouver la trajectoirecorrecte dans chaque objectif du Kyusho. Une de ces idées danslesquelles on utilise le corps comme une base pour enter dans lesystème physiologique des opposants, pourrait être une actionde blocage de la tête. Cette position est plus efficace etpuissante pour utiliser les objectifs du Kyusho et d’affaiblir al’instant l’adversaire, a mesure qu’il fixe la position de base. Enpénétrant dans le corps par un objectif et une trajectoire,

l ’adversaire peut être capable decompenser la pression, sinon il s’assoit. Sivous utiliser deux ou même trois objectifset trajectoires, le corps de l’adversaire nesera pas capable de compenser et vousréussirez a causer un meilleur effet. Dansbeaucoup d’objectifs, ceci seradévastateur pour celui qui le recevra.Moyennant l’usage de ces objectifs, onpeut aussi diminuer la base desopposants et avec ça débilité son corps,perturber son équilibre et sa force. Dansce type de tactiques, on peut utiliser lapénétration dans l’anatomie aussi endirections opposées. L’idée principalequi doit se transmettre est que dansquelques positions de combats,comme une prise, on ne peut pasfaire de mal a l’adversaire par untraumatisme ou un coup de force, acause de la courte distance (il n’y apas la distance pour développer lavitesse de frappe). Cependant, pouratteindre les objectifs du Kyusho, onn’a pas besoin de la vitesse ni mêmede la force balistique. C’est unehabileté qui doit être développéedans un combat à courte distance. Sivous êtes entrain de travailler pour

pouvoir développer une méthodologiecomme la de l’étranglement du fluxsanguin (qui peut durer une minute ouplus), a travailler les nerfs depuis le début,vous pouvez affaiblir, contrôler ou rendreincapable l’adversaire immédiatement.Avec cette faiblesse ou control, vouspourrez alors réussir a exécuterl’étranglement de type sanguin pendantplus de temps et avec moins derésistance de la part de l’opposant,jusqu'à qu0il se rende. Plus la base estforte (ce qui se passe avec le sol), plusgrand sera l’effet obtenu sur l’entré a

pression sur les structures internes.Cependant, vous avez encore besoind’outi ls pour une pénétration plusprofonde, pour réussir cette pénétration etc’est ici ou les « Six Mains Ji », qui setrouvent dans les anciens styles etmanuscrits, i ls apparaissent dans leSanchin, en travail lant des outi lsspécifiques dans différents angles dedéploiement. Une fois sur l’objectif, lesactions constructives de la force créerontun pouls d’énergie cinétique qui peuts’envoyer profondément contre lerécepteur. La base peut être aussi le sol,

avec lequel on peut obtenir une grandeforce de levier. Avec la manipulationarticulaire, on affaiblie les tendons en lesétirant ou en les tordants et on arrive apénétrer dans le système réflexif. C’estcomme ça qu’on pénètre dans le controldu mental et le corps subconscient, quiest beaucoup plus profond, car il affecteaussi le système automatique du corps.Le corps est composé principalement desattributs des nerfs somatiques etautonomiques, qui peuvent être attaquésa n’importe quel niveau. Le systèmesomatique travail lera les habiletés

motrices de la formation du corps, toutcomme le mouvement conscient desextrémités, la tête ou le corps. Si onaffecte les nerfs anatomiques du corps(les reflexes, la digestion et autresprocédés automatiques). Une fois quevous avez entendus complètement tout çaet que vous pouvez atteindre ces objectifsKyusho, vous pourrez utiliser les deuxsystèmes et contrôler a l’agresseur dansun grade supérieur. Mais nous ne devonspas nous limiter à atteindre comme ça al’opposant ; nous devons enracinés cesoutils et objectifs sur une application

tactique, pour qu’ils rentrent dans nosreflexes subconscients. Cela peuts’introduire moyennant l’usage de l’ancienKata Sanchin, qui peut se pratiquer tousles jours et après, aussi utiliser les outils ettactiques a l’entrainement. Dans unedernière réflexion, j’aimerais que laméthode d’entré Kyusho, non seulementatteindrait les fonctions anatomiques ducorps, mais aussi sur les aspectsmentales et spirituels de l’opposant. Pourpénétrer dans le fonctionnement ducerveau a travers des nerfs, nous allonsprofiter des procédés de la pensée, car la

fonction du cerveau des individus sera occupée avec la surcharge et les attaques a la fonction physique et a ne pas avoir la fonctioncognitive, on sera rentré dans son mental et une fois qu’on est dans son mental, sa volonté ou esprit diminue aussi, car ils sont dansun processus de confusion et d’altération de la conscience. Pénétrer ne consiste pas seulement a atteindre l’adversaire, mais aussi audéveloppement de l’ « intuition »ou compréhension de la conscience de l’intérieur. Avec le temps, on réussit l’effet d’entrer dans lesubconscient de votre compagnon et on peut le sentir chaque fois qu’on réalise le Kata. Pour autant, ses actions ont aussi entrés dansvotre Sanchin et les votre dans le sien.

Points Vitaux

Si tu pratiques les Arts Martiaux dans le but de tedéfendre ou de défendre les autres, tu dois d'abord teposer une question très simple: "Qui est l'ennemi?". Celaressemble beaucoup à la question que se poserait unpilote: "Où vais-je voler?". La réponse déterminera l'avionà utiliser et la quantité d'essence nécessaire.

Si vous allez dans n'importe quelle école d'ArtsMartiaux en tant qu'observateurs, vous pourriez croireque l' "ennemi" est un ancien guerrier qui venait vers

nous avec une épée, une lance ou les mains vides. Danscertaines écoles vous croiriez que votre ennemi est un

lutteur qui veut seulement vous renverser et placerune clé de fin de combat au sol. Dans d'autres on

vous dira que leur système vient d'une arméeétrangère, mais vous oberverez que dans lescours qu'elles donnent, manque l'entraînementavec des armes de feu, différent de quelquestechniques lucides de désarmement de revolver.

Je ne sais pas les vôtres, mais mes ennemissont les criminels, les terroristes et toute

personne qui s'emporte (pour une colère lorsd'une bagarre dans un bar ou à la suite d'une

maladie mentale) et bien sûr mes ennemispeuvent aussi être des pratiquants d'ArtsMartiaux. Ces ennemis ne sont pas confinés àune méthode ou un système concret de lutte.Leur entraînement et leur expérience

peuvent aller d'un campement terroriste enSomalie, à une prision de haute sécuritéen Californie ou une école de Karaté à

Lyon, France. Comme mes ennemispotentiels sont nombreux et variés, je

dois apprendre à les connaîtretous. Je ne peux pas me centrer

sur un seul style de self-défenseet développer la mentalité de

"penser en groupe".

Self-Défense

Jim Wagner

Adversaire

La première chose à faire pour vaincre un ennemi est de savoir qui est l'ennemi. Naturellement, savoir quiest l'ennemi dépend de l'endroit où vous vous trouvez. Si vous vivez à Los Angeles, les ennemis seront lesméchants membres des bandes qui tirent depuis leur voiture en marche et qui se moquent de savoir si tu tetrouves au beau milieu des feux croisés. Si tu vis à Madrid, vos ennemis seront les extrémistes islamiques quiplacent des bombes dans les trains de banlieue. Si tu habites à New York, vous devrez faire attention nonseulement aux terroristes mais aussi aux voleurs et aux déprédateurs qui pullulent dans la ville. A Londres, unde vos ennemis, en plus des terroristes, seront les jeunes qui te sautent dessus et te piétinnent et frappent

Self-Défense

rien que pour te voler le téléphone portable. Si tu vis dans un petit village d'Allemagne, votreennemi peut être ivre, répugnant ou quelqu'un qui cherche la bagarre seulement parce que tul'as regardé de travers.

Mes ennemis, comme je disais, peuvent être des pratiquants d'Arts Martiaux qui soient passésde l'autre "côté obscure". Dans ce cas, je dois savoir ce qu'ils étudient et comme vous le savezdéjà, il existe de nombreux sytèmes à connaître. Personnellement, chaque fois que je donne unséminaire à New York, je parle de quelque chose appelé "Art Martial Russe de SYSTEME", de mongrand ami Denis Dmitriyev, qui enseigne à la maison de la lutte dans la 27º rue. Pourquoi je le fais?Je l'étudie parce que beaucoup de gens l'apprennent dans le monde entier et je veux être capable deme défendre. Quand je suis à Tel Aviv je me réunis avec le lieutenant-colonel Chaim Peer et le majorAvi Nardia, pour me rafraîchir les idées au sujet du système des forces spéciales israéliennes, leKAPAP (Krav Panim Le Panim, ou combat corps à corps).

