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Noms et Prénoms des exposants Nom de l’enseignant

DJEDJE Ange Aristide Dr. GBAKA Yoro

DIOMANDE Ibrahim

DIABATE Sita

DIANGONE Lou Grâce

DIOMANDE Awa Emma

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union – Discipline – Travail

THEME DE L’EXPOSE :

ETUDE DU TEXTE 6 DU GROUPEMENT DE TEXTES DE TRAVAUX DIRIGES

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SOMMAIRE

I- PrésentationII- LectureIII- Hypothèse générale :

L’enseignementIV- Vérification de l’hypothèse

Générale

Axe 1: Les vertus

Entrée 1: La connaissance

Entrée 2: La discipline

Axe 2: La sagesse

Entrée 1: Les objectifs

Entrée 2: Un modèle

V- Conclusion

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I- Présentation

Michel de Montaigne, né le 23 Février 1533 et mort le 13 Septembre 1593 à Saint Michel de Montaigne dans le département de la Dordogne en France est un moraliste de la Renaissance et un philosophe indépendant. Le texte soumis à notre étude, extrait d’Essais, le Livre I au chapitre 26 dont il est l’auteur est du XVIe siècle, période puissamment marquée par la découverte et l’influence croissante des philosophes et moralistes de l’Antiquité. Dans ce passage, Montaigne s’adresse à Diane de Foix, la Comtesse de Gurson qui lui avait demandé des conseils pour l’éducation de son fils. Avant d’évoquer sa propre expérience, Montaigne expose quelques recommandations générales : il précise en particulier, pour cet enfant noble, le choix d’un précepteur et précise les conditions qui celui-ci devra accomplir.

II- LectureIII- Hypothèse générale: L’enseignementIV- Vérification de l’Hypothèse générale

Axe 1 : Les vertus

Entrée 1: La connaissance

L’éducateur est une personne dont la responsabilité est grande. Il doit apporter le savoir aux personnes qu’il a à sa charge. Pour ce faire, l’auteur, dès les premières lignes du texte veut nous montrer qu’il développe l’idée des méthodes pédagogiques. Il met donc en évidence les phrases affirmatives qui la démontrent de la ligne 1 à la ligne3 « Je voudrais aussi qu’on fut soigneux de lui choisir un conducteur qui eût plutôt la tête bien faite que bien pleine »,

« Il est bon qu’il le fasse trotter devant lui pour juger de son train et juger jusqu’à quel point il se doit ravaler pour s’accommoder à sa force », de la ligne 18 à la ligne20 et enfin » Je veux qu’il écoute son disciple parler à son

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tour » de la ligne 16 à 17. Nous pouvons ainsi dire de l’auteur qu’il fait des propositions à travers ces phrases pour perfectionner cet enseignement. Il touche également au champ lexical qui nous a permis de ressortir les marques frappantes de notre axe d’étude. Composé de « redire » (l9), « corrigeât » (l10), « discerner » (l13), « juger » (l19), ce champ lexical laisse entrevoir les compétences à avoir pour dispenser l’enseignement. Ces différentes entrées nous ont éclairés sur la conduite que doit tenir le précepteur. Montaigne, dans ses recommandations faites à l’éducateur voudrait voir aussi enseigner la discipline. Si telles sont les vertus d’un bon éducateur, qu’en est il de ses objectifs ?

Entrée 2: La discipline

Au travers des phrases impératives indirectes « Qu’il ne lui demande pas seulement compte des mots de sa leçon » (l35-35), « Qu’il juge du profit qu’il aura fait » (l35) et « Que ce qu’il viendra d’apprendre, il le lui fasse mettre en cent visages et accommoder à autant de divers sujets »(l37-39), Montaigne dicte avec précision la conduite que devra tenir le précepteur vis-à-vis de son étudiant quant à l’assimilation du savoir qu’il lui aura légué. Il attend de ce dernier qu’il veille à l’application en tous les sens et en tous domaines de ce savoir acquis de façon juste et rigoureuse mais aussi qu’il en tire satisfaction par le résultat des expériences qu’il aura effectué. Pour insister encore à ce niveau, Montaigne, au travers de l’impératif présent « Qu’il ne lui demande pas » (l35), « Qu’il juge »(l35) insiste voire impose la conduite à tenir de l’apprenant en rapport avec la discipline sont il sera instruit afin d’en tirer la

quintessence. Au vu de ce qui précède, il est clairement établit que la discipline joue un rôle essentiel dans la formation de l’enfant.

Axe 2 : La sagesse

Entrée 1 : Les objectifs

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La mission d’un formateur dans le sens de l’élève dont il tient la formation et l’encadrement est et demeura l’accomplissement de celui-ci au sorti de cette formation. C’est dans ce sens que le champ lexical des qualités que doit avoir l’enseignant souligne l’objectif visé par celui-ci « corrigeât » (l10), « discerner »(l13), « choisir, conduire » (l22), « guider » (l26) en vertu du précis de méthodologie qu’il doit tenir pour parfaire sa formation.

Entrée 2 : Un modèle

« Savoir par cœur n’est pas savoir(…) » (l46 à 47), c’est par cette antithèse que prend fin ce texte. Examiné de plus près, il en ressort que le plus important dans la formation du disciple n’est pas seulement de lui faire retenir à la lettre près l’enseignement mis à sa disposition mais qu’il puisse en plus de cela l’appliquer au quotidien dans les tâches qu’il aura à accomplir relativement au milieu dans lequel il se trouvera ; ici le cas d’un noble donc la gestion d’un territoire. On peut donc en déduire que la fin de la formation vise simplement la reconnaissance du maître dans l’élève.

Conclusion

Au terme de notre analyse, l’on retiendra que les vertus et la sagesse priment dans le domaine de l’enseignement et par ricochet de la connaissance. Il parait donc évident de souligner que l’éducation d’un enfant quelque soit son niveau social joue un rôle déterminant tout le long de son existence dans la société.