LOT N° 09 ELECTRICITE Cahier des Clauses … · OPH DE MONTIGNY-LES-METZ LOT N°09 Construction de...

MAÎTRE D’OUVRAGE

OPH de Montigny Les Metz 9 rue du Général Pougin 57950 MONTIGNY LES METZ

OPÉRATION

Construction de 10 logements collectifs 10 rue Philippe Colson 57950 MONTIGNY LES METZ

LOT N° 09 ELECTRICITE Cahier des Clauses Techniques Particulières

PRO-DCE du 04 janvier 2016

A. CONCEPT - Sarl d'Architecture 15 rue des Milouins 57260 DIEUZE Tél : 03 87 05 33 15 Fax : 03 83 30 78 47 E-Mail : [email protected]

abc décibel - BE acoustique 4 Place Louis Armand 75012 PARIS Tél : 01 72 76 26 42 Fax : 01 72 76 26 43 E-Mail : [email protected]

OMNITECH - BE structures 7 chemin de la Moselle 57160 SCY-CHAZELLES Tél : 03 87 18 11 40 Fax : 03 87 18 19 37 E-Mail : [email protected]

DEKRA INDUSTRIAL – Bureau de contrôle ZA de Tournebride 57160 MOULINS-LES-METZ Tél : 03 87 38 46 06 Fax : 03 87 38 47 80 E-Mail : [email protected]

SOGECLI - BE fluides 7 chemin de la Moselle 57160 SCY-CHAZELLES Tél : 03 87 62 20 17 Fax : 03 87 33 26 53 E-Mail : [email protected]

AP COORDINATION - CSPS 1 rue des Lys 57250 MOYEUVRE GRANDE Tél : 09 51 94 28 18 Fax : 09 56 94 28 18 E-Mail : [email protected]

OPH DE MONTIGNY-LES-METZ LOT N°09 Construction de 10 logements collectifs ÉLECTRICITÉ 10 Rue Colson à MONTIGNY-LES-METZ 04/01/2016 Indice :

CCTP BET SOGECLI Page : 2

SOMMAIRE

ARTICLE 1 - GÉNÉRALITÉS 5

1.1) OBJET DU PRÉSENT C.C.T.P. 5

1.2) PRESCRIPTIONS GENERALES DES TRAVAUX 5

1.3) NETTOYAGE DU CHANTIER 6

1.4) CONFORMITES AUX NORMES 6

1.5) DOCUMENTS A LA CHARGE DU TITULAIRE 6

1.6) ESSAIS 6

1.7) PLAN GENERAL DE COORDINATION EN MATIERE DE PROTECTION DE LA SANTE 7

1.8) PRESCRIPTIONS GENERALES DE REMISE D’OFFRE 7 1.8.1) Généralités 7 1.8.2) Matériel similaire - variantes 8 1.8.3) Offre de prix 8 1.8.4) Réalisation des travaux 9

ARTICLE 2 - DESCRIPTION GENERALE DES INSTALLATIONS 11

2.1) GENERALITES 11

2.2) COMPTAGES 11

2.3) NATURE DU COURANT 11

2.4) PUISSANCE 11

2.5) CABLES 12 2.5.1) Calcul de section de câble 12

2.6) CONDUITS ET ELEMENTS PROTECTEURS 12 2.6.1) Montage noyé ou encastré 12 2.6.2) Montage en apparent 13

2.7) FOURREAUTAGES 13

2.8) CANALISATIONS ELECTRIQUES 13 2.8.1) Identification et repérage des conducteurs 13 2.8.2) Voisinage avec des canalisations non-électriques 14 2.8.3) Connexions 14 2.8.4) Traversées de parois, cloisons ou murs 15 2.8.5) Constitution 15 2.8.6) Type de câble et filerie 15

2.9) PRISE DE TERRE GENERALE 15 2.9.1) Prise de terre et ceinturage 15 2.9.2) Conducteur de protection 16 2.9.3) Liaisons équipotentielles 16



2.9.4) Régime de neutre 16

2.10) CIRCUITS PRINCIPAUX 16

2.11) DOCUMENTS DE REFERENCE TÉLÉCOMMUNICATION 16

2.12) SPÉCIFICATIONS CERQUAL – QUALITEL - H & E 16 2.12.1) Thème 1 « Management Environnemental » 17 2.12.2) Thème 2 « Chantier propre » 17 2.12.3) Maîtrise des consommations électriques - exigences 17 2.12.4) Thème 4 « Filière constructive / Choix des matériaux » 19 2.12.5) Thème 6 « Confort et santé » 19 2.12.6) Thème 7 « Gestes verts » 20

2.13) LABELLISATION RT 2012 20

2.14) EXIGENCES ACOUSTIQUES 20

ARTICLE 3 - DESCRIPTION TECHNIQUE DES MATERIELS D’ELECTRICITE 21

3.1) PRISE ET MISE A LA TERRE 21 3.1.1) Prise de terre 21 3.1.2) Mise à la terre 21 3.1.3) Liaisons équipotentielles principales 21 3.1.4) Liaisons équipotentielles secondaires 21

3.2) ALIMENTATION PRINCIPALE 21 3.2.1) Coffret de branchement 21 3.2.2) Liaison entre le coffret de branchement et la gaine technique 21 3.2.3) Colonne montante 22 3.2.4) Gaine technique 22 3.2.5) Liaison distributeur d’étage / compteur 22 3.2.6) Liaisons compteurs / disjoncteurs 23 3.2.7) Compteurs 23 3.2.8) Téléreport 23

3.3) TABLEAUX ELECTRIQUES 24 3.3.1) Généralités 24 3.3.2) Tableau des communs 24 3.3.3) Tableau des logements 26 3.3.4) Gestion de l’énergie 28

3.4) ALIMENTATIONS SECONDAIRES 28 3.4.1) Depuis les tableaux électriques des Communs 28 3.4.2) Depuis les tableaux électriques des logements 29

3.5) ÉQUIPEMENT DES LOCAUX 29 3.5.1) Généralités 29 3.5.2) Recommandations concernant l’éclairage 33 3.5.3) Équipements des locaux 33

3.6) DISTRIBUTION DU TELEPHONE 35 3.6.1) Généralités 36 3.6.2) Origine de l’installation 36 3.6.3) Distribution 36

3.7) PRE-EQUIPEMENT FIBRE OPTIQUE 37 3.7.1) Généralités 37 3.7.2) Adduction de l’immeuble 37 3.7.3) Passages horizontaux 37



3.7.4) Colonne de communication 38 3.7.5) Liaisons entre colonnes et logements 38 3.7.6) Logements 38

3.8) DISTRIBUTION DE LA TELEVISION 39

3.9) VIDÉOPHONIE - CONTROLE D’ACCÈS 39

3.10) INSTALLATION DE CHANTIER 41

3.11) ESSAIS ET CONTROLES 41

3.12) TRI, TRANSPORT ET FRAIS DE RECYCLAGE 41

3.13) PERCEMENTS ET REBOUCHEMENTS 42



ARTICLE 1 - GÉNÉRALITÉS

1.1) OBJET DU PRÉSENT C.C.T.P.

Le présent document a pour objet de définir les travaux d’ÉLECTRICITÉ - COURANTS FAIBLES, à réaliser pour la construction d’un ensemble de 10 logements à MONTIGNY-LES-METZ, pour le compte de l’OPH DE MONTIGNY-LES-METZ. La description des ouvrages ci-après a pour but de définir le principe général des travaux objet du présent lot, en précisant le niveau de qualité minimum requis. Elle a pour objet de renseigner le Titulaire sur la nature des travaux à effectuer, sur leurs nombres, leurs dimensions et leurs emplacements. Les prestations énumérées n’ont, en aucun cas, un caractère limitatif, le Titulaire doit exécuter, sans exception ni réserve, tous les travaux inhérents à sa profession, nécessaires et indispensables pour l’achèvement complet de son lot. Le Titulaire doit prévoir, dans le cadre de son forfait, toutes les prestations et sujétions inhérentes à la livraison de ses ouvrages en parfait ordre de marche et ce, en fonction des indications et spécifications découlant de l’application des textes, circulaires et prescriptions, d’une part, et des indications portées aux plans "projet" du Maître d’Œuvre joints, d’autre part.

1.2) PRESCRIPTIONS GENERALES DES TRAVAUX

Concernant l’étude et l’exécution des travaux, le Titulaire doit : AVANT DE DÉMARRER SES ÉTUDES

Avoir pris une parfaite connaissance des plans ainsi que de l’ensemble des pièces écrites du projet et de tous les documents officiels auxquels des pièces peuvent se référer.

Prendre en compte des contraintes d’accès, de stockage du matériel et d’approvisionnements. Prévoir les moyens (personnel, matériel) suffisants pour que l’exécution de leur prestation

entre dans le cadre des délais généraux impartis. Prévoir l’exécution, dans les règles de l’art, de tous les travaux de leur profession nécessaires

au complet achèvement de l’ouvrage. Prévoir les trous, scellements, implantations, qui sont à sa charge.

La valeur de ces percements et réservations doit être incluse dans le prix de l’ouvrage, aucune plus-value ultérieure n’est accordée.

Avant le début des travaux, le Titulaire doit participer avec le Titulaire du lot Gros Œuvre, la Maîtrise d’Œuvre et les Titulaires des autres lots, à une réunion de coordination, où sont définies toutes les réservations nécessaires aux travaux. Ces plans sont approuvés par toutes les parties, affichés au bureau de chantier.

AVANT LA MISE EN ŒUVRE

S’assurer sur place de la possibilité de respecter les cotes et les prescriptions du C.C.T.P. Soumettre obligatoirement à l’approbation du Maître d’Œuvre tous les changements qu’il

envisage d’apporter aux spécifications et plans du projet. Remettre à l’approbation du Maître d’Œuvre à une date que celui-ci a définie, tous les croquis

et plans de distribution et d’exécution de ses ouvrages. Pouvoir présenter à la demande du Maître d’Œuvre, un certificat ou une facture de ses

fournisseurs garantissant que le choix des matériaux et fournitures sont bien conformes aux prescriptions du C.C.T.P.

Prendre toutes les mesures utiles pour assurer la parfaite conservation des matériaux et fournitures, tant avant qu’après leur mise en œuvre, donc pouvoir répondre de leur état et de l’absence de défauts cachés.

S’assurer, auprès de la Maîtrise d’Œuvre avant toute commande de fournitures spéciales, articles préfabriqués ou manufacturés, que les éléments prévus au projet ne sont pas modifiés, tant le nombre que les caractéristiques.



EN FIN DE TRAVAUX

Remettre au Maître d’Ouvrage un dossier D.O.E. exhaustif avec plans des ouvrages exécutés, conformes aux travaux réalisés (plans de récolement), le nombre d’exemplaires est précisé par le Maître d’Ouvrage.

1.3) NETTOYAGE DU CHANTIER

Le chantier doit conserver pendant toute la durée des travaux un aspect d’ordre et de propreté et ce, jusqu’à la réception des travaux. Le Titulaire est donc tenu sans attendre l’injonction de la Maîtrise d’Œuvre :

De procéder en un lieu accepté du Maître d’Ouvrage au stockage ordonné rationnel de ses matériaux, fournitures et des matériels dont les surplus ne doivent pas séjourner inutilement sur le chantier et doivent être évacués rapidement.

D’effectuer de fréquents nettoyages de tous ses postes de travail et un nettoyage systématique et complet de chaque poste en fin de travaux.

A ce titre, les déchets de nettoyage du chantier doivent être évacués et traités à la charge du présent lot dans un centre de stockage de déchets appropriés.

1.4) CONFORMITES AUX NORMES

A la fin des travaux, le Titulaire doit fournir, à sa charge, un rapport de vérification établi par un organisme agréé et l’attestation CONSUEL. Comme stipulé dans les prescriptions spéciales, les installations doivent être conformes :

Aux D.T.U. ; Aux décrets, arrêtés et circulaires ; Aux spécifications et notes techniques du C.S.T.B. ; Au règlement sanitaire national et départemental ; Aux normes NF ; Aux règles U.C.H. ; Aux spécifications techniques des compagnies concessionnaires ; Aux prescriptions des constructeurs ; Aux règlements « incendie » ; en vigueur à la date du présent C.C.T.P.

1.5) DOCUMENTS A LA CHARGE DU TITULAIRE

Le Titulaire doit les documents suivants :

Les plans d’ateliers et de chantier (P.A.C.). Les schémas de principe. Les documents techniques d’exploitation. Les plans de détail des gaines techniques et cellules. Les plans de réservation. PV des matériels et matériaux.

1.6) ESSAIS

Avant la réception des travaux, les essais suivants sont réalisés :

Essais d’étanchéité. Essais d’étanchéité aéraulique. Essais de mise en température. Essais hydraulique. Essais des dispositifs de sécurité et d’alarme. Essais des appareils mécaniques, électromécaniques ou électroniques.



Le Titulaire doit la réalisation des essais conformes à la convention COPREC ainsi que les documents suivants :

Plans de récolement des installations. Les certificats de conformité. La nomenclature des matériels avec documentation des fabricants (adresse et téléphone). Les notices d’entretien d’utilisation et de conduite des appareillages. Toutes les installations doivent être soigneusement repérées par des étiquettes métalliques ou

en plastique gravées. Tous les circuits des tableaux d’abonnés doivent être soigneusement repérés par des étiquettes adhésives. L’ensemble des installations électriques est considéré comme satisfaisant, après 5 jours de fonctionnement consécutifs et après avoir été soumis aux opérations de contrôle suivantes :

Contrôle de conformité aux règlements, arrêtés techniques et normes de l’UTE. Essai et mesures nécessaires suivant la norme C15.100.