Entraînement

Une fois que vous savez qui sont vos ennemis, la démarche suivante est de découvrir quel typed'entraînement ils reçoivent. Les criminels et les terroristes apprennent leur travail destructif quelque part.Si votre futur ennemi est un pratiquant de Kali philippin, vous feriez bien de vous inscrire à un cours deKali, escrime ou Arnis, pour savoir à qui vous avez affaire. Si vous ne pouvez pas assister à un cours

Jim Wagner

Self-Défense

Self-Défense

comme celui-ci, assistez à au moins un ou deux cours ou achetez un des nombreux DVD qui existent sur lamatière (ces DVDs sont disponibles à Budo International). Les pratiquants d'Arts Martiaux non seulementignorent les systèmes qu'ils ne pratiquent pas, mais souvent je suis surpris par le nombre réduit de policiersayant des connaissances d'Arts Martiaux philippines, alors que le Kali philippin est de plus en plus populairedans les prisions des Etats Unis et d'autres pays. Nous espérons que l'un de ces agents n'ait pas e0 setrouver face à un criminel qui domine cet art mortel, parce qu'il le poignarderait et le réduirait en miettes avantqu'il n'ait le temps de sortir son arme pour se défendre. Je sais de quoi je parle car je suis agent de police etinstructeur de tactiques défensives et j'ai entraîné des agents de commissariats du monde entier.

Si votre ennemi est le terroriste extrémiste islamique, la première chose à faire est de lire le Coran, son livresacré. Cela vous aidera à "pénétrer dans son esprit". Et à partir de là, vous vous rendrez vite compte que la"guerre contre le terrorisme" ne disparaîtra jamais, et les pays occidentaux ont beau rechercher la "paix", le

Jim Wagner

Jim Wagner

"Je ne sais pas les vôtres,mais mes ennemis sont lescriminels, les terroristes et

toute personne qui s'emporte(pour une colère dans une

bagarre dans un bar ou à lasuite d'une maladie mentale)

et bien sûr, mes ennemispeuvent aussi être des

pratiquants d'Arts Martiaux"

monde occidental se trouve hélàs sur l'orbite decollision avec le monde islamique .

Le Conseil d' Intelligence National de la CIA publia unrapport de 119 pages, en juin 2005, où il prédisait quele terrorisme islamique serait actif pendant au moinsquinze ans. Si j'étais musulman, mon héros seraitOsama Bin Laden et Abu ou Musab al-Zarqawi et je lesoutiendrais à cent pour cent dans la conquête dumonde et l' élimination, ou l'esclavage, des "infidèles".Je le sais car je passe du temps à étudier ceux quipourraient me faire du mal. N'oubliez pas que j'aimarché dans les rues de Egypte, Jordanie et lesterritoires palestiniens du West Bank, mais j'ai aussilutté contre le terrorisme pour le gouvernement desEtats Unis et réalisé 146 missions antiterroristes aprèsle 11 septembre. Selon le Coran, ce que font cesterroristes est justifié.

Si vous voulez savoir comment vous défendre desterroristes, vous avez besoin d'un instructeur quiconnaisse ce champ, non l'information d'un instructeurde Karaté ou Kung Fu qui l'ait appris dans un livre, maisde quelqu'un qui est allé sur le terrain. Les seulsinstructeurs de self-défense qui enseignent aux civils àse protéger des terroristes sont: moi- même (ProtectionPersonnelle Basée sur la réalité); Avi Nardia, systèmeKAPAP (DVD disponible chez Budo International);Dennis Hanover, système Hisardut; Kelly McCann,système Le Crisol (The Crucible) et Mike Lee Kanarek,système F.I.G.H.T. (LUTTE).

Tactiques

Les tactiques sont les méthodes et les techniquesque l'ennemi emploie contre vous. La seule chose dontvous pouvez être sûrs c'est que les techniques quetravaillent les criminels et terroristes seront les mêmesqu'ils emploieront contre vous. Par exemple, beaucoupde criminels qui ont accompli une dure peine, ont uneméthode très simple d'attaquer leurs victimes avec unearme blanche. Imaginez- vous que l'un d'eux vousattaque. Ce serait de la façon suivante: Il s'approche devous tranquillement, et, tout d'un coup il vous lance uncoup de poing à la figure. Alors que vous bougez lebras pour parer le coup, avec son autre main il vousplante un couteau dans le ventre, plusieurs fois desuite. Il vous poignardera dans la partie basse au casoù vous portiez un gilet pareballes(dans les prisons ilsfabriquent leurs propres armaduras corporelles, parcequ'il existe la peur d'être poignardé par les autresprisionniers). Naturellement, ils n'ont p as besoin dechanger de tactique lorsqu'il poignarde un agent depolice qui porte un gilet pareballes, une fois qu'ilssortent de prison. Combien d'écoles d'Arts Martiauxpréparent les gens pour ces attaques? Pratiquementaucune, que je sache. Les prisionniers qui sont rendusà la société, se limitent rarement à couper avec unearme blanche. Ils vont directement tuer immédiatement

Self-Défense

et efficacement les organes vitaux, et non pas les grands groupesmusculaires. Je le sais parce que j'ai travaillé dans une prison durantdeux ans et j'ai entraîné des gardiens de prisons dans plusieurs pays.

Un des problèmes que j'ai observé tout au long de ces annéesavec les pratiquants d'Arts Martiaux traditionnels, c'est qu'ilstravaillent d'une manière mais après ils font quelque chose detotalement différent à l'heure des tactiques. Par exemple, quandj'étais jeune et que je pratiquais le Karaté japonais, mon professeurnous faisait réaliser les techniques depuis une posture de lutte trèsrigide et précise. néanmoins, lorsque nous commencions à faire dusparring, toutes les positions que nous avions apprises ne servaientplus à rien. C'était difficile de rester rigide et être mobile à la fois.Peut- être que si j'avais porté une armure samouraï au moment defaire les postures, cela aurait été plus pratique. Après tout, cespostures de lutte datent de la même époque, du XVIIIº siècle etmême avant. La philosophie de la Protection Personnelle basée sur laréalité, est que l'entra eenement et le conflit doivent être identiques –à exception des lésions durant l'entraînement. Malgré tout, lorsquenous pratiquons, nous employons de l'encre rouge pour noushabituer à la vision et au sentiment du sang, comme je l'ai écrit dansmon dernier article pour Budo.

Comportement

Savoir comment travaillent vos ennemis ou quelles tactiques ilspeuvent apprendre ne suffit pas. Vous devez "vous mettre dans sapeau", comme dit le vieux proverbe. Dans le système de self-défense Reality-Based nous avons inclus une simulation du conflit(nous faisons semblant d'être dans de possibles situationsmodernes de self-défense). Par exemple, lorsque j'enseigne auxgens à se défendre des voleurs, je ne me contente pas de placerface à face deux élèves sans plus, l'un d'eux tenant une arme decaoutchouc facile à arracher. Au lieu de ça, moi je vais au-delà, jeplace un élève (la victime) comme s'il se trouvait devant undistributeur de billets et qui sort de l'argent, alors le "méchant" (unautre élève ou un des mes aide-instructeurs) s'approche de lavictime avec un fusil à air (un qui tire de petits plombs de plastiquesde 6 mm) pour l'ent raînement à longue distance, ou un fusil encaoutchouc pour les distances courtes. Pour que la situation soit leplus réelle possible, le voleur porte un passe montagne, une vestequi cache une arme ou bien je lui peins le visage avec de la poudreblanche et du maquillage noir sous les yeux pour le faire passer pourun voleur drogué, désespéré pour obtenir de l'argent pour achetersa dose de drogue.

Vous ou vos compagnons d'entraînement pouvez apprendre à"agir" comme vos ennemis, en lisant ou écoutant les infos. Si uneagence de presse informe d'une attaque, vous pouvez simuler cetteattaque dans votre propre entraînement. C'est comme ça quej'obtiens une grande partie de mon matériel d'entraînement.Naturellement, certaines choses ne changent jamais, comme latypique bagarre de bar; pas besoin de beaucoup d'imagination pouren créer une. Le jour arrivera où la salle d'entraînement stérile, avecles élèves et leurs uniformes blancs bien repassés, avec des miroirset des diplômes sur les murs, fera partie du passé en ce quiconcerne les écoles réalistes de self-défense.

Jim Wagner

"Savoir commentvos ennemis

s'entraînent ouquelles pratiques ilspeuvent apprendre

ne suffit pas. Vous devez

"vous mettre danssa peau"

Self-Défense

Jim Wagner

Jim Wagner

"Si votre ennemi est le terroristeextrémiste islamique, la première chose que vousdevez faire , c'est lire leCoran, son livre sacré. Cela vous aidera à entrerdans son "esprit". En partant de là, vous vous rendrezrapidement compteque la ‘Guerre contre leTerrorisme’ nedisparaîtra jamaiset les paysoccidentaux ontbeau chercher lapaix", le mondeoccidental se trouvehélàs sur l'orbite decolision avec lemonde islamique”

PréparationReality Based est avoir l'esprit et le

corps en forme pour une recontreavec l'ennemi. Dans monentraînement j'ai inclus l'enduranceà distance courte, parce qu'un sprintest toujours une option pour la self-défense. Au lieu de l'appeler "fuir", jepréfère l'appeler "retrait tactique".

