Lois du Yibbûm (Lévirat) Ante Mortem

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Beshém Adônây Él raḥûm weḥannûn na‘asè wenaṣlî aḥ

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LOIS DU Y IBBÛM BEḤAYYÉ V  A‘  ALÂH  (Lévirat du Vivant de son Mari)[cf . Shulḥân ‘Ârûkh, Èven hâ-‘Éer , 156-168 M!"hn# $%r&, S#fer 'â"h(), H!lkh%* Y!++û)!

Dans son soucis de donner à tout Juif d’accomplir le commandement de  periyya wurviyya (“croître et multiplier” [cf . Genèse I, ! " I#, 1 et $%&, de r'lementer les )'ritaes familiau*,et de l'if'rer la pol+andrie ant'tora-ue, la Tôra propose un nomre de proc'dures l'alespour aider le couple st'rile (ou lent à conce/oir& à procr'er tout en attriuant la paternit' aumari. 0armi ces proc'dures permissi/es, sou/ent m'connues du rand pulic car rele/ant del’intime, se trou/e le l'/irat1 (yiûm, !e"ulla& du /i/ant du mari (eḥayyé va‘alâh&. ousrapportons ici succinctement les halâ#hô$   (lois& de ce yiûm  “an$e%m&r$em” très sp'cial,telles -u’elles ont 't' codifi'es dans le 2almud (2. 'evâmô$ & et c)e3 les D'cisionnairesraini-ues (cf . 4. 56s'f 7aro [18!!91:$:%,  (hulḥân ‘)rû#h, *ven hâ%‘É+er , 1:;91;! " et<amonide [11=:91>8%, ,ishné Tôra, (éfer -âshîm, .il#hô$ 'iûm&.

2out le monde connaît le l'/irat (yiûm& classi-ue (57 dans tout le te*te ci9après&, -uiconsiste à marier la /eu/e, après le d'cès de son mari sans descendance, au frère de celui9ciafin de conce/oir des enfants -ui lui seront attriu's post)um'ment (Deut'ronome ##?, :91>&. <ais l’@ternel, dans Aon infinie mis'ricorde, a permis dans Aa Tôra d’a/ancer ce yiûm et de l’accomplir du /i/ant du mari (a‘al & inf'cond, plut6t -ue d’attendre sa mort, afin -u’ilpuisse profiter ici9as de sa descendance=.

Be fait -ue le yiûm an$e m&r$em  soit une miṣwa  facultati/e touc)ant à la se*ualit'intime du couple a entrain' la relati/e inorance de son e*istence de la part du Cudasmemains$ream. Aa prati-ue est tom'e en d'su'tude dans la maCorit' des communaut's Cui/esdepuis ces derniers siècles, et ne susiste effecti/ement -ue dans -uel-ues isolatsparticulièrement conser/ateurs (5'm'nites [sauf /an‘â%, 0erses de 5a3d, <arocains desmontanes, G)ardaens, DCeriens, G'oriens, urdes&.

Euand un couple n’a pas pu mettre au monde d’enfant /iale8 après = ans de mariae,mFme si la femme est -uand mFme tom'e enceinte, le mari peut d'cider d’appli-uer lamiṣwa  du l'/irat à la-uelle son m'nae est maintenant 'liile. Il c)oisit alors un l'/ir(yâvâm  ou !ô"él & parmi ses proc)es (/oir les modalit's plus loin&, au-uel son 'pouse d'sormais appel'e yevâma ou ni!h"èle$   de/ra s’accoupler pour produire une descendance.Bes enfants n's de cette union sont ceu* du mari à part entière. Il est cependant coutume dedonner au premier enfant le pr'nom du yâvam si c’est un arHon, et une forme f'minine decelui9ci si c’est une fille.

7)oisir un l'/ir (yâvâm& à son 'pouse est une option accord'e au mari à la-uelle elle nepeut s’opposer (sinon, elle est di/orc'e sans #e$ua:&. 7ependant, une femme remplissant

les conditions ad'-uates peut demander à son mari de lui c)oisir un yâvâm en 'n'ral, et untel en particulier. lle peut s’adresser à un 0$%dîn (triunal raini-ue& pour faire /aloir sademande si son mari refuse.

1 Be terme franHais est un d'ri/' du mot latin levir , -ui sinifie frère du mari K. Lu, s’il n’+ a pas de frère, à tout autre memre de la famille du d'funt mari, par ordre d’'loinement successif(c.9à9d. le père, l’oncle paternel, le cousin paternel, e$c.&.