1.7) PLAN GENERAL DE COORDINATION EN MATIERE DE PROTECTION DE LA SANTE

Le chantier est soumis en matière de sécurité aux dispositions de la loi 93-1418 du 31 décembre 1993 et du décret 94-1159 du 26 décembre 1994. Cette réglementation vise à l'intégration de la sécurité dès la phase de conception et organise la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé par la nomination d'un coordonnateur SPS dont la mission s'exerce lors des phases d'études des projets et lors des phases de réalisation par la création de plans particuliers d'un Collège Interentreprises de Sécurité, de Santé et des Conditions de Travail (CISSCT) si le quota réglementaire est atteint. Obligations du Titulaire :

Participer activement à cette coordination. Participer aux réunions d'organisation de la coordination. Transmettre au Coordonnateur SPS tous les éléments permettant d'établir le Dossier

d'Intervention Ultérieure sur l'Ouvrage (DIUO) se rapportant à leurs marchés. Assister à la visite d'inspection commune préalable à toute intervention sur le chantier. Faire approuver son Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé avant le début

des travaux, dont une copie est transmise à la Maîtrise d’Ouvrage. Le Titulaire doit se conformer aux prescriptions générales du PGC.

Désigner les représentants du Titulaire qui siège et participe au Collège Interentreprises de Sécurité, de Santé et des Conditions de travail s'il en est créé un.

Les prix remis par le Titulaire comprennent les frais dus aux observations et obligations directes ou indirectes précisées dans le PGC SPS. NOTA : Le Titulaire doit se conformer aux prescriptions générales de coordination du P.G.C. et du

R.D.I.U. (rapport des interventions ultérieures).

1.8) PRESCRIPTIONS GENERALES DE REMISE D’OFFRE

1.8.1) Généralités

L’ensemble des installations doit être exécuté suivant les plans et devis descriptifs faisant partie du présent dossier. Du fait de la remise de son offre, le Titulaire considère ces pièces comme suffisantes pour assurer une bonne réalisation.



En cas d’incertitude ou d’omission, le Titulaire appelé à concourir doit recueillir auprès du B.E.T. tous les renseignements complémentaires qu’il juge utiles avant la remise de son offre. Le Titulaire est réputé avoir pris connaissance de la nature et de l’emplacement des travaux et des conditions relatives au moyen de communication et de transport au stockage des matériaux, aux disponibilités en main d’œuvre, en énergie électrique, aux circonstances atmosphériques, climatiques et de toutes les conditions physiques semblables relatives au lieu des travaux et à tous les autres éléments pour lesquels des informations peuvent être raisonnablement obtenues et qui peuvent en quelque manière que ce soit influer sur les travaux. C’est donc après avoir pris connaissance des plans, devis descriptif et quantitatif, s’être entouré de tous les renseignements complémentaires qu’il juge nécessaires que le Titulaire propose le prix à forfait sur sa soumission.

1.8.2) Matériel similaire - variantes

Toute variante peut être proposée par le Titulaire avant sa mise en place. Elle doit être validée par le Maître d’Œuvre ou le BET avant sa livraison et doit s’inscrire dans le montant forfaitaire du poste correspondant. Si cette variante correspond à une plus value financière par rapport au marché, cette variante doit être validée également en commission par le Maître d’Ouvrage avant sa livraison et mise en œuvre. En cas de non respect de cette règle, le Titulaire reste responsable économiquement de son intervention et ne peut arguer d’aucune demande de prise en charge financière par le Maître d’Ouvrage. LE TITULAIRE EST TENU DE MAINTENIR INTÉGRALEMENT LES PRESTATIONS PRÉVUES À SON DEVIS DANS SON OFFRE DE BASE. Les variantes proposées doivent être accompagnées d’une documentation technique complète. Dans les prix des variantes, le Titulaire doit tenir compte de tous les travaux annexes rendus nécessaires par sa variante et alerter le Maître d’Œuvre des travaux annexes, ou intégrer dans son devis ces travaux annexes. Nota : Aucune variante de matériel prévu au descriptif ne peut être mise en œuvre sans l’accord

écrit du Maître d’Ouvrage et de l’Architecte faute de quoi le matériel est refusé.

1.8.3) Offre de prix

Le marché global est forfaitaire. L’offre de prix doit préciser :

Le prix hors taxes en euros. Les taxes au taux de 20 % en euros. Les prix toutes taxes comprises en euros.

Devis estimatif annexé à l’offre Le cadre de décomposition du prix global forfaitaire joint au dossier de consultation n’a qu’une valeur indicative non contractuelle, il appartient au Titulaire, en se fondant sur le C.C.T.P., les documents graphiques et les renseignements recueillis, de vérifier ce cadre de décomposition, suivant ses méthodes propres de calcul et d’appréciation. Toutefois, afin de faciliter l’examen des offres, ce cadre de décomposition doit être présenté et articulé en suivant le cadre remis. Le prix mentionné par le Titulaire doit donc tenir compte de l’intégralité des travaux et prestations énumérées au présent descriptif. DANS LE CAHIER BORDEREAU QUANTITATIF TOUS LES PRIX UNITAIRES SONT MENTIONNÉS FAUTE DE QUOI L’OFFRE PEUT ÊTRE REFUSÉE.



Moyennant le prix forfaitaire indiqué à la soumission et servant de base au marché, le Titulaire doit l’intégralité des travaux nécessaires au complet achèvement des ouvrages conformément aux normes et règlements en vigueur. Tous les prix sont mentionnés, l’offre du Titulaire doit obligatoirement comprendre :

La fourniture, le transport et la mise en œuvre des matériaux et matériels nécessaires à la réalisation de l’installation, ceux-ci étant définis par le descriptif et les plans joints au présent dossier.

Tous les frais de transport et de déplacement de son personnel. Toutes les charges fiscales, sociales générales et spéciales concernant les travaux. L’établissement, le repliement et l’enlèvement de tous les appareils, engins et échafaudages

nécessaires à la réalisation de l’installation. Les schémas et instructions nécessaires pour la conduite des installations.

1.8.4) Réalisation des travaux

PLANNING Le Titulaire doit mettre en œuvre les matériels et personnels suffisants pour respecter le planning. En cas de retard dans les travaux, le Maître d’Ouvrage et la Maîtrise d’Œuvre se réservent le droit d’appliquer des pénalités financières, de résilier ledit marché et de faire terminer les travaux par une autre entreprise de leur choix aux frais du Titulaire défaillant. COORDINATION Le Titulaire doit surveiller personnellement les travaux de façon suivie et maintenir en permanence, sur le chantier, s’il ne s’y trouvait pas lui-même, un directeur de chantier responsable à recevoir verbalement tous les ordres ou instructions de service provenant du Maître d’Ouvrage, de la Maîtrise d’Œuvre ou de leurs représentants. Le Titulaire apporte immédiatement les modifications demandées avant de continuer l’exécution. MISE EN ŒUVRE DES MATÉRIELS Avant de passer commande de son matériel, le Titulaire doit se rendre sur place pour contrôle des emplacements prévus pour les appareils et des tracés des canalisations ainsi que des accès prévus pour le matériel. Le Titulaire doit l’intégralité des travaux nécessaires au complet et parfait achèvement des travaux. Tout matériel est mis en œuvre selon les prescriptions de pose des constructeurs et règlements en vigueur. Le Titulaire transmet avant l’approvisionnement de son matériel, au bureau de contrôle tout document validant le respect de la réglementation et doit attendre les avis favorables de ce dernier pour la livraison et la pose de ces équipements. Dans le cas où celui-ci est différent des schémas de la Maîtrise d’Œuvre, le Titulaire est tenu d’en aviser celui-ci avant toute mise en œuvre. Le Titulaire reste en liaison constante avec la Maîtrise d’Œuvre et lui soumet tous les plans détaillés d’exécution complémentaires et détails de toute nature pouvant s’avérer nécessaires en cours d’exécution. Tout problème d’exécution qui a comme conséquence une modification des plans de la Maîtrise d’Œuvre ne peut être résolu sans l’accord de celui-ci. Tout travail réalisé en contradiction avec les plans et directives de la Maîtrise d’Œuvre peut être refusé. Avant réception, le Titulaire est tenu de faire vérifier et mettre au point par ses fournisseurs tous les matériels fournis par lui.



TRAVAUX SUPPLÉMENTAIRES Il est formellement stipulé que l’offre de prix forfaitaire comprend tous les ouvrages utiles à l’exécution convenable et complète des travaux de façon à ce que leur achèvement dans les conditions déterminées par les plans et devis descriptifs ne donne lieu à aucun supplément. Aucun Titulaire ne peut se prévaloir de renseignements inexacts ou d’ignorance pour réclamer en cours d’exécution ou en fin de travaux un supplément d’ouvrage et de prix sur les qualités ou sur les prix figurant au bordereau. Toute modification de prestations ou de plan doit avoir obtenu l’accord de l’Architecte et du Maître d’Ouvrage avant exécution. Dans le cas où une modification entraîne une plus-value, la demande doit être écrite avec devis concernant le supplément. Tous les frais de mise en déchetterie sont à la charge du Titulaire et une copie des factures de déchetteries doit être communiquée au Maître d’Ouvrage. GARANTIE Le Titulaire est tenu d’entretenir son installation en bon état de fonctionnement pendant la période comprise entre la réception des travaux et la fin de la période de garantie. Pendant ce délai, il doit remplacer à ses frais toutes les pièces qui sont détériorées par vice de construction ou de montage, défaut de matière, usure prématurée. Le Titulaire demeure seul responsable de tous les accidents qui peuvent résulter de la fabrication ou de la combinaison de ces appareils ainsi que les dommages et intérêts qui peuvent être réclamés par suite de ces accidents. S’il survient pendant la période de garantie une avarie dont la réparation incombe au Titulaire, un procès verbal circonstancié est dressé et lui est notifié. S’il néglige cette réparation dans le délai fixé à l’avance, l’avarie est réparée d’office à ses frais. QUALIFICATION PROFESSIONNELLE L’Entrepreneur devra avoir la qualification QUALIFELEC requise pour ces installations.



ARTICLE 2 - DESCRIPTION GENERALE DES INSTALLATIONS

2.1) GENERALITES

Il est prévu la mise en œuvre d’un ceinturage en fond de fouille, pour la prise de terre du projet réalisé par un cuivre nu. L’alimentation du bâtiment a comme origine le coffret de branchement placé en façade de bâtiment. Il est prévu la mise en œuvre d’un câble de distribution, en cuivre, entre le coffret de branchement et la gaine technique du bâtiment. Il est réalisé une colonne, ainsi qu’une dérivation individuelle entre les dérivateurs d’étage et les comptages des bâtiments. Il est prévu un compteur par logement et un compteur pour les services généraux. Mise en place d’un tableau électrique pour chaque logement et pour les services généraux. Les locaux sont équipés conformément au détail pièce par pièce décrit ci-dessous. Mise en place des alimentations pour les différents besoins des logements et des services généraux. Une installation de téléphonie est prévue pour l’ensemble des logements comprenant 1 point de livraison dans chaque pièce principale (séjour, salon, chambre), 1 point de livraison dans la cuisine et 1 point de livraison pour le système de contrôle d’accès. Ces installations ont comme origine, les chambres de tirage se trouvant en limite de propriété. Une installation de télévision est prévue pour l’ensemble des logements, avec deux points de livraison par logement ayant une surface < à 100 m² et trois points de livraison pour les logements ayant une surface > à 100 m². Une installation de vidéophonie est mise en place dans le bâtiment. L’installation de vidéophonie est composée de platine de rue à boutons et de combinés intérieurs dans chaque logement.

2.2) COMPTAGES

Il est prévu la pose et le raccordement de compteurs électriques (fournis par les services du concessionnaire) y compris toutes sujétions, décomposés comme suit :

1 compteur par logement en monophasé. 1 compteur services généraux communs en triphasé.

Les compteurs sont positionnés dans la gaine technique palière pour les services généraux, dans la gaine technique logement pour les logements.

2.3) NATURE DU COURANT

1 compteur par logement en monophasé. 1 compteur services généraux communs en triphasé. Régime du neutre T.T. direct à la terre.

2.4) PUISSANCE

Les calculs sont basés sur les préconisations de la norme C 14.100, et les puissances suivantes :



Habitation de 1 à 2 pièces principales ou S 35 m² : 6 kVA. Habitation de 3 à 5 pièces principales ou 35 m² S 100 m² : 9 kVA. Habitation de 6 pièces principales et plus ou S > 100 m² : 12 kVA. Annexe non habitable : 3 kVA. Équipements extérieurs : 9 kVA. Parking : 9 KVA. Installations de VMC : 9 kVA. Installations de télévision : 9 kVA. Communs sans ascenseur : 9 kVA. Communs avec ascenseur : 24 kVA. Chaufferie : 12 kVA.

Les coefficients de foisonnement sont les suivants, conformément à la NF C 14.100 :

De 2 à 4 logements : 1. De 5 à 9 logements : 0,78. De 10 à 14 logements : 0,63. De 15 à 19 logements : 0,53. De 20 à 24 logements : 0,49. De 25 à 29 logements : 0,46. De 30 à 34 logements : 0,44. De 35 à 39 logements : 0,42. De 40 à 49 logements : 0,41. De 50 et au-dessus : 0,38.

2.5) CABLES

2.5.1) Calcul de section de câble

Les chutes de tension ne doivent pas excéder les valeurs suivantes :

Liaison du réseau (a)

Tronçon commun (b)

Colonne (c) Dérivation individuelle (d)

Branchement individuel a + d 2 % a + d 2 %

Branchement collectif avec une

colonne a 1 % c 1 % d 0.5 (*) %

Branchement collectif avec

plusieurs colonnes a + b 1 % c 1 % d 0.5 (*) %

Dérivation raccordée sur un tronçon commun

a + b 1 % d 1 %

(*) Lorsque la répartition entre c et d est différente, leur somme ne doit pas être supérieure à 1,5 %.