Dans d'autres cas je me mets enforme pour me jeter au sol le plusrapidement possible, parce que lamajorité de mes ennemis peuventme tirer dessus ou me lancer unegrenade à main. Lors de telles

attaques, il est préférable de sejetter à terre, c'est du moins ce

que l'on apprend dansl'armée américaine,

quand i ls m'ontpréparé pour lecombat.

Si une techniquene va pas êtrebeaucoup employéeou risque de ne pasêtre efficace dansun combat

physique réel, je ne perds pas detemps à la préparer. Par exemple,cela ne me viendrait jamais à l'idéede piétiner mon ennemi au dessusde la zone pelvique. Le coup de piedje le lui lancerais aux genoux, à l'aineou aux hanches, mais jamais à lapoitrine ou à la tête si vous êtesdebout. Les coups de pied hautspeuvent marcher dans le dojo ou surle ring, mais pas sur le trottoirglissant à cause de la pluie à Rome,ou dans les rues pavetées del'ancien Jérusalem, pas plus sur unsol couvert de sang de la celluled'une prison en Belgique. Monobjectif est que ma préparation pourle conflit aille avec les situationsréelles que je peux rencontrer, ouavec ma "réalité", et la préparationphysique basée sur la fantaisie oudes méthodes anciennes nem'intéresse pas.

Maintient

La vie change tout comme le fontles méthodes et tactiques

d'entraînement de mes ennemis. Unjour, si je trouve sur mon chemin descriminels et des terroristes quiutilisent des armes laser et desmachines qui avec l'émissiond'ondes de son te rendent malade, jechangerai quelques-unes de mestechniques pour m'adapter à ceschangements et aux nouvellestechnologies. Je ne me conformeraijamais à une seule sorte deméthodes ou de techniquesd'entraînement. Je dois changer aussivite que changent mes ennemis, oumieux encore, essayer de rester à lahauteur. Il faut toujours s'actualiser.On doit lire les journaux ou écouter lesnouvelles de l'endroit oùi l'on vit, afinde comprendre le type d'attaques queréalisent nos ennemis. Il faut parleravec des agents de police, des juges,des avocats et toute personne quipuisse savoir ce que font les criminelsd'aujourd'hui. Les films d'Hollywoodpeuvent aussi nous donner desinformations , mais sachez que cesera en grande partie pursensationnalisme.

Self-Défense

Le Système de Protection Personnelle de Reality-Based n'est pas qu'un autre système de self-défense". C'est uneREVOLUTION et les gens du monde entier apprennent à se défendre d'une façon qui est en train de changer.Depuis l'an 2000, la revue Budo International nous informe sur le mouvement Reality-Based. Savoir qui sont tesennemis, est seulement un des éléments de ce large système.

Soit un objetif difficile.Jim Wagner est un instructeur de tactiques défensives pour des agents de police et personnel militaire. De plus, ildonne des cours et des stages de Reality-Based aux civils. Pour de plus amples informations visitez notre pageweb www.jimwagnertraining.com

INTERVIEW A SIFUCHAM KIM MAN (WONG SHUN LEUNG)

Dans le deuxième de nos interviews que nous publionspour la revue Budo International , je dois reconnaitreque je me sens très heureux de pouvoir leur présentera un des plus grands maitre que j’ai connus pendantmon voyage a Hong Kong : SIFU CHAM KIM MAN.

ersonnellement je crois qu’un maitre d’artsmartiaux doit être fondamentalement unepersonne dévouée al la pratique du systèmeauquel il dédit sa vie mais surtout, un hommeavec des principes. La bonne éducation,l’humilité et être toujours prêt a aider a ses

étudiants sont les meilleurs cartes de présentations d’unMAITRE D’ARTS MARTIAUX. Sifu Cham Kam Man est toutça. Pour cela, après l’avoir connut et partager avec lui et ses

élèves cette soirée, je me déclare grand admirateur et chaquefois que je viendrais en visite a Hong Kong, je me passerais etainsi lui présenter tous mes respects. Nous visitons son aHong Kong Island. Accompagné par un bon groupe d’élèvesqui assistaient a la session d’entrainement de l’après midi.Gary Wong (a qui depuis ici je remercie pour sa courtoisie etson amabilité) nous reçoit et nous présente dans Hong Kongà ce GRAND du Ving Tsun. La première chose qui m’a attirél’attention, c’est la grande tendresse et le respect que tous

P

ces élèves ont pour Sifu Cham Kan. On le perçoitdans les petits détails, cat personnellement, je me fixetoujours sur les élèves d’une école : les élèves de SifuCham Kim Man sont éduqués, respectueux, avec uneéducation dans le cas martiaux et surtout des lutteurs.Sifu Chan est un grand maitre de Ving Tsun pour tousces détailles, mais surtout parce qu’il connait le VingTsun de A a Z. On voit les années de qui a parcouruson chemin dans un ART Centenaire et duquel il sait laresponsabilité de représenter une lignée dans un stylecomme celui-là. Apres l’interview, nous avons réaliséun échange technique, qui a terminé la ou termine les« frères du Kung Fu », partageant une table,conversation et expériences entre personnes qui nes’étaient jamais vu avant. La visite à l’école du GrandMaitre Cham Kim Man fut l’exemple de que cet ArtCentenaire unie à personnes du monde entier autourd’une seule passion : le Ving Tsun Kuen.

Sifu Chan Kim Man fut l’élève direct et l’assistant dudéfunt Grand Maitre Wong Shun Leung. Dansl’actualité il enseigne a Hong Kong et en Chine. Sivous avez l’occasion de visiter Hong Kong et quevous aimez le Ving Tsun, vous ne pouvez pas perdrel’occasion de vous entrainez dans cette école. Vouspouvez contactez avec lui a l’adresse suivante :

« Yuen Yuen Social Services Centre, 2/F, WesternDistrict Community Centre, 36A Western Street MidLevel Street »

Si vous voulez contacter avec l’école, vous pouvezécrire a cet email : [email protected]

INTERVIEW :Budo International : Sifu Cham Kim Man, en

premier lieu, je voudrais vous remercier pour nousrecevoir dans votre ecole. C’est un plaisir et unhonneur pouvoir vous connaitre en personne etécouter ses réflexions sur le style Ving Tsun Kuen.

Sifu Cham Kim Man : de rien. Merci a vous.

B.I. : quand avez-vous commencé a pratiquer ?CKM : Et bien…, ce fut en 1974. J’avais alors 10 ans.

B.I .: Pourquoi le Ving Tsun ? Qu’est ce qui l’a amené a choisirce style ?

CKM : En réalité ce fut simple. Pour moi c’est le système le plusdirect et efficace qui existe en défense personnelle. En plus, pour macomplexion physique le Ving Tsun est un style parfait. Il s’adapte très

bien a mes caractéristiques. Ce fut un choix simple. Toutesces choses m’ont poussées a pratiquer ce style.

B.I. : Comment fut sa trajectoire ? Depuis quand vousêtes professeur ?

CKM : J’ai commencé a pratiquer en 1974, après, j’ai étépendant beaucoup de temps l’assistant de mon maitre, leGrand Maitre Wong Shun Leung a Hong Kong. Après sa mortj’ai continué a donné des classes dans son académie, maisce fut après 2010 que, j’ai fondé ma propre ecole de VingTsun et depuis j’enseigne a Hong Kong et en Chine.

B.I. : Vous dédiez vous a temps complet al’enseignement du Ving Tsun ?

CKM : Non. J’ai un autre travail. Le Ving Tsun est untravail a temps partiel, même si je reconnais que je lui dédisbeaucoup de temps. C’est quelque chose qui est unepartie importante de ma vie, c’est pour cela que je luidévoue beaucoup d’heures dans l’enseignement et al’entrainement.

B.I. : Vous avez été un disciple très important de lalignée de Wong Shun Leung. Vous avez été réellement

quelqu’un de très prés. Pouvez vous nous raconterquelque chose de lui ?

CKM : Et bien… Sifu Wong était une personne avec uncaractère tres spécial. Une personne tres charismatique. Enpremier lieu je dois dire que Sifu Wong avait un esprit tresouvert (par rapport au Kung Fu. Comme personne il était tresgénéreux. L’argent ne l’a jamais préoccupé en absolu. Ce quien quelques occasions lui a génère quelques problèmesfinanciers, mais cela ne le préoccupait pas. Il était généreuxet ouvert avec tous ses étudiants. Au niveau de

l’enseignement et de la pratique, il faut ressortir plusieursaspects de sa personne. Sifu Wong Shun aimait beaucouppratiquer d’une forme directe avec tous ses étudiants. Ildirigeait la classe mais pratiquait avec tout le monde. De cemode l’entrainement et l’apprentissage étaient très directs. Ilpermettait toujours que les étudiants pouvaient lutter dans sapratique de Chi Sao. Il ne les détenait jamais, sauf sil’affrontement devenait trop intense. Si on doit retenir quelquechose d’important on doit dire que la base de l’entrainementétait fixée dans une idée : L’ATTAQUE !