= 7e l'/irat an$e m&r$em n’est pas sans rappeler la pol+andrie adelp)i-ue prati-u'e par les peuples anti-ues, etpar certaines cultures encore actuellement (particulièrement dans l’Mimala+a et dans les -îl!îri   [les<ontanes Nleues, en Inde%&.

8 Aeul l’enfant -ui a /'cu plus de ! Cours est appel' /iale, mFme s’il est d'c'd' au Oème. 2out le reste (fausse9

couc)e, mort9n', e$c.& ne compte donc pas comme une descendance pour Ftre e*empt' du yiûm.: Aomme d’arent r'ser/'e dans le contrat nuptial comme compensation financière accord'e à la femme encas de cessation du mariae.

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onistes (mari, femme, l'/ir& S Be mari dit au yâvâm S J .aré a$$â yevâmî le"ish$î +ô (te /oicimon l'/ir pour ma femme9ci& K G nsuite, le l'/ir r'cite la 'n'diction sui/ante sur un /errede /in S J Bârû#h a$$â Adônây2 3lôhénu ,èle#h hâ‘ôlâm2 ashèr 1iddeshânu e"issûré vî"â2weṣiwwânu ‘al hâ‘arâyô$2 we4éherânu eyiḥûsé avô$énu2 wehi$$îr lânu e$%hayyevâmô$hannesû"ô$ le!h&" &lân leva‘aléhen eḥayyéhem5 Bârû#h a$$a Adônây2 !ô"él 'isrâ"él eyiḥûs

hayyiûm (2u es source9de9'n'diction, 6 @ternel, notre Dieu, 4oi du monde, -ui nous asanctifi's par les interdits de cot, et -ui nous a ordonn's les interdits se*uels, et -ui nous apurifi's par les filiations de nos 0ères, et -ui nous a autoris's les yevâmô$  mari'es afin de lesd'li/rer pour leurs maris de leur /i/ant. 2u es source9de9'n'diction, 6 @ternel, -ui d'li/reIsraPl par la filiation de l'/irat&. K 0uis celle9ci S J Bârû#h a$$â Adônây2 *lôhénu ,èle#hhâ‘ôlâm2 shehèḥeyânu we1iyyemânu wehi!!î‘ânu la++emân ha++è  (2u es source9de9'n'diction, 6 @ternel, notre Dieu, 4oi du monde, -ui nous a faits /i/re, et -ui nous amaintenus [en /ie%, et -ui nous a amen's [Cus-u’%à ce moment9ci&. K Il oit ensuite de lacoupe de /in, puis la passe à sa yevâma afin -u’elle en oi/e aussi.

U/ant son premier cot (et a/ant c)a-ue cot par la suite&, le yâvâm r'cite 'n'dictions

(au*-uelles la yevâma r'pond âmén& S J Bârû#h a$$â Adônây2 *lôhénu ,èle#h hâ‘ôlâm2 ashèr1iddeshânu emiṣwô$âw weṣiwwânu ‘al%haî"â  (2u es source9de9'n'diction, 6 @ternel,notre Dieu, 4oi du monde, -ui nous a sanctifi's par 2es commandements et -ui nous aordonn's le cot&. K1 0uis, J Bârû#h a$$â Adônây2 *lôhénu ,èle#h hâ‘ôlâm2 mahanè vesarhâ")dâm (2u es Aource9de9'n'diction, 6 @ternel, notre Dieu, 4oi du monde, [-ui% r'Couit lac)air de l’Momme&. K

Incidemment, comme pour tout cot, le yâvâm r'cite après son 'Caculation S J Bârû#h a$$â Adônây2 *lôhénu ,èle#h hâ‘ôlâm2 ashèr yâṣar è$ hâ")dâm eḥ&#hmâ2 wuvârâ vô ne1âvîmne1âvîm waḥalâlîm ḥalâlîm 6 !âlûy weyâdûa‘ lifné #hissé #hevôdè#hâ shè"îm yissâ$ém aḥadméhèm ô îm yippâ$aḥ aḥad méhèm2 0%ifshâr lehi$1ayyém afillû shâ‘â èḥâ$5 Bârû#h a$$â