2.6) CONDUITS ET ELEMENTS PROTECTEURS

2.6.1) Montage noyé ou encastré

Les conduits posés avant la construction de la maçonnerie ou de la plâtrerie sont :

Soit fixés aussitôt mis en place, de manière qu’aucun élément ne puisse les déplacer avant l’achèvement complet de la construction.

Soit laissés en attente. Les conduits posés après la construction de la maçonnerie ou de la plâtrerie sont installés et bloqués dans des saignées dont les dimensions sont suffisantes pour assurer leur recouvrement complet.



Les conduits qui ne possèdent pas la qualité de non-propagation de la flamme doivent être complètement enrobés par des matériaux incombustibles. Les conduits posés sur les planchers en dalle pleine avant le coulage possèdent un degré de résistance mécanique approprié aux contraintes du chantier (écrasement) ou reçoivent une protection supplémentaire.

2.6.2) Montage en apparent

Les conduits sont fixés à l’aide de pattes, colliers ou étriers appropriés, protégés efficacement contre la corrosion. Une fixation est nécessaire de part et d’autre de tout accessoire et de tout changement de direction.

2.7) FOURREAUTAGES

En volume habitable, la solution fourreautage noyé dans le béton de construction est choisie avec emploi de fourreaux PVC ou ciment et chambres de tirage fermées. Les fourreaux ne doivent pas être propagateurs de la flamme. Ces fourreaux sont aiguillés afin de permettre le tirage des fileries et câbles. Les fourreautages et accessoires sont à la charge du Titulaire du présent lot. Les problèmes d’exécution et de coordination sont également à la charge du Titulaire du présent lot. Il suit les indications du Maître d’Œuvre et lui rend compte des difficultés rencontrées. L’exécution des percements dans les murs, les planchers et les cloisons, autres que les réservations de maçonnerie effectuées par le Titulaire de Gros Œuvre, sont à la charge du Titulaire du présent lot. Le Titulaire doit le rétablissement des degrés coupe-feu ou pare-flammes, convenables des parois, dalles et busages. Avant exécution, le Titulaire établit un plan précis de ses passages et coordonne ses travaux avec les autres corps d’état. Tout élément mis en œuvre sans les précautions énoncées ci-dessus est déposé et refait en conformité avec les exigences ci-dessus par le Titulaire du présent lot. NOTA : Une coordination toute particulière est établie avec les Titulaires des lots PLOMBERIE et

CHAUFFAGE, pour la détermination du cheminement des fourreaux encastrés en volume habitable, en aucun cas les fourreaux doivent traverser l’emprise des gaines techniques.

2.8) CANALISATIONS ELECTRIQUES

2.8.1) Identification et repérage des conducteurs

L’identification et le repérage des conducteurs électriques doivent être conformes à la norme N.F. C 15 100. Les teintes à respecter, à l’exclusion de toute autre, sont :

Conducteur de protection : double coloration VERT/JAUNE. Conducteur de neutre : BLEU CLAIR. Couleurs interdites : BLANC (GRIS), VERT, JAUNE.



Conducteur de phase : toutes les couleurs à l’exception de celles définies ci-dessus.

La norme N.F. C 15 100 donne l’affectation des conducteurs en fonction de la constitution du circuit. Toute la filerie arrivant ou partant d’un tableau est repérée au moyen d’un système de repérage, indélébile, inarrachable et isolant. Tous les repères doivent être disposés de manière visible et lisible.

2.8.2) Voisinage avec des canalisations non-électriques

Dans le cas de voisinage de canalisations électriques avec des canalisations non-électriques, une distance minimale doit les séparer, de manière à ce qu’une intervention sur l’une n’entraîne pas de dommage sur l’autre. Cette distance minimale considérée est de 3 cm (valable uniquement en apparent). Les canalisations électriques ne doivent pas être placées parallèlement, ni au-dessous de canalisations pouvant donner lieu à des condensations, ni au-dessus de canalisations pouvant donner lieu à un dégagement de chaleur nuisible. Lorsqu’il s’agit de canalisations d’eau ou de gaz, les canalisations électriques doivent toujours se trouver au-dessus.

2.8.3) Connexions

Les connexions des conducteurs entre eux ou avec des appareils doivent être accessibles en tout temps par le personnel d’entretien, pour permettre leur vérification, leur resserrage éventuel, contrôler l’isolation et rechercher les défauts éventuels. Les connexions doivent être effectuées de façon à assurer des contacts sûrs et durables, les épissures sont interdites ainsi que l’emploi de bornes type ¼ de tour. La visserie et les boulons servant aux connexions doivent pouvoir résister, avec un coefficient de sécurité minimum de 3, aux efforts maxima qu’ils sont susceptibles de subir aussi bien au montage qu’en service normal ou accidentel, de même qu’aux variations de température ambiante. L’effort de serrage des conducteurs doit être tel qu’il ne s’ensuit pas de modification physique des éléments composant le dispositif de connexion (déformation d’étrier, de filetage ou cisaillement d’un conducteur). Pour les sections supérieures à 10 mm², les connexions s’effectuent sur les appareils au moyen de cosses à sertissage ou poinçonnage, façonnées au moyen d’outils appropriés. Si plusieurs conducteurs sont raccordés sur une seule borne, la section totale des conducteurs doit être inférieure ou égale à la capacité nominale de la borne. Les bornes ne doivent pas contenir de conducteurs ayant une section unitaire inférieure à celle pour laquelle les bornes sont désignées. Le repiquage des conducteurs, c’est à dire la connexion, sur les bornes d’un appareil, des conducteurs servant à l’alimentation d’autres appareils, n’est admis que sur les bornes de prises de courant, il est interdit partout ailleurs (interrupteur, bouton-poussoir, douille, etc.). Les connexions de type « Dominos » à l’intérieur des chemins de câbles, fourreaux, goulottes et moulures sont strictement interdites. Afin de faciliter les connexions sur l’appareillage, chaque fois que cela est possible, il doit être laissé une longueur minimale de 15 cm par conducteur, comptée du fond du boîtier de l’appareil.



2.8.4) Traversées de parois, cloisons ou murs

Les traversées de parois sont exécutées par des fourreaux de diamètres appropriés à la canalisation la traversant. Lorsque les traversées s’effectuent entre des locaux pouvant présenter des différences importantes d’état hygrométrique, des précautions spéciales doivent être prises pour éviter l’introduction et la condensation d’eau quand la traversée est réalisée à l’aide de conduits non obturés. Dans ce cas, ils sont inclinés vers le local le plus humide et disposés de manière que les conducteurs soient librement ventilés.

2.8.5) Constitution

Leur mode de mise en œuvre tient compte, de la désignation des locaux, de la nature de ceux-ci et des risques présentés. Les canalisations sont constituées de conducteurs isolés, aux sections européennes agréées U.T.E. et non-propagateurs de la flamme. A l’exception de l’installation à courants faibles, en aucun cas, la section des conducteurs n’est inférieure à :

1,5 mm² CU : pour les circuits d’éclairage et les circuits de commande. 2,5 mm² CU : pour les prises de courant 10/16 A et les alimentations de force

motrice. 6 mm² CU : pour les terminaux de branchement 32 A.

2.8.6) Type de câble et filerie

En règle générale, les câbles sont de type :

U1000 R02V : pour les équipements de force motrice, de prises de courant et d’éclairage.

H07RNF : pour les équipements de force motrice, de prises de courant et d’éclairage.

PYROLYON : pour les équipements de sécurité. SYT 1 : pour les courants faibles et les circuits de signalisation (report de

défauts). En règle générale, les fileries sont de type :

H07V U : raccordement d’appareillage en milieu habitable, sous fourreau. H07V K : raccordement d’appareillage en armoire, tableau ou coffret.

2.9) PRISE DE TERRE GENERALE

2.9.1) Prise de terre et ceinturage

La détermination de la valeur de résistance de la prise de terre s’effectue d’après la formule :

R= 2. L

Avec : - R : résistance obtenue en . - : résistivité du sol en ( .m). - L : longueur de la boucle en m.

La résistance globale doit être inférieure à 1 Ohm. Si cette valeur n’est pas obtenue, des compléments de prise de terre sont ajoutés jusqu’au résultat.



2.9.2) Conducteur de protection

La remontée de la prise de terre unique, par logement, est reliée par des conducteurs de protection au tableau du logement. Ces câbles sont unipolaires de la série U1000 R2V âme en cuivre. Au-delà, les conducteurs de protection font partie des circuits principaux et des lignes de détail. Tous ces circuits de terre sont repérés par la double coloration vert/jaune.

2.9.3) Liaisons équipotentielles

Les éléments conducteurs suivants sont à relier en câble de sections appropriées au conducteur de protection :

Canalisations d’eau, de chauffage et de gaz. Éléments métalliques accessibles de la construction (armatures accessibles du béton armé,

ouvrages de serrurerie, menuiseries métalliques extérieures, etc.), liste non limitative. Huisseries métalliques des portes, gaines de ventilation, etc.

Les raccordements aux éléments conducteurs sont exécutés par un procédé exothermique, sauf sur les canalisations à relier par colliers avec serrage. Des liaisons équipotentielles secondaires sont à prévoir au niveau des sanitaires, suivant la norme C 15 100.

2.9.4) Régime de neutre

Le régime du Neutre est du Type TT, direct à la terre.

2.10) CIRCUITS PRINCIPAUX

Emploi exclusif de câbles de la série U1000 R 02 V, âme en cuivre, le conducteur de protection de couleur vert / jaune accompagnant tout circuit, de sections définies conformément aux exigences de la norme N.F. C 15 100. Les connexions ne se font que dans les tableaux, les coffrets de répartition ou à l’intérieur de boîtes de dérivation fermées, situées sur chemin de câbles, en vide de plafond ou dans les gaines techniques. En boîte extérieure à un tableau, la ligne principale est traversante, sans sectionnement. Les descentes sur parois ou sous tableaux sont protégées mécaniquement, conformément au degré de protection IP demandé dans le local concerné. Tous les câbles sont repérés aux deux extrémités.

2.11) DOCUMENTS DE REFERENCE TÉLÉCOMMUNICATION

Le câblage des installations est conforme aux spécifications du « CAHIER DES CHARGES SUR LES INFRASTRUCTURES DE TÉLÉCOMMUNICATION ET LE CÂBLAGE TÉLÉPHONIQUE DES IMMEUBLES NEUFS À USAGE D’HABITATION » de FRANCE TELECOM. Il est demandé de respecter la procédure décrite au Chapitre 3 du cahier des charges précité. Les travaux ne peuvent commencer qu’après l’approbation de ce projet par les Services de FRANCE TELECOM.

2.12) SPÉCIFICATIONS CERQUAL – QUALITEL - H & E



Le Maître d’Ouvrage s’est engagé, pour cette opération, dans une démarche de certification « Habitat & Environnement Millésime 2012 mise à jour Mars 2014 ». La certification retenue concerne le profil A, les prescriptions suivantes sont donc à respecter :

Le Titulaire a l’obligation de vérifier que ses prestations sont conformes à la règlementation. Le Titulaire doit répondre à l’appel d’offres conformément aux exigences des C.C.T.P. et du

dossier CERQUAL, qui inclut le Qualitel, le H & E, et la labellisation thermique. Le Titulaire doit être présent aux réunions organisées tous les trois mois par le Maître

d’Ouvrage : la première pour la mise au point initiale, puis pour les vérifications en cours de chantier et enfin pour la réception des travaux « environnementaux ».

L’étude thermique permettra d’atteindre le niveau RT2012 – 10 %. Lors de l’exécution, les matériaux employés seront conformes aux caractéristiques de l’étude thermique ou thermiquement équivalente (chaudière, doublage, menuiseries, ventilation).

2.12.1) Thème 1 « Management Environnemental » Ce thème est à la charge du Maître d’Ouvrage. Il concerne le respect de l’ensemble des dispositions définies dans la rubrique « MEO – Management environnemental de l’opération » (Cf. Partie 3 du référentiel).

2.12.2) Thème 2 « Chantier propre » Chaque Titulaire doit désigner un responsable « propreté » pour le chantier. Définition des objectifs environnementaux poursuivis pour le chantier par le Maître d'Ouvrage, en tenant compte également de la règlementation et autres règles de l'art quand elles existent. Le bilan de chantier et fourni lors des vérifications sur site réalisées après réception des travaux.

2.12.3) Maîtrise des consommations électriques - exigences

Niveau d’exigence note 3, dans la rubrique « MCE – Maîtrise des consommations électriques » (Cf. Partie 3 du référentiel).

Type de locaux Observations

Éclairage des espaces non privatifs

Les indices de rendu de couleur des sources lumineuses doivent être supérieurs ou égales à 80 pour les lampes basses consommations et les halogènes (IRC 80).

Hall et entrée

Le niveau d’éclairement est compris entre 100 et 150 Lux. L’efficacité lumineuse des lampes doit être supérieure ou égale à 60lm/W. Utilisation de ballasts électroniques de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 si utilisation de sources lumineuses fluorescentes. Présence d’un dispositif permettant l’extinction automatique des sources de lumière hors éclairage de sécurité, équipé d’une fonction détection de luminosité (prise en compte de l’éclairage naturel). Le dispositif doit couvrir l’ensemble de l’espace concerné par zones maximales de 100 m². Les durées de temporisation doivent être de l’ordre de 2 à 3 mn pour les LED et les lampes halogènes et de 3 à 5 mn pour les lampes à décharge. Le circuit d’éclairage du hall doit être indépendant des autres circulations (escalier, circulation en étage, etc.).