B.I. : fantastique ! C’est quelquechose que je voulais lui demander :sur quoi centrait la pratique le SifuWong Shun Leung ? je lui demandecela, car comme nous savons, il y ades écoles qui se centrent sur lesaspects techniques, des autres surla santé, des autres sur la structuresou les formes et finalementquelques unes sur le combat. Saréponse antérieure m’éclairebeaucoup sur l’optique de lapratique de son ecole, mais s’il vousplait, racontez nous quelque choseen plus au niveau technique. Surquel aspect technique vous mettezplus d’attention ?

CKM : Et bien…. En réalité, je tentede maintenir comme je l’ai appris de

mon maitre. Dans ce sens, je continue avec ses clefs. Pour moi, le point fondamentalde la pratique doit être dans la POSITION. Si la position est bonne, nous pouvonsrester relâchés et quand nous frappons, nous ne le faisons pas seulement avec unbras sinon avec tout le corps qui dans sa structure génère une grande qualité depuissance vers l’adversaire. Bien sur, le concept « Ligne Centrale » est relié avec laposition et c’est aussi très important. Pour nous c’est quelque chose de fondamentalet nous lui prêtons beaucoup d’attention. La raison est simple : la ligne centrale estla distance la plus courte entre deux points. On utilise cette ligne pour attaquer etpour défendre…. Après nous nous centrons sur des aspects différents, tout dépenddes personnes qui assistent à cet entrainement. Mais le schéma est plutôt classique.

La Colonne Du Wing Chun »

Sifu Salvador Sánchez

La Colonne Du Wing Chun »

Quand des débutants viennent, le SiuNin Tao est le travail de base et celuiqu’ils doivent faire. Siu Nin Tao nouspermet précisément de maintenir cetteposition et les éléments que j’aicommentés dans la question antérieure.Bien sur, s’il y a des étudiants plusavancés, nous allons alterner des autreséléments, en suivant l’ordre des formesdu style.

B.I, : Avez-vous des écoles ou desinstructeurs en Europe ou dansd’autre pays ?

CKM : Non. Pour l’instant non. Jedonne des classes ici a Hong Kong etquelques cours en Chine. J’ai desvisites de quelques étudiants etprofesseurs d’Europe et d’autresendroits du monde.

B.I. : Et il y a des relations avecd’autres écoles de Ving Tsun ?

CKM : Oui, bien sur. Je maintiens desrelations avec d’autres écoles de WingChun. Avec quelques autresprofesseurs d’autres pays comme SifuPhillip Bayer et quelques autres.

B.I. : Quelle est votre opinion sur leWing Chun d’aujourd’hui ?

CKM : Tout a beaucoup changé. Denos jours il y a beaucoup d’étudiants deWing Chun. Beaucoup d’entre euxviennent a Hong Kong pour s’entrainer,grâce aux fi lms de Yip Man. I l y abeaucoup de gens intéressés pourapprendre le Wing Chun et c’est

quelque chose de bon, mais…, le VingTsun est un style scientifique. Basé surdes principes et des lois physiques. Onespère que dans le futur le Ving Tsunpourra mieux se montrer.

B.I. : Pourquoi y a-t-il desdifférences entre les styles de WingChun ? Bien sur nous observons lesdifférences entre les écoles de VingTsun à Hong Kong, mais on voitvraiment, entre Hong Kong etl’Europe ou les Etats-Unis, unegrande différence. A quoi c’est dut ?

CKM : tout dépend de qui i lsapprennent. Par exemple… si on parled’un concept comme la « l ignecentrale », il peut y avoir des opinionsdifférentes, mais on doit être d’accordsur le fait que c’est le chemin le pluscourt entre deux points. Dans le fond,c’est ça l’important. Beaucoup de cesdifférences se basent sur lacompréhension différente de la mêmeidée qu’un Sifu enseigne. Dans unemême classe, le même concept peutêtre interprété d’une forme distincte parles différents élèves. En plus, entre lesmaitres il peut y avoir des différences,parce que chaque Sifu applique d’uneforme différente son Ving Tsun.Réellement la principale différence estpeut être celle-là… comment l’appliquechaque pratiquant. Il y a beaucoup dedifférences… Les étudiants doiventprêter attention aux « mottoes »(devises) et aux petits détails de latechnique.

B.I. : Pour finaliser… Nous savonsque votre maitre Sifu Wong ShunLeung utilisait beaucoup de ces « mottoes » quant il la enseignait.Pouvez vous nous dire quelques unsdes plus importants, comme conseilspour ceux qui nous suivent dans laColonne du Wing Tsun de BudoInternational ?

CKM : Comment non… Voiciquelques uns :

« Maintient toi derrière la l ignecentrale et use-la pour ATTAQUER… »

« POSITION ! » (Gee Kim Yeung Ma).Sifu Wong Shun Leung usaitconstamment cet ordre pour insister surl’importance de la posture et de laposition.

« Ne te préoccupe pas pour êtrefrappé. Quand tu vas lutter, même s’ilste frappent, maintient la posture et unregard sérieux et sur » »Fait des chosessimples …. Maintient toi dans lastratégie de la simplicité… Ne laissepas ton mental compliqué tout. »

« Use tout le poids pour attaquer…. »

B.I. : un grand merci Maitre. C’estun véritable honneur d’avoirpartagé cet après-midi avecvous. Tout mi respect etadmiration.

Après avoir fait l ’ interview,Maitre Cham Kim Man nous ainvité a pratiquer dans son école,et après l’échange technique, ilnous a invité a tous les membres

Sifu Salvador Sánchez

de la délégation, a un diner dans unrestaurant. Nous avons partagé la tableavec le Maitre, quelques uns de sesinstructeurs et élèves. Ce fut une nuitmémorable : unis pour une passion !!

Je me rappellerais toujours de laphrase avec laquelle le Maitre ChamKim Man m’a dit au revoir :

« Nous devons être comme unefamille »

Ceux qui aiment et respectent cestyle le comprendrons.

Sifu Salvador Sanchez, pour BudoInternational « La Colonne Du Wing Chun »

ne chose après l’autre….. Commençonspar le début. Il y a des dizaines d’années, quand le vrai

Kung Fu fleurissait encore a Hong Kong,surtout pour les maitres naissants (qui veutdire, en réalité pour tous les techniciens d’un

office artisan), il y avait surtout un chemin a suivre pouratteindre le succès : travail dur et noble. Le travail durcréé des capacités et des expériences et peut signifierune réputation et un futur sur. I l existe aussi lapossibilité d’un chemin académique, qui dans cesannées était la meilleure garantie pour une excellenteformation et un futur succès. Les critères pour renterdans de telles institutions académiques ou écoles,exigeaient aux candidats de s’efforcer et de passerles examens. Quand moi je parles a mes élèves et ad’autres personnes sur le thème « succès », ondirait comme si aujourd’hui cela n’a plusd’importance. On a l’impression que le travail dura été écarté, dehors, « out » et qu’un chemin

Ecole de Kung Fu Martin SEWER« Succès Garanti »

Cher lecteur, Félicitation !! Avec la lecture decet article vous n’êtes qu’a un pas d’un succèspersonnel. Qui d’entre vous me connait bien,sait que je suis un fan du succès, a partirdu mien, de celui d’un élève ou d’unétranger. Le succès est quelquechose de très grand, que celui-ci soitpetit ou grand. Succès veut direatteindre ses buts et expérimenterune grande félicité. Le succès nousarme avec des énergies nouvellespour découvrir de nouvel lespossibilités en nous-mêmes et enson prochain. On ne nécessitepas être un grand maitre deKung Fu pour le savoir, maistout le monde aimerait savoircomment arriver a avoir dusuccès.

U

académique n’est pas sur. Pourquoi les gens pensent ainsi (lesjeunes en général) ? C’est vraiment comme ça ? Et si c’estcomme ça qu’est ce qui a changé ? Aujourd’hui nous vivonsdans un temps dans lequel il y a plus que jamais des succès ettous les jours on entend parler de rendements extraordinaireque même à moi ils me font douter. Je pense par exemple aJiao Wang un professionnel des jeux d’ordinateurs qui dans enun an a gagné plus d’un million de dollars dans les connustournois E-sport, c’est dire avec des jeux vidéos. Larry page, le

cofondateur de Google, qui a fondé la mondialement firme, dansun garage, sur une base d’un de ses travaux d’études qu’il a

modifié et présenté en un clin d’œil, a atteint un capital deplus d’un million de dollars. Je pense aussi a TomBerling, un fameux DJ suédois connu sous le nom de«avicii», qui pour mixer et composer musiqueélectronique, a également accumulé une fortune etqui au jour d’aujourd’hui on ne peut imaginer apersonne le laisser en dehors des charts. Si onobserve d’une forme superficiel a ces personnes etleurs rendements, a travers de messages officiels,comme le fait la majorité d’entre nous, on al’impression qu’il s’agit de personnes avec de lachance, que de rien du tout et avec un peu dechance et sans grands efforts ont réussi a avoir dusuccès. Pourquoi on confond de cette manière auxjeunes générations qui ont pour devant eux leurspremiers décisions importantes dans la vie? Trèssimple : On a l’impression que se qu’on apprenaitanciennement ne sert plus a rien aujourd’hui. Par laon veut dire, qu’une solide formation académiquen’est pas une garantie de succès et le curieux estque c’est vrai, exactement pareil que le chemin du «Self Made Man » n’est pas une sécurité. Cela voussurprend que beaucoup de jeunes au début de leurcarrière ne savent pas ce qu’ils veulent ?

