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Le monde de la construction › Page 6 Que sont-ils devenus ... › Page 11 Une affaire de famille › Page 12 NUMÉRO 4 / 2010 › www.login.org LE JOURNAL LOGIN DES APPRENTIS POUR LES APPRENTIS › Page 2 Merci à toutes et à tous ! Votre incroyable enga- gement donne une vraie vie au loginfo ! Plus de 80 apprenties et apprentis de 1 re année ont répon- du à notre appel pour relater les différences entre l’école et l’apprentissage. Les apprentis sont arrivés . . . dans le monde des transports, donc dans la vie professionnelle ! L’année passée, la plupart d’entre eux se mettaient à la recherche d’une place d’apprentissage ou, d’ores et déjà engagés à login, s’interrogeaient sur leur avenir. Retour vers le passé La sécurité dans mon métier › Page 15 Edition XXL

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apprenties, journal, décembre

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Le monde de la construction

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Que sont-ils devenus . . .

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Une affaire de famille

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NuMérO 4 / 2010

› www.login.orgLE JOurNAL LOGIN dES APPrENTIS POur LES APPrENTIS

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Merci à toutes et à tous ! Votre incroyable enga-gement donne une vraie vie au loginfo ! Plus de 80 apprenties et apprentis de 1re année ont répon-du à notre appel pour relater les différences entre l’école et l’apprentissage. Les apprentis sont arrivés . . . dans le monde des transports, donc dans

la vie professionnelle ! L’année passée, la plupart d’entre eux se mettaient à la recherche d’une place d’apprentissage ou, d’ores et déjà engagés à login, s’interrogeaient sur leur avenir.

Retour vers le passé

La sécurité dans mon métier › Page 15

Edition

XXL

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Il y a une année, ma scolarité prenait malheureusement fin. Après avoir abandonné l’école de commerce, j’ai effectué un stage. Mais cette fois, ce n’était plus moi l’étudiante. Non, je me retrouvais face à des écolières et écoliers de six à huit ans.

«Bonjour Madame»

SaBRIna HoLzER, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

Mais revenons d’abord à mes an-nées d’école. Je m’y rendais très volontiers, j’y avais plein d’amis géniaux avec lesquels nous avions toujours des tonnes de sujets de discussion. Ok, j’admets que ce ne sont pas les cours qui m’inté-ressaient le plus, mais bon – ils allaient avec le reste! Pendant ma scolarité, je faisais systéma-tiquement partie de ceux qui dé-rangeaient les leçons. Mes notes n’étaient pas extraordinaires, mais elles restaient dans la moyenne.

zéro diplômeJe n’avais aucune idée de ce que j’allais faire de ma vie après l’école. Du coup, je me suis inscrite à l’école supérieure de commerce. Les choses ont continué comme auparavant: beaucoup de bavar-dage et peu de concentration. Mes notes ont sombré et après deux ans, je me suis retrouvée sans di-plôme et sans apprentissage.

Un reflet de moi-mêmeJe suis tombée par hasard sur une annonce sur Internet pour un poste

d’assistante pédagogique dans une classe primaire. J’ai postulé aus-sitôt et ai obtenu la place pour une année entière. Le travail était super, mais très stressant. Pour la première fois, j’ai compris ce que cela signifiait de s’occuper d’éco-liers qui ne s’intéressaient pas du tout aux cours et préféraient jouer, rigoler et discuter à longueur de journée – exactement comme moi auparavant!

de réussite en réussiteJe travaillais dans une classe d’inté- gration avec des enfants qui avaient de la peine à suivre un cursus sco-laire normal. Ils éprouvaient par exemple des difficultés à accom-plir des tâches seuls et je les aidais à y parvenir. Durant la pause, je jouais dehors avec eux, réglais les disputes et les incitais à avoir de nouvelles idées. Chaque journée était si épuisante que je rentrais le soir morte de fatigue à la maison et m’écroulais dans mon lit. Mais au cours de cette période, j’ai éga-lement vécu de nombreuses réus-sites, qui enrichissaient mes jour-nées et me redonnaient à chaque fois du courage pour continuer.

d’écolière à conseillèreComme j’étais encore très jeune, les écoliers parvenaient mieux à s’identifier avec moi qu’avec leurs enseignants. Lorsqu’ils avaient un problème, ils venaient vers moi pour me demander de l’aide et des conseils. C’est un sentiment gé-nial de savoir que l’on peut aider les autres.

Sur la bonne voieL’un de mes élèves était le seul de sa classe à ne pas savoir lire ni écrire. Je l’ai encouragé jour après jour, apprenant et travaillant à ses côtés jusqu’à ce qu’il connaisse chaque lettre de l’alphabet et sou-haite en apprendre encore plus. Lorsqu’il est arrivé un jour, un sourire malicieux sur le visage, et qu’il m’a donné une feuille sur laquelle était griffonné mon nom d’une écriture hésitante, j’ai su que j’étais sur la bonne voie et que je faisais bien mon travail.

Parfois à boutJ’aimais beaucoup ces enfants. Même s’ils me poussaient par-fois à bout et que le travail était fatigant, je sais que sans ce stage,

je ne serais pas celle que je suis devenue aujourd’hui. Grâce aux responsabilités que j’avais là-bas, j’ai gagné en maturité et je sais désormais qu’il est important d’écouter en classe et de s’intéres-ser aux cours. Et même si c’est en-core toujours difficile pour moi de rester assise sans bouger ni faire de commentaires inutiles, je sais que je me suis considérablement améliorée et je suis fière de moi!

ResponsabilitésAujourd’hui, en apprentissage, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Chacun doit assu-mer beaucoup plus de responsabi-lités et prendre l’école au sérieux. Celui qui n’écoute pas en cours devra tout rattraper à la maison, ce qui empiète sur le peu de temps libre qui nous reste.

L’avantage d’une expérience professionnelleJe suis contente de posséder déjà une petite expérience profession-nelle, sans quoi mon apprentis- sage serait beaucoup plus stressant pour moi. Je prends ma formation très au sérieux et souhaite la ter-miner avec un bon certificat. J’ap-précie d’être indépendante et de gagner mon propre argent.

avec les autres, pas contre les autresLorsqu’on commence un appren-tissage, on se retrouve subitement à travailler avec des adultes. Il s’agit d’accepter le formateur pratique en tant que soutien et employeur et de convenir de chaque étape avec lui. A l’école, il y a souvent un fossé entre écoliers et enseignants, qui génère un surcroît de stress et une baisse de motivation à la fois pour les jeunes et pour les professeurs. En apprentissage, on ne travaille pas contre les autres, mais avec les autres.