Circulations horizontales

Le niveau d’éclairement est compris entre 100 et 120 Lux. L’efficacité lumineuse des lampes doit être supérieure ou égale à 60lm/W. Utilisation de ballasts électroniques de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 si utilisation de sources lumineuses fluorescentes. Présence d’un dispositif permettant l’extinction automatique des sources de lumière hors éclairage de sécurité. Le dispositif doit couvrir l’ensemble de l’espace concerné par zones maximales de 100 m² sur un



même niveau. Les durées de temporisation doivent être de l’ordre de 2 à 3 mn pour les LED et les lampes halogènes et de 3 à 5 mn pour les lampes à décharge. Si présence d’un éclairage permanent pour répondre à une problématique de sûreté, les circulations seront équipées d’un dispositif automatique permettant lorsque le lieu est inoccupé d’abaisser l’éclairement à un niveau de veille réglable d’un minimum de 10 % du flux lumineux maximal. Le circuit d’éclairage de chaque aile de palier doit être indépendant des autres circuits d’éclairage.

Circulations horizontales vers le parc de stationnement et autres locaux

Le niveau d’éclairement est compris entre 100 et 120 Lux. L’efficacité lumineuse des lampes doit être supérieure ou égale à 60lm/W. Utilisation de ballasts électroniques de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 si utilisation de sources lumineuses fluorescentes. Présence d’un dispositif permettant l’extinction automatique des sources de lumière hors éclairage de sécurité, équipé d’une fonction détection de luminosité. Le dispositif doit couvrir l’ensemble de l’espace concerné par zones maximales de 100 m² sur un même niveau. Les durées de temporisation doivent être de l’ordre de 2 à 3 mn pour les LED et les lampes halogènes et de 3 à 5 mn pour les lampes à décharge. Ces valeurs peuvent être adaptées en fonction du choix des technologies des lampes et des usages, afin de maintenir une durée de vie optimale des lampes. Dans ce cas, la durée de temporisation peut être augmentée jusqu’à 2 min.

Escaliers collectifs

Le niveau d’éclairement doit être d’au moins 150 Lux, sans jamais dépasser 300 lux ponctuellement. L’efficacité lumineuse des lampes doit être supérieure ou égale à 60lm/W. L’éclairage n’est pas permanent. Utilisation de ballasts électroniques de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 si utilisation de sources lumineuses fluorescentes. Présence d’un dispositif permettant l’extinction automatique des sources de lumière hors éclairage de sécurité, équipé d’une fonction détection de luminosité (prise en compte de l’éclairage naturel). La commande d’éclairage et le dispositif d’extinction automatique doit couvrir l’ensemble de l’espace concerné par zones de 3 niveaux maximum. Les durées de temporisation doivent être de l’ordre de 3 à 6 mn.

Éclairage des locaux divers (Poubelles, Vélos, Poussettes …)

Le niveau d’éclairement sera compris entre 100 et 120 Lux. L’efficacité lumineuse des lampes doit être supérieure ou égale à 60lm/W. Si présence de sources lumineuses fluorescentes :utilisation de ballasts électroniques de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 (avec démarrage à chaud). Présence d’un dispositif permettant l’extinction automatique des sources de lumière hors éclairage de sécurité. Les durées de temporisation seront de l’ordre de 1 à 3 mn.

Cheminement et circulations extérieures

L’efficacité lumineuse des lampes doit être supérieure ou égale à 60lm/W. Utilisation de ballasts électroniques de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 si utilisation de sources lumineuses fluorescentes. Dans le cas de l’utilisation de luminaires type candélabres, ceux-ci doivent être pourvus de réflecteurs qui orientent la lumière vers le sol. Dans le cas de l’utilisation de bornes lumineuses, celles-ci doivent être munies d’un cache permettant d’orienter la lumière dans une seule direction (vers cheminement et circulations extérieurs). Ne pas recourir à un éclairage indirect des cheminements et circulations extérieurs par illumination de la façade. Installer des détecteurs crépusculaires pour gérer l’allumage et l’extinction de l’éclairage. La détection doit couvrir l’ensemble de l’espace concerné, et deux zones successives doivent obligatoirement se chevaucher. Les luminaires des cheminements et circulations doivent être disposés de façon à ne pas être envahis par la végétation. En présence d’un éclairage non permanent, l’installation doit permettre, lors du déplacement d’un habitant, de respecter à minima la valeur d’éclairement règlementaire (20 lux mesuré au sol), en tout point du cheminement extérieur durant la durée du parcours.



En présence d’un éclairement permanent de nuit, l’installation doit permettre de réduire le niveau d’éclairement d’au moins 30%, durant les heures de nuit les moins passagères (par exemple 22h/6h), et respecter a minima la valeur d’éclairement règlementaire durant la durée du parcours d’un habitant.

Abords extérieurs des halls d’entrée

L’efficacité lumineuse des lampes doit être supérieure ou égale à 60lm/W. Utilisation de ballasts électroniques de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 si utilisation de sources lumineuses fluorescentes. Dans le cas de l’utilisation de luminaires type candélabres, ceux-ci doivent être pourvus de réflecteurs qui orientent la lumière vers le sol. Dans le cas de l’utilisation de bornes lumineuses, celles-ci doivent être munies d’un cache permettant d’orienter la lumière dans une seule direction (vers cheminement et circulations extérieurs). Ne pas recourir à un éclairage indirect des cheminements et circulations extérieurs par illumination de la façade. Installer des détecteurs crépusculaires pour gérer l’allumage et l’extinction de l’éclairage. La détection doit couvrir l’ensemble de l’espace concerné, et deux zones successives doivent obligatoirement se chevaucher.

Éclairage artificiel des parties privatives

Présence d’un point lumineux au plafond ou au mur, dans l’entrée, couloir, séjour, cuisine (ouverte et fermée), les salles d’eau et les WC. Si présence de balcon ou terrasse avec point d’éclairage, les interrupteurs permettant de commander la lampe sont munis d’indicateurs lumineux

2.12.4) Thème 4 « Filière constructive / Choix des matériaux » Impacts environnementaux des matériaux : Fourniture de la part des entreprises au Maître d’ouvrage, des Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES) des produits de construction se rapportant à la structure, à l’enveloppe, au cloisonnement et aux revêtements intérieurs, relatifs à leur lot en référence à l’application de la norme NF P01-010 et les Profils Environnementaux de Produits (PEP) conformes à la norme ISO 14025 et ISO 14040 : 10 produits disposant d’une FDES et idéalement au moins un produit dans chacune des familles de la base INIES, devront être sélectionnés par le maître d’ouvrage :

Voirie / Réseaux Divers Structure / Maçonnerie / Gros Œuvre / Charpente Façades Couverture / Étanchéité Menuiseries Intérieures et Extérieures / Fermetures Isolation Cloisonnement / Plafonds Suspendus Revêtements de sols et murs / Peinture / Produits de décoration Produits de préparation et de mise en œuvre Équipements Sanitaires et salle d’eau

Au moins deux équipements du génie électrique ou deux équipements du génie climatique, disposant d’une PEP (Profil Environnemental de Produit) Eco passeport devront être sélectionnés par le Maître d’ouvrage.

2.12.5) Thème 6 « Confort et santé »

Une importance particulière est accordée à l'acoustique intérieure et extérieure, au confort thermique d'hiver et d'été, à l'aération et à la ventilation des logements et enfin à l'adaptation des locaux au tri sélectif des déchets ménagers. Il définit les dispositions prises par le Maître d’Ouvrage en la matière, en rapport également avec la règlementation, les DTU, les AT, les certifications de produits et autres règles de l’art quand il en existe.



2.12.6) Thème 7 « Gestes verts » Ce thème est à la charge du Maître d’Ouvrage. Au moment de la livraison, le Maitre d’Ouvrage doit remettre aux occupants et au gestionnaire un guide décrivant les caractéristiques de l'opération et des logements et indiquant les bonnes pratiques à tenir afin de veiller dans le temps au maintien de leurs performances environnementales.

2.13) LABELLISATION RT 2012

Les logements, du fait de leur labellisation RT 2012, entrent dans le cadre de la règlementation des mesures de perméabilité à l’air. Il est procédé à des essais d’étanchéité à l’air par un organisme accrédité par le ministère en charge de la construction, l’objectif fixé est de Q4 < 0.8 m3/h.m3. Ces essais sont réalisés de la manière suivante :

Un test d’étanchéité est réalisé en cours de chantier (phase clos-couvert dit test d’ouvrage) avec remise d’un rapport indiquant notamment toutes les infiltrations d’air observées lors du test, les causes et les corrections à réaliser.

Un test d’étanchéité à l’air est réalisé à la réception des logements avec remise d’un rapport

de Procès-verbal indiquant notamment les valeurs de perméabilité et les éventuels défauts d’étanchéité résiduels.

Les tests sont réalisés conformément à la norme NF EN 13829 méthode de pressurisation par ventilateur. L’objectif de perméabilité doit être pris en compte et, est une composante incontournable de la performance des constructions. Il est demandé à tous les Titulaires concernés par le traitement de la perméabilité à l’air, d’être présents au moment des essais d’ouvrage. Les Titulaires sont informés sur les obligations de conditionnement des constructions en amont des essais de perméabilité. Les premiers essais sont réalisés en phase hors d’air, hors d’eau, percements étanches au maximum (conditionnement réalisé par les Titulaires et vérifié par les opérateurs). Le petit conditionnement secondaire est opéré par le Titulaire réalisant les tests. Les conditionnements sont conformes respectivement à la méthode B pour les essais d’ouvrage et à la méthode A pour les essais finaux, logement dans son état de fonctionnement et conforme à la norme NF EN 18329 et aux règles techniques Effinergie. Tous les Titulaires concernés doivent solidairement apporter toutes mesures, réparations, etc. afin d’obtenir la labellisation. Chaque interruption de l'enduit ou de l'enveloppe extérieure mur, dalle etc. est traitée avec une gaine ou un fourreau de protection garni d'un feutre bitumeux ou d'une bande de mousse résiliente avec injection de mousse PU mono-composite. Autour de ces gaines et fourreaux sont réalisés des joints mastic acrylique extrudés sur fond de joint. Ce principe est utilisé à l'intérieur et à l'extérieur si nécessaire. A l'extérieur, il est posé une collerette de finition. Le Titulaire doit inclure dans le montant de son offre tous les calfeutrements nécessaires au respect des conditions ci-dessus.

2.14) EXIGENCES ACOUSTIQUES

Le Titulaire doit se conformer à la notice acoustique réalisée par le Bureau d’Etudes ABC Décibel, jointe à l’appel d’offre.



ARTICLE 3 - DESCRIPTION TECHNIQUE DES MATERIELS D’ELECTRICITE

3.1) PRISE ET MISE A LA TERRE

3.1.1) Prise de terre

Ceinturage en fond de fouille autour du bâtiment par cuivre nu 28 mm² à une profondeur suffisante pour éviter les détériorations et conserver une humidité suffisante. La valeur ohmique doit être conforme aux normes en vigueur. Depuis ce ceinturage, le Titulaire du présent lot doit la pénétration dans chaque bâtiment, et la pose en attente du câble dans chaque gaine technique des communs au rez-de-chaussée.

3.1.2) Mise à la terre

Depuis l’attente citée ci-dessus, dans la gaine technique électrique du rez-de-chaussée du bâtiment, pose des éléments suivants :

Un collecteur de cuivre. Une barrette de contrôle. Câble de liaison 1 x 16 mm² vert/jaune sous tube IRO, fixé par colliers entre la barrette de

contrôle et les différents tableaux électriques des communs et logements. Depuis le collecteur de cuivre général dans les communs, réalisation d’une colonne de terre, en câble 1 x 25 mm², fixée sur la cloison opposée à celle de la colonne montante électrique, compris les barrettes de contrôle de terre à chaque niveau et toutes sujétions de mise en œuvre. Le Titulaire du présent lot doit par logement, la fourniture, la pose et le raccordement de barrettes de contrôle de terre.

3.1.3) Liaisons équipotentielles principales

Depuis la borne principale de terre du bâtiment, mise à la terre en câble 1 x 25 mm² des masses métalliques de la construction, des canalisations métalliques de gaz, compris collier de mise à la terre en laiton normalisé GDF, des canalisations métalliques d’eau, des canalisations métalliques de chauffage, etc.

3.1.4) Liaisons équipotentielles secondaires

Depuis la barrette de terre contenue dans chaque tableau électrique mise à la terre des locaux humides, de toutes les masses métalliques susceptibles d’être mises accidentellement sous tension, de toutes les huisseries métalliques (dans le logement de la gâche) suivant la norme NF C 15.100, des carcasses métalliques de tous les organes électriques, des appareils d’éclairage, etc.

3.2) ALIMENTATION PRINCIPALE

3.2.1) Coffret de branchement

La fourniture et la pose du coffret de branchement est à la charge du lot VRD.

3.2.2) Liaison entre le coffret de branchement et la gaine technique

Le présent lot assure la fourniture, la pose et le raccordement du câble de raccordement entre le coffret de branchement et la gaine technique palière d’électricité au rez-de-chaussée.



Cette liaison est réalisée en câble U1000 R02V, de section 4x50 mm². Le Titulaire doit la fourniture et la pose des matériels nécessaires pour le cheminement des câbles depuis la pénétration dans chaque bâtiment jusqu’aux gaines techniques (chemins de câbles, fourreaux, goulottes, etc.) ou les fourreaux encastrés dans la dalle depuis les pénétrations du bâtiment. Il est également prévu au présent lot, la réalisation de caissons coupe-feu 2 heures pour tout cheminement des câbles dans les parties privatives et locaux à risques (boxes de stationnement, celliers, caves, local poubelles, etc.).