Si on fouil le en détails, dans l’attitudepersonnelle de ces personnes on peut le voir.Par exemple, avec le mentionné E-sport duprofessionnel Jiao Wang, qui a dut s’entrainertous les jours pour être aussi bon, comme ils le

font aujourd’hui les sportifs traditionnels quiont du succès, même s’ils ont envie oupas de jouer. I l continue de le faireaujourd’hui. Ce n’est pas rare que despersonnages dans cette position soientaussi liés à des contrats publicitaires, cequi ramène d’autres obligations. Un autreexemple c’est le fondateur de Google,qui durant de longs mois a du planifieret programmer, pour qu’il résulte un

« Un grandarbre

généalogiqueprouve que desmédecins et desphilosophes ontparticipé durantdes centainesd’années au

développementdu Hung GarKung Fu,

ils avaientraison. »

produit digne d’êtremontré. Et tout çasans mentionner toutel’histoire de lafondation de sa firme.Voudriez-vous être lechef d’un DJ, quiproduirait descentaines de piècesmusicales et tenterde le faire connaitreaux gens de la rue,avant que l’industriemusicale ne lesache ? Toutes ceschoses sortent a lalumière quand on tented’approfondir et de suivre la trajectoire de ceshommes a succès et comme le lecteur lesuspecte, c’est relationné a une seule chose : letravail dur, que ce soit dans un cheminacadémique ou pas. Qu’est ce que cela a voiravec le Kung Fu ? Antérieurement, pour apprendrele Kung Fu, un homme d’occident, devait passerbeaucoup d’obstacles. Obstacles qui appuyés sur undur travail pouvait même faire de l’hombre a unecarrière a succès. Dans les années 80, quand j’ai prisla détermination d’apprendre de mi Sifu, j’ai voyagérégulièrement a Hong Kong et postérieures a Amériquedu nord pour apprendre ce que je voulais apprendre.Naturellement, pour cela, je devais entrainer entre 8 et10 heures par jours. Quelques élèves se surprennentquand ils voient mes vieux passeports, plein detampons, plus de 40 séjours en Asie, pourapprendre le Hung Gar Kung Fu original. Quandjournalistes et élèves me demandentcomment j’ai réussis a être le successeurdu style du Dr. Chiu Ling et dans marame je suis arrivé si loin, je doisfroncer les sourcils et je pense a tousces hommes connus qui ont eu dusuccès et que autant eux que moinous avons en commun surnotre sur notre cheminjusqu’au succès : TravailDur !! Mais ça je l’ai déjàdit avant. Au jourd’aujourd’hui, les élèves,mes élèves, l’ont plus facileque jamais, apprendre

Kung Fu

Kung Fu ici, dans le centre de l’Europe, avec la même« High Quality »et comme moi, suivre le chemin dusuccès assuré. Voyager est devenu mois cher et il yabeaucoup plus d’information et d’une manière gratuite.Oui, mais dans le Kung Fu c’est quelque chose de sur? Entrainer très dur et tout seul ? Je l’entends de

mes élèves. Et je comprends qu’ils le disent….Mais peut être qu’ils connaissent a d’autresartistes, qui même s’ils font ce qu’ils aiment,ils n’ont pas réellement de succès. Quelleest alors la garantie de quel’apprentissage dans une institutioncomme la KUNG FU SCHULE MARTINSEWER, nous conduise au succès. Tressimple. Avoir du succès était depuis ledébut le but, quand le Hung Gar KungFu se déroulait i l y a des mil l iersd’années. Se défendre avec succès(combattre), avoir du succès dans sasanté. Avoir du succès endéveloppant son propre caractère etesprit. Un grand arbre généalogiqueprouve que des médecins etphilosophes ont participés pendantdes centaines d’années audéveloppement du Hung Gar KungFu, et ils avaient raison. Beaucoupd’anciens de notre école sontarrivés a plus de 100 ans, et avecune constitution d’aujourd’hui,en parlants en termesmédicaux, probablement celase considère « presquecomme un miracle » ou un «cas exceptionnel ». ce n’estaucun miracle. Ce sont deshommes avec des «pouvoirs », que dans unsystème avec du «pouvoir », dans une écoleavec du « pouvoir », ilss’instruisent etapprennent a travaillerdur. Comme cela a pus’entendre, cela se traitenon seulement decombat ou de bonne

forme physique engénéral, ce qu’unlaïque avec les

Kung Fu

« Qui asuivit mesarticles etl’évolution demon école dans

le passéconnait cetteaffirmation :chacun de mes

élèves est un V.I.P pourmoi. »

mots « école de Kung Fu » peut être pourrait entendre. Celase traite d’un paquet complet pour le corps et l’esprit, pourcelui qui a la volonté de s’efforcer. Des fois j’entends lesgens dirent : « Ce sont les gènes » ou « je suis fait d’uneautre manière » . Cela peut être vrai jusqu'à un certain pointet chacun nécessite son propre temps pour apprendre etpouvoir l’appliquer. Mais la direction dans laquelle nous nousmouvons avec nos élèves est la même que Jiao Wang, Larrypage ou Tim Berling : En avant vers le succès !!Qui a suivit mes articles et l’évolution de mon école est un

V.I.P pour moi. Ceci dans la pratique est entre autres choses,palpable, parce que celui qui a la volonté d’appendre aatteindre ses buts avec nous, ne manquera pas notre aidepour les atteindre, indépendamment du temps qu’il nécessite.Pour quelques uns peut être que cela sonne à grandpromesse. Nous vivons dans une époque ou l’on a plusintérêt à paraitre qu’être, mais 600 élèves peuvent témoignerque comme il y a des centaines d’années, cela fonctionneaujourd’hui. Je crois que c’est clair : Travailler dur ets’entrainer a la KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER. Mais,un moment. Il y a quelque chose en plus. Les bicepsdurcissent de suite mais quand doit-on commencer avec lesconnaissances ? Chercher tout tout seul et « s’instruiretout seul »a 100% c’est aussi une énorme illusion. Celacorrespond a quelque chose qu’on en commun les vraishommes a succès dans tout le monde entier et la KUNF FUSCHULE MARTIN SEWER : l’inévitable relation élève –maitre. On entend souvent dire que les fameux hommes àsuccès sont appris beaucoup de quelqu’un de spécial.Quelques uns disent « mentor » d’autres disent « maitre».C’est une partie importante de cet enseignement a succèset le chemin pour le vrai triomphe. Pour le formuler d’unemanière simple et précise, d’une manière il faut savoir de quoiça traite et si quelqu’un le peut expliquer, que se soitquelqu’un qui a réussi antérieurement. Cela veut dire queMaitre a succès + effort personnel = garantie de succès ?J’espère que oui.Non en vain l’enseignement est une pierre angulaire pour

l’élève et ses progrès. On doit être préparé a transmettre ceque l’on a apprit. On doit être préparé pour participer à laconception de la prochaine génération. Comme hobby sousforme d’instructeur, ou comme profession sous forme dedirecteur d’école. Peut être qu’après avoir lu ces lignes vousdirez « bien, c’est l’heure de commencer. Je veux apprendrea avoir du succès !! » Mais que doit il faire un élève aprèss’être inscrit a la KUNG FU SCHULE MARTIN SEWER poursa formation ? Qu’est ce qui l’attend ?Apres qu’un élève est démontré respect et dévotion, il doit

être prêt a emmener son corps a ses limites, réfléchir sur cequ’il a appris et avoir la volonté de continuer a apprendre etde s’amélioré. Tout le reste le solutionne l’enseignement duHung Gar Kung Fu original de la lignée de Chiu Chi Ling. Desinstructeurs formés professionnellement, sont passés pardivers examens internationaux et continuent de se former. Cesont des hommes a succès, ce qui ne doit pas surprendre. Ilsaspirent, cher lecteur, a enseigner jour après jour a tous ceuxqui sont morts de faim de succès, avec la même qualité queeux même ont appris de cet enseignement. Ils aspirent aenseigner ce qu’ils apprennent encore aujourd’hui de leurSifu.Pour terminer, nous allons un peu plus loin de ce qui est

nécessaire, autant pour les nouveaux élèves que pour lesexpérimentés. Je parle d’une Virtue qui des fois restereléguée a un second plan, LA PATIENCE. Patience avec soimême. Mettons tout ça ensemble et acceptons que lessuccès extraordinaires comme ceux énumères avant, sebasent aussi sur le travail dur, et seulement se peuventatteindre avec deux choses. En premier : Travail dur et endeuxième : apprendre un système qui garantisse qu’avec letravail dur on arrive au succès. Je suppose que noussachions tous ce que signifie le travail dur, j’espère que touspeuvent s’imaginer ce que c’est. Le nom de ce systèmeefficace pour atteindre le succès et ou cela se peutapprendre, je l’ai déjà dit.Et n’oubliez pas de sourire, car au final cela vous paraitra

divertissant d’avoir du succès !