 Adônây2 rôfé #h&l%âsârw

umaflî la‘asô$  (2u es Aource9de9'n'diction, 6 @ternel, notre Dieu,4oi du monde, -ui a faHonn' l’Momme a/ec saesse, et -ui a cr'' en lui des orifices et desca/it's " il est 'tali et connu de/ant le 2r6ne de 2a loire -ue si l’un d’eu* se ouc)e ou sil’un d’eu* s’ou/re, il est impossile de sur/i/re mFme un moment. 2u es Aource9de9'n'diction, 6 @ternel, [-ui% u'rit toute c)air et ait miraculeusement&. K

Be yâvâm doit a/oir des relations se*uelles complètes (î"a ḥamûra1=& a/ec sa yevâma, Cus-u’à 'Caculation. Il doit s’efforcer de lui donner un ma*imum de plaisir se*uel (orasme&18.7es relations peu/ent a/oir lieu indiff'remment dans la demeure conCuale du mari ou c)e3le l'/ir. Il est coutume -ue le yâvam s’unisse le soir de la 4evîla de la yevâma (après le mi1wè et a/ant le mari&, puis une fois sur deu* les $ soirs -ui sui/ent.

Ai le mari le d'sire, il peut assister au* relations se*uelles entre son 'pouse1:

 et son l'/ir,mais il doit pour cela rester discret et s’asseoir silencieusement dans un coin de l’alc6/e afinde ne pas Fner la pudeur des copulants. 7ertains D'cisionnaires encouraent l’'pou*spectateur à r'citer à /oi* asse des 0saumes (Tehillîm& afin de fa/oriser la r'ussite del’op'ration.

1 2oute relation se*uelle de yiûm  'tant une e‘îla$%miṣwa  (litt. “un cot de commandement”&, cette'n'diction est donc ad'-uate à c)a-ue fois -ue le l'/ir )onore sa yevâma.

1= Aelon nos Aaes, il + a sortes de rapports se*uels S les rapports maCeurs (î"a ḥamûra& par l’anus ou par le/ain, et les rapports mineurs (î"a 1alla& par la ouc)e.

18 Il est connu -ue l’orasme aide à la -ualit' de l’o/ulation, ce -ue corroorent les rec)erc)es m'dicales sur la

reproduction.1: Ba femme Cui/e 'tant pudi-ueRtimide par nature, nos Aaes e*pli-uent -ue la pr'sence r'confortante de sonmari l’aidera à surmonter l’'preu/e a pri&ri  a/ilissante pour elle de de/oir s’accoupler a/ec un autre )omme.

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Il e*iste une tradition ancienne dans certaines communaut's Cui/es, -ue la yevâma 

r'ser/e e*clusi/ement l’utilisation de son /ain à son yâvâm et celle de son anus à son mari,

en un essai s+moli-ue de fid'lit' à l’un et à l’autre. Bes D'cisionnaires sont cependant

parta's -uant à l’opportunit' d’une telle tradition G de ce fait, celles -ui en ont la coutume

peu/ent la continuer, mais il est interdit à celles -ui ne l’ont pas de la sui/re.

Ba yevâma doit à son l'/ir le mFme respect -u’à son propre mari. U/ant c)acune de ses

/isites intimes, elle doit se faire sp'cialement elle pour lui, se parfumer, se parer de iCou*

et de eau* /Ftements (linerie fine&.

Be yâvâm  doit respecter les rèles de nidda1;

 a/ec sa yevâma, au mFme titre -ue son

'pou*.

n de)ors de l’intimit' de l’alc6/e consacr'e à leurs relations se*uelles, le yâvâm  se

comporte en pulic a/ec sa yevâma  comme n’importe -uel memre de sa famille proc)e

(père, frère, oncle&. 2ous comportements affectifs de promiscuit' (contacts p)+si-ues di/ers

[tenir sa main, caresses, aisers, enlacements, e$c.%& et de familiarit' sont licites entre eu*.

Be l'/ir continue ses /isites à sa yevâma  Cus-u’à ce -u’elle tome enceinte. Il est alors

licite de poursui/re les relations se*uelles a/ec elle Cus-u’au troisième mois de sa rossesse.nsuite, l’'pouse rede/ient in'luctalement pro)i'e à son yâvâm comme n’importe -u’elle

autre femme mari'e sur la-uelle 'c)oit l’interdit d’adultère (né"ûf &.