3.2.3) Colonne montante

Le Titulaire du présent lot doit la réalisation de la colonne montante en câble U1000 R02V de section 4 x 35 mm². Cette colonne est placée dans la gaine technique palière, allant du rez-de-chaussée au dernier étage du bâtiment. Elle est placée sous fourreaux encastrés dans la maçonnerie, avec boîte de dérivation aux différents étages pour les raccordements des distributeurs d’étage ou sous tube PVC rigide (IRO ou techniquement équivalent) à coude ouvert et fixé mécaniquement en fond de gaine technique. Font également partie de ce présent poste, tous les accessoires de pose et de raccordement, ainsi que les distributeurs d’étage en nombre suffisant, conformément à la NF C 14.100.

3.2.4) Gaine technique

La gaine technique recevant la colonne montante est équipée de goulottes ou fourreaux verticaux sur les parois latérales et sur toute la hauteur, avec traversées de planchers. La gaine technique palière des communs du bâtiment est également équipée de fourreaux ou goulottes verticales sur les parois latérales et sur toute la hauteur, avec traversées de planchers pour :

Le câble d’alimentation et de report de défaut de l’extracteur de V.M.C. Les câbles des services communs de la cage : éclairage, P.C. Le tableau des communs qui est placé au rez-de-chaussée.

Les réservations de traversées de planchers sont déterminées en fonction des éléments de la colonne montante (distributeurs, coupe-circuit, etc.). Le Titulaire doit réaliser les travaux et prestations prévus par la norme NFC 14-100. (Réservations et dispositif de traversée de plancher à chaque niveau). Les portes de chaque gaine technique sont équipées de serrures de type à ressort ou à batteuse, suivant les prescriptions du secteur du concessionnaire local. Les gaines reçoivent le câble de distribution de la prise de terre. Les bornes pour les dérivations abonnées du circuit de terre sont posées au minimum à 2 m du sol.

3.2.5) Liaison distributeur d’étage / compteur

Les liaisons distributeur d’étage / compteur abonné, logements, communs, parking, extérieur / chaufferie sont effectuées en câble U 1000 R02V sous fourreau encastré dans les dalles, dimensionné à 1,8 fois le diamètre extérieur du câble. Les raccords sur les conduits (fourreaux) sont interdits. Les débouchés dans les gaines peuvent être constitués de coudes à 120° minimum sans angles vifs.



Les compteurs sont fournis et posés par les services techniques du concessionnaire local après vérification des installations, des branchements et du Bus de téléreport. La section des câbles d’alimentation est conforme aux prescriptions de la norme NF C 15.100 et au tableau suivant :

Longueur : en mètre pour un courant d’emploi égal à Ia pour une chute de tension de 0,5 % Intensité Ia

15 A 30 A 45 A 60 A 90 A Conducteur

6 10 5 / / / 10 17 8 5 / / 16 27 13 9 7 / 25 42 21 14 10 7 35 59 29 19 14 9

3.2.6) Liaisons compteurs / disjoncteurs

Les liaisons sont constituées par des câbles de type U 1000 R02V placés sous fourreaux, de section égale à la liaison entre le répartiteur et les compteurs. Les compteurs sont fournis et posés par les services du concessionnaire après vérification de la colonne, des branchements et du Bus de téléreport.

3.2.7) Compteurs

Il est prévu la pose et le raccordement des compteurs suivants :

1 compteur par logement en monophasé. 1 compteur services généraux communs en triphasé.

Y compris toutes sujétions de pose et de raccordement selon les règles de l’art. Les compteurs sont fournis et posés par les services techniques du concessionnaire après vérification des colonnes, des branchements et du Bus de téléreport.

3.2.8) Téléreport

Le Titulaire doit la fourniture, la pose et le raccordement des embases de Téléreport à chaque entrée. A partir de l’embase de Téléreport, le Titulaire doit la fourniture, la pose et le raccordement d’un Bus EURIDIS conforme à la norme NF C 33-400 de 2 paires avec écran 0,9 mm (1 paire bleu/blanc + 1 paire de secours rouge/bleu foncé) pour l’entrée du bâtiment. Il est prévu une grille EURIDIS pour la distribution du téléreport, dans la gaine technique au rez-de-chaussée du bâtiment. Ce bus doit permettre la connexion de 1 à 100 compteurs électroniques, il a une longueur maximale de 500 m et chemine dans le cloisonnement courant faible du chemin de câbles de distribution et sous moulure dans la gaine de colonne montante verticale. Des barrettes de connexion sur bus EURIDIS sont prévues par étage, elles sont de couleur ivoire, fixées par 2 vis dans la gaine technique. Elles sont conformes à la nomenclature EDF 44 49 056 code P280 des Établissements MICHAUD. L’implantation des barrettes de connexion et le cheminement du câble de Bus EURIDIS dans les gaines techniques sont déterminés en concertation avec le secteur local du concessionnaire.



Les pénétrations dans les appartements s’effectuent sous fourreaux indépendants des liaisons de puissance. Le Titulaire doit le raccordement de chaque concentrateur depuis le tableau de chaque abonné en câble U 1000 R02V de 2 x 2,5 mm² et à la barrette de terre de son réseau de téléreport, y compris la borne de terre. La liaison entre la barrette et la prise de terre est réalisée en cuivre 4 mm².

3.3) TABLEAUX ELECTRIQUES


Chaque tableau doit posséder une réserve d’au moins 30 %. Les circuits sont repérés sur la face avant du coffret, au moyen d’étiquettes rivetées (étiquette adhésive interdite), rivets en plastique. Le pouvoir de coupure de l’appareillage installé est adapté à l’alimentation correspondante, avec un minimum de 6 kA. Les disjoncteurs de branchement sont placés en tête des installations et sont plombés après mise en service. Un compteur d’énergie, de fourniture concessionnaire, est installé sur la platine prévue à cet effet et raccordé au circuit de téléreport. La liaison compteur / disjoncteur est à la charge du présent lot. Ces tableaux sont implantés comme indiqués sur les plans. L’emploi de coupe-circuit à fusibles est interdit. Les spécifications générales doivent être conformes à la norme N.F. C 15 100 et 61 200, ainsi que la norme UTE. Les appareils portent obligatoirement la marque de conformité de l’UTE (U.S.E - N.F.U.S.E.). Avant tout commencement d’approvisionnement, le Titulaire doit présenter un échantillonnage complet des matériaux et appareils à mettre en œuvre et obtenir l’accord du Maître d’Œuvre. Il ne peut présenter aucune réclamation pour approvisionnement de matériel non agréé. Les disjoncteurs de branchement (disjoncteur d’abonné) sont conformes aux prescriptions du concessionnaire. Le câblage des auxiliaires est réalisé sous goulotte ou guide-fil et bracelets. Les conducteurs sont repérés au niveau de chaque raccordement. Le raccordement des départs sur les borniers est autorisé pour les départs de section inférieure à 16 mm² cuivre, tous les appareils sont équipés de plages convenables pour le raccordement des câbles, la sélectivité entre les différents disjoncteurs doit être respectée. Les alimentations des disjoncteurs divisionnaires s’effectuent au moyen de barrettes de pontage, le pontage en filerie étant interdit.

3.3.2) Tableau des communs

Le tableau des communs est implanté dans la gaine technique des communs au rez-de-chaussée de l’entrée. Il est réalisé avec appareils sur platines perforées ou sur rails, à l’intérieur d’armoires métalliques composées d’ossatures modulaires associables.



L’appareillage est installé sous plastrons découpés, le tableau est équipé d’une porte pleine. Aucune partie sous tension ne doit être directement accessible. Les dimensions sont adaptées à l’emplacement disponible. Elles réservent des possibilités d’extension. La symétrie dans l’implantation n’est pas exigée. Les fonctions de distribution sont repérées par un étiquetage réalisé par des plaques au-dessus des commandes. Le schéma de principe est placé sous une pochette plastifiée et accrochée dans l’armoire. Le tableau est fixé au mur, dans la gaine technique. Les câbles sortent par la partie inférieure de l’armoire et sont conduits ensuite sous buses ou fourreaux jusqu’au circuit terminal. Le tableau est de type abonné modulaire IP 43.7, avec plastrons, gaines jeu de barres et câbles, avec accès par l’avant et un emplacement disponible pour une extension possible de 30 %. Le pouvoir de coupure de l’appareillage est adapté au réseau du concessionnaire local. Ce tableau est composé comme suit :

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur de branchement tétrapolaire de calibre 60 A différentiel 500 mA sélectif, conforme à la norme NF C 62.411, référence 210 02, des établissements LEGRAND ou techniquement équivalent.

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur tétrapolaire 4 x 32 A différentiel 30 mA pour

la protection du départ « DTU Ascenseur ».

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur bipolaire 2 x 40 A différentiel 30 mA pour la protection du départ « Coffret DTU chaufferie ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A différentiels 30 mA pour la

protection du départ « Groupe VMC ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A différentiels 30 mA pour la protection du départ « DAS désenfumage ».

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur bipolaire 2 x 20 A différentiel 30 mA pour la

protection du départ « Chauffe-eau instantané local ménage ».

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur bipolaire 2 x 10 A différentiel 30 mA pour la protection du départ « Installation de télévision ».


protection du départ « Contrôle d’accès - vidéophonie ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 10 A différentiels 30 mA pour la protection du circuit « Gâches électriques ».


protection du départ « Motorisation porte accès parking ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A différentiels 30 mA pour la protection du départ « Prises de courant gaine ». Chaque prise de courant (une à chaque étage dans la gaine technique) est condamnable par clé. Il est installé, par le Titulaire, à l’extérieur de la gaine un voyant de présence tension dans cette prise de courant.


protection des circuits « Prise de courant gaine FT/TV/FIBRE ».




protection des circuits « Éclairage hall ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 10 A différentiels 30 mA pour la protection des circuits « Éclairage Locaux communs ».


protection des circuits « Éclairage circulations » (un circuit par étage).

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 10 A différentiels 30 mA pour la protection des circuits « Éclairage Escaliers ».


protection des circuits « Éclairage de sécurité ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 10 A différentiels 30 mA pour la protection des circuits « Éclairage Extérieur façades ».


protection des circuits « Éclairage Extérieur parking » (8 points d’éclairage au maximum par circuit avec un minimum de 2 circuits).

Fourniture, pose et raccordement d’interrupteurs crépusculaires programmables pour la

commande de l’éclairage extérieur.

Minuteries à préavis d’extinction, Télérupteurs, Contacteurs, Relais.

Répartiteur de terre. L’ensemble de l’équipement doit répondre aux spécifications, règles et normes NFC 15.100 en vigueur à ce jour. NOTA : La sélectivité entre les différents disjoncteurs et interrupteurs doit être respectée. Les alimentations des disjoncteurs divisionnaires s’effectuent au moyen de barrettes de

pontage, le pontage en filerie étant interdit.

3.3.3) Tableau des logements

Les tableaux électriques des logements collectifs sont implantés dans un coffret technique logement encastré (à la charge du Titulaire) avec porte y compris emplacement pour les courants faibles (PTT – TV) en acier laqué blanc ou équivalent, y compris toutes sujétions selon les règles de l’art. Les coffrets techniques ont tous les mêmes dimensions. Les câbles sortent par les parties inférieures et supérieures de l’armoire et sont conduits ensuite sous goulotte PVC entre le tableau et le sol ou le plafond, puis fourreaux encastrés dans la maçonnerie jusqu’au circuit terminal. L’appareillage est installé sous plastrons découpés, le tableau est équipé d’une porte pleine. Aucune partie sous tension ne doit être directement accessible. Les dimensions sont adaptées à l’emplacement disponible. Elles réservent des possibilités d’extension. La symétrie dans l’implantation n’est pas exigée. Les tableaux sont constitués des éléments suivants :

Un coffret pour appareillage en P.V.C. : 1 rangée pour le disjoncteur de branchement. châssis support matériel (barreau DIN symétrique). bornier phase/neutre/terre. face avant démontable fixée par vis. obturation des modules inutilisés.



Un coffret en P.V.C. pour disjoncteur de branchement :

panneau de contrôle disjoncteur d’abonné implanté au-dessus du coffret prévu pour l’appareillage.

largeur identique à celle du coffret, jumelage avec le coffret. accessoires de fixation du disjoncteur et du compteur. accessoires de plombage.

Un coffret en P.V.C. pour les installations de communication (PTT – TV) de type grade 3 avec

brassage.

Un coffret en P.V.C. pour les installations de gestion de l’énergie (hors lot). Ces tableaux sont composés comme suit :

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur de branchement bipolaire 230 V~, à calibres multiples réglables par shunt, de 15 - 45 A ou 30 – 60 A différentiel 500 mA sélectif, des établissements LEGRAND ou techniquement équivalent.

Ils sont implantés sur la platine du tableau, prévue à cet effet. Le réglage du calibre de ce disjoncteur et le plombage sont effectués après vérification de l’installation et du contrat de puissance à fournir par le concessionnaire, correspondant au logement.

Fourniture, pose et raccordement d’interrupteurs bipolaires différentiels 30 mA, pour la

protection générale des circuits. Le nombre et le type des interrupteurs différentiels sont conformes à la norme NF C 15.100, à savoir : Surface 35 m² : 1 interrupteur 25 A différentiel 30 mA type AC et 1 interrupteur 40 A

différentiel 30 mA type A. 35 m² < surface 100 m² : 2 interrupteurs 40 A différentiels 30 mA type AC et 1 interrupteur

40 A différentiel 30 mA type A. surface > 100 m² : 3 interrupteurs 40 A différentiels 30 mA type AC et 1 interrupteur 40 A

différentiel 30 mA type A.