Sabrina ( à droite ) lorsqu’elle fréquentait encore les bancs d’école

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découvres-en davantage sur www.login.org/ecole-apprentissage

MICHaEL BüRgI, LogISTICIEn,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Il y a une année,

je m’employais à

trouver une place

d’apprentissage

de logisticien …»

SaMUEL STadLER, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« J’ai envoyé une

seule postulation et

j’avais déjà ma place

d’apprentissage !»

naTaCHa déCoPPET, nETToyEUSE En BâTIMEnT,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Maintenant que

l’on est en appren-

tissage, on doit

faire preuve de

fiabilité …»

SIna STRUSS, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« En apprentissage, on est tout d’un coup considérée – et traitée – comme une adulte …»

naTaSCIa dEL don, PoLyMéCanICIEnnE,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

«La seule diffé-

rence, c’est que je

peux maintenant

réaliser le rêve de

ma vie …»

MéLanIE PaCHoUd, ECaV,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Je suis entrée dans

le monde du travail

et des adultes. J’aime

prendre des respon-

sabilités.»

aLISon FaRInET, LogISTICIEnnE,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

«Maintenant, on touche un salaire, on a l AG à dispo-sition – tout est bien plus facile qu auparavant!»

RaPHaEL KäPPELI, PoLyMéCanICIEn, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« J’aime beaucoup mon apprentissage et je me suis fait plein de nouveaux amis …»

LIRIdona RaMadanI, ECTP,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« J’ai beaucoup plus

de responsabilités …»

gIULIa zURBRügg, ECaV,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« A l’époque,

j’espérais très fort

bénéficier d’une

seconde chance …»

SERaIna gREMIngER, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Durant la semaine d’embar-quement login, j’ai vite oublié mes craintes et mes préoccupa-tions, car je n’étais visiblement de loin pas la seule à éprouver ce genre d’appréhensions ...»

nadJa FREy, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Aujourd hui, j ai l´impression d avoir fini l école il y a très longtemps … »

MaTTHIaS aCKERMann, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Ce qui me préoccupait le plus, c’était mon ave-nir, car je ne voulais pas me retrouver à la rue …»

THadSHagInI THanaBaLaSIngaM, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

«Je savais exacte-

ment ce que je ne

voulais pas faire;

un apprentissage ...?»

HaRIS SadIKI, PoLyMéCanICIEn, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Lors de mon stage, je me suis investi à fond et j’ai réussi à faire bonne impression …»

Des apprentis reviennent sur leur passage de l’école à l’apprentissage login. Ils nous racontent comment se sont passées la recherche d’une place et leur dernière année de scolarité obligatoire. Après le témoignage de Sabrina Holzer, voici quelques extraits des plus de 80 réponses reçues de nos apprenti-e-s. Tu trouveras les témoignages complets sous www.login.org/ecole- apprentissage.

Il y a encore une année, j’étais sur les bancs d’école et je m’employais à . . .

doMInIK STäHLI, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Avec le début de l ap-prentissage, certains de mes rêves commencent à prendre forme, puisque je peux désormais planifier mon avenir par moi-même … »

LILIanE RECHER, ECaV, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« L’année dernière, alors que j’étais encore à l’école, je me demandais sans cesse à quoi ressemblerait mon avenir. Princesse, boulangère ou em-ployée de commerce ? »

SEBaSTIan ULLI, PoLyMéCanICIEn,

1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« En apprentissage, on

est subordonné à des

personnes qui ont des

souhaits similaires, et

donc on se comprend

mieux …»

SaBRIna SCHMIdLI, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

« Pour moi, c était clair dès le départ que je voulais travailler dans le domaine des trans-ports publics … »

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JESSICa TaMò, ECTP, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE

De nos jours, l’habillement joue un rôle pré-pondérant – on accorde presque plus d’im-portance à l’apparence extérieure qu’à la ri-chesse intérieure. Personnellement, je pense que le style vestimentaire reflète la person-nalité de chacun alors que les vêtements de travail mettent plutôt en avant l’entreprise.

Au début, je trouvais vraiment désagréable de porter des vêtements de travail. Ceux-ci ne correspondaient pas du tout à mon style et à mes tenues habituelles et cela me gênait énormément d’être obligée d’accueillir la clientèle dans cet accoutrement.

Toutefois, avec le temps, j’ai remarqué que les gens m’abordaient différemment lors-que je portais des vêtements de travail que si j’étais habillée normalement. En uniforme, je suis perçue comme quelqu’un méritant le respect, alors que dans mes vêtements habituels je redeviens une personne parmi tant d’autres dans la gare. Depuis que j’ai réalisé cela, je porte toujours mes vêtements de travail avec fierté. Je pense que quicon-que apprécie son employeur devrait mon-trer qu’il ou elle fait également partie de cette entreprise!

REMo THöny, ECTP, 2 E annéE d’aPREnTISSagE

L’habit fait le moine, c’est comme ça! Les vêtements en disent long sur une personne, si elle est ouverte ou plutôt timide, si elle aime faire la fête ou préfère traîner à la maison.

Je trouve important de soigner son style un minimum. Comme on dit, la première im-pression est toujours la meilleure! Pendant mon temps libre, je porte des chemises et des pantalons normaux. Je ne prête aucune attention aux marques, l’important est d’avoir le bon look.

Au guichet, il est important de porter des vêtements de travail. Si certaines personnes se rendaient au travail habillées dans un style inhabituel, certains clients ne viendraient peut-être pas au guichet. Mais je regrette quand même de ne plus pouvoir porter mes propres vêtements très souvent. Seulement les jours d’école et les week-ends.

L’habit fait le moineLa mode est un sujet important pour les jeunes. Style individuel et uniforme ne font généralement pas bon ménage. Que pensent les apprentis de leurs vêtements de travail?

« Je porte ce qui me plaît » « L’habit fait le moine, aujourd’hui plus que jamais »

« Malheureusement, je n’ai plus beaucoup l’occasion de porter mes propres habits»

Pendant son temps libre, Benjamin se la joue plutôt relax

Pour Remo, les marques ne jouent aucun rôle

BEnJaMIn HüRLIMann, aUToMaTICIEn, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE

L’important pour moi avec mes vêtements, c’est qu’ils soient confortables! Ils ne doi-vent être ni trop étroits, ni trop larges!

Au quotidien, je définirais mon style ves-timentaire comme un mélange d’influen-ces skater et hip-hop. Mais en fait, je por-te ce qui me plaît! Je peux aussi très bien porter une pièce qui échappe aux tendan-ces, le principal étant que je me sente bien. Au style vestimentaire d’une personne, on peut reconnaître ses affinités musicales. Les vêtements en disent également long sur le caractère.