Euand le mari /eut terminer le yiûm, -uelle -u’en soit la raison, il dit de/ant t'moins

(en pr'sence de sa femme et du yâvâm& S J .aré ni!hmâr lâ#h yiûmâ#h le"ish$î +ô we%

0nâ#h yevâmî ‘ôd (ton  l'/irat a/ec ma femme9ci est termin', et tu n’es plus mon l'/ir&. K

7omme pr'c'demment, celle9ci lui rede/ient pro)i'e comme n’importe -u’elle autre

femme mari'e (nesû"a& sur la-uelle 'c)oit l’interdit d’adultère.

Qn e*9yâvâm doit se comporter a/ec son e*9yevâma de la mFme manière -u’a/ant son

yiûm, c.9à9d. comme si rien d’intime ne s’'tait pass' entre eu*. Il est interdit de se

comporter l’un en/ers l’autre a/ec une familiarit' e*cessi/e, et d’'/o-uer de/ant -uicon-uele fait -u’ils aient effectu' un yiûm. Ils doi/ent rester discrets à ce suCet, ainsi -ue le mari

et les '/entuelles personnes additionnelles au courant. Dès cette miṣwâ  particulière

effectu'e (pour la-uelle ils ont momentan'ment dW copuler&, l’e*9l'/ir et son e*9yevâma 

rede/iennent comme deu* personnes 'tranères sur les-uelles toment tous les interdits

des ‘arâyô$  (adultère, fornication, e$c.&, ainsi -ue ceu* du yéḥûd 1$

 (au cas oY ils s’appli-uent

à l’e*9yâvâm&.

Bes 1erôvîm  (proc)es parents& de la yevâma ne sont pas interdits au l'/ir " il peut donc

ainsi 'pouser (ou Ftre d'Cà mari' a/ec& sa sZur, sa fille ou sa mère, par e*emple1!

.

Ba femme -ui est (ou a 't'& yevâma n’a pas le statut de +ôna1O

, malr' ses partenaires

se*uels autres -ue son 'pou*. De ce fait, cette miṣwa du  yiûm eḥayyé va‘alâh est

1; ?oir à ce propos l’article intitul' J  Aré!é des 7&is de idda K.

1$ Eui consistent à interdire l’isolement (yéḥûd & dans un endroit pri/' d’un )omme et d’une femme -ui ne sont

pas mari's ni 1erôvîm (memres de famille proc)es&, afin d’'/iter la tentation et la possiilit' de commettre

des actes de promiscuit' se*uelle (fornication, adultère, e$c.&. 7ependant, )ommes peu/ent s’isoler a/ec

une femme, ainsi -ue femmes a/ec un )omme.1!

 7e -ui est par contre interdit a pri&ri  pour le 57, et ce, dès le d'cès du frère, a/ant mFme d’a/oir effectu' le

yiûm (selon le concept appel' +i11a&. <ais si le yâvâm 'tait d'Cà mari' a/ec une parente de la /eu/e (sZur,

mère, e$c.& a/ant le d'cès, alors la yevâma  est a p&s$eri&ri   permise. 7’est le seul cas selon la Tôra  oY

-uel-u’un peut se retrou/er licitement mari' a/ec deu* sZurs, ou a/ec une mère et sa fille.1O Qne +ôna  est une femme Cui/e consacr'e au commerce se*uel r'mun'r'. ?oir à ce suCet l’article intitul'

J 7&is de la 8r&s$i$u$i&n 9éminine 7é!ale :dans le ;uda<sme= K.

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'alement permise (et recommand'e& au* femmes, filles de #ôhén  ou mari'es a/ec un#ôhén (mFme un #ôhén !âdôl  [rand prFtre%&.

la diff'rence de la shôshevînû$  de ‘iûr  (siis'at de conception&>, dans le l'/irat an$e

m&r$em c’est un proc)e du mari -ui cote a/ec sa femme pour l’enrosser (pr'f'rentiel pourceu* -ue ce siis'at intime Fnerait, ou -uand il est impossile de trou/er un siis'e

appropri'&. De plus, mFme après 1> ans sans conception (‘a1âra&, le yiûm  est touCourslicite, contrairement au siis'at de ‘iûr . 0ar contre, une femme est 'liile à cetteshôshevînû$  dès le 1=ème mois sans rossesse, alors -u’elle doit attendre trois ann'es poura/oir droit au yiûm.

Ai une femme correspond à tous les critères n'cessaires, elle peut a/oir en mFme tempsun l'/ir et un shôshevîn de ‘iûr   ou mFme plusieurs.