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A pour la protection des circuits « Prises de courant » (8 socles de prises de courant maximum par circuit).

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 10 A pour la protection des

circuits « Éclairage », (8 points d’éclairage maximum par circuit avec un minimum de 2 circuits.

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur bipolaire 2 x 10 A pour la protection du

circuit « Éclairage Extérieur (Terrasse) ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A pour la protection du circuit « Spécialisé M.L.V. ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A pour la protection du

circuit « Spécialisé M.L.L. ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A pour la protection du circuit « Four ».


circuit « Spécialisé Cuisson ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 16 A pour la protection du circuit « Module CIC ».


circuit « Thermostat ».

Fourniture, pose et raccordement de disjoncteurs bipolaires 2 x 10 A pour la protection du circuit « Gestion de l’énergie ».



Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur bipolaire 2 x 10 A pour la protection du

circuit « Sonnette ».

Fourniture, pose et raccordement d’un disjoncteur bipolaire 2 x 16 A pour la protection du circuit « Prises de courant GTL ».


circuit « Volets roulants électriques ».

Fourniture et pose de 2 prises de courant de 2 x 10/16 A + T dans la GTL.

Fourniture, pose et raccordement de télérupteurs. L’ensemble de l’équipement doit répondre aux spécifications, règles et normes NF C 15.100 en vigueur à ce jour. NOTA : La sélectivité entre les différents disjoncteurs et interrupteurs doit être respectée. Les alimentations des disjoncteurs divisionnaires s’effectuent au moyen de barrettes de

pontage, le pontage en filerie étant interdit.

3.3.4) Gestion de l’énergie

Il est prévu la mise en place d’un système de gestion des énergies conforme à la RT 2012, à la charge du Titulaire du lot Chauffage, centralisé dans chaque tableau des logements. Le Titulaire doit cependant prévoir les fourreaux encastrés nécessaires au câblage de l’installation pour chaque logement, décrits ci-dessous :

Un fourreau entre la gaine palière CIC et le compteur ECS dans le cellier ou rangement. Un fourreau entre la GTL et le thermostat d’ambiance dans le séjour. Un fourreau entre la GTL et la gaine palière CIC.

Le Titulaire doit se mettre en rapport avec le lot Chauffage afin de prévoir les dimensions nécessaires du coffret et le calibre des départs à fournir, pour chaque logement.

3.4) ALIMENTATIONS SECONDAIRES

Le Titulaire doit prévoir, au moment de la construction, ses incorporations (fourreaux, boîtes, etc.) dans les murs, parois et dalles. La nature (agglo, béton banché, voile, dalle, pré-dalle, etc.) de la structure (murs, dalles, toiture) du bâtiment est précisée par la Maîtrise d’Œuvre. En aucun cas, le changement de procédé de construction n’entraîne de plus-values.

3.4.1) Depuis les tableaux électriques des Communs

L’ensemble des alimentations ci-dessous est issu de chaque tableau des communs, ces alimentations sont réalisées en câble U 1000 R02V sous fourreaux encastrés dans la maçonnerie :

Une alimentation pour le coffret DTU Ascenseur en câble U 1000 RO2V 5 x 6 mm², Triphasé avec Neutre + Terre.

Une alimentation pour le groupe de VMC en câble CR1 3 x 2,5 mm², Monophasé avec Neutre

et Terre. Le raccordement du groupe de VMC devra être conforme à l’article 60 du cahier 1.603, concernant la sécurité incendie dans les bâtiments d’habitation, notamment VMC système 1.

Une liaison en câble CR1 3 x 1,5 mm² entre le groupe de VMC et la gaine technique des

communs au rez-de-chaussée pour l’alarme défaut du groupe de VMC.



Une alimentation pour le DAS de désenfumage en câble CR1 3 x 2,5 mm², Monophasé avec

Neutre et Terre.

Une alimentation pour le coffret DTU Chaufferie en câble U 1000 RO2V - 3 x 10 mm², Monophasé avec Neutre + Terre.

Alimentation des luminaires extérieurs en câble U 1000 RO2V 3 x 2,5 mm², Monophasé avec

Neutre et Terre.

Une alimentation pour l’amplificateur de télévision en câble U 1000 RO2V - 3 x 1,5 mm², Monophasé avec Neutre et Terre.

Une alimentation pour le contrôle d’accès en câble U 1000 RO2V - 3 x 1,5 mm², Monophasé avec Neutre et Terre.

Une alimentation pour les gâches électriques en câble U 1000 RO2V - 3 x 1,5 mm², Monophasé avec Neutre et Terre.

Une alimentation pour la porte d’accès au parking en câble U 1000 RO2V - 3 x 2,5 mm², Monophasé avec Neutre et Terre.

Une alimentation pour le Chauffe-eau instantané en câble U 1000 RO2V - 3 x 6 mm², Monophasé avec Neutre et Terre.

Il est prévu un coffret DTU « Chaufferie » placé à l’extérieur du local Chaufferie. Ce coffret comprend les organes de protection (associés à des dispositifs différentiels) nécessaires à l’alimentation des équipements de la chaufferie (Force et Éclairage).

3.4.2) Depuis les tableaux électriques des logements

L’ensemble des alimentations ci-dessous sera issu de chaque coffret d’appartement, ces alimentations sont réalisées en câble U1000 R02V sous fourreaux encastrés dans la maçonnerie.

Une alimentation pour la sonnette en câble 3 x 2,5 mm², Monophasé avec Neutre et Terre.

Une alimentation pour le module CIC 3 x 2,5 mm², Monophasé avec Neutre et Terre, dans la gaine technique palière (coordination avec le lot Chauffage), y compris interrupteur de proximité.

Une alimentation pour chaque volet roulant en câble 3 x 2,5 mm², Monophasé avec Neutre et

Terre. Y compris boite de dérivation et fourreau pour la commande.

3.5) ÉQUIPEMENT DES LOCAUX


Appareillage Les appareillages de commande d’éclairage sont montés en encastré. Leur fixation se fait par vis (griffes interdites). Les appareils de commande d’éclairage sont de type Unipolaire (coupure du conducteur de phase). L’implantation des points de commande et des prises de courant est donnée à titre indicatif sur les plans joints au présent dossier, leur positionnement précis est à prévoir lors de l’exécution en coordination avec les autres corps d’état et les utilisateurs.



Dans les locaux de vie, les interrupteurs simples allumages, les interrupteurs va et vient et les boutons poussoirs sont de type encastré, de marque LEGRAND type NILOÉ, mécanisme 10 A - 230 V~ ou techniquement équivalent. Les prises de courant sont du type encastré, de marque LEGRAND type NILOÉ, mécanisme 10/16 A - 250 V~ ou techniquement équivalent. Dans les locaux techniques, les interrupteurs simples allumages, les interrupteurs va et vient, les boutons poussoirs sont du type encastré, de marque LEGRAND type PLEXO 55S, mécanisme 10 A - 250 V~ ou techniquement équivalent. Les prises de courant sont du type apparent, de marque LEGRAND type PLEXO 55S, mécanisme 10/16 A – 250 V, couleur au choix ou techniquement équivalent. Les hauteurs de pose sont définies comme suit :

Commande interrupteurs, va et vient, boutons poussoirs : 1,10 m du sol fini pour les appartements.

Prise de courant :

locaux secs : à 0,25 m du sol fini. à l’entrée des locaux : sous l’interrupteur. locaux humides : à 0,25 m du sol fini. locaux techniques : à 0,25 m du sol fini. sur plan de travail : à 1,10 m du sol fini. prise confort bains : à 1,10 m du sol fini.

L’installation doit répondre en tous points aux recommandations et exigences des textes suivants :

Décret n°2006-655 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation et modifiant le code de la construction et de l’habitation.

Arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles.

Appareil d’éclairage Avant toutes commandes de matériel, le Titulaire soumet au Maître d'Œuvre les échantillons des appareils d’éclairage. Le matériel offert à l’état neuf ne peut être que de première qualité et doit provenir de constructeurs présentant toutes les garanties désirables en ce qui concerne sa construction et son fonctionnement. Les appareils d’éclairage doivent satisfaire aux normes U.T.E. La visserie entrant dans la composition des appareils d’éclairage doit avoir subi un cadmiage et une passivation. Tous les constituants des appareils d’éclairage doivent être réalisés en matériaux au moins moyennement inflammables M3. La livraison doit comprendre toutes les pièces de fixation, tiges filetées, vis, crochets, etc. les tubes, les lampes, les starters, etc. Les fixations des appareils doivent tenir compte de la nature des matériaux qui les supportent. Tous les luminaires doivent être aux normes C.E. La chemise filetée des douilles à vis doit toujours être reliée à la terre.



Les matériaux spécifiés ci-après sont à livrer à pied d'œuvre, à monter en place et à raccorder pour la mise sous tension. La livraison doit comprendre toutes les pièces de fixation, tiges filetées, vis, crochets, etc. les tubes, les lampes, les starters, les ballasts, etc. Les fixations des appareils doivent tenir compte de la nature des matériaux qui les supportent. La description faite ci-après ne constitue qu’un principe d’installation qui doit être adapté en fonction du type et des aménagements particuliers dont font l’objet certains appartements. Les points lumineux et appareillages s’entendent dans la suite du texte, y compris avec les éléments suivants :

Câbles (1,5 mm² pour les circuits éclairage et 2,5 mm² pour les circuits prises). Fourreaux (de dimensions suffisantes permettant le passage d’autres câbles). Boîtes de dérivation, douilles, plaques avec crochets, etc. et toutes sujétions selon les règles de

l’art. Dispositif de Connexion pour Luminaire (DCL). Dans les logements et sur les balcons, les points d’éclairage en attente de luminaires sont équipés d’un Dispositif de Connexion pour Luminaire DCL étanches à l’air de type BATIBOX ENERGY des établissements LEGRAND ou techniquement équivalent (boîte DCL, couvercle-prise DCL, tige filetée, piton d’accrochage). Chaque point d’éclairage est équipé d’un socle DCL pourvu d’une douille DCL munie d’une fiche récupérable 2P+T pour la connexion d’un luminaire et d’une lampe éco halogène 53 W. Sonnerie d’entrée Une sonnerie est placée dans les entrées des logements. Elle est de type carillon deux tons de marque LEGRAND référence 412.43 ou techniquement équivalent, alimentée en 230 Volts avec transformateur incorporé et niveau de bruit 80 dB à 1 m. Cette sonnerie est commandée par un bouton poussoir extérieur avec porte-étiquette, type encastré, marque LEGRAND, série NILOÉ, mécanisme 10 A - 250 V~, couleur blanche ou techniquement équivalent. Détecteur de présence Le Titulaire doit la fourniture, la pose et le raccordement de détecteurs de présence encastrés ou apparents (suivant nature du plafond) dans les locaux tels que halls, circulations, cage d’escaliers. Ils sont de marque BEG ou techniquement équivalent et doivent permettre un réglage du minutage et du seuil crépusculaire :

Type PD 4 pour les halls. Type PD 4 Couloir pour les circulations et couloirs. Type PD 3 pour les sanitaires et vestiaires. Type PD 9 (IP 65) pour les locaux douches. Type INDOOR 180 / M pour la pose "en mural" dans les différents locaux.

Ces détecteurs sont conformes à l’article EC 6 § 3 de l’arrêté du 19.11.2001 du règlement de sécurité dans les E.R.P. Les détecteurs posés en applique doivent posséder un angle de détection de 180° sur le plan horizontal et 90° sur le plan vertical. La distance de détection est choisie en fonction du local et de l’emplacement du détecteur. Ils doivent permettre un réglage du minutage et du seuil crépusculaire.



Lors d’utilisation de source à économie d’énergie de type fluocompacte avec commande par détecteur de présence et minuterie, le délai de fonctionnement de ces derniers est prévu supérieur à 10 minutes. Détecteur avertisseur autonome de fumée (DAAF) Le DAAF répond aux caractéristiques suivantes :

Le produit installé doit avoir fait ses preuves auprès d’au moins deux bailleurs français et y être installé depuis un minimum de 2 ans.

Alimentation et autonomie : détecteur autonome garantie 10 (dix) ans après mise en service. Indicateur absence de pile : dispositif de sécurité anti-verrouillage du DAAF sur socle si sa pile

d’alimentation est absente du logement. Indicateur pile déchargée par bip sonore. Autotest automatique pour savoir en permanence si le détecteur est alimenté correctement, s’il

fonctionne bien, s’il faut changer la pile, s’il faut le nettoyer. Signal sonore > 80dB(A). Contrôle fonctionnel : émission d’un signal lumineux rouge par intermittence. Bouton test

permettant par appui dessus de s’assurer du bon fonctionnement de l’appareil. L’appui sur bouton test doit pouvoir être réalisé depuis le sol par canne ou balai. Equipement anti déclenchement intempestif et résistant au temps. Détecteur nettoyable à l’aspirateur sans crainte de le détériorer. Installation en plafond ou mur en deux points maximum, vis et chevilles de fixation fournies. Installation sur socle ou semelle pour permettre les remplacements futurs des détecteurs en fin

de vie. Entraxe de fixation réglable de façon à réutiliser les vis et chevilles en place : entraxe

minimale de 60 à 80mm. Maintien de la tête du DAAF par clipsage par quart de tour. Système anti démontage de la tête en option de type ergot bloquant la rotation ou équivalent Système antivol bloquant l’accès à la pile. Détecteur recyclable selon la réglementation en vigueur. Caractéristiques de la pile :

o Un pile 9 volt lithium d’une durée de vie minimale de 10 ans dont l’autonomie est garantie à 10 ans.

o La pile est installée dans son logement dans chaque DAAF. La mise en service de la pile est réalisée par languette de tirage ou système équivalent venant mettre en contact la pile avec les bornes de contact du DAAF.

o La pile est inaccessible à l’utilisateur mais elle doit pouvoir être délogée afin de la remplacer éventuellement et de l’éliminer via un organisme recycleur.