Les vêtements de travail, eh bien ce sont des vêtements de travail! On peut sans problème les salir ou les abîmer. Ils m’énervent sur-tout en été, car ils sont trop épais et que nous n’avons pas de shorts à disposition!

Selon Jessica, les vêtements de travail lui permettent de mieux se faire respecter

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SaVERIo BaRIFFI, PoLyMéCanICIEn, 4 E annéE d’aPPREnTISSagE

A ma place d’apprentissage, j’ai appris à travailler de manière plus rapide et autonome, ce qui m’a également permis d’améliorer la qualité de mes prestations. Par exemple, je sais désormais travailler selon une nouvelle méthode.

M’investir à fond pour la sécuritéJ’ai eu l’occasion de réviser et de réparer des voitures voyageurs, ce qui m’a permis de prendre conscience de l’importance de ces tâches. La seule pensée de voyager une fois dans un wagon n’ayant pas été contrôlé et réparé correc-tement a redoublé ma motivation pour m’investir pleinement et faire preuve de précision dans mon tra-vail, jour après jour.

Chef de la sécuritéDurant une semaine, j’ai eu l’hon-neur d’endosser la fonction de chef de la sécurité. Cette opportunité a été pour moi le point fort de mon séjour à Zurich. J’avais pour tâche de garantir les meilleures condi-tions possibles pour les collabora-teurs et de rappeler à ces derniers les principales mesures de sécu-rité.

Restos et salle de sportPendant mon temps libre, je fré-quentais un centre de fitness et je sortais très souvent manger en vil-le. Parfois, je me cuisinais aussi quelque chose chez moi, et devais alors aller faire des courses et bien réfléchir à ma liste d’achats afin d’éviter de dépenser de l’argent inutilement.

IntégrationGrâce à mes bonnes connaissan-ces du dialecte alémanique, j’ai pu m’acclimater très rapidement. Afin de m’intégrer encore mieux au team, j’ai participé à la course des entreprises pendant mon temps li-bre. Il s’agit d’une compétition de course à pied entre des entreprises suisses, qui a lieu chaque année en Suisse alémanique. Cette manifes-tation a été pour moi une autre ex-périence enrichissante.

Mon réveil et moiSur le plan personnel, le fait d’être entièrement livré à moi-même le matin, par exemple, a été extrê-mement instructif. Je devais moi-même faire en sorte de me lever à temps pour prendre le bus, alors que, à la maison, ma mère ou mon père viennent me tirer du lit si je m’oublie.

Beaucoup plus d’aisance au niveau de la langueJ’ai le sentiment d’avoir vraiment pu améliorer mes connaissan-ces linguistiques. D’ailleurs, mon team et ma famille en Suisse alé-manique sont aussi d’avis que mon aisance à l’oral a considérablement progressé durant ce séjour de qua-tre mois. Celui-ci m’a également permis d’élargir mon vocabulaire technique dans de nombreux do-maines. J’ai encore un peu de peine à l’écrit pour m’exprimer correcte- ment et sans fautes, mais j’ai toute- fois pu m’améliorer légèrement sur ce plan également.

En conclusion, je considère cette expérience comme une grande réussite et suis ravi d’avoir eu l’oc-casion de la vivre!

› En bref

Toutes nos félicitations!Joel Studler, qui vient de terminer son apprentissage d’informaticien, a vu son travail de diplôme, rédigé sur le thème de la technique des systè-mes, récompensé par la distinction du meilleur travail pratique individuel de toute la Suisse dans son domaine professionnel. Nous lui adressons nos vives félicitations pour ce succès retentissant!

›››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››nouvelle adresseLe siège de login a désormais une nouvelle adresse à Olten. En effet, no- tre entreprise a déménagé le 5 octobre dernier à la riggenbachstrasse 8.

›››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››nouveaux numéros de téléphoneCet automne, l’ensemble de la com-munauté login a passé au système Voice over IP ( VoIP ), une technologie dernier cri en matière de téléphonie. A partir de maintenant, tous les colla- borateurs de login sont atteignables aux nouveaux numéros de téléphone et de fax ( 058 852 XX XX ), lesquels sont enregistrés dans la liste d’adres-ses disponible dans le domaine inter-ne du site de login ( www.login.org – colonne de droite). Les numéros de téléphone mobile demeurent inchan-gés.

›››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››››Loisirs dans la neigeTu te réjouis du retour du froid et de la première neige? Tu trépignes déjà à l’idée de ressortir tes skis, ton snow-board ou tes patins à glace?Parle-nous de tes loisirs favoris dans la neige pour le prochain loginfo. En-voie-nous un e-mail ( avec une photo de toi dans la neige) à [email protected] nous réjouissons de recevoir vos récits en masse!

Mon séjour de quatre mois à Zurich s’est révélé un succès retentissant sur tous les fronts – que ce soit dans mon domaine professionnel, dans mes loisirs, au niveau de mes connaissances linguistiques, mais également sur le plan personnel!

› La success storyQuatre mois – quadruple réussite!

La fierté d’être chef de la sécurité !

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noTRE PLaCE d’aPPREnTISSagE CHEz SERSa gRoUP Sa ( SUISSE )InTERVIEw PaR RodoLFo SanToS goMES, STagIaIRE PHILIPP RaVICInI, MéCanICIEn En MaCHInES dE CHanTIER, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE ET daVId gonzaLEz, ConSTRUCTEUR MéTaLLIQUE, 3 E annéE d’aPPREnTISSagE

Comment percevez-vous le secteur de la construction?David: dans ce secteur, il faut faire preuve d’engagement. En dehors du fait que le travail soit soutenu, on ne peut pas rester «bêtement» les bras ballants. On doit pouvoir mettre la main à la pâte.Philipp: dans le secteur de la construction, on exerce aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Par ailleurs, il faut faire preuve de créativité. Je ne peux pas m’ima-giner travailler dans un bureau et me retrouver jour après jour coin-cé entre quatre murs.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre profession?David: dans mon métier, je vois ce que j’ai accompli et peux tout de suite juger de la qualité de mon travail. J’aime beaucoup tra-

vailler à l’atelier. De plus je bouge constamment et j’accomplis éga-lement parfois des tâches à l’exté-rieur de l’atelier. Philipp: je travaille principale- ment à l’atelier, où j’effectue ma formation pratique. La partie théo-rique à l’école ne me paraît pas spécialement astreignante, bien que j’effectue la maturité profes-sionnelle en parallèle aux cours régulier.