Hung Gar

« Après que l’élève ai démontré respect et dévotion, il doit être disposé a emmener son corps jusqu'à ses

limites, a réfléchir sur ce qu’il a apprit et avoir la volontéde continuer a apprendre et a s’améliorer. »

Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculairedes Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde devéritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face àl'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective.

Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère desMiryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensémentconsacré.

Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin duguerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, quipeuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre parlaquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force etde grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et nepartage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord.

Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force etl'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons,d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour lesgrandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieuxet scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.

Le DVD «Krav Maga Recherche etDéveloppement» est né de la volonté de 4spécialistes du Krav Maga et des sports decombats, Christian Wilmouth et FaustinoHernandez, Dan Zahdour et Jérôme

Lidoyne. Ces derniers sont à ce jour à latête de plusieurs clubs et d’un

groupe d’une vingtained’instructeurs et moniteurs

multi-disciplines allant duKrav Maga au MMA. CeDVD n’a pas pour but demettre en avant, ni unenouvelle méthode ni uncourant spécifique deKrav Maga. Il s’agitjuste là, de présenterun programme de KravMaga axé sur

l’importance du«contenu» et le partage

de nos e

REF.:KMRED1

Tous les DVDs produits par Budo

International sont scellés au moyen

d’une étiquette holographique

distinctive et sont réalisés sur support

DVD-5, format

MPEG-2 (jamais VCD, DICX ou

similaires). De même, l’impression des

jaquettes ainsi que les sérigraphies

suivent les plus strictes exigences de

qualité. Si ce DVD ne remplit pas ces

critères et/ou si la jaquette ou la

sérigraphie ne coïncide pas avec celle

que nous vous montrons ici, il s’agit

d’une copie pirate.

Budo international.comCOMMANDES :

Rester sois même

Depuis de nombreuses années,une question m’est posée trèsfréquemment: pourquoi je ne veuxpas être plus médiatisé?Beaucoup ne comprennent pas

pour quelles raisons je restediscret et dans l'ombre.Je suis extrêmement timide et je

ne cherche absolument pas à êtresur le devant de la scène. J'aitoujours été comme cela.

Jeet Kune Do

Jeet Kune Do

“La peur n'est pas garantede protection mais de

réaction défensive ou derébellion de la part des

autres. Celle-ci va provoquer un

désir d'élimination àtravers la violence.

Or les arts de combatn'ont ils pas pour objectifd'ôter la violence et la

colère ancrée en nous?”

e ne cherche pas à briller ou à être flatté.Tout ce que je souhaite c'est

m'entraîner et transmettre aux gens quime font confiance ce que l'on m'aenseigné.

Je mets tout mon cœur dans tout ceque je fais, et la satisfaction de mes professeurs etde mes élèves est la seule chose qui m'importe.

Je suis tellement heureux comme cela !Mon professeur Sifu Rick Young m a demandé un

jour pourquoi je ne faisais pas de DVD et très peude pub ; je lui ai répondu que je ne me sens pasprêt pour faire des DVD car c'est une énormeresponsabilité et je ne veux pas être irrespectueuxenvers mes professeurs si le DVD n'est pasintéressant.

Concer nant la pub je préfère le bouche àoreilles.

J’accepte de faire des articles si on me ledemande mais je n'irai jamais essayer de me vendrepour obtenir un article ou discréditer des gens pourprendre leur place.

Il en est de même pour obtenir des stages ou desformations ; je veux être sélectionné, que si mescompétences sont suffisantes, non pas par pistonou gentillesse.

Depuis mes débuts dans les arts martiaux j’aitoujours essayé de rester celui que je suis.

Je n’ai jamais voulu prétendre être une autrepersonne : guerrier, bagarreur, expert ...

Je suis un homme ordinaire avec des qualités etdes défauts.

J

Jeet Kune Do

Je me bats chaque jour pour m'améliorer techniquement mais surtouthumainement car les arts martiaux sont un excellent moyen pour devenir unêtre meilleur.

Je veux à travers mon entraînement aider mon prochain et essayer derapprocher les peuples et les cultures, au lieu de créer des clivagesaboutissants au communautarisme.

La richesse des arts permet de comprendre la richesse qui existe à traversles peuples du monde.

Cela montre que nous devons tenter à travers eux de devenir vraiment celuiqui nous sommes au plus profond de notre être.

Plus nous évoluons plus nous apprenons l'humilité. Pourquoi ne devrais-je pas faire part de mes doutes, de mes faiblesses, de

mes peurs, de mes échecs ? Afin de paraître invulnérable et faire peur aux autres. La peur n'est pas

garante de protection mais de réaction défensive ou de rébellion de la part desautres.

Celle-ci va provoquer un désir d'élimination à travers la violence.Or les arts de combat n'ont ils pas pour objectif d'ôter la violence et la colère

ancrée en nous?Je reste donc tel que je suis et ne cherche pas à nuire aux autres afin de

réussir ou de gagner plus d'argent.Dénigrer les autres n'a jamais fait partie de moi et je préfère rester discret

plutôt que vouloir absolument être reconnu quitte à forcer cela.Si on force les gens à nous reconnaître alors on obtient juste une illusion pas

une reconnaissance légitime.Chaque chose vient à point nommé dans le temps et on apprécie alors

vraiment ce que l'on a obtenu grâce au travail fourni.Voilà, même si je n'aime pas parler de moi j’espère avoir répondu aux

interrogations des gens concernant celui que je suis.Je veux rester moi même afin de ne jamais décevoir ceux que j'aime : ma

famille, mes professeurs, mes élèves ...Bien sur je respecte les gens qui veulent être médiatisés, désignés comme

des experts, comme les meilleurs.D’ailleurs, je leur laisse ma place volontiers.Alors acceptez-moi tel que je suis.Pour moi la rareté est précieuse.

David Delannoy

Jeet Kune Do

Toujours avec comme toile de fond l’Ochikara, « la grande force » (appelée e-bunto dans la langue vernaculairedes Shizen), sagesse secrète des Miryoku, les anciens chamans japonais, l'auteur nous plonge dans un monde devéritables réflexions, capables de toucher et le cœur et la tête du lecteur, nous situant continuellement face àl'abîme de l'invisible, véritable dernière frontière de la conscience personnelle et collective.

Le spirituel non pas comme religion, mais comme étude de l'invisible, fut la manière d’approcher le mystère desMiryoku, dans le contexte d'une culture à la fois riche et inconnue à l’étude de laquelle l’auteur s’est intensémentconsacré.

Alfredo Tucci, rédacteur en chef de Budo International et auteur d'un grand nombre de titres sur le chemin duguerrier au cours de ces 30 dernières années, offre un ensemble de réflexions extraordinaires et profondes, quipeuvent être lues indistinctement, sans suivre aucun ordre particulier. Chacune d’entre elles ouvre une fenêtre parlaquelle regarder les sujets les plus variés, sous un angle inattendu, parfois saupoudré d'humour, parfois de force etde grandeur. L’auteur nous confronte à des questions éternelles, avec l'air de quelqu'un qui vient d'arriver et nepartage pas les lieux communs sur lesquels tout le monde est d'accord.

Nous pouvons affirmer avec certitude qu’aucun lecteur ne restera indifférent à ce livre, telle est la force etl'intensité de son contenu. Dire cela, c'est en beaucoup dire dans un monde plein de troupeaux de moutons,d’idéologies intéressées, de manipulateurs, d’intérêts parasites et de médiocrité. C’est donc un texte pour lesgrandes âmes et les personnes intelligentes, prêtes à regarder la vie et le mystère avec la liberté des esprits curieuxet scrutateurs de l'occulte, sans dogmes, sans morales passagères, sans subterfuges.