Incorporation Le Titulaire du présent lot doit prévoir, au moment de la construction, ses incorporations (fourreaux, boîtes, etc.) dans les murs, parois et dalles. La nature (agglo, béton banché, voile, dalle, pré-dalle, etc.) de la structure (murs, dalles, toiture) du bâtiment est précisée par la Maîtrise d’Œuvre. En aucun cas, le changement de procédé de construction n’entraîne de plus-values. Le Titulaire doit inclure dans le montant de son offre les contraintes dues à l’obtention du Label RT 2012, décrites au présent C.C.T.P., notamment :

Utilisation de boîtes d’encastrement étanches à l’air de type BATIBOX ENERGY des établissements LEGRAND ou techniquement équivalent.

Utilisation de boîtes DCL étanches à l’air de type BATIBOX ENERGY des établissements

LEGRAND ou techniquement équivalent. NOTA : Le Titulaire doit s’assurer que la laine de verre ne repose pas directement sur les

luminaires encastrés. Il doit se rapprocher du Titulaire du lot concerné pour la découpe éventuelle de la laine de verre ou la pose d’un treillis (volume de sécurité à maintenir de 7 cm autour et au-dessus de chaque appareil).



3.5.2) Recommandations concernant l’éclairage

Dispositions particulières concernant les circulations extérieures et les abords immédiats extérieurs des halls d’entrée :

Utilisation de lampes basse consommation à cathodes chaudes.

Ne pas recourir à un éclairage indirect des cheminements et circulations extérieures par illumination de la façade.

Utiliser des luminaires pourvus de réflecteurs orientés vers le sol.

Installer des détecteurs crépusculaires pour gérer l’allumage et l’extinction de l’éclairage. Disposer les luminaires de façon à ce qu’ils ne soient pas envahis par la végétation.

3.5.3) Équipements des locaux

EQUIPEMENT DES LOGEMENTS Dégagement

1 boîte DCL en plafonnier (Dispositif de Connexion pour Luminaire). 2 interrupteurs va et vient ou 3 boutons poussoirs sur télérupteur. 1 prise de courant 2P+T 16 A. 1 bouton sonnerie porte-étiquette. 1 sonnerie. 1 détecteur automatique de fumée de marque KIDDE type 10Y29, pile lithium garantie 10 ans

et certifié NF DAAF. Cuisine / Séjour

2 interrupteurs va et vient et 1 interrupteur double allumage. 2 boîtes DCL en plafonnier (Dispositif de Connexion pour Luminaire). 1 réglette de marque L’EBENOÏD type XEO2 version simple ou techniquement équivalent, avec

un indice de protection IP 44, un classement au feu 960 °C, une classe électrique CL II. Elle est équipée d’un tube fluorescent de 24 W.

1 prise de courant 2P+T 16 A par tranche de 4 m² de surface avec un minimum de cinq socles (une des prises de courant sera obligatoirement placée à proximité de l’entrée de la pièce sous l’interrupteur de commande).

6 prises de courant 2P+T 16 A dans la cuisine dont 4 sur plan de travail, 1 pour réfrigérateur et 1 placée sous l’interrupteur de commande.

1 prise de courant 2P+T 16 A pour le lave-vaisselle. 1 attente 32A (3G6 mm²) appareil de cuisson. 1 prise de courant 2P+T 16 A pour le four.

Rangement / cellier

1 interrupteur en simple allumage. 1 boîte DCL en plafonnier (Dispositif de Connexion pour Luminaire). 1 prise de courant 2P+T 16 A placée à proximité immédiate de l’entrée sous l’interrupteur de

commande. 1 prise de courant 2P+T 16 A pour le lave-linge.

WC

1 interrupteur en simple allumage. 1 boîte DCL en plafonnier (Dispositif de Connexion pour Luminaire). 1 prise de courant 2P+T 16 A placée à proximité immédiate de l’entrée sous l’interrupteur de

commande. Bain / Douche

1 interrupteur double allumage. 1 boîte DCL en plafonnier (Dispositif de Connexion pour Luminaire). 1 boîte DCL en applique (Dispositif de Connexion pour Luminaire). 1 prise de courant 2P+T 16 A à 1,10 m de hauteur.



1 prise de courant 2P+T 16 A placée à proximité immédiate de l’entrée sous l’interrupteur de

commande (hors du volume de protection). Chambres

1 interrupteur simple allumage. 1 boîte DCL en plafonnier (Dispositif de Connexion pour Luminaire). 3 prises de courant 2P+T 16 A. 1 prise de courant 2P+T 16 A supplémentaire dans une des chambres, placée à proximité

immédiate de l’entrée sous l’interrupteur de commande. Balcon / terrasse

1 hublot de marque SARLAM de type CHARTRES DECO 634 aluminium (couleur au choix de l’architecte) avec un indice de protection I.P. 55, un classement au feu 960 °C, une classe électrique CL II. Ils sont équipés de 1 lampe fluocompacte domestique de 15 W ou techniquement équivalent.

La commande se fait par un interrupteur à voyant placé dans le séjour. EQUIPEMENTS DES COMMUNS Extérieur Sas

Hublots de marque RESISTEX type POLYFEOLED ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 65, un IK 10, un classement au feu 850°C, une classe électrique CL II. Ils sont équipés d’un module LED de 16 W et 1645 lm. Couleur au choix de l’architecte.

La commande se fait par 1 interrupteur crépusculaire sur horloge. Sas

Downlights de marque LITED type Monoled-10W ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 44, un IK 07, un classement au feu 850 °C, une classe électrique CL II. Ils sont équipés d’un module LED 805 lm 3000 K de 10 W. Couleur au choix de l’architecte.

La commande se fait par 1 détecteur de présence encastré. Extérieur Hall

Hublot en applique de marque RESISTEX type STAIRLED ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 55, un IK 10, un classement au feu 850°C, une classe électrique CL II. Il est équipé d’un module LED de 28 W et 2041 lm. Couleur au choix de l’architecte.

La commande se fait par 1 interrupteur crépusculaire sur horloge. Hall

Downlights de marque LITED type 13W ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 65, un IK 07, un classement au feu 850 °C, une classe électrique CL III. Ils sont équipés d’un module LED 953 lm 3000 K de 13 W.

La commande se fait par 2 détecteurs de présence encastrés. Circulation RDC


La commande se fait par détecteur de présence encastré. 1 prise de courant 2P+T 16 A, dans chaque gaine technique des communs. 2 prises de courant 2P+T 16 A, dans la gaine technique FT-TV-FIBRE.

Circulation étages


La commande se fait par détecteur de présence encastré. 1 prise de courant 2P+T 16 A dans la gaine technique des communs.

Escaliers

Hublots en applique de marque RESISTEX type STAIRLED ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 55, un IK 10, un classement au feu 850°C, une classe électrique CL II. Ils sont équipés d’un module LED de 28 W et 2041 lm. Couleur au choix de l’architecte.



La commande se fait par détecteurs de présence.

Local commun


La commande se fait par détecteur de présence.

Chaufferie

Réglettes apparentes étanches de marque THORN de type IMPACTFORCE II ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 65, un IK08, un classement au feu 850 °C, une classe électrique CL I. Elles sont équipées de 2 tubes fluorescents de 36 W (tubes hauts rendements).

La commande se fait par 1 détecteur de présence en saillie. 1 prise de courant 2P+T 16 A. 1 bloc autonome d’éclairage de sécurité LED et un bloc autonome portatif d’intervention LED

dans la chaufferie. Local ménage


La commande se fait par détecteur de présence. 1 prise de courant 2P+T 16 A.

EQUIPEMENT DES EXTERIEURS

2 candélabres de marque THORN type R2L2S 36L50 EWS ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 66, une énergie de choc IK 08 et une classe électrique CL II, y compris les éléments suivants : Corps en aluminium. Optique routière rue extra large, suivant étude d’éclairage et inclinaison possible 0°/5°/10°. Mât cylindro-conique Ø 60 mm montage en top, de 4 m de hauteur, thermo-poudré couleur

au choix de l’architecte. Source LED 57 W, à réduction de puissance automatique, 4000 °K, 6216 lm, garantie 100 000

heures L90.

1 candélabre de marque THORN type FLEXITY LED ou techniquement équivalent, avec un indice de protection IP 66, une énergie de choc IK 09 et une classe électrique CL II, y compris les éléments suivants : Corps en aluminium. Optique symétrique°, suivant étude d’éclairage. Mât cylindro-conique Ø 60 mm droit, de 3.5 m de hauteur, thermo-poudré couleur au choix

de l’architecte. Source LED 81 W, 6550 lm, 4000 °K, garantie 100 000 heures L80.

2 lanternes en applique de marque THORN type OLSYS STREET ou techniquement équivalent,

avec un indice de protection IP 66, une énergie de choc IK 08 et une classe électrique CL II, y compris les éléments suivants : Corps en polycarbonate. Optique routière, suivant étude d’éclairage et inclinaison possible. Pose en applique avec accessoires de fixation, hauteur 3 m, y compris protection

mécanique IK 10 en acier galvanisé peint pour la remontée de câble depuis la voirie. Source LED 23 W, à réduction de puissance automatique, 4000 °K, 2090 lm, garantie 100 000

heures L70.

La commande se fait par 1 interrupteur crépusculaire programmable sur horloge.

3.6) DISTRIBUTION DU TELEPHONE




Le câblage des installations est conforme aux spécifications du « CAHIER DES CHARGES SUR LES INFRASTRUCTURES DE TÉLÉCOMMUNICATION ET LE CÂBLAGE TÉLÉPHONIQUE DES HABITATIONS NEUVES À USAGE D’HABITATION » de FRANCE TELECOM. Il est demandé de respecter la procédure décrite au Chapitre 3 du cahier des charges précité. Les travaux ne peuvent commencer qu’après l’approbation de ce projet par les Services de FRANCE TELECOM.

3.6.2) Origine de l’installation

L’arrivée du câble FRANCE TELECOM s’effectue depuis les chambres de tirage situées devant le bâtiment (hors marché). Depuis la chambre de tirage, cheminement des câbles FRANCE-TELECOM en enterré sous fourreaux PVC 2 x 42/45 jusqu’à la gaine technique de chaque bâtiment. Les fourreaux, sous le dallage et jusqu’à un mètre de la façade du bâtiment, sont fournis et posés par le Titulaire. Les tranchées, le lit de sable, le grillage avertisseur, le remblai et les fourreaux à l’extérieur des bâtiments sont à la charge du Titulaire du lot VRD. La fourniture et la pose du câble multipaires sont réalisées par FRANCE TELECOM. Le Titulaire doit la fourniture et pose des matériels nécessaires pour le cheminement des câbles depuis la pénétration du bâtiment jusqu’à la gaine technique (chemins de câbles, fourreaux, goulottes, etc.). Il est également prévu, à la charge du Titulaire, la réalisation de caissons coupe-feu 2 heures pour tout cheminement des câbles dans les parties privatives et locaux à risques (box de stationnement, celliers, caves, local poubelles, etc.).

3.6.3) Distribution

Les liaisons entre les chambres de tirage et la gaine technique, ainsi que les colonnes montantes sont fournies et posées par FRANCE TELECOM. En distribution verticale dans la gaine technique du bâtiment, les câbles sont sous fourreaux fixés au moyen de colliers métalliques inoxydables ou en plastique fixés aux parois, à raison de trois supports au mètre. Les colonnes montantes sont réalisées par FRANCE TELECOM (câbles et réglettes de répartition). Ce cheminement est distant de 30 cm minimum de toute source de perturbations. La cage du bâtiment est distribuée à partir des gaines techniques PTT/TV/FIBRE. Chaque logement est alimenté par 2 fourreaux de diamètre 20 mm venant de la gaine technique palière pour les logements et aboutissant dans le boîtier de communication, l’un sur un pot vide et l’autre sur un DTI. Il est prévu, à la charge du Titulaire, la mise en place de la liaison entre la gaine technique palière et le boîtier DTI en câble 4 paires, grade 1, type F/FTP sous fourreaux à conducteurs cuivre diamètre AWG23.



Mise en place dans chaque gaine technique logement, dans le boîtier de communication, d’un boîtier DTI pour le raccordement des prises téléphoniques. A la charge du Titulaire. L’installation intérieure des appartements se fait au moyen d’un câble 4 paires, grade 3, type F/FTP sous fourreaux à conducteurs cuivre diamètre AWG23. À la charge du Titulaire. Les prises de téléphone (RJ 45) des logements sont raccordées sur ce boîtier DTI, en étoile. Les logements sont équipés de la manière suivante :

1 prise téléphonique dans le séjour. 1 prise téléphonique dans la chambre principale. 1 prise téléphonique dans la cuisine.

Il est également mis en place par le Titulaire, une ligne téléphonique pour les installations de contrôle d’accès, une ligne téléphonique pour l’ascenseur et une ligne téléphonique pour la chaufferie, comprenant le boîtier DTI, le câblage et l’ensemble des accessoires de cheminement. Un synoptique de distribution doit être soumis au service de FRANCE TELECOM pour détermination des liaisons et acceptation du projet.