Il n’+ a pas de limite au nomre de yevâmîm  -u’un mari peut attriuer à sa femme.2raditionnellement, nos Aaes d'conseillent toutefois plus de 8 à la fois. <ais il est des cas)istori-ues e*ceptionnels, comme celui de la fameuse Do\a Unna1 (X1:=891:OO&, c'lèrepour sa pi't', -ui touCours st'rile après O ans de mariae a/ec 56s'f asi (X1:891:$O&

a/ait = shôshevînîm de conception et 1> yevâmîm pour essa+er d’Ftre enross'e (l’alc6/econCuale a/ait une antic)amre -ui 'tait paraît9il touCours comle&. lle finit par donnernaissance à un arHon (etan’'l& un Cour a/ant le di*ième anni/ersaire de son mariae ]

Ba yevâma  dont le mari d'cède alors -u’elle n’est pas encore tom'e enceinte desZu/res de son yâvâm, de/ient imm'diatement (et oliatoirement& 'liile au 57. <ais sielle est enceinte, on doit alors attendre la /iailit' du nou/eau9n' pour sa/oir si lesoliations du 57 lui 'c)oient ou non. Dans le cas oY son l'/ir an$e m&r$em est 'alementlicite pour accomplir le 57, alors celui9ci pr'cède (‘âdîf & tous les autres yevâmîm potentielspour effectuer le 57.

Aaata ^e/i ((hae$ay /evî   1;;91;$;&, le fameu* pseudo9messie, a di/is' la

communaut' Cui/e à son 'po-ue, et a pro/o-u' une r'action raini-ue anti9saataste -uia c)an' la face du Cudasme Cus-u’à nos Cours. ntre autres, il a/ait per/erti les lois duyiûm, par une utilisation /olontairement erron'e de certains concepts -aalisti-ues,pour assou/ir ses desseins personnels. De ce fait, les autorit's raini-ues des deu* sièclessui/ants soupHonnèrent toute personne prati-uant le yiûm  eḥayyé va‘alâh  d’Ftreentac)'e de saatasme. 7es personnes de/aient se d'fendre de ces accusations sou/ent/iolentes, touCours au pri* de randes souffrances, et parfois de l’e*il. 7e -ui eut pour effet ladisparition pres-ue totale du Cudasme mains$ream de cette tradition Cui/e depuis le #?IIIesiècle. De nos Cours, a/ec l’'merence d’une 'n'ration de rains s'farades pr6nant unretour au* /aleurs Cui/es pr'9saatastes plus aut)enti-ues, les lois du l'/irat an$e%m&r$em 

commencent à Ftre r'talies à la place -u’elles m'ritent dans la /ie du couple Cuif ort)odo*e.

_____

Bârû#h Adônây le‘ôlâm âmén we"âmén

>

 ?oir à ce propos l’article intitul' 7&is de la A)6s)e/înWt :(i!iséa$= dans le ;uda<smeK.1  `ille de la c'lère Do\a Gracia asi (X1:1>91:;O&, immens'ment ric)e (en tant -u’administratrice de laNan-ue <endès&, -ui prFta de l’arent au* rois, tout en /enant en aide au* Juifs pers'cut's à tra/ers l’urope.

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La Formule des Bénédictions en Hébreu

 kgcv:ohsg wc hbpk ochk rnut

/Iz h T J t  k h n c h v T t h rvochv:ihh xuf kg f"t !rcn

/i p#$ v%h r p t rI& 'o kIg v%( k#n )bh#v*k+t 'vuvh v T t ()r &

%kg )b#) , u 'vth c%h r)-t & )b#J . r Jt 'o kIg v%( k#n )bh#v*k+t 'vuvh vT t ()r&i k0t1  k 2It)34 v 2Inc5 v%2t )b# k rh T v u ')bh#2Ict%hx)h & )b#rv#6 u '2Ih rg v

  /o)&5 v%x)h & k t r 3 h k tI$ 'vuvh v T t ()r & /ov5 & i vh kg c  k

  /v 7 v i n 7  k )b#gh $ v u )b#n5 u )b#h+ v J 'o kIg v%( k#n )bh#v*k+t 'vuvh v T t ()r&

v,uau/u2nch 2t kugck ochk r2un v2gnu /8kgcu vnchv ifu 'xufv in

 kfc!rcn ochv 'u2nch kg tc9 ogpi n t vbg2 vnchvu;:

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