« Réflexions sur les structures de forces »Kaze No Ryu Bugei s’enseigne et s’étudie a travers de l’organisation de

plusieurs arts individuels, qui de forme routinière croisaient des références,que ce soit dans un but commun dans l’Art de la Guerre (BUJUTSU)- vaincrel’ennemi et ne pas être vaincu-, que ce soit pour les appels constant de cesépoques historiques qui, a travers de l’amplitude de la sociologie, ont dictés lanécessité de l’évolution de ces même arts individuels. Ce type d’école deBugei, qui centralise des matières distinctes ou Arts, est connu par beaucoupde studieux comme Sougou Bugei. Dans le cas de l’ancien Japon, qui durantdes siècles fut une société martiale et non civile, ou le développement desArts de la Guerre et ses spécialisations avaient des proportions intenses etparticulières. De toutes formes, dans tous les pays, les systèmes belliqueuxont toujours fait partie de la structuration de la nation. Comme le dit J.R.RTolkien, le grand écrivain britannique : « la guerre est la province deshommes », dans une de ses réflexions après ses propres expériences sur leschamps de bataille de la première guerre mondiale. Beaucoup de fois il nousvient le questionnement sur les différences entre ces arts. D’un cotel’ensemble de tout le Bujutsu, vu de loin, il parait homogène (avec de multiplesfacettes) et de l’autre cote l’analyse depuis l’intimité de chaque art individuelmontre que la distance entre chacun est de dimensions astronomiques. Laréponse a deux parties : l’aspect historique et les structures de forces.L’aspect historique se réfère aux origines de chaque art dans la lignechronologique. Ainsi, c’est naturel que la formalisation de l’Aikijujutsu, parexemple, soit arrivée après le déroulement du Kenjutsu, l’art de l’escrimeJaponais, car les raisonnements présents dans la manipulation de l’épée etl’escrime, ont influés beaucoup dans le développement de l’Aikijujutsu. De cefiat, il ya un consentement pour dire qu’une des origines de l’Aikijujutsu estdans le Kenjutsu. Quand nous nous référons a une pensée classique, que cesoit dans la musique, dans le ballet, arts martiaux, peinture, etc.…. c’estimplicite le sens qui existe antérieurement a une forme et a une caractérisationproprement dites, et que cette même forme est pleine de particularités qui nepeuvent être confondus avec un mouvement ou une expression distincte. Jeperçois que les arts classiques ont termines par se rendre à l’ origine pure : lepur son dans le cas de la musique classique, l’expression pure dans le cas duballet, tradition et mouvement dans le cas des arts martiaux. L’instantchronologique le plus lié a chaque art, détermine aussi en scénariosociopolitique spécifique et si nous l’analysons a travers de l’anthropologiehumaine, nous devons nous rappeler que la nécessité est la mère du progrès.Malgré l’intersection entre les disciplines, chacune d’elles possèdent son

Texte : Shidoushi Thiago Moraes.Master en Ingénierie Electrique pour l’université fédérale d’Uberlandia

propre univers avec des lois déterminées, des limites définies etdes caractéristiques propres. En même temps, les structures deforce déterminent les principes a travers desquels la formephysique est manipulée et atteindre la fin désirée. Actuellement, lascience physique nous explique que dans les premiers momentsde la formation de cet univers dans lequel nous vivons,fluctuations quantiques ont déterminées le fin réglage qui existeentre les 4 forces physiques fondamentales que nousconnaissons. Cette même fluctuation original et ce réglage, sontce qui permettent que tout ce qu’il y a dans l’univers, de ce fait,existe- en commençant par les 3 dimensions spatiales étendues,dans lesquelles nous vivons (et faisons la guerre).jusqu’q ce quel’on connait, ces relations entre les forces sont extrêmementimpactantes dans le déroulement d’un univers qui permetl’existence de la matière, une relative stabilité et le surgissementde la vie. En analogie grossière, comme ces constantesuniverselles (dans notre univers) déterminent les abordagespossibles de transformation énergétiques, les principes de chaqueart créent un espace particulier avec ses propres lois, avec desabordages qui permettent création, manipulation et destructionpropre. Allons a un entendement basique des structures de forcede quelques arts en Taijutsu- arts corporels- dans notre école. LeJujutsu est considéré comme l’art corporel le plus ancien de tous,quand les premières formes d’agression et de défense personnelleont apparues. Quelques uns de ces principes, qui se définissentstructures de forces : l’utilisation de leviers, rusticité(en faveur del’efficacité) justesse, objectivité sur les parcours, le hara (centrevital), promotionnent l’enracinement de la base et en agissantcomme un ressort propulseur pour les démarrages ; utilisation dusol comme une arme et l’usage de son propre poids et du poidsde son ennemi, de forme intelligente, entre quelques autres. EnJujutsu, beaucoup de Maitre enseignant a s’accrocher auxhanches de l’ennemi et ainsi le sortir de son axe normald’équilibre, cherchant la décentralisation de l’axe de force del’ennemi et en faisant que la actuation principale sera dirigée auxextrémités (bras et jambes). Avec ça, le Hara (centre vital) est isoléde sa condition primaire de convergence de la force etl’affaiblissement musculaire est inévitable. De cette forme, que cesoit sur le front de bataille, ou dans l’usage des parties du proprecorps, un commando divisé est un commando mort. Toujoursdepuis le point de vue du Jujutsu, le sol est considéré un grandégaliseur de force, et dans le cas de que l’opposant soit lancé ausol, la distribution des forces s’altère et les plus expérimentés

Les Arts Samurai

« Je comprends queles arts classiques

seront unretranchement del’origine pure :

le son pur dans lecas de la musique

classique ;l’expression pure

dans le cas du ballet ;tradition et

mouvement pursdans le cas des arts

martiaux. »

chercherons a protéger le zones impaires du corps. Celles qui aêtre compromises, peuvent amener a la mort ou a une complèteincapacité d’action.On différencie une expérience sportive (ou un système de

combat) qui est sous l’autorité d’un juge, dans des règle qu’ilcherche a maintenir l’intégrité des participants- quelque chose desain et important- on différencie comme nous disions, d’uneexpérience de violence réelle, sans règles illimitées, ou a peine unseul survie. Quelques clefs internes tournent dans les tours, quipassent à agir moyennant paramètres instinctifs qui en général,n’ont rien a voir avec l’entrainement normal et civilisé d’un Dojo oud’une salle d’entrainement. Spécialement les maitres les plusanciens- des périodes d’avant la seconde guerre mondiale- etexpérimentés, savaient que dans le passé les luttes seconnaissaient comme combat a mort. Ils affirmaient que dans lecas d’une lutte réelle décisive, savoir diriger et Ki (dans sonlangage) et économiser énergie, pouvait être le plus importantdans un combat long et fatiguant. En plus, ils nous conseillaientde mettre le Ki juste ou il devait être mis. En d’autres mots, ilsvoulaient dire que dans l’application d’un atémi- par exemple uncoup de poing- la force de tout le corps devra être mis dans lamain et se devrait faire des exercices de focalisation, jusqu'aupoint de sentir la pression de tout le hara uniquement dans lamain. D’un autre cote, l’opposant pourrait connaitre aussi cesfacteurs qui différencient un combat et nous ne devrions jamaissous estimer a qui nous avons en face de nous. Quand un ennemipuissant- comme dans le cas d’un pratiquant expérimenté deKempo, avec le corps fortifié- attaque en cherchant une définition,il a la volonté, la puissance et doit posséder la certitude.Cependant, celui qui se défend même avec pas ou peu de force seprotégera. Avant de chercher aller au vide, entendre ce qui va auvide ! Au final, cela ne sert a rien d’avoir des yeux quand le mentalest aveuglé. Ça c’est ce que nous enseignaient les anciensmaitres. Ainsi, dans les principes de l’Aikijujutsu, le Ki doit êtreconduit et redirigé à son endroit d’origine contre l’opposant. Dansles structures de forces de l’Aiki jujutsu, on rencontre lacompréhension de la géométrie de l’application de chaque force,que ce soit statique, comme dans le cas de la force pesante d’uncorps sans mouvement, que ce soit dynamique, comme dans lecas de la force d’un attaquant qui se lance contre l’autre. Enprofondeur, cela nous oblige à travailler des compositions despostures et mouvements qui explorent les polarités énergétiques(depuis le point de vue oriental) existants dans chaque état, qu’ils

Les Arts Samurai

soient potentiels ou manifestes. Cela signifie ne pas nous permettre quenotre mental soit capturé par l’attaque opposée et réussir travailler le plein etle vide de chaque instant. Ils sont arrivés encore plus loin et ont déterminésdes qualités énergétiques basées sur des éléments (feu, air, eau, terre, bois etmétal), et ils ont établis des formes d’utilisation de ces éléments a partir decontractassions et relâchements du Hara (centre vital), associés a larespiration. Dans les origines de l’Aikijujutsu, toute l’attaque opposée sefaisait en utilisant la katana ou l’épée ou le couteau japonais traditionnel,présent dans le Daisho. Cela signifie que errer pendant un centimètre c’estpareil qu’errer pendant un kilomètre !ici, certain ou erroné sont simplementdes résultats plus ou moins ordonnés et plus favorables a nous même qu’auxautres. Comme le disait José Saramago : « le certain et le erroné ne sont pasplus que différentes formes d’entendre notre relation avec les autres ». Laprofondeur d’Aiki en plus ne conduit pas a des observations d’impactes. Encontinuant a une profondeur encore plus grandes, la structure de forces del’Aikijujutsu transite pour une dimension ou toutes les formes d’énergies’expriment- que ce soit dans son sens oriental ou dans la définition physiqueoccidental. Les forces qui ne sont pas dirigées et qu’a partir de nous mêmese font présentes, doivent exister dans les · dimensions, dans lesquelles toutce que nous connaissons aujourd’hui existe et ou la nature des relations deces 3 dimensions doivent être bien utilisées.En le simplifiant dans un exemple de la vie quotidienne, cela veut dire que,

en regardant d’un coté d’une rue a double sens et en nous assurant que nouspouvons traverser, car aucune voiture ne vient de ce coté, même ainsi, nousn0aurions aucune information sur les possibles voitures qui viennent del’autre coté- même si c’est la même route- c’est une question dimensionnel ! Pour aussi simple que cela parait, la non observation de la complète

dimension, cela peut mettre la vie en jeu et amène des accidents. De la mêmeforme, quand nous sommes attaqués, nous avons un grand numéro deformes d’utiliser la disposition des forces présentes dans les dimensions.Dans le cas de l’Aikijujutsu, deux de ses formes se considèrent commeprimaires : la circonférence et la ligne droite.L’expansion jusqu’aux trois dimensions, la circonférence fait une sphère, si

nous considérons que toutes les circonférences possibles a partir du mêmecentre ; et la ligne droite parcoure un espace tridimensionnel. En deuxièmeanalyse, nous combinons ces deux formes basiques, formants spirales ethélicoïdales. En spirale, nous avons une circonférence qui est croisée par unedroite. Le radio croissant représente une expansion énergétique ou la polaritéYang, qui décroissant représente une contradiction ou la polarité Yin, directionau repos. En hélicoïdales, une droite croise une circonférence de radioconstant et touche toujours deux points diamétralement opposés. Cesparamètres permettent que des forces plus grands que les nôtres, orbitentsous le contrôle du Hara du Tori et font à Uke anatomiquement fragile. Bienque dans la profondeur que nous pouvons sonder en comprenant la structure

Les Arts Samurai

des forces de l’Aikijujutsu, seulement qui l’expérimente pour apprendre l’extrêmeviolence et le danger que cet art possède. La vérité est que dans l’ambiancemartiale, ils veulent tous avoir une technique parfaite, ce qui indirectement, pourl’amplitude de la psychologie, a quelque chose a voir avec vouloir être invincible.Mais pour être invincible c’est nécessaire devenir invincible dans nous même.Cela signifie comprendre les propres faiblesses. C’est le procédé du Renshuu.C’est un élément essentiel dans la formation du pratiquant de Bugei, développerune attitude et un mouvement de guerrier a partir de l’expérimentation et de lacompréhension, et non cette petite chose chétive et occulte. Par exemple : La nature a essayé de comprendre les pensées ? D’où viennent-

ils, ou vont-ils, comment réellement ils influent sur nous et comment ils sontinflués ? Comment ils se connectent, comment sont ils sauvés ?Tel une goutte dans un verre se propage dans tout le liquide naturellement,

nous assumons aussi des postures internes quand l’ambiance nous choque :c’est le principe d’un mouvement réactionnaire ! a la différence de ce quebeaucoup pensent, la posture n’arrive pas quand nous initions un mouvementcorporel, sinon quand des structures de perception internes sont remarqués etactionnés devant une énergie qui nous touche ! Nous tous nous avons un véhiculepour travailler notre réponse instinctive : la conscience ! Dans cet aspect, nous sommes tous dotés de la même capacité d’orientation.

Certainement que le chemin pour arriver aux couches plus profondes de nousmême, c’est mieux de le faire avec l’orientation de quelqu’un qui est passé par la,avec sa propre histoire personnelle et a travers de sa propre expérience. Etcomment est-il possible apprendre et enseigner de tels mécanismes, s’ils formentune partie de la réalité interne de chaque individu ? Tous les arts, pour plusabstraits qu’ils soient, possèdent une origine et une époque, tout au long del’histoire. Ici réside la différence : dans la racine !Cela ne sert a rien qu’un musicien tente de jouer de la musique baroque sans

se situer dans l’époque, que ce soit par reflets sociaux, pour l’essence desœuvres, pour la littérature ou pour n’importe quel autre héritage . Comment jepeux vouloir suivre la ligne de la peinture de maitres comme Caravaggio ou Manetavant de procurer entendre ce qu’il y a plus loin des couleurs et des tracés ?Comme ça, les yeux, l’ouïe et les autres sens se retournent vers l’invisible, vers

l’occulte, jusqu'à la peur de l’inconnu, au langage des symboles, au sacré et auxcourants ataviques qui composent la transmission des l ignages. Soitintuitivement, comme dans les arts, soit avec les yeux de la science moderne,avec l’astronomie, la mécanique cantique et/ou le déroulement des théoriesunificatrices, c’est important de rappeler que nous sommes toujours entraind’expérimenté dans un univers que peu a peu se révèle. Tout ça nous emmène aretourner au début et a comprendre que nous comprenons le Bujutsu majeur ense vainquant a lui-même, travaillant pour la victoria de la volonté et de laconscience, sur l’ego et le vice. Par Shidoushi Thiago Moraes, master en ingénierie électrique pour l’Université

Fédérale de Uberlândia.

Les Arts Samurai

« Nous tousnous avons levéhicule pour

travailler notreréponse

instinctive : La conscience !

Dans cettematière,

nous sommestous dotés de lamême capacitéd’orientation. »

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • KYUSHO 22REF.: • KYUSHO 22

Le « Programme de contrôle tactique du Kyusho » (KTCP), a étéconçu pour contrôler l'escalade des conflits à travers la recherchelégale, médicale, du déploiement tactique, des essais sur le terrainet la coordination. Ce programme est spécialement destiné, bienque pas exclusivement, aux forces de l'ordre, au personnel de lasécurité et des urgences, aux gardes côtes, aux militaires, aux

organismes gouvernementaux, aux escortes et auxgardes du corps. Ce module de base se

compose d'un ensemble de 12 objectifsprincipaux intégrés dans quatremodules de contrôle de l'escaladede la force. Il existe denombreuses structures faiblesdans le corps humain quipeuvent être utilisées par unagent pour obtenirsimplement le contrôled'un individu, plusefficaces que l'utilisationconventionnelle de laforce tel que l’indique leprotocole. Au-delà dustade de l'ordre verbal,dans une situationd'escalade du conflit, parces points (vitaux) deKyusho, l'agent peut utiliserdes systèmes internes decontrôle physique, tels queles nerfs, la structure des

tendons et les réflexes nerveuxnaturels du corps. Il n’exige pas

une grande force ni un contrôlemoteur ou visuel complexe… soumis à

l'échec dans les situations d'adrénalineélevée. Cette information est dédiée aux

membres courageux et résistants des agences dumonde entier… Merci pour ce que vous faites !

Budo international.comCOMMANDES :

Tous les DVDs produits par Budo Internationalsont scellés au moyen d’une étiquetteholographique distinctive et sont réalisés sursupport DVD-5, format MPEG-2 (jamais VCD, DICXou similaires). De même, l’impression des jaquettesainsi que les sérigraphies suivent les plus strictesexigences de qualité. Si ce DVD ne remplit pas cescritères et/ou si la jaquette ou la sérigraphie necoïncide pas avec celle que nous vous montrons ici,il s’agit d’une copie pirate.

REF.: • LAT-3REF.: • LAT-3

Ce DVD se centre sur les armes blanches, sur le fait de connaîtreet de comprendre tous les dangers qui leur sont associés, et sonthème principal est l’établissement de la priorité. Le plus important

dans l’entraînement avec une arme tranchante c’est deconnaître et de comprendre tous les dangers

associés à ce type d’armes. Le danger de cesarmes est très sérieux et bien réel et doit

être traité comme tel. Cela signifiesavoir où vous établissez votre

priorité dans votre entraînementpour en faire un outil de survie,

si une telle situation seprésentait. C’est vous quidevez survivre, pas votreentraîneur qui vous aide àentraîner vos buts, maispas votre objectif. Lespriorités d’entraînementque j’utilise en LatosaEscrima sont lessuivantes : réalité,techniques et exercices.Réalité : c’est lacompréhension de ce qui

pourrait se produireexactement et les dangers

d’utiliser ou de faire face àune arme tranchante.

Techniques : mouvements quicherchent à vous donner une idée

générale des possibilités et desprobabilités de ce qui peut arriver.

Exercices : la plupart d’entre eux sontutilisés pour développer et améliorer les

habiletés motrices utilisées dans l’applicationtechnique. Cet entraînement met l’accent sur l’emplacementcorrect et la priorité à donner dans la façon de se perfectionnerpour une telle situation.

Budo international.comCOMMANDES :