3.7) PRE-EQUIPEMENT FIBRE OPTIQUE


Conformément à la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, tous les immeubles dont le permis de construire est délivré postérieurement au 1er janvier 2011 doivent être pré-câblés en fibre optique. A ce titre, le Titulaire doit mettre en place les infrastructures nécessaires à l’intérieur de chaque immeuble afin d’accueillir les équipements de fibre des opérateurs commerciaux. Le pré-équipement des installations est conforme aux spécifications du « RECUEIL TECHNIQUE DES RÉSEAUX DE COMMUNICATION EN FIBRE OPTIQUE » de FRANCE TELECOM. Il rappelle les règles de construction des installations du réseau optique de communication à Très Haut Débit en mono ou multi fibres pour des applications voix, données, images fournies par les opérateurs commerciaux.

3.7.2) Adduction de l’immeuble

Le Titulaire doit la mise en place, dans les dalles, de 2 fourreaux diamètre 42/45 mm pour les passages de la fibre optique, entre la limite du bâtiment et l’emplacement technique des opérateurs (gaine technique FT/TV/FIBRE ou local technique dédié, suivant plan). Pouvant passer sous fourreau dans les parkings en plafond. Les fourreaux dépassent d’un mètre de la façade, pour être repris par le Titulaire du lot V.R.D. Les matériels et règles d'ingénierie sont identiques à ceux mis en œuvre pour les réseaux en cuivre. Pour sa réalisation, se référer aux spécifications du « CAHIER DES CHARGES SUR LES INFRASTRUCTURES DE TÉLÉCOMMUNICATION ET LE CÂBLAGE TÉLÉPHONIQUE DES HABITATIONS NEUVES À USAGE D’HABITATION » de FRANCE TELECOM.

3.7.3) Passages horizontaux



Les passages horizontaux permettent d'assurer la continuité de parcours des câbles entre l’emplacement technique des opérateurs (gaine technique FT/TV/FIBRE ou local technique dédié) et les colonnes de communication, ainsi que les éventuels dévoiements entre deux niveaux. Ils sont réservés aux réseaux de communication en fibre optique. Le Titulaire doit la mise en œuvre de passages horizontaux, placés dans les parties communes de l'immeuble. Ils sont constitués de chemins de câbles, de conduits de type IRL 3321 selon la norme NF EN 50086 (2-1 et 2-2), en matériaux non-propagateurs de la flamme. Ces conduits assurent une continuité de parcours évitant ainsi toute intervention ultérieure des opérateurs commerciaux. Ils doivent être aiguillés et rester utilisables : non pliés, non obstrués. Afin d'être facilement identifiable, chaque conduit doit comporter un marquage clair et fiable.

3.7.4) Colonne de communication

Le passage des réseaux en fibre optique est prévu dans les gaines techniques palières FT/TV/FIBRE, à chaque niveau. Ces gaines techniques sont réservées à la pose des câbles et boîtiers de communication ainsi que des dispositifs collectifs nécessaires à la distribution des services de radiodiffusion sonore et de télévision. Le Titulaire doit les percements en fond de gaines techniques pour le passage de la fibre optique par les opérateurs commerciaux. Les traversées de plancher se font, par un percement en fond de gaine, sur toute la largeur de celle-ci et sur une profondeur d’au moins 10 cm. À chaque traversée de plancher, la gaine doit être munie d’un dispositif retardateur de propagation de la flamme de façon telle que le degré coupe-feu de plancher ne soit pas diminué. Les réservations de passages des câbles reçoivent impérativement une obturation facilement démontable et définie selon les règles de sécurité en vigueur.

3.7.5) Liaisons entre colonnes et logements

Ces liaisons assurent la continuité de passage entre la colonne de communication et les logements. Elles sont réalisées au moyen de conduits non interrompus, de diamètre 25 mm, de type ICTA 3422 (Isolant Cintrable Transversalement élastique Annelé) selon la norme NF EN 50086 (2-1 et 2-2). Conformément aux dispositions prévues par la norme NF C 15-100, section 771 "locaux d'habitation", ces liaisons arrivent, côté logement, dans la Gaine Technique du Logement (GTL). Le Titulaire doit la pose, en dalle, de 3 conduits au minimum. Ces conduits doivent être facilement accessibles dans la gaine technique de logement comme à leur point d'arrivée dans la colonne montante (une longueur de 20 cm au minimum doit rester libre de maçonnerie). Ils doivent être aiguillés et rester utilisables : non pliés, non obstrués. Afin d'être facilement identifiable, chaque conduit doit comporter un marquage clair et fiable indiquant le logement desservi.

3.7.6) Logements

Les conduits arrivent dans la Gaine Technique du Logement (GTL). La terminaison du réseau optique est placée dans la Gaine Technique du Logement et plus particulièrement dans le Tableau de Communication. Cette terminaison de réseau est matérialisée par un Dispositif de Terminaison Intérieur Optique (DTIO), fourni et posé par les opérateurs commerciaux. Le Titulaire doit, dans le tableau de communication, une longueur de 100 mm de rail pour permettre la mise en œuvre du DTIO, par les opérateurs commerciaux.



3.8) DISTRIBUTION DE LA TELEVISION

Le bâtiment est raccordé au réseau câblé de télévision. Le Titulaire fournit et pose :

Matériels nécessaires pour le cheminement des câbles depuis les pénétrations dans chaque bâtiment collectif jusqu’aux gaines techniques (chemins de câbles, fourreaux, goulottes, etc.) ou les fourreaux encastrés dans les dalles depuis la pénétration du bâtiment collectif.

Les fourreaux dans les gaines techniques palières PTT-TV allant du rez-de-chaussée aux

combles du bâtiment.

Un câble coaxial type 17 VATC sous fourreaux entre les GTL et les gaines techniques palières pour chaque logement dans chaque bâtiment.

Les fourreaux entre la GTL et les prises télévision, pour chaque logement.

Le câble coaxial type 17 VATC entre la gaine technique logement et les prises TV-FM pour

chaque logement.

Les prises de télévision réparties comme suit (dans chaque logement) : S<100 m² : 1 prise TV-FM-SAT dans le séjour et 1 prise TV-FM-SAT dans la chambre

principale. S>100 m² : 1 prise TV-FM-SAT dans le séjour, 1 prise TV-FM-SAT dans la chambre

principale et 1 prise TV-FM dans une chambre secondaire. Les prises TV-FM-SAT doivent répondre aux caractéristiques suivantes :

Fixation par vis. Impédance 75 Ohms. Bande passante :

87 à 108 MHz pour la FM. 118.75 à 862 MHz pour les signaux TV. 5 à 65 MHz pour la voie de retour. 950 à 2150 MHz pour les signaux BIS (Connecteur F). Passage des signaux de commande du commutateur : 14/18 V et 22 KHz.

3.9) VIDÉOPHONIE - CONTROLE D’ACCÈS

Le Titulaire doit la mise en place d’un système de vidéophonie et de contrôle d’accès pour chaque entrée du bâtiment. L’installation doit répondre en tout point aux recommandations et exigences des textes suivants :

Décret n°2006-655 du 17 mai 2006 relatif à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d’habitation et modifiant le code de la construction et de l’habitation.

Arrêté du 1er août 2006 fixant les dispositions prises pour l’application des articles R. 111-18 à R. 111-18-7 du code de la construction et de l’habitation relatives à l’accessibilité des bâtiments d’habitation collectifs et des maisons individuelles.

Un tableau d’appel vidéophone est installé à l’extérieur de l’entrée principale. Ce tableau est de marque URMET type DB à défilement de noms, et répond aux caractéristiques suivantes :

Platine INOX. Pose en encastré (dans le mur ou menuiserie). Microphone.



Haut-parleur. Lecteur VIGIK. Modules d’alimentation secourue 12V / 6 Ah et vidéo. Écran 2 lignes rétro-éclairé. Touches de sélection. Indication sonore et visuelle de l’état de communication et de l’ouverture de porte. Clavier d’appel avec repère malvoyant sur la touche « 5 ». Caméra couleur grand angle.

Un combiné de marque URMET type SIGNO, est installé à l’entrée de chaque logement. Ce combiné a les caractéristiques suivantes :

Sonnerie par ronfleur. Boucle magnétique d’amplification de signal. 1 bouton poussoir commande d’ouverture de porte. 1 bouton poussoir pour secret de conversation. Écran vidéo couleur. Taille de l’écran : 4’’. Coloris : blanc.

Un lecteur de badges est installé à l’extérieur de l’entrée arrière et à l’extérieur du local commun. Ces lecteurs sont de marque URMET type VIGIK, et répondent aux caractéristiques suivantes :

Façade INOX. Pose en encastré (dans le mur ou menuiserie). Liaison vers la motorisation de la porte.

La platine de rue est équipée d’une caméra permettant aux résidents handicapés de visualiser et d’identifier le visiteur. La caméra permet de voir un visiteur en position assise ou en position debout. La platine de rue peut être complétée d’une caméra déportée pour augmenter l’angle de vision des résidents. Fourniture, pose et raccordement, pour le bâtiment, d’une centrale VIGIK lecture/écriture, de marque URMET type CL4, permettant de gérer jusqu’à 4 portes. La centrale peut enregistrer les badges des résidents en local sans gestion ou être gérée à distance via le serveur OPH. Fourniture, pose et raccordement, pour la centrale d’une alimentation de marque URMET ou techniquement équivalent, avec une tension d’alimentation de 230 V. Fourniture et programmation de 3 badges par logement et 5 en réserve, de marque URMET type MEMOPROX, couleur au choix du Maître d’ouvrage. Fourniture, pose et raccordement des boutons poussoir de décondamnation des gâches depuis l’intérieur de l’entrée. Ces boutons sont encastrés dans les murs (au présent lot). Une gravure « PORTE » est prévue sur les boutons. Il est prévu une gâche électrique pour chaque porte. La protection électrique des tableaux et son alimentation sont installées dans le tableau divisionnaire des communs. Le Titulaire fournit, pose et raccorde l’ensemble des éléments ci-dessus selon les données du constructeur. Le Titulaire doit le raccordement de l’installation depuis les boutons d’appel et les combinés intérieurs.



Les câbles de liaison tableau / combinés circulent sous conduit dans la gaine technique « Communs ». Les pénétrations dans les appartements se font sous fourreau spécifique. Les câbles de vidéophonie ne doivent en aucun cas emprunter les fourreaux réservés aux courants forts, ni ceux de téléphone ou de télévision. Le Titulaire doit se mettre en rapport avec le Titulaire du lot "SERRURERIE" de façon à déterminer en temps utile les éléments nécessaires à la bonne coordination des tâches (emplacement du tableau d’appel, ventouse, passage des câbles, etc.).

3.10) INSTALLATION DE CHANTIER

Le Titulaire a, à sa charge, les équipements électriques nécessaires au fonctionnement du chantier. Ces équipements comprennent :

Deux tableaux de chantier par niveau, avec disjoncteurs différentiels 30 mA, coup de poing, 6 blocs prises et toutes sujétions, conformément au PGC.

Un éclairage de chantier dans les circulations intérieures, cage d’escaliers et sous-sol, conformément au PGC.

L’entretien et la maintenance tout au long du chantier sont compris à la charge du Titulaire.

3.11) ESSAIS ET CONTROLES

Le Titulaire doit, avant les travaux, déclarer ses installations électriques au bureau régional CONSUEL et fournir un devis d’ouverture de chantier. A la fin des travaux, le Titulaire doit fournir un rapport de vérification établi par un organisme agréé et l’attestation CONSUEL, le tout à ses frais (pour chaque logement et installations communes). Comme stipulé dans les prescriptions spéciales, les installations doivent être conformes :

Aux D.T.U. ; Aux décrets, arrêtés et circulaires ; Aux spécifications et notes techniques du C.S.T.B. ; Aux normes NF ; Aux règles UTE ; Aux spécifications techniques des compagnies concessionnaires ; Aux prescriptions des constructeurs ; Aux prescriptions promotelec ; Aux règlements « incendie » ;

en vigueur à la date du présent C.C.T.P. Le Titulaire doit prévoir l’ensemble des matériels et équipements nécessaires pour livrer une installation conforme. Le Titulaire s’engage à apporter toutes modifications, adaptations aux installations électriques pour obtenir un rapport de vérification vierge d’observations.

3.12) TRI, TRANSPORT ET FRAIS DE RECYCLAGE

Le Titulaire est responsable de l’évacuation de ses déchets, aussi aucune benne collective n’est installée. Les déchets doivent être triés suivant leur nature (classe 1, classe 2, classe 3), conformément à la loi du 13 juillet 1992 applicable au 1er juillet 2002.



Les déchets sont évacués (le bon est communiqué à la Maîtrise d’Œuvre) vers des centres de recyclage agréées aux frais exclusifs du Titulaire ; il n’est toléré aucun stockage de déchets sur le chantier.

3.13) PERCEMENTS ET REBOUCHEMENTS

Le Titulaire doit la réalisation sur place à l'aide d'une carotteuse de tous les percements nécessaires à la bonne réalisation de son ouvrage. Toutefois, ces trous peuvent être réalisés par le Titulaire du lot Gros œuvre, dans les éléments de construction neufs, à condition qu’ils soient donnés en temps et en heure au bureau d'études béton pour qu'il puisse les intégrer dans ses plans. Tous les rebouchements incombant au Titulaire sont réalisés dans le même matériau que les supports et soigneusement finis. Un matériau résiliant est placé entre les tubes et les parois. Un joint à la pompe en silicone incolore est posé entre le vide du fourreau et les tubes. Le Titulaire doit inclure dans le montant de son offre les contraintes dues à l’obtention du Label RT 2012, décrites au présent C.C.T.P.

LOT N° 09 ELECTRICITE Cahier des Clauses … · OPH DE MONTIGNY-LES-METZ LOT N°09 Construction de...

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