Pourquoi avez-vous choisi ces professions?David: à la base, c’est ma famille qui a attiré mon attention sur ce métier. Après mon stage, c’était clair pour moi: c’était cette pro-fession que je souhaitais appren-dre. J’ai toujours voulu devenir constructeur métallique. Philipp: j’ai découvert la profes-sion de mécanicien en machines de chantier lors du salon profession-nel à Berne. J’ai trouvé ce métier très intéressant et le profil profes-sionnel correspondait à mes as-pirations. A partir de là, ma voie était toute tracée!

Qu’est-ce que vous appréciez à votre place d’apprentissage?David: en temps normal, je tra-vaille à l’atelier, mais il y a parfois des mandats spéciaux auxquels je peux participer. J’ai par exem-ple collaboré à la construction du parc aux ours de Berne. Mes acti-vités sont très variées. J’apprécie également la bonne ambiance qui règne ici chez Sersa ainsi que l’ex-cellente collaboration avec les col-laborateurs et les autres appren-tis. Lorsque j’ai commencé mon apprentissage, j’ai dû m’habituer aux prescriptions d’habillement, mais aujourd’hui je les trouve im-portantes: de cette manière, tout le monde porte les mêmes vêtements de travail et, d’autre part, ceux-ci nous protègent des accidents. En effet, nous portons des chaussures de sécurité, des lunettes de protec-tion ainsi que des bandes réfléchis-santes fixées aux vêtements.Philipp: je trouve les relations et la collaboration entre le person-nel et les apprentis très agréable chez Sersa. J’apprécie les ho- raires fixes ainsi que le fait que l’entreprise tienne compte du long trajet que je dois effectuer pour me rendre à mon travail. Nous avons des prescriptions d’habillement spéciales afin de nous protéger

des dangers. Outre des chaussu-res de sécurité, chacun porte une combinaison ici à l’atelier. Le tra-vail est salissant, mais ça fait par-tie du métier! De plus, chez Sersa, j’ai souvent l’opportunité de faire preuve d’initiative personnelle. Enfin, dans la mesure où les man-dats de réparation des machines nous parviennent toujours de ma-nière fluctuante, je peux préparer mes examens pratiques lorsqu’il y a moins de travail.

Comment percevez-vous cette entreprise membre?David: nous entretenons une rela-tion étroite avec notre entreprise formatrice, puisque nous y effec-tuons l’intégralité de notre ap-prentissage et ne changeons pas de site. Philipp: je collabore étroitement avec David. De telles collabora-tions permettent de mieux connaî-tre ses collègues. Chaque mois, nous avons une séance d’appren-tis, lors de laquelle nous échan-geons nos expériences respectives et pouvons également faire part de nos problèmes ou de nos ques-tions et en discuter avec d’autres apprentis. Je considère mon enga-gement chez Sersa comme une ex-périence très positive.

diversité dans le monde des transports – le monde de la constructionDans cette édition, nous donnons la parole à trois apprentis du secteur de la construction. Un constructeur métallique et un mécanicien en machines de chantier chez Sersa Group SA (Suisse) ainsi qu’un constructeur de voies ferrées auprès de WALO Bertschinger SA nous font part de leurs expériences à leur place de formation.

David et Philipp se plaisent chez Sersa …

… et ils travaillent volontiers ensemble

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7Ma PLaCE d’aPPREnTISSagE CHEz waLo BERTSCHIngER SaInTERVIEw PaR KaRIn dELLa ToRRE, aSSISTanTE CoMMUnICaTIon yUnUS ayTaR, ConSTRUCTEUR dE VoIES FERRéES, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE

Comment perçois-tu le secteur de la construction?J’aime le métier de construc-teur de voies ferrées. Il faut être costaud et en bonne santé pour travailler à l’extérieur. Lorsque j’ai terminé mon travail, je vois aussitôt le résultat, c’est génial. De plus, j’apprends chaque jour quelque chose de nouveau.

Qu’est-ce qui te plaît le plus à ta place d’apprentissage?J’accomplis les tâches les plus di-verses et je travaille toujours à un autre endroit. Actuellement, je suis sur un chantier à Zurich. Je ne construis pas des voies de che-

min de fer mais de tram. J’appré-cie mon travail, et mes collègues sont super sympas. Ils prennent toujours le temps de m’expliquer les choses. Je trouve aussi super de pouvoir travailler avec mon ami Adrian Stanic, apprenti de 3e année. C’est grâce à lui que j’ai démarré dans ce métier.

Que penses-tu de tes tâches?Je travaille chez Walo Bertschin-ger AG depuis février 2010 et j’y resterai jusqu’à la fin de mon ap-prentissage. Durant la formation de base en 1re année, le travail était encore assez tranquille, mais maintenant je dois m’y mettre sé-rieusement et montrer de quoi je suis capable.

Comment perçois-tu cette entreprise membre?Principalement au travers de mes

collègues et de mon formateur complémentaire, qui assure un en-cadrement optimal et dont la porte est toujours ouverte. De plus, j’ai

un entretien avec lui tous les deux mois, au cours duquel nous abor-dons tous les sujets.

Yunus avec son pote Adrian

Tu connais quelqu’un qui recherche une place d’apprentissage pour l’été 2011? L’habileté manuelle, la précision et le travail d’équipe sont impor-tants à ses yeux ? Dans ce cas, un apprentissage de constructeur/ trice de voies ferrées est exactement ce qu’il lui faut ! Recommande-nous cette connaissance dès maintenant ! Tu trouveras de plus amples informations concernant cet apprentissage sur Internet à l’adresse www.login.org.

Voici comment ça se passe :Ta connaissance pose sa candidature de futur/e constructeur/ trice de voies ferrées. Tu nous fais part de ton rôle d’intermédiaire au moyen du coupon ci-dessous. La candidature et le coupon doivent nous parvenir d’ici au 30 avril 2011 au plus tard. Une fois la période d’essai du /de la candidat-e terminée avec succès, 400 francs te seront versés avec ton prochain salaire.

Alors vas-y, fonce et fais-nous de la publicité auprès de tes amis !

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RaHEL KüFFER, MEnUISIèRE-éBénISTE, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

Enfant déjà, j’aimais les activités manuelles. A l’école, j’ai opté pour la filière «manuelle», qui m’a en-thousiasmée. Le bois m’a toujours intéressée et fascinée, et il occupe justement une place prépondérante dans mon travail. C’est ce qui me plaît le plus dans mon métier.

Ma professionUne menuisière-ébéniste travaille avant tout le bois. Cela peut tou-cher aux objets les plus variés, par exemple un lit ou un pupitre. Chez moi, la table en noyer a éga-lement été fabriquée par un menui-sier-ébéniste. Cette profession né-cessite de l’habileté manuelle, de bonnes connaissances techniques, des facultés de représentation dans l’espace ainsi qu’une certaine apti-tude pour le dessin.

Le début de mon apprentissageMon apprentissage a très bien dé-marré. J’ai été chaleureusement accueillie par mon team et, com-me il s’agit d’une équipe ouverte et soudée, je me rends tous les

jours à mon travail avec le souri-re. Mon métier est tel que je l’avais imaginé. Ma première impression a été bonne, et mes collègues de travail sont si motivés par ce ma-tériau qu’est le bois que mon pro-pre enthousiasme s’en est trouvé décuplé.

Mes outilsEn ce moment, j’apprends de nom-breuses techniques fondamentales sur lesquelles je pourrai me baser plus tard. Le travail du bois fait ap-pel aux outils les plus divers, par-mi lesquels le rabot, le trusquin, le foret, la scie à araser, la pince uni-verselle, le marteau de menuisier, le ciseau à bois ainsi que des ma-chines électriques telles que la scie à ruban et la scie circulaire à ta-ble, ou encore la raboteuse-dégau-chisseuse.

Ma part de créativitéComme je suis au début de mon apprentissage et que j’ai encore beaucoup à apprendre, la part de créativité personnelle dans mon travail n’est pas très importante à l’heure actuelle. Plus tard toute-

fois, je pourrai décider moi-mê-me de l’apparence d’un meuble, par exemple.

Ma journée de travailDans mon team, nous commen-çons habituellement assez tôt. Je me lève généralement à 5 heures pour arriver dans l’entreprise à 6 h10, où je commence le travail dix minutes plus tard. Je travaille de manière autonome et fabri-que des pièces de menuiserie par exemple. Ensuite, j’aide un col- laborateur à effectuer diverses tâches. Je termine mon travail vers 16 heures.

Ma propre sécuritéJe porte toute la journée des lunet-tes de protection, ce qui a nécessité une période d’adaptation au début. Toutefois, je trouve cette mesure justifiée du point de vue de la sé-curité. Je porte en outre des vête-ments de travail (équipés de ban-des fluorescentes) et si nécessaire un casque antibruit. Le travail sur les plus grandes machines est très exigeant.

Mon rapport à la nature Je pense avoir un rapport à la nature et aux arbres différent des autres personnes. Je me promène volon-tiers dans la nature pour y faire des photos. J’apprends à reconnaître les différents types d’arbre, y com-pris les espèces rares, que j’observe lors de mes balades.

› Les insolites

Menuisière-ébénisteRahel a débuté cet été son apprentissage de menuisière-ébéniste. Elle est la seule, dans toute l’entreprise login, à apprendre cette profession. Depuis l’enfance, elle est fascinée par le bois et s’enthousiasme pour ce matériau.

Fascinée par le bois – Rahel, future menuisière-ébéniste L’ordre règne en maître – la boîte à outils de Rahel

Servante d’établi fabriquée par Rahel

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RICHaRd BaCHMann, wEB CoMMUnITy ManagER à LogIn

Nombreux sont les apprenti-e-s login qui possèdent un profil sur des réseaux sociaux tels que Face-book, Xing ou StudiVZ. Ces vas-tes plateformes sont exclusivement exploitées par des sociétés profes-sionnelles. Elles sont d’une part destinées aux utilisateurs/trices, qui y pratiquent l’échange d’in-formations, mais elles s’adressent également aux entreprises qui re-cherchent des données ou souhai-tent vendre des produits.

Par conséquent … Informe-toi des avantages et des risques que représentent les ré-seaux en ligne sur lesquels tu t’inscris.

Sur Internet, ne publie rien de plus sur toi que ce que tu raconte-rais à une personne croisée dans la rue. Garde à l’esprit le fait que la plupart des employeurs effec-tuent une recherche Google sur leurs éventuels futurs collabora-teurs. Internet garde la trace de tout.

Reste critique et prudent/e face aux offres, applications et infor-mations proposées sur le réseau.

Publie des informations person-nelles uniquement sur des sites protégés dans lesquels tu as plei-ne confiance.

login n’entend pas diaboliser les réseaux sociaux. D’ailleurs, notre communauté de formation possède également un profil sur Facebook. Cependant, par le biais d’une sé-rie portant sur le thème d’Internet,

login souhaite inciter ses appren-ti-e-s à agir de manière réfléchie sur la Toile.

Dans le prochain loginfo, tu en apprendras plus sur le thème «Ton identité sur le réseau ».

Tu trouveras de plus amples informations sous www.login.org / internet-f

Le vaste monde sur Internet – les réseaux sociauxFacebook, Youtube et Twitter ont la cote. Ces produits du Web 2.0 dénommés réseaux sociaux, qui permettent de se mettre en scène et de créer des contacts virtuels, sont en plein boom. N’importe quel contenu personnel, que ce soit du texte, des images ou des vidéos, peut y être publié très facilement. Toutefois, il convient de prendre certaines précautions.

Mots croisés

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1. dans quel domaine login propose-t-elle des formations?

2. Après ton apprentissage, tu peux également effectuer à login une …?

3. Quelle est la couleur de login?

4. A combien de professions login forme-t-elle? (nombre en lettres)

5. Quel entraînement est important pour les pilotes de locomotive débutants?

6. Cite un outil de travail utilisé par un/e nettoyeur/se en bâtiments.

7. Quelle est la plus grande gare de Suisse?

8. Où se trouve le musée des transports en Suisse?

9. A quel endroit l’enregistrement des passagers s’effectue-t-il dans un aéroport?

10. Quelle est la philosophie de formation de login?

Remplis la grille. avec un peu de chance, tu remporteras un bon au choix d’une valeur de 50 francs.

Comment faire? Inscris les réponses dans les champs correspondants. Lorsque tu auras trouvé toutes les réponses, la solution

apparaîtra dans les cases jaunes. Va sur www.login.org/mots-croises et saisis la réponse ainsi que

tes coordonnées. Tu prendras ainsi part au tirage au sort.

Les employés login ne peuvent pas participer.La date limite d’envoi des réponses est fixée au 31 janvier 2011. Tout recours juridique est exclu.

La solution aux mots croisés du loginfo de septembre était: Locomotive.Alban Gashi (1re année d’apprentissage, ECTP ) a remporté un bon Interdiscount d’une valeur de CHF 50.–. Toutes nos félicitations !

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10Une visite au sommet pour login

daVIS KwaKyE, ECTP, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE

Dans le team de relève des opé-rateurs du trafic ferroviaire (TR-OTF), aucune journée ne res-semble à une autre. Je reçois de nombreux mandats administratifs, par exemple l’organisation d’une journée de stage ou d’une visite guidée du centre de télécomman-de. Je m’occupe également de la correspondance.

Esprit d’équipeAu sein du TR-OTF, je peux dé-montrer mon esprit d’équipe. Je dois prendre en considération et accepter les opinions des colla-borateurs. Ici, j’ai la possibilité de participer activement à l’organisa-tion et de faire part de mes idées. Les thèmes qui concernent tout le

monde sont évoqués chaque mois en séance d’apprentis.

Centre de télécommandeA côté de nos tâches administra-tives, nous sommes également en fonction au centre de télécomman-de de Berne. En collaboration avec un opérateur du trafic ferroviaire, nous sommes responsables du bon déroulement du trafic ferroviaire. Au début, j’éprouvais des difficul-tés à m’orienter sur les huit écrans mais, avec le temps, j’ai acquis une bonne vue d’ensemble.

HorairesDurant les tours de services au centre de télécommande, mes ho-raires sont irréguliers: je suis du matin ou du soir, pour autant que cela soit conforme à l’ABC de

Mon job – une aventure passionnanteAssumer de multiples responsabilités, amener et mettre en œuvre des idées, veiller à la sécurité et à la ponctualité des trains, travailler selon des horaires irréguliers, évoluer dans une équipe de neuf personnes. Tels sont les aspects qui caractérisent le team de relève des opérateurs du trafic ferroviaire.

Notre entreprise était présente avec un stand lors du centième anniversaire de la ligne de la Bernina à Pontresina. Lors de cette manifestation, la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf a rendu visite aux apprentis login. Bien entendu, une photo souvenir a immortalisé ce moment!

De gauche à droite sur la photo: Ramon Ineichen, Clà-Fadri Gaudenz, la Conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf, Michael Halter et Gian Wetten, apprentis automaticiens de 2 e année

Davis et l’esprit OTF

la formation professionnelle. Ces horaires me conviennent très bien, ils me permettent d’avoir l’après-

midi de libre ou de profiter de mes matinées.

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JonaS HoSTETTLER, LogISTICIEn , 2007 – 2010

J’ai toujours été émerveillé par les trains, ce qui explique ma volon-té d’entrer à login. Si je regarde en arrière, ces trois années d’ap-prentissage ne m’ont laissé que de bons souvenirs. Professionnels et apprentis ont toujours entretenu de bonnes relations, et je n’ai jamais rencontré aucun problème au cœur de cette atmosphère quasiment familiale.

Une fois ma formation terminée, j’ai dû rechercher un emploi. C’est ainsi que j’ai été engagé à CFF Cargo, sur le site de Frauen-feld. Je suis chargé de remettre les wagons de marchandises aux clients, puis d’aller les rechercher. En outre, je forme les trains et

j’effectue les essais de frein et les calculs de freinage. Pour ce faire, j’ai dû suivre une formation com-plémentaire de deux semaines. Malheureusement, le team de Cargo Frauenfeld n’accueille pas d’apprentis logisticiens. J’aurais pourtant apprécié travailler avec eux et leur transmettre mes connais-sances.

Pendant mon temps libre, j’œuvre bénévolement auprès de l’asso-ciation pour les trains à vapeur de l’oberland zurichois ( dVzo ). Je fais du rangement, j’effectue des travaux dans l’atelier et je suis chargé de l’entretien des locomo-tives à vapeur, des tracteurs de manœuvre et des wagons. Les lo-comotives à vapeur m’ont toujours fasciné, notamment sous l’angle technique.

Cet automne, j’ai commencé une formation de chauffeur de locomotives à vapeur. Le chauffeur veille à ce que le feu soit toujours nourri de manière suffisante et que le niveau d’eau de la chaudière soit assez élevé. En outre, il doit observer les voies et annoncer les signaux au méca-nicien. Etre chauffeur ne se limite pas à pelleter le charbon, mais comprend également des tâches liées à la circulation. Je dois donc

connaître les signaux et les pres-criptions au même titre que le mé-canicien. J’ai encore beaucoup à apprendre d’ici la fin de ma for-mation, dans deux ans.

En tant qu’employé de manœuvre, j’ai donc dû revêtir des habits orange. L’été dernier, «5gegen5», une émission ludique diffusée sur la télévision suisse alémanique, avait programmé une «spéciale trains». La compagnie DVZO a été contac-tée et nous avons bien entendu im-médiatement accepté de participer. Chacun a dû revêtir son uniforme. Enregistrer aux studios de télévi-sion avant de se voir soi-même à l’écran est une expérience incroya-ble. Nous avons finalement été éli-minés en finale, pour occuper la deuxième place du podium.

Je n’exerce toujours pas le métier de mes rêves. Mon rêve serait de me tenir dans la cabine de conduite d’une loco-motive et de conduire les trains de CFF Cargo à travers toute la Suisse. Au cours de mon apprentis-sage, j’ai eu la possibilité de suivre la formation préparatoire de pilote de locomotive, ce qui exigeait de réussir tous les tests d’aptitude. Et je les ai tous réussis. Nous verrons bien ce que l’avenir me réserve.

Que sont-ils devenus . . .Jonas Hostettler a terminé sa formation de logisticien Transport à login au semestre d’été 2010. Engagé sans attendre à CFF Cargo, Jonas ne délaisse jamais le train, même pendant ses loisirs.

Jonas : cheminot à toute heure 2 e place à l’émission «5gegen5»

Chauffeur de locomotive à vapeur

Jonas pendant son temps libre

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12Les transports publics, une affaire de famille

part, je suis en fonction dans le bâtiment Swiss, situé un peu plus loin. Nos horaires et notre lieu de travail sont donc différents. Mais je lui rends assez souvent visite après mon travail pour lui dire un petit bonjour. Je trouve que c’est super de travailler près de lui, car ça me donne l’occasion de le voir plus souvent et d’appren-dre à mieux connaître certains as-pects de sa vie professionnelle. Dès le départ, il m’a encouragée à effectuer un apprentissage à login. Moi-même, je n’envisageais aucun autre apprentissage.

Tradition familialeMon père a fait son apprentissage à Swissair. Ma sœur travaille à Swissport pendant les week-ends et les vacances universitaires pour financer ses études à Genève et ma mère travaillait également ici en free-lance. Ainsi, au fil du temps, toute la famille Matthey a exer-cé une fonction à l’EuroAirport. C’est devenu une tradition. En ef-fet, mon grand-père travaillait déjà dans la sécurité aérienne suisse, tout comme mon oncle, qui y a oc-cupé durant des années un poste de responsable informatique.

dEBoRa MaTTHEy, ECTP, 1 RE annéE d’aPPREnTISSagE

J’ai débuté mon apprentissage d’ECTP à login le 1er août 2010. Mes premiers mois à Swiss, à la division «Human Re-sources », je les ai vécus comme extrêmement enrichissants, intéressants, variés et amusants mais aussi parfois astreignants. Je trouve que l’aéroport est un lieu de travail très diversifié, car tant de professions différentes sont néces-

saires pour assurer son fonctionne-ment. Pour moi, c’est génial de tra-vailler dans un aéroport! J’espère qu’à l’avenir également je pourrai

continuer à y exercer ma profes-sion, même si je sais- que je ferai

d’autres stages au cours de mon apprentissage.

SoutienMon père travaille sur le site même de l’aéroport de Bâle. Pour ma

Ils sont père et fille. Ils se témoignent une grande estime mutuelle et partagent tous deux la passion du transport aérien. Il a déjà derrière lui une longue carrière dans la branche aérienne. Elle vient de débuter son parcours professionnel dans cet univers, perpétuant ainsi la tradition familiale

En voilà deux qui se comprennent !

«Ainsi, au fil du temps, toute la famille Matthey a exercé une fonction à l’EuroAirport.»

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Le père parfaitQu’est-ce que j’apprécie chez mon père? Le fait qu’il me sou-tienne toujours, mais n’hésite pas non plus à me faire part de ses cri-tiques. Cela me tient particulière-ment à cœur, car il est nécessaire et important d’être épau-lée. De même, la critique est tout aussi es-sentielle, car elle permet d’avan-cer dans la vie et d’apprendre de ses erreurs. De plus, je sais que je peux atteindre mon père en tout temps et qu’il sera toujours là pour moi – quoi qu’il arrive. Comme je n’ai pas un caractère facile et que je peux parfois être très bornée, j’admire beaucoup sa patience. C’est le père parfait, tout simple-ment, et aussi un homme formida-ble. J’ai de la chance de l’avoir.

oLIVIER MaTTHEy, PèRE dE dEBoRa ET dIRECTEUR dE La SUCCURSaLE SwISSPoRT dE L’aéRoPoRT dE BâLE

Je suis marié et j’ai deux filles for-midables : Debora, actuellement apprentie à login, et Tanya, qui est étudiante. J’exerce ma fonction ac-tuelle chez Swissport depuis août

2007. Je suis responsable de l’ensem-ble des acti-vités de l’en-

treprise sur le site de l’EuroAirport Bâle-Mulhouse-Freiburg.

déménagementsMon emploi actuel à Bâle repré-sente le dernier d’une longue sé-rie de déplacements que j’ai pu ef-fectuer au cours de ma carrière. A six mois déjà, Debora a vécu son premier déménagement de Genève à Rome. Six ans plus tard, juste avant qu’elle ne commence l’école primaire, nous sommes partis pour

Bruxelles et, après le «grounding» de Swissair, nous sommes revenus en Suisse à Liestal, où nous vivons encore aujourd’hui. A mon avis, ces déplacements constants repré-sentent un véritable défi pour un jeune, puisqu’ils ont à chaque fois arraché Debora à son environne-ment social, constitué non seule-ment par son cercle d’amis, mais également par la langue et la cul-ture dans laquelle elle baignait. Ma fille a su gérer ces défis de main de maître et a toujours trouvé un équi-libre, sans jamais se laisser abat-tre. Ces circonstances ont certaine-ment contribué à faire de Debora une personne ouverte au monde mais aussi dotée d’un esprit criti-que, dans le bon sens du terme, qui la rend unique.

Parcours professionnelLe fait que ma fille suive mes tra-ces ne faisait pas du tout par-

tie de mes objectifs. L’important pour moi est qu’elle fasse ce qui lui plaît! J’approuve le fait qu’elle conclue son apprentissage par une maturité professionnelle. Ainsi, elle conserve la possibilité de faire des études plus tard si elle le souhaite. De nos jours, il est indis-pensable de faire preuve de flexi-bilité et d’ouverture face à la nou-veauté.

Trajet jusqu’au travailDepuis que Debora travaille dans la même branche que moi, notre relation n’a pas connu de grands bouleversements. Pourquoi? Cer-tes, désormais, je peux me rendre au travail avec ma fille et j’appré-cie ces moments. Malheureuse-ment, je ne parviens pas à rentrer en même temps qu’elle: en tant qu’apprentie, elle finit toujours son travail bien plus tôt que moi!

Deux personnes regardant dans la même direction Fierté mutuelle pour le père et la fille

«L’important pour moi est qu’elle fasse ce qui lui plaît!»

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14Les avantages du travail d’équipe

afin que nous puissions respecter les délais et donner pleine satis-faction au mandant.

L’année dernière, les CFF nous ont confié la fabrication de 180 gra-duateurs destinés aux nouveaux trains Domino. La livraison s’éche-lonnant sur trois ans, le JBT a saisi l’occasion de mettre à contri-bution chaque automaticienne pour une partie des travaux, car il s’agit là d’une expérience extrêmement riche en enseignements.

Comment vos formateurs pratiques vous coachent-ils?Ils nous forment, nous accompa-gnent et nous prodiguent conseils et assistance en cas de problème. Ils nous donnent également du tra-vail et veillent à ce que nous obser-vions les prescriptions de sécurité et les règles de comportement.

Quels sont les points forts du team?Nos points forts résident dans le travail en équipe et la collabora-tion entre les apprentis des diffé-rentes années d’apprentissage et les formateurs pratiques.

avez-vous vécu ensemble une success story?Lors de la journée portes ouver-tes des ateliers de CFF Voya-geurs, nous avons accueilli plus de 2500 visiteurs. Tous les appren-tis du JBT se sont investis à fond pour cette journée. Nous en som-mes très fiers, car nous avons pu montrer au public ce que nous apprenons et quels travaux nous effectuons au quotidien.

daVId HaEnggELI, aUToMaTICIEn, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE

gaëL dUPUIS, PoLyMéCanICIEn, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE ET

MaRInE BRéHonnET, ECTP, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE

En quoi consiste votre travail?Nous fabriquons des pièces méca-niques et développons des outils, mais nous exécutons également des travaux électriques et pneu-matiques. Nous travaillons prin-cipalement pour la branche des transports publics. Nous tenons un journal d’apprentissage, dans lequel nous consignons chaque se-maine les travaux effectués et les expériences acquises.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le concept de JBT?Ici, ce sont des jeunes qui travaillent et contribuent ainsi à la bonne marche de l’entreprise. Naturelle-ment, nous sommes accompagnés

par nos formateurs pratiques. Au sein du team, la communication est bonne – c’est toujours agréa-ble de travailler dans une équipe où règne une bonne ambiance. Nous pouvons travailler en toute tranquillité car la qualité de la for- mation est très élevée, et ce grâce à nos formateurs pratiques et à l’in- frastructure optimale à notre dispo-sition. De plus, nous sommes épau-lés dans les travaux pratiques par un outil pédagogique de Swissmem. Celui-ci s’avère très utile et nous aide à mettre en pratique les connais-sances théoriques acquises.

Quels travaux nécessitent la mo-bilisation de l’ensemble du team?Ils sont nombreux, par exemple lorsque nous recevons un man-dat conséquent qu’un apprenti ne peut exécuter à lui seul. Ainsi, cer-tains travaux doivent être divisés

Le Junior Business Team (JBT) Technique à Yverdon a pour mission principale de former des apprentis. A l’heure actuelle, il compte 32 apprentis automaticien-ne-s, polymécanicien-ne-s, mécanicien-ne-s de production et ECTP. Quatre professions pour 32 jeunes qui se serrent les coudes.

Quelques aperçus du quotidien du JBT yverdon

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EngIn aLTIn, ConSTRUCTEUR dE VoIES FERRéES, 1RE annéE d’aPPREnTISSagE

Que représente pour toi la sécurité au travail?Dans ma profession, la sécurité occupe la première place. Pour exécuter mon travail conscien-cieusement, je me dois de res-pecter différentes normes et prescriptions de sécurité.

a quels dangers es-tu confronté dans ta profession?Je travaille sur des machines bruyantes et lourdes. La haute tension des lignes de contact et les passages de trains représen-tent également des dangers.

Comment agis-tu pour éviter de te mettre en danger?Je porte l’équipement de sé-curité obligatoire: chaussures de sécurité avec coque en mé-tal; pantalons orange, t-shirts et vestes avec bandes réfléchis-santes, gants, lunettes de pro-tection, protecteurs antibruit et casque.

InTERVIEw RéaLISéE PaR KaRIn dELLa ToRRE, aSSISTanTE CoMMUnICaTIon SaBRIn HaMMad, nETToyEUSE En BâTIMEnT, 1RE annéE d’aPPREnTISSagE

Que représente pour toi la sécurité au travail?Pour moi, la sécurité au travail si-gnifie avoir à disposition les équi-pements de protection requis et bénéficier d’une instruction adé-quate en ce qui concerne les ma-chines, les échafaudages roulants, les échelles et autres.

a quels dangers es-tu confrontée dans ta profession?De nombreux incidents peuvent survenir. Mais leur nombre ne peut que diminuer si l’on porte son équi-pement de protection individuelle et que l’on organise et planifie cor-rectement son travail. Cela n’em-pêche pas qu’il faille user de tou-tes les précautions en utilisant les échafaudages roulants, les échelles ou encore les produits chimiques et les différents appareils. L’impor-tant est de garder son sang-froid en cas de situation délicate.

Comment agis-tu pour éviter de te mettre en danger?Si je ne suis pas sûre à 100 % de ce que je dois faire, je préfère de-mander de l’aide. Je me montre vigilante et ne me laisse pas dis-traire par le bruit des passants. Lorsque nous devons monter sur les échafaudages roulants ou les échelles, nous travaillons toujours par deux. Concernant les produits chimiques, je veille à ce que la quantité utilisée soit la bonne et je porte toujours mon équipement de sécurité en les manipulant. Par ailleurs, ma paire de gants ne me quitte jamais.

La sécurité dans mon métierDepuis cette année, login dispose de son propre concept de sécurité. Deux chargés de sécurité ont pour mission de garantir la sécurité pour toutes les activités et à toutes les places de travail placées sous la responsabilité de login ; parmi celles-ci figurent les Junior Business Teams Technique, les teams de constructeurs/trices de voies ferrées ainsi que les autres places d’apprentissage directement gérées par login. Les apprentis nous confient ce que la sécurité représente pour eux dans le cadre de leur profession.

STEFan LazIC, aUToMaTICIEn, 2 E annéE d’aPPREnTISSagE

Que signifie pour toi la sécurité au travail?Pour moi, la sécurité au travail si-gnifie être constamment au fait des dangers qui peuvent survenir et les gérer convenablement afin que mes collègues et moi-même puis-sions travailler de manière sûre.

a quels dangers es-tu confronté dans ta profession?Brûlures internes et externes, ou électrocution par les lignes à haute

tension figurent parmi les risques, ainsi que tomber d’une échelle ou se coincer les doigts dans une dé-chiqueteuse en la nettoyant.

Comment agis-tu pour éviter de te mettre en danger?Je respecte les prescriptions de sécurité à la lettre et je privilégie l’exactitude dans la planification de mon travail.

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P.P.

4601

Olt

en

1. Je suis à login parce que …… c’était ma dernière chance de commencer un apprentissage et login me l’a permis.

2. Ce qui me plaît le plus dans mon métier c’est …… de pouvoir travailler à l’extérieur, et faire des choses variées.

3. Quand j’aurai 30 ans, …… j’espère avoir bien évolué dans mon métier, soit aux CFF soit dans une entreprise privée.

4. Je ne peux pas vivre sans …… musique.

5. Le week-end, je …… me repose un peu, vais au cinéma régulièrement et vois mes amis.

6. Mon succès le plus récent dans ma formation était … … la réussite de mes examens de fin de 1 re année.

7. J’apprécie particulièrement les transports publics …… car je peux les prendre avec des amis ou tout simplement pour être tranquille.

8. Le dernier film que j’ai vu au cinéma c’était …… Sexy Dance 3 en 3D.

9. Quand j’étais enfant, je voulais être comme … … je crois que je n’avais pas de mo-dèle.

10. Mon rêve le plus cher c’est … … réussir mon CFC.

Nom et prénom: Johanna Perrod

Profession: Nettoyeuse en bâtiment

Lieu de stage actuel: CFF IM-CL-WE Lausanne

› Je désigne …

Alison Farinet, logisticienne Lieu de stage actuel: CFF P-FV-LG Genève

› Impressum

loginfo – le journal des apprentis pour les apprentis

Editeur : login formation professionnelle, OltenMode de parution : en trois langues pour une publication totale de 4’630 exemplairesRédaction : Stephanie Kriesel (responsable), Karin della TorreRéalisation : Hofer AG Kommunikation BSW, BerneFeed-back et changements d’adresses : [email protected]

10 questions à . . .

L’équipe de rédaction du loginfo souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année à toutes les lectrices et tous les lecteurs du journal des apprentis.

Nous attendons d’ores et déjà avec impatience les nombreux articles passionnants que vous nous enverrez l’année prochaine sur le monde des transports